Dictée finale pour la semaine du développement durable (Version 3 ...

Dictée finale pour la semaine du développement durable (Version 3)À l'instar des préconisations de la Charte de l'environnement, qui a été adossée à laConstitution en 2005, nous sommes nombreux à penser que nous avons une responsabilitéenvers les générations futures. Nous devons concilier le développement économique etsocial avec une gestion pérenne des ressources naturelles. Il nous faut préserver notreenvironnement dans le souci d'une responsabilité écologique partagée.Chacun n'a-t-il pas le droit de vivre dans un environnement sain, naturel et dont la diversitéserait préservée ? Et n'est-ce pas aux autorités publiques tout autant qu'aux personnesprivées que ces obligations devraient s'imposer ? Il va de soi que les comportementsindividuels et collectifs doivent être modifiés et que chacun doit prendre conscience deson propre rôle.Cà ou là, des spécialistes ou des paléontologues essaient d'avancer et se réunissent, et,des discussions qu'ils ont eues, sont nées des propositions qui sont prêtes à être exprimées etpartagées.Fin de la dictée collège.C'est l'évolution même du milieu naturel qui a conditionné l'émergence de l'humanité, quil'a façonnée. Mais aujourd'hui, l'homme, au faîte de sa maîtrise technologique éprouvel'étendue de sa faiblesse et de ses carences et mesure l'impact grandissant de sesactivités.Et ce qui effraie le plus, c'est sans conteste le changement climatique, et lesconséquences qu'il engendre : amincissement de la couche d'ozone stratosphérique, quiexpose les êtres vivants aux rayons ultraviolets et qui fait craindre des modificationsgénétiques accélérées ; pollution à grande échelle qui se traduit par la présencepersistante de polychlorobiphényles liposolubles et des principaux aldéhydes,éminemment volatils, mesurés dans l'air ; accélération de l'érosion des terres arables.Tous ces symptômes d'une dégénérescence programmée sont peut-être les auguresannoncés d'un prosélytisme environnemental.Fin de la dictée lycée.Et quelques hommes, qui sont des hercules à leur manière, se sont engagés, fanauxdérisoires dans l'obscurité du monde. Ainsi l'on croise parfois quelque doux rêveur, seul ouavec quelques-uns de ses amis, agitant des lueurs topaze ou bleu pâle afin d'alerter sescongénères de l'imminence d'un danger essentiellement anthropique. Hélas, quelquesympathiques que soient ces militants tout entiers dévoués à cette cause en laquelle ilscroient, ils n'ont aucun pouvoir décisionnaire.La nature, quant à elle, les a tous laissé faire et elle continue ici, au Perreux-sur-Marne,d'émouvoir les promeneurs qui baguenaudent sur les rives ombragées du fleuve. Profitonsenavant de voir germer des épitaphes abhorrées : ci-gît la dernière hydrophylle … quisuccomba en bord de Marne à ces mauvais allènes échoués là, quotidienne pollution !

Dictée finale pour la semaine du développement durable : correction.À l'instar des préconisations de la Charte (ici, prend une majuscule parce qu'il s'agit de LA Charte del'environnement et non du nom commun charte) de l'environnement, qui a été adossée à laConstitution (idem) en 2005, nous sommes nombreux à penser que nous avons une responsabilitéenvers les générations futures. Nous devons concilier le développement économique et social avecune gestion pérenne des ressources naturelles. Il nous faut préserver notre environnement dans lesouci d'une responsabilité écologique partagée.Chacun n'a-t-il pas le droit de vivre dans un environnement sain, naturel et dont la diversité seraitpréservée ? Et n'est-ce pas aux autorités publiques tout autant qu'aux personnes privées que cesobligations devraient s'imposer ? Il va de soi que les comportements individuels et collectifs doiventêtre modifiés et que chacun doit prendre conscience de son propre rôle.Cà ou là, des spécialistes ou des paléontologues essaient d'avancer et se réunissent, et, desdiscussions qu'ils ont eues (accord avec que qui remplace discussions), sont nées des propositionsqui sont prêtes à être exprimées et partagées.Fin de la dictée collège.C'est l'évolution même du milieu naturel qui a conditionné l'émergence de l'humanité, qui l'afaçonnée (accord avec l' qui remplace humanité). Mais aujourd'hui, l'homme, au faîte de samaîtrise technologique éprouve l'étendue de sa faiblesse et de ses carences et mesure l'impactgrandissant de ses activités.Et ce qui effraie(ou effraye) le plus, c'est sans conteste le changement climatique, et lesconséquences qu'il engendre : amincissement de la couche d'ozone stratosphérique, qui expose lesêtres vivants aux rayons ultraviolets (pas de trait- d'union)et qui fait craindre des modificationsgénétiques accélérées ; pollution à grande échelle qui se traduit par la présence persistante depolychlorobiphényles (ce sont des polluants regroupés sous l'appellation PCB) liposolubles (insolublesdans l'eau mais que l'on peut retrouver dans certains tissus gras chez l'humain) et des principauxaldéhydes (UN aldéhyde, ce sont des composés organiques volatils présents dans l'environnement),éminemment volatils (s'écrit sans e au masculin), mesurés dans l'air ; accélération de l'érosion desterres arables (qui peut être cultivé).Tous ces symptômes d'une dégénérescence programmée sont peut-être les augures annoncés(augure est masculin) d'un prosélytisme (zèle pour imposer ses croyances ou tenter de convertir)environnemental.Fin de la dictée lycée.Et quelques hommes, qui sont des hercules (cas particuliers d'accord du nom propre : sansmajuscule et s'accorde quand il est utilisé pour désigner les qualités ou les défauts de quelqu'un) àleur manière, se sont engagés, fanaux (pluriel de fanal : feu, lanterne) dérisoires dans l'obscurité dumonde. Ainsi, l'on croise parfois quelque (adjectif indéfini, on peut le savoir grâce à ses amis, sinonon aurait eu leurs amis) doux rêveur, seul ou avec quelques-uns de ses amis, agitant des lueurs

topaze ou bleu pâle (adjectifs de couleur invariables) afin d'alerter ses congénères de l'imminenced'un danger essentiellement anthropique. Hélas, quelque sympathiques que (locution adverbiale –donc invariable – qui exprime la concession ou l'opposition et est suivie du subjonctif) soient cesmilitants tout entiers dévoués à cette cause en laquelle ils croient, ils n'ont aucun pouvoirdécisionnaire.La nature, quant à elle, les a tous laissé faire (laissé suivi d'un verbe à l'infinitif est invariable)et elle continue ici, au Perreux-sur-Marne, d'émouvoir les promeneurs qui baguenaudentsur les rives ombragées du fleuve. Profitons-en avant de voir germer des épitaphes(inscription sur un tombeau, féminin) abhorrées : ci-gît la dernière hydrophylle (plante) …qui succomba en bord de Marne à ces mauvais allènes (Gaz incolore, le plus simple deshydrocarbures) échoués là, quotidienne pollution !