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Bienvenue O Kwatt - Accueil

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DOSSIER DE PRESSE LE TARMAC – AVIGNON 2011 Attachés de Presse Pascal Zelcer -­‐ 06 60 41 24 55 -­‐ pzelcer@wanadoo.fr Jean-­‐Philippe Rigaud -­‐ 06 60 64 94 27 -­‐ jphirigaud@aol.com


Le TARMAC - la scène internationale francophoneAvignon 20112011 est une année charnière pour le TARMAC qui vit à la fois sa dernière saison au Parc de laVillette et sa toute première dans de nouveaux murs plus appropriés à la dimension de son projet età la pleine mise en œuvre de celui-ci.Alors que nous ne sommes plus vraiment à la Villette et pas encore tout à fait au 159 avenueGambetta dans le 20 ème arrondissement de Paris où Le TARMAC ouvrira ses portes en novembreprochain et afin de poursuivre la programmation estivale que nous menons avec succès depuis septannées, le TARMAC choisi de se délocaliser en juillet au festival d’Avignon.Nous y donnons à voir et à entendre des auteurs, des comédiens, des metteurs en scène, de ceuxque nous accompagnons tout au long des saisons dans le cadre de notre mission d’exploration de ladiversité et de la vitalité de la création contemporaine francophone dans le monde.Nous accordons également une place à la danse comme nous le faisons attentivement chaquesaison. Le Centre de Développement Chorégraphique des Hivernales et le théâtre du Petit Louvresont nos partenaires électifs alors que l’un de nos auteurs associés participe aux Sujets à Vif duFestival d’Avignon dans la Cour du Lycée Saint Joseph.Nous espérons avoir le plaisir de vous accueillir dans cet entre-deux artistique et que nousparviendrons à vous communiquer notre appétit pour ces entremets gourmets et épicés lors decette belle escale avignonnaise.Valérie BaranDirectrice du TARMAC


Le TARMAC au Petit LouvreThéâtre Le Petit Louvre - Chapelle des Templiers - 3 rue Félix Gras - 84000 AvignonRéservations : 04 90 86 04 24 20h - <strong>Bienvenue</strong> O <strong>Kwatt</strong>Texte et interprétation Valéry Ndongo Mise en scène Sonia RisticDurée : 1h10 21h35 - Chiche l’AfriqueTexte et interprétation Gustave Akakpo Mise en scène Thierry Blanc Durée : 1h20Dates du 8 au 31 juillet 2011Plein tarif 19 € // Tarif Off 13 € // Pass « TARMAC – Petit Louvre » (les 2 spectacles) 22 €Les nuits du TARMAC au CDC Les HivernalesThéâtre du CDC Les Hivernales - 18 rue Guillaume Puy - 84000 AvignonRéservations : 04 90 82 33 12 22h – SimonChorégraphie et conception Xavier Lot Assisté de Lula Plagnet-LotInterprète Simon Romuald ABBE Durée : 45mn 23h - Cook’n RootsCuisinier : Grégoire Gorbatchevsky Danseur : Olé Khamchanla Créateur sonore : JulienPoidevin Durée : 40mnDates du 12 au 24 juillet 2011 (relâche le 18 juillet)Plein tarif 16 € // Tarif Off 11 € // Pass « Nuits du TARMAC » (les 2 spectacles) : 20 €Le TARMAC « Sujets à vif B » - SACDFestival d’Avignon IN 2011Jardin de la Vierge du Lycée Saint-Joseph - 16 rue des Lices 84000 AvignonRéservations : 04 90 14 14 14 18h – Terre/Cri/EffarementUne proposition de Guy Régis Jr interprétation : Ese Brume et Nanténé Traoré, compositionsonore : Alain Mahé, scénographie et costumes : Velica Panduru, collaboration artistique : DanielMigairou Durée : 30 minutes environDates du 8 au 14 juillet 2011 (relâche le 11 juillet)Plein tarif 16 € // Tarif réduit 13 €


