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Dossier spécial - Communauté de Commune Rhone Lez Provence

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Le magazine <strong>de</strong> votre intercommunalitéN° 6 - Hiver 2012 - 2013Bollène - Lamotte du Rhône - Lapalud - Mondragon - Mornas<strong>Dossier</strong>spécialDécouvrez les coulisses du service <strong>de</strong>la restauration collective Page 4<strong>de</strong>puis son passage en gestion directe


SommaireLe mot du Prési<strong>de</strong>ntEmail : accueil@ccrlp.frp. 4Communauté <strong>de</strong> communes Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> - Maison <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> communes, Rond-Point <strong>de</strong>s Portes <strong>de</strong> <strong>Provence</strong>, BP 99, 84 503 Bollène Tél : 04 90 40 01 28 Fax : 04 90 34 72 99DOSSIER SPÉCIALp. 10• Etu<strong>de</strong> stratégiqueles coulisses du service<strong>de</strong> la restauration collective •p. 8• Fiscalitép. 9Le très haut débit arrive sur le territoire •Maison <strong>de</strong>s entreprises •p. 11• Visite d’une pépinièred’entreprises• Foire <strong>de</strong> la Saint Martin 2012Journée <strong>de</strong> l’économie sociale et solidaire •Opération jobs d’été •p. 12p. 13Sortie pédagogique •Gendarmerie et bureaux intercommunaux •Zone d’activité Notre Dame •p. 14p. 15Semaine du goût •p. 16Cette année 2012 qui s’est achèvée, fut jalonnée par <strong>de</strong> nombreuxprojets et réalisations pour la Communauté <strong>de</strong> communes Rhône<strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>. Avec notamment le passage en gestion directe<strong>de</strong> la restauration collective, qui est d’ors et déjà salué commeune réussite par les usagers <strong>de</strong> ce service. Ils ont pu constaterl’amélioration quantitative et gustative <strong>de</strong>s repas. Ce RLPMag’ revient en détail sur cette volonté <strong>de</strong> l’intercommunalitéd’améliorer sans cesse la qualité <strong>de</strong>s repas servis.Ainsi, vous y découvrirez les coulisses <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong>smenus, <strong>de</strong> la cuisine centrale jusqu’à l’assiette <strong>de</strong>s usagers.Autre bonne nouvelle pour le territoire : l’arrivée du trèshaut débit, sous l’impulsion du département et <strong>de</strong> sonprestataire Vaucluse numérique. Cela va permettre auxentreprises qui le souhaitent <strong>de</strong> passer à la vitesse supérieuredans l’utilisation <strong>de</strong> l’outil numérique. Toujoursdans l’idée <strong>de</strong> soutenir l’activité économique, la faisabilitéd’un projet <strong>de</strong> pépinière d’entreprises innovanteset d’hôtel d’entreprises est d’ailleurs à l’étu<strong>de</strong>. Vousen découvrirez les gran<strong>de</strong>s lignes dans ce magazine.Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> poursuit son action au service dudéveloppement économique <strong>de</strong> son territoire.Par ailleurs, l’année 2013 s’annonce riche en actions etréalisations, avec le lancement du chantier <strong>de</strong> la gendarmerie<strong>de</strong> Bollène et <strong>de</strong>s locaux intercommunaux, prévupour le premier trimestre <strong>de</strong> cette année. Ce projetessentiel pour donner aux représentants <strong>de</strong> l’ordre lesmoyens <strong>de</strong> travailler dans <strong>de</strong> bonnes conditions, entredonc dans sa phase opérationnelle.Ainsi, comme vous vous en rendrez compte à la lecture <strong>de</strong>ce RLP Mag’, les équipes <strong>de</strong> l’intercommunalité continuent àœuvrer avec efficacité au service <strong>de</strong>s habitants du territoire. Endépit <strong>de</strong>s attaques injustes, dont elle a pu parfois être la cible, laCommunauté <strong>de</strong> communes est plus que jamais à vos côtés. Sonobjectif reste inchangé <strong>de</strong>puis sa création : améliorer les servicesqu’elle rend quotidiennement à ses usagers.Jean-Pierre Lambertin2 3


R.L.P. Le dossierUne gestion directe<strong>de</strong> la restauration collectivepour améliorer le service aux usagersLa Communauté <strong>de</strong> communes Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> gèredésormais seule la restauration collective sur son territoire.Auparavant, elle avait recours à <strong>de</strong>s sociétés spécialiséespour gérer l’approvisionnement <strong>de</strong> la cuisine centraleet l’organisation <strong>de</strong> ses équipes, ce n’est plus le cas. Cechangement permet <strong>de</strong> mieux contrôler l’élaboration <strong>de</strong>srepas, et d’en améliorer la qualité. Les équipes <strong>de</strong> Rhône<strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> se sont adaptées avec brio à cette nouvelleorganisation, les agents <strong>de</strong> la communauté <strong>de</strong> communesont redoublé d’efforts pour que le service public ne soitpas altéré par ce nouveau fonctionnement. Grâce à leurdévouement, la reprise en gestion directe <strong>de</strong> la productionEfficacité et flexibilitéLa restauration collective, comment ça marche ?L’intercommunalité s’est vue confiée parses communes membres la responsabilité<strong>de</strong> la production et <strong>de</strong> la distribution<strong>de</strong>s repas. Ces <strong>de</strong>rnières conservent enrevanche la gestion du temps périscolaires,ce sont donc elles qui sont encharge <strong>de</strong> la surveillance <strong>de</strong>s réfectoires,et qui déterminent en conséquence lenombre <strong>de</strong> places ouvertes dans chaqueétablissement.Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> s’occupe <strong>de</strong>s inscriptions,afin d’adapter au mieux la productionet d’éviter le gâchis. Lorsqu’unmanque <strong>de</strong> place est constaté dans unréfectoire, au regard d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>trop importante, la Communauté <strong>de</strong>communes prévient les services <strong>de</strong> lacommune concernée. Deux possibilitéss’offrent alors. Soit la commune ouvre <strong>de</strong>splaces supplémentaires, soit elle ne le faitLe vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>, Denis Dussargues, en charge <strong>de</strong> la restauration collective,lors d’une visite à la cuisine centrale, aux côtés d’Isabelle Gallisa directrice générale <strong>de</strong>s services, et<strong>de</strong> David Granget gestionnaire <strong>de</strong> la cuisine.