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Ens_LMD_Guide_M1_111.. - Ecole Nationale Supérieure d ...

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20112012guide du Masterconduisant au diplôme d’état d’architecte1 ère année > 1 er semestre1


SommaireLe Master............................................................................ 1Description générale.................................................... 1La première année....................................................... 3L’organisation des études................................................. 4<strong>M1</strong> : 1 ère semestre............................................................... 5Description des UE......................................................... 6Fiche d’inscription <strong>M1</strong>................................................... 8<strong>M1</strong> / UE1 : Les territoires du projet 1............................. 9<strong>M1</strong> / UE2 : Séminaire 1.................................................. 35<strong>M1</strong> / UE3 : Histoire et construction 1............................ 89Contacts administratifs...................................................... 99


Le MasterDescription généraleL’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Bellevilleconduit à un Master unique et commun à l’ensembledes étudiants. Ce cycle doit permettre à l’étudiantde maîtriser la conception d’un projet architectural etd’un projet urbain de manière autonome par l’approfondissementde méthodes et savoirs fondamentaux, de savoiranalyser de manière critique les processus d’édificationdans leurs rapports à divers contextes et échelles eten référence aux différents usages, techniques et temporalités,de le préparer à la recherche en architecture et dele sensibiliser aux différents modes d’exercices ou domainesprofessionnels que recouvre aujourd’hui la pratiquede l’architecture.Le Master est conçu comme un parcours qui se conclutpar le Projet de Fin d’études (PFE).Hors nécessité de pré requis, dans certains cas, les étudiantspeuvent s’inscrire dans les studios dont les offress’adressent indifféremment aux étudiants des semestres1, 2 ou 3.Organisation des étudesElle est fondée sur :- l’enseignement du projet (4 semestres)- une réflexion théorique en séminaire basée sur une approchecritique et historique des discours, des corps dedoctrines.- un enseignement de l’histoire de l’architecture- un enseignement de la construction aux 3 premiers semestresassocié à l’enseignement du projet ; il traite desréponses qu’on peut apporter aux questions du moment: celles qui demeurent fondamentales comme lastatique, la solidité, les fluides, le clos et le couvert…mais aussi les questions émergentes comme celle desnouveaux matériaux, de la qualité environnementale, dela durabilité des ouvrages etc…- des enseignements particuliers ou généraux, techniquesou théoriques optionnels.1


2Au 3 ème semestre, les studios se déroulent de façon à laisseraux étudiants le temps de s’investir dans leur recherche etdans la confection de leur mémoire qui doit obligatoirementêtre soutenu en fin de semestre. Des enseignements optionnelssont proposés aux étudiants qui les choisissent en fonctiondes problématiques ou notions développées dans lesdifférents séminaires. Un tutorat est établi qui permet desuivre l’étudiant durant le temps de son Master et d’assurer lemaintien d’une cohérence dans ses divers choix.


Le Master1 ère annéeLes unités d’enseignements (UE)UE1UE2UE3Semestre 1 Semestre 2« Les territoires du projet 1 »- Théorie- Studio d’architecture- Intensif : Une approchestratégique dudéveloppement urbain« Séminaire 1 »- Séminaire- 1 Cours associé à prendreparmi les cours offerts enoption« Histoire et construction 1 »- Construction- Histoire : un cours au choixparmi les cours optionnels- AnglaisUE1UE2UE3« Les territoires du projet 2 »- Théorie- Studio d’architecture- Intensif : Analyse territorialeet projets d’infrastructure« Séminaire 2 »- Séminaire- 1 Cours associé à prendreparmi les cours offerts enoption« Histoire et construction 2 »- Construction : pratiquescontemporaines- Histoire : un cours au choixparmi les cours optionnels- Anglais3


L’organisation des étudesBaccalauréatAnnée 1Année 2Diplôme d’études enarchitectureconférant le grade deLicenceAnnée 3Année 4Diplôme d’Etat d’architecteconférant le grade deAnnée 5MasterAnnée 6Année 7HMONP*DSA- Architecture et risques majeurs- Architecture et projet urbain- Architecture et patrimoine duXX ème siècle - villes orientalesDoctoratAnnée 8*Habilitation à la maîtrise d’oeuvre en son nom propre4


1 er semestre5


Desciption des UEChaque étudiant doit suivre :- dans l’UE1 un cours de théorie au choix (1h30 par semaine)un studio au choix (8 h par semaine).un intensif- dans l’UE2 un séminaire au choix (5 h par semaine)1 cours optionnel en relation avec le séminaire ou à choisir parmi les options- dans l’UE3 2 cours de construction sur 3 thèmes (1h30)un cours d’histoire au choix (1h30 par semaine)AnglaisRègle sur le choix des studios en masterSur les 3 semestres de studio en master chaque étudiant doit prendre un studiodans chacune des 2 thématiques « du construit au paysage » et « du territoire auconstruit » dont un abordant la problématique du logement.Les studios en gras sont ceux sur le logement.UE1 : Unité principale (17 ECTS)Cours de théorie :- Histoire des villes, B. Fortier- Fonction de la théorie dans l’oeuvre des pères fondateurs du mouvement moderne, L. SalomonIntensifUne approche stratégique du développement urbain, D. AlbrechtStudios d’architecture « du construit au paysage »- Ville en transformation, M. Breitman- Mémoire, contexte et création - Intervention contemporaine dans un bâti historique, P. Prost, JM Weill- Questionner, formuler, projeter, E. Caille- Pièce urbaine, L Salomon- Le projet et sa fabrication : quelle architecture pour un développement durable, E. Mourier, M.Benzerzour- Habiter : Une pensée interrogeante, M. Devillers- De la conception de logements collectifs à la recherche de la juste échelle du lieu, E. ColbocStudios d’architecture « du territoire au construit »- Siem Reap Ankor : Patrimoine/tourisme, contemporanéité/développement, E. Cerise, C. Ros- Architecture et paysage contemporain : 2 lieux. P.L. Faloci- Interfaces métropolitaines- Transformations urbaines et approches environnementales, F. Bertrand, M. Benzerzour- Pruitt-Igoe, l’urbain abandonné, A. Pangalos- Mobilités 1- logements préfabriqués et écoroute à Cergy, P. Villien, D. Hernandez- Habiter la ville contemporaine, B. MariolleUE2 : Unité thématique (7 ECTS)Séminaire :- Pérennité et obsolescence du mouvement moderne - architecture et scénographie, A. Dervieux, JP Midant- L’art du projet : composition / construction, JP Garric, G. Lambert, E. Thibault- La ville historique comme projet, M. Breitman- L’architecture et la ville face à la mondialisation, A. de Biase6


- Faire de l’histoire, F Fromonot, M. Deming, MJ Dumont- Patrimoine et projet, P. Prost, A Jouve- Villes et territoires : Projets et recherches, M. Lambert- Architecture de l’habitat – Habiter aujourd’hui ?, D. Elalouf- Territoires en projet: architecture, urbanisme et paysage, F. Bertrand, C. Jaquand1 option au choix (2 ECTS)Arts plastiquesLaboratoire de l’image et de la couleur 1Atelier expérimentalAtelier matériaux mobilier et design d’objetGravure 1Sculpture - Art public 1Peinture 1Dessin et représentation de l’espace 1ConstructionAtelier matériaux constructionLe bois dans la constructionArchitecture navale initiationOption CNAMSkyscrapers : faut-il encore y croire ?Géométrie des structuresInformatiqueModélisation 3DDéveloppements informatiques appliqués à l’archiAnalyse et représentation urbaine : SIG et modélisation 3DSciences humainesAnthropologie de la villeLes usages du logement collectifVilles, paysage et territoiresArchitecture de la ville en AsiePaysageLa ville par thème et par fragmentsHistoire et topographie urbaine d’IstambulHistoire des villas et villégiaturesVilles-paysagesOption KepD. SanceyD. Sancey, P. ChaputC. BacoupE. Mentzel-FloconP. RebuffetJB SécheretS. VignaudL. BostL. BostL PiquerasJMWeillA. de BussierreR. FabbriE LepineE LepineB.LaurencinL. DufourV. Foucher-Dufoix, JM LégerE. CeriseD. HernandezP. MicheloniP. PinonL. DufourC. JaquandC. RosUE3 : enseignements continus (6 ECTS)ConstructionConstruction générale-1 Thématiques transversales, Christine Simonin, David ChambolleConstruction générale-2 Architecture et construction : une histoire croisée, Guy LambertAnglaisHistoire- L’invention du classicisme en France, M. Deming- Art monumental et urbain au siècle de Louis XIV, M. Deming- Histoire de la Renaissance italienne. De Michel Ange à Piranèse, JP Garric- Histoire culturelle des jardins, L Dufour- Viollet le Duc, JP Midant7


