TOUR de La GRECE - Camping Car en Liberté - Free

TOUR de La GRECESeptembre 2005Vendredi 2 septembre 2005, nous partirons, direction la Grèce. J’ai préparé ce voyage avecdes reportages de camping caristes. J’en ai trouvé peu, par contre j’ai trouvé sur un sitepersonnel un voyage fait en 2003, je me suis fortement inspiré des lieux d’étapes.J’ai utilisé le guide Michelin (guide non vert) qui présente beaucoup d’intérêt et le guide duroutardJ’ai décidé de faire le tour de la Grèce en commençant par le Péloponése et en débarquant àPatrasAprès avoir parcouru plusieurs pays, je prends plaisir à préparer nos voyages. J’apprends déjàbeaucoup ainsi. Tout cela permet d’éviter de passer à côte d’une merveillePour plus de facilités j’ai pris le temps d’apprendre l’alphabet grec afin de pouvoir déchiffrerles panneaux indicateursNous (Fernand, 65 ans et Claudette, 58 ans) voyageons sur un profilé Hymer 2,8 l. Ce sera ledernier voyage de ce camping car, en notre compagnie. A notre retour un camping car neufnous amènera dans d’autres périplesCe fut notre premier camping car, et nous lui devons beaucoup de découvertes. C’est avec luique nous avons passé 4 mois chaque année dans des régions françaises diverses. Il nous aaussi permis de découvrir le Portugal, le Maroc (2 années), le Luxembourg, La Belgique, lesfleurs de Hollande et notre merveilleux voyage en Italie (lacs italien) Croatie, Bosnie,Slovénie.

Son dernier voyage en notre compagnie sera la Grèce, nous souhaitons aux nouveauxpropriétaires autant de bonheur que celui que nous avons connu avec luiNous avons réservé le billet de bateau par l’intermédiaire d’Euro mer, nous avons un billetde la compagnie Aneck line, en camping à bord et un billet ouvert pour le retour depuisIgoumenitsaLe prix de ce billet est d’un montant de 472,83 € pour un camping car – de 7m et 2 adultesdont un de + de 60 ansSi lors de ce journal de bord vous n’avez pas tous les renseignements souhaités, vous pouvezme joindre sur mon adresse émailClaudette@free.frSi je ne réponds pas dans les quelques jours suivant votre demande, c’est que nous sommesrepartis pour un autre voyage, nous nous considérons comme des semis nomadesAutres récits sur ce site : Croatie fin d’étéetMaroc autrement403 KmVendredi 2 septembre- jour 1- Kms journaliersMURET- VAISON LA ROMAINE -403 KmNous partons de Muret après le repas, il est 13H15Nous avons décidé de partir par la côte méditerranéenne et de prendre l’autoroute pour éviterles interminables traversées de villages, pour rejoindre MontgenèvreIl fait très chaud. Pour la première fois Fernand innove et passe par Nailloux, Carcassonne, etla minervoise sur laquelle nous trouvons des panneaux indiquant les vendanges. Il n’y a pasencore de vendangeurs en vuePour éviter Béziers nous prenons l’autoroute il est environ 16 heures, Fernand s’arrête dés lepéage afin de changer de chauffeur. Il est bien agréable pour ces longs trajets de pouvoirconduire à deux, Fernand va en profiter pour faire sa sieste, même quand je suis au volant ildort tranquillementJusqu’à Avignon il y a beaucoup de circulation. Fernand reprend le volant. Nous avons desdifficultés a trouver notre route, mais aucune importance cela nous a permis de passer devantle palais des papes et le pont d’Avignon, déjà visité lors d’un précèdent voyageNous arrivons à Carpentras et Fernand fait le plein de Carburant au Leclerc Ensuite nousparcourons une route super étroite avec devant nous le mont Ventoux.Nous allons arriver à Malaucène, pays des abricotiers et des vins du Mont Ventoux

Des oliviers nous accompagnent le long de notre route. La traversée de Malaucène estagréable bien qu’étroite mais bordée de platanes imposantNous arrivons à Vaison La Romaine, au parking que nous connaissons déjà. Nous rencontronsdes italiens qui nous donnent des conseils pour nos étapes en Italie, conseils bienvenusNous avons un problème de parabole, j’ai cherché a résoudre le problème et faute d’avoirtrouvé l’origine du problème, j’abdique. Nous regardons les infos grâce à l’antennehertzienne. Lorsque je vais poster un courrier, je me rends compte que nous avons des arbresimmenses et bien touffus en face de la paraboleNous verrons demain, Kms parcourus ce jour 403 KmSamedi 3 Septembre 2005_ jour 2VAISON LA ROMAINE – PARME (Italie) 571 KM571 KM – 974kmjournéetotalNous partons à 8H40 vers Gap. Bonne nuit, fraîche sur le matin. Nous allons àNyons. La route est super étroite au milieu des oliviers.Nous sommes en Drome provençale et les cours d’eau sont à sec, la végétation est très sèche.Nous parcourons les gorges de May sans eau. .Nous traversons un tunnel très étroit maissuperbe, les paysages sont magnifiques.Arrivée à Gap, Fernand s’arrête sur le parking de décathlon pour que je fasse un essai deparabole, et au besoin réparer .Parabole OKOn continue vers Briançon en longeant la Durance avec plus d’eau et des paysages quiresteront dans nos mémoiresLes toits des maisons sont en tôle. Même les maisons neuves sont construites avec des toits entôle, mais quelle en est la raison ? Nous passons sous les « œufs » de Serre Chevalier, lavégétation ici est plus luxuriante signe sûrement de pluie plus fréquentesNous arrivons à Montgenèvre à 12H35, la route n’a pas évoluée elle est toujours en travauxDepuis Muret nous avons parcourus 627 KmItinéraire plus court que de passer par l’intérieur des terresRepas au parking avec la fraîcheur due à l’altitude, repos et visite à la gendarmerie pourretrouver des connaissances gendarmes perdues de vue. Nous rencontrons un camping carfrançais qui se dirige vers La Grèce mais par Brindisi cela sans réservation de billet de bateau.Nous reprenons la route toujours en travaux vers l’Italie., Nous continuons la route entraversant de nombreux et longs tunnelsLes péages pour arriver à Turin sont nombreux, nous nous croirions sur la côte d’AzurJe reprends le volant dés Turin, nous continuons les péages -classifications identiques pourles campings car et les voitures.A 50 Km de Piacenza nous passons au niveau du 45 eme parallèle, c’est bien de le signalercela nous permet de nous situer par rapport au globe terrestre

Peu de circulation, pas de camion, un choix judicieux de Fernand qui a voulu traverser l’Italieun samedi et dimanche. Nous changeons de chauffeur, Fernand prend la décision d’arriverjusqu’à Parme pour passer la nuit car il y a une aire de service. A la sortie de l’autorouteClaudette fait le plein de gasoil, nous étions sur la réserve, habitude de Fernand. La stationest automatique et ne prend pas la carte nous devons mettre des billets, c’est la premièrestation que nous rencontrons ainsiNous trouvons sans trop de difficultés l’aire, il y a un autre camping car qui arrive, ouf !!!Sinon nous ne serions pas resté làKms parcourus 571 KmsDimanche 4 Septembre – jour 3PARME – MONTEMARCIANO- 305 Km_ 305 Km – 1275kmKms journalierKm totalisésCe matin départ tardif 10H30 après avoir fait les services, vidange et prise d’eauBonne nuit , je n’ai rien entendu, pourtant il parait qu’il y a eu du bruit. J’étais en sécurité carj’avais mis en fonction toutes nos alarmes. Nous reprenons l’autoroute vers Bologne, et noussortirons à Rimini pour finir notre route tranquillement a proximité de la mer Nousrencontrons une circulation très dense c’est incroyable. Nous réalisons en fait qu’il y a legrand prix de formule 1 à Imola. Voila la raison des bouchons sur les voies opposées. Nousavons quelques gouttes de pluie, le soleil revient ; nous sortons a Riccioni qui est aprèsRimini, tout cela pour éviter cette grande ville.Nous cherchons un lieu pour nous poser pour le repas mais impossible en bord de mer. C’estpire qu’en France beaucoup de mondeNous arrivons à Gabicce Mare et nous trouvons un parking ombragé ou nous allons prendrele repas , il est 13H30 et nous reposer tranquillement, la route qui reste avant d’arriver àAncône est courte et notre bateau n’est prévu que demainNous repartons vers le bord de mer, et Fernand se rend compte qu’il n’a pas assez de pain.Nous partons à la recherche d’une boulangerie ouverte. Jusqu'à Pesaro la route ne longe pasdirectement la mer, ensuite nous sommes prés de la mer et il faut voir le nombre de véhicules(voitures, vespa, moto, camping car) le long de la plage sur plusieurs Km c’est assezimpressionnant La mer est séparée de la plage par une digue.Nous trouvons enfin un hyper marché Hyper coop ouvert le dimanche avec un monde inouï,comme quoi les commerces ouvert le dimanche fonctionnent très bien, grands hyper du genrecarrefour, mais il y a du pain, nous sommes sauvésNous sommes presque arrivés à Ancône quand je vois des campings cars en bord de mer.Nous préférons passer la nuit là plutôt que sur le port d’Ancône. C’est à Monte MarcianoNous allons nous installer tout confort, lavoir, eau, vidange et électricité, ce qui me permettrade faire le journal de bord que j’avais sur le dictaphone, je prends les notes en cours devoyage avec le dictaphone ce qui me permet de ne rien oublierLa mer est assez agitée, c’est normal d’après Fernand, c’est l’Adriatique N’oublions pas queFernand a navigué sur toutes les mers et océans du globe

