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Comment mettre en place un échange paille -fumier - La Chambre d ...

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046<strong>Comm<strong>en</strong>t</strong> <strong>mettre</strong> <strong>en</strong> <strong>place</strong> <strong>un</strong> échange<strong>paille</strong> – <strong>fumier</strong> (ou autres déjections) ?LA PAILLE<strong>La</strong> valeur agronomique de la <strong>paille</strong> :Les <strong>paille</strong>s de céréales (blé t<strong>en</strong>dre, orge…) sont, soit laissées sur les parcelles après broyage et <strong>en</strong>fouissem<strong>en</strong>t (restitutions des <strong>un</strong>itésfertilisantes, <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> du stock d'humus), soit exportées <strong>en</strong> dehors des parcelles (litières, fourrage, combustible ou support de culturepour les champignonnières).L'<strong>en</strong>fouissem<strong>en</strong>t des <strong>paille</strong>s permet <strong>un</strong>e restitution de carbone et des élém<strong>en</strong>ts minéraux prélevéspar la plante. Il favorise l'activité biologique du sol, permet <strong>un</strong>e réorganisation des reliquats d'azoteminéral prés<strong>en</strong>ts après la moisson, ce qui l'empêche d'être lessivé. <strong>La</strong> <strong>paille</strong> permet de protéger lesol contre l'érosion. <strong>La</strong> contribution des <strong>paille</strong>s à l'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> organique des sols est faible, mais c'est<strong>un</strong> minimum qui est assuré dans des rotations céréalières.<strong>La</strong> valeur équival<strong>en</strong>t <strong>en</strong>grais de la <strong>paille</strong> :Une tonne de <strong>paille</strong> exporte <strong>en</strong>viron 6 <strong>un</strong>ités d'azote, 2 <strong>un</strong>ités de phosphore et 12 <strong>un</strong>ités de potasseavec quelques variations suivant les types de céréales :T<strong>en</strong>eurs <strong>en</strong> phosphore et potasse des <strong>paille</strong>s de céréalesEspèces Phosphore (kg/T) Potasse (kg/T)Blé t<strong>en</strong>dre et dur 1.70 12.30Orge 1 12.90Triticale 2 10Seigle 3 12Sa valeur équival<strong>en</strong>t <strong>en</strong>grais peut être estimée à 12.9 €/T (1), avec peu de variations suivant le typede céréales. On peut estimer la production de <strong>paille</strong> à <strong>en</strong>viron 60 kg/q de grain récolté, soit <strong>un</strong>eproduction de <strong>paille</strong> de 3–5 T/ha pour des r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts de 50 à 80 q/ha (<strong>un</strong>e partie est perdue sousforme de m<strong>en</strong>ues <strong>paille</strong>s et de chaumes). Les exportations <strong>en</strong> Ca0 sont d'<strong>en</strong>viron 12 kg/T.Photo n°1 : stockage de <strong>paille</strong> au champ« Déchets » Version Septembre 2010


Les <strong>paille</strong>s des autres cultures : Le colza<strong>La</strong> production de <strong>paille</strong> de colza est assez faible de part <strong>un</strong>e hauteur de coupe élevée (1 à 2 T/ha de <strong>paille</strong>selon le r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t). <strong>La</strong> <strong>paille</strong> de colza est <strong>un</strong>e <strong>paille</strong> cassante, assez délicate à récolter et à presser. Ellessont le plus souv<strong>en</strong>t restituées au sol, avec des fournitures <strong>en</strong> élém<strong>en</strong>ts fertilisants de :7 kg d'azote 2.9 kg dephosphoreUne tonne de <strong>paille</strong> de colza restitue au sol20 kg de1 kg depotassemagnésie2 kg de soufreElle peut intéresser des éleveurs <strong>en</strong> mélange avec des <strong>paille</strong>s plus nobles (céréales) pour certaines litières. Le tournesolLes <strong>paille</strong>s de tournesol sont restituées au sol, leur récolte est délicate avec <strong>un</strong>e coupe haute du capitule <strong>en</strong>conditions parfois humides. <strong>La</strong> récolte