6 L’ACTUSERVICE MAXIMUMConsultations gratuitesà La Maison du partage© P.M.« Nous pouvons instaurer une re<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> confiance qui est aussi plus efficace ».Afin <strong>de</strong> faciliter l’accès auxsoins <strong>de</strong>s personnes <strong>en</strong>situation <strong>de</strong> précarité, <strong>la</strong>Maison du partage(accueil <strong>de</strong> jour <strong>de</strong>l’urg<strong>en</strong>ce sociale) propose,<strong>de</strong>puis octobre <strong>de</strong>rnier,<strong>de</strong>s consultationsmédicales gratuites tousles jeudis matin à partir <strong>de</strong>9 heures.«Sur presque trois mois,indique Sabine Petit,coordinatrice <strong>de</strong> l’Ateliersanté Ville d’Aubagne (dispositiflocal développé <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariatavec l’Etat), 59consultations ont eu lieupour 35 personnes différ<strong>en</strong>tes.Les pathologies les plusrécurr<strong>en</strong>tes sont liées à <strong>la</strong> précarité,à l’exposition au froid, auxaddictions : douleurs, problèmespsychologiques, <strong>de</strong> sommeil et <strong>de</strong>« La solidaritén’est pas unvain mot »mémoire, <strong>de</strong>rmatologiques, gynécologiques,<strong>de</strong> pieds, bronchite,sinusite, oreilles bouchées, suivi<strong>de</strong> fracture, ab<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> points <strong>de</strong>suture… »Cette action, l’une <strong>de</strong>s22 préconisées par leP<strong>la</strong>n local <strong>de</strong> santépublique é<strong>la</strong>boré <strong>en</strong> 2009, a étér<strong>en</strong>due possible grâce à un financem<strong>en</strong>t<strong>de</strong> l’Ag<strong>en</strong>ce régionale <strong>de</strong>santé. Les consultations sontassurées par quatre mé<strong>de</strong>cinsurg<strong>en</strong>tistes du c<strong>en</strong>tre hospitalierEdmond-Garcin : N’Djima AïtAbbas, Françoise De Gasquet,Isabelle Pons, Hugues Breton.Elles s’inscriv<strong>en</strong>t dans <strong>la</strong> continuité<strong>de</strong> <strong>la</strong> Perman<strong>en</strong>ce d’accèsaux soins <strong>de</strong> santé (PASS) <strong>de</strong> l’hôpital.Les soins peuv<strong>en</strong>t être délivréssur p<strong>la</strong>ce où une salle a été aménagée<strong>en</strong> cabinet médical, avec dumatériel <strong>de</strong> première nécessité :table d’auscultation, ba<strong>la</strong>nce,thermomètre, matériel jetable,vitamine B12… Le mé<strong>de</strong>cin est leplus souv<strong>en</strong>t am<strong>en</strong>é à délivrerune ordonnance et à ori<strong>en</strong>ter versl’hôpital au service <strong>de</strong>s urg<strong>en</strong>cesou directem<strong>en</strong>t auprès <strong>de</strong> spécialistes.« Les pati<strong>en</strong>ts, raconteIsabelle Pons, l’un <strong>de</strong>s quatremé<strong>de</strong>cins, on les voyait surtoutdans <strong>de</strong>s situations d’urg<strong>en</strong>ce. Ici,ils vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t nous voir <strong>de</strong> leurpropre gré. Nous pouvons instaurerplus facilem<strong>en</strong>t une re<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> confiance, qui est aussi plusefficace ».Ces consultations permett<strong>en</strong>tégalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> r<strong>en</strong>forcer <strong>la</strong> dynamiquepart<strong>en</strong>ariale interne etexterne à <strong>la</strong> Maison du partage :<strong>la</strong> psychologue d’Enfance familleinsertion (EFI), le SARA-GHU(Service d’accueil et <strong>de</strong> rec<strong>la</strong>ssem<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s adultes et Gestion <strong>de</strong>shébergem<strong>en</strong>ts d’urg<strong>en</strong>ce), <strong>la</strong> PASS<strong>de</strong> l’hôpital, les bénévoles <strong>de</strong>sassociations caritatives….« Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’accueil <strong>de</strong> jour, <strong>de</strong>l’hébergem<strong>en</strong>t d’urg<strong>en</strong>ce, du travail<strong>de</strong> rue, souligne LilianeBoudia, adjointe au maire déléguéeau social et à <strong>la</strong> solidarité,notre objectif est aussi <strong>de</strong> pr<strong>en</strong>dre<strong>en</strong> compte <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s personnes<strong>en</strong> difficulté, <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r à restaurerl’image et l’estime <strong>de</strong> soi ».C’est pourquoi <strong>la</strong> Maison du partageaccueille une psychologuechaque lundi ; un podologue, unefois par mois ; <strong>de</strong>s jeunes optici<strong>en</strong>squi pratiqu<strong>en</strong>t un exam<strong>en</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> vue et équip<strong>en</strong>t les g<strong>en</strong>s <strong>de</strong>lunettes une fois par an ; undépistage bucco<strong>de</strong>ntaire ; et, pour<strong>la</strong> première fois <strong>en</strong> avril prochain,un dépistage <strong>de</strong> <strong>la</strong> tuberculose,avec le c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> lutte antituberculose.« Toutes ces opérations,estime Josyane Royère,conseillère municipale déléguéeà <strong>la</strong> santé, montr<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> qu’àAubagne chaque citoy<strong>en</strong> est pris<strong>en</strong> compte par le service public etqu’ici <strong>la</strong> solidarité n’est pas unvain mot ! »michel.<strong>de</strong>caro@aubagne.frPOINT DE VUE groupes <strong>de</strong> l’opposition municipaleL’Agglo, mauvaise perdante, ne veut pas nous voir à <strong>la</strong> téléAprès avoir obt<strong>en</strong>u l’annu<strong>la</strong>tion par le tribunal administratif du règlem<strong>en</strong>t intérieur du conseilmunicipal d’Aubagne qui ne respectait pas les droits <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> l’opposition, nous v<strong>en</strong>onsd’obt<strong>en</strong>ir, du même Tribunal et pour <strong>la</strong> même raison , l’annu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> l’Agglo. En effet,l’opposition doit bénéficier d’un droit d’expression dans les bulletins diffusés par les collectivitéssur leurs réalisations et leur gestion. Le magazine télévisé <strong>de</strong> LCM Céleste <strong>en</strong> fait partie maisL’Agglo avait refusé <strong>de</strong> le prévoir à son règlem<strong>en</strong>t intérieur. La justice nous a donné raison. Mais<strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’Agglo fait savoir <strong>en</strong> réponse qu’elle <strong>en</strong>visage carrém<strong>en</strong>t <strong>de</strong> supprimer lemagazine Céleste. Pour qu’on n’y paraisse pas, sans doute. Y aurait-il <strong>en</strong>core ici les rel<strong>en</strong>ts d’untotalitarisme qu’on p<strong>en</strong>sait révolu ?Alliance Républicaine radicale et c<strong>en</strong>triste : S. Barthélemy, M.-J. Grech, A. Gregoire,J. Pittera, H. Tric.Emprunts toxiques : on pr<strong>en</strong>d les Aubagnais pour <strong>de</strong>s imbécilesLe maire veut adhérer à l’association « <strong>de</strong>s acteurs publics contre les emprunts toxiques ». Il veutnous faire croire que <strong>la</strong> <strong>ville</strong> a été victime <strong>de</strong>s banques. Elles aurai<strong>en</strong>t, selon lui, abusé <strong>de</strong> leurssituations. Pourtant <strong>en</strong> 2009, quand nous avons dénoncé <strong>la</strong> gestion financière hasar<strong>de</strong>use <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>ville</strong>, il nous expliquait que c’était « une espèce d’assurance sur les emprunts qui était faite »,que « le travail fait par les services financiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> était quelque chose <strong>de</strong> positif » et que« <strong>la</strong> <strong>ville</strong> était gagnante ». Aujourd’hui nous savons que seulem<strong>en</strong>t 2% <strong>de</strong>s <strong>ville</strong>s ont contracté<strong>de</strong>s emprunts toxiques. Et parmi ces <strong>ville</strong>s, Aubagne est une <strong>de</strong> celles qui a souscrit le plusd’emprunts <strong>de</strong> ce type (<strong>en</strong>viron 50 millions d’euros). Aubagne a perdu dans cette affaire 15millions d’euros suivant le journal Libération. C’est ça <strong>la</strong> vérité.Les élus d’opposition : G. Gazay, J. Levasseur, L. Mournaud, S. Amarantinis-Artaria,J.-Ch. CutticaL’AJJ n o <strong>727</strong> : du v<strong>en</strong>dredi 9 au jeudi 22 mars 2012