Coût du parking 12€KMs parcourus =305 KmLundi 5 Septembre – jour 4MONTEMARCIANO- ANCONE-21 Km21 – 1296kmDépart ce matin à 10 heures après avoir vidangé et compléter le plein d’eau. La nuit a étéexcellente, je n’ai pas entendu le train (la voie ferrée était juste à côté).Il fait encore très beau et la mer est toujours aussi agitée, cela m’inquiète un peu, sans plusNous nous dirigeons vers Ancône, nous sommes a une 15 aine de Km seulementLe port est bien indiqué et nous sommes bien dirigés par les hôtesses du port. Je vais faire lecheck in, sans aucun problème, et ensuite nous allons attendre..L’arrivée des véhicules est bien organisée, une file de camions, une autre de campings car ,une autre voitures et cela sur le quai n° 13Nous mangeons vers midi tranquillement, Fernand est allé acheter un journal c’est le MondeNous voyons arriver notre bateau vers 13 heures, ce sera l’Olympic champion.Nous assistons aux manœuvres pour la mise a quai et au débarquement,C’est assez spectaculaire de voir les camions de plus de 10 tonnes descendre, les voituresdescendent en marche arrière.1 heure après, le débarquement est terminé, j’ai bavardé avec des routiers grecs qui étaient àcôté de notre véhicule.L’embarquement commence, nous sommes appelés à embarquer après les camions. Al’intérieur une rampe nous attend avec des campings car dessus qui n’avancent pas, jedemande à Fernand d’attendre au bas de cette rampe car j’ai peur.Nous sommes installés côté mer et donc notre baie de la salle de séjourdonne sur la mer, c’est une chance.Nous allons visiter le bateau et sur le pont nous assistons au départ, nous avons une belle vued’ensemble de AncôneQuelques achats ensuite (ouzo et CD) et nous revenons au véhicule pour prendre un peu derepos car la soirée va être animée (salle de danse, casino, etc.)Ce soir, après le repas nous montons sur les ponts supérieurs car nous avons vu desinstruments de musique.Il n’y a pas encore beaucoup de musique, juste des personnes qui jouent aux cartesNous rencontrons l’accompagnateur d’un groupe »JOUSSET » que nous avions rencontré enavril au Maroc. Nous entamons une conversation et nous allons au longe, il y a de la musiquegrecqueC’est un vrai régal d’écouter ces chansons typiques, la danse s’improvise et nous passons uneagréable soirée. Nous avons aussi revu nos chauffeurs grecs avec qui j’ai pu avoir unediscussion sur leur métier, sur la Grèce.Il est 1 heure du matin, nous rejoignons notre véhicule, et il pleut

Mardi 6 Septembre – Jour5PATRA- OLYMPIE – 162 cm162 1458Cette nuit un grand bruit nous a réveillé, il s’agissait de l’orage. C’est impressionnant depuisle bateau qui sert en fait de caisse de résonance.Re dodo jusqu'à ce qu’une sirène nous réveille. Nous sommes arrivés à Igouménitsa à l’heureprévue, il est 8 heures et il pleut et il ne fait pas chaud.Fernand me demande si c’était bien en septembre qu’il fallait venir en GrèceLa mer est un peu plus forte qu’hier mais le bateau est si imposant que nous ne sentons queles trépidations. Nous allons déjeuner tranquillement (j’ai tricoté ce matin) et regardé laGrèce depuis la fenêtre de notre véhiculeNous arrivons à Patras vers 14 heures sous un soleil radieux alors quece matin il y a encore eu un orage et de la pluie.Nous sortons du bateau sans difficultés et nous dirigeons vers Pirgos. Nous nous sommestrompés de route mais demi tour facile, tout est autorisé sur la route en Grèce !!Nous trouvons notre route côtière. Elle est sans intérêt, sale, pas belle. Nous reprenons laroute nationale pour arriver jusqu'à Loutra Kilinis en passant d’abord devant des étalages aubord des routes de fruits et légumes. Fernand a besoin de fruits donc nous faisons un arrêt.Nous continuons notre route et devons rouler sur la bande d’arrêt d’urgence car les grecssont très pressés. Ils doublent malgré les lignes continues doubles.Ils respectent très peu lesstopetfeuxrouges.Nous allons devoir composer avec les panneaux indicateurs. Souvent ils sont dans les 2alphabets mais parfois c’est l’alphabet grec seulementNous voyons une station service, miracle et merveille le prix du litre de gasoil fluctue entre0,94 et 1 € Bonne nouvelleDe nombreuses églises orthodoxes (à visiter ultérieurement), les cimetières ressemblent auxnôtresPremière approche de la Grèce : SALEIl y a de nombreux ex voto au bord de la route, les uns plus beaux que les autresLa végétation n’a rien d’étonnant c’est une végétation méditerranéenne, comme nous laconnaissons,denombreuxoliviers,deslauriersroses,desbougainvilliers.Il y a de nombreuses cultures maraîchères dans ce secteur et de nombreuses serres.Nous remarquons les panneaux solaires et les citernes d’eau sur les toits, caractéristiques despays chaud.Les champs de pastèques sont nombreuxDans tous les villages que nous traversons il y a des terrasses sur les places tout cela rappellequ’en France nous avions la même chose, mais dans des temps lointains.Nous passons à LechenaJ’ai beaucoup de mal avec l’alphabet grec bien qu’ayant fait l’effort de l’apprendre, ce quiimplique quelques erreurs d’itinéraireLe château de Chlemoutsi se profile à l’horizon, nous passons sans une halte car rien departiculier et le but ce sont les thermes antiques de Loutra KillinisPas difficiles à trouver, il faut stopper là ou il y a de nombreux véhicules grecs.Les thermes antiques sont encore présents mais nous sourions quand nous voyons desindividus en maillot et noir de peau, mais noir comme du cirage. Ils ont en fait enduit le corpsde cette boue noire qu’ils ramassent dans une tranchée.C’est super sale, l’eau est là elle croupie.

Ils gardent cette boue environ 20 minutes et ensuite vont essayer d’enlever cela grâce à l’eausoufrée très puante qui coule d’une canalisation.J’obtiens difficilement (je ne parle pas grec) une explication. Ces boues sont utiles à laguérison des rhumatismes et douleurs articulaires diversesNous arrivons ensuite à Gastouni. Fernand voit un petit super marché et va voir les produitsalimentaires qu’il est possible de trouver en GrèceIl y a de tout sauf de la saladeFernand va prendre du carburant au prix de 0,945 €Nous traversons Olympie mais nous avons du mal à trouver l’entrée du site pour voir si nousnepouvonspasserlanuitsurleparking.Pas de possibilité nocturne, nous revenons dans la ville ettrouvons un parking superbe d’où nous nous ferons déloger par la police plus tard.C’est une première pour nous. Nous allons au camping Diana ou j’ai réussi à négocier lestarifs vu l’heure tardive d’arrivéeStéphane nous a appelé pour avoir des nouvellesCe soir repos tranquille dans un camping ou je vais pouvoir dormir sans inquiétudeLe prix est de 16 €Kms parcourus 162 KmMercredi 7 Septembre 2OO5 -_ Jour 6OLYMPIE – ANDRITSENA -141km141 1599kmNous avons passé une excellente nuit. Repos complet. Je vais très tôt faire un brin delessive et nous allons partir pour visiter le site d’Olympie vers 8H30Il fait très beau et nous ne sommes pas les premiers, 1 ou 2 bus sont déjà làNous avons traversé le parc du musée, nous prenons les billets, pour un prix de 9€ pour moi et5 € pour mon « senior »Nous arrivons et entrons sur le site,Nous essayons d’écouter la guide du groupe de français, mais pour moi c’est inintéressant carelle ne parle pas du siteGuide a la main, nous sommes surpris au départ par les vestiges, qui ne nousattirent pas plus que cela.Nous poursuivons la visite et l’ambiance aidant, l’imagination se mettant à travailler, on serend compte de l’étendue et de la majesté de ce site.La Palestre est magnifique ainsi que letemple de zeus.IL n’ y a qu’une seule mosaïque, elle se trouve dans le temple de ZeusNous admirons la grande vasque d’où part la flamme olympique Notre rentrée sur le stadeolympique n’est pas aussi stressante que ce qu’elle le fut.pour les athlètes autrefoisLes restes du couloir sont très beaux,l e temple d’Héra, les terrasses des trésors, tout estencore bien conservé tant de siècles et d’intempérie ont laissé à ces vestiges toute leur beautéNous continuons par la visite du musée.Les statues retrouvées sont une merveille et nous redimensionnent dans cette époqueIl va être bientôt 13heures, nous allons acheter le journal et la carte Road que je n’ai pastrouvée en France celle du nord de la Grèce Les magasins n’hésitent pas à nous interpellerNous rentrons pour déjeuner, Fernand téléphone à sa maman (96 ans) etrepas, petit repos avant de partir pour le monument de Coubertin et les villages d’Arcadie

