Lettre circulaire 2005/01 - Ministère de la sécurité sociale
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Luxembourg, le 8 avril <strong>2005</strong><strong>Lettre</strong> <strong>circu<strong>la</strong>ire</strong> <strong>2005</strong>/<strong>01</strong>_Réf. :Mk/mk/Objet : Application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999 re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong>pension1) Champ d’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999 re<strong>la</strong>tive aux régimescomplémentaires <strong>de</strong> pension (articles 1, 2 et 56)2) Définition objective d’une catégorie <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés pour lesquels un régimecomplémentaire <strong>de</strong> pension est instauré par l’employeur3) Re<strong>la</strong>tion entre <strong>la</strong> promesse <strong>de</strong> l’employeur et <strong>la</strong> cotisation personnelle <strong>de</strong>l’employé4) Prise en compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie variable du sa<strong>la</strong>ire pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong>promesse5) Etablissement <strong>de</strong>s certificats <strong>de</strong> déductibilité fiscale pour les dépensesrelevant <strong>de</strong> régimes complémentaires <strong>de</strong> pension dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du8 juin 1999 re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong> pension6) Imposition <strong>de</strong>s avances <strong>de</strong> 70% sur les rachats ou capitaux <strong>de</strong> retraite7) Déductibilité fiscale <strong>de</strong>s dotations à un régime complémentaire <strong>de</strong> pensioninterne et mise en compte d’un éventuel taux <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment techniquefictif8) Liste <strong>de</strong>s régimes dûment agréésInspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>26, rue Ste Zithe L-2763 LuxembourgTéléphone : 478- 1 Fax : 478 6225 E-mail : igss@igss.etat.lu
Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> 3- Doivent être mis en conformité seulement les régimes complémentaires <strong>de</strong>pension auxquels sont encore affiliés <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés actifs au moment <strong>de</strong> l’entrée envigueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999.L’article 56 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999 re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong> pensiondispose dans son paragraphe 3 que <strong>la</strong> loi « s’applique également aux régimescomplémentaires <strong>de</strong> pension mis en p<strong>la</strong>ce avant l’entrée en vigueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente loilorsque le versement d’une rente ou d’un capital est effectué après son entrée en vigueur ».L’article 56 fixe donc comme moment déterminant l’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong> pension le moment du versement d’une rente oud’un capital.Or, afin d’interpréter raisonnablement l’intention du légis<strong>la</strong>teur, <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce donne uneinterprétation plus affinée <strong>de</strong> l’article 56, paragraphe 3 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi (arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cour d’appel du19 décembre 2002), alors qu’elle différencie entre le moment où un versement est dû etcelui où un capital ou une rente est réellement versé. Le moment à prendre enconsidération pour savoir si <strong>la</strong> loi sur les régimes complémentaires <strong>de</strong> pension s’appliquen’est pas le moment où le versement a effectivement lieu, mais le moment où le versementest dû. Pour les personnes qui quittent l’employeur, le moment où le versement est dûcorrespond au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> cessation du contrat <strong>de</strong> travail.Concrètement, ce<strong>la</strong> veut dire que pour une personne ayant quitté avant l’an 2000 unemployeur dans le chef du régime complémentaire <strong>de</strong> pension duquel une promesse luiétait due au moment <strong>de</strong> son départ, les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999 re<strong>la</strong>tive auxrégimes complémentaires <strong>de</strong> pension ne sont pas applicables, alors que le moment où <strong>la</strong>prestation était due est antérieur à <strong>la</strong> loi.Par analogie à ce qui précè<strong>de</strong>, l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> est d’avis que si unsa<strong>la</strong>rié bénéficie d’un maintien <strong>de</strong> droits dans un régime complémentaire <strong>de</strong> pension aboliavant 2000, le moment où le versement est dû se situe avant l’entrée en vigueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi et<strong>la</strong> loi n’est donc pas applicable.A noter que, d’après <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>nce, l’applicabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi ne peut pas dépendre dumoment que choisit le sa<strong>la</strong>rié pour réc<strong>la</strong>mer le paiement d’une