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Italie du sud - Camping Car en Liberté

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même d’y rester, après avoir r<strong>en</strong>égocié le prix de la nuit et trouvé un bon coin àl’ombre sous un arbre. L’<strong>en</strong>droit est magnifique et surplombe deux magnifiquescriques peu fréqu<strong>en</strong>tées à l’eau transpar<strong>en</strong>te, accessibles par un escalier.L’eau est toujours aussi chaude et quelques belles vagues amus<strong>en</strong>t les <strong>en</strong>fants. Nousnous baignons jusque vers 2000h., avant de manger et d’assister au coucher <strong>du</strong> soleil.Dimanche 10 juilletAvant le départ, traditionnelle baignade <strong>du</strong> matin avec Fiona et Lauriane. Mathieu etNatacha ne vi<strong>en</strong>dront jamais, ayant de la peine à se lever… La caissette est cette foispleine et je dois m’arrêter à Marina di Cetraro, à l’aire « Lamperia » pour la vider.Evidemm<strong>en</strong>t, on aurait pu le faire dans la nature, mais je n’ai jamais réussi à m’yrésoudre <strong>du</strong>rant nos différ<strong>en</strong>ts voyages. L’aire « Lamperia » est très bi<strong>en</strong> aussi,chaque petit emplacem<strong>en</strong>t à sa douche, son lavabo, mais le coin est beaucoup moinsbeau, <strong>en</strong>tre quelques petits immeubles. Après les vidanges et le plein d’eau, nousdécidons de rester un mom<strong>en</strong>t sur la plage de Cetraro. Quelques belles vagues et uncreux assez rapide, ce ne serait pas l’idéal pour des tout-petits. Il comm<strong>en</strong>ce à fairetrès chaud, <strong>en</strong> plein soleil le thermomètre dépasse largem<strong>en</strong>t les 40 degrés. Vers1400h., nous repartons vers le <strong>sud</strong> pour poursuivre notre desc<strong>en</strong>te de la Calabre. Lacôte est maint<strong>en</strong>ant moins belle, dev<strong>en</strong>ant une longue plage sur laquelle se succèd<strong>en</strong>tles villages. En fin d’après-midi, nous stoppons à Gizzeria Lido où la plage est assezdangereuse avec un fort courant et un gros creux dès le bord. Nous voyons quelquesnuages, mais il ne font pas baisser la température. Pas de pluie, nos mangeronsdehors.Lundi 11 juilletAvant de passer <strong>en</strong> Sicile, nous décidons de faire <strong>en</strong>core le détour de Tropéa, un peule Saint-Trop’ de la Calabre. A notre départ, nous essuyons quelques gouttes (ce serala seule fois <strong>du</strong> voyage) qui ne laveront même pas le CC. A Pizzo, la route se ressertdramatiquem<strong>en</strong>t et nous devons croiser un car. Le chauffeur fait des grands signes,des gestes et visiblem<strong>en</strong>t me trait<strong>en</strong>t de divers noms d’oiseaux <strong>en</strong> itali<strong>en</strong>, me faisantcompr<strong>en</strong>dre qu’il avait klaxonné et que je devais donc l’avoir <strong>en</strong>t<strong>en</strong><strong>du</strong> et m’être rangé.Arrivé à sa hauteur, je lui souris <strong>en</strong> lui disant que non, je ne l’avais pas <strong>en</strong>t<strong>en</strong><strong>du</strong> etqu’il n’y a pas de quoi <strong>en</strong> faire un plat de spaghettis. Finalem<strong>en</strong>t, il éclate de rire et oncomm<strong>en</strong>ce les manœuvres. Cela passe au c<strong>en</strong>timètre près et après plusieurs minutesde manœuvres précises et de surveillance des rétroviseurs, le tout sous le regardamusé des badauds, on poursuit notre route. En traversant Vibo Val<strong>en</strong>tina, on voit unmarché et on demande à une commerçante de laisser notre CC devant son échoppeaucune place n’étant disponible. Le parking étant anarchique dans tout le <strong>sud</strong> del’<strong>Italie</strong>, elle accepte bi<strong>en</strong> g<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t et nous partons faire le marché. Fruits, légumes,viande, poissons, spécialités locales, vêtem<strong>en</strong>ts, le tout à l’itali<strong>en</strong>ne. Nous sommesétonnés de voir beaucoup de marchands asiatiques qui propos<strong>en</strong>t des vêtem<strong>en</strong>ts à des