peut porter sur 1 à 2 T/ha. Le maïsLes <strong>paille</strong>s de maïs peuv<strong>en</strong>t se récolter après la moisson du maïs grain. Le r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t est de 1 à 2 T/ha,avec des <strong>paille</strong>s assez humides qu'il convi<strong>en</strong>t de ramasser <strong>en</strong> conditions sèches (délicat vu les périodes derécolte du maïs grain). Cette <strong>paille</strong> peut rem<strong>place</strong>r la <strong>paille</strong> de blé pour des espèces peu exigeantes(génisses).Les m<strong>en</strong>ues <strong>paille</strong>sLes m<strong>en</strong>ues <strong>paille</strong>s représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 1 à 2 T de MS/ha avec des résidus du grain (glumes,…), des brindilles de<strong>paille</strong>s, des graines,…. Cette récolte s'effectue avec <strong>un</strong> récupérateur spécifique derrière la moissonneuse.Elles peuv<strong>en</strong>t intéresser des éleveurs (litières avicoles), des installations de méthanisation et être échangéescontre du <strong>fumier</strong> ou du digestat.Photo n°2 : chantier de récolte de m<strong>en</strong>ues <strong>paille</strong>sLES DEJECTIONS<strong>La</strong> valeur agronomique des déjections :Cette valeur est très variable suivant les cheptels exploités, les modes de logem<strong>en</strong>ts des animaux, leurpaillage, …. Les <strong>fumier</strong>s et les composts sont des am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts organiques, qui apport<strong>en</strong>t de l'humus au sol,amélior<strong>en</strong>t leur fonctionnem<strong>en</strong>t biologique et leur structure. L'apport d'élém<strong>en</strong>ts minéraux s'effectue sur lelong terme (minéralisation des matières organiques). Les déjections liquides n'apport<strong>en</strong>t pas d'humus au sol,mais elles sont source d'élém<strong>en</strong>ts minéraux rapidem<strong>en</strong>t disponibles pour les plantes (lisiers et fi<strong>en</strong>tes sanslitières).Toutes les déjections sont aujourd'hui valorisées par épandage sur les terres agricoles ou utilisées commematières premières pour la fabrication d'am<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>ts ou d'<strong>en</strong>grais organiques, elles constitu<strong>en</strong>t la premièresource d'élém<strong>en</strong>ts fertilisants sur les exploitations d'élevage, voire l'<strong>un</strong>ique source pour la potasse et lephosphore pour nombre d'exploitations d'élevage. Ces apports permett<strong>en</strong>t de couvrir <strong>un</strong>e partie des besoinsdes plantes <strong>en</strong> soufre et <strong>en</strong> calcium pour le sol.


Photo n°3 : épandage de <strong>fumier</strong> sur chaume<strong>La</strong> valeur équival<strong>en</strong>t <strong>en</strong>grais des <strong>fumier</strong>s et lisiers :Les <strong>fumier</strong>s et lisiers conti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des élém<strong>en</strong>ts minéraux (N, P2O5, K2O, CaO, MgO, SO3), de la matièreorganique issue des déjections et des litières. Il est donc possible de calculer <strong>un</strong>e valeur <strong>en</strong>grais de cesefflu<strong>en</strong>ts, <strong>en</strong> fonction de leurs t<strong>en</strong>eurs <strong>en</strong> élém<strong>en</strong>ts fertilisants :Type d'efflu<strong>en</strong>tUnités N/Tou m 3UnitésP2O5/Tou m 3UnitésK2O/T oum 3Taux dematièresècheValeur<strong>en</strong>grais<strong>en</strong> €/T debrut (1)Fumier de bovin étable 5 3 4.5 20-30 % 9<strong>en</strong>travéeFumier de bovin 5.5 3.5 8 25-45% 11stabulationLisier de bovin pur 4 2 5 4 % 7.2Fumier de mouton 7 4 11 30-45% 14.25Fumier de chèvre 6 5 6 45-50% 11Lisier de porc 5.5 6 3 5-6 % 9.5<strong>en</strong>graissem<strong>en</strong>tLisier de lapin 8.5 13.5 7.5 25 % 19Fumier de canard 6 6 6 20-25% 11.7Fumier de volaille label 20 18 15 65% 34.8Fumier de volaille dechairFi<strong>en</strong>te sèche de poulespondeuses29 25 20 70 % 48.7540 40 28 80 % 