Fiche d’inscription en 4 ème année1 er semestreNom, Prénom........................................................................................Numéro..................................................................................................1 er Semestre 2011/2012A remettre avant le 30 Septembre 2011 au bureau de la LicenceChaque étudiant doit suivre :UE1 1 Studio + 2 cours de théorie + 1 intensifUE2 1 Séminaire + 1 optionUE3 1 Cours de construction + 1 cours d’histoire +1 cours d’anglaisNous vous rappelons que les UE doivent être effectuées au cours de l’année universitaire si cen’est le cas c’est l’UE dans son ensemble qui ne sera pas validée. Exemple si le cours d’anglais oul’histoire n’ont pas été validés, l’UE3 ne le sera pas.UE1Studio 1 er choix, nom de l’enseignant................................................................Intitulé du studio....................................................................Studio 2 ème choix, nom de l’enseignant.............................................................Intitulé du studio....................................................................Studio 3 ème choix, nom de l’enseignant.............................................................Intitulé du studio....................................................................Cours de Théorie xUE2Séminaire 1 er choix, nom de l’enseignant..........................................................intitulé du séminaire...........................................................Option associée, 1 er choix..................................................................................Option associée, 2 ème choix................................................................................Séminaire 2 ème choix, nom de l’enseignant........................................................intitulé du séminaire...........................................................Option associée, 1 er choix..................................................................................Option associée, 2 ème choix................................................................................UE4Cours d’histoire, 1 er choix...................................................................................Cours d’histoire, 2 ème choix................................................................................Cours d’histoire, 3 ème choix................................................................................8


Master1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonCrédits ECTS2,0ObligatoireModalités pédagogiquesCours magistral 22 hIntensif : Une approche stratégiquedu développement urbainDavid AlbrechtObjectifsLa ville est issue des rapports, aussi bien économiques que politiques,entre les acteurs de sa production, qui sont des acteurs multinationauxde l’économie mondiale. Le résultat de ces rapports est toujours incertainet en évolution indéterminée. <strong>Ens</strong>emble de biens et de servicesproduits et consommés en tant que marchandises, la ville se transformeconstamment par une négociation entre décideurs détenteurs des ressourcesnaturelles, du capital, du travail ou du pouvoir de régulation.L’objet du séminaire est de décrire la nature et l’articulation des rapportsentre acteurs, dans la ville comme dans l’économie globale, et de fournirainsi des clés de lecture des évolutions urbaines réelles, au-delà desaffirmations idéologiques sur ce qu’une ville devrait ou ne devrait pasêtre et des prétendues « lois » de l’urbanisme.L’identification des acteurs dans la ville, l’élucidation et la gestion desrapports de force qui les unissent et les opposent, constituent unemeilleure méthode que l’exaltation de l’Histoire, du Patrimoine ou de laModernité pour optimiser et apaiser la dynamique des transformationsurbaines.Contenu1. Le système d’économie politique, son fonctionnement et sa projectionsur la création et l’évolution des villesa Organisation générale du système d’économie politique et structurationde ses acteursi Les tentatives infructueuses pour résoudre un système d’équationsii L’économie est un système sans solution interneb Des rapports de force collectifs pour donner un contenu et un sensau système d’économie politiquei La collectivisation des préférences individuelles est soit impossiblesoit génératrice de domination par la manipulationii La constante intervention du pouvoir de régulation est nécessaireà la survie et au développement du système économiquecapitaliste2. La ville fille de l’économiea Ville et économie, un partenariat ancienb Le rôle de l’urbain dans le système d’économie politiquec Le rôle du système d’économie politique dans l’urbaind Le statut particulier du produit logement3. La bataille urbaine : Une mise en œuvre de stratégies multilatéralesa L’échelle pertinente d’analyseb Identification des acteurs et analyse de leurs rôlesc Les acteurs leaders et leur structurationd Le rôle explosif des habitantse Valeurs et objectifs des acteurs leadersf Une stratégie pour un décideur à la foisTravaux demandésContrôle écrit9S7 - UE1


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1De la conception de logements collectifsà la recherche de la juste échelle d’un lieuEmmanuelle ColbocMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu construit au paysage& LogementCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifsIl s’agit de concevoir un ensemble de logements qui transforme l’échelled’un lieu existant. Cette densification s’accompagne d’une analyse rigoureusedu périmètre d’accueil, afin que chacun dégage une positionurbaine qui deviendra l’assiette de l’exercice.Il s’agit d’apprendre à lire les limites d’un périmètre d’étude qui vontbien au-delà de la parcelle impartie. Apprendre à lire la topographie d’unterrain dont les irrégularités sont autant d’atouts à intégrer dans la résolutionde l’exercice. Apprendre à lire l’échelle d’un lieu pour en retenirl’essence même, afin de le transformer en sachant faire évoluer les élémentsfondateurs retenus.Parallèlement à cela, il s’agit de compléter l’acquis des éléments fondamentauxqui constituent le sujet du logement : la spatialité, la matérialité,l’unité, l’assemblage. Egalement les limites entre l’espace privé etl’espace public, leurs graduations, le passage de l’un à l’autre, et enfin,l’interrogation programmatique que ces sujets induisent.ContenuL’exercice porte sur la conception de soixante-dix logements sur uneparcelle parisienne située dans le 19ème arrondissement. L’apprentissageportera autant sur le choix de la position urbaine que sur le logementlui-même.Travaux demandésLe dessin à la main, le travail en maquette, et l’attention portée par chacunaux éléments présentés, formeront la base des échanges pédagogiques.Basé sur des corrections hebdomadaires, le travail attendu est individuel,après l’acquisition d’un savoir commun élaboré en binômes.L’exercice est découpé en trois parties dont chacune sera validée parun jury intermédiaire.10


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Une pensée interrogeanteMarina DevillersMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu construit au paysage& LogementCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifNous construisons en nous appuyant sur notre expérience, notreculture, notre tradition, des usages, des règles. Les remettre en questionavec intelligence, c’est acquérir la capacité de répondre aux exigencesd’un monde qui change et d’ouvrir de nouvelles voies.Le studio se donne pour objectif de construire un bâtiment de logementsen re-interrogeant nos habitudes de projet.Innover, pourquoi, sur quel point ?Transgresser ?Revendiquer ?Etablir un manifeste ?Par des allers-retours incessants entre projet et analyses, études decas, lectures, nous cernerons les invariants du logement, de la ville etde la culture européenne qui constituent la matière à modeler.ContenuLe projet sera situé dans un quartier dense. Il comportera, en plus deslogements, un petit équipement.Premier temps :Deux axes de réflexion nourrissent les choix personnels et le travail deprojet :- Etat des lieux du logement collectif en Europe et en France : densité,espaces collectifs, systèmes de distribution, spatialité, attributs, systèmesde construction (bois, métal, préfa lourde, etc)…- Etat des lieux des théories urbaines.Un voyage à Amsterdam apportera des études de cas.Deuxième temps :Simultanément : ébauche d’un plan masse et émergence de l’idée fortedu projet de bâtiment.Développement d’une partie du plan masse, environ 20 logements,avec allers-retours à plusieurs échelles, hypothèses constructives, détails.Aboutissement du projet à l’échelle du 1/50° avec coupes au 1/20° et1/50°Le chemin emprunté est aussi important que le résultatTravaux demandésLes maquettes et dessins sont les principaux modes de représentation.Lectures et exposes seront demandés.La première partie du travail peut se faire par groupes de 2 ou de 3. Letravail de la deuxième partie est individuel.La présence à toutes les séances est obligatoire ainsi que la présentationhebdomadaire du travail. Le contrôle est continu.Un jury intermédiaire et un jury final avec des invités extérieurs ou faisantpartie de l’<strong>Ecole</strong> auront lieu. Le journal individuel du projet seraprésenté et comptera dans l’évaluation du travail.11


