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Vandojazz N°3 - vandoren

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56 rue Lepic - Paris. Le jazz n’y est pas qu’une légende.<strong>Vandojazz</strong>®


®<strong>Vandojazz</strong>Directeur de la publication : Anne-Sophie Van DorenCréation et réalisation : La Maison, 16 rue deNaples 75008 Paris Téléphone : 01 44 90 02 20.E-mail : christophe@la-maison.net - Traduction: Jeffrey Grice - Photos : © Droits réservés -Vandoren - Dépot légal : Janvier 2007.actualitésD’ENTRÉE DE JEU ...éditoPAR ANNE-SOPHIE VAN DORENAlors que nous allons organiserla 50 ème Vandojam, on nepeut que constater le succèsde cette dernière. Depuisdeux ans déjà elle s’exporte àNew-York et Chicago etdevient un évènement de rassemblementjazzistique detrès grande qualité. C’est pourquoi nousavons décidé de dédier ce numéro<strong>Vandojazz</strong> à notre activitéOutre-Atlantique et plusspécialement à New- York,autre capitale du jazz. Ondécouvrira ainsi à travers cesquelques pages une petitehistoire du Musician’sAdvisory Studio, créé il y a13 ans et aujourd’hui sous laresponsabilité de David Gould.Considéré comme un despiliers de l’organisationVandoren, carrefour de tendanceset de musiciens, le studio est importantpour la recherche et le développement du matériel. Maisplus qu’un simple journal, nous avons vraiment vouluprendre la température de la grosse pomme musicale, deses acteurs. C’est pourquoi nous avons réuni unemosaïque d’interviews concises, qui vont à l’essentiel demusiciens tous aussi talentueux et originaux les uns queles autres, et qui portent le souffle new-yorkais. Parmieux, le grand Mark Gross, qui anime les Vandojams et lesinvite donc régulièrement à se joindre à lui et ses musicienssur la scène de l’Iguana, le restaurant mexicain justeen dessous du studio (on retourne au point de départ).Ainsi, bien qu’ayant de grandes ambitions (décrire le paysagejazzistique vaste qu’est New-York) ce numéro est enfait très cosy et a quelque chose de familial.NOUVEAUTÉSDISQUESChez Vandoren, la musique ça vit,ça bouge… Partitions et CD detoutes les musiques vous yaccueillent, du classique au jazz, duklezmer au contemporain. Dansles derniers CD jazz et musiquesimprovisées reçus ces derniersmois, on trouve des clarinettistescomme Jean-Marc Foltz, SylvainKassap ou Christophe Rocher ; dessaxophonistes de styles aussi variésque Jean-Christophe Beney,Sébastien Jarrousse, PhilippeBourdin, Eric Plandé, Sylvain DelCampo ou ChristopheMonniot… Sans compterle dernier CD del’animateur des VandojamMichael Cheret(« Serious things »). Pourrecevoir une liste des CDou pour tous renseignements,merci d’envoyerun email à Jean-MariePaul : jmpaul@<strong>vandoren</strong>.frIN MEMORIAMAprès la disparition de JackieMcLean le 31 mars 2006, et du clarinettisteKenny Davern le 12décembre, l’année commencetristement avec le décès deMichael Brecker le 13 janvier, dessuites d’une longue maladie. On nerésume pas en quelques lignes lacarrière d’un tel saxophoniste, disparuà 57 ans. Voir sa biographieofficielle et sa discographie sur sonsite www.michaelbrecker.com. EnFrance, rappelons le décès le 6octobre du clarinettiste et saxophonistesoprano Claude Luter,décédé à l’âge de 83 ans. Emblèmedu New Orleans en France et descaves de Saint Germain, il avaitcôtoyé les plus grands dont BarneyBigard, Louis Armstrong et surtoutSidney Bechet, dont il fut l’élève etle disciple.3


VANDOREN NEW-YORKVandorenNew-YorkDeux ans déjà que les Vandojam se sont installées à New-York et Chicago. Uneoccasion pour leurs leaders de nous les faire découvrir • Un nouveau clubVandoren à New-York : l’Iguana idéalement situé à deux pas notre studio animépar David Gould, toujours prêt à vous y accueillir • Une présentation de l’IAJEet de sa conférence annuelle • Enfin, quelques artistes Vandoren et des amisdont nous avions à cœur de vous parler pour un troisième numéro <strong>Vandojazz</strong> !Le VandorenMusician’sAdvisory StudioDepuis sa création il y a 14 ans, le Vandoren Musician’sAdvisory Studio est le principal vecteur de notre présencejazz à New-York. Il n’a eu de cesse de satisfaire tous ses visiteurs: musiciens professionnels, amateurs, professeurs etélèves. Solution idéale pour tous ceux qui souhaitent essayeret expérimenter toute la gamme des anches, becs, accessoireset ligatures, situé au cœur de Manhattan, ce petit “56rue Lepic” rend volontiers service à tous les musiciens classiquesou jazz. Des rencontres dont le fruit a pu notammentenrichir la recherche et le développement de la plupart desproduits Vandoren joués aujourd’hui dans le monde. Le show-room aide, à sa manière, à faire naître desvocations et ce depuis plus d’une dizaine d’années. Comme le rappelle David Gould, conseiller artistiqueVandoren, le show-room reste un point de rencontre et d’échanges autour de plus de cent ans de passionVandoren pour la musique et le Jazz.Vandorenaux Etats-Unisdès 1928.Robert Van Doren, fils d’Eugène,étudie la clarinette et obtient unPremier Prix au Conservatoire deParis. Il pense à une carrière demusicien et, en 1928, part pour unetournée d'un an aux Etats-Unis où ilse fera remarquer. Il sera d'ailleursl'un des premiers clarinettistes françaisà jouer en soliste à Radio-City,la fameuse station de radio newyorkaise.C'est à cette occasion quel'Amérique fera connaissance avecles anches Vandoren qui ne cesserontd'affirmer, au cours desannées, leur succès auprès des professionnelsdu nouveau continent.Mark Brown en compagnie de David Gould, notreconseiller artistique Vandoren et spécialiste produits àNew-York depuis 1999.La boutique du show-room propose tous les modèles de becs et d’anches pour saxophones etclarinettes. Pour vos essais, contactez David au 212-399-9457 ou par e-mail àdgould@<strong>vandoren</strong>usa.com.5Notre adresse à New-York : 250 W. 54th Street.Retrouvez-y notre show-room et depuis quelquesmois l’Iguana, le club accueillant la Vandojamnew-yorkaise. Une nouvelle adresse pour le jazzà New-York.…


