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LES INFRASTRUCTURES - UAE Interact

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auch Abgesandte eines namhaften Automobilherstellers in der Nähe dieinnovative Kälteanlage besichtigen.


170R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8L’aménagement d’Al RahaBeach a été confié à Aldar.La construction deCapital Centre adémarré en juin 2007.Cette micro-ville de23 tours, représentantun investissement de8 milliards de dollars,comprendra des hôtels,des complexesrésidentiels et desdéveloppementsmultifonctions. Le site,qui est développé encoopération avecl’ADNEC et l’ADTA,offrira également2,3 kilomètres de frontde mer.trois premiers ‘arrondissements’. Les travaux de construction de cecomplexe polyvalent de 54 milliards de dirhams, qui ont été confiésà la coentreprise Aldar/Laing O'Rourke, sont en cours. Il accueillera120 000 habitants.Dirigée par la Société des énergies futures d’Abu Dhabi (ADFEC),l’initiative Masdar a pour but de créer, au cœur d’Abu Dhabi, uneville ‘zéro déchet et zéro carbone’ de plusieurs milliards de dollars,d’ici la fin 2009. Cette ville dans la ville, sans voitures, accueillera lesbureaux de Masdar, des espaces de recherche et de commerce, unespace résidentiel pour les employés, ainsi qu’un musée des scienceset des centres d’éducation et de loisirs. Le terrain avoisinant contiendrades éoliennes et des parcs photovoltaïques, permettant à la ville d’êtreentièrement autonome.Sur l’île d’Abu Dhabi, Mubadala et la société singapourienneCapitaLand ont conclu un accord de coentreprise afin d’aménager unprojet immobilier intégré exceptionnel. Il se trouvera sur les terrainsqui entourent Zayed Sports City Stadium. Au même moment, la TDIC aformé un partenariat avec la société d’investissement Al Farida, à AbuDhabi, pour construire ‘Bridgeway at Zayed Sports City’, complexe quiaccueillera un hôtel de 500 millions de dirhams, des appartements etdes magasins.Pour redessiner le visage d’Abu Dhabi, Khor Abu Dhabi PropertyDevelopment (Al Masoud Group, en partenariat avec la TDIC) a établides plans visant à réaménager le site de l’ancien Club touristiqued’Abu Dhabi. Sur une surface de 1,4 million de mètres carrés, prèsde l’hôtel Meridien d’Abu Dhabi, The Quay abritera des installationsde loisirs, des résidences et des commerces, ainsi qu’un hôtel cinqétoiles, le premier aquarium d’Abu Dhabi, une résidence fermée, desbureaux en bordure du quai et une marina de 60 mouillages.Parmi les autres projets marquants de la TDIC figurent les GrandCorniche Hotel and Residences, projet phare de 35 étages situé aucentre-ville ; le Lagoon Club, resort et centre de conventions cinq étoiles,complexe de bureaux et de logements ; Emirates Pearl Hotel etappartements équipés ; Angsana Eastern Mangrove Resorts and Spa,charmante éco-retraite ; le complexe polyvalent Park Rotana ; lesAbu Dhabi Creek Business Resorts ; l’hôtel de front de mer cinqétoiles Shangri-La, de Qaryat al Beri, entre les ponts Maqta et Mussafah ;et les Abu Dhabi Golf Hotel Residences and Spa. De plus, la TDICmontre l’exemple en matière d’écologie en veillant à ce que sonnouveau siège social d’Abu Dhabi respecte les normes les plus strictesdu développement durable.


À Dubaï, les aménagements sepoursuivent à une vitesse vertigineuse :de nombreux projets immenses sontpresque achevés.


172R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8En outre, la municipalité d’Abu Dhabi a annoncé qu’elle aménage,en partenariat avec le secteur privé, un projet unique de 7 milliardsde dirhams le long de la route de la côte, entre le centre ville d’AbuDhabi et son aéroport international. Appelé Emerald Gateway, ilprévoit la construction de 88 tours, réparties des deux côtés d’untronçon de 3,5 kilomètres du grand axe.L’île d’Abu Dhabi et ses environs ne représentent pas la seule zonedynamique de construction. Comme nous l’avons déjà indiqué, laTDIC prépare de grands projets immobiliers portant sur l’aménagementd’infrastructures touristiques dans la région Ouest d’Abu Dhabi, surle territoire principal et sur des îles (voir la section sur le Tourisme),une grande zone avec un riche patrimoine naturel et culturel ayantun énorme potentiel, et dans la Liwa.Un grand projet immobilier est également en cours dans la villeoasis d’Al Ain, à l’intérieur des terres. Aldar a dévoilé les plans d’uncomplexe intégré polyvalent de 2 milliards de dirhams, Noor Al Ain,qui fera partie du centre commercial existant Al Jimi Mall, à Al Ain.Par ailleurs, un projet considérable a été lancé pour transformer lezoo d’Al Ain en réserve naturelle et resort, la mixité fonctionnelleétant motivée par des objectifs de conservation et d’éducation.Zoo d’Al Ain.<strong>LES</strong> PROJETS DE DUBAÏÀ Dubaï, les aménagements se poursuivent à une vitesse vertigineuse :de nombreux projets immenses sont presque achevés. La plupartd’entre eux réunissent des magasins, des logements, des centres deloisirs et des centres touristiques. Dubaï se classe en troisième place,juste derrière Moscou et Shanghai, sur le plan de la construction debureaux. On dénombre actuellement dans l’émirat plus de 23 millionsde mètres carrés de projets d’aménagement.Les projets au bord de la Crique progressent à bonne allure, ycompris Dubai Festival City. Sur environ 10 kilomètres des travauxde prolongement de la Crique, la section allant de Ras Al Khor à laroute du Cheikh Zayed, près du deuxième échangeur, a été terminéeen 2007 pour permettre la construction de Business Bay. Cet énormeprojet résidentiel et commercial en pleine propriété de 220 tours estréalisé par Dubai Properties.La création de sept îles reliées les unes aux autres, près de laréserve naturelle de Ras Al Khor, permet à Sama Dubai, la filiale deDubai Holding chargée des aménagements et investissements dansl’immobilier international, de construire le projet polyvalent ‘The


L E S I N F R A S T R U C T U R E S173Lagoons’ de 17,7 milliards de dollars, qui s’étend sur 65 millions demètres carrés. Cependant, la partie la plus importante des travauxd’agrandissement porte sur les 2,2 kilomètres suivants, qui relierontl’extrémité de la Crique, à partir de la route du Cheikh Zayed, à lamer. Les travaux de cette phase ont commencé fin 2007 et devraientêtre achevés en novembre 2010.Le Centre financier international de Dubaï (DIFC), construitrécemment, est entièrement opérationnel, mais il fait déjà l’objetd’agrandissements. Pendant ce temps, le World Trade Centre deDubaï (DWTC) a lancé les travaux du quartier Trade Centre de Dubaï,dont le coût s’élèvera à 16 milliards de dirhams. Ils ont pour but detransformer l’ensemble de la zone qui entoure la tour du DWTC, audébut de la route du Cheikh Zayed en un nouveau quartier d’affaires,en parallèle avec la construction de la Cité des expositions de Dubaï.La première phase de ces projets devrait être achevée d’ici 2010.Burj DubaiLes travaux concernant Downtown Burj Dubai, dirigés par Emaar, legroupe immobilier de réputation internationale basé à Dubaï, sepoursuivent à un rythme accéléré. Au centre de ce quartier mixte setrouve Burj Dubai, tour qui, une fois terminée, sera le bâtiment le plushaut du monde. Ayant atteint 564,9 mètres fin septembre 2007, elledépassait les 509 mètres de Taipei 101, à Taïwan, qui était jusqu’alors legratte-ciel le plus haut du monde. Quand elle sera terminée, elles’élèvera à 818 mètres. Dessiné par Skidmore, Owings & Merrill, cabinetbasé à Chicago, Downtown Burj Dubai abrite l’Armani Hotel etl’immense centre commercial Dubai Mall, ainsi que ‘The Palace’, de lachaîne Sofitel, qui a ouvert ses portes au dernier trimestre de 2007.Des projets ambitieuxLes projets ambitieux sur l’eau de Dubaï se transforment rapidementen réalité. Six ans après le début des travaux du désormais célèbrePalm Jumeirah, le promoteur Nakheel aura terminé plus de 4 000villas et appartements d’ici la fin de 2007. Les travaux de la deuxièmephase progressent.Les travaux d’assèchement du Palm Jebel Ali, dont la superficieatteint le double de celle du Palm Jumeirah, avancent également.Nakheel a révisé ses plans pour Palm Deira, le plus grand et le dernierde la trilogie Palm, l’alignant avec le projet de la Corniche Deira, quiremodèlera l’étendue de terre située entre l’hôtel Hyatt Regency et leparc Al Mamzar.Les travaux concernantDowntown Burj Dubai,dirigés par Emaar, legroupe immobilier deréputationinternationale basé àDubaï, se poursuivent àun rythme accéléré.FICHE DE LA TOURBURJ DUBAI• Aux heures de pointe, lacolonne de refroidissementnécessitera 10 000 mètrescube d'eau par heure.• Le système produira945 000 litres d'eau parjour.• Demande en électricitéaux heures de pointe =36 mVA, soit l'équivalentde 360 000 ampoulesélectriques de 100 wattstoutes allumées en mêmetemps.• L’eau de condensationsera collectée, ce quipermettra de disposer de68 millions de litressupplémentaires d'eau/an.• Ascenseurs les plusrapides et les plus long dumonde.• 230 000 de mètres cubede ciment, soit l'équivalentd'un trottoir de6 900 kilomètres ou dupoids de 100 000éléphants !@www.uaeinteract.com/urban


Palm Deira à Dubaï.Le Palm Jumeirahcomprendra plus de100 hôtels de luxe,5 000 villasrésidentielles exclusivesen bord de plage, 5 000appartements sur lelittoral, ainsi que desmarinas, des parcsaquatiques, des centrescommerciaux, desinstallations sportiveset des installationsthermales.Pendant ce temps, The World prend forme. Ce groupe de 300 îlesdisposées de façon à évoquer les continents, est situé à 4 kilomètresde la côte, à l’ouest du Palm Jumeirah.Sur la côte et à l’intérieur des terres se poursuivent également lestravaux de Dubailand, qui s’articule autour de six thèmes liés autourisme, aux loisirs et aux divertissements. Situé sur la route desÉmirats, ce projet de 2,7 milliards de mètres carrés comprendra le Mallof Arabia, qui devrait devenir le plus grand des centres commerciaux dumonde. Par ailleurs, le promoteur de Dubailand, Tatweer, qui faitpartie de Dubai Holding, double son investissement initial à Bawadi,énorme complexe de tourisme réceptif et de loisirs qui comprendraun centre commercial de 37 millions de mètres carrés et 51 hôtelstotalisant plus de 60 000 chambres.D’ici la fin de 2007, des projets résidentiels de plus de 20 milliardsde dirhams seront en cours de construction au Dubai InvestmentPark, ce qui portera la valeur totale des investissements dans ce parcà près de 21 milliards de dirhams. La phase 1 de Residential City, leslogements de milieu de gamme de Dubai World Central (DWC),projet très ambitieux de communauté aéronautique urbaine de 140kilomètres carrés en construction à Djebel Ali, a été entièrementvendue. Les premiers résidents devraient emménager à ResidentialCity d’ici juin 2009. Cet emménagement a été programmé pourcoïncider avec des opérations très complètes dans le plus grandaéroport du monde, l’aéroport international Al Maktoum, dont laconstruction est déjà bien avancée.Près de là, Nakheel projette l’aménagement de Dubai Waterfront,dont la superficie dépasse celle de Manhattan et de Beyrouth, proposantaux investisseurs plus de 250 quartiers aménagés au bord de l’eau,