<strong>de</strong>s repas est une réussite ! Quantitativement et qualitativementl’amélioration <strong>de</strong>s menus a été constatée partoutsur le territoire <strong>de</strong> l’intercommunalité.Bien sûr Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> ne se contente pas <strong>de</strong> cetteamélioration générale, et continue à réfléchir aux évolutionsà venir. De même la reprise en gestion directe a permis <strong>de</strong>multiplier les animations autour <strong>de</strong> l’alimentation dans lesécoles, et mettre en place <strong>de</strong> nombreux repas thématiques.En matière <strong>de</strong> restauration collective l’objectif <strong>de</strong> la communauté<strong>de</strong> communes reste inchangé : veiller à proposer unenourriture <strong>de</strong> qualité et équilibrée.pas et l’intercommunalité met en placeun système <strong>de</strong> liste d’attente qui permet<strong>de</strong> gérer au jour le jour les désistements,et d’offrir <strong>de</strong>s solutions aux parents en attente.Ainsi, le 11 décembre <strong>de</strong>rnier les 18usagers placés en liste d’attente pour leréfectoire <strong>de</strong> l’école primaire Curie à Bollène,se sont vus proposés une place, 14l’ont accepté et 4 n’ont pas donné suite.Cet exemple démontre l’efficacité du système<strong>de</strong> liste d’attente qui permet unegestion équitable et flexible <strong>de</strong> la situation.Cependant, en ce qui concerne leréfectoire <strong>de</strong> Curie, suite a <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>srépétées <strong>de</strong> l’intercommunalité, la mairie<strong>de</strong> Bollène a décidé d’ouvrir <strong>de</strong> nouvellesplaces, ce qui <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> résorberla liste d’attente sur ce site.Par ailleurs, la Communauté <strong>de</strong> communeslivre également <strong>de</strong>s repas à <strong>de</strong>spersonnes âgées (plus <strong>de</strong> 65 ans) oudépendantes. Là aussi c’est elle qui traiteles inscriptions.Les repas sont préparés à la cuisinecentrale (située à Bollène), avant d’êtrelivrés dans les écoles ou au domicile<strong>de</strong>s bénéficiaires du portage. Il s’agitd’un système dit <strong>de</strong> “ liaison froi<strong>de</strong> ”, unefois livrée la nourriture doit donc êtreréchauffée. Ainsi 20 agents, répartissur les sites scolaires, sont chargés <strong>de</strong>réchauffer les plats, <strong>de</strong> mettre en placeles entrées et les <strong>de</strong>sserts, et <strong>de</strong> servirles enfants. Prés <strong>de</strong> 1400 repas sontcuisinés et consommés chaque jour, enpério<strong>de</strong> scolaire.Recrutement <strong>de</strong> nouveaux agentsDu sang neuf dans les équipesLe passage en gestion directe <strong>de</strong> la restauration collective a nécessité le recrutement<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux agents, un gestionnaire et une agent comptable, ainsi que la mise en placed’un partenariat avec une diététicienne libérale. Auparavant le prestataire en charge<strong>de</strong> la restauration collective mettait à disposition ces personnels, moyennant uneparticipation financière.le gestionnaire<strong>de</strong> la cuisine centraleDavid Granget (40 ans) : Il travaillait auparavant,en qualité <strong>de</strong> gestionnaire <strong>de</strong><strong>de</strong>ux cuisines, à la maison <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong>Châteaurenard. Depuis le 1 er août il est legestionnaire <strong>de</strong> la cuisine centrale. Il esten charge <strong>de</strong> l’approvisionnement, <strong>de</strong> lacoordination <strong>de</strong>s équipes, <strong>de</strong>s livraisons,et du service aux usagers. Issu <strong>de</strong> l’écolehôtelière d’Avignon, il a une formation <strong>de</strong>cuisinier ce qui lui permet <strong>de</strong> comprendreles contraintes du travail <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>la cuisine centrale. “ Avec le passage engestion directe nous avons un challengeà relever, restaurer l’image <strong>de</strong> la cuisinecollective en montrant que ça ne se limitepas à ouvrir <strong>de</strong>s boîtes, bref redonner <strong>de</strong>la valeur au métier ” explique-t-il.Agent comptable en charge<strong>de</strong> la restauration collectiveMarie José Bouzet (47 ans) : Elle travaillaità la Communauté <strong>de</strong> communesAygues Ouvèze en <strong>Provence</strong> (CCAOP)avant d’être recrutée. Depuis le premierseptembre elle est l’agent comptableen charge <strong>de</strong> la restauration collective.Basée à la cuisine centrale, elle prend encharge la vérification et le traitement <strong>de</strong>la facturation, ainsi que le suivi <strong>de</strong>s dossiersadministratifs, en partenariat avecle gestionnaire. “ La diversité <strong>de</strong> monnouveau poste à la CCRLP m’intéresseénormément, d’autant plus qu’il faut travailleren équipe” témoigne-t-elle.La diététicienneMélissa Gontero-Phillis (27 ans) : Depuisle premier juillet 2012 et le passage engestion directe <strong>de</strong> la restauration collective,c’est elle qui rédige les menus, quisont préparés à la cuisine centrale avantd’être servis aux usagers. Diététiciennelibérale elle exerce aussi <strong>de</strong>puis 2009comme formatrice en BTS diététique àAvignon. “Je ne travaille pas seule dansmon coin, remarque-t-elle, les menussont élaborés en collaboration avecDavid Granget le gestionnaire et Marie-Claire De Castelnau la responsable <strong>de</strong> larestauration collective à la CCRLP. ”Bien sûr l’objectif principal <strong>de</strong> la diététicienneest <strong>de</strong> garantir le respect <strong>de</strong>snormes nutritionnelles établies par l’Etat,et <strong>de</strong> s’assurer <strong>de</strong> l’équilibre alimentaire <strong>de</strong>srepas servis dans les cantines et au portage.Mais elle apporte également, comme lesouhaite la CCRLP, la variété et l’originalitédans la composition <strong>de</strong>s menus. C’est égalementelle qui anime les ateliers autour <strong>de</strong>l’alimentation, organisés dans les écolespar l’intercommunalité, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>sprofesseurs. Ce fut notamment le cas lors<strong>de</strong> la semaine du goût, qui s’est dérouléedu 15 au 19 octobre <strong>de</strong>rniers.4 5