Nous partons voir le Mausolée de Pierre de Coubertin, excentré par rapport au site Puis nouscontinuons direction Tripoli pour visiter les villages d’Arcadie. Nous passons par les champsd’oliviers. Nous traversons une immense foret qui n’est pas entretenue et nous pensonsaussitôt aux incendies. Nous rencontrons sur le bord de la route une personne âgée grecquequi vend des figues.Il y a dans les collines et surtout dans cette montagne de nombreuses ruches, voila pourquoi ily a le miel de thym.La forêt est constituée d’espèces différentes : oliviers, eucalyptus, pinsLe paysage est superbe, nous sommes au milieu de gorges profondes, boisées avec desvillages caractéristiques.Nous traversons la ville de Langadia, rues très étroites. Les grecs sur la routesont sympathiques, ils nous laissent passer, heureusement car vraiment il n’y a aucunepossibilitépoursegarer.Les villages sont construits en terrasses sur les flancs de la montagne.Les cimetières sontexcentrés par rapport aux villages et ils sont eux aussi en terrasses.Nous sommes étonnés car jusque là nous n’avons rencontré aucun animaux, ni vaches, nimoutons, ni chèvres.A force de voir des ex voto j’ai fait la curieuse et j’ai regardé ce qu’il y avait à l’intérieur.Juste du combustible pour alimenter la bougie qui brûle en permanence, des allumettes, desicônes.La route est difficile car elle est étroite et en plus comme toutes les routes de montagne elleserpenteNous rencontrons a cet instant un troupeau de moutons puis quelques instants après unetroupeau de chèvres, avec un berger qui possède une canne typique.Voila le premier accident !!!Il y a de l’eau partout, les fontaines sont nombreuses dans les villages d’Arcadie.Nous traversons le village de Dimitsana, nous cherchons notre chemin carles panneaux ne sont pas nombreux et en plus ils ne sont qu’en alphabet grecNous arrivons à stationner et allons parcourir ce village à travers des ruelles montantes, desescaliers. Ce village possède des maisons avec de belles grilles en fer forgé, et beaucoupd’habitations sont en rénovation.Nous repartons pour arriver au village de Stemnitsa difficile à traverser carles rues sont super étroites, il ne faut pas avoir peur, et être un bon chauffeur, mais c’est sibeau !!Cette ville possède des maisons de pierres entièrement rénovéesNous traversons les gorges de Loussios, avec des ravins et des routes sans parapetsLes grecs ne font aucune difficulté pour reculer sans aucun problème. Nous devons aussi êtrevigilent par rapport aux balcons.Cet itinéraire est dépourvu de station de carburant. Mais que cela n'arrête pas les campingscaristes, cet itinéraire est irréel, nous ne trouvons que peu de touristes et aucun campingcariste, le rêve !Le village de Kariténa est splendide, le vent est présent et il nous estpossible de nous garer c’est un exploit. Je voulais aller visiter l’église mais elle est ferméecomme le plus grand nombre d’églisesTous ces villages sont accrochés à la montagne. Les habitants ne peuvent même pas garerleur voiture, on les trouve un peu plus loin ,couvertes,c’est la première fois que je vois cela.Lasécurité est bien là nous sommes tranquille de ce côté-làDans ce village nous comptabilisons 3 fontainesNous continuons vers Andritsena et voyant un camping car au bordde la route nous allons vers lui et il est possible de stationner avec eux, ce sont desAutrichiens

Andritsena nous présente ses vieilles échoppes l’atmosphère est très agréableJeudi 8 Septembre – Jour 7ANDRITSENA- KORONI – 18O Km180 - 1779 cmCe matin nous partons vers 10h30, et nous allons visiter le temple de Vassae.Il fait très chaud.Nous sommes dans les montagnes, je suis super heureuse d’avoir choisi cet itinéraire, c’estvraiment splendide avec de nombreuses forêts et de la végétation bien verte pour être un paysméditerranéenNous visitons ce temple qui est en reconstruction et donc sous une bâche.C’est un émerveillement, rien a voir avec Olympie. Ce temple nous dévoile ses colonnadesCe temple a été construit par Ictinos un architecte du ParthénonNous continuons la visite pour voir comment les techniciens procèdent à ces reconstructions.Sur ce site les poubelles et même les toilettes sont cachées dans des pierres.Nous redescendons vers la mer et nous décidons de rejoindre Tholo c’estplus simple et la route est bonne sauf une vigilance car a chaque détour de lacets on peut seretrouver face à face avec des animaux, surtout des chèvres.1ere station service depuis OlympieNous traversons au bord de la mer les villes de Kiparissia, Filiatra avec sa Tout EiffelminiatureEt ensuite je me trompe de route car Pylos est mal indiqué et nous revoilà dans la montagne,nous traversons Gargallani sans aucune difficultés sinon les routes étroites. , ensuite c’estautre chose nous sommes sur une piste digne de celles du Maroc.Nous passons à travers une forêt d’oliviers, et des vignes, Fernand dit se croire en Alsace avecles oliviers en moinsOuf !! Nous voila sorti et retrouvons la route de PylosLes magasins sont différents de ceux rencontrés dans l’Arcadie, qui eux sont dignes desmagasins des années 30Le déjeuner aura lieu à Tragana sur une place de village avec un peu de vent et l’ombre d’unpalmierApres le repas et un peu de repos nous nous dirigeons vers Pilos, nous passons par la baie deGialovo refuge pour de nombreux oiseauxEncore des petites routes mais celle-ci est au bord de l’eau et trés touristique avec de lacirculation.Les grecs sont entrain de bétonner cette belle côte quel dommage !Un Extra terrestre, un policier, nous ne voyons aucun policier en Grèce c’est incroyable !laFrance est bien loin !!Nous arrivons à Pilos, sur le port.Nous admirons cette baie de Navarin qui est une baie entourée par des îles.Nous allons voir la ville qui est comme toutes les villes de cette partie de Grèce construitessur le flanc d’une montagne avec ses ruelles pentuesNous retrouvons les terrasses des cafés sous les arbres, sur la place de la ville

Nouveau départ en direction de Méthoni direction la citadelle, nous allonsparcourir toute la citadelleLe pont de pierres que nous devons franchir a été bâti en 1828 par des françaisNous allons nous plonger dans l’ambiance médéviale pour arriver jusqu’à la tour Bourdzi.,tour octogonale turque Au passage nous rentrons dans une chapelle.Le paysage depuis la tour est magnifique. La mer est juste au pied de la tour et nous avons lavue sur le lointain.Il est dommage que les grecs n’entretiennent pas mieux ces édifices, tout est toujours aussisale.Nous allons essayer de trouver un stationnement nocturne le long de la mer.A Finikounda nous voyons un fourgon aménagé 31, Fernand va essayer de savoir si ilspassent la nuit là, mais il ne rencontre personne.Nous continuons la route vers Koroni, je ne veux pas aller plus loin que cetteville car je veux la visiter. Je sais pour l’avoir lu que c’est super étroit mais nous allons cependant essayer de rejoindrele centre. Par chance il n’y a pas de véhicules qui montent et nous descendons facilementjusqu’au port ou depuis le haut de la ville nous avions vu un camping car en stationnement.pas de problème les belges nous signalent qu’ils ont déjà passés une nuit là. Nous sommessur le port animé et calme en même temps face aux remparts éclairés de la villeNous voyons arriver nos 31 qui eux aussi cherchent un point de chute. En bavardant elle medemande si je suis la personne dont elle relève les journaux de bord sur Internet. Commequoi le travail que je fais rend service, alors je vais continuerLa soirée se termine sur le front du port en mangeant une glace et j’achète un KomboloïUne bonne nuit sur ce port très tranquille.Vendredi 9 Septembre 2005 – Jour8Koroni----Porto Kagio-----190 Km180 ---- 1969 kmCe matin je me réveille tôt 7 h et je vais dehors admirer le soleil levant. Je tricote assise su le banc devant le camping car. Il fait bon, et c’est agréable de voir le port se réveillerIl est 10 heures quand nous traversons facilement la ville avec ses rues très étroites, une chance, pas decirculationNous nous dirigeons vers Kalamata et nous allons visiter Le Magne province aux paysages sublimessemble t’il !cette péninsule se dessine sur une étroite bande rocheuse de 60km de long et 15 km de large.c’est ce que j’appelle un doigt du PéloponnèseNous longeons le golfe de Messénie avec les maisons aux citernes sur le toit et panneaux solaires. Jecomprends cela car il est tôt et déjà il fait très chaud, je pense aux personnes qui visitent ce pays les moisd’été cela doit être infernalNous continuons avec les champs d’oliviers, les églises, et nouveauté un bouchon. Claudette va faire leplein de carburant pour 1€ le litre Nous faisons le plein car il semble que dans le Magne les pompessoient rares Nous continuons à voir les habitations les pieds dans l’eau, il, est vrai que les terrains sontraresentrelamontagneetlamer.L’eauestlimpideettrèsbleueNous recommençons l’ascension des routes car nous passons par les gorges de Viros avec de nombreuxcyprès. des fortifications et le KastroNous ne pouvons passer le long de la mer car les falaises arrivent dans la montagneLe village de Kardamili nous présente son magnifique port. Nous allons pénétrer ensuitedans Stoupa

Heureusement que Fernand est calme car la traversée se révèle plus qu’ardue ;le long de la plage de sablefin ;comme si nous étions sur le front de mer , l’étroitesse des rues, les angles droits, tout est superdifficile a négocier , mais le paysage est si beau !Il est difficile de pouvoir arriver à trouver un lieu pour déjeuner. De magnifiques églises se présentent ànous le long de la route.Nous arrivons a Aéropoli ou nous ne nous arrêterons pas et nous continuons jusqu’auxgrottes marines de Pirgos DirouNous pensions trouver une halte pour la nuit mais rien et de plus nous allons dans un village ou les ruessont vraiment impossibles à passer avec nos véhicules. Nous continuons notre route vers le fin fond duMagneNous traversons de magnifiques villages aux maisons en forme de tour et en pierres, ce sont desmerveilles. Après le village de Pirgos Dirou deux tours se font face ce sont les tours de Nomia et KitaUn paysage a couper le souffle, c’est irréel, on se croirait dans un autre monde.La végétation vient de changer, nous sommes en zone aride. C’est un spectacle lunaire de toute beauté, lamer, les criques, les belles demeures surprenantes,seul bémol les décharges dans la montagne et lespoubelles partoutToujours la route très étroite, pourvu que nous ne trouvons pas de camping car ! Nous ne trouvons pas decamping car en ce moment. On se demande ou ils sont. Si les français ne visitent pas le Magne ou vont-ilsC’est un paysage et une région époustouflante.Nous sommes au dessus de la baie de LimenjouIndescriptible. Les panneaux routiers ne sont écrits qu’en alphabet grec.Depuis Aéropoli nous n’avons pas vu de station service, précaution !!!Les figuiers de barbarie nousaccompagnent lors de notre parcours Nous nous arrêtons au dessus de la baie d’itilo.Il y a une magnifique chapelle et en plus elle est ouverte Dés que nous rentrons là nous sommes saisis parle profond recueillement qu’elle inspire.Nous allons au port de Géroliménas, ou nous voyons pour la première fois des tentaculesde pieuvres ou poulpes qui sèchent. Je souhaiterai rester là pour la nuit, mais Fernand ne veut pas,Nous allons continuer vers VathiaLa zone est très aride et en plus il y a eu un grand incendie et le village de Vahia donne l’impression d’unvillage fantôme. La vue que l’on a en montant est sublimeNous allons descendre jusqu’au port de Porto Kagio .La descente est périlleuse, mais quel beau site pournotre nuit au pied de l’eau et tranquille.Fernand va piquer une tête dans l’eau claire mais avec une plage sale et moi je vais aller jusqu’au phare ausommet du bout du monde. Nous sommes à l’extrémité du PéloponnèseSamedi 10 Septembre 2005- Jour 9PORTO KAGIO-- MYSTRA ---134 km134 -- 2103kmNous partons vers 9h3O et il fait déjà très chaud. La nuit a été bonne car nous avons laissé lesfenêtres ouvertes