L E S I N F R A S T R U C T U R E S175dont le plan d’ensemble prévoit des commerces, résidences, lieux devillégiatures et services divers. Le transfert de la première phase duprojet, Madinat Al Arab, centre-ville aménagé au cœur de DubaiWaterfront, a commencé en 2007.L’IMMOBILIER DANS <strong>LES</strong> ÉMIRATS DU NORDSharjah, à une courte distance de Dubaï, a également fait l’objet denombreux travaux d’aménagement au cours des dernières années, ycompris des hôtels et des complexes polyvalents. Parmi les projetsen cours figure celui des îles Nujoom, un vaste ensemble réalisé parHanoo Holdings, face à la plage de Hamriyah, le long de la côte deSharjah. Il coûtera 18 milliards de dirhams et couvrira plus de 5millions de mètres carrés. Ce projet, qui comprend des logements,des centres de loisirs et de divertissement et des magasins répartissur dix îles, dont la construction se fera en plusieurs phases, englobeégalement un Centre international d’affaires et de finances (IBFC).Par ailleurs, Hanoo aménage dans l’émirat Emirates Industrial City,projet de 3 milliards de dirhams.Ajman s’efforce de se faire un nom dans l’immobilier et dans letourisme, efforts menés par la Direction des investissements et del’aménagement d’Ajman (AIDA), en conjonction avec Aqaar, sa filialeaménagement. Ces travaux ont pour but de transformer l’émirat endestination populaire pour le tourisme et les affaires.Près de 200 tours résidentielles en pleine propriété sont enconstruction ou ont été achevées depuis l’adoption par la ville derèglements permettant la pleine propriété. Parmi ces aménagementsfigurent les tours Al Naeymiyah de 15 étages ; les tours Rashidiya,complexe de 11 bâtiments, qui ont été mises en service ; et les neuftours Al Khor achevées fin 2007. Parmi les autres grands projetsdont la livraison est prévue d’ici 2010 figurent les tours Horizon, latour Falcon, Ajman One et la tour Corniche. En outre, Star GigaEstablishment a lancé un ensemble immobilier résidentiel en pleinepropriété de 700 millions de dirhams aux Paradise Lakes, sur la routedes Émirats. Goldcrest Dreams devrait être livré à la fin du premiersemestre de 2009.La marina d’Umm al-Qaiwain, projet de 12 milliards de dirhams(3,3 milliards de dollars), aménagée par Emaar, le promoteur de Dubaï,en accord avec le gouvernement d’Umm al-Qaiwain, a le potentielréel d’augmenter l’emploi et de dynamiser le tourisme, le commerceet l’économie locale, stimulée par l’immobilier.Après avoir conclu avec succès plusieurs projets immobiliers avecle gouvernement de Sharjah, le promoteur immobilier régionalNakheel s’occupe del’aménagement deDubai Waterfront, dontla superficie dépassecelle de Manhattan,proposant auxinvestisseurs plus de250 quartiersaménagés au bord del’eau.@www.uaeinteract.com/urban


176R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8La marina d’Umm al-Qaiwain offre desunités résidentielles,des magasins, desinstallations de loisirs,des clubs de sport et devoile, des centres devacances en bord demer, des hôtelsboutique,des écoles,des foyers sociaux, desplages et des jardinspublics.Tameer aménage Al Salaam City, quartier résidentiel et commercialintégré, desservi par la route des Émirats dont le coût s’élèvera à30,5 milliards de dirhams.Par ailleurs, le gouvernement d’Umm al-Qaiwain et EmiratesInvestments Group LLC (EIG) ont signé un contrat pour la constructionde White Bay, une agglomération et station touristique conçues selonun plan d’ensemble sur les bords du lagon Khor al-Beida. En outre, leplan de développement d’Umm al-Qaiwain prévoit la constructiond’un aéroport, d’une cité universitaire, d’une ville commerciale,d’une ville médicale et d’une ville industrielle.Ra’s al-Khaimah, l’émirat le plus septentrional du pays, a inauguréavec détermination une phase d’aménagement du territoire. Des projetsd’une valeur totale de plus de 50 milliards de dirhams sont en cours, àdivers stades de planification et de construction. Plus de 60 % d’entreeux sont des projets axés sur des secteurs en plein essor comme letourisme, les loisirs et l’immobilier. Le développement industrielreprésentera les 40 % restants. Le Bureau d’investissement et dedéveloppement (IDO) de l’émirat prévoit que ces investissementspermettront de créer plus de 40 000 emplois au cours des trois àcinq prochaines années.Le projet résidentiel et touristique des îles Saraya, d’un coût de 5,5milliards de dirhams, est une initiative conjointe du gouvernementde l’émirat, de Saraya Holdings et d’Arab Bank.Une grande station balnéaire de 400 millions de dirhams prendforme près de l’Al Hamra Palace Hotel. Près de là, RAK Properties aconclu un contrat avec la société chinoise China Harbor EngineeringCompany concernant l’exécution de travaux de Mina Al Arab, quartierprivé aménagé sur le front de mer suivant un plan d’ensemble, pour uncoût de 67 millions de dirhams (18,24 millions de dollars). Despromoteurs égyptiens construisent actuellement The Cove, tandis que lepromoteur immobilier Khoie Properties participe à l’aménagementd’ensemble de La Hoya Bay, sur l’île Marjan, pour un coût de 2,93milliards de dirhams. Le parc commercial en pleine propriété LaHoya Bay, dont le coût s’élèvera à 550 millions de dirhams (150millions de dollars), a été lancé dans le cadre de ce projet.Ra’s al-Khaimah accueillera aussi Wow RAK, parc d’attraction de48,5 hectares, coûtant 850 millions de dirhams, qui comprendra laplus grande chute d’eau artificielle du monde. Emirates Flag est ungroupe de 21 bâtiments commerciaux dont le toit est orné du drapeauémirien, construits au Dream Industrial Park, dans la zone franche deRa’s al-Khaimah.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S177Rakeen, autre grand promoteur de Ra’s al-Khaimah, a annoncéqu’il allait développer Ras Al Khaimah Financial City dans le cadredu projet RAK Offshore, zone franche de services financiers,juridiques, logistiques et d’assurance en cours d’aménagement parRAK Investment Authority (RAKIA).Dans l’émirat de Fujaïrah, aux paysages d’une grande beauté, lesprojets immobiliers concernent naturellement l’amélioration desinfrastructures de tourisme. Notamment, le groupe égyptien Iberotelprojette de consacrer 1,2 milliard de dirhams à six hôtels et à descommerces de détail dans l’émirat.Mina Al Fajer Real Estate LLC, l’un des principaux promoteursimmobiliers des E.A.U., développe Mina Al Fajer Resort, station deloisirs à la montagne et à la mer d’un coût de 600 millions dedirhams. Elle sera achevée avant la fin de 2009, inaugurant àFujaïrah le premier de ce qui sera, pense-t-on, un nombre croissantde projets immobiliers exclusifs de rang international.Parmi les projets de la firme abu-dhabienne Escan PJSC à Fujaïrah,figurent les tours Al Fanar, une tour résidentielle de 30 étages, unetour commerciale de 25 étages et un hôtel de 300 chambres aucentre-ville, ainsi que d’autres réalisations aménagées dans la valléepittoresque de Wadi Al Wurrayah, au nord de Fujaïrah. En accordavec Riyadh Golden Investment and Development et pour un coût de2 milliards de dirhams, Escan Properties gèrera et commercialiserale complexe Fujairah Paradise, situé près de Dibba.Plusieurs nouveaux hôtels sont également prévus dans la régionseptentrionale d’Al Aqqah, près de Dibba, où l’Al Aqqah Meridien, unhôtel Rotana et un hôtel JAL ont déjà ouvert la voie à ce qui doitdevenir le centre de l’industrie touristique de l’émirat.Actuellement enconstruction dans lazone de Khor Qurm,WOW RAK comprendraun centre commercialde 12 000 mètrescarrés, une place despectacles et un centrede vacances.<strong>LES</strong> TRANSPORTS‘Qu’une nouvelle usine ait besoin de commercialiser ses produitsinternationaux, qu’un employé consciencieux souhaite être à sonbureau à temps ou qu’un touriste cherche à prendre l’air sur uneplage immaculée, un système de transports efficace et bien planifiéest un facteur essentiel pour répondre à ces besoins divers.’Comme le souligne le Conseil exécutif d’Abu Dhabi dans sonprogramme pour les deux prochaines années, un système de transportsmoderne joue un rôle crucial dans la croissance et la diversificationcontinues de l’économie des E.A.U. et d’Abu Dhabi. Le ministère desTransports d’Abu Dhabi, qui vient d’être créé, assurera la planificationL’Al Aqqah Meridien Hotel àFujaïrah.@www.uaeinteract.com/urban


Abu Dhabi a terminé d’importants travauxd’amélioration de la voie rapide qui longe laCorniche jusqu’à Mina. Un réseau routier moderne aété mis en place sur l’ensemble des Émirats. Lesplans stratégiques de tous les émirats sont axés surl’amélioration des infrastructures de transport.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S179entièrement coordonnée de tous les aspects de la politique et dudéveloppement des transports. Le Conseil exécutif a chargé le ministèrede remplir ses objectifs de façon à respecter les piliers annoncés parle conseil : mettre en avant les privatisations et la rentabilité, mettre enœuvre des normes de rang international, employer plus d’Émiriens etaméliorer la capacité à rendre des comptes dans un environnementréglementaire transparent. Le ministère sera chargé non seulementde la planification et de la réglementation de la sécurité routière, dela gestion des autoroutes et des transports en commun, mais ils’occupera également des secteurs aéronautique et maritime.Le Plan stratégique de Dubaï 2015 se concentre sur la nécessité deréaliser un système intégré de transports et de réseau routier pourfaciliter le mouvement des personnes et des marchandises, tout enaméliorant les niveaux de sécurité pour tous les utilisateurs du système.Cela nécessite de résoudre les problèmes d’embouteillages et defaire face aux besoins futurs en augmentant l’utilisation des transportsen commun et en diminuant la dépendance à l’égard des véhiculesprivés. Il s’agit, parallèlement, d’améliorer la capacité des réseauxroutiers et des systèmes de transport, tout en assurant une utilisationoptimale, grâce à la gestion de la demande et à la gestion des accidentset des urgences.Un système detransports modernejoue un rôle crucialdans la croissancecontinue de l’économiedes E.A.U.<strong>LES</strong> ROUTES ET <strong>LES</strong> PONTSLe nouveau cadre urbain d’Abu Dhabi prévoit de nouvelles autoroutesqui relieront la ville d’Abu Dhabi au continent via Al Suwwah, Saadiyatet d’autres îles, y compris dix ponts supplémentaires, ainsi que denouveaux itinéraires poids lourds qui entrent et sortent de la ville.Les routes réservées aux camions relieront les nouvelles zonesportuaires et industrielles au reste du pays, sans intersections avec lesroutes de la ville. D’autres mesures consistent à améliorer les voiespiétonnières et à reconfigurer les rues pour améliorer la circulation.À ce jour, Abu Dhabi a terminé d’importants travaux d’améliorationune modernisation importante de la voie rapide qui longe la Cornichejusqu’à Mina Zayed, permettant ainsi d’alléger la circulation du centrevilleet d’améliorer l’accès à Mina Zayed. De nombreux passagessouterrains ont été conçus pour rendre cette zone accueillante pourles piétons et faciliter l’accès aux charmantes promenades quilongent la Corniche ou aux nombreux parcs paysagés et aux zonesd’activité du nouveau complexe. Les routes intérieures de la ville ontaussi été rénovées. Un troisième pont, presque achevé, amélioreral’accès entre le continent et l’île d’Abu Dhabi. Les routes et les@www.uaeinteract.com/roads


