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Italie Sud Ombrie Abruzzes, Pouilles - Camping Car en Liberté

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DNR 9.4-18235/07SID 3 (8)Kontraktsär<strong>en</strong>d<strong>en</strong>-Lokaler Borg<strong>en</strong>sförbindelser Vid inaktualitetMyndigheter Farligt avfall, transportdokum<strong>en</strong>t 5 årMyndigheter Hyresnämndsär<strong>en</strong>d<strong>en</strong> stambyte 2 årMyndigheter Samrådsprotokoll 2 årProjektekonomi Ansökan om statligt bostadsstöd 5 årProjektekonomi Beslut om statliga bostadsstöd 5 årProjektekonomiBilagor till ansökan om statligt 5 årbostadsstödProjektekonomiUnderlag till ansökan om statligt 5 årbostadsstödProjektstyrning Uppdragsbekräftelse 2 årÖvergripande fastighets- ochstyrningsär<strong>en</strong>d<strong>en</strong>GravationsbevisVid inaktualitetREVIDERING AV SSA 1997:1Process iHandlingstypdokum<strong>en</strong>thanteringsplanGallringsfristDiverseProtokoll från områdesmöt<strong>en</strong>,husvärdsmöt<strong>en</strong>Diverse Rekvisitioner 2 årEkonomiär<strong>en</strong>d<strong>en</strong> Försäkringsskadeär<strong>en</strong>d<strong>en</strong> 10 år2 årEkonomiär<strong>en</strong>d<strong>en</strong>Inbetalningskort från post- ellerbankgiro10 årEkonomiär<strong>en</strong>d<strong>en</strong>Indata till PROLÅN - frånBevaraskreditgivarnaEkonomiär<strong>en</strong>d<strong>en</strong> Redovisning, kassabehållning 2 årEkonomiär<strong>en</strong>d<strong>en</strong> Tomträttsavgälder 10 årEntrepr<strong>en</strong>örer Betalningsplaner 10 årBox 22063, 104 22 Stockholm. Besöksadress Kungsklippan 6Telefon 08-508 28 300sara.naeslund@ssa.stockholm.sewww.ssa.stockholm.se


Mardi 4 juillet :Nuit très tranquille et assez fraîche. Notre réveil est assez tardif, vu la nuit passée àOrvieto. En milieu de matinée, nous partons à pied pour visiter le village et pourtrouver un cybercafé afin de correspondre par e-mail avec Mathieu qui est au Canada.Mais d’abord, il faut panser une plaie que Laur<strong>en</strong>t s’est faite sous le pied <strong>en</strong> voulantjouer avec le chi<strong>en</strong>. C’est profond et vraim<strong>en</strong>t mal placé, la chair est presque à vif surune surface d’une pièce d’un Euro… Donc, balade dans le village <strong>en</strong> boitant un peu.Heureusem<strong>en</strong>t, l’<strong>en</strong>droit est magnifique. Etant sur une colline, il domine la campagned’<strong>Ombrie</strong>, offrant de belles vues, ce qui lui a valu son surnom de « balcon del’<strong>Ombrie</strong> ». Au retour, 2 ème <strong>en</strong>nui du jour : la serrure arrière du CC a été forcée ! Voilàqui réjouira ceux qui se refus<strong>en</strong>t à visiter l’<strong>Italie</strong> par souci de sécurité…Heureusem<strong>en</strong>t, aucune valeur n’a disparu (nous les pr<strong>en</strong>ons toujours avec nous),juste quelques bricoles, et aucune casse à part la serrure. L’intérieur du CC n’a mêmepas été retourné. Et bi<strong>en</strong> voilà, c’est fait, nous n’avions jamais été cambriolé. Pour unefois que le chi<strong>en</strong> v<strong>en</strong>ait avec nous pour la balade…Vu que l’on peut toujours referméle CC de l’intérieur, nous r<strong>en</strong>onçons à la réparation. D’après les autochtones, ce seraitl’œuvre des « Zingari », des gitans. Mais ri<strong>en</strong> ne nous le confirme, alors nous évitonsles conclusions faciles.Finalem<strong>en</strong>t, nous repr<strong>en</strong>ons la route direction Terni et les Cascata delle Marmore.L’<strong>en</strong>droit est fléché depuis l’<strong>en</strong>trée de Terni, mais il faut suivre l’indication pour lebelvédère inférieur où il y a un grand parking. Ces cascades sont artificielles et il y a 3lâchers d’eau par jour (1100h. – 1600h. et 2100h.) qui augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t le débit demanière impressionnante.Nous remontons les cascades à pied (45 min.) par un s<strong>en</strong>tier assez raide, mais facile,jusqu’au belvédère supérieur. Il ne faut pas manquer le tunnel des amoureux au boutduquel on est carrém<strong>en</strong>t au milieu de la grande cascade et d’où l’on revi<strong>en</strong>t trempé etsurtout rafraîchi. Nous passerons la nuit sur le parking, parfaitem<strong>en</strong>t au calme, <strong>en</strong>compagnie de 2 autres CC.