Au service <strong>de</strong>s usagersUne journée au cœur <strong>de</strong> la restauration collectiveNous avons suivi les équipes <strong>de</strong> la restauration collective heure par heure, afin <strong>de</strong> vous révéler les coulisses <strong>de</strong> la préparation<strong>de</strong>s repas. A la cuisine centrale, mais aussi dans les écoles et chez les bénéficiaires du portage, usagers et personnels nous ontouvert leurs portes. L’occasion <strong>de</strong> découvrir le fonctionnement <strong>de</strong> ce service qui prépare et livre quotidiennement 1400 repas,avec toujours le même objectif : proposer <strong>de</strong>s menus savoureux et respectueux <strong>de</strong> l’équilibre alimentaire.R.L.P. Le dossier11 12 110 23987 6 5 411 12 110 23987 6 5 411 12 110 23987 6 5 411 12 110 23987 6 5 4Monsieur Aimé Gimenez reçoit son repas, dans le cadre du service <strong>de</strong> portage àdomicile. L’occasion d’échanger joyeusement quelques mots avec Leslie Da<strong>de</strong>rqui lui livre quotidiennement les menus concoctés par la cuisine centrale.Frédérique Autret, responsable du site <strong>de</strong> Mornas, découpe le fromage enportions pour les enfants.Le chauffeur du camion frigorifique charge les plats, préparés la veilleet conservés au froid, pour les livrer sur les sites. Le camion maintien les<strong>de</strong>nrées à une température comprise entre 0 et 3 <strong>de</strong>grés.Après avoir sélectionné les ingrédients dont ils ont besoin pour leursrecettes, les équipes <strong>de</strong> la cuisine centrale commencent à cuisiner.11 12 110 23987 6 5 411 12 110 23987 6 5 411 12 110 23987 6 5 411 12 110 23987 6 5 4A Mornas on réchauffe les repas.Début du nettoyage à la cuisine centrale, suivant un protocoleextrêmement strict.Les chauffeurs en charge du portage partent livrer les bénéficiaires <strong>de</strong>ce service.11 12 110 23987 6 5 4Le gestionnaire et le chef <strong>de</strong> production, gèrent les comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s produitsqui seront utilisés pour cuisiner, dans les jours à venir.11 12 110 23987 6 5 411 12 110 23987 6 5 411 12 110 23987 6 5 4Réception <strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées livrées par un fournisseur.Livraison <strong>de</strong>s repas à la cantine <strong>de</strong> l’école Alexandre Blanc <strong>de</strong> Bollène.Mise en place <strong>de</strong>s tables et du self à Mornas.Premier service pour les enfants, <strong>de</strong> primaire et <strong>de</strong> maternelle, <strong>de</strong> l’écoleFrançoise Dolto <strong>de</strong> Mornas.6 7


Fond <strong>de</strong> péréquation <strong>de</strong>s recettes intercommunales et communales (FPIC)Une solidarité fiscale qui impacte les projets du territoire2012 marque l’entrée en vigueur d’unnouveau système <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>sressources au plan national, voulu parle précé<strong>de</strong>nt gouvernement. Jusqu’àprésent les inégalités entre les collectivitésterritoriales étaient compenséesdirectement par l’Etat. Désormais lescommunes et les intercommunalités quiont le plus <strong>de</strong> ressources vont être misesà contribution pour participer au financement<strong>de</strong> celles qui en ont le moins.Un nouveau dispositif qui n’est pas sansconséquence pour notre territoire.C’est au travers <strong>de</strong> prélèvements surles recettes <strong>de</strong>s collectivités qui ont leplus <strong>de</strong> ressources (supérieures à 90 %<strong>de</strong> la moyenne nationale), que le FPICreverse les sommes ainsi collectéesaux collectivités ayant les ressourcesles plus basses. Cette solidarité semettra en place progressivement auniveau national : 150 millions d’eurosNormalement, la loi prévoit que la Communauté<strong>de</strong> communes prenne en charge7 % <strong>de</strong> cette perte <strong>de</strong> ressources, et sescommunes membres 93 %. Mais, en 2012,Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> a décidé <strong>de</strong> jouerpleinement la carte <strong>de</strong> la solidarité intercommunale,en optant pour le régime <strong>de</strong>dérogation prévu par le législateur. Ainsil’intercommunalité a financé 85,49 % (aulieu <strong>de</strong> 7%) du prélèvement 2012 soit unmontant <strong>de</strong> 195 437 € contre 15 997 € initialementprévus. Grâce à ce choix Rhône <strong>Lez</strong><strong>Provence</strong> a pris en charge, en lieu et place<strong>de</strong>s communes, 133 381 € pour Bollène,Ensembles intercommunaux(Communauté <strong>de</strong> communes et communes)dont le potentiel <strong>de</strong> ressourcesest supérieur à 90 %du potentiel national moyenen 2012, 360 en 2013, 570 en 2014,780 en 2015 pour atteindre 2 % <strong>de</strong>sressources fiscales communales etintercommunales à partir <strong>de</strong> 2016, soitplus d’un milliard d’euros.2 910 € pour Lamotte du Rhône, 13 108 €pour Lapalud, 19 828 € pour Mondragon,10 213 € pour Mornas.Après la suppression <strong>de</strong> la Taxe Professionnelle,la mise en place du FPICimpacte donc à nouveau négativementles ressources <strong>de</strong> l’intercommunalité.Ces réformes successives ont <strong>de</strong>s conséquencesimportantes sur le financement<strong>de</strong>s projets, que la Communauté <strong>de</strong>communes souhaite développer. Malgrécela, elle maintient son engagementà favoriser l’implantation <strong>de</strong> servicesfondamentaux pour son territoire.Fonds <strong>de</strong> Péréquation<strong>de</strong>s ressources Intercommunaleset CommunalesPrélèvementReversementEnsembles intercommunaux(Communauté <strong>de</strong> communes et communes)ayant les ressources les plus bassesCe dispositif prend les “ensemblesintercommunaux”, constitués d’uneintercommunalité et <strong>de</strong> ses communesmembres, comme échelon <strong>de</strong> référencepour la comparaison <strong>de</strong>s ressources.L’ensemble intercommunal Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>, composé <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> communes Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> et <strong>de</strong> ses <strong>Commune</strong>s membres,est pour 2012, contributeur à hauteur <strong>de</strong> 228 612 €. Ce prélèvement <strong>de</strong>vrait atteindre plus <strong>de</strong> 1,5 Millions d’euros en 2016.Maison <strong>de</strong>s entreprisesL’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité est lancée100 %90 %80 %70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %<strong>Commune</strong>smembres93 %CCRLP 7 %Répartition 2012<strong>de</strong> droit commun(non appliquée)<strong>Commune</strong>smembres 15 %CCRLP85 %Décision <strong>de</strong> priseen charge 2012appliquéepar la CCRLPRhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> poursuit sa réflexion, dans l’optique <strong>de</strong> créer une structured’accueil <strong>de</strong>s entreprises sur son territoire. Un lieu où elles pourraient trouver lesinformations dont elles ont besoin, mais aussi <strong>de</strong>s services plus concrets.La Communauté <strong>de</strong> communes souhaitese donner les moyens d’être plus attractiveen termes d’émergence et d’implantation<strong>de</strong> projets d’entreprises. Pour ce faire, il luifaut définir les besoins <strong>de</strong>s entreprises entermes d’équipements, d’accompagnementtechnique et <strong>de</strong> proposition <strong>de</strong> servicesmutualisés. L’intercommunalité doitégalement veiller à développer <strong>de</strong>s outilscohérents en rapport avec son bassin <strong>de</strong>vie, et les collectivités territoriales voisines.Dans ce cadre, Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> étudiela faisabilité d’une structure fédératrice <strong>de</strong>type Maison <strong>de</strong>s Entreprises, d’une pépinièred’entreprises innovantes et d’un ouplusieurs hôtels d’entreprises. Le cabinetInterfaces a été choisi pour réaliser cetteétu<strong>de</strong>. Une telle structure constitue une alternativeau manque <strong>de</strong> locaux que viventles entreprises en phase <strong>de</strong> lancement. Ellepermet <strong>de</strong> protéger les sociétés dans lespremières étapes <strong>de</strong> leurs existences, etd’assurer un accompagnement technique<strong>de</strong> toutes les entreprises du territoire. Cetoutil a pour ambition <strong>de</strong> jouer un rôle fédérateurpour l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs qui travaillentà l’accompagnement <strong>de</strong>s entrepreneurs,en créant une véritable dynamiqueterritoriale. Les travaux d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ceprojet ont commencé début novembre.Le très haut débit arrive sur le territoireUn Internet toujours plus performantLa fibre optique est une étape <strong>de</strong> plus dans le développement <strong>de</strong>s nouvellestechnologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la communication. Elle sera bientôt disponibleen Vaucluse, et plus particulièrement sur le territoire <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>.Une bonne nouvelle pour les entreprises.Grâce au volontarisme du Conseil généralsur ce dossier, le département <strong>de</strong> Vaucluseest un <strong>de</strong>s trois premiers en Franceà lancer l’installation <strong>de</strong> la fibre optique,et c’est l’un <strong>de</strong>s premiers en région Paca.Il s’agit d’un projet <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur,qui va s’étaler sur 25 ans. Dans ce cadre,les 24 premiers mois seront plus spécifiquementconsacrés au développementéconomique. Au terme <strong>de</strong> cette phase lesentreprises éligibles, qui le souhaiteront,<strong>de</strong>vraient donc pouvoir bénéficier d’unréseau performant, ouvert à tous lesopérateurs. Les offres très haut débit vontse diversifier et correspondre aux besoins<strong>de</strong>s sociétés, cela <strong>de</strong>vrait faciliter leurdéveloppement.Les équipes <strong>de</strong> Vaucluse Numérique, ledélégataire <strong>de</strong> service public du Département,acheminent la fibre optique duNord Vaucluse vers le Sud où elles doiventatteindre Pertuis, avant d’opérer unejonction avec le réseau d’Aix en <strong>Provence</strong>.En revanche Vaucluse Numérique n‘estpas un opérateur <strong>de</strong> télécommunication,et n’a donc pas vocation à commercialiser<strong>de</strong>s abonnements.L’arrivée du très haut débit se traduit par leraccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> nombreuses zones d’activité,notamment celles du Sactar et duPragelinet à Bollène. La ZAND (zone d’activiténotre dame) <strong>de</strong> Mondragon, gérée parla Communauté <strong>de</strong> communes, a ainsi étéraccordée à la fibre optique. Cela a pu êtrefait rapi<strong>de</strong>ment, car l’intercommunalitéavait prévu l’arrivée <strong>de</strong> cette technologie,en équipant par avance sa zone d’activité<strong>de</strong>s fourreaux nécessaires à l’installation<strong>de</strong> la fibre optique. Le territoire <strong>de</strong> Rhône<strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> est ainsi le premier en Vaucluse,avec celui <strong>de</strong> l’Enclave <strong>de</strong>s Papes,à être couvert par les infrastructuresdéployées par le Département.Droit <strong>de</strong> réponseVous trouverez ci-<strong>de</strong>ssous le texte que la mairie <strong>de</strong> Bollène nous a adressé en réponse à l’article “ Gendarmerie et bureaux intercommunaux, vous avez laparole ! ” paru dans le précé<strong>de</strong>nt RLP’mag. L’intercommunalité précise qu’elle s’est vue délivrer le 21 septembre 2012 un permis <strong>de</strong> construirepour le chantier <strong>de</strong> la gendarmerie et <strong>de</strong>s locaux intercommunaux. Madame le maire <strong>de</strong> Bollène vient <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’annulation <strong>de</strong> ce permis.L’intercommunalité regrette, une nouvelle fois, l’attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> blocage systématique <strong>de</strong> la mairie <strong>de</strong> Bollène vis-à-vis <strong>de</strong>s projets intercommunaux, qui meten péril le projet d’intérêt général qu’est la construction d’un nouveau casernement <strong>de</strong> gendarmerie sur le territoire <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>.“ Le rédacteur <strong>de</strong> cet article au sujet <strong>de</strong>sbâtiments intercommunaux et <strong>de</strong> la gendarmerielaisse entendre que la municipalité<strong>de</strong> Bollène serait à l’origine d’une“augmentation significative du coût” <strong>de</strong>ce bâtiment, sous prétexte qu’elle auraitrefusé le raccor<strong>de</strong>ment au réseau d’évacuation<strong>de</strong>s eaux pluviales. L’informationest volontairement présentée <strong>de</strong> façonincomplète afin <strong>de</strong> tromper le lecteur surles intentions <strong>de</strong> la mairie <strong>de</strong> Bollène.En effet, si la <strong>Commune</strong> a pris une telledécision, c’est tout simplement pour <strong>de</strong>sraisons techniques. Dans ce quartier, leréseau pluvial est déjà saturé. Il est doncdangereux <strong>de</strong> vouloir y raccor<strong>de</strong>r <strong>de</strong> nouveauxbâtiments. Il en va <strong>de</strong> la protection<strong>de</strong>s habitants du quartier. La décisionprise est donc tout à fait responsable.Un peu plus loin, l’auteur <strong>de</strong> l’article