VANDOREN NEW-YORKMark GrossEx-saxophoniste de l’orchestre de Lionel Hampton, il nous fait l’honneurde diriger la Vandojam new-yorkaise pour le plus grand “swing” de tous.MARK GROSS DIRIGE AUJOURD’HUI ET DEPUIS 2 ANS LAVANDOJAM DE NEW-YORK MAIS REVENONS QUELQUES TEMPSEN ARRIÈRE… APRÈS S’ÊTRE INTÉRÉSSÉ AU CLASSIQUE À LA BALTIMORESCHOOL FOR THE ARTS, MARK ÉTUDIE UN SEMESTRE À LA HOWARDUNIVERSITY PUIS 4 ANS AU BERKLEE COLLEGE OF MUSIC DONT ILSORTIRA RÉCOMPENSÉ PAR UN BACHELOR OF ARTS DEGREE IN MUSICPERFORMANCE. DEUX DE SES MEILLEURS PROFESSEURS JOE VIOLA ETBILL PIERCE L’AIDERONT TOUT PARTICULIÈREMENT À DEVENIR INTIME-MENT MUSICIEN. EN 1988, APRÈS SON DIPLÔME, MARK DÉBUTE SALONGUE AVENTURE DANS LE JAZZ. BÉNÉFICIANT D’UN HÉRITAGEGOSPEL GRÂCE À UN PÈRE PASTEUR, SON PROFESSIONNALISME L’AMÈ-NE RAPIDEMENT À ENREGISTRER AVEC DE NOMBREUX GRANDS NOMSDU JAZZ. IL TOURNE ET JOUE PARTOUT DANS LE MONDE NOTAMMENTAVEC LE DUKE ELLINGTON ORCHESTRA, PHILIP HARPER, NATADDERLEY, DAVE HOLLAND, MULGREW MILLER, NICHOLAS PAYTON,DELFEAYO MARSALIS, WYNTON MARSALIS, DIZZY GILLESPIE, NANCYWILSON, JIMMY HEATH, DIZZY GILLESPIE ALL STAR BIG BAND, TOMHARRELL BIG BAND, FRANK FOSTER AND LE LOUD MINORITY,FREDDIE HUBBARD, DONALD HARRISON, MARK WHITFIELD, JOEDUKES, JACK MCDUFF, JOE CHAMBERS, NEAL SMITH, REGINACARTER, LIONEL HAMPTON, STEPHON HARRIS, DON BRADEN,VINCENT GARDNER, LENORA ‘ZENZALAI’ HELM, MARLONSAUNDERS, SEPIA, JANN PARKER ET LE MARK GROSS’ QUARTET.RÉCOMPENSÉ PAR DEUX GRAMMY AWARDS, MARK GROSS A ENREGIS-TRÉ PRÈS DE 40 DISQUES, DONT DEUX SOUS SON PROPRE NOM :“PREACH” PARU CHEZ KING RECORDS ET ‘RIDDLE OF THE SPHINX’PARU CHEZ J.CURVE RECORDS.6Mark, tu t’occupes aujourd’huide la Vandojam à NewYork, te souviens-tu de tespremières jam sessions entant que jeune musicien ?C’était mémorable ! J’ai débuté àBaltimore, le pays de Gary Bartz,aujourd’hui celui de Gary Thomas,Antonio Hart, et de… MarkGross. Durant mon séjour à l’universitéles jams m’effrayaient maisc’était génial. Des musicienscomme Arnold Sterling, AndyEnnis et Mickey Fields jouaientpartout à Baltimore. Ils tenaientrégulièrement une jam sessiondans un club appelé LesSportsman’s Lounge. En fréquentantce club, j’ai tout de suite ététransporté dans une autreépoque. C’était comme dans cesvieux films où tout le mondefumait, s’habillait très chic, avec lesfans au premier rang, les autres aufond du club en train de parler, etle groupe en train de swingerautant qu’il le pouvait. Je me tenaisà côté de mon frère Vincent,trompettiste, dans les premiersrangs à les admirer et le propriétairedu club nous invitait parfoismon frère et moi à rejoindre legroupe et là j’étais terrifié. J’aiaujourd’hui un vrai respect pources musiciens qui devaient jouertous les soirs. Ils jouaient si bien !Je n’avais pas réalisé à l’époquequ’ils étaient en train de toutm’apprendre sur le jeu en groupe.L’école, la vraie en définitive. Lesairs que l’on jouait ensemble :Sugar, Song for my father, et puisaussi plein d’autres airs bluesy.J’adorais tellement jouer avec mesidoles ! Ils nous laissaient avec monfrère quasiment jouer toute lanuit avec eux. J’ai vraiment apprisici avec eux le vocabulaire du jazzet les standards. En rentrant à lamaison, je me dépêchais d’ailleursde rechercher les versions enregistréesdans ma propre collectionde disques !A quoi penses-tu quand tudiriges une jam ?Je pense en premier lieu à créerune atmosphère swing pour toutle monde. Pas uniquement pourles musiciens mais aussi pour lepublic. Un public se construit avecce qu’on lui offre. Je veux être sûrque la jam et la manière dont lejazz y sera présenté honorera lesmusiciens et la musique jouée. Jepense alors à Louis Armstrong,Duke Ellington, Count Basie,Thelonius Monk, Charles Mingus,Charlie Parker, Dizzy Gillespie,John Coltrane, Stan Getz, LeeKonitz, Ornette Coleman, SarahVaughan, Julian ‘Cannonball’Adderley, etc. Ensuite je pense àéviter les temps morts, à ce que lamusique soit toujours là. A New-York, heureusement, nous avonstant de grands musiciens qui viennentjouer en club, que 4 heuresde jam, c’est vraiment 4 heures dejazz. Parfois, pour permettre à unmusicien de jouer, je dois organiserla jam en fonction des tonalités,instruments et styles… A ladernière Vandojam par exemple,nous avions tous les modèles desaxophone sur Cherokee. C’étaitgénial, depuis le soprano jusqu’aubasse joué par Scott Robinson.C’est un des trucs extraordinairesqui fait New-York. Je tiens aussi àce que chacun ait assez de tempspour jammer et j’impose rarementune limite comme unnombre de chorus par exemple.Parfois je dois tout de même biensûr faire un petit signe…La sectionryhtmique est d’ailleurs tellementcourtoise. Merci à ChrisBrown à la batterie, DavidBerkman au piano et Tom Dicarloou Belden Bullock à la basse.Est-ce votre 1ère jam ?Non. Dans les débuts des années90 j’ai dirigé une jam pendantdeux ans dans un club de l’est deNew York.Que penses-tu de la situationdu jazz à New York ?C’est très intéressant, je suis àNew-York depuis 17 ans et la villea considérablement changé.Autrefois, c’était plus foisonnant ;maintenant, il y a moins de clubset les grands musiciens, susceptibles«d’éduquer» les jeunes sontmorts. Il y a de très bonnes écolescomme la Julliard, la New Schoolou la Manhattan School mais lesclubs sont bien trop chers par rapportaux faibles moyens financiersdes jeunes débutants. Par ailleurs,on doit payer pour chaque set et ily a un minimum de consommation.Or, la plupart des clubs sontpleins, ce qui peut paraître paradoxalpar rapport à leurs prixexcessifs.Est-ce que c’est difficilede jouer à New-York ?Après m’être établi dans le jazz, jen’ai plus eu trop de problèmesmais au début c’était très difficile.Mais je pense que c’est dur pourles gens qui sortent de l’école.Une histoire drôle, uneanecdote ?C’était au début de ma carrière.J’accompagnais Lionel Hampton.Et le cachet valait pour 90minutes, pas une de plus. A la findu set, Lionel continuait à jouer,on ne pouvait plus l’arrêter, on lerappelait à l’ordre mais rien àfaire, il continuait à jouer. Alors,pour le freiner dans sa frénésie, ona fermé le rideau, mais il l’écartaavec la main et a continué à jouer.Un jour, au Méridien à Paris, l’alerteà incendie s’est déclenchée et ilcontinuait à jouer comme un fouPetite histoirede la Vandojamaux États-Unisfurieux ! Sinon, personnellement,je devais jouer un jour à New Yorkau John Jay College. Je me préparele matin et quitte la maisonpour le concert. J’entre àManhattan, gare ma voiture augarage, attrape mon étui de saxophone,rentre dans les loges,l’ouvre. Il n’y avait pas de saxophoneà l’intérieur… C’est loinces souvenirs là aujourd’hui !MATÉRIEL JOUÉ : SAX SOPRANO : BECSS35, V16 S8 - ANCHES JAVA 2.5 - LIGATUREEN CUIR / SAX ALTO : V16 A8S - ANCHESJAVA 2.5 - LIGATURE EN CUIR / SAX TENOR :T95 V16 - ANCHES JAVA 2.5 - LIGATUREOPTIMUMAprès avoir occupé à sesdébuts, à l’automne 2004, letrès électronique club le KnittingFactory, la Vandojam et son leaderMark Gross investissent depuisquelques mois l’Iguana.Ce restaurant, au pied du showroomVandoren, tenu par DavidGould se révèle vite commel’adresse idéale pour l’événementmensuel. C’est véritablement unechance pour Vandoren que depouvoir aujourd’hui proposer surune seule adresse deux lieux derencontres autour du jazz et desproduits de la marque.Vous souhaitez participer auxVandojam New-Yorkaises ?Contacter David au 212-399-9457ou par e-mail à l’adresse :dgould@<strong>vandoren</strong>usa.com.Pour toutes les infos pratiques desVandojams, à New-York comme àChicago, connectez-vous sur lesite www.vandojazzusa.com.