180R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8De nouveaux systèmesde transport ontégalement été conçuspour les zones urbainesconstruites récemmentà Abu Dhabi, telles queles villes Khalifa binZayed et Mohammedbin Zayed. Étant donnél’ampleur desinfrastructuresaménagées dans larégion Ouest, onattache une importancerenouvelée auxtransports.échangeurs ont été remodelés autour de l’aéroport pour y tenircompte des importants complexes qui sont aménagés à cet endroit.La construction du réseau régional de routes et de ponts d’Al Reema commencé en juin 2007. Pour alléger la circulation, Al Reem aurason propre système de transports en commun relié au système detransports en commun d’Abu Dhabi.De nouveaux systèmes de transport ont également été conçuspour les zones urbaines construites récemment, telles que les villesKhalifa bin Zayed et Mohammed bin Zayed. Étant donné l’ampleurdes infrastructures aménagées dans la région Ouest, on attache uneimportance renouvelée aux transports.Les vastes projets de construction entrepris à Dubaï ont augmentéla circulation et mené à d’énormes embouteillages, notamment auxheures de pointe. Ces problèmes sont résolus par la construction deponts, des améliorations du réseau routier et le rôle important donnéaux transports en commun, dont un nouveau système de métro. Toutesces mesures figurent dans le plan stratégique détaillé sur les transportsde la Direction des routes et des transports (RTA) de Dubaï, qui couvreles besoins de Dubaï jusqu’en 2020. Ce plan réserve 44,04 milliards dedirhams (12 milliards de dollars) à la modernisation du réseauroutier de l’émirat, à la construction de 500 kilomètres de routes, de95 échangeurs, de neuf périphériques et à l’augmentation dunombre de voies traversant la Crique, goulet d’étranglement notoire.Le nombre de voies enjambant la Crique, qui traverse Dubaï, vapasser de 19 en 2006 à 47 d’ici 2008, et à 100 d’ici 2020. La premièrephase du pont de Business Bay a été ouverte au public début 2007, pouressayer de diminuer la circulation sur les ponts Maktoum et Garhoud.Par ailleurs, un pont flottant temporaire a ouvert en juin 2007 pourfaciliter la circulation pendant l’agrandissement du pont Garhoud quidoublera sa capacité à 16 000 véhicules de l’heure. Une fois terminé,le pont de Business Bay reliera Deira à Bur Dubai. De 15 mètres dehaut et 1,6 kilomètre de long, il aura coûté 800 millions de dirhams.Ses 13 voies transporteront 26 000 véhicules par heure.La RTA a remporté un contrat de 289 millions de dirhams pour laphase trois de la rocade de Dubaï, projet d’une grande importancestratégique qui reliera les Émirats du Nord à Abu Dhabi. De plus, laRTA travaille sur des projets visant à élargir le tronçon de 35kilomètres de la route des Émirats qui relie la frontière Sharjah/Dubaïet le rond-point Arabian Ranches et transforme la route Al Ittihad enautoroute à partir du pont Al Garhoud, pour aider les automobilistesà effectuer leurs trajets quotidiens entre les deux émirats.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S181En coopération avec la RTA, le ministère de l’Urbanisme et del’Étude topographique de Sharjah (STPS) agrandit la route desÉmirats à l’intérieur de ses frontières, qui va passer de trois à quatrevoies. Il aura terminé d’ici la fin de 2008 sa partie du projetd’autoroute sur la route Al Ittihad, pour un coût de 800 millions dedirhams. L’ouverture du nouveau pont du Roi Faisal, au croisementde la route du Roi Faisal et de celle d’Al Wahda, fin février 2007, a ététrès bien accueillie par les automobilistes faisant quotidiennement letrajet entre Dubaï, Sharjah et Ajman. La construction a été entreprisepar le ministère des Travaux publics, dans le cadre du programmed’amélioration routière de 2,1 milliards de dirhams lancé par legouvernement de Sharjah.Autre stratégie employée en 2007 par la RTA de Dubaï pour gérerefficacement la circulation à Dubaï et limiter les encombrements, unsystème de péage automatique a été institué pour permettre auxvéhicules de passer rapidement aux deux péages du pont Al Garhoudet de la route du Cheikh Zayed, près du Mall of the Emirates. Par ailleurs,la RTA a créé le Prix Dubaï pour les transports durables (DAST), afind’encourager les secteurs public et privé à jouer un rôle constructif dansla réalisation des objectifs de la RTA qui consistent à diminuer lesembouteillages et à augmenter l’utilisation des transports en commundans la ville.<strong>LES</strong> TRANSPORTS EN COMMUNPour répondre aux besoins d’une population urbaine croissante, lanouvelle initiative d’urbanisme d’Abu Dhabi envisage un réseau detransports en commun interconnectés multiformes, visant à réduirela dépendance vis-à-vis des voitures. Ce plan comprend un trainpassagers à grande vitesse, qui partirait d’une gare située au niveaudu souk central, relierait le centre-ville au nouveau Quartier de laCapitale, à l’aéroport et, pour finir, à Dubaï. De plus, une ligne detrains de marchandises opérera entre le nouveau port, l’aéroport,Djebel Ali et les pays du CCG. Ce système ferroviaire sera complétépar deux lignes de métro haute capacité qui relieront tous lesquartiers principaux d’Abu Dhabi : un métro partant de l’île deSaadiyat et d’Al Mina, tournant à gauche vers la Gare centrale et laroute de l’aéroport, le Quartier de la Capitale et Raha Beach ; l’autremétro traversant le centre ville d’est en ouest, reliant Al Reem et AlSuwwah à la Gare centrale et à Marina Mall. En outre, un réseau bienintégré de tramways, autobus et ferries veillera à ce que personne nesoit à plus de cinq minutes à pied d’un arrêt de transport en commun.S'étendant àl'ensemble des E.A.U.,le service ferroviaire àgrande vitesse serainauguré au début del'année 2008. Lapremière phase duréseau passagers etfret, de 800 kilomètresde long, commencera àfonctionner en 2013.@www.uaeinteract.com/roads


La nouvelle initiatived’Abu Dhabi en matièrede transports encommun envisage unréseau comprenant untrain passagers àgrande vitesse, deuxlignes de métro hautecapacité et un réseaubien intégré detramways, d’autobus etde ferries.En 2006, la Direction des routes et des transports de Dubaï a géré504 autobus sur 69 lignes, transportant 88 millions de passagers eteffectuant environ deux millions de trajets. En 2007 et 2008, 620nouveaux autobus de luxe s’ajouteront au parc pour assurer des servicesdans les villes et entre les villes, y compris 300 autobus articulés (longs)et 170 autobus à impériale, pour lesquels la RTA a payé 1,9 milliardde dirhams.D’après les prévisions, les autobus publics couvriront 95 % de laville de Dubaï d’ici 2010, avec un total de 160 itinéraires. Cependant,actuellement, la RTA travaille avec détermination pour faire passer de 6à 30 % le taux d’utilisation actuel des autobus publics. Les usagers sontencouragés à les utiliser grâce à des arrêts climatisés, des autobusde luxe, des voies réservées aux autobus et un nombre croissantd’itinéraires. Ils formeront avec le métro et les transports nautiques unréseau intégré visant à améliorer l’efficacité des transports en commun.Les abras traditionnels sont utilisés par la population active et lestouristes comme moyen de transport pratique et pittoresque pourtraverser la Crique de Dubaï. Cependant, ils sont maintenant complétéspar un service de navettes nautiques qui a commencé le 15 juillet 2007.La RTA a signé un contrat de 8,9 millions de dirhams, sur deux ans, avecla société Penguin de Singapour, afin de gérer et d’entretenir ce service.Le métro de DubaïLe projet de métro de Dubaï, lancé en octobre 2005, devrait êtreterminé dans les délais prévus grâce à des travaux menés 24 heures


L E S I N F R A S T R U C T U R E S183sur 24. S’étendant sur 74,6 kilomètres, il coûtera 15,5 milliards. Lesessais sont programmés de juin à août 2009, avant l’ouverture dumétro au public, en septembre 2009.Les grands travaux de construction sont évidents sur les 52,1kilomètres de la Ligne rouge qui relie le port de Djebel Ali à Al Rashidiya.Les progrès sont particulièrement visibles dans la construction des 44,1kilomètres de voies aériennes sur lesquelles les trains passeront.Cependant, les travaux avancent aussi à bonne allure sur les 12,6kilomètres de voies souterraines, dont 300 mètres passeront sous laCrique. Le percement du tronçon souterrain de 4,7 kilomètres de laLigne rouge à l’aide d’équipements hautement spécialisés a commencé,en février 2007. Le percement des 7,9 kilomètres de la Ligne vertedu métro, qui passent sous Deira et Bur Dubai, commencera en avril2008, pour se terminer en octobre 2008.Lorsque le projet sera achevé, les 87 rames sans chauffeur,entièrement automatisées, parcourront initialement les Lignes rougeet verte. Lorsqu’il sera entièrement fonctionnel, le système de métropourra transporter environ 1,8 million de passagers par jour ouvrable.Par ailleurs, la RTA élabore actuellement des plans pour les Lignesbleue et violette, qui couvriront les autres quartiers de la ville. Laconstruction de la Ligne violette commencera en mars 2009 et devraitêtre terminée en décembre 2012, pour un coût de 10 milliards dedollars. Longue de 49 kilomètres, elle reliera l’aéroport international deDubaï et l’aéroport Al Maktoum à Djebel Ali.En 2006, la Directiondes routes et destransports de Dubaï agéré 504 autobus sur69 lignes, transportant88 millions depassagers et effectuantenviron deux millionsde trajets. En 2007 et2008, 620 nouveauxautobus de luxes’ajouteront au parcpour assurer desservices dans les villeset entre les villes, ycompris 300 autobusarticulés (longs) et 170autobus à impériale.L’EAU ET L’ÉLÉCTRICITÉLe nombre énorme de projets en cours dans les domaines de l’immobilieret du tourisme, l’industrialisation croissante, le développement del’agriculture et la croissance rapide de population ont entraîné uneforte demande en eau et en électricité aux E.A.U. Des effortsconsidérables, y compris d’importants investissements en productiond’électricité et en dessalement d’eau sont déployés pour répondre àla demande croissante.Les E.A.U. consomment plus de 3,2 milliards de mètres cubes (m 3 )d’eau tous les ans et font partie des plus grands consommateursd’eau par personne dans le monde. Même avec une estimationprudente de 10 % par an jusqu’en 2010, la demande prévue desE.A.U. est l’une des plus élevées dans la région CCG.Le métro de Dubaï, qui est encours de construction, entreraen service en septembre 2009.@www.uaeinteract.com/transport


184R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8La capacité totale deproduction d’électricitédes E.A.U. atteintactuellement environ16 670 mégawatts (MW),contre 9 600 MW en2001. L’industrie estimeque la capacitéaugmentera de 60 %,pour atteindre près de26 000 MW d’ici 2010.9000800070006000500040003000200010000 2003 2004 2005 2006 2007IWPPnon-IWPPLa majeure partie de l’eau des E.A.U. provient du dessalement,généralement en conjonction avec la production d’électricité. Lesstations anciennes sont en cours d’agrandissement et de nouvellesstations sont construites pour répondre à l’énorme demande.La capacité totale de production d’électricité des E.A.U. atteintactuellement environ 16 670 mégawatts (MW), contre 9 600 MW en2001. L’industrie estime que la capacité augmentera de 60 %, pouratteindre près de 26 000 MW d’ici 2010. À présent, la Direction del’eau et d’électricité d’Abu Dhabi (ADWEA) est le plus gros producteur,suivie de la Direction de l’électricité et de l’eau de Dubaï (DEWA), laDirection de l’eau et de l’électricité de Sharjah (SEWA) et la Directionfédérale de l’électricité et de l’eau (FEWA). Actuellement, chaqueprestataire de service constitue une entité indépendante, mais leministère de l’Énergie envisage de créer un cadre fédéral pour lesecteur de l’eau et de l’électricité.Les besoins en électricité et en eau stimulent à leur tour la demandeen gaz naturel qui alimente la plupart des centrales électriques et desusines de dessalement. En juillet 2007, les Émirats ont commencé àimporter du gaz du Qatar par le nouveau pipeline Dolphin. La prochaineétape consistera à accroître prudemment la production pour atteindre ledébit de pipeline ciblé de 56,6 millions de mètres cubes par jour(m 3 /j), début 2008.Par ailleurs, la demande croissante a sensibilisé à la nécessité dediversifier les ressources en énergie. Bien que la production d’électricitéà partir de sources d’énergie renouvelables soit encore assez faibleau Moyen-Orient, le nombre de projets pilotes, d’usines hybrides etde centres de recherche sur les énergies renouvelables est enaugmentation. De plus, des progrès ont été réalisés lors de délibérationssur un programme nucléaire commun à usage pacifique pour le CCG :des négociations sont en cours avec l’Agence internationale del’énergie atomique, dans le cadre du ‘sommet Jabir’ qui s’est tenu àRiyadh en décembre 2006.L’EAU SOUTERRAINEBien que l’eau domestique, notamment dans les grands émirats quesont Abu Dhabi et Dubaï, soit produite principalement par dessalement,l’eau souterraine est une ressource très importante, principalementpour l’agriculture et la sylviculture. Cependant, un pompage excessifet le manque de précipitations ont entraîné la chute du niveau de lanappe phréatique et endommagé la qualité de l’eau dans de nombreux


Les E.A.U. consomment plus de3,2 milliards de mètres cubesd’eau par an.