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Le projet et sa fabrication : quelle architecturepour un développement durableEmmanuel Mourier, Mohamed BenzerzourMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu construit au paysage& LogementCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifL’ambition du studio est de renouveler le processus d’élaboration duprojet en rendant premières les questions écologiques. Le studio proposeun nouveau point de vue sur le projet à partir d’autres paramètres(gestion des EP, inertie-ventilation-protection, échanges d’air, lumière,thermique, enveloppe …), à croiser avec les paramètres déjà expérimentés,pour élargir le champ de la conception architecturale et la réflexionsur les usages.PédagogieLes contraintes et les contradictions sont des ferments de la créationarchitecturale. La démarche liée au «développement durable» amèneau sein du projet à des contradictions (lumière / énergie, matériau /énergie grise …) qui peuvent devenir des moteurs pour la conception.Les étudiants doivent alors définir une stratégie générale, définir despriorités, prendre position sur le programme et sur le site.Le travail du projet réalise la synthèse des éléments constitutifs de laconstruction durable. Il vise la création de nouvelles structures spatiales,de nouveaux lieux et de nouveaux usages, à partir de la conjugaisondes paramètres introduits, comme par exemple l’utilisation différenciéeou saisonnière de certains lieux.La question de la matérialité, intégrée en amont, doit devenir une dimensionintrinsèque de la démarche projectuelle. Les notions suivantessont ainsi introduites dans le studio et expérimentées dans le projet :- pérennité et obsolescence en architecture (structure, composants,équipements, évolutivité)- rôle renforcé des enveloppes (échanges thermiques, lumineux,acoustiques, et même énergétiques), travail de l’épaisseur et des espacesinduits dans le rapport intérieur/extérieur- question des réseaux et des fluides, aussi structurante pour le projetaujourd’hui que la structure elle-même.Un voyage d’études est prévu dans un quartier, ou une région européenne,particulièrement significatif et riche en réalisations exemplairesde la démarche écologique (Grenoble, Fribourg Vorarlberg …).ContenuSites et programmesLes sites proposés, objets d’une requalification urbaine en cours ouprogrammée, sont choisis pour leur potentiel d’expérimentation denouvelles formes de densité urbaine, plurielles et complémentaires.Cette expérimentation s’accompagne d’une réflexion sur l’aménagementdu terrain, la mixité des fonctions, la mutualisation de services etde moyens (énergie ...). La gestion des eaux pluviales, par exemple, in-12


tégrée dès le démarrage du projet, est un levier d’invention tant au niveaudu travail du plan-masse que de l’architectonique des édifices.Au premier semestre le projet porte sur un ensemble de logements(nouveaux modes de groupement, nouvelles formes d’habiter, interpénétrationintérieur/extérieur ...).Au deuxième semestre, le projet porte sur un équipement public (rapportsd’échelle, d’inertie et de pérennité entre les différents éléments duprogramme, définition d’espaces supports de nouvelles pratiques urbaines…).Méthode de travailLes connaissances de base liées à la qualité environnementale et audéveloppement durable, au logement et aux équipements publics, sontdispensées aux étudiants sous forme d’exposés et d’interventions despécialistes (gestion des eaux pluviales, thermique, énergie grise ...).La question de la mise en œuvre, présente à chaque phase du processusdu projet, est nourrie par des intervenants extérieurs, des voyages,des visites …Le processus du projet suit une démarche par itération, articulant enpermanence trois échelles (l’ensemble, les espaces signifiants et lesdétails clés). Le travail sur les espaces, les usages, l’enveloppe, les détails,est un travail unitaire et cohérent.Travaux demandésContrôle continu avec cahier de projet ; rendus intermédiaires et rendufinal avec intervention de spécialistes et de personnalités extérieures.Argumentaire : texte + croquis + bilan thermique + bilan énergie grise.Maquettes (maquettes d’étude, maquette globale avec insertion desmaquettes des projets individuels), géométraux (ensemble, espace signifiant,détails), perspectives et écorchés constructifs aux échellesappropriées, coupes et schémas spécifiques environnementaux.Critères d’évaluationQualités environnementales, architecturales, constructives, qualité del’expression et de la présentation.13


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Studio: Ville en transformationMarc BreitmanMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu construit au paysageCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hPrésentationLes contextes d’exception mettent plus que tout autre en évidenceles grandes problématiques architecturales et urbaines contemporaines.Leurs dimensions pédagogiques sont fortes.A ce titre, nous interviendrons dans un site inscrit au PatrimoineMondial de l’UNESCO.Sont posés les thèmes :- de la conservation confrontée aux nouveaux projets architecturaux eturbains liés aux grandes transformations sociales, culturelles économiquesetc- de la gestion de ces sites et de leur évolution dans le temps, sachantque leur diversité, leur complexité rendent toute réglementation difficileà établir, à faire appliquer. Quelle méthode d’analyse multidisciplinaire,croisée, peut-on élaborer afin de gérer à long terme ces sites ?- du nombre et des types d’intervention possibles sur ces sites, sachantque leur complexité favorise autant la reconstruction, que la réhabilitationou la restauration.Objectifs- confronter un programme architectural contemporain à la dimensionpatrimoniale d’un site inscrit.- Identifier les caractéristiques, les spécificités du site, ses modes deformation et de transformation dans le temps afin d’établir des stratégiesd’intervention, des modes de gestion à long terme qui préservel’identité du site tout en lui permettant de s’enrichir de nouvelles architectures.- Former au projet architectural et urbain dans ce contexte patrimonialsensibleContenuLe musée du Louvre, quartier Santa Elena à VeniseConfrontation des données historiques, morphologiques, typologiques,culturelles ; mise en scène et diagnostic des multiples transformations- Elaboration d’un projet urbain contextuel construit sur le traitementdes informations, les analyses et diagnostics- Etablissement d’un projet d’architecture intégré au projet urbain : iltraitera entre autres des problèmes liés entre : monumental / domestique– grande échelle, symbolique, lumière, espaces etc.Rravaux demandés- Contrôle continu et jury final- Etablissement d’un dossier A3 : analyse urbaine et architecturale, cahierdes charges sur le site, reportage photographique perspective,plans, coupes, détails.- Projet – Ech 1/1000, 1/500 (insertion dans le site)- Plans coupes élévations du projet architectural Ech : 1/100, 1/5014