Victor GoinesNÉ EN 1961 À LA NOUVELLE ORLÉANS, VICTORGOINES COMMENCE LA CLARINETTE À 8 ANS ET SUITTRÈS RAPIDEMENT L’ENSEIGNEMENT DE CARL BLOUIN AUSAXOPHONE AU SEIN DE LA ST. AUGUSTINE HIGHSCHOOL. EN 1980, VICTOR ENTRE À L’UNIVERSITÉ DELOYOLA OÙ ÉTUDIANT LA CLARINETTE ET LE SAXOPHONE,IL EN SORTIRA EN 1984 DIPLÔMÉ DU BACHELOR OF MUSICEDUCATION DEGREE. DÈS 1983, VICTOR PREND DESCOURS PRIVÉS AVEC ELLIS MARSALIS ET 8 MOIS PLUS TARD,IL INTÈGRE LE QUARTET DE SON MAÎTRE. EN 1987 VICTORQUITTE LA NOUVELLE ORLÉANS ET POURSUIT SES ÉTUDESÀ LA VIRGINIA COMMONWEALTH UNIVERSITY(RICHMOND) OU IL OBTIENDRA EN 1990 UN MASTER OFMUSIC DEGREE. AUJOURD’HUI VICTOR GOINES EST LEPREMIER DIRECTEUR ARTISTIQUE JAZZ DE LA JUILLIARDSCHOOL DE NEW-YORK, CHEF D’ORCHESTRE DU JUILLIARDJAZZ ORCHESTRA ET MEMBRE DE LA JUILLIARD’S JAZZFACULTY. IL EST INTERVENU COMME CONSULTANT PÉDA-GOGIQUE AU LINCOLN CENTER ET LORS DE MASTER-CLASSES DANS DE PRESTIGIEUSES ÉCOLES : LA DENVERSCHOOL OF THE ARTS, LE JOHN SCHREIBER GROUP, LAGREATER NEW ORLEANS SUZUKI FOUNDATION, LACORNELL UNIVERSITY, LE COLUMBUS YOUTH JAZZ ENSEMBLE, L’UNIVERSITE DE SCRANTON ETC.TOTALEMENT DÉVOUÉ À LA PÉDAGOGIE DU JAZZ OÙ IL OFFRE À CHACUN DE SES ÉLÈVES L’OPPORTU-NITÉ D’EXPLORER TOUTES LES FACETTES DU JAZZ AMÉRICAIN, VICTOR GOINES EST ÉGALEMENTRECONNU AUJOURD’HUI COMME L’UN DES PLUS AGILES MUSICIENS ET COMPOSITEURS. IL A NOTAM-MENT JOUÉ AVEC RAY CHARLES, DIANA KRALL, DELFEAYO MARSALIS, LE WYCLIFFE GORDONQUINTET, BRANFORD MARSALIS, LE SMITHSONIAN MASTERWORKS ORCHESTRA, BOB DYLAN, STEVIEWONDER, GARTH FAGIN, RENÉE FLEMING, LE HERLIN RILEY QUINTET, MARK O’CONNOR, TERENCEBLANCHARD, BOBBY WATSON, DIANA ROSS, MARIAN MCPARTLAND, RUTH BROWN, DIZZYGILLESPIE, NANCY WILSON, PAQUITO D’RIVERA, JAMES TAYLOR, LIONEL HAMPTON, HARRYCONNICK, JR., DIANNE REEVES, DON VAPPIE ET LES CREOLE JAZZ SERE-NADERS, DEE DEEBRIDGEWATER, IRMA THOMAS, MARCIA BALL, BO DIDDLEY, FREDDIE HUBBARD, JAMES MOODY,DAMON SHORT, FREDDIE GREEN ET LE GEORGE FRENCH TRIO.Bruce WilliamsVANDOREN NEW-YORKBRUCE WILLIAMS EST NÉET A GRANDI ÀWASHINGTON. IL COMMEN-CE LE SAXOPHONE ALTO À12 ANS, INSPIRÉ PAR SONGRAND FRÈRE ANTHONYQUI JOUE LUI LE TÉNOR.TRÈS RAPIDEMENT, BRUCEMONTRE DES TALENTS D’IM-PROVISATEUR ET APRÈSAVOIR INTÉGRÉ PLUSIEURSENSEMBLES DURANT SESÉTUDES ET REMPORTÉ PLU-SIEURS RÉCOMPENSES ENTANT QUE SOLISTE, ILINTÈGRE UN CURSUSD’ÉTUDES EN JAZZ ÀL’UNI-VERSITÉ DE COLUMBIA.DEUX ANS PLUS TARD, ILINTÈGRE LE PATERSONCOLLEGE DANS LA VILLE DEWAYNE APPARTENANT À L’ÉTAT DE NEW-YORK. IL ÉTUDIE AVEC STEVE WILSON, RUFUS REID, GARYSMULYAN, WILLIAM SHATEL, AND JOE LOVANO. IL FINIT PAR SE FAIRE EMBAUCHER DANS L’ORCHESTREDE LIONEL HAMPTON ET MCCOY TYNER. JAMMANT PARTOUT À NEW-YORK DURANT DE NOM-BREUSES NUITS, BRUCE WILLIAMS COMMENCE À SE FAIRE UN NOM AU SEIN D’UNE NOUVELLE VAGUECOMPOSÉE DE RUSSELL GUNN, GREG TARDY, STANLEY COWELL, T.S. MONK, FRANK FOSTER, CECILBROOKS III, LITTLE JIMMY SCOTT, LE WORLD SAXOPHONE QUARTET, LE COUNT BASIE ORCHESTRAET ROY HARGROVE. RÉCOMPENSÉ PAR DEUX GRAMMY AWARDS, BRUCE CONTINUE À JOUER PARTOUTDANS LE MONDE, NOTAMMENT ET RÉGULIÈREMENT AVEC BEN RIELY'S MONK LEGACY SEPTET ET ROYHARGROVE'S RH FACTOR. IL DIRIGE TROIS GROUPES SOUS SON PROPRE NOM, APPARAIT SUR PLUS DE20 ENREGISTREMENTS DONT TROIS EN TANT QUE SOLISTE. SON DERNIER CD « MORE TO GO » ESTPARU SUR SON PROPRE LABEL BRUSHWOOD.8Qui a été ta plus grande influence musicaleau cours de ta carrière ?J’ai eu comme plus grandes influences les légendesque sont Coleman Hawkins, Lester Young, LouisArmstrong, Ben Webster, Sonny Rollins, JohnColtrane, Miles Davis, Clifford Brown et j’en oublie.Ces musiciens ont défini ce qu’est le jazz et ce quedoit être un musicien de jazz.En tant que pédagogue, quelle est taplus grande responsabilité envers tesélèves ?Etre honnête avec eux et totalement dévoué auprocessus pédagogique. Je pense aussi avoir unedose de responsabilité et une obligation à assistermes élèves à explorer la totalité de la musique jazz.Comment fais-tu pour mantenir une qualitéde jeu sur autant d’instruments différentsavec un emploi du temps sichargé ?J’ai plusieurs méthodes. Parfois, je travaille sur l’aspecttechnique de l’instrument, d’autres fois, sur leson. Le plus important pour un jeune musicien quitravaille est de réaliser que la constance et la répétitionsont essentielles s’il veut progresser. Au final, laqualité de notre jeu est liée au travail que l’on fournit.Cela ne dépend que de soi !MATÉRIEL JOUÉ : CLARINETTE MIb : ANCHES TRADITIONELLESN°3 / CLARINETTE BASSE : BEC B45 - ANCHES TRADITIONNELLESN°2,5 / CLARINETTE SIb : ANCHES TRADITIONNELLES N°3,5 / SAXSOPRANO : BEC S25/35 / ANCHES TRADITIONNELLES N°3 / SAXALTO : ANCHES V16 N°2,5 / SAX TENOR : BEC T75 JAVA - ANCHESV16 N°3Pourquoi est-ce si difficile de travaillerdans le Jazz ?La forme jazz a tout d’abord un public si restreintque cela prend des années à créer le sien. Tu doisvoyager en Europe et en Asie pour obtenir unereconnaissance internationale et elle n’est souventpas en phase avec celle aux Etats-Unis, et ce mêmesi tu joues à un haut niveau et avec les meilleursmusiciens. Il y a également un nombre incroyablede talents dans tous les secteurs depuis le hard bopjusqu’au jazz traditionnel ou d’avant garde. C’estvraiment, selon moi, la musique la plus difficile àjouer.Comment définissez-vous votre jeu ?Mon jeu prend ses racines dans le rythme et un bonsens de l’harmonie. J’aime me voir tel un peintre. Jecherche à voyager dans la musique, j’aime interagiravec les harmonies du piano. En définitive, j’aime ledialogue musical.Si vous aviez pu être le témoin d’unmoment dans l’histoire du jazz ?J’aurais aimé être là quand John Coltrane composa«A love Supreme». J’imagine quelque chose de trèsfort, de le voir ainsi chercher au plus profond de luimêmepour créer une telle œuvre.MATÉRIEL JOUÉ : CLARINETTE : BEC B45 LYRE - ANCHESTRADITIONNELLES OU V.12 N°3 OU 56 RUE LEPIC N°3,5 / SAX ALTO: BECS V16 A9S, A8S ET OPTIMUM AL4 - ANCHES V16 N°3 / SAXTENOR : BEC V16 T45, ANCHES JAVA ET ZZ N°3 ET N°3,5 / SAXSOPRANO : ANCHES TRADITIONNELLES N°3Benny ReidBENNY REID NAIT ET GRANDIT AUCŒUR DE LA TRÈS MULTICULTURELLEVILLE DE WESTFIELD DANS L’ÉTAT DE NEW-YORK. À 7 ANS IL COMMENCE LE SAXO-PHONE ALTO ET RAPIDEMENT ÉCOUTE LESGRANDS CLASSIQUES DU JAZZ. DANS