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QUESTION D’ÉPOQUEQUESTION D’ÉPOQUEHUMEURS DE PAPIVORECHIFFRES CLÉS L’édition 2010-2011 des chiffres clés du secteurdu livre est parue. Publiés chaqueannée par l’Observatoire de l’économiedu livre, les « chiffres clés »rassemblent en quatre pagesles dernières données statistiquesdisponibles sur l’évolution du marchédu livre en France.Pour en savoir plus :www.centrenationaldulivre.fr/?chiffrescles-du-livreDICTIONNAIREENCYCLOPÉDIQUE DU LIVRELe dernier tome du Dictionnaireencyclopédique du livre vient deparaître. Ce travail monumental rédigésous la direction de Pascal Fouché,Daniel Péchon, Philippe Schuweret la responsabilité scientifiquede Pascal Fouché,Jean-Dominique Mellot, Alain Nave,Martine Poulain et Philippe Schuwerest publié en même temps qu’un indexgénéral des 3 volumes que comptele Dictionnaire encyclopédique.Tome 3 : de N à Z1104 pages, 385 auteurs,635 illustrations. Éditions du Cerclede la librairie – 195 €Tome 1 : de A à D178 € – ISBN 978-2-7654-0841-3Tome 2 : de E à M195 € – ISBN 978-2-7654-0910-6<strong>In</strong>dex : 35 €Les trois tomes : 499 €.par Henri-Pierre JeudyHenri-Pierre Jeudy est sociologue au CNRS, écrivain, auteur d’une trentaine d’ouvrages parmi lesquels Le Corps commeobjet d’art (Armand Colin, 1999), Aligato (récit, La Lettre volée, 1999), Critique de l’esthétique urbaine (Sens & Tonka, 2002),Un sociologue à la dérive (Sens & Tonka, 2004), La Machine patrimoniale (Circé poche, 2009), Les Usages sociaux de l’art(Circé poche, 2008), Le Désir de catastrophe (Circé poche, 2010), Petit traité de scissiparité (avec Maria Claudia Galera,Al Dante, 2010).a petite nièce, Céline, se cachait dans un placard dont elle laissait les portes ouvertes pour dévorerdes livres. Elle n’était pas obligée de le faire, elle estimait sans doute que sa cachette en trompe-l’œilétait une position idéale pour la lecture. Une fillette lit ses livres en faisant la chandelle, le dos à plat surson lit, les jambes bien appuyées contre le mur, une autre se recroqueville et se cache sous ses draps commeun animal dans son terrier, mais avec une lampe de poche, un adulte a pris l’habitude de s’installer sur la tinettedes toilettes pendant près d’une heure afin de poursuivre sa lecture tout en faisant semblant d’évacuer ce quil’a déjà été, un garçonnet monte sur un arbre, et dans une position plutôt scabreuse, dévore un récitqu’il avait commencé assis sous la table de la cuisine… Les positions du corps ont-elles une incidence surla lecture ? Un psychologue du comportement et de la mobilité ne manquera point de faire des comparaisonset d’en déduire des résultats, mais acceptons de considérer une telle question d’un point de vue existentiel,voire philosophique et anthropologique.LE CORPS LISANTLa lecture est surtout visuelle et orale puisque le son des mots résonne dans la tête, même s’il ne s’agit pas depoésie. Il se peut qu’en lisant le corps se relâche, ou du moins se détende, malgré la tension qu’un récit palpitantpuisse faire naître. La solitude favorise également une certaine liberté des bruits du corps d’autant plus quecertaines exclamations trahissent la puissance cénesthésique de la lecture. Qu’est-ce qu’un corps lisant ?Il y a mille manières de tourner les pages, de les renifler, de les écorner, de passer la paume de la main surle papier… C’est d’abord les doigts qui agissent, qui se plient, se déplient, se tordent, s’étirent, les doigtsd’une main qui caressent la cuisse, tandis que ceux de l’autre maintiennent le livre en équilibre. Étranges sensationstactiles, olfactives qui se mêlent à celles qui viennent de l’écriture narrative et qui semblent même leur offrirune consistance charnelle plutôt surprenante. Les mots, les phrases peuvent autant provoquer des frissonsque des irritations, faire trembler ou nous inciter à nous gratter furieusement le cuir chevelu ou une autre partiedu corps. S’établit ainsi un corps à corps avec le livre. Selon Claude Pujade-Renaud, « le corps s’est enfoui dansla texture des phrases, il s’est pétri dans le savoir de la substance des mots, il se dilate et se rétracte de plaisir ».Quelle est donc cette incroyable corporéité de la lecture ?ENTRE DEUX MONDESHenri Miller disait qu’il lisait dans une « position inconfortable », et qu’il restait au lit seulement s’il était souffrant.La lecture est cénesthésique, elle appelle le corps à ressentir ce que les mots produisent comme des effetsorganiques dans un jeu d’attraction, d’identification ou de mise à distance. Chacun garde une part de secretdans l’acte de lire, le corps s’abstrayant du monde environnant pour se glisser dans l’univers du livre comme sipersistait l’image enfantine de la cachette, même en présence des autres. Pascal Quignard écrit : « Il faut serrerles vrais livres dans un coin car toujours les vrais livres sont contraires aux mœurs collectives. Celui qui lit vitseul dans son « autre monde », dans son « coin », dans l’angle de son mur. » Ce n’est pas une négationdes conventions de la socialité, c’est plutôt une mise à disposition de soi hors du temps de la réalité, tellela manifestation décalée de l’intimité dans l’espace public. J’aime regarder quelqu’un lire parce qu’il me donnediscrètement en partage une figure de cette intimité qu’il est censé cacher. Si je rentre dans un salon oùplusieurs personnes lisent, le silence qui règne devient aussitôt le décor majestueux des visages attentifset absents à mon regard. Mais, comme le dit Georges Perec, la lecture s’accompagne aussi des bruits de la ville,de la chaleur du soleil, des cris d’enfants qui jouent, de l’attente du sommeil, de la sensation de l’eau chaude…Curieusement, le monde extérieur s’irréalise à son tour pour n’être plus qu’une atmosphère. La nuit, Alberto Manguel,ayant allumé sa lampe de chevet, raconte comment il lisait en écoutant le ronflement de sa nurse.LA LECTURE PEUT-ELLE SE FAIRE « SANS LIVRE » ?La question peut sembler grotesque, mais dans quelle mesure le récit oral, quand on prend le temps de raconterune histoire, ne simule-t-il pas la présence du livre ? Pourquoi mes petits-enfants ne me demandaient-ils pasde leur lire un livre ? Ils préféraient que je leur raconte une histoire. J’en ai inventé une qui devenait interminable :La Princesse Lucie et ses deux ouistitis. Quand l’un d’eux me réclamait un épisode, il me donnaitquelques éléments pour construire le récit. « La princesse est dans le désert, ses ouistitis crèvent de faim, il y aune tempête de sable… » Ils étaient heureux de faire des hypothèses chaque fois que je leur laissais paraîtreles incertitudes d’un dénouement. Je faisais des bruits, j’imitais le vent, les oiseaux, je poussais des cris,je pleurais, et si je ne savais pas comment poursuivre le récit, je leur disais sur un ton inquiétant : « Quandbrusquement… » Parfois, je m’arrêtais au milieu d’une phrase, je leur disais : « L’histoire est partie, l’histoires’est enfuie ! » Ils se mettaient à la chercher sous le lit, sous l’édredon, derrière le fauteuil, et l’un d’eux s’écriait :« Je la tiens ! Je l’ai retrouvée ! » Il la tenait dans sa main comme s’il avait attrapé une mouche, il venaitme la confier en dépliant lentement ses doigts. « Cette fois-ci, tu fais attention ! »Ainsi, je ne leur ai peut-être pas donné le goût de la lecture, mais celui de l’histoire, du récit sans fin. Durantun moment, j’ai même fait semblant de tenir un livre dans mes mains pour le lire, leur faisant croire que les motsquittaient la page pour se glisser sur une autre page, perturbant le sens du récit. J’imitais aussi le bruitdes pages qu’on coupe, qu’on tourne, qu’on froisse… comme si le livre était lui-même un corps. Leur ai-je apprissans m’en rendre compte à simuler la lecture plutôt que de lire ? Un soir, ma petite-fille m’a demandéde lui raconter l’histoire de « rien du tout ». Elle venait d’apprendre que sa sœur était déjà morte avant de naître.Peut-être songeait-elle que j’avais un pouvoir magique, celui de rendre l’histoire plus puissante que la réalité.Elle m’avait dit avec un sourire malicieux que je ne réussirais pas à lui raconter l’histoire de « rien du tout »,puisque celui-ci n’était rien, qu’en conséquence, il n’avait pas d’histoire. Elle semblait signifier à son grand-pèreque s’il était capable de trouver une issue à un pareil paradoxe, alors là, il était vraiment fort. Je dois avouerque, malgré les vertus de mon imagination, je ne me sentais pas prêt à faire apparaître « rien du tout » dansla pénombre de la chambre. Je me suis pourtant lancé…L’AUTRE RÉALITÉDans une courte nouvelle, La Continuité des parcs, Julio Cortazar raconte comment un homme, assispaisiblement dans un fauteuil, lit ce qui doit lui arriver. « Il jouissait du plaisir presque pervers de s’éloigner petità petit, ligne après ligne, de ce qui l’entourait, tout en demeurant conscient que sa tête reposait commodémentsur le velours du dossier élevé, que ses cigarettes restaient à portée de sa main et qu’au-delàdes grandes fenêtres le souffle du crépuscule semblait danser sous les chênes. » La coïncidence énigmatiqueentre la scénographie du récit et la réalité mise en jeu dans l’acte même de lire place le corps en réceptaclede toute figure destinale. Dans son fauteuil, l’homme lit l’histoire d’un amant et de son amante qui préparentle meurtre d’un tiers, sans doute celui de l’époux légitime. L’intrigue est tracée, dans une superbe et rapidetension, comme l’enchaînement inéluctable de ce qui doit arriver. Le déterminisme de l’enchaînement des gesteset de la configuration des lieux, porté à l’absolu, comme si le hasard obéissait résolument au destin, accompagnela détermination des protagonistes. Celui qui va être poignardé, n’est-ce pas lui qui est si paisiblement assisdans son fauteuil en train de lire le récit de sa mort annoncée ? Le livre qui assassine son lecteur si tranquille,hors du temps habituel de l’identification, quand la projection de notre corps dans l’histoire se fait« en temps réel ».C’est souvent la fin d’un livre qui provoque le plus bel émoi, même si elle est attendue. Marcel Proust écrivait :« Puis la dernière page était lue, le livre était fini. Il fallait arrêter la course éperdue des yeux et de la voixqui suivait sans bruit, s’arrêtant seulement pour reprendre haleine, dans un soupir profond. » Le livre reprendalors sa place dans la bibliothèque tout en gardant ce mystère que son titre écrit sur le dos évoquerachaque fois qu’il sera murmuré. Jorge Luis Borges a construit l’un de ses textes, Tlön, Uqbar, Orbis Tertius,à partir de la place intrigante d’un dos de livre, de son titre aperçu dans la glace comme si l’incitation àCULTURE & MÉDIAS 2030Le rapport « Culture & médias 2030.Prospective de politiques culturelles »,rédigé par le Départementdes études de la prospectiveet des statistiques (Deps) estdisponible à la Documentationfrançaise.208 p. – 12 € –ISBN 978-2-11-097542-3Suite à la parution de ce rapport,un site interactif a été mis en placeafin de recueillir les contributionsde tous les acteurs culturels.www.culturemedias2030.culture.gouv.frCONTENUS CULTURELSET INTERNET La commissionculture, de l’éducation et dela communication du Sénat avaitorganisé, en janvier dernier, une tableronde sur le thème « La création decontenus culturels et <strong>In</strong>ternet : quellespolitiques nationales et européennesveut-on et peut-on conduire dansle domaine des contenus culturelsen ligne ? ». Le rapport d’information,rédigé au nom de la commission parJacques Legendre, est disponible surwww.senat.fr/notice-rapport/2010/r10-330-notice.htmlCULTURE PROSPECTIVEUn rapport de seize pages rédigépar Philippe Moati et consacréà la « Prospective du commercephysique de biens culturels »est téléchargeable sur le sitedu Département des étudesde la prospective et des statistiques(Deps). Quatre secteurs culturelssont étudiés : la musique enregistrée,le livre, le jeu vidéo et les filmsvidéo. À lire sur www.culture.gouv.fr/nav/index-stat.html, onglet « cultureprospective ».age 4age 5