70.8(1) avec les valeurs suivantes (juin 2010) : N = 0.75€/kg, P2O5 = 0.6€/kg, K2O = 0.6 €/kgIl est difficile de donner <strong>un</strong>e valeur humus aux déjections, compte t<strong>en</strong>u des vitesses de minéralisation del'humus, variables suivant les types de sols, les périodes d'apport, les rotations et les types de déjections.Ces valeurs correspond<strong>en</strong>t à des déjections fraîches, sorties bâtim<strong>en</strong>t. Ces valeurs <strong>en</strong>grais sont à modérercompte t<strong>en</strong>u des disponibilités des élém<strong>en</strong>ts pour les plantes : suivant les déjections et les périodes d'apport, l'azote est mobilisable de 30 à 80% l'année del'apport, la potasse est disponible à 100% pour les plantes (pour toutes les déjections), le phosphore est assimilable <strong>en</strong>tre 60 et 100% suivant les déjections


Les <strong>fumier</strong>s compostés (<strong>fumier</strong>s de bovins, ovins, caprins, canards) ont <strong>un</strong>e valeur fertilisante supérieure à30% par rapport aux déjections brutes. Une plus value est à compter <strong>en</strong> plus (3 €/T de compost). Les <strong>fumier</strong>s,les composts sont égalem<strong>en</strong>t des sources non négligeables de soufre (sous forme organique ou de sulfate,rapidem<strong>en</strong>t assimilable) et de calcium (de 10 à 100 kg/T suivant le type de déjections), donnant <strong>un</strong>e valeursupplém<strong>en</strong>taire (<strong>fumier</strong>s et fi<strong>en</strong>tes de volaille riches <strong>en</strong> chaux).L’EQUIVALENCE PAILLE FUMIERPhoto n°4 : compostage de <strong>fumier</strong> avec <strong>un</strong> retourneur d'andainL'échange se fait sur les bases suivantes : <strong>paille</strong> <strong>en</strong> andains chez le céréalier, <strong>fumier</strong> ou lisier stockéchez l'éleveur (fumière ou stabulation). Un calcul simplifié peut s'effectuer de la façon suivante :Unités fertilisantes (kg/T ou m3) (A)Coût des <strong>un</strong>ités (€) (B)(coût à actualiser suivant le marchédes <strong>en</strong>grais minéraux)Prix des <strong>un</strong>ités fertilisantes(€/T ou m 3 ) (A)*(B)Prix de la fertilisation NPKPaille de céréalesVos déjections (<strong>fumier</strong>s, lisiers)N P2O5 K20 N P2O5 K200.75 0.6 0.6 0.75 0.6 0.6N + P2O5 + K20 = valeurfertilisante de la <strong>paille</strong> (1)N + P2O5 + K20 = valeur fertilisantedes déjections (2)Pour <strong>un</strong>e tonne de <strong>paille</strong> ramassée, je dois restituer (1)/(2) tonnes de <strong>fumier</strong> ou m 3 lisierSur la base d'<strong>un</strong>e équival<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>grais <strong>en</strong>tre la <strong>paille</strong> et le <strong>fumier</strong> ou le lisier, <strong>un</strong>e tonne de <strong>paille</strong> peuts'échanger contre :1,30 T de <strong>fumier</strong> de bovin étable <strong>en</strong>travée1,10 T de <strong>fumier</strong> de bovin stabulation1,40 m 3 de lisier de bovin pur0,90 T de <strong>fumier</strong> de moutonUne tonne de <strong>paille</strong> prise <strong>en</strong> andainderrière la moissonneuse s'échange contre0,90 T de <strong>fumier</strong> de chèvre1,10 m 3 de lisier de porc <strong>en</strong>graissem<strong>en</strong>t0,60 m 3 de lisier de lapin1,10 T de <strong>fumier</strong> de canard0,30 T de <strong>fumier</strong> de volaille label0,25 T de <strong>fumier</strong> de volaille de chair0,15 T de fi<strong>en</strong>te sèche de poules pondeusesUn éleveur disposant de quantités importantes de <strong>fumier</strong> sur son exploitation pourra mieux le valoriser <strong>en</strong>exportant <strong>un</strong>e partie contre de la <strong>paille</strong>. Un céréalier disposant de <strong>paille</strong> améliorera plus rapidem<strong>en</strong>t le niveaude matière organique de son sol par l'échange <strong>paille</strong>/<strong>fumier</strong> plutôt qu'<strong>en</strong> <strong>en</strong>fouissant simplem<strong>en</strong>t les <strong>paille</strong>s.L'augm<strong>en</strong>tation des taux de matières organique des sols n'est pas judicieux au delà d'<strong>un</strong> taux de 2,50%, avecdes risques accrus de lessivage par excès de minéralisation.Docum<strong>en</strong>t conçu et réalisé par la <strong>Chambre</strong> d’Agriculture des Deux-SèvresMerci de ne pas jeter sur la voie publiqueAuteur : Thierry PELOQUINTél : 05.49.77.15.29 ou 06.85.10.84.16


