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Procès verbal AG mai 2013

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<strong>Procès</strong>-<strong>verbal</strong>de la 70 e assemblée générale (<strong>AG</strong>)de l’AUPS du 4 <strong>mai</strong> <strong>2013</strong> à LucernePrésidée par :Participant-e-s :Nombre de voix :Christoph Reichenau, vice-président de l’AUPS56 personnes (la liste des participant-e-s est disponible auprès de l’AUPS)112 / 32 UP représentées et un membre d’honneurPartie statutaire, 10h00 - 15h101. Accueil Christoph Reichenau, vice-président de l’AUPS, souhaite la bienvenueaux membres pour cette 70 e <strong>AG</strong>. L’association se trouve en crise et les décisionsde ce jour auront des effets à long terme. Dans ce contexte et afin depermettre à chacun-e de s’exprimer dans sa langue et de comprendre lesautres, une traduction simultanée a été prévue.Pourquoi l’<strong>AG</strong> n’est-elle pas présidée par Fabien Loi Zedda, président del’AUPS ? Actuellement, l’association n’a pas de président. Le 21 mars dernier,juste avant une réunion du comité, Fabien Loi Zedda a fait part de sadémission avec effet immédiat en raison d’une surcharge de travail. Au termede l'<strong>AG</strong> des 9 et 10 novembre 2012 à Payerne, il avait déjà annoncé qu’ildémissionnerait aujourd’hui.Christoph Reichenau résume l’activité et l’engagement de Fabien Loi Zedda :il a été élu à la présidence de l’AUPS en 2003, puis réélu en 2007 et 2011. Ila notablement contribué à l’évolution de ces dernières années en obtenantnotamment des augmentations des subventions fédérales en faveur del’association et en installant le secrétariat dans le bureau de Lindenrain àBerne. Fabien Loi Zedda a également entretenu des contacts importants pourl’association, que ce soit avec les prestataires de formation continue ou dansles milieux politiques. M. Loi Zedda est convaincu de l’idée que les Universitéspopulaires sont un lieu de formation pour tous. Il est aujourd’hui encoreactif en tant que responsable de cours UP. Le comité remercie Fabien LoiZedda pour son engagement durant toutes ces années.Christoph Reichenau présente ensuite les membres du comité et note quetout le secrétariat général est présent. Il remercie les participant-e-s de leurprésence.En tous les cas, l’association vivra aujourd’hui un changement. Il s’agira deredéfinir soit ses tâches, soit les ressources financières.La journée se déroulera en trois parties :‣ 1 re partie : revue des activités 2012 (points 2 à 8 de l’ordre du jour).‣ 2 e partie : perspectives (point 9). Définition des conditions-cadre dès2014. L’objectif de la journée doit être de parvenir à une orientationclaire : quelle AUPS voulons-nous, que peut-elle coûter ?‣ 3 e partie : maîtrise du présent, de l’exercice <strong>2013</strong>.70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 1


Avant d’en arriver aux points de l’ordre du jour, Anna Benjamin, membre ducomité, rend hommage au membre d’honneur Jean-Marie Möckli, décédé le20 avril <strong>2013</strong>. Jean-Marie Möckli était une personnalité de grande notoriété.Son décès représente une grande perte pour le Jura. Il était une personneextrêmement polyvalente, avait de nombreuses idées et en réalisait beaucoup.Il a ainsi créé l’UP jurassienne qu’il a dirigée pendant 25 ans. Le lancementdu Bibliobus reste aujourd’hui encore d’une grande importance. Il acommencé avec un vieux camion Migros ; aujourd'hui, le Jura ne pourrait plusse passer de ses trois cars. Anna Benjamin remercie J.-M. Möckli pour sonactivité méritoire qui ne peut être évoquée intégralement et est convaincueque son engagement perdurera.2. Nombre de voix /scrutateursUn total de 112 voix est réparti entre différentes personnes.Michèle Campus et Pius Knüsel sont désignés comme scrutateurs.3. <strong>Procès</strong>-<strong>verbal</strong> Le procès-<strong>verbal</strong> de la 69 e assemblée générale des 9 et 10 novmebre 2012 àPayerne a été transmis aux membres en français et en allemand. Il n’en estpas souhaité lecture. Suscite-t-il des remarques ou des questions ?Pius Knüsel, UP Zurich, remarque : en page 4, point 8 (Mutations), il fautlire que l’UP Wil (et non Will) sort de l'association ; il demande par ailleursune correction de style dans la version allemande.Au point 9 (intervention de Thomas Bein), la formulation est fausse. Il convientd’écrire que l’AUPS est en concurrence avec l’association faîtière Lire etEcrire.Par ailleurs, il recommande de faire relire le procès-<strong>verbal</strong> avant son envoi,car il contient beaucoup d’erreurs.Décision :Le procès-<strong>verbal</strong> est accepté avec les corrections mentionnées et sonauteur en est remercié.4. Membres AUPS,mutationsAucune mutation.5. Rapportd’activité 2012Suite à l’adaptation de l’exercice comptable de l’AUPS à l’année civile, ledernier exercice a duré du 1 er août au 31 décembre 2012.Christoph Reichenau rapporte le point de vue du comité. Il se concentre surdeux thèmes :D’une part, le comité s’est occupé de la mini-conférence Avenir de Payerne. Ilen a évalué les résultats et a préparé une stratégie pour l’AUPS. Felix Kellery reviendra au point 8.D’autre part, le comité a consacré beaucoup de temps au financement del’AUPS. Le principe des subventions fédérales en faveur de l'AUPS a changé.Deux lois importantes sont désor<strong>mai</strong>s en vigueur :- Sur la base de la loi fédérale sur l’encouragement de la culture,l’Office fédéral de la culture (OFC) octroie des subventions dans lebut de combattre l’illettrisme. L’OFC a conclu avec l’AUPS un contrat70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 2


