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Chef opérateur - Installation campagne

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Réponse à l’appel à projet pour une résidencede création et de diffusion d’une oeuvre originalepar l’Association des Parcs naturels du Massif CentralContact : camilleplagnet@hotmail.com / 06 60 46 86 89


prendra sa source directement dans le vécu des participants, le scénario sera écrit àpartir de leurs anecdotes et de leurs expériences. D’autre part, ce sont les habitants(volontaires bien sûr) qui joueront dans le film, le plus souvent leur propre rôle,mais pas obligatoirement, avec plus ou moins de distance ou d’invention. Enfin,cette histoire aura pour toile de fond les lieux réels : les paysages magnifiques deces parcs naturels, mais aussi les lieux publics (salle des fêtes, bistrots etc...) ouprivés (maison, jardins etc...) selon les besoins du récit.En fait, il est plutôt question d’utiliser la fiction pour prendre de la distance aveccette réalité, de passer par l’imaginaire pour mieux parler de ce que l’on connaît.Fabriquer des personnages mêmes s’ils nous ressemblent, inventer des situationsmême si elles s’inspirent très largement d’une histoire vécue, cela est plusrassurant, et finalement assez libérateur pour les participants qui ne s’exposent pasdirectement et se permettent du coup d’aller beaucoup plus loin dans le propos.Et puis, il faut bien sûr tenir compte de l’aspect ludique de la fiction. Il y a quelquechose d’excitant et d’enthousiasmant à se raconter une histoire, il y a un vrai plaisirà inventer, imaginer, construire ensemble un récit, à l’intérieur duquel tout estpossible.Enfin, il nous semble que la fiction permet de donner de l’ampleur aux questionsabordées. En opérant ainsi le croisement entre le vécu et l’imaginaire, la réflexions’incarne dans des personnages, le discours prend la forme séduisante du récit, lesquestions ne sont plus seulement théoriques, elles deviennent visions, images,corps, paysages... La puissance évocatrice et symbolique de la fiction décuple laportée du propos.Fil conducteurComment faire un seul et même film avec les différents groupes (30) rencontrés aucours de la résidence ? Comment créer un fil conducteur qui ne soit pas artificielentre les différentes séquences ? Comment structurer le récit ? Comment lui donnerune unité ?Il nous est apparu assez naturel qu’il fallait trouver un fil rouge, au delà de l’aspectthématique, qui permette de relier les séquences les unes aux autres et detranscender l’aspect fragmentaire du film.5


assister à toutes les étapes de fabrication du film et surtout que chacun mette lamain à la pâte selon ses goûts et son savoir-faire.Si la partie technique sera prise en charge par une équipe restreinte deprofessionnels, nous savons d’ores et déjà que nous aurons besoin de renfort etque nombreux sont ceux qui seront mis à contribution. On peut par exempleimaginer qu’un menuisier file un coup de main sur un décor à aménagersommairement, qu’un agriculteur conduise son tracteur pour faire un travelling,qu’une bonne cuisinière assure le catering, que des élèves d’une classe fassent de lafiguration, que des bonnes volontés aident à bloquer une route le temps dutournage d’un plan etc... Le film se construira ainsi, dans un esprit de convivialité etde solidarité, et avec les moyens du bord.Une œuvre de création originaleSi nous revendiquons le caractère modeste et artisanal du film que nous allonsfabriquer ensemble, nous avons en même temps une très haute exigence quant à laqualité technique et artistique de l’objet fini. Le budget du projet ne nouspermettant évidemment pas de tourner en pellicule (ce qui de toute façonnécessiterait une équipe technique très lourde), nous tournerons en numérique,dans le format DV, comme de plus en plus de réalisateurs de fiction dont les filmstrouvent leur place dans les salles de cinéma (on pense par exemple à Honor decavallera d’Albert Serra , In Land de Tariq Teguia, En avant jeunesse de Pedro Costa,pour ne citer que les plus beaux...). Nous accorderons le plus grand soin à sa forme,tant au niveau de l’image que du son. Loin du film de famille ou du filminstitutionnel, c’est un véritable objet de création cinématographique que noussouhaitons réaliser. Un film qui ait son existence propre, qui puisse être diffusé ensalle, et exister pour n’importe quel spectateur, même extérieur au projet.Telle est l’ambition un peu folle du projet : réaliser à partir d’une résidenceparticipative, un véritable film. Créer des temps et des espaces de réalisation avecdes amateurs, où l'amateur, justement depuis sa place, son territoire (géographique,social, intime) viendra bousculer les pratiques professionnelles et rompre par sonregard neuf avec une certaine orthodoxie du cinéma. Nous avons l’espoir que detoutes ces expériences puissent naître un cinéma différent, avec des visages et descorps jamais montrés, des voix et des récits jamais entendus, un cinéma libre faitdans des coins reculés et qui partirait montrer sa beauté, à la conquête des centres.8


II - Un livre pour mémoire, et pour aller plus loinEn parallèle du film, qui sera la grande aventure de cette résidence, il nous semblenécessaire de réaliser également un livre qui sera à la fois une mémoire del’expérience, et un espace où l’on pourra faire entrer des matériaux que le filmn’aura pas su accueillir en son sein. Ce livre sera à la fois la mémoire concrète,matérielle de la résidence, et fournira en même temps à ses lecteurs de nombreusespistes de réflexion sur la question centrale : « Comment vivre ensemble à la<strong>campagne</strong> ? ». À la fois coulisse du film et objet de réflexion, il accueillera parexemple les résultats du laboratoire de recherche, sous forme de textes, decomptes-rendus ou d’entretiens. À la dernière page du livre, sera incrusté le dvd dufilm, ce qui constituera un bel objet mixte livre/dvd, permettant différentes entréesdans la problématique. Ce livre/film sera tiré à 900 exemplaires afin d’êtredistribués à tous les participants des ateliers de création, ainsi qu’aux élus etacteurs des politiques d’accueil et de maintien des populations à la <strong>campagne</strong>.Un livre, comme mémoire de l’expérienceEn effet, ce livre sera en partie comme un carnet de bord recomposé de la résidenceoù se croiseront nos propres notes et celles des participants. Tout au long de larésidence, nous offrirons à chaque participant un cahier vierge sur lequel il noteratout ce qui lui vient à l’esprit durant le travail en atelier, le tournage ou le montage.Ces carnets seront la trace vivante d’un processus de création à la fois individuel etcollectif, et il s’agira pour nous d’en tirer la sève durant le travail de composition dulivre.Mémoire collective et subjective de l’expérience, le livre sera d’abord composéd’une première grande partie elle même composée de six chapitres correspondantchacun à un PNR. Chaque chapitre pourra accueillir une grande diversitéd’éléments :Des textes : des textes écrits par les participants dans le cadre de l’atelier (lettres,poèmes, tracts…), des textes d’auteurs reconnus emmenés par eux carparticulièrement révélateurs, des bouts de dialogues du film tirés de scènesparticulièrement importantes ou de scènes non montées, des fac-similés dequestionnaires que nous leur soumettrons, des entretiens avec certains participantsou réalisés par les participants avec telle ou telle personnalité importante pour le9


propos général du film, des extraits de comptes-rendus de réunions collectives oude débats provoqués par les projections intermédiaires des petits films et du grandfilm…Deux registres viendront se mêler : un registre personnel ou intime d’une part, unregistre collectif, informatif, ou historique d’autre part.Le livre fera en effet la part belle aux citations recueillies au cours des entretiensréalisés auprès des participants ou par les participants pendant les ateliers. Parolesd’habitants, anciens et nouveaux, de vacanciers, de travailleurs passagers,d’historiens, d’élus locaux... Cette accroche personnelle à travers la citationpermettra de plonger au cœur d’une expérience individuelle : témoignages, récits,anecdotes à propos de la vie à la <strong>campagne</strong>.À ces textes à la première personne, s’en ajouteront d’autres, élargissant le propos,ouvrant sur une dimension historique, apportant des informations plus générales oudes précisions sur le thème abordé. De l’intime, on glissera ainsi progressivementau collectif, de la petite histoire, on passera en douceur à la grande Histoire.Des photos : photos des villages et des paysages traversés, photos des tournages,photos prises par nous ou les participants au cours d’exercices réalisés dans lecadre de l’atelier, vieilles photos de lieux traversés pour inscrire l’Histoire dansl’expérience, montages photographiques réalisés pour le livre…Des dessins : dessins ou croquis réalisés par les participants, peintures de quelquepeintre local, ancien ou contemporain, que nous découvririons lors de la résidence,et qui viendrait éclairer d’une lumière originale le questionnement général du livre.Des cartes : Nous souhaitons inclure au livre la reproduction d’une carte IGN dechaque parc naturel afin d’ancrer ce livre et cette expérience dans une géographieparticulière. Nous retrouverons également la présence de ces cartes à l’intérieur dufilm, filmées de près pour éclairer le parcours à travers la France de notre hérosgéomètre.Documents divers :Lettres, documents administratifs, cartes postales, recettes de cuisine, reproductiond’articles de journaux locaux, ou tout document pouvant avoir un lien avec notresujet.10


