11.07.2015 Views

Le palonnier Pipolaki - Check six

Le palonnier Pipolaki - Check six

Le palonnier Pipolaki - Check six

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Le</strong> <strong>palonnier</strong> <strong>Pipolaki</strong>Guide pour la construction d’un <strong>palonnier</strong> de simulateur de volpar Alfred <strong>Pipolaki</strong>SommaireIntroduction ..………………………………………………………………………………………….. p 2Plans généraux et éléments particuliers …………………………………………………………… p 2Coût de fabrication .…………………………………………………………………………………... p 6Montage ...………………………………………………………………………….………………….. p 6Installation sous Windows XP ...…………………………………………………………………… p 16Utilisation dans le jeu « IL-2 Sturmovik – Forgotten Battles » & « Pacific Fighters » ………. p 16Montage alternatif …………………………………………………..…………………………….… p 17Conclusion ...………………………………………………………………………………………… p 181


1. IntroductionParmi tous les éléments nécessaires à la bonne pratique d’un simulateur de vol, le <strong>palonnier</strong> est souvent unéquipement négligé par le joueur. En effet, les joysticks haut de gamme ou les ensembles HOTAS disposent tousd’un troisième axe propre à assurer cette fonction. De plus, leur prix élevé n’incite pas à investir tout de suite dansun accessoire qui semble de prime abord inutile.<strong>Le</strong> désir de vouloir pousser un peu plus loin l’immersion et d’avoir des sensations plus proche du pilotage « réel »pose alors la question de l'acquisition d’un <strong>palonnier</strong>. <strong>Le</strong> degré de spécialisation d’un tel accessoire rend son achatdifficile pour deux raisons. La première concerne sa disponibilité. Seuls quelques constructeurs et quelques sitesInternet spécialisés en vendent comme par exemple CH Product (http://www.chproducts.com) ou la boutique enligne SimWare (www.simw.com). Force est de constater qu’ils ne sont pas nombreux… Enfin, compte tenu d’unprix de vente moyen de 130 €, on comprend mieux la réticence de certains joueurs à faire un tel investissement.La simplicité apparente d’un tel dispositif nous incite donc à explorer une autre voie : la fabrication artisanale. Un<strong>palonnier</strong> a pour fonction essentielle d’assurer le contrôle de la gouverne de direction. A cette fin, le mouvement detranslation des pédales doit se traduire par un mouvement de rotation de la gouverne virtuelle dans le simulateurde vol. L’objectif de cet article est donc de vous aider à fabriquer un périphérique de jeux fiable et solide assurantcette fonction et pour un prix n’excédant pas plus de la moitié de celui d’un modèle du commerce. J’attire toutparticulièrement votre attention sur le problème du coût de fabrication. J’ai en effet constaté que celui-ci estfinalement loin d’être négligeable et si vous ne disposez pas dès le début d’un certain nombre de pièces ainsi quede l’outillage nécessaire, il n’est pas certain que cette fabrication artisanale soit avantageuse. Par conséquent,avant de vous lancer, faites vos comptes en consultant le chapitre « Coût de fabrication ».Avant de vous présenter ce que j’appellerais en toute simplicité le <strong>palonnier</strong> « <strong>Pipolaki</strong> », je tiens tout d’abord àciter les sources qui m’ont permis d’initier ce projet :– Forum de discussion du site <strong>Check</strong>-Six, section Techniques & Matériels :http://www.check<strong>six</strong>-forums.com– Construction d’un <strong>palonnier</strong> avec freins aux pieds :http://perso.wanadoo.fr/pierre.de.jenlis/SIMULATION/astuce/<strong>palonnier</strong>/pedale.htm#ugo– Réglage du <strong>palonnier</strong> dans le simulateur IL2-:http://france-simulation.com/articles/hardware/aritcle_001.htm2. Plans généraux et éléments particuliers2.1. Principe de fonctionnement<strong>Le</strong> plan du <strong>palonnier</strong> <strong>Pipolaki</strong> est donné en page 3. Son principe de fonctionnement est simple. <strong>Le</strong>s pédalesreposent sur un lourd socle en bois de forme carrée. Chaque pédale est arrimée au socle par l’intermédiaire dedeux glissières pouvant effectuer un mouvement de translation d’avant en arrière. <strong>Le</strong> mouvement de translationdes deux pédales est assujetti à une tige centrale. La rotation de cette tige centrale autour de l’axe central va êtretransmise à un potentiomètre par l’intermédiaire d’un système d’engrenage et c’est la rotation de ce potentiomètrequi va traduire dans le jeu un mouvement de la gouverne de direction de l’avion. La présence de ressorts reliantles deux pédales offre une certaine résistance au mouvement de translation et permet le retour des pédales à uneposition neutre lorsque aucune contrainte n’est appliquée.Figure 1 : comportement dynamique du <strong>palonnier</strong>2


