(VOLET 2)‘Mike the Kart’, alias Mike Wilson met fin à sa carrière en karting en décrochant son sixième titre mondial !du globe. Ces Mondiaux seront égalementla dernière année de la catégorie FormuleK qui laissera à partir de 1990 la place à laSuper A. Pour l’heure, les Komet 135 gavéspar les énormes carburateurs de 32mmrestent encore la référence avec à leurvolant la star des années 80, Mike Wilson,en piste pour une dernière représentation.En quête d’un sixième titre mondial, unrecord, “Mike the Kart” a cette fois face àlui des jeunes espoirs du karting qui ontjustifié leur présence dans la catégoriereineà grands coups d’exploits en FormuleA. En tête de cette délégation qui n’a peurde rien, on trouve Emmanuel Collard,Fabrizio de Simone ou encore le belgeMarc Goossens, l’italien Gianluca Beggio etle français Eddy Coubard, fer de lanced’une structure qui monte dans le paysagedu karting, Sodikart. Lancés à l’assaut de laforteresse Wilson, les “jeunots” vont fairetrembler l’idole mais sans pour autantparvenir à la faire trébucher.Très rapide enpiste, Manu Collard abandonne sur cassemécanique, tandis que De Simone etGoossens finissent sur les talons du néosextuple Champion du Monde. L’invincibleWilson peut à présent tirer sa révérenceau sommet de sa gloire.En Formule A, l’exploit du jour est l’oeuvrede Gert Münkholm. Depuis deux saisons lacatégorie est dominée par les mécaniquesRotax, mais l’expérimenté danois vaparvenir a imposer son inédit ensembleMerlin-Atomik devant une forêt demécaniques autrichiennes. Côté français,Cyril Kotylak va se mettre en évidence enachevant son parcours au sixième rang.Une belle performance pour le parisien aumilieu d’un peloton dans lequel se serontrévélées quelques prometteusesindividualités. Elles ont pour nom JosVerstappen, Jan Magnussen, ChristianPescatori et Giancarlo Fisichella, auteur dela pole-position. Les vibreurs du circuitdrômois auront cependant raison encourse de la transmission du jeune italienau style flamboyant !Le Mans 1991 : Trulli etManetti pour une coursede rêveC’est à des championnats exceptionnelsque sont conviés pilotes et spectateurs.René Leret et l’équipe de l’ACO àl’organisation, Thierry Germanovitch àl’événementiel, font de ces Mondiaux lesplus beaux organisés jusqu’ici sur notre sol.En effet, 17.000 spectateurs se pressentsur la piste mancelle, récemmentrebaptisée Alain Prost, alors que les téléset les grands médias ont répondu présent.L’Equipe suit jour par jour le déroulementde l’épreuve, les qualifications commençantdès le jeudi. A ce marathon de la piste,certains favoris vont laisser plumes etillusions. C’est le cas de Jan Magnussen,champion en titre en Formule Super A quine parvient pas à franchir le cap desL’Equipe de France de karting, promotion 1991.qualifis. Dans un autre registre, un piloteperd gros lui aussi. Jos Verstappen affole leschronos. Des manches mouvementéesl’obligent toutefois à une remontée enpré-finale afin de se repositionneridéalement pour la Finale. C’est à coups derecord du tour que le hollandais combleson handicap en pré-finale. Totalementdéchaîné, Jos pointe maintenant quatrièmequelques mètres derrière GiancarloFisichella. Sûr de son fait, l’italien ne forcepas son talent et attend la Finale pourdonner toute sa mesure. Mais Giancarlon’a pas senti le danger d’un Verstappen quin’a visiblement pas décidé dans rester là...Sans hésiter, le pilote Tecno-Rotax attaquecelui du PCR à la sortie de l’épingle desstands. La difficulté est en fait une courbecassée qui se prend en pleine accélérationen utilisant toute la largeur. Fisichella prendsa trajectoire normale, ne laissant dès lorsplus guère de place à l’impétueuxhollandais qui, pris au piège, accroche sonadversaire qui finit dans le mur tandis queVerstappen part en tonneaux. D’un coupd’un seul, deux favoris sont éliminés !Discret jusqu’ici, un certain Jarno Trulliadopte la tactique inverse en sortant legrand jeu pour s’imposer en Finale àMassimiliano Orsini après l’avoir doublé despectaculaire façon. L’italien offre à Parillaun titre qu’elle mettra quatorze années àreconquérir ! Dans le camp tricolore, CyrilKotylak tient le public en haleine. Il pointequatrième à quelques tours de l’arrivée, àune poignée de mètres de Kristensen. Onse prend à rêver d’un podium, mais unmorceau de gomme aspiré par lecarburateur réduit à néant ses efforts encausant une casse du moteur.En Formule A, pas de miracle pour lesfrançais. Tandis qu’Alessandro Manetti serévèle à haut niveau devant l’anglais GuySmith (futur vainqueur des 24 Heures duMans automobile), Didier André, notremeilleur représentant, perd des places enfin de course pour avoir tenté le tout pourle tout dans sa course au podium. ◆France Auto Page 13
DOSSIERSGRAND PRIX <strong>FFSA</strong> 2005Une saison 2005de haut niveauLe rideau est tombé sur la saison des Grands Prix <strong>FFSA</strong> 2005 au soir de l’ultimecourse disputée à Essay.Accueillis chaleureusement par l’ASK K61, les pilotesont clôturé en beauté une saison qui a vu les meilleurs compétiteurs convergervers l’hexagone pour s’y s’affronter.France Auto Page 14