Il s’agira d’organiser la rencontre entre les images et les textes de sorte qu’ils secomplètent, se marient, s’enrichissent mutuellement. Qu’ils résonnent entre eux,pour mieux provoquer la réflexion, de manière plus ou moins sérieuse, plus oumoins comique.Un livre, comme espace de réflexionLe second objectif de ce livre sera de donner une épaisseur presque théorique auquestionnement central de la résidence. Déjà, à la lecture de toutes ces traces bienordonnées et mises en regard les uns avec les autres, le lecteur pourra se faire uneidée « sensible » de l’expérience et des questions qu’elle charrie. Mais, nousvoudrions que dans une seconde partie, le livre puisse aller encore plus loin enproposant des outils plus « théoriques » propres à faire entrer le lecteur de manièrepeut être plus « sérieuse », moins impressionniste, dans la problématique généraledu « vivre ensemble à la <strong>campagne</strong> ». Et nous nous appuierons ici sur les travaux dulaboratoire de recherche qui constitueront la base de la seconde partie du livre. Laforme de cette contribution sera bien évidemment à réfléchir de concert avec leschercheurs, mais nous pouvons d’ores et déjà imaginer qu’elle puisse prendre laforme d’un long article ou d’un entretien.Un bel objetQue ce livre pour mémoire soit aussi un bel objet, cela nous paraît essentiel. Lelivre, c’est ce qui restera. C’est l’objet qui matérialisera l’expérience et sesenseignements. C’est pourquoi nous souhaitons accorder une attention particulièreà la beauté visuelle et à la qualité plastique de cet ouvrage. Qu’il soit agréable àl’esprit, mais aussi à l’œil, au toucher.Nous imaginons pour l’instant un livre de 120 pages environ, au format 15x20(20cm de hauteur, et 15 cm de largeur). Ce format aux proportions harmonieusesnous paraît en effet agréable à la lecture et tout à fait approprié à une mise en pageoriginale de divers matériaux. Nous souhaitons également choisir un grain et uneépaisseur de papier qui garantissent la qualité de la reproduction du matériauiconographique.La mise en page devra allier la simplicité, la lisibilité, la sobriété et l’élégance. Etpermettre, en outre, de donner une unité au contenu extrêmement diversifié (aussibien du point de vue textuel que visuel) qui composera le livre.11


Méthode et conduite du projetPour mener à bien ce projet nous nous inspirerons d’une pratique qui nous estfamilière, celle des ateliers de réalisation documentaire que nous encadrons depuis2005 dans le Val-de-Marne. Chaque étape de travail décrite plus bas sera ainsiproposée à chaque groupe selon la forme d’un atelier ouvert et participatif.Deux ingrédients primordiaux : le temps et le lieuLa résidence proposée s’inscrit réellement dans la durée et cette donnée est un luxeque la production cinématographique actuelle n’offre que trop rarement, alors quec’est l’une condition les plus précieuses dans la fabrication d’un film. Il faut dutemps. Du temps pour se découvrir mutuellement, du temps pour mûrir uneréflexion et un scénario, du temps pour tourner et monter le film, travaillerensemble, sans que l’urgence vienne nuire aux relations humaines qui sont au coeurdu processus de création.L’atelier a également idéalement besoin dans chaque PNR de s’inscrire dans unespace. Un lieu agréable où l’on se retrouve, qui soit à la foi un repère, un havre depaix, un laboratoire, un terrain d’expérimentation où la parole puisse circulerlibrement.Les différentes étapes :1) Le travail en atelierAprès avoir fait la connaissance des participants, nous créerons avec chaque groupeles conditions d’un véritable travail collectif : un atelier de création où l’on prendrale temps d’échanger, d’écouter, de discuter. Nous viendrons toujours avec de lamatière textuelle, visuelle et sonore à partir de laquelle nous construirons etnourrirons le dialogue pour avancer doucement vers la question qui nous agite:livres, films, articles, photographies, chansons, musiques... Ces séances deprojection, de lecture ou d’écoute collective suivies de discussions-réactions aurontpour but de permettre aux gens de se découvrir les uns les autres de manièresimple, ludique et douce, en parlant d’eux-mêmes en ayant l’impression de parlerd’un film, d’une musique ou d’un texte. Cela, nous l’expérimentons dans nosateliers, et c’est assez fascinant. De plus, dès lors que nous aurons effectué lepremier tournage dans le premier PNR, le visionnage de la séquence réalisée avec le12


groupe précédent servira aussi de point de départ à la discussion et de base à laréflexion. Nous partirons à chaque fois des impressions et des réactions desparticipants face à ces images ainsi que des pistes ouvertes par la séquence pouravancer dans la construction de notre cadavre exquis cinématographique.Dans un premier temps, l’idée est de mettre à l’aise tous les participants afin decréer les conditions d’une libre expression : laisser les paroles se dire librement,s’affronter, se confronter, les mémoires individuelles s’agréger et créer doucementdes embryons de mémoire collective.Puis, nous proposerons différents types d’exercices d’écriture afin de délier leslangues, faire surgir les questions, réveiller la mémoire, stimuler l’imaginaire, etmettre les idées au clair. Nous explorerons diverses pistes d’écriture, du plus simpleau plus créatif : réponse à un questionnaire élaboré par nous, liste de mots, récit àla première personne, poème... Nous aurons également avec nous un enregistreuraudio qui nous permettra de garder une trace vivante des moments de parole quenous pourrons éventuellement retranscrire et injecter dans le scénario par la suite.Cette matière sonore prendra diverses formes : entretien individuel, discussioncollective informelle, dialogue improvisé à partir d’une trame fictionnelle, récit,témoignage personnel, chanson... On peut d’ailleurs imaginer que certains de cesenregistrements seront utilisés tels quels dans la bande son du film, en off.Cette première étape de travail sera déterminante puisqu’elle permettra de recueillirla matière documentaire qui servira de base à l’écriture du scénario.2) L’écriture du scénarioÀ partir des documents écrits et sonores recueillis au cours des rencontres, despropositions des participants et de notre ressenti, nous commencerons à écrire desséquences du scénario. Bien sûr ces séquences seront ensuite soumises au groupeet en fonction de leurs retours, impressions et critiques, nous les retravailleronsjusqu’à aboutir à une version finale qui sera le fruit de ces allers retours.3) Les repérages et le castingCette étape capitale, qui consiste à chercher les décors, les comédiens et lesfigurants du film, se déroulera en parallèle de l’écriture du scénario car ces deuxphases de travail sont pour nous indissociables. Nous écrirons en fonction des lieux13


et des paysages, des gens et des visages, qui seront certainement une sourced’inspiration et un moteur narratif importants. L’idéal serait que les groupesparticipent à cette étape de travail, que nous partions ensemble à la recherche desdécors et des visages, qu’ils soient nos guides dans la découverte et l’explorationde la région. Ce serait en effet l’occasion d’apprendre à se connaître dans uncontexte différent des séances plus traditionnelles à la table, et également d’aller àla rencontre d’autres personnes qui ne seraient pas venues spontanément à l’ateliermais qui pourraient d’une manière ou d’une autre participer à l’élaboration du filmen apportant leur témoignage, en donnant un coup de main ou en interprétant unrôle dans la fiction.4) Le tournageLe grand moment d’intensité de la résidence. Celui où tout le monde s’active pourrégler les détails de costumes, d’accessoires et de décors. Celui où l’équipetechnique et le comédien nous rejoignent et où les participants voient le scénarioprendre forme sous leurs yeux, et leurs récits s’incarner. Pour certains, qui ontdécidé de jouer dans le film, c’est le moment de se jeter à l’eau, pour les autres,l’occasion de passer régulièrement sur le tournage pour aider, ou simplementregarder le film en train de se faire. Pour les résidents, c’est ce moment unique quidemande d’être à la fois dans un état de concentration et de disponibilité totales,pour ne pas perdre le fil du scénario tout en étant capable de saisir au vol lesheureux hasards qui se présentent.Partager l’expérience d’un tournage avec des gens n’est pas rien. L’énergie déployéepour que tout soit prêt, le frisson qui parcourt l’équipe en entendant « ça tourne »,la beauté du silence et de l’écoute qui règnent pendant la prise, la convivialité desrepas en équipe, tous ces moments partagés capables de fédérer des gens d’âge etd’horizon différents, laisseront forcément des souvenirs forts dans les mémoires ettisseront sans doute des liens durable au sein de la communauté.5) Le montageCette étape qui nécessite de la patience et un grand savoir faire technique sera sansdoute moins participative que les précédentes. Elle se déroulera malgré tout surplace et la salle de montage sera ouverte à tous ceux qui auront envie de suivrel’avancée du travail. Une première version du montage sera présentée aux14