interdit, vu nos gabarits ! 2 km après le village, il y a des parkings le long de la plage,mais nous n’avons pas le courage de remonter au village. Peu avant Peschici, sur lagauche de la route, un panneau annonce le Lido Azzuro que nous rejoignons par unétroit chemin à travers les champs. Il y a là une AA (Area Attrezatta = aire aménagéepour CC) au bord d’une magnifique plage, idéale pour des <strong>en</strong>fants. Le tarif est de 15Euros la nuit, tout compris. Vu le peu de possibilité de sauvage, surtout le week-<strong>en</strong>d,l’<strong>en</strong>droit est idéal. Nous passons le reste de l’après-midi à profiter de cette belle plage.Dimanche 9 juillet :Pas de stress, on est dimanche ! Le ciel hésite <strong>en</strong>tre nuages et soleil, le v<strong>en</strong>t est assezfort. Nous faisons nos vidanges, le plein d’eau et nous pr<strong>en</strong>ons la route, car personn<strong>en</strong>e veut vraim<strong>en</strong>t se baigner ce matin. Nous repr<strong>en</strong>ons direction Rodi Garganico, maisau premier carrefour, nous coupons dans l’intérieur vers Vico del Gargano puis laCasa forestale de la Foresta Umbra.Nous traversons de bi<strong>en</strong> belles forêts. Tout aulong des routes, on croise des aires de pique-nique avec des barbecues déjà installés.Les <strong>Italie</strong>ns vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t faire des grillades et pr<strong>en</strong>dre le frais à l’ombre des arbres. Aprèsl’arrêt de midi <strong>en</strong> forêt, nous repr<strong>en</strong>ons la direction de la côte, vers Vieste. Il y a peude circulation et, surprise, même peu de monde à la plage.Nous traversons Vieste quiest déserte et pr<strong>en</strong>ons la direction de Mattinata, mais par le bord de mer (littoreana),car il y a deux possibilités. Après quelques km, vers Torre del Ponte, nous stopponsau Lido Azzuro (<strong>en</strong>core…) où nous voyons un parking à moitié vide. Nous allonsdemander si nous pouvons rester, y compris pour la nuit : pas de problème. 6 Eurospour le parking, le parasol, 2 chaises longues et les douches froides à volonté. En plus,le petit restaurant est muni d’une TV où nous regarderons la finale du Mundial. Laplage est magnifique, nous y passons l’après-midi. Le soir, après une friture depoulpes et de calamars, nous assistons à la victoire itali<strong>en</strong>ne sur la France, dans undélire de cris et d’embrassades. En l’occurr<strong>en</strong>ce, notre neutralité helvétique nous r<strong>en</strong>dservice ! La nuit sera évidemm<strong>en</strong>t bruyante, mais raisonnablem<strong>en</strong>t, à cause desnombreux concerts de klaxons.


Mardi 11 juillet :Le matin est consacré à la baignade et nous partons vers 1300h. Nous faisons lescourses dans un grand c<strong>en</strong>tre commercial à l’<strong>en</strong>trée de la ville (suivre C<strong>en</strong>trocommerziale). Puis, nous pr<strong>en</strong>ons la 159 du bord de mer, direction Bari. Jusqu’àBarletta, le paysage est vraim<strong>en</strong>t moche. Des salines à droite, un bord de mer pasterrible à gauche… Nous pr<strong>en</strong>ons <strong>en</strong>suite la direction d’Andria pour aller au Castel delMonte. L’itinéraire nous fait traverser toute la ville, on croise même un <strong>en</strong>terrem<strong>en</strong>t !Comme d’habitude <strong>en</strong> <strong>Italie</strong>, il manque souv<strong>en</strong>t un panneau et nous perdons notrechemin <strong>en</strong> pleine ville. Un habitant nous montre la voie avec son propre véhicule etnous nous retrouvons sur la bonne route. C’est l’amabilité des g<strong>en</strong>s du <strong>Sud</strong>. J’<strong>en</strong>connais peu qui le ferait ici chez nous… La route <strong>en</strong>tre Andria et le château estmagnifique, à travers des champs d’oliviers et de belles demeures. Nous garons le CCau parking obligatoire, sous le château, à quelques c<strong>en</strong>taines de mètres. 5 Euros, avecla navette qui nous conduit au château et la nuit sur place possible. Le site est beau,sur une colline, surplombant les <strong>en</strong>virons. Ce château est <strong>en</strong>touré d’un mystère. Il ahuit tours, chacune octogonale, tout par huit… pourquoi ?Nous passerons une nuit tranquille sur ce parking, muni de WC chimiques danslesquels nous viderons nos caissettes.Mercredi 12 juillet :Départ assez tôt, direction Trani, via Corato. Dans toutes ces villes, il n’y a pas depériphériques, nous devons donc chaque fois les traverser, ce qui est parfois assez« sport », même si <strong>en</strong> principe le fléchage est bon. A Trani, nous trouvons de la placefacilem<strong>en</strong>t au port. Nous partons visiter le c<strong>en</strong>tro storico qui est très beau, toutautour de la cathédrale. Nous repartons <strong>en</strong>suite toujours direction Bari par la route16, mais celle du bord de mer.On traverse toutes les villes (Bisceglie, Molfetta,Giovanizzo) avant de pr<strong>en</strong>dre la rocade qui contourne Bari. Nous repr<strong>en</strong>ons la routedu bord de mer à Mola di Bari pour nous arrêter à San Vito, mais cela ne vaut pas lapeine. Par contre la visite de Polignano a Mare s’impose : joli c<strong>en</strong>tro storico et pointsde vue spl<strong>en</strong>dides depuis les falaises qui domin<strong>en</strong>t la mer d’une cinquantaine demètres au bout du village.