prix cassés : 3 Euros le T-Shirt, 8 Euros les Jean’s, etc… Nous partons <strong>en</strong>suite pourTropéa où nous stationnons vers le port, seul <strong>en</strong>droit où les CC sont tolérés. Ce villageest touristique, mais vraim<strong>en</strong>t magnifique (petites ruelles, spl<strong>en</strong>dide plage)..Nous mangeons dans un petit resto sur une petite place à l’abri <strong>du</strong> soleil, puis nouspartons <strong>en</strong> direction de Capo Vaticano pour trouver un coin pour la nuit, sans succès.Nous poussons donc jusqu’à Nicotera Marina où nous arp<strong>en</strong>tons le bord de la plage.Il y a un bi<strong>en</strong> un petit-terre plein vers la fin de la plage, mais cela ressemble plus à undépotoir. Nous apercevons un parking avec de grandes bâches pour protéger lesvéhicules <strong>du</strong> soleil et nous allons lui demander si nous pourrions y passer la nuit. Onnégocie notre stationnem<strong>en</strong>t à 5 euros, douches et plein d’eau compris. Le patron faitbouger une voiture et deux scooters et nous nous retrouvons sous les bâches, àl’ombre. Nous partons à la plage et nous apercevons au loin la Sicile d’un côté et leStromboli de l’autre. La nuit sera assez fraîche et v<strong>en</strong>tée.Mardi 12 juilletDirection Sicile. La partie <strong>en</strong>tre Nicotera et Bagnara n ‘est vraim<strong>en</strong>t pas terrible, unesuccession de villes dont les immeubles ne sont pas finis, sales, dont les routes sontsouv<strong>en</strong>t mauvaises. On se croirait parfois <strong>en</strong> Turquie, le charme ori<strong>en</strong>tal <strong>en</strong> moins.Depuis Bagnara, dont la traversée est sympathique, le paysage redevi<strong>en</strong>t subitem<strong>en</strong>tbeau et plus sauvage. Nous pr<strong>en</strong>ons le ferry à Villa San Giovanni (53 Euros allerretour,validité 2 mois), où il n’y a aucune att<strong>en</strong>te, et nous arrivons à Messine. Durantle trajet de 40 min. <strong>en</strong>viron, nous voyons des pêcheurs harponner un gros thon ou unespadon pour le hisser sur leur barque. Tous les bateaux de pêche ont une vigie quiscrute la mer pour apercevoir les poissons.La traversée de Messine direction <strong>sud</strong> se fait tant bi<strong>en</strong> que mal, vu qu’<strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce depanneaux, nous avons failli nous perdre. Heureusem<strong>en</strong>t, nous avions un plansuffisamm<strong>en</strong>t précis avec les guides et l’atlas routier de l’<strong>Italie</strong>. Nous nous arrêtons à


San’Alessio pour nous baigner dans une eau limpide et chaude. La traversée desvillages est assez épique car les rues sont très étroites et il faut parfois manœuvrerpour croiser, surtout avec les cars. Nous traversons le bas de Taormina (qui se trouvesur un rocher). L’<strong>en</strong>droit a l’air spl<strong>en</strong>dide, mais impossible de s’y arrêter avec un CC.Nous avions l’adresse d’un parking à Giardini Naxos, à la sortie <strong>du</strong> village dans lazone de Recanati. Nous nous r<strong>en</strong>dons donc au Naxos parking où nous pouvonsstationner, faire les vidanges, nous doucher et surtout utiliser les transports publicspour aller à Taormina, le tout pour 10 euros la nuit. C’est la première fois que nousvoyons autant de touristes étrangers de puis notre départ, mais visiblem<strong>en</strong>t ils sontv<strong>en</strong>us <strong>en</strong> avion, car il y a peu de voitures ou de CC à plaques étrangères.Mercredi 13 juilletJournée consacrée <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t à Taormina. Nous y allons <strong>en</strong> bus, dont l’arrêt est à300 mètres de notre parking. Le village surplombe la mer sur les hauteurs et esttouristique à souhait : boutiques de luxe, magasins de souv<strong>en</strong>irs, etc… Mais l’<strong>en</strong>droitest vraim<strong>en</strong>t beau, à ne pas manquer. Sous le village, il y a Isolabella, petite presqu’île<strong>en</strong>tourée d’une eau cristalline. Heureusem<strong>en</strong>t, nous avions emporté nos affaires debain dans un sac à dos et après la visite, nous desc<strong>en</strong>dons <strong>du</strong> village au bord de la merà pied. La plage est faite de cailloux et l’eau est chaude et limpide. Nous y passons lereste de l’après-midi avant de repr<strong>en</strong>dre le bus pour regagner Giardini Naxos. Pour lerepas <strong>du</strong> soir, nous mangeons au restaurant « Da Pippo », le long <strong>du</strong> bord de mer. Lepatron parle français, est fort sympathique et commerçant (merci pour lelimoncello…). La nuit sera calme..Jeudi 14 juilletDépart de Giardini Naxos et nous pr<strong>en</strong>ons l’autoroute dans le but d’éviter Catane.Nous arrivons à Syracuse et nous garons au parking Von Plat<strong>en</strong>, à l’av<strong>en</strong>ue <strong>du</strong> mêm<strong>en</strong>om. C’est un parking gardé et bi<strong>en</strong> situé, tant pour la visite <strong>du</strong> musée archéologiqueque la vieille-ville. On peut aussi y passer la nuit (avec tous les services pour CC).Nous optons pour la visite de la vieille-ville (à 15-20 min. à pied) qui s’appelleOrtygia. C’est spl<strong>en</strong>dide, plein de bâtim<strong>en</strong>ts baroques et petites ruelles, quelques