estimeque le projet prend du retard, parceque “ les services <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong>communes atten<strong>de</strong>nt la délivrance parla Ville du permis <strong>de</strong> construire ”. Là aussi,la ville <strong>de</strong> Bollène est clairement visée.Or, il s’agit d’une information totalementinexacte.En effet, la Communauté <strong>de</strong> communesest dans l’obligation <strong>de</strong> déposer un <strong>de</strong>uxièmepermis <strong>de</strong> construire, comme l’ontrappelé les services préfectoraux, dansun courrier du 23 mars 2012. “ Il apparaîtnécessaire que la commune soit saisieofficiellement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> permispour la partie locaux communautaires. Ila ainsi été convenu que, pour permettreà votre service technique (<strong>de</strong> la mairie <strong>de</strong>Bollène N.D.L.R.) l’instruction du projet, lemême dossier serait déposé à nouveaupour être enregistré sous un nouveaunuméro ”. Et les services préfectoraux <strong>de</strong>continuer : “ le dépôt rapi<strong>de</strong> d’un nouveaudossier complet en mairie (…) favoriserala conduite <strong>de</strong> la double instruction ”. Cenouveau dossier, que doit donc déposerla CCRLP, est censé contenir uniquementle projet <strong>de</strong> bâtiments intercommunaux,pour lequel la commune <strong>de</strong> Bollène estcompétente, quant à l’instruction du permis<strong>de</strong> construire. Ce n’est que lorsquela CCRLP aura déposé ce dossier que lamairie <strong>de</strong> Bollène pourra l’enregistrersous un nouveau numéro, afin d’êtreinstruit par le service urbanisme <strong>de</strong> façonrèglementaire.Au premier juin 2012, ce nouveau dossier,dont l’urgence était pourtant signaléeen mars par la Préfecture, n’a pas étédéposé en mairie <strong>de</strong> Bollène.Il est donc tout à fait mensonger <strong>de</strong> laisserentendre que la Ville <strong>de</strong> Bollène seraità l’origine du retard <strong>de</strong> ce projet ”8 9


Etu<strong>de</strong> stratégiqueL’innovation au cœur <strong>de</strong> la stratégie<strong>de</strong> développement du territoireL’étu<strong>de</strong> stratégique lancée en 2011, par l’intercommunalité, afin <strong>de</strong> définir unplan <strong>de</strong> développement économique, a livré ses conclusions. L’innovation a étéi<strong>de</strong>ntifiée comme une thématique à même <strong>de</strong> fédérer les initiatives sur le territoire.La Communauté <strong>de</strong> communes privilégieune politique <strong>de</strong> diversification <strong>de</strong> sonéconomie en s’appuyant sur <strong>de</strong>s critères<strong>de</strong> qualité, <strong>de</strong> projet et d’innovation, afin<strong>de</strong> créer, maintenir et développer <strong>de</strong>semplois. L’élaboration d’une stratégie <strong>de</strong>développement économique a pour butd’agir <strong>de</strong> façon pertinente sur la situationéconomique du territoire. Cette réflexiondoit être la plus pragmatique possible, entenant compte <strong>de</strong>s territoires frontaliersinfluents sur l’ensemble du bassin <strong>de</strong> viedu Tricastin.En s’appuyant sur cette feuille <strong>de</strong> routel’étu<strong>de</strong> stratégique lancée en 2011 a renduses conclusions. Le choix d’une stratégie <strong>de</strong>développement économique s’est imposéà tous. Celui <strong>de</strong> tendre vers un développementéquilibré orienté vers les secteurs <strong>de</strong>l’industrie, <strong>de</strong> l’innovation et du rési<strong>de</strong>ntiel.L’innovation permettra <strong>de</strong> coordonner lesinitiatives, dans le but <strong>de</strong> favoriser <strong>de</strong>s créationsd’entreprises, ou d’attirer <strong>de</strong>s sociétésen fort développement.Dans cette perspective plusieurs actionssont envisagées :• la mise en place <strong>de</strong> services nouveauxpour les entreprises et les porteurs<strong>de</strong> projet du territoire se traduisant entreautres par la création d’une Maison <strong>de</strong>sentreprises (Pépinière, hôtel, centre d’affaires,services mutualisés, formations,siège d’associations et <strong>de</strong> groupementslocaux, permanence <strong>de</strong> partenaires, etc).• l’accompagnement à l’innovation(via les pôles <strong>de</strong> compétitivité dontTRIMATEC et la coopération interentrepriseset inter-acteurs).• l’accompagnement à l’installation <strong>de</strong>ssalariés via <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> relocalisation.• la mise en place d’un groupementd’employeurs local• la mise en place d’un Fisacintercommunal• la mise en place d’une gouvernanceéconomique innovante, basée sur laconjugaison d’un lea<strong>de</strong>rship politique etéconomiqueMarion Michel, Loïc Pourchaire <strong>de</strong> CMN Partners, et Bruno Bedos chargé <strong>de</strong> mission développementéconomique <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>, ont présenté les conclusions <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> stratégiqueLe Fisac c’est partiLe fond d’intervention pour lesservices l’artisanat et le commerce(Fisac), va être mis enplace par Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>sur son territoire. Afin <strong>de</strong> lancerce dispositif qui viendra en ai<strong>de</strong>aux artisans et aux commerçants,l’intercommunalité esten cours <strong>de</strong> recrutement d’unchargé <strong>de</strong> mission. Ce <strong>de</strong>rnier<strong>de</strong>vra mettre en œuvre le Fisacet s’assurer du suivi <strong>de</strong>s actionsqui en découleront.Forum <strong>de</strong> l’emploi2013La <strong>de</strong>uxième édition du forum<strong>de</strong> l’emploi, organisée par Rhône<strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>, aura lieu le 16avril 2013 au lycée Lucie Aubrac.L’objectif reste le même : mettreen relation les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ursd’emplois et les entreprises quirecrutent. Areva et EDF ont d’orset déjà confirmé leur présencepour cette édition 2013. Deuxgrands groupes industriels quirecrutent actuellement, et quiauront <strong>de</strong>s offres d’emplois àproposer à l’occasion du forum.Journée <strong>de</strong> l’Économie sociale et solidaireEntreprendre autrement, c’est possible !S’inscrivant dans le cadre du mois <strong>de</strong> l’Économie sociale et solidaire (ESS), organisé parle CNCRES (conseil national <strong>de</strong>s chambres régionales <strong>de</strong> l’économie sociale), la journéeorganisée le 13 novembre <strong>de</strong>rnier