186R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8Un pompage excessif etle manque deprécipitations ontentraîné la chute duniveau de la nappephréatique etendommagé la qualitéde l’eau dans denombreux aquifères dupays.aquifères du pays. Pour y remédier, 115 barrages de rétention d’eaude pluie ont été construits, principalement dans les émirats du Nord,afin d’améliorer la recharge des nappes phréatiques. Un grand nombrede puits de surveillance ont été installés dans le voisinage desbarrages de recharge, afin d’évaluer leur efficacité. Le niveau des nappesphréatiques est mesuré tous les mois.Depuis la fin du premier semestre de 2005, l’Agence pourl’environnement d’Abu Dhabi (EAD) est chargée de la gestion desressources en eau souterraine. Les activités de surveillance de l’agencecomprennent le développement d’une base de données des ressourcesen eau, un inventaire et un processus d’enregistrement des puits, unnouveau processus d’enregistrement pour les exploitants de puits etles consultants en ressources aquifères, la création d’un réseau desurveillance des ressources aquifères et la préparation d’un atlas desressources aquifères. Par ailleurs, l’EAD prépare un plan intégré degestion des ressources en eau. Enfin, étape importante dans la maîtrisede l’exploitation de l’eau souterraine, une loi sur le forage de puits aété votée en mars 2006. La politique d’autorisation de forage depuits est gérée par l’EAD.Le Centre de télédétection de l’université de Boston, aux États-Unis, met en œuvre depuis cinq ans un projet d’imagerie satellite encoopération avec la SEWA. Ce projet jouera un rôle crucial dans lapréparation d’un plan stratégique à long terme pour l’utilisationrationnelle des ressources en eau souterraine de Sharjah et des autresémirats du Nord.LA CONSERVATIONÉtant donné la rareté des ressources aquifères du pays et la prise deconscience que la pénurie d’eau dont souffre la région représente undéfi environnemental important, la gestion des ressources aquifèreset la conservation de l’eau occupent une place prioritaire.Le thème de la gestion correcte des ressources limitées en eaudisponible a fait l’objet, en 2007, de plusieurs conférences etséminaires, y compris la conférence sur le développement, laconservation et la gestion des ressources aquifères intitulée ‘Défis pourla durabilité des ressources en eau’, organisée par le collège d’étudessupérieures de l’université des E.A.U., à Al Ain, avec la coopération deSchlumberger Water Services. Les participants ont conclu notammentque de nombreux travaux de recherche scientifique et appliquéeétaient nécessaires pour mettre en place des politiques de gestion


L E S I N F R A S T R U C T U R E S187adéquate, afin de résoudre les problèmes liés à la quantité et à laqualité des ressources aquifères dans les pays des E.A.U. et du CCG.Les campagnes de sensibilisation du public sont mises en œuvrepour conseiller le public sur l’utilisation judicieuse de l’eau, afin d’éviterles gaspillages et la surconsommation. Il est notamment prévud’encourager certains établissements à forte consommation, commeles camps de travail et les hôpitaux, à diminuer leur consommation.Conformément à la stratégie fédérale globale, au cours des troisprochaines années, le ministère de l’Environnement et de l’Eau(MEW) s’attachera à réduire l’utilisation de l’eau souterraine et à laremplacer par d’autres sources telles que l’eau de dessalement. Parailleurs, le ministère étendra son réseau de surveillance des nappesphréatiques à plus de 183 puits, augmentera le nombre de réseauxd’observation de 35 % et terminera la construction de 11 canauxd’eau douce. Les mesures prévues par le ministère englobent unrecours renouvelé aux méthodes d’irrigation modernes, la réutilisationdes eaux usées et la mise en place d’un plan de maintenance desbarrages au niveau national. De plus, le ministère s’efforcera desensibiliser les Émiriens à une utilisation rationnelle de l’eau.De nombreux travauxde recherchescientifique etappliquée sontnécessaires pour mettreen place des politiquesde gestion adéquate,afin de résoudre lesproblèmes liés à laquantité et à la qualitédes ressourcesaquifères dans les paysdes E.A.U.<strong>LES</strong> ÉNERGIES ALTERNATIVESLa nature pourrait aider les E.A.U. à répondre aux besoins croissantsen énergie. Les énergies solaire et éolienne pourraient en effetconstituer non seulement une façon de satisfaire à la demande, maisaussi de contribuer à la réduction des émissions de carbone : laproduction de 200 MW d’énergie renouvelable diminuerait lesémissions de carbone annuelles de 1,5 million de tonnes. Des étudessont en cours sur une utilisation de l’énergie solaire, notammentpour le dessalement. Le secteur privé est encouragé à mettre aupoint des systèmes alternatifs, si bien que de nombreux nouveauxbâtiments sont conçus et construits de façon à économiser l’énergie.Avec le lancement récent de l’initiative Masdar sur les énergiesalternatives, Abu Dhabi a l’intention de diversifier les offresénergétiques et technologiques des E.A.U. pour en faire le plus grandproducteur mondial de pétrole, mais aussi des autres formesd’énergie en général (voir chapitres sur le Développement économiqueet l’Environnement). Masdar bâtit actuellement une ‘ville’ autonome àl’intérieur de la ville d’Abu Dhabi, qui sera alimentée par l’énergiesolaire et accueillera 47 000 personnes. Cette ville, qui devrait êtreachevée fin 2009, sera une zone ‘zéro carbone et zéro déchet’.@www.uaeinteract.com/elec_h 2 o


188R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8Importante initiative dugouvernement d'AbuDhabi, Masdar, dont lafonction est depromouvoir lestechnologiesécoénergétiques depointe et la durabilité àl'échelle mondiale,a été élue ‘Ville proprede l'année’ lors del'édition 2007 des GlobalRenewable EnergyAwards organiséepar Euromoney etErnst & Young.Les projets en cours de développement concernent l’énergiephotovoltaïque (PV) et la concentration de l’énergie solaire (CSP).Masdar a formé un partenariat privilégié avec l’allemand ConergyAG, qui lui permettra de fournir jusqu’à 40 MW de capacité, assezpour alimenter 10 000 foyers, grâce aux systèmes photovoltaïques.Tandis que la demande en énergies propres augmente, Masdar, avecl’aide de Conergy, espère continuer à développer, concevoir etdéployer des systèmes avancés d’énergies alternatives, y compris lestechnologies ultramodernes que sont la climatisation solaire, l’énergieéolienne et la biomasse, à des fins domestiques et industrielles.Le transfert vers les énergies alternatives en est à ses balbutiements,mais plusieurs projets intéressants ont déjà été mis en pratique. Parexemple, dans le but d’utiliser l’énergie solaire pour résoudre lesproblèmes de la vie quotidienne conformément à l’objectif de l’émirat,le ministère des Transports publics d’Abu Dhabi a installé dans lacapitale un prototype d’abribus fonctionnant à l’énergie solaire. Lepublic y trouve des services tels que des distributeurs de billets, unaccès à Internet, des distributeurs de café et de boissons sans alcool,ainsi que des téléphones publics.À Dubaï, des parcmètres solaires existent depuis quelque temps.Ils sont maintenant accompagnés de lampadaires solaires et debateaux-taxis solaires.Dubaï essaye aussi de trouver de nouvelles façons de répondre auxdemandes croissantes en énergie causées par son énorme programmede construction. Il est prévu de construire un bâtiment de 68 étageséquipé d’une tour de 312 mètres de haut portant des panneaux solaireset des éoliennes capables de produire assez d’électricité pour répondreaux besoins en énergie de cinq autres bâtiments de taille similaire. Enoutre, le promoteur immobilier Tecom Investments étudie la possibilitéd’utiliser l’énergie solaire pour alimenter en électricité certains deses nouveaux projets.Un prototype d’île solaire flottante, qui pourrait servir à alimenterune centrale thermique ou/et une usine de dessalement, est en coursde développement au bureau central du Centre suisse d’électroniqueet de microtechnique (CSEM), à Ra’s al-Khaimah. Ce projet de 5millions de dollars (18,35 millions de dirhams) est financé par legouvernement de Ra’s al-Khaimah. Le prototype, qui devrait êtreopérationnel d’ici la fin 2008, sera testé dans le désert avant d’êtreplacé sur la mer.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S189ABU DHABILa Direction de l’eau et de l’électricité d’Abu Dhabi (ADWEA) estimeque les projets immobiliers et industriels prévus pour Abu Dhabinécessiteront une expansion considérable de la capacité de productiond’électricité jusqu’en 2020. Étant donné le rythme effréné de lacroissance d’Abu Dhabi, une évaluation précoce de la future demandeen électricité est essentielle, car il faut de trois ans et demi à quatreans pour construire et mettre en service de nouvelles centralesélectriques et usines de dessalement.Le pic de demande actuel se situe à 4 790 MW, mais l’ADWEA prévoitactuellement que dans l’ensemble d’Abu Dhabi, il atteindra 8 735 MWd’ici 2010 et 14 340 MW d’ici 2020. La demande en électricité d’AbuDhabi devrait croître de 900 MW, soit 10 % par an, entre 2010 et 2013.Actuellement, la capacité disponible est de 8 400 MW.Pour faire face à cette différence, on continue d’optimiser et dedévelopper les installations actuelles ainsi que d’aménager de nouvellesinstallations sur des sites encore non bâtis. Plus de 50 milliards dedirhams ont été injectés dans le secteur de l’eau et de l’électricitédepuis qu’Abu Dhabi a commencé ses privatisations, en 1998,poussant ainsi la capacité de production de l’émirat à plus de 7 000MW et 2 273 millions de litres par jour (l/j).À l’origine, les sceptiques avaient exprimé leurs inquiétudes au sujetdes plans de privatisation novateurs de l’émirat, notamment concernantle premier projet indépendant d’eau et d’électricité (IWPP) desE.A.U. : Taweelah A-2. Actuellement, Taweelah A-2 joue actuellement lerôle de modèle d’une stratégie de privatisation réussie dans l’ensemblede la région. Bientôt, ce secteur d’Abu Dhabi sera privatisé à 100 %.Le français Total et le belge Suez Energy investissent 400 millionsde dollars (1,46 milliard de dirhams) dans l’expansion du secondprojet indépendant d’eau et d’électricité d’Abu Dhabi, qui augmenterade 250 MW la capacité de la centrale de Taweelah A1. Quand cestravaux seront terminés, la capacité totale s’élèvera à 1 600 MW. Lacentrale agrandie entrera en activité en 2009. Taweelah A1, mise enservice en 2003, a une capacité actuelle de 1 350 MW d’électricité etde 382 millions de l/j d’eau.La société singapourienne SembCorp Utilities se charge dudéveloppement du projet Fujairah I, pour un coût de 6 milliards dedirhams. Après sa reprise et son agrandissement, le projet aura unecapacité quotidienne de 880 MW et de 455 millions de l/j. En outre,dans le cadre d’une rude concurrence, des consortiums internationauxÀ partir de janvier 2008,tous les nouveauxbâtiments de Dubaïseront construitsconformément auxnormes internationalesen matière deconstruction écologique.Panneau de signalisationfonctionnant à l’énergiesolaire.@www.uaeinteract.com/elec_h 2 o