2.2. Eléments constitutifs<strong>Le</strong> <strong>palonnier</strong> <strong>Pipolaki</strong> utilise essentiellement des planches en bois aggloméré récupéré dans ma cave :- 1 planche de 360 × 360 × 20 mm d’aggloméré couleur sombre : le socle principal ;- 2 planches de 280 × 110 × 20 mm d’aggloméré couleur sombre : les socles des pédales ;- 2 planches de 280 × 110 × 15 mm d’aggloméré blanc : les pédales.- Divers morceaux d’aggloméré blanc pour fabriquer les cales pied et le coffrage.! Je pense que l’épaisseur du socle principal doit être au minimum de 20 mm afin d’assurer au <strong>palonnier</strong>un certain poids et donc une certaine stabilité.Il faut aussi prévoir un tasseau de bois de 500 × 35 × 12 mm pour fabriquer la tige centrale.! <strong>Le</strong> bois utilisé pour la tige centrale devra être assez tendre pour pouvoir y creuser les cavitésnécessaires à la mise en place des axes secondaires. Il devra aussi être suffisamment solide poursupporter les contraintes inhérente à son rôle : participer à la transmission du mouvement de translationentre les deux pédales.<strong>Le</strong>s autres éléments utilisés sont énumérés ci-dessous à titre indicatif.- 4 glissières en inox de 310 × 15 × 8 mm ;- 4 montants métalliques de 120 × 15 mm percé de 4 trous de 6mm ;- 2 ressorts de traction d’une longueur totale de 14 mm et d’un diamètre de fil de 1,2 mm ;- 2 charnières percée de <strong>six</strong> trous ;- 2 vis de diamètre 6 mm et de longueur 40 mm pour les axes secondaires ;- 2 disques d’engrenage de rapport de transmission 1 :1,5 ;- 1 vis de diamètre 6 mm et de 70 mm de longueur pour faire l’axe central ;- 1 carte électronique de joystick Logitech WingMan Extreme Digital avec connecteur sur port jeux ;- 1 potentiomètre 100 k! ;- 1 tige creuse de 40 mm de long en PVC (∅ intérieur 6 mm et ∅ extérieur 7 mm) ;- diverses plaques de métal fin ;- diverses vis, écrous et rondelles ;2.3. <strong>Le</strong>s glissièresJ’insiste tout particulièrement sur l’importance du choix des glissières. Il faut qu’elles coulissent parfaitement etsans le moindre frottement. Selon moi, la précision du <strong>palonnier</strong> est liée à deux choses :1) le bon agencement des divers éléments entre eux ;2) l’absence de frottement lors du déplacement des pédales.Malheureusement, les glissières que j’ai choisies coulissent moins bien que je ne l’imaginais. Si vous rencontrez ceproblème, l’utilisation d’un lubrifiant au Téflon parvient à diminuer les frottements dans une proportion tout à faitacceptable. Je pense néanmoins qu’un autre type de glissière serait mieux adapté. Par exemple, un modèleutilisant de petites roues enchâssées entre deux rails.Figure 2 : glissière en inox – vérifier qu’elles coulissent parfaitement !!!4