Nous montons tranquillement, et je veux aller au Cap de Ténaro avec des marches arrière enroute très pentues car il n’y a aucune informationPour le retour chemin identique puisque nous sommes complètement au bout duPéloponnèse jusqu’à Alika ou nous prendrons la route sur la côte est du Magne.La traversée des villages se révèle encore très difficile car les routes sont toujours aussiétroites et tortueusesLe paysage est toujours aussi arideMais nous voyons quelques vaches, jusque là inexistantesLe village de Kokkala est particulier avec des maisons en forme de tours et en pierreCe village est très agréable à traverser si ce n’est toujours l’étroitesse des ruesIl y a de nombreuses chapelles au bord de la routeLa côte est est très découpée mais moins jolie et moins sauvage, beaucoup de constructions,nous longeons le golfe de LakonikosSur cette côte apparaissent les premiers chevaux.Les villages traversés ont de nombreux jeux sur la place pour les enfants, mais pas sur l’herbe,sur de la terre battueA Kotronas Fernand évite les poteaux, les voitures garéesDans le MagneLes rues sont très étroites, il est difficile de circuler et la vitesse moyenne est très réduite, pasde point d’eau ni de station service après AéropoliSi votre véhicule est trop long si vous avez une capucine vous aurez des difficultés àpasserDe plus nous n’avons pas trouvé de l’eau dans cette région, et pas de camping non plus, ni destation service, pas de toilettes publiques non plusIl ne faut pas pour autant ne pas y aller, moi j’ai adoré ce coin de Grèce même si nousavons du faire de nombreuses marches arrières pour laisser passer ou pour passerIl faut aussi faire ce circuit comme nous l’avons fait, dans ce sens car ainsi nousavons de belles vues sur les criques.Nous allons arriver sur une crique agréable avec une route encore bien mauvaise entre desrangées d’oliviers qui empruntent la routeNous faisons une halte pour le déjeuner dans la baie de Agéramos ou nous aurions pupasser la nuit sans aucun problèmeNous reprenons la route vers Ghythio, 2 routes se présentent à nous. Laquelle prendre ?Je pose la question à une Grecque qui est en train de trier et de calibrer des figues séchéesLa route est super belle, ça nous change, le front de mer est agréable et lesrestaurants reçoivent du monde. Il est 15 heures l’heure ou les grecs mangentNotre périple se terminera ce soir à Sparte au camping de Mystra.Il est 15H30 et je vais faire une machine à laver, je lave du linge à la main pendant queFernand nettoie le camping car, l’autorisation lui en a été donnée. Il en a besoin après cevoyage dans le MagneDimanche 11 Septembre 2005 --- Jour 10Sparte---Mystra----Gythéo _ 67 Km

67- 2170 KmCe matin nous partons vers 10h30 après avoir fait les services au camping. Le prix ducamping est de 20€, mais avec ce prix il y a la machine pour laver le linge qui est comprise.avec la fourniture de la lessive.La nuit a été très bonne et nous partons pour Mistra.Nous décidons de commencer par le site de Mistra haut et redescendre ensuite avec lecamping car, c’est une astuce que donne le routard.Nous pénétrons dans le site pour un prix de 5€ et 3€ pour Fernand.Nous montons directement au château franc avec une double enceinte bienvisible,La vue de sommet du château est fabuleuse car nous avons une vue à 360 °,c’est différent suivant la direction de notre regard, soit la ville nouvelle de Mystra soit lesmontagnes avec la végétationNous redescendons en restant toujours sur la partie haute du site vers Sainte Sophie,église qui fut fondée au 14 eme siècleA l’intérieur il y a quelques fresques.Nous commençons la visite de la ville basse en passant devant St Christophe, et nous arrivonsainsi au monastère fabuleux de Pantanassa, encore occupé par quelques religieusesDe là nous repartons vers le métropole et son petit musée, St Théodore,et le monastère deVrontochion, avec a ses côtés l’église de OdigitriaTous ces monuments sont plus beaux les uns que les autresC’est un site éprouvant car nous devons sans cesse monter, avec la chaleur que l’on ne peutéviter car la visite est longue ; et il faut surtout être bien chaussé car les sentiers ne sont pasbétonnés. Cela a du charme aussi de pouvoir marcher sur ces pierres inégales et sur dessentiersNous déjeunerons ensuite sur le parking à l’ombre des oliviers.Nous décidons de reprendre la route pour une pose repos et nocturne sur une plage au sud deGythéoNous trouvons une plage ou le camping car peut passer sur le sable tassé et comme un autreCC est là nous allons nous éloigner un peu mais passer la nuit tranquillement au bord de l’eauComme la chaleur est là nous en profitons pour aller prendre un bain dans cette mer si clairePeu de policier sur les routes, nous venons de rencontrer un motard, c’estexceptionnelLundi 12 septembre 2005 – jour 11Ghythio---- Monembasía203 2373 KmNous partons à 9 heures, car il y a de nombreux Km à faire et qu’il fait déjà très chaudNous traversons Skala, et nous voyons (chose extraordinaire) notre premier camion depoubelles qui va ramasser les nombreuses poubelles plus que pleines du bord des villages ; ouvilles.

D’ailleurs les français camping caristes profitent allégrement du fait quenous ne sommes pas dans un pays propre pour vidanger leur cassette n’importe comment , cequi veut dire sans prendre même la peine de faire un trou.C’est un de mes coups de gueule. Je pense que lorsque nous sommes en voyage que ce soit enFrance comme a l’étranger nous devons un peu de respect au pays que nous traversons..J’avais encore des illusions, voila, elles sont en train de partir avec ces comportements, quiun jour ferons que nous devrons aller dans les campings. Ce pays autorise encore le campingsauvage dans certains lieux et à certaines époques de l’annéeLes oliviers laissent la place aux champs d’orangers, Fernand va fairequelques courses alimentaires dans les petits magasins.Nous continuons à traverser les champs d’oliviers.Arrivés à Monembasía. Nous entrons dans la ville par une porte et là, réflexion entendueplusieurs fois, c’est le Mont St Michel !!Non, juste la première impression car ensuite tout changeC’est une cité médiévale à demi ruinée qui est située sur un rocher de 300m de hautNous arpentons les ruelles et nous avons la déception de trouver cette ville en rénovationpresque totaleC’est dommage car elle doit être belleNous allons manger au bord d’une crique et devant un ex voto très beau.Nous cherchons l’ombre car la chaleur est intenseFernand après un repos bien mérité reprend la route et trouve extraordinaire de passer la 5eme. Il y a longtemps que le véhicule n’avait été aussi rapide, les moyennes kilométriques icisont faibles.Nous nous dirigeons vers la mer pour nous poser à Plaka. En passant par Géraki pour éviter les rues étroites de cette ville, il faut contourner le villagepar le bas. Sinon les campings cars ne passent pasC’est le seul site commerçant, nous n’avons pas encore trouvé de magasins de souvenirsLa route se rétrécie, de façon spectaculaire vers le village de DImitrios, villageétroit comme d’habitude, mais avec des panneaux routiers en grecs seulementLes chèvres sont accrochées à la montagne, et la route est raide, super raide, nous sommesmontés de 0 m à 1600 m.Les sapins sont maintenant sous nos yeux, cela change de la végétation que nous avonsrencontrée. Nous passons par Kosmas, village où nous croyons être en cul de sac et bien nonla route continue derrière l’église.La montagne maintenant est aride mais la route bien que difficile par le nombre de lacets estassez large, pas une 4 voie mais une route de montagne normale. Nous longeons les gorges deBadron.Nous traversons le massif de ParnassesAvant d’arriver à Léonidio, ville entourée de montagnes. Une faille nous montrelamer.Nous arrivons à Plaka au bord de l’eau où nous ne sommes pas seuls. 6 ou 7 CC sont déjà là.Comme d’habitude , la baignade fait du bien et une nuit pas très calme car les motos passentsans cesse , mais une nuit au bord de l’eau nous amènera jusqu’au petit matinMardi 13 Septembre 2005 – Jour 12Plaka –Paléa Epidavros 184 Km