BIENVENUE O KWATTBIENVENUE O KWATTTexte et interprétationValéry NdongoMise en scèneSonia RisticCréation lumièreLeslie SozanskyValéry Ndongo nous entraîne au <strong>Kwatt</strong>, son quartier deYaoundé. Avec drôlerie et tendresse, il explore les rapportsentre blancs et noirs, africains et européens. L’humour luipermet d’interroger l’Histoire, de gratter la plaie.Une langue jouissive et imagée s’élève dans le ciel étoilé duCameroun, généreuse et désopilante.Production Le TARMACEn partenariat avec le CCFde Yaoundé dans le cadre dela résidence de créationAvec le soutien des ServicesCulturels de l’Ambassade deFrance au CamerounAvec le soutien du FondsSACD Humour/One ManShowNOTE DU METTEUREN SCÈNE<strong>Bienvenue</strong> o <strong>Kwatt</strong> commencelà où se terminait le précédentspectacle de Valéry Ndongo. Aprèsnous avoir « fait son cinéma », ilnous entraîne avec lui dans sonquartier de Yaoundé, le <strong>Kwatt</strong>. Avectoujours la même langue jouissiveet imagée, truffée de « camfranglais», il nous plante le décor d’unCameroun urbain d’aujourd’hui.C’est un spectacle sur la difficultéd’appréhender l’Autre dans sadifférence, sur la complexité deces rapports issus d’un passécolonial. C’est aussi un spectaclesur l’éblouissement de la rencontre,quel que soit le contexte.C’est surtout un spectacle drôle.Sonia Risticphoto Eric LegrandBIENVENUE O KWATT a été présenté au TARMAC de la Villette en août 2010dans le cadre du Festival Sautes d’Humour


PARCOURSAuteur et interprète, ValéryNdongo est devenu en quelquesannées un des pionniers d’unejeune génération d’artistes enquête de renouveau culturel auCameroun. Originaire d’une petiteville de province, il se découvretrès tôt le goût de raconter deshistoires sorties de son imaginaire.À 24 ans, il crée son premierspectacle au Centre Culturel Françaisde Yaoundé. La critique estélogieuse, le public enthousiaste.La France le découvre grâce auTARMAC qui l’invite et produit sesdeux premiers spectacles : Black,James Black. Acteur, pas comédien !en 2009, puis <strong>Bienvenue</strong> O <strong>Kwatt</strong>en 2010 dans le cadre des Festivals« Sautes d’Humour ».Pour Valéry Ndongo, il s’agit d’êtreengagé, parce que l’actualité l’yoblige, « parce que le théâtre,avant d’être un divertissement, estd’abord un contrepoids au pouvoir,une vision critique de la société ».<strong>Bienvenue</strong> O <strong>Kwatt</strong> est l’occasionpour lui de faire, à sa manière,décapante, désopilante, presqueclownesque, le diagnostic decinquante ans d’indépendances,de mettre les projecteurs sur lesrelations Nord/Sud, les relationsBlancs/Noirs, de dire la misèreet l’espérance des lendemainsmeilleurs.« Le <strong>Kwatt</strong>, c’est le quartier,c’est le mbôa, un coin ni pire nimeilleur qu’un autre. Simplementun secteur où les gars vivent lemeilleur et le pire en digérant lagalère ». Dans son quartier deYaoundé, où il nous invite, on parleune langue savoureuse, inventive,le camfranglais, un zeste defrançais et d’anglais, une pincéede dialecte africain, cela donnel’argot des jeunes camerounais.Dans cette langue imagée, ValéryNdongo nous raconte tambourbattant des histoires vécues ouinventées par des personnageshaut en couleurs, marabouts,femmes jalouses, jeunes désœuvrésqui rêvent de Paris, blancseuropéens en quête d’exotisme,un drôle de petit monde quidéfile dans l’atmosphère bruyanteet chaleureuse des longues nuitsétoilées. Toute cette microsociétéécorchée, l’humour comme armede protection, sous la plumeacérée de Valery Ndongo, nousrenvoie aux grandes dérives despouvoirs, aux vieilles habitudes,aux vieux travers des hommesentre eux.VALÉRY NDONGO, LA PRESSE EN PARLEUne révélation venue du Cameroun : Valéry Ndongo [...] l’énergie d’une tornade… LA CROIXIl crève l’écran, sans cabotinage, avec une joie et une puissance rares qui invitent au partage. L’HUMANITÉUne manière d’incarner avec gourmandise les personnages et de saupoudrer tout d’un humour irrésistible.LE