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©P.M.Le budget participatif permet un échange citoyen, en amont des décisions des élus.AUBAGNE AU JOUR LE JOURBudget 2012 : Conseilmunicipal le 29 marsLe 24 février, Espace Bras d’Or, lesAubagnais étaient invités à débattre desorientations budgétaires avant le conseilmunicipal du 7 mars consacré à cettequestion. Prochaine et dernière étape, le29 mars au cours duquel les élus voterontle budget 2012.Organisée dans le cadre participatif désormais traditionnelà Aubagne, la présentation publique desorientations budgétaires a été l’occasion de faire unpoint sur quelques grands chantiers du projet de ville :le « centre de secours partagé » dans l’anciennecaserne des pompiers, le parvis du collège Joliot-Curie,l’espace festif citoyen et touristique, le boulodromecouvert, l’îlot des Berges, le pôle artistique et culturel...,ainsi que sur d’autres travaux d’entretien de bâtimentset de voiries. Olivier Bosch, adjoint au maire,est revenu sur le budget 2011 dont la réalisation fait7ÇA CHANGE LA VILLEapparaître « un peu plus de recettes et un peu moinsde dépenses que prévu ». Soit un résultat de 3,6 millionsd’euros qui permet de couvrir le besoin de financementdes investissements 2011 (1,2 millions) etd’abonder le budget de fonctionnement 2012 (2,4 millions).« Mais l’Etat, explique Gilbert Payan, directeurfinancier de la Ville, veut contraindre les collectivitéslocales à réduire leurs moyens au détriment des usagersdes services publics et de l’activité économiquequ’elles génèrent à travers leurs investissements ».Pour Aubagne, le gel des concours financiers de l’Etatreprésente, cette année encore, une perte de plus de200 000 €. Malgré tout, la commune reste fidèle à sesengagements, comme l’a souligné le maire DanielFontaine, à contre-courant de la logique d’austérité.Dans cet esprit, elle s’oppose aux « banques scélératesqui ont proposé des emprunts toxiques », ainsi qu’auxagences de notation.LGV : RFF maintient son projetCe 21 février a eu lieu la réunion de « ToutAubagne contre la LGV » pour faire lepoint de la situation…projet n’est pas tombé dans les oubliettes,remarque Alex Amberto, porte-parole du collectif.«LeurL’objectif reste de ramener le temps de trajet entreMarseille et Nice à une heure, soit à une vitesse de 220km/h, en passant par les métropoles du sud ». Pour ce faire,RFF approfondit ses études. Le collectif aimerait en êtreinformé, comme les membres de la nouvelle coordinationrégionale contre la LGV à laquelle il appartient. Celle-ci doitpar ailleurs écrire aux candidats à la présidentielle et auxlégislatives pour qu’ils s’engagent sur un moratoire à proposde cette ligne. Selon Alex Amberto, « son coût est sousestiméet sa rentabilité surestimée. 20 milliards d’euros, çane veut rien dire car aucune étude géologique n’a été réalisée». Pour le porte-parole, la grande vitesse, c’est dépassé.Pour étayer son propos, il fait référence à plusieurs documentsrécents qui traitent de la politique ferroviaire. La Courdes comptes considère, que le schéma national des infrastructuresdes transports « n’est plus adapté à la situationmichel.decaro@aubagne.frbudgétaire de la France ». Le Sénat en juin 2011 : « Veillonsà ne pas créer une société à deux vitesses, où le succès deslignes de TGV se ferait au détriment des projets ferroviairesplus modestes ». Les assises du ferroviaire, en décembre2011 : « La stratégie de développement du réseau grandevitesse est une erreur reconnue ».M.D.OPINIONS groupesde la majorité municipaleTramway : la droite joue la « cata » !Le CATA, c’est le curieux nom choisi par l’association,soutenue par la droite locale, des anti-tramway d’Aubagne…Il lui convient parfaitement : ses dirigeants se flattent d’êtreintervenus auprès du ministre des transports afin qu’il …supprime la participation de l’Etat (13,7 millions d’euros)prévue au financement du tramway ! L’UMP Thierry Marianileur a expliqué, navré, qu’il ne pouvait pas violer la loiuniquement pour nuire à la municipalité de gauche. Ainsi lesmêmes qui mentent depuis des mois sur le financement dutramway - qui ne coûtera pas, rappelons-le, un centimed’impôts aux contribuables - sont prêts à tout. L’intérêt public,ils s’en moquent ! Mais les inspirateurs de cette démarchescandaleuse ont fait un mauvais calcul. Ils ont échoué et leurcomportement anti-aubagnais a choqué nombre de nosconcitoyens, de droite comme de gauche.Groupe socialiste et Radical de Gauche : P. Arnoux,G. Rampal, N. Flouret, D. Zeitoun, M. Julien, A. Salone,S. Harkane, F. Ghassoui, B. Durand, H. Lunetta, J. AttiasSale temps pour une campagneDe petits mots assassins en procès d’intention, la campagnedes présidentielles ne crée pas un climat serein, c’est le moinsque l’on puisse dire. A entendre bon nombre de candidats,c’est l’autre qui n’a pas d’idées. Permettez-nous de demanderde vrais débats de fond, une confrontation d’idées, unprogramme pour la France et non des bagarres de bacs àsable. Car à remuer ce genre de sable, on attrape toutessortes de maladies, comme le fascisme par exemple ! Nous,ce qu’on veut, c’est savoir comment ceux qui ont du mal àvivre vont mieux s’en sortir avec le futur président. Meilleurequalité de vie, des revenus décents, une bonne prise en chargedes frais de santé et un service public digne de ce nom ! Alors,dictateurs financiers de tous poils, arrêtez de nous demanderde massacrer le seul moyen d’avoir une solidarité digne de cenom.Groupe Aubagne Citoyenne et Solidaire, société civile :P. Rodeville, B. La Barbera, V. Makeeff, A. Sinet,M.-G. Pruneau.Avons-nous tous pour idéalun humanisme politique ?Pendant des décennies des murs ont séparé les citoyens. Dechaque côté de ces murs, il y a des femmes et des hommesavec qui non seulement on peut parler mais surtout on doitconstruire. Nous avons tous des valeurs en commun, même sinos chemins sont différents. C’est probablement le cas detous les habitants de notre ville.L’humanisme politique doit être un projet de sociétérassembleur. Notre société est trop injuste, égoïste etdiscriminatrice. Nous avons au-delà des clivages à mettre enaction des objectifs communs concrets pour garantir à tous lapérennité des « indispensables » (logement, emploi, santé,éducation, formation, sécurité...) et de davantage donner aucitoyen la liberté d’intervenir pour influencer les choixpolitiques en s’engageant dans la vie de la cité et du pays, enrefusant le bloc contre bloc et en trouvant énergie à bâtirensemble.Les élus MoDem aubagnais : J.-M. Orihuel, J. Royère,M. CassandJournée internationale de la FemmeUne nécessité ? Un maire choisit les femmes de son équipepour leurs compétences. Dans les petites communes, ellessont moins nombreuses. Seraient-elles moins compétentes oudoivent-elles laisser la place à des hommes qui, eux, le sontforcément ? Dans les « Statuts de l’élu local » édité parl’Association des Maires, la photo de couverture est uneécharpe tricolore sur un costume-cravate ! A la demande desélu-e-s EE-LV, la photo devrait, heureusement, être changée.Les femmes constituent 50% de la population mondiale et70% des personnes pauvres. Elles ne sont que 2% à accéderau droit foncier, elles sont largement majoritaires dansl’emploi précaire et accèdent plus difficilement aux soins desanté ou à l’éducation. Alors oui, cette journée est nécessairepour l’accès des femmes aux droits fondamentaux, pour lerespect des femmes dans leur intégrité corporelle, pour que legenre soit intégré dans la transformation de la société.Les élus EELV : J. Anton Michel, C. Carbonnell,C. Heumann L’AJJ n o 727 : du vendredi 9 au jeudi 22 mars 2012