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Vente exceptionnelle d'armes anciennes - OUEST LYON et ECHO ...

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AVIS CRITIQUESLE DISCOURS D’UN ROI *** De Tom Hooper Avec Colin Firth, Helena BonhamCarter, Derek Jacobi. Le film raconte l'histoirevraie <strong>et</strong> méconnue du père de l'actuelle ReineÉlisab<strong>et</strong>h. Devenir, contraint <strong>et</strong> forcé, le RoiGeorge VI, , incapable de s'exprimer en public, ilaffrontera son handicap (le bégaiement) grâceau soutien indéfectible de sa femme. Sa voixr<strong>et</strong>rouvée, il réussira à convaincre le peupleanglais de déclarer la guerre à Hitler. Au-delà de l’aspect historique indéniable, la qualitéde ce film repose sur l’interprétation magistrale de Colin Firth (GeorgesVI) <strong>et</strong> de GeoffrayRush(le thérapeute). L’autre intérêt se situe au moment où en guerre la radio surgit <strong>et</strong>devient à c<strong>et</strong>te époque un média de masse. Le scénario rigoureux <strong>et</strong> des dialogues d’unegrande qualité doublés d’une mise en scène subtile font de ce film d’aspect austère audébut un moment très agréable de cinémaCONTRE TOI *** de Lola Doillon avec Kristin Scott Thomas, Pio Marmai, J-Philippe Ecoffier, Marie- Sohna Condé, J-LouisTribes, Sophie Fougère, Laurent Cyr Désespérépar le décès de sa femme, un jeune hommedécide de se venger en enlevant l'obstétriciennequ'il tient pour responsable. Des sentimentscontradictoires naissent entre le kidnappeur(Piot Marmai) <strong>et</strong> sa victime (K. Scott Thomas)…. Enfin un thriller de choc à la française qui vous tient en haleine du début à la fin. Il estservit par un duo d’interprètes éblouissant. Piot Marmmai est à la hauteur du personnagequ’il incarne face à une Kristin Scott Thomas capable d’inscrire à son registre d’actriceune nouvelle page de son immense talent. Dans ce huis clos infernal, chaque personnagese bat avec les armes qu’il possède pour faire subir à l’autre le traitement qu’il est supposémériter. Pour son second long métrage Lola doillon fait preuve, en qualité de réalisatrice,d’une maitrise totaleBLACK SWAN **** de Ray Lewis Avec Natalie Portman, Vincent Cassel, MilaKunis, Barbara Hershey. Rivalités dans la troupe du NewYork City Ball<strong>et</strong>. Nina (Nathalie Portman) est prête à toutpour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirigel’ambigu Thomas (Cassel). Mais elle se trouve bientôtconfrontée à la belle <strong>et</strong> sensuelle nouvelle recrue, Lily(Mila Kunis) ... Film blanc <strong>et</strong> noir, baroque <strong>et</strong> terrible quioscille entre le bien <strong>et</strong> le mal, poussant l’héroïne jusqu’à laschizophrénie. C’est film inclassable, brillant qu'Aronofskyfilme en virtuose les douleurs du corps jusqu’à la descenteaux enfers . Le cinéaste est allé jusqu'au bout de ses fantasmes sur un rythme musicalexaltant <strong>et</strong> épuisant. "Black Swan" agit comme un électrochoc sensoriel sur le spectateurpris au piège de ce thriller psychologique angoissant <strong>et</strong> incondescent, à l'esthétisme ultramaîtrisé.Dans le scénario très élaboré, quatre thèmes s’entrecroisent- : celui de la relationmère-fille( tendue <strong>et</strong> tendre), de la rivalité à travers la relation de Lily <strong>et</strong> Nina, du rapportdominé-dominant, entre la danseuse <strong>et</strong> son directeur artistique ; enfin de l'angoisse <strong>et</strong> laquête de la performance, qui résulte des trois relations précédentes. Natalie Portman estgrandiose, époustouflante. Elle crève l'écran au coté des excellents interprètes, conjuguantdéfi physique <strong>et</strong> prouesse d'actrice pour atteindre la perfection. Aronofsky signe là sonmeilleur film . A ne pas manquer.LA BELLA GENTE (Les gens biens) ** De MATTEO Ivano Avec : IaiaForte , Antonio Catania, Victoria Iachenko, Monica Guerritore,Elio Germano. Un couple de cinquantenaires romains, Alfredo <strong>et</strong>Susanna, idéalistes, aux idées larges, recueillent <strong>et</strong> tente desauver une jeune prostituée humiliée <strong>et</strong> frappée par son«protecteur» C<strong>et</strong>te peinture