FIGAROSCOPEL’humour incisif et l’aisance scénique de Ndongo font merveille. TÉLÉRAMAUn spectacle énergique et désopilant. JEUNE AFRIQUEUn coup de cœur humoristique à ne pas rater ! AFRIQUE MAGAZINELe dynamisme et le charisme de ce jeune comédien, capable de tout jouer, constituent par ailleurs un des gros« plus » de ce spectacle ! CULTURECIE.FRUn nouveau talent à découvrir cet été ! VERSION FÉMINAC’est une drôle, très drôle, hospitalité qui nous est offerte. <strong>Bienvenue</strong> O <strong>Kwatt</strong> ! LES TROIS COUPSLa saison 2011-2012, les dates de tournée sur www.letarmac.frNouveau site en ligne mi-septembre 2011


CHICHE L’AFRIQUECHICHE L’AFRIQUE(Lansman Editeur /collection Le TARMAC / 2011)Texte et interprétationGustave AkakpoMise en scèneThierry BlancCréation lumièreLeslie Sozansky« Ouvrons le théâtre aux présidents qui n’ont pas souventl’occasion de s’y rendre, transformons la scène en plateaude télévision »… Gustave Akakpo fait le bateleur, l’imitateur,et convoque une pléiade de dictateurs ou d’élus aux mainspropres (!), à la plus délirante des revues de presse africainequi ne manque pas de nous égratigner au passage.Une chronique sans concession à l’égard des politiques quiont fait et qui font encore la Françafrique.Corruption, hypocrisie, dérives autocratiques passent par lefiltre subversif d’un « Canard aux épices »…Production Le TARMACAvec le soutien duSecrétariat Généraldu cinquantenaire desindépendances AfricainesAUTO PORTRAITJe ne sais à quel moment j’aipleinement pris conscience demon appartenance à l’espècedes ruminants. Ce que je sais parcontre : régulièrement des pansentiers du monde s’offrent unséjour dans mon ventre puis, avecl’urgence d’une diarrhée bicyclette,me remontent à la gueule et àdéfaut de crier, j’écris. C’est la partde mon ventre que je me donnel’illusion d’ajouter au monde. Jejoue la farce d’y croire et je metords comme le gamin qui s’amusedu bon tour qui vient d’exploser à laface de son petit monde. Peut-êtrej’y crois vraiment. Peut-être quecette croyance n’est elle-mêmequ’une farce qui m’a précédé.Ce dont je suis certain : ruminantfarceur, voilà la part de moi que jemets au monde »Gustave AkakpoNOTE DU METTEUR EN SCÈNEphoto Eric LegrandIl y a quelques mois, Gustave Akakpo me proposa de l’accompagner dansun monologue pour « fêter dignement les décolonisations africaines ».Nous ne le savions pas encore, mais un piège était en train de se refermerlentement sur nous. En effet, après un stage d’écriture à « 3 mains et demi »,nous nous retrouvâmes successivement enrôlés dans l’armée togolaise àla recherche de nouveaux amis, pris entre les mains d’un fonctionnairedes douanes françaises, à défiler sur les Champs Élysées lors du 14 juilletà la recherche de Jacques Chirac, à tousser dans les volutes du cigaregoguenard de Charles Pasqua, à négocier des contrats dans le bureaud’un ministre béninois très épris de la Thaïlande, à louer les services d’unecigale, à ramer sur un bateau de réfugiés, à partager le quotidien de joyeusesfilles camerounaises, à chanter dans un concert de rap radioactif, à mangerquelques gifles de kung-fu chinois, etc., etc., etc., et enfin à balayer dans unsous-marin nucléaire de la République française...Si nous avions su... Nous aurions refait exactement la même chose...Thierry BlancCHICHE L’AFRIQUE a été présenté au TARMAC de la Villette en août 2010dans le cadre du Festival Sautes d’Humour