QUESTION D’ÉPOQUEDU CÔTÉ DES PROFESSIONNELS... AUTEURSBLOGS : DES ESPACESPOUR ÉCRIVAINS EN LIBERTÉla lecture commençait par une énigme semblable à celle d’un trompe-l’œil. Cette présence des livressur des étagères, dans une armoire, dans un placard mural, nous rappelle ce que nous avons lu au coursde notre vie comme le temps figuré de notre odyssée existentielle.LA LECTURE EN DEVENIRDans l’histoire de la peinture, le thème de la lecture est souvent représenté par une femme tenant un livredans ses mains, assise dans un fauteuil, étendue sur une méridienne ou sur un lit, habillée avec les vêtementsde l’époque, ou dénudée… Qu’elle soit dans un jardin ou dans un salon, cette femme, dont l’objet du regardn’est pas toujours le livre lui-même, semble absorbée par ses propres pensées ou captivée par sa rêverie.Le livre n’est-il que le prétexte de la posture qu’elle adopte pour les yeux du portraitiste ? Ce nom, « la liseuse »,a été donné à un boîtier électronique avec son écran que l’on tient dans ses mains et qui rassemble dansune bibliothèque magique des milliers de livres dématérialisés. Qu’en est-il de cette métaphore d’origine ?Le corps lisant devient-il aussi instrumental que l’objet qu’il tient dans ses mains ? Les modalités de la lecturechangent, celle-ci se fait déjà de plus en plus « kaléidoscopique », la numérisation autorisant une fragmentationaccrue des textes à lire, leur interchangeabilité sans fin. L’aventure de l’hypertexte a été menée par biendes écrivains en quête d’associations incongrues et ludiques comme dans l’écriture automatique des surréalistes.Gérard Genette a fait de l’hypertexte un moyen « poétique », mais la lecture sur écran incite plutôt à la pratiquedu « patchwork », à l’accumulation des informations par la vitesse croissante de leur intégration. Le plaisirde l’immédiat, la compulsion de lecture que produit ce qui se passe en « temps réel » et non plus en « tempsdifféré » entraînent une suppression de ces écarts sensibles qui, tant pour l’écriture, tant pour la lecture,nous plongeaient dans une « épaisseur du temps ». Quel sens prend cette « irréalisation » du temps présentpar l’écriture numérique ? Ce n’est pas un hasard si bien des internautes ressentent plus de « liberté de lire »en voyageant sur le Web. C’est la masse incroyable d’informations qui leur laisse croire en cette liberté de choix.Même si les modes de diffusion sont formatés, « l’effet patchwork » devient en soi le signe d’une liberté, voirecelui de la création.L’UNIFORMITÉ DES GOÛTSPour se prémunir contre la banalisation, ou tout du moins s’offrir l’illusion d’être différents, les lecteursse reconnaîtront de manière bien conventionnelle en affichant une « culture de », signe de leur appartenance àun « groupe » constitué par une similitude d’affinités. Il existe ainsi des expressions qui caractérisent la formeuniverselle des « cultures de » : « Vous avez lu le dernier… ? » ou encore, dans une Fnac, « le dernier… est arrivé »au même titre que « le beaujolais nouveau est arrivé ». Ce qui suppose d’être un fan de l’auteur nomméet d’épouser « son » temps de production. Les appréciations échangées passent par des stéréotypes oudes codes acquis qui confirment la connivence ou le désaccord. Le « bon goût » lui-même est géré de manièrebipolaire : comme dans un Facebook, on fait mentalement l’exercice qui consiste à appuyer sur la touche« j’aime » ou sur celle « je n’aime pas ». Ce sont les modalités de lecture qui s’uniformisent alors, obéissantà une taxinomie de plus en plus réduite des goûts. Mais il restera toujours des amoureux de la lecture en attented’un corps à corps avec le livre même si celui-ci n’est pas en papier vélin.par Catherine RivièreJournaliste indépendante, Catherine Rivière exerce son métier principalementen Champagne-Ardenne. Elle aborde les sujets les plus divers, tels que les questionsd’urbanisme, le développement durable, la création jeune public, les phénomènesde société…ans cette « conversation mondiale sans fin » qu’est devenu <strong>In</strong>ternet,les écrivains, comme les adolescents, les personnalitéspolitiques ou les journalistes, ont pris leur place. Faut-il y voirun nouvel espace (gratuit) d’exposition pour talents en quêtede reconnaissance, un avatar du métier d’écrire, une antichambrede la création littéraire ?Simple à créer et à administrer, le blog est un format souvent choisipar les internautes pour se lancer sur ce vaste terrain d’expression.Comme il en va de tout l’univers informatique, le mot blog, qui sonnechez nous comme une onomatopée de bande dessinée, est néde l’anglais weblog, contraction de web et log, qui faisait référenceaux journaux de bord de la marine et de l’aviation américaine.Le Journal officiel du 20 mai 2005 l’a redéfini en France en tant que« bloc ou bloc-notes : site sur la Toile, souvent personnel, présentanten ordre chronologique de courts articles ou notes, généralementaccompagnés de liens vers d’autres sites ». Dans la réalité, le blogn’est jamais qu’une page blanche que chacun remplit, organise,anime, illustre, partage à son gré, à son rythme, sans autre contrainteque l’inspiration. Les auteurs, tant les écrivains à succès queles obscurs qui cherchent la lumière, ne sont pas les derniers à céderà ce phénomène social qui s’est développé au début des années2000. Les motivations et les usages sont multiples : on y parle de soiou des autres, on crée une communauté dont on est le centre,on s’improvise critique littéraire, on « rencontre » ses lecteursen dehors des salons du livre, on teste un texte en construction ou,tout simplement, on écrit par besoin ou par plaisir dans une infinieliberté de ton et de forme. Le blog autorise toutes les configurations,généralement à l’image du créateur, et n’expose qu’à une seulesanction : ne pas être lu. Comment capter l’attention de la nuéeardente des internautes curieux qui peuplent la blogosphère ?Trois auteurs en région évoquent leur approche.SE PRÉSENTER ET TRANSMETTRESimon Sanahujas exploite le meilleur de Facebook, écrit au stylo billeet aime la bière, mais boit plutôt des litres de jus de pomme quandil est en pleine création. Ces détails personnels sont glanés sur le blogque l’auteur de Nereliath (Éditions Asgard, 2011) entretient depuistrois ans dans le style plus que familier en vigueur chez les jeunesinternautes. « Avec <strong>In</strong>ternet, les gens s’attendent à trouverdes informations sur tout le monde, pas toujours vérifiées ou vérifiables.Mon idée au départ était de créer un support officiel sur lequel mettredes informations concernant ma vie d’auteur : projets, dédicaces,bibliographie, etc. et de faciliter la prise de contact. Mais quand on estencore peu connu, un tel support ne risque pas d’attirer grand monde.J’ai donc voulu apporter autre chose. En plus de mes billets d’humeurpériodiques, j’ai mis à la disposition des auteurs débutants ce quim’a cruellement manqué quand j’ai commencé à écrire : une sortede vade-mecum des techniques d’écriture. Je ne propose pasune solution universelle, simplement les techniques de narration,de construction scénaristique que j’ai apprises au fil du temps et quej’utilise dans mes livres. Cette rubrique fait venir les trois quartsdes visiteurs. Ça ressemble à un blog, mais ça n’en est pas vraimentun. Je ne me considère d’ailleurs pas comme un blogueur parceque je ne publie pas des articles courts, instantanés, à un rythmesoutenu. Je suis plutôt du genre à cogiter pendant des jours avantde prendre une journée de travail pour écrire cinq ou six pages queje mets en ligne deux ou trois fois par mois. Alimenter plus souventle blog serait trop contraignant, empièterait sur mon tempsde création. Mes chantiers de livres sont toujours prioritaires. »SE DISTRAIRE ET PARTAGEROn ne présente plus Éric Poindron… pour la bonne raison qu’il lefait lui-même, à sa manière : « Piéton à Paris, pèlerin et colporteur,veilleur de nuit, déménageur, bûcheron, nègre et scénariste. »Complétons avec un morphotype en tronc d’arbre, une barbichede savant, une langue et des pensées fécondes. <strong>In</strong>classable en fait.Les blogs auraient été inventés pour lui que ça n’étonnerait personne :il peut y donner la pleine mesure de sa volubilité, de sa fantaisie,de son goût immodéré des livres, des auteurs, des voyages, dela gastronomie, du contrepied. Dans son « cabinet des curiosités »,il promène le visiteur comme dans un jeu de piste, au milieu de tousses trésors, de sa bibliothèque, de ses photos saugrenues.age 6age 7


DU CÔTÉ DES PROFESSIONNELS... AUTEURSDU CÔTÉ DES PROFESSIONNELS... ÉDITEURSSALONS LITTÉRAIRES OUSPÉCIALISÉS : À CHAQUE ÉDITEURSA FORMULE« À mes yeux, un blog n’était qu’un moyen pour les journalistesaméricains d’affirmer un contre-pouvoir pendant la guerre d’Irakou pour les jeunes de se raconter. Je n’étais pas convaincu deson intérêt jusqu’à ce que je voie qu’il marchait, qu’il attiraitdes lecteurs. Le blog m’a d’abord servi, du temps où j’animaisune émission littéraire sur France 3, à mettre les livres qui y étaientprésentés. Aujourd’hui, c’est ma cour de récré. Ça m’amuse.C’est la première chose que je fais le lundi. J’annonce une expoà Paris, la rétrospective des films anglais d’horreur au muséed’Orsay. Je dis du bien des gens que j’aime. Je suis un porte-voixpour la propagande des autres. Grâce à ce blog qui a retenu l’attentiondes professionnels, j’ai été contacté pour un projet de livre, sympathiséavec des correspondants à l’autre bout du monde, échangé avecdes anonymes comme de grands écrivains. Le blog m’intéressecar il reste une activité en lien avec l’écrit. Je l’ai doublé avecune page Facebook où je compte plus de 5000 amis et que j’utilisedavantage pour faire connaître mon actualité. La combinaisondes deux, blog et Facebook, fabrique un sacré média. »S’ENTRAÎNER ET ACCUMULERTravailler pour l’opérateur historique vous donne un tempsd’avance sur le grand public dans la connaissance et l’appropriationdes nouveaux outils de télécommunication. En créant son blogen septembre 2000, Thierry Beinstingel était un peu pionnier.« Mon intention n’était pas seulement d’avoir un relais promotionnel.C’est ma route d’écriture que je voulais retracer. Mon blog est un moteurà trois temps : je m’interroge sur ma pratique ou je produis des notessur des écrivains, cherchant parfois à établir des relations entre eux,entre Salvatore Quasimodo et Saint-John Perse par exemple ;comme je lis énormément, je poste des notes de lecture pour engarder trace ; et je manifeste des étonnements, soit très personnels,soit en lien avec l’actualité. Ces trois rubriques composent une sortede journal dans lequel j’ai une grande liberté d’écrire, de lancerdes coups de gueule, des coups de cœur. J’écris pour une espècede lecteur inconnu, mais d’abord pour moi. Peu m’importe l’audience.Je soliloque. Ce travail m’est très utile : mes articles sont répertoriés,classés, me permettent de dater les événements. Il n’entre pasen conflit avec mon écriture, au contraire, il la nourrit. Ma facilitéCHARTE DES AUTEURSET ILLUSTRATEURS JEUNESSEL’assemblée générale 2010 a voté de nouveauxtarifs de paiement pour les interventions.Journée complète :390 € bruts, soit 356 € nets pour l’auteurDemi-journée :236 € bruts, soit 216 € nets pour l’auteur.Pour plus d’informations : www.la-charte.fr/rencontresÀ noter sur le site, les onglets « l’outil magique »et « facturation », bien utiles aux associationsqui reçoivent des auteurs ou illustrateurs de livrespour la jeunesse.ACTIVITÉS ARTISTIQUES PRINCIPALESET ACCESSOIRES La nouvelle circulairesur les activités artistiques et accessoiresdes auteurs a été signée le 16 février 2011.Par rapport à la précédente, qui datait de 1998,cette circulaire élargit le champ des activitésprincipales, rémunérées en droits d’auteur.à publier depuis dix ans vient de là, de cet entraînement régulier,à raison de deux ou trois heures par semaine, de cette fluidité acquisesur le blog. En dix ans, il n’a guère évolué. Je ne fais pas le ménage.J’ai le droit de ne pas être d’accord avec ce que j’ai écrit à un moment,mais pas celui de l’effacer. Cette accumulation finit par faire sens.Cependant, je me pose la question du devenir d’internet dans vingt,trente, cinquante ans, de ce que nous fabriquons comme mémoire.Sera-t-il le reflet d’une époque ? »POUR DÉCOUVRIR LES BLOGS DE :Simon Sanahujas sanahultivers.over-blog.comÉric Poindron blog.france3.fr/eric-poindron/Thierry Beinstingel www.feuillesderoute.netCelles-ci recouvrent désormais :- la cession des droits à un éditeur ;- les lectures publiques ;- les bourses de création ;- les présentations d’œuvres et les résidencesd’écriture, sous certaines conditions :- les présentations d’œuvres orales ou écrites,si elles sont assorties d’une lecture publique ;- les résidences d’artiste si le temps de créationest égal ou supérieur à 70 % du temps globalde résidence.Pour plus d’information : www.sgdl.org (revenusaccessoires des auteurs : une circulaire fortattendue, onglet 1 de « toute l’actualité »).par Sabrina KhenferEn devenant journaliste indépendante, Sabrina Khenfer a fait le choix de la liberté. Une libertéqui permet aujourd’hui à cette Chaumontaise de vingt-huit ans de collaborer aussi bien avecla presse locale et régionale qu’avec plusieurs titres nationaux, comme Science et Vie junior,Paris Match, Têtu ou encore Les Clés de l’actualité. Son plaisir : varier les sujets pour varierles rencontres.ieux de rencontres, de promotion ou d’inspiration, les salons du livre comptent parmi les rendez-vousincontournables de nombreuses maisons d’édition. Pourtant, de plus en plus d’éditeurs se tournent versles salons spécialisés, plus proches de leur public et plus en adéquation avec le contenu de leurs catalogues.« Le salon du livre de Paris est maintenant le seul salon auquel nous participons. C’est un rendez-vousque je donne à mes interlocuteurs : bibliothécaires, libraires, imprimeurs, auteurs... C’est ce qu’il y a de mieuxpour présenter notre production et nos nouveautés à un niveau national et international. » Dominique Fradetest le directeur des éditions du même nom. Basé à Reims, il propose des ouvrages qui s’attachent à présenterles atouts et les beautés de la région. Il fait partie des trois éditeurs à représenter la Champagne-Ardenneau sein du Salon du livre de Paris, et à recevoir pour cela le soutien de l’Orcca. « Nous accueillons à Parisles éditeurs qui ont un catalogue conséquent et qui acceptent d’être présents sur toute la durée du salon,explique Claudine Guéguen, chargée de mission livre et lecture à l’Orcca. Concrètement nous partageonsun stand avec la région Bourgogne et demandons aux éditeurs une participation de 250 euros. Actuellementtrois d’entre eux répondent à cette proposition : les Éditions Fradet, Dominique Guéniot et Noires Terres. »© Jean-Marie Lecomte« PAS DE VENTES EXTRAORDINAIRES » MAIS UN INTÉRÊT PROFESSIONNEL ÉVIDENTVenu des Ardennes, Jean-Marie Lecomte est le directeur des éditions Noires Terres. Spécialisé dans les livresde photographies régionales – sur la Champagne Ardenne, la Lorraine et la Franche-Comté – il considèrece passage par la case Paris comme une évidence : « C’est l’occasion de nouer des contacts avec d’autreséditeurs des environs. Cette année par exemple notre échange avec la Bourgogne va sans doute donnernaissance à un projet. C’est aussi l’occasion de rencontrer des libraires venus de toute la France, spécialisésdans le patrimoine, et qui pourraient être intéressés par les régions que nous couvrons. » Du côté des éditionsDominique Guéniot, ce salon est considéré comme un bon moyen de « regarder ce qui se fait ailleurs.