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Mémoire, contexte et création-Interventioncontemporaine dans un bâti historiquePhilippe Prost, Jean-Marc WeillMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu construit au paysageCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifsApprendre à observer un édifice, à analyser l’architecture à travers samatérialité, savoir appréhender les potentialités spatiales et constructivesd’un bâtiment et évaluer la compatibilité d’un programme avec unbâtiment, prendre conscience que tout bâtiment a une histoire, rarementlinéaire, depuis le temps de sa conception jusqu’à son utilisation,en passant par sa construction.Restaurer, reconvertir, transformer représentent aujourd’hui dans le secteurdu bâtiment, plus des deux tiers de l’activité. Si la situation estnouvelle en termes de proportion, car longtemps l’avantage est restée àla construction neuve, la réutilisation n’est pas pour autant une pratiqueapparue après les Trente glorieuses. C’est une pratique forte ancienne,à laquelle se sont livrés les plus grands architectes.Il suffit pour s’en convaincre de visiter l’église de Sainte-Marie desAnges édifiée à l’intérieur d’anciens thermes romains par Michel Ange,ce type de pratique peut toujours donner lieu à de véritables réussitescomme l’installation de la Tate Modern par les architectes suisses Herzoget de Meuron à l’intérieur d’une ancienne centrale électrique.Conserver ou démolir, restaurer ou transformer, aménager ou construire,autant de questions qui se posent à l’architecte qu’il intervienne sur unsimple bâtiment ou sur un ensemble bâti plus vaste.En travaillant dans l’existant, la nécessité d’inscrire le projet dans letemps n’est que plus forte ; cela peut être le temps de l’architecture,celui de la ville, ou même celui du paysage. Dans tous les cas, c’esttravailler avec le contexte au sens large.L’étudiant se trouve donc confronté à l’alternative ou à la dualité :conserver et/ou démolir, puis à l’établissement d’une relation entre leneuf et l’ancien, ou à la définition d’un rapport de l’intervention à l’existant.Ainsi la nature du projet se définit à la fois en termes de rapportsconstructifs, d’écriture architecturale et de matérialité de la constructionavec au-delà sa pérennité et la capacité du bâti à évoluer, voire à êtretransformé.Le choix dans le cadre de ce studio d’un site historique bâti vise à offrirà l’étudiant l’occasion de se confronter, dans le cadre de son projet, àune architecture de qualité.Travaux demandésAnalyse du contexte : relief et hydrographie, viaire et parcellaire- Bâti et non bâti, approche typologique, approche collective du siteélargi- Relevés et diagnostic : état du bâti (structures, façades, éléments desecond œuvre, réseaux) sur plans de l’existant avec croquis et/ou repéragesphotographiques- Matériaux et modes constructifsAnalyse du programme en regard du bâti :- présentation du type de programme- des exigences fonctionnelles et techniques15


- Potentialités et contraintes du bâti existant- OrganigrammeMise en forme spatiale du programme : esquisse sous la forme de croquis,- maquette d’étudeAvant-projet : plans, élévations, coupes à l’échelle 1/200°, croquis- perspectifs, maquette d’étudeDéveloppement du projet : plans, élévations coupes à l’échelle du1/100°, détails architecturaux et constructifs au 1/50°, voire au 1/20°,perspectives, Rédaction d’un descriptif architectural et technique16


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Pièce urbaineLaurent SalomonMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu construit au paysageCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifsLa Ville-Bâtiment : la ville comme forme de vie collective – 1 er semestrede Master :Dans le cadre de la restructuration d’un secteur urbain significatif, (lecentre-ville d’Ivry sur Seine dans les dernières années) l’étudiant conçoitun plan de réaménagement urbain portant sur d’environ 10ha, pour unprogramme d’environ 250 000 m² de plancher. En raison de sa centralité,ce programme est décomposé comme suit :- 15 000 m² d’équipements publics structurants concentrés en un projetpolyvalent,- 115 000 m² de logements- 90 000 m² de tertiaire- 20 000 m² de commerces.Pour ce travail, l’étudiant est confronté à différentes notions. La premièrenotion est l’histoire territoriale. Il commence par analyser l’évolutiondu territoire de la ruralité initiale à l’urbanisme actuel. Il s’intéresseaux principaux moments de cette transformation, aux évènements quil’on provoquée.Il en récupère ou en dresse les plans qui rendent compte des époquessuccessives. La seconde notion est l’infrastructure urbaine. Pour encomprendre la nature et la complexité, il analyse les grands réseaux quiimpactent son secteur d’études, les servitudes collectives (souterrainesou aériennes), les voiries de surface, les transports publics, les grandesrèglementations déterminant l’aménagement territorial (PPRI, domaineferré, etc.). La troisième notion est le programme urbain, existant ou futur.Pour en prendre connaissance, il analyse la distribution des fonctionsdans son secteur d’étude : commerces, équipements, activités,logements. Il s’intéresse aux proportions dans la répartition de chaquefonction, et à leurs impacts territoriaux : quelle part de la quantité bâties,quel part de l’occupation du sol, quelle implantation privilégiée, etc..Laquatrième notion est l’échelle territoriale. Pour en prendre la mesure, ilanalyse les dimensions de son site par transfert de projets architecturauxet urbains qu’il connait (Louvre, quartier de l’Opéra, Palais Royal,Place de la Concorde, esplanade et Hotel des Invalides, Champs deMars et <strong>Ecole</strong> Militaire, Trocadéro, etc.). Il rapporte aussi ces dimensionsà des infrastructures non bâties dont il peut avoir l’expérience(équipement sportif)ContenuThèmeA partir de ces bases documentaires, l’étudiant propose une figure géométriquepermettant de situer le construit, de définir un mode d’occupationdu sol, de qualifier le non-bâti, de proposer une répartition programmatique.Cet outil conceptuel abstrait opère comme support detranscription des intentions topologiques. il a pour vertu pédagogique17


de rapprocher la manipulation conceptuelle à caractère urbain de lamanipulation conceptuelle architecturale que l’étudiant a découvert encycle de licence. Cela le libère d’une inhibition a affronter par le dessinla représentation de l’idée de ville qu’il associe spontanément à uneéchelle indessinable. La mise en forme de cette figure procède par classificationmétafonctionnelle qui le renvoie au cours de théorie : sur unmode Kahnien la différenciation entre le servant et le servi ; sur un modeCorbuséen, la différenciation entre le singulier (la forme suit la fonction)et le régulier (l’homogénéité programmatique détermine la morphologie).Ces classifications fondamentales sont analysée, manipulées etexploitées systématiquement tout au long du master.Travaux demandésIl ressort de ce travail la production d’une série de plans et maquettes àdes échelle croissante : 1/2000ème, puis 1/1000ème, puis 1/500èmequi vont progressivement déterminer une forme. A chacune de ceséchelles, des connaissances complémentaires sont transmises pourpermettre à l’étudiant de nourrir ces agrandissements successifs. Ellessont relatives aux dimensions des voiries, aux typologies génériquesdes différents programmes du projet urbain.Le résultat final doit être : plastiquement homogène ; capable d’accueillirle programme préfixé ; capable de le répartir harmonieusementdans le tissu existant conservé ; capable de qualifier les vides urbainsen cohérence avec leur dimensions et le programme qui les nourrit ;capable d’articuler les différentes échelles de perception de la choseurbaine (ici Ivry), que ce soit à l’échelle du grand paysage (le val deSeine), du paysage communal, (le rapport entre ville-haute et empriseferrée), du centre de la commune (marqué par les permiers logementssociaux – Cité Maurice Thorez – et par l’opération Renaudie – Gallousthé).L’ensemble des projets d’aménagement général réalisés par lesétudiants est utilisé dans la suite du master, soit par les mêmes étudiantss’ils poursuivent l’aventure, soit par les nouveaux inscrits qui s’yadaptent pour développer les projets des autres semestres.18


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Questionner, formuler, projeterEmmanuel CailleMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu construit au paysageCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hÊtre architecteLes cinq années d’études qui mènent au diplôme d’architecte peuventêtre perçues comme insuffisantes face à la maîtrise qu’exige aujourd’huila complexité croissante du projet d’architecture. La prise deconscience de cette limite réelle doit être l’occasion de s’interroger surce qui fait la compétence de l’architecte. Il y a une concurrence de plusen plus forte de savoirs-faire techniciens ou industriels. De plus en plusd’acteurs sauront prendre en charge la construction de bâtiments et devilles. L’architecte se charge d’une mission plus ambitieuse. Il est celuiqui, en poète, en rebelle ou en conciliateur, interroge un monde en désird’habiter. Il ne peut se contenter de répondre aux programmes qui luisont soumis et doit anticiper les questionnements à venir. L’enseignementdoit développer la capacité des étudiants à s’interroger avec pertinencesur les questions qui leur sont posées. En même temps qu’ilsacquièrent un savoir académique, les futurs architectes doivent ainsiapprendre à questionner ces savoirs afin d’anticiper les interrogationsqu’ils auront à soulever demain. Il leur faut donc tout autant savoirconstruire qu’être de force à construire par eux-mêmes de nouveauxsavoirs.QuestionsL’analyse de l’évolution de notre environnement doit-elle nous conduireà une remise en question des valeurs séculaires du projet d’architecture:organisation de l’espace, rapport à la lumière, usages, technique?Comment agir aujourd’hui en architecte dans un territoire contraint parde fortes déterminations historiques, économiques, sociales, environnementales,techniques ou réglementaires?Comment agir au sein d’une société multiculturelle en perpétuelle mutationoù le rôle de l’architecte est lui-même remis en cause?Comment concilier une légitime adéquation du projet aux spécificitésdu lieu avec la demande croissante du marché pour des espaces génériquesqui, dans un futur proche, devront être transformables et réutilisables?Comment concilier l’exigence d’une société vers davantage de sécurité,de confort et de technicité avec le respect de l’environnement et lesproblématiques écologiques?ObjectifsFormuler: Prendre conscience de ces questionnements contemporainstout en les mettant en perspective avec l’histoire de l’architecture. Enrelation avec un site et un programme donné, apprendre à formuler graphiquementet textuellement ces interrogations pour fonder le projet.Autonomie: Acquérir les outils intellectuels qui, au-delà de la périoded’enseignement, permettront de manière autonome d’instituer une relationprospective avec un monde en forte mutation.19