LEMÊME TEMPS IL TRANSCRIT ET S’APPROPRIERAPIDEMENT LES BASES DU LANGAGE JAZZ.A 17 ANS, BENNY ENTRE À LA PRESTIGIEU-SE UNIVERSITÉ D’INDIANA ET S’IMPOSE AUSSITÔT SUR LA SCÈNE DU CAMPUS.EN TERMINANT SES ÉTUDES, BENNY DEVIENT L’UN DES SAXOPHONISTES LESPLUS DEMANDÉS PAR TOUS LES CLUBS DE JAZZ DU MIDWEST ET ON PEUTL’APERCEVOIR PARTOUT DANS LE PAYS, NOTAMMENT DANS LES CLUBS DE NEW-YORK AVEC SON GROUPE. SON PREMIER ALBUM “FINDINGS” PARAÎTRA CETHIVER CHEZ CONCORD RECORDSBenny, en tant que jeune musicien, comment avez-vouspu aussi rapidement intégrer un réseau jazz ?Dès l’université, j’ai toujours eu l’habitude de jouer en public et d’aller àla rencontre de mes musiciens préférés. Cela m’a rapidement aidé àdevelopper une oreille musicienne et mon réseau. J’ai pu ensuite étudierà l’université d’Indiana et j’ai pu y combiner la scène avec un enseignementplus formel. J’ai donc eu la chance de pouvoir me faire rapidementun nom dans le monde du jazz. J’ai aussi bénéficié de belles opportunitésces dernières années comme celles de pouvoir jouer avec Winard Harper,Eric Reed ou le Chico O’Farill Orchestra. Elles m’ont aidé à passer despaliers tout en me permettant de rester moi-même.Quels sont tes objectifs ?Je suis heureux car je suis en train d’atteindre les principaux objectifs queje m’étais fixés mais j’ai bien entendu envie d’aller plus loin encore, de meréaliser encore un peu plus dans ma musique, mon jeu et mes concerts.Quelles ont été tes plus grandes influences musicales ?J’ai tant admiré de musiciens qui étaient pour moi comme des hérosmais mes principales références restent aujourd’hui Pat Metheny, MilesDavis, Charlie Parker, Sonny Rollins, Stan Getz, Sonny Stitt, CannonballAdderly, John Coltrane, Paul Desmond, Wayne Shorter, HerbieHancock, Joe Henderson et Eric Alexander.MATÉRIEL JOUÉ : BECS V16 - ANCHES JAVA 2,5Jason MarshallJASON MARSHALL ARRIVE À NEW YORKEN 2003. APPRÉCIANT TRÈT TÔT DIF-FÉRENTS STYLES MUSICAUX, JASONDÉVELOPPE UN STYLE ATYPIQUE TRÈSAFRO-AMERICAIN. INFLUENÇÉ PAR LEOPARKER, NICK BRIGNOLA ET BRUCEJOHNSTONE, IL NE S’ENFERME PAS DANSUNE PERCEPTION RESTREINTE DU SAXBARYTON. JASON SUIT LES COURS DESMEILLEURS SAXS BARYTONS DU XXÈMESIÈCLE DONT HAMIETT BLUIETT,RONNIE CUBER, GARY SMULYAN. ILLOUERA PARTICULIÈREMENT L’ENSEIGNE-Semaine new-yorkaisea légende seL confirme : New-York est bel et bien laville du jazz. Paris, àmon avis, se placebonne deuxième dansce classement. Premierconstat : NY abrite denombreux clubs,petits ou grands,légendaires ou underground.Premièregrande différenceavec Paris, celle quisaute aux yeux au coin d’une rue, c’estque là-bas le jazz est dans la culture detout un chacun, comme naturel dans ledécor (bien qu’apparemment en pertede vitesse : il a été à ma grande surpriseimpossible au taxi m’emmenant del’aéroport vers Manhattan, de trouverune station jazz sur sa radio) alors qu’àParis il paraît être un objet d’art pouramateur éclairé. Quelle sensation jubilatoirej’ai eu, marchant au hasard desrues à 9h du matin vers la 48e, enentendant Coltrane sortant à fond surle trottoir par les enceintes d’un magasind’instruments. Les New-Yorkaisécoutent volontiers cette musique, lapratiquent en masse (big-band de collège…),en en connaissant ses fondements.Du coup, l’auditoire est intéressantet intéressé, motivant, et poussevolontiers à prendre des risques plutôtqu’à rassurer. L’autre conséquenceimportante est que les New-Yorkaisfréquentent assez massivement lesclubs et, connaissant et respectant lejazz et le métier de jazzman, trouventnaturel de payer le prix (parfois assezélevé : entre 8 et 35 euros par set)pour écouter cette musique. EnFrance, on aime le jazz surtout quandil est gratuit ! Ce n’est pas dans notreculture nationale de payer pour cettemusique… Et combien de fois un musiciena-t-il entendu « Mais autrement,quel est votre vrai métier ? ». Est-ce laconséquence chez nous d’une politiqueglobale d’amateurisme et d’associatismeau dépens d’aide aux professionnels? L’autre choc de la grosse pomme,c’est la programmation des clubs : laplupart des géants du jazz vivent là,donc fréquentent les clubs pour yroder leurs projets, boeuffer, prendredes risques et se côtoyer dans des castingsimprobables en Europe. Ma plusbelle sortie fut sûrement cette soiréequi commença au Blue note par unconcert de Gil Goldstein avec RichardBona, Don Alias, Randy Brecker, ChrisPotter, un trio à cordes et BobbyMENT DE LORENZ WHEATLEY. JASONJOUE AVEC LE THAD WILSON JAZZ ORCHESTRA ET LE BLUESMAN ROY GAINES.JASON ENSEIGNE DANS LE MONDE ENTIER À TOUS LES NIVEAUX DE LA PÉDA-GOGIE. IL TOURNE AUJOURD’HUI AVEC LE GROUPE DE ROY HARGROVE’S BAND(RH FACTOR) ET LA STAR DU BLUES JAMES HUNTER. SON PROPRE GROUPE“OVER NEGRITUDE” PRÉPARE AUJOURD’HUI SON PREMIER ENREGISTREMENT.Comment as-tu découvert le jazz ?En tant qu’afro-américan, ma culture noire n’a pas été simplementquelque chose à affirmer mais plutôt un fait de ma vie. Le jazz s’est alorsrévélé comme la facette de ma culture noire qui me parlait le mieux.Comment pratiques-tu pour progresser ?J’ai passé beaucoup de temps au sax baryton pour trouver la combinaisonidéale entre la soul music et le bebop. Je travaille aussi les gammes, lesarpèges, etc. Je travaille également dans le registre suraigu pour tenter debriser les lieux communs qui entourent le sax baryton.Quand as tu eu la première fois le sentiment d’êtrevraiment un musicien ?Je l’ai réalisé quand j’ai rejoins le groupe de Roy Hargrove’s en Avril2005.MATÉRIEL JOUÉ : SAX SOPRANO : BEC S35 ET ANCHES TRADITIONELLES N°2.5 / SAX TENOR :BEC V16 ET T95 ET ANCHES JAVA N°2.5 / SAX BARYTON : BEC B95 ET ANCHES ZZ N°3 /CLARINETTE : BEC 5JB ET ANCHES 56 RUE LEPIC N°3 / CLARINETTE BASSE : BEC B46McFerrin venu faire le bœuf . Puis arrivel’heure tardive des acrocs du jazz,dans les clubs plus petits et plus undergroung,ou l’on peut écouter de trèsbons musiciens, souvent inconnus enEurope, avec des 4e ou 5e sets (avecdes groupes qui changent pour chaqueset) qui démarrent à 1h30 du matin !Et enfin, le moment attendu et objetde ma visite à NY : la Vandojam auKnitting Factory en hommage àCannonball Adderley à laquelle j’étaisl’invité de Mark Gross et son trio.Début de soirée plutôt glacial jusqu’à lapremière phrase de musique : et là, lessourires apparaissent enfin