de prestations pour les années 2012-2015 accordant à l’AUPSCHF 200 000 en 2012 puis CHF 100 000 annuels de <strong>2013</strong> à 2015, àla condition de la poursuite de son activité dans ce do<strong>mai</strong>ne. En<strong>2013</strong>, l’AUPS doit effectuer un sondage auprès des UP membresconcernant leur engagement contre l’illettrisme.- Sur la base de la nouvelle loi sur le soutien des associations faîtièresde la formation continue, limitée à 2012, l’Office fédéral de la formationprofessionnelle et de la technologie (OFFT, intégré dès <strong>2013</strong> aunouveau Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et àl’innovation SEFRI) garantit à l’AUPS une subvention annuelle deCHF 100 000. Si la loi est prolongée en <strong>2013</strong>, un contrat de prestationsdevra également être conclu entre le SEFRI et l’AUPS.Denise Pochon rapporte le point de vue du secrétariat général en trois pointsprincipaux :Au printemps 2012, telc GmbH a résilié le contrat de licence avec l’AUPS.Les négociations en vue d’un nouveau contrat se sont avérées très difficiles.Finalement, l’AUPS a pu conclure un nouveau contrat avec telc en décembre.Ce contrat est moins favorable à notre association. En outre, l’AUPS a perduquelques centres d’examen auxquels telc a accordé des licences directes.L’AUPS a cherché d’autres options que telc et pris contact avec le Goethe-Institut et ÖSD. Un contrat a été conclu pour <strong>2013</strong> avec ÖSD qui, pour lesexamens d'allemand, correspond en grande partie à telc. L’AUPS offre ainsien <strong>2013</strong> les examens telc et ÖSD.L’AUPS a obtenu des soutiens supplémentaires pour deux nouveaux projetseuropéens, SAME et MATURE, qu'elle a lancés.En Suisse, on retiendra principalement les collaborations importantes avec laFSEA et avec la CI Compétences de base. L’AUPS est impliquée dans leprojet FIDE en lien avec l'intégration des migrantes et des migrants. Le nouveauprojet CH GO2 veut s’adresser à des personnes au bénéfice d’une formationde base réduite et se trouvant en situation de travail. Le programme<strong>2013</strong> de l’AUPS pour la formation continue des enseignants et des collaborateursadministratifs des UP a été élaboré et mis au concours.Christine Zumstein, UP Berne, remarque qu’ÖSD et telc ne sont pas identiques.En effet, ÖSD n’offre que des examens d’allemand contre onzelangues pour telc. (Les examens d’allemand représentent 94% de tous lesexamens de l’AUPS.)6. Comptes du01.08 au 31.12.2012et bilan ainsi querapport de révisionChristoph Reichenau résume les résultats des comptes pour ces cinq mois :l’assemblée générale à Payerne a approuvé un budget présentant un déficitde CHF 15 000. Le déficit effectif de l’AUPS est de CHF 18 931. Cettesomme se retrouve dans le bilan à titre de perte.A l’aide d’un document de synthèse, Denise Pochon explique cette situationpar le versement retardé des subventions fédérales, par l’affectation entièredes cotisations 2012 à l'exercice 2011/2012 ainsi que par la prise en chargede l’<strong>AG</strong> de Payerne et de l’élaboration du rapport 2011/2012 sur le courtexercice sous revue.Thomas Bein, UP des deux Bâle, déclare qu’il ne refusera pas les comptes70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 3


<strong>mai</strong>s qu’il s’abstiendra. Depuis 2011, l’AUPS a enregistré des pertes de prèsde CHF 150 000. Suite à des modification dans la présentation, les comptessont difficiles à interpréter et à comparer avec les comptes précédents. Lescoûts de personnel sont ainsi présentés différemment. Les membres ne peuventplus comprendre les comptes. L’AUPS doit se tenir à des principes professionnelsde comptabilité.Denise Pochon répond que l’AUPS a toujours procédé comme cela etqu’elle n’a elle-même rien changé. Sur le fond, Thomas Bein a cependantraison et elle prend note de ces suggestions.Christoph Reichenau revient sur les pertes mentionnées. Selon son calcul,elles se monteraient à un total de CHF 154 000 jusqu’à fin 2012 en tenantcompte des réserves dissoutes. Il souligne qu’il n’est pas acceptable que lesmembres ne puissent plus comprendre les comptes. A l’avenir, il doit en êtreautrement.Le rapport de révision n’évoque pas les éléments soulevés <strong>mai</strong>s satisfait toutefoisaux exigences légales. L’organe de révision recommande l’approbationdes comptes.7. Approbation durapport d’activité,des comptes et dubilan ; décharge ducomitéDécision :Le rapport d’activité et les comptes annuels 2012 sont approuvés et lecomité est déchargé par 61 voix contre 0 et 40 abstentions.Helmut Jäger, UP Stäfa, n’est pas satisfait de l’organe de révision et ensouhaite un autre. Il demande pour quelle durée celui-ci a été désigné etquand aura lieu la nouvelle élection.Christoph Reichenau explique que l’organe de révision est désigné pourune période de deux ans. Il ne sait pas quand il a été reconduit pour la dernièrefois.Denise Pochon ajoute que cet organe de révision, Müller & Spinnler, a toujoursété le même depuis qu’elle travaille pour l’AUPS. Il n’a ja<strong>mai</strong>s été élu oureconduit. Elle comprend toutefois les réserves exprimées.Jean-Claude Lambiel, UP Valais, demande comment il est possible deconstater après tant d’années que les comptes n’ont pas été faits correctement.Christoph Reichenau répond que le comité ne considère pas les comptescomme incorrects, <strong>mai</strong>s comme difficiles à comprendre. On ne voit pas clairementoù sont comptabilisés quels postes. Le résultat des recettes et desdépenses est cependant juste. L’organe de révision n’a pas agi indûment,<strong>mai</strong>s omis de faire remarquer des points critiques.Christiane King, UP Fribourg, mentionne l’article des statuts concernant lesvérificateurs des comptes : « Ils sont élus par l’assemblée générale pour unedurée de deux ans. Ils sont rééligibles ».Pius Knüsel, UP Zurich, demande quand doit se faire la réélection. Il souhaiteproposer que ce sujet soit mis au vote. Le comité aurait dû prendre desmesures plus tôt.70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 4


