Septembre 2008:Mai 2005 - Ville de Grande-Synthe

Plan Communal de Sauvegarde(PCS)Organisation des secoursQui fait quoi ?La Ville de Grande-Synthe vient de paracheverun Plan Communal de Sauvegarde (PCS). Cedispositif ambitieux est conçu de manière àprotéger au maximum les habitants en cas decatastrophes, qu’elles soient naturelles ouaccidentelles.Une loi promulguée en 2004 (Loi de modernisation dela sécurité civile) rend obligatoire un PCS dans lescommunes dotées d’un plan de prévention derisques naturels prévisibles ou soumises à un PPI(Plan Particulier d’Intervention) lié aux risques industriels.La ville de Grande-Synthe située à proximité d’installationsclassées «SEVESO» (Arcelor Mittal, Air liquide, PolimeriEuropa, Total…) fait partie de la plupart des communes del’agglomération concernées. Le transport de matières dangereusespar la route (A16, RN1); par rail (gare de triage) ; parvoie maritime ou fluviale, nécessite de même l’adoption demesures de prévention. Ces mesures sont consignées dans leDossier Communal Synthétique (DCS) établi par le Préfet etdans le DICRIM(1) élaboré par le Maire. Le PlanCommunal de Sauvegarde doit être compatible avec le planORSEC (2).Tous les services sur le pontInnondation, tempête, tornade, mouvements de terrain, incidentsur installations industrielles, fuite radioactive… constituentdes risques majeurs soumis à des mesures de sauvegarde.Le risque zéro n’existe pas : le risque majeur se définit alorscomme un phénomène naturel ou accidentel extrêmementrare, mais particulièrement dangereux quand il se produit. Sipar malheur un coup dur devait advenir, le Maire de la communeest responsable (en lien avec les services de l’Etat), de l’organisationdes secours. C’est pourquoi tous les services de lamairie ont été mis à contribution, histoire de n’être pas pris audépourvu au cas où. Un document élaboré par la Directiongénérale des services définit les responsabilités et missions dechacun en cas d’urgence. Imaginons qu’un grave accident seproduise sur un site industriel : il faut bien sûr secourir les victimes,mais aussi protéger et mettre à l’abri les populations endanger. Bien entendu, les pompiers, la police, les secouristes,les hôpitaux se mettent sur le pied de guerre. De son côté, lesservices de la mairie assurent l’intendance : transport de denrées,préparation de salles d’accueil, mise en place de barrièreset panneaux, toutes tâches dévolues aux ServicesTechniques. La police municipale prend, quant à elle, lesmesures de sécurité nécessaires, aide à la circulation, diffusel’alerte et les consignes à respecter, recense les personnes sinistréeset les besoins. Il faut de même procéder à l’évacuation decertains hôtels, en réquisitionner d’autres… Pour ce faire, l’ensembledes directions de la mairie se sont réparti les tâches àaccomplir. On est allé jusqu’à établir une liste de personnes maîtrisantune langue étrangère afin de communiqueravec d’éventuelles victimes ressortissantes d’unpays limitrophe. On a bien sûr recensé tous les établissementssensibles recevant du public tels quehôtels, commerces, écoles, résidences pour personnesâgées et fait le point des moyens médicauxdisponibles. Un travail de longue haleine qui pourraits’avérer précieux en cas de pépin. Mieux vautprévenir que guérir !B. Sztermula(1) Document d’Information Communal sur lesRisques Majeurs. Il sera à disposition du publicpendant une période de 3 mois à l’accueil de laMaison Communale et aux Services Techniques.(2) Plan ORSEC : Organisation officielle desSecours lors des catastrophes et urgences collectives,placée sous l’autorité du Préfet.13Grande-Synthe Le magazine - Septembre 2008