sociale qui semble généreuse audépart reprend très vite ses esprits au sein de ce couple de bobos,quand il perçoit le danger d’une telle intrusion dans leur vie. C’estun film qui traite de la différence des classes, des préjugés, de lafausse générosité bourgeoise, de l’égoïsme. Le casting est bon <strong>et</strong>les interprètes convaincants, la réalisation tout en nuance est àpeine visible. Ce drame pose la question essentielle : Peut-onéchapper à son destin quand la vie ne vous a pas épargnée ?LES VOYAGES DE GULLIVER ** De Rob L<strong>et</strong>terman Avec Jack Black, JasonSegel, Emily Blunt. Au cours de son exploration,l'écrivain Lemuel Gulliver, atterrit dans le Triangledes Bermudes <strong>et</strong> plus précisément sur l'île deLiliput. Alors que tous les habitants sontminuscules, Gulliver, lui, est devenu un géant...Après plusieurs réalisations télé <strong>et</strong> ciné , lecélèbre roman satirique de Jonathan Swit (mêmepas cité au générique) est une nouvelle fois adapté dans une version transposée à notreépoque . Pour restituer à l’écran ce conte fantastique, c'est le déjanté Jack Black quiincarne Gulliver . Grâce à sa prestation, il a réussi à insuffler à son personnage une certaineinnocence <strong>et</strong> la dose d’humour nécessaire à l’histoire. Mais le gros défi du film fut surtouttechnique pour le décorateur Gavin Bocqu<strong>et</strong> qui a dû réaliser des décors en rapport avecla proportion des personnages <strong>et</strong> pour le chef opérateur qui a utilisé une nouvelle camérarévolutionnaire. Le résultat de ce film est saisissant <strong>et</strong> les spectateurs apprécieront.TRUE GRIT ****de Joel <strong>et</strong> Ethan Coen avec Jeff Bridges, Matt Damon, Josh Brolin.1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain.Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattude sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney. L'assassin s'est réfugié enterritoire indien. Pour le r<strong>et</strong>rouver <strong>et</strong> le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn,par Gérard Sérié cinema 13un U.S. Marshal alcoolique. … Pour c<strong>et</strong>te première incursiondans le western, les frères Coen ont délaissé le remake d’unclassique du genre « Cent dollars pour un Shériff ». Pour sefaire, ils sont revenus aux sources en préférant adapter leroman de Charles Portis. Ce qui est plaisant avec eux, c’est qu’ilsne sont jamais là où on les attendant <strong>et</strong> le résultat est bluffant.Grâce à la simplicité de l’intrigue, ils ont pu comme à leurhabitude, à travers les dialogues savoureux jongler entrel’humour noir dont ils ont le secr<strong>et</strong> <strong>et</strong> l’ironie cinglante qui faitla richesse de certaines comédies. La force du film réside dansle contraste entre la fragilité réelle des adultes <strong>et</strong> la lucidité dela fill<strong>et</strong>te qui entame à leur contact un parcours initiatique plein de surprises <strong>et</strong> derebondissements. Tout est soigné dans ce film, du casting au prises de vues jusqu’à ladirection d’acteurs qui les m<strong>et</strong> sans cesse en valeur pour mieux servir le propos. Ce trioimprobable chevauche désormais vers ce qui fait l'étoffe des légendes : la brutalité <strong>et</strong> laruse, le courage <strong>et</strong> les désillusions, la persévérance <strong>et</strong> l'amour...C’est simplement génial.LA PERMISSION DE MINUIT *** de Delphine Gleize avec Avec VincentLindon, Emmanuelle Devos, Caroline Proust.C'est à une amitié hors normes entre un adulte<strong>et</strong> un ado à laquelle on assiste. David, professeuren dermatologie, fou de son métier, soigne <strong>et</strong>opère Romain 13 ans depuis qu'il a 2 ans.Atteint d’une déficience génétique rare, Romainvit à l’écart de la lumière du jour.. C’est "unenfant de la lune"… Le suj<strong>et</strong> est original, grave <strong>et</strong> très bien restitué à l’écran , tant auniveau de la réalisation que de l’interprètes des personnages. L’émotion est palpable dudébut jusqu’à à la fin du film . Les relations sont vraies entre le praticien <strong>et</strong> le malade.Lindon ( David) est exceptionnel, en patron de son service à