fontaines, bref, vraim<strong>en</strong>t un plaisir d’y flâner..Quelques glaces plus tard, nous pr<strong>en</strong>ons la direction de Fontane Bianche <strong>en</strong> bord demer où nous avons une adresse pour passer la nuit. Nous trouvons un coin spl<strong>en</strong>dide,dans le jardin d’un particulier, directem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> bord de mer. Devant la propriété, lesrochers form<strong>en</strong>t une piscine naturelle où l’eau est limpide. La patronne, Giuliana, estfort sympathique et vi<strong>en</strong>t discuter avec nous. Elle nous offre aussi <strong>du</strong> basilic et nousconseille sur la région. Pour trouver ce magnifique coin, il faut pr<strong>en</strong>dre la route deFontane Bianche, passer Ognina et juste avant d’arriver à la plage, <strong>en</strong>v. 200 mètresaprès une station AGIP, tourner à gauche. A partir de là, c’est fléché. Il ne fait pastrop chaud grâce au v<strong>en</strong>t et nous profitons de la mer. Le soir, comme toujours dans ceg<strong>en</strong>re d’<strong>en</strong>droits, nous sortons notre matériel et mangeons dehors, avec la mer àquelques mètres, ce qui ne serait pas toujours possible sur un autre parking..V<strong>en</strong>dredi 15 juilletLa patronne vi<strong>en</strong>t nous embrasser avant notre départ. L’accueil sicili<strong>en</strong> estchaleureux, les g<strong>en</strong>s r<strong>en</strong>contrés depuis le début de notre voyage sont très aimables.Nous pr<strong>en</strong>ons la direction de Noto, ville spl<strong>en</strong>dide avec ses bâtim<strong>en</strong>ts baroques. Nouspeinons toutefois à trouver une place pour stationner et nous retournons sur la routeà l’<strong>en</strong>trée de la ville o ù nous avions vu un panneau pour un parking pour CC. Nouspr<strong>en</strong>ons de petits chemins, puis une « piste » <strong>en</strong> terre avant d’arriver au parkingNeopolis. Il est très bi<strong>en</strong> aménagé, juste sous la ville où on accède par un cheminassez raide. On peut évidemm<strong>en</strong>t y passer la nuit avec tous les services pour CC, ycompris de la v<strong>en</strong>te de vin local. Nous flânons dans Noto, où nous mangeonsl’habituelle glace. Nous pr<strong>en</strong>ons <strong>en</strong>suite la direction de Marza, près de la pointe <strong>sud</strong>estde l’île. Peu avant Pozzallo, nous trouvons notre arrêt pour la nuit à l’aire pour CCAugusteo. L’<strong>en</strong>droit n’est pas des plus beaux, mais bi<strong>en</strong> pratique (douches chaudes,piscine gonflable pour les gosses, babyfoot, mini terrain de foot, t<strong>en</strong>nis et à 10 min. àpied de la mer). Nous y sommes seuls. Nous nous r<strong>en</strong>dons à la plage et celle-ci estvraim<strong>en</strong>t chouette. Sable fin, peu de profondeur, eau chaude, vagues, bref nouspassons le reste de l’après-midi dans l’eau.


Samedi 16 juilletNous décidons de rester ici nous reposer une journée. Plage le matin, quelquescourses, petite sieste aux heures chaudes de la journée, puis retour à la plage. Le v<strong>en</strong>ts’est un peu levé et quelques belles vagues nous fons sortir nos bodysurf. Noussommes à la mi-juillet et vraim<strong>en</strong>t, il n’y a que peu de touristes. Nous n’avons vuquasim<strong>en</strong>t aucun CC étranger depuis Naples.En fin d’après-midi, nous retournons au CC, nous sommes toujours seuls…. Nousferons de succul<strong>en</strong>tes grillades avant d’aller nous coucher.Dimanche 17 juilletDépart le matin pour la ville de Raguse. C’est dimanche, il n’y a que peu de circulationet <strong>du</strong> coup, on peut se parquer directem<strong>en</strong>t à Ragusa Ibla, la vieille-ville qui mériteune visite. Nous parcourons les ruelles sous une grosse chaleur. La ville est moinsbelle que Syracuse ou Noto, mais mérite tout de même le détour. Puis on repr<strong>en</strong>d laroute, p<strong>en</strong>sant nous arrêter avant Agrig<strong>en</strong>te. Mais autant les routes et les villes sontabandonnées, autant les accès à la plage sont impossibles. Toute la Sicile est à la meret il n’y a aucune place pour des CC sur les parkings ! Nous n’avons donc d’autrechoix que de rejoindre une aire pour CC que nous trouvons à Realmonte, 15 km aprèsAgrig<strong>en</strong>te. Il faut traverser le village et pr<strong>en</strong>dre la direction de la mer (Lido Rossello)et <strong>en</strong>suite c’est fléché « La Playa ». Nous trouvons facilem<strong>en</strong>t de la place puisqu’il y aune partie réservée exclusivem<strong>en</strong>t aux CC (vidange, eau et douches) et qu’ils ne sontpas nombreux (aucun étranger). Nous posons le CC à 10 mètres de la mer et nous neserons demain qu’à 12 km de la vallée des Temples. Nous profitons de la mer jusqu’aumom<strong>en</strong>t de manger.Lundi 18 juilletNous avions une amie et ses <strong>en</strong>fants <strong>en</strong> même temps que nous <strong>en</strong> Sicile et par SMS,nous nous donnons r<strong>en</strong>dez-vous <strong>en</strong> fin d’après-midi pour visiter la vallée des Temples<strong>en</strong>semble. Nous profitons de la plage le matin et nous allons <strong>en</strong>suite à Agrig<strong>en</strong>te, où ily a un parking pour CC à <strong>en</strong>viron 200 m. de l’<strong>en</strong>trée <strong>du</strong> site. On doit pouvoir ydormir, mais il n’y a aucun service. Les monum<strong>en</strong>ts sont évidemm<strong>en</strong>t magnifiques,mais nous <strong>en</strong> avions vu de plus beaux <strong>en</strong> Turquie, notamm<strong>en</strong>t à Ephèse. Nous avonsbi<strong>en</strong> fait de v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> fin d’après-midi, car la lumière est bi<strong>en</strong> meilleure pour lesphotos, le soleil n’étant plus de face. Le site est ouvert jusqu’à 2200h. et les