par l’intercommunalité en partenariat avec laboutique <strong>de</strong> gestion, a permis aux participants <strong>de</strong> mieux comprendre ce qu’est l’ESS.Le 13 novembre 2012, 25 personnes ontparticipé à la journée <strong>de</strong> l’ESS, organiséepar la communauté <strong>de</strong> communes. Leprési<strong>de</strong>nt Jean-Pierre Lambertin a ouvertla manifestation par un discours d’accueil,où il a présenté les intervenants venusapporter leur expertise. L’objectif était <strong>de</strong>faire le point sur ce qu’est l’ESS, et sur lesmoyens qui sont à la disposition <strong>de</strong> ceuxqui souhaitent s’investir dans une activité<strong>de</strong> ce type (associations, coopératives,Opération jobs d’étémutuelles, etc). Pour ce faire l’associationPromess 84, l’Aprova (Association <strong>de</strong>Promotion <strong>de</strong> la Vie Associative en Vaucluse),et l’Urscop (union régionale <strong>de</strong>sScop) animaient <strong>de</strong>s ateliers, ainsi que laboutique <strong>de</strong> gestion qui était partenaire<strong>de</strong> l’événement.L’intercommunalité considère avec beaucoupd’intérêt le secteur d’activité <strong>de</strong>l’ESS. Il représente 8 % <strong>de</strong>s salariés du secteurprivé sur le territoire et <strong>de</strong>vrait être à34 jeunes trouvent du travailgrâce à leur Communauté <strong>de</strong> communesl’avenir à l’origine <strong>de</strong> créations d’emplois.Les participants et les intervenants à lajournée <strong>de</strong> l’ESS, se sont dit très satisfaitsdu contenu <strong>de</strong> cette manifestation, organiséepour la première fois sur le territoireintercommunal. Devant la réussite <strong>de</strong>l’événement, l’intercommunalité mettra enplace une autre manifestation <strong>de</strong> ce typedans le courant du premier semestre 2013.Celle-ci, s’attachera plus particulièrementaux financements spécifiques <strong>de</strong> l’ESS.25 personnes ont participé à la journée <strong>de</strong> sensibilisation sur l’économie sociale et solidaire, qui s’est tenue le 13 novembre 2012Cet été l’opération jobs d’été, initiée par l’intercommunalité, a permis à <strong>de</strong>s jeunesdu territoire <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s emplois saisonniers.Les élus communautaires souhaitent mettre en œuvre une stratégie <strong>de</strong> développement économique, sur le territoire <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>Travailler pendant les vacances, c’estle souhait <strong>de</strong> nombreux jeunes, quiespèrent ainsi financer leurs étu<strong>de</strong>s, ousimplement commencer à s’insérer dansle mon<strong>de</strong> du travail. De leur côté lesentreprises, associations et institutions,ont besoin <strong>de</strong> personnels <strong>de</strong> remplacementpendant cette pério<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> nombreuxemployés sont absents, ou pourfaire face à une croissance d’activité.Conscient <strong>de</strong> cette situation la communauté<strong>de</strong> communes tente <strong>de</strong> mettre enrelation les uns avec les autres, au travers<strong>de</strong> l’opération Jobs d’été. Elle recueille<strong>de</strong>s offres d’emplois et <strong>de</strong>s CV, et tente<strong>de</strong> les faire concor<strong>de</strong>r.Pour sa <strong>de</strong>uxième édition Jobs d’été adonc permis à 34 jeunes du territoire <strong>de</strong>travailler, pendant la pério<strong>de</strong> estivale.Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> avait reçu 124candidatures et 98 offres d’emploisen provenance <strong>de</strong> 22 entreprises. Ilfaut bien sûr gar<strong>de</strong>r à l’esprit que cesoffres ne sont pas exclusives, et que lessociétés ont leurs propres réseaux <strong>de</strong>recrutement. De plus les employeursont refusé la majorité <strong>de</strong>s CV <strong>de</strong>s jeunes<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 18 ans. Autres freins àl’embauche : le manque <strong>de</strong> mobilité<strong>de</strong> certains candidats, et pour d’autresle manque <strong>de</strong> motivation. Au regard<strong>de</strong> ces contraintes, les 34 embauchespermises grâce à l’opération Jobs d’étéapparaissent comme un résultat plusqu’honorable. L’opération sera doncreconduite l’année prochaine, un standspécifique Jobs d’été sera mis en placesur le forum <strong>de</strong> l’emploi en avril 2013, àBollène.10 11


Les élus communautaires en visite dans une pépinière d’entreprisesSoutenir les nouveaux entrepreneursRhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> souhaite mettre en place une pépinière d’entreprises surson territoire. Mais avant <strong>de</strong> développer ce projet, les élus ont tenu à visiter uneinfrastructure <strong>de</strong> ce type en activité sur un territoire proche.Le 3 octobre <strong>de</strong>rnier ils se sont donc rendus sur le site <strong>de</strong> l’Espelidou la pépinièred’entreprises du pays <strong>de</strong> l’Ardèche méridionale.Les représentants <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>en compagnie Max Chaze, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> lacommunauté <strong>de</strong> communes du VinobreApparu à la fin <strong>de</strong>s années 1960, lespépinières d’entreprises reposent surun concept simple : créer un lieu danslequel se retrouvent les jeunes entreprises,et leur permettre <strong>de</strong> croître dansun environnement protégé, jusqu’à cequ’elles soient suffisamment arméeset développées pour pouvoir quitter lastructure.Les élus <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>estiment qu’un équipement <strong>de</strong> ce type,serait à même d’ai<strong>de</strong>r les créateursd’entreprises du territoire. Mais avant<strong>de</strong> se lancer dans ce projet, ils ont souhaitéconstater par eux même, la réalitédu fonctionnement au quotidien d’unepépinière d’entreprises. C’est l’Espélidou,la pépinière du Pays <strong>de</strong> l’Ardècheméridionale, basée à Lachapelle sousAubenas, qui a reçu les représentants<strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> communes, dontcinq élus (Jean-Pierre Lambertin, DenisDussargues, Bruno Genta, Benoit Sanchez,Clau<strong>de</strong> Raffinesque), et <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxagents <strong>de</strong> l’intercommunalité (IsabelleGallisa DGS et Bruno Bedos en chargedu développement économique). Cesont Max Chaze, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Communauté<strong>de</strong> communes du Vinobre, etGuillaume