rente ou d’un capital, ni duchoix par l’employeur du moment auquel il exécute son obligation <strong>de</strong> régler une rente ouun capital.2. Définition objective d’une catégorie <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés pour lesquels un régimecomplémentaire <strong>de</strong> pension est instauré par l’employeurLa loi du 8 juin 1999 ne définit pas ce qu’il faut entendre par « catégorie <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés ».En général, <strong>la</strong> doctrine entend par « catégories <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés » celles retenues en droit dutravail (ouvriers, employés, ingénieurs, cadres etc.). Il est toutefois possible <strong>de</strong> retenird’autres catégories, dès lors que celles-ci peuvent être déterminées à partir <strong>de</strong> critèresobjectifs, non restrictifs et c<strong>la</strong>irement définis.Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>26, rue Ste Zithe L-2763 LuxembourgTéléphone : 478- 1 Fax : 478 6225 E-mail : igss@igss.etat.lu
Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> 4La jurispru<strong>de</strong>nce française semble retenir une acceptation assez <strong>la</strong>rge <strong>de</strong> <strong>la</strong> notion <strong>de</strong>catégorie <strong>de</strong> personnel. Si elle écarte les régimes complémentaires <strong>de</strong> pension mis en p<strong>la</strong>ceau profit d’une personne nominativement désignée (CAA Paris 2 juin 1992 n° 418 : RJF 8-9/92 n° 1129) ou qui ont été aménagés en <strong>la</strong> faveur exclusive d’un dirigeant (CAA Paris 3mars 1992 n° 836 : RJF 5/92 n° 670), elle admet les régimes comprenant un nombre réduit<strong>de</strong> bénéficiaires (CAA Paris 21 mai 1991 n° 542 : RJF 7/91 n° 904). De fait, le nombre <strong>de</strong>bénéficiaires est indifférent, l’important étant que le régime mis en p<strong>la</strong>ce ait vocation às’appliquer <strong>de</strong> façon générale, même s’il ne bénéficie qu’à une seule personne. C’est ainsique, faute d’établir que le régime pourra s’appliquer à d’autres personnes, l’entreprise nepeut le mettre en p<strong>la</strong>ce (exemple : régime <strong>de</strong> retraite souscrit au profit d’un bénéficiaireunique, en l’occurrence le prési<strong>de</strong>nt-directeur général ; CAA Bor<strong>de</strong>aux 17 juin 1993 n°92472 : RJF-8-9/93 n° 1124). Un régime complémentaire <strong>de</strong> pension ne s’appliquant qu’àun nombre limité <strong>de</strong> personnes est donc acceptable à condition que <strong>la</strong> catégorie soitobjectivement déterminée.Concernant les régimes complémentaires <strong>de</strong> pension belges, il y a lieu <strong>de</strong> noter que <strong>la</strong> loibelge se borne à disposer que l’employeur ne peut pas créer <strong>de</strong> « distinctions illicites » entreles travailleurs. La loi dit « toute distinction qui ne repose pas sur un critère objectif et quin’est pas raisonnablement justifiée est considérée comme illicite ». A cet effet, il est tenucompte <strong>de</strong> l’objectif visé, du caractère objectif et <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong> <strong>la</strong> distinction faite.La distinction faite ne peut pas être disproportionnée par rapport à l’objectif licite visé.Sont notamment considérés comme illicites au sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi belge :l’octroi <strong>de</strong> pensions <strong>de</strong> survie, exclusivement à <strong>de</strong>s bénéficiaires masculins ouféminins ;l’octroi <strong>de</strong> l’engagement <strong>de</strong> pension subordonné à une décision complémentaire <strong>de</strong>l’employeur ;une différenciation <strong>de</strong> l’engagement <strong>de</strong> pension basée sur l’âge.Concernant <strong>la</strong> loi luxembourgeoise du 8 juin 1999 re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong>pension, il y a lieu <strong>de</strong> noter qu’elle n’a pas défini ce qu’il faut entendre par « catégories <strong>de</strong>sa<strong>la</strong>riés ».La Circu<strong>la</strong>ire 1/2000 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> mise en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999 concernant lesrégimes complémentaires <strong>de</strong> pension du service pensions complémentaires auprès <strong>de</strong>l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> précisait qu’une catégorie <strong>de</strong> personnes d’un p<strong>la</strong>nconforme aux dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999 re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong>pension <strong>de</strong>vait comprendre au moins 4 personnes, si le nombre total <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong>l’entreprise est supérieur à 4. Si le nombre total <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong> l’entreprise est inférieur ouégal à 4, alors le nombre <strong>de</strong>s membres du p<strong>la</strong>n doit être égal au nombre <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés <strong>de</strong>l’entreprise. Ces restrictions ne visaient pas les anciens