184--------2557 KmLa direction prise est celle de Mycènes, nous traversons Léonidio et faisons le plein de gasoilà 77339 Km pour un prix de 0,99 €et 5O € plein fait par FernandJ’étais en train de chercher la route, un motocycliste m’a fait comprendre qu’il pouvait nousaider et nous met sur la route d’ArgosPremière ville de style non byzantin, Nous longeons la côte, mais sommes dans la montagne.Mer super calme à TirosNoius approchons de Nauplieet nous rencontrons de nombreuses cultures maraîchères avec une priorité aux poivrons, etaux aubergines.Le paysage est inintéressant.Nous nous arrêtons à un Lidl, ou nous trouvons toutes les denrées nécessaires. Juste quelquesmètres après il y a un championIl fait 38 ° très chaudNous visitons Mycènes avec la porte aux lionnes plus exactementOn pénètre ensuite dans la citadelle par un sentier qui nous mène au palais royal et ensurplomb nous voyons le cercle royal et je profite d'un bureau de poste pour acheter destimbres.Sur ce lieu de visite il y a un algéco avec un bureau de poste et de très beauxtimbresIl fait toujours trés chaudLa visite du petit musée est très instructiveNous reprenons le véhicule pour aller jusqu’aux tombeaux royauxQuand nous voyons la tombe de Clytemnestre nous croyons être revenus en EgypteNous allons déjeuner dans une taverne mais nous sommes déçus par la nourriture.C’est juste propre, hors d’œuvre typique avec yaourt et concombre et confit de moutonLe tout pour 20 €Nauplie nous accueille avec son fort que nous parcourons car il y a une vue sur l’îlot boudzy,et le portEpidaure va maintenant nous permettre de pouvoir apprécierl’acoustique de son temple Immense parking ou nous cherchons l’ombre.Pas déçus par l’amphithéâtre, une merveille acoustique.Des français se mettent à chanter ;Nous grimpons jusqu’à la dernière rangée pour bien entendre et profiter de ce siteLa fin de la visite est pour le sanctuaireUne fontaine d’eau nous permet de faire le plein d’eau, nous traversons Ligourio etallons nous poser à Paléa Epidavros, les villes sont plus propres dans cette région de GrèceLe port ne nous attire pas mais la plage oui !!!! Nous allons rejoindre quelques CC étrangerLa baignade est toujours à l’ordre du jour, attention aux oursins, mais avec les chaussuresadéquates aucun problème en plus l’eau est claire et nous les voyonsMercredi 14 Septembre 2005 ----jour 13Paléa épidavros 0km

Pas de réveil matinal ce matin, pas de route !!!!Un peu de repos et de baignades.Nous allons visiter la ville et le port, faire quelques couses, et reposJe vais aller visiter le petit amphithéâtreNous sommes à 2 mètres de l’eau, incroyable et surtout paradisiaqueFernand va être invité à jouer à la pétanque par les allemandsJeudi 15 Septembre 2005----jour 14Paléas épidavros ----paléas épidavros 184 km184--------2741Nous allons faire un tour de l’Argolide et ce matin il ne fait pas très beau. Fernand fait leplein d’eau au robinet de la plage.et nous viderons les toilettes en sauvage mais en faisant untrou. Ce n’est pas dans nos habitudes et nous acceptons mal de faire ainsiNous passons par Kranadi et la route est toujours aussi étroite les oranges noussuivent le long de notre routeLe port de Portochéli nous montre les beaux bateaux.Nous sommes a la pointe donc avons la mer de tout les côtés Nous allons passer par Ermione,et nous ferons le marché devant l’île de Ydra.Il y a un petit parc d’éoliennesNous continuons cette route sauvage mais plate pour une fois entre Ermione et PorosNous déjeunons sur le parking face à PorosMais la pluie commence a tomber et donc pas de traversée pour Poros.La route est mauvaise car la route mouillée devient une patinoire, les grecs ne roulent pas viteavec la pluieLa route est savonneuse c’est incroyableL’orage est assez fort et nous sommes étonnés de voir comment devient la montagne quand ily a un orageLa montagne descend sur la route, des graviers, des rocs, et la mer est toute marron c’est trèsétonnantNous avions passé un lit de rivière à sec ce matin et là c’est devenu un vraitorrent, c’est incroyable d’autant qu’en arrivant dans cette ville quittée ce matin la route est enpartie détruiteNous avons été impressionnée par les conséquences de cet orage. Même les grecs roulentdifficilement. Nous traversons des tas de boues et je crains pour le patinage du camping carNous retrouvons notre parking bien calme et que nous avons appréciéVendredi 16 Septembre 2005-----Jour 15Paléa épidavros, ----Lavrio216 km216-----------2957 kmLa nuit a été très reposante, il a encore plu, mais moins qu’ hier.Nous avons décidé de ne pasarriver a Athènes ce soir mais d’aller vers le cap Sounion,Nous allons passer par le canal de Corinthe.En chemin nous voyons toujours ces anneaux qui sont des piscicultures

Nous traversons une forêt de résineux, et il semble que la pluie a été moins forteNous stationnons, sur le parking d’un super marché.Nous en profitons pour aller surle canal de Corinthe qui me surprendIl est tranché comme avec une tronçonneuse, ou un outil géant forgé dans l’antred’Héphaïstos, c’est super impressionnant et j’ai un peu le vertige de voir la profondeur de cecanal et son étroitesse. 80m de haut et 25 m à peine de largeC’set un des rares sites ou il y a des commerçants. J’en profite pour un acheter un petit cadeauà maman.En retournant nous voyons passer un petit bateau de visite du canal et en traînant d’un côté al’autre car je suis super impressionnée nous voyons arriver un bateau qui est tracté commetous les bateaux dans ce canal par un remorqueur.Fabuleux ! pas d’autres termes.Fernand fait quelques courses alimentaires. Nous continuons la route en prenant la routenationale et nous passons au Pirée et le long de la côte en évitant soigneusement de s’égarerdans AthènesNous passons devant les complexes olympiques d’Athènes qui nous rappellent que les jeuxétaient en 2004.La route côtière, une fois sortis d’Athènes est classique avec les hôtels, les plages. Le cointouristique par excellence.Nous continuons et avant le cap Sounion Claudette fait le plein Nous avons vus beaucoup deraffineries, des usinesNous longeons ensuite la côte Apollon, très résidentielleLe soleil est revenu et nous allons avoir un beau coucher de soleil sur le cap Sounion.Fernand profite de la belle route large, normale. Je trouve même qu’il va vite, après avoirroulé si lentement pendant de nombreux joursNous avons devant nos yeux les îles mais le temple de Poséidon nous appelle.C’est une beauté, ce temple qui culmine au dessus de l’eau. Nous profitons de cebeau coucher de soleil pour bien voir ce temple droit d’entrée 4€ et 2 €pour le demi tarifDépart pour Lavrio ou nous allons essayer de nous poser. C’est une ancienne citéminière (mines de plomb argentifère)Les maisons ressemblent à ce que nous voyons en cartes postales, et il est regrettable que lesnouvelles constructions soient classiques et que les grecs perdent leur architectureNous sommes à Lavrio que nous avons atteint par une côte plus sauvage que la côte ouestFernand fait le tour du port et trouve un parking au départ des ferriesNous demandons l’autorisation et allons passer la nuit sur ce parking à l’intérieur du portSamedi 17 Septembre 2005-----Jour 16Lavrio------Athénes75km75 ----- 3032kmNous avons passé une bonne nuit sur ce parking et nous allons continuer la route pourAthènes. Départ à 9heuresLa route est à 4 voies et nous allons sortir pour nous rendre dans le village de Markoupoulopour acheter des moustokolora à la boulangerie DaremaCes gâteaux sont des sablés au mout de raisin, assez spécial mais bonNous traversons ainsi la Mésogée (région du milieu)

Nous continuons la route sans passer par l’autoroute. Ensuite il est plus facile de passer parl’autoroute que nous avons beaucoup de mal a trouver.Le soleil est revenu, et nous passons par des zones commerciales.A Spata nous arrivons à trouver une entrée d’autoroute et sortir à KifissiaA Kifissia nous demandons la route du camping.Nos demandes sont nombreuses car nousavons une crainte c’est de nous retrouver dans Athènes centreNous trouvons le camping, il n’y a pas de réception mais nous entrons quand même sur leconseil d’un autre touristeEn fait nous ne sommes pas au camping souhaité mais au camping Dionysos.Fernand trouve les prises électriques et le disjoncteur pour que je puisse mettre mon lingedans la machine à laverApres le repas le propriétaire du camping nous conduit avec sa voiture au terminus du métro.Nous allons donc à Athènes et à la sortie du métro le spectacle est grandiose, nous avonsdevant nos yeux l’AcropoleIl fait très chaud et nous allons découvrir ce site merveilleux avec la visite dupetit musée de l’Agora et nous continuons par l’Odéon d’Hérode Atticus une merveille et ilest utilisé encore de nos jours.A l’origine il était recouvert par un toit de cèdreL’acropole commence par le temple d’Athéna Niké et les marches des PropyléesCe temple est posté là tel une vigie en avant des PropyléesOn a une vue plongeante sur l’Odéon d’Hérode Atticus et l’incontournable Parthénon.C’est grandiose, il n’y a pas de mots pour décrire la taille, le volume de ce temple.Nous sommes surpris par le temple d’ErechthéionDe là nous allons découvrir l’agora avec le temple Théséion.qui domine tout cesite.Il est juché sur une butte de 65 m de haut nous avons au pied de ce temple une vueimpressionnante sur l’acropoleCe temple est consacré à Athéna et à son frère Héphaïstos, qui est le dieu des artisanstravaillant les métaux. Ce temple est l’un des mieux conservéLa visite de l’Acropole se termine pour nous aujourd’hui et nous allons aller voir larelève de la garde devant le parlement d Athènes. Ce parlement se trouve sur la placeSindagmaC’est une spectacle avec une chorégraphie bien rodée, mais à voir pour passer un bon momentNous allons descendre dans le quartier de Plaka, bien différent de ce que nous avons vu, trèsbeaux magasins et beaucoup de monde, de places avec des restos qui nous sollicitent. Nous assistons aussi à l’arrivée des invites d’un mariage de personnalités.ensuite nous allons à la tour des vents, curieux ouvrage octogonal avec l’agora romaine ou seconcentrait à l’époque toute l’activité romaineLa fatigue se fait sentir et décidons d’arrêter notre visite d’Athènes et de retournerdans notre camping.Le métro et ensuite le taxi vont nous conduire à plus de 20 heures dans notre lieu de résidenceDimanche 18 Septembre 2005----- jour 17Athènes-- Galaxidi ---243 km243-----3275Ce matin grand ménage au camping et repos avec un départ tardif, un peu de repos est lebienvenu