participants pour corrections, puis une version finale sera projetée lors de la séancede restitution.Le montage global et définitif du film, ainsi que l’étalonnage et le mixage aurontlieu à Paris.6) Conception et Réalisation du livre :Cette étape se déroulera après la finition du film. Mais nous travaillerons à partir detous les éléments collectés pendant les 6 mois de résidence. Nous aurons donctoujours en tête durant ces 6 mois la nécessité de réfléchir également au livre. Uneou deux journées de réflexion collective consacrées au livre seront organisée danschaque PNR avec les participants dans le cadre de l’atelier. Mais nous assureronsnous-mêmes après coup sa réalisation avec la collaboration du maquettiste.Mois de Résidence type (35 jours de présence sur chaque PNR) :De J1 à J19 : Atelier de création : projections, discussions, exercices, recueil dematière, écriture du scénario, repérages, casting, répétitions (soit 19 jours : 3 joursavec chaque groupe+4 jours collectifs)J20 : PauseDe J21 à J25 : Tournage (soit 5 jours)J26 : PauseDe J27 à J34 : Montage (soit 8 jours)J35 : Projection15


Calendrier d’interventionJuillet 2010 : Résidence 1+Rendu intermédiaire 1Août 2010 : Résidence 2+Rendu intermédiaire 2Janvier 2011: Résidence 3+Rendu intermédiaire 3Février 2011: Résidence 4+Rendu intermédiaire 4Mars 2011: Résidence 5+Rendu intermédiaire 5Avril 2011 : Résidence 6+Rendu intermédiaire 6Mai-juin 2011 : Montage du film global et postproductionJuillet-Aout 2011 : Conception et réalisation du livre22/23 Septembre 2011 : Journée de restitution du projetOctobre 2011 : Rendu de projet sur chaque PNR : soirées de projection du filmglobal, et de présentation du livre.16


Composition de l’équipeExpériences du collectif et de chacun des artistes associés(voir cv détaillés plus loin)Les artistes en résidenceJeanne DelafosseRéalisatrice, scénariste, intervenante dans le cadre d’ateliers de réalisation. Elleréalise des films depuis dix ans, dont dernièrement, Le bruit de l’herbe qui pousse,moyen-métrage de fiction (Playfilm, 2009), et Bazar, documentaire (Les Films d’Ici,2006). Elle a également conçu et réalisé en 2008 un livre sur la mémoire de la citéde la Vache Noire à Arcueil, commande de l’OPIHLM et de la Mairie d’Arcueil.Camille PlagnetRéalisateur, producteur, intervenant dans le cadre d’ateliers de réalisation. Il aréalisé notamment La tumultueuse vie d’un déflaté, documentaire (Ardèche ImagesProductions, 2009), et prépare actuellement le tournage de Verneuil-sur-Avre,court-métrage de fiction pour lequel il a reçu le prix du scénario du Conseil Généralde l’Eure. Il a été concepteur et rédacteur en chef des journaux des EcransDocumentaires et du Cinéma du réel.En 2002-2003, nous avons suivi tous les deux le DESS de réalisation documentairede Lussas. À l’issue de cette formation nous avons travaillé chacun sur un projet defilm personnel (Jeanne Delafosse a réalisé Bazar et Camille Plagnet La tumultueusevie d’un déflaté), sans jamais cesser de collaborer (nous sommes chacun l’assistantréalisateur de l’autre), ni de travailler ensemble : en 2005 nous avons monté, ausein de l’association Son et Image, le collectif Cinéma de quartier et mettons enplace depuis des ateliers de réalisation documentaire auprès de différents publicsdu Val-de-Marne. C’est donc tout naturellement que nous souhaitons coréaliser cefilm et ce livre. Nous avons à l’esprit les difficultés que peut poser une réalisation àquatre mains, mais notre connaissance mutuelle, nos affinités esthétiques, et notrecomplémentarité nous incitent à penser que cette aventure en vaut la peine et que lefilm et le livre n’en seront que plus réussis.Les collaborateurs artistiquesAlain FrideDans la vraie vie, Alain Fride est conseiller au Pôle emploi de la rue de Belleville, àParis. Il est aussi spécialiste de l’empire de Wagadu au XVIIème siècle (une partie del’actuel Mali) sur lequel il a écrit un mémoire de maîtrise, et dont il a cartographiéles différentes époques. Il est encore l’un des principaux connaisseurs de lamusique psychédélique française. Accessoirement, les hasards de la vie et desamitiés ont fait de lui un acteur d’occasion. Il a joué dans deux long-métrages deNicola Sornaga : Le dernier des immobiles, sorti en salle en 2005, et MonsieurMorimoto, sélectionné à la quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2008, et qui17


devrait sortir prochainement. Il est aussi l’acteur principal du dernier film de JeanneDelafosse, Le bruit de l’herbe qui pousse.Zoltan HauvilleAncien élève du master documentaire de Lussas en Ardèche, il travaille depuis 7 anscomme chef opérateur sur des documentaires, des films de fiction et des filmsexpérimentaux. Il sait s’adapter aux situations les plus délicates, et connaît la<strong>campagne</strong> de France comme sa poche pour l’avoir maintes et maintes fois sillonéune caméra à la main.Maya RosaAncienne élève du master documentaire de Lussas en Ardèche, elle travaille depuis7 ans également comme ingénieur du son, accompagnant sur les routes ZoltanHauville, son compagnon de vie et de travail. Ils forment un binome inséparable,d’une efficacité redoutable et d’une gentillesse remarquable.Florence BressonMonteuse depuis sa sortie de la Fémis en 2005, elle a travaillé sur une trentaine defilms, de fiction et documentaires. Elle a monté tous les films de Jeanne Delafosse etCamille Plagnet.Julien RoigIngénieur du son, monteur son et mixeur depuis sa sortie de la Fémis en 2005, il atravaillé également sur de nombreux films à l’un ou plusieurs de ces trois postes.Sur ce projet, il prendra en charge le montage son et le mixage du film. Il a monté etmixé les derniers films de Jeanne Delafosse et Camille Plagnet.Vincent MicoudPhotographe, graphiste, maquettiste, professeur de communication visuelle dansdifférentes écoles d’art appliqué (dont l’école Estienne à Paris), il a réalisé quelquesmagnifiques ouvrages, et il sera notre grand conseiller, technique et artistique, dansl’élaboration du livre. Il allie une grande connaissance du graphisme à une rigueurabsolue, non dénuée d’imagination. Il fut de 2004 à 2006, le graphiste et lemaquettiste des journaux des festivals Les Ecrans Documentaires (Arcueil) etCinéma du Réel (Paris), dont nous étions les rédacteurs en chef.Nous pourrons également être aidés ponctuellement par deux amis vivant l’un dansle PNR d’Ardèche, et l’autre dans le PNR de Millevaches.Brieuc MévelCoordinateur général des Etats Généraux du Documentaire de Lussas, il vit depuisun an à La Souche, près de Jaujac, en Ardèche. C’est avec lui que nous avons créé etanimé depuis cinq ans nos ateliers de réalisation en banlieue parisienne.François-Xavier DrouetRéalisateur de documentaires, ancien élève du Master de réalisation documentairede Lussas, il vit depuis deux ans à Gentioux, sur le plateau de Millevaches.Tous deux nous seront des guides utiles sur leurs territoires, autant géographiquesqu’intellectuels, puisque, nouveaux arrivants, ils vivent au quotidien cette questiondu vivre ensemble à la <strong>campagne</strong>.18