190R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8L’ADWEA prévoit deprivatiser le réseaud'égouts de l'émiratd'Abu Dhabi. 40 % desparts reviendront à desentreprises majeures,qui devront êtrecapables de financer,de gérer et d'exploiterdeux nouvellesinstallations detraitement des eauxusées.DEMANDE DE POINTEEN ÉLECTRICITÉ2010 2015 2020ABUDHABI 7 011 10 412 11 412AL AIN 1 741 2 136 2 460RÉGIONOCCIDEN. 9 822 13 947 14 340ont soumissionné pour le huitième projet indépendant d’eau etd’électricité (IWPP) d’Abu Dhabi, Fujairah II, dont le coût sera de 11milliards de dirhams. Le contrat a été remporté par un consortiumformé du britannique International Power et du japonais Marubeni.Cette seconde phase de développement a pour but d’augmenter lacapacité de 2 000 MW d’électricité et 591 millions de l/j d’eau. Commedans les modèles de privatisation précédents, le soumissionnaire retenua acquis une part de 40 % dans le projet et sera chargé du financement,de la construction et de l’exploitation de l’usine, qui sera financéepar un groupe de banques et d’établissements financiers locaux,régionaux et internationaux.Par ailleurs, l’ADWEA met en œuvre une série de projets dans larégion Ouest, à Zayed City, Ghiyathi, sur l’île d’Abu Al Abyadh, l’île deJenanah et d’autres régions, qui s’ajoutent à une usine de dessalementd’une capacité de 9 millions de litres sur l’île d’Al Yasat al-Soghra. Enjanvier 2007, l’ADWEA a attribué un contrat de 346,68 millions dedirhams (94,33 millions de dollars) à l’indien Larsen & Toubro (L&T),pour la construction de six sous-stations électriques primaires de33/11 kV à Al Ain. Ce projet sera terminé d’ici la fin du premiersemestre de 2008.LA TAQAL’Abu Dhabi National Energy Company (TAQA) est une sociétéd’investissement dans les énergies créée en juin 2005, dont legouvernement d’Abu Dhabi possède 51 % des parts, par l’intermédiairede l’ADWEA. En raison de sa part de 90 % dans six des neufproducteurs indépendants d’eau et d’électricité (IWPP) des émirats(les 10 % restants appartenant à l’ADWEA), la TAQA a satisfait à 85% des besoins d’Abu Dhabi en électricité et en dessalement d’eau.Les intérêts de la TAQA comprennent la prospection et la productionde pétrole et de gaz naturel ainsi que la production d’électricité. Sesactions s’échangent sur le marché des valeurs d’Abu Dhabi (ADSM).Par ailleurs, la TAQA s’est aventurée dans les acquisitions àl’étranger (voir la section sur le Développement Économique). En 2007,la société a conclu des marchés importants tels que l’achat de CMSGeneration, filiale de CMS Energy (CMS), société américaine d’énergieintégrée. Cette transaction consolide les intérêts de la TAQA dansdeux centrales d’électricité/d’eau des E.A.U. et lui permet d’ajouterquatre pays à son réseau mondial.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S191DUBAÏActuellement, la Direction de l’eau et de l’électricité de Dubaï (DEWA)détient le monopole de la production et de la vente d’électricité dansl’émirat. Pourtant, Dubaï pourrait ouvrir son industrie de productionélectrique aux investissements étrangers privés, afin de répondre àune demande qui croît d’au moins 12 à 14 % par an. Certainsobservateurs pensent que la croissance de la demande frôlait les 30% en 2006 et pourrait grimper de 20 % par an. Par conséquent,Dubaï pourrait avoir besoin de sociétés étrangères pour l’aider àfinancer les quelque 37 milliards de dollars (135,79 milliards dedirhams) requis pour doubler la capacité de production, afin de laporter à 11 100 MW d’ici 2011, et la quadrupler afin de la porter à 25000 MW d’ici 2017. Comme indiqué ci-dessus, les alternatives tellesque les énergies renouvelables pourraient aussi contribuer àsatisfaire cette demande à croissance exponentielle.La DEWA investit déjà considérablement dans la productiond’électricité conventionnelle afin d’augmenter sa capacité : La phase IIIde la centrale électrique Aweer (station H), d’un coût de 1,64 milliardde dirhams, devrait être terminée vers le 15 avril 2008, quand sacapacité de production aura atteint 1 800 MW, amenant la capacitétotale de production de la DEWA à 7 200 MW d’ici l’été 2008.Par ailleurs, en mars 2007, la DEWA a attribué des contrats d’unevaleur de 1,7 milliard de dollars au sud-coréen Doosan Heavy Industries& Construction et à l’italien Fisia Italipianti pour la construction de laphase I de Jebel Ali M. Ces travaux ont pour but d’augmenter lacapacité de 1 330 MW d’électricité et de 318 millions de l/j d’eau. Deplus, Doosan a signé un nouveau contrat de 500 millions de dollarspour la phase II, ce qui porte l’ensemble de ses commandes à DjebelAli à 2 000 MW. La construction a commencé en mars 2007 etdevrait être terminée pour le 1er mars 2010. En outre, Fisia aremporté un contrat de 247 millions de dollars pour l’usine M3.Par ailleurs, Dubaï projette de construire une usine de plusieursmilliards de dollars qui serait capable de produire 9 000 MWd’électricité et 2 728 millions de l/j d’eau dessalée. Ce nouveaucomplexe sera aménagé à côté de Dubai World Central et du portgéant de Djebel Ali et de sa zone franche, où se situe actuellement lamajeure partie de la capacité de production d’électricité de l’émirat,d’environ 5 000 MW. Lors des trois prochaines années, la DEWA al’intention d’entreprendre d’autres projets pour faire face au déficitrestant, y compris par l’installation de capacités de 5 000 MW dansde nouveaux sites de la centrale électrique d’Al Habab.Actuellement, laDirection de l’eau et del’électricité de Dubaï(DEWA) détient lemonopole de laproduction et de lavente d’électricité dansl’émirat. Pourtant,Dubaï pourrait ouvrirson industrie deproduction électriqueaux investissementsétrangers privés, afinde répondre à unedemande qui croît d’aumoins 12 à 14 % paran.@www.uaeinteract.com/elec_h 2 o


192R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8D’autres possibilités sont explorées afin de répondre à la demande,telles que l’importation d’électricité : en avril 2007, Dubaï et l’Iranont signé un protocole d’accord selon lequel l’Iran fournirait à Dubaïde l’électricité via un câble sous-marin de 180 kilomètres.SHARJAHLa Direction de l’eau et de l’électricité de Sharjah (SEWA) a prévu4 milliards de dirhams pour le projet d’électricité et d’eau d’Hamriyah,qui contribuera à satisfaire la demande effrénée résultant dudéveloppement économique et industriel de l’émirat. En mai, la SEWA amis en service à la centrale électrique d’Hamriyah les troisième etquatrième unités, dont la capacité combinée se monte à 200 MW.Les nouveaux projets ont porté la capacité de production électrique à2 382 MW pendant l’été. Par ailleurs, en août 2007, la SEWA acommencé à exploiter deux nouvelles unités de production électriqued’une capacité totale de 80 MW, à la centrale électrique de Wasit, cequi a porté la capacité totale de la centrale à 960 MW.En outre, fin 2007, la SEWA a annoncé son projet d’agrandir unecentrale électrique de 400 MW, pour la porter à 2 580 MW d’ici2014, afin de répondre à la demande qui, d’après elle, augmente à lavitesse impressionnante de 9 % par an.La Direction fédéralede l’eau et del’électricité (FEWA)projette de construired’importantes usinesde dessalement dansles émirats du Nord,afin d’augmenter lerecours audessalement.<strong>LES</strong> ÉMIRATS DU NORDLes émirats du Nord, qui se développent aussi rapidement, devraientconnaître une augmentation de l’approvisionnement en eau au coursdes prochaines années. En effet, la Direction fédérale de l’eau et del’électricité (FEWA), organisme de services d’utilité publique d’Ajman,de Ra’s al-Khaimah de Fujaïrah et d’Umm al-Qaiwain, projette deconstruire d’importantes usines de dessalement dans la région, afind’augmenter le recours au dessalement. Ceci comprend une usine dedessalement de 27,27 millions de l/j à Ajman, qui coûtera environ 80millions de dirhams.Un usine qui produira 45 millions de l/j, avec une capacitéd’augmentation supplémentaire de 91 millions de l/j, est envisagéepour Ra's al-Khaimah. Une usine plus petite de 40 millions de dirhams aété installée à Fujaïrah, ce qui donne à l’émirat un accès à 13,6 millionsde l/j de plus.La FEWA fournira 960 MW supplémentaires aux émirats du Nordd’ici la fin de 2007, y compris six turbines à gaz de 100 MW chacune,entre octobre 2007 et avril 2008. D’ici 2009, elle aura construit deuxautres turbines à vapeur de 180 MW chacune. Les projets IWPP de


L E S I N F R A S T R U C T U R E S193Fujaïrah I et II, gérés par l’ADWEA, à Abu Dhabi, en association avecles investisseurs étrangers, augmenteront nettement la disponibilitéen eau et électricité dans les Émirats du Nord.Outre les activités de la FEWA, il faut citer la construction d’uneusine de dessalement de 73 millions de litres par jour par l’IMDAD,coentreprise du gouvernement d’Umm al-Qaiwain et du grouped’investissement saoudien Al Rajhi, à Umm al-Qaiwain. Un autreappel d’offre a été émis fin juin 2007 pour un réseau de transmissionet de distribution de 159 millions de l/j.LE RACCORDEMENT DU RÉSEAU ÉLECTRIQUELa FEWA s’attache à terminer le réseau électrique national des E.A.U.,qui représente un coût de 840 millions de dirhams (228,7 millions dedollars), d’ici mai 2008. Le raccordement de Dubaï et d’Abu Dhabi a étéachevé en mai 2006. L’interconnexion avec Sharjah a été inaugurée finmai 2007, suite à la mise en service d’une nouvelle sous-station de 400kilovolts (kV) à Dhaid. La phase suivante consistera à relier la station deDhaid à Fujaïrah. Le réseau garantira une alimentation en électricité plusstable et permettra l’échange d’énergie entre les émirats.En outre, la première phase du réseau électrique du Conseil decoopération du Golfe (CCG), de 1,1 milliard de dollars, devrait êtremise en service au premier trimestre 2009. Ce réseau, dont le coûtse monte à 7 milliards de dollars, relie les six États membres. Plus de30 % de la construction de la première phase, qui reliera l’ArabieSaoudite à Bahreïn, au Koweït et au Qatar grâce à 800 kilomètres delignes de transmission, ont été achevés fin juin 2007. La deuxièmephase reliera les E.A.U. à Oman, tandis que les deux grands réseauxqui en résulteront seront reliés lors de la phase finale.Une fois le réseau prêt, le Koweït et l’Arabie Saoudite bénéficierontchacun d’une augmentation de leur capacité électrique de 1 200 MW,les E.A.U. recevront 900 MW, le Qatar 750 MW, le Bahreïn 600 MWet Oman 450 MW. Ce projet devrait réduire le coût de productiond’électricité de chacun de ces pays et servira de canal pour uneassistance d’urgence si besoin est.<strong>LES</strong> TELECOMMUNICATIONSAux Émirats, toutes plateformes confondues, les télécommunicationssont rapides et efficaces : la connectivité des lignes fixes, d’Internetet des lignes mobiles figure parmi les meilleures du monde. Le Rapportsur la technologie mondiale de l’information (GITR) de 2007,commandé par le Forum économique mondial (FEM), en coopérationCentrale produisant del’électricité et de l’eau àFujaïrah.MWTAPCO 1 232AMPC 295ECPC 763GTTPC 1 415SCIPCO 1 577APC 2 444FujaïrahIWPP 641TOTAL 8 367Le nouveau réseauélectrique du CCGdevrait permettre deréduire les coûts deproduction des paysmembres et offrir unealternative en cas debesoins urgents.@www.uaeinteract.com/elec_h 2 o