Ça permet de prendre le pouls de la profession et de piquer des idées ! avoue Alexandre Richer, directeuréditorial. Il m’est arrivé de trouver des ouvrages très intéressants, comme ce petit livre de gastronomie localesur le stand corse. J’en ai fait l’acquisition en me disant que ce serait intéressant de reprendre l’idéede la présentation. Sans compter que notre présence à Paris nous permet d’aller au-devant des nombreuxprovinciaux qui y vivent désormais ou même de Parisiens qui, de plus en plus, s’intéressent à la provincepour les loisirs ou le tourisme. »VIENT DE PARAÎTRELes Contrats de l’édition46 modèles téléchargeableset personnalisablesEmmanuel PierratISBN 978-2-7654-0998-4Pour télécharger Les Contratsde l’édition, mis à jour en permanence,au prix de 29,90 € TTC :www.editionsducercledelalibrairie.comSITE DE RÉFÉRENCEMENTÀ l’occasion du 31 e Salon du livrede Paris un nouveau sitede référencement est né :www.annuaire-marche-edition.comLa consultation de ce site, commele référencement d’une maisond’édition, est gratuite.PÉRIODIQUES À chaque parution,les éditeurs de périodiques envoientleur publication à la BnF au titredu dépôt légal, le dernier numérode l’année devant être accompagnéd’une déclaration globale annuelle.Si vous éditez des périodiques,vous pouvez désormais fairevotre déclaration annuelle en ligne envous connectant sur depotlegal.bnf.frPROMOTIONEn accord avec les éditeursqui ont utilisé le service de déclarationen ligne du dépôt légal sur le sitede la BnF (depotlegal.bnf.fr),la Bibliothèque nationale de Francepropose de promouvoir leurs livresà paraître ou déjà parus (depuistrois mois maximum). Un outilsupplémentaire de promotionpour la petite édition à découvrirsur : nouveautes-editeurs.bnf.frContact : nouveautes.editeurs@bnf.frTVALa loi de finance 2011, votéele 15 décembre 2010 par les députéset les sénateurs, a fixé le tauxde TVA sur le livre numérique à 5,5 %à compter du 1 er janvier 2012.age 8age 9


DU CÔTÉ DES PROFESSIONNELS... ÉDITEURSDU CÔTÉ DES PROFESSIONNELS... LIBRAIRIESSECRETS DE LIBRAIRESDes rencontres avec les lecteurs donc, même si les ventes restent limitées. « Il est clair que l’intérêt de ce salonest surtout professionnel. C’est aussi une excellente campagne de communication, qui me coûte sans doutemoins cher qu’en passant par un autre média », reconnaît Jean-Marie Lecomte. C’est plutôt dans les salonsrégionaux que les éditions Noires Terres et Dominique Guéniot développent leur chiffre d’affaire. Sedanou Charleville pour la maison ardennaise ; Dijon, Nancy ou l’Aube pour la haut-marnaise. « Il nous arrivede sortir des salons littéraires pour des salons plus spécialisés, en gastronomie ou en patrimoine par exemple.Ainsi nous touchons directement nos publics. »VERS UN PUBLIC « DÉJÀ SENSIBILISÉ À NOS THÉMATIQUES »Une option qui a aujourd’hui la cote auprès de plusieurs éditeurs champardennais et que le Conseil régionala également décidé de soutenir, comme l’explique Claudine Guéguen : « Si le salon correspond bien àleur catalogue, ils peuvent prétendre à une aide couvrant 50 % du prix du stand, plafonnée à 1500 €. »À Chaumont deux éditeurs ont choisi cette voie, à l’exemple des éditions Castor et Pollux, dont les livresde photographies ont trait à l’agriculture, la ruralité, la nature : « Aujourd’hui nos grands rendez-vous sontle Salon de l’agriculture de Paris, le Space de Rennes et le Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand.On y rencontre un public déjà sensibilisé à nos thématiques. » Malgré l’aide de la région, le côut de participationà de tels salons nécessite un investissement très important de la part des éditeurs. « C’est vrai, mais on n’estplus dans les mêmes chiffres d’affaire non plus. Le Salon du livre de Paris accueille 150 000 visiteurs, le Salonde l’agriculture 700 000 ! Même chose en terme d’image : là-bas nos voisins sont McDonald’s, Charal ou Carrefouret on met à notre disposition un énorme panneau de 4 mètres sur 3 aux couleurs des éditions Castor et Pollux. »« PLUS ON AVANÇAIT ET MOINS ON POUVAIT APPORTER DE LIVRES »Du côté des Éditions Crépin-Leblond, également basées à Chaumont, la stratégie est un peu différente.Alain Picart explique : « Avant nous allions sur les salons du livre avec une orientation plutôt équine, maisnous avons décidé d’abandonner cette ligne pour nous spécialiser dans la chasse, le tir, les services spéciaux...Et de la même façon que les libraires ont refusé de mettre nos livres en vitrine, le Salon du livre de Paris nousa demandé de ne pas présenter nos ouvrages sur les armes, la chasse… Plus on avançait et moins on pouvaitapporter de livres. On a donc décidé de ne plus y aller. Même chose en région. » Aujourd’hui les ouvragesdes éditions Crépin-Leblond sont présents sur des salons de la coutellerie ou de la chasse, comme à Rambouilletou Chateauvillain. « On a très peu de lecteurs dans notre thématique, il faut donc bien les cibler. Sur quarantemillions de clients potentiels pour la littérature classique, nous ne comptons pas plus de 150 000 passionnésdans notre domaine. Il faut donc investir toutes ces niches qui nous permettent de vendre nos ouvragesà la personne. » Et qui permettent sans conteste d’élargir l’horizon du livre au-delà de sa famille naturelleet de son public d’initiés.par Sandrine AudegondJournaliste indépendante depuis une dizaine d’années, Sandrine Audegond s’intéresse tout autant auxsujets culturels qu’aux préoccupations environnementales contemporaines. Formée au CFPJ (Paris),elle a également publié un ouvrage sur les politiques sociales des grands groupes industriels, L’<strong>In</strong>dustrie,(éditions Vie & Cie) et rédigé quelques chroniques sur France 5.ifficile et exigeante, l’activité de libraire n’en demeure pas moins palpitante. Deux libraires chevronnésdont les échoppes sont implantées en Champagne-Ardenne dévoilent les clés de leur réussite.Les jeunes librairies indépendantes françaises vouées à un avenir serein et pérenne se font rares. Si la tendanceest en effet à l’engouement pour le métier de libraire, si les formations spécialisées se multiplient et font sallecomble, et si les fonds de commerces de livres à céder ne manquent pas… nombreuses sont toutefoisles entreprises à mettre la clé sous la porte au bout de quelques exercices.Librairie L’Apostrophe à ÉpernayUN SECTEUR À FAIBLE RENTABILITÉ« De nombreuses librairies disparaissentchaque année et beaucoup de reprisesse soldent par des échecs financiers.Cette activité demeure en effet peu rentable :le résultat net des entreprises de ce secteurse situe entre 0,7 % pour les plus petiteset 1,8 % pour les plus vastes, expliqueErnest Centofanti, gérant de deux librairiesen pleine santé – L’Apostrophe à Épernayet Les Guillemets à Rethel. Rappelonsau passage que la rentabilité moyennedes commerces de détail, en France, estde 3,7 %... Cet élément économique est à nepas négliger avant de se lancer dans l’aventurede la librairie : chez nous, le droit à l’erreurest quasi nul ! »NÉGOCIER UN TAUX DE MARGE DE 35 % MINIMUMLes caractéristiques de la gestion d’une librairie sont bien connues : les charges, inhérentes à l’activité, sontlourdes et incompressibles. Il s’agit bien sûr des dépenses de personnel (la librairie est un commerce de braset de conseils), de la part du loyer (la librairie est consommatrice d’espace) et des frais de transports (le librairereçoit et renvoie, sans cesse, des colis). La faiblesse des taux de marge, autre particularité du secteur, restreintla liberté de gestion du libraire : le prix de vente des livres étant unique en France 1 , le détaillant doit savoirbien négocier, auprès de chaque fournisseur, les prix d’achat de ses produits. C’est à cette étape, décisive,que sa propre marge se calcule. Enfin, reprendre ou créer une librairie aujourd’hui exige une mise de fondsinitiale importante.BIEN ÉVALUER LES CONDITIONS DE FAISABILITÉ DU PROJETQuels sont donc les ingrédients, rudimentaires, de la réussite en librairie ? « J’ai en permanence à l’espritque je dois offrir à mes clients de bonnes raisons de venir chez moi ! Je suis à la tête d’entreprises commercialesqui visent, avec le plus grand pragmatisme, à s’imposer comme répondant au mieux aux attentes de leur marché »,poursuit Ernest Centofanti qui a débuté sa carrière dans l’univers de la banque. Ainsi, l’étude de marché 2 estun travail méticuleux préalable et obligatoire à tout projet commercial. Où est cette librairie ? Quelle est sa zonede chalandise ? Quelle est sa taille ? Qui sont ses concurrents ? Quels sont ses clients ? Qui emploie-t-elle ? :autant de questions auxquelles tout entrepreneur doit savoir répondre avant de se lancer.ASSOCIATION DES LIBRAIRESINDÉPENDANTS DECHAMPAGNE-ARDENNELe 7 mars 2011 s’est tenue à l’Orccala réunion constitutive de l’Associationdes libraires indépendantsde Champagne-Ardenne (Alica)qui s’est donné « pour but de défendreet d’assurer la promotion de la librairieindépendante afin de sauvegarderle réseau de diffusion du livre en région.Elle a également pour objet de défendrela loi sur le prix unique du livre. »Les libraires souhaitant adhérer doivent :– être libraire indépendant en exerciceen Champagne-Ardenne ;– réaliser au moins 60 % du chiffred’affaires en livres neufs ;– s’engager au respect d’une chartede qualité.Pour en savoir plus, contacterles membres du bureau :– Président : François LarceletLibrairie Larcelet, Saint-Dizier /Tél. 03 25 56 46 49 /librarie.larcelet@orange.fr– Vice-Président : Claude AmoryLibrairie Amory, Reims /Tél. 03 26 47 46 21 /claude.amory@wanadoo.fr– Trésorière : Hélène PasterisLibrairie Saint-Berchaire, Montieren-Der/ Tél. 03 25 04 40 34 / lib.berchaire@wanadoo.fr– Secrétaire : Ernest CentofantiLibrairie L’Apostrophe, Épernay / Tél.03 26 55 59 20 / l.apostrophe@orange.frOUVERTURESDeux nouveaux points de vente du livreen Champagne-Ardenne :– Les Guillemets / 3 rue Renan /08300 Rethel– Fnac Reims-Thillois / ZAC Nord-Thillois / 51370 ThilloisSOCIAL La nouvelle classificationdes emplois spécifiques à la librairieest entrée en vigueur :– le 30 novembre 2010 pour lesentreprises de moins de 11 salariés ;– le 28 février 2011 pour lesentreprises de 11 salariés et plus.Pour plus d’informations : www.syndicatlibrairie.fr/fr/social1La loi Lang, votée en 1981, encadre le commerce de livres en France. Visant à soutenir le secteur de la librairie indépendante, elle impose à chacun des acteursde la vente du livre de commercialiser un même ouvrage à un prix identique. Il est ainsi rendu impossible pour un grand distributeur (type hypermarché ou chaîneculturelle) de pratiquer des opérations commerciales sur les livres.2Les chambres de commerce ou les maisons de l’emploi dispensent, la plupart du temps, des initiations à l’étude de marché.age 10 age 11


DU CÔTÉ DES PROFESSIONNELS... LIBRAIRIESDU CÔTÉ DES PROFESSIONNELS... bibliothèquesMARCHÉS PUBLICS Le Bulletinofficiel des annonces des marchéspublics (BOAMP) référence des avisd’appel public à la concurrenceet des avis d’attribution relatifsà des marchés des services de l’Étatet des collectivités territoriales, classéspar département. Ce service est gratuit.Un service payant (95 € par an) permetde recevoir par courrier électroniqueles annonces sélectionnées par secteurd’activité dès leur publication.www.boamp.frCLASSEMENTBien que discutable puisqueles chaînes – dont la Fnac, les EspacesCulture Leclerc et la Seddif (Maisonsde la presse) – ne communiquent pasleurs chiffres d’affaires, le classementdes « 400 premières librairiesde France » publié par Livres Hebdofait apparaître, pour l’année 2010,la librairie Privat-Guerlin de Reimsà la 49 e place, celle de Châlonsen-Champagneà la 266 e , la librairieLarcelet à Saint-Dizier à la 294 e ,et la librairie La Procure-Largeronà Reims à la 340 e .1001LIBRAIRIES.COMLe portail 1001librairies.com a étéouvert début avril. Son but estde permettre à toutes les librairiesindépendantes d’accéder à la venteen ligne de livres, numériqueset sur papier. 