les pleins et vidanges, des douches, pour le tarif habituel de 15 Euros. Il n’y a qu’àtraverser une route pour se retrouver à la plage, où l’eau est propre et où il y a <strong>en</strong>findu sable (avec quelques rochers tout de même…). Il n’y a pas grand monde, maisnous avons la confirmation par un habitué des lieux qu’<strong>en</strong> août les places sont chères,tant sur la plage qu’à l’AA ! La nuit ne sera pas des plus tranquilles vu la proximitéd’un karaoké et d’une disco <strong>en</strong> plein air d’un hôtel.V<strong>en</strong>dredi 14 juillet :Poursuite de notre desc<strong>en</strong>te vers le sud, vers la plus belle région des <strong>Pouilles</strong> : leSal<strong>en</strong>to. Afin d’éviter l’autoroute, nous pr<strong>en</strong>ons la route 16 <strong>en</strong> direction d’Ostuni,bordée de cyprès et longeant des champs d’oliviers. On voit que l’olive fait partieintégrante de l’économie locale, les champs sont <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>us impeccablem<strong>en</strong>t. Il paraîtque le 8 % de la production mondiale d’huile d’olive provi<strong>en</strong>t des <strong>Pouilles</strong>. Ostuni estperchée sur un rocher et ses maisons sont blanches et serrées. On dirait une casbahd’Afrique du Nord. Nous poursuivons direction Brindisi, par <strong>Car</strong>ovigno et San Vitodei Normanni, où il y a un grand supermarché à l’<strong>en</strong>trée de la ville. Après la bretelleautour de Brindisi, nous récupérons la littoreana sal<strong>en</strong>tina, la route du bord de mer.A Torre Rinalda, un petit hameau de vacances, nous trouvons un parking derrière latour (ou ce qu’il <strong>en</strong> reste) qui nous accueillera pour la nuit. Vu que nous sommesdevant quelques maisons, nous allons demander si nos CC les gên<strong>en</strong>t, surtout si nousrestons pour la nuit. « Maaaa no, b<strong>en</strong>v<strong>en</strong>uto », c’est l’accueil chaleureux des <strong>Italie</strong>nsdu <strong>Sud</strong>. Nous nous r<strong>en</strong>dons à la plage qui est quasi-déserte à la mi-juillet !Nous profiterons des vagues, merci le v<strong>en</strong>t, pour le reste de l’après-midi. L’eau doitavoir dans les 26 ° et elle est particulièrem<strong>en</strong>t claire. Notre nuit ne sera perturbée quepar … le v<strong>en</strong>t qui soufflera fort et qui secouera le CC.Samedi 15 juillet :Au réveil, toujours ce v<strong>en</strong>t qui nous accompagne depuis plusieurs jours. Il faut direque sans lui, la chaleur serait bi<strong>en</strong> supérieure et beaucoup moins supportable. Nousnous adonnons à la baignade du matin. Cette plage est très sûre, on peut avoir piedassez loin. En début d’après-midi, nous décidons de partir sur Lecce qui est prés<strong>en</strong>téecomme la petite Flor<strong>en</strong>ce du <strong>Sud</strong>, référ<strong>en</strong>ce à son style baroque. Comme dans toutesles grandes villes, nous privilégions une AA. Il n’y <strong>en</strong> a pas trop à Lecce et nous allons


donc au Camperpark à Fuori le Mura. 13 Euros la nuit, tout compris, le tout dans uncadre magnifique. L’accueil est très chaleureux. Pour trouver cet <strong>en</strong>droit, à la rotondede Torre Chianca, il faut pr<strong>en</strong>dre à droite direction Lecce et suivre la route sur 5-6km. Un petit panneau brun signale l’AA sur la droite (att<strong>en</strong>tion, on peut le raterfacilem<strong>en</strong>t, tél. : 338.5918002 si vous êtes perdus…). L’AA est au bout d’un cheminbordé de murs pour des propriétés privées. Nous rejoignons Lecce <strong>en</strong> autobus (billet<strong>en</strong> v<strong>en</strong>te à l’AA) <strong>en</strong> à peine 20 minutes. Autant la périphérie de Lecce n’est pasattirante, autant son c<strong>en</strong>tro storico est magnifique. Elle mérite bi<strong>en</strong> son surnom. Laplace du Dôme et l’église San Croce val<strong>en</strong>t le détour.La circulation n’a pas l’air aussi anarchique que dans d’autres grandes villesitali<strong>en</strong>nes, mais nous sommes cont<strong>en</strong>ts d’avoir tout de même utilisé les transportspublics. En début de soirée, après quelques glaces bi<strong>en</strong> méritées et toujours aussibonnes, nous regagnons notre AA par les même moy<strong>en</strong>s.Dimanche 16 juillet :Quelques chi<strong>en</strong>s ont aboyé cette nuit. C’est fou le nombre de chi<strong>en</strong>s errants ou laisséscomme tel que l’on r<strong>en</strong>contre dans le <strong>Sud</strong>. Mais aucun d’<strong>en</strong>tre eux n’est agressifheureusem<strong>en</strong>t. Vidanges, plein d’eau et on repr<strong>en</strong>d la route. C’est dimanche et toutel’<strong>Italie</strong> est à …. la plage. La quasi-totalité des parkings sont bondés et doncinaccessibles. La traversée des villages est parfois épique vu la circulation et ladifficulté à croiser. Mais il convi<strong>en</strong>t ici de préciser que les <strong>Italie</strong>ns sont corrects auvolant et somme toute très pati<strong>en</strong>ts. Peu de coups de klaxon, amabilité, etc. Bi<strong>en</strong> sûr,l’<strong>Italie</strong> reste l’<strong>Italie</strong> et la conduite reste un « sport ». Nous repr<strong>en</strong>ons le chemin de lacôte. Vu que le sauvage semble impossible aujourd’hui, nous nous rabattons sur uneAA. Nous la trouverons <strong>en</strong>viron 6 km avant Otranto, à l’Agritourismo Fontanelle, surla gauche de la route. Ce coin est spl<strong>en</strong>dide et <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t à l’ombre sous les pins,avec douche, WC, aire de vidange et eau potable. A 10 minutes à pied à travers lapinède, on découvre une plage « caraïbe », sable blanc, mer turquoise, p<strong>en</strong>te douce,bref l’idéal. C’est la Baia dei Turchi.