L'échange <strong>paille</strong> <strong>fumier</strong> peut faire interv<strong>en</strong>ir d'autres élém<strong>en</strong>ts comme les aspects travail (échange du<strong>fumier</strong>/pressage de la <strong>paille</strong>), culturaux (volume de <strong>paille</strong>, qualité pour certains élevages, distance etregroupem<strong>en</strong>t parcellaire), réglem<strong>en</strong>taires (contrats de reprise).L’ANALYSE DES EFFLUENTSCette analyse permet de connaître la valeur fertilisante des <strong>fumier</strong>s et lisiers. Elle doit compr<strong>en</strong>dre auminimum : la matière sèche, la matière organique, le pH, l'azote total, l'azote ammoniacal, le phosphore, lapotasse, la chaux, la magnésie et le soufre.Des kits de prélèvem<strong>en</strong>t et des fiches de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts pour l'analyse sont disponibles auprès de la<strong>Chambre</strong> d'Agriculture. Le coût de ces analyses est d'<strong>en</strong>viron 50 € HT (résultats sous 15/20 jours). Cetteanalyse est la plus fiable pour donner <strong>un</strong>e valeur <strong>en</strong>grais à <strong>un</strong> lisier ou <strong>un</strong> <strong>fumier</strong>. L'expédition deséchantillons doit être rapide.Ces analyses sont à réaliser au plus près des épandages pour connaître les produits épandus et intégrerl'évolution de la qualité des déjections (compostage, stockage au champ, pertes d'azote ammoniacal,dilution…). L'analyse permettra d'affiner la valeur <strong>en</strong>grais des déjections.LE TONNAGE DE FUMIER PRODUIT SUR UNE EXPLOITATIONCette estimation est nécessaire pour toute transaction. Le plus juste est d'avoir des pesées de b<strong>en</strong>nes oud'épandeurs de <strong>fumier</strong> pour connaître le tonnage produit pour <strong>un</strong> atelier. Le Dexel réalisé sur l'exploitation(mise aux normes) permet d'avoir aussi des estimations des tonnages de <strong>fumier</strong> produit et de <strong>paille</strong>consommée (kg de <strong>paille</strong>/jour/animal).Pour mémoire on peut citer les chiffres suivants : <strong>fumier</strong> de volaille de chair : production de 150 à 200 kg/m²/an (dindes, poulets, pintades) <strong>fumier</strong> de chèvre ou de mouton : 1 T/chèvre/an <strong>en</strong> bâtim<strong>en</strong>t <strong>fumier</strong> de bovin : 15 T/UGB <strong>en</strong> bâtim<strong>en</strong>t sur <strong>un</strong> an.LA DENSITE DES FUMIERS PRODUITSCette d<strong>en</strong>sité est variable d'<strong>un</strong> <strong>fumier</strong> à l'autre et des conditions de stockage (sèches ou humides). Parexemple :Fumier <strong>paille</strong>uxsortie bâtim<strong>en</strong>tStockage fumière couverteou champ 3 moisStockage au champ longueduréeFumier de bovin 500–600 kg/m 3 700 kg/m 3 900 kg/m 3Fumier de volaille 250–300 kg/m 3 400 kg/m 3 700-800 kg/m 3<strong>La</strong> d<strong>en</strong>sité des <strong>fumier</strong>s stockés au champ augm<strong>en</strong>te facilem<strong>en</strong>t de 50 à 60% suivant les conditions destockage et les types de <strong>fumier</strong>.Photo n°5 : stockage de <strong>fumier</strong> au champ