2.4. <strong>Le</strong>s ressorts<strong>Le</strong>s ressorts sont le 2 ième point sensible du <strong>palonnier</strong> <strong>Pipolaki</strong>. Ils doivent posséder plusieurs propriétés relatifs à :- leur type ;- leur rigidité ;- leur longueur.<strong>Le</strong>s ressorts se doivent d’être de type « traction ». Il possèdent alors deux anneaux à leurs extrémités ce quipermet de les accrocher facilement. <strong>Le</strong>ur rigidité doit être suffisamment importante pour permettre de ramener lespédales à une position neutre. Elle ne doit pas être trop importante sans quoi, l’effort à fournir sur les pédales seradésagréable. Enfin, il est indispensable que la longueur de ces ressorts soit légèrement inférieure à la distance quisépare les deux pédales. De cette façon, il existe en permanence une certaine tension, ce qui facilite le retour despédales à la position neutre.Figure 3 : ressort accroché à l’un des montant métallique! Il est tout a fait possible de remplacer les ressorts (difficile à trouver) par deux gros élastiques. <strong>Le</strong>ssensations sont-elles meilleures ? Aucune idée car je n’ai pas testé cette solution.2.5. <strong>Le</strong>s disques d’engrenage<strong>Le</strong> mouvement de rotation des la tige centrale est transmis au potentiomètre via deux disques d’engrenage. L’utilitéd’un tel dispositif dont le taux de transmission est de 1 :1,5 est double :1) Déporter le mouvement de rotation afin de pouvoir placer le potentiomètre ;2) Accroître l’angle de rotation du potentiomètre grâce au taux de transmission supérieur à 1.L’engrenage le plus grand est fixé sur la tige centrale (colle ou petite vis) tandis que l’engrenage le plus petit estfixé sur le potentiomètre. On notera sur la figure 4 la présence de deux cavités de par et d’autre de l’engrenage fixésur la tige central afin d’éviter que celle-ci n’entre en contact avec le petit engrenage lors d’une rotation importante.! Il est important de bien ajuster les deux engrenages. Un jeu trop important diminue sensiblement laprécision du <strong>palonnier</strong>.Figure 4 : disques d’engrenage fixés à la tige centrale et au potentiomètre5


3. Coût de fabricationJe ne vous cache pas que le coût de construction du <strong>palonnier</strong> « <strong>Pipolaki</strong> » n’est pas négligeable. Il est certain qued’autres choix peuvent être fait concernant sa conception afin de minimiser le paramètre prix. Je me suis focalisésur d’autres facteurs : solidité, fiabilité, facilité de construction, ergonomie... Certains trouveront donc que le<strong>palonnier</strong> « <strong>Pipolaki</strong> » est un peu onéreux et je leur donne raison. A eux de proposer des améliorations en vue d’enréduire le coût.Voici le prix de quelques pièces acheté dans un magasin de bricolage :- 4 × glissières (de tiroirs) : env. 10 € ;- 4 × montant métalliques (support de ressort) : env. 5 € ;- 2 × ressorts de traction (diamètre de fil 1,2 mm) : env. 5 € ;- 2 charnières : env. 5 € ;- 2 engrenages de modélisme : 8 € !!!- 1 potentiomètre 100 k! : env. 2€ ;- divers vis, écrous et rondelles : env. 5 € ;- patins en feutre anti-dérapant : env. 10 €.<strong>Le</strong> total avoisine les 50 euros. Pour être parfaitement honnête, je dois dire que la construction d’un <strong>palonnier</strong> n’estviable d’un point de vue économique que si l’on dispose dès le départ d’un certain nombre d’éléments. Si vousdevez tout acheter y compris les planches de bois et les outils, je pense qu’il est préférable de faire l’acquisitiond’un <strong>palonnier</strong> neuf. On notera le prix excessif des engrenages de modélisme. Je pense qu’une solution alternativeserait donc préférable : transmission par courroie (élastique ruban) ou engrenage issu d’un vieux jouet, etc…4. MontageVoici maintenant les étapes du montage pas à pas.4.1. Montage des pédalesIl faut dans un premier temps s’occuper du socle des pédales et des pédales elles-mêmes. En effet, une foisqu’elles seront fixées par leur glissière au socle central, toute opération de découpe ou de perçage sera plusdifficile.! <strong>Le</strong> sens du cale-pied de la figure 11 n’est pas dû au hasard. En effet, la colle à bois ne prend bien quesi l’une des deux surfaces au moins est poreuse.Figure 5 : mise en place des montants de support des ressorts6


Figure 6 : mise en place des glissières et perçage de divers trousFigure 7 : mise en place des charnièresFigure 8 : on peut maintenant fixer la pédale7


Figure 9 : puis on place les vis de soutien de la pédale…Figure 10 : … après avoir percé deux trous de faible profondeur pour les accueillirFigure 11 : il ne reste plus qu’à coller le cale-pied8