monum<strong>en</strong>ts sont éclairés, ce qui doit aussi être magnifique.Après la visite de la vallée des Temples, nous rev<strong>en</strong>ons à Realmonte pour partagerpâtes et vin local avec notre amie et sa famille.Mardi 19 juilletNous restons sur notre petite plage le matin <strong>en</strong>core, après la traditionnelle baignade<strong>du</strong> matin avec Fiona , puis le petit-déj’. Bizarrem<strong>en</strong>t, le ciel est un peu voilé par labrume ce matin, mais l’eau est plus chaude que hier. Repas de midi, vidanges, pleind’eau et on lève le camp. Nos décidons d’avancer jusqu’à Marsala. La route traversede beaux paysages, mais nous voyons fréquemm<strong>en</strong>t des champs brûler. Depuis ledébut de l’après-midi,le v<strong>en</strong>t s’est levé et il est brûlant (le sirocco ?). De ce fait, lesfeux progress<strong>en</strong>t assez vite. Visiblem<strong>en</strong>t les paysans sicili<strong>en</strong>s, nettoie leurs champs <strong>en</strong>y mettant le feu, mais parfois cela semble échapper à leur contrôle… Nous décidonsde nous poser au Sibiliana Village, qui est signalé depuis la SS 115, <strong>en</strong> arrivant àMarsala depuis Agrig<strong>en</strong>te. Nous y sommes presque seuls, posés sur l’herbe. L’<strong>en</strong>droitest vraim<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong>, avec évidemm<strong>en</strong>t tout pour les vidanges, une douche et un resto àproximité, le tout à 50 mètres d’une jolie plage (12 euros la nuit).Bon évidemm<strong>en</strong>t, avec la foule d’août et les CC collés les uns aux autres, cela doit êtrebi<strong>en</strong> différ<strong>en</strong>t. Nous passons l’après-midi dans les vagues d’une mer un peu agitée,merci au sirocco. La soirée sera pour une fois un peu fraîche, toujours avec <strong>du</strong> v<strong>en</strong>t.Pour le repas <strong>du</strong> soir, nous grillons des calamars et de l’espadon, achetés ce matindans une petite camionnette ambulante qui était arrivée devant les CC <strong>en</strong> pétaradantet <strong>en</strong> klaxonnant comme un fou….Mercredi 20 juilletNous pr<strong>en</strong>ons un bus pour aller visiter Marsala et selon le Routard un des marchésles plus animés de Sicile. En arrivant sur place, nous ne regrettons pas d’avoir laisséle CC au Sibiliana, les places de parc sont inexistantes. Nous trouvons le marché, maisil n’y a que quelques stands de poisson et de fruits et légumes et presque personneautour… Le Routard s’est planté sur ce coup-là ! Le reste de la ville de Marsala est


lanc, eau cristalline et chaude, le tout dans un décor magnifique.Le revers de la médaille est que l’<strong>en</strong>droit est plus fréqu<strong>en</strong>té qu’ailleurs, mais cela va<strong>en</strong>core, par contre <strong>en</strong> août… Le soir, nous allons nous balader dans le village(dégustation de glaces…) avant de passer une nuit calme.V<strong>en</strong>dredi 22 juilletNous repr<strong>en</strong>ons la route assez tard et nous nous arrêtons à nouveau au mêmefourneau à pain (Forno a legna). Cela tombe bi<strong>en</strong>, il y a aussi un supermarché <strong>en</strong> face,juste avant le village de Custonacci <strong>en</strong> direction de Valderice. Nous pr<strong>en</strong>ons <strong>en</strong>suite ladirection de Scopello et nous trouvons une place dans un parking payant juste audessusde la Tonnara de Scopello. Nous voulons négocier pour la nuit, mais leresponsable refuse, expliquant qu’il doit fermer à clé le parking avec une chaîne etque nous ne pourrions pas sortir <strong>en</strong> cas de pépin (feu, maladie, accid<strong>en</strong>t…). Nousallons donc à l’<strong>en</strong>trée de la réserve de Zingaro où sont parqués plusieurs CC.Apparemm<strong>en</strong>t, ils y pass<strong>en</strong>t la nuit. Mais l’<strong>en</strong>droit est tout petit, plein à craquer et pastrès plat. Nous rev<strong>en</strong>ons à ce premier parking et nous allons nous baigner à laTonnara, qui est <strong>en</strong> fait un anci<strong>en</strong> bâtim<strong>en</strong>t où les pêcheurs au thon ram<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t leursprises pour les préparer à la v<strong>en</strong>te. L’<strong>en</strong>droit est spl<strong>en</strong>dide et l’eau est cristalline. Il y aévidemm<strong>en</strong>t pas mal de monde, surtout que ce n’est pas très grand.Nous nageons avec masques et tuba dans cette eau si claire. Il y a bi<strong>en</strong> 15 à 20 mètresde fond par <strong>en</strong>droit, mais on y voit chaque détail. Dommage <strong>en</strong> cours d’après-midi, lamer ramène toute sorte de déchets, papiers, bouteilles, plastique. Nous louons unpédalo et retrouvons alors une eau plus propre un peu plus au large. Nous avionsremarqué une aire pour CC juste <strong>en</strong>-dessus, à l’<strong>en</strong>trée <strong>du</strong> village de Scopello et nous