1001librairies entendaccompagner le travail des librairiesindépendantes sur internet et le marchédu livre numérique, mais aussi inciterles lecteurs à se rendredans les librairies de proximité.1001librairies.com, c’est :– des librairies géolocaliséesdans toute la France ;– des sites de librairies qui partagentleurs contenus éditoriaux et proposentà la vente des livres sur papieret numériques ;– un catalogue de près d’un millionde livres neufs ;– un accès à 80 000 titresnumériques.Pour en savoir plus : http://pl2i.org/À ce jour, une librairie de la régionest adhérente au portail : la librairieLarcelet, à Saint-Dizier.PENSER LA STRUCTURATION DU STOCKFrançois Larcelet, patron d’une librairie généraliste éponyme à Saint Dizier, explique : « La constitutionde l’assortiment est déterminante : elle doit être pensée de façon éminemment stratégique. S’il est certesprécieux que chaque commerce de livres ait une identité forte, défendant des fonds et rayons originaux voireexigeants, la vente de best-sellers ou de nouveautés grand public ne doit en aucun cas être boudée :elle permet, à tout bon libraire, de financer son stock difficile et de se payer quelques audaces ! »Ainsi le libraire doit commander en quantité des livres dits à rotation rapide, se vendant en moyenne six foispar an et, en synergie, penser les achats d’ouvrages qui partent une fois tous les ans mais font la spécificitédu lieu. En littérature, c’est en ayant du Marc Lévy ou du Katherine Pancol qu’il est envisageable de valoriserdu Jean Echenoz ou du Pierre Michon… « Je confronte toujours l’envie de faire découvrir des titres, auteursou éditeurs… aux goûts de ma clientèle. Si l’écart culturel est aberrant, je réfléchis à une autre piste.En Champagne-Ardenne, je mise, par exemple, sur le développement d’un fonds territorial. Il serait inopportunde développer une spécialité de littérature japonaise ou de théâtre contemporain ! », poursuit Ernest Centofanti.François Larcelet ajoute : « Le libraire a le devoir de ne jamais mépriser la demande qu’on lui fait. Je viensdes marges de la littérature et suis un passionné de philosophie et de poésie… Pour autant, je ne perds jamaisde vue que mon commerce ne doit pas être la réplique de ma bibliothèque personnelle. »LE LIBRAIRE EST ACTEUR CULTUREL À PART ENTIÈREAutre enseignement apporté par ces deux experts : aujourd’hui, la librairie ne peut vivre en autarcie, repliéesur le seul souci de la croissance de son chiffre d’affaires. Elle est un lieu vivant, accueillant des écrivains,organisant des séances de dédicace, parfois des débats… « Le libraire doit se mettre en rapport avec toutesles manifestations culturelles de sa ville ou de sa région d’ancrage. Un travail d’identification des acteurs locauxet de connaissance de l’actualité du coin est judicieux », précise Ernest Centofanti tandis que François Larceletaffirme : « Je programme environ deux rendez-vous culturels mensuels. C’est indispensable pour aiguiserla curiosité des clients qui sont friands de ces moments de plaisir. »UNE QUALITÉ DE SERVICE MAXIMALE« N’oublions pas, enfin, que lutter contre l’évasion de la clientèle vers la plus grande ville, l’enseigne spécialiséeou <strong>In</strong>ternet constituent nos principaux défis contemporains. Voilà pourquoi, dans mes librairies, les technologiesles plus avancées sont déployées – logiciels, bases de données etc. Savoir renseigner les clients, rapidementet en toute pertinence, constitue notre valeur ajoutée. De même que livrer dans les plus brefs délais les livrescommandés doit continuer de représenter un réel savoir-faire », assure Ernest Centofanti.Librairie Larcelet : Projection du film de Gérard Rondeau« La Grande Rivière Marne » (18 mars 2011)Librairie Larcelet : Gérard Rondeau dédicace son livreLa Grande Rivière MarneBDP : LE BONHEUR ESTDANS LE PRÊT…par Amandine LefèvreAmandine Lefèvre finit actuellement sa thèse de littérature française sur le secret dans le romanfrançais du xviii e siècle à l’université de Reims. Elle enseigne par ailleurs et est correspondanteà L’Hebdo du vendredi. Elle écrit également des textes pour des artistes et multiplie les interviews.ibliothèques un jour, bibliothèques toujours ? Quels sont les rôleset le fonctionnement des BDP (Bibliothèques départementalesde prêt) ? Quel est leur avenir ? Pour tenter de répondre à ces questions,entretien avec quatre femmes au service de la lecture, directricechacune d’une BDP de la région Champagne-Ardenne, pour lesquellesle livre délivre un message d’espoir et demeure essentielpour la diffusion de la culture sur le territoire.Bibliothèques au service des bibliothèques, les BDP, initialementchargées d’assurer l’approvisionnement en livres des communesde moins de 10000 habitants, ont aujourd’hui pour mission de mettreen œuvre la politique des conseils généraux en matière de développementde la lecture publique. « Elles accompagnent également les collectivitésdans la construction et la mise en place de leurs équipementsapportant aide et conseil à la gestion des bibliothèques et assurantauprès d’elles des fonctions d’expertise », affirme Valérie Wattier,directrice de la BDP de la Marne. Le rôle des BDP est d’abord d’aiderces communes, qui ont signé une convention avec le conseil général,à assumer leurs compétences en matière de lecture, « mais notredessein est également de favoriser le développement d’un réseaude bibliothèques publiques dans chaque département », ajouteMarie-Josée Rich, directrice de la BDP de l’Aube. Les missionsdes BDP sont diverses : compléter les fonds des bibliothèquesmunicipales et intercommunales par le prêt de documents quisont renouvelés plusieurs fois par an via les bibliobus et les médiabus,former les professionnels et les bénévoles qui animent les bibliothèques(formation de base ou continue, stages, journées à thème, rencontresavec des libraires…), animer ces structures en mettant àleur disposition des expositions (à titre d’exemple, il y a eu 242 prêtsd’expositions l’année passée pour la BDP de la Haute-Marne),subventionner un certain nombre de spectacles professionnelset assurer leur diffusion au sein du réseau. Les BDP contribuentégalement à l’accueil d’auteurs, conteurs et conférenciers et sontpartenaires d’événements culturels départementaux ou nationaux.Enfin leur rôle est aussi de conseiller les élus et de coordonnerles multiples entreprises en faveur de la lecture publique.HANDICAPL’Agence Rhône-Alpes pour le livreet la documentation (Arald), en partenariatavec les bibliothèques départementalesde la région Rhône-Alpes et avec le soutiende la Drac, a publié un guide pratique intituléBibliothèques et handicaps.Disponible auprès de l’Arald (12 €)ou en le téléchargeant sur www.arald.orgRAPPELÀ partir de 2015, tous les établissementsrecevant du public devront être accessiblesaux personnes en situation de handicap.LE FONCTIONNEMENT D’UNE BDPLe fonctionnement des BDP est identique dans les quatredépartements : les bibliothécaires constituent un fonds documentairecohérent adapté à la demande des lecteurs et cataloguédans une base de données normalisée. Les documents sontensuite équipés et installés dans des bibliobus pour être acheminésdans les différents points de lecture. Deux à trois fois par an, le fondsdocumentaire des bibliothèques du réseau est ainsi renouvelé…Pour que tous bénéficient d’un accès égal au savoir et aux livres,un service de navette hebdomadaire est assuré pour les bibliothèques ;Bibliothèque départementale de prêt - ArdennesBDP - AubeVIENT DE PARAÎTREBibliothèques aujourd’hui : à la conquêtede nouveaux espacesSous la direction de Marie-Françoise BisbrouckÉditions du Cercle de la librairie400 pages – 69 €ISBN 978-2-7654-0982-3MediabusManuel de la numérisationSous la direction de Thierry Claerret Isabelle WesteelPréface de Michel MelotÉditions du Cercle de la librairie320 pages – 40 €ISBN 978-2-7654-0983-0age 12age 13


CHRONIQUES DU CENTRE RÉGIONAL DU LIVREBon à savoirL’INSTITUT INTERNATIONALDE LA MARIONNETTETRENTE ANS D’EFFERVESCENCE CRÉATIVEUNE ACTION INTERPROFESSIONNELLELa présence des auteurs dans la campagne 2011 modifie, en l’enrichissant,la nature de « La Champagne-Ardenne au détour de ses livres ». Non pasque les auteurs aient été négligés les années précédentes : le livre cadeau,Mélanges inédits, auquel avaient participé trois maisons d’édition en 2010(Dominique Fradet, Dominique Guéniot et Noires Terres), en est la meilleurepreuve. Mais leur participation restait discrète puisque uniquement portéepar leurs écrits. En organisant conjointement ces rencontres, libraireset éditeurs restituent la place due au premier maillon de la chaine du livreet le rende plus visible aux yeux du public.DES RENCONTRES DANS TOUTE LA RÉGIONÀ l’exception notable de l’Aube, département dans lequel aucun libraire n’asouhaité participer à la campagne de promotion, toute la région va bruisserdurant les mois de mai et juin de rendez-vous avec les auteurs : vingt-septrencontres sont programmées, sept dans les Ardennes, douze dans la Marneet huit en Haute-Marne, accueillies par une dizaine de librairies réparties dansces trois départements. L’annonce de ces rencontres dans les médias devraitpar ailleurs donner lieu à des articles dans la presse quotidienne locale de manière régulière et, ainsi, relancer l’attentiondu public sur l’opération, puisque les débats et signatures auront lieu tous les samedis à compter du 14 mai. Tousles partenaires du livre sont mobilisés, auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires, qui se feront le relais de« La Champagne-Ardenne au détour de ses livres » en proposant aux usagers des documents où sont rappelés les nomsdes librairies participantes et des auteurs invités. Les lecteurs y seront-ils sensibles ? Tout pousse à le penser, au regarddu bilan des années précédentes.Catalogue téléchargeable sur le site de l’Orcca /www.orcca.frDIX MAISONS D’ÉDITION PARTICIPENT À L’OPÉRATIONÉditions de l’Abbaye d’Auberive / Éditions du Cadratin /CRDP Champagne-Ardenne / Éditions DEFG / Éditions del’Effervescence / Éditions Fradet / Éditions Dominique Guéniot /Éditions de la Maison du Boulanger / Le Pythagore / ÉditionsNoires TerresSEIZE LIBRAIRIES PARTICIPENT À L’OPÉRATIONArdennesLibrairie de Mohon / Charleville-MézièresLes Guillemets / RethelLibrairie Lenoir / SedanEspace Culture Leclerc / SedanMarneEspace Culture Leclerc / ChampfleuryL’Apostrophe / ÉpernayMag’presse / Jonchery-sur-VesleLibrairie Amory / ReimsChapitre Guerlin / ReimsLa Procure Largeron / ReimsHaute-MarneMaison de la presse / ChaumontLe Pythagore / ChaumontLes Mille et Une Pages / JoinvilleLes Feuilles d’Acanthe / LangresLibrairie Saint-Berchaire / Montier-en-DerLibrairie Larcelet / Saint-DizierSEIZE AUTEURS PARTICIPENT À 27 RENCONTRESCatherine Coutant et François Schmidt (Atlas du patrimoinegastronomique de Champagne-Ardenne, Éditions del’Effervescence) : le 21 mai à Sedan, le 28 mai à Saint-Dizieret Épernay, le 4 juin à Champfleury, le 11 juin à JoinvilleClaude Garino, Francine et Jean-Claude Bonardot (Les Hallesde Champagne-Ardenne, Le Pythagore) : le 14 mai à Joinville,le 21 mai à Reims, le 28 mai à Chaumont, le 11 juin à Rethel,le 25 juin à LangresJean-Marie Lecomte et Bernard Chopplet (Le Cheval ardennais,Éditions Noires Terres) : le 28 mai à Sedan, le 11 juin à Rethelet Champfleury, le 1er juillet à Reims, le 2 juillet à SedanFrançois Denis et Christian Galichet (Les Ardennes vues du ciel,Éditions Noires Terres) : le 11 juin à Sedan, le 18 juin à RethelFrançois Schmidt (La Cathédrale engloutie, Éditions DEFG) :le 4 juin à ChampfleuryÉric Glatre (Les 100 Mots du champagne, Éditions DEFG) :le 28 mai à Reims, le 4 juin à Champfleury, le 11 juin à ÉpernayYann Harlaut et Fabrice Perron (Les Révoltes du champagne,Éditions Dominique Guéniot) : le 4 juin à ChampfleuryDominique Fradet (1911 en Champagne, Éditions Fradet) :le 18 juin à Épernay, le 25 juin à ReimsGilles Goiset (Aprey, Le Pythagore) : le 18 juin à JoinvilleBlandine Vue (Flore des jardins traditionnels du Nord-Estde la France, Éditions Dominique Guéniot) : le 29 mai à Saint-DizierMarie Vidal (De cœur et de lumière, cathédrale et églisesde Troyes, Les Éditions de la Maison du Boulanger) :le 24 juin à Saint-Dizierpar Anne de la GiraudièreJournaliste spécialisée dans le domaine culturel, Anne de la Giraudière est également correspondantede L’Express pour la région Champagne-Ardenne.institut international de la marionnette , installé à Charleville-Mézières, fête cette année ses trente ans. Trois décenniesau service de la formation, de la recherche et de la créationqui ont contribué au renouveau du théâtre de marionnette et à fairede la cité de Rimbaud la capitale mondiale de la marionnette.Depuis sa fondation en 1981, l’<strong>In</strong>stitut international de la Marionnette(IIM) a fait bien du chemin pour s’imposer aujourd’hui comme le pôleincontournable de la marionnette, à l’échelon mondial. Une sacréeréussite pour un lieu à part qui s’est donné pour mission de multiplierles regards et les confrontations d’idées autour des arts de la marionnette.« Dès le départ, l’<strong>In</strong>stitut a été conçu comme un lieu où on pourraitproposer à des marionnettistes du monde entier un espace de travailet de rencontres pour se former » souligne Lucile Bodson, directricede l’IIM.UNE PÉDAGOGIE DE LA CRÉATIONL’arrivée de Margareta Niculescu, directrice d’un théâtre permanentde marionnettes à Bucarest, à la tête de l’<strong>In</strong>stitut en 1985, a jouéun rôle essentiel : « Elle a imaginé un projet novateur pour fonderà Charleville-Mézières une école de formation initiale et constituerautour de ce noyau de fortes capacités de création et de recherche,avec la volonté très forte de décloisonner la marionnette et de favoriserles croisements avec d’autres disciplines » poursuit Lucile Bodson.Rattachée à l’<strong>In</strong>stitut, l’École nationale supérieure des Artsde la Marionnette (ESNAM) est aujourd’hui la seule école en Franceà former des acteurs-marionnettistes professionnels. À vocationinternationale, elle accueille des étudiants français et étrangers(un tiers par promotion). L’école s’est affirmée au cours des annéescomme un espace de formation pluridisciplinaire de haut niveauqui a contribué à imposer la marionnette comme un art théâtralà part entière et à renouveler le paysage de la création.En parallèle, l’IIM favorise la formation continue à travers des stagesdestinés aux jeunes professionnels de différents horizons.« Ces stages dirigés par des artistes de renom permettentune véritable immersion dans un univers artistique et bien souventdéclenchent des collaborations » explique Lucile Bodson. Nombrede projets s’y sont façonnés, répétés, croisés, autour de créateurscomme Neville Tranter, Luc Amoros ou Philippe Genty. Cet été,c’est au tour de deux maîtres de marionnette, le Chilien Jaime Lorcaet le Britannique Rod Burnett de venir partager leur savoir-faire.En trente ans, l’<strong>In</strong>stitut a ainsi formé huit promotions de jeunes artistesà l’ESNAM (soit 119 acteurs-marionnettistes) et un millier d’artistesdans le cadre de la formation continue.UNE PASSERELLE ENTRE ÉCOLE ET VIE PROFESSIONNELLEL’<strong>In</strong>stitut se sert aussi du lieu pour accueillir de jeunes marionnettistesen résidence grâce au programme Création/Compagnonnage.« Il s’agit d’aider de jeunes artistes, notamment les anciens élèvesde l’ESNAM, sur le chemin de la création et de la professionnalisationen mettant à leur disposition des moyens techniques, des espacesde travail et un suivi du processus de réalisation. » L’IIM soutientainsi quatre à cinq projets par an qui se voient attribuer une boursed’environ 2000 €.Attends-moi, 8 e promotion ESNAM / François Cervantes © Christophe LoiseauToujours dans ce souci d’insertion professionnelle, l’<strong>In</strong>stitut produitchaque année un spectacle dont le principe est de réunir un artisterenommé et les étudiants de l’ESNAM dans le cadre d’un autreprogramme baptisé Recherche/eXpérimentation. « L’idée est demettre en œuvre la rencontre de la marionnette avec d’autres artsdans des conditions totalement professionnelles », préciseLucile Bodson. La production 2011 s’intéresse ainsi aux relationsentre manipulation d’images et marionnettes à travers 15 foisl’horizon, la vie projetée des marionnettes, une installation/spectacleréalisée par les élèves de la 8 e promotion avec la complicitédu photographe Christophe Loiseau. Autant de programmes soutenuspar la Région Champagne-Ardenne/Orcca qui visent à favoriserl’expérimentation mais aussi à établir des passerelles avec le milieuprofessionnel, les diffuseurs et le public, invités à découvrir le travailde ces jeunes artistes dans le théâtre de l’<strong>In</strong>stitut.age 16 age 17


