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Exploitation des eaux souterraines dans le périmètre irrigué de Tadla

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Les revenus <strong>de</strong> l’émigration ont contribué à une intensification <strong>de</strong> l’agriculture irriguée à travers <strong>le</strong>spompages, mais cette intensification reste largement portée par <strong>le</strong>s richesses régiona<strong>le</strong>s commeindiqué <strong>dans</strong> <strong>le</strong> Tab<strong>le</strong>au .Tab<strong>le</strong>au II. Revenus <strong>de</strong> l’émigration et équipement en dispositif <strong>de</strong> pompage.Pas <strong>de</strong> revenu <strong>de</strong> l’émigrationRevenu <strong>de</strong> l’émigrationNombreexploitations% <strong><strong>de</strong>s</strong>exploitationsNombreexploitations% <strong><strong>de</strong>s</strong>exploitationsPas d’équipement 107 64 % 68 53 %Equipement <strong>de</strong> pompage 60 36 % 60 47 %Accès <strong><strong>de</strong>s</strong> exploitations agrico<strong>le</strong>s à l’eau souterraineLa Figure 8 montre que <strong>dans</strong> l’échantillon <strong><strong>de</strong>s</strong> exploitations agrico<strong>le</strong>s enquêtées, près <strong>de</strong> la moitié <strong><strong>de</strong>s</strong>agriculteurs n’ont pas accès à l’eau souterraine. Les autres agriculteurs peuvent exploiter directementla nappe à travers un puits ou un forage individuel (40 %) ou col<strong>le</strong>ctif (4 %). Cependant, <strong>le</strong>pourcentage d’exploitations ayant accès à la nappe via <strong>le</strong>s arrangements est d’environ 5 % et pourraitêtre largement supérieur.124; 40%158; 51%17; 5%14; 4%Accès à travers un puits individuelAccès à travers un puits col<strong>le</strong>ctifsAccès à travers un arrangementPas d'accèsFigure 8. Types d’accès à l’eau souterraine par <strong>le</strong>s exploitations agrico<strong>le</strong>s <strong>de</strong> <strong>Tadla</strong>.L’accès <strong><strong>de</strong>s</strong> exploitations agrico<strong>le</strong>s à l’eau souterraine dépend <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur situation <strong>dans</strong> <strong>le</strong>périmètre (Figure 9). Le taux d’accès <strong>le</strong> plus é<strong>le</strong>vé (80 %) est observé à l’extrême ouest du périmètre <strong>de</strong> BéniMoussa en raison <strong>de</strong> sa situation en queue du réseau d’irrigation et donc <strong><strong>de</strong>s</strong> déficits chroniques eneau <strong>de</strong> surface. La zone du piémont <strong>de</strong> l’Atlas présente <strong>le</strong> taux d’accès <strong>le</strong> moins é<strong>le</strong>vé (20 %) enraison <strong>de</strong> sa situation en amont du réseau d’irrigation mais aussi du fait que la productivité <strong>de</strong> cettepartie limitrophe <strong>de</strong> la nappe phréatique reste faib<strong>le</strong>.Une analyse sommaire <strong><strong>de</strong>s</strong> revenus <strong><strong>de</strong>s</strong> exploitations enquêtées montre que l’accès à l’eausouterraine a <strong><strong>de</strong>s</strong> impacts significatifs sur <strong>le</strong>s revenus. En effet, pour <strong>le</strong>s céréa<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s agriculteursayant accès à l’eau souterraine produisent 42 Qx/ha contre 33 Qx/ha pour <strong>le</strong>s agriculteurs ayant unaccès unique au réseau d’irrigation, à volume égal d’eau apportée. La raison étant qu’avec une eausouterraine disponib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s agriculteurs maîtrisent mieux <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier d’irrigation. En outre, <strong>le</strong>s margesnettes à l’ha sont plus é<strong>le</strong>vées <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s exploitations agrico<strong>le</strong>s ayant accès à l’eau souterraine enraison <strong><strong>de</strong>s</strong> marges en céréa<strong>le</strong>s supérieures mais aussi <strong>de</strong> revenus issus <strong>de</strong> la diversification.8

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