L’Association Son et ImageNous sommes membres actifs de l’association Son et Image qui organise le festivalLes Ecrans documentaires depuis 1997 à Arcueil (www.lesecransdocumentaires.org).Le festival se caractérise par des compétitions et des parcours d’auteur dans le butde rendre visible auprès d’un large public le cinéma documentaire contemporain etde patrimoine, en privilégiant les œuvres qui bousculent notre quotidien etdéplacent notre point de vue, des œuvres qui résistent à l’industrie du formatage,gardent leur indépendance et révèlent un véritable travail d’auteur.Depuis 2005, nous avons élargi l’action de l’association à une dimension pratique,en animant des ateliers de réalisation cinématographique en direction de plusieurspublics : avec des adolescents, au sein des collèges et antennes de quartierd’Arcueil et Gentilly, mais surtout avec des collectifs d’habitants, de chômeurs et dedétenus (à la maison d’arrêt de Fresnes).De nombreux films sont nés de ces aventures dont certains ont été sélectionnésdans des festivals de documentaires (Etats Généraux du Documentaire de Lussas,Traces de vie à Clermont Ferrand, Filmer à tout prix à Bruxelles, Résistances à Foix,Festival de court métrages de Vaulx-en-Velin…). Mais au-delà de leur qualitéartistique, très importante pour nous, nous pouvons affirmer que ces ateliers furentdes réussites en regard des ambitions pédagogiques et sociales initiales de notreprojet.Depuis 2008, nous avons mis en place un atelier permanent dont le but est deréaliser collectivement avec des habitants du Val-de-Marne des « actualitésdémocratiques », courts-métrages documentaires s’emparant du « politique » ausens large, et destinés à être montrés en avant-programme dans quelques sallesd’Ile de France (La Courneuve, Saint-Denis, Montreuil, Arcueil). Le but de cetteinitiative collective (www.actualitesdemocratiques.org) est de proposer uncontrechamps aux actualités télévisuelles à travers ces films réalisés par les citoyenseux-mêmes : une fabrique démocratique.19


Matériaux fournis avec le dossierNous joignons à ce dossier trois travaux antérieurs :- Un dvd d’un film documentaire réalisé par Camille Plagnet, avec la collaborationartistique de Jeanne Delafosse : La tumultueuse vie d’un déflaté.- Un dvd d’un moyen-métrage de fiction réalisé par Jeanne Delafosse, avec lacollaboration de Camille Plagnet : Le bruit de l’herbe qui pousse, dont l’acteurprincipal est Alain Fride, qui sera le géomètre du film que nous nous proposons deréaliser dans le cadre de cette résidence. Nous tenons à préciser que ce dvd est unecopie de travail, et que ni le montage son, ni le mixage ne sont encore réalisés.- Un exemplaire du livre conçu et réalisé par Jeanne Delafosse pour l’associationSon et Image, sur la mémoire d’une barre HLM d’Arcueil, en banlieue parisienne,avant sa destruction : Une petite histoire du bâtiment A de la Vache Noire.20


Un film et un livrede Jeanne Delafosse et Camille Plagnet€Sde Jede Jeanne Delafosse et Camille Plagnetde DEVIS Jeanne PRÉVISIONNEL Delafosse et Camille PlagnetRECAPITULATIFTotal (EUR)1. SALAIRES ET DROITS 34 0002. CHARGES SOCIALES 11 2043. DECORS ET COSTUMES 9604. TRANSPORTS, DEFRAIEMENTS, REGIES 13 8005. MOYENS TECHNIQUES 12 9006. FRAIS DIVERS LIVRE 13 7007. ASSURANCES 600TOTAL AVANT FRAIS GENERAUX 87 164IMPREVUS 5% 87 164 4 358FRAIS GENERAUX 5% 87 164 4 358COUT TOTAL FILM + LIVRE TTC 95 880Dont rémunération artistes+hébergement, déplacements, repas 39 912Dont frais de production et de reproduction des oeuvres 55 968Compte Intitulé Uté Qté Pers Tarif base Dépenses en EURIRÉALISATION DU FILMSALAIRES ET DROITSARTISTES/REALISATEURS 22 400Droits d'auteur réalisateurs film cp+jd forfait 1 2 1 200 2 400Réalisateur cp salaire forfait 10 000 10 000Réalisateur jd salaire forfait 10 000 10 000TECHNICIENS+COMÉDIEN 11 600<strong>Chef</strong> opérateur Image salaire sem 6 1 400 2 400<strong>Chef</strong> opérateur Son salaire sem 6 1 400 2 400Monteur image salaire sem 6 1 400 2 400Monteur son salaire sem 2 1 500 1 000mixeur salaire sem 1 1 500 500étalonneur salaire sem 1 1 500 500Alain Fride salaire sem 6 1 400 2 400TOTAL PERSONNEL 34 000IIIIIIVVVIVIICHARGES SOCIALES ET FISCALESCHARGES SOC. AUTEURS 460artistes réalisateurs-concepteurs 0,07 4 800 312maquettiste livre 0,07 2 000 148CHARGES SOC. GLOBALES 10 744Techniciens+comédien 0,34 1 11 600 3 944Artistes Réalisateurs 0,34 1 20 000 6 800TOTAL CHARGES SOCIALES 11 204DECORS ET COSTUMESFrais divers décoration forf 1 1 500 500Maquillage-costumes forf 1 1 460 460TOTAL DECORS ET COSTUMES 960TRANSPORTS-DEFRAIEMENTS-REGIEartistes réalisateurs 8 000Voyages forf 1 1 2 000 2 000Hébergement forf 1 1 3 000 3 000Repas forf 1 1 3 000 3 000équipe tournage 5 000Voyages forf 1 1 2 000 2 000Hébergement forf 1 1 1 000 1 000Repas forf 1 1 2 000 2 000REGIE ET DIVERS 800Téléphone forf 1 1 300 300Divers régie forf 1 1 500 500TOTAL TRANSPORTS-DEFRAIEMENTS-REGIES 13 800MOYENS TECHNIQUESTOURNAGE 3 600Caméra forf 1 1 1 500 1 500Cassettes, piles.. forf 200 200Disques Durs 400 500Machinerie forf 1 1 300 300Eclairage forf 1 1 400 400Matériel son forf 1 1 700 700POST PRODUCTION 5 300Salle de montage sem 6 1 300 1 800salle de Montage son sem 2 1 250 500salle de Mixage jour 5 1 300 1 500salle d'Étalonnage jour 5 1 300 1 500DIFFUSION 4 000Masters Beta/Dvcam/DVD forf 1 500 1 500Dubs Béta/dvcam forf 500 500Duplication et impression 900 dvd forf 1 500 1 500Ecran, vidéoprojexteur, lecteur béta, dvd, télé (mise à dispo) forf 500 500TOTAL MOYENS TECHNIQUES 12 900RÉALISATION DU LIVREFRAIS DIVERS LIVREDroits d'auteurs concepteurs livre: JD +CP forf 1 2 1 200 2 400Droits d'auteurs concepteur maquette forf 1 1 2 000 2 000Flashage, scan de documents 500 500Fournitures 300 300Impression livre 900 (96p. 16x24cm + couv, avec insert dvd) forf 8 500 8 500TOTAL FRAIS DIVERS LIVRE 13 700ASSURANCES ET DIVERSAssurance RC + Prod forf 1 1 600 600TOTAL ASSURANCES ET DIVERS 60021