Nous partons vers 14 heures après avoir fait les services au camping.Nous prenons l’autoroute direction Athènes mais nous la quittons pour nous diriger versThiva A chaque entrée ou sortie d’autoroute nous rencontrons la police ce qui estexceptionnel en Grèce, nous n’avions encore jamais rencontré autant de policier.La végétation c’est l’aridité totale, mais nous commençons à rencontrer des champs de coton.Nous nous sommes arrêtes pour en cueillir et voir comment était cette fleur.A près les champs de coton nous rencontrons les champs de tomates qui ne sont pas sur tuteurmaisparterre.Il y a de nombreux camions sur cette routeNous évitons Thiva et nous décidons de prendre une petite route qui va nous amener aumonastère d’Ossios Loukas. en passant par de petits villagesPas de grandes cultures mais beaucoup d’élevage, les troupeaux sont très important,troupeaux de moutons et de vaches.Nous nous sommes égarés dans le village de Douvraine. Nous avons demandé notre route etun automobiliste se propose de nous conduire, c’est super sympa. Dans les villages traversésDouvraine, Agios Anna, Kiriaki, il n’y a aucun panneau indicateur, et donc nous demandonspour éviter de nous retrouver coincés dans des ruelles trop étroites ou nous n’aurions mêmepas la possibilité de faire demi tour.Le paysage est toujours aride et c’est ainsi que nous arrivons au monastère que nous allonsvisiter.Le monastère a une apparence très agréable et en plus cette région est très propre.Il est situé à la lisière d’un cirque montagneux, c’est un plus beau monastère de Grèce par sonarchitecture octogonale et les richesses de ses mosaïquesNous visitons tout d’abord le réfectoire qui sert de muséeLa visite continue par la crypte avec le tombeau de St Luc et la visite de l’église octogonaleavec toujours le narthex et la chapelle elle-même.Tout ceci est empreint de paix, de sérénité.Ce massif que nous avons traversé est le massif de ParnassosNous nous dirigeons ensuite vers Itéa pour passer la nuit au bord de la mer.La mer de Corinthe s’offre tout à coup sous nos yeux.Nous allons nous poser enfin au bord d’une plage à. GalaxidiNous sommes seul au bord de cette plage et sur un front de mer ou les grecs viennentnombreuxFernand se baigne, pour ma part je n’en éprouve pas l’envie.Lundi 19 Septembre 2005 ----Jour 18Galaxidi -----Glifa ----226 km226---------3501Nous avons passé une excellente nuit et nous partons vers 10 heures pour Delphes. Il fait trèschaud a nouveau.Le site est magnifique et nous avons beaucoup aimé le temple d’Apollonnous sommes arrivés au théâtre c’est un point de vue magnifique qui nous attend plus hautCe théâtre est un superbe éventail de pierres et nous continuons la montée au stade c’estfabuleux on ne peux rendre la longueur de ce lieu. C’est magique, nous nous laissons prendrepar l’ambiance et décidons de courir.

Il a une longueur de 178m ; Les lignes de départ et d’arrivée sont encore intactesC’est une merveilleNous redescendons ensuite et continuons notre route après avoir rencontré un voyagede l’ANR d’Alsace.Nous reprenons la route de montagne et nous rencontrons un véhicule hors gabarit qui estaccompagné par la police avec de la musique grecque .Impensable en France.Les oliviers sont à nouveau présents.Nous sommes en direction de Lamia ou dans la montagne nous rencontrons les 63 à unepause repas.Nous sommes dans un massif fabuleux, maquis et roches .En continuant nous traversons pourla première fois du voyage une plaine immense, et ça nous surprend, tellement nous sommeshabitués a la montagne.Nous allons passer par Lamia ville pour nous ravitailler en alimentaire. Nous trouvons uneurospar qui fera très bien notre affaire. Peu de monde car les grecs se servent dans les petitesépiceries des proximités.Nous reprenons une route qui nous amène aux Thermopiles et là nous nous apercevons denotre erreur car nous sommes en direction d’Athènes direction opposée et nous ne pouvonsfaire demi tour car la police est en train de verbaliser.Je vais demander à la force de police comment retourner ils me demandent de les suivre etnous tracent le chemin.Nous sommes sur une route à grande circulationLe plein est fait par FernandIl ne faut pas hésiter à utiliser la bande d’arrêt d’urgence. Quand en face une voiture voudradoubler elle fera un appel de phare et nous devrons lui laisser la place. C’est une façondifférente de conduire mais nous sommes maintenant rodés à cette circulation.En face de nous se profile l’île d’EubéeNous allons rejoindre la mer Egée à GlifaA travers une montagne d’oliviers et des routes très étroites.Nous allons rester sur la hauteur avec la plage à nos pieds. Nous allons en profiter pour nous baigner Il y a une douche c’est superSur la route Fernand va faire le plein d’eau à une fontaine du bord de route. C’est assez simpleen Grèce il y a des fontaines quasiment partoutNous passons par le village de Pelasgia et là il y a les hommes dans les bistrot, rien que leshommes.Mardi 20 Septembre 2005_____ Jour 19Glifa ----Milopotamos --152 km152-------3653Ce matin, nous allons rejoindre cette presqu’île :le Pélion. où nous rencontrons à nouveauquelques Km plus loin les 63 qui font le plein d’eau.Fernand veut acheter de la viande et donc nous entrons dans le petit village de Sourpi.Il y a le marché et les camelots lèvent leur bâche et surtout leurs cordes qui les relient à unarbre en face.Fernand donc passe et en fait il entraine tous les chapiteaux, tout le monde prend cela a larigolade.

Nous trouvons le boucher avec un étal sur un tronc d’arbre c’est assez incroyable.Nous traversons une grande région agricole, c’est la première fois que nous trouvons unrégion si agricole avec de nombreuses cultures, de coton, culture maraîchère. Nous allonsprendre la direction de Zagora, pas d’erreur de pays.Fernand a profité de la bonne route pourrouler, le camping car n’avait plus l’habitudeLe Pélion est une bande de terre étranglée entre le golfe de Pagassitikos et la mer EgéeNous allons commencer dés la sortie de Volos avec des routes super étroitesLa montée est bien raide pour arriver au col de chaniaCe col culmine à 1200m, il permet de rejoindre la station de ski d’Agriolefkes. La température est de 25 ° Nous mangerons ce midi en bas de la station de ski nous avonstraversé Portaria et nous avons rencontré de nombreuses fontaines et ville très étroiteLa vue sur Volos et sa baie est superbe ;Je vais visiter la route principale avec le miel et les différents produits de gréce.J’achète du miel pour mémé.Les étalages sont super colorés avec des fruits confits de toutecouleurNous allons arriver à travers une végétation de feuillus, végétation différente avec desplatanes, des châtaigniers, des hêtres, Depuis la fin du Péloponnèse c’est très propreLes pommiers et les ruches nous accompagnent tout le long de notre cheminLes arbres prennent des couleurs automnalesLes paysans sont en train de ramasser de pommes, nous sommes arrêtes à un étal et achetonsdes pommes et des pâtes spécifiques pour la soupe, c’est ce que m’a expliqué la dame quivendait cela et tout cela aidée par mon petit livre assimilNous allons nous rendre sur cette plage si renommée de la ville de Tsangarada. Villejumelée avec un village ou une ville françaiseNous sommes très agréablement surpris, une crique merveilleuse en bas avec une arche pouraller à la plage tout cela après une route très étroiteNo camping nous accueille, mais je demande au resto fermé en semaine qui nousdit que nous pouvons très bien rester la nuit.Nous allons donc nous baigner dans cette mer si bleue, pavillon bleue évidemment Je me faisplaisir, moi qui n’ai pas l’habitude de me baignerNous mangerons face à la mer. Puis la nuit sera interrompue par un gros orage. Je regarde celadepuis la fenêtre car c’est merveilleux de voir sur l’océan sous l’orage.Mercredi 21 Septembre 2005 ----- Jour 20Milopotamos-----Zarko ---147 km147 -------38OOHier soir nous nous sommes couchés très tôt et ce matin nous nous réveillons en rigolant carnous sommes dans la boue. L’orage si fort a amené l’argile sur la route.Je ne m’inquiétais pas car il y avait un tuyau d’eau très long et ensuite nous étions sur uneroute goudronnée.Nous avons déplacé le camping car et nous avons tout nettoyé et fait le plein d’eau.Nousallonsmaintenantrepartir.

Ce matin nous profitons de la vue sur la mer bien démontée et Fernand fait le tour pourpouvoir vider la cassette en enterrant son contenu.C’est une chose fréquente en Grèce car il n’y a pas de toilettes publiques dans les villagesNous partons vers 13 heures. Nous allons continuer nos routes raides etsinueuses pour nous rendre au village de MillesLe frigo ne veut plus fonctionner sur batterie !!!!!Nous avons téléphoné à Mémé qui nous signale qu’elle a déjà allumé le chauffage le matin etle soirEn route nous rencontrons un tracto pelle qui enlève les gravats et tout ce que l’orage a amenésur la routeLes feuilles mortes sont présentes dans cette forêtEn arrivant sur Milles il fait beau.Nous sommes stationnés en dehors de la villeNous voyons la direction de la gare et là c’est une grande surprise car c’est un train ancien quiest devant notre regard.Il y a un petit musée que nous visitons et nous montons par un petit sentier versla ville. La découverte est sensationnelle. Nous redescendons ensuite par un autre sentierEt nous reprendrons notre route normale en quittant le Pélion et en passantvisiter la ville de Kalo NeraEn chemin nous rencontrons de nombreux chasseurs.Nous trouvons une grande route bien droite et plate, le camping car est surpris de rouler aussivite.Nous allons nous arrêter dans un petit village que nous allons chercher en quittant la granderoute après Larissa.Nous arrivons à Zarko et nous allons stationner sur la place du poids publicLes habitants viennent essayer de parler et j’ai donc ressorti le guide assimilFernand fait goûter le pastis aux hommes présents avec nous, ils n’aiment pas.Je vais faire le tour du village et je me rends compte en fait que nous sommes au centre ducelui-ciC’est typique il y a la grande place avec les bistrots et les hommes avec les kolomboï dans lesmains.Fernand a trouvé la panne du frigo c’était en fait un fusible qui était défectueux.En se promenant dans le village l’on se rend compte que ce village vit de l’agriculture. Lesfermes sont dans le village mêmeJeudi 22 Septembre 2005------jour 21Zarko-----Les Météores----81 km81-----3881 kmCe matin, nous faisons encore le tour du village et nous voyons les hommes au bistrot devantun café et un grand verre d’eau.Les gens nous disent bonjour : kaliméraNous partons pour les météores en passant par Trikala, nous traversons un région agricoleavec des champs de coton .Ils ont beaucoup de tuyau d’arrosage, pour leur polyculture.La route est super bonne et nous sommes au pied de la montagne.Nous apercevons de nombreux camions nommés Kantina, ce sont des camions genre Pizza.Ils font des pita qui sont des genre de samwichs.