Grasset le responsable <strong>de</strong>l’Espélidou qui ont accueilli les visiteursen provenance du nord Vaucluse. Ils ontd’abord expliqué le fonctionnement <strong>de</strong>la structure, avant d’en détailler les performances.La délégation <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong><strong>Provence</strong> a ensuite été conviée à unevisite <strong>de</strong>s ateliers et <strong>de</strong>s bureaux, oùtravaille le personnel <strong>de</strong>s entrepriseshébergées.”La mise en place d’unetelle structure favoriseraitla création d’emplois sur leterritoire”Jean-Pierre Lambertin“Ce type <strong>de</strong> visite est très utile, on peutainsi partager l’expérience acquise pard’autres collectivités et comprendrecomment elles sont parvenues à faire<strong>de</strong> leurs projets <strong>de</strong>s réussites” expliqueJean-Pierre Lambertin, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>la communauté <strong>de</strong> communes. Pourlui, “une pépinière d’entreprise seraitVisite <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> la pépinièred’entreprises l’Espélidouun outil très utile, cela permettraitd’accompagner les potentiels créateursd’entreprises et <strong>de</strong> les inciter à se lancer.La mise en place d’une telle structurefavoriserait donc la création d’emploissur le territoire.” C’est en tout cas cequ’est parvenue à réaliser l’Espélidou,en générant 70 emplois (sans compterla sous-traitance) <strong>de</strong>puis sa création en2007.La visite <strong>de</strong> cet équipement a enthousiasméles élus communautaires. Enconstatant par eux même la nature <strong>de</strong>sinfrastructures à mettre en place pourcréer une pépinière d’entreprises, ilsont pu confirmer leur hypothèse selonlaquelle un projet <strong>de</strong> ce type est adaptéaux besoins <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>.De son côté le Pays <strong>de</strong> l’Ardèche méridionaleest très satisfait <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>l’Espélidou, à tel point qu’il a lancé enoctobre 2012, une <strong>de</strong>uxième pépinièred’entreprises basée au Teil.Les services <strong>de</strong> l’Espélidou• Un hébergement pour les nouvellesentreprises (48 mois maximum), à prixpréférentiels.• Des services partagés : accueil, photocopieur,Internet haut débit, espaceren<strong>de</strong>z-vous (6 personnes), salle <strong>de</strong> formation(30 personnes), cafétéria, bâtimentssécurisés (sous alarme), collecteet traitement <strong>de</strong>s déchets “carton”.• Un accompagnement : suivi individuel<strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> l’entreprise(une fois par semestre), séancesd’informations collectives.L’Espélidou en chiffres• 1 er juin 2007 : ouverture <strong>de</strong> lapépinière• 16 entrepreneurs ont quitté l’Espélidou,2 seulement ont cessé leur activité.• 70 emplois ont été générés par lapépinière• 11 entreprises sont accueilliesactuellement sur le site• 28 personnes travaillent sur le siteGendarmerie et bureaux intercommunauxLe chantier démarre début 2013La phase <strong>de</strong> consultation <strong>de</strong>s entreprises pour la construction d’une nouvellegendarmerie, et <strong>de</strong> locaux intercommunaux, s’est achevée le 16 octobre 2012.La collectivité doit désormais choisir les entreprises qui participeront au chantier.Le début <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> chantier duprojet d’aménagement, situé à Bollène,comprenant la gendarmerie et les bureauxintercommunaux est programméen début d’année 2013, et <strong>de</strong>vraits’étaler sur seize mois. La nouvellegendarmerie, permettra aux forces <strong>de</strong>l’ordre <strong>de</strong> travailler dans <strong>de</strong> meilleuresconditions. Un véritable enjeu pour leterritoire, au regard <strong>de</strong> la vétusté <strong>de</strong>Zone d’activité Notre DameDéjà 65 emplois créés !l’actuelle gendarmerie <strong>de</strong> Bollène. Biensûr <strong>de</strong> nouveaux logements serontaussi construits, pour accueillir les gendarmeset leurs familles. Par ailleurs, cechantier sera aussi l’occasion d’édifierles locaux <strong>de</strong> l’intercommunalité, cequi permettra à Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>d’exercer ses compétences dans <strong>de</strong>bonnes conditions. Rappelons que leslocaux qui accueillent actuellement laLa zone d’activité <strong>de</strong> Notre Dame (Zand) à Mondragon,gérée par l’intercommunalité, fait preuve d’unbeau dynamisme. Le <strong>de</strong>uxième semestre 2012 a vula signature d’accords pour l’installation <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxnouvelles entreprises sur la Zand.La réactivité et l’engagement du servicedéveloppement économique <strong>de</strong>Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong> porte ses fruits. Aujourd’huigrâce à son action, 10 lots ontd’ors et déjà été attribués sur la Zand(société Mathieu Peinture 1 lot, sociétéAXI 2 lots, société Raphaël Michel 7 lots) ;cela représente 24 695 m 2 <strong>de</strong> superficieoccupée par <strong>de</strong>s entreprises, et surtoutla création <strong>de</strong> 65 emplois sur le territoiredans les trois ans à venir.Bien sûr la prospection en vue d’attirer<strong>de</strong> nouvelles entreprises sur la Zandcontinue. Même si tout n’est pas toujourssimple dans un contexte <strong>de</strong> forteconcurrence et <strong>de</strong> crise mondiale,l’intercommunalité ne se découragepas. Elle continue à promouvoir au maximuml’emploi, et elle fait tout ce quiest en son pouvoir pour favoriser sondéveloppement. Cela passe bien sûr parl’implantation <strong>de</strong> nouvelles entreprisessur son territoire. Dans cette perspectivela Zand est un outil indispensable. C’estpourquoi laCommunauté <strong>de</strong> communesmet tout en œuvre pour promouvoir sesatouts, notamment via un partenariatavec Vaucluse Développement, quidonne une visibilité à l’offre foncière <strong>de</strong>la ZAND dans les salons européens.Communauté <strong>de</strong> communes sont sousdimensionnés, ce qui entraine <strong>de</strong> nombreuxdésagréments pour les usagerscomme pour le personnel (minimum <strong>de</strong>trois personnes par bureau, manque <strong>de</strong>confi<strong>de</strong>ntialité, etc).Les bureaux intercommunaux et lagendarmerie prendront place le long<strong>de</strong> l’avenue Théodore Aubanel, en facedu rond-point Lucie Aubrac.Ai<strong>de</strong> à l’installation<strong>de</strong>s entreprisesIl s’agit d’une procédure en faveur<strong>de</strong>s petites entreprises permettant<strong>de</strong> déterminer un prix <strong>de</strong> vente aum² dégressif et attractif qui dépend<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux facteurs : le volume <strong>de</strong> m²acquis par l’entreprise et le volumed’emplois créé à 3 ans lié à cetteimplantation.Le prix <strong>de</strong> base pour chaque lotest le prix fixé par le service <strong>de</strong>sdomaines. Il s’agit d’une ai<strong>de</strong> individuelleaccordée au cas par cas auxentreprises qui en font la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>et dont le montant varie. Les élus<strong>de</strong> l’intercommunalité déci<strong>de</strong>nt s’ilsacceptent d’attribuer cette ai<strong>de</strong> ounon.12 13