Une partie de la plage (celle des parasols) est payante, mais tout le reste est gratuit etpeu occupé. Evidemm<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> août, tant l’AA que la plage doiv<strong>en</strong>t être bondées. Lev<strong>en</strong>t souffle toujours, ce qui donne quelques belles vagues. Le reste de la journée seraconsacré aux plaisirs de la plage.Lundi 17 juillet :Deuxième journée à l’AA Fontanelle. Le matin, nous nous r<strong>en</strong>dons à Otranto avec unautocar qui se pr<strong>en</strong>d juste devant l’<strong>en</strong>trée (1 Euro le trajet, à payer directem<strong>en</strong>t auchauffeur) et nous visitons durant 2 bonnes heures cette magnifique petite citébalnéaire. Il y a deux Otranto, celle à l’intérieur des murs qui est le c<strong>en</strong>tro storico etune partie à l’extérieure qui est plus moderne. Une bonne glace chez Martinucci justedevant la plage et nous voilà parés pour déambuler dans les ruelles pavées. En débutd’après-midi, nous regagnons les CC et après le repas, retour à la plage. Le v<strong>en</strong>t n’apas faibli, les vagues non plus. Mais finalem<strong>en</strong>t heureusem<strong>en</strong>t, la chaleur est ainsisupportable. Le soir, nous partons manger dans un agritourisme de la région, <strong>en</strong>compagnie d’amis g<strong>en</strong>evois qui passai<strong>en</strong>t aussi leurs vacances sur place dans unemaison familiale. Au m<strong>en</strong>u : une dizaine d’antipasti différ<strong>en</strong>ts, puis les traditionnelspâtes. Vu les quantités, nous r<strong>en</strong>onçons à la viande, mais pas au dessert qui estcomposé de pastèque et de divers petits gâteaux. Tous les produits servis sont issusde la ferme et sont « bio ». Même le vin rouge… Prix : 12 Euros, tout compris. Unrepas dans ce style d’établissem<strong>en</strong>t est une expéri<strong>en</strong>ce. Surtout que nous avons vu desCC rester pour la nuit sur leur parking. Nous nous r<strong>en</strong>dons une nouvelle fois àOtranto pour une dernière glace, dans la voiture de nos amis. Il est 1h00 du matin etla ville est plus fréqu<strong>en</strong>tée que ce matin ! Les CC qui avai<strong>en</strong>t décidé de passer la nuitsur le parking à l’<strong>en</strong>trée du village doiv<strong>en</strong>t le regretter, ils ne s’<strong>en</strong>dormiront que forttard dans la nuit…Mardi 18 juillet :Une dernière baignade sur cette fantastique plage et c’est le départ. Il y a un petitsupermarché à l’<strong>en</strong>trée d’Otranto où nous faisons nos courses. A Santa CesareaTerme, il y a un grand parking où nous déjeunons, mais qui pourrait aussi servird’étape pour la nuit. La vue ici est spl<strong>en</strong>dide, quelques pêcheurs part<strong>en</strong>t <strong>en</strong> contrebassur les rochers avec leur matériel. Depuis Otranto, le paysage est fantastique, une côtesauvage de rochers, de falaises, de caps, parsemée de criques aux eaux cristallines.


Peu après Santa Cesarea, nous nous arrêtons à la tour de Punta Mileggio. Il y a làquelques places plates et beaucoup d’autres <strong>en</strong> p<strong>en</strong>te. Par chance, nous pouvons nousstationner correctem<strong>en</strong>t. En remontant la petite route d’accès sur 200 mètres, il y aun petit chemin de terre qui part sur la gauche. Au bout de ce chemin, un escalier <strong>en</strong>pierre desc<strong>en</strong>d dans une magnifique crique. Pas de sable, juste des rochers, mais il estfacile d’<strong>en</strong>trer et de sortir de l’eau (sauf peut-être pour de petits <strong>en</strong>fants qui ne nag<strong>en</strong>tpas) depuis une plateforme où l’on peut ét<strong>en</strong>dre son linge. Il y a même une petitegrotte au fond de la crique, atteignable facilem<strong>en</strong>t à la nage et à l’intérieur de laquelleon a pied.Nous passerons la nuit là, <strong>en</strong> compagnie de 3-4 autres CC.Mercredi 19 juillet :Surprise, ce matin le v<strong>en</strong>t s’est calmé et cela se s<strong>en</strong>t tout de suite : il fait très chaud.Cette fois-ci, nous n’allons pas à la crique d’hier, mais directem<strong>en</strong>t sous le CC, où il ya aussi des accès faciles à la mer depuis les rochers. Presque pas de vagues, l’eautranspar<strong>en</strong>te, cela nous rappelle un peu la Croatie. Il y a certes du monde, mais sansque cela soit « étouffant ». Vers midi, nous repr<strong>en</strong>ons la route vers Santa Maria diLeuca qui est la pointe extrême du talon de la botte itali<strong>en</strong>ne. Jusque là, la côte esttoujours aussi sauvage. La route, souv<strong>en</strong>t bordée de lauriers roses et blancs, estprincipalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> corniche. Seul souci : nous ne sommes pas du côté de la mer pourla vue. En fait, nous n’y avons pas p<strong>en</strong>sé, mais nous aurions dû faire notre tour dansl’autre s<strong>en</strong>s, <strong>en</strong> arrivant par Taranto et <strong>en</strong> remontant vers Bari. Ainsi nous aurions ététout le temps du bon côté pour la vue et les photos…. Il y a donc peu d’accès à la mer,ou alors uniquem<strong>en</strong>t par des rochers ce qui ne convi<strong>en</strong>t pas aux nageurs faibles.