nous y r<strong>en</strong>dons pour la nuit. Le site est exceptionnel, organisé <strong>en</strong> terrasse avec unevue à couper le souffle. Douches, tout pour la vidange, électricité et un gérant qui sepli<strong>en</strong> <strong>en</strong> quatre pour nous. Il nous propose de nous am<strong>en</strong>er le l<strong>en</strong>demain à l’<strong>en</strong>trée dela réserve de Zingaro et de rev<strong>en</strong>ir nous rechercher sur un notre coup de fil.Le village de Scopello n’est qu’à 300 mètres et nous partons y faire une balade. Ils’agit d’un petit village tout simple mais avec plein de charme. On y boit un café, on ymange évidemm<strong>en</strong>t une glace après notre repas <strong>du</strong> soir. La nuit ne sera pas tropchaude, avec de l’air, et bi<strong>en</strong> calme, comme toujours.Samedi 23 juilletNous acceptons la proposition <strong>du</strong> t<strong>en</strong>ancier de l’aire et il nous emmène à la réserve deZingaro (3 km <strong>en</strong>v.) dans une vieille fourgonnette FIAT. L’<strong>en</strong>trée est payante et il y aune crique après <strong>en</strong>viron 10 minutes de marche. Nous l’ignorons volontairem<strong>en</strong>t, cartout le monde s’y r<strong>en</strong>d. Un s<strong>en</strong>tier à flanc de coteau et qui surplombe la mer mène <strong>en</strong>fait à San Vito <strong>en</strong> 7 km, où nous étions il y a deux jours. Le site est protégé est aucuneconstruction n’y est autorisée. C’est évidemm<strong>en</strong>t très sauvage et magnifique. Seulsouci : il n’y a pas d’ombre et nous marchons 45 minutes sous un soleil de plomb pouratteindre le milieu <strong>du</strong> parcours et une autre crique, celle de Disa. Nos efforts sontrécomp<strong>en</strong>sés : l’<strong>en</strong>droit est sauvage, superbe et bi<strong>en</strong> moins fréqu<strong>en</strong>té, vu l’effort àfournir, que la première crique. On peut sauter de rochers dans de l’eau chaude etcristalline. Là <strong>en</strong>core, masques et tuba et paysages sous-marins par 15 mètres..La r<strong>en</strong>trée sera pénible, à nouveau 50 minutes de marche, sous le soleil. Nousrappelons notre chauffeur et il vi<strong>en</strong>t nous chercher à l’<strong>en</strong>trée de la réserve commepromis. Puis ce sera l’apéro et le souper depuis notre « belvédère » de Scopello.Dimanche 24 juilletNous partons à la Tonnara pour la baignade <strong>du</strong> dimanche matin, mais justem<strong>en</strong>t,c’est … dimanche et à 0900h. le lieu est déjà bondé. L’eau est déjà moins clair qu’hieret il y a même quelques mé<strong>du</strong>ses. Le monde est tel qu’il est même difficile d’<strong>en</strong>trerdans l’eau. Nous remontons au CC vers midi pour nous préparer à partir pourPalerme, faire les vidanges et le plein d’eau et manger quelque chose. Les routes sont


calmes (normal tout le monde est à la plage…) et nous atteignons Palerme, via unebelle route de montagne qui passea par Partinico et Monreale. Via la SS 186, noustombons directem<strong>en</strong>t sur le Corso Catafamini, artère <strong>du</strong> c<strong>en</strong>tre de Palerme, àproximité de laquelle il y a un parking gardé pour CC (le gre<strong>en</strong> park). Nous letrouvons sans trop de problèmes et constatons qu’il s’agit d’un parking gardé 24/24au milieu d’immeubles. Il est toutefois <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t équipé pour nous recevoir avecune douche (et fermée <strong>en</strong> plus), tout pour vidanger et faire le plein d’eau.Evidemm<strong>en</strong>t, on est <strong>en</strong> pleine ville, alors c’est cher (18 euros la nuit), mais nous nemanquerions pas Palerme pour si peu. A peine installés, nous partons à pied dans laville. Le choc est <strong>en</strong>core plus grand qu’à Naples ! La plupart des immeubles sontdécrêpis, voire presque <strong>en</strong> ruine, la ville est sale. Nous flânons dans les rues <strong>du</strong>rant 4heures, sans voir trop de monde vu que nous sommes dimanche. Malheureusem<strong>en</strong>ttout est fermé, mais même comme cela, il faut voir Palerme..Sur le retour, nous achetons un poulet frit dans une petite gargotte. Le t<strong>en</strong>ancier estfort sympathique et nous offre des patates frites. Même dans ce parking, nous sortonsnotre table et nos chaises pour manger dehors. A 2100h., il fait <strong>en</strong>core 32 degrés et iln’y a pas d’air….Lundi 25 juilletNouvelle visite de Palerme, commerces ouverts cette fois. Les ruelles grouill<strong>en</strong>t demonde, de petites échoppes, d’artisans divers. Nous voyons même une maison avecdes chevaux au rez-de-chaussée dans une espèce d’écurie et des habitations juste <strong>en</strong>dessus.L’ambiance de cette ville est incroyable, on a presque de la peine à se croire<strong>en</strong> Europe. Malgré sa réputation, nous ne ress<strong>en</strong>tons aucune appréh<strong>en</strong>sion ici. LaMafia semble bi<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>te à <strong>en</strong> croire les affiches publicitaires.