©P.M.Le budget participatif permet un échange citoy<strong>en</strong>, <strong>en</strong> amont <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong>s élus.AUBAGNE AU JOUR LE JOURBudget 2012 : Conseilmunicipal le 29 marsLe 24 février, Espace Bras d’Or, lesAubagnais étai<strong>en</strong>t invités à débattre <strong>de</strong>sori<strong>en</strong>tations budgétaires avant le conseilmunicipal du 7 mars consacré à cettequestion. Prochaine et <strong>de</strong>rnière étape, le29 mars au cours duquel les élus voterontle budget 2012.Organisée dans le cadre participatif désormais traditionnelà Aubagne, <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>tation publique <strong>de</strong>sori<strong>en</strong>tations budgétaires a été l’occasion <strong>de</strong> faire unpoint sur quelques grands chantiers du projet <strong>de</strong> <strong>ville</strong> :le « c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> secours partagé » dans l’anci<strong>en</strong>necaserne <strong>de</strong>s pompiers, le parvis du collège Joliot-Curie,l’espace festif citoy<strong>en</strong> et touristique, le boulodromecouvert, l’îlot <strong>de</strong>s Berges, le pôle artistique et culturel...,ainsi que sur d’autres travaux d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> <strong>de</strong> bâtim<strong>en</strong>tset <strong>de</strong> voiries. Olivier Bosch, adjoint au maire,est rev<strong>en</strong>u sur le budget 2011 dont <strong>la</strong> réalisation fait7ÇA CHANGE LA VILLEapparaître « un peu plus <strong>de</strong> recettes et un peu moins<strong>de</strong> dép<strong>en</strong>ses que prévu ». Soit un résultat <strong>de</strong> 3,6 millionsd’euros qui permet <strong>de</strong> couvrir le besoin <strong>de</strong> financem<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s investissem<strong>en</strong>ts 2011 (1,2 millions) etd’abon<strong>de</strong>r le budget <strong>de</strong> fonctionnem<strong>en</strong>t 2012 (2,4 millions).« Mais l’Etat, explique Gilbert Payan, directeurfinancier <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville, veut contraindre les collectivitéslocales à réduire leurs moy<strong>en</strong>s au détrim<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s usagers<strong>de</strong>s services publics et <strong>de</strong> l’activité économiquequ’elles génèr<strong>en</strong>t à travers leurs investissem<strong>en</strong>ts ».Pour Aubagne, le gel <strong>de</strong>s concours financiers <strong>de</strong> l’Etatreprés<strong>en</strong>te, cette année <strong>en</strong>core, une perte <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>200 000 €. Malgré tout, <strong>la</strong> commune reste fidèle à ses<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts, comme l’a souligné le maire DanielFontaine, à contre-courant <strong>de</strong> <strong>la</strong> logique d’austérité.Dans cet esprit, elle s’oppose aux « banques scélératesqui ont proposé <strong>de</strong>s emprunts toxiques », ainsi qu’auxag<strong>en</strong>ces <strong>de</strong> notation.LGV : RFF mainti<strong>en</strong>t son projetCe 21 février a eu lieu <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> « ToutAubagne contre <strong>la</strong> LGV » pour faire lepoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation…projet n’est pas tombé dans les oubliettes,remarque Alex Amberto, porte-parole du collectif.«LeurL’objectif reste <strong>de</strong> ram<strong>en</strong>er le temps <strong>de</strong> trajet <strong>en</strong>treMarseille et Nice à une heure, soit à une vitesse <strong>de</strong> 220km/h, <strong>en</strong> passant par les métropoles du sud ». Pour ce faire,RFF approfondit ses étu<strong>de</strong>s. Le collectif aimerait <strong>en</strong> êtreinformé, comme les membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle coordinationrégionale contre <strong>la</strong> LGV à <strong>la</strong>quelle il apparti<strong>en</strong>t. Celle-ci doitpar ailleurs écrire aux candidats à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>ntielle et auxlégis<strong>la</strong>tives pour qu’ils s’<strong>en</strong>gag<strong>en</strong>t sur un moratoire à propos<strong>de</strong> cette ligne. Selon Alex Amberto, « son coût est sousestiméet sa r<strong>en</strong>tabilité surestimée. 