Helmut Jäger, UP Stäfa, veut un nouvel organe de révision.Thomas Bein, UP des deux Bâle, rappelle avoir déjà averti depuis 6-7 ansque quelque chose ne tournait pas rond. Il avait placé beaucoup d’espoirsdans la comptabilité analytique. La confusion est toutefois encore plus grande<strong>mai</strong>ntenant. Il demande si les vérificateurs de comptes ont fourni des recommandations.Denise Pochon répond par la négative.Thomas Bein, UP des deux Bâle, estime que c’est une catastrophe. Desrecommandations sont selon lui impératives.Pius Knüsel, UP Zurich, fait concrètement la proposition suivante : un nouvelorgane de révision est désigné pour la vérification des comptes annuels<strong>2013</strong>. Celui-ci présente au comité et à l’assemblée générale des recommandationsqualifiées quant à la situation financière de l’AUPS.Vote :La proposition est acceptée à une large majorité et avec deux abstentions.8. Perspectivesde l’AUPS <strong>2013</strong> et2014, marche àsuivreMini-conférence Avenir à PayerneFelix Keller rappelle la mini-conférence Avenir des 9 et 10 novembre 2012 àPayerne et souligne que les crises sont liées à des opportunités autant qu’àdes risques. Il espère que la crise de l’AUPS soit une chance et montrequelques images de la mini-conférence en en rappelant les phases qui ensont sorties :Phase 1Fierté communeLes membres de l’AUPS sont fiers du fait que‣ les UP existent dans tout le pays‣ une association faîtière les réunissent‣ la professionnalisation et la diversification aient augmenté.Regrets communsLes membres ont exprimé le regret que‣ la collaboration ne fonctionne pas encore de manière optimale‣ les besoins des UP ne soient pas encore pris en compte de manièreoptimale‣ on constate des lacunes au niveau du professionnalisme.Phase 2Tendances dans le contexte des UP (contenues dans le rapport rédigé).Phase 3Théâtre pour le développement d’idées.Phase 4Trouver les points communs qui nous rendent forts.Phase 5La variété des différents avis est résumée dans des représentations gra-70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 5


phiques (établies par les membres).Sur la base de ces avis, le comité a depuis lors développé des visions pour lapoursuite des activités de l’association. Pour gagner du temps, Felix Keller nesouhaite pas entrer dans les détails et demande si des explications sont nécessaires.Aucune question n’est posée.Urs Hochstrasser, membre d’honneur et ancien président de l’AUPS,souhaite préciser que la Confédération concentre désor<strong>mai</strong>s ses moyens surla formation continue professionnelle, ce qui constitue un soutien d’une nouvellenature. Cela peut représenter un nouveau défi pour les UP et l’AUPS.La formation doit être offerte de manière globale et ne peut pas viser uniquementla formation continue générale. Il ne convient plus de distinguer entreformation continue générale et formation continue professionnelle. La formationest un service rendu à la société. Les grandes UP suisses se sont notammentdéjà développées dans cette direction. D’autres devraient peut-êtresuivre le mouvement afin de garantir le financement futur.Felix Keller reprend : suite à l’<strong>AG</strong> de Payerne, le comité s’est penché intensémentsur de possibles visions.Thomas Bein demande si les synthèses présentées sont un résumé de lamini-conférence Avenir ou des perspeectives de travail conçues par le comité.Dans ce dernier cas, il s’opposerait avec véhémence.Felix Keller explique que les visions d’avenir du comité seront présentées aupoint suivant et qu’elles devraient ensuite être discutées. Il enchaîne avec laprésentation des quatre visions d’avenir pour l’AUPS.Vision 1 : Nous constituons avec nos membres les UP Suisse (orientéssur la formation, présents sur tout le territoire, variés)Motion d’ordre de Daniel Hurter, président de l’UP Berne :Daniel Hurter demande que les quatre visions soient présentées rapidementet sans présentation détaillée afin que les membres puissent ensuite discuterles propositions concrètes du comité.Jean-Claude Lambiel, UP Valais, n’est pas d’accord. Le comité a consacrébeaucoup de temps à ce travail et le respect impose de le laisser présenter etexpliquer ces visions.Felix Keller fait remarquer qu’on ne peut discuter de ces visions qu’en connaissantleur contenu.Daniel Hurter demande que sa proposition soit mise au vote.Vote sur la motion d’ordre de Daniel Hurter :La majorité souhaite une présentation brève.Felix Keller poursuit avec la présentation des visions :Vision 2 : Nous renforçons nos membres de façon appropriée.70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 6