4.2. Préparation du socle central et de la tige centralePendant que la colle sèche, on peut s’occuper du socle central.Figure 12 : vue générale du socle centralFigure 13 : zoom sur le trou du socle central! Notez le rebord intérieur du trou de la figure 13. Il permettra à une vis à tête plate de s’y logerparfaitement sans dépasser de la planche.Pour fabriquer la tige centrale, j’ai choisis d’utiliser un tasseau de bois large et peu épais qui traînait dans ma cave.L’inconvénient d’un tel choix est de devoir creuser dans la masse du bois une cavité suffisamment longue etrégulière. Comme je possède une Dremel avec de nombreux outils, cela ne m’a pas posé de problèmesparticuliers (http://www.dremeleurope.com/fr/fr/start/index.htm). La figure 15 nous montre la cavité creusée àl’extrémité de la tige centrale. C’est dans cette cavité que va circuler l’axe secondaire fixé au centre du socle de lapédale. Pour permettre un mouvement régulier avec peu de frottements, j’ai décidé de fabriquer le dispositif de lafigure 16. Deux rondelles et un cylindre de PVC sont glissés sur une longue vis. L’ensemble peut se monter dansla cavité de la tige centrale (figure 17 et 18) et la vis est elle-même fixée au socle de la pédale. Lorsque la tigecentrale est montée sur l’axe central et est fixée aux pédales par l’intermédiaire des axes secondaires, on obtientquelque chose qui ressemble à la figure 19.9


Figure 14 : vue générale de la tige centraleFigure 15 : gros plan sur l’extrémité de la tige centraleFigure 16 : gros plan sur un axe secondaire10


Figure 17 : gros plan sur l’axe secondaire fixé à la tige centrale (vue de dessus)Figure 18 : gros plan sur l’axe secondaire fixé à la tige centrale (vue de dessous)11


4.3. Installation des pédales et de la tige centraleIl est enfin possible de fixer les glissières des pédales sur le socle du <strong>palonnier</strong>. On peut ensuite vérifier que lespédales et la tige centrale se comportent correctement, avec ou sans ressorts. La figure 19 nous montre l’utilité defixer les pédales sur des charnières : il est possible de les soulever facilement pour accéder aux axessecondaires : pratique en cas de montages et de démontages successifs.Figure 19 : les pédales sont fixées sur le socle…Figure 20 : …et on vérifie que tout coulisse parfaitement12


4.4. Mise en place du potentiomètre et de la carte électronique du joystickUne fois que la tige centrale est bien en place et après avoir vérifié qu’elle tourne sans problème mais sans jeuexcessif, il faut se préoccuper de l’installation du potentiomètre. D’abord fixer l’engrenage sur sa tige (fig. 21), puistrouver une solution pour le fixer fermement sur le socle (fig. 22). On note sur la figure 22 la présence d’une cavitésous la cale de bois. <strong>Le</strong>s fils électrique qui relient le potentiomètre à la carte électronique peuvent s’y loger. Il nereste plus qu’à visser le tout sur le <strong>palonnier</strong> (fig. 23). Vous remarquerez que le potentiomètre possède à sa baseun renflement noir clairement visible sur la figure 21. J’ai donc été obligé de creuser un petit trou dans le socle du<strong>palonnier</strong> pour pouvoir positionner le potentiomètre. Ce renflement est donc très utile puisqu’il participe au maintiendu potentiomètre. Notez également la longueur de son axe. Cela constitue un degré de liberté très appréciable quipermet d’adapter la hauteur du petit engrenage à la position du grand engrenage fixé sur la tige centrale.J’ai ensuite installé le coffrage qui accueille la carte électronique du joystick (fig. 24 & 25). Toutes les faces sontcollées sur le socle à l’exception d’un côté. Cela permet d’insérer ou d’enlever sans problème la carte électronique.Vous remarquerez sur la figure 25 les deux cavités qui laissent passer les fils du potentiomètre ainsi que le câblequi mène au port jeux. <strong>Le</strong> coffrage est ensuite recouvert d’une plaque métallique et les ressorts sont fixés (fig. 26).! Avant de fixer définitivement le potentiomètre de 100 k!, il est préférable que la position de sa tige soità mi-parcours (50 k!) lorsque les pédales sont en position neutre. En effet, les extrémités résistives d’unpotentiomètre ont souvent un comportement non linéaire. Il vaut donc mieux l’utiliser sur sa plage defonctionnement centrale.Figure 21 : gros plan sur le potentiomètre et son engrenageFigure 22 : le potentiomètre est maintenu par une plaque de métal, elle-même fixée à une cale en bois13