Bon à savoirPAGE JURIDIQUERECHERCHE, RENCONTRES ET ÉDITIONLa vitalité de l’<strong>In</strong>stitut international de la Marionnette reposesur le croisement de la création et d’un ensemble d’activitésau service de la réflexion et de la connaissance. Centre de recherchedoté d’un centre de documentation des plus pointus avecune bibliothèque de plus de 7000 titres et quelque 2000 vidéosde spectacles, l’<strong>In</strong>stitut est un lieu de circulation permanentedes idées. L’ouverture en 1996 d’un magnifique lieu de résidence,la Villa d’Aubilly, permet d’accueillir tout au long de l’annéedes chercheurs et universitaires de tous bords désireux de travaillerla pratique ou la théorie de l’art de la marionnette. L’organisationde rencontres thématiques, de séminaires et de colloquesinternationaux vient alimenter sans cesse la pensée et la recherchede nouveaux langages.Pour accompagner cette dynamique, l’<strong>In</strong>stitut a créé un secteuréditorial. Depuis 1986, les Éditions IIM publient régulièrementdes ouvrages explorant différentes facettes des arts de la marionnetteen partenariat avec les Éditions de l’Entretemps. « Cette année,nous éditons un ouvrage qui va faire date, consacré à une personnalitéemblématique de la marionnette contemporaine, Alain Recoing,ainsi qu’un DVD sur Tadeusz Kantor », se réjouit Lucile Bodson.Autre point fort des Éditions IIM : la publication d’une revue annuellespécialisée, Puck, devenue une référence dans son domaine. Diffuséeà 1500 exemplaires, elle explore dans chaque numéro une thématiqueet s’intéresse aux liens qui unissent la marionnette et les autres arts.Après Les Marionnettes au cinéma puis L’Opéra des marionnettes,le dernier opus se penche sur la critique (N°17 « Le Point critique »,168 pages, 24 €).PROMOUVOIR LES ARTS DE LA MARIONNETTE« Le regard sur la marionnette a changé en profondeur depuisles trois dernières décennies. Considéré autrefois comme un artmineur, cet art spécifique occupe aujourd’hui une juste place dansla création théâtrale et influence très largement la scène actuelle.L’<strong>In</strong>stitut a joué un rôle important dans cette reconnaissance »,souligne Lucile Bodson. Cet engagement se poursuit avecle lancement au mois de mai d’un vaste portail des arts dela marionnette, piloté par l’IIM, pour élargir la connaissancedu patrimoine et témoigner de la créativité de la marionnettecontemporaine. Même philosophie pour les expositions organiséeschaque année par l’<strong>In</strong>stitut : « Nous avons un rôle de conservatoiredu patrimoine, dans sa dimension à la fois historique et contemporaine.L’organisation d’une exposition comme Marionnettes, territoiresde création est une autre façon d’aller au-devant du publicet de montrer toute la richesse et la diversité de la création actuelle. »En trente ans, le pari un peu fou de Margareta Niculescu est devenuun fait. Comme le souhaitaient ses fondateurs, l’<strong>In</strong>stitut est bience creuset éclectique et protéiforme au service d’un art en plein essor.Signe de ce succès : le développement de l’ESNAM, programmé àl’horizon 2014, qui permettra d’accueillir deux promotions simultanéesdans un nouveau bâtiment. On n’a pas fini d’entendre parlerde la marionnette…15 fois l’horizon / 8 e promotion ESNAM, © Christophe LoiseauLES DATES CLÉS1981 : création de l’<strong>In</strong>stitut international de la Marionnette1986 : création des Éditions IIM1987 : Ouverture de l’École nationale supérieure des Arts de la Marionnette (ESNAM)1988 : Publication de la revue Puck n°11996 : Ouverture de la Villa d’Aubilly, résidence pour chercheurs et créateurs2011 : Lancement du portail www.artdelamarionnette.eu (6 mai 2011)L’IIM FÊTE SES TRENTE ANSLa création-anniversaire « 15 fois l’horizon, la vie projetée des marionnettes », réaliséepar les élèves de la 8 e promotion de l’ESNAM, sera présentée le 19 septembre 2011lors du Festival mondial des Théâtres de Marionnettes (50 e édition du 16 au 25 septembresur le thème : Mémoire et réalités nouvelles).À l’occasion de ses trente ans, l’<strong>In</strong>stitut met l’accent sur l’émergence (présentationde 8 projets de la dernière promotion de l’ESNAM et de cinq créations accueilliesdans le cadre du programme Création/Compagnonnage) et la réflexion avec une sériede conférences-débats, « Générations IIM », entre de grands maîtres de la scèneet les nouvelles générations. Pour en savoir plus : www.marionnette.comÀ PARAÎTRE AUX ÉDITIONS IIM (en septembre 2011) :– Alain Recoing : Mémoires improvisées d’un montreur de marionnettes– Puck n°18 : Marionnettes en Afrique– DVD « 0+0=1. Une très courte leçon de T. Kantor », film écrit et réalisé parMarie Vayssière et Stéphane Nota, d’après un stage d’été donné à l’<strong>In</strong>stitut <strong>In</strong>ternationalde la Marionnette en 1988.Animations et rencontres autour des ouvrages édités par l’IIM et exposition d’affichesde spectacles, notamment dans le cadre de la 10 e édition de la Foire du livre des artsdu spectacleLA DURÉE DE PROTECTIOND’UNE ŒUVREpar Valérie BarthezTitulaire d’un DEA de propriété intellectuelle, Valérie Barthez a passé dix ans au sein de la Sociétédes auteurs dans les arts graphiques et plastiques, où elle était responsable du département audiovisuel.Auparavant, elle avait exercé les fonctions de juriste auprès de la chaîne de télévision Paris Première.Depuis octobre 2008, elle est responsable juridique de la Société des gens de lettres (SGDL).a durée de protection sert à déterminer si l’œuvre d’un auteurest encore protégée par le droit d’auteur, ou bien si elle esttombée dans le domaine public. Il faut donc bien distinguer entreles droits patrimoniaux d’une part, qui ont une durée limitée, et le droitmoral d’autre part, qui lui est perpétuel. Par voie de conséquence,nous ne traiterons ici que des droits patrimoniaux.La durée des droits est un point très important car si l’œuvre esttombée dans le domaine public, il n’y a plus d’autorisation préalableà demander ni de droit à payer pour une utilisation classique de l’œuvre,comme la réédition d’un ouvrage. Au cours du xx e siècle,des événements sont venus modifier la durée de protection : pendantdes années, le décompte était complexe, et donnait lieu à de savantscalculs. Or, au gré des modifications législatives et de la jurisprudence,les choses se sont relativement clarifiées.I - LA SITUATION AVANT LA LOI DU 27 MARS 1997Jusqu’à une récente harmonisation européenne, et comme le prévoitla convention de Berne (le texte international de référence concernantla propriété littéraire et artistique), la durée de protection en Franceétait de cinquante ans après la date de décès de l’auteur.Au lendemain des deux guerres mondiales, une durée de protectionsupplémentaire avait été accordée aux œuvres créées avantces périodes. L’idée était de réparer le préjudice subi par les auteursdu fait de la non-exploitation des œuvres pendant ces périodesde troubles.C’est ainsi que, concernant la Première Guerre mondiale, la loidu 3 février 1919 a prorogé les droits patrimoniaux de six ans et centcinquante-deux jours. En effet, l’article L 123-8 du CPI dispose bien« les droits accordés par la loi du 14 juillet 1866 sur les droits deshéritiers et des ayants cause des auteurs aux héritiers et autres ayantscause des auteurs, compositeurs ou artistes sont prorogés d’un tempségal à celui qui s’est écoulé entre le 2 août 1914 et la fin de l’annéesuivant le jour de la signature du traité de paix pour toutes les œuvrespubliées avant cette dernière date et non tombées dans le domainepublic le 3 février 1919 ».La loi du 21 septembre 1951 a fait de même pour la Seconde Guerremondiale, et a allongé la durée de protection de huit ans et cent vingtjours, qui pouvait bien sûr se cumuler avec la précédente.L’article 123-9 du CPI est ainsi rédigé : « Les droits accordés par la loidu 14 juillet 1866 précitée et l’article L. 123-8 aux héritiers et ayantscause des auteurs, compositeurs ou artistes sont prorogés d’un tempségal à celui qui s’est écoulé entre le 3 septembre 1939 et le 1 er janvier1948, pour toutes les œuvres publiées avant cette date et non tombéesdans le domaine public à la date du 13 août 1941. »Enfin, dernière particularité de la loi française créée également parla loi de 1951, une disposition qui prévoit un allongement de la duréede protection pour les auteurs morts pour la France. Dans ce cas,l’idée est de « compenser » le décès prématuré de l’auteur, et doncl’arrivée prématurée de son œuvre dans le domaine public.En effet, l’article L 123-10 du CPI prévoit que « les droits mentionnésà l’article précédent sont prorogés, en outre, d’une durée de trente anslorsque l’auteur, le compositeur ou l’artiste est mort pour la France,ainsi qu’il résulte de l’acte de décès. Au cas où l’acte de décès ne doitêtre ni dressé ni transcrit en France, un arrêté du ministre chargéde la Culture peut étendre aux héritiers ou autres ayants causedu défunt le bénéfice de la prorogation supplémentaire de trente ans ;cet arrêté, pris après avis des autorités visées à l’article 1 erde l’ordonnance n° 45-2717 du 2 novembre 1945, ne pourra intervenirque dans les cas où la mention « mort pour la France » aurait dûfigurer sur l’acte de décès si celui-ci avait été dressé en France ».Or, la loi du 27 mars 1997 a étendu la durée de protection de 50à 70 ans post mortem. Il s’agissait alors de transposer une directiveeuropéenne du 29 octobre 1993 qui avait pour but une harmonisationeuropéenne de la durée de protection.Cette loi n’ayant pas statué sur le sort des prorogations de guerre,deux théories ont vu le jour : l’une considérant que les prorogationsde guerre venaient s’ajouter aux 70 ans post mortem ; l’autreconsidérant que l’harmonisation avait justement pour but de gommerdes différences nationales dans la computation du délai, et doncqu’il ne fallait plus appliquer les prorogations de guerre.Étant donné qu’il fallait tenir compte de la date de création de l’œuvre,cela engendrait des calculs compliqués. La Cour de Cassation a régléla question dans un arrêt du 27 février 2007, qui a ouvert la voieà la situation actuelle.II - LA SITUATION ACTUELLELa règle généraleLa règle générale de la durée de protection des droits d’auteuren France est à ce jour de 70 ans après la date de décès de l’auteur.Nous parlons bien uniquement des droits patrimoniaux.En effet, l’article L 123-1 du Code de la propriété intellectuelle est ainsirédigé : « L’auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d’exploiterson œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profitpécuniaire. Au décès de l’auteur, ce droit persiste au bénéficede ses ayants droit pendant l’année civile en cours etles soixante-dix années qui suivent. »age 18 age 19