Nous prenons la direction de Kalambata et nous commençons à voir les rochers des météoresLes Météores sont un incroyable paysage de rochers aux parois lisses et vertigineuses entre lePingre et la plaine de ThessalieCe sont des pains de sucre qui servent de perchoirs à de somptueux monastèresNous passerons 2 jours dans ce paysage car je veux visiter tous les sitesNous rencontrons dans cette ville les 63, et nous allons tenter de trouver la route lacathédrale (mitropoli) du 11 eme siècle. Cette cathédrale est en travaux mais est trèsparticulière.Il y a un ambon (chaire de vérité) en marbre au centre de l’église ce qui est exceptionnelen Grèce. Les fresques sont superbes, ainsi que le catholicon. Cette église est dédiée à laviergeDes mosaïques en sous sol appartenant à un sanctuaire ancien ont été mises au jourNous partons en direction des météores et nous allons visiter le petit monastère de AgiosNikolais.Une explication au port d’une jupe longue et d’un thee shirt manche courte : nous nepouvons visiter les monastères que vêtues ainsi pour les femmes et pantalons pour leshommesLa montée n’est pas facile c’est une montée assez dure, mais cela vaut la peine .C’est un petitmonastère tout croquignolet.Nous redescendons pour manger à la taverne Lithos à Kastraki. Je me régaleavec des souvlakis. Ce sont des brochettes très fines cuites au feu de bois.C’est excellent. Nous avons mangé une pomme au miel et cannelle et l’incontournable saladegrecque, le tout pour 18€Nous repartons pour visiter le monastère de Roussanou.La montée est moins difficile que celle de Agios Nikolaos. Le monastère se composetoujours de la même façon, et on atteint ce monastère par 2 ponts de pierre suspendus audessus du videC’est superbe.Tous les catholicons renferment des fresques et des peintures de qualités, et diversifiées quiracontent la vie des apôtres.L’iconostase est toujours embellie de la même façon.A droite Jésus, et St jean Baptiste, àgauche la vierge et le saint du lieu.Le narthex est remarquablement décoré par des fresquesDe là nous allons visiter Agios Stefanos qui lui est au niveau de la route, il n’est pas trèsgrand il est relié par un pont permanent à la colline Koukoula qui se trouve en faceNous allons ensuite essayer, pour terminer notre visite de cette journée, de visiterle Grand météorePour arriver à l’atteindre il faut grimper des escaliers, et on arrive au plus grand desmonastères des météores.C’est le Grand Météore, il est perché sur un rocher de 400m de haut, c’est lemonastère de la TransfigurationLa vue depuis le monastère est superbe. Jadis la montée se faisait au moyen d’une corde etd’un filetDans le narthex se trouve la tombe des propriétaires du couvent ; Athanase et joasaphNous fermerons le monastère car nous sommes avec 2 autres couples français les derniersvisiteurs de la journée.Nous allons passer la nuit sur le promontoire ou la vue est privilégiée.Promontoire que l’on peut atteindre a pied depuis le monastère de Roussanou le soleilcouchant sur ce lieu mystique est assez particulier ce site se nomme Psaropetra

Certain monastère sont occupés par des nones dans les grands météores, et desanachorètes dans certains autres monastères.Vendredi 23 Septembre ---jour 22Les météores –Ioannina----144 Km144------4025 KmNous avons passé une bonne nuit, nous avons été gardés par une horde de chiens semisauvages qui ont entouré le camping car.La nuit a été très noire, mais j’ai pu hier soir admirer les lumières du soleil couchantsur KalamataCe matin alors que nous déjeunons nous voyons arriver 2 bus de touristesfrançais qui venaient prendre conscience de la beauté du site.Nous nous préparons rapidement et nous allons visiter les 2 monastères que nous n’avons pasvus hier.Nous décidons de visiter Varlaam en premier ; ce monastère est magique, il faut gravir desescaliers pour l’atteindre et comme les autres il possède cette église et surtout une belle vuesur Roussanou, il est plus grand que les autresUne rampe creusée dans le rocher permet d’y accéder facilementIl a été rénové en partie et les fresques ne sont pas patinées par le temps c’estdommage.Les fresques du narthex évoquent le jugement dernier et la vie de st Jean BaptisteLes fresques tapissent tous les murs et plafonds.Il y a aussi un cellier où trône un tonneau de 12000 litresDe là nous partons pour notre dernière visite de ce site c’est le monastère deAgia TriadaOn descend tout d’abord par un sentier et des escaliers sont aménagés dans la rochepour pouvoir accéder au sommet de ce pitonLa vue sur Kalambaka nous récompense de nos efforts.Un système de treuillage est resté intactNous pouvons prendre quelques photos du catholicon ce qui est rare.Le lustre comme tous les autres rencontré dans les églises est terminé par une main, et danscertains monastère il y a accroché a cette main la représentation d’un œufLa vue est superbe depuis l’extérieur de ce monastère.Nous reprenons la route pour Kastraki et nous repassons devant la plupart desmonastères.Nous allons vers Metsovo, la route est très sinueuse et surtout très fréquentée, mais rien deplus dangereux qu’une route de montagne normale.La route est bordée de genets.Claudette fait le plein à 0, 989€ le litre.Le pompiste nous a donné de l’eau et a permis que nous vidions la cassette des toilettesLe soleil nous a quitté et nous sommes dans la montagne. La végétation est complètementdifférente. Nous n’avons plus les oliviers pour accompagner notre route.La végétation est plutôt maquis.Les femmes dans cette région sont habillées en noirs avec les tabliers, vêtementscaractéristique de la Grèce centrale.Nous avons devant nous de beaux paysages mais sans soleil.

Fernand double quelquefois à « la Grecque » c’est ainsi que j’appelle doubler sur les doubleslignes continues.Les figuiers sont présents et les fruits ne sont pas murs nous voyons bien un changement declimat. J’étais couverte pour les monastères par obligation mais je vais rester couverte ici carilnefaitpastrèschaud.Nous arrivons au col de Katara et nous allons déjeuner là avec les 63 que nous avonsretrouvéCe col est le plus haut col de la Grèce il culmine à 1705 m et ce col marque la frontière entrel’Epire et la Thessalie.Metsovo est dans un cirque majestueux, nous stationnons sur la place de cette villeCette ville est entièrement construite en pierres grises ,toits en Lauzes et les boiseriesne sont pas sans rappeler les chalets de montagne.L’église elle-même est construite en pierresMetsovo est la capitale du fromage fumé, le motsovoné, nous allons donc goûter cettespécialitéTout le long de la route il y a de nombreuses fontaines d’eau qui sont annoncéesLes 63 sont a nouveau làNous quittons cette ville pour atteindre ce soir IoanninaLa pluie nous accueille et munie de l’expérience des orages nous allons stationner pour lanuit dans un lieu bien sur pour pouvoir repartir demain matinNous trouvons les parkings d’un stadium et d’un complexe cinématographique bien éclairé etdonc nous allons passer la nuit tranquillement au bord du lac sur ces parkingsIoannina--- Kipi-----68 Km68-----4093 KmSamedi 24 Septembre 2005 ---- jour 23Nous repartons ce matin après une nuit très tranquille, nous faisons le tour du lac et ensuitenous allons pénétrer dans la ville citadelle, le kastro, rien de particulier.Fernand va faire quelques courses alimentaires avant d’aller dans les gorges car le soleil estrevenuIoannina est la capitale de l’Epire et compte 57000 habitants, donc grande villeCe matin j’ai souhaité l’anniversaire à Fernand 65 ans.Il y a un magasin Carrefour à Ioannina en direction d’Arta très près de la villeNous allons maintenant dans les villages des Zagoria, ce terme veut dire en slaveau delà des montagnesNous arrivons par des routes étroites à Monodendri, village en train d’être rénové, et si beauavec les maisons en pierres.Nous parcourons cette cité. Nous arrivons devant l’église magnifique, etcontinuons le chemin pour descendre au fond des gorges de vikos.En descendant nous rencontrons encore nos 63 avec qui nous déjeunerons ce midi au resto cesont Yvon et Michèle.Nous arrivons devant un petit monastère avec une vue sur les gorges très profondes. Voyantdes touristes continuer le chemin nous allons les suivre et en fait cela nous conduit sur dessentes très étroites qui surplombent les gorges. Fantastique. J’ai peur et je m’arrête à unmoment mais Fernand va continuer pour admirer cette splendeur naturelle.

