calmes (normal tout le monde est à la plage…) et nous atteignons Palerme, via unebelle route de montagne qui passea par Partinico et Monreale. Via la SS 186, noustombons directem<strong>en</strong>t sur le Corso Catafamini, artère <strong>du</strong> c<strong>en</strong>tre de Palerme, àproximité de laquelle il y a un parking gardé pour CC (le gre<strong>en</strong> park). Nous letrouvons sans trop de problèmes et constatons qu’il s’agit d’un parking gardé 24/24au milieu d’immeubles. Il est toutefois <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t équipé pour nous recevoir avecune douche (et fermée <strong>en</strong> plus), tout pour vidanger et faire le plein d’eau.Evidemm<strong>en</strong>t, on est <strong>en</strong> pleine ville, alors c’est cher (18 euros la nuit), mais nous nemanquerions pas Palerme pour si peu. A peine installés, nous partons à pied dans laville. Le choc est <strong>en</strong>core plus grand qu’à Naples ! La plupart des immeubles sontdécrêpis, voire presque <strong>en</strong> ruine, la ville est sale. Nous flânons dans les rues <strong>du</strong>rant 4heures, sans voir trop de monde vu que nous sommes dimanche. Malheureusem<strong>en</strong>ttout est fermé, mais même comme cela, il faut voir Palerme..Sur le retour, nous achetons un poulet frit dans une petite gargotte. Le t<strong>en</strong>ancier estfort sympathique et nous offre des patates frites. Même dans ce parking, nous sortonsnotre table et nos chaises pour manger dehors. A 2100h., il fait <strong>en</strong>core 32 degrés et iln’y a pas d’air….Lundi 25 juilletNouvelle visite de Palerme, commerces ouverts cette fois. Les ruelles grouill<strong>en</strong>t demonde, de petites échoppes, d’artisans divers. Nous voyons même une maison avecdes chevaux au rez-de-chaussée dans une espèce d’écurie et des habitations juste <strong>en</strong>dessus.L’ambiance de cette ville est incroyable, on a presque de la peine à se croire<strong>en</strong> Europe. Malgré sa réputation, nous ne ress<strong>en</strong>tons aucune appréh<strong>en</strong>sion ici. LaMafia semble bi<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>te à <strong>en</strong> croire les affiches publicitaires.
Nous allons au marché de Barallo où on y trouve de tout : poissons, viande, fruits etlégumes, victuailles diverses vêtem<strong>en</strong>ts, le tout dans une ambiance « sicili<strong>en</strong>ne »,faite de cris, de gestes, de rires, de chants. Le marché de Vucciria est moins bi<strong>en</strong> etnous rev<strong>en</strong>ons à Barallo où nous achetons divers pro<strong>du</strong>its locaux. Pour midi, ons’arrête dans une échoppe qui a pour mun <strong>du</strong> jour une spécialité palermitaine : lacaponata. Il s’agit d’aubergines grillées avec une sauce composée de câpres, detomates, de céleri. C’est délicieux et la patronne nous offre le dessert, composé dediverses pâtisseries, avec notre café. Nous retournons <strong>en</strong>suite au parking où nousretrouvons notre CC comme nous l’avions laissé, soit tout ouvert. En plein c<strong>en</strong>tre dePalerme ! Vidanges, plein d’eau, une petite douche rafraîchissante et départ parl’autoroute direction Cefalù. La côte est asseu quelconque et ne mérite pas qu’on s’yarrête. A Campofelice di Rossella, nous trouvons une petite dame qui met un terrain àdispo pour les CC (à côté <strong>du</strong> Praia Club, suivre les panneaux). Nous sommes 4 alorsqu’il y a de la place pour 60 ! Douche, eau, calme, nous y serons bi<strong>en</strong> pour la nuit.Dommage la plage est sale, mais les <strong>en</strong>fants se baign<strong>en</strong>t tout de même car l’eau estbonne.Mardi 26 juilletCe matin, traditionnelle baignade d’avant petit-déj’ dans une mer plus calme et moinsbrassée qu’hier soir. Départ direction Cefalù où on s’aperçoit que les CC ne sont pasles bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>us puisqu’il est interdit d’y stationner depuis le 15 juillet. Seule possibilité :le parking d’un supermarché ou d’une station d’ess<strong>en</strong>ce à plus de 2 km <strong>du</strong> c<strong>en</strong>tre.Nous y r<strong>en</strong>onçons, cet état d’esprit ne nous satisfaisant pas. Les glaciers de Cefalù neverront pas nos euros ! On fait tout de même une photo sur la route au-dessus <strong>du</strong>village et nous nous arrêtons sur la plage de Acquadolce, quelques dizaines dekilomètres plus <strong>en</strong> direction de Messine. L’eau est magnifique, la plage est équipée dedouches gratuites et on pourrait y passer la nuit sans problème, vu les nombreusesplaces. Pour y accéder, il faut att<strong>en</strong>dre la fin <strong>du</strong> village et desc<strong>en</strong>dre une p<strong>en</strong>te assezraide avant de passer dans un passage sous-voie. C’est étroit, mais cela passe partout.A midi, la plage est vide, sauf un CC… suisse qui nous a rejoint. Il fait vraim<strong>en</strong>t chaudaujourd’hui (<strong>en</strong>v. 38 ° à l’ombre) et après deux heures de cuisson, nous repr<strong>en</strong>ons laroute. Nous avions décidé de voir un peu l’intérieur de l’île et l’Etna, ignoré à notrearrivée, nous <strong>en</strong> donne maint<strong>en</strong>ant un bon prétexte. Nous pr<strong>en</strong>ons la SS 289 qui partdans les montagnes <strong>en</strong> direction de Cesarò, qui est un magnifique village. La route estspl<strong>en</strong>dide et traverses des forêts de chênes et d’hêtres. Nous voyons des chevaux <strong>en</strong>liberté, des vaches et même des cochons noirs, comme <strong>en</strong> Corse. Après Bronte etAdrano, nous empruntons les petites routes à flanc de l’Etna. Il n’y a pas un panneau,nous ne sommes pas surs d’être au bon <strong>en</strong>droit ! On atteint finalem<strong>en</strong>t la route <strong>du</strong>refuge de Sapi<strong>en</strong>za d’où part un téléphérique pour des excursions. On voit <strong>en</strong>core les