L’enseignement de l’arrêt du 27 mars 2007 est le suivant : la Coura adopté une solution simple qui a tenté de concilier le respectdes prorogations de guerre avec l’objectif d’harmonisation de la directiveet le maintien des droits acquis. Le principe est donc le suivant :– si au 1 er juillet 1995 (date d’entrée en vigueur de la directiveeuropéenne de 1993), l’ancienne durée de protection augmentéedes prorogations de guerre est inférieure à 70 ans post mortem(ce qui était le cas pour les auteurs concernés dans l’affaire jugée),la nouvelle durée unifiée de 70 ans post mortem s’appliquedans la mesure où elle est plus longue et donc plus favorableque la durée antérieure ;– en revanche, si au 1 er juillet 1995, l’ancienne durée de protectionaugmentée des prorogations de guerre est supérieure à 70 ans postmortem (cas des morts pour la France), la durée antérieure plus longueest conservée afin que l’harmonisation ne porte pas atteinte àleurs droits acquis.Les prorogations sont donc toujours prises en compte pour déterminersi la nouvelle durée de 70 ans post mortem doit être appliquéeou si l’ancienne durée, lorsqu’elle était supérieure à 70 ans post mortemau 1 er juillet 1995, doit être maintenue.Les cas particuliersLes cas particuliers sont ceux pour lesquels le calcul de la duréeà compter du décès de l’auteur s’avère impossible. La loi a doncaménagé des dispositions particulières pour permettre à ces œuvresd’avoir une durée de protection délimitée.Ce sont les cas des œuvres anonymes, sous pseudonymes oucollectives, les œuvres de collaboration et enfin les œuvres posthumes.• Les œuvres anonymes, sous pseudonymes ou collectivesSi l’on ne connaît pas le nom de l’auteur, on ne peut pas déterminerle point de départ du délai de 70 ans. La loi a donc prévu que la duréeest de 70 ans à compter de la publication. Elle a également aménagéun régime particulier pour les cas où le nom de l’auteur serait révélé.En effet, l’article L 123-3 du CPI est très précis : « Pour les œuvrespseudonymes, anonymes ou collectives, la durée du droit exclusif estde soixante-dix années à compter du 1 er janvier de l’année civile suivantcelle où l’œuvre a été publiée. La date de publication est déterminée partout mode de preuve de droit commun, et notamment par le dépôt légal.Au cas où une œuvre pseudonyme, anonyme ou collective est publiéede manière échelonnée, le délai court à compter du 1 er janvierde l’année civile qui suit la date à laquelle chaque élément a été publié.Lorsque le ou les auteurs d’œuvres anonymes ou pseudonymes se sontfait connaître, la durée du droit exclusif est celle prévue aux articlesL. 123-1 ou L. 123-2.Les dispositions du premier et du deuxième alinéas ne sont applicablesqu’aux œuvres pseudonymes, anonymes ou collectives publiées pendantles soixante-dix années suivant l’année de leur création.Toutefois, lorsqu’une œuvre pseudonyme, anonyme ou collective estdivulguée à l’expiration de la période mentionnée à l’alinéa précédent,son propriétaire, par succession ou à d’autres titres, qui en effectue oufait effectuer la publication jouit d’un droit exclusif de vingt-cinq annéesà compter du 1 er janvier de l’année civile suivant celle de la publication. »• Les œuvres de collaboration, c’est-à-dire le cas de pluralité d’auteursLa spécificité qui était à régler ici était celle de la pluralité d’auteurs.La loi a tranché en faveur de la règle suivante : l’œuvre tombe dansle domaine public 70 ans après la date de décès du dernier coauteur.L’article L 123-2 du CPI est en effet ainsi rédigé : « Pour les œuvresde collaboration, l’année civile prise en considération est celle de la mortdu dernier vivant des collaborateurs. »• Les œuvres posthumesSi elles sont divulguées pendant la période des 70 ans après la datede décès de l’auteur, c’est cette durée qui s’applique. Si elles sontdivulguées après cette période, la durée de protection est de 25 ansà compter de la publication.En effet, l’article L 123-4 du CPI prévoit : « Pour les œuvres posthumes,la durée du droit exclusif est celle prévue à l’article L. 123-1.Pour les œuvres posthumes divulguées après l’expiration decette période, la durée du droit exclusif est de vingt-cinq annéesà compter du 1 er janvier de l’année civile suivant celle de la publication.Si la divulgation est effectuée à l’expiration de cette période,il appartient aux propriétaires, par succession ou à d’autres titres,de l’œuvre, qui effectuent ou font effectuer la publication.Les œuvres posthumes doivent faire l’objet d’une publication séparée,sauf dans le cas où elles ne constituent qu’un fragment d’une œuvreprécédemment publiée. Elles ne peuvent être jointes à des œuvresdu même auteur précédemment publiées que si les ayants droitde l’auteur jouissent encore sur celles-ci du droit d’exploitation. »LESÉDITEURS DECHAMPAGNE-ARDENNEONT FAITPARAÎTREÉDITIONSÉDITIONSDE L’ABBAYED’AUBERIVEResponsable : Alexia VolotPlace de l’Abbaye52160 AuberiveTél. 03 25 84 20 20E-mail : contact@abbaye-auberive.comSite : www.abbaye-auberive.comUn été avec KubinNicolas Busset21 x 24 cm – 32 pages – 11 €ISBN : 978-2-918160-05-02Le travail présenté dans ce livret estl’aboutissement de l’été de l’auteur avecl’exposition des dessins d’Alfred Kubinà l’abbaye en 2010. C’est aussi lerésultat d’une maturation commencéecinq ans en arrière à son entrée auxBeaux Arts,(...) ... Dans le giron decette famille expressive (Schiele, Kubin,Bacon, Basquiat), il mêle dansle dessin ses rêves et la réalitéde sa vie de jeune artiste.ÉDITIONS DEFGResponsables : Didier Fauthouxet Éric Glatre23 rue Bruyant – BP 131051061 Reims CedexTél. 03 26 79 10 19 / Fax 03 26 47 45 64E-mail : contact@editionsdefg.comSite : www.editionsdefg.com/blog/Dégustation sensuelledu champagneLes Dix CommandementsArmand TandeauISBN : 978-2-35787-00-5510 x 18 cm – 36 pages – 7,90 €Guide éducatif à l’usage des amoureuxde la vie qui veulent connaître les rudimentsde cet art professionnel le tempsde déguster une bouteille… à deux.Pour cela, ils devront accepter de suivreles dix commandements, sans en omettreaucun, au risque de passer à côtéde l’essentiel. Le royaume du plaisir n’ouvrirases portes que si les prétendants se plientà toutes ces règles préliminaires. Un indexleur donnera les clefs nécessaires pourparvenir au bout de cette quête.La Cathédrale engloutieFrançois Schmidt30 x 37,5 cm – 48 pages – 35 €ISBN : 978-2-35787-006-2Dans mille ans, la cathédrale de Reims…Après dix siècles de cataclysmes, uneimmense étendue d’eau recouvre la terre.Nicaise, enfant, part en barque au devantdes tours de la cathédrale de Reims quidépassent de l’horizon. Lors de ce premiervoyage, il découvre les sommets de l’édificeet entrevoit le secret de son extraordinairelongévité. Vingt ans plus tard, Nicaise réaliseun deuxième voyage. Le niveau de l’eau abaissé, il peut admirer les rois et les angeset rencontrer les étranges habitants de lacathédrale. L’eau s’est enfin retirée. Au soirde sa vie, Nicaise fait son dernier voyage.En pénétrant dans la cathédrale, il trouvela réponse aux questions qui ont hantéson existence. Ce voyage initiatique dansla cathédrale de Reims engloutie est unprétexte à découvrir ce bâtiment incroyable,auquel les dessins originaux très détaillésde François Schmidt rendent hommage.Produits et Recettesde saison / MaiProduits et recettesde saison / JuinÉric Glatre19 x 24,5 cm – 68 pages – 9,90 €ISBN Mai : 978-2-35787-003-1ISBN Juin : 978-2-35787-004-8Pour tous les amateurs de produits fraiset toutes les personnes soucieusesde consommer mieux, les Éditions DEFGlancent une nouvelle collection « Produitset Recettes de saison ». Selon l’idée« Le bon produit au bon moment ! »,les lecteurs pourront découvrir les fruitset légumes, les poissons, les viandesou les produits laitiers du mois.Au mois de mai, redécouvrez l’asperge,le petit pois, la sardine, la truite, le pigeon,le veau, la fraise, la rhubarbe, le beurreet le pont-l’évêque.Au mois de juin, savourez l’artichaut,le concombre, la cerise, le melon, l’anguille,la langoustine, le dindonneau, le mouton,le brie et le miel.ÉDITIONS DEL’EFFERVESCENCEResponsables : Catherine Coutantet François Schmidt64 rue de Sillery – 51100 ReimsTél. 06 12 71 17 82E-mail : catherine.coutant@yahoo.frSite : www.effervescenceeditions.frAtlas du patrimoinegastronomiquede Champagne-ArdenneCatherine Coutant et François SchmidtISBN : 2-9525386-5-423 x 29 cm – 196 pages – 35 €Au moment précis où « le repasgastronomique des Français » vientd’être inscrit au patrimoine immatérielde l’humanité par l’Unesco, le temps estvenu pour les habitants de la région des’approprier leur gastronomie, goûteuse,joyeuse et appétissante.Dans cet ouvrage,les auteurs mettent en vedette 116 produits,classés par département d’origine, tousde qualité irréprochable, marqués parune typicité régionale, attachés par un lienhistorique avec le territoire et possédant engénéral des élaborateurs régionaux. Ils sontaccompagnés de soixante-dix-sept recetteshistoriques ou revisitées.Ouvrage publié avec le soutien du conseilrégional de Champagne-ArdenneÉDITIONS FRADETResponsable : Dominique Fradet16 boulevard de la Paix — 51100 ReimsTél. 09 60 00 67 17 – Fax 03 26 88 63 66E-mail : editionsfradet@wanadoo.frSite : www.editionsfradet.fr1911 en ChampagneChronique d’une révolutionDominique FradetISBN : 978-2-909952-27-713 x 20,5 cm – 192 pages + 8 pages horstexte– 18 €« À bas la bibine ! », « Du pain ! »,« Mort aux fraudeurs ! », criait-on dansla Marne ; « La Champagne ou la mort ! »,« Arrière les traîtres et les vendus ! »,« Ventre affamé n’a pas d’oreille », clamaitondans l’Aube. Deux combats différents,des revendications opposées, maisune même révolte contre la misère.Les vignerons étaient déchaînés.Le gouvernement dut envoyer jusqu’àquarante mille hommes de troupe pourrétablir l’ordre. Puisant ses sourcesdans la presse, les archives etles correspondances de l’époque, 1911en Champagne entend être une narrationaussi fidèle que possible des événementsqui se sont déroulés cette année-là dansla Marne et l’Aube viticoles.ÉDITIONSDOMINIQUEGUÉNIOTResponsable : Alexandre Richer5 rue Jean-Roussat – BP 17452203 Langres CedexTél. 03 25 84 06 72Fax 03 25 88 85 15E-mail : gueniot.dominique@wanadoo.frSite : www.editionsgueniot.frAugustave Moyse, ChampenoisSerge Grafteaux16 x 24 cm – 200 p. – 22 €ISBN : 978-2-87825-481-5À travers la figure d’Augustave Moyse, mairede Chantecoq (dans le sud-est marnais),l’auteur évoque le combat des habitantsdu Der contre la construction du lac quifinit par engloutir en 1974 trois villagesde Champagne, soit plus de quatre millehectares. De ce récit émouvant émergeune vie paysanne en voie de disparition,avec ses conteurs et ses fêtes, ses guerreset ses deuils, sa religion et ses croyances.Un livre-mémoire pour toute une région.365 Recettes du pays d’ArdenneLise Bésème-Pia14 x 22 cm – 290 p. dont deux cahiersd’illustrations de 16 p. en couleurs – 15 €ISBN : 978-2-87825-474-7Véritable « bible » de la gastronomieardennaise, la nouvelle édition de cet ouvrageest revue et augmentée de 65 recettes.Cette cuisine familiale, rustique et traditionnelle,est souvent copieuse et facile à réaliser. Toutesles spécialités ardennaises sont répertoriées,ainsi que leurs variantes. Les recettesles moins connues ou les plus insolitessont précédées d’une petite présentation.Un ouvrage indispensable à tous les amateursde bonne chère.Les Églises de la prévôtéde Bruyères (Vosges)Réfections et reconstructions(1661-1789)Raphaël TassinPréface de Sabine Frommel16 x 24 cm – 256 p. – illustré des vueset plans d’églises – 25 €ISBN : 978-2-87825-469-3L’étude de Raphaël Tassin porte surune vingtaine d’églises de l’ancienneprévôté de Bruyères, un territoire centraldu département des Vosges, qui bénéficieà l’époque moderne de réfections etde reconstructions, mouvement quirépond notamment à une forte croissancedémographique en Lorraine aprèsla guerre de Trente Ans. Grâce à la richessedes fonds d’archives, comme celles du chapitrede Remiremont, l’auteur s’intéresse à la foisaux acteurs et au déroulement de ces chantiers,ainsi qu’à l’architecture des édifices.Une manière originale et documentéede découvrir ce patrimoine méconnu.Le Canton de Fère-ChampenoiseVues d’hier et d’aujourd’huiAssociation Mémoire fertonne21 x 27 cm – 168 p. – 25 €ISBN : 978-2-87825-486-0Le nouvel ouvrage de l’Association Mémoirefertonne est consacré aux 19 communesdu canton de Fère-Champenoise. Les plus bellescartes postales anciennes sont associées àune sélection de photographies contemporaineset permettent de mieux comprendre l’histoireet le patrimoine de cette région fortementmarquée par la Grande Guerre.age 20


NOUVEAUTÉSNOUVEAUTÉSLes Révoltes du champagneYann Harlaut et Fabrice Perron24 x 21,5 cm – 120 p. – 24 €ISBN : 978-2-87825-490-72011 marque le centenaire de la révoltedes vignerons en Champagne. Les auteursont consulté les journaux d’époque,les archives des maisons de champagneet les archives publiques, conservantnotamment de magnifiques fondsphotographiques, afin de comprendre ce quimena les vignerons de l’Aube et de la Marneà se révolter et à défier l’autorité de l’Étaten 1911. Ce travail d’historien est illustréde documents exceptionnels qui éclairentd’un jour nouveau ces événementsfondateurs pour toute la filière viticole.L’<strong>In</strong>tendance aux sourcesde l’administration localeLes Amis de Jean Talon16 x 24 cm – 224 p. – 25 €ISBN : 978-2-87825-485-3Jean Talon (1626-1694), natifde Châlons-en-Champagne, a été le premierintendant de la Nouvelle France. À l’occasiondu 400 e anniversaire de la fondation de la villede Québec, l’association Les Amis de Jean Talon,a organisé en 2008 à Châlons-en-Champagneun colloque intitulé L’<strong>In</strong>tendance aux sourcesde l’administration locale. Ce colloque a réuniuniversitaires et responsables politiques quiont échangé autour de l’évolutionde la gouvernance territoriale en Franceet au Québec, du xvii e siècle à nos jours.Cet ouvrage en réunit les actes.Grains de révolte. L’Émeutedu 18 avril 1775 à DijonAnthony Béhin16 x 24 cm – 232 p. dont un cahierd’illustrations de 16 p. en couleurs – 24 €ISBN : 978-2-87825-487-7Dans la ville où règne une forte tensionnée des rumeurs de disette et de la montéedes prix du blé, la banale promenade d’unmeunier détesté va, par un enchaînementde circonstances imprévisibles, se transformeren émeute... Des salons de Versaillesaux prisons dijonnaises, l’auteur noustransporte dans une France qui, quinze ansavant la Révolution, tente pour la secondefois l’aventure du libéralisme économique.Une fresque historique passionnantedans le Dijon du xviii e siècle.Le Patois du sud haut-marnaisAndré Bailly16 x 24 cm – 256 p. – 26 €ISBN : 978-2-87825-482-2Passionné depuis son plus jeune âgepar le parler de sa région, attaché àune prononciation fidèle, l’auteur a consacrébeaucoup de son temps à glaner motset expressions au détour de conversations,analyser, commenter, comparer, le toutpour compléter ses données recueillies avecméthode. C’est ce travail, rendu accessible,qu’il nous livre à présent, faisant ainsichanter à nos oreilles ce langage de la vierurale d’antan.Haute-Marne 1900 vuepar ses photographesBruno ThévenyEn collaboration avec Jean-Michel Théveny24 x 24 cm – 256 p. – 34 €ISBN : 978-2-87825-489-1Cet ouvrage réunit les plus beaux clichésdes meilleurs photographes haut-marnaisdu début du xx e siècle. De Lucien Mergerà Hortes à Abel Maugras de Bourbonne-les-Bains, en passant par les éditeurs AlexandreGauthier à Saint-Dizier, Alphonse Pourtoyà Chaumont ou Paul Mongin à Langres, denombreux photographes et leurs réalisationssont ici présentés jusqu’à l’abbé Haquinqui immortalisa les célèbres Tantaloches.Près de 350 photographies, cartes postaleset documents anciens à découvrir dansce livre de collection.Le Costume champenois :de la tradition à la modernitéLa Maison du patrimoine du Grand Troyes16 x 24 cm – 32 p. illustrées – 7 €ISBN : 978-2-87825-488-4Catalogue de l’exposition de 2011,sous la direction de Jean-Luc Liez.Il présente les coiffes et les costumestraditionnels du terroir champenois etretrace l’histoire de leurs usages – travail,cérémonies… Les objets exposés, issus deplusieurs collections publiques et privées,sont ici catalogués en 80 notices détaillées.Möet & Chandon.De Claude Moëtà Bernard ArnaultMichel Refait14 x 22 cm – 224 p. – 22 €ISBN : 978-2-87825-492-1Commencé en 1717 par Claude Moët,le commerce du vin s’est développéconstamment dans sa Maison jusqu’à donnernaissance à LVMH. L’auteur fait le récitde cette réussite économique fulgurante,notamment à travers le destin des dirigeantssuccessifs de l’entreprise qui ont su traverserles crises tout en continuant d’innover.