PARCOURSBIBLIOGRAPHIEGustave Akakpo est né en 1974 au Togo. Il estauteur, illustrateur, plasticien, comédien, conteur etanimateur culturel. Il est membre de l’associationtogolaise Escale d’écritures, créée suite aux chantiersd’écritures organisés au Togo par l’association EcrituresVagabondes. Il a participé à plusieurs résidences etchantiers d’écriture au Togo, en France, en Belgique,photo Fabrice Boulaisen Tunisie et en Syrie. Il anime des ateliers d’écritureen Afrique, dans la Caraïbe et en France avec, notamment, une forte implication enmilieu carcéral.Il a reçu de nombreux prix, notamment, le prix junior Plumes Togolaises au Festivalde Théâtre de la Fraternité, organisé à Lomé, au Togo, le prix SACD de la dramaturgiefrancophone pour sa pièce La Mère trop tôt, le prix d’écriture théâtrale deGuérande 2006 pour sa pièce A petites pierres, le prix Sorcières pour son romanpour préadolescent Le petit monde merveilleux et le prix du festival Primeur poursa pièce Habbat Alep.Il a mené récemment une résidence d’écriture à la Maison d’arrêt de Fresnes,pendant dix mois, en partenariat avec le TARMAC de la Villette et le soutien de laRégion d’Ile de France. Ses textes sont joués au Togo, Mali, Burkina Faso, Bénin,en France, Belgique, Brésil et Italie.Gustave Akakpo cultive un éclectisme brillant qui témoigne de sa répugnanceà être « casé », catalogué. Ce qu’il aime c’est la combinaison de tous lespossibles. « L’exercice de l’art, dit-il, oblige à multiplier les points de vue ». Curiosité,ouverture sont les maître mots de son itinéraire d’artiste et s’il choisit le rire pourdire le monde, c’est « pour ne pas se saouler d’amertume ».GUSTAVE AKAKPO, LA PRESSE EN PARLEGustave Akakpo, retenez ce nom.C’est celui de la figure montantedu théâtre africain, « l’un desauteurs dramatiques les plusdoués de sa génération », selonLansman, l’éditeur belge d’oeuvresthéâtrales. (…) L’originalité deGustave Akakpo est d’avoir toujourssu masquer la gravité deses propos sous une apparentelégèreté et un sens du comiqueaccompli, emprunté autant àMolière qu’à Sony Labou Tansi.Jeune AfriqueGustave Akakpo a déjà unimpressionnant parcours d’auteur,et il semble aborder tous les stylesavec la même aisance, du théâtreau roman, en passant par lalittérature jeunesse. Des textesvigoureux, où son pays, « unrégime dictatorial barbouillé endémocratie », est omniprésent.Petit journal de KourouCette ronde présidentielle, dont lesmembres illustres agissent tels desenfants capricieux et impulsifs,recèle la promesse d’une véritabletornade de rire et de subversion.Anaïs Heluin - Les Trois CoupsA l’image d’un Guy Bedos, il fait riretout autant qu’il dénonce les injustices.« Chiche l’Afrique » parvientpar son ton ironique et insolenttout autant à amuser le spectateurqu’à l’informer sur la situation enAfrique et les conséquences desmauvaises gouvernances sur lespopulations locales.Froggy’s delightC’est très drôle, juste et sanscomplaisance. Un spectacle coupde poing à ne pas manquer.Rhinoceros.euTHÉÂTRETac-tic à la rue des pingouins,in 4 petites comédies pour uneComédie, Lansman Éditeur, 2004La Mère trop tôt, LansmanÉditeur, coll. Écrituresvagabondes, 2004Catharsis, Lansman Éditeur,coll. Nocturnes Théâtre, 2006Habbat Alep, Lansman Éditeur,coll. Écritures vagabondes, 2006Outre-ciel, Textes de LéopoldSenghor, Tanella Boni, GustaveAkakpo, Inédit (écrit en juillet2006)Tulle, le jour d’après,Inédit (janvier 2006)Arrêt sur images, in Ecrituresd’Afrique, Culturesfranceéditions, 2007À petites pierres, LansmanÉditeur, coll. Le TARMAC chezLansman, 2007Chiche l’Afrique, LansmanÉditeur, coll. Le TARMAC chezLansman, 2011Demain, je sais pas,Inédit (octobre 2001)Djitri, Inédit (juillet 1999)Ma Férolia, Inédit (octobre 2004)Les Baskets d’Ali, Inédit (mars2004)ALBUMS POUR ENFANTSTiti la fontaine, L’Harmattan,coll. Contes des quatrevents, 2003Querelle au pays de l’alphabet,L’Harmattan, coll. Contes desquatre vents, 2003Le cultivateur et le petitchimpanzé, Edition HahoROMANLe Petit monde merveilleux,coll. Lampe de Poche,Éditions Grasset, 2007La saison 2011-2012, les dates de tournée sur www.letarmac.frNouveau site en ligne mi-septembre 2011