Camille PlagnetNé le 3 septembre 19784 rue eugène oudiné – 75013 Paris06 60 46 86 89 - camilleplagnet@hotmail.comRÉALISATEUR2010 : Verneuil-sur-Avre, court-métrage de fiction, bathysphere production(en développement)- Prix du scénario du Moulin d’Andé - Conseil Général de l’Eure 2009Député, documentaire coréalisé avec Jeanne Delafosse, L’atelier documentaire(en développement)- Bourse Louis Lumière, Villa Médicis Hors Les Murs, CultureFrance2009 : La tumultueuse vie d’un déflaté, documentaire (AIP, 59’, dv)- Prix du premier film, Corsicadoc, festival du film documentaire d’Ajaccio- Prix du long-métrage documentaire, Songe d’une nuit DV, Paris- Mention spéciale, compétition premier film, Traces de Vie, Clermont-Ferrand- Mention spéciale, compétition documentaire, Festival Quintessence, OuidahDokLeipzig; Etats Généraux du Documentaire de Lussas ; Ecrans Documentairesd’Arcueil ; Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil ; Rencontrescinématographiques de Gindou ; Festival international du film d’Amiens ; FIPA(Biarritz) ; Miradasdoc (Ténérife) ; Docupolis (Barcelone) ; Escales documentaires deLibreville ; Festival « Image et Vie » de Dakar ; Les Inattendus (Lyon) ; FestivalInternational du Film sur les Droits Humains (Paris) ; Festival CinéRail (Paris) ;Vidéothèque FID Marseille ; diffusion sur France 3 Corse, TV Rennes, TéléNantes,Images Plus, TV8 Moselle.2008 : L’escale, documentaire, réalisation collective (Son et Image, 35’, dv)- Traces de Vie ; Instants vidéo (Marseille) ; Ecrans Documentaires2006 : La cicatrice, Hello Mister Pigeon, La vie dans la cellule, court-métragesdocumentaires co-réalisés avec Jeanne Delafosse (Son et Image, 30’, dv)- Etats généraux du documentaire de Lussas ; Filmer à tout Prix (Bruxelles) ; Tracesde Vie ; Ecrans Documentaires ; Résistances (Foix) ; Biennale du film d’action sociale(Paris) ; Les Inattendus ; Vidéothèque du Cinéma du Réel ; Nova Cinéma (Bruxelles) ;L’autre Écran (Paris) ; diffusion sur Canal + et TSF Perpignan ; Catalogue Images dela Culture du CNC.2006 : La Tête de l’emploi, documentaire, réalisation collective (Son et image, 30’, dv)- Festival du court-métrage de Vaulx-en-Velin ; Ecrans Documentaires.2005 : Je demeurai longtemps, co-réalisé avec Jeanne Delafosse (super 8, 6’)- Festival des Cinémas Différents de Paris.2003 : Une Capitale, des Capitaux, documentaire, (AIP, 10’, dv)- Etats généraux du Documentaire de Lussas.


ASSISTANT RÉALISATEUR2010 : Le ventre de Jonas, d’Emmanuel Saget, bathysphere productions (en préparation)2009 : Le bruit de l’herbe qui pousse, de Jeanne Delafosse (Playfilm, 45’)2007 : Monsieur Morimoto, de Nicolas Sornaga (Tricycle Production, 95’)2006 : La descente, de Jeanne Delafosse (Son et Image, S8, 15’)2003 : Lieu Commun, de Martine Deyres (Ardèche Images, 15’, dv)MONTEUR2007 : Tinga dans la mine, documentaire d’Alain S. Ilboudo (Burkina Faso, 15’, dv)2006 : Slow Stones, documentaire expérimental de Vincent Micoud (dv, 10’)2004 : Balade du Négociant, documentaire ethnographique de Gaëlle Lacaze (55’, dv)AUTRES CHOSES2009/2010 Producteur au sein de bathysphere productions (Paris) et l’atelierdocumentaire (Angoulême)2005/2010 Animation et coordination des ateliers de réalisation documentaire del’association Son et Image : nombreuses réalisations collectives avec desgroupes de chômeurs, et des jeunes des collèges et antennes de quartierd’Arcueil...2007/2009 Intervenant en Histoire du Documentaire à l’ISEP, Paris.2006/2007 Chargé de la programmation cinéma des Centres Culturels Français deOuagadougou et Bobo-Dioulasso, Burkina-Faso. Membre du jury du prix Côtédoc du Fespaco.2004/2006 Création et coordination des quotidiens du Cinéma du Réel (Paris) et desEcrans Documentaires (Arcueil).2005 Workshop sur l’autoportrait avec Jan Peters aux Laboratoires d’Aubervilliers2005 Membre du comité de sélection du festival Les Ecrans Documentaires.2004 Réalisation d’une émission radiophonique sur le cinéma, diffusée surFréquence Paris Plurielle : Le Son d’Histoires2003 Assistant programmation sur Les Ecrans Documentaires.2001 Dramaturge sur Choc Matière V, spectacle de Claude Schmitz, Bruxelles.Formation2002/2003 DESS réalisation de documentaires de création, Lussas/Grenoble-Stendhal1999/2001 Classe de Mise en Scène, INSAS, Bruxelles.1996/2002 Maîtrise d’Histoire, Deug de Philosophie, Paris I Sorbonne.


Jeanne Delafosseréalisatricenée le 14 mai 19804 rue Eugène Oudiné, esc.275013 Paris FRANCE06 60 46 12 25/01 45 86 76 94jeanne2laf@yahoo.frRÉALISATION2010 Député, documentaire, coréalisé avec Camille Plagnet, L’atelier documentaire(en développement) Bourse Louis lumière, Culture France!2010 Le bruit de l’herbe qui pousse, fiction, 45’, HD, Playfilm!"#$ %&'()$ *"$ +&),+(&*'%,-&#.$ /0"%$ 123-*"$ 4$ 13$ +(&*'%,-&#$ *"$ 13$ (56-&#$ 73',"$8&(93#*-"$",$123-*"$4$13$+&),+(&*'%,-&#$*"$12:1";*"


ÉCRITURE2008-2009 Conception et réalisation du livre Histoires du bâtiment A de la Cité de laVache Noire, commande de l’Office HLM et de la mairie d’Arcueil2006 Magellan, le premier tour du monde, scénario de long-métragecommande de Saint-Thomas Production.2005 Commentaires du documentaire animalier Colocataires manchots de CyrilBarbençon, Saint-Thomas production.2004-2005 Membre du comité de rédaction des journaux des festivals Cinéma du Réel(Paris) et Les Ecrans Documentaires (Arcueil)2004 Collaboration à l’écriture de Montag Gerbirtig,long-métrage de fiction de Nicola Sornaga.2000 L’affaire Lidia Lange et L’affaire Réglisse,livres pour enfants, Hachette Jeunesse.INTERVENANTE DANS DES ATELIERS CINÉMA2005 - 2010 Réalisatrice intervenante pour les ateliers de réalisation documentaire del’association Son et Image.Nombreuses réalisations collectives avec des groupes de chômeurs, et desjeunes des collèges et antennes du Val-de-Marne : l’Escale (Instants vidéo,Marseille, 2008, Traces de vie 2008, Les écrans documentaires 2008), La Tête deL’Emploi, (Festival de courts-métrages de Vaux-en-Velin 2007, Les écransdocumentaires 2006)2004 – 2010 Réalisatrice intervenante à la Maison du Geste et de l’Image, Paris.Films d’atelier réalisés avec des élèves des lycées et collèges Jacques Decour,Robert Doisneau, Jean-Lurçat, Evariste Galois à Paris.2005 - 2006 Réalisatrice intervenante à la Maison Victor Hugo, Paris.FORMATION2007 Stage d’initiation à la réalisation sonore, dirigé par Mehdi Ahoudig, Universitéd’été de la radio, Phonurgia, Arles.2002 – 2003 DESS réalisation de documentaires de création, Lussas/Grenoble III - Stendhal.1999 – 2002 Licence de Lettres Modernes et Maîtrise de Cinéma à l’université Paris IIICensier Le point de riz, documentaire et fiction dans le cinéma d’Agnès Varda ;mention très bien.