ÉDITIONS QUI LIT VITResponsable : Martine Drouart-Meys8 rue des Lilas51220 BrimontTél. 03 26 83 80 92E-mail : quilitvit.editions@hotmail.frVénus a deux visagesPhilippe Parrot, illustrations Sandra Savajano14 x 20 cm – 234 p. – 18 €ISBN : 978-2-919760-00-8Boris Zalowski est chargé d’une enquêtequi l’amène à manipuler Nino Lanzani.Celui-ci quitte alors son emploi et décidede suivre le « Balbar Circus ». La rencontreavec Hannah, une saltimbanque qui présenteun numéro de magie va le bouleverser.S COM COMPhilippe Parro, illustrations Sandra Savajano14 x 20 cm – 185 p. – 16 €ISBN : 978-2-919760-01-5Cinq récits présentent des personnages sousle coup d’émotions extrêmement fortes. Paul,Loû, Noémie, Akmair, l’étrangère et l’hommebleu vont jusqu’au bout de la logique quiles possède, taraudés par l’ambition, le désir,le sacrifice, le pouvoir ou l’amour.Le RocherThierry Benquey,illustrations Sandra Savajano20 x 20 cm – 50 p. – 12 €ISBN : 978-2-919760-02-2Jeunesse. Il était une fois, un rocherqui habitait sur la plus haute montagnedu pays, dont il était le sommet. Immenseet magnifique, il trônait sans partagesur les monts et les vallées… Quandle temps le permettait, il pouvait voir très,très loin, jusqu´à la ligne d´horizon…Des larmes au ParadisAnnie Kochert14 x 20 cm – 280 p. – 19 €ISBN : 978-2-919760-03-9Découvertes dans une petite pièce obscure– tenue secrète durant près d’un siècle –,deux photographies intrigueront les nouveauxpropriétaires. Ils chercheront à connaîtrel’identité de la mystérieuse jeune femmereprésentée sur ces clichés, et se lancerontdans une enquête qui révèlera, au fildes pages, la vie et le destin tragiqued’une petite servante. Humiliée et abuséepar le maître de maison, celle-ci auraune revanche outre-tombe que rien pourtantne laissait présager…ÉDITIONSNOIRES TERRESResponsable : Jean-Marie Lecomte8 place Hippolyte-Noiret – 08390 LouvergnyTél. 03 24 71 98 98 / Fax 03 24 71 98 93E-mail : jmlecomte.lpa@wanadoo.frSite : www.noires-terres.frArgonneTextes : Franz BarteltPhotographies : Jean-Marie LecomteISBN : 978-2-915148-39-821 x 25 cm – 168 pages – 110 photos – 30 €« Le paysage paraît tout de suite vaguementbricolé. Il est composé de parcelles où lestrous n’ont pas été bouchés, où les bossesn’ont pas été nivelées, où les accidentsde terrain ménagent une mare ouun bosquet autour desquels les vacheset les moutons prennent le frais de l’eauou le frais de l’ombre. L’herbe etles feuillages y étagent différentes qualitésde verts qui se hissent avec une lenteurbucolique vers la forêt qui domine toutet tient lieu d’horizon. Chaque bosquet cacheun village, parfois une ferme aux airsde forteresse ou un hameau qui combinedes maisons vieilles et des arbres fruitiers,comme sur les cartes postales… »Franz BarteltOuvrage publié avec le soutien du conseilrégional de Champagne-ArdenneLe Cheval ardennaisTextes : Bernard ChoppletPhotographies : Jean-Marie Lecomte,Céline Lecomte, Marc PaygnardISBN : 978-2-915148-36-727 x 25 cm – 176 pages –200 photos – 32 €« Il est tout à fait possible que le chevalardennais n’ait pas lancé son dernierhennissement, à défaut de dernier mot.On l’a vu ces dernières annéesréapparaître sur des terres de maraîchageoù il est le moteur de pratiques agricolesde tradition, souvent bio. Ou encore danscertaines vignes de qualité où il estpréféré, pour les labours, au tracteur.Dans quelques villes il fait le cantonnier,tirant avec discrétion les bennesde ramassage des déchets du tri sélectifet tondant silencieusement les espacesverts, ou baladant des touristes àla belle saison. » Bernard Choppletraconte, des origines à nos jours,la formidable histoire du chevalardennais, tantôt paysan, tantôtcompagnon de loisirs. Les troisphotographes sont allés durantquatre années à la rencontre dece bel animal, en France, en Belgique,au Grand-Duché du Luxembourg, surles terrains où il fait toujours la fiertédes éleveurs.Ouvrage publié avec le soutien du conseilrégional de Champagne-ArdenneLes Ardennes, plumeset paysagesRecherche de textes : Nathalie RebolloPhotographies : Jean-Marie Lecomte24,5 x 17,5 cm – 144 pages –100 photos – 25 €ISBN : 978-2-915148-42-8Petit ouvrage « cadeau » surles Ardennes. Il rassembledes photographies de J.-M. Lecomteet donne une vision esthétique dudépartement, avec des extraits de textesd’auteurs ayant écrit sur les Ardennes –Victor Hugo, Arthur Rimbaud,Julien Gracq, Franz Bartelt, Jean Rogissart,Hervé Carn, Bernard Chopplet,Charles Braibant, Christophe Mahy,Richard Dalla Rosa, Jangbu,Clodomir Lambert…Histoires d’un traqueurAlain Dever et Philippe Lopez22 x 22 cm – 144 pages –45 photos – 25 €ISBN : 978-2-915148-40-4Plus qu’un chasseur, Alain Dever estavant tout un traqueur. Un traqueurde sangliers. Il est sans doute,aujourd’hui, l’un des plus âgés etdes plus expérimentés des Ardennes.Depuis plus d’une cinquantained’années, il parcourt les forêtsde l’Argonne avec ses chiens. Chezles Dever, la chasse est une affairede famille. Elle rythme leur vie depuistoujours. Sa femme, Germaine, futl’une des meilleures gâchettesdes chasses d’Olizy, de Termeset de Grandpré. Mais Alain est aussiun extraordinaire conteur dotéd’une mémoire infaillible. Chaque arbre,chaque poste lui rappelle une histoire,une anecdote. Il lui suffit d’y penseret tout lui revient avec mille détails,comme s’il y était. Et du coup, nousaussi, nous y sommes…Ouvrage publié avec le soutiendu conseil régionalde Champagne-ArdenneLa Saint-Vincentà ChamplitteTextes : Jean-Christophe DemardPhotographies : Marc Paygnard16,8 cm x 24 cm – 144 pages –140 photos – 26 €ISBN : 978-2-915148-41-1La fête de la Saint-Vincent existedepuis 1612 à Champlitte. Ce livre estun hommage aux hommes qui ont sufaire renaître la vigne dans un terroirqui a connu un passé tourmenté.Les photographies réalisées entre 1973et 2010 transmettent le déroulementet la marche de cette fête tout au longde la journée d’une date inamovible :le 22 janvier. Les parents de l’auteursont à l’origine de cette aventurechanitoise. Marc Paygnard aphotographié fidèlement l’événementdepuis son arrivée en Haute-Saône,avec passion et tendresse. Cette fêtetraditionnelle et religieuse, hauteen couleur et en émotion, est citéeparmi les fêtes européennes.Les Ardennes,guide de découverteTextes : Bernard ChoppletPhotographies : Jean-Marie Lecomte15 x 21,5 cm – 416 pages – 27 €ISBN : 978-2-915148-34-3Dans cette nouvelle édition, les auteursinvitent à des promenades de curieux àtravers les neuf pays composant la mosaïquedu département. Des schistes du nordaux craies de la Champagne, des pâturagesde la Thiérache aux chênes de l’Argonne,se révèle la grande diversité des paysages,des traditions, des identités et des caractères.Les produits du terroir sont aussi mis àl’honneur, avec plus de soixante adressesde producteurs et d’artisans où seles procurer, en vente directe.LE PYTHAGOREResponsable : Francis Zahnd8 rue de Verdun – 52000 ChaumontTél. 03 25 32 32 76 – Fax 03 25 32 55 00E-mail : info@lepythagore.comSite : www.lepythagore.comHalles de Champagne-ArdenneTextes : Francine et Jean-Claude BonardotPhotographies : Claude Garino24 x 26 cm – 128 pages – 29 €ISBN : 978-2-908456-68-4Foires traditionnelles, saisonnières, marchéshebdomadaires, les halles, lieux de commerceet de rencontres, n’ont jamais cesséd’animer le cœur des communes.Cet ouvrage permet d’apprécier la beautéde leur architecture, reflet de siècleslaborieux et d’un savoir-faire remarquable.Ouvrage publié avec le soutien du conseilrégional de Champagne-ArdenneLe Grand Pardon de Chaumontet les Pardons dans la viereligieuse (xiv e -xxi e siècles)Collectif universitaire21 x 30 cm – 456 p. – 49 €ISBN : 978-2-908456-70-7Riche de 29 articles dus à des spécialistesreconnus, ce volume illustré – dirigépar Patrick Corbet et Vincent Tabbagh,professeurs d’histoire du Moyen Âge, etFrançois Petrazoller, archiviste départementalde la Haute-Marne – publie les actesdu colloque tenu en mai 2007 à Chaumont.Il éclaire dans sa première partie les origineset le développement des Pardons dansl’espace français et suisse en procédantà de nombreuses études de cas,qui conduisent de Rome à Saint-Jacquesde Compostelle ou en Bretagne.Dans sa deuxième partie, il explore l’histoiredu grand Pardon de Chaumont depuissa naissance en 1476 jusqu’aux dernièrescérémonies du xxi e siècle.Ouvrage publié avec le soutien du conseilrégional de Champagne-ArdenneUn privé en ChampagneDominique Edler16 x 24 cm – 160 p. – 16 €ISBN : 978-2-908456-71-4Gare de Bar-sur-Aube ; deux minutes d’arrêt.Lorsqu’une jeune fille disparaît, un privéapparaît… Son enquête va le mener jusqu’àun village champenois au momentdes vendanges. Il va vite s’apercevoir quecette disparition s’avère plus complexequ’elle n’y paraît. Il faut dire que l’hectarede vigne en Champagne peut coûtertrès cher et même être mortel.Leo – AldébaranPortfolio de 14 planches 30 x 40 cmsur papier Rivoli – Coffret sérigraphié,3 passages couleurs – 499 exemplairesnumérotés et signés par l’auteur – 99 €ISBN : 978-2-908456-6-91Aldébaran constitue incontestablementl’une des plus captivantes séries descience-fiction de ces dernières années.Réalisé en étroite collaboration avec Leo,le portfolio présente dans un grand formatles couvertures originales des albumsd’Aldébaran, mais aussi une couverturerefusée par l’éditeur, des travauxde recherche sur les personnages…STRUCTURESÉDITRICESCRDP CHAMPAGNE-ARDENNEResponsable : Martine André17 boulevard de la Paix – 51100 ReimsTél. 03 26 61 20 35 / Fax 03 26 49 33 33E-mail : edition.crdp@ac-reims.frSite : www.crdp-reims.frLe Tramway à ReimsUne image de la modernitéHélène Carrière, Pierre-Dominique Toupance,Michel RoyerISBN : 978-2-86633-495-621 x 29,7 cm – 168 pages + cédérom – 20 €Le 16 avril 2011, le tramway renaît à Reimsaprès soixante-douze ans de disparition.Grâce à des images d’archives inédites,des cartes postales ancienneset des photographies actuelles du tramwayrémois, cet ensemble ouvrage-cédérom faitdialoguer passé et présent. Il revient sur lespermanences et les mutations de ce modede transport urbain de 1880 à 2011.Patrimoines de l’industrieagroalimentairePaysages, usages, imagesSous la direction de Gracia Dorel-FerréISBN : 978-2-86633-490-121 x 29,7 cm – 204 pages – 23 €Sur le thème du grain, du sucre et du vin,voyagez d’un continent à l’autre, dela Champagne-Ardenne aux autres régionsde France, à la rencontre de sitesremarquables du patrimoine de l’industrieagroalimentaire : silos, pressoirs, salines,brasseries… À la fois histoire des évolutionstechniques et de l’alimentation, cet ouvrage,très illustré, vous fera découvrir un patrimoineméconnu et fragile.Carnet du jeune visiteur –La cathédrale de ReimsSophie Andrade, Claude Tuot, Laurence Tuot16,5 x 22 cm – 40 p. – 2,90 €ISBN : 978-2-86633-498-7Carnet du jeune visiteur – La cathédralede Reims, destiné à un public de 7 à 12 ans,amène les enfants à découvrir de façonludique les spécificités de cet édificeet de sa construction. Conçu commeun cahier d’activités et richement illustré,c’est un outil indispensable pour une visiteen classe ou en famille.La Cathédrale de Reims –Clés pour un parcoursClaude Tuot, Sophie Andrade21 x 29,7 cm – 40 p. – 7 €ISBN : 978-2-86633-499-4La cathédrale de Reims – Clés pour un parcours,destiné aux parents ou aux enseignants,apporte les éléments de réponse au Carnetdu jeune visiteur mais aussi de nombreusespistes pour aller plus loin dans la visitede la cathédrale.Charles de Gaulleet ColombeyAuteur : Céline TotiRéalisateur : Fabrice MillotCollection « Mémoires et Histoire » – 20 €Ce DVD propose deux documentairessur les liens forts qui unissaientCharles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises. Ils montrent l’importance de ce villagehaut-marnais dans la vie intime et politiquedu « plus illustre des Français » et présententles différents lieux de la mémoire gaullienneet tout particulièrement le MémorialCharles de Gaulle inauguré en 2008.ÉPOK ÉDITIONSResponsable : Yannick Pénagos3 rue des Perches10140 Vendeuvre-sur-BarseTél. 06 71 11 93 43E-mail : epokeditions@yahoo.frSite : http://laparlote.skyrock.comUn ange étoilé passe…en douceTextes : Bruno MayeurIllustrations : Alain Richard29,7 x 21 cm – 120 p. – 1 CD – 45 €ISBN : 978-2-917273-16-6Un livre-CD contenant l’intégrale des chansonset poèmes de Bruno Mayeur, 30 ansde chansons dont une dizaine de nouvelles.