l’hôpital <strong>et</strong> l’on ressent biensa difficulté lorsqu’il doit céder sa place à sa consoeur ( Emmanuelle Devos) . Le pointd’achoppement de c<strong>et</strong>te histoire est lorsque David obtient une mutation qu’il n’attendaitplus <strong>et</strong> les conséquences que son départ va engendrer sur son jeune ami . A voir.LA LIGNE DROITE *** De Régis Wargnier Avec Rachida Brakni, Cyril Descours,Clémentine Célarié, Leïla (Rachida Brakni) , uneancienne athlète sortie tout juste de prison, faitla connaissance de Yannick (Cyril Descours ),un jeune homme qui vient de perdre la vue dansun accident de voiture. Les deux âmes en peinevont s'entraider <strong>et</strong> vont tenter de sereconstruire... Après 2 documentaires consacrésau sport, le réalisateur exprime une nouvelle fois sa passion pour l’athlétisme à traversc<strong>et</strong>te fiction. Les thèmes qu’il développe dans son film sont la résistance, le combat,l’engagement …parce que nous sommes tous un jour confronté à l’échec de nos vies ou denos ambitions déçues. Ici, il sera question d’entraide <strong>et</strong> de soutien entre 2 êtres accidentésde la vie. Entre Leïla <strong>et</strong> Yannick , la découverte se fait au départ de manière sensorielleavant d’ engendrer chez lui des sentiments d’attachement, voire d’amour, qu’elle tient àdistance. Dans ce film solaire où le mouvement <strong>et</strong> le rythme de la course sont comparablesà la musique minimaliste, Régis Wargnier excelle dans sa direction d’acteurs. RachidaBrakni, actrice rare , que l’on découvre en sportive tenace apporte sa caution de manièreéblouissante tandis que Cyril Descours qui est confronté pour le rôle à la fois au jeu, à lacour <strong>et</strong> la non -voyance, il remplit son contrat avec brio. Partenaire incroyable par samétamorphose, Clémentine Célarié (mère de Yannick )nous offre une belle prestation .MA PART DU GÂTEAU *** De Cédric Klapisch Avec Karin Viard, GillesLellouche. France, une mère de familledunkerquoise, licenciée économique, quitte sonmari docker <strong>et</strong> ses enfants pour "monter" surParis <strong>et</strong> y chercher du travail. Elle croisera surson chemin un trader. Une rencontre qui ne serapas sans conséquences... C<strong>et</strong>te chroniquesociale où une mère -courage au chômage joueà «qui perd gagne» avec un trader qui a mis son entreprise KO <strong>et</strong> 1200personnes sur lecarreau, est le refl<strong>et</strong> de la société actuelle. Karine Viard a le don de se métamorphoserd’un rôle à l’autre <strong>et</strong> c’est la marque d’une grande actrice. Les autres acteurs sontcrédibles dans leur rôle. Le scénario un peu racoleur a de quoi séduire toutes les couchessociales <strong>et</strong> tranche d’âges. Le résultat est vraiment intéressant. A voirL'ETRANGE AFFAIRE ANGELICA *** De Manoel de Oliveira Avec PilarLópez de Ayala, Ricardo Trepa. Dans les années1950, les gérants d'un hôtel demandent à unphotographe de prendre en photo leur fillerécemment décédée. Dans la maison en deuil,Isaac découvre Angelica. Dans l’objectif de sonappareil photo, la jeune femme semble reprendrevie, pour lui seul…. Dans la lignée des films duvieux maître qui fait toujours preuve d’une juvénilité insolente, c<strong>et</strong>te «étrange affaireAngélica» n’est pas sans rappeler par certains cotés la nouvelle fantastique «La morteamoureuse» de Théophile Gautier . Mais ici point de vampire, à la rigueur peut-être unfantôme ou des hallucinations ? De Oliveira choisit de privilégier la métaphore sur l’art,sur l’obsession de la beauté <strong>et</strong> le travail à l’ancienne effectué par le photographe. Il y adans ce film aux cadrages parfaits, aux lumières estompées , au rythme <strong>et</strong> à la narrationmaitrisée, des parfums de poésie qui touche nt au sacré. L’évocation suggérée de c<strong>et</strong>amour fou entre les vivants <strong>et</strong> les morts à travers les tonalités chaudes des images <strong>et</strong> lecomportement des personnages proches ou extérieures à «la défunte» posant commedans un tableau de Delacroix est d’un enchantement visuel absolu.Echo beaujolais mars 2011

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