Zoltán HAUVILLE tel : 06 60 73 76 24Né le 17 janvier 1975email : zhauville@yahoo.fr87 avenue du Général Leclerc75014 ParisTournages<strong>Chef</strong> opérateur2010 Apprendre ou orienter (52’) - documentaire (en cours) - FranceRéalisation : Rebecca Houzel - Production : Point du Jour - Diffusion : France 5Kréol (60’) - documentaire (en cours) - MartiniqueRéalisation : Frédérique Menant - Production : Zaradoc - Diffusion : RFO2009 30 000 ans après (60') - documentaire - PortugalRéalisation : Maya Rosa - Coproduction : Le Miroir, Stella productions, Periferia FilmesNomad’s Land (60’) - documentaire (en post-production) - FranceRéalisation : Gabrielle Culand - Production : Program 33 - Diffusion : France 2Master Class Aldo Ciccolini (80’) - documentaire - FranceCommandité par l’Académie de Musique de la Chaise-DieuLa Jeune Fille, les garçons et le peuplier (52') - documentaire - FranceRéalisation : Esther Maziowechi - Production : Ardèche Images - Diffusion : TV RennesYourte (12’) - reportage - FranceRéalisation : Gabrielle Culand - Production : Program 33 - Diffusion : Arte2008 Dans le miroir du fleuve (52') - documentaire - MaliRéalisation : Pascale Kouassigan - Production : Ardèche Images ProductionNous sommes irrésistibles (90’) - documentaire - CambodgeRéalisation : Jean-Marie Barbe - Production : INA - Diffusion : ArtePortrait du cinéaste Rithy Panh pour la collection Cinéma, de notre temps2007 Manga (26’) - documentaire - ParisRéalisation : Gabrielle Culand - Production : Zadig Production - Diffusion : France 2Tracks - magazineProduction : Program 33 - Diffusion : Arte2006 In the play of Leela, tribute to Kazuo Ohno - film de danse - JaponRéalisation : Jonas Mekas et Virginie Marchand - Production : Agnès b.Love on the Beat - film de danse - ArgentineRéalisation : Jonas Mekas et Virginie Marchand - Production : Agnès b.Les Barbares - documentaire - France, GrèceRéalisation : Zoltán Hauville - Production : Centre Dramatique National de NormandieNoël à la chaîne (52’) - documentaire - FranceRéalisation : Cyprien Barbe - Production : Ardèche Images - Diffusion : France 3


2005 Opéra Epileptic Buto - fiction - Japon, Italie, MarocRéalisation : Virginie Marchand et Jonas Mekas - Production : Agnès b.Quinta das Poças - documentaire - PortugalRéalisé par Fabienne Watteau - Production : CNRS Images média2004 Dans le Jardin du Monde (52’) - documentaire - PortugalRéalisation : Maya Rosa - Production : INA (Paris), LX Filmes (Lisbonne)Diffusion : France 3 Corse, RTP2, festivalsAu Pays des Wateringues (26’) - documentaire - FranceRéalisation : Samuel Gantier - Imagens Production2003 Echanges sous la mer et Les pas perdus - fiction - FranceRéalisation : Brigitte Barbe - Production : La Terrasse - Diffusion en festivals2002 Noir c’est noir (52’) - documentaire - FranceRéalisation : Brigitte Barbe - Production Ardèche Images - Diffusion en festivalsRéalisations personnelles2007 Seekers (60’) - documentaire - IndeProduction : Satori Films2006 Here and Now (26’) - documentaire - IndeProduction : Satori Films2005 Pèlerinage Sauvage à La Réelle Ville Royale de Vila Viçosa (18’)Production : Musée d’Erasme - Bruxelles2004 The Gongkar Project (10’)Production : L’Arbre Médicinal.2003 Le Coq (11’)Sélectionné au festival Os Invisíveis - Lisbonne2002 Pain (11’)Sélectionné aux Etats Généraux du Documentaire - Lussas2001 Paul et Alphonse (39’)Sélectionné au Bilan du film Ethnographique, Musée de l’Homme - ParisFormation2000-2001 DESS « Réalisation Documentaire de Création »Université Stendhal-Grenoble 3 et Ardèche Images1999-2000 DEA « Cinéma, audiovisuel, télévision »Option « Cinéma documentaire et anthropologique »Universités Paris I et Paris X1998-1999 Maîtrise de géographie - Université de CaenSujet : Dynamique du milieu géographique sur le littoral de Tuléar - Madagascar


Maya Rosa87, Avenue du Général Leclerc75014 ParisNée le 14 juin 1976 tel : 33 (0) 6 61 13 67 77Trilingue anglais, français, portugaise-mail : mayarosa@yahoo.frparlés et écrits courammentIngénieur du sonPrise de son2010 Apprendre ou orienter (52’) de Rebecca Houzel, produit par Point du Jour, diffusé sur France 5 (en cours)Kréol (60’) de Frédérique Menant, produit par Zaradoc, diffusé sur RFO (en cours)2009 Nomad’s Land (60’) de Gabrielle Culand, produit par Program 33, diffusé sur France 2 (en post-production)Master Class Aldo Ciccolini, commandité par l’Académie de Musique de la Chaise-DieuLa jeune fille, les garçons et le peuplier (52’) d’Esther Mazowieki, produit par Ardèche Images Productionet diffusé sur TV RennesYourte, reportage de Gabrielle Culand, produit par Program 33, diffusé sur Arte2008 Deux roues (26’) de Gabrielle Culand, produit par Zadig Productions, diffusé sur France 2Un trésor sauvé des eaux (52’) de Jean-Luc Bouvret, produit par Le MiroirDivers reportages pour Tracks, produits par Program 33 et diffusés sur ArteEntrevues avec des artistes contemporains, commanditées par la Galerie Yvon Lambert2007 La main et l’esprit (26’) de Thomas Johnson, produit par Play FilmsManga (26’) de Gabrielle Culand, produit par Zadig, diffusé sur France 22006 Noël à la chaîne (52’) de Cyprien Barbe, produit par Ardèche Images, diffusé sur France 3 - Sud2005 Quinta das Poças (28’) de Fabienne Watteau, produit par CNRS Images MédiaRéalisations personnelles (et prise de son)2009 30 000 ans après (60’)Coproduction : Le Miroir, Stella productions, Periferia Filmes (Portugal)2007 Seekers (60’)co-réalisé avec Zoltán Hauville, produit par Satori Films2004 Dans le Jardin du Monde (67’)Production : France 3-Corse, l’Institut National de l’Audiovisuel (INA - Paris) et LX Filmes (Lisbonne)Diffusion : France 3-Corse, RTP 2 (Portugal)2001 Chocalho (30’)Formation2000-01 Université Stendhal - Grenoble 3 et Ardèche ImagesDESS « Réalisation Documentaire de Création »1999-2000 Universités Paris I et Paris XDEA « Cinéma, audiovisuel, télévision »option « Cinéma documentaire et anthropologique »1997-99 Université Lumière Lyon 2Maîtrise de littérature et cinéma comparés


Florence BressonNée le 7 février 198016, cité Bauer75014 ParisTel : 01.45.42.25.69 / 06.87.08.35.68E-mail : flobresson@yahoo.frEXPERIENCEPROFESSIONNELLECHEF MONTEUSE2009 Le Bonheur en morceaux – Documentaire d’Eric Thiébaut(52mn, Dvcam, Agat films)diffusion sur Planète prevue en mars 2010Elena – Court-métrage de Yannick Muller(17mn, 35 mm, Kazak Production)Auschwitz, premiers témoignages – Documentaire de Emil Weiss(80mn, HD, ARTE et MW productions)diffusion sur ARTE prevue en février 2010Au pays qui te ressemble – Documentaire de Maya Abdul-Malak(52mn, Dvcam, Kazak Productions)Le bruit de l’herbe qui pousse – Moyen métrage de Jeanne Delafosse(45mn, 16mm, Playfilm)La tumultueuse vie d’un déflate – Documentaire de Camille Plagnet(59mn, dvcam, Ardèche Images)Prix du premier film au festival international du documentaire d’AjaccioPrix du long-métrage documentaire au festival Songe d’une nuit dvEtats Généraux du documentaire de Lussas 2009Festival International du film d’Amiens 2009Les Rencontres documentaries de Montreuil 2009Festival International du documentaire et du film d’animation de Leipzig2008 Nuit d’ivresse printanière – Long-métrage de Lou Ye(115mn, 35mm, Rosem Films)sortie en salle prevue en avril 2010Prix du scenario, festival de Cannes 2009Memory of love – Long-métrage de Wang Chao(1h27, 35mm, Rosem Films)Sortie en salle le 14 août 2009La Fièvre de l’or – Domumentaire d’Olivier Weber(1h35, 35mm, Rosem Films)sortie en salle le 15 octobre 2008