20 milliards d’euros, çane veut ri<strong>en</strong> dire car aucune étu<strong>de</strong> géologique n’a été réalisée». Pour le porte-parole, <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> vitesse, c’est dépassé.Pour étayer son propos, il fait référ<strong>en</strong>ce à plusieurs docum<strong>en</strong>tsréc<strong>en</strong>ts qui trait<strong>en</strong>t <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique ferroviaire. La Cour<strong>de</strong>s comptes considère, que le schéma national <strong>de</strong>s infrastructures<strong>de</strong>s transports « n’est plus adapté à <strong>la</strong> situationmichel.<strong>de</strong>caro@aubagne.frbudgétaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> France ». Le Sénat <strong>en</strong> juin 2011 : « Veillonsà ne pas créer une société à <strong>de</strong>ux vitesses, où le succès <strong>de</strong>slignes <strong>de</strong> TGV se ferait au détrim<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s projets ferroviairesplus mo<strong>de</strong>stes ». Les assises du ferroviaire, <strong>en</strong> décembre2011 : « La stratégie <strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t du réseau gran<strong>de</strong>vitesse est une erreur reconnue ».M.D.OPINIONS groupes<strong>de</strong> <strong>la</strong> majorité municipaleTramway : <strong>la</strong> droite joue <strong>la</strong> « cata » !Le CATA, c’est le curieux nom choisi par l’association,sout<strong>en</strong>ue par <strong>la</strong> droite locale, <strong>de</strong>s anti-tramway d’Aubagne…Il lui convi<strong>en</strong>t parfaitem<strong>en</strong>t : ses dirigeants se f<strong>la</strong>tt<strong>en</strong>t d’êtreinterv<strong>en</strong>us auprès du ministre <strong>de</strong>s transports afin qu’il …supprime <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l’Etat (13,7 millions d’euros)prévue au financem<strong>en</strong>t du tramway ! L’UMP Thierry Marianileur a expliqué, navré, qu’il ne pouvait pas violer <strong>la</strong> loiuniquem<strong>en</strong>t pour nuire à <strong>la</strong> municipalité <strong>de</strong> gauche. Ainsi lesmêmes qui m<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s mois sur le financem<strong>en</strong>t dutramway - qui ne coûtera pas, rappelons-le, un c<strong>en</strong>timed’impôts aux contribuables - sont prêts à tout. L’intérêt public,ils s’<strong>en</strong> moqu<strong>en</strong>t ! Mais les inspirateurs <strong>de</strong> cette démarchescandaleuse ont fait un mauvais calcul. Ils ont échoué et leurcomportem<strong>en</strong>t anti-aubagnais a choqué nombre <strong>de</strong> nosconcitoy<strong>en</strong>s, <strong>de</strong> droite comme <strong>de</strong> gauche.Groupe socialiste et Radical <strong>de</strong> Gauche : P. Arnoux,G. Rampal, N. Flouret, D. Zeitoun, M. Juli<strong>en</strong>, A. Salone,S. Harkane, F. Ghassoui, B. Durand, H. Lunetta, J. AttiasSale temps pour une campagneDe petits mots assassins <strong>en</strong> procès d’int<strong>en</strong>tion, <strong>la</strong> campagne<strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>ntielles ne crée pas un climat serein, c’est le moinsque l’on puisse dire. A <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre bon nombre <strong>de</strong> candidats,c’est l’autre qui n’a pas d’idées. Permettez-nous <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<strong>de</strong> vrais débats <strong>de</strong> fond, une confrontation d’idées, unprogramme pour <strong>la</strong> France et non <strong>de</strong>s bagarres <strong>de</strong> bacs àsable. Car à remuer ce g<strong>en</strong>re <strong>de</strong> sable, on attrape toutessortes <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>dies, comme le fascisme par exemple ! Nous,ce qu’on veut, c’est savoir comm<strong>en</strong>t ceux qui ont du mal àvivre vont mieux s’<strong>en</strong> sortir