NOUVEAUTÉSNOUVEAUTÉSN°8015 x 21 cm – 32 p. – 6 €Au sommaire : Patrimoine : Raon-l’Étape,ville de fontaines – Val d’Osne : 58 boulevardVoltaire : une vitrine pour la fonte d’art –De Dietrich et la fonte d’ornement.LES AMISDE L’ARDENNE10 rue André-Dhôtel08130 Saint-Lambert-et-Mont-de-JeuxN°3117 x 24 cm – 112 p. – 12 €Vues et voix d’ailleurs sur les Ardennes.LES CAHIERSHAUT-MARNAISBP 203952902 Chaumont Cedex 9N°256-25715,5 x 24 cm – 206 p. – 15 €Les écrits de Jean-François Finot, fabricantde toiles à Dommartin-le-Saint-Père, 1778-1810 : entre for privé et mémoire publique– <strong>In</strong>troduction aux Annales et Révolutionsfrançaises de Jean-François Finot.N°25815,5 x 24 cm – 78 p – 8 €Les « charlatans » : pratique illégale dela médecine et de la pharmacie en Haute-Marne au xix e siècle – Ex-voto de guérisonet de vie sauve – Redécouverte à Poulangyd’une maison de l’architecte Jean-BaptisteBouchardon (1667-1742).CENTREDE CRÉATIONSPOUR L’ENFANCE8 rue Kléber51430 TinqueuxDans la lune n°2015 x 21 cm – 63 p – 5 €Au sommaire de ce numéro : Jean Miniac,Bernard Bretonnière, Roger Lahu,Ritta Baddoura, Olivier Bourdelier etJacques Demarcq. L’artiste invitée estArmel Barraud.Dans la lune n°21 & 2215 x 21 cm – 93 p – 5 €Sommaire : « À la ronde » Fabienne Swiatly– « Des mots de nos histoires »Bernard Bretonnière – « origin-trad »Rosanna Warren traduite par Aude Pivin –« originalunes » Roger Lahu, Armandle poète « poète dans la vie »,Jean-Christophe Belleveauxet Valérie Rouzeau.LE CURIEUXVOUZINOISHôtel de Ville08400 VouziersN°8315 x 22 cm – 50 p. – 5 €Au sommaire : Elle était belle, ma rivière –1914 : La guerre, notre départ,notre voyage, notre arrêt, notre installationpour la durée de la guerre – Patois etardennismes – Mai 1940-mai 2010 –La scolopendre – Témoins du passé : fête àl’école Dodeman 1937-1938.N°8415 x 22 cm – 50 p. – 5 €Au sommaire : La vie sous l’occupationallemande en 1914-1918 (à Sauville etQuilly) – L’arrondissement de Vouziersen 1909 dans Le Petit Ardennais –La prêle des champs.N°8515 x 22 cm – 50 p. – 5 €Au sommaire : 1940 : 28 joursde combats acharnés entre Chiers et Aisne –Albert II, Prince de Monaco et de Lametz :comment un village ardennais est lié àla dynastie monégasque – Signe des tempspassés : Marvaux – Deux lieux-dits deSavigny-sur-Aisne : Ide et La Come –Deux linéaires, de stratégies de peuplementdu milieu – Témoins du passé : le pèreLespinasse, pittoresque Vouzinois d’adoption– André Dhôtel dans le Morvan.N°8615 x 22 cm – 50 p. – 5 €Au sommaire : La guerre de 1870 dansl’arrondissement de Vouziers – Verpel,mon village – Témoins du passé : fête del’école maternelle Avetant du 11 avril 1937à Vouziers – Fléville, 31 août 1944 –L’arbre de la résurrection.LA HULOTTE8 rue de l’Église08240 Boult-aux-BoisN°95Le Journal de la reine des frelons15 x 22 cm – 44 p.Abonnement 6 numéros : 22 €Entourée de sa cour royale (un clubde lécheuses qui la suit partout en luimanifestant une vénération sans borne),la reine des frelons se promène dansson château. Trois mille logementsindividuels ultra-légers, supérieurementisolés, empilés sur dix étages ; c’estla gloire, l’apothéose de sa carrière !Comment la pauvre monarque pourrait-elleimaginer une seule seconde la grêlede catastrophes qui s’apprête à lui tomberdessus avant la fin du numéro 95de La Hulotte ?ASSOCIATIONLES 3 MONDES52 rue Ledru-Rollin08000 Charleville-MézièresLes Cahiers des 3 mondes19 x 25 cm – 63 p. – 15 €N°3 et n°4Au sommaire de chaque numérodes rubriques permanentes surla symbolique, sur l’analyse musicale pardes fiches techniques, sur l’oralité et l’artde conter, sur le sens des mots, etdes extraits de bonnes feuilles.Les Vitraux de MézièresŒuvre de René DürrbachCollection Les 3 mondesSous la direction de Philippe Vaillant18 x 25 cm – 142 p. – 25 €Dix ans après la mort de René Dürrbach,voici une présentation de « l’œuvre deMézières », avec reproduction de l’ensembledes vitraux de la basilique Notre-Damed’Espérance.Jean-Paul Vaillant écrivainÉtudes de Roland Frankart et Thomas GrietteExtraits de Macajotte et L’Enfant jeté aux bêtesSous la direction de Philippe Vaillant18 x 25 cm – 160 p. – 15 €Jean-Paul Vaillant est connu surtout parsa revue La Grive qui couvre quarante ansde vie intellectuelle en Ardenne (de 1928 à1968), il l’est beaucoup moins par ses livres,Macajotte et L’Enfant jeté aux bêtes. C’estpourquoi les éditions Les 3 mondesen présentent ici de larges extraits, précédésd’une étude de son œuvre littéraire.LOU CHAMPAIGNATClaude Tonnelier27 route de Lantages10260 Rumilly-les-VaudesN°3621 x 29,7 cm – 16 p. – 5 €Au sommaire : Le champagne dansl’art (jeu de rôles – Où trouve-t-onces compositions ? – Vitrail, mosaïque,affiche) – Actualités champenoises.SOCIÉTÉACADÉMIQUEDE L’AUBE1 rue Chrétien-de-Troyes10000 TroyesMémoires, tome cxxxiv16 x 24 cm – 330 p. – 25 €Présentation des communications 2010.SOCIÉTÉDES AMISDU VIEUX REIMSMusée-Hôtel Le Vergeur36 place du Forum51100 ReimsRegards surnotre patrimoine n°2621 x 29,7 cm – 40 p. – 12 €Au sommaire : Deux visions del’Apocalypse – Roland Ludinard deVauzelles (1732-1813).Un arrière-grand-père de M me Pommery –Les enseignes rémoises d’hier : le Bébéde France 1910-2002 – L’architecteErnest Kalas, sa série de plans de Reims.L’archéologie et la guerre 14-18à Reims – Le jeune public au musée :Au bonheur des Demoiselles – Voyageà Senlis (le 12 juin 2010).SOCIÉTÉARCHÉOLOGIQUECHAMPENOISE122 bis rue du Barbâtre51100 ReimsMémoire 1821 x 29,7 cm – 294 p. – 30 €Jean-Baptiste Counhaye, sa collectionà la mairie de Suippes (Marne) etl’archéologie champenoise au xix e siècle.Mémoire 1921 x 29,7 cm – 205 p. – 30 €Rome, les capitales de province etla création d’un espace communeuropéen. Une approche archéologique.SOCIÉTÉD’HISTOIRE ETD’ARCHÉOLOGIEDU SEDANAISS.H.A.S.BP 2009608204 Sedan CedexLe Pays sedanaisTome xxix15,5 x 23 cm – 192 p. – 15 €Au sommaire : Le passage de l’Aisnepar la voie Reims-Trèves à Voncq –Les objets en verre du château fortde Sedan – Perception de la pesteet mesures prises pour l’endiguer enla Principauté de Sedan – Des prémicesde la carte géométrique aux feuillesardennaises de la carte dite Cassini –Le Tapis Point de Sedan, des originesà la Seconde Guerre mondiale –Les fusillés sans jugement de Fleury,Henri Herduin et Pierre Millant.SOCIÉTÉHISTORIQUE ETARCHÉOLOGIQUEDE LANGRESBP 10452204 Langres CedexBulletin trimestriel,tome xxvi15,5 x 24 cm – 40 p. – 7 €N°381 : Un abbé de Morimondà l’aube du xvii e siècle : DomClaude Masson – Visite du villagede Marac.N°382 : Liste des membres dela SHAL au 1 er janvier 2011 – QuandLangres s’amusait, au xix e siècle.TERRESARDENNAISES6 rue des Sources08000 Charleville-MézièresN°11321 x 29,7 cm – 64 p. – 7,50 €Au sommaire : La colonie de La Guimorais –La Cité des jeunes ardennais à Saint-Pierre-Quiberon – De rouet en filature. La révolutionmécanicienne du xix e siècle en pays sedanais– Le moulin d’Haudrecy – La monnaie deMouzon sous Charles vi – Éva Thomé. L’êtreet le monde à l’état nocturne – Le « Journalde guerre d’un paysan de Hannogne-Saint-Rémy, 1914-1918 ».N°11421 x 29,7 cm – 60 p. – 7 €Au sommaire : Le foyer Don Bosco deMonthermé – La paroisse de Manchesteret ses desservants – Deux abbés de Laval-Dieu – Le chocolat Turenne – L’Attignus etle poète Arthur. Deux spécialités d’Attignydevenues régionales – Le « journal de guerred’un paysan de Hannogne-Saint-Rémy,1914-1918 » (2 e partie) – Le roulage,transport d’autrefois – Une enfance àBourg-Fidèle : l’école de ma jeunesse –Yvonne Vendroux. Madame Charles de Gaulle,président de la République – 2011, l’annéeTurenne.LA VIE ENCHAMPAGNE131 rue Étienne-Pédron10000 TroyesN°6521 x 29,7 cm – 68 p. – 8,50 €Au sommaire : Le « grand hiver »1708-1709 dans le Chaourçois – Isle-Aumont face à son destin. Hommage àJean Scapula – Le mobilier d’Isle-Aumontdans les collections archéologiquesdes musées de Troyes – La restauration del’église Saint-Pierre d’Isle-Aumont –Trois statues et un relief de l’églised’Isle-Aumont : temps d’arrêt devantles œuvres – Le Saint Joseph de l’églised’Isle-Aumont – Dix questions à …Marie-Claire Guichard – Pierre Renoir.N°6621 x 29,7 cm – 80 p. – 12 €Chrétien de Troyes & la légende du roiArthur. Au sommaire : Modernité de Chrétiende Troyes (Le roi Arthur dans l’histoire –Aux origines de la légende arthurienne –La cour de Champagne au xii e siècle – Le roiArthur en Champagne) – Chrétien de Troyes,premier romancier français (Les sourceslittéraires de la légende arthurienne –La postérité de Chrétien de Troyes jusqu’àla fin du Moyen Âge) – L’actualité du mythearthurien (le retour victorien du roi Arthur :l’exemple des « Idylls of the king »de Tennyson – La Terre du Milieu dansLe Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien :un monde hérité de la matière arthurienne ? –Le mythe arthurien dans le cinéma –Entretien avec John Howe).CATALOGUESChampagne !De la vigne au vinCollectifÉditions Hazan21 x 29 cm – 200 p. – 25 €Catalogue de l’exposition itinérante enChampagne-Ardenne organisée parles bibliothèques de Champagne à partird’avril 2011 jusqu’en 2012. L’histoire dela vinification du champagne depuis le xviii esiècle et son patrimoine culturel.


ages 4 à 6HUMEURS DE PAPIVOREpar HENRI-PIERRE JEUDYQUESTION D’ÉPOQUEages 7 à 14BLOGS : DES ESPACESPOUR ÉCRIVAINS EN LIBERTÉpar CATHERINE RIVIÈRESALONS LITTÉRAIRES OU SPÉCIALISÉS :À CHAQUE ÉDITEUR SA FORMULEpar SABRINA KHENFERSECRETS DE LIBRAIRESpar SANDRINE AUDEGONDBDP : LE BONHEUR EST DANS LE PRÊT…par AMANDINE LEFÈVREDU CÔTÉ DES PROFESSIONNELSages 15 à 16« LA CHAMPAGNE-ARDENNEAU DÉTOUR DE SES LIVRES »SAISON 3age 17 à 18L’INSTITUT INTERNATIONALDE LA MARIONNETTETRENTE ANS D’EFFERVESCENCE CRÉATIVEpar ANNE DE LA GIRAUDIÈREages 19 à 20LA DURÉE DE PROTECTIOND’UNE ŒUVREpar Valérie Barthezages 21 à 31CHRONIQUES DU CENTRE RÉGIONAL DU LIVREBON À SAVOIRPAGE JURIDIQUENOUVEAUTÉS

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