Programme national contre le cancer pour la Suisse ... - Oncosuisse

organisations de patients et des groupes d’aide ontélargi leurs offres pour différents types de cancer(p. ex. cancer du sein, cancers de l’enfant, cancer de laprostate, cancer de l’intestin).Les hôpitaux et autres organisations développentaussi ce concept. Ils proposent aux patients des sériesde manifestation sur les pathologies cancéreuses.L’idée d’un site Internet suisse, sur lequel les patientstrouveraient des informations intéressantes, n’a pasété réalisée. Cependant ceux-ci ont de nombreusespossibilités d’information grâce à Internet où l’ontrouve des sites de grande qualité (p. ex. HONcode,Health On the Net Foundation a ).En bref Les propositions du PNCC 2005-2010font leurs preuves mais doivent être encoredéveloppées. Des options toujours plus nombreusesayant pour conséquence des effetsdifférents rendent nécessaire une intégrationactive du patient dans les décisions. Pourcela des informations essentielles ainsi quedes données adéquates sont indispensables.1.2.2 Objectif 2 : normes de qualité nationalespour le traitement clinique des cancersLe deuxième objectif du PNCC 2005-2010 consiste àmettre en place des normes de qualité nationales. Cetobjectif n’a été atteint que partiellement.Pour définir ces normes nationales on doit d’abord seposer deux questions :+ Comment traiter pour obtenir une grande qualité ?+ Comment créer la qualité ?Pour obtenir une grande qualité – comment traiter ?Des directives répondent à cette question. Depuis lePNCC 2005-2010 on a rendu publiques de nouvellesdirectives de traitement ou bien on a mis à jourd’anciennes directives, par exemple le consensus deSt-Gall sur le traitement du cancer du sein 6 , les recommandationsde suivi en cas de cancer du gros intestinet de l’intestin grêle 7 ou les directives de l’ESMO (Sociétéeuropéenne d’oncologie médicale), qui se basentsur la SSOM (Société suisse d’oncologie médicale), etqui reprennent et s’appuient sur les « recommandationscliniques minimales » sur la forme et sur le fond.Mais le standard visé n’a de loin pas été atteint.Les directives définissent le traitement le mieuxadapté pour les pathologies cancéreuses ou pour unsous groupe cancéreux. A cet effet, elles doivent êtreadaptées régulièrement. Le respect des directives estmesurable dans les registres de traitements et peutdevenir un instrument de l’assurance de la qualité.Les directives ne peuvent pas tout définir mais ellescréent un cadre homogène pour l’indication du traitementle mieux adapté à un patient atteint d’un cancer.Elles donnent une orientation pour un traitement particulier,sans laquelle la liberté de décision du médecinn’existerait plus. Ne pas se conformer aux directivesnécessite cependant une justification plausible.La définition des normes et des directives s’avère judicieusepour de nombreuses raisons :+ On assiste à un développement des connaissancesqui grandissent de manière exponentielle.Par conséquent, plus personne n’a la vue globalede sa discipline.+ La LAMAL (loi fédérale sur l’assurance maladie)exige la conformité aux critères de la WZW et dece fait permet un traitement basé sur l’évidence.+ L’introduction des forfaits par cas (DRG) nécessitedes normes de qualité obligatoires (contraignantes)dans les domaines de l’ambulatoire et de l’hospitalisation.+ Les médecins reçoivent de nombreuses informationset recommandations des laboratoirespharmaceutiques ou des fabricants d’appareilsmédicaux. Ces informations doivent toujoursêtre en relation avec les recommandations légales.+ Le degré de conformité d’un médecin, d’un réseauou d’un centre de soins avec ces normes indiquela qualité du traitement.La Suisse est un pays trop petit pour élaborer desnormes concernant les différentes pathologies cancéreuses.La solution est d’adopter les directives internationales,par exemple celles de l’ESMO (Sociétéeuropéenne d’oncologie médicale b ), a www.hon.chde l’ASCO (Société américaine d’oncologie clinique c )awww.hon.chbwww.esmo.org/education/esmo-clinicalrecommendations.htmlcwww.asco.org/guidelines91