194R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8avec l’Institut européen d’administration des affaires (Insead), placeles E.A.U. premier de son indice ‘Networked Readiness Index’ pourla région Moyen-Orient et Afrique du Nord. De plus, il les classe à lavingt-neuvième place sur 122 pays, devançant ainsi de nombreusesnations européennes.Le rang élevé des E.A.U. est lié directement au rôle croissant que lepays a donné aux technologies de l’information et de la communication(TIC) ces dernières années, avec le lancement de plusieurs initiativesdans ce domaine et la promotion de leur pénétration et leur utilisation.LA RÉGLEMENTATION DES TÉLÉCOMMUNICATIONSLa Direction de la réglementation des télécommunications (TRA) desE.A.U., créée par le décret fédéral n° 3 de 2003, s’est vu confier latâche difficile de mettre en œuvre un cadre réglementaire pour faciliterla concurrence sur le marché des télécommunications émiriennes, touten améliorant, en favorisant et en garantissant la qualité des services. LaTRA, régie par un conseil d’administration, dépend du Comité suprêmede surveillance du secteur des télécommunications (SCTS), qui esthabilité à établir et à superviser la politique nationale émirienne enmatière de télécommunications.Depuis sa création, la TRA est devenue un membre actif de l’Unioninternationale des télécommunications (UIT) de l’ONU, a présidé sonseptième symposium mondial des régulateurs, qu’elle a accueilli du5 au 7 février 2007, au Dubai World Trade Centre, et est devenueprésidente de l’Union des directions des télécommunications arabespour l’année 2007.Avant la création de la TRA, Etisalat, fondé en 1976, était le seulopérateur de télécommunications du pays. Le nouveau régimeréglementaire a déjà facilité le lancement sur le marché de ‘du’,prestataire de télécommunications intégrées. Grâce aux pouvoirs quelui a conférés le droit fédéral, la TRA a maintenant accordé une licence àEtisalat et à ‘du’. Ce dernier a été officiellement mis en service le 12février 2007. Étant donné que la population émirienne devrait atteindreles 5 millions d’habitants d’ici 2010, le lancement d’un troisièmeprestataire de télécommunications aux Émirats est inévitable.ETISALATDepuis sa création, en 1976, Etisalat investit dans des infrastructures detéléphonie fixe, d’accès sécurisé à Internet fixe et sans fil et decouverture mobile aux E.A.U. À la fin de l’année 2007, Etisalat comptaitplus de 6,3 millions de clients sur son réseau GSM, 1 million


L E S I N F R A S T R U C T U R E S195d’utilisateurs actifs des services de données 3,5G et 3G, 1,3 milliond’abonnés à son réseau de ligne fixe, 800 000 abonnés et plus de 2,5millions d’utilisateurs d’Internet. Si l’on tient compte du million declients de téléphonie mobile de ‘du’, le secteur des télécommunicationspeut sans doute s’enorgueillir du taux de pénétration le plus fort dela région, celui-ci étant d’ailleurs comparable aux taux les plus élevésdans le monde.En 2006, Etisalat s’est restructuré pour former InternationalInvestment, Etisalat <strong>UAE</strong> et Etisalat Services.La société a annoncé d’excellents résultats pour le premiersemestre de 2007, enregistrant un bond de 33 % des bénéfices nets,qui atteignent ainsi 3,73 milliards de dirhams. Le bénéfice consolidéd’Etisalat pour cette période s’élevait à 10 milliards de dirhams, soitune augmentation de 2,3 milliards de dirhams, environ 30 % de plusque les chiffres de 2006. La valeur des actifs nets a augmenté de18 % lors de cette période, atteignant 25,2 milliards de dirhams à lafin juin. Les dépenses d’investissement se montaient à 1,4 milliardde dirhams pour la même période.Par ailleurs, Etisalat a déjà étendu considérablement sa portéegéographique, de l’Afrique de l’Ouest au Pakistan, en signant descontrats de gestion et en obtenant des parts considérables dans lesopérateurs de télécommunications de plusieurs pays. La marqueEtisalat a été introduite en Égypte en 2007 : Etisalat Misr a été lancéle 1er mai 2007 et Etisalat Afghanistan a commencé ses opérationsplus tard la même année. En septembre 2007, la société a annoncéson projet d’établir un point de présence à Singapour, le premier enAsie et le sixième dans le monde.Middle East Magazine a classé Etisalat en première place aux E.A.U.et en quatrième place au Moyen-Orient, d’après ses résultats financierset la croissance de son capital, tandis que le Financial Times continuede le placer parmi les 500 plus grandes sociétés du monde. De plus, lasociété a été classée au sixième rang des sociétés arabes les plusperformantes par le magazine Forbes Arabia pour l’année 2006, parmiplus de 1 600 sociétés par actions arabes de divers secteurs.Parmi les dernières récompenses reçues, Etisalat a remporté le prixdu ‘Prestataire de services clients de l’année 2006’ et le prix général du‘Prestataire de services de l’année 2006’ au Moyen-Orient, décernéspar Comms MEA magazine. Arabian Business a également récompenséEtisalat pour sa contribution à la qualité de vie des citoyens, avec unprix spécial de la responsabilité sociale de l’entreprise, en 2006.Etisalat investit dansdes infrastructures detéléphonie fixe, d’accèssécurisé à Internet fixeet sans fil et decouverture mobile auxE.A.U. À la fin del’année 2007, Etisalatcomptait plus de6,3 millions de clientssur son réseau GSM,1 million d’utilisateursactifs des services dedonnées 3,5G et 3G.Middle East Magazinea classé Etisalat enpremière place auxE.A.U. et en quatrièmeplace au Moyen-Orient,d’après ses résultatsfinanciers et lacroissance de soncapital.@www.uaeinteract.com/telecomms


s’adresseront aux deux opérateurs émiriens actuels, Etisalat et ‘du’,ainsi qu’à d’autres sociétés souhaitant proposer ce service. Il n’y apas de délai maximum pour achever ce processus.THURAYALa société de télécommunications par satellite Thuraya, basée à AbuDhabi, appartient en majorité à Etisalat. C’est l’un des plus grandsprestataires de services faible coût de téléphonie mobile par satellite,proposés à près d’un tiers des habitants du globe, grâce à descombinés bi-mode et à des téléphones payants par satellite.Le lancement de Thuraya-1, premier satellite du Moyen-Orient et,à l’époque, le plus lourd jamais envoyé, a été effectué avec succès en2000. Un deuxième satellite, Thuraya 2, a été lancé en 2003, et untroisième, Thuraya 3, le 28 octobre 2007, pour un coût situé entre551 et 734,62 millions de dirhams (150 à 200 millions de dollars).Thuraya 3 remplace Thuraya 1, vieillissant, tandis que Thuraya 2continuera à assurer la couverture du Moyen-Orient, de l’Europe, del’Afrique du Nord, de l’Inde et de certains autres marchés. Thuraya 3@www.uaeinteract.com/telecomms


198R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8Thuraya poursuit sonavancée en développantses opérationscommerciales sur desmarchés de base,notamment surl’énorme marché sousexploitéde l’Afrique.permettra à des pays de la région Asie-Pacifique de bénéficier desservices de Thuraya et étendra sa couverture à près des deux tiers dela population du globe.Thuraya poursuit son avancée en développant ses opérationscommerciales sur des marchés de base, notamment sur l’énormemarché sous-exploité de l’Afrique. En outre, la société a renforcé sonréseau de distribution en signant plusieurs contrats de prestation deservices dans des pays comme le Koweït, la Turquie, l’Égypte, le SriLanka, le Pakistan et les Pays-Bas. Elle a par ailleurs élargi ses canauxde distribution, avec plusieurs nouveaux distributeurs de servicesinternationaux par satellite.Avec une campagne de marketing agressive dans la région Asie-Pacifique, avant le lancement du troisième satellite, Thuraya Maritime aété lancé en 2007 et Thuraya IP fin 2007. Le premier est un systèmede technologie de communications deuxième génération, qui devraitêtre largement utilisé par les bateaux de pêche en Chine et par lesbateaux de plaisance appartenant à d’autres abonnés, tandis que cedernier est un terminal de données de connexion USB d’une vitessede 444 kbps (kilobits par seconde). Thuraya espère doubler lenombre actuel de ses abonnés, qui se monte à 250 000, durant lestrois ans qui suivront le lancement de son troisième satellite.LE SYSTÈME POSTAL DES ÉMIRATS : EMIRATES POSTEmirates Postal Corporation (EPC) a été créée en 2001, suite à larestructuration de la Direction générale des postes des Émirats.Depuis lors, son modèle commercial et ses stratégies opérationnellesont subi de grands changements, y compris la mise en place desystèmes informatiques intégrés et de centres de tri automatisés, laconclusion d’accords avec les autorités postales internationales, l’ajoutde nouvelles activités comme la logistique, les services financiers, lemarketing direct, la livraison du courrier et d’autres domaines. Ceschangements ont permis un redressement remarquable de ces sociétés.Emirates Post a enregistré un bénéfice net de 161 millions dedirhams (43,87 millions de dollars) en 2006, soit une augmentation de19 % par rapport à l’année précédente. Durant cette période, le réseaupostal a augmenté de 4 %, avec 83 succursales. Dans l’ensemble, levolume du courrier a augmenté de 16 % et le segment colis aaugmenté de 15 %. Le nombre total de services est passé à 52, soitune augmentation de 18 %. Par ailleurs, il y a eu une augmentation


L E S I N F R A S T R U C T U R E S199importante du nombre de services du gouvernement proposés dansles bureaux de poste. Par exemple, les transactions du ministère duTravail ont augmenté de 108 % et les règlements de 95 %.Les filiales d’Emirates Post comprennent Empost, société nationale decoursiers aux E.A.U., le Centre de documentation électronique, EmiratesMarketing and Promotions (EMP) et le Wall Street Exchange Centre.En 2007, Emirates Post a abordé une nouvelle phase de diversificationqui prévoit de dépenser 1 milliard de dirhams à un plan d’expansionmajeur et la société se lancera dans de nouvelles activités, telles quedes services de fret aérien, un service de transport par camions pour leMoyen-Orient, afin de compléter ses autres opérations de distributionterrestre, ainsi que des solutions de gestion financières. Actuellement,Emirates Post propose des services d’envois de fonds parl’intermédiaire du Wall Street Exchange Centre. La société est sur lepoint de devenir l’un des principaux acteurs sur le marché des envoisde fonds, d’une valeur de 40 milliards de dollars, car elle projetted’ouvrir de nombreux bureaux en Asie et en Europe.Empost a annoncé le lancement de son service de fret et delogistique en février 2007. La société a choisi l’aéroport internationald’Al Ain pour ses activités internationales de coursier et de fret. Elle al’intention d’acquérir 50 avions d’ici 2012 afin de développer leservice. Les opérations de fret régulières, qui seront mises en œuvreen quatre phases, relieront de grandes villes du sous-continent indien,du Moyen-Orient et d’Europe d’ici la fin 2008.Ce service public est en train de former une société mère quis’appellera Emirates Post Group et chapeautera sa famille de filiales àdéveloppement rapide. Il prévoit également de lancer une offrepublique initiale afin d’ouvrir la société à tous les investisseurs, ycompris aux expatriés. La proportion public/gouvernement de l’offrepublique initiale n’a pas encore été décidée.En 2007, Emirates Posta abordé une nouvellephase de diversificationqui prévoit de dépenser1 milliard de dirhams àun plan d’expansionmajeur.<strong>LES</strong> AÉROPORTSLes aéroports de la région font l’objet de mesures destinées àaugmenter massivement leur capacité. Les dix principaux aéroportsdu Moyen-Orient vont investir 23,5 milliards de dollars (86,2 milliardsde dirhams) dans de nouvelles installations d’ici 2012, qui leurpermettront d’accueillir 318 millions de passagers par an, soit uneaugmentation de 292 % par rapport aux niveaux actuels et unecapacité totale annuelle des aéroports à 339 millions.@www.uaeinteract.com/post