Lundi 26 Septembre 2005-----Jour 25Syvota--- Arilas-----77 km77-----4365 kmCe matin nous partons de ce lieu magique après une baignade , en direction de PargaLa ville nous surprend elle est bâtie sur les flancs d’une montagne. Les maisons sonttrès colorées. Cette ville est au bord de nombreuses petites criques c’est superbe. Nous allonsmanger au resto pour 25€ salade grecque, Moussaka et sardines face à la mer.Nous allons aller nous poser à Arilas, sur les bords d’une criqueou nous allons encore rencontrer les 63.Baignade dés notre installation, et cette plage à une douche et une citerne pour lavidange des cassettes des toilettes.Notre décision est prise nous terminerons notre séjour ici sur cette plage.Nous sommes en face de CorfouMardi 27 Septembre 2005------Jour 26Arilas --OkmTrès bonne nuit et baignade dés notre réveil. De plus le soleil est présent et nous sommestoute la journée en maillot .Nous sommes avec un camping car allemandLecture, tricotage, sieste et reposMercredi 28 Septembre 2005-------Jour 27Arilas---- OkmJournée identique de repos.Ce soir Fernand met le groupe pour que je puisse passer mes photos sur l’ordinateurJeudi 29 Septembre 2005 ------Jour 28-44--------------4409kmArilas –44 kmCe matin nous allons à Parga faire quelques courses alimentaires Fernand va chez le boucheret voila comment sont équipées les boucheries et nous en profiterons pour aller au resto

Nous mangerons une salade grecque un plat de pastitsio, et des aubergines imamet du vin pour 17 €Vendredi 30 Septembre 2005-----jour 29Arilas------ Igoumenitsa___50----4459Ce matin le lever n’a pas été très matinal. Nous sommes allés profiter une nouvelle fois dubien être que donne la baignade matinale, après le petit déjeunerDernier ménage avant le départ, Fernand s’adonne à la lecture, et pendant cetemps l’orage gronde au loin.Voila que cet orage va ternir notre dernier jour en Grèce ! Nous mangeons etFernand continue sa lecture puis ensuite entre 2 averses il va profiter d’une dernière baignadeNous levons le camp ou nous avons passé quelques jours de repos bien agréable,pour le direction d’Igoumenitsa.Nous allons visiter le village de Perdika, ou les lorientais veulent acheter une maisonDans ce village nous avons une vue imprenable sur les criques de l’Epire.Nous continuons une route de montagne qui en fait nous fait faire un granddétour. Nous arrivons enfin à Igoumenitsa ou nous faisons quelques courses alimentaires pourle voyage et le plein de carburant car il est nettement moins cher ici.Fernand fait le plein de carburant à 79406 km pour 60 € à 1,023€ le litre.Nous rentrons dans le port et attendons le bateau. Nous en profitons pour dîner.Le bateau Hellenic spirit arrive à. Il est 22 heures le bateau arrive.L’embarquement est très rapide car nous ne sommes pas nombreux à cette escaleNous sommes sur le pont au centre du bateau.nous profitons d’une visite du bateau pouracheter le dernier ouzoSamedi 1 Octobre 2005-------jour 30Bateau ---- Asti502-----4961Cette nuit nous avons eu une mer très mauvaise. Le camping car bougeait dans tous les sens,j’ai très peu dormi car j’entendais les vagues heurter le bateau et venir éclabousser le pont.Heureusement que ce voyage nous sommes au centre du bateau.Jen’aipasétémalademaisc’étaitlimite.Après le petit déjeuner difficilement pris nous sortons sur le pont. Quand nous voyons l’étatde la mer et la vitesse du bateau, on comprend le pourquoi des mouvements, roulis, tangage etautres.Je reste sous la véranda et profite de ce temps pour tricoter. Le bruit estinsupportable mais c’est mieux que les soubresauts a l’intérieur du bateau.La mer est semble t’il moins agitée maintenant et le bateau a réduit sa vitesse, tout est mieuxainsiNous déjeunons assez tôt pour pouvoir prendre la route dés notre débarquement.Nous avons quitté l’heure Grecque pour l’heure françaiseNous débarquons au environ de 13h20, le débarquement est assez rapidemalgré les voitures et camping cars dans tous les sens.

Nous allons maintenant prendre l’autoroute le plus tôt possible. Sous un beau soleil retrouvémais plus frais que le soleil grec.. La sortie d’Ancône a été relativement longue car tous les gens prennent la mêmedirection à la sortie du bateauLa mer est ocre il a donc fait mauvais temps ici aussi et elle est très agitéeLe camping car a oublié qu’il devait aussi rouler à 90km/h et plus depuis la Grèce,ici les routes sont plus agréables1 er péage italien depuis Ancône et il y a beaucoup de monde sur l’autorouteNous allons essayer d’arriver jusqu’à Asti pour passer la nuit car il semble qu’ily a une possibilité de stationnement dans cette villeNous trouvons la fameuse place mais très inquiète je demande si nous allons êtreen sécurité pour dormir c’est la négative qui m’est donné comme réponse.Heureusement nous voyons arriver un camping car qui va se mettre à notrecôté, et voila un deuxième qui arrive aussi, nous passerons la nuit à 3 camping car 1 italien, 1français et 1 allemand c’est ça l’EuropeIl fait froid et il pleut246------5207Dimanche 2 octobre 2005 jour 31Asti---------Roquefort les pinsIl est 10h 30 nous partons, bien dormi, nuit calmeNous allons faire le plein du carburant clau fait le plein a une pompe ,avec des espèces car lapompe refuse ma carte, 50€ par sécurité car c’est un automate mais le prix change c’est 1€193et nous mettons en fait que 42 litres à 79910 kmNous nous dirigeons vers le col de Tende avec un arrêt à Alba pour faire des coursesalimentaires, les dernières de ce voyage.Nous reprenons la route sous un déluge et une température extérieure de 14°Nous passons devant une église ou toutes les jeunes femmes sortant de l’église sont vêtues derobes roses !!!Nous arrivons à Limone Piemonte qui semble t’il est la patrie de Pinocchio, nous allonsdéjeuner dans ce lieu.Nous partons ensuite vers le col de Tende ou nous arrivons devant le tunnel très étroit deTende et nous devons attendre le feu vert une quinzaine de minutesNous voila en France et sous le soleil , quel plaisir de revenir dans notre pays !Par contre il va falloir faire attention à la limitation de vitesse, à la ceinture desécurité tout ce que nous a un peu oublié pendant ce voyageLa descente est assez dangereuse, et nous retrouvons les couleurs automnales de nos forêts etnous traversons le parc du Mercantour qui pour Fernand est synonyme de loupsOn suit les gorges de Bergue, on continue avec les gorges de la Saorge, et nous allons allervers Sospel ; Le paysage est de toute beauté, aucun regret d’être passé par cet itinéraire.Il y a de nombreux châtaigniers au bord de la route et de nombreuses châtaignes au bord maisil est impossible de s’arrêter, c’est beaucoup trop étroit. Nous longeons le torrent de la Royatet nous allons passer par la montagne pour arriver directement sur Nice.Nous retrouvons les oliviers, les figuiers, en fait toute la végétation méditerranéenne

La route n’est qu’une suite de virages, de lacets, mais la vue est splendide,aucun regret d’autant plus que la circulation est peu dense, juste les amoureux de la nature.Nous venons de passer devant un panneau « ligne Maginot des Alpes » j’ai apprislors de notre voyage en Lorraine que la ligne Maginot en fait encerclait la France.Que de beaux paysages, par contre à éviter aux personnes sujettes au mal destransports et celles qui ont le vertigeNous venons de passer les 8 lacets, ici quand sur la route il y a noté lacet ce ne sont pas desvirages mais des épingles à cheveux les unes derrières les autresMaintenant c’est Nice direct, en passant par l’Escarène, Nice est difficile àtraverser car beaucoup de travaux, nous arrivons à Roquefort les pins ou nous stationnons surla place de la poste dans l’intérieur du villageLundi 3 octobre 2005---------- jour 32Roquefort les pins-- Muret587-----5794Nous avons passés une excellente nuit dans ce village très tranquille, .J’ai téléphoné àStéphane et à Mémé qui dit que nous sommes encore loin.8h50 nous partons, les voitures nous encerclent car c’est l’heure de rentrée des classes et noussommes à côté de l’école.Nous allons à Grasse pour nous arrêter chez Fragonard acheter du parfum.Comme d’habitude nous trouvons difficilement le magasin, et désagréable surprise il neveulent pas de camping car sur le parking et le vigile nous envoie plus bas dans la ville surun autre siteL’accueil est différent de celui rencontré chez Fragonard habituellement,pourtant il n’y a pas beaucoup de visiteurs en ce jour.Les achats faits nous repartons pour essayer de rentrer à la maison ce soir.Direction : l’autoroute ou nous allons vidanger les eaux usées et les toilettes avant notredernière journée en camping car.Nous faisons le plein de carburant à 80294km à 1€17 le litreCe sera le dernier plein de ce véhicule pour nous car ensuite nous aurons un autre engin pourles prochains voyagesAlors que je conduisais sur cette portion d’autoroute je vois dans lerétroviseur le pare choc de notre véhicule se détacher et s’envoler. Le temps de me rabattre etde m’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence le pare choc est écrasé par les nombreux camionsqui circulent aujourd’huiFernand veut faire faire une réparation d’urgence, je ne souhaite pas sortir de l’autoroute carnous n’avons plus aucun feu de signalisation et c’est encore sur l’autoroute que nous avons lemoins de risque d’accident.Stéphane a qui je demande l’adresse la plus proche d’un concessionnaire Hymer me dit quec’est dans le 38, alors nous continuons en anticipant les changements de direction..Nous allons rentrer directement sans aucun arrêt en route, je voulais aller voir maman à lamaison de retraite, ce sera pour plus tard car la nuit tombe viteRentrée sans d’autres problèmes

------------------------------------------------------------------------------------------En résuméNous avons parcouru pour ce voyage 5789kmNous avons dormi 1 nuit sur une aire payante en Italie, 3 nuits en campings, 29 nuits encamping sauvageNous avons trouvé facilement de l’eau et nous avons souvent utilisé notre pelle pour lavidange de la cassettePendant ce voyage nous avons dépensé 1700€ tout compris traversée en bateau, resto,carburant, provisionsLe coût du carburant seul est de 600€ environ, c’est avec le prix de la traversée le plus grosposte budgétaireIl nous reste 860 photos à visionner, et des souvenirs merveilleux plein la tête--------------------------------------------------Si vous souhaitez des informations complémentaires je suis a votre disposition, vous pouvezm’écrire je donne systématiquement tous les renseignements demandés, si vous n’avez pasles infos dans les jours suivant votre demande c’est que nous sommes repartis pour d’autrespériplesMon adresse émail : claudette@free.fr