Nous allons au marché de Barallo où on y trouve de tout : poissons, viande, fruits etlégumes, victuailles diverses vêtem<strong>en</strong>ts, le tout dans une ambiance « sicili<strong>en</strong>ne »,faite de cris, de gestes, de rires, de chants. Le marché de Vucciria est moins bi<strong>en</strong> etnous rev<strong>en</strong>ons à Barallo où nous achetons divers pro<strong>du</strong>its locaux. Pour midi, ons’arrête dans une échoppe qui a pour mun <strong>du</strong> jour une spécialité palermitaine : lacaponata. Il s’agit d’aubergines grillées avec une sauce composée de câpres, detomates, de céleri. C’est délicieux et la patronne nous offre le dessert, composé dediverses pâtisseries, avec notre café. Nous retournons <strong>en</strong>suite au parking où nousretrouvons notre CC comme nous l’avions laissé, soit tout ouvert. En plein c<strong>en</strong>tre dePalerme ! Vidanges, plein d’eau, une petite douche rafraîchissante et départ parl’autoroute direction Cefalù. La côte est asseu quelconque et ne mérite pas qu’on s’yarrête. A Campofelice di Rossella, nous trouvons une petite dame qui met un terrain àdispo pour les CC (à côté <strong>du</strong> Praia Club, suivre les panneaux). Nous sommes 4 alorsqu’il y a de la place pour 60 ! Douche, eau, calme, nous y serons bi<strong>en</strong> pour la nuit.Dommage la plage est sale, mais les <strong>en</strong>fants se baign<strong>en</strong>t tout de même car l’eau estbonne.Mardi 26 juilletCe matin, traditionnelle baignade d’avant petit-déj’ dans une mer plus calme et moinsbrassée qu’hier soir. Départ direction Cefalù où on s’aperçoit que les CC ne sont pasles bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>us puisqu’il est interdit d’y stationner depuis le 15 juillet. Seule possibilité :le parking d’un supermarché ou d’une station d’ess<strong>en</strong>ce à plus de 2 km <strong>du</strong> c<strong>en</strong>tre.Nous y r<strong>en</strong>onçons, cet état d’esprit ne nous satisfaisant pas. Les glaciers de Cefalù neverront pas nos euros ! On fait tout de même une photo sur la route au-dessus <strong>du</strong>village et nous nous arrêtons sur la plage de Acquadolce, quelques dizaines dekilomètres plus <strong>en</strong> direction de Messine. L’eau est magnifique, la plage est équipée dedouches gratuites et on pourrait y passer la nuit sans problème, vu les nombreusesplaces. Pour y accéder, il faut att<strong>en</strong>dre la fin <strong>du</strong> village et desc<strong>en</strong>dre une p<strong>en</strong>te assezraide avant de passer dans un passage sous-voie. C’est étroit, mais cela passe partout.A midi, la plage est vide, sauf un CC… suisse qui nous a rejoint. Il fait vraim<strong>en</strong>t chaudaujourd’hui (<strong>en</strong>v. 38 ° à l’ombre) et après deux heures de cuisson, nous repr<strong>en</strong>ons laroute. Nous avions décidé de voir un peu l’intérieur de l’île et l’Etna, ignoré à notrearrivée, nous <strong>en</strong> donne maint<strong>en</strong>ant un bon prétexte. Nous pr<strong>en</strong>ons la SS 289 qui partdans les montagnes <strong>en</strong> direction de Cesarò, qui est un magnifique village. La route estspl<strong>en</strong>dide et traverses des forêts de chênes et d’hêtres. Nous voyons des chevaux <strong>en</strong>liberté, des vaches et même des cochons noirs, comme <strong>en</strong> Corse. Après Bronte etAdrano, nous empruntons les petites routes à flanc de l’Etna. Il n’y a pas un panneau,nous ne sommes pas surs d’être au bon <strong>en</strong>droit ! On atteint finalem<strong>en</strong>t la route <strong>du</strong>refuge de Sapi<strong>en</strong>za d’où part un téléphérique pour des excursions. On voit <strong>en</strong>core les


traces d’une coulée réc<strong>en</strong>te. Même à cette faible altitude, le paysage est spl<strong>en</strong>dide.Nous nous posons sur le parking <strong>du</strong> refuge (gratuit) et nous y passons la nuit dans lafraîcheur, étant à près de 2000m. d’altitude. Le soir nous voyons au loin les lumièresde la ville de Catane.Mercredi 27 juilletNous partons nous r<strong>en</strong>seigner sur les prix des excursions sur l’Etna. Oups, 45 Eurospar personne, pas de tarif spécial pour les <strong>en</strong>fants, ce qui nous fait un total de plus de220 Euros ! Nous réfléchissons, mais nous y r<strong>en</strong>onçons, car il nous reste tout demême <strong>en</strong>core près de 2 semaines et cela <strong>en</strong>tamerait notre budget. Dommage, maisplus de 200 Euros, c’est trop. Lors de la desc<strong>en</strong>te nous nous arrêtons à ZaffareanaEtna, agréable bourgade, pour y faire des courses. Après avoir rejoint la côte, nousrepr<strong>en</strong>ons l’intérieur des terres, <strong>en</strong> direction de Francavilla di Sicilia. Sur le chemin,nous nous arrêtons aux gorges de l’Alcantara. Il y a un parking gratuit, mais <strong>en</strong>suitedeux possibilités : ressortir <strong>du</strong> parking, monter 150 mètres et l’<strong>en</strong>trée est gratuite.Sinon, il y a une <strong>en</strong>trée payante depuis le parking, mais on arrive au même <strong>en</strong>droit !L’eau est effectivem<strong>en</strong>t gelée (15 ° maxi) et le site est bondé. On se trempe tout demême dans l’eau, on pourra dire qu’on l’a fait. Cela n’a ri<strong>en</strong> d’exceptionnel, et à notreavis cela ne vaut pas un détour. Mais vu qu’on passait devant. La route passe <strong>en</strong>suitepar Novara di Sicilia, où une voiture mal garée nous aurait barré la route vul’étroitesse, dans un paysage spl<strong>en</strong>dide qui nous rappelle la Corse. Nous rejoignons lacôte et nous voulons nous installer à Oliveri. Passer la nuit <strong>en</strong> bord de plage estinterdit aux CC. Mais il y a une aire <strong>en</strong> bout de plage, et vu que nous avons déjà assezroulé aujourd’hui, nous allons nous y installer. Nous sommes sous les eucalyptus etune belle plage est à 100 mètres. On approche <strong>du</strong> mois d’août, il y a bi<strong>en</strong> plus demonde.Jeudi 28 juilletBaignade le matin, lorsque la chaleur n’est pas trop étouffante, puis départ vers midi.Nous rejoignons Messine par l’autoroute et nous trouvons facilem<strong>en</strong>t le port. Pourune fois, les indications sont bonnes et suffisantes… Mais att<strong>en</strong>tion, suivant lacompagnie utilisée pour traverser, ce n’est pas le même lieu d’embarquem<strong>en</strong>t. Il fautdonc être att<strong>en</strong>tif. La montée dans le ferry se fait à la sicili<strong>en</strong>ne, dans le désordre leplus total. On fait la queue devant un bateau et on nous fait faire demi-tour pour<strong>en</strong>trer dans un autre. Une fois <strong>en</strong> Calabre, on pr<strong>en</strong>d l’autoroute pour éviter Reggio diCalabria et on file direction le <strong>sud</strong>. Le paysage est un peu moins beau qu’<strong>en</strong> Sicile. Lacôte est une longue plage longée par une voie unique de train. Les constructions nesont souv<strong>en</strong>t pas finies et il n’y a aucun touriste. Peu après Brancaleone, à Marinella,nous voyons une pizzeria « La Pineta » dont l’adresse était citée sur un site itali<strong>en</strong>.Nous nous y arrêtons et demandons si nous pouvons passer la nuit devant le