20ProjetCes questions et ces objectifs s’articulent autour d’un projet situé dansun territoire proche de Paris. Le programme est établi en communaprès analyse contextuelle. Il devra prendre en considération le réemploid’éléments urbains et architecturaux existants et comprendre deslogements, un ou plusieurs petits équipements et l’aménagement desespaces publics.Une partie restreinte du projet est traité en détail en abordant égalementles questions constructives et économiques. Ce travail s’étayera sur lesquestionnements initiaux afin de rester en cohérence avec une penséequ’il s’agira de formuler progressivement tout au long du semestre.Le travail s’effectue d’abord en commun avec des visites in-situ, puis enéquipe de deux ou trois. Enfin, la partie restreinte du projet est traitéeindividuellement.La définition du type de document et matériaux à rendre pour la présentationfinale du projet se fait en cohérence avec la démarche de l’étudiant.Elle fait partie du travail de formulation de sa pensée en confrontationavec les enjeux de l’exercice.


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Habité la ville contemporaine :logement, écologie, densitéBéatrice MariolleMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu territoire au construit& LogementCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hLa ville contemporaine remet en question la place même de l’édificedans son rapport au territoire. Il s’agit d’une ville quantitative et diffuse,dans laquelle il est davantage question de dissociation que de continuitéentre des fragments hétérogènes : infrastructures de transport,nature en friche ou cultivée, bâti générique et densité dispersée ... Il fautrenouveler nos outils de lecture et de compréhension, là où ce qui sedéfait, en termes de morphologie urbaine, ce n’est pas tant la ville ellemêmeque le modèle de référence qui a longtemps inspiré sa production.Dans ces territoires concevoir des logements impose d’appréhender lesquestions de densité, de relation entre habitat et agriculture, d’habitatcollectif et individualisé, de la place de la nature dans l’architecture…Objectifs - méthodesCe studio expérimental prend place dans une petite commune périurbaine.Un groupe du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris travaillerasur le même site ce qui permettra d’enrichir les regards et d’aborder lesquestions de biodiversité à l’échelle de l’habitat.Le projet concerne une « expérience architecturale » et peut être abordéde plusieurs façons :- du territoire vers le construit, à la recherche d’un site, propice à l’implantationde logements, dans une mise en relation réciproque desmorphologies de l’environnement naturel et construit ;- Du construit vers le paysage, ou comment une pensée constructive etspatiale, un édifice même minuscule, peut révéler un site, par sa présence,sa géométrie.Le projet est mené en même temps à plusieurs échelles : celles de laville 1/2000° - 1/500°, celles du logement, 1/200° - 1/50°.Cleres est une petite commune rurale à proximité de Rouen. A la foisrurale, et périurbaine, il s’agit d’un village touristique qui possède desgrandes ressources environnementales. Sa gare la relie à Rouen maiségalement à Paris.La maire de Cleres participera à l’accompagnement du studio en nousaccueillant sur place lors de quelques week-ends de travail.L’objectif du studio consiste à proposer des formes de densification dubourg, notamment autour de la gare à travers la conception d’ensemblesde logements.Le logement est abordé dans ses toutes ses formes collectives maiségalement quantitative. Toute liberté est laissée à l’étudiant quant auchoix du programme. L’intervention programmatique fait partie de l’apprentissagedu projet.Les éléments techniques écologiques seront intégrés à la conceptionglobale : isolation extérieure/ intérieure, réseaux assainissement, rétentiondes eaux pluviales, toilettes sèches, construction bois, énergie…Travaux demandésJury21


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Mobilités 1- Logements pré-fabriquéset écoroute à CergyDominique Hernandez, Philippe VillienMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu territoire au construit& logementCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifsLes attendus du semestre dans le processus du cycle Master.Ce studio de premier semestre, se déroule d’octobre à février. Ils’adresse indifféremment à des étudiants en 4ème ou 5éme annéed’études d’architecture.Le logement et le territoire : ce studio en accord avec la grille généraledes studios Master traite du logement individuel et collectif, et s’inscritdans une démarche «de l’édifice au territoire».Le site est en « subagglo », en limite de Cergy-Pontoise, sur la communede Jouy-le-Moutier.ContenuLe programme : des logements préfabriques dans une perspectiveéconomiqquePréfabriquerLes logements sont conçus en préfabrication. Les exigences du « préfabriqué» vont de la question de la modularité, de la séquence du montage,des assemblages, du transport, incluant ou non l’idée du kit. Lesmises en œuvre visent des objectifs clairement énoncés et chiffrés. Levocabulaire développé est libre (hight tech / lowtech – bois, métal, …).EconomieNous travaillons particulièrement « l’économie du projet ». Elle est développéepar des chiffrages avec des valeurs, financières mais aussi énergétiques,selon les ressources et les matériaux mis en oeuvre.Le projet est conçu à grande échelle (1/50ème - 1/20ème – 1/10ème)avec l’apport de compétences spécifiques en économie et en mise enoeuvre des enveloppes préfabriquées du logement. Il s’agit d’une recherchepatiente et progressive. La conception avance sur plusieursfronts : il s’agit de conceptualiser le projet à plusieurs échelles en mêmetemps, par le dessin, le calcul et l’écrit.Les thèmes du logement préfabriqueLes thèmes développés sont ceux du logement « mobile, mixte, évolutifet radical ».Logement mobileLes mobilités dans une vision « transcalaire ». La mobilité traverse etunifie les échelles emboîtées de la conception architecturale. A l’échellede la métropole les flux des personnes et des marchandises sont lesprincipes fondateurs de la ville. A l’échelle des édifices la constructionpréfabriquée, implique de transporter des parties importantes à assemblersur site. A l’échelle du meuble les dispositifs concrets dessinés endétail (menuiseries extérieures, parois intérieures, portes, …) sont pensésselon leurs mouvements. Dans ce mode de production de la préfabricationle projet d’architecture doit maîtriser de manière explicite lesdéplacements des matériaux, des ressources, en privilégiant la proximitéet la moindre dépense.22