Sortie ludique et pédagogiqueUne journée à la découverte <strong>de</strong> la nature vauclusienneLes lauréats du concours <strong>de</strong> poèmes organisé par la CCRLP, lors <strong>de</strong> la foire Saint-Martin 2011, autour <strong>de</strong> la restauration collective, ont participé à une journée <strong>de</strong>découverte <strong>de</strong> la nature. Les trois classes vainqueurs du concours, ont remportéune sortie scolaire au contact <strong>de</strong>s ocres <strong>de</strong> Mormoiron, <strong>de</strong> la faune et <strong>de</strong> la flore <strong>de</strong>Vaucluse ! Le 15 juin <strong>de</strong>rnier, les classes <strong>de</strong> Mme Belmonte <strong>de</strong> l’école Curie, et <strong>de</strong>Mme Lorge <strong>de</strong> l’école Péri toutes <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> Bollène, ainsi que la classe <strong>de</strong> Mme Frasson<strong>de</strong> l’école <strong>de</strong> Mornas, ont bien profité <strong>de</strong> cette journée en plein air.Semaine du goûtLes régions <strong>de</strong> France à l’honneurA l’ occasion <strong>de</strong> la semaine du goût (du 15 au 19 octobre 2012), le service restaurationcollective a proposé <strong>de</strong>s menus mettant à l’honneur les mets <strong>de</strong>s régions<strong>de</strong> France (Alsace, Bretagne, Sud Ouest, Nord et Rhône Alpes). La diététicienneMélissa Gontero-Phillis, qui rédige les menus servis par l’intercommunalité, s’estégalement rendue dans les écoles afin <strong>de</strong> sensibiliser les élèves <strong>de</strong> 13 classes duterritoire, sur les différents enjeux liés à leur alimentation.Les enfants se sont montrés attentifset ont posé <strong>de</strong> nombreuses questionsMélissa Gontero-Phillis est intervenue à l’école Gabriel Péri sur les thèmes <strong>de</strong> l’équilibre alimentaireet <strong>de</strong>s fruits et légumes d’automneLes élèves <strong>de</strong> CP ont activement participé aux ateliersA l’école Alexandre Blanc la diététicienne <strong>de</strong> l’intercommunalité, est intervenue sur la découverte<strong>de</strong>s fruits et légumes et les contrastes (salé-sucré, aci<strong>de</strong>-amer, etc)1415


Foire <strong>de</strong> la Saint-Martin 2012Le concours <strong>de</strong> la restauration collectiveremporte un franc succès populaireComme chaque année, l’intercommunalité était présente lors <strong>de</strong> la foire du 11novembre à Bollène. Les visiteurs étaient appelés à participer au concours <strong>de</strong> larestauration collective, organisé sur le stand.Les 9, 10 et 11 novembre <strong>de</strong>rniers,le stand <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> communesà la foire Saint Martin, a permisaux habitants du territoire d’échangeravec les représentants <strong>de</strong> la collectivité.L’occasion pour eux d’évoquer tous lesdossiers d’actualités liés à l’intercommunalité,notamment la constructiond’une nouvelle gendarmerie.Mais ce stand fut surtout le point <strong>de</strong>ralliement <strong>de</strong> tous ceux qui voulaient participerau concours <strong>de</strong> la restauration collective,organisé par Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>.6 classes, <strong>de</strong> 5 écoles différentes, s’yétaient inscrites, du CP au CM2, elles onttoutes réalisé <strong>de</strong>ux affiches sur le thème<strong>de</strong> l’équilibre alimentaire. Les douzecréations étaient affichées lors <strong>de</strong> la foire,et les visiteurs appelés à voter pour cellequ’ils préféraient. En tout 365 d’entreeux ont glissé un bulletin dans l’urne<strong>de</strong> l’intercommunalité. Après dépouillement<strong>de</strong>s suffrages exprimés, ce sont lesclasses <strong>de</strong> Mme Valver<strong>de</strong> (CM2), école<strong>de</strong> Lapalud, <strong>de</strong> M. Lesan et Mme Szulc,école Alexandre Blanc <strong>de</strong> Bollène (CM1),et <strong>de</strong> Mme Stephen, école <strong>de</strong> Mornas (CP-CE1), qui ont remporté le concours. Ellesparticiperont au mois <strong>de</strong> juin à une sortiepédagogique et ludique, offerte parRhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>. Quant aux affiches,elles seront toutes reproduites et utiliséespour décorer les salles <strong>de</strong> restauration.Par ailleurs trois bulletins <strong>de</strong> vote ont ététirés au sort lors <strong>de</strong> l’ouverture <strong>de</strong> l’urne le11 novembre, avec à la clef trois paniersgarnis gagnés par Christiane Blanchard,Sarah Penon et Berna<strong>de</strong>tte Grangeon.La foule s’est déplacée sur le stand <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>Les élus <strong>de</strong> Rhône <strong>Lez</strong> <strong>Provence</strong>, Jean-Pierre Lambertin, Rodolphe Perez, Maurice Sabatier,Bruno Genta et Christian Peyron, réunis sur le stand <strong>de</strong> l’intercommunalité365 personnes ont voté à l’occasion du grand concours <strong>de</strong> la restauration collective, trois d’entre elles ont été tirées au sort pour gagner un panier garniMaison <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> communes, Rond-Point <strong>de</strong>s Portes <strong>de</strong> <strong>Provence</strong>, BP 99, 84503 Bollène Ce<strong>de</strong>xTél : 04 90 40 01 28 Fax : 04 90 34 72 99 Site : www.ccrlp.fr Email : accueil@ccrlp.frDirecteur <strong>de</strong> la publication : Jean-Pierre Lambertin.Conception & réalisation : COMM’A LA FERME (09 75 76 48 75). Crédits photos : R.L.P.R.L.P. Mag’ est imprimé par IMPRIMEX (04 90 30 55 70) sur un papier PEFC. Tirage 11 000 exemplaires. Dépôt légal à parution.(la certification PEFC garantit que le bois utilisé pour fabriquer un produit provient <strong>de</strong> forêts gérées durablement et préservant la biodiversité).

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