Figure 23 : le potentiomètre est fixé sur le socle du <strong>palonnier</strong>Figure 24 : le coffrage en bois contenant la carte électronique est installéFigure 25 : ce coffrage est en parti démontable14


Figure 26 : le coffrage est recouvert pour plus de sécurité par une plaque métallique<strong>Le</strong>s finitions consistent à placer sous le socle du <strong>palonnier</strong> de larges bandes de feutre anti-dérapant. J’aiégalement choisit d’en placer sur les pédales pour plus de confort.Figure 27 : c’est finit !15


Figure 30 : modification des paramètres du <strong>palonnier</strong> dans le fichier config.iniDans ma configuration, le joystick principal est un Microsoft Sidewinder Force Feedback 2 (fig. 28). <strong>Le</strong>scaractéristiques de son axe de roulis (commandes des ailerons) sont données par la ligne :1X = 5 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 10<strong>Le</strong>s caractéristiques de son axe de tangage (gouverne de profondeur) sont données par la ligne :1Y = 5 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 10<strong>Le</strong> premier chiffre (ici 5) indique la valeur de la zone morte. <strong>Le</strong> dernier chiffre (ici 10) indique la valeur du filtrage.Entre ces deux chiffres est exprimée la courbe de réaction de l’axe. Avant l’installation d’un <strong>palonnier</strong> indépendant,les caractéristiques de l’axe de lacet (gouverne de direction) du joystick (rotation du manche) étaient données parla ligne 1RZ. Pour plus de lisibilité, j’ai mis toutes les valeurs de la ligne 1RZ à zéro car cet axe ne me sert plus.Après plusieurs tests, j’ai finalement trouvé que la ligne 1U1 contrôlait le <strong>palonnier</strong>. J’ai alors pu modifier cette lignepour mettre les valeurs de zone morte, de sensibilité et de filtrage que je voulais. Cela donne finalement :1U1 = 5 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 10! Je ne prétends pas que ces réglages soient les meilleurs. Ils sont juste donnés à titre d’exemple.Je précise que la ligne qui gère la manette des gaz intégrée à mon Joystick Microsoft est notée 1U. Comme lepotentiomètre que j’ai utilisé pour le <strong>palonnier</strong> était celui de la manette des gaz de mon vieux WingMan, il est asseznormal de le trouver sous la notation 1U1 dans le fichier config.ini.7. Montage alternatifTout le monde ne dispose pas d’un vieux joystick pour fabriquer un <strong>palonnier</strong>. Je propose donc à titre indicatif uneméthode alternative basée uniquement sur l’utilisation d’un potentiomètre et d’un câble de port jeu. Je précise quecette idée provient du site http://perso.wanadoo.fr/pierre.de.jenlis/SIMULATION/astuce/<strong>palonnier</strong>/pedale.htm#ugo.<strong>Le</strong> principe repose sur une bonne connexion entre les broches d’une prise de port jeu et le potentiomètre commele montre la figure 31. Sur cette figure, l’auteur utilise deux autres potentiomètres afin de se servir de son <strong>palonnier</strong>comme d’un frein différentiel Je suppose qu’il est possible de simplifier ce diagramme électrique comme je le faissur la figure 32.! Attention, je ne garantis d’aucune façon le bon fonctionnement du <strong>palonnier</strong> avec un branchementcomme celui de la figure 32. Chacun devra faire sa propre expérience dans ce domaine…17


Figure 31 : diagramme électrique de connexion de trois potentiomètres à un câble de port jeuFigure 32 : simplification de la figure 31 pour un seul potentiomètreL’installation sous Windows XP doit pouvoir se faire via le panneau « ajouter un contrôleur de jeu ». Il est alorspossible de définir un nouveau type de contrôleur en définissant le nombre d’axes et de boutons via le panneau« contrôleur de jeu personnalisé ».8. ConclusionCe petit manuel n’a pas d’autres prétentions que de vous donner quelques idées pour vous permettre de vousfabriquer vôtre <strong>palonnier</strong>. Je reste à l’écoute de vos suggestions et de vos conseils mais je n’assurerais aucunservice après vente concernant la construction de ce <strong>palonnier</strong> ou d’un autre…Ce guide est librement utilisable par tous à condition de ne pas le modifier ni d’en faire le commerce.Fait à Toulouse par Alfred <strong>Pipolaki</strong> le 29 novembre 2004.apipolaki@libertysurf.fr18

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!