VALEUR DE VENTE DES EFFLUENTSEn cas de besoins <strong>en</strong> <strong>paille</strong> satisfaits sur <strong>un</strong>e exploitation d'élevage, la valeur de v<strong>en</strong>te est à moduler comptet<strong>en</strong>u de la proximité du repr<strong>en</strong>eur : <strong>un</strong> éleveur pourra v<strong>en</strong>dre plus facilem<strong>en</strong>t son <strong>fumier</strong> à <strong>un</strong> tiers, si celui-ciest proche de son exploitation (faibles coûts de transport permettant d'approcher <strong>un</strong>e valeur de v<strong>en</strong>te prochede la valeur <strong>en</strong>grais) ou si la valeur ajoutée réalisée par le repr<strong>en</strong>eur est élevée (certaines culturesspécialisées dégag<strong>en</strong>t des marges plus élevées comme le maraîchage, les intrants organiques ont <strong>un</strong>e <strong>place</strong>importante pour ces cultures). les lisiers (porcs, canards, veaux, bovins) sont <strong>en</strong> général repris gratuitem<strong>en</strong>t au départ de l'élevage,<strong>un</strong>e valeur <strong>en</strong>grais peut être négociée pour des lisiers de porcs <strong>en</strong> <strong>en</strong>graissem<strong>en</strong>t, sans eauxparasites (lisiers conc<strong>en</strong>trés <strong>en</strong> fosses couvertes) les <strong>fumier</strong>s de volailles (labels ou industriels) et les fi<strong>en</strong>tes sèches sont les <strong>fumier</strong>s qui se transport<strong>en</strong>tle plus facilem<strong>en</strong>t de part leur valeur intrinsèque et leur intérêt agronomique. <strong>La</strong> v<strong>en</strong>te est préférableà l'échange de part le transport et les besoins spécifiques des volailles (<strong>paille</strong> broyée, copeaux…) au-delà de la valeur <strong>en</strong>grais, peuv<strong>en</strong>t être intégrés les frais de transport (<strong>paille</strong> et <strong>fumier</strong>), depressage de <strong>paille</strong>, de stockage, d'épandage, de mise à disposition de matériel…Pour <strong>un</strong> éleveur <strong>en</strong> hors-sol pur, <strong>un</strong>e v<strong>en</strong>te de <strong>fumier</strong> est préférable à <strong>un</strong> échange contre de la <strong>paille</strong> : lesmodalités de gestion sont plus simples <strong>en</strong>tre les deux parties, ces transactions feront l'objet d'<strong>un</strong>e facturation.L'équipem<strong>en</strong>t de l'éleveur fait souv<strong>en</strong>t défaut pour le pressage et le transport de la <strong>paille</strong>.L’EXPORATION DE DEJECTIONSAu-delà des transactions réalisées <strong>en</strong>tre l'éleveur et le céréalier, il est important d'avoir <strong>un</strong>e situationréglem<strong>en</strong>taire à jour (notamm<strong>en</strong>t pour l'éleveur) avec : pour l'éleveur : <strong>un</strong> plan d'épandage à jour avec ses repr<strong>en</strong>eurs (si l'élevage est soumis à déclarationou autorisation suivant ses effectifs), <strong>un</strong>e conv<strong>en</strong>tion d'épandage co-signée par les deux parties, desbordereaux d'exportation de déjections à jour (ces bordereaux compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t l'id<strong>en</strong>tification duproducteur de l'efflu<strong>en</strong>t et le destinataire, la nature du produit exporté et sa t<strong>en</strong>eur <strong>en</strong> azote, lestonnages livrés, la quantité totale d'azote reprise, les dates de livraison et les parcelles réceptrices(n°d'îlots), pour le céréalier (repr<strong>en</strong>eur) : <strong>un</strong> double de la conv<strong>en</strong>tion d'épandage et des bordereaux co-signés(docum<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> annexe).Pour plus de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts vous pouvez contacter vos conseillers habituels sur les bureaux de Bressuire,Parth<strong>en</strong>ay, Thouars ou les Ruralies, ainsi que le site Internet de la <strong>Chambre</strong> d'Agriculture des Deux Sèvres :www.deux-sevres.chambagri.fr où vous trouverez <strong>un</strong> tableur excel permettant d'établir <strong>un</strong>e base d'échange<strong>en</strong> intégrant plus de paramètres.Docum<strong>en</strong>t conçu et réalisé par la <strong>Chambre</strong> d’Agriculture des Deux-SèvresMerci de ne pas jeter sur la voie publiqueAuteur : Thierry PELOQUINTél : 05.49.77.15.29 ou 06.85.10.84.16

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