Un montant de 75,3milliards de dirhams(20,5 milliards dedollars) est consacré audéveloppement et àl’expansion de sept desaéroports émiriens. Cesinvestissementsincluent 26 milliards dedirhams (7,08 milliardsde dollars) pourl’aéroport internationald’Abu Dhabi.Les projets d’aéroport lancés aux E.A.U. représentent 60 % desinvestissements consentis dans le Golfe pour les aéroports. Ceci est àpeine surprenant : d’un point de vue géographique, la position du paysest très avantageuse et lui permet de couvrir l’Afrique et le Moyen-Orientet de relier ces régions à l’Europe, l’Asie, l’Australie et aux Amériques.Un montant de 75,3 milliards de dirhams (20,5 milliards de dollars)est consacré au développement et à l’expansion de sept des aéroportsémiriens. Ces investissements se répartissent comme suit : 26 milliardsde dirhams (7,08 milliards de dollars) pour l’aéroport internationald’Abu Dhabi ; 15,1 milliards de dirhams (4,1 milliards de dollars)pour l’aéroport international de Dubaï ; 30,1 milliards de dirhams(8,2 milliards de dollars) pour l’aménagement de l’aéroport internationalAl Maktoum à Djebel Ali, dans le cadre du projet de 121,1 milliardsde dirhams (33 milliards de dollars) Dubai World Central ; 227,64millions de dirhams (62 millions de dollars) pour l’aéroport deSharjah ; 2,9 milliards de dirhams (800 millions de dollars) à investirdans l’aéroport international d’Ajman ; 183,6 millions de dirhams(50 millions de dollars) pour l’aéroport de Fujaïrah ; et 1 milliard dedirhams (272 millions de dollars) pour l’aéroport de Ra’s al-Khaimah.ABU DHABIL’Abu Dhabi Airports Company (ADAC) est chargée de la direction etdu contrôle de l’aéroport international d’Abu Dhabi (ADIA) et del’aéroport international d’Al Ain (AIA) depuis le 28 septembre 2006.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S201L’ADAC est une société par actions publique appartenant à part entièreau gouvernement d’Abu Dhabi. Instaurée par le décret émirien n° 5, du4 mars 2006, elle a pour mission de diriger le développement del’infrastructure aéronautique de l’émirat. Sa création fait partie d’uneinitiative de restructuration ambitieuse du gouvernement conçuepour améliorer les services, afin de soutenir les stratégies économiqueset touristiques à long terme de l’Émirat et d’aider à construire uneéconomie plus dynamique capable d’attirer et de favoriser lesinvestissements du secteur privé. Par la suite, l’ADAC a chargéChangi Airports International (CAI), société d’investissement et degestion aéroportuaires, de diriger les opérations de l’ADIA pendant18 mois, suite à un contrat signé en décembre 2006.La popularité croissante d’Abu Dhabi comme centre d’affaires,destination touristique et centre aéronautique, a entraîné uneaugmentation régulière du volume de passagers à l’aéroport,notamment depuis le lancement de la compagnie aérienne nationaleEtihad Airways, basée à Abu Dhabi.L’ADIA a enregistré une augmentation de 25 % du trafic passagerslors du premier trimestre de 2007, par rapport à la même période en2006. Le nombre de passagers qui ont transité par l’aéroport à cemoment-là était de 1,575 millions, contre 1,255 millions lors du premiertrimestre de 2006. Au premier semestre 2007, les ventes de l’espaceduty-free d’Abu Dhabi (ADDF) étaient de 33,26 % supérieures àcelles de la même période en 2006. Soulignant le rang de plus grandduty-free de la région par dépense moyenne occupé par l’ADDF, lespassagers en partance ont augmenté leurs dépenses de 10,5 %,dépensant en moyenne 51 dollars au cours de la même période.Avec la mise en service des nouveaux services de vente au détail,l’ADDF prévoit de passer la barre des 370 millions de dirhams (100millions de dollars) de chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année. Par sonchiffre d’affaires, l’ADDF se classe au deuxième rang au Moyen-Orient et au trente-quatrième rang mondial.En vue de faire face à l’augmentation d’activité, on investitactuellement 26 milliards de dirhams (7,08 milliards de dollars) dansle réaménagement de l’aéroport, conçu à l’origine pour accueillir 3,5millions de passagers par an. Dans le but de résoudre provisoirementle problème de capacité, on a construit un nouveau terminal (terminal2), adapté le bâtiment d’origine afin qu’il puisse accueillir un autreterminal (terminal 1A) et remanié toutes les installations pour fairepasser la capacité d’accueil à 6,8 millions de passagers. Ces opérationsL’ADIA a enregistré uneaugmentation de 25 %du trafic passagers lorsdu premier trimestre de2007, par rapport à lamême période en 2006.Le nombre depassagers qui onttransité par l’aéroport àce moment-là était de1,575 millions.@www.uaeinteract.com/airports


202R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8L’ADIA a été jugémeilleur aéroportd’Afrique et du Moyen-Orient, d’après lesrésultats de l’enquêteannuelle du Conseilinternational desaéroports sur lasatisfaction despassagers.ont été achevées en un temps record de six mois : les terminaux 1Aet 2 sont opérationnels depuis septembre 2005. Les terminauxprovisoires ont fortement contribué à l’amélioration du flux depassagers, notamment aux périodes de pointe.Actuellement, l’ADAC construit un troisième terminal, pour EtihadAirways, dont les huit portes seront capables d’accueillir la nouvellegénération d’avions géants, dont deux compatibles avec l’AirbusA380. Il est également prévu d’aménager une deuxième piste de 2kilomètres, au nord de la piste existante. Il s’agit d’une piste antiintempériesde catégorie 3, de 4 100 mètres de long, capabled’accueillir le nouvel Airbus A380 à deux niveaux. La nouvelle tour decontrôle pourra traiter jusqu’à 70 décollages et atterrissages par heure.Le nouveau terminal, qui sera en principe achevé en avril 2008répondra aux besoins d’Etihad en attendant que l’énorme complexede terminaux Midfield (MTC) devienne opérationnel, fin 2010. Untravail prodigieux a déjà commencé sur cette nouvelle structure enforme de X. Elle portera la capacité totale de l’aéroport à environ 20millions de passagers par an, avec possibilité d’une autre phased’agrandissement qui la porterait à 40 millions de passagers. Ceprojet prévoit aussi de nouvelles installations de fret, une zonefranche, ainsi que des espaces de commerces et de maintenance.La première phase de la zone franche de l’aéroport – qui devraitoccuper 7 millions de mètres carrés – sera mise en service en juin2008. Ce projet ambitieux proposera aux investisseurs un éventaild’installations et de services centralisés. Décision logique, il permettrad’exploiter la position géographique stratégique de l’ADIA et de faireface au développement économique à grande échelle que connaîtl’émirat.L’agrandissement et le réaménagement des installations de fretexistantes seront également terminés d’ici la fin du premier semestre2008, date à laquelle les travaux des nouvelles installations de fretauront commencé. Plus de 50 hectares ont été réservés à laconstruction de nouveaux terminaux de fret, deux pour Etihad Airwayset un pour d’autres compagnies aériennes. Leur capacité totale semontera à environ 2,5 millions de tonnes par an (t/an), contre 150000 tonnes actuellement.L’ADIA a été jugé meilleur aéroport d’Afrique et du Moyen-Orient,d’après les résultats de l’enquête annuelle du Conseil internationaldes aéroports sur la satisfaction des passagers. Par ailleurs, il a étéreconnu meilleur aéroport d’Afrique et du Moyen-Orient concernantla courtoisie et le service clients.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S203L’aéroport international d’Al Ain, qui dessert la région Est d’AbuDhabi, est non seulement un aéroport international animé, doté detoutes les installations nécessaires, base idéale pour les transporteursà bas coût et les charters, mais il représente aussi un centre de fretrecherché. Début 2007, la Corporation postale des Émirats pour lesservices postaux commerciaux (Empost) a choisi cet aéroportcomme base pour ses opérations de fret aérien international.DUBAÏL’aéroport international de Dubaï (DIA) est passé du statut d’aéroportrégional à celui d’importante plaque tournante internationale, dontle nombre de passagers, le fret et les mouvements d’avions ontaugmenté rapidement au cours de la dernière décennie. De 1997 à2006, le débit de passagers a augmenté de 316 %. En 2006,l’aéroport a accueilli 28,7 millions de passagers, chiffre qui devraitatteindre 31,7 millions en 2007, et jusqu’à 60 millions depassagers d’ici 2010, dont 15 millions de touristes. Au premiersemestre de 2007, les ventes de l’espace duty-free de Dubaï(DDF), sont passées à 1,5 milliard de dirhams (411 millions dedollars), soit une augmentation de 27 %, grâce au nombre croissantde passagers.Grâce à une augmentation moyenne de plus de 15 % par an depuis2002, le DIA, classé il y a cinq ans en trentième position sur la listedes aéroports les plus fréquentés du monde, figure en 2007 parmi lesdix plus grands aéroports. Pour faire face à cette croissance rapide, leDIA fait l’objet d’énormes travaux d’expansion de 16,5 milliardsde dirhams (4,5 milliards de dollars). Ceux-ci comprennent laconstruction d’un troisième terminal, de deux halls supplémentaires,d’une seconde piste et d’un immense terminal de fret.Le terminal 3, structure souterraine à plusieurs niveaux, et le hall 2,qui sera directement relié au terminal 3, sera opérationnel à l’été2008. Le hall 2, réservé à Emirates, comprend cinq passerellestélescopiques, spécialement adaptées aux futurs gros porteursAirbus A380. Par ailleurs, la seconde piste de l’aéroport est encours d’allongement. Dans le hall 3, version réduite du hall 2 qui aété ajoutée aux plans par la suite pour accueillir des A380supplémentaires. Le hall 3 devrait ouvrir en 2009.Le projet d’expansion concerne aussi la construction d’un vasteterminal de fret, d’une capacité annuelle de 1,4 million de tonnes,qui fera passer la capacité annuelle totale de Dubai Cargo VillageL’aéroport internationalde Dubaï a accueilli28,7 millions depassagers, chiffre quidevrait atteindre 31,7millions en 2007.@www.uaeinteract.com/airports


204R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8Le nouvel aéroportinternational AlMaktoum de Dubaïpermettra dans unpremier tempsd'accueillir jusqu'à7 millions de passagerspar an. À terme, sacapacité d'accueil serade 120 millions depassagers.Dubai World Centralregroupera six zonesspécialisées : l'Aéroportinternational AlMaktoum, la Citélogistique de Dubaï, laCité commerciale deDWC, la Citérésidentielle de DWC, laCité aéronautique deDubaï et la Cité du golfde DWC.(DCV) à 2,8 millions de tonnes. Cette nouvelle installation a étémise en service fin 2007. Avec plus de 10 % de croissance et 1,7million de tonnes de fret, DCV, le centre de fret le plus utilisé de larégion, se classe actuellement au onzième rang mondial pour cequi est des mouvements de fret. Le volume en augmentationconstante du tonnage de fret et le développement correspondantdes infrastructures de DVC ont valu au DIA, en 2007, le titred’‘Aéroport de l’année’ lors des Air Cargo Week’s World CargoAwards (récompenses concernant les installations de fret).Encore plus impressionnant, Dubaï projette de construire uneénorme cité aéronautique de 121 milliards de dirhams (33milliards de dollars) à Djebel Ali, dont 36,7 milliards de dirhams(10 milliards de dollars) seront réservés à un immense centre depassagers et de fret, Dubai World Central. La première phase duprojet devrait être terminée au troisième trimestre 2008. Au début,l’aéroport international Al Maktoum pourra accueillir jusqu’à7 millions de passagers par an, mais pourra atteindre la capacitéde 120 millions de passagers lorsqu’il sera achevé. Les travaux ontcommencé en 2007. Les premières pistes seront finies en octobre2007, et les aires de stationnement devraient être prêtes en février2008. La construction du siège de l’aéroport, du terminal passagers,de la tour de contrôle et du terminal voyageurs d’affaires ontcommencé. L’aéroport sera relié à Dubai International par la lignede métro léger et un réseau routier exclusif. Lorsqu’il sera terminé,le complexe couvrira 140 kilomètres carrés, ce qui en fera le plusgrand aéroport du monde.L’intention est d’établir au sein de Dubai World Central unecommunauté logistique qui pourra traiter 12 millions de tonnes defret par an. Dans ce but, Dubai Logistics City (DLC) a entamé en2007 la construction du premier de 16 terminaux de fret, àl’aéroport. Lorsqu’il sera achevé, le nouveau terminal de fret de2,77 milliards de dirhams (75,7 millions de dollars), d’une surfacede 41 000 mètres carrés, possédera une capacité annuelle de600 000 tonnes de fret. Il sera en liaison directe avec les postes etaires de stationnement d’avion et sera adjacent à une pistecapable d’accueillir les A380.Par ailleurs, l’aéroport abritera l’Executive Jet Centre, un centrecomplet pour les opérations liées aux jets privés. Conçu pourtraiter initialement plus de 100 000 mouvements d’avion par an,l’EJC devrait être terminé en 2008.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S205SHARJAHÀ l’aéroport international de Sharjah (SIA), le nombre de passagers aaugmenté de 36,9 %, pour atteindre 3,064 millions en 2006.Cependant, le SIA a accueilli plus de 2 millions de passagers lors dupremier semestre de 2007, contre seulement 1,42 million de passagersdurant la même période en 2006, soit une augmentation de 43 %.Comme dans les autres émirats, la présence d’une compagnie aériennenationale à l’aéroport, dans ce cas Air Arabia (voir Aviation), a joué unrôle clé dans cette augmentation. Le nombre de vols réguliers et decharters accueillis par l’aéroport a augmenté de 14 %, passant de 20735 vols lors du premier semestre 2006 à 23 618 vols durant la mêmepériode en 2007. Le fret traité a également augmenté d’environ 31 % aupremier semestre 2007, par rapport à la même période en 2006.Les aménagements en cours devraient porter la capacité de l’aéroportde Sharjah à plus de 8 millions de passagers par an. Les travaux deshalls de départ et d’arrivée sont déjà achevés.L’aéroport international deSharjah.FUJAÏRAHDans l’avenir, Fujaïrah projette de supprimer progressivement sonaéroport international existant, en bordure de la ville de Fujaïrah, etd’utiliser les terrains libérés pour agrandir la ville. Un aéroportentièrement nouveau est prévu près de Siji, sur le versant ouest desmontagnes Hajar, près de la nouvelle autoroute Fujaïrah-Dubaï, quidevrait être terminée d’ici 2009. De Siji, par la nouvelle route, ilsuffira de 25 minutes de trajet pour atteindre Fujaïrah.<strong>LES</strong> PORTSLes E.A.U. comptent plus de 20 ports, allant des terminaux pétroliers,ports industriels et installations de traitement de conteneursultramodernes aux quais pour boutres et bateaux en bois.Actuellement, Mina Zayed, dans la ville d’Abu Dhabi, est le principalport commercial d’Abu Dhabi. En 2005, la Direction des ports d’AbuDhabi (ADSA) a signé un protocole d’accord avec Dubai PortsInternational (DPI) pour l’élaboration d’une stratégie concernant ledéveloppement et la gestion de Mina Zayed. La même année, lesdeux parties ont conclu un contrat de services de gestion. En mars2006, on a créé Abu Dhabi Ports Company (ADPC) qui serapropriétaire de tous les ports de l’émirat et s’occupera de leur expansionLes E.A.U. comptentplus de 20 ports, allantdes terminauxpétroliers, portsindustriels etinstallations detraitement deconteneursultramodernes auxquais pour boutres etbateaux en bois.@www.uaeinteract.com/airports