Logement mixteUn laboratoire d’idées pour plus de mixité fonctionnelle, sociale, générationnelle.Le programme de logement individuel ou collectif, est détaillé par l’étudiant.Des associations de besoins entre plusieurs usages sont analysées etprojetées précisément aux travers de diagrammes spatiaux et temporels. Lacomplémentarité des fonctions vise à intensifier l’occupation de lieux et àrenforcer les réponses aux exigences environnementales.Logement évolutifL’évolutivité comme stimulantCe qui se transforme, ce qui mute : la conception architecturale doit accompagnerl’instabilité programmatique actuelle. La flexibilité, l’adaptabilité, l’évolutivitédes dispositifs architecturaux, paysagers seront des critères majeursguidant les choix de projets. Le rapport composé de la forme et de la fonction,grand principe fondant le mouvement moderne en architecture, est durablementen crise. Le rapport forme / fonction doit être repensé de manière ouverteafin de conjuguer des besoins changeants, dans une société en pleinemutation dans ces rapports de production, ces liens sociaux et familiaux, faceà l’obsolescence rapide des objets de consommation. La réflexion portera surun type architectural et ses développements récents : l’objet archétypal etl’objet générique.Logement radicalPour une culture du projet radicalDans une culture du projet «radical» l’important est de développer desconcepts lisibles. Grâce à la production de diagrammes, de datascape etd’argumentaires écrits, illustrés et chiffrés, la radicalité du projet sera établie etcommuniquée. Les références sont notamment celles de la sphère de la maisonpréfabriquée d’après-guerre (Eames, Richard Bukminster Fuller, JeanProuvé, Ionel Schein, J. B. Maneval, David Greene, Friedman, G. Rottier, Rogers,…) mais aussi dans une période très récente (Jan Benthem, ShiguruBan, Hangar design Group, Jonas Wagell, LOT-EK, Architecture and Vision,OMD, Olgga Architectes, Aisslinger, Cannata and Fernandez, Tim Pyne, R. etE. Baroullec, …).Le site : l’ecoroute de jouy le moutier à cergy pontoiseLes projets seront territorialisés dans le cadre général du projet en cours «d’écoroute ».L’écorouteLe projet en cours de «l’écoroute» confronte deux contraintes : la ville a besoinde boucler là son «boulevard périphérique», sa desserte annulaire nécessaireà l’agglomération. Mais le site est également la dernière coupure agricole etforestière du secteur, constituant un vaste corridor écologique reliant lesgrands boisements à l’Ouest et les berges de l’Oise.Les intérêts collectifs se mêlent en un projet global dénommé « écoroute ». Cenéologisme désigne bien les contradictions à l’œuvre et sert d’emblème pourprojeter un territoire unifiant l’infrastructure et la nature, la ville et ses flux.23


Les logements et le siteUn « parcellaire », un découpage en « macro lots », sera conçu collectivementafin d’y inscrire les projets individuels de chacun.Le site est pris dans une gamme d’échelles emboîtées et contrastées. Al’échelle de l’agglomération, dans la logique des grands parcs de la ville nouvelle,dans le grand paysage des boisements anciens et de l’agriculture urbaine.A l’échelle de la commune de Jouy-le-Moutier, il faut composer avecles quartiers riverains exemplaires des années 1980 issus du concours « maisonsde ville », avec les micro paysages dus à une topographie en talwegconduisant les eaux de ruissellement vers l’Oise.Ce territoire est un bord d’urbanisation : il implique des visions partagées surles infrastructures routières, celles des TC, hydrauliques. Les thèmes sontceux du «sol comme identité», de l’intensité poétique des horizons, les imaginairesévoquant un ailleurs métropolitain, la complexité de la topographie résultantedes exploitations agricoles et des carrières.Des notions privilégiées : le sol, le cadre, la densitéCertaines notions font l’objet d’apports pédagogiques ciblés. Elles sont lesvéritables outils du projet territorial : la densité, les flux, le cadrage, le sol …Ces notions convoquent toujours plusieurs échelles simultanées, renforce laconscience de projeter dans plusieurs territoires simultanément.Il s’agira d’approcher le territoire par l’usage de différentes techniques cartographiques.La géographie sera vue comme valeur de projet, comme sourcede représentation en architecture. Le projet de sol est un univers de réflexion,une source d’innovation des formes architecturales. La topographie sera manipuléefinement, en dessin, en modelage. La coupe étendue sera pratiquéecomme l’un des instruments de la maîtrise des cadrages de vues proches etprofondes. Le travail du sol permettra d’explorer des géométries planes trèstendues, les questions du plié, du plissé, du froissé. Le projet d’infrastructurepermet lui d’explorer l’objet à forte valeur ajoutée par ses proportions mêmes: l’infiniment long, le fin, le mince, l’extrusion.La vie du studioA la fin du semestre une exposition sera organisée, constituée par le rendudes projets eux-mêmes. Une publication sera montée à partir des travaux dusemestre par les enseignants et les intervenants extérieurs partenaires et laCommunauté d’Agglomération de Cergy Pontoise.Travaux demandésLa validation du studio se fera par- Contrôle continu à 50% : avec un pré-jury organisé à la fin de la période 2du semestre.- Jury final à 50 % : avec un jury final comprenant un affichage de panneauxet une projection accompagnée d’une présentation orale.24


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Studio: Siem Reap Ankor : patrimoine/Tourisme,comtemporanéité/développementEmmanuel Cerise, Cyril RosMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu territoire au construitCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifsL’atelier a pour objet la ville de Siem Reap au Cambodge, qui sert d’accèsau site d’Angkor, inscrit sur la liste du patrimoine mondial del’UNESCO depuis 1992. Le contexte est celui d’une petite ville, situéedans un pays en développement, confrontée à une urbanisation rapide,liée au tourisme.L’atelier est composé de deux parties complémentaires, d’une partl’atelier Plan de Ville, d’autre part l’atelier Projet.L’atelier Plan de Ville est une approche analytique et historique de laville. Sa méthodologie se base sur une approche cartographique doubléed’un apprentissage des modes de représentation. L’essence de cetravail vise au décryptage d’informations, à l’acquisition d’un savoir et àsa transmission à partir de la compréhension d’un ensemble de carteset de plans allant de l’échelle du territoire à l’échelle des quartiers.L’atelier Projet privilégie la démarche, le positionnement et l’approchepersonnelle de chaque étudiant vis-à-vis d’un lieu et d’un contexte. Il seprésente comme le développement d’une réflexion sur la ville et sonaboutissement : le projet.Trois phases composent l’atelier projet : le travail à Paris dans un premiertemps (la trame) qui se déroule en même temps que l’analyse del’atelier Plan de ville, la confrontation avec le lieu (le terrain, séjour àSiem Reap), puis la finalisation par un projet architectural (le projet).ContenuLa trame_première phase - Exercice de projet avant terrain – Travailde groupe.Cette première phase a pour but d’amener les étudiants à comprendreet diagnostiquer les enjeux, les pathologies, les besoins d’une villeconfrontée à un tourisme de masse au développement extrêmementrapide.Nous sommes partis du constat qu’il valait mieux utiliser la non connaissancedu lieu comme moteur de réflexion, un imaginaire de la ville auloin. Pour ce faire, nous avons posé un cadre, un alibi, la réflexion sur lesanciens canaux angkoriens et les points d’eau parsemant la ville. Ceséléments qui contribuent au bon fonctionnement de la ville sont victimesdu développement anarchique des dernières années : ils sontbouchés, obstrués et leur disparition est cause de désordres écologique,urbain et sanitaire.Puis, nous nous proposons d’y superposer ce que nous nommons pardéfaut la trame, qui est avant tout le point d’entrée des étudiants dansune réalité imaginée : un agencement urbain soulevant des questionsaussi diverses que les modes d’habiter, le mode de développement dela ville, la traversée de celle-ci et les séquences qu’elle propose, la mesurede l’espace d’intimité de la famille, de l’individu, etc. Sa finalité résidedans le fait qu’elle fait support à de la ville, qu’elle produit dans uneoptique d’incitation.Un rendu définitif de ce travail de première phase, atelier plan de ville ettrame, a lieu avant le départ sur le terrain.26