avec le futur prési<strong>de</strong>nt. Meilleurequalité <strong>de</strong> vie, <strong>de</strong>s rev<strong>en</strong>us déc<strong>en</strong>ts, une bonne prise <strong>en</strong> charge<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> santé et un service public digne <strong>de</strong> ce nom ! Alors,dictateurs financiers <strong>de</strong> tous poils, arrêtez <strong>de</strong> nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<strong>de</strong> massacrer le seul moy<strong>en</strong> d’avoir une solidarité digne <strong>de</strong> c<strong>en</strong>om.Groupe Aubagne Citoy<strong>en</strong>ne et Solidaire, société civile :P. Ro<strong>de</strong><strong>ville</strong>, B. La Barbera, V. Makeeff, A. Sinet,M.-G. Pruneau.Avons-nous tous pour idéalun humanisme politique ?P<strong>en</strong>dant <strong>de</strong>s déc<strong>en</strong>nies <strong>de</strong>s murs ont séparé les citoy<strong>en</strong>s. Dechaque côté <strong>de</strong> ces murs, il y a <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s hommesavec qui non seulem<strong>en</strong>t on peut parler mais surtout on doitconstruire. Nous avons tous <strong>de</strong>s valeurs <strong>en</strong> commun, même sinos chemins sont différ<strong>en</strong>ts. C’est probablem<strong>en</strong>t le cas <strong>de</strong>tous les habitants <strong>de</strong> notre <strong>ville</strong>.L’humanisme politique doit être un projet <strong>de</strong> sociétérassembleur. Notre société est trop injuste, égoïste etdiscriminatrice. Nous avons au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s clivages à mettre <strong>en</strong>action <strong>de</strong>s objectifs communs concrets pour garantir à tous <strong>la</strong>pér<strong>en</strong>nité <strong>de</strong>s « indisp<strong>en</strong>sables » (logem<strong>en</strong>t, emploi, santé,éducation, formation, sécurité...) et <strong>de</strong> davantage donner aucitoy<strong>en</strong> <strong>la</strong> liberté d’interv<strong>en</strong>ir pour influ<strong>en</strong>cer les choixpolitiques <strong>en</strong> s’<strong>en</strong>gageant dans <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> <strong>la</strong> cité et du pays, <strong>en</strong>refusant le bloc contre bloc et <strong>en</strong> trouvant énergie à bâtir<strong>en</strong>semble.Les élus MoDem aubagnais : J.-M. Orihuel, J. Royère,M. CassandJournée internationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> FemmeUne nécessité ? Un maire choisit les femmes <strong>de</strong> son équipepour leurs compét<strong>en</strong>ces. Dans les petites communes, ellessont moins nombreuses. Serai<strong>en</strong>t-elles moins compét<strong>en</strong>tes oudoiv<strong>en</strong>t-elles <strong>la</strong>isser <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce à <strong>de</strong>s hommes qui, eux, le sontforcém<strong>en</strong>t ? Dans les « Statuts <strong>de</strong> l’élu local » édité parl’Association <strong>de</strong>s Maires, <strong>la</strong> photo <strong>de</strong> couverture est uneécharpe tricolore sur un costume-cravate ! A <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>sélu-e-s EE-LV, <strong>la</strong> photo <strong>de</strong>vrait, heureusem<strong>en</strong>t, être changée.Les femmes constitu<strong>en</strong>t 50% <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion mondiale et70% <strong>de</strong>s personnes pauvres. Elles ne sont que 2% à accé<strong>de</strong>rau droit foncier, elles sont <strong>la</strong>rgem<strong>en</strong>t majoritaires dansl’emploi précaire et accè<strong>de</strong>nt plus difficilem<strong>en</strong>t aux soins <strong>de</strong>santé ou à l’éducation. Alors oui, cette journée est nécessairepour l’accès <strong>de</strong>s femmes aux droits fondam<strong>en</strong>taux, pour lerespect <strong>de</strong>s femmes dans leur intégrité corporelle, pour que leg<strong>en</strong>re soit intégré dans <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong> <strong>la</strong> société.Les élus EELV : J. Anton Michel, C. Carbonnell,C. Heumann L’AJJ n o <strong>727</strong> : du v<strong>en</strong>dredi 9 au jeudi 22 mars 2012