2007 Sonderkommando, Auschwitz Birkenau - Documentaire d’Emil Weiss(52’, HD, Arte, MW production)Diffusion sur Arte le 23 janvier 2008Poussière de femmes- Documentaire de Lucie Thierry(52’, DVcam, manivelle production)Diffusion sur Arte en 2008Bon Vent - Court-métrage de Marie-Sophie Ahmadi(13’, 35mm, Sésame Films)2006 Bazar - Documentaire de Jeanne Delafosse(54’, dvcam, Les Films d’Ici)Festival international Vision du réel, Nyon (avril 2007)2005 Tikkoun - Documentaire de Emil Weiss(2 x 52’, MWP)Kapparot - Documentaire de Emil Weiss(80’, MWP)Festival Fidmarseille (juillet 2006)Kitchen - Court-métrage d’Alice Winocour(15’, 35mm, Dharamsala)Compétition officielle au 58 ème festival de Cannes 2005Prix du meilleur court-métrage au festival de Mocton 2005, CanadaGrand Prix du festival de Turin, Italie 2005Gold Plaque au festival de Chicago 2005Prix du meilleur réalisateur au festival Capalbio, Italie 2005Sélection officielle au 13 ème festival international de Yokohama 20052004 Falkenau, Samuel Fuller témoigne - Documentaire d’Emil Weiss(34’, S16mm, Arte et MW productions)Diffusion sur Arte le 26 janvier 2005 et le 25 janvier 2006A travers la forêt - Long-métrage de Jean-Paul Civeyrac(65’, 35mm, Les Films Pelléas)Sortie en salles 12 octobre 2005Sélection officielle festival Paris Cinéma (juillet 2005)Sélection officielle New York film festival (septembre 2005)Sélection officielle festival international du film de Toronto, CanadaSélection officielle festival du film de Londres (novembre 2005)AUTRE2009 Juré pour la prime à la qualité décerné par le CNCFORMATION2004 Diplômée de la Fémis en montage, mention : félicitations du jury2000 Licence de philosophie et Deug d’arts du spectacle à Paris X Nanterre1999 Deug de philosophie à Paris X Nanterre1998 Hypokhâgne au lycée Fénelon Paris 6 ème1997 Baccalauréat littéraire, mention Bien


Vincent Micoud27 rue Danton - 93310 Le Pré Saint Gervais06 33 54 15 94 - v.micoud@gmail.comwww.vincentmicoud.frNé le 15 mai 1973 - Nationalité française - PACS 2 enfants--------------------------------Graphisme free-lance--------------------------------Depuis 2009 : Responsable de la communication de la marque de prêt-à-porter Tokkoï (France)2006 - 2009 : Directeur artistique d’EMSCAT (revue scientifique internationale) : Redéfinitionde la charte graphique, intégration des techniques modernes d’édition.2004 - 2005 : Projet ECHO/NECEP (5°PCRDT - CNRS/EHESS - www.necep.net) : Sélection,numérisation et préparation de photographies ethnographiques pour publication en ligne.2003 : EHESS : Préparation pour impression du journal micro filmé d’Ignace de Loyola pourP.-A. Fabre, directeur d’études.1998 - 1999 : INSEP & Editions Citedis : Préparation pour publication et exposition de plaquesphotographiques et chronophotographiques de Georges Demenÿ.1994 : Agence de communication et édition Concept à gogo, Hong-Kong : Graphiste puisassistant du directeur artistique.Travaux ponctuelsFestival du film du réel/Beaubourg (conception de la maquette du journal)Mata Gabin, Pierre Millan Trescases, Stephan Sao Nélet (portraits/book)Centre d’Études Mongoles & Sibériennes (plaquettes de conférences, posters documentaires)Michel Devaux (catalogue tableaux)Gaby Théâtre 2/Théâtre d’Ivry (photographies, affiches, plaquettes)Groupes Aqua e Vinho et Altaï-Khangaï (photographies, affiches, plaquettes, pochettes)Société Afrique Hydro Pompe, Burkina Faso (identité visuelle globale)Festival des écrans documentaires (plaquettes)Parc Naturel Régional Livradois Forez (illustrations)École de musique de Thiers (affiche)…-------------------------------------------Enseignement et formation-------------------------------------------Depuis 2008 : CFA’com de Bagnolet - BTS Communication Visuelle option A et B 1ère et 2èmeannées (Bureau de création).2006 : ESAIG Estienne - BTS Communication Visuelle 1ère année (Bureau de création +Formateur sur les logiciels InDesign et Photoshop + Prise de vue numérique).1997 à 1999 et 2002 à 2006 : ESAIG Estienne - Atelier photographique. DMA (Reliure,Gravure, Typographisme), BTS (Communication visuelle), DSAA (Arts et Techniques de laCommunication, Création Typographique, Illustration Médicale et Scientifique) : Formateursur la suite Adobe CS + Finalisation des projets professionnels + Prise de vue en studio +Tirage baryté + Numérisation + Retouche d’images + Préparation pour l’impression).1996 à 1997 : Atelier d’Arts Appliqués pour enfants surdoués, Fondation J.V.A.L.S.


----------------Formation----------------2002 : Première année de CAPET Arts Appliqués - I.U.F.M. d’Anthony-Jouhaux (Versailles).1997 : DSAA (Option Mode et Environnement) - École Duperré (Paris).1995 : BTS d’Arts Appliqués (Communication visuelle) - École Duperré (Paris).1989 -1992 : Apprentissage dans l’imprimerie familiale, deux stages externes.---------------------------------------Recherches et expertises---------------------------------------2007 : Fabriquer l’image : nettoyer, réparer, actualiser. Conférence - Réseau Asie (EHESS-CNRS).2007 : Avec G. Delaplace, La pratique de la photographie en Mongolie : Questions de méthode,Ethnographiques.org n°13 (www.ethnographiques.org).2006 : Slow Stones, 10’, vidéo documentaire (Silver Award, Modern Asian Architecture Network- 6th International Conference, Tokyo).2006 : Avec G. Delaplace, Uvs and Bayan Ölgij Cinema - History & Collections et UlaanbaatarArchives - Condition & Propositions. Mongolian Film Preservation Society (Fondation Toyota).1999 : Petites légendes proposées d’une image de Sapa — 08/1994-08/1999.ISBN 02534696 - 01344831997 : Le regard à l’épreuve, l’image en doute - De l’image photographique à l’image imprimée(Mémoire DSAA).-------------Langues-------------Anglais professionnelMongol courantNotions d’espagnol et de chinoisAlphabet cyrillique, graphies verticales et syllabiques, polices Unicode.--------------Logiciels--------------PAO/DAO : InDesign, Photoshop, Illustrator, Xpress, OmniGraffleBureautique : Suites Microsoft Office et OpenOfficeCMS : Lodel, JoomlaVidéo : Final Cut Pro


ASSOCIATION SON ET IMAGESTATUTSStatuts modifiés à l’Assemblée générale extraordinaire du 26 JANVIER 2004Dans le paysage cinématographique, le documentaire doit trouver toute sa place dans sacréation et sa diffusion. Il doit affirmer une fonction sociale irremplaçable de créationcinématographique auquel le public doit avoir un légitime accès tant au niveau de ses moyensfinanciers qu’à celui du respect de la liberté de ses choix.ARTICLE 1 : Constitution et dénominationIl est constitué sous le nom de Son et Image, une association régie par la loi de 1901, quiregroupe des personnes morales et physiques ayant pour vocation la défense et la promotiondu cinéma dans sa pluralité.Son et Image se propose de susciter et de développer des actions cinématographiques dont lesbuts sont de faire vivre le cinéma et d’en élargir la création et la diffusion, notamment enorganisant des séances cinématographiques et toutes manifestations publiques et culturellesd’information et de formation.Son et Image milite pour une responsabilité publique en matière de création et de diffusiondes oeuvres cinématographiques.L’association défend l’idée d’un cinéma de qualité et novateur, et la nécessité d’un travaild’action culturelle (versions originales, respect des formats, sensibilisation du public,rencontres entre publics et créateurs, créateurs et producteurs).Elle se propose d’agir en direction d’un public large et varié: enfants, jeunes, travailleurs,familles, retraités, en coopération avec les établissements scolaires, les entreprises, lesorganismes publics, les associations.ARTICLE 2 :Les personnes physiques ou morales adhérentes conservent leur personnalité et leurs activitéspropres.ARTICLE 3 : Siège socialLe siège social de l’association est fixé en Val de Marne :23 rue Emile RaspailBat. 1B Cité Raspail94113 ArcueilIl peut être transféré en tout autre lieu sur simple décision du Conseil d’administration.