Santa Maria ne mérite pas un arrêt particulier. Depuis ce point, la côte changeradicalem<strong>en</strong>t. Fini les falaises, les rochers et l’aspect sauvage. Elle devi<strong>en</strong>t plate,bordée de plages de sable et plus peuplée aussi, avec des bars sur les plages et desinfrastructures touristiques. Et du monde évidemm<strong>en</strong>t … A l’<strong>en</strong>trée de Torre Pali,nous pr<strong>en</strong>ons à gauche au feu pour rejoindre le village. Nous repr<strong>en</strong>ons une nouvellefois à gauche et nous trouvons <strong>en</strong>tre la dune qui borde la plage et une route nonasphaltéeun très bon emplacem<strong>en</strong>t. Il y a là quelques CC. Nous y appr<strong>en</strong>ons que lanuit est possible pour autant qu’on ne morde pas sur la dune qui est protégée. Nousnous installons donc, à 20 mètres de la mer et découvrons une magnifique plage àl’eau toujours aussi claire, avec du sable, <strong>en</strong> p<strong>en</strong>te douce, de nouveau l’idéal.Le soir, nous serons à l’ombre des tamaris pour admirer un beau coucher de soleildonnant des couleurs magnifiques au ciel.Jeudi 20 juillet :Départ <strong>en</strong> fin de matinée, après la baignade du matin, direction Gallipoli. La côte estplate, mais le sable a laissé la place à des rochers. Les arrêts sont possibles à d<strong>en</strong>ombreux <strong>en</strong>droits <strong>en</strong> bordure de mer pour la baignade, mais nous voyons aussi despanneaux indiquant que les CC ne sont pas les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>us pour la nuit. Toutefois, lespossibilités de sauvage sont très nombreuses ici. L’eau est toujours aussi limpide et lacôte est parsemée de petites criques. Les terre-pleins sont munis de poubelles, lerespect de la propreté semble avoir gagné le Sal<strong>en</strong>to, ce qui n’est pas toujours le casdans d’autres régions du <strong>Sud</strong>. Une fois à Gallipoli, qui est tout de même une grande


ville, nous ne trouvons ri<strong>en</strong> de conv<strong>en</strong>able, alors nous poursuivons <strong>en</strong> dépassant lacité. Sur un site internet itali<strong>en</strong>, j’avais relevé une adresse <strong>en</strong>tre Lido de Conchiglie etRivabella, 6 km après Gallipoli. Nous pr<strong>en</strong>ons donc cette direction (il y a une rocadequi évite la ville et ces villages sont m<strong>en</strong>tionnés par des panneaux bruns). Sur la routeprincipale, à la hauteur du petit panneau indiquant sur la gauche « Lido dei Pini,Rosa dei V<strong>en</strong>ti, Autopark Padula Bianca », il faut emprunter cet étroit chemin. Sanscette indication, jamais nous ne nous serions <strong>en</strong>gouffrés là ! Il y a là 2 ou 3 parkingsqui accept<strong>en</strong>t les CC, y compris pour la nuit. Nous choisirons le Campo delleBandiere, où l’accueil est chaleureux. Pourquoi ne pas faire de pub depuis la routeprincipale ? « Mon brave monsieur, <strong>en</strong> août, c’est la folie ici. Si nous mettons de lapub là-haut, nous passerions nos journées à refuser du monde et l’étroit cheminserait saturé… ». Les places sont à l’ombre des arbres. Tarif : 15 Euros la nuit, toutcompris (vidanges, eau, douche froide). Il y a aussi des WC, payants (0,50 Euros),mais d’une propreté irréprochable. La plage qui jouxte ce parking est toutsimplem<strong>en</strong>t paradisiaque, avec <strong>en</strong> prime le coucher de soleil dans la mer.Après les joies de la baignade, nous repr<strong>en</strong>ons un des deux CC pour nous r<strong>en</strong>dre àGallipoli. Pas de souci, <strong>en</strong> allant toujours tout droit, on tombe directem<strong>en</strong>t sur le port.Là, il faut aller tout au bout de la route, le parking est gratuit. Un jeune s’approche etdemande une obole volontaire, soit <strong>en</strong> fait un droit de garde, donc pas si gratuit quecela. Nous lui donnons une ou deux piécettes et avec un sourire, il nous affirme qu<strong>en</strong>otre CC ne risquera ri<strong>en</strong> ici et que nous pouvons partir <strong>en</strong> balade l’esprit serein.Pour les parkings, il faut savoir que si la marque au sol est bleue, c’est payant, si elleest blanche, c’est gratuit ! Dans certaines villes, il faut parfois acheter un ticket deparking au préposé qui navigue dans la rue ou alors dans certains kiosques ou cafés.La vieille-ville de Gallipoli est magnifique, on croirait dans un décor des vieux filmsitali<strong>en</strong>s des années 1950. Après avoir déambulé dans la vieille ville, nous rejoignons lapartie moderne où nous trouvons un point internet pour échanger quelques e-mailsavec Mathieu. Vers 1800h., les pêcheurs revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au port et décharg<strong>en</strong>t les prisesdu jour. Des v<strong>en</strong>tes s’improvis<strong>en</strong>t à même le quai. Nous assistons au spectacle dumarchandage <strong>en</strong>tre les « mammas » et les pêcheurs, qui est très proche de laComedia dell’Arte… Nous r<strong>en</strong>trons juste à temps pour admirer le coucher de soleildans l’eau, <strong>en</strong> nageant dans une mer à 27 °.