206R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8Le nouveau terminal deconteneurs de DPWorld, au port deDjebel Ali, mis enservice au troisièmetrimestre de 2007, seraterminé en 2008.et leur gestion. Également en 2006, Abu Dhabi Terminals, nouvellesociété d’exploitation portuaire, a été créée pour exploiter MinaZayed et coordonner le contrat de services de gestion avec DP World.Cependant, d’ici 2010, le rôle central de Mina Zayed devrait changer.En effet, le port de Khalifa, situé dans la Zone industrielle et port deKhalifa (KPIZ), à Taweelah, à mi-chemin entre les deux villes d’AbuDhabi et de Dubaï, deviendra le port principal de l’émirat. BechtelCompany Ltd (IBCLTD) a été désigné en 2006 pour la gestion duprogramme, et les travaux du nouveau complexe progressent demanière satisfaisante.La première phase concerne la construction d’un port industriel etd’un port de conteneurs d’échelle internationale, possédant unecapacité de 2 millions d’unités EVP. Le projet prévoit aussil’aménagement de plus de 100 kilomètres carrés de zones industrielles,logistiques, commerciales, éducatives et résidentielles. La Zoneindustrielle de Khalifa accueillera la fonderie d’aluminium deMubadala et DUBAL, qui aura une capacité de 1,2 million de t/an,parmi un groupe initial de locataires principaux d’envergure variable.En juin 2007, DP World a passé un accord avec l’ADPC concernantla gestion du port de Khalifa. Cet accord prévoit l’attribution d’uncontrat à Economics Zones World (EZW), société sœur de DP World,et l’un des plus grands promoteurs et exploitants de zones franchesdu monde, qui sera chargée d’exploiter une zone franche initiale decommerce et de logistique de 25 kilomètres carrés, au sein d’unezone industrielle plus étendue.Le port de Djebel Ali, terminal phare de DP World-E.A.U., à Dubaï,huitième port du monde en termes de débit, a reçu le titre de‘Meilleur port maritime – Moyen-Orient’ pour la treizième annéeconsécutive, lors des Prix des chaînes de logistique et du fret en Asie(AFSCA) de 2007.Le nouveau terminal de conteneurs de DP World, au port de DjebelAli, mis en service au troisième trimestre de 2007, sera terminé en2008. Cette première phase de 5,5 milliards de dirhams (1,5 milliardde dollars), a porté la capacité du port de 9 millions d’unités EVP à15 millions en 2008. Lorsqu'elle sera achevée, Djebel Ali disposerad’une longueur de quai supplémentaire de 2 500 mètres de long etde 17 mètres de tirant d’eau, et pourra accueillir les plus grandsporte-conteneurs du monde.DP World-<strong>UAE</strong> a traité 8,92 millions d’unités EVP en 2006, contre7,62 millions l’année précédente, soit une augmentation de 17 %.Bien que la majorité de la croissance se situe à Djebel Ali, les ports


DP World-<strong>UAE</strong> a traité 8,92 millions d’unitésEVP en 2006, contre 7,62 millions l’annéeprécédente, soit une augmentation de 17 %.


208R E V U E A N N U E L L E D E S É M I R AT S A R A B E S U N I E S 2 0 0 8Actuellement, leterminal de conteneursde Sharjah peut traiter400 000 unités EVP,mais des travauxd’agrandissementimportants ontcommencé au SCTdébut 2007.d’Abu Dhabi et de Fujaïrah, gérés par la société, affichent aussi uneaugmentation d’activité.SHARJAHEn 2006, le débit du terminal de conteneurs de Sharjah (SCT) a augmentéde 24 % par rapport aux performances déjà impressionnantes de l’annéeprécédente. Les volumes du SCT sont passés à 282 082 unités EVP,contre 230 000 en 2005, grâce à une bonne performance du terminal,une grande diversité de compagnies maritimes proposant des servicesdirects et des services de relais, ainsi qu’une situation dont les avantagessont de plus en plus reconnus, au centre des marchés à expansionrapide de Sharjah et des E.A.U.. Actuellement, Sharjah peut traiter 400000 unités EVP, mais des travaux d’agrandissement importants ontcommencé au SCT début 2007.Pour faire face à la croissance future de ce port dynamique, deuxnouvelles super-grues portiques Post-Panamax doivent être achetées,ainsi que des équipements de manutention à terre et des remorques.Deux nouvelles grues mobiles de port ont déjà été livrées et sontmaintenant en service. De plus, un nouveau mouillage sera créé, àangle droit du terminal actuel, le tirant actuel sera augmenté de 12,5mètres et une zone de stockage supplémentaire de 30 000 mètrescarrés sera construite.En revanche, le trafic du Terminal de conteneurs Khorfakkan deSharjah (KCT), centre important de transbordement régional, a baisséde près de 9 % en 2006 par rapport à l’année précédente. KCT atraité 1,73 million d’unités EPV en 2006, contre 1,9 million en 2005, eta une capacité de 3 millions d’unités EPV par an. Gulftainer, qui gèreKCT et SCT pour le compte de la Direction des ports de Sharjah, prévoitque le trafic de conteneurs augmentera en 2007, avec l’introduction denouveaux services. Le retard de la première phase d’expansion apeut-être aussi contribué au déclin de Khorfakkan, car certainescompagnies maritimes ont reporté leur passage jusqu’à ce qu’elle soitachevée. Environ 400 mètres de quai et jusqu’à six grues à portiqueSuper Post Panamax seront ajoutés à Khorfakkan lors de la deuxièmephase d’expansion, qui a été autorisée par le gouvernement de Sharjah.LE PORT D’AJMANBien que le port d’Ajman n’ait commencé ses activités de conteneursqu’en avril 1999, il a traité environ 50 000 unités EVP en 2006. Cechiffre devrait croître en 2007, avec l’augmentation des activités danscette zone et le fait que le port fournit des services et installationsrentables à la zone franche adjacente et aux entreprises en général.


L E S I N F R A S T R U C T U R E S209Les installations comprennent huit quais et une zone de stockagecouverte, d’une surface totale de 43 200 mètres carrés. La directiondu port possède également deux cales sèches pour l’entretien et laréparation des navires.UMM AL-QAIWAINLe port et la zone franche d’Ahmed Bin Rashid se situent à environ48 kilomètres au nord-est de Dubaï, dans l’émirat d’Umm al-Qaiwain. Ce complexe de zone franche comprend quatre quais, quireprésentent une longueur totale de 845 mètres, dans une zonesécurisée de 400 000 mètres carrés, capable d’accueillir des naviresde haute mer, et 118 000 mètres carrés de terrains réservés à desinstallations de l’industrie légère. Le chenal d’entrée, d’une profondeurminimale de 10 mètres et d’une largeur de 100 mètres, est relié à unbassin pivotant de 500 mètres.RA’S AL-KHAIMAHLe port Saqr, fenêtre de Ra’s al-Khaimah sur le monde, a traité 22,2millions de tonnes en 2006, contre 10,7 millions de tonnes en 2002.Ce port a connu une augmentation impressionnante de 107 % deson trafic de fret au cours des quatre dernières années et uneaugmentation annuelle de plus de 30 %, qui reflète le rythmeeffréné des activités de construction qui ont lieu dans l’émirat. Durantcette période, le port Saqr a entrepris un programme d’expansionambitieux dans le cadre duquel il consacrera 221 millions de dirhams àl’amélioration de l’efficacité du traitement des conteneurs, du vrac etdu fret en général.Un nouveau terminal de conteneurs, d’une capacité de 350 000unités EVP, aménagé par le koweitien KGL Ports International(KGLPI) a été créé récemment. Quatre nouveaux mouillages, unsystème haute technologie de scannage des conteneurs et d’autresinfrastructures modernisées ont été commandées. De nouveauxbureaux ont été ouverts pour le service des ports et des douanes deRa’s al-Khaimah. Les quatre nouveaux mouillages, qui représententune longueur totale de 795 mètres, augmenteront considérablementla capacité de traitement du fret du port. La Direction du port Saqrexploite les huit mouillages restants.Par ailleurs, le port a acheté un équipement de traitement deconteneurs afin d’améliorer les taux de chargement et de déchargement,y compris deux chargeuses mobiles, qui porteront à huit le nombretotal de grues de port mobiles.Le port de Fujaïrahbénéficie d’unemplacementstratégique sur la côteest des E.A.U., àenviron 70 millesmarins du détroitd’Ormuz. Cette positionest intéressante pour lagrande diversitéd’utilisateurs de ce portpolyvalent et le nombreimportant de navirescherchant un ancrage àFujaïrah pour accéderaux approvisionnementet services de soutage.@www.uaeinteract.com/ship_ports


FUJAÏRAHLe port de Fujaïrah acommencé unprocessus permanentd’amélioration de sesinstallations etfonctions. Ces dernièresannées, lesaméliorations ontconsisté à draguerl’entrée et le bassinintérieur jusqu’à15 mètres.Le port de Fujaïrah bénéficie d’un emplacement stratégique sur lacôte est des E.A.U., à environ 70 milles marins du détroit d’Ormuz.Cette position est intéressante pour la grande diversité d’utilisateursde ce port polyvalent et le nombre important de navires cherchant unancrage à Fujaïrah pour accéder aux approvisionnement et services desoutage. Depuis son entrée en activité, en 1983, le port de Fujaïrah acommencé un processus permanent d’amélioration de ses installationset fonctions. Ces dernières années, les améliorations ont consisté àdraguer l’entrée et le bassin intérieur jusqu’à 15 mètres, à terminerles 600 mètres supplémentaires du quai principal (produisant ainsi1,4 kilomètre de quai ininterrompu), 720 mètres de quais de mouillagesupplémentaires pour bateaux-citernes le long de la nouvelle zonepavée du môle nord (stockage pour jusqu’à 30 000 unités EVP) etl’espace nécessaire pour une chargeuse de vrac afin de faire face à lacroissance du marché de l’exportation émirien.Le point d’ancrage offshore pour bateaux-citernes, contrôlé par laDirection du port de Fujaïrah, est l’un des principaux facteurs desuccès du port. Fujaïrah est actuellement le deuxième plus gros portde soutage pétrolier du monde.Sommaire >

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