Vision 3 : Nous motivons nos partenaires grâce à la valeur de nos prestations(partenaires = membres, subventionneurs, personnes intéressées parla formation, enseignants, médias, collaborateurs, politiciens, parlementaires).Vision 4 : Nous positionnons les UP Suisse comme marque.Felix Keller espère que les membres réagissent à ces visions et qu’ils disentnotamment si elles sont ou non partagées par tous.Christoph Reichenau enchaîne avec la présentation et les propositions ducomité pour l'avenir de l'AUPS dès l'année 2014. Lors de l'<strong>AG</strong> des 9 et10 novembre 2012, le comité a entendu un avis clair : ça ne peut pas continuerainsi. L’AUPS est au bord d’un gouffre financier. Dans cette situation, lecomité a décidé de poursuivre parallèlement deux voies et de les lier autantque possible l’une à l’autre : il a continué de développer des visions (le résultatvient d’être présenté par Felix Keller), et il s’est demandé d’où pourraitvenir l’argent pour les réaliser. Aujourd’hui, le comité veut savoir desmembres ce qu’ils attendent de leur association et combien ils sont prêts àpayer pour cela.Comme le montre le document envoyé avant l’<strong>AG</strong>, le comité arrive à la conclusionque les cotisations sont notablement trop basses par rapport auxprestations actuelles de l’AUPS envers ses membres. A cela s’ajoute le faitque la Confédération concentre désor<strong>mai</strong>s une partie essentielle de ses subventionsau combat contre l’illettrisme. Dans ce do<strong>mai</strong>ne, les prestations desUP sont toutefois très variables, allant de prestations intensives à aucuneprestation du tout. L’association effectuera donc prochainement un sondage àce sujet auprès des UP. L’objectif sera de savoir si des prestations de l’AUPSsont attendues dans ce do<strong>mai</strong>ne et si l’AUPS peut en conséquence faire encorevaloir un droit à des subventions de l’OFC. La situation est différenteavec le SEFRI, qui octroie des subventions pour l’information et la coordinationainsi que pour la garantie de qualité. Ces tâches sont assumées parl’association, et l’on peut compter de façon réaliste sur une subvention deCHF 100 000.Sur les bases actuelles, les ressources réalistement disponibles à l’avenir nesuffisent pas à financer les prestations de l’AUPS telles qu’elles sont <strong>mai</strong>ntenant.Pour les poursuivre, l’association a besoin d’un nouveau modèle definancement. Le comité propose donc un socle de cotisation fixé sur la basedes heures de personnel effectuées par chaque UP et qui serait versé àl’AUPS. Ce socle de cotisation est porté à la charge des participants et nondes UP. Le comité est partagé sur cette idée. Tous les membres du comiténe la soutiennent pas, notamment parce que certains d’entre eux imaginentmal pouvoir la réaliser dans leur propre UP. Cette idée semble toutefois mériterd’être discutée.Si les membres ne s’accordent pas sur ce socle de cotisation ou sur uneautre idée équivalente de financement, il faut alors se demander quelles prestationspeut et doit fournir l'association avec la subvention raisonnablementescomptée de CHF 100 000 en plus des cotisations actuelles. Le comité estunanime sur un point : l’AUPS doit continuer d’exister. Une association faîtièreest nécessaire précisément <strong>mai</strong>ntenant que la politique de formationcontinue de la Confédération est fortement réorientée. L’association peut70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 7


toutefois exister dans des variantes très différentes. Pour sa part, le comitéexclut une dissolution.Helmut Jäger, UP Stäfa, souhaite inciter à la réflexion pendant la pause demidi et motiver les personnes présentes à penser en premier lieu à des stratégies.Il s’agit de clarifier les tâches de l’association. Leur financement doitêtre abordé dans une deuxième étape.Christoph Reichenau remercie de cette intervention. Felix Keller a présentéla vision du point de vue du comité ; un socle de cotisation aiderait à la réaliser.Mais la parole est <strong>mai</strong>ntenant – après la pause de midi – aux membres.PAUSE DE MIDIChristoph Reichenau explique le déroulement de l’après-midi. Il s’agit enpremier lieu d’aborder la situation dès 2014, puis ensuite l’exercice <strong>2013</strong>.Il revient sur l’idée de socle de cotisation proposée par le comité. La questionest de savoir si les membres accordent assez de valeur aux prestations del’association pour être prêts à prélever une contribution de 21 ou 15 centimespar heure de participant et à la transférer à l’AUPS.Pour Daniel Bertacchi, président de l'UP Genève, un socle de cotisationaugmente les coûts pour les participants. A Genève, la clientèle principalevient de couches à bas revenu. Un rechérissement de l’offre pour un socle decotisation serait impensable. Il ne peut donc pas accepter la proposition ducomité.Josefa Barmettler, présidente de la coopérative Aare-Kiesental, ne peutpas non plus s’imaginer cette solution. Cela correspond à une ingérence dansla politique de prix de chaque UP. Si l’association a besoin de plus d’argent,elle veut bien chercher d’autres solutions, <strong>mai</strong>s pas par le biais d’un socle decotisation.Gabriele Coppetti, présidente de l’UP Glarus, refuse aussi un socle decotisation. Elle ne peut pas en prendre la responsabilité face à l’associationlocale qui la finance et qui demanderait quelles sont les prestations del’AUPS. L’AUPS garantit peut-être une certaine exigence de qualité, <strong>mai</strong>sl’UP Glarus ne profite d’aucune prestation de l’AUPS et ses exigences sonttrès modestes. Le principe des visions est pour elle aussi problématique. Ellecherche plutôt l’échange avec d’autres UP. Selon elle, l’AUPS fournit peu deprestations.Il n’y a pas d’autres interventions.Vote sur un socle de cotisation (document p. 32 / points 8 et 9)- Proposition 1 : 21 centimes- Proposition 2 : 15 centimesEn tant que membre, êtes-vous prêt à prélever dès 2014 une contribution de15 centimes auprès des participants et à la transférer à l’AUPS, selon la propositiondu comité ?Décision :La proposition est rejetée à une large majorité de non pour cinq oui et70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 8