sur lesvisages de mes confrères (brothers)puis les encouragements et l’enthousiasmecomme on ne le rencontre quepeu parmi les musiciens français. Lesmusiciens New-Yorkais sont assez nonchalantsavant de savoir si « tu joues »ou pas. Tout passe par la musique, ycompris le rapport humain… Dommagepeut être !Autre différence frappante : le rapportleader-sideman au sein du groupe : larythmique est totalement à l’écoute etau service du soliste et le suit ou il veutaller, mais ne prend pas elle-mêmed’initiative. Pour ma part j’appréciecette façon de fonctionner. Et quelpar Michaël Cheretbonheur de jouer avec ces musiciensqui connaissent vraiment en détailcette musique afro-américaine desannées 60 : l’esprit, les intros, lescodas, les contre-chants, tout y était.La jam du 2e set ne fut pas décevantenon plus, avec entre autres de bellesdécouvertes pour ma part : JasonMarshall au baryton (qui est d’ailleursdepuis passé jammer à la Vandojam duSunset en juin) et Anat Cohen, formidablemusicienne clarinettiste et saxophoniste.Mark Gross est un grand spécialistede Cannonball et dirige saVandojam New-Yorkaise avec humouret décontraction : la classe ! LaVandojam de NY a repris dès septembreà l’Iguana, dans la 54e juste àcôté du studio Vandoren. Celle deParis, comme la saison dernière arepris dès octobre, le 1er mardi dumois au Sunset.Pour les prochaines Vandojams,consultez notre site internetwww.vandojazz.comEn espérant vous retrouver nombreuxpour une saison de jam aussi sympathiqueque l’an dernier.AmitiésMichaël CHERET


RENCONTREWALTER BLANDING EST NÉ LE 14 AOÛT1971 À CLEVELAND DANS L’OHIOD’UNE FAMILLE MUSICIENNE ET COMMENCELE SAXOPHONE À 6 ANS. EFFECTUANT SESÉTUDES À LAGUARDIA HIGH SCHOOL PUIS ÀLA NEW SCHOOL FOR SOCIAL RESEARCH, ILEN SORT DIPLÔMÉ EN MAI 2005. IL SERAACCLAMÉ EN 1991POUR L’UN DES MEILLEURSALBUMS JAZZ DE L’ANNÉE. DEPUIS, IL A JOUÉET ENREGISTRÉ AVEC DES GRANDS NOMS DUJAZZ TELS QUE LE CAB CALLOWAYORCHESTRA, ROY HARGROVE, LE COUNTBASIE ORCHESTRA, TONY BENNET,L’ILLINOIS JACQUET BIG BAND, DIANNAROSS, WYCLIFFE GORDON, LIZA MINELLI,MARCUS ROBERTS, WYNTON MARSALIS, ETBEAUCOUP D’AUTRES. IL ENSEIGNERA LAMUSIQUE DANS SA PROPRE ÉCOLE DE TELAVIV AVANT D’EXPORTER SON ENSEIGNE-MENT DANS LE MONDE ENTIER. IL ESTAUJOURD’HUI NOTAMMENT MEMBRE DU JAZZAT LINCOLN CENTER ORCHESTRA, DUWYNTON MARSALIS QUINTET.Walter BlandingMichael, vous êtes avec votre entreprise DANSRnouvel importateur depuis 2004 des produitsVandoren aux Etats Unis. Quel sont vos rapportsavec les musiciens ?Nous sommes implantés à Chicago et notre première mission estde distribuer les produits Vandoren et les faire découvrir et comprendreauprès de nos artistes et clients. Finalement de les aiderà intégrer la communauté « Vandoren » aux Etats-Unis.Quels sont les moyens que vous utilisez ?Nous avons créé un site internet américain www.vandojazzusa.com donnant des informations sur les produits Vandoren etnotre réseau de revendeurs, ainsi que des informations sur lesconcerts, des conseils, des connections possibles vers les artistesVandoren et enfin l’annonce de nos Vandojams aux Etats Unis.Justement, parlez-nous des Vandojam à Chicago,qui sont les plus proches de vous.C’est une extension sur le même modèle qu’à Paris et New-York.La Jam se passe aujourd’hui dans un club de jazz très connudepuis 30 ans : le Velvet Lounge. Tout le monde connaît ce lieu etc’est vraiment un très bel endroit pour Vandoren. Cela se passeici tous les derniers lundis de chaque mois.Ici à Chicago, notre jazz est très riche, très mélangé. Toutd’abord, il y a un vrai mouvement salsa très actif et on y trouveaussi un jazz post moderne, post Coltrane, un nouveau type debop que nous appelons le neo-Bop. Et nous avons réussi je croisà mélanger les deux lors de nos premières jams et ça c’est uniquedans le monde. Les communautés se sont mélangées et le publica vraiment adoré ! C’est un mouvement très puissant qui est enComment es-tu arrivé au jazz et au saxophone ?Ma vie n’a été que musique. Mon père était bassiste, ma mère pianiste et chanteuse.Ils avaient un groupe de funk. Il y avait toujours des répétitions à la maison. Magrand-mère était aussi une pianiste classique, compositrice et organiste, directriceartistique dans différentes églises à Cleveland et à Atlanta. Elle enseigna aussi l’histoireet la théorie de la musique au Cleveland Institute of Music. Quand nous avonsdéménagé à New-York dans les années 80, nous nous sommes tous mis à explorerbien plus profondément le jazz.Vous jouez actuellement en grand ensemble. Quels sont les qualitésà respecter pour une bonne musique d’ensemble ?Quelle que soit la taille de l’ensemble, il est primordial pour le musicien d’avoir cettefaculté à bien écouter la musique jouée, je veux dire d’avoir une conscience éveilléedes autres musiciens. Dès lors une bonne combinaison entre l’attention portée à lamusicalité, un instinct propre et une capacité à faire des choix musicaux autorise lemusicien à s’intégrer harmonieusement au reste de l’ensemble. C’est la clef du succèspour le plus grand bénéfice des musiciens et du public.Tu as joué partout dans le monde. Quels sont tes endroits préférés ?Je n’ai jamais vraiment réalisé combien je suis chanceux de pouvoir voyager autourdu monde grâce à la musique. Mes endroits favoris mis à part New-York sont l’Italie,le Japon, l’Australie, la Malaisie, Singapour, l’Amérique du Sud, Mes clubs préférés :le Dizzy’s Coca-Cola club, le Village Vanguard, Fredrick P. Rose Hall pour n’en citerque quelques-uns. Peu m’importe de jouer dans de nombreux lieux différents : sallesde concerts, clubs, écoles, églises, chez des particuliers… Ce que je préfère avanttout, c’est l’intimité offerte aux musiciens et au public.MATÉRIEL JOUÉ : BEC V16 - ANCHES JAVA 3MichaelSkinnerRUE LEPIC AVEC MICHAEL SKINNER, DANS LES LOCAUX DE VANDOREN. UNE OCCASION D’EN SAVOIR PLUS SURLES VANDOJAMS À CHICAGO, SIÈGE DU NOUVEL IMPORTATEUR DE LA MARQUE AUX ÉTATS-UNIS DEPUIS PLUS DE DEUX ANS.train de prendre ici. Notre section rythmique est composée deErnest Dawkins, Mark Colby au saxophone, Avreeayl Rah à labatterie, Larry Gray à la basse et Vjay Tellis-Nayak au piano.Comment organisez-vous les contacts avec lesmusiciens à Chicago ?Nous avons en fait aussi un studio comme à New-York et de