SIMON(NON, JE NE M’APPELLE PAS SAMUEL ETO’O)SIMON(NON, JE NE M’APPELLEPAS SAMUEL ETO’O)Chorégraphie et conceptionXavier LotAssisté deLula Plagnet-LotInterprèteSimon Romuald AbbeDurée45 minutesJe ne m’appelle pas SAMUEL ETO’OMon nom est SIMONDans le monde entier, le maillot de football à l’effigie du joueur estdevenu une tenue de ville quotidienne et le football une religion.Au Cameroun, quand Samuel joue, la vie est en suspenset quand on pose la question :Qui est la personnalité du pays la plus connue ?la réponse est sans appel.Et alors !!!N’y aurait-il pas d’autres horizons,d’autres perspectives pour toute une jeunesse que le football ?Création 2009Production ULAL DTOCoproduction L’Echangeurde Fère en Tardenois,L’espace 1789 - Saint Ouen,Le Palace de MontataireAvec le soutien de la DRACPicardie au titre de l’aide àla Compagnie, du ConseilRégional de Picardie,du TARMAC à Paris, deL’ADAMI, du Conseil Généralde l’Aisne, du ConseilGénéral de l’Oise, du ConseilGénéral de l’Essonne,de la Ville de Paris, du CCFYaoundé - Cameroun et leSCAC, de l’OIFRemerciements àRonan Cheneau, HubertMaheux, Valérie Baran,Florent Coulon, ChristianeNguenda Matti, KarinWehner, Albert Morelle.photo William GayeSIMON a été présenté au TARMAC de la Villette en juin 2010dans le cadre des cinquièmes rencontres Têtes à Têtes


XAVIER LOTXavier Lot découvre la danse à 21 ans, suit les coursclassiques de Franck Malagoven, doublure de SergeGainsbourg à l’Alcazar de Paris. Puis il passe 9 moisau sein du Centre International de Danse de RosellaHightower de Cannes, avant de débuter sa carrièreau sein de différentes compagnies, Jean Rocheraud,Quentin Rouiller, Susan Buirge, Odile Duboc, PierreDoussaint - Isabelle Dubouloz, Jean-François Duroure,Hervé Diasnas, Francesca Lattuada. Il fait ses premiersessais chorégraphiques, alors qu’il danse pour FrançoisVerret et l’assiste pour les pièces Dans le vent de sacourse (1992) et Par où commencer (1993), etpour Mathilde Monnier dans Pour Antigone (1994).Il chorégraphie de nombreuses pièces parmi lesquellesAlice, solo (1992), Elebeten, trio (1996), Charmantsécarts, duo (1998), Next, quatuor chorégraphiqueavec deux artistes de cirque, un danseur hip hop etun percussionniste (1999), Face à la mer, trio avecChristian Fennesz en live (2001), In food we trust(2003), On n’arrache pas les pétales de fleurs à mainsnues (2005), Derrière les Mur/Murs (2006) duo avec<strong>Bienvenue</strong> Bazié et Christophe Brombin. Ay Pépito +Aie Pépito (2007)...Parallèlement à son travail pour la compagnie ULALDTO, il signe entre autres un duo avec un enfant de sixans dans le cadre du Festival Danses au coeur (1997),puis deux pièces pour les élèves de l’Ecole Nationale duCirque de Rosny. Deux créations pour la compagnie dehip hop Tolérance, et la pièce Mise en pli, quatuor pourles lauréats de l’ADAMI 2007...Il collabore pour le cinéma au film Ma vie en rose,réalisation Alain Berliner (festival de Cannes 1997).Il organise des stages, rencontres et échanges avecdes danseurs et des chorégraphes africains. Xavier Lotexplore et partage l’art chorégraphique dans descontextes divers, des espaces et des lieux variés,en partenariat avec le théâtre, en lien avec les artsplastiques, les arts du cirque, la musique, les artsaudiovisuels. Toujours plus proche de l’être et de samouvance, de son imaginaire et de sa poétique, savolonté est de ne pas rester figé dans un