Le terrain_seconde phase (trois semaines)Il s’agit de confronter l’hypothétique et le réel dans une approche critique. Lesétudiants doivent revenir sur le projet de première phase, le corriger, l’affinersur place, intervenir directement sur les planches de projet le temps d’uneprésentation publique (à l’<strong>Ecole</strong> française d’Extrême-Orient), qui doit êtrecomprise comme une remise en cause des acquis du travail de premièrephase. Parallèlement à cela, des conférences avec différents acteurs de laville sont organisées ainsi que des visites de terrain.Dans un second temps, chaque étudiant doit choisir un site, un sujet inclusdans sa trame et établir un programme, étape essentielle car il s’agit égalementde développer chez les étudiants, un questionnement de la notion deprogramme ; il doit également effectuer les recherches, analyses et relevésnécessaires afin de commencer, en troisième semaine, le projet de la troisièmephase.Un rendu public de l’esquisse (choix du site, du programme et esquisse duprojet) se déroule au terme du voyage de terrain.Le projet_troisième phase (travail individuel)Individuellement, les étudiants ont à finaliser le travail commencé à SiemReap, à mettre en place un projet architectural. L’accent est mis sur la pertinencede l’insertion urbaine, l’adaptation au climat, à la lumière, l’utilisationdes matériaux, la gestion de l’espace, la structure et les modes de représentation.Rendu définitif en fin de semestreTravaux demandésChaque phase fait l’objet d’un rendu : la Trame, liée au travail d’analyse deplan de ville, remise en question lors d’un jury critique, organisé à Siem Reapen présence de représentants des institutions partenaires de l’atelier, l’AutoritéAPSARA, autorité gestionnaire du site d’Angkor et l’<strong>Ecole</strong> française d’Extrême-Orient; l’atelier de terrain, enfin le projet lui-même qui fait l’objet d’unjury en fin de semestre.Lors de ces séances, une attention particulière sera accordée aux modes dereprésentation.Enfin, dans le cadre de la coopération engagée avec le Cambodge, les travauxdes étudiants font l’objet d’une exposition au Cambodge, à Siem Reap,dans les locaux du Centre culturel français. La réalisation de cette expositionest intégrée aux travaux demandés. En effet, nous considérons qu’elle faitpartie de l’expérience de terrain. Elle permet une présentation et un dialogueavec le public cambodgien au sujet des problématiques, thématiques identifiéespar les étudiants, des diagnostics et des solutions qu’ils proposent.L’exposition se présente sous la forme de deux panneaux de format A0 parprojet d’étudiant, accompagnés d’une note d’intention, légende de chaqueprojet, traduite en khmer. Elle est une contrainte, celle de la synthèse despropositions contenues dans le projet final ; elle est aussi une obligation declarté car contrairement aux jurys d’école auxquels les étudiants sont habituellementconfrontés, l’exposition est présentée à un public de non spécialistesqui n’a pas la pratique ni la lecture des modes de représentations graphiquesqu’il faut donc leur rendre intelligibles.27


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Studio : Interfaces métropolitaines -Transformations urbaines et approchesenvironnementalesFrédéric Bertrand, Mohamed BenzerzourMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu territoire au construitCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifsMalgré des déclarations d’intention souvent généreuses, les transformationsurbaines restent en France largement contraintes par des logiquessectorielles et fonctionnelles importantes. Les réflexions surl’environnement, placées sous le signe du développement durable, peinent,malgré leurs potentiels, à être le support de démarches de projetet de définitions des espaces concrets qui soient véritablement intégratrices.En la matière, la France semble faire exception par rapport àplusieurs autres pays européen.Confronté à un foncier considéré comme rare et à des territoires enprofond renouvellement, la réflexion urbaine est souvent dépendanted’une pensée par fragments dont l’assemblage ou le recollementsemble échapper à toute autorité organisatrice.Il importe donc que les architectes soient capables de se situer dans lechamp d’investigation large des études urbaines, dans leurs rapports àdes disciplines souvent spécifiques et autonomes. La recherche d’uneidentification des terrains de l’architecte s’appuiera sur une explorationdes échelles et des éléments fondamentaux où s’élabore le projet spatialde la ville contemporaine (géographie, infrastructures, espaces publics,tissus urbains, usages, perception…).Le développement du projet, de ses outils de conception et de formalisationspatiale, s’attachera particulièrement à intégrer les dimensionsde l’espace et du temps ainsi que les enjeux environnementaux quipeuvent s’y rattacher (réchauffement climatique et lutte contre les effetsd’ilots de chaleur urbain, maîtrise de l’eau et préservation de la natureen ville…).Ce semestre, le territoire de projet sera le canal de l’Ourcq à grand gabarit.50% des emprises qui le bordent, essentiellement industrielles,sont actuellement considérées en mutation. Ce territoire sera l’occasiond’aborder plus spécifiquement le cycle de l’eau dans le projet d’aménagement,sa capacité à produire du paysage, de l’espace public et del’architecture.ContenuL’élaboration du projet permettra d’explorer différentes approchesthéoriques liées aux transformations urbaines contemporaines et de seforger une culture partagée des questions sociales, économiques etenvironnementales qui y sont liées. Cette acculturation au projet urbaindevra conduire aussi à évaluer les stratégies d’intervention sur l’espaceen termes de faisabilités techniques et opérationnelles. La rencontreentre architecture et site sera l’opportunité d’intégrer les paramètresenvironnementaux (milieux, ressources, nivellement, orientation, enveloppe,matérialité…). Le projet architectural et urbain mettra en relationle sens des transformations urbaines recherchées et les potentialités dulieu. Il devra également préciser les temporalités et la nature des usagespossibles (jour, nuit, saisons…).28


Le projet se déroulera en trois étapes :- Elaboration d’une stratégie de projet et de sa traduction en scénarios.Cette phase s’effectuera en groupe de 3 à 4 étudiants et découlerad’une approche thématique du territoire (diagnostic). Elle permettra dedéfinir, sur une aire d’étude et à des échelles pertinentes, les orientationsprogrammatiques retenues et les transformations spatialesqu’elles induisent (valorisation foncière, d’usage, symbolique…),- Etude détaillée d’un ensemble d’espaces publics stratégiques et desprojets architecturaux qui sont qualifiés par ces espaces et qui contribuentà leur existence. Cette étape pourra être poursuivie en équipemais la part respective de chaque étudiant devra pouvoir être clairementidentifiée,- Mise en cohérence, recadrage, des deux premières étapes et définitiondes enjeux de coordinations architecturale et urbaine.Une attention particulière sera portée à l’économie d’ensemble desstratégies de projet et notamment à la manière de les énoncer et de lesreprésenter aux différentes étapes.Ce travail sera soutenu dans sa progression par des cours théoriques etpratiques ainsi que par des visites de terrains (opérations urbaines récenteset en chantier exemplaires notamment pour leur maîtrise del’eau).Travaux demandésNotice synthétique de présentation des intentions de projet, schémas,croquis, photos, dessins normalisés (plans, coupes, élévations), maquettes(site, épannelage, structure), perspectives intérieures et extérieures(séquences, systèmes de relations, matières), données quantitativessynthétisant les choix de projet.Les échelles de projet s’étendront du 1/25 000e au 1/20e. Il s’agira decomprendre et de mettre à profit la complémentarité des échelles et lapertinence des modes de représentation en fonction des intentions deprojet.Possibilités d’études et d’évaluations (jurys) coordonnées avec d’autresenseignements (théorie, construction, séminaires)Contrôle continuJurys intermédiaires et jury final auxquels pourront participer des intervenantsextérieurs.29