V<strong>en</strong>dredi 21 juillet :Vu la qualité de l’<strong>en</strong>droit, nous décidons de rester un jour de plus sur place. Doncplage le matin, retour vers midi, aux heures les plus chaudes, repas puis sieste etretour à la plage vers 1600h. Nous retournons <strong>en</strong>suite au port de Gallipoli pour voir leretour des pêcheurs. Apparemm<strong>en</strong>t, il est possible de dormir sur le port, quelques CCl’ont fait, toujours moy<strong>en</strong>nant un don volontaire… Nous faisons quelques achats depoissons : espadon, crevettes géantes et après marchandage deux ou trois calamarsfrais offerts. Après la baignade au coucher de soleil, nous ferons un festin de cesproduits.Samedi 22 juillet :Cette nuit a été un peu perturbée par une discothèque <strong>en</strong> plein air qui doit se trouverà plusieurs km, mais qui a la sono à fond. Le matin, <strong>en</strong>core un peu de plage. Lachaleur a augm<strong>en</strong>té cela se s<strong>en</strong>t. Et la foule aussi, c’est samedi une partie des g<strong>en</strong>s ontcongé. Vers midi, on revi<strong>en</strong>t aux CC pour manger et <strong>en</strong>suite notre voisin itali<strong>en</strong> nousoffre le café p<strong>en</strong>dant que sa femme nous prépare une assiette d’aubergines auxtomates. Délicate att<strong>en</strong>tion. Nous repartons vers le Nord dans l’espoir de trouver uncoin <strong>en</strong> sauvage après deux jours passés sur une AA. Mais vu le nombre de voituressur les parkings <strong>en</strong> bord de mer, c’est impossible. Nous p<strong>en</strong>sons trouver notrebonheur à Torre Colim<strong>en</strong>a, où nous nous posons <strong>en</strong> bord de plage. Mais les g<strong>en</strong>s nousregard<strong>en</strong>t un peu bizarrem<strong>en</strong>t. La région est <strong>en</strong> fait un parc naturel et les dunes sontprotégées. Les arrêts des CC <strong>en</strong> sauvage ne sont donc pas très bi<strong>en</strong> vus. C’estd’ailleurs pour cela qu’il y a deux AA sur place. L’une d’<strong>en</strong>tre elles est pleine, mais pasl’autre. Que faire ? Baignade et AA ou rouler <strong>en</strong>core ? Nous optons pour la baignadeet rejoignons l’AA qui se trouve à 150 mètres de la mer, de l’autre côté de la route. Cet<strong>en</strong>droit est spacieux, très bi<strong>en</strong> équipé, calme. Tarif : 13 euros sans électricité, 15 avec.Nous partons donc pour la plage, toujours aussi belle. La chaleur s’est installée (32 ° à20h30) et peu d’air.


