11.07.2015 Views

Evaluation des dégâts par les vers blancs (Coleoptera ...

Evaluation des dégâts par les vers blancs (Coleoptera ...

Evaluation des dégâts par les vers blancs (Coleoptera ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

D. Ghaioule, J.-P. Lumaret, D. Rochat, N. Maatouf & J. NiogretTableau 1. Mortalité entre juin 2000 et juin 2001 <strong>des</strong> jeunes plants dechêne-liège dans <strong>les</strong> blocs NE et SW <strong>des</strong> <strong>par</strong>cel<strong>les</strong> BV10 et BV11 de laforêt de la Mamora. La mortalité liée aux insectes et à la sécheresse a étédistinguée.Blocs Nb initial Causes :Mortalité <strong>des</strong> plants<strong>vers</strong><strong>blancs</strong>sécheresseTotalmortalitéet %BV10-NE 1640 Nb. morts 582 247 829% 35,5 15,1 50,6%BV10-SW 1903 Nb. morts 820 473 1293% 43,1 24,9 68,0%BV11-NE 2003 Nb. morts 477 351 828% 23,8 17,5 41,3%BV11-SW 1593 Nb. morts 492 239 731% 30,9 15,0 45,9%S. maroccana est analogue au comportement d’appelsexuel décrit chez <strong>les</strong> femel<strong>les</strong> de lépidoptères nocturneset certains coléoptères, notamment Scarabaeidae (Rochatet al. 2002). L’appel sexuel correspond à la prise d’uneposture <strong>par</strong>ticulière pendant une durée d’une à 2 heuresà un moment précis du nycthémère, posture associée àl’émission de phéromone (<strong>par</strong>fois à l’exposition d’uneglande exocrine) et conduisant à l’attraction de congénères,notamment de <strong>par</strong>tenaire sexuels (Rochat et al. 2002).Durant la journée, <strong>les</strong> mâ<strong>les</strong> adultes restent cachésdans le sol, la litière ou le feuillage <strong>des</strong> chênes-lièges tandisque <strong>les</strong> femel<strong>les</strong> restent enterrées.La femelle pond entre 53 et 98 œufs (75 œufs enmoyenne) qui occupent la totalité de la cavité abdominaleen comprimant le tube digestif (Montreuil et al. 2004).La ponte, échelonnée sur plusieurs jours, commencedès après l’accouplement, bien que <strong>des</strong> femel<strong>les</strong> viergespuissent cependant pondre quelques œufs au laboratoire(Lumaret et al. 2005).DégâtsLa mortalité <strong>des</strong> plants de chêne-liège dans <strong>les</strong> <strong>par</strong>cel<strong>les</strong>de régénération de la Mamora est liée aux attaques <strong>des</strong><strong>vers</strong> <strong>blancs</strong> mais aussi au <strong>des</strong>sèchement <strong>des</strong> jeunes plantsdurant <strong>les</strong> pério<strong>des</strong> ari<strong>des</strong> de l’année, malgré l’arrosaged’appoint qui peut leur être apporté.Le suivi individuel <strong>des</strong> jeunes plants, ré<strong>par</strong>tis en blocsde 500 potets chacun, montre que la mortalité annuellecumulée, due à la fois aux attaques <strong>des</strong> <strong>vers</strong> <strong>blancs</strong> et à lasécheresse, varie entre 41 et 68% selon <strong>les</strong> blocs (tab. 1).La mortalité directement liée aux attaques <strong>des</strong> larves de S.maroccana est comprise entre 24 et 43%.Les pério<strong>des</strong> où <strong>les</strong> pluies sont <strong>les</strong> plus abondantes sont<strong>les</strong> plus dangereuses pour <strong>les</strong> jeunes plants, avec 49 à 61%de la mortalité totale annuelle liée aux <strong>vers</strong> <strong>blancs</strong> centréesur <strong>les</strong> mois d’avril ou mai selon <strong>les</strong> <strong>par</strong>cel<strong>les</strong> (fig. 6). Leregroupement <strong>des</strong> données (480 potets regroupés en sousblocsde surfaces éga<strong>les</strong>) montre que <strong>les</strong> <strong>dégâts</strong> occasionnésaux jeunes arbres dépendent du nombre initial de plants<strong>par</strong> potet, avec une infestation qui s’effectue <strong>par</strong> taches(tab. 2).Le nombre initial de plants <strong>par</strong> potet était comprisentre 0 à 12, avec majoritairement 3 à 4 plants <strong>par</strong> potet(fig. 7). Le taux de mortalité observé après un an estfonction du nombre initial de plants. La mortalité s’avèreTableau 2. Cartographie dans le bloc BV10-NE <strong>des</strong> <strong>dégâts</strong> liés aux <strong>vers</strong> <strong>blancs</strong> en fonction du nombre initial de plants et de leur densité initiale, aprèsregroupement de 480 potets en sous-blocs de 8 potets, tenant compte de l’écartement <strong>des</strong> lignes entre el<strong>les</strong> et de l’écartement <strong>des</strong> potets dans chaque ligne.1. Nombre moyen initial de plants <strong>par</strong> potet dans chacun <strong>des</strong> sous-blocs de 8 potets. Les zones en grisé correspondent aux densités maxima<strong>les</strong> de plantsobservées (≥ 4.0 plants <strong>par</strong> potet).4,0 3,3 3,8 3,5 3,8 3,8 2,9 3,0 3,1 3,0 3,1 3,84,0 4,0 3,9 3,3 2,9 2,9 3,1 2,8 3,1 2,8 3,9 2,92,9 2,9 3,8 2,5 3,5 3,6 2,5 3,4 3,5 3,8 2,8 2,94,3 3,0 3,0 2,6 3,9 4,6 3,1 3,6 4,5 3,6 2,6 4,54,0 2,8 3,4 2,9 3,4 3,1 3,3 3,1 3,1 3,4 2,5 2,52. Nombre moyen de plants morts <strong>par</strong> potet dans chacun <strong>des</strong> sous-blocs de 8 potets durant la première année. Les zones en grisé correspondent aux mortalités<strong>les</strong> plus fortes observées, montrant <strong>des</strong> zones de <strong>dégâts</strong> agrégatives.2,4 1,1 2,4 1,4 1,9 1,1 0,6 1,3 1,5 0,5 1,0 0,60,9 2,3 2,5 1,5 0,3 0,4 1,5 1,1 0,6 1,5 1,4 1,41,0 1,5 1,3 0,6 0,9 1,0 0,5 0,8 0,8 0,8 0,8 0,81,0 0,1 1,5 0,9 3,1 3,0 1,1 1,9 2,1 0,5 0,9 1,90,8 0,8 0,4 0,4 1,8 1,3 2,1 0 0,9 0,8 0,1 0,66

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!