langagepréétabli.SIMON ROMUALD ABBESimon Romuald Abbe est originaire du Cameroun,danseur hip hop, quatre fois champion du Camerounen danses urbaines.Il suit une formation au Ballet National du Camerounen danse moderne, classique et contemporaine avecles formatrices et chorégraphes chinoises Naersi etJangkeyu.Dès avril 2009, il participe aux ateliers de dansecontemporaine et d’écriture de texte avec Xavier Lot etRonan Chenea, et chorégraphie son premier spectacleThe Feeling of body maving en 2009.PRESSE« Simon Abbé. Issu du Ballet national du Cameroun,aujourd’hui mis en sommeil, il est lui aussi confronté àun avenir incertain : comment continuer à danser (età en vivre…) quand les structures de création et dediffusion font largement défaut ? S’il porte en scène lemaillot du footballeur-vedette Samuel Eto’o, c’est pourpréciser, de vive voix, qu’il n’est pas Samuel Eto’o ; ou,en d’autres termes, que toute la jeunesse camerounaisene saurait avoir comme seule perspective l’espoir debriller au firmament du ballon rond. Quand il chausseles crampons, et qu’il se livre pour un long tour depiste à une tap-dance absolument inouïe, Simon Abbéracle tous les sols et les sous-sols où s’enfouissent lesrêves ; il réveille une Afrique qui saurait, de ses rythmesancestraux, inventer les partitions du futur. Pour l’heure,il est là, se tient là, épanche dans l’espace sa présencedoucement insolente, cherche ses appuis au fondde l’horizon, fredonne la complainte d’une humanitésoumise au pillage des ressources économiques…Il n’a, sans doute, que sa danse à opposer àl’inquiétude et au désarroi. Mais nul pathos. Un chemins’ouvre sous ses pas. Avec la complicité de Xavier Lot,chorégraphe-passeur, le solo ouvre au plus vaste. »Jean-Marc AdolpheMouvement, Janvier 2010« De plus en plus porté aux rencontres pour nourrir sontravail, […], Xavier Lot entend se tenir au croisementde l’art et de la vie, de la fiction et du documentaire,en privilégiant l’humain sans condition. Un parti pris àsuivre ».Rosita BoisseauDanser, Novembre 2009photo William Gayephoto William GayeLa saison 2011-2012, les dates de tournée sur www.letarmac.frNouveau site en ligne mi-septembre 2011


COOK’N ROOTSPERFORMANCECULINAIRE,SONORE ETCHORÉGRAPHIQUECOOK’N ROOTSConceptionGrégoire GorbatchevskyCuisinierGrégoire GorbatchevskyDanseurOlé KhamchanlaCréateur sonoreJulien PoidevinDurée40 minutesCréation juin 2011Production Cie DigitalSamovar et Le TARMAC<strong>Accueil</strong>li en résidenceau LU – Nantes.Avec le soutien de APO33Cook’n Roots est une expérimentation culinaire, chorégraphiqueet sonore construite autour de la notion de racine. C’est uneplongée directe à la recherche de cette composante fondamentaleet primitive, qu’elle soit organe souterrain renfermantl’essence de la plante exaltée en cuisine ou source de l’individu.Cook’n Roots est avant tout un travail de matière qui réactiveles sens. La recherche culinaire s’inspire de la cuisine de ruepratiquée dans les villes d’Asie en prenant pour base desingrédients comme le gingembre, le galanga, le ginseng... Loinde la cuisine d’excellence, elle est rudimentaire et intuitive. Ellese risque parfois à ne pas seulement caresser le palais, maispropose assurément une expérience inédite qui passe par lecorps.Le corps dansé d’un homme ou d’une femme, sculpté par sa vieest une interrogation sur les cultures, ses origines et les cheminsde l’existence qui engendrent un retour aux racines. Le son estle liant, direct et incisif, a-mélodique et organique. De matièrebrute il se transforme, guide et recouvre ce qui se manifestedans l’espace d’expérimentation.Du cheminement d’un point A à un point B, seul le trajetnous