plusieurs abstentions.9. Fixation des cotisations<strong>2013</strong> et2014Augmentation des cotisations ordinairesChristoph Reichenau en vient à la deuxième possibilité d’accroître les recettesde l’association, à savoir une augmentation des cotisations. Le comitéa envisagé différents modèles. Il demande un vote consultatif sur le modèleprésenté en page 30 du document et qui correspond au quadruple des cotisationsactuelles. Les cotisations passeraient ainsi à une somme totale deCHF 90 000 et atteindraient donc presque le montant de la subvention fédéraleescomptée.Thomas Bein, UP des deux Bâle, votera contre cette proposition. Il n’estpas opposé par principe à une augmentation, car les cotisations sont effectivementtrop basses. Alors pourquoi ? Depuis des années, lui et d’autresmembres indiquent que le comité fait fausse route. On dépense de l’argentpour des choses que les membres ne veulent pas. A cela s’ajoute que desprestations fondamentales ne sont pas fournies ; ainsi, la protection de lamarque a pris fin en 2011. Le site Internet est également en mauvais état ;certains liens, par exemple, ne fonctionnent pas. Face à de tels manquements,il n’est pas prêt à payer plus.Annelise Freier, vice-présidente de l’UP Fribourg, est là pour la premièrefois et s’est demandé en lisant les documents quelles sont les prestations del’association. Tant que l’AUPS ne peut pas faire état de ses prestations, lesmembres ne pourront pas non plus dire s’ils sont prêts à payer des cotisationsplus élevées.Pius Knüsel, UP Zurich, trouve inutile de procéder à un vote consultatif surl’augmentation des cotisations. Il faut <strong>mai</strong>ntenant discuter de ce que lesmembres attendent de l’association. En fait, ils n’en attendent pas beaucoup.Il se demande déjà s’il veut à nouveau dépenser CHF 5000 pour l’AUPS. Il lefera si l’association lui facilite le travail. Cela correspond aussi au consensusformulé par plusieurs UP lors de discussions préalables à cette assemblée.Elles attendent toutes du comité une proposition claire avec un budgetd’environ CHF 200 000. Cela doit pouvoir permettre à l’association de remplirses tâches principales que sont la garantie de la qualité, la représentationvers l’extérieur, etc. Si l’association souhaite assumer en outre d’autrestâches, celles-ci devraient se financer elles-mêmes.Werner Frieden, UP Oberaargau, Langenthal, remarque que l'interventionde Zurich signifie déjà une approbation de l'augmentation des cotisations.Pius Knüsel, UP Zurich, indique qu’il n’acceptera des cotisations plus élevéesque lorsqu’il connaîtra les contenus du futur travail de l’association. Lecomité doit d’abord les déterminer dans une proposition concrète, et l’onpourra ensuite voter en automne sur une augmentation des cotisations.Christoph Reichenau est d’avis que c’est le serpent qui se mord la queue. Siaucune décision n’est prise aujourd’hui, l’association devrait disposer deCHF 124 000 de recettes pour 2014 ; en cas d’approbation de la propositiondu comité, ce serait CHF 190 000. Le comité doit savoir à quoi s'en tenir.70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 9


Gabriele Coppetti, présidente de l’UP Glarus, peut comprendre les difficultésdu comité à saisir ce dont les membres ont besoin. Le comité devrait faireune liste de ce qui est vraiment important pour les membres et estimer ensuiteles coûts engendrés. Face à un bon concept avec une estimation clairedes coûts, personne ne rechignera à payer. Mais le comité n’a même pasenvisagé de réduire les dépenses. Il faut commencer à penser autrement.Christiane King, UP Fribourg, indique que son UP atteint annuellement51 000 heures de personnel et verse CHF 500 à l’AUPS. Depuis qu’elle estarrivée il y a 15 ans, l’UP Fribourg n’a presque ja<strong>mai</strong>s eu recours à l’AUPS(sauf pour profiter de quelques offres de formation continue). Elle considèrela cotisation comme une contribution de sympathie à l’association. Il seraittoutefois inconcevable de la quintupler pour verser CHF 2500.Ralph Thomas, UP Bienne-Lyss, propose trois variantes comme cadre financierpour un nouveau modèle de l’AUPS dès 2014 : une variante avec desrecettes de CHF 123 000 (subvention fédérale + cotisations actuelles de CHF23 000), une variante maximale avec des recettes de CHF 190 000 et unevariante médiane entre les deux premières.Suite à ces discussions, Christoph Reichenau propose de ne pas voter surla proposition écrite du comité, <strong>mai</strong>s sur une nouvelle proposition allant dansle sens de celle formulée par Ralph Thomas. L’assemblée est d’accord.Décision :La proposition de Ralph Thomas est acceptée comme mandat confié aucomité à une large majorité pour un non et quatre abstentions. Le comitéest chargé de présenter trois variantes pour le futur de l’AUPS lorsd’une assemblée générale extraordinaire en automne <strong>2013</strong>.En tant que membre du comité, Anita Banholzer déclare accepter volontierscette proposition. En tant que responsable d’une petite UP, elle souhaite toutefoisencourager les UP à communiquer clairement au comité quels sontleurs besoins. Les UP devraient assumer leur responsabilité et adresser aucomité leurs idées et attentes.Karin Rickenbacher, UP Bienne, sous mandat pour l'AUPS, s'étonne de laprésente situation. Certaines UP n’ont aucun besoin, tandis que d’autres enont, <strong>mai</strong>s pas ceux couverts par l’AUPS. Le comité est <strong>mai</strong>ntenant chargéd’élaborer un nouveau et meilleur concept. Selon toute vraisemblance, ceconcept sera cependant aussi refusé, car nous ne réussirons pas mieux laprochaine fois à tenir compte de tous les besoins. La situation est délicate, etdeux parties se font actuellement face. Il faut toutefois réussir à tirer à lamême corde de façon unie, car les prestataires de formation continue, et lesUP aussi, seront bientôt confrontés à des changements fondamentaux. Lesmeilleures solutions se trouvent ensemble, et c’est précisément le sens del’AUPS.Par ailleurs, en prenant ses décisions, l’assemblée d’aujourd’hui a indirectementinduit des résiliations de contrat et supprimé les postes de personnesfournissant du bon travail. Elle espère que les membres pourront concilier cetétat de fait avec leur conscience.Pius Knüsel, UP Zurich, répond que les fédérations telles que l’AUPS ne70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 10