ce faitles musiciens peuvent venir écouter le son « Vandoren » puis ensuitevenir tester les produits s’ils le souhaitent. Il faut prendre contactavec Steve Baughman, notre responsable studio.Vous venez de sortir un premier cd d’artistes« <strong>Vandojazz</strong> » ? Qu’en est-t-il ?Oui, il est facile de profiter de la venue d’artistes ici à Chicago quiviennent enregistrer leurs albums. Alors, nous avons pensé qu’uncd intégrant des artistes jouant Vandoren nous aiderait auprès denotre réseau et nos clients. Nous avons prévu d’en sortir un paran. Celui-çi regroupe 6 musiciens français et 6 américains, il estvraiment excellent !Quels sont vos autres projets ?Nous ne pensons pas développer aujourd’hui le concept de laVandojam ailleurs qu’à New-York et Chicago, du fait qu’il se justifiepour nos clients par l’implantation en parallèle d’un studiodédié à l’essai de nos produits. Ce qui n’est pas le cas aujourd’huià Los Angeles ou Miami. De plus, à Los Angeles, ce serait quatreVandojams qu’il faudrait faire vu l’étendue de la ville !Par contre nous pensons inviter des professeurs d’universités àdiriger ici de temps en temps une Vandojam. Ce sera très utilepour leurs élèves et je suis convaincu qu’ils adoreront !Julius TolentinoNÉ ÀBLOOMFIELD DANS L’ÉTAT DE NEW-YORK, JULIUSCOMMENCE À ÉTUDIER LE PIANO À 7 ANS PUIS LA CLARI-NETTE À 10 ANS. ENFIN À 13 ANS, JULIUS DÉBUTE LE SAXO-PHONE ET C’EST AVEC LUI QU’IL COMMENCE À SE PASSIONNERPOUR LE JAZZ. DURANT SES ANNÉES À L’UNIVERSITÉ, IL SE PRO-DUIT DANS TOUT L’ÉTAT AVEC DES GROUPES RÉGIONAUX ETREMPORTE PLUS D’UNE DOUZAINE DE SOLOIST AWARDS. ILENTRE ENSUITE À LA HARTT SCHOOL OF MUSIC POUR ÉTUDIERAVEC JACKIE MCLEAN. EN 1999, JULIUS REJOINT L’ILLINOISJACQUET BIG BANG POUR UNE TOURNÉE DE CONCERTS AVECLEQUEL IL ENREGISTRERA DURANT 5 ANS. SON PREMIER CDSUR LE LABEL SHARP NINE RECORD « JUST THE BEGINNING »AVEC STEVE DAVIS ET JEREMY PELT A POINTÉ À LA HUITIÈMEPLACE DANS LES CHARTS JAZZ. JULIUS DIRIGE AUJOURD’HUI ÀNEW-YORK UNE JAM SESSION HEBDOMADAIRE CHAQUE JEUDI AUCLEOPATRA’S NEEDLE. IL SE PRODUIRA LES 9 ET 10 DÉCEMBREÀ HOLLYWOOD AU CATALINA JAZZ CLUB AU SEIN DU SECONDFILIPINO FAZZ FESTIVAL. ENFIN, JULIUS TOLENTINO A DÉJÀJOUÉ AVEC LES PLUS GRANDS NOMS DU JAZZ TELS QUE L’ILLINOISJACQUET, ERIC REED, CYRUS CHESTNUT, PHILIP HARPER,NATALIE COLE, KEVIN MAHOGANY, JEREMY PELT, LOUIS HAYES,LE COUNT BASIE ET LE DUKE ELLINGTON ORCHESTRAS.Quelle sont vos plus grandes influences musicales?Etudier avec Jackie Mclean a été ma plus grande influence dansma vie musicale et personnelle. Il m’a amené comme pour chacunde ses élèves à devenir quelqu’un. Pas simplement un musicienmais aussi un être humain.Quels ont été vos débuts ?Comme beaucoup, j’ai attrapé le virus de la musique très tôt. Jeme rappelle avoir entendu jeune des enregistrements deCharlie Parker qui me faisaient un sacré effet ! Avant de terminerà l’université mon année « somophore » , j’ai décidé lorsd’un camp d’été de m’engager définitivement dans la musique.Mon premier gig officiel avec l’Illinois Jacquet's Big Band fut uneexcellente opportunité d’entrer dans le monde du jazz.Vous dirigez une jam session hebdomadaire à New-York. Comment faites-vous pour la faire vivre ?Depuis 1998, je dirige cette jam et j’ai toujours eu l’habituded’utiliser la régularité des jams pour programmer des enregistrementsou faciliter les échanges d’infos. En jouant la musiquedu Cannonball's Quintet avec Louis Hayes et la venue d’autresnoms du jazz, les choses se sont faites naturellement et progressivement.MATÉRIEL JOUÉ : BEC V16 - ANCHES JAVA 3 - LIGATURE OPTIMUMVANDOREN NEW-YORKTK BlueBLUE NAÎT À NEW-YORK D’UNE MÈRE TRINIDADIENNE ET D’UNTK PÈRE JAMAÏCAIN, IL DÉBUTE LA MUSIQUE À 8 ANS PAR LA TROM-PETTE. DURANT SES ÉTUDES À L’UNIVERSITÉ, IL JOUE DE LA FLÛTE PUISPREND DES LEÇONS AVEC BILLY MITCHELL, LE LÉGENDAIRE SAXOPHONISTEET SE PERFECTIONNE AU SAXOPHONE SOPRANO ET ALTO. IL DÉCROCHE UNMASTER EN PÉDAGOGIE AU TEACHER’S COLLEGE À L’UNIVERSITÉ COLUMBIA,ÉTUDIE AVEC JIMMY HEATH, CHRIS WOODS, ERNIE WILKINS, FRANKFOSTER, SONNY RED, JIMMY OWENS, THAD JONES, BILLY TAYLOR,RASHAAN ROLAND KIRK, YUSEF LATEEF, JOE NEWMAN, BILLY MITCHELL,PAUL WEST ET REGGIE WORKMAN. ENTRE 1981 ET 1989, TK BLUE RÉSI-DE ÀPARIS AVEC UNE FORTE ENVIE DE NOUER DES LIENS AVEC DES MUSI-CIENS AFRICAINS DONT MANU DI BANGO ET XALAM. IL TRAVAILLE AVEC LECOMPOSITEUR ET PIANISTE RANDY WESTON ET DEPUIS 1990, T.K. BLUETRAVAILLE SUR SES NOMBREUSES FACETTES : DIRECTEUR MUSICAL, ARRANGEUR,COMPOSITEUR, IL FONDE LE GROUPE TALA AVEC JAMES WEIDMAN, DEPUIS2001, OUTRE DES FONCTIONS PÉDAGOGIQUES AU LITCHFIELD JAZZSUMMER CAMP, IL SE PRODUIT AVEC LE DON BRADEN BIG BAND, JIMMYSCOTT, JOUE DANS DE TRÈS NOMBREUX FESTIVALS DONT LE PANROYALEJAZZ FESTIVAL (TRINIDAD), LE NORTH SEA JAZZ FESTIVAL (HOLLAND), LELINGANORE WINE JAZZ FESTIVAL (MARYLAND) ET LECAPE MAY JAZZFESTIVAL À NEW-YORK.Ton association avec Vandoren date de plusieurs années.Comment s’est-t-elle construite ?J’étais à Paris en Décembre 1981. je rencontre Bernard après un concertavec le batteur Kenny Clark. Il me dit de travailler avec Jean-Paul Gauvinà l’usine Vandoren et me demande de venir voir leur dernière ligne debecs de saxophone. Jean Paul et moi devenons rapidement amis et l’histoirecontinue…Avec un monde musical en constante évolution, commentarrives-tu à rester sur le devant de la scène et toujoursautant en activité ?Trouver des nouvelles pistes dans le but de créer un nouveau jazz me rendtellement humble et redevable envers tout ce qui m’entoure que je réfléchisavant tout comment pouvoir y être utile.Avec tous les instruments que tu joue, lequel considères-tufinalement comme ta voix ?Difficile de répondre ! Probablement le saxophone alto et la flûte sur lesquelsj’ai passé tellement d’heures à travailler.MATÉRIEL JOUÉ : SAX TENOR : BEC JUMBO T95 - ANCHES ZZ N°3,5 / SAX ALTO : BEC V16A8 (PETITE CHAMBRE) - ANCHES ZZ N°3,5 / SAX SOPRANO : V16 S8 - ANCHES ZZ N°3,5


Pour contacter l’IAJE :IAJEEducationPO Box 724Manhattan, KS 66505 U.S.A.info@iaje.orgPhone: (785) 776-8744Fax: (785) 776-6190Vandoren, me mbre de l’IAJE,l’association internationale pour l’éducation jazzistiqueDepuis plusieurs années, Vandoren est membre de l’IAJE, associationdont la mission est d’assurer le développement du jazz et deson enseignement à travers le monde. Présentation de l’associationet de son congrès des 10 et 13 janvier dernier à New-York. Présentlors de cette édition 2007, Vandoren y a notamment présenté lagamme de becs V16 dont le soprano et le tout nouveau ténor ébonite.La mission de l’IAJE et ses moyensLa première mission de l’IAJE est d’assurer le développement du jazz et de sonenseignement à travers la mise en place d’actions qui en favorisent la compréhensionet une exacte appréciation de son héritage.L’association aide pour cela notamment professeurs et élèves en leur fournissantla matière pédagogique - informations et ressources, et en prenant unepart active à l’organisation de manifestations en tout genre au niveau local,régional, national et international.Elle aide également à l’application de ses objectifs pédagogiques dans la fabricationdes matériels et la création de méthodes à tous les niveaux de l’éducation.Elle encourage la recherche, fournit une assistance financière et soutient lacause du jazz dans tous les forums.L’IAJE se donne également une mission d’information envers le public concerné: artistes professionnels ou amateurs, éducateurs, étudiants et acteurs del’industrie musicale.L’IAJE invite notamment chaque année une trentaine de journaux spécialiséscouvrant une large palette de sujets actuels (histoires orales, théories pédagogiques,implications sociologiques, analyses musicales, etc.) dans le but depublier les meilleurs articles dans un ouvrage annuel publié par l’association, le« Research proceedings yearbook ».Le travail de l’IAJE avec les enseignants est des plus remarquables. L’IAJE et leMENC (the National Association for Music Education) ont notamment jointleurs forces pour leur offrir régulièrement deux jours et demi. Ces journéessont destinées aux enseignants du privé, aux groupes, aux cordes et aux voixqui désirent accroitre leurs compétences dans l’enseignement du jazz. Ces sessionssont également accessibles aux étudiants des universités engagées actuellementdans un programme d’éducation musicale et rencontrent un vif succèscar elles savent couvrir tous les aspects de la musique dont l’interprétation,l’improvisation, l’analyse et l’évaluation.L’IAJE ne cesse de voir croître la communauté de ses membres. Avec plus de8000 membres dans près de 40 pays, l’IAJE est aujourd’hui une autorité reconnuepour la promotion du jazz à travers son enseignement et la recherche.Une 34 ème édition autour del’histoire de la pédagogie.L’IAJE de retour à New-York.Les 10 et 13 janvier derniers, comme en 2006, L’IAJE revenait à New York pour son congrèsannuel. Situé au cœur de Manhattan et du fameux quartier des théâtres, le congrès s’est unenouvelle fois naturellement installé dans la ville du jazz, nous promettant un programme trèsriche autour de l’histoire de la pédagogie avec la participation de très nombreux étudiants etprofesseurs du monde entier. Plus de 7000 visiteurs étaient attendus : professeurs, musiciensprofessionnels et amateurs, maisons de disques, festivals, éditeurs, fabricants d’instruments etaccessoires, universités et collèges, agents et medias.Autour de la pédagogie et l’enseignement du jazzLa pédagogie et l’histoire de l’enseignement du jazz étaient au cœur de la conférence avec detrès nombreux événements et plus de 20 000 mètres carrés réservés aux exposants.L’objectif de la conférence fut cette année d’apporter le maximum d’informations et de techniquesapplicables en classe ou en cours privé.Une ambiance “User friendly”L’ambiance y était une nouvelle fois « User friendly » , avec un état d’esprit de partage des expériencesde chacun. Une opportunité était notamment offerte à tous les professeurs et musiciensprofessionnels de présenter leur modèle pédagogique à de jeunes élèves, à travers une série desessions appelés « Connecting with kids ». La technologie n’était oubliée avec un espace réservéaux tout nouveaux outils pédagogiques dont les derniers logiciels du marché. Un « hands-onlab » proposait pour les plus intéressés des démonstrations en petit groupe.12 13Jean-Paul Gauvin et TK Blueau show-room. Séance d’essai.Vandorentoujours présentà l’IAJEMichael Cheret, Grant Stewart,Dimitri Baevsky et JPG à l’iAJE 2005Victor GoinesEssais sur le standDavid Gould,Bob Malach, JPGMichael Cheret,Scott RobinsonBobby Watson,Michael Skinner


A PROPOS DES PRODUITS…LE ROSEAU ET LE JAZZ, UNE ALCHIMIE INCONTOURNABLEQUI A TRAVERSÉ LES MODES ET COURANTS MUSICAUX …Vandojams : on the road !En dehors de la Jam mensuelle du Sunset (Michael Cheret quartet),chaque premier mardi du mois, ce concept « concert-jam » se reproduitdans différentes villes de France. Depuis le début 2006, laVandojam a su conquérir une audience dans des lieux où le jazz n’estpas indifférent, ces opportunités sont pour nous un outil de communication qui garantit aupublic un vrai label de qualité.Janvier 2006,Le Hot Club de Lyon nous a permis d’y organiser un workshop suivi d’une Vandojam autour de FrancisBourrec en quartet. Depuis le mois d’octobre, c’est désormais une jam mensuelle avec le quartet d’Eric Prostqui sur un thème bien précis incite les jeunes talents à participer dans de bonnes conditions musicales.Avril 2006La ville rose a retenu notre concept. Grâce à quelques musiciens locaux ( Michel Itier et Jean FrançoisRecouderc pour les citer ), Toulouse a répondu chaleureusement à cette soirée Vandojam orchestrée parnotre « parrain » Francis Bourrec.Comment le Jazzest venu à Vandoren.De Benny Goodman à Stan Getzet Gerry Mulligan (pour ne citerqu’eux), nombreux sont lesgrands noms du jazz qui ont perpétuéla tradition des anchesVandoren.Le développement des relationsartistiques et de la technologiea fait des années 80 unepériode marquante dans la fabricationdes anches : la créationd’un nouveau modèle, l’ancheJava (JAzz-VAndoren), qui severra associée à une gamme debecs de sax (Java et Jumbo Java)pour l’alto et le ténor. Le mondedu jazz devient plus familierchez Vandoren et par conséquentles relations artistiques sedéveloppent très rapidement.La présence sur le marché américainse consolide et fait deVandoren une référence dans laculture jazzistique d’outre-atlantique.Jazz V.16, ZZ ou classique ?L’anche Java, en comparaison del’anche