Dimanche 23 juillet :Comme tous les dimanches, toute l’<strong>Italie</strong> vi<strong>en</strong>t à la plage. Vers 10h00, les lieux sontdonc bondés. Nous optons pour le respect de cette tradition et nous restons sur place.Nous ferons une pause <strong>en</strong>tre 12h30 et 16h00 pour le repas et la sieste, à l’ombre,avant de retourner à la mer. Un vrai dimanche à l’itali<strong>en</strong>ne ! En début de soirée, àl’apéro, nous jouons à la pétanque sur le sol gravillonné de l’AA, devant les yeux des<strong>en</strong>fants du coin. Le repas sera lui aussi typiquem<strong>en</strong>t itali<strong>en</strong> : aubergines frites à l’huiled’olive, un régal, avec un peu de parmesan. Sans oublier le vin local, à boire frais.Petite anecdote : cet après-midi une patrouille du Corpo Forestale del Stato (desgardes-forestiers) sont v<strong>en</strong>us sur le parking où nous comptions nous installer hier. En10 minutes, ils ont fait décamper tout le monde sous peine d’une forte am<strong>en</strong>de, aunom de la protection des dunes. Nous compr<strong>en</strong>ons ainsi les regards qu’on nouslançait.Lundi 24 juillet :Plage le matin, jusque vers 13h00, puis nous partons vers le Nord, direction Matera,la ville troglodyte, par la route du bord de mer. Les plages se succèd<strong>en</strong>t avec du sableet une eau toujours aussi limpide. Il n’y a pas <strong>en</strong>core trop de monde, mais selon lesautochtones, <strong>en</strong> août tout change et les places de parking et sur les plages devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tchères, surtout pour les CC qui débarqu<strong>en</strong>t par c<strong>en</strong>taines. Les AA doiv<strong>en</strong>t d’ailleurssouv<strong>en</strong>t refuser du monde. On peut donc compr<strong>en</strong>dre que les arrêts pour la nuit <strong>en</strong>sauvage soi<strong>en</strong>t réglem<strong>en</strong>tés, afin de protéger la région. En arrivant à Taranto, grandeville industrielle où il n’y a pas grand-chose à voir, nous ne trouvons pas l’indicationpour Matera. Nous pr<strong>en</strong>ons alors la direction de Reggio di Calabria qui nous amènesur la bonne route. Cette région est très industrialisée et un gros nuage flotte sur laville. La route 7 nous conduit finalem<strong>en</strong>t à Matera où nous trouvons le parking pourCC qui est indiqué dès l’<strong>en</strong>trée de la ville. Il se situe juste derrière le château. Encoregratuit il y a deux ans, le voilà maint<strong>en</strong>ant payant, 10 Euros les 24h. Mais il y a tousles services sur place. La région des Sassi, les habitations troglodytes, se trouve àpeine à 300 mètres. Nous les visiterons demain, mais nous partons néanmoinsmanger une glace dans le c<strong>en</strong>tre de Matera, bi<strong>en</strong> agréable. Depuis l’effraction de notreCC, à chaque fois que nous partons <strong>en</strong> balade sans notre labrador, nous laissons unegamelle d’eau et la laisse de notre chi<strong>en</strong>ne attachée au marche-pied, pour montrerqu’un chi<strong>en</strong> se trouve dans le CC. L’év<strong>en</strong>tuel voleur n’est pas c<strong>en</strong>sé savoir qu’il seraitcertainem<strong>en</strong>t accueilli par des coups de langue et non par des crocs m<strong>en</strong>açants…Mardi 25 juillet :La nuit a été calme et finalem<strong>en</strong>t assez fraîche. Vers 08h30, un guide se prés<strong>en</strong>te surle parking et propose une visite guidée des Sassi. Il précise que cette visite peut sefaire librem<strong>en</strong>t, mais que nous risquerions de passer à côté de lieux intéressants etd’explications. Vu le tarif demandé (20 Euros pour les 6), on pr<strong>en</strong>d le guide <strong>en</strong>compagnie de quelques autres C<strong>Car</strong>istes. Seul souci, tout est <strong>en</strong> itali<strong>en</strong>. Mais notreguide aura la g<strong>en</strong>tillesse de parler l<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t et même de répéter les informationsimportantes. Laur<strong>en</strong>t, qui baragouine un peu la langue de Dante, fera la traductionpour le reste de la famille. Il fait chaud, très chaud : 44 ° <strong>en</strong> fin de matinée. La visites’avère très intéressante. Nous appr<strong>en</strong>ons que jusque dans les années 1950, des g<strong>en</strong>svivai<strong>en</strong>t dans ces grottes, démunis de tout confort. La mortalité infantile atteignait


même 50 %. De ce fait, Matera était dev<strong>en</strong>ue la honte de l’<strong>Italie</strong>. Des HLM ont étéconstruits, les g<strong>en</strong>s ont été déplacés et maint<strong>en</strong>ant les grottes sont rénovées par desnotables…Après le repas de midi, nous allons voir Matera, mais de l’autre côté du ravin qui laborde. Il faut repr<strong>en</strong>dre la direction de Taranto et de Laterza. 5 ou 6 km après avoirquitté la ville, il y a sur la droite un panneau brun qui annonce « Chiesa rupestre ».Au bout de cette petite route, il y a un grand parking bi<strong>en</strong> plat qui serait parfait pourla nuit, avec une vue impr<strong>en</strong>able sur les Sassi. Seul son isolem<strong>en</strong>t (et son abs<strong>en</strong>ced’ombre) pourrait déranger certains.En desc<strong>en</strong>dant dans les rochers sous le parking, on peut découvrir des grottes danslesquelles il y a <strong>en</strong>core quelques fresques. Finalem<strong>en</strong>t, nous pr<strong>en</strong>ons le chemin duretour à la maison, prévu pour la fin de la semaine. Nous remontons vers Foggia, viaAltamura et Bari pour pr<strong>en</strong>dre l’autoroute. Notre but est de rejoindre Torre Mileto,au début du Gargano où nous avions repéré un parking à la sortie du village. Nousarrivons sur place <strong>en</strong> fin de journée et quelques CC sont déjà là. L’<strong>en</strong>droit ira très bi<strong>en</strong>pour la nuit. Par contre, cela redevi<strong>en</strong>t sale. Des détritus de tous g<strong>en</strong>re (y compris desdéjections humaines…) jonch<strong>en</strong>t les abords du village, les chi<strong>en</strong>s errants font leursbesoins à même la plage. Dommage. Mais l’eau est relativem<strong>en</strong>t propre, tout <strong>en</strong> ayantri<strong>en</strong> à voir avec celle du Sal<strong>en</strong>to. Nous pr<strong>en</strong>ons un bain de mer <strong>en</strong> même temps que lecoucher du soleil.