intéresse et c’est pourquoi le travail de Cook’n Roots estarticulé autour d’un jeu d’improvisations. Chaque représentationest unique. Elle démarre toujours avec les mêmes ingrédientsmais c’est l’intuition et la créativité qui guident et transformentl’orientation de la performance.Nous cherchons ce moment où par un processus de transformationles matières se répondent, s’embaument et s’unifient.Mouvante, Cook’n Roots est une performance qui s’articule enplusieurs sets ; à chaque set un nouveau danseur, une nouvelletrajectoire dans l’espace sonore et culinaire.Évolutive, d’autres danseurs, d’autres cuisines, d’autres universsonores s’inviteront très prochainement dans cette création.illustrations Grégoire Gorbatchevskyillustrations Grégoire GorbatchevskyCOOK’N ROOTS a été créé au TARMAC de la Villette en juin 2011dans le cadre de l’événement Embarquement immédiat


GRÉGOIRE GORBATCHEVSKYRéalisateur et Créateur Culinaire,d’origine russe, il part approfondirses études de cinéma en Russie auVGIK (Ecole Nationale de Cinématographiede Moscou). De retour enFrance sa créativité trouve un prolongementdans la recherche culinaire.C’est dans une forme expérimentale etintuitive que sa cuisine trouve toute sonexpression. Forte d’expériences multiples,autant quotidiennes qu’événementielles,elle décline des influenceset des inspirations sensibles.En même temps que son activité de cuisinier, il conçoit des créations vidéospour le théâtre qu’il réalise comme de véritables partitions scénographiquesvivantes. Sa recherche artistique transdisciplinaire l’amène à créer desprojets mêlant art du cheminement, création sonore et art numérique ausein de la Compagnie nantaise Digital Samovar dont il est le co-directeuravec la metteur en scène Pascaline Marot.Dans ses projets, la place du corps, qu’il soit filmé, mobile ou dansé estune interrogation constante. C’est le corps sensible à travers l’acte mêmede goûter et d’explorer son intériorité, par l’apport de saveurs familières ouinconnues, qu’il met en jeu dans cette nouvelle expérimentation.JULIEN POIDEVINArtiste Multimédia, il est issu del’École Supérieure d’Arts Plastiqueset Visuels de Mons (ESAPV)et travaille sur des dispositifs aveclesquels il interroge notre rapportau corps, au territoire. De quelleOLÉ KHAMCHANLADanseur et Chorégraphe, originairedu Laos, il découvre lehip-hop en 1994 et se forme avecdifférents danseurs et chorégraphesdes compagnies Azanie,Aktuel Force, Capoeira Panam,la Baraka, Storm, Artemis Danza.Petit à petit, il crée son style,une manière de danser qui luiest propre et qui lui permet des’affirmer sur la scène de la danse.Il s’ouvre à la capoeira, à la dansecontemporaine et fait la rencontrede Karim Amghar en 1998 quipartage les mêmes envies chorégraphiques.Ils créent ensemblela Compagnie A’Corps. En 2007,avec l’aide du TARMAC, il part auLaos, en Thaïlande et en Birmanie,un retour aux sources qui lui offrel’opportunité d’approfondir et d’affinerson écriture chorégraphique.Il est à l’initiative du festival « FangMae Khong » organisé au Laosayant pour objectif de donner unevisibilité et de faire rayonner lescompagnies de danse des pays duMékong.photo Eric Legrandphoto Julien Poidevinfaçon notre environnement sonoreinfluence-t-il notre ressenti del’espace ? Comment amplifier lestensions entre son et espace ?Dans un monde saturé de signauxsonores, comment retrouver ledésir de l’écoute ? Dans sesprojets, il est souvent question dela nature du son : de sa source àsa réception, mais aussi de sonpouvoir d’évocation, sa capacité ànous emmener, nous faire vibrer...La saison 2011-2012, les dates de tournée sur www.letarmac.frNouveau site en ligne mi-septembre 2011