<strong>Ens</strong>eignement Studios Master 1Studio : Pruitt-Igoe, L’urbain abandonnéAghis PangalosMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonThématiquedu territoire au construitCrédits ECTS12,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesTD 128 hObjectifs- Mener une investigation conceptuelle des modèles urbains, utopiques,stratégiques, romantiques, rationnels…- Mettre en place des outils d’analyse et de compréhension d’un siteque l’on ne peut pas visiter.- Interroger un Mythe à travers votre projet.- Vous confronter à la présentation d’un concours.ContenuLe 16 mars 1972, la télévision américaine diffuse en boucle et en directla démolition par détonation des barres de logement de Pruitt-Igoe,marquant ainsi la fin d’une aventure douloureuse de ce quartier de logementssociaux de la ville de Saint Louis. Les images se veulent expiatoires,cathartiques mais elles procurent un malaise qui révélera irréversiblementles traumatismes d’une époque révolue : A peine 6 moisavant la première crise pétrolière, en pleine période de crise industrielle,ces images vont devenir le symbole de la critique du productivisme, durejet de l’architecture moderne, de la charte d’Athènes et des principesd’un urbanisme que l’on s’accordait a appelait corbuséen. La critiquepostmoderne est en marche à la recherche d’un mythe fondateur, desymboles de l’échec du mouvement moderne. Dans son texte fondateurde l’historiographie postmoderne «The New Paradigm in Architecture:The Language of Post-Modernism», Charles Jencks écrit, «L’architectureModerne est morte à St. Louis, Missouri le 15 juillet 1972 à15.32 quand le tristement célèbre Pruitt-Igoe, ou plus précisément certainesde barres ont eu leur « coup de grâce » par dynamite» .Ainsi, la fin de l’existence physique de Pruitt-Igoe n’est que le début deson « existence mythologique ». Construits en 1954 à Saint-Louis (Missouri)par l’architecte Minoru Yamasaki, les 33 immeubles (2 870 logements)ont été démolis après seulement vingt années d’occupation.Les habitants du quartier sont définitivement partis pour ne jamais revenirlaissant derrière eux la première «table rase» issue de la modernité.Cette année est le 40ème anniversaire de la démolition de Pruitt-Igoe.Un concours international est lancé pour accueillir des propositionspour l’avenir du site. Le rendu du concours est pour le 16 mars, environun mois après le rendu du studio. Vous êtes donc invités à participer auconcours avec votre projet !Au-delà du symbolisme, Pruitt-Igoe représente une situation assez banalede développement urbain avorté tels que nous le retrouvons aujourd’huidans l’espace bâti de nos villes.travaux demandésLoin des « certitudes » et des « vérités » vous allez développer vospropres outils de compréhension du site et de ses enjeux, tout en menantune exploration conceptuelle de modèles urbains. A travers des30


maquettes, diagrammes, dessins, vous allez construire des dispositifsde transcription des notions de différence d’échelle, de complexité programmatique,de temporalité des usages afin de mettre en place unsystème personnel et autonome utile à la fois pour interroger l’existantmais aussi pour élaborer les concepts opérants de votre projet. Vousdévelopperez une proposition à l’échelle du quartier, mais aussi au niveaud’un bâtiment plus particulier.Enfin, vous allez vous confronter aux enjeux d’un concours, la formulationd’un concept, la présentation du projet etc.31


<strong>Ens</strong>eignement ThéorieFonction de la théorie dans l’œuvre des pèresfondateurs du mouvement moderneLaurent SalomonMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonCrédits ECTS3,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsNotions générales : qu’est-ce que la théorie ? - qu’est-ce que l’architecture?La théorie :- L’héritage des traités- Théorie et vérité,- Pratique et théorie.- L’acte projectuel comme transcription d’une pensée théorique.L’architecture :- Art de bâtir combinant un savoir constructif avec la maîtrise des représentationssymboliques.- Concrétisation des transformations socio-économiques dans l’espacehabité.ContenuFrank Lloyd Wright : la destruction de la boite- L’invention d’un nouvel espace architectural.L’espace pionnier, la fusion de l’architectural dans la continuité paysagère,le retour du poteau comme arbre et du toit comme houpier .- L’effacement de la structure bâtie.La différenciation entre équilibre statique et équilibre formel, l’apparitiondu continuum spatial.- Le renouvellement des représentations symboliques.Le rejet des référents européens, la thématique pionnière, l’intrusionjaponaise puis l’intégration des symboliques amérindiennes. Le mythedes Etats Unis d’Amérique comme pont entre Occident et ExtrêmeOrient.Alvar Aalto : le retour européen à la naturalité- La disjonction du signe et de la fonction.Le refus de la didacture formelle de la fonction, et la réinvention d’unsigne topologique.- La mimesis naturaliste.La réintroduction de la représentation de la nature comme argumentarchitectonique et la récupération des techniques traditionnelles.- La topographie comme artefact.L’invention de l’arte-topographie comme déterminant des hiérarchiessignifiantes.Ludwig Mies Van Der Rohe : modernité ou modernisation du classique- La persistance du plan « classique ».Le refus de la dictature du programme et l’évitement de la fonction.- La continuité intérieur – extérieur.L’apologie du continuum spatial comme nouveau classicisme et laprédominance de l’extension horizontale.- La combinatoire de la transparence et du reflet.32


La neutralisation de la transparence littérale par le reflet et la reconstitutionde l’enveloppe par stratification des plans virtuels et des reflets.Louis Kahn : la conjugaison des concepts- Le renoncement à l’idée d’édifice comme unité formelle représentativede l’unité conceptuelle,La primauté de l’unité par addition sur l’unité par subdivision. Lemythe des Etats Unis d’Amérique comme Nouvelle Rome.- L’unité architecturale en dépit de l’autonomie des parties,La décomposition formelle du projet en unités programmatiques autonomeset l’idéalisation de chaque partie.- La représentation de la pensée comme forme.La pensée transmutée en espace et en lumière, le mythe du silencecomme essence de l’émotion.Le Corbusier : la dichotomie structure / forme- La libération de la forme.L’iconoclastie comme moteur de l’invention (le monde à l’envers) et ladéconstruction de l’archétype classique en catégories architecturales.- La structure comme forme autonome.La réduction de la structure en élément sans prédominance architecturaleet son intégration à une didactique de la forme.Le Corbusier : La thématique architecturale et son instrumentation (VillaSavoye / Pavillon de l’Homme)- L’expérience de la transparenceL’invention de la transparence phénoménale (chère à Colin Rowe).- Le contraste comme système d’expression plastique.Le contraste comme base de langage, l’hétéro-morphie comme outilde hiérarchisation des catégories, l’artialisation du commun commesubstitut à la célébration des institutions.- L’expérience de la couleurLa ré-interprétation du volume comme cadre et l’intégration de la couleurcomme modulateur de volume et d’espace.- La picturalité comme finalitéL’irruption du pictural et la transformation de l’architecture en fait poétique.Travaux demandésRendu de dossier33


<strong>Ens</strong>eignement ThéorieHistoires des villesBruno FortierMaster1 ère annéeSemestre 1UE1Les territoires du projet 1Responsable de l’UE1Laurent SalomonCrédits ECTS3,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsFournir aux étudiants les repères essentiels à la compréhension desgrands courants d’idées qui ont traversé l’urbanisme, de la Renaissanceà ce siècle.ContenuPas plus que son image, l’idée de ville n’est stable ou permanente. CeCours d’histoire des villes s’attachera donc à suivre - entre la Renaissanceet la période moderne -, la manière dont les villes, et aujourd’huiles métropoles, ont abordé les deux problèmes de leur croissance etdes formes que pouvaient prendre leur aménagement :- D’abord au tout début de la période renaissante, quand l’hypothèsed’une ville ouverte et désormais conçue comme une fédération debâtiments a été opposée à la ville féodale et aux clôtures qui la marquaienttraditionnellement ;- <strong>Ens</strong>uite - et au XVIIIe siècle - quand les technologies du déplacementont amené à réorganiser des villes qu’on imagine alors comme infinieset en transformation constante :- C’est le thème de la « métropole » ; celui – ambivalent - de la villeconcentrée ou diffuse que l’on trouve chez Fourier, John Martin ouConsidérant. C’est aussi celui de la ville en excès et l’âge des premièrescapitales (Berlin, Londres, New York...). Paysages minéraux, leplus souvent très denses, avec lesquels le XXe siècle finira par rompreau terme d’un pivotement dont la dernière partie du cours suivra latrajectoire dans la lecture que les « modernes » à partir de Geddes,feront de la Cité Antique : la Grèce et ses sanctuaires, les plans savammentinformels qu’elle paraissait avoir suivi sans se soucier del’ordre hérité de la Renaissance, s’opposant tout à coup aux multiplesvisages que Rome avait fournis aux partisans de la métropole dense.Travaux demandés1ère session : Examen sur table2ème session : Le contrôle se fera sur la base de trois fiches de lectures,dont une au moins concernera un ouvrage de langue anