MAQ PETIT BULLETIN_GRENOBLE - Le Petit Bulletin

P04_05 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13À LA UNEAmis public n°1— PORTRAIT — FÉROCE CONTEMPTEUR DELA GRANDEUR PERDUE DE L’ANGLETERRE,MARTIN AMIS EST L’UN DES PLUS GRANDSÉCRIVAINS BRITANNIQUES DE SON TEMPS.IL EST AUSSI L’UN DES PLUS RARES ETSA VENUE AUX ASSISES, DE FAIT, UNÉVÉNEMENT EN SOI. STÉPHANE DUCHÊNEPARMI LES NOMBREUX AUTEURS INVITÉS CETTE ANNÉE AUXASSISES INTERNATIONALES DU ROMAN, NOUS AVONS CHOISI DEMETTRE EN AVANT L’ISLANDAIS JÓN KALMAN STEFÁNSSON. PARCEQU’IL ÉCRIT DE FORTS BEAUX LIVRES. ET PARCE QUE SES MOTS NESONT PAS SACRIFIÉS À UN IMAGINAIRE STÉRILE, MAIS FORENT ETFORGENT LES PUISSANCES DU RÉEL.Notre besoinde poésie— RENCONTRE —TEXTE : JEAN-EMMANUEL DENAVE© C. Hélie GallimardSon père, Sir Kingsley Amis, faisait partie des “AngryYoung Men“, un courant littéraire emblématique del’Angleterre des années 50. Est-ce donc par atavisme,ou parce que la réalité ne lui a jamais permis de faireautrement, que Martin Amis a toujours été, lui aussi,un jeune homme en colère ? Atrabilaire, antipathique,volontiers réac mais au regard particulièrement acéréet sans concession sur la société anglaise – «Un Anglaisn’a pas besoin de mentir», dit-il. C’est plus vrai quejamais dans son dernier livre, terrifiant et truculent :Lionel Asbo, l’état de l’Angleterre. Cet «état de l’Angleterre»,Martin Amis le passe également en revue dansle documentaire proposé par Arte et présenté auxAssises en avant-première, L’Angleterre de Martin Amis,prévenant : «un portrait national exige des généralités».DÉSHONNEUR AUX VAINCUSCe sont pourtant les contradictions qui sautent auxyeux, sans doute amplifiées par le rapport compliquéqu’entretient l’auteur avec son pays, à la psychéfaçonnée, pense-t-il, par un climat insulaire, changeantet «masochiste». Soit un pays à la fois nostalgique ethonteux de son passé impérial, sauvé moralement parle multiculturalisme mais, au contraire des États-Unis,incapable de l’assumer. Pas plus que son passage d’unesociété de classe hermétique à une société de l’argentroi et fou. Une nation fière d’avoir résisté à l’humiliationd’une invasion nazie mais en ayant payé le prixfort : «L’Angleterre a longtemps ressemblé à un paysvaincu, dit Amis. Ce qu’Orwell décrit dans 1984 est enfait la réalité de 1948». Or, pour l’auteur, l’hostilité etle sentiment de supériorité des Anglais vis-à-vis ducontinent résultent moins des certitudes d’une nationsans peur et invincible, déjà louée par John Milton en1642 dans Aeropagitica, que d’un complexe... d’infériorité.Compliqués les Anglais ? Un peu oui : desgentlemen réservés, sentimentaux et attachés auxvaleurs du fair-play doublés d’ivrognes qui noient leurdésespoir et leurs inhibitions dans de terribles soûleries,voire le hooliganisme, enfant taré de l’impérialisme.Ce que l’auteur explique par cet aphorisme : «lasenti-mentalité est la face cachée de la brutalité».Voilà tout Martin Amis inconsciemment résumé parlui-même : un sentimental qui dissimule son désespoirderrière l’ironie grinçante et violente d’une écrituredont le sadisme apparent traduit en fait le masochismed’une Angleterre qui n’a de cesse de se punir.> Parcours d’une œuvre : Martin AmisAux Subsistances, samedi 1 er Juin© Maximilian SchoenherrJack London, Jules Verne, Alexandre Dumas,Herman Melville… Comme beaucoup de gosses,la littérature nous a pris, d’abord, dans les filetsde ses grands espaces, de ses aventures, de ses personnageshauts en couleurs. Alors quand l’IslandaisJón Kalman Stefánsson nous embarque avec le capitainePétur et son équipage pour une longue partie depêche à la morue, nous retombons en enfance oupresque. À tel point, qu’en un sursaut critique, nousnous demandons, au début du premier volume de satrilogie dite du “gamin“, si Entre ciel et terre n’est pas,au fond, destiné à un public adolescent. D’autant plusque Stefánsson use abondamment d’images naïves etn’hésite pas à nous plonger dans un lyrisme des plusétonnants pour un auteur du XXI e siècle. À ce propos,l’auteur répond dans une interview (Le Matricule desanges de janvier 2013) : «Je ne suis pas sûr que cesoit tellement osé : pour moi, c’est simplementnormal, j’écris tout bonnement comme je pense, etcomme je respire. Je crois aussi que la poésie habitebeaucoup plus de lieux que ne le soupçonnent laplupart des gens, tout le monde ne la décèle pas. Etpeut-être est-ce l’un des rôles de la littérature que dela déceler, puis de la dévoiler et ce faisant, espéronsle,de rendre la vie et notre existence plus vastes».RESSAISIR LE MONDEL’écriture de Jón Kalman Stefánsson, derrière ses aspectshumbles et directs, sonde en effet bien des profondeurs,des gouffres (marins et existentiels), bien des forces quinous traversent et nous dépassent. Peu à peu son charmechamanique opère, avec ses phrases aux nombreusesvirgules, enchaînant différentes unités d’actions ou depensées. C’est d’ailleurs l’un des paris un peu fous del’auteur : enchâsser, dans ses livres, le récit haletant, lamétaphysique et la poésie. La littérature elle-même(Le Paradis perdu de Milton, Hamlet de Skakespeare…)fait partie à part entière des “personnages“ de la trilogie,ou constitue du moins l’un de ses ressorts dramatiques.Les mots et la vie sont indémêlables, accrochésl’un à l’autre dans la grande fresque de l’existencehumaine et des puissances inouïes de la nature.Stefánsson touche à ce que l’on pourrait appeler “notrebesoin de poésie“, sur le modèle de Notre besoin deRimbaud évoqué par le poète Yves Bonnefoy : «Lapoésie même passe souvent pour d’abord un travail surle langage, sur rien que lui, on s’illusionne ainsi aujourd’huiplus que jamais. Et l’aide que Rimbaud peut nousapporter, dans la situation présente, c’est avec toutesa force, toute son énergie, de témoigner de ce que lapoésie se doit d’être, non un jeu sur les mots mais unequestion sur le monde. De l’inciter à se ressaisir».CHANGER LE MONDE«Il lit une nouvelle fois la strophe, ferme les yeuxl’espace d’un instant et son cœur se met à battre. Ondirait que les mots sont encore capables de toucherles gens, c’est incroyable, peut-être toute la lumière nes’est-elle pas éteinte en eux, peut-être que, malgrétout, il subsiste quelque espoir» écrit, comme en échoà Bonnefoy, Jón Kalman Stefánsson. Quand donc, audébut d’Entre Ciel et terre, il nous embarque avecdes marins pour quelques heures de pêche et unegrande tempête, il nous fait traverser tout à la foisle temps (sa trilogie se déroule au XIX e siècle), leséléments (le froid, le vent, les embruns, la neige sontaussi des “personnages“), les rapports d’amitié, maisaussi la mort, l’érotisme, la finitude humaine. Il y achez Stefánsson une énergétique de la poésie, mise enmouvement dans une thermodynamique plus généraleconstituée d’hommes, de terre, de ciel, d’eau. Les motsseuls ne suffisent pas. La vie brute ne suffit pas.«Certains mots sont probablement aptes à changer lemonde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de séchernos larmes. Certains mots sont des balles de fusil,d’autres des notes de violon. Certains sont capablesde faire fondre la glace qui nous enserre le cœur et ilest même possible de les dépêcher comme des cohortesde sauveteurs quand les jours sont contraires et quenous ne nommes ni vivants ni morts. Pourtant, à euxseuls, ils ne suffisent pas et nous nous égarons sur leslandes désolées de la vie si nous n’avons rien d’autreque le bois d’un crayon auquel nous accrocher».> Table-ronde “Le sentiment de la vie”Aux Subsistances, mercredi 29 mai à 19h> Rencontres avec Jón Kalman StefánssonÀ la Librairie Lucioles à Vienne jeudi 30 mai,au Progrès vendredi 31 mai et à la Médiathèqued’Anse samedi 1 er juinL’Internationale ?— FESTIVAL — La littératurepeut-elle changer le monde ?On aurait beaucoup de mal,aujourd’hui, à répondre parl’affirmative, après la fin desidéologies et de la littératuredite “engagée“. Mais qu’elle s’enfasse un peu l’écho, ou mieux, nousle fasse percevoir et vivre autrement,n’a rien de négligeable. Dansses écrits sur le cinéma, l’écritureou l’art, le philosophe JacquesRancière décèle de nouveaux«partages du sensible» et, contreREPÈRESJón Kalman Stefánssonen quelques dates :1963 : Naissance à Reykjavik(Islande)1982 : Après ses études, il travailledans les métiers de la pêche et de lamaçonnerie. Publication à compted’auteur de ses premiers recueilsde poésie.1986-1991 : Études de lettres, nonterminées1992-1995 : Vit à Copenhague,période de lecture intensive.1997 : Premier roman, L’Été sur lamontagne, non traduit en français.© David Ignaszewski-Koboyles fondamentalistes de la puretémoderniste, ose cette hypothèserevigorante : «Tous ceux qui ontété enrôlés au titre du paradigmemoderniste – de Mallarmé àMalevitch, de Seurat à Mondrianou Schönberg – visaient tout autrechose que l’autonomie de l’art :ils voulaient faire de la poésie lesceau nouveau de la communauté ;donner à la peinture la formulescientifique propre à fonder unnouvel art monumental ; définirles formes pures servant à construireles édifices et le mobilierd’une vie nouvelle». Invité importantde l’édition 2013 des AssisesInternationales du Roman, Rancièrepourrait servir de symbole (ou deprisme de lecture) à cette manifestationsensible aux effluvespolitiques du roman et toujoursporeuse à la vie. Même un écrivainaussi apolitique que Jón KalmanStefánsson le rappelle : «Un écrivainprend toujours position faceà la vie dans ses œuvres. Il n’existepas vraiment d’auteur qui nesoit pas politique, y compris le faitde ne pas prendre position est uneprise de position». Les écrivainsde l’autofiction font-ils exception ?Vous pourrez le demander àChristine Angot ou, mieux,au fondateur du genre, SergeDoubrovsky, selon qui «la vie estfaite pour aboutir à un beaulivre». Plus de lutte finale dansla littérature contemporaine, maisdes luttes infinitésimales, virales,moléculaires. JED> 7 èmes AssisesInternationales du RomanJusqu’au dimanche 2 juin2010 : Publication en France dupremier volume de sa trilogie ditedu “gamin“, Entre ciel et terre chezGallimard2011 : La Tristesse des anges,Gallimard2013 : Le Cœur de l’homme,Gallimard

P06_07 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13CINÉMAc’est dans le texte d’HeinrichVon Kleist où un marchandde chevaux au XVI e siècleprend les armes et lève unearmée de paysans pourréparer l’injustice qui lui aété faite, qu’il trouve desaccents presque mélenchoniens,notamment quandune tentative d’amnistie descombattants se transformeen marché de dupes ; enfin,chez Van Warmerdam, les damnés de la terre ensortent – littéralement – pour aller troubler l’ordrebourgeois résumé à un couple avec enfants, via unemachination diaboliquement orchestrée par ce groupusculesans nom et sans obédience, mais aussi parun scénario et une mise en scène constamment surprenants.Deuxième thème récurrent, et radicalementopposé au précédent : le champagne et la gueule debois qui va avec. Que ce soient les numéros exubérantset queer de Liberace à Las Vegas chez Soderbergh,soufflés en quelques mois par l’irruption du SIDA,l’errance mondaine de Toni Servillo dans La GrandeBellezza, traversant fêtes et orgies avec la sensationd’entrer dans son crépuscule, ou l’euphorie puis lespleen qui structuraient Gatsby le magnifique, la compétitioncannoise a proposé un lot de films où l’insoucianceet la légèreté se nimbaient d’un parfum de cercueilet d’amertume. Jim Jarmusch et son Only loversleft alive, très bonne surprise de fin de festival, s’inscritdans ce courant, avec plus de bonne humeur. Àtravers son couple de vampires glamour qui s’ennuientface à leur propre éternité, Jarmusch se livre à unautoportrait en vieux con has been et débranché, cequi ne manque ni de panache, ni d’autodérision.Bloqué au XX e siècle de l’écrit et de l’analogique, iljette quelques piques à la jeunesse numérisée du XXI e ,mais avec ce qu’il faut d’élégance et d’ironie pour nejamais sombrer dans le ressassement à la Wenders.Cannes, à la Vie, à l’amour…— FESTIVAL — EN COURONNANT CE QUI EST INCONTESTABLEMENT LE MEILLEUR FILM DE LA COMPÉTITION, LA VIE D’ADÈLE D’ABDELLATIFKECHICHE, STEVEN SPIELBERG ET SON JURY ONT POSÉ UN BEAU POINT FINAL À UN 66 e FESTIVAL DE CANNES PASSIONNANT EN SONCENTRE, SINON DANS SES PÉRIPHÉRIES.CHRISTOPHE CHABERTY croyait-on vraiment ? Imaginait-on Steven Spielbergse lever de sa chaise durant la cérémonie du palmarèscannois pour annoncer, du haut de sa stature decinéaste mondialement reconnu et présentement présidentdu jury, la Palme à La Vie d’Adèle d’AbdellatifKechiche, chef-d’œuvre du naturalisme à la françaiserelatant la passion entre Adèle et Emma à coups degrands blocs de réalité réinventée, des premiersregards à la dernière étreinte en passant par de longsmoments d’intimité physique ? C’est pourtant ce quis’est passé, et on en est encore ému. Car si La Vied’Adèle n’était pas notre film préféré de la compétition– on dira lequel plus tard – c’était d’évidence lemeilleur, le plus incontestablement ample et abouti,le plus furieusement contemporain, que ce soit danssa matière romanesque, ses personnages ou sondispositif. Kechiche est aujourd’hui l’héritier directde Pialat, même s’il développe aussi sa propre singularitéet même si, avec ce film-là, il dévoile sa partla moins sombre, la plus solaire, comme une antithèseabsolue de son précédent et terrible Vénusnoire. C’est aussi l’éclosion de deux comédiennes, qu’ilconvient toutefois de distinguer dans leur approchedu jeu : Adèle Exarchopoulos tient le film du premierau dernier plan, et elle a ce charme des apparitions,ce naturel des comédiennes qui donnent tout commes’il n’y avait pas d’après ; Léa Seydoux, en revanche,a déjà du métier, ici ou dans le grand ailleurs hollywoodien,et elle compose une Emma aux cheveuxbleus avec ce qu’il faut de technique pour la faireoublier, ce qu’il faut de précision pour que cela setransforme en magie. Les deux réunies composentun couple dont la crédibilité est pour beaucoup dansl’immersion émotionnelle et sensuelle que procurela vision du film, dont les trois heures passent en unsouffle si bien qu’on en redemanderait presque –sympa, Kechiche a sous-titré son film Chapitre 1 et 2,laissant l’espoir d’un futur Chapitre 3 et 4.PALMARÈS DANS LE DÉSORDREEt le reste du palmarès et de la compétition, alors ?En dehors d’un inexplicable Prix de la mise en scèneà Amat Escalante et son Heli dont on ne pensepas vraiment du bien – on l’a dit la semaine passée –Spielberg et son jury ont récompensé de bons filmsun peu dans le désordre, laissant sur le bord de laroute quelques œuvres pourtant passionnantes. Pasvraiment contestable, le Grand Prix à Inside LlewinDavis des frères Coen a salué ce faux film mineurqui s’avère, la boucle de son récit bouclée, un filmmondedans la lignée métaphysique de Barton Finkou A serious man. Suivant la destinée d’un folkeuxfictif et foireux dans le Greenwich village de 1961,le film ouvre sans arrêt des abîmes de sens derrièreson allégresse faite de dialogues punchy, de tribulationscomiques et de chansons interprétées inextenso. La réflexion des Coen sur l’absurdité del’existence et l’absence de Dieu n’a jamais été aussijoyeuse qu’ici, et ils la complètent par une pertinenteillustration du double sens du mot “révolution“ :tour complet sur soi-même avant retour au point dedépart et bouleversement radical de l’ordre deschoses. Le Japonais Hirokazu Kore-Eda a lui reçu leprix du jury pour Tel père, tel fils, jolie variation autourde ses thèmes de prédilection – l’enfance, la famille,la transmission – dont on regrette juste la dernièredemi-heure, qui ressemble àl’addendum d’un scénaristeun peu trop consciencieux.Jia Zhangke aurait sansdoute été bien plus à saplace avec le prix de lamise en scène qu’avec le prixdu scénario qui lui a étéremis pour son formidable Atouch of sin ; mais il est bond’avoir distingué ce cinéastequi a pris le risque d’emmenerson cinéma vers de nouveauxhorizons, plutôt quede capitaliser sur sa réputation.C’est-à-dire l’inverse d’Asghar Farhadi et duPassé, bon film au demeurant, mais sans grande surprisede sa part. Intelligemment, le jury a finalementrécompensé ce qu’il y a de mieux dans le film, à savoirBérénice Bejo, dont la prestation est exceptionnelle enfemme vacillante et pétrie de culpabilité. En revanche,le Prix d’interprétation masculine au vétéran BruceDern dans le très faible Nebraska d’Alexander Payneest assez piteux, dans une compétition qui brillait parde formidables performances d’acteur. On pense biensûr à Michael Douglas dans Behind the candelabra deSteven Soderbergh, où il révèle des talents insoupçonnésde fantaisie et d’émotion pour camper le pianistegay et outrancier Liberace ; mais Mathieu Amalric,excellent dans Jimmy P. d’Arnaud Desplechin et dansCette année, lacompétition cannoise aproposé un lot de films oùl’insouciance et la légèretése nimbaient d’un parfumde cercueil et d’amertume.La Vénus à la fourrure de Polanski, aurait tout aussibien pu prétendre au titre, tout comme MadsMikkelsen, intense dans Michael Kohlhaas ou OscarIsaac, révélation du film des Coen.CHAMPAGNE ET LUTTE ARMÉEPalmarès pas mal du tout, donc, et compétition defort bon niveau, aussi, dont on peut se plaire àtracer des lignes qui relieraient les films entre eux.Par exemple, la thématique “lutte armée“ qui traverseà la fois A touch of sin, le rugueux MichaelKohlhaas d’Arnaud Des Pallières et l’étonnantBorgman, retour surprise du Hollandais Alex VanWarmerdam après des années d’oubli. Chez JiaZhangke, c’est l’idéal communiste d’une Chine laminéeà sa base par l’individualisme et la privatisationqui fait de la résistance, même si le récit, construiten quatre histoires distinctes, va vers un désenchantementqui n’augurerien de bon pour l’avenirdu pays ; chez Des Pallières,“La Vie d’Adèle” - DRFRAGILE ET TARDIFQuelques films, toutefois, ont posé question dans lacompétition : on ne parle pas du navet de TakashiMiike Shield of straw, indigne d’y figurer, ou de Grigrisde Mahamat-Saleh Haroun, dont la naïveté et lesdéfauts sont à peu près égaux à ceux de son précédentUn homme qui crie. Plutôt de The Immigrantde James Gray et Jimmy P. d’Arnaud Desplechin. Deuxfilms difficiles, qui ne répondaient ni aux attentesplacées dans leurs cinéastes, ni dans le cahier descharges qu’on avait sans doute abusivement écrità propos de leurs dernières œuvres. Gray n’a pas livréla fresque attendue, mais un drame en chambre auxinfluences russes (Tchekhov, Dostoievski), qui nousa laissé froid sans qu’on sache si c’était son but ousa limite. Desplechin, lui, s’est presque trop biencoulé dans le moule américain, au point de s’éloignerradicalement de son style si particulier. Pourtant,Jimmy P., œuvre complexe brassant souvenirs de laDeuxième Guerre mondiale et du génocide indien,éclosion de la psychanalyse et récit d’amitié entredeux homme que tout oppose, est un beau film fragile,trop fragile pour Cannes sans doute. Maisc’est Roman Polanski qui a frappé un grand coup ledernier jour – trop tard sans doute – avec La Vénus àla fourrure. C’est ce film dingue que l’on a préféréentre tous, en définitive, car voir un immense cinéastefaire défiler tout son cinéma entre les quatre mursd’un théâtre et avec deux acteurs merveilleux, le toutgrâce à une science du spectacle, des émotions et dela mise en scène qui serait celle d’un vieux briscard sielle ne témoignait aussi d’une insolente juvénilité, aquelque chose de jouissif et d’inattendu.TOUT N’EST PAS PERDU…En dehors de ce centre de gravité passionnant qu’étaitla compétition, Cannes a été plus contestable. Lesséances spéciales ont frappé par leur manqued’intérêt et Un certain regard a fait l’effet d’ungrand pêle-mêle d’auteurs où se croisaient le meilleur(Alain Guiraudie et son explosif Inconnu du lac,dont on va reparler très vite) et le pire (Claire Denisprésentant un film à l’inachèvement criminel, LesSalauds), avec pas mal de bof bof au milieu (FruitvaleStation, un grand prix de Sundance très moyen,ou encore Omar, qui a reçu un accueil très favorablemais aussi très douteux, les spectateurs confondant lefilm avec la cause qu’il défend de manière pour lemoins expéditive). La Quinzaine des réalisateurs, deson côté, s’est embourbée dans d’obscures séries Béchappées du marché du film et dont l’avenir passepar la VF des multiplexes et les bacs à soldes DVD (TheLast days on mars ou Magic Magic). Une révélation,toutefois, celle de Jeremy Saulnier et son stupéfiantBlue ruin, croisement entre les thèmes de Jeff Nicholsdans Shotgun stories et la maîtrise des Coen dansBlood simple – rien que ça. Pour la blague, on s’amuseraen disant qu’au cours de ce festival de Cannes,un des moments forts à été celui où “tout estperdu“ ; All is lost, titre du deuxième film de J.C.Chandor après Margin call, présenté hors compétition,et tour de force prodigieux : un “one-man-film“sans dialogue autour d’un homme dérivant surl’océan. L’homme, «notre homme» comme il estdit au générique, c’est Robert Redford, rendu à sapleine dimension d’acteur légendaire, portant le filmsur ses épaules, celui-ci devenant presque un documentairesur le comédien, son professionnalisme etsa sagesse. Du naturalisme de Kechiche au spectacleintime de Chandor, finalement, c’est le même amourde l’acteur et la même célébration de la vie qui a irriguéce beau festival.

DRLa Grande BellezzaL’ERRANCE ESTIVALE D’UN ÉCRIVAIN QUI N’ÉCRIT PLUS DANS LA ROME DES FÊTES ET DESEXCÈS. DERRIÈRE SES ACCENTS FELLINIENS, LE NOUVEAU FILM DE PAOLO SORRENTINOMARQUE L’ENVOL DE SON RÉALISATEUR, DÉSORMAIS AU SOMMET DE SON INVENTIVITÉVISUELLE ET POÉTIQUE, PORTANT UN REGARD À LA FOIS CRUEL ET PLEIN D’EMPATHIE SURLE MONDE. CCDe jour, un touriste asiatique fait un malaise encontemplant Rome depuis ses hauteurs ; de nuit, unefête orgiaque et débridée attire la faune des mondainsromains. Cette bonne dizaine de minutes n’a rienà voir avec ce qu’on appelle traditionnellementune “exposition“ au cinéma ; c’est plutôt un poèmefilmique, sans dialogue et sans intrigue, où la camérasemble défier la gravitation. Depuis Les Conséquencesde l’amour, on connaît la virtuosité de PaoloSorrentino, sa capacité à intensifier les sensations parun travail extrêmement sophistiqué sur les focales,les mouvements de caméra et un montage musicalépousant l’humeur des séquences. Mais jamais iln’avait osé s’affranchir à ce point de la dramaturgiepour tenter une immersion non pas dans une histoire,mais d’abord dans un monde, pour restituer sespropres perceptions d’une ville dont il abhorre lesexcès et dont il adore la beauté.LES INCONSÉQUENCES DE L’AMOURCe qui est, peu ou prou, le sentiment de Jep (ToniServillo), autrefois auteur d’un roman culte (L’Appareilhumain), devenu journaliste faute de mieux, etayant poursuivi l’ambition d’être «le roi des mondains».Quelque chose comme un lointain descendantde Mastroianni dans La Dolce Vita, dont La GrandeBellezza se veut une libre relecture contemporaine.Jep fête ses soixante-cinq ans sur sa terrasse somptueuseau milieu de sa petite troupe et de parfaitsinconnus ; au réveil, il n’a pas que la gueule debois, mais aussi l’impression que tout cela le conduitdans le mur, l’approche de la mort faisant ressurgir lavacuité profonde de son existence. Revient alors à lasurface le souvenir d’un amour de jeunesse, quile conduit à chercher cette «grande beauté» qui lepoussera, peut-être, à écrire à nouveau. La galerie depersonnages croisés par Jep offre à Sorrentino unangle particulièrement sarcastique pour évoquer lesspecimen romains contemporains : artistes égocentriques,maris goujats, jet-setteurs baratineurs, starlettesarrogantes, vieux beaux dépassés… On estd’abord un peu bousculé par ce défile de freaks queni le héros, ni le cinéaste n’épargnent, jusqu’à cettepremière acmé du récit : le moment où Jep dit sesquatre vérités à une camarade écrivain liée au particommuniste, dont il énonce sans reprendre son souffleles impostures et les renoncements. Mais cet abcèscrevé, Sorrentino va se montrer beaucoup plus subtil.Le très critiqué This must be the place avait déjà cettequalité-là : il partait de stéréotypes avant de les faireimploser pour leur donner complexité et humanité. Cechemin, de l’ironie à la tendresse, La Grande Bellezzale refait avec infiniment plus de lyrisme et d’émotionpure.TROUVER SA PLACEC’est une certaine vision du monde qu’affirmeSorrentino : ce que nous voyons de quelqu’un, c’est enpremier lieu sa caricature superficielle ; la dépasserimplique patience et bienveillance, goût de l’autre etmise en sourdine de soi. Ce n’est pas un hasard si lavraie charpente narrative de La Grande Bellezza n’estpas tellement l’itinéraire de Jep, passe-plat magistrald’une couche à l’autre de la haute société romaine (dela bourgeoisie oisive à l’église décrépie en passant parl’aristocratie déchue), mais bien les propres trajets despersonnages, même les plus secondaires, tous richeset forts, tous éclairant l’état de délabrement existentielqui menace le héros. On n’est pas près d’oublierainsi cette hallucinante séquence où une petite filleprojette en hurlant des pots de peintures sur une toilegéante. On pense alors que le cinéaste se moque del’art contemporain et de ses modes débiles ; mais lapeinture achevée, sa réussite est indéniable. Car oui,même les artistes ridicules peuvent avoir du génie.En cela, Sorrentino se démarque des évidents échosfelliniens qui parsèment son film. Il est plus terrestre,plus prosaïque que son glorieux aïeul, et si La GrandeBellezza vise la grande forme – de ses 140 minutes àses instants de complète sidération visuelle – c’est endéfinitive pour restituer un moment éphémère, intimeet fondateur. Proust est abondamment convoqué toutau long du film, et c’est bien une madeleine sentimentale,sensuelle et juvénile, dont Jep recherchele goût, goût de la beauté, mais aussi goût d’unecertaine éternité. Abreuvé de vin, de fêtes, de femmeset de courtisans, Jep finit par accepter d’être simplespectateur d’une vie qui n’apporte de réconfort quesi on cesse de la presser comme un citron. C’est aussila voie choisie par Sorrentino : d’abord un spectacletotal, généreux, débordant dans tous les sens d’idéeset de musiques, puis sa reproduction en miniature, àl’échelle de son protagoniste, qui a peut-être enfintrouvé sa place. Non pas au milieu des mondains ouau centre du monde, mais dans cet endroit secret quis’appelle la mémoire.> La Grande BellezzaDe Paolo Sorrentino (It, 2h22) avec Toni Servillo,Carlo Verdone…TEMPS FORTTRADITIONET MODERNITÉAbou LagraaDenis PlassardDeLaVallet BidiefonoEnclave EspañolSidi Larbi Cherkaoui etShantala ala ShivalingappaArushi MudgalJosé MontalvoFESTIVALLA MAISONSENS DESSUS DESSOUSUlf LangheinrichCatherine GaudetSimon TanguyAlain PlatelN. Hubert et M. MandelRaphaëlle DelaunayPatricia Apergipiedneilleza etnestCompagni e DyptikAlonzo KingCirque ÉloizeIvana MüllerAkoréacroHofesh ShechterOlivier DuboisPhilippe DecoufléPilobolusEmanuel GatT. Guerry et C. 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P08_09 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13CINÉMAOnly GodforgivesNICOLAS WINDING REFN RATE LE VIRAGEPOST-DRIVE AVEC CE FILM VANITEUX QUIRESSEMBLE À L’ŒUVRE D’UN CHEFDÉCORATEUR SURDOUÉ CHERCHANT SANSY PARVENIR QUELQUE CHOSE À RACONTER.CHRISTOPHE CHABERTQuand on avait découvert Drive, Nicolas Winding Refnn’était plus un inconnu : la trilogie Pusher et le génialBronson avaient déjà montré l’étendue de son talentet de ses ambitions. Si surprise il y avait, c’était celled’un cinéaste qui synthétisait dans une forme pop etromantique un creuset d’influences et de codes qu’ilarrivait à régénérer. Avec Only God forgives, WindingRefn tombe dans son propre maniérisme et ce qui hierrelevait du plaisir se transforme ici en effort désespérépour faire autre chose que de l’imagerie pure etsimple. L’argument, en soi, n’est pas plus original quecelui de Drive : en Thaïlande, deux frères vivotent entrematchs de boxe et trafics de drogue. Le plus âgé, dansun coup de folie, tue une prostituée, avant d’être à sontour massacré par le père éploré, poussé dans songeste par un flic sadique adepte du karaoké. Débarquealors la maman de la fratrie, qui va pousser le franginsurvivant à accomplir sa vengeance.DESTOCKAGE À BANGKOKPassons sur le sous-texte psychanalytique absolumentbalourd que Winding Refn place dans les intersticesdu récit – quoique cela donne la scène la plus réussiedu film, avec un numéro particulièrement bouffon deKristin Scott Thomas. Laissons tomber le folklore deBangkok comme une jungle de néons pourrie par levice, tant l’affaire sent le cliché touristique. Il faut surtoutsouligner l’inflation décorative qui saisit WindingRefn, ce fétichisme du plan composé qui ressemble audélire d’un scénographe remplissant chaque centimètreavec un fatras d’objets en série. Au milieu de cettebrocante géante, les acteurs sont réduits à des figuresimpassibles, à leur tour transformés en bibelots. C’estparticulièrement le cas de Ryan Gosling, filmé un coupen bleu, un coup en rouge, un coup en vert, mais toujoursavec la même absence d’expression. Comme unmauvais metteur en scène de théâtre, Winding Refns’empare de la moindre idée pour la répéter trois ouquatre fois, pensant produire un effet hypnotique maissoulignant surtout la profonde vanité de son projet,qui s’égare en ralentis opératiques et en poses concernées,dégageant un esprit de sérieux proportionnelau vide abyssal de son script. On sent surtout lecinéaste danois écartelé entre son désir de reconnaissanceinternationale et son envie d’expérimentationsradicales. Avant Drive, Valhalla rising souffrait déjà dumême mal. Tout n’est peut-être pas perdu, donc…> Only God forgivesDe Nicolas Winding Refn (Fr-Dan, 1h30) avecRyan Gosling, Kristin Scott Thomas...DRL’AttentatDe Ziad Doueiri (Fr-Belg-Liban-Qatar, 1h45) avec AliSuleiman, ReymondeAmsellem…Tiré du best-seller de Yasmina Khadra,L’Attentat raconte comment un médecinisraélien d’origine arabe travaillantdans un hôpital de Tel Avivvoit sa vie bouleversée après unattentat suicide dont le kamikazepourrait être sa propre femme. Deuxthèmes s’enchâssent ainsi : connaîtonvraiment la personne avec qui onpartage sa vie ? Et que pèse l’humanismeéclairé face au sentimentd’humiliation d’un peuple qui netrouve plus que la violence pourexprimer sa colère ? Il y a donc deuxlignes dans le film de Ziad Doueiri :la première est un drame intimiste enforme d’enquête existentielle, peupléde flashbacks opacifiant l’énigme dedépart ; la deuxième est une réflexionsur le conflit israélo-palestinien quimue en thriller efficace et tendu unefois passé de l’autre côté du mur. Entermes de cinéma, c’est clairementcelle-ci que le metteur en scène privilégie,cherchant une efficacité àl’américaine qui accroche le spectateurau gré de scènes choc et à suspense.Il y a du savoir-faire, indéniable,dans ce storytelling qui digèreintelligemment le pavé de Khadra.Mais plus Doueiri tente d’accrocherle spectateur, plus il rend confus sondessein final, donnant l’impressiond’une petite démonstration de forcenarrative qui oublie au passage l’ambivalencede ses personnages et finitpar tout expliquer pour n’effrayerpersonne. CCPAS VUS !Shokuzai, cellesqui voulaient sesouvenirDe Kiyoshi Kurosawa (Jap,1h59) avec Kyoko Koizumi,Hazuki Kimura…Quatre fillettes ont été témoins dumeurtre d’une de leurs camaradesde classe, mais ne peuvent se souvenirdu visage du tueur. Des annéesaprès, elles essaient de retrouver lamémoire de l’événement. Une sérietélé signée Kiyoshi Kurosawa, devenueen salles un film en deux parties– la seconde sort mercredi prochain.Very bad trip 3De Todd Philips (ÉU, 1h40)avec Zach Galifianakis,Bradley Cooper, Ed Helms…Troisième gueule de bois pour le trioqui, cette fois, doit faire face à unkidnapping.The CallDe Brad Anderson (ÉU, 1h35)avec Halle Berry…Sauver la vie d’une adolescente lorsqu’ontravaille dans un centred’appels téléphoniques, c’est possible,avec ce thriller qui aurait pus’appeler Ne raccrochez pas, c’estune erreur.Ginger et RosaDe Sally Potter (Ang, 1h30)avec Elle Fanning, AliceEnglert…Le passage de l’adolescence à l’âgeadulte de deux Londoniennes dans lesannées 60, de l’amitié à la dispute,entre insouciance pop, révolutionsexuelle et ombre de la guerre froide.Polluting paradiseDe Fatih Akin (All-Turquie,1h38) documentaireLe réalisateur de Head on retournedans son village natal en Turquie,transformé en décharge à ciel ouvert,pour y recueillir le témoignage deplusieurs générations d’habitants.Je suis supporterdu StandardDe et avec Riton Liebman(Fr-Belg, 1h30) avec LéaDrucker…Un supporter du Standard de Liègeest prêt à tous les sacrifices pouraider son équipe à remporter desvictoires. Jusqu’à sa rencontre avecMartine, qui va l’aider à décrocher.Abonnezvous!LICENCES N°1063987 -1063988 - 1063989 / CONCEPTION GRAPHIQUE : &D’EAU FRAÎCHEL’Opéra Théâtre de Saint-Étiennepropose cette saisonplus de 160 représentations :opéra, danse, musique, théâtre...Découvrez toute la saison 13/14dans la nouvelle brochuresur simple demandeau 04 77 47 83 40 ou surwww.operatheatredesaintetienne.frNOUVELLE BROCHURE SURoperatheatredesaintetienne.frLAKMÉ - DELIBESNovembre 2013CIBOULETTE - HAHNDécembre 2013 / Janvier 2014LES BARBARES - SAINT-SAËNSFévrier 2014WERTHER - MASSENETMars 2014LES NOCES DE FIGARO - MOZARTJuin 201404 77 47 83 40

SÉLECTIONDE FILMSÀ L’AFFICHEL’ATTENTATDe Ziad Doueiri (Fr-Bel-Lib-Qat, 1h45) avecAli Suliman, Reymonde Amsellem...Pathé Bellecour (vo), UGC Astoria (vo)LA CAGE DORÉEDe Ruben Alves (Por-Fr, 1h30) avec RitaBlanco, Joaquim de Almeida...Ciné-Caluire, Le Lem, Le Meliès, Le Rex, Les Alizés,Méga CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers,Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité InternationaleCHEBA LOUISADe Françoise Charpiat (Fr, 1h35) avecRachida Brakni, Isabelle Carré...Cinéma Gérard Philipe, Le Zola, Les AlizésCHINATOWN (int - 12 ans)De Roman Polanski (1974, ÉU, 2h10) avecJack Nicholson, Faye Dunaway...Avec un fétichisme inattendu,Polanski réactive la grande traditionaméricaine du film noir en levant tousses sous-entendus : violence, inceste,corruption généralisée. Le scénario,parfait, de Robert Towne, trouve grâce àl’efficacité de la mise en scène etl’interprétation de Nicholson etDunaway un écrin indémodable.Cinéma Gérard Philipe (vo), Cinéma Saint-Denis(vo), Le Zola (vo)LES CROODSDe Chris Sanders, Kirk DeMicco (ÉU, 1h32)animationCGR (3D), Pathé Carré de soie (2D & 3D), PathéVaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Part-DieuL’ÉCUME DES JOURSDe Michel Gondry (Fr, 2h05) avec RomainDuris, Audrey Tautou...Cinéma Bellecombe, Maison du Peuple, PathéBellecourEPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRETDe Chris Wedge (ÉU, 1h42) animationCinéma Gérard Philipe (2D & 3D), Le Rex (2D &3D), Le Scénario (2D & 3D), Les Alizés, Méga CGR(3D), Pathé Bellecour (2D & 3D), Pathé Carré desoie (2D & 3D), Pathé Cordeliers (2D & 3D), PathéVaise (2D & 3D), UGC Ciné-Cité Confluence (2D &3D), UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-DieuFAST AND FURIOUS 6De Justin Lin (ÉU, 2h10) avec Vin Diesel,Paul Walker...Le Rex, Méga CGR, Pathé Carré de soie (IMAX),Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise,UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Part-DieuLA FLEUR DE L’ÂGEDe Nick Quinn (Fr, 1h23) avec Pierre Arditi,Jean-Pierre Marielle...Ciné Duchère, Ciné Mourguet, Le Meliès, Le Rex,Méga CGR, Salle Jean CarmetLES GAMINSD’Anthony Marciano (Fr, 1h35) avec AlainChabat, Max Boublil...Méga CGR, Pathé Bellecour, UGC Ciné-CitéConfluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGCPart-DieuGATSBY LE MAGNIFIQUEDe Baz Luhrmann (ÉU, 2h22) avecLeonardo DiCaprio, Tobey Maguire...Alpha (2D & 3D), Ciné Mourguet (2D VO & 3DVF), Ciné-Caluire (2D & 3D), Comœdia (VO), LeRex (VO & VF), Le Scénario (VO & VF), Méga CGR(3D), Pathé Bellecour (3D VO & 2D VO), PathéCarré de soie (VO & VF), Pathé Cordeliers (2D &3D), Pathé Vaise, UGC Astoria (vo), UGC Ciné-CitéConfluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (3DVO & 2D VF), UGC Part-DieuGATSBY LE MAGNIFIQUEDe Jack Clayton (1975, ÉU, 2h18) avecRobert Redford, Mia Farrow...CNP Bellecour (vo), UGC Astoria (vo)GINGER & ROSADe Sally Potter (Ang, 1h30) avec ElleFanning, Alessandro Nivola...Comœdia (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)LA GRANDE BELLEZZADe Paolo Sorrentino (It, 2h30) avec ToniServillo, Luis Tosar...La dérive d’un écrivain qui n’écritplus dans la Rome estivale, entredouceur de vivre et dolce vita. PaoloSorrentino signe son film-somme,visuellement époustouflant, porté parune quête de la beauté du monde et dela grandeur des êtres derrière lesapparats sociaux superficiels.Comœdia (vo), Pathé Bellecour (vo), UGC Astoria (vo)HANNAH ARENDTDe Margarethe Von Trotta (All-Fr, 1h53)avec Barbara Sukowa, Axel Milberg...Alpha (vo), Cinéma Opéra (vo), Cinéma Saint-Denis (vo), Le Scénario (vo), Salle Jean Carmet(vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)INFILTRÉDe Ric Roman Waugh (ÉU, 1h52) avecDwayne Johnson, Susan Sarandon...Méga CGR, Pathé Carré de soieIRON MAN 3De Shane Black (Chi-ÉU, 2h10) avecRobert Downey Jr., Gwyneth Paltrow...Cinéma G. Philipe, Le Lem (2D & 3D), Les Amphis(2D & 3D), Méga CGR (3D), Pathé Carré de soie(2D & 3D), Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence(vo), UGC Part-DieuJE SUIS SUPPORTER DU STANDARDDe Riton Liebman (Fr-Bel, 1h30) avec RitonLiebman, Léa Drucker...Cinéma Gérard Philipe, Méga CGRJOLI MAIDe Chris Marker (Fr, 2h16) documentaireComœdia, Institut LumièreMAMA (int - 12 ans)De Andres Muschietti (Esp-Cda, 1h40)avec Jessica Chastain, Nikolaj Coster-Waldau...Méga CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers,Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGCPart-DieuMOHAMED DUBOISD’Ernesto Ona (Fr, 1h32) avec Eric Judor,Sabrina Ouazani...Maison du Peuple, Méga CGR, Pathé Carré desoie, UGC Part-DieuMUDDe Jeff Nichols (ÉU, 2h10) avec MatthewMcConaughey, Tye Sheridan...Après «Take shelter», Jeff Nicholspart à l’aventure sur les pas du grandcinéma classique américain avec cebeau film à hauteur d’enfant où l’amouret la quête d’un mentor deviennent lamatière première d’un récit simple etbouleversant. Magnifique !Cinéma Saint-Denis (vo), Cinéma Saint-Genis-Laval (vo), Comœdia (vo), Le Lem (vo), PathéBellecour (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)ONLY GOD FORGIVES (int - 12 ans)De Nicolas Winding Refn (Fr-Dan, 1h30)avec Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas...Cinéma Gérard Philipe (vf & vo), Comœdia (vo),Le Zola (vo), Les Alizés (vf & vo), Méga CGR,Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie (vf &vo), Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (vf & vo), UGCCiné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-CitéInternationale (vo), UGC Part-DieuLE PASSÉDe Asghar Farhadi (Fr, 2h10) avec BéréniceBejo, Tahar Rahim...Sans être le grand film que l’on attendaitde la part du cinéaste d’«Une séparation»,notamment à cause d’un scénario parfoisenvahissant, «Le Passé» prouve toutefoisqu’Asghar Farhadi est un grand peintredes tourments humains et un incroyabledirecteur d’acteurs.Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Meliès,Scénario, Méga CGR, Pathé Bellecour (vo), PathéCarré de soie, Pathé Vaise, UGC Astoria, UGCCiné-Cité Confluence, UGC Ciné-CitéInternationalePOLLUTING PARADISEDe Fatih Akin (Turc, 1h38) documentaireCinéma Gérard Philipe (vo), CNP Terreaux (vo)LA POUSSIÈRE DU TEMPSDe Théo Angelopoulos (Fr-Rus-Gre-It-All,2h05) avec Willem Dafoe, Bruno Ganz...Le Cinéma (vo)LE POUVOIRDe Patrick Rotman (Fr, 1h45) documentaireCinéma Gérard Philipe, ComœdiaLES PROFSDe Pierre-François Martin-Laval (Fr, 1h30)avec Christian Clavier, Isabelle Nanty...Méga CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers,Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGCCiné-Cité Internationale, UGC Part-DieuPROMISED LANDDe Gus Van Sant (ÉU, 1h46) avec MattDamon, Rosemarie DeWitt...Gus Van Sant renouvelle le genre dufilm politique en portant un regard patientet bienveillant sur ses personnages,transformant ce qui aurait pu être unpamphlet contre le gaz de schiste enréflexion mélancolique sur la logiqueéconomique contre la logique intime.Ciné Duchère (vo)QUARTETDe Dustin Hoffman (Ang, 1h38) avecMaggie Smith, Tom Courtenay...Cinéma Bellecombe, Cinéma Bellecombe (vo),CNP Terreaux (vo)SHOKUZAI - CELLES QUI VOULAIENTSE SOUVENIRDe Kiyoshi Kurosawa (Jap, 1h59) avecKyôko Koizumi, Hazuki Kimura...CNP Terreaux (vo), Comœdia (vo)SONG FOR MARIONDe Paul Andrew Williams (Ang, 1h25) avecTerence Stamp, Vanessa Redgrave...UGC Astoria (vo)SOUS LE FIGUIERDe Anne-Marie Etienne (Fr, 1h35) avecGisèle Casadesus, Anne Consigny...CNP BellecourSOUS SURVEILLANCEDe Robert Redford (ÉU, 2h01) avec RobertRedford, Shia LaBeouf...Ciné-Toboggan, Ciné-Toboggan (vo), Le Meliès(vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)SUGAR MANDe Malik Bendjelloul (Angl-Suè, 1h25)documentaireCiné Duchère (vo), Comœdia (vo)TAD L’EXPLORATEUR : À LARECHERCHE DE LA CITÉ PERDUED’Enrique Gato (Esp, 1h31) animationCiné-Toboggan (3D), Méga CGRLE TEMPS DE L’AVENTUREDe Jérôme Bonnell (Fr, 1h45) avecEmmanuelle Devos, Gabriel Byrne...CNP TerreauxTHE CALL (int - 12 ans)De Brad Anderson (ÉU, 1h35) avec HalleBerry, Abigail Breslin...Méga CGR, Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré desoie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale(vo), UGC Part-DieuTRANCEDe Danny Boyle (Ang, 1h35) avec JamesMcAvoy, Vincent Cassel...Cinéma St-Genis-Laval (vo), Pathé Cordeliers (vo),Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale (vo)UN GRAND MARIAGEDe Justin Zackham (ÉU, 1h30) avec RobertDe Niro, Katherine Heigl...Méga CGR, Pathé Carré de soie (vf & vo), PathéCordeliers (vo), Pathé Vaise, UGC Ciné-CitéInternationale (vo), UGC Part-DieuUNE VIE SIMPLEDe Ann Hui (Hong-Kong, 1h59) avec AndyLau, Deanie Ip...Ciné-Toboggan (vo), Comœdia (vo)VERY BAD TRIP 3De Todd Phillips (ÉU, 1h40) avec BradleyCooper, Ed Helms...Le Scénario, Méga CGR, Pathé Bellecour (vo),Pathé Carré de soie (vf & vo), Pathé Cordeliers,Pathé Vaise (vf & vo), UGC Ciné-Cité Confluence(vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vf & vo), UGCPart-DieuSALLESCINÉMA BELLECOMBE61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31L’ÉCUME DES JOURSMer 20h - sam 20h30QUARTET V.O.Ven 20h30QUARTETSam 15h - dim 17hCINÉMA SAINT-DENIS77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4eMUD V.O.Jeu, sam 20h45 - dim 17hHANNAH ARENDT V.O.Ven, lun 20h45 - sam 18h - dim 14h30CHINATOWN V.O. (int - 12 ans)Mar 20h30JAPPELOUPVen 18hCINÉ DUCHÈRE208 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9eLA FLEUR DE L’ÂGEMer, sam, dim 15h - ven, lun 20h30PROMISED LAND V.O.Jeu 17h30 - ven, lun 18h - dim 20hLE REPENTI V.O.Jeu 20h**SUGAR MAN V.O.Sam 18h30 - dim 17hCOMŒDIA13 avenue Berthelot - Lyon 7eAvant-première :• Les Jours heureux : jeu 20h*CINÉ-BRUNCH EN FAMILLEDim 10h45LA TÊTE EN L’AIRLun 20h**GINGER & ROSA V.O.Tlj 13h30, 19h20 + jeu 16h45SHOKUZAI - CELLES QUI VOULAIENTSE SOUVENIR V.O.13h50 - 15h20 - 20h20GATSBY LE MAGNIFIQUE V.O.14h - 17h30 sf jeu - 20h30 sf jeu, lunJOLI MAI17h40LA GRANDE BELLEZZA V.O.16h25 - 21h10 + sam, dim 10h45LE PASSÉ13h45 - 16h20 - 19h - 21h30 + sam, dim 11hONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)14h - 16h - 18h - 20h (sf lun à 20h30) -21h50 sf lunLE POUVOIRMer, ven, dim, mar 16h10ENFANCE CLANDESTINE V.O.Jeu, lun 16hMONSTRES... PAS SI MONSTRUEUX !Sam, dim 10h45MUD V.O.13h30 sf sam - 18h20 - 20h45SUGAR MAN V.O.Sam, dim 11h15UNE VIE SIMPLE V.O.Sam, dim 11h15ASSISES INTERNATIONALES DU ROMANIN GIRUM IMUS NOCTE ETCONSUMIMUR IGNISam 11hCAOS CALMO V.O.Sam 14hLE CINÉMAImpasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er - 04 78 28 80 08LA POUSSIÈRE DU TEMPS V.O.Ven 14h30 - sam 16hTHE LEBANESE ROCKET SOCIETY V.O.Jeu 18h - ven 16h30 - sam 14h15HISTORIAS V.O.Jeu 15h45 - ven 20h30 - sam 18h10CINÉMA OPÉRA6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er - 04 78 28 80 08HANNAH ARENDT V.O.Jeu 17h50 - ven, sam 14h - dim 17h30 - lun20h - mar 16hSAMSARA V.O.Sam 17h55I WANT YOUR LOVE V.O. (int - 16 ans)Jeu 22h10 - dim 21h30ELDORADO V.O.Jeu 13h45 - ven 16h - dim 15h - mar 20hLUTHER V.O.Ven 20hALATA V.O.Mer, ven, mar 18h - sam 16h05 - dim19h45 - lun 22h10GUERRIÈRE V.O. (int - 12 ans)Jeu 16h - lun 18hPIETA V.O. (int - 12 ans)Mer 16h - mar 14hCNP BELLECOUR12 rue de la Barre - Lyon 2eLA DERNIÈRE FOIS QUE J’AI VUMACAO V.O.14h - 17h45 - 19h40GATSBY LE MAGNIFIQUE (CLAYTON) V.O.14h - 18h50 - 21h25LA RELIGIEUSE16h30 - 21h15PIERRE RABHI, AU NOM DE LA TERRE15h45 - 17h45 - 19h45ALCESTE À BICYCLETTE15h45SOUS LE FIGUIER14h - 21h30CNP TERREAUX40 rue du Président Édouard Herriot - Lyon 1erSHOKUZAI - CELLES QUI VOULAIENTSE SOUVENIR V.O.14h - 16h20 - 18h50 - 21h10POLLUTING PARADISE V.O.14h - 16h, 19h45LA SIRGA V.O.16hTU SERAS UN HOMME18hQUARTET V.O.14h - 15h50 - 17h45 - 19h40LA DOLCE VITA V.O.Jeu, sam, lun 20h30LE GUÉPARD V.O.Mer, ven, dim, mar 20h30LE TEMPS DE L’AVENTURE14h, 17h45À LA MERVEILLE V.O.21h35CITIZEN KANE V.O.21h30INSTITUT LUMIÈRE25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95HIROSHIMA MON AMOURMer 17h - ven 17h, 21h - sam 16h15JOLI MAIMer 20h** - ven 14h30 - sam 18h - dim16h15JEUNE PUBLICLE VOYAGE EXTRAORDINAIRE DESAMYMer 14h30HAPPY FEET 2Sam 14h30Et aussi sur www.petit-bulletin.fr/lyonCINÉMATrente-neuf. C’est le nombre de films vus à Cannes par notre envoyé spécial.Tous n’ont pas été primés par le festival. Mais nombre d’entre eux (genreLa Vénus à la fourrure, le nouveau chef-d’œuvre de Roman Polanski) méritentque vous vous (re)plongiez dans les comptes-rendus quotidiens qu’il a tirés deleur visionnage.—EXPOSITIONUne bonne partie des galeries lyonnaises viennent de vernir de nouvellesexpositions. C’est notamment le cas de Palade, où sont présentées lesintrigants monochromes altérés de Vincent Guzman. Critique en ligne.—THÉÂTRELa ronde des présentations de saison se poursuit. Cette semaine,c’est au tour du Théâtre de la Croix-Rousse de se prêter à l’exercice.On vous la transmet le programme au sortir de son dévoilement.—Retrouvez-nous sur :

P10 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13CINÉMARÉTROSPECTIVE JACQUES DEMYUNE CHAMBRE EN VILLEMar 20h30**PEAU D’ÂNEJeu 21h** - sam, dim 14h30RÉTROSPECTIVE PECKINPAHAPPORTEZ-MOI LA TÊTE D’ALFREDOGARCIA V.O. (int - 12 ans)Mer 14h30 - ven 19h - sam 20h30LES CHIENS DE PAILLE V.O. (int - 16 ans)Jeu 16h30UN NOMMÉ CABLE HOGUE V.O.Dim 18h45PATHÉ BELLECOUR79 rue de la République - Lyon 2eAvant-première :• Jeune et jolie : mar 20h30*VERY BAD TRIP 3 V.O.11h - 13h20 - 15h40 - 18h - 20h15 - 22h30L’ATTENTAT V.O.10h40 - 13h - 15h40 - 17h40 - 20h - 22h15THE CALL V.O. (int - 12 ans)10h45 - 13h10 - 15h30 - 17h50 - 20h -22h20EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET 3D13h25 - 18h - 20h15 sf marEPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET10h50 - 15h40 - 22h30 sf marONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)11h15 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22hLE PASSÉ V.O.11h10 - 14h - 16h30 - 19h30 - 22h15VFST jeu 19h30, sam 14hLA GRANDE BELLEZZA V.O.19h30GATSBY LE MAGNIFIQUE 3D V.O.10h40 - 13h30 - 19h15 - 22h10GATSBY LE MAGNIFIQUE V.O.16h20MUD V.O.10h50 - 13h45 - 16h30 - 19h30 - 22h15L’ÉCUME DES JOURS10h50 - 13h45 - 16h30 - 19h15 - 22hLES GAMINS10h45 - 13h10 - 15h15 - 17h20 - 22h30PATHÉ CORDELIERS20 rue Thomassin - Lyon 2eVERY BAD TRIP 311h30 - 14h - 16h30 - 19h - 21h30LES PROFS11h15 - 13h30 - 15h30 - 17h30UN GRAND MARIAGE V.O.19h35 - 21h40FAST AND FURIOUS 611h - 13h30 - 16h10 - 18h45 - 21h20EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET11h - 13h15 - 17h30EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET 3D15h25ONLY GOD FORGIVES (int - 12 ans)11h15 - 13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 -21h30MAMA (int - 12 ans)19h30 - 21h30GATSBY LE MAGNIFIQUE18h - 21hGATSBY LE MAGNIFIQUE 3D11h - 14h30TRANCE V.O.17h30 - 19h30 - 21h30LA CAGE DORÉE11h15 - 13h30 - 15h30PATHÉ VAISE43 rue des Docks - Lyon 9e - 08 92 696 696Avant-première :• After earth : mar 20h15VERY BAD TRIP 313h15 - 14h15 - 15h30 - 16h30 - 17h45 -19h sf jeu - 20h - 21h15 - 22h15 + dim10h15, 11hVERY BAD TRIP 3 V.O.19hExpositiondu 28 mai au 12 juillet 2013conçue et réalisée par la Cité de l’architecture &du patrimoine, avec le concours du ministère del’Égalité des territoires et du Logement et avec lesoutien du groupe Caisse des Dépôts, de sa filialegroupe SNI et du GIC.Entrée libre. Côté placedu lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de13h30 à 17h; le samedi de 14h à 19h.Visites commentées les samedis à 15h(gratuites sur inscription).THE CALL (int - 12 ans)13h30 - 15h45 - 18h - 20h15 - 22h30+ dim 11hFAST AND FURIOUS 613h15 - 14h45 - 16h15 - 17h45 - 19h15 -20h45 - 22h15 + dim 10h15, 11hEPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET 3D14h - 16h15 - 18h30 - 20h45 + dim 11hEPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRETMer, sam, dim 13h30, 15h45, 18h + dim10h15ONLY GOD FORGIVES (int - 12 ans)14h - 16h - 18h - 20h sf jeu - 22h + dim 11hONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)Jeu 20hGATSBY LE MAGNIFIQUE13h15 - 16h10 - 19h05 - 22h + dim 10h20LE PASSÉ14h - 16h45 - 19h30 - 22h15 + dim 10h30IRON MAN 313h30 - 16h15 - 19h - 21h45 + dim 10h45LES PROFS13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 - 21h30 +dim 10h45MAMA (int - 12 ans)Mer, sam, dim 20h15, 22h30 - jeu 22h30 -ven, lun 13h30, 15h45, 18h, 20h15, 22h30 -mar 13h30, 15h45, 18h, 22h30UN GRAND MARIAGE13h30 sf mer, 15h30 sf mer, 17h30 19h30+ dim 10h30TRANCE21h30LES CROODSMer, sam, dim 13h45, 16h - dim 11hLA CAGE DORÉEMer, sam, dim 18h15, 20h15, 22h15 - jeu,ven, lun, mar 13h45, 15h45, 17h45, 19h45,21h45UGC ASTORIA31 cours Vitton - Lyon 6eGATSBY LE MAGNIFIQUE (CLAYTON) V.O.Dim 20h15UNE VIE DE CHATMer, sam, dim 11h, 14hh10L’ATTENTAT V.O.11h05 - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h10 - 22h15LE PASSÉ10h55 - 13h40 - 16h20 - 19h15 - 21h50SONG FOR MARION V.O.11h15 sf mer, sam, dim - 13h50 sf mer,sam, dim - 15h50 - 17h50 - 19h50 sf dim -21h50 sf dimGATSBY LE MAGNIFIQUE V.O.11h10 - 14h15 - 17h30 - 20h30LA GRANDE BELLEZZA V.O.11h - 14h - 17h15 - 20h15UGC CINÉ-CITÉCONFLUENCE121 cours Charlemagne - Lyon 2eAvant-premières :• After earth, vo : mar 20h• Joséphine : lun 20h30GINGER & ROSA V.O.11h05 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h05 -22h05VERY BAD TRIP 3 V.O.10h45 - 11h15 - 13h40 - 15h - 15h50 - 17h05 -18h05 - 19h10 - 20h10 - 21h15 - 22h15LES GAMINSMer, sam, dim 17h55, 20h, 22h10 - jeu, ven,lun 10h45, 13h30, 15h45, 17h55, 20h, 22h10 -mar 10h45, 13h30, 15h45, 17h55, 22h10MUD V.O.10h50 - 13h40 - 16h20 - 19h10 - 21h50ONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)10h55 - 13h55 - 15h55 - 17h55 - 19h55 -21h55SOUS SURVEILLANCE V.O.Mer, sam, dim 19h30, 22h - jeu, ven, mar11h, 13h35, 16h15, 19h30, 22h - lun 11h,13h35, 16h15EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET10h55 - 13h35 - 15h45 - 17h55 + mer,sam, dim 11h15, 14h, 16h15Lundi 10 juin 2013 à 18h30L’habitat participatifCo-conception, maîtrise d’ouvrageet gestion collective du lieu de vieen partenariat avec Habitat et HumanismeSur inscriptionCAUE du Rhône6 bis, quai Saint-Vincent - 69001 LyonT. 04 72 07 44 55 - F. 04 72 07 44 59www.caue69.fr - caue69@caue69.frEPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET 3D20h05 - 22h15FAST AND FURIOUS 6 V.O.10h40 - 13h15 - 16h - 19h15 - 21h50GATSBY LE MAGNIFIQUE V.O.10h40 - 13h30 - 16h20 - 20h15LE PASSÉ11h - 13h50 - 16h25 - 19h05 - 21h50IRON MAN 3 V.O.10h45 - 13h30 - 16h10 - 19h - 21h50LES CROODSMer, sam, dim 10h50, 13h30, 15h45LES PROFS11h10 - 14h05 - 16h10 - 18h10 - 20h10 -22h10MAMA V.O. (int - 12 ans)10h55 - 14h - 16h05 - 18h10 - 20h15 - 22h20UGC CINÉ-CITÉINTERNATIONALE80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6eAvant-première :After earth, vo : mar 20hTHE CALL V.O. (int - 12 ans)10h55 - 13h50 - 15h50 - 17h50 - 19h50 -21h50VERY BAD TRIP 310h50 - 13h40 - 15h45 - 17h50 - 19h55 -22hVERY BAD TRIP 3 V.O.11h - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 - 22h10EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET11h05 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h -22h10GATSBY LE MAGNIFIQUE 3D V.O.10h55 - 14h - 18h - 21h30HANNAH ARENDT V.O.10h50, 13h40, 16h15, 19h35 sf mar, 21h50(sf mar 21h55)LA CAGE DORÉE11h sf jeu - 13h40 sf jeu - 15h45 - 17h45 -19h55 - 21h55LES GAMINS10h55 - 13h40 - 15h45 - 17h55 - 20h sfmer - 22h05 sf merLE PASSÉ10h45 - 13h50 - 16h30 - 19h10 - 21h40LES PROFS11h - 13h45 - 15h45 sf jeu - 17h45 sf jeu -19h45 - 21h45ONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)10h50 - 14h05 - 16h05 - 18h - 20h05 -22h05TRANCE V.O.10h45 - 13h40 - 15h45 sf mer - 17h50 sfmer - 20h - 22h05UN GRAND MARIAGE V.O.10h50 sf mer - 13h40 sf mer - 15h40 -17h40 - 20h - 22hGATSBY LE MAGNIFIQUE10h45 - 13h35 - 16h20 - 20hUGC PART-DIEUCC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3eAvant-premières :• After earth : mar 20h• Demi-sœur : lun 20h05• La Grande Boucle : dim 15h30THE CALL (int - 12 ans)11h30 - 13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 -21h30VERY BAD TRIP 311h30 - 13h30 - 13h50 - 15h35 - 15h55 -17h40 - 18h - 19h45 - 20h05 - 21h50 -22h10EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET11h30 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 -22h20IRON MAN 311h30- 14h05 sf dim - 16h40 sf dim -19h20 - 21h55FAST AND FURIOUS 611h30 - 13h20 - 14h05 - 15h55 - 16h40 -18h30 - 19h20 - 21h30 - 21h55LE ROI LIONMer, sam, dim 11h30, 13h50, 15h50LES CROODSMer, sam, dim 11h30, 13h40, 15h45LES GAMINS11h30 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 - 22h20LES PROFS11h30 - 14h - 16h - 18h - 20h05 - 22h10MAMA (int - 12 ans)11h30 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer,sam, dim - 15h40 sf mer, sam, dim - 17h45 -19h50 sf mar - 22hMOHAMED DUBOIS11h30 sf mer, sam, dim - 13h30 sf mer,sam, dim - 15h55 sf mer, sam, dim - 17h55 -20h05 - 22h05ONLY GOD FORGIVES (int - 12 ans)11h30 - 13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 -21h30UN GRAND MARIAGE11h30 - 13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 sflun - 21h30 sf lunGATSBY LE MAGNIFIQUE11h30 - 14h30 - 17h30 - 20h30LES ALIZÉS214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55ONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)Mer 14h, 20h30 - jeu, lun 18h30 - ven,sam, mar 20h30ONLY GOD FORGIVES (int - 12 ans)Mer, sam, dim 18h30 - ven 14h, 16h - lun20h30 - mar 18hTU SERAS UN HOMMEMer, sam 16h, 20h30 - jeu, mar 18h30 - ven20h30 - dim 16h - lun 14h30, 18h30CHEBA LOUISAMer, sam, dim 18h30 - jeu, lun 20h30 - ven14h, 18h30LA CAGE DORÉEJeu, lun 14h30 - ven 16h - sam, dim 14hEPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRETMer, sam, dim 14h, 16h - ven 18h30LE BONHEUR... TERRE PROMISEJeu 20h30**ALPHA24 avenue Lamartine - Charbonnières - 04 78 87 64 65GATSBY LE MAGNIFIQUE 3DJeu 17h45 - sam 21hGATSBY LE MAGNIFIQUEMer 20h45 - ven 21h - sam 15h15 - dim17h30HANNAH ARENDT V.O.Mer 18h15 - jeu 20h45 - ven 19h - sam18h30 - dim 15h, 20h30LES AMPHIS12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29IRON MAN 3 3DMer 14h30 - sam 16h30 - dim 15hIRON MAN 3Ven 20h - sam 14h - dim 17h30LE SCÉNARIOPlace Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40GATSBY LE MAGNIFIQUEMer, dim 18h - jeu 14h, 20h15 - ven 16h -sam 20h30 - lun 14h - mar 20h15GATSBY LE MAGNIFIQUE V.O.Mer, dim 20h30 - sam 18h - lun 20h15 -mar 16hVERY BAD TRIP 3Mer, sam 14h, 16h, 20h30 - jeu 14h15, 18h -ven 14h, 18h30, 20h30 - dim 14h, 16h - lun18h30, 20h30 - mar 14h, 18h45LE PASSÉMer, sam 18h - jeu 12h, 20h30 - ven, lun16h - dim 20h30 - mar 14h, 16h30HANNAH ARENDT V.O.Jeu 12h, 16h - dim 18h - lun 14h - mar 20h30EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRETMer, sam 14h - jeu 16h45 - dim 16h - lun16h45, 18h30EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET 3DMer, sam 16h - jeu, mar 18h30 - dim 14hCINÉ-CALUIRE36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-CuireGATSBY LE MAGNIFIQUEMer 14h30, 20h30 - ven 17h - sam 20h30 -dim 16h30, 19h30 - lun 20h30GATSBY LE MAGNIFIQUE 3DVen 20h30 - sam 17hLA CAGE DORÉEJeu 20h30 - ven, sam, dim 14h30THE ACT OF KILLING V.O.Mar 20h30**CINÉMA G. PHILIPE12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47JURASSIC PARK 3DMer, sam 14h15 - dim 14hIRON MAN 3Mer, ven 18h15 - sam 20h30 - dim 16h15JE SUIS SUPPORTER DU STANDARDMer, ven 16h30, 20h30 - jeu, lun 14h30,20h30 - sam 16h30, 18h30 - dim 18h30 -mar 14h30, 18h30LE PASSÉMer 18h - jeu, lun 14h30 - ven, sam 20h30 -dim 18h30 - mar 14h30, 20h30EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET 3DMer 16h15 - jeu 18h30 - ven, dim 14h30 -sam 16h30EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRETMer, sam 14h30 - ven, dim 16h30 - lun, mar18h30POLLUTING PARADISE V.O.Mer, mar 20h30 - jeu, lun 18h30, 20h30 -ven 14h30, 18h30 - sam 16h30, 18h30 -dim 16h30CHEBA LOUISALun 14hCHINATOWN V.O. (int - 12 ans)Mer 20h30LES TEMPS MODERNESLun 9h30ONLY GOD FORGIVES (int - 12 ans)Mer 14h30, 18h30 - jeu 20h30 - ven 16h30 -sam 14h30, 20h30 - dim 14h30ONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)Jeu, mar 18h30 - ven 14h30 - lun 20h30LE POUVOIRMer 16h30 - jeu 14h30 - ven, mar 20h30 -sam, dim 18h30ENTRÉE DU PERSONNELVen, lun 18h30 - mar 14h30CINÉ MOURGUET43 grande rue - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46GATSBY LE MAGNIFIQUE 3DMer 16h15 - jeu, ven 20h - sam 15h, 20h30 -dim 17hGATSBY LE MAGNIFIQUE V.O.Jeu 14h30 - mar 20hLA FLEUR DE L’ÂGEMer 20h - jeu 17h30 - ven, sam 18h - dim 15hPETITS BONHOMMESMer 15h - dim 10h30CÔNG BINH LA LONGUE NUIT INDO-CHINOISELun 20h**CINÉ-TOBOGGAN14 avenue Jean Macé - DécinesTAD L’EXPLORATEUR : À LARECHERCHE DE LA CITÉ PERDUE 3DMer, dim 14h30 - sam 14h15SOUS SURVEILLANCE V.O.Mer 20h45 - ven 18h15 - dim 16h15 - mar20h30SOUS SURVEILLANCEJeu 18h - sam 18h30 - dim 20h45UNE VIE SIMPLE V.O.Mer, dim 18h30 - ven 20h45 - sam 16h15HOTEL NORMANDYMer 16h15 - jeu 14h30, 20h30 - sam20h45 - mar 18h15LE LEM62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune - 0478 34 54 20LA CAGE DORÉEMer 14h - jeu, ven 19h - sam 14h, 21h -dim 14h30 - lun 21hMUD V.O.Mer, sam 18h30 - jeu 21h - dim 19hIRON MAN 3 3DMer, sam 16h - ven 21hIRON MAN 3Mer 21h - dim 16h30 - lun 18h30MAISON DU PEUPLE4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92L’ÉCUME DES JOURSMer 14h, 20h30 - jeu 15h50 - ven 20h30 -sam 14h - dim 18h10, 20h30 - lun, mar 18hMOHAMED DUBOISMer 18h40 - jeu, lun 20h30 - ven 16h30 -sam 16h20, 18h10 - dim 14hL’HYPNOTISEUR V.O.Mer 16h20 - jeu 18h10 - ven 18h20 - sam,mar 20h30 - dim 15h50MÉGA CGRRue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50Avant-première :• After earth : mar 20h, 22h15JE SUIS SUPPORTER DU STANDARD11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h15 + ven,sam 00h15THE CALL (int - 12 ans)11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h -22h15+ ven, sam 00h15VERY BAD TRIP 311h - 13h45 - 15h - 15h50 - 17h - 17h55 -19h - 20h - 21h - 22h15 - 23h + ven, sam00h15EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET 3D11h - 13h45 - 15h15 sf jeu, ven, lun, mar -15h50 - 17h15 sf jeu, ven, lun, mar - 17h55 -20h - 22h15FAST AND FURIOUS 611h - 13h45 - 15h15 - 16h30 - 18h -19h45 - 21h - 22h30 + ven, sam 00h15ONLY GOD FORGIVES (int - 12 ans)11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h15 + ven,sam 00h15UN GRAND MARIAGE11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h15 sf marGATSBY LE MAGNIFIQUE 3D10h45 - 13h30 - 16h30 - 19h30 - 22h15LE PASSÉ11h - 13h30 - 19h45 + ven, sam 00h15MAMA (int - 12 ans)13h45 - 22h15 + ven, sam 00h15ONE PIECE Z11h - 16h sf mer, sam, dimINFILTRÉ22h15 + ven, sam 00h15LA FLEUR DE L’ÂGE11h - 13h20 - 18h sf mer, sam, dimMOHAMED DUBOIS22h30 + ven, sam 00h15LA CAGE DORÉE11h sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim -16h - 18h - 20hIRON MAN 3 3D11h - 13h45 - 16h30 - 19h45 sf mar -22h15LES GAMINS15h50 - 17h55 - 20h + ven, sam 00h15LES PROFS11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h + ven,sam 00h15TAD L’EXPLORATEUR : À LARECHERCHE DE LA CITÉ PERDUEMer, sam, dim 11h, 13h20LES CROODS 3DMer, sam, dim 11h, 13h20LE MELIÈS67 chemin de Vassieux - Caluire-et-CuireLA CAGE DORÉEJeu 14h30LE PASSÉJeu, lun 20h30 - ven, sam 21h - dim 16h30SOUS SURVEILLANCE V.O.Mer 21h - ven 18h45 - dim 19hLA FLEUR DE L’ÂGEMer, sam 19h - dim 14h30PATHÉ CARRÉ DE SOIE2 rue Jacquard - Vaulx-en-VelinAvant-première :• La Grande Boucle : dim 14hVERY BAD TRIP 310h45 - 11h30 - 13h30 - 14h -15 - 15h40 -16h30 - 17h50 - 19h sf lun - 20h - 21h15 -22h10VERY BAD TRIP 3 V.O.Lun 19hTHE CALL (int - 12 ans)10h40 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 -22h10FAST AND FURIOUS 6 IMAX10h50 - 13h35 - 16h20 - 19h10 - 21h50FAST AND FURIOUS 611h15 - 11h45 - 14h - 15h - 17h - 18h -20h15 - 21hEPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRET 3D10h45 - 13h40 - 15h50 - 17h55 - 20h05 -22h10EPIC : LA BATAILLE DU ROYAUMESECRETMer, sam, dim 11h10, 13h55, 16h, 18h05ONLY GOD FORGIVES (int - 12 ans)11h05 - 14h05 - 16h10 - 18h05 - 20h10 sflun - 22h05ONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)Lun 20h10UN GRAND MARIAGE20h20 sf lun - 22h20UN GRAND MARIAGE V.O.Lun 20h20GATSBY LE MAGNIFIQUE11h15 - 14h30 - 17h30 - 20h30 sf lunGATSBY LE MAGNIFIQUE V.O.Lun 20h30LE PASSÉ10h20 - 13h15 - 16h05 - 18h50 - 21h30VFST jeu 18h50 et sam 13h15MAMA (int - 12 ans)10h35 - 13h25 - 15h35 - 17h40 - 19h50 - 22hINFILTRÉ10h45 sf mer, sam, dim - 13h40 sf mer,sam, dim - 15h50 sf mer, sam, dim - 18h sfmer, sam, dim - 20h10 sf lun, mar - 22h20sf lun, marLES PROFS11h20 - 14h05 - 16h05 - 18h15MOHAMED DUBOIS11h10 sf mer, sam, dim - 13h50 sf mer,sam, dim - 15h50 sf mer, sam, dim - 21h50IRON MAN 3 3D17h45 - 20h45IRON MAN 311h30 - 15hLA CAGE DORÉE17h50 - 19h50LES CROODSMer, sam, dim 10h45, 13h40LES CROODS 3DMer, sam, dim 15h45SAINT-GENIS-LAVAL8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60MUD V.O.Mer, sam 15h30, 20h30 - ven 20h30 - dim 18hTRANCE V.O.Mer, sam 18h - dim 15h30SALLE JEAN CARMETBoulevard du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17DENISMer 15h - dim 17h30LA FLEUR DE L’ÂGEMer 18h30 - jeu 21h - sam 18h30, 21h -dim 15h30HANNAH ARENDT V.O.Mer 21h - jeu 18h30 - dim 19h30LE PETIT ROI ET AUTRES CONTESMer 17h - sam 17h15BEAT STREET V.O.Sam 15hLE ZOLA117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65ONLY GOD FORGIVES V.O. (int - 12 ans)Mer, mar 20h45 - jeu 18h30 - ven 21h -sam 16h30 - dim 17hCHEBA LOUISAMer 14h30, 18h45 - ven 18h45 - sam 21h -dim 14h45 - mar 16h45LIV & INGMAR V.O.Mer 16h30 - sam 14h30, 18h45 - dim 19h -mar 18h45PERSEPOLISJeu 20h30**CHINATOWN V.O. (int - 12 ans)Lun 18h30**(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat

ATELIER> ALEPH-ÉCRITUREwww.aleph-ecriture.frOù s’inscrire ?dès maintenantActivitésAtelier / Sport / DanseBien-être / Langues / Théâtre12 bis rue Aimé Collomb / Lyon 3 eL’écriture de créationVous souhaitez écrire, partager votre goût de l'écriture avec d'autres,et si vous franchissiez le pas ?• Séance de découverte : samedi 15 juin • Oser écrire : du 17 au 19 juillet• Week-end de découverte : 31 aout-1 er septembreVous souhaitez apprivoiser un genre, un thème, une technique,et si vous profitiez de l'été pour suivre un stage, à Lyon ?• Techniques narratives Initiation, du 8 au 12 juillet• Nouvelle Initiation, du 15 au 19 juillet • Poésie Initiation, du 20 au 21 juillet• Écriture de scénario, du 22 au 26 juillet • Découvrir l'écriture d'H. Murakami,• Roman initiation, du 29 juillet au 2 août du 29 au 31 juilletTél. 04 78 71 01 04ATELIER> FROGGY ARTwww.froggyart.comEspace de Créations et de Découvertes Artistiques pour toute la Famille !Cours dirigés par des professionnels de l'image.Adultes : Initiation, perfectionnement en journée ou en soiréeDESSIN / PEINTURE / AQUARELLE / MODELAGE / PORTRAIT / CROQUIS / MODÈLEVIVANT / ILLUSTRATION / MANGA / BANDE DESSINÉE / DESSIN ANIME / INFOGRA-PHIE / INFOGRAPHIE 3D / PHOTO / CINÉMA / SCÉNARIO / THÉÂTRE / STYLISMEEnfants - Adolescents : Mercredi, Lundi, Mardi, Jeudi après les coursDESSIN / PEINTURE / MODELAGE / BD/MANGA / PHOTO / THÉÂTRECours tous niveaux ! Tarif réduit: étudiant, retraité et sans-emploiStages en été1 semaine d'essai gratuite !126 rue Boileau Lyon 6 e / 84 rue Léon Jouhaux Lyon 3 eTél. 09 52 910 900 / 06 84 600 239ATELIER> ATELIER POPULAIRE D’ART PLASTIQUEwww.apdap.free.frPortes ouvertes et rencontres avec les artistesVenez apprécier toute la créativité,Venez découvrir la diversité des ateliers ...Le programme 2013-2014 vous sera remis !• Vendredi 21 juin, de 17h à 20h• Samedi 22 juin, de 10h à 18h9 montée St-Sébastien - Lyon 1 erTél. 04 78 29 33 33ATELIER> ATELIERS TERREAUXwww.terre-et-feu.comPEINTURE -DESSIN- SCULPTURE-CERAMIQUEBD - Manga - Illustration - Gravure - Arts décoratifsLoisirs et Formations - Cours et StagesStages d'été :• 09-09 juin : EAU-FORTE avec G. Houbre• 29-30 juin : TAILLE sur PIERRE avec P. Marandon• 01-05 juillet : BD MANGA (ados) avec Hung Sook• 08-13 juillet : COULEURS LATINO (enfants) avec YaninaInscriptions rentrée 2013 ouvertes.Déclaration d’activité de Formation professionnelleauprès du Préfet de Rhône-Alpes N° 826911204692 rue Sainte Marie des Terreaux / Lyon 1 erTél. 06 60 12 87 94LANGUES> INSTITUTO CERVANTESwww.lyon.cervantes.esCentre officiel de l’Espagne pour l’enseignement de la langueet la diffusion de la culture hispanique dans le monde.© Flickr - DerekskeyInstitutoCervantesLyonCours d’espagnol tous niveaux• Cours d’espagnol online (AVE)• Formation continue / Formation en entreprise• Cours intensifs juin-juillet-septembre (à partir du 17 juin)58 montée de Choulans / Lyon 5 e (matriclyo@cervantes.es)Centre officiel du DELE (Diplôme d’Espagnol Langue Étrangère)Bibliothèque et centre de documentationAccès bus : De Bellecour : C20 / De Perrache : C19, C21, 46, 49, 55Tél. 04 78 38 72 41

LANGUES> COURS D’ITALIENwww.ccielyon.comDANSE> CLAPOLÉ DANCE CENTERwww.clapole.frL’italien cet été :Cours - Stages - Ateliers - Formation continue• Stages intensifs et ateliers d’été à partir de juin• Formations à la carte pour entreprises• Séjours linguistiques en ItalieContactez-nous par mail : s.linguistique@ccielyon.comEnvie de prendre soin de vous ? De découvrir des activitésDe taper du pied ? … rejoignez les membres de Clapolé Dance Center !• Gym santé avec kiné• Pilates, stretching• Danses : éveil, jazz, hip hop, rock’n’roll• Claquettes américaines et irlandaises (17h/semaine)Cours collectifs et/ou particuliers + stages.Enfants (dès 3 ans), ados, adultes.CCIL Formation / 8 rue Joseph Serlin - Lyon 1 erTél. 04 72 00 32 4718 20 bis rue P. Bressat / Villeurbanne (contact@clapole.fr)Tél. 06 60 50 54 54LANGUES> COURS DE JAPONAISwww.espacelyonjapon.comDANSE> AL ANDALUS FLAMENCO DANSEwww.spectacle-flamenco.comStages et ateliers pendant l’été à l’Espace Lyon Japon• Stages intensifs tous niveaux : du 8 juillet au 2 août• Cours réguliers : juillet et septembre (1 fois / semaine)• Ateliers Dessin manga et Japonais : juillet et AoûtAccès en Métro - Tram - Bus : Station “Charpennes Charles Hernu”Contactez-nous par mail : info@espacelyonjapon.comEn plein coeur du centre ville de Lyon, l’école vous accueille dans uneambiance andalouse pleine de convivialité.Au coeur du centre historique du Vieux Lyon, sur les quais de Saône,vous pourrez également profiter des bars et restos tout autours, avantet après les cours.SEVILLANAS / RUMBA / FLAMENCOCours d’essai gratuit / Tous niveaux - Tous âgesStage été : du 29 Juin au 13 JuilletInscription toute l’annéeESPACE LYON-JAPON / 16 rue Bellecombe - Lyon 6 eTél. 09 54 82 12 7245 rue Saint Georges / Lyon 5 e (alandalusflamenco@yahoo.fr)Tél. 06 13 83 93 67LANGUES> INSTITUT DE LANGUE ET DE CULTURE PORTUGAISEwww.ilcp.frDANSE> CENTRE AFROMUNDOwww.afromundo.frApprenez le portugais du Portugal et du Brésil avec le spécialistede l'enseignement de la langue Portugaise depuis 1989• Stage début juillet*• De débutant à confirmé**Votre formation peut être financée dans le cadre du DIFLes inscriptions pour l’année scolaire 2013-2014 sont ouvertesTous les styles afros réunis dans un lieu unique !Cours hebdomadaires et stages - Adultes et enfants :RAGGA // DANSES CONGOLAISES // SALSA // DANSE AFRO-CONTEMPORAINEBELE // YOGA // HIP-HOP // CAPOEIRA // DANSES BRESILIENNES // NIACHORALE & PERCUS AFRO-CUBAINES // SABAR // DANSES MANDINGUESZUMBA // DANSES ORIENTALES // DANSES AFRO-CUBAINES // DANSES & DOUNSAFRO’RYTHM’ // BODY MIND CENTERINGRéduction sur les pré-inscriptions dès le mois de juin - renseignez-vous !7 rue Curie / Lyon 6 eTél. 04 78 933 88853-O rue Saint-Pierre de Vaise / Lyon 9 e (contact@afromundo.fr)Tél. 09 50 18 73 64LANGUES> GOETHE-INSTITUT LYONwww.goethe.de/lyonDANSE> CENTRE DE DANSE BENGASINIwww.bengasinidanse.comL’allemand, à vous de jouer !DU 24 JUIN AU 5 JUILLETCours intensifs pour adultesDU 26 AU 30 AOÛTCours intensifs pour scolaires et classes préparatoiresRenseignements et inscriptions :04.72.77.08.90 / cours@lyon.goethe.orgJOURNÉE PORTES OUVERTES LE VENDREDI 27 SEPTEMBREChoisissez l’excellence pour entrer dans la danseEnfants / Ados / Adultes / SeniorsProfessionnels / Loisirs et CompétitionsChoisir le centre de danse Bengasini, c’est l’assurance debénéficier de cours dispensés par des professeurs diplôméset de pouvoir progresser à votre rythme. Avec le centre de dansesBengasini, la danse loisir devient un vrai plaisir !DANSES DE SALON : Valse, Tango, Paso / DANSES CARAÏBES : Salsa, Merengué, Bachata, Chachacha, Hot latino,Zumba, Kizomba / DANSE ROCK : Swing, Boogie, Lindy, West coast swing / MODERN’JAZZ, Claquettes, Showdance,Street danse, Hip-hop, Disco & Orientale / TANGO ARGENTINO, Vals & Milonga / Country, Two step, Line dance18 rue François Dauphin / Lyon 2 eTél. 04 72 77 08 905 rue Confort - Lyon 2 e (contact@bengasinidanse.com)Tél. 04 78 42 48 18LANGUES> LYON LANGUESwww.lyon-langues.comBIEN-ÊTRE> ELPMwww.ecoledeplantesmedicinales.comApprenez les langues autrement !Japonais, Coréen, Anglais, Espagnol, Portugais• Professeurs natifs et diplômés• Échanges culturels et linguistiques avec des étudiants étrangers apprenantle français dans notre école INFLEXYON• Travail en petits groupes de 3 à 10 personnesAccès en Métro : Station Hôtel de VilleContactez-nous par mail : contact@lyon-langues.comEnseignement privéFondée en 1983, l'ELPM propose un enseignement portantsur la connaissance des plantes médicinales et des savoirsnaturels. Formations en week-ends ou par correspondance,accessibles à tout public.• Herbaliste • Conseiller en Produits Naturels • Fleurs du Dr Bach• Herboristerie familiale • Aromathérapie• Culture des plantes médicinales • Cosmétique naturelle• Cuisine naturelle • Cuisine aux plantes sauvages• Soigner les plantes par les plantes • Géobiologie10 rue René Leynaud / Lyon 1 erTél. 04 78 72 24 8113, rue d’Alsace-Lorraine / Lyon 1 er (info@elpmsn.fr)Tél. 04 78 30 84 35

P14 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13EXPOSITIONSDes bienfaits de la mélancolie— MUSÉE — SOUS LA HOULETTE DE LAURENT MONTARON, L’EXPOSITION 1966-79 RÉUNITDES ARTISTES NÉS DANS CETTE PÉRIODE-TITRE, SE RÉAPPROPRIANT L’HÉRITAGE DESANNÉES 1960-70, INTERROGEANT LE PRÉSENT À LA LUMIÈRE DU PASSÉ, SANS NOSTALGIEMAIS NON SANS QUELQUE MÉLANCOLIE. JEAN-EMMANUEL DENAVELes mises en abyme artistiques ont pour nous quelquechose d’insupportable. L’art sur l’art ou le discours sur lediscours devraient se cantonner à l’étape du brouillonet de la réflexion préparatoire, et déboucher sur autrechose qu’un objet nombriliste. L’Opéra de Lyon présentaitrécemment Capriccio de Richard Strauss, sommetd’ennui où l’opéra s’interroge sur l’opéra, et où lesprotagonistes s’enferment dans un débat sans fin surla suprématie de la poésie ou de la musique. Commedisait Roland Barthes, il est toujours plus difficile d’inventerune solution que de choisir entre deux solutionspossibles… Nombre d’artistes sélectionnés par LaurentMontaron à l’Institut d’Art Contemporain semblentissus de cette veine narcissico-assommante, tel le photographeDove Allouche, qui se replonge dans les fondamentauxde l’image. Mais ici, l’ennui est étrangementbattu en brèche par une réappropriation, souvent poignante,de procédés et techniques anciens : l’autochromeou le daguerréotype chez Allouche, la pellicule 16 mmchez d’autres, le tissage chez l’Allemande Ulla VonBrandenburg, la céramique chez Guillaume Leblon.L’OMBRE DE L’OBJETLe narcissisme s’ouvre dans cette exposition à laMUSÉESMUSÉE GALLO-ROMAINDE SAINT-ROMAIN-EN-GALSaint-Romain-en-Gal (04 74 53 74 01)LE DESIGN A 2000 ANS ?Regards archéo-designJusqu’au 1er sept, du mar au dim de 10h à12h et de 14h à 18h ; 0€/2,50€/4€MURENA, LA BD EXPOSÉEPlanches de la BD historique de Jean Dufauxet Philippe DelabyJusqu’au 1er sept, du mar au dim de 10h à12h et de 14h à 18h ; 0€/2,50€/4€MUSÉE AFRICAIN150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)À LA GUILLOTIÈRE,LA PETITE AFRIQUEPhotos de Benjamin VanderlickJusqu’au 28 juil, du mer au dim de 14h à18h ; 2€/4€/8€MUSÉE DES BEAUX-ARTS20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)MÉTISSAGESCollections de Denise et Michel MeynetLe Musée des Beaux-Arts présenteun florilège de la très belle collectionprivée de Denise et Michel Meynet. Soit300 objets de tous horizons, de la lithographiecontemporaine aux masquesafricains en passant par des jouetsjaponais. L’exposition manque un peud’âme derrière ses vitrines, mais recèlebien des singularités et des petitschefs-d’œuvre.Jusqu’au 24 juin, du mer au lun de 10h à18h ; 0€/4€/7€L’ART AU CREUX DE LA MAINLa médaille aux XIX e et XX e sièclesJusqu’au 31 août, mer, jeu, sam, dim, lunde 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h ;0€/4€/7€MUSÉE PAUL-DINI2 place Faubert, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 33 70)UN ÉTÉ CONTEMPORAIN.POINT DE REPÈREDéfinir la notion de «territoire» et de«frontière» via les œuvres de Anne Mangeot,Pascal poulain et Jacqueline SalmonJusqu’au 15 sept, mer de 13h30 à 18h, jeu,ven de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h,sam, dim de 14h30 à 18h ; 3€/5€MUSÉE DE L’IMPRIMERIE13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)TRANSATLANTIQUESÉpopée graphique des paquebots de légendeJusqu’au 1er sept, du mer au dim de 10h30à 18h ; 3€/5€INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)1966-79 À L’IACCollaboration avec Laurent Montaron in situ+ Dov Allouche, Katinka Bock, Ulla vonBradenburg...Jusqu’au 11 août, du mer au dim de 13h à19h ; 2,50€/4€✚ article ci-dessusMUSÉES GADAGNE1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)LYON, LA RIVIÈRE ET LE FLEUVEL’influence du Rhône et de la Saône dansl’évolution de Lyon depuis le Moyen-ÂgeJusqu’au 5 janv, du mer au dim de 11h à18h30 ; 0€/4€/6€✚ article sur www.petit-bulletin.fr/lyonAlexandre Gutke, Soundtrack, 2013mélancolie, et cette infime différence change ladonne. Le Suédois Alexander Gutke signe l’une desœuvres paradoxalement (selon nos critères habituels)les plus émouvantes. Soundtrack est un film sur…l’appareil même qui le projette, un projecteur 16 mmdont l’artiste nous montre, en plans lents et serrés,les rouages, les lampes, les entrailles. Sa dimensionsonore intensifie encore la poésie mélancolique del’œuvre : certes l’art n’a plus ici d’autre objet que sonpropre médium mais, au-delà, l’objet de l’art sembleà la fois indéterminable et définitivement perdu.Soit à peu près la définition de la mélancolie chezFreud. La mélancolie, on le sait aussi (rappelons lagrande exposition sur ce sujet organisée par Jean Clair),vide l’artiste autant qu’elle le nourrit. Et si certainspointent les «bienfaits de la dépression» ou pensentque «la dépression permet d’éviter de rester con toutesa vie», on aura tendance à conclure que la bile noirede la mélancolie n’est pas un mauvais breuvage artistique,même en 2013.> 1966-79À l’Institut d’Art Contemporain de VilleurbanneJusqu’au dimanche 11 aoûtMUSÉE D’ART CONTEMPORAINCité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e(04 72 69 17 17)DANIEL FIRMAN,PHILIPPE DROGUET«La Matière grise» et «Blow up»,installations + «Pour mémoire», œuvresde la collectionJusqu’au 21 juil, du mer au dim de 11h à18h ; 0€/4€/6€MUSÉE D’ART RELIGIEUXDE FOURVIÈRE8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 03 04)CORPUS CHRISTIRegards d’artistes. XII e - XIX e siècles.Évolution de la représentation du Christ àtravers une soixantaine de tableauxLe sujet pourrait paraître surfait,mais en une soixantaine d’œuvres depetits maîtres (sculptures, peintures,dessins, objets artisanaux...), l’exposition«Corpus Christi» parvient à nouspassionner à la fois intellectuellementet esthétiquement sur ce sujet inoxydable: les représentations possibles duChrist, de sa naissance à son invisibleprésence eucharistique en passant parsa crucifixion et sa mise au tombeau.Jusqu’au 17 juin de 10h à 12h30 et de 14hà 17h30 ; 4€/6€MUSÉE DES MOULAGES3 rue Rachais, Lyon 3e (04 72 84 81 12)L’ENFANT, L’ART, L’ARTISTERencontres et résonancesDu 30 mai au 28 juinInstitut d’art contemporain, Villeurbanne / Rhône-Alpes © Blaise AdilonGALERIESKOKIAN«Soloshow», peinturesGALERIE SBK24 rue des Remparts d’Ainay, Lyon 2e (06 10 60 99 90)Jusqu’au 1er juinCLAIRE BORDE«Jardins, après la pluie», peinturesGALERIE L’OUJOPO40 rue de la Viabert, Lyon 6e (04 78 41 48 05 )Jusqu’au 1er juinMARINELA PELOSI + HUUB NIESSENDessinsGALERIE DETTINGER-MAYER4 place Gailleton, Lyon 2e (04 72 41 07 80)Jusqu’au 1er juinPHILIPPE DELAUNAY«Il est midi à l’heure de maintenant», peinturesGALERIE FRANÇOISE BESSON10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)Jusqu’au 2 juinFABRICE JACGALERIE TEST DU BAILLER4 bis rue Teste du Bailler, VienneJusqu’au 2 juinYUPIK«Everyday is a drawing day», dessinsGALERIE AHTZIC SILIS6 rue Mazard, Lyon 2e (04 78 62 70 82)Jusqu’au 4 juinFLORENCE VASSEURPeintures et gravuresA.DEL GALLERY33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 92 83 47)Jusqu’au 8 juinBURAGLIO, PARISOT, RAGUENES,SARKIS«Du bleu»GALERIE ARTAÉ11 rue Aimé Collomb, Lyon 3eDu 31 mai au 9 juinLAURENT CHABOLLESculpturesGALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE4 Rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65)Jusqu’au 11 juinPAUL BERGIGNATGALERIE LETY15 rue des Clercs, VienneDu 31 mai au 13 juinARTS DÉCORATIFS CONTEMPORAINSGALERIE CERCLE OPTIQUE16 rue du bœuf, Lyon 5e (06 82 49 73 86)Du 1er au 14 juinKLUB7Collectif berlinois de street artGALERIE LE BOCAL83 rue de Marseille, Lyon 7e (09 53 14 83 92)Jusqu’au 15 juin✚ article sur www.petit-bulletin.fr/lyonSANDRA JUGE ET MICHEL VALEYRE«Dialogue», peintures et sculpturesGALERIE TERREMER4 rue des Pierres plantées, Lyon 1er (07 70 50 05 07)Jusqu’au 15 juinANTOINE NESSI«L’Usine moderne», sculptures360M 219 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 15 juinWILLY DEL ZOPPO«Burning instants, 2011-2012», photosGALERIE VRAIS RÊVES6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)Jusqu’au 22 juinGÉOMÉTRIES CROISÉESExposition collectiveGALERIE-ATELIER 2828 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)Jusqu’au 29 juinCÉDRIC ROULLIAT«La Mécanique des filles», photosGALERIE COD - COLLECTION OF DESIGN17 rue des Remparts d’Ainay, Lyon 2e (06 70 16 09 11)Jusqu’au 29 juinPIERRE MONTHEILLETPeintures et gouachesGALERIE JEAN-LOUIS MANDON3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)Jusqu’au 29 juinFLORENCE BÉAL-NÉNAKWÉ«Couleurs de mon enfance», peinturesMBAKOP GALLERY11 rue Léon Blum, Villeurbanne (04 72 34 87 72)Jusqu’au 30 juinPLASTIK TOUT UN ARTMaher Al Baroudi, Maroussia Chanut etSébastien ValinASSOCIATION GENEVIÈVE DUMONT - LA REMISEAvenue Guerpillon, Pollionnay (04 78 48 11 23)Du 1er au 30 juinNATHALIE PICOULETPeinturesGALERIE SAINT-HUBERT7 avenue du Général Brosset, Lyon 6e (04 78 52 00 51)Jusqu’au 30 juinCAMERON RUDD«Natures mortes urbaines / Urban still lifes»GALERIE ELIZABETH COUTURIER25 rue Burdeau, Lyon 1er (06 80 51 50 64)Jusqu’au 6 juilVINCENT GUZMANPeinturesGALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)Jusqu’au 6 juil✚ article sur www.petit-bulletin.fr/lyonMATIÈRE D’ARBRECamille Budin, Stéphanie Ferrat, DominikFricker, Alexandre Hollan...GALERIE POME TURBIL48 rue Burdeau, Lyon 1er (06 11 37 91 53)Jusqu’au 6 juilHENRI BAVIERAET MARION DE LA FONTAINE«Itinérances», collages, gravures et sculpturesGALERIE 4848 rue Burdeau, Lyon 1er (06 01 98 16 56)Jusqu’au 6 juilLUDOVIC PAQUELIERDessins et peintures muralesLA SPIRALE, LE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Decines-Charpieu (04 72 93 30 00)Du 1er juin au 7 juilMARC DAILLYPeinturesGALERIE FRANÇOISE SOUCHAUD35 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 23 58 75)Jusqu’au 7 juilAGNÈS MAES«La Sublimation du détail», dessinsGALERIE MATHIEU48 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 72 19)Jusqu’au 13 juilCRISE WHAT ELSE, DÉJÀ 5 ANSNoémie Huard, Marc Pessin, Gérard Mathie...LE 116 ART116 route de Frans, Villefranche-sur-Saône (06 60 51 89 22)Jusqu’au 13 juilMAMI KIYOSHI«New reading portraits», photosGALERIE REGARD SUD1-3 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er (04 78 27 44 67)Du 30 mai au 27 juilJULIAN TAYLORPeinturesGALERIE UPSILON7 quai Romain Rolland, Lyon 5e (04 78 37 53 91)Du 31 mai au 28 juilMIGUEL-ANGEL CONCEPTION,CORNELIA EICHHORN, REMI DECHIARA...GALERIE DES PENTES35 rue Leynaud, Lyon 1erJusqu’au 10 aoûtCENTRES D’ARTSAMUEL RICHARDOTET LAURENT LE DEUNFF«Cohabitation #1», photosGALERIE ROGER TATOR36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)Jusqu’au 31 maiDAVID EVRARD ET MATHIS GASSER«Spirit of ecstasy» et «In the Museum I & II»LA SALLE DE BAINS27 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 38 32 33)Jusqu’au 1er juinMARC LATHUILLIÈRE«Disperse», photos, installations lumineusesL’ATTRAPE-COULEURSPlace Henri Barbusse, Lyon 9e (04 72 19 73 86)Jusqu’au 2 juinJADIKAN ET ANNE MICHAUDPhoto, lightpainting et peinturesMAPRA9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er (04 78 29 53 13)Jusqu’au 8 juinDEMOCRACIA«Il n’y a pas de spectateurs»LA BF1511 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)Jusqu’au 15 juinUN CARTON !Adam Neate, A1one, Goin et C215SPACEJUNK16 rue des Capucins, Lyon 1er (06 75 73 58 42)Jusqu’au 22 juinERWIN OLAF«Emotions – Installations by Erwin Olaf till2012»Naviguant entre photographies,vidéos et installations, Erwin Olafdépeint un univers festif mais désenchanté.Réalisées entre 2001 et 2012,les œuvres exposées à la Sucrièrerendent compte de l’évolution de l’artiste,usant désormais d’une imagerie plussubjective pour interroger notreidentité. Âmes sensibles s’abstenir.LA SUCRIÈRE47/49 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)Jusqu’au 30 juin ; 6€/9€MADELEINE LAMBERTET LA COLLECTION1970-2000, 30 ans d’acquisitions d’œuvres(dessins, peintures, sculptures...)ESPACE ARTS PLASTIQUESMaison du Peuple, 12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux(04 72 21 44 44)Jusqu’au 6 juilDULCE PINZÒN ET YANN DELACOUR«Super-héros» et «En déplacement»LE BLEU DU CIEL12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)Jusqu’au 13 juilDJANGO REINHARDT,LE FILS DE L’AIRExposition-hommage créée à la Cité de mamusique à Paris en 2012. Commissaire :Vincent BessièresLE FORT DU BRUISSINChemin du château d’eau, Francheville (04 72 13 71 00)Jusqu’au 14 juilDAMIEN CADIO«La Peinture, une île possible»CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONSCentre Léon Blum, place du Pentacle, Saint-Fons(04 72 09 20 27)Du 1er juin au 20 juilVENEZ VOIR MES ESTAMPESCURIEUSESJean-Marie Albagnac, Lilian Ball, LaurenceCochet, Éric Corne, René Feurer...URDLA207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)Du 1er juin au 27 juilBIBLIOTHÈQUESL’AMATEUR ET LE PHOTOGRAPHEBIBLIOTHÈQUE DU 5 e POINT DU JOUR10-12 rue Joliot-Curie, Lyon 5e (04 37 20 19 49)Jusqu’au 8 juinAUTRES LIEUXDESARTSOIPeintures de personnes atteintes de la maladied’Alzheimer et photos d’AlainFourmondATRIUM DE LA MAIRIE DU 8E12 avenue Jean Mermoz, Lyon 8eDu 27 mai au 1er juinONDIO[LIGNE]Par Manon De Boer, Benjamin Hochart, AnneBourse, Fouad Bouchoucha, Minia Biabiany,Gabriel Dumoulin, Julie Gabrielle Mascre,Tristan Remy, Elisa Peyrou...ÉCOLE NATIONALE DES BEAUX-ARTS8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 72 00 11 71)Jusqu’au 2 juinGAËLLE LOTH«Gloire et beauté», dessinsATELIER L’ANTHRACITE8 rue d’Aguesseau, Lyon 7e (06 19 87 25 19)Jusqu’au 8 juinLIB’ARTECollectif de photographesPLATEAU D’ATELIERS D’ARTISTES PIERREDUPONT SOLID’ARTE41 rue Pierre Dupont, Lyon 1er (06 66 00 75 43)Jusqu’au 8 juinHELLERAU : L’ATELIER DE L’ARTFUTURGOETHE INSTITUT18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88)Jusqu’au 14 juinAYA ET MERCADALPeintures et sculpturesL’ATELIER DES OMBRES15 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 77 59 89)Jusqu’au 15 juinPASSENGER OF SHITLE BUFFET FROID91 montée de la Grande Côte, Lyon 1erJusqu’au 16 juinNICOLE FLEURETAcryliques, collages, pastels...LIBRAIRIE LES YEUX DANS LES ARBRES1 rue du Pavillon, Lyon 4e (04 27 44 69 55)Jusqu’au 21 juinDAVID DUCHON-DORIS«The Last Journey»PHOTOSTAGE, GALERIE PHOTOGRAPHIQUE1 rue Camille Jordan, Lyon 1er (09 52 50 96 81)Jusqu’au 22 juinSAMUEL ARNAUD«12 jours à Beyrouth», photosL’ABAT-JOUR33 rue René Leynaud, Lyon 1er (09 67 15 89 38)Jusqu’au 22 juinDE L’IMPRESSION AUX SENSATIONSExposition collectiveRACONT’ARTS2 rue Longue, Lyon 1er (04 72 27 82 15)Jusqu’au 28 juinTHAÏVA KAREN OUAKI«Cette histoire habite mon quotidien»ÉTOILE-OPÉRA26 rue de l’Arbre sec, Lyon 1er (04 26 55 86 54)Du 30 mai au 30 juinLOUISE MUTABAZI«Juste le goût du sel», photos et dessinsDOMO DE JANA, COMPTOIR DE SARDAIGNE35 rue de la Thibaudière, Lyon 7e (04 37 66 50 75)Du 30 mai au 30 juinTRANSFORMATIONSCollections de l’Institut d’art contemporainde VilleurbannePour fêter son 30 e anniversaire, leFRAC Rhône-Alpes a confié à l’artisteVincent Lamouroux le soin de choisircertaines œuvres de ses collections etde les mettre en scène. Une mise enscène en l’occurrence baroque etréussie, rendant hommage surtout àl’art conceptuel ou minimaliste, maisfaisant fi de toute recherche de sens(ancien ou nouveau) et qui ne fait quejouer avec des formes.LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (04 26 73 40 00)Jusqu’au 20 juilLYON ET L’OLYMPISMEDans le cadre du 150 e anniversaire de lanaissance de Pierre de Coubertin. Mémoireet patrimoine de l’Olympisme à LyonARCHIVES MUNICIPALES DE LYON1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)Jusqu’au 31 aoûtLYON L’INTERNATIONALEStratégie de rayonnement de Lyon et relationsentretenues avec l’étranger à travers leprisme politique, économique, patrimonial,humanitaire de l’exposition universelle de1914 à aujourd’huiARCHIVES MUNICIPALES DE LYON1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)Jusqu’au 31 octRecommandé par la rédactionRetrouvez l’intégralité desprogrammes et des articles surwww.petit-bulletin.fr/lyon

P15 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13THÉÂTRE - DANSELa faim du fin— THÉÂTRE — ADEPTE DES TEXTES D’AUTEURS CONTEMPORAINS, GABRIEL DUFAY CRÉE ETJOUE YLAJALI, VARIATION DE JON FOSSE SUR LA PAUVRETÉ. LOIN DE S’ENGLUER DANS UNUNIVERS GLAUQUE, IL SIGNE UN SPECTACLE INVENTIF ET PARFOIS DÉCHIRANT.NADJA POBEL© Vladimir VatsoefPrÉsentations de LA saison 2013/2014lundi 3 et mardi 4 juin - 20hENTRÉE LIBRELa misère est peut-être moins pénible au soleil.Mais sur le plateau noir, ténébreux et venteux desCélestins, elle suinte par tous les pores du comédienet metteur en scène Gabriel Dufay. Quand le jourse lève sur la scène, en début de pièce, il fait encorenuit. À peine distingue-t-on un paysage brumeuxau loin, sur une toile peinte du plus bel effet, puisun homme errant. Il arpente l’espace dans tous lessens, se cogne à un lampadaire, découvre un autrehomme caché sous un monticule de feuilles morteset s’entend demander à de nombreuses reprises«Où habitez-vous ?». Mais le personnage principalde cette pièce écrite par Jon Fosse, d’après le romande Knut Hamsun, culte pour des générations deNorvégiens, Faim, n’a pas de domicile. Ce qui constituela vie normale des uns n’a rien à voir avec la sienne.Cette différence qui se répercute sur tout (commententrer en amitié, en amour quand on n’a pas de toit ?Comment se nourrir ? Comment s’habiller ? Commentdialoguer normalement avec un inconnu ?) n’estpas montrée de manière ostensible, elle ne se perçoitque par le travail pertinent d’une mise en scène quine sombre jamais dans la caricature. Un écueil pour-tant à portée de main avec un tel sujet.INCONNU À CETTE ADRESSEEn effet, à un personnage en guenilles et voix rauqueabîmé par la misère, Gabriel Dufay a préféré un hommeintelligible et intelligent, pas trop pouilleux, qui faitle malin chez Ma Tante pour refiler ses dernièresbreloques en échange de quelques sous. Pas delamentation, de gestes de dépit inutiles : il y a de lavie dans Ylajali (nom d’une jeune femme fantasméeou croisée) et même de la musique (magnifiqueaccompagnement au piano d’Antoine Bataille), etc’est ce qui rend ce spectacle par instant très émouvant.Les supplications sur la faim, les instants violentsde solitude traversés par le personnage central sontd’autant plus marquants qu’ils sont l’apanage d’unhomme apparemment comme les autres. Si ce n’estque la spirale de la misère l’a avalé tout cru. Et queplus rien dès lors n’est pareil.> YlajaliAux Célestins (petite salle)Jusqu’au samedi 1 er juin04 72 77 40 00 - www.celestins-lyon.orgLa classe— DANSE — Le maître s’estabsenté cinq minutes dans lecouloir, les enfants montent surles tables et mettent le bazar.Sauf qu’avec le chorégraphe WilliamForsythe, la maîtrise demeurepatente, même dans l’accidentet le fragment, et les quatorzeinterprètes de One Flat Thing,Reproduced, pièce créée en 2000et transmise au Ballet de l’Opéraen 2004, prennent des risques àdes vitesses virtuoses. Évoluantdans un quadrillage austère deseize tables, parmi ses intersticesou sur ses surfaces éphémères,ils semblent, à la fois et paradoxalement,mus par une certaine sauvagerieélectrique et par unemécanique précise et aigüe. Lacontrainte mobilière dédouble lacisaille des mouvements, fragmenteles corps, hache la chorégraphie,découpe des plans acérés, dangereux,excitant aussi de nouveauxgestes. «Ce qui m’intéresse, c’estce qui reste du mouvement, pasle mouvement lui-même, pas lemouvement pour le mouvement,mais ce qu’il signifie, le sens qu’ilrévèle, avec les à-côtés, les débris,les résidus, les différentes couches,la prolifération autour… Sa disparitionet sa résurgence…», déclareForsythe à propos de cette piècequi vaut le déplacement pour ellemême.Le prochain programme duBallet nous dévoilera cependantdeux autres spectacles prometteurs.Deux créations concoctées par desartistes australiens, la chorégrapheLucy Guerin, qui s’inscrit dansl’héritage de la post-moderndance américaine, et son cadetLee Serle, ancien danseur de TrishaBrown qui en a conservé la fluiditégestuelle.JEAN-EMMANUEL DENAVE> Guerin/Serle/ForsytheÀ l’Opéra de LyonDu mardi 28 mai au samedi 1 erjuin© Michel Cavalcade Georges Bizetpar l’Orchestra di Piazza VittorioÉlaboration musicale Mario Tronco, Leandro PiccioniConception décor et mise en espace Lino FioritoL'Orchestra di Piazza Vittorio a été créé par Mario Tronco et Agostino FerrenteLOIRE ET LYONNAIS

P16_17 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13THÉÂTRE - DANSEHétéroclite recherche un(e)stagiaire conventionné(e)Mission : démarchage d’annonceurs pourOùt, guide des établissements gays etlesbiens de Rhône-Alpes.Envoyez CV et lettre de motivationà romain@heteroclite.orgMesses basses— THÉÂTRE — Fini de rigoler. Les jeunes pousses du théâtren’ont que faire de la légèreté. Telle est l’impression que nous laissentles deux créations proposées dans “Courtes scènes“ (deux solo de 50minutes), espace laissé vacant dans la programmation des ClochardsCélestes que l’infatigable et passionnée directrice, Elisabeth Saint-Blancat,comble au gré de ses récentes découvertes. Foi est une variation sur lesécrits de la pieuse espagnole Sainte-Thérèse d’Avila et une interrogation(en arabe dans le texte, dont la traduction est donnée à la fin) sur lefanatisme religieux. Du modèle annoncé, le drôlissime film anglais Fourlions, Adèle Gascuel et Pauline Hercule ne restituent pas la désopilancemais elles tentent habilement d’inscrire cette femme dans le quotidien,toute la pièce étant ponctuée par la confection d’une compotede pommes à l’aide des spectateurs, désenclavant ainsi Sainte-Thérèse desa croyance voire de son extase. Suit le monologue de Beckett, Premieramour, par le comédien formé à l’ENSATT Alexis Barbosa, qui use detoutes les postures imaginables pour s’approprier le banc indiqué parl’auteur. La metteur en scène Amandine Livet n’a d’autre choix que dele faire jouer avec. Elle introduit toutefois dans le décor un astucieuxprojecteur-lampadaire, allié de ce personnage qui découvre avec effroile sentiment amoureux. Dans les deux cas : du bel ouvrage, en dépit del’aridité des textes portés.NADJA POBEL> “Foi” et “Premier amour”Au Théâtre des Clochards Célestes, jusqu’au samedi 1 er juinTHÉÂTRETHÉÂTRE DE VILLEFRANCHEPlace des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)L’ÉCOLE DES FEMMESDe Molière, ms Jean Liermier, 2h15. Pourcontrer les frasques supposées des femmes,Arnolphe fait une éducation un peuparticulière à la jeune AgnèsMer 29 mai à 19h30 ; 17€/27€SALLE PAUL GARCIN7 impasse Flesselles, Lyon 1erHEDDA GABLERD’Ibsen, ms Maud Prêtre, cie Les Poêles àfrireJeu 30 mai à 19h30 ; 6€/10€THÉÂTRE TÊTE D’OR60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)LES CHANSONNIERSAvec Jacques Mailhot et les pensionnairesdu théâtre des 2 ânesMer 29 mai à 19h30 et jeu 30 mai à20h45 ; de 28€ à 43€PEAU D’ÂNED’après Charles Perrault, ms Gaston RichardMer 29 mai et sam 1er juin à 14h45 ; 12€LA GOURGUILLONNAISE4 rue du commandant Ayasse, Lyon 7e (04 78 58 91 06)LA CULOTTEDe Jean Anouilh. Comédie burlesqueJeu 30 mai à 20h30 ; 9€/12€Soirée lancement de saison2013-2014vendredi 31 mai à 19 hLundi 3 juinouverture de la billetterieprogrammation en lignesur www.karavan-theatre.fr50, rue de la République69680 ChassieuTél. 04 78 90 88 21“Premier amour” - DRNOUVEAU THÉÂTRE DU 8 e22 rue du Commandant Pégout, Lyon 8e (04 78 78 33 30)SALLE 7 UNDERGROUND5 artistes, 15 spectateurs et performancespilotées par Guy NaigeonVen 31 mai à 19h ; prix libreCÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)CYRANO DE BERGERACD’Edmond Rostand, ms Dominique Pitoiset.Le beau Christian et le grand esprit Cyranocourtisent la jeune RoxaneJusqu’au 1er juin à 20h ; de 9€ à 34€✚ article sur www.petit-bulletin.fr/lyonYLAJALIDe Jon Fosse d’après le roman «Faim» deKnut Hamsun, ms Gabriel Dufay, 1h30. Unjeune homme affamé divague, hanté parl’image d’une femme inaccessibleJusqu’au 1er juin à 20h30 ; de 11€ à 20€✚ article en page 15THÉÂTRE DESCLOCHARDS CÉLESTES51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)COURTES SCÈNES 2013«Foi» d’après l’œuvre de Sainte-Thérèsed’Avila, ms Pauline Hercule, collectif bis, 50min + «Premier amour» de Samuel Beckett,ms Amandine Livet, Ring Théâtre, 50 minJusqu’au 1er juin, mer, ven, sam à 20h ;8€/11€/15€✚ article ci-contreTHÉÂTRE INSTANT T.35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83)D’ABORD, ILS NOUS REGARDENTDe Claude Monteil, ms Samuel Bousard.Quatre comédiennes se sententabandonnées sur un plateau de théâtreet n’ont qu’un devoir : paraître sur scèneJusqu’au 1er juin à 20h30 ; 11€ESPACE 4444 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)L’HOMME QUI RITD’après Victor Hugo, ms Soizic de laChapelle, troupe des Pieds perdus, 2h. Unhomme difforme dresse par sa monstruositéla fresque du chaos du mondeJusqu’au 2 juin, mer 29, jeu 30 et ven 31mai à 20h30, dim 2 juin à 17h30 ;11,50€/15€ESPACE JEAN SALLES20 rue Chatelain, Sainte-Foy-lès-Lyon (04 78 59 59 38)HEDDA GABLERD’Ibsen, ms Maud Prêtre, cie Les Poêlesà frireDim 2 juin à 19h30 ; 6€/10€CARRÉ 3012 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)MARILYNPar Noémie Terrail. Marilyn est transforméeen héroïne de tragédie antiqueJusqu’au 2 juin, jeu, ven, sam à 20h30, dimà 17h30 ; 10€/14€THÉÂTRE DES VORACES9 place Colbert, Lyon 1er (06 21 24 00 41)LES CIGALESD’après E. Mazev, ms DomminiqueSandreschi par la cie du Pont BlancSam 1er juin à 20h30 et dim 2 juin à 16h ;8€THÉÂTRE DE LUNEPassage Mermet, Lyon 1er8 FEMMESJusqu’au 5 juin, mer 29 à 20h, ven 31 à20h30, sam 1er juin à 20h30, mer 5 juin à20h ; prix libreCENTRE CULTURELCHARLIE CHAPLINPlace de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 72 04 81 18)MONSIEUR CLÉMENT OU LA BONNEHUMEUR DES COQUILLAGESDe Didier de Calan, ms Jean-Pierre Lescot,50 min, dès 4 ans. Un gardien de phareisolé est tombé amoureux d’Hélène et luiécrit des centaines de lettresMar 4 juin à 19h30 et mer 5 juin à 15h ;5€/8€/11€PETIT JEU DE PAUME10 rue Juiverie, Lyon 5e (04 72 07 63 44)L’ALCHIMISTEDe Ben Jonson, ms Alexis Henon par l’ActingStudio. Un alchimiste de renom et escrocnotoire, s’est associé avec Toupet et Dolpour dépouiller les cibles faciles de la villeDu 4 au 6 juin à 20h ; 5€THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)SUR LA NEIGE MOUILLÉEThéâtre rock d’après «Les Carnets dusous-sol» de Dostoïevski, ms AntoineTruchi, cie Les enfants du siècle. Sous lesrues de Saint-Pétersbourg, existe un sous-soloù un homme, retiré de la société ruminedepuis quarante ansDu 31 mai au 7 juin à 19h30 (relâche dim,lun) ; 10€/12€THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)UNE SAISON AU CONGOD’Aimé Césaire, ms Christian Schiaretti.Lorsque le Congo belge acquiert sonindépendance, débutent des affrontementspour l’accès au pouvoirJusqu’au 7 juin, du mar au sam à 20h+ dim 2 juin à 16h ; 13€/18€/24€✚ article sur www.petit-bulletin.fr/lyonTHÉÂTRE ARTIFICES17 rue Sainte-Catherine, Lyon 1er (04 27 11 78 42)LE PRÉNOMDe Mathieu Delaporte et Alexandre de laPatellière. Dispute en famille sur le choixd’un prénomDu 3 au 8 juin, à 20h sf sam à 22hUNE QUESTION DE POUVOIRComédie musicale de Christophe Pantaleo.Le présidentd’une puissante compagnie pétrolièredécide d’annexer l’AfriqueDu 1er juin au 11 juil, sam 1er et dim 2 juinà 20h ; 5€/8€THÉÂTRE 200079 route de Charly, Saint-Genis-Laval (04 78 56 44 80)EQUUSDe Peter Shaffer, ms Olegas Kesminas. Unpsychiatre tente de savoir pourquoi un jeunehomme a crevé les yeux de six chevauxDu 31 mai au 8 juin, ven 31 mai et sam 1erà 20h30, dim 2 juin à 15h ; 8€/10€/13€L’ÉTOILE ROYALE17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)VICTOR HUGO : UNE VIE, UN GÉNIEDe Klaudia Lanka, cie Lugdunum Théâtre-cieJacques RossetDu 30 mai au 9 juin, jeu 30 mai, ven 31 maiet sam 1er à 20h, dim 2 juin à 16h ;8€/11€/15€DANSERAMDAM16 chemin des Santons, Sainte-Foy-lès-Lyon(04 78 59 62 62)QUAND LES POÈMESCOLONISÈRENT NOTRE PAYSPerformance avec Iénaïg le Touze+ «Blanc», danseJeu 30 mai à 20h ; 0€/5€/20€GYMNASE MARIA CASARÈS35 avenue Maurice Ravel, Rillieux-la-Pape (04 72 01 12 30)DANSE TOUT TERRAIN«Playbach», chor Yuval Pick + «BWV 245»chor Frédérick Gravel, 1hJusqu’au 1er juin à 19h30 ; 6€/10€OPÉRA DE LYONPlace de la Comédie, Lyon 1er (08 26 30 53 25 (0,15€/min))ONE FLAT THING, REPRODUCED+ CRÉATIONSChor William Forsythe, Lucy Guerin et LeeSerle, par le Ballet de l’Opéra de Lyon, 1h30Jusqu’au 1er juin à 20h30 ; de 10€ à 31€✚ article en page 15NOUVEAU CIRQUEMATAMOREPar le Petit théâtre Baraque et le cirqueTrattola, dès 8 ans. Retrouvailles d’acteursde cirqueTHÉÂTRE DE LA RENAISSANCE7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)Du 30 mai au 7 juin, jeu 30, ven 31 mai,lun 3 et mar 4 juin à 21h ; de 6€ à 25€CAFÉ-THÉÂTRELE NOMBRIL DU MONDE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)1 HEURE DURANDSpectacle d’humour, chansons et danse parFabienne DurandMer 29 mai à 21h15 ; 11€/13€À VOUS DE JOUERLe spectateur vote pour l’un des35 spectacles disponiblesJusqu’au 1er juin, du jeu au sam à 20h30 ;10€TOUT VA MIEUX !Par la troupe des Acteurs studieux dunOmbril du mOndeJusqu’au 11 juin, les mar à 20h30 ; 11€LE COMPLEXE DU RIRE7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)C’EST TON TOUR !Par Audrey Aguirre et Thierry MarconnetJusqu’au 1er juin, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 20h30 et 22h30 ; 15€/18€MAINTENANT OU JAMAIS !Par les ZygomaticsJusqu’au 29 juin, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 20h30 et 22h30 ; 15€/18€LES MARDIS DÉCOUVERTESJusqu’au 30 juin, les mar à 20h30 ; 5€COMÉDIE ODÉON6 rue Grolée, Lyon 2e (04 20 10 04 23)SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORTD’Olivier Maille. Un couple en crise délimitedeux zones dans son appartement etenchaîne les mesquineriesJusqu’au 1er juin à 19h45 ; 10€/18€/24€LABICHE !«Edgars et sa bonne» + «Le Chevalier desDames» de Labiche, ms Marie-LaureRongier. Deux vaudevilles en un acteJusqu’au 1er juin à 21h30 ; 10€/16€/21€PLUS SI AFFINITÉDe Mathilda May et Pascal LegitimusSam 1er juin à 18h ; 15€/20€/25€SOUS LE CAILLOU23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)PASCAL COULAN«Jeanne d’Arc is back et boute !»Ven 31 et sam 1er mai à 20h30 ; 10€/13€

En partenariat avec Lyon People,Stéphane Casez Productions présente :SOUS LE CAILLOU A UN ANSketchs, chansons, contes et rencontre avecl’équipeLun 3 juin à 19h ; entrée libreTHÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)SOUS LES JUPES DES HOMMESDe et avec Grégory Cometti et Pierre-JeanDucrest Galtié. Lorsque Paul, le machoapprend que son meilleur ami s’habillerégulièrement en femme, c’est le drameVen 31 et sam 1er mai à 21h15 ; 12€/15€GARE AU GUN GONEPar Jean-Louis Rapini. Le quartier Sain-Jeanest en ébullition, Zizi Pradel s’est mis en têted’y faire passer une autorouteJusqu’au 1er juin, jeu à 20h, ven et samà19h30 ; 12€/15€LE BOUI BOUI7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 20 10 04 24)KALLAGAN FAIT SON BEST-OFOne-man-showJusqu’au 1er juin à 21h30 ; 17€HOMME / FEMME : MODE D’EMPLOI(LA FILLE)De Tewfik Behar et Patrice Lemercier, msStéphane CasezJusqu’au 24 juin, lun à 19h45 ; 13€/17€PATRICK CHANFRAYOne man showDu 4 au 25 juin, mar à 21h30 ; 13€/17€À TABLE !De Pierre FontèsJusqu’au 29 juin, du mar au sam à 19h45 ;13€/17€LES PILIERS DE COMPTOIRDe David Pagliaroli et Thierry Fillon, msStéphane CasezJusqu’au 29 juin, les sam à 18h ; 15€/17€LES TONTONS FLINGUEURS12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)LOVING OUTPar Jocelyn Flipo et Léon Vitale. À 30 ans,Romain, célibataire endurci est persuadéd’avoir déjà vécu sa grande histoire d’amourjusqu’à ce qu’il rencontre LéoUn nid à clichés, comme la plupart desspectacles abordant l’homosexualitésous l’angle de l’humour ? Non, unecomédie romantique autant poilantequ’émouvante, servie par trois acteursd’une grande justesse. On n’en attendaità vrai dire pas moins de Jocelyn Flipo,le metteur en scène de «Dans ta bulle».Dim 2 juin à 18h ; 15€/17€DANS TA BULLEDe Jocelyn Flipo. Quand l’univers des bandesdessinées de Domas prend vie et s’improvisesur scèneAdaptation pour la scène des tranchesde vie croquées dans ses bédés parDomas, un spectacle qui fait bouger leslignes et qui capture un parfum drôle ettriste et nos vies contemporaines avecun trio d’acteurs parfaits et unejudicieuse utilisation de la musique etde l’image.Jusqu’au 29 juin, mer, jeu, ven à 19h30,sam à 18h ; 15€/17€ESPACE GERSON1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)MASTERS DE CATCH IMPROJusqu’au 1er juin, à 20h30 ; de 5€ à 15€LUNDI DÉCOUVERTEAudrey PerrinLun 3 juin à 20h30 ; 5€BAZAR ET CIEApportez un objet de votre choix et laissezles comédiens improviserJusqu’au 25 juin, mar à 20h30 ; de 5€ à15€LE RIDEAU ROUGE1 place Bertone, Lyon 4e (04 20 10 04 23)DU PLAISIR ET DES MÉDOCSDe Delphine Lacouque et Noémie de Lattre,ms Stéphane Casez. Deux copines compulsiveset légèrement névrosées jonglent entreune vie de fumeuses et un comportementécoloJusqu’au 24 juin, lun à 19h45 ; 13€/20€LA MOBYLETTEPar Jacques et Brigitte Chambon, 1hJusqu’au 29 juin, du mar au sam à 19h45 ;10€/20€ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE -NOUVELLE VERSIONMs Nathalie HardouinJusqu’au 29 juin, sam à 18h ; 16€/20€UN COUPLE (PRESQUE) PARFAITDe David PagliaroliJusqu’au 31 août, du mar au sam à 21h30 ;10€/20€LES VEDETTES THÉÂTRE11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)L’ARISTO DU CŒURDe Sébastien Bonnet et Régis Van HoutteJusqu’au 29 juin, mer, jeu, ven, sam à 21h ;12€/15€THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)COUSCOUS AUX LARDONSDe Farid Omri. Rachid et Marie-Sophies’aiment mais être un couple mixte auquotidien se révèle sportifJusqu’au 29 juin, sam à 18h ;15€/18€/20€BOIRE, FUMER ET CONDUIRE VITEDe Philippe Lellouche. Le soir du réveillon dunouvel an, trois individus se retrouvent engarde à vue dans un commissariat parisienJusqu’au 27 juil, du mar au ven à 20h30,sam à 18h et 20h ; 15€/18€/20€CABARET L’ÂNE ROUGE11 rue Juiverie, Lyon 5e (06 74 88 38 72)MATHIEU COHIN«Maux dits mots mêlés»Jusqu’au 29 juin, à 22h ; 51€/56€LE REPAIRE DE LA COMÉDIE2 places des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )LE COACHDe Bruno Bachot, ms Kaddour Dorgham. Unemployé timide et oppressé par un patrontyrannique décide par amour pour sa collèguede s’en sortir et fait appel à un coachJusqu’au 30 juin, ven à 21h30 ; 11€/15€CATCH IMPROJusqu’au 30 juin, jeu à 20h ; 10€/15€VIVE BOUCHON !Par les Dingos. Le maire de Bouchondétourne des subventions de l’UnioneuropéenneJusqu’au 30 juin, ven à 20h ; 11€/15€L’ACCESSOIRE CAFÉ-THÉÂTRE26 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (06 72 41 61 26)LES DEUX POTESPar Damien Dorel et Maxime FabreJusqu’au 30 juin, ven, sam à 21h45, lun,mar à 20h ; 12€/14€DRÔLES DE COPINESComédie de Céline Monier et Céline VonayJusqu’au 30 juin, mer, jeu, ven, sam à 20h ;12€/14€SPECTACLESRADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)PIERRICHumour et magie, 1h15Mer 29 et jeu 30 mai à 19h30 ;10€/15€/17€SALLE RAMEAU29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 00 44 37)LE MONDE À JEAN-MARIEPar la cie à l'envers + discussion avec leneurologue Bernard Croisile et une psychologueBlandine Buisson. Dans le cadre duFestiv'AlzheimerJeu 30 mai à 19h45 ; 10€CAFÉ LA BOULE EN SOIERue Bataillon Carmagnole, Vaulx-en-Velin (04 72 37 94 78)PROJET PSortie de résidence de la cie La Tête ailleurs.Balade, se munir d’une lampe de poche etde chaussure de marche, 1h30, dès 15 ansJeu 30 mai à 21h ; entrée libreCAMPUS PORTE DES ALPES5 avenue Pierre Mendès-France, Bron (06 80 40 98 78)FESTIVAL FATSJEUDI 30 MAI19h : «Je t’aime moi non plus» (humour)20h : «Le Carrousel d’Ovwremember» (artsde la rue)20h40 : «Limits» (danse)21h10 : «Cellule» (danse)VEN 31 MAI14h : «Fragments» (danse et vidéo)19h : «100% coton» (concert)20h : Solo guitare classique (concert)Jeu 30 et ven 31 mai ; entrée libreLAVOIR PUBLIC4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)OPIUMCabarécital de Christine BrotonsJeu 30 et ven 31 mai à 21h ; 8€/10€THÉÂTRE LE GAI SAVOIR94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)LES CAPRICES DE MARIANNEDe Musset, ms Sabine Vasselin.Ven 31 et sam 1er mai à 20h30 ; 7€MUSÉES GADAGNE1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)147 MONDES MINIMAUXDe Patrick Dubost par la Nième Cie.Miniatures chuchotées et bruitéesSam 1er et dim 2 juin à 11h30, 14h30 et17h ; entrée libreJEUNE PUBLICTHÉÂTRE DE VÉNISSIEUX8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux (04 72 90 86 68)DOUDOU PERDUD’après «Les Fabulettes» d’Anne Sylvestrepar Jacques Haugroné, 45 min, dès 3 ans.Pour comprendre à qui est un doudouégaré, Jako doit remonter dans le tempsMer 29 mai à 15h ; 8€/11€LE RIDEAU ROUGE1 place Bertone, Lyon 4e (04 20 10 04 23)GUIGNOL ET LE TRÉSORDU VIEUX- LYONMer 29 mai à 16h15 ; 5€/10€GUIGNOL ET LA MAISON HANTÉEDès 3 ansDu 1er juin au 31 juil, mer, sam à 16h15 ;5€/10€THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)GUIGNOL ET LE CROCODILE DEOUAGADOUGOUDe Jacques Bruyas, ms Damien Weis, dès 3ansJusqu’au 2 juin, mer à 16h30, sam et dim à14h30 et 16h30 ; de 8,80€ à 10,80€RADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)MIMOPOLISDe Jean-Michel Debarbat, cie LUG, 1h10,dès 7 ans. Conte, mime et marionnetteMar 4 et mer 5 juin à 19h30 ;10€/15€/17€GUIGNOL, UN GONE DE LYON65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)GUIGNOL ET LES VOLEURS VOLÉSJusqu’au 23 juin, mer, sam, dim à 15h30 ;de 5,50€ à 9€GUIGNOL DE LYON2 rue Louis Carrand, Lyon 5e (04 78 28 92 57)CYRANO GUIGNOL DE BERGERACMs Julie Doyelle, 45 min, dès 5 ans.Spectacle inspiré des guignolades de la findu XIX eJusqu’au 26 juin, mer 29 mai à 15h30 ; de6€ à 10€CÉÇUIKIDIDe Patrick Guillot, 45 min, dès 3 ans.Guignol s’évertue à mettre de l’ordre dansles injustices qui questionnent l’enfanceJusqu’au 29 juin, sam 1er juin à 15h30 ; de6€ à 10€COMÉDIE ODÉON6 rue Grolée, Lyon 2e (04 20 10 04 23)GUIGNOL ET LA MAISON HANTÉEDès 3 ansDu 1er au 29 juin, les sam à 14h30 ; 11€ACTE 2 THÉÂTRE32 quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)LES CIEUX EN FACE DES TROUSPar la cie Ardémuse, dès 6 ans. Deux clownsà la rue et partent à la conquête de leurbonne étoileDu 1er au 30 juin, mer, sam à 14h30(sf le 8 juin) ; 8€/10€SŒUR SOLEIL ET FRÈRE LUNEDès 18 mois.Du 1er au 30 juin, mer, sam à 10h30(sf le 8 juin) ; 8€/10€BRUT DE FABRIQUERencontres théâtralesJusqu’au 1er juinRens. : 04 78 68 86 49Tarifs : 8€ la soirée ou 20€ le pass festivalMERCREDI 29 MAI19h : «La Truculente Mécanique du souvenir»par les élèves du 3 e cycle préprofessionneldu département d’art dramatique du Théâtrede l’Iris, 40 min21h : «Et après» d’après «La Masticationdes morts» de Patrick Kermann, par lesétudiants de la Doua, ms Hervé Daguin,1h10THÉÂTRE DE L’IRIS331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)Mer 29 mai à 19h ; 8€JEUDI 30 MAI19h : «Le Discours aux asticots ou Tous leshameçons prennent l’air», ms PhilippeClément et Brigitte Mercier, 50 min21h : «Et après» d’après «La Masticationdes morts» de Patrick Kermann, par lesétudiants de la Doua, ms Hervé Daguin,1h10THÉÂTRE DE L’IRIS331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)Jeu 30 mai à 19h ; 8€VENDREDI 31 MAI19h : «Le Discours aux asticots ou Tous leshameçons prennent l’air», ms PhilippeClément et Brigitte Mercier, 50 min21h : «La Goguette», par Valérie Zipper, ciedu Chien jaune, 1h10THÉÂTRE DE L’IRIS331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)Ven 31 mai à 19h ; 8€SAMEDI 1 er JUIN19h : «La Truculente Mécanique du souvenir»par les élèves du 3 e cycle préprofessionneldu département d’art dramatique du Théâtrede l’Iris, 40 min21h : «Carte Blanche», spectacle musicalautour de l’œuvre de Francis Blanche par laCie Les Bisons ravis, 1h25, dès 6 ansTHÉÂTRE DE L’IRIS331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)Sam 1er juin à 19h ; 8€NUITS DE FOURVIÈREDu 4 juin au 31 juilletwww.nuitsdefourviere.com04 72 32 00 00CYRANO DE BERGERACD’Edmond Rostand, ms Georges LavaudantTHÉÂTRES ROMAINS DE FOURVIÈRE6 rue de l’Antiquaille, Lyon 5e (04 72 32 00 00)Du 4 au 12 juin à 21h30 (relâche sam) ;25€/30€ANTIGONEDe Sophocole, ms Gwenaël MorinRUINES ROMAINESLyon 5e (04 72 32 00 00)Du 4 au 12 juin à 19h (relâche sam) ;15€/20€FESTIVAL COMIC OUTDu 3 au 5 juin✚ article ci-dessousCOMÉDIE ODÉON6 rue Grolée, Lyon 2e (04 20 10 04 23)OCEANE ROSEMARIE«La Lesbienne invisible», one woman showLun 3 juin à 19h45 ; 22€/27€HERVÉ CAFFIN«Coming out d’un homme marié»Lun 3 juin à 21h30 ; 16€/21€ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPEJoué par des hommesMar 4 juin à 19h45 ; 18€/24€YVETTE LEGLAIREMar 4 juin à 21h30 ; 15€/20€PRINTEMPSD’EUROPEFestival européen des arts de la scènede Lyon et Rhône-AlpesJusqu’au 1er juinRens. : 04 78 01 27 41Tarifs : 8€/12€ le spectacleWELTPar la cie Life is not a picnic (France).Spectacle musical et yiddishESPACE HILLEL113 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 37 43 15 15)Mer 29 mai à 21h ; 8€/12€LE CIEL DANS LA PEAUD’Edgar Chias, ms Anaïs Cintas, cie LesMontures du temps (Mexique). Deuxfemmes mexicaines se rencontrent, uned’aujourd’hui et une du temps du roiSalomonTHÉÂTRE DES MARRONNIERS7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)Du 29 au 31 mai, à 20h30 ; 8€/12€BAL DE CLÔTURE CHORÉGRAPHIÉPar Annick Charlot et la cie ActePLACE AMBROISE COURTOISLyon 8eSam 1er juin à 18h ; entrée libreARM ABER SEXYSoirée berlinoiseLAVOIR PUBLIC4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)Sam 1er juin à 20h ; prix libreFESTIVAL DE LAGRANDE CÔTEEN SOLITAIREMONTÉE DE LA GRANDE CÔTELyon 1er (06 62 39 94 46)Festival pluridisciplinaire : solo de théâtre,musique, cirque, lecture, arts plastiques...Sam 1er de 15h à 21h et dim 2 juin de 15hà 19h30 ; entrée libreFESTIVAL DE CAVESJusqu’au 7 maiPièces de théâtre proposées dans des cavestenues secrètesRens. et réservations : 09 54 51 78 90Tarifs : de 7€à 12€—EN BREF—HOMO RIGOLOÀ l’heure où les théâtress’apprêtent à sceller leur traditionnelletrêve des (prétendus)beaux jours, la Comédie-Odéonprend le pari de rester ouvertetout l’été. Et marque le coup avecpas moins de trois festivals. Lepremier, le Comic Out (du 3 au 5juin), sera comme son noml’indique consacré aux tournuresen dérision de la question del’identité de genre. L’occasion de(re)découvrir la pièce à succèsArrête de pleurer Pénélope dansune version masculinisée, LovingOut, l’attachante “rom-com“ deJocelyn Flippo, ou encoreLa Lesbienne invisible, le onewoman-showtragi-comiqued’Océane Rose Marie. Programmecomplet ci-contre.Recommandé par la rédactionRetrouvez l’intégralité desprogrammes et des articles surwww.petit-bulletin.fr/lyonLe 5 Juillet :Rag Mama RagSofaïLe 6 Juillet :Cotton Belly'sMama's BiscuitsLE PLUS BEAU CAFÉ THÉÂTRE DE FRANCE6 rue Grolée - Lyon 2 e(Métro A : Arrêt Cordeliers Parking Grolée / Bourse - Cordeliers / République)Infos et résa. : 04 20 10 04 23www.comedieodeon.com

—SUMMER2 — 013P18_19 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13MUSIQUE - SOIRÉES—C ONCERTS & CLUBB ONOBO / OF MONSTERSAND MEN / BAD RELIGION/ CRYSTALCASTLESCLUTCH / THE JIM JONES REVUE / THE SWORD / COOKIEMONSTATHE ANALOGUECOPS / ROLANDO / SERGE / LAPAALUX / FALTYDLSAVAGERIPOSTE/ THE SOCKS / EVERYDAYZ/KOSME...—SUMMERSESSION—LES SUMMER SESSIONS DU TRANSBOCONCERTS PLEIN-AIR/ LE BAL ! / CINE DRIVE-IN /FOOD TRUCK.. .DEMI-FINALE INROCKS LAB SUD-EST / GRAMME / OY / HAWA / DÉCIBELLES...Le fils de l’épicière— ENTRETIEN — SIX ANS APRÈS SON ARRIVÉE À FEYZIN, SOPHIE BOYER QUITTE SESFONCTIONS DE DIRECTRICE DE L’ÉPICERIE MODERNE. DÈS LA RENTRÉE, C’EST DAMIENDEBARD, SON ADMINISTRATEUR, QUI PRENDRA LES COMMANDES. UNE ENTREVUEBILATÉRALE S’IMPOSAIT, HISTOIRE DE DÉTERMINER CE QUE CE PASSAGE DE TÉMOIN VACHANGER POUR CE HAUT LIEU DES MUSIQUES INDÉPENDANTES. OU PLUTÔT CE QU’IL NEVA PAS CHANGER. PROPOS RECUEILLIS PAR BENJAMIN MIALOTDR*Règlement déposé auprès de la SCP Molho, huissiers de justice Lyon 2 // Un tirage au sort sera organisé à la clôture du vote du public le 12 juin 2013 et déterminera 20 gagnants (100€ /gagnant)Design & Conception : artenium®www.facebook.com/LeTTransbordeurwww.twitter.com/letransbornsbordeurwww.vimeo.com/transborbordeurWWW.KOLLEBOLLE.CO MWWW .TRANSBORDEUR.FRVotez sur :www.lyon-shop-design.comfacebook.com/om/lyonshopdesign#lyonshopdesignLes directeurs d’équipements ont tendanceà s’accrocher à leur poste. Qu’est-ce qui tepousse à partir ?Sophie Broyer : C’est d’abord une décision personnelle: après douze ans à travailler dans des salles deconcert, j’ai envie d’apprendre de nouvelles choses.Mais mon départ découle aussi d’une réflexion liée àl’avenir de l’Épicerie Moderne. La salle a huit ans, jesuis à sa tête depuis six, avec une équipe qui n’a pastellement bougé... C’est un bon socle de travail, maisje crois que ce n’est un service à rendre à personneque de rester pour rester. Cela me semble mêmeimportant de renouveler une direction tous les cinq-sixans, de redonner du dynamisme. La routine dans lemilieu culturel, pour moi, c’est un interdit.Que retiens-tu de ton passage ?SB : J’ai l’impression de fonctionner au saut dans levide. J’ai pris très tôt des responsabilités dans dessalles où les choses n’étaient pas simples, notammentparce que je suis une femme. Concernant l’ÉpicerieModerne, comme il s’agit de ma première direction, jeporte forcément un regard bienveillant sur son équipe,qui était en place depuis deux ans à mon arrivée etavec laquelle ça a d’emblée collé sur le plan artistique,et son conseil d’administration, qui m’a fait confiance.J’ai eu surtout la chance d’être libre. Car si la mairies’assure que le projet qu’elle finance avec de l’argentpublic soit accessible au plus grand nombre, elle metrarement le nez dans notre programmation. C’est unluxe.Comment votre cahier des charges a-t-ilévolué au fil des ans ?SB : À l’origine, la salle était assez tournée vers lachanson. Hervé Mondon, le premier directeur, l’aouverte au jazz et au blues, Damien à la noise... Je suisensuite arrivée à une période un peu charnière, électionsmunicipales obligent. La Ville a commencé à sedire qu’il fallait y diffuser des musiques plus populaires.Il y a eu des essais dans ce sens, avec RobertCharlebois, Enzo Enzo... Ça ne marchait pas du tout[rires]. Parce qu’il faut avant tout qu’une salle ait unepatte, surtout sur une agglomération où l’offre estdéjà conséquente. Du coup, on a choisi de travaillerl’accessibilité du lieu par le biais de la médiation,d’une programmation jeune public, de concerts enjardins... Le but du jeu, ce n’est pas que les gens sepressent sur un one shot, mais qu’ils reviennent dansla salle, et de rayonner sans vendre son âme.Damien Debard : L’idée d’implantation territoriale atoujours été là. Peu importe le directeur, il y aura toujoursce fil conducteur. Au-delà, ce qui nous caractérise,c’est qu’on a toujours essayé de prendre le meilleur dechaque univers, de faire le grand écart. Entre le faitd’être une salle subventionnée – ce qui nous permetde pratiquer des prix abordables et de payer correctementles artistes – et celui d’avoir une ligne indé,entre les Nuits de Fourvière et Grrrnd Zero... On peutdiscuter avec l’un le matin et l’autre l’après-midi.SB : On m’a souvent dit qu’il fallait faire des désavantagesd’un lieu des forces. Notre position géographiquenous a longtemps posé problème, mais ellenous force à bien peser nos choix.Considérant cet éloignement géographique,vous avez le sentiment d’être isolés oud’appartenir à un maillage ?SB : Je suis partie en 1998 de Lyon. Sorti du Pezner, ilne se passait pas grand chose à l’époque. Quand je suisarrivée en Bretagne, j’ai très vite appris à travailler avecdes gens qui ne devraient pas bosser ensemble [rires] :à Rennes, où j’ai intégré l’Antipode, il y a deux Scènesde Musiques Actuelles de même capacité, éloignéesd’un kilomètre, une gérée par une MJC, l’autre par lesTransmusicales... Du coup, quand je suis revenue àLyon, il m’était évident qu’il fallait travailler en synergie.Par chance, mon retour a coïncidé avec des changementsde direction au Transbordeur, au Clacson... Toute unejeune génération est arrivée à peu près au mêmemoment, ça a facilité la mise en réseau. Aujourd’hui,il y a forcément un peu de concurrence, mais pasd’esprit de territoire. On est plus amoureux de lamusique que de nos lieux.DD : De l’extérieur – je viens de Blois, où j’ai longtempsorganisé des concerts avant de m’investir dansLe Château d’Eau, la SMAC locale, et de finir par suivreson directeur, qui n’était autre qu’Hervé Mondon, àFeyzin, Lyon avait la réputation d’être une ville trèsactive mais peu organisée. Aujourd’hui, ça manqueencore de petits lieux et de laissez-faire, mais aumoins il y a de la concertation.Qu’est-ce que ce renouveau hiérarchique vachanger pour la salle ?DD : Hormis la décoration du bureau, pas grand chose[rires]. La plupart des structures culturelles se confondentavec leur directeur. Nous ne fonctionnons pas de lamême façon. Le projet a été travaillé dès le début demanière collective, par l’équipe comme par le conseild’administration. Il n’y a donc pas de raisons que leschoses changent, en tout cas à court terme. Quand bienmême chacun a ses préférences musicales. Nous nesommes pas là pour programmer ce qu’on aime, noussommes là pour programmer des groupes intéressantspour le lieu. C’est un choix de continuité qui a été fait.

Le beau Blizzard— ROCK — PASSÉ EN QUELQUES MOIS DU STATUT DE BUZZ AUTOGÉRÉ À CELUI DEPHÉNOMÈNE DE FOIRE PERPÉTUELLEMENT SOLD OUT, LE COLLECTIF FAUVE REDÉFINITLES CONTOURS DU ROCK FRANÇAIS À COUPS DE SPOKEN WORD QUI SE MORD LA LANGUE.À N’ÉCOUTER QU’AU PREMIER DEGRÉ. COMPRENDRE : EN GRELOTTANT DANS LE BLIZZARD,DU TITRE DE SON PREMIER EP. STÉPHANE DUCHÊNEDR«Toutes choses égales par ailleurs», comme disent lessociologues, Fauve n’est égal à rien, cultive la différencejusqu’à porter le signe “≠“ en blason. Quandcertains clament «on boit et puis on danse», ici, onvomit d’avoir trop trinqué ; on régurgite des logorrhéesdégorgées sans filtre, à ravaler commetelles au risque du dégoût ; on cristallise moins lapensée par le verbe qu’on ne la dynamite pour enramasser les miettes. Se ramasser soi-même à la petitecuiller pour charrier des tractopelles d’illusions à retrouver.Raviver une lueur d’espoir à laquelle on s’accrochecomme à la poignée d’herbe qui nous suspend à lafalaise. Les influences sont pourtant là, prégnantes etavouées comme les Pixies, le Wu-Tang, Lou Reed,ou fantomatiques : on ne peut s’empêcher d’entendrelà l’écho, c’est le mot, d’une formation de jeunesrévoltés qui ne disait pas son nom, The Feelies. Fauve,c’est The Boy with the Perpetual Nervousness au carré.DE LA NEIGE EN ÉTÉEt puis il y a la scène française : du Dominique A séminal,froid comme une lame dans le vent glacé, à unArnaud Fleurent-Didier tabassé en passant, forcé-ment, par Diabologum. Comment ne pas voir chez cesjeunes gens qui interpellent le blizzard les héritiers desToulousains, qui clamaient dans un vacarme de fin dumonde «On n’a pas tous les jours de la neige en été» ?Là où Programme, émanation écorchée de Diabologum,avait «le cerveau dans la bouche», Fauve a le cœur surla main, mais sanglant et encore battant, et serre lepoing dessus. On pressent que la chose ne durera pasplus de six mois, peut-être un an, le temps d’un albumet puis marre. Que Fauve ne sera qu’une éruption, uneréaction allergique qui s’en ira comme elle n’est pasvenue : sans crier gare, grand amour parti acheter descigarettes. Il est une question existentielle qu’il estparfois bon de se poser : les noix de coco font-elles dubruit lorsqu’elles tombent sur une île déserte ? Quandil n’y aura plus personne pour les écouter, que tout lemonde sera parti, quelque chose demeurera de Fauve,qui continuera de rugir «Tu nous entends, le blizzard ?Tu nous entends ?». Et dans le blizzard justement, onles entendra crier et ça nous réchauffera. Peut-être.> FauveAu Marché Gare (complet), mercredi 29 maiDRL’école de Chicago— ROCK — Des perles discrètes de l’indie rockdéfilent à Lyon ces temps-ci. Après Dinosaur Jr. etThurston Moore, voici ainsi venir The Sea & Cake etDavid Grubbs (dans quelques jours), tenants d’unetoute autre école : celle de Chicago, qui vit s’épanouirdans les années 90, sous la férule dudit Grubbs, deJim O’Rourke et de John McEntire, quelques unesdes plus belles innovations musicales de la décennie.The Sea and Cake, qui doit son nom à The C in Cake,un titre de Gastr Del Sol – où ses trois membres firentleurs armes, est l’une d’elles, et on y retrouve JohnMcEntire à la batterie – là où chez Tortoise il joue leshommes à tout faire, Sam Prekop, qui tire les ficelles,et Archer Prewitt. Particularité de cette école deChicago, dont The Sea and Cake ne s’affranchit pas :cette capacité à expérimenter sans que cela s’entende,à modéliser mathématiquement la musique, commecertains sociologues du crû tentèrent de le faireavec la vie sociale. Ce qu’on entend, et le dernieralbum du groupe, The Runner, est à ce titre plutôtparlant, ce n’est pas du post-jazz, de l’ambient, de lacountry déstructurée, du post-rock, mais une popsophistiquée qui si elle cherche midi à quatorzeheures n’en est pas moins toujours au rendez-vousd’une efficacité qui, par élégance, ne s’avoue pas.C’est écoute après écoute qu’on la déniche, construisantdiscrètement, d’une voix blanche et sans âge, sapetite légende au creux de notre oreille. SD> The Sea and Cake + ImaghoÀ l’Épicerie ModerneJeudi 30 mai

P20_21 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13MUSIQUE - SOIRÉESMélangeFort— FESTIVAL — Alors que l’expositionhommage à DjangoReinhardt se poursuit au Fortdu Bruissin jusqu’au 14 juillet,le festival Fort en Jazz se refermerale 24 juin avec les Canadiens deThe Lost Fingers, dont le nom estun hommage au maître du jazzmanouche et à ses fameux doigtsmanquants – lesquels ne l’ont pasempêché de devenir le plus grandguitariste de son genre. Pour eux,il s’agit surtout de revisiter à lasauce manouche des standardsdes années 80. Un bien beausymbole d’une édition 2013 quin’hésite pas à abuser des mélanges.Ainsi aura-t-on la joie (ou pas)d’assister au grand retour de MattBianco, le groupe d’un certainMark Reilly qui, à l’époque où lesSmiths régnaient sur le bon goût,fut l’un des rares Anglais à produireune musique tournée vers le jazzet les rythmes latino. Non sans empocherle pactole avec quelquestubes, dont le mythique Yeh, Yeh.Parmi les prestations à ne pasrater, on notera celle du pianiste etclaviériste Bojan Z, grand rafleurde Victoires du Jazz, tout commeEric Legnini, qui viendra présenterun projet où se croisent afro beat,folk, soul et jazz, en présence dudiscret Hugh Coltman. Enfin, outreles incontournables Bumcelloqu’on ne présente plus, il seratemps, avant son passage à Jazz àVienne dans une configuration unpeu différente, de se pencher surl’Imperial Quintet, formation extrêmementprometteuse à base desaxophone, qui se frottera aux percussionsmandingues d’IbrahimaDiabate. Transe garantie.STÉPHANE DUCHÊNE> Fort en JazzÀ Francheville, du samedi 1 erau dimanche 23 juin© Camille SauvageLeçon dedirection— CLASSIQUE — Ils ne sont plus très nombreux,les chefs de la trempe de Sir Neville Marriner : SirColin Davis vient de disparaître, Seiji Ozawa et DanielBarenboim, bien que septuagénaires, font figuresde jeunots... Avec sa direction devenue “bonhomme“au fil des prestations, Marriner, qui s’est fabriquéune réputation internationale avec l’Academy of StMartin-in-the-Fields, magnifique orchestre de chambrequ’il a créé en 1958, donne à entendre une musiquepleine d’humanisme et où rien n’est plus à démontrer.C’est toutefois avec l’Orchestre National de Lyon qu’ilinterprètra cette semaine la Symphonie n°35 en rémajeur «Haffner» et le Concerto pour violon n°3 ensol majeur de Mozart. Des œuvres qu’il maîtrise plusque quiconque, lui qui les a jouées aux quatre coins dumonde sans jamais tomber dans le piège de la simplicitéprétendue de certains opus du compositeur. On sesouvient d’ailleurs que c’est Marriner en personne quidirigea les musiciens enregistrant la bande-son duAmadeus de Milos Forman, pour un résultat simplementmerveilleux. Pour l’occasion, ce monstre sacréfera alliance avec le tempétueux et médiatique violonisteRenaud Capuçon, promettant de nous faire redécouvrirles partitions de Mozart sous un jour absolumentnouveau. En clôture des deux soirées prévues,Marriner dirigera les Variations Enigma d’EdwardElgar, brillante série de pièces en forme de portraitsintimes et codés, d’une saveur exquise.PASCALE CLAVEL> Sir Neville dirige Renaud CapuçonÀ la Bourse du travail, jeudi 30 maiet samedi 1 er juinDRLe bruit, l’ardeuret quelques étoiles— ROCK — Maintenant quel’espace occupé par GrrrndZero aux Anciennes usinesBrossette est retourné à l’étatde friche et en attendant quecelui mis à sa disposition à Vaulxen-Velin– un coin de l’ancienneusine Tase, dans le quartier Carréde Soie, où l’on transforma de lacellulose en soie artificielle de1925 à 1980 – soit opérationnel,point de salut pour les musiquesdéviantes et incongrues ? Ceserait oublier que, grâce aux musiciensdu Grolektif et du CollectifPolycarpe et à l’Université Populairede Lyon, elles résonnent auxabords des prisons Saint-Paul etSaint-Joseph depuis un peu plusde cinq ans. Souvent très fort,DRcomme ce sera le cas cette semainelorsque le Périscope, puisque c’estde lui qu’il s’agit, accueilleraTHX1137, duo de circuit benderspyrénéens dépositaire d’uneélectro-pop aussi rudimentairequ’envoûtante – imaginez Anikaaccompagnée par Suicide et sonoriséepar une console alimentée enélectricité via une dynamo deseconde main. Parfois encore plusfort, lorsque se produira le mêmesoir, en prévision de la sortie d’unvinyle quatre titres, le trio lyonnaisW.A.T.S. (pour We Are The Stars),dont les hypnotiques et subtilessoundscapes doivent autant auxexpérimentations engourdies deSpacemen 3 qu’à la pop stratosphériquedans laquelle est verséJason Pierce (sous le nom deSpiritualized) depuis la disparitionde ce monument anglais dupsychédélisme.BENJAMIN MIALOT> W.A.T.S. + THX1137Au Périscope, vendredi 31 mai

P22 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13ANIMATIONSLooking for Eric— BD — Ce n’est pas tous les quatre matins qu’on a l’occasion derencontrer un illustrateur qui, non content de peindre des Unes pourle prestigieux New Yorker, a réalisé des artworks pour les groupesRage Against the Machine (The Ghoast of Tom Joad) et Faith No More(King for a Day) et côtoyé d’assez près le poète beat Allen Ginsberg pourse voir confier la mise en images d’un de ses recueils. Eric Drooker cumulantces trois accomplissements, c’est peu dire que sa venue à la librairieExpérience est un petit événement. On pourrait en rester là. Sauf que lebonhomme a également signé, avec Flood! en 1992 (publié en Francepar l’éditeur lyonnais Tanibis) et Blood Song dix ans plus tard (idem), desromans graphiques dont la splendeur n’a d’égale que la radicalité. Lepremier raconte l’errance d’un chômeur dans une cité en passe d’êtreengloutie, le second celle d’une insulaire contrainte à un exil urbain parun saccage militaire. Les deux sont silencieux et réalisés à la carte àgratter, technique de dessin par soustraction de matière offrant un renduproche des gravures du début du XX e siècle – Drooker se réclame duFlamand Frans Masereel. Ils ont surtout en commun de faire montre d’uneinventivité formelle de tous les instants (ici des silhouettes à la Matisse,là une décomposition de mouvement façon zoopraxiscope, ailleurs unrehaut coloré à l’aquarelle) et, dans leur mise en perspective d’une natureédénique et d’une civilisation aliénante, d’un lyrisme digne des plusémouvants films de Terrence Malick. BENJAMIN MIALOT> Eric DrookerÀ la librairie Expérience, vendredi 31 maiCONTESCONTES DE KABYLIEPar Gilles Buey et Otmane YahiAGEND’ARTS4 rue de Belfort, Lyon 4e (06 83 51 60 87)Sam 1er juin à 20h30 ; 4€/9€LECTURESDU BRONX À MANHATTAN :NEW YORK CITYMontages de textes par la cie Leïla Soleil,Hadda Djaber et Joël ToussaintMAISON DES PASSAGES44 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 64 09 41 43)Jeu 30 mai à 20h ; 10€ÉCRITURE HORS LES MURSAteliers, graffs, slam, calligraphie...PLACE DE LA NATIONVaulx-en-Velin (04 72 04 13 39)Ven 31 mai de 9h à 21h ; entrée librePRÉSENTATIONDE SAISON 2013-2014THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSEPlace Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)Mer 29 et jeu 30 mai à 20h ; entrée libreCÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)Lun 3 et mar 4 juin à 20h ; entrée libreCONFÉRENCESENNIO MORRICONEPar Fabrice CalzettoniINSTITUT LUMIÈRE25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)Jeu 30 mai à 14h30 ; 4,50€/5,50€JACQUES DEMYINSTITUT LUMIÈRE25 rue du Premier-Film, Lyon 8eJeu 30 mai à 19h30 ; entrée libreDRL’APRÈS-MIDI DU DISQUELes nouveautés discographiques duMozarteum de France présentées par YvesJaffrès, docteur en musicologieSOCIÉTÉ DE LECTURE DE LYON39 bis rue de Marseille, Lyon 7e (04 72 43 92 30)Mar 4 juin à 15h ; 4,50€/9€RENCONTRESFRANÇOIS BUSNELPour ses «Carnets de route»LIBRAIRIE DECITRE - BELLECOUR29 place Bellecour, Lyon 2e (04 26 68 00 34)Mer 29 mai à 18h30 ; entrée libreDELPHINE PERRETPour les illustrations du livre «Il était millefois»LA VOIE AUX CHAPITRES4 rue Saint-Jérôme, Lyon 7e (04 37 70 41 62)Mer 29 mai à 16h30 ; entrée libreBLANCA RIESTRAPour son roman «Le Songe de Borges»LE BAL DES ARDENTS17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36)Mer 29 mai à 18h30 ; entrée libreTATIANA DE ROSNAYPour son livre «À l’encre russe»LIBRAIRIE DECITRE - BELLECOUR29 place Bellecour, Lyon 2e (04 26 68 00 34)Jeu 30 mai à 17h30 ; entrée libreSÉBASTIEN BERLENDISPour son livre «Une dernière fois la nuit»LIBRAIRIE LES YEUX DANS LES ARBRES1 rue du Pavillon, Lyon 4e (04 27 44 69 55)Jeu 30 mai à 19h ; entrée libreLE LANGAGE AU TRAVAILPar Thierry Beinstingelet Christian ChevandierBIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)Jeu 30 mai à 18h30 ; entrée libre50 ANS DE L’ASSOCIATIONDES AMIS DE BENJAMIN PERETPhilippe Morier-Genoud et Gérard Rochelisent des textes de Hans Arp, AntoninArtaud, Mauice Blanchard, André Breton...LE BAL DES ARDENTS17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36)Jeu 30 mai à 18h30 ; entrée libreANDRÉ BLANCPour son polar «Tortuga’s Bank»LES VENGEANCES TARDIVES76 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 58 04 52)Ven 31 mai à 18h30 ; entrée libreERIC DROOKERPour ses BD «Flood et Blood Song»LIBRAIRIE EXPÉRIENCE5 place Antonin Poncet, Lyon 2e (04 72 41 84 14)Ven 31 mai à 14h30 ; entrée libre✚ article ci-contreCÉDRIC RASSATET RAPHAEL GAUTHEYPour la BD «On dirait le sud - tome 2»LIBRAIRIE EXPÉRIENCE5 place Antonin Poncet, Lyon 2e (04 72 41 84 14)Sam 1er juin à 14h30 ; entrée libreTONY ANDRÉANIPour son ouvrage «Posologie dufédéralisme»TERRE DES LIVRES86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)Mar 4 juin à 19h ; entrée libreDOCUMENTAIRES& CINÉDIMENSION VAMPIRES 4Les Vampires de Stephen KingBOULANGERIE DU PRADO69 rue Sébastien Gryphe, Lyon 7e (06 38 82 37 74)Mer 29 mai à 20h ; prix libreFESTIVAL HANDICA-APICILProjection de courts-métrages. Carte blancheau réalisateur jean-Pierre AmérisUGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE80 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e(08 92 70 00 00 (0, 34€/min))Mer 29 mai à 19hTROIS MÈRESDe Dina Tsvi-Riklis. Dans le cadre du Festivalde cinéma israélienESPACE HILLEL113 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 37 43 15 15)Lun 3 juin à 20h30 ; prix classiques descinémasAUTOUR D’UN VERRELES RENCONTRES DISKOVERTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Ven 31 mai de 10h à 18h ; entrée libreBEL-AIR SAINT-PRIESTJournée street artMJC JEAN COCTEAU23 rue du 8 mai 1945, Saint-Priest (04 78 20 07 89)Sam 1er juin dès 15h30 ; entrée libreCYCLE JEAN MOULINRencontres, conférences, visites...à l’occasion du 70 e anniversaire del’arrestation de Jean Moulin, le 21 juin 1943Jusqu’au 23 juinRens. : 04 78 72 23 11Tarifs : de 0€ à 7€✚ article sur www.petit-bulletin.fr/lyonLES JOURS HEUREUXDe Gilles Perret, en sa présence et celle deLaurent Douzou, historien et conseillerhistorique du filmCOMŒDIA13 avenue Berthelot, Lyon 7e (0892 892 892 (0,34€/min))Jeu 30 mai à 20h ; 6,70€/8,60€FESTIVAL DU6 e CONTINENTFestival des cultures du mondeDu 30 mai au 2 juinRens. : 04 37 28 98 71Entrée libreSOIRÉE CONTESPar Paul Pons et ses invités, dès 4 ansTERRE DES LIVRES86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)Jeu 30 mai à 17h ; entrée libreTOUS À LA GUILL’40 manifestations (concerts, expo,capoiera...) dans 40 lieux du quartierQUARTIER GUILLOTIÈRELyon 7eJeu 30 mai de 17h à minuit ; entrée libreSOIRÉE ETHNOTEKHarage MC (reggae dancehall algérien)+ Mazal (électro sefarade) + Kumpaniabeats (électro tsigane) + Captain Cumbia(cumbia tropicale) + OBF feat. Shanti D (dubsound system) + DJ Drisss (trance)PARC DE GERLANDLyon 7eVen 31 mai à 21h ; prix libreCONCERTSGadjo Loco (world) + Le Bonk (électro brass)+ Balkan Beat-Box (électro hip hop)PARC DE GERLANDLyon 7eSam 1er juin à 20h ; prix libreVILLAGE ASSOCIATIFDanses du monde, spectacles de rue...6 e CONTINENT51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)Sam 1er juin de 16h à 20h ; prix libreBAL FOLK GÉANTSons libres (folk) + Lucas Thebaut (bœuf folk)PARC DE GERLANDLyon 7eDim 2 juin de 14h à 18h ; prix libreFESTIVAL DUCINÉMA GRECCONTEMPORAINDu 29 mai au 1er juinRens. : www.defkalion.over-blog.comCINÉMA OPÉRA6 rue Joseph Serlin, Lyon 1er (04 78 28 80 08)J.A.C.E.De Ménélaos KaramaghiolisMer 29 mai à 20h ; 5,50€/7€UN HOMME À LA MERDe Constantin GiannarisJeu 30 mai à 20h ; 5,50€/7€MATIÈRE PREMIÈREDe Christos KarakepelisSam 1er juin à 20h ; 5,50€/7€COMPAGNIE ANOU SKAN1 rue Sainte-Marie des Terreaux, Lyon 1erLE LAITDe Giorgos SiougasVen 31 mai à 20h ; 5,50€/7€LES ARTHÉMIADESFestival du spectacle vivant de l’UniversitéLyon 1. Du 2 au 31 maiTHÉÂTRE ASTRÉECampus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne(04 72 44 79 45)DESIDERIOChor Chantier Mobile, dir D. Audin+ «Et si on jouait» par l’Atelier théâtre, dirM.A. Christianne + «Tabataba» et extraitsde «Roberto Zucco» de Koltès par le TrioRDVKMer 29 et jeu 30 mai à 20h30 ; entrée libreCONCERT BALKAN EXPRESSPar le Conservatoire à RayonnementRégional, dir B. SansaloneVen 31 mai à 20h30 ; entrée librePAROLESEN FESTIVALRencontres de conteurs en Rhône-AlpesDu 21 mai au 8 juinRens. : 04 78 62 74 90Entrée libreLE VAGABOND CÉLESTECréation québecoise par Simon Gauthier(conte) et Jean-Luc Priano(multi-instrumentistes), dès 12 ansAMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRAPlace de la Comédie, Lyon 1er (0 826 305 325 (0,15€/min))Mer 29 mai à 20h30 ; 10€/16€FEMMESPar Guylaine Kaska (récit et conte)et Gaëlle Branthomme (violoncelle et chant),dès 14 ansAMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRAPlace de la Comédie, Lyon 1er (0 826 305 325 (0,15€/min))Jeu 30 mai à 20h30 ; 10€/16€CONTES CRUELSPar Agnès Chavanon (conte) et CarineBianco (piano et accordéon), dès 8 ansPÉRISTYLE DE L’OPÉRAPlace de la Comédie, Lyon 1er (08 26 30 53 25 (0,15€/min))Mer 29 et ven 31 mai à 12h30 ; entrée libreLA FILLE DE LA FANFAREPar Agnès Chavanon et Docteur Lester.Textes et ms Claude-Pierre Chavanon, compositionRémi Gaudillat et Cédric GautierAMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRAPlace de la Comédie, Lyon 1er (0 826 305 325 (0,15€/min))Ven 31 et sam 1er mai ven à 20h30, sam à18h30 ; 10€/16€SCÈNE OUVERTEAUX CONTEURS AMATEURSMAIRIE DU 2 e2 rue d’Enghien, Lyon 2e (04 78 92 73 00)Mar 4 juin à 19h30 ; entrée libreRÉCRÉATIONArt et culture nouvelle génération dans lesbibliothèques municipales de LyonJusqu’au 29 juinRens. : 04 78 62 18 00Entrée libre✚ article sur www.petit-bulletin.fr/lyonBIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)NICOLAS FRESPECHrencontre avec cet artiste et enseignant del’École des Beaux-arts de LyonMer 29 mai à 18h30CITÉ DE LA CULTUREEspace dédiés aux arts numériques, artsvivants et arts graphiques avec des installationsde Gentil Garçon, des illustrations desdessinateurs de la revue Georges…Jusqu’au 29 juinXUEFENG CHENObjets en terre, plâtre, céramique, tissus...Jusqu’au 29 juinBIBLIOTHÈQUESD’ARRONDISSEMENTCINÉ-CONCERTMise en musique en direct des filmsd’animation réalisés par les étudiants del’école Émile Cohl par des étudiants enmaster Musiques appliquées aux arts visuelsMÉDIATHÈQUE DU BACHUT2 place du 11 novembre, Lyon 8e (04 78 78 12 12)Mer 29 mai à 16hMÉDIATHÈQUE DE VAISEPlace Valmy, Lyon 9e (04 72 85 66 20)Sam 1er juin à 15hVISITES DES COULISSES DE L’OPÉRAOPÉRA DE LYONPlace de la Comédie, Lyon 1er (04 78 62 18 00)Mer 29 mai à 14h30ESPÈCES D’OISEAUX [C’EST VRAIQU’IL Y A LES RÊVES AUSSI]Théâtre et marionnettes par la cie LaParruque, 1h, dès 8 ansMÉDIATHÈQUE DE VAISEPlace Valmy, Lyon 9e (04 72 85 66 20)Mer 29 mai à 15h et jeu 30 mai à 18h30BIBLIOTHÈQUE DU 2 e13 rue de Condé, Lyon 2e (04 78 38 60 00)Ven 31 mai à 18h30 (petite forme de 40min)TOTEMSRéalisation par des enfants avec laplasticienne Céline DodelinBIBLIOTHÈQUE DU 7 e GERLAND11 place Pavillons, Lyon 7e (04 78 72 67 35)Jusqu’au 31 maiLE NOIR ET BLANCCHEZ LUCIE ALBONMÉDIATHÈQUE DU BACHUT2 place du 11 novembre, Lyon 8e (04 78 78 12 12)Jusqu’au 1er juinLIVRE SONOREInstallation par le collectif Le Zèbre et lamouetteBIBLIOTHÈQUE DU 7 e GUILLOTIÈRE25 rue Béchevelin, Lyon 7e (04 78 69 01 15)Jusqu’au 1er juinBOIVINOSCOPIESFigurines géantes en papier de M. BoivinBIBLIOTHÈQUE DU 5 e4 avenue Adolphe Max, Lyon 5e (04 78 92 83 50)Jusqu’au 15 juinTOUT AUTOUR DE CLOTILDE PERRINIllustrationsMÉDIATHÈQUE DE VAISEPlace Valmy, Lyon 9e (04 72 85 66 20)Jusqu’au 22 juinAUTOPORTRAITS D’ENFANTSBIBLIOTHÈQUE DU 3 e246 rue Duguesclin, Lyon 3e (04 78 95 01 39)Jusqu’au 29 juinBISCOTTE, GRAPHISME ET RÉTROBIBLIOTHÈQUE DU 7 e2 rue Domer, Lyon 7e (04 78 96 48 30)Jusqu’au 29 juinWEEK-END FESTIFLE CROISEUR4 rue Croix-Barret, Lyon 7e (04 72 71 42 26)VENDREDI 31 MAI19h : Vernissage de l’exposition «Seul danssa chambre» de Richard Tisserant20h30 et 22h : Projection du long-métrage«Duende» de Slimane Bounia et XavierPicouSAMEDI 1 er JUIN19h : Concert du groupe Le Caravage avecXtatik, Pascal Krieg Rabeski et BenoitLecomte20h30 et 22h : Projection du long-métrage«Duende» de Slimane Bounia et XavierPicouVen 31 et sam 1er mai à 19h ; entrée libreRecommandé par la rédactionRetrouvez l’intégralité desprogrammes et des articles surwww.petit-bulletin.fr/lyon> MODALITÉS SURWWW.PETIT-BULLETIN.FRGAGNEZ 10 invitations pour 2 personnespour la première de Chassez le Naturiste, il revientau Bungalow au Théâtre de la maison de Guignol,le vendredi 7 juin à 19h30_GAGNEZ 10 PLACESpour les soirées DV3 jeudi 30 maiet WILDKATS samedi 1 er juin au DV1_GAGNEZ 4 PLACES par soirpour le festival Emodays dimanche 2 et lundi 3 juin_PRÉPARATIONSAUX CONCOURSINFIRMIER / PUERICULTRICEAIDE-SOIGNANTAUXILIAIRE DE PUÉRICULTUREASSISTANT DE SERVICE SOCIALRÉUNION D’INFORMATIONMercredi 12 juin à 14h30+ d’infos sur www.petit-bulletin.fr/lyonSuivez-nous sur FacebookÉcole Rockefeller4 av Rockefeller - Lyon 8 eTél. 04 78 76 52 86www.ecole-rockefeller.com

P23 — LE PETIT BULLETIN N°714 — DU 29.05 AU 04.06.13INSOMNIAQUEL e s 3 R D V n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r c e t t e s e m a i n e31.05.13 F.F.C. PARTYLes journalistes aiment avoir toutes les cartes en mains.Surtout quand ils tiennent un agenda. C’est pourquoinous renâclons souvent à annoncer les concerts donnésdans des lieux confidentiels et/ou avec des line-upssecrets. Nous ferons toutefois preuve de clémence àl’égard de la Fédération Française de Clubbing.Car compte tenu de son dynamisme (elle organise dessoirées aux six coins de l’Hexagone) et de la qualité deses membres d’honneur (de Laurent Garnier à JenniferCardini), il y a fort à parier que la sauterie surprisequ’elle animera au Terminal sera réussie. BM31.05.13 ENCORENous avons hâte d’être le 20 juillet. Pourquoi ? Parceque la soirée Encore (courtoisie de Enover, De BeauxCrâneurs et Courtship) qui se tiendra à cette date auClub Transbo verra se produire Everydayz, localhero du beatmaking parasité façon Brainfeeder.D’ici là, ne manquez pas celle programmée cettesemaine au même endroit. À son affiche, deux valeursmontantes de la house britannique : le duo Waze &Odyssey et surtout Huxley, qui sous ses casquettesde rascal branché cache une impressionnante machineà pondre de la ligne de basse captative. BM03.06.13 TRADESPIRIT #1La syllogomanie est le fait d’accumuler de manièreexcessive des objets hétéroclites, souvent indépendammentde leur utilité ou de leur valeur – voire deleur dangerosité. Par exemple des jeux vidéo, des figurines,des bandes dessinées, des DVD ou encore descartes à collectionner, pour ne citer que les trouvaillesde prédilection des équivalents contemporains deshoarders des années 50, les geeks. Que ceux-ci seréjouissent : grâce aux soirées Tradespirit, boursesd’échange nocturnes imaginées par la boutiqueGamespirit – le repaire lyonnais des gamers de touspoils, leur affection n’est plus une fatalité. BMDRHuxley - DRDRPLUS LOINNOUVELLESVOIX ENBEAUJOLAISLe concert donné par Fauve cette semaine au MarchéGare est complet depuis un bail. Mais que les derniersconvertis à l'indie-spoken-rock (on vient de l'inventer)sensationnel du collectif parisien se consolent,ils seront du prochain festival Nouvelles Voix enBeaujolais, programmés du 19 au 23 novembre auThéâtre de Villefranche-sur-Saône. Également àl'affiche : Woodkid, la chanteuse de Moriarty, Catfishou encore Pégase.LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyonSARL de presse au capital de 131 106,14€- RCS LYON 41361150016 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01Tél.: 04 72 00 10 20 | Fax: 04 72 00 08 60Tirage moyen : 55 000 exemplaires | Impression : RotimpressRetrouvez-nous sur—L’HEBDOGRATUIT DESSPECTACLES—Woodkid - DRTHOMAS VDBCHANTEDAFT PUNKLe plus rock'n'roll des one-man-showman est de retourle 5 décembre au Transbordeur. Cette fois, ce n'estni son passé de critique musical (En rock et en roll) nison inattendue notoriété (Presque célèbre) que ThomasVandenberghe brocarde affectueusement, mais laFrench Touch et ses figures les plus emblématiques,le long d'un spectacle aussi risible et bancal que lenouvel album desdites figures. Sauf que là c'est voulu.PHOENIXComme tous les groupes français qui cartonnent(au point de remplir un Madison Square Garden),Phoenix polarise des critiques et éloges aussi mesuréesque l'emploi d'un harpon pour se débarrasser d'unmoucheron. Remettons la balle au centre : à défautd'albums consistants, les Versaillais ont tout demême composé un paquet de pop songs inoubliables.Lesquelles ricocheront sur les poutres de la HalleTony Garnier le 14 novembre prochain (et avantcela, le 13 juillet à Musilac).Envoyez-nous vos programmes : par mail à : agenda.lyon@petit-bulletin.fr, courrier ouformulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon)Pour joindre votre correspondant : composez le: 04 72 00 10 + (numéro)DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Marc Renau (20)RÉDACTEUR EN CHEF : Benjamin Mialot (26)RÉDACTION : Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Nadja PobelONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Pascale ClavelDIRECTEUR COMMERCIAL : Christian Jeulin (24)COMMERCIAUX : Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21)AGENDA : Nadja Pobel (27)VÉRIFICATION AGENDA : Lisa DumoulinDESIGN : Denis Carrier & Michel BarthelemyMAQUETTISTE : Nolwenn Bonfré - INFOGRAPHISTE : Morgan CastilloWEBMASTER : Frédéric Gechter - INTÉGRATRICE WEB : Magalie MouradianCOMPTABILITÉ : Oissila Touiouel (20)DIFFUSION : Antoine Moulin (25)