sont pas des institutions sociales. L’UP Zurich doit aussi continuellementsupprimer des postes et s’adapter à de nouvelles situations. Une phase dereconstruction n’est pas exclue à l’avenir. Le comité et le secrétariat généraldoivent trouver des solutions. Il est en contact régulier avec ChristineZumstein et Thomas Bein. Les UP sont très dépendantes des contextes particuliers; il n’y a pas de recettes toute faites, et les solutions doivent êtretrouvées sur le terrain entre UP similaires.Helmut Jäger, UP Stäfa, assure que Stäfa communiquera ses réflexions aucomité.Karin Rickenbacher ne considérait pas a priori qu’aucun poste ne doit êtresupprimé lorsque des changements sont nécessaires. Cependant, quand ils’agit de supprimer des postes lors de restructurations, les personnes concernéesméritent que la situation soit considérée avec attention pour que cesdécisions aient vraiment des effets positifs.Les grandes UP réussiront peut-être effectivement toute seules la transitionvers l’avenir. Quant aux petites et moyennes UP, qui disent aujourd’hui nepas pouvoir assumer une augmentation de la cotisation, comment imaginentellesse confronter aux défis à venir ? On ne peut pas penser que du point devue des grands. Les besoins des UP sont très divers et c’est précisément ledéfi presque impossible que doit relever l’AUPS.Thomas Bein, UP des deux Bâle, est fatigué de mener ces discussions.Jusqu’il y a quatre ans, il faisait lui-même partie du comité avec ChristineZumstein de Berne et Iddamaria Germann de Zurich. A l’époque, ils ont élaborédes variantes stratégiques car ils étaient conscients que les ressourcesallaient manquer. Une variante proposait alors déjà de réduire l’AUPS à unminimum. Dans ce contexte, le président Loi Zedda les avait placés devant lechoix de s’engager pour l’AUPS (donc contre une réduction des dépenses)ou contre l’AUPS. Les trois personnes susmentionnées avaient alors démissionné.On n’a depuis lors pas constaté de développement, <strong>mai</strong>s au contraireun démantèlement. La situation actuelle était prévisible depuis des années.Le comité a décidé de réduire le personnel. Il doit donc assumer la responsabilitéde trouver pour cela la manière d’agir. Il ne peut pas simplement déléguercette responsabilité aux membres.Gabriele Coppetti, UP Glarus, indique qu'à Glarus le comité entier travaillebénévolement. Elle ne saurait approuver une augmentation de la cotisationsans même savoir comment elle en profiterait. Il est peut-être possibled’élaborer pour Bienne des concepts traçant l’avenir. Mais cela ne vaut paspour Glarus. Pourquoi l’AUPS ne demande-t-elle pas de quoi les UP ont besoin? Elle répondrait en tous les cas à une telle question.Jean-Claude Lambiel, UP Valais, déclare être aussi fatigué. Il a le sentimentque la discussion sert à régler des comptes. Il s’interroge sur les motifs. Ilignore pourquoi, <strong>mai</strong>s la tension est palpable.Son UP est aussi petite <strong>mai</strong>s tout de même en train d’évoluer. Elle a parexemple installé une page Facebook. Contrairement à d’autres, elle a desbesoins et l’association la soutient. Notamment pour des questions de marketingou en lien avec Educanet2, elle s’est adressée à l’association qui s’estmontrée présente. L’UP Valais a besoin de l’association et souhaite l’avoir àses côtés aussi à l’avenir.70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 11


