POUR LES JEUNES - Conseil Général de la Corrèze

socialCancerLes bienfaitsdu dépistage organiséOrganisés par l’Association dudépistage des cancers de la Corrèze(ADCCO), les dépistages descancers du sein et colorectal fontl’objet d’une convention avec leConseil général, qui subventionnela campagne gratuite pour lesCorréziennes et Corréziens de 50à 74 ans.La Corrèze participe activement auxcampagnes de dépistage du cancer dusein. Elle se classe même au 4 e rang nationalavec une participation de 68,3 %(environ 13 400 dépistages) aux campagnesorganisées en 2008. L’objectif estun taux de 70 % qui réduira de 25% lamortalité liée à ce cancer chez les femmesde plus de 50 ans.En 2008, 85 cancers ont été dépistés, soitun peu de plus de 6 dépistages sur 1 000.3 000 décès évitésLe cancer colorectal se situe au 2e rangnational pour sa mortalité, juste derrièrele cancer du poumon. Le dépistageconsiste à rechercher dans les selles unsaignement invisible qui peut être un signed’alerte. L’ADCCO a déjà envoyéune invitation à 75% des Corréziensde 50 à 74 ans. Il leur est demandé decontacter leur médecin généraliste quileur remet le matériel nécessaire audépistage.Si le test est positif, une coloscopie esteffectuée à l’hôpital ou en clinique.Dans le cas où des polypes sont détectés,leur ablation assure une excellenteprévention du cancer. Si un cancer estdécouvert, la précocité de sa détectionpermettra un traitement plus efficace.La première campagne du dépistage ducancer colorectal en Corrèze a débutéen juillet 2008.A ce jour, 460 dépistages se sont révéléspositifs (3,1%). Avec un dépistage tousles deux ans et une participation d’aumoins 50 % de la population concernée,3 000 décès pourront être évités chaqueannée en France.Contact : ADCCO - 29 quai Gabriel Péri19000 Tulle. Tel : 05 55 26 21 88. Tu l l ePas de retraitepour le handicapLes personnes handicapées et leurs familles attendent beaucoup de ce colloque pour répondre à leurs inquiétudes.Les personnes âgées vieillissantessont plus nombreuses quedans le passé. La FACAPH, qui fédèreles associations corréziennesœuvrant dans le milieu duhandicap, organise le 20 novembre,au Conseil général, un colloquepour trouver des solutions.«Longtemps, on a fait comme si les personneshandicapées ne vieillissaient oune vieilliraient pas. Et pourtant...». MichelBesse, président de la Fédérationd’associations corréziennes d’aide auxpersonnes handicapées (FACAPH), posele problème à plat, sans détour. Et saitde quoi il parle. Au sein des associationsqui œuvrent dans le milieu des personneshandicapées, il entend chaque jour leursinquiétudes : «Où habiterai-je ? Resterai-jeà l’endroit où j’ai vécu ? Aurai-jeles moyens de payer mon nouveau logement? Quand mes parents seront morts,qui s’occupera de moi ?».Aujourd’hui en France, 267 000 personnesen situation de handicap ontplus de 60 ans et plus de la moitié ont70 ans et plus... Selon les prévisionsbasses de l’INSEE, elles seront au moins980 000 en 2020 et 1 100 000 en 2040.Du «cousu main»Le colloque organisé le 20 novembrepar la FACAPH a pour ambitiond’apporter d’ores et déjà des réponses.Ateliers thématiques, intervenants dusecteur social et témoins de la vie quotidienne,table ronde... La journée devraitdéboucher sur une grande diversité despropositions. «Nous pensons qu’il n’ya pas de solution unique, explique MichelBesse. Les réponses se feront enfonction du handicap. Ce devra être ducousu main».Les associations corréziennes espèrentégalement mettre à profit cette journéepour apporter leur pierre à l’édifice dufutur schéma départemental des personnesâgées et des personnes handicapées.Programme de la journée9 h 30 : accueil par François Hollande etouverture par Michel Besse,président de la FACAPH.10 h : ateliers thématiques12 h 15 : déjeuner14 h : assemblée plénière14 h 45 : restitution des réflexions des ateliers16 h 15 : échange avec la salle16 h 30 : conclusion du colloque par Michel Besse16