p<strong>la</strong>ns mis en p<strong>la</strong>ce pour un groupe<strong>de</strong> personnes dont <strong>la</strong> plupart sont déjà en retraite ou décédées. Face aux attitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nospays limitrophes, l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> est d’avis qu’il faudra adopterune position semb<strong>la</strong>ble et accepter <strong>de</strong>s régimes à catégorie, même si <strong>la</strong> catégorie comportemoins <strong>de</strong> 4 personnes, à condition que <strong>la</strong> catégorie soit objectivement définie.L’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> tient à relever qu’il n’est pas possible <strong>de</strong>distinguer <strong>de</strong>s catégories <strong>de</strong> personnes en fonction d’une date d’entrée en service. En effet,Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>26, rue Ste Zithe L-2763 LuxembourgTéléphone : 478- 1 Fax : 478 6225 E-mail : igss@igss.etat.lu
Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> 5<strong>la</strong> loi du 8 juin 1999 vise l’égalité <strong>de</strong> traitement entre les anciens affiliés (sa<strong>la</strong>riés en p<strong>la</strong>ce à<strong>la</strong> date <strong>de</strong> l’entrée en vigueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi) et les nouveaux affiliés d’un régime complémentaire<strong>de</strong> pension. Elle dispose dans son article 8 qu’ « en cas <strong>de</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un nouveaurégime complémentaire <strong>de</strong> pension par l’entreprise et sous réserve que les conditions aurèglement <strong>de</strong> pension sont remplies, l’affiliation à ce régime est obligatoire pour les sa<strong>la</strong>riésen p<strong>la</strong>ce au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du régime ». Les sa<strong>la</strong>riés en activité <strong>de</strong> service et lesnouveaux sa<strong>la</strong>riés doivent donc jouir du même régime complémentaire <strong>de</strong> pension, dans <strong>la</strong>mesure où ils sont membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> même catégorie <strong>de</strong> personnes.Il en découle qu’il est impossible <strong>de</strong> refuser le bénéfice d’un régime complémentaire <strong>de</strong>pension soit aux anciens sa<strong>la</strong>riés, soit aux nouveaux sa<strong>la</strong>riés. Ainsi il n’est pas admissiblequ’un employeur mette en p<strong>la</strong>ce un régime complémentaire <strong>de</strong> pension pour les anciensaffiliés et un autre pour les nouveaux affiliés.L'Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> accepte cependant que l’employeur change <strong>de</strong>support juridique pour un même régime, mais sous condition qu’il prouve à l’autoritécompétente que l’engagement financier <strong>de</strong> l’entreprise dans l’ancien régime n’est pasdifférent <strong>de</strong> celui du nouveau régime.3. Re<strong>la</strong>tion entre <strong>la</strong> promesse <strong>de</strong> l’employeur et <strong>la</strong> cotisation personnelle <strong>de</strong>l’employéConcernant <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre <strong>la</strong> promesse patronale et <strong>la</strong> contribution personnelle,l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> est d’avis que <strong>la</strong> cotisation personnelle n’estqu’une contribution additionnelle à <strong>la</strong> contribution patronale qui est à <strong>la</strong> base du régimecomplémentaire <strong>de</strong> pension tel que définit dans les articles 1 et 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong> pension. En effet, les régimes complémentaires <strong>de</strong>pension font partie du 2 e pilier <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite dont le financement est àcharge <strong>de</strong>s entreprises.La possibilité d’instaurer une contribution personnelle a été créée suite à l’introduction, auniveau <strong>de</strong> l’article 110 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l’impôt sur lerevenu d’un nouveau point 3 permettant <strong>la</strong> déductibilité <strong>de</strong>s retenues sur sa<strong>la</strong>ires àconcurrence d’un montant maximum <strong>de</strong> 1 200 €, si elles sont investies dans un régimecomplémentaire <strong>de</strong> pension.L’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> n’accepte pas que le niveau du régime patronalsoit dépendant du niveau ou <strong>de</strong> l’existence d’une cotisation personnelle, à moins qu’il existedéjà un régime <strong>de</strong> base pour cette même catégorie <strong>de</strong> personnes financé régulièrement etpour lequel le niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution patronale est indépendant <strong>de</strong> <strong>la</strong> cotisationpersonnelle. Dans ce régime supplémentaire <strong>la</strong> contribution personnelle dont dépend <strong>la</strong>contribution patronale ne pourra dépasser les 1 200 € et <strong>la</strong> contribution patronale nepourra dépasser <strong>la</strong> contribution personnelle, ceci en vue d’éviter que l’aspect collectif <strong>de</strong>srégimes ne soit mis en cause.Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>26, rue Ste Zithe L-2763 LuxembourgTéléphone : 478- 1 Fax : 478 6225 E-mail : igss@igss.etat.lu
Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> 64. Prise en compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie variable du sa<strong>la</strong>ire pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> promesseL'Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> est saisie régulièrement <strong>de</strong> questions re<strong>la</strong>tives à<strong>la</strong> prise en compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie variable du sa<strong>la</strong>ire dans <strong>la</strong> rémunération à <strong>la</strong> base du calcul<strong>de</strong> <strong>la</strong> promesse.On prend S = SF + SVOùS = sa<strong>la</strong>ire défini au règlementSF = sa<strong>la</strong>ire fixe pris en compte dans S (par exemple 13 fois le sa<strong>la</strong>ire mensuel fixe<strong>de</strong> référence <strong>de</strong> janvier)SV = sa<strong>la</strong>ire variable pris en compte dans S (par exemple le bonus et d’autresparties variables octroyées l’année précédant le calcul)L'Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> acceptera uniquement <strong>de</strong>s définitions <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>irequi correspon<strong>de</strong>nt aux formules suivantes :CP = x%SOu bienCP = x%SF + y% SV avec x>=y.La contribution patronale peut donc soit être exprimée par un pourcentage <strong>de</strong> S, soit par<strong>de</strong>s pourcentages différents pour SF et SV, mais ce<strong>la</strong> uniquement si x>=y, afin que ce nesoit pas prioritairement <strong>la</strong> partie variable qui définisse <strong>la</strong> contribution patronale. Etantdonné que le régime doit faire l’objet d’un financement régulier, le faire dépendre pour unpourcentage plus élevé <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie variable, est inacceptable aux yeux <strong>de</strong> l’Inspectiongénérale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>.5. Etablissement <strong>de</strong>s certificats <strong>de</strong> déductibilité fiscale pour les dépenses relevant<strong>de</strong> régimes complémentaires <strong>de</strong> pension dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong> pensionL’Administration <strong>de</strong>s Contributions directes (ACD) réc<strong>la</strong>me régulièrement à l’Inspectiongénérale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> <strong>de</strong>s certificats <strong>de</strong> déductibilité fiscale <strong>de</strong>s années 20<strong>01</strong>, 2002 et2003 pour les entreprises ayant mis en p<strong>la</strong>ce un régime complémentaire <strong>de</strong> pension. Lamanière <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> l’ACD fait que, si un bureau commence à contrôler une entreprise, ilvoudrait réaliser le contrôle <strong>de</strong> toutes les déc<strong>la</strong>rations d’impôt qui à ce moment sont en sapossession.Ce<strong>la</strong> conduit automatiquement au fait que l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> doit,pour autant qu’elle ne soit pas en possession <strong>de</strong> ces documents intervenir auprès <strong>de</strong>sgestionnaires en vue <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong> ces documents. Etant donné que cesréc<strong>la</strong>mations causent <strong>de</strong> part et d’autre beaucoup <strong>de</strong> travail supplémentaire, l’Inspectiongénérale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux gestionnaires <strong>de</strong> bien vouloir lui faire parvenirInspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>26, rue Ste Zithe L-2763 LuxembourgTéléphone : 478- 1 Fax : 478 6225 E-mail : igss@igss.etat.lu
Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> 7tous les certificats faisant actuellement défaut pour les exercices 20<strong>01</strong> à 2003 dans lesmeilleurs dé<strong>la</strong>is.A partir <strong>de</strong> l’exercice 2004, l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> <strong>de</strong>vra procé<strong>de</strong>r à uncontrôle <strong>de</strong>s données fournies par les gestionnaires. Or, un préa<strong>la</strong>ble nécessaire à cecontrôle est <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong>s données par entreprise, régime et affilié dans le logiciel PenComqui à l’heure actuelle n’est pas encore opérationnel. Pour le contrôle <strong>de</strong>s chiffres fournis parles gestionnaires à partir <strong>de</strong> 2004, l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> va donc essayer<strong>de</strong> saisir les données entreprise, régime et affiliés au fur et à mesure que ces données seront<strong>de</strong>mandées par l’ACD.6. Imposition <strong>de</strong>s avances <strong>de</strong> 70% sur rachats ou capitaux <strong>de</strong> retraiteL’ACD insiste sur le fait que les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s en obtention du taux d’imposition applicabledoivent impérativement parvenir par voie <strong>de</strong> courriel, c’est-à-dire <strong>de</strong> courrier électronique àMonsieur Jean KREMER préposé du bureau RTS Luxembourg 2 (adresse e-mail :RTS2LUX@co.etat.lu). Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> par voie postale n’est pas possible.Le texte <strong>de</strong> <strong>la</strong> lettre-<strong>circu<strong>la</strong>ire</strong> 2004/03 avait induit en erreur certains gestionnaires quant à<strong>la</strong> procédure à suivre dans le cas <strong>de</strong>s rachats ou capitaux <strong>de</strong> retraite soumis partiellement àimposition.En fait, <strong>la</strong> procédure restera <strong>la</strong> même qu’auparavant : les certificats sont envoyés àl’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> qui vérifiera l’exactitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s calculs. Elle faitensuite parvenir au bureau compétent <strong>de</strong> l’ACD l’original du certificat dûment signé. C’estl’ACD qui fera les trois copies nécessaires aux besoins <strong>de</strong> ses différents services.7. Déductibilité fiscale <strong>de</strong>s dotations à un régime complémentaire <strong>de</strong> pensioninterne et mise en compte d’un éventuel taux <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment technique fictifEn date du 1 er mars <strong>2005</strong>, l’ACD a communiqué à l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité<strong>sociale</strong> sa position au sujet <strong>de</strong> <strong>la</strong> problématique sous rubrique.Selon l’avis <strong>de</strong> l’ACD, et en vertu <strong>de</strong> l’article 46 L.I.R. rentrent parmi les dépensesd’exploitation : « (…) 10. les cotisations, allocations et primes d’assurances à charge <strong>de</strong>l’employeur, versées à un régime complémentaire <strong>de</strong> pension visé par <strong>la</strong> loi du 8 juin 1999re<strong>la</strong>tive aux régimes complémentaires <strong>de</strong> pension dans <strong>la</strong> limite autorisée au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong>déduction fiscale pour pensions complémentaires, conformément à l’article 31 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loiprécitée. (…) »Ces <strong>de</strong>rnières années, les gestionnaires et l’Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>s’étaient mis d’accord que les dotations aux provisions dans le cadre d’un régime internesoient imposées forfaitairement à raison <strong>de</strong> 95%, par analogie à l’imposition <strong>de</strong>s primes ouallocations versées dans un régime externe. En effet, dans les régimes externes, l’apport enargent frais se fait après mise en compte <strong>de</strong>s intérêts générés par les réserves existantes.Pour les régimes internes, ce ren<strong>de</strong>ment a été évalué au taux <strong>de</strong> financement minimum ( enl’occurrence 5%).Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>26, rue Ste Zithe L-2763 LuxembourgTéléphone : 478- 1 Fax : 478 6225 E-mail : igss@igss.etat.lu
Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> 8Or, ce<strong>la</strong> a comme conséquence que dans un régime interne le ren<strong>de</strong>ment réalisé sur lesactifs <strong>de</strong> l’entreprise venant en contrepartie <strong>de</strong>s provisions constituées au passif du bi<strong>la</strong>n,échappent à l’imposition forfaitaire – ceci dans l’optique d’éviter une double impositionéconomique – sans pour autant être déductibles comme dépenses d’exploitation.En effet, l’ACD refuse aux entreprises <strong>la</strong> déductibilité <strong>de</strong>s intérêts mis en compte dans lesrégimes internes qui n’ont pas au préa<strong>la</strong>ble été soumis à l’imposition forfaitaire.La loi montre c<strong>la</strong>irement que seulement l’apport en « argent frais » suffit à <strong>la</strong> condition « àcharge <strong>de</strong> l’employeur » <strong>de</strong> l’article 46 L.I.R..8. Liste <strong>de</strong>s régimes dûment agréésOutre <strong>la</strong> Caisse <strong>de</strong> consignation auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> Trésorerie <strong>de</strong> l’Etat existent actuellement sixrégimes dûment agréés, à savoir ceux <strong>de</strong> :- AGF Life Luxembourg SA, 14, Bd Roosevelt, L-2450 Luxembourg,- Bâloise Vie Luxembourg SA, B.P. 28, L-2<strong>01</strong>0 Luxembourg,- Dexia Life & Pensions SA, 2, rue Nico<strong>la</strong>s Bové, L-1253 Luxembourg,- La Luxembourgeoise-Vie SA, 10, rue Aldringen, L-1118 Luxembourg,- Le Foyer Vie SA, 6, rue Albert Borschette, L-1246 Luxembourg,- Swiss Life SA, B.P. 2086, L-1020 Luxembourg.Le régime dûment agréé <strong>de</strong> Fortis Luxembourg Vie SA est en fin <strong>de</strong> procédure d’agrément.Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression <strong>de</strong> mes sentiments distingués.Pour le Directeur et par délégation,le Premier inspecteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong> h. c.(Jean-Paul WICTOR)Inspection générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sociale</strong>26, rue Ste Zithe L-2763 LuxembourgTéléphone : 478- 1 Fax : 478 6225 E-mail : igss@igss.etat.lu