TERRE/CRI/EFFAREMENT(DE TOUTE LA TERRE LE GRAND EFFAREMENT)Une proposition de Guy Régis JrPour « Sujets à vif »SACD / FESTIVAL D’AVIGNON 2011TRAME.AVIGNON 2011Deux femmes perchées sur une colline après unegrande catastrophe.Pour révéler l’effroi. Leur effarement. Leur granddédain du mal. Du mâle. L’effort de devoir vivreencore. Exister après cette chose indicible. Lerituel de la continuation.Deux femmes. Dans cette situation. Ce devenirlà.Elles-mêmes. D’elles-mêmes d’autres gens.A d’autres périodes. Sur d’autres territoireséteints. Après une grande guerre. Une épidémieeffroyable. Après le dur passage du mal. Du mâle.Elles ne terminent pas de parler. Elles ne terminentpas de se taire. Ne finiront jamais par toutdire. Comme jamais on ne finit jamais par toutdire au théâtre. Ressasser l’humaine condition.Le charme de la désolation.DU 8 AU 14 JUILLET 2011 À 18H (RELÂCHE LE 11)au Jardin de la Vierge du Lycée Saint-Joseph


TERRE/CRI/EFFAREMENT(DE TOUTE LA TERRE LE GRAND EFFAREMENT)TERRE/CRI/EFFAREMENT(DE TOUTE LA TERRE LE GRANDEFFAREMENT)Une proposition deGuy Régis Jrpour « Sujets à vif »SACD / Festival d’Avignon 2011Texte et mise en scèneGuy Régis JrInterprétationEse Brume, Nanténé TraoréComposition sonoreAlain MahéScénographie et costumesVelica PanduruRégie sonValérie BajcsaFabrication costumesOlga BouridahChargé de productionDaniel MigairouLecture au TARMAC les 24, 25 et26 mai 2011.Le spectacle « De toute la terre legrand effarement » sera créé en2013 au TARMAC dans une mise enscène de l’auteur.Le texte de Guy Régis Jr « De toutela terre le grand effarement » estpublié aux Éditions Les SolitairesIntempestifs (mai 2011).CoproductionSACD / Festival d’Avignon,Le TARMAC, NOUS THÉÂTREAvec le soutien de Fokal (Haïti),L’Abbaye de Neumünster - CentreCulturel de Rencontre (Luxembourg),le Studio-Théâtre de Vitry,le Parc de la Villette.NOTES SUR LE TEXTEEcrire l’effondrement pendant l’effondrement lui-même m’est impossible.À l’usure il minerait en moi toute capacité, toute possibilité deréflexion - car sans aucun recul. Je ne suis pas de ces dealers deparoles, ces poètes charognards à l’affût de catastrophes, Dieu m’engarde ! Laissons cette spécialité à ces rapporteurs de récits.Il m’a toujours été impossible d’ailleurs d’écrire sur quelque dramerécent que ce soit. Mais, quand l’effondrement se mue en Hécatombe,se réalise comme il était prévisible, sous les yeux de millionset de millions de personnes, les mots deviennent fous. Ils risquent dese perdre sous un flot de paroles séniles, si ceux qui habituellementen font leurs armes privilégiées ne s’enemparent pas à temps.photo P. FabreTERRE/CRI/EFFAREMENT(De toute la terre le grand effarement)Il importe donc à ceux-là qui saventNOMMER de NOMMER les choses. Afinqu’une lueur de compréhension se fasse,peu à peu.Comme une expérimentation, une tentative d’éveil, un passage entrele silence et le cri, le mutisme à l’acte de parole. Rien raconter. Justeun effort de parole. Une gesticulation.J’avoue me soumettre à l’écriture comme on se plie à un narcotique.J’écris rarement pour raconter une histoire. C’est au bout de l’expérienceque je sais ce que j’ai vécu - ce que je me suis laissé vivre.A chaque fois, la même pulsion vers l’enivrante médication. A chaquefois, un même plaisir de m’être laissé emporter.Ce même parcours que je propose à ceux-là qui veulent prendrele chemin avec moi ! Celui du théâtre comme un rêve d’homme.Le théâtre est mon rêve d’homme.Guy Régis Jrmars 2011DE TOUTE LA TERRE LE GRAND EFFAREMENT sera créé au TARMACau premier trimestre 2013 dans une mise en scène de l’auteur.

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