estaurant. En fait, on nous parque derrière, sous des pins. Le soir, nous y mangeonsde succul<strong>en</strong>tes pizzas. En fin de soirée la famille propriétaire se met à table et nousinvite à partager leur repas. Nous mangeons une deuxième fois (moules, pastèques,vin rouge, etc…) ! Nous insistons pour payer une tournée et la soirée se finit vers les0200h <strong>du</strong> matin.V<strong>en</strong>dredi 29 juilletAlors que le reste de la famille se réveille tranquillem<strong>en</strong>t, je pars faire mon bain <strong>du</strong>matin. La mer est à 200 mètres, belle, limpide et chaude. La patronne vi<strong>en</strong>t nous direau revoir et c’est le départ. Nous voyons un bon nombre de CC posés à Stazione diFerruzano, un peu plus loin. Depuis Brancaleone, la côte est beaucoup plus belle,presque plus que certains coins de Sicile. Peu après Bruzzano, nous apercevons <strong>en</strong>contrebas deux ou trois criques magnifiques, mais nous continuons notre chemin.Nous stoppons à Ardore Marina pour faire des courses et passons la voie de cheminde fer pour nous retrouver le long de la plage. Ce n’est pas toujours possible, carsouv<strong>en</strong>t cela se fait pas un passage sous-voie d’une hauteur insuffisante. Les passagesà niveau sont plus rares. Sur la droite, il y a un grand terre-plein idéal pour nous. Et àgauche, un trou pour vidanger et de quoi pr<strong>en</strong>dre de l’eau… mais vraim<strong>en</strong>t paspratique à utiliser. Un CC napolitain et là et nous nous garons vers lui. Il vi<strong>en</strong>t versnous, nous offre un café et nous dit que l’<strong>en</strong>droit est idéal pour la nuit. Nous sommesà 20 mètres de la mer ! Nous lui répondons que nous allons partir visiter le village deGerace, 15 km plus loin et que nous revi<strong>en</strong>drons plus tard. Gerace est joli, avec sespetites ruelles étroites et la balade y est agréable. Att<strong>en</strong>tion, il ne faut pas <strong>en</strong>trer dansle village avec un CC, c’est trop étroit, mais on peut se garer juste avant d’y arriver.Nous rev<strong>en</strong>ons à Ardore Marina et notre ami napolitain nous avait réservé la placeavec les voitures de ses amis v<strong>en</strong>us lui r<strong>en</strong>dre visite. Baignade jusqu’à 2000h. dansl’eau peut-être la plus claire r<strong>en</strong>contrée jusqu’ici.On pr<strong>en</strong>d le repas <strong>du</strong> soir <strong>en</strong> plein air au bord de l’eau…Samedi 30 juilletLe lever <strong>du</strong> soleil dans la mer, vers 0600h est une spl<strong>en</strong>deur. Mais dès qu’il montedans le ciel, finit la fraîcheur et à 0700h. <strong>du</strong> matin, il fait déjà plus de 30 °. L’eau estvraim<strong>en</strong>t exceptionnelle sur cette plage et nous <strong>en</strong> profitons <strong>en</strong>core. En débutd’après-midi, départ direction Crotone. Le pot<strong>en</strong>tiel de cette côte est énorme. Lesplages sont belles et inexploitées, la mer est spl<strong>en</strong>dide. Pourvu que cela ne bétonnepas n’importe comm<strong>en</strong>t ! Nous arrivons <strong>en</strong> fin de journée au Capo Colonna qui estrecommandé sur les sites itali<strong>en</strong>s, mais nous ne trouvons pas grand chose pour nousposer. On opte pour une aire/camping Hera Laetinia <strong>en</strong> bord de mer. C’est àl’itali<strong>en</strong>ne : bruit, désordre, monde, nous n’y ferons qu’une nuit. La chaleur estint<strong>en</strong>se : 34 ° à 2100h. et pas d’air.