classique (“la boitebleue”), se différencie par saforme en biseau. Le profil del’anche procure une certainesouplesse tout en préservant leson et s’adapte plus facilementsur des becs assez timbrés. Lesdifférents modèles d’anchesproposés aujourd’hui (Java,Classique, V16 et ZZ) s’identifientpar des critères d’équilibreet de répartition du “bois” sur lapartie vibrante de l’anche.Le son appartient au musicien.La couleur du son appartient aumusicien selon la manière dontest gérée l’embouchure et biensûr de la morphologie de l’instrumentiste,tout en tenantcompte de la configuration dubec utilisé. V16, Java ou bien ZZse qualifient en quelques mots :brillance, résonance, gain etsouplesse. La force de l’anche,elle, se mesure en fonction de laflexibilité du roseau qui, ellemême,est liée à la densité de lafibre. L’épaisseur de l’anchen’est donc pas le seul critèreabsolu de force de cette dernière.Dans une même force,aucun modèle ne trouvera sonéquivalent (par ex : une ancheV16 n°3 est plus proche d’uneZZ n°3.5, une anche Java n°3sera plus proche d’une V16 n°3facile ). La série de becs V16(soprano ébonite, alto ébonite,ténor ébonite et ténor métal)BECS SÉRIE V.16… SOPRANO, ALTO, TÉNOR ÉBONITE …est parfaitement adaptée auxtrois modèles d’anches. Idempour les becs Java et Jumbo Java.Les convaincus :Steve ColemanBec A55 Java. Anches V16 n°3.Bobby WatsonBec V16 A8s. Anches ZZ n°3.Michael CheretBec V16 A7s. Anches Java n°3.Francis BourrecBec V16 T95 métal.Anches ZZ n°3.Erick ProstBec V16 T75 métal.Anches Java n°3.UNE ANCHE EST UNMATÉRIAU NATUREL QUIA BESOIN D’ÊTRE PRÉPARÉ,RODÉ… CHACUNE D’ELLEA SES PROPRES QUALITÉSVIBRATOIRES ET SONORES.A VOUS DE LES APPRÉCIERAVEC OBJECTIVITÉ…Juin 2006En avant première du festival Nouvelle Orléans de Bordeaux, la Vandojam a ouvert cette manifestation festiveavec en leader, le maître incontesté Monsieur Jacques Gauthe.Jazz à Vienne, le 29 juin après la soirée au théâtre antique consacrée à Sonny Rollins , le petit théâtre à l’italiennepour l’occasion transformé en club de jazz (le club de minuit) accueille une formation originale : le« tremplin sax ». Ce podium de jeunes talents saxophonistes , c’est là aussi une Vandojam dirigée par MichaelCheret avec comme invités : Irving Acao ( cuba ) ,Christian Weidner ( Allemagne ), Gabor Bolla ( Hongrie ),Luigi Grasso ( Italie ) Antonin Tri Hoang ( France ). Du hard bop pur et dur…Juillet 2006Une première dans le parc naturel de la vallée de Chevreuse : les 6 heures du jazz aux Molières où l’on retrouvele podium de Jazz à Vienne plus notre parrain Francis Bourrec. La Vandojam s’intègre dans ce mini festivaloù un grand nombre d’artistes Vandoren se retrouvent , le groupe Madsax et le quintet Nagual avec FlorentHubert au sax ténor. Le lendemain de ce succès, la Vandojam se produit à Paris au Sunset.Aout 2006Jazz in Marciac, 4 concerts programmés sur le festival off, le concept Vandojam pour cette occasion, c’est notreleader parisien Michael Cheret avec comme invités Gabor Bolla ( Hongrie ), Christian Weidner ( Allemagne )et notre dynamique et très talentueux Max Pinto.Octobre 2006Jazz entre les deux tours, le festival de la Rochelle. Deux soirées Vandojam y sont programmées, l’une avecMichael Cheret à l’ouverture du festival et une seconde pour la clôture du festival, avec l’incontournable etremarquable hard bopper Francis Bourrec.Le concept de la jam n’est pas nouveau bien sûr , mais la volonté de nos artistes et l’énergie qui en découle ne laisse pasindifférent, quelques articles de presse en témoignent : La Vandojam est parmi les jams la plus réputée sur Paris… Une ambianceconviviale avec de la musique de très bon niveau… C’est là ou les saxophonistes se rencontrent… Etc.Retrouvez les activités Vandojam sur notre site www.vandojazz.comDepuis bientôt 10 ans, le becalto V16 s’est affirmé comme laréférence dans le monde jazzistique,tant d’un point de vuefabrication que par sa valeurartistique. Il n’est pas dans notrehabitude de citer des noms dejazzmen qui l’ont adopté, la listeserait longue et tous sont unanimes.Ce bec, qu’il soit ouvertou fermé garde son équilibre(grave et aigu) et son timbrenous rappelle sans aucun doutedes sonorités incontournablesdes grands noms du Bop. Lelabel V16 sera dans un futurproche une gamme de becs nonseulement pour l’alto mais égalementpour le soprano et leténor. Cette série est en parfaiteadéquation avec les anchesV16, Java et bien sûr ZZ (jazz).Le bec de sopranoLe développement technique etartistique associe brillance etprofondeur de son de ce nouveaubec V16 tout en préservantl’identité du sax soprano.La conception de la chambre dubec plutôt inhabituelle estl’aboutissement d’une collaborationétroite entre nos spécialisteset les musiciens. Troisouvertures sont disponibles : S6– S7 – S8.Le bec de ténorLe jazz en général est un langagequi s’articule autour d’artistesqui ont su marquer leursépoques. De ce fait s’y associele matériel. Les personnalitésmarquantes tel que Stan Getz etJoe Henderson ont indirectementcontribué à cet engouementactuel pour le bec saxténor en ébonite. Les becsVandoren Java et Jumbo ontainsi pu garder une certainenotoriété, et le développementrécent du nouveau bec éboniteV16 ténor va consolider cetteimage. Le concept de ce bec estavant tout une inspiration trèsméthodique des influences decette époque. Quatre ouverturesseront disponibles : T7 –T8 – T9 – T10. Les ouverturesde chaque modèle de becs sontun compromis entre la longueurde la courbe de la table, le galbede celle ci et bien sûr l’ouverturepréalablement citée. Leschambres sont également l’undes paramètres déterminantsdu son, de la résonance du bec ;ces variantes de formes intérieuresdéterminent la dynamiquesonore. Un bec ouvertn’est pas systématiquement difficileà contrôler, il dépendrabien sûr du choix de l’anche etde la courbure de la table dubec. L’exigence et le soin apportésà la réalisation de nos becssont aujourd’hui le label de qualitéreconnu par les artistes.Antonio Hart, Alain Debiossat,Steve Wilson, Michael Cheret,Sébastien Jarousse, BobbyWatson, Max Pinto, VincentHerring, Sylvain del Campo,Jean Toussaint, Mark Gross,Francis Bourrec, Eric Seva, JanGarbarek, Gabor Bolla, SophieAlour… Et tant d’autres..


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