En tant que nouveau membre du comité, Felix Keller indique ne pas connaîtreles origines de la discussion qui semblent jouer un rôle important. Il al'impression d’être un élève face à un examen sans savoir quelle est précisémentla tâche formulée. Il a compris que le comité ne connaît pas les besoinsdes UP. Les UP auraient eu l’occasion de s’exprimer lors de la miniconférenceAvenir. Elles auraient toutes pu s’exprimer. Il y a œuvré de manièrebénévole. Pour lui, toutes les visions peuvent être refusées sans problème.Il a cependant un mauvais sentiment si le mandat est d’élaborer unconcept sans que l'on veuille au préalable en préciser le cadre. Il se demandepourquoi les UP veulent une association si elles n’ont pas de besoins quecette association puisse satisfaire. Il se confronte volontiers à une critiqueconstructive. Toutefois, en ce moment, il ne sait pas ce qu’il doit faire. Il demanded’en arriver à une discussion constructive. L’association est paralysée.Il n’est lui-même plus disposé à travailler dans le vide.Josefa Barmetter, UP Aare-Kiesental, Münsingen, trouve que l’<strong>AG</strong> est uneassemblée trop grande pour élaborer un catalogue de tâches. Elle proposedonc que le comité envoie à toutes les UP un sondage sous forme d’un programmeen huit points comme base pour la rencontre de septembre prochain.Christoph Reichenau estime que la discussion devait enfin avoir lieu. Il souhaites’assurer de deux points :- Premièrement : la discussion semble opposer d’une part lesmembres et d’autre part l’association ou le comité. Si c’est le cas, lecomité peut-il vraiment assumer le mandat confié ?- Deuxièmement : un membre a déclaré que son UP versait la cotisationà l’association par sympathie. Il ne peut pas en être ainsi. Soitl’association est utile et elle mérite une cotisation, soit elle est inutileet doit être dissoute. Mais la sympathie n’est pas une catégorie pertinentedans cette discussion.Christoph Reichenau souligne que le but du comité est d’élaborer trois variantespour l’<strong>AG</strong> de cet automne. Pour ce faire, le comité travaille bénévolementavec les seuls jetons de présence et dédommagement des frais. Pour laconception de ces variantes, il serait utile de s’adjoindre le soutien de deuxmembres.Revenant sur les visions présentées, Pius Knüsel, UP Zurich, constate quela première vision contient une erreur fondamentale. La vision 1 dit « Nousconstituons avec nos membres… ». Cela signifierait donc qu’il y aurait unedifférence entre l’association et ses membres. Mais les membres sontl’association, qui n’est rien d’autre que ses membres. L’ambiance de travailrésulte de telles nuances. Nonobstant cette critique, il est disposé à collaborer<strong>mai</strong>s propose d’intégrer aussi un-e représentant-e d’une UP plus petiteainsi qu’un externe professionnel. Cela engendre certes des coûts, <strong>mai</strong>s envaut la peine. Tout le comité ne doit pas non plus être impliqué dansl’élaboration des variantes.Sandra Maillard-Kohler, UP Chamoson, déclare entendre depuis des annéesla même critique envers l’association. Elle se demande quelles sont lesintentions exactes de Berne, Bâle et Zurich ? Où est le problème ? C’est latroisième <strong>AG</strong> qui se déroule de la même façon et elle trouve lassant que cestrois UP refusent tout. Elle aimerait savoir quel est le fond du problème.70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 12


Thomas Bein, UP des deux Bâle, attend du comité qu’il charge le secrétariatd’élaborer les trois variantes dans un délai d’un mois. Il s’agit d’une tâchedu secrétariat général et non du comité.Par ailleurs, il attend la garantie d'une coordination des contenus pour les UP,par exemple pour les projets européens. En tant qu’interface, l’associationdoit se procurer des informations et les transmettre afin que chacun sache quiparticipe à quel projet. En outre, il attend de l’association qu’elle conçoive etpublie des offres de formation continue. Enfin, le secrétariat général doit assumerla représentation politique des UP dans les organes nationaux. Enrevanche, il n’attend pas de la secrétaire générale qu’elle soit toujours àl’étranger et que le travail ne soit pas fait.Christoph Reichenau met un terme à la discussion. Il est vrai que le refusd’un socle de cotisation implique aussi des changements dans l’équipe dusecrétariat général. Les modalités exactes de ces changements dépendentaussi du point suivant de l’ordre du jour. Il propose que l’<strong>AG</strong> se penche surl’exercice <strong>2013</strong> en cours et qu’elle détermine ensuite comment l’<strong>AG</strong> extraordinairedoit être préparée.10. Approbationdu budget <strong>2013</strong>Christoph Reichenau : Le budget <strong>2013</strong> a déjà été mis en œuvre pour untiers, l’année dure encore huit mois. L’objectif du comité est d’arriver au boutde l’année en cours aussi bien que possible. Chiffres principaux du budget :avec des subventions fédérales totales de CHF 200 000 et les charges prévues,on arrive à un déficit de CHF 210 000. Pour le couvrir, le comité demanded’une part la dissolution de réserves pour un montant de CHF 95 000,d’autre part la recherche de contributions supplémentaires auprès de tiers etenfin le doublement unique des cotisations ordinaires (+ CHF 23 000).Thomas Bein, UP des deux Bâle, explique qu’il ne peut pas approuver lebudget en l’état. Ce budget ne comporte de nouveau que des dépenses supplémentairessans indication d’économies. Il souhaite conserver l’associationet non la dissoudre, <strong>mai</strong>s nous n’avons pas les ressources et devons économiser.Helmut Jäger, UP Stäfa, est d’avis que l’année est presque écoulée et quele comité a déjà assez de difficultés. Ce dernier doit pouvoir se concentrer surles variantes d’avenir. Il propose donc d’approuver le budget.Christiane King, UP Fribourg, déclare avoir aussi de la peine à approuver lebudget alors qu’elle y voit CHF 85 000 de dépenses pour des projets européens.Daniel Hurter, UP Berne : Nous avons aujourd'hui indiqué la voie. Dès cejour, le secrétariat général et le comité doivent agir en conséquence. Un redimensionnementde l’association doit être entrepris sans délai. L’UP Bernen’est pas disposée à approuver un budget qui contient des trous financiers.L’AUPS doit présenter un budget qui prévoit aussi des solutions pour le casoù les subventions n’atteindraient pas le montant escompté. Il attend du comitéque les dépenses soient suspendues, sous réserve des obligations liéesau droit du travail.Christoph Reichenau : On pourrait presque croire que le comité n’aurait pasréfléchi à ce budget. C’est pourtant le contraire. La marge de manœuvre est70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 13