ARTICLE 4 : DuréeLa durée de l’Association est illimitée.ARTICLE 5 : MoyensL’association mettra en oeuvre tous les moyens conformes à la réalisation de ses buts et auxtextes legislatifs et réglementaires en vigueur, dont:- l’édition de publications diverses et le recours à tous les moyens d’information légauxpour mener à bien et faire connaître ses objectifs,- toutes initiatives propres afin d’obtenir l’appui des professionnels, des élus, desspectateurs et de l’opinion publique,- le développement d’une coopération économique, technique et culturelle entre sesmembres par tous les moyens légaux appropriés.ARTICLE 6 :L’association est laïque, indépendante des pouvoirs publics et de tout parti politique; elle nese réclame d’aucune idéologie, philosophie ou confession particulière.Elle se réserve le droit, cependant, de coopérer en collaboration avec toutes organisations etassociations, et éventuellement d’y adhérer pourvu que cela soit en raison d’objectifsconformes à ses buts.ARTICLE 7 : Conditions d’adhésionL’association est ouverte à toute personne physique ou morale dont l’activité est en rapportdirect avec les buts de l’association, sous réserve d’une approbation du Conseild’administration selon les modalités prévues par le règlement intérieur et soumission en casde litige à la ratification de l’Assemblée générale la plus proche.Elle comprend des membres actifs individuels et collectifs qui sont des personnes physiqueset morales (établissements, associations, organismes divers, salles de cinéma), elle peutégalement comprendre des membres bienfaiteurs et des membres honoraires dont un présidentd’honneur.En outre, les adhérents collectifs et individuels peuvent créer, en accord avec le Conseild’administration, des comités de spectateurs ou de professionnels locaux, départementaux etrégionaux de Son et Image. Auquel cas, chaque comité est représenté au Conseild’administration de Son et Image par un ou plusieurs de ses membres collectifs ouindividuels (leur nombre est défini par le règlement intérieur).ARTICLE 8 : Cotisations, membres bienfaiteursLe montant des cotisations annuelles pour chaque catégorie de membre est fixé parl’Assemblée générale sur proposition du Conseil d’administration. Les membres bienfaiteurset honoraires peuvent être dispensés de la cotisation, sur décision du Conseil d’administration,mais conservent le droit de participer avec voix délibératrice aux Assemblées générales.L’adhésion est valable pour l’année civile.


ARTICLE 9 : Qualité de Membre de l’associationLa qualité de membre de l’association se perd:- par la démission,- par l’exclusion prononcée par l’Assemblée générale pour tout acte portant préjudice àl’association,- par la radiation pour non-paiement de la cotisation de l’année en cours.Toute personne qui cesse de faire partie de l’association perd, de ce seul fait, tous ses droitssur les fonds qu’elle a versés.Le patrimoine de l’association répond seul des engagements contractés par elle ou descondamnations quelconques qui pourraient être prononcées contre elle, sans qu’aucun desmembres de l’association, y compris ceux qui participent à son administration, ne puisse enêtre tenu personnellement responsable.ARTICLE 10 : Ressources de l’associationLes ressources de l’association se composent:- des cotisations de ses membres,- des subventions qui pourraient lui être accordées par l’Etat ou les collectivitéspubliques,- du revenu de ses biens,- des sommes perçues en contrepartie des prestations fournies par l’association,- de toutes autres ressources autorisées par les textes législatifs et réglementaires envigueur.Le fond de réserve de l’association comprend les capitaux provenant des économies réaliséessur le budget annuel.ARTICLE 11 : Conseil d’administrationL’association est administrée par un Conseil d’administration comprenant au maximum 15membres élus en son sein par l’Assemblée générale. Il est renouvelable chaque année selonles modalités définies au règlement intérieur.Les membres sortants sont rééligibles.Le Conseil d’administration a toutes possibilités de se faire assister dans ses travaux par desconseillers qui n’ont que voix consultative. Les membres conseillers sont cooptés en raison deleurs compétences ou de leur représentativité, ils n’ont pas voix délibératrice.En cas de vacance, le Conseil d’administration peut pourvoir provisoirement au remplacementde ses membres par cooptation. Leur remplacement définitif intervient à la prochaineAssemblée générale.


ARTICLE 12 : Fonctionnement du Conseil d’administration- Le Conseil d’administration se réunit au moins trois fois par an, et chaque fois qu’ilest convoqué par son bureau ou sur la demande du quart de ses membres.- La présence d’au moins la moitié des membres du Conseil d’administration estnécessaire pour la validité de ses délibérations.- Les décisions sont prises à la majorité absolue des présents.ARTICLE 13 : BureauLe Conseil d’administration élit chaque année un bureau parmi ses membres, jusqu’àconcurrence de cinq. Ce bureau doit être composé au minimum d’un Président, d’unSecrétaire général et d’un Trésorier.Les membres sortants sont rééligibles, le bureau a toutes possibilités de se faire assister dansses travaux par des conseillers.ARTICLE 14 : Assemblée générale- L’Assemblée générale ordinaire siège au moins une fois par an. Elle élit les membresdu Conseil d’administration ou renouvelle ceux-ci dans les conditions prévues aurèglement intérieur.- Les Assemblées générales sont convoquées un mois à l’avance par courrier individuelpar le Conseil d’administration ou à la requête du quart des membres actifs.- L’ordre du jour est fixé par le Conseil d’administration et communiqué aux membresde l’Assemblée générale. Les membres de l’Assemblée générale ont alors une semainepour proposer l’inscription de nouveaux points à l’ordre du jour.- L’Assemblée générale délibère valablement sur toutes les questions relatives à la viede l’association à condition que la moitié des membres actifs soit présente oureprésentée, et décide de son orientation générale pour l’année à venir selon le modede scrutin prévu par le réglement intérieur.- Les membres empêchés pourront se faire représenter par un autre membre del’association au moyen d’un pouvoir écrit, chaque membre de l’Assemblée généralene pourra détenir que deux pouvoirs.- L’Assemblée générale peut mettre fin aux fonctions d’un membre élu, du Bureau oudu Conseil d’administration, au cours de son mandat si ses actes sont de nature àporter préjudice à l’association ou s’il n’assume pas normalement ses fonctions et/ous’il n’assiste pas régulièrement aux séances du Bureau ou du Conseil d’administrationdans les conditions prévues au règlement intérieur.ARTICLE 15 : Assemblée générale extraordinaire- L’Assemblée générale a un caractère extraordinaire lorsqu’elle doit délibérer sur toutemodification de ses statuts. Elle peut décider la dissolution et l’attribution des biens del’association ou la fusion avec toute association de même objet.- Elle est convoquée par le Conseil d’administration ou à la demande du tiers au moinsde ses membres actifs.


- Une telle Assemblée devra être composée de la moitié au moins de ses membresactifs, présents ou représentés, elle devra être statuée à la majorité des trois quarts desvoix des membres présents, selon le mode de scrutin prévu par le règlement intérieur.- Les membres empêchés pourront se faire représenter par un autre membre del’association au moyen d’un pouvoir écrit, chaque membre de l’Assemblée généraleextraordinaire ne pouvant détenir que deux pouvoirs.- Une feuille de présence sera émargée et certifiée par les membres du bureau del’Assemblée générale.- Si le quorum n’est pas atteint lors de la réunion de l’Assemblée sur premièreconvocation, l’Assemblée sera convoquée de nouveau par avis individuel à un moisd’intervalle. Lors de cette nouvelle réunion, elle pourra valablement délibérer quel quesoit le nombre des membres présents et prendre toutes décisions conformes aux statutsà la majorité absolue des membres présents.ARTICLE 16 : Dissolution- La dissolution de l’association ne peut-être prononcée que par l’Assemblée généraleextraordinaire convoquée spécialement à cet effet par le Conseil d’administration ou àla demande des deux tiers au moins des membres actifs dans les conditions prévuespar le règlement intérieur. Si le quorum n’est pas atteint sur première convocation, ellesera de nouveau convoquée selon l’article 15 des présents statuts.- L’Assemblée générale désigne un ou plusieurs commissaires dont elle déterminera lespouvoirs pour la liquidation des biens de l’association, et l’attribution de l’actif net.ARTICLE 17 : Obligations du PrésidentLe Président, au nom du Conseil d’administration, est chargé de remplir toutes les formalitésde déclaration et de publication prescrites par la legislation en vigueur. Tous pouvoirs sontdonnés au porteur des présentes pour effectuer les formalités.ARTICLE 18 : Règlement intérieurUn règlement intérieur détermine les détails d’exécution des présents statuts.Ce règlement sera soumis à l’approbation du Conseil d’administration et à la premièreAssemblée générale qui suivra l’Assemblée constitutive.Fait en autant d’originaux que de parties intéressées, plus un original pour l’association etdeux destinés au dépôt légal.A Arcueil, le

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