Dimanche 31 juilletNous nous baignons le matin sur une belle plage de sable et une eau transpar<strong>en</strong>te.Mais c’est dimanche et le monde afflue. Donc dès midi, départ, direction Cos<strong>en</strong>za,mais par le massif de la Sila surnommé la Suisse calabraise. Nous pr<strong>en</strong>ons d’abord laroute SS 107, puis la 109. La route est spl<strong>en</strong>dide et nous prépare au retour, on secroirait par mom<strong>en</strong>t dans le Jura. Le long <strong>du</strong> lac Ampollino, il y a plusieurs <strong>en</strong>droitspour des arrêts nocturnes, mais il est <strong>en</strong>core un peu tôt pour nous. Les jumelles fontle plein d’eau à une fontaine qui propose de l’eau très fraîche, sous le regard amusé deplusieurs <strong>Italie</strong>ns qui font la queue..Nos poussons jusqu’à Lorica, village touristique, mais sans véritable raison, il n’y ari<strong>en</strong> de bi<strong>en</strong> spécial. Nous nous posons au bord <strong>du</strong> lac, sur la route qui passe sous levillage et qui est très calme le soir et la nuit. L’air est frais, nous sommes à 1300mètres d’altitude.Lundi 1er aoûtLa nuit a été calme si ce n’est 2 CC itali<strong>en</strong>s qui sont partis <strong>en</strong> pleine nuit et qui ontlaissé tourner leur diesel un bon quart d’heure. Nous pr<strong>en</strong>ons la direction de Cos<strong>en</strong>za,toujours à travers de beaux paysages. A l’<strong>en</strong>trée de Cos<strong>en</strong>za, qui a l’air d’être une belleville avec une partie historique, nous trouvons un grand supermarché <strong>Car</strong>refour pourfaire les courses. Puis nous <strong>en</strong>tamons la remontée direction Naples, par l’autoroutegratuite (elle l’est dans toute la Calabre). Là <strong>en</strong>core les paysages calabrais sontspl<strong>en</strong>dides, plus que sur la côte. Par contre dès qu’on arrive <strong>en</strong> Campanie, ceux-cidevi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t subitem<strong>en</strong>t plus monotones. Nous évitons Naples <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant la directionde Caserta, avec l’int<strong>en</strong>tion de visiter la Reggia, sorte de réplique de Versaillesitali<strong>en</strong>ne. Nous trouvons un parking à proximité et nous appr<strong>en</strong>ons que le jour defermeture a changé : <strong>du</strong> lundi au mardi. Merci les guides ! Du coup nous fonçons àpied pour visiter le château vu que le l<strong>en</strong>demain, il sera fermé. Nous arrivons surplace à 1820h. et la dernière <strong>en</strong>trée tolérée était à 1800h. ! Tant pis pas de visite.Nous nous v<strong>en</strong>geons sur une glace et nous baladons dans Caserta avant de rev<strong>en</strong>ir auparking pour manger et passer la nuit.Mardi 2 aoûtNuit calme jusqu’au matin et les mouvem<strong>en</strong>ts de véhicules. Mais pas d’air etchaleur… Nous repr<strong>en</strong>ons notre route vers le nord. Heureusem<strong>en</strong>t, le temps s’estcouvert et il ne fait pas trop chaud. Nous nous arrêtons <strong>en</strong> fin de journée à Lucca,près de Flor<strong>en</strong>ce, que nous avions visitée il y a 6 ou 7 ans. Nous trouvons l’airegratuite pour CC et on n’<strong>en</strong> dénombre pas loin de 40 ! Apparemm<strong>en</strong>t, des travauxsont <strong>en</strong> cours pour la r<strong>en</strong>dre payante, mais ce n’est pas étonnant, les lieux de vidangesont dans un sale état, les utilisateurs ne pr<strong>en</strong>ant pas la peine de rincer leur rési<strong>du</strong>sde caissette. Après une balade dans Lucca, nous rev<strong>en</strong>ons passer une nuit calme.


Mercredi 3 aoûtAprès avoir fait le plein de focaccia et de pizza dans une boulangerie à 150 mètresderrière le parking, nous repr<strong>en</strong>ons la direction <strong>du</strong> nord. La traversée de Gênes esttoujours aussi pénible, avec les tunnels et les camions. Nous stoppons à Etroubles surla montée <strong>du</strong> Gd-St-Bernard pour manger à la « maison de la Pol<strong>en</strong>ta », succul<strong>en</strong>trestaurant. Il y a un petit parking juste <strong>en</strong>-dessous où nous nous pouvons nous poserpour la nuit. Au m<strong>en</strong>u : antipasti de la vallée (lard, saucisson, jambon cru, oignonsconfits, châtaignes à la cannelle, champignons à la crème), puis pâtes auxchampignons ou gnocchis à la crème, puis lapin à la moutarde ou ragoût à la sauce auvin, puis petit dessert, café et le patron amène à table limoncello pour les dames, ougrappa et génépy pour les hommes. Il aurait été difficile de con<strong>du</strong>ire après cela,surtout avec les virages <strong>du</strong> col…Jeudi 4 aoûtPassage sans <strong>en</strong>combre <strong>du</strong> col et de la douane, puis arrivée à G<strong>en</strong>ève <strong>en</strong> débutd’après-midi. Welcome Home… cela fait <strong>du</strong> bi<strong>en</strong> de r<strong>en</strong>trer chez soi quand même.

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