toutefois réduite. Supprimer des postes nécessite un délai de trois mois. Sansnos collaboratrices, les prestations convenues contractuellement ne peuventêtre fournies, comme non plus celles sur lesquelles reposent l’octroi des subventionsfédérales. L’association est par exemple engagée envers telcGmbH, et cela vaut aussi pour les projets européens et les partenariats éducatifs.Il demande aux membres d’accorder au comité la possibilité de poursuivreson travail. Le comité s’efforce de faire au mieux dans cette situation.Des économies à court terme ne sont tout simplement pas réalisables.Urs Hochstrasser, membre d’honneur, fait remarquer que notre requête deCHF 200 000 est actuellement déposée auprès de la Confédération. Si l’<strong>AG</strong>décide <strong>mai</strong>ntenant qu’elle n’en veut plus, on peut alors être sûr de ne pasl’obtenir. A son avis, l’<strong>AG</strong> prendrait la décision la plus stupide en ne trouvantpas de solution pour <strong>2013</strong>, en résiliant les contrats de suite et en lançant leprocessus de dissolution.Vote sur le doublement des cotisationsDécision :Le doublement des cotisations pour l’année <strong>2013</strong> est accepté à unelarge majorité sans opposition et avec peu d’abstentions.Vote du budget <strong>2013</strong>Décision :Le budget <strong>2013</strong> est accepté à une large majorité pour 6 oppositions et29 abstentions.15 minutes de pause11. Election d’uneprésidence parintérimChristoph Reichenau : L’AUPS est actuellement sans présidence. Le comiténe souhaite parvenir aujourd’hui qu’aux décisions indispensables avantl’assemblée extraordinaire de septembre prochain. Lors de cette assemblée,la composition du comité sera abordée dans son ensemble et la présidencesera réattribuée. D’ici là, le comité demande de désigner l’actuel viceprésidentà la présidence par intérim.La parole n’est pas demandée.Décision :Christoph Reichenau est désigné président par intérim par une largemajorité sans opposition ni abstention.Felix Keller, membre du comité, constate avoir eu le sentiment qu’unegrande part du travail du comité a aujourd’hui été critiquée par les membres.C’est pour lui un signe que les membres ne font pas confiance au comité. Ilestime que le comité ne peut pas travailler sans cette confiance. Cette questiondoit être abordée lors de l’<strong>AG</strong> extraordinaire. Pour sa part, il n’accepteraune réélection que si un travail constructif du comité est possible sur unebase de confiance.Anna Benjamin, membre du comité, adhère entièrement à ces propos.Christoph Reichenau déclare avoir oublié de faire réélire Hélène Baud,membre du comité depuis de nombreuses années.70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 14


Réélection Hélène BaudLes membres réélisent Hélène Baud au comité par acclamation.Pour soutenir le comité dans l’élaboration des variantes d’avenir, la délégationsuivante est désignée :- Pius Knüsel, UP Zurich, et- Jean-Claude Lambiel, UP Valais.12. Divers L’assemblée extraordinaire est fixée au 28 septembre <strong>2013</strong> et aura lieu àBerne. Une petite cérémonie sera également tenue à l’occasion du70 e anniversaire de l’AUPS afin de rendre hommage à l'engagement de nosprédécesseurs.Jean-Claude Lambiel, UP Valais, remercie le comité pour le travail effectué.Malgré les nombreuses critiques, il estime que l’engagement bénévole detous ses membres mérite des remerciements.Françoise Baudat, UP Lausanne, demande si un membre peut se fairereprésenter par une autre UP au cas où il ne pourrait pas participer à l’<strong>AG</strong>.Christoph Reichenau répond que les statuts ne le permettent pas.Maria Boulès, membre du comité, a rejoint le comité il y a une quinzaine demois. Les critiques générales adressées au comité et au secrétariat l’ont déjàbeaucoup touchée à Payerne, et aujourd’hui aussi. Elle accepte la critique,croit en l’AUPS et continuera de s’engager pour cette association. Elle fait cetravail pendant ses loisirs, donne tout ce qu’elle peut, bénévolement. Cescritiques ne la laissent toutefois pas indifférente. Cela d’autant plus que lesecrétariat est aussi massivement critiqué. Les collaboratrices en font beaucouppour nous tous et mériteraient des remerciements. Elle estime que denombreuses UP ne savent pas du tout ce que le comité fait exactement. Elleen retient qu’elle devrait mieux communiquer. Le comité est là pour lesmembres ; nous devrions retrouver ensemble une harmonie.Christoph Reichenau clôt l’assemblée générale en adressant à tous sessincères remerciements.La prochaine assemblée générale aura lieu le28 septembre <strong>2013</strong> à Berne.Pour le procès-<strong>verbal</strong> : Karin Rickenbacher et Stephanie ZmoosPour confirmation du contenu du procès-<strong>verbal</strong> :Berne, le 25 juin <strong>2013</strong>Christoph Reichenau, président par intérim70 e <strong>AG</strong> à Lucerne Page 15

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