Mercredi 26 juillet :Le matin, nous décidons de pr<strong>en</strong>dre un dernier bain de mer. Mais l’eau n’est pas celledu Sal<strong>en</strong>to, nettem<strong>en</strong>t moins limpide. On fait donc juste « trempette » avantd’acheter 4 douches à la préposée municipale. On <strong>en</strong> profite pour un lavage à fond, àl’eau froide comme d’habitude. On remonte <strong>en</strong>suite la côte par la SS 16. Jusqu’àVasto, le paysage n’est pas inoubliable, mais depuis là jusqu’à Pescara, c’estnettem<strong>en</strong>t plus joli. Nous stoppons à Borgata Marina pour le repas de midi. Les arrêts<strong>en</strong> sauvage sont possibles le long de cette côte, par contre aucune pub pour une AAacceptant les CC. Pour cela, il faudrait franchir la voie de chemin de fer et suivre lacontre-route le long de la mer. Mais il y a peu d’accès car les tunnels sont très bas.Avant et après Pescara, les villages sont collés les uns aux autres et cela forme uneurbanisation constante, r<strong>en</strong>dant la circulation l<strong>en</strong>te à cause des feux. Nous décidonsde traverser Pescara plutôt que de l’éviter.Nous nous retrouvons à la gare où il y a unmarché t<strong>en</strong>u par des Africains dans lequel on retrouve tout ce qui se v<strong>en</strong>d le long desplages. Puis nous rejoignons la route du bord de mer pour sortir de la ville. C’est unesorte de prom<strong>en</strong>ade des Anglais, bi<strong>en</strong> moins large, mais très jolie, avec palmiers,stands de glace, etc. mais impossible de s’arrêter, pas de place ! Nous poursuivonsjusqu’à la route qui mène à Ascoli Pic<strong>en</strong>o et qui remonte dans le c<strong>en</strong>tre du pays. Unefois à Ascoli, nous recherchons un parking. A l’<strong>en</strong>trée du village, il y a une placecommunale avec un <strong>en</strong>droit pour l’eau et les vidanges, mais l’<strong>en</strong>droit est squatté pardes gitans, qui dorm<strong>en</strong>t à même le sol, et qui ont installé un mini-campem<strong>en</strong>t. Sanspréjugé aucun, l’<strong>en</strong>droit ne nous paraît pas très rassurant… Nous poursuivons <strong>en</strong>direction du c<strong>en</strong>tre ville et ignorons les indications pour les deux parkings officiels,Torricella et Gil. Nous trouverons notre bonheur à 200 mètres du c<strong>en</strong>tro storico auParcheggio Ex-seminario. Il y a une portion réservée aux CC et on peut même ypasser la nuit, ce que nous ferons. Tarif : 3 Euros la nuit et 1,20/h. de 08h00 à 18h00.Nous partons nous balader dans cette magnifique cité. Ici, pas de monum<strong>en</strong>tsexceptionnels ou d’édifices « tape-à-l’œil », juste un <strong>en</strong>semble harmonieux, uneatmosphère tranquille, vraim<strong>en</strong>t une ville magnifique. La visite du c<strong>en</strong>tre piétonniers’impose.


Nous retournons <strong>en</strong> ville <strong>en</strong> soirée, pour aller déguster une bonne glace et se baladerdans les ruelles. Les bâtim<strong>en</strong>ts sont éclairés pour les mettre <strong>en</strong> valeur, c’estmagnifique. La nuit sera fraîche, grâce à un orage.Jeudi 27 juillet :Ce matin, départ direction Rieti par la SS4. La route est spl<strong>en</strong>dide, suivant une valléeétroite où de beaux villages se succèd<strong>en</strong>t. Nous coupons <strong>en</strong>suite sur Norcia pourrejoindre l’<strong>Ombrie</strong> et la Toscane qui sera le but du jour. La route s’élève rapidem<strong>en</strong>tpour traverser les Monts Sibillins. Nous r<strong>en</strong>onçons au tunnel qu’emprunt<strong>en</strong>t lescamions et choisissons la route du col par Forca Canapine. Nous ne serons pas déçus,l’itinéraire est spl<strong>en</strong>dide. Nous nous arrêtons au col pour aller faire une balade aufrais de l’altitude. La vue est vraim<strong>en</strong>t belle sur les monts <strong>en</strong>vironnants.Nous redesc<strong>en</strong>dons sur Norcia où c’est jour de marché. Nous visitons égalem<strong>en</strong>t cevillage qui est une fois de plus spl<strong>en</strong>dide. Nous repartons vers Spoleto, par une belleroute qui suit une vallée étroite. Une fois à Spoleto, nous faisons les courses dans ungrand supermarché à l’<strong>en</strong>trée de la ville. Puis, nous repr<strong>en</strong>ons la direction de Perugiaet Arezzo. En fin d’après-midi, nous revoilà à Greve in Chianti, le village où nous nousétions arrêtés le premier jour ! Nous p<strong>en</strong>sions profiter de la piscine, mais un orage afait fuir les baigneurs et finalem<strong>en</strong>t la piscine a fermé. Tant pis, on se rafraîchira avecl’eau du robinet de l’AA gratuite.V<strong>en</strong>dredi 28 juillet :Nuit à nouveau tranquille, mais chaude et humide. Après les vidanges, nous pr<strong>en</strong>onsla route, direction la Suisse. Afin d’éviter Gênes et ses tunnels, nous optons pourl’autoroute qui passe par Bologne, Parme et Piac<strong>en</strong>za. Ce sont des 3, voire parfois 4voies et cela roule vraim<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong>. Pour la nuit, nous nous arrêterons avant le col duGrand-St-Bernard, dans la montée. Peu après la limite des arbres, il y a un chaletd’alpage qui v<strong>en</strong>d des spécialités de la vallée (viande séchée, saucisse, fromage). Nousy dégustons d’ailleurs une assiette. Mmmmhhhhh ! Juste <strong>en</strong>-dessus, il y a un petitterre-plein, plat, où nous posons nos CC pour la nuit. En début de soirée, nousapercevons quelques chamois. Nous dormons à 2000 mètres, dans la fraîcheur de lamontagne.


Samedi 29 juillet :Réveil avec le grand ciel bleu, dans un cadre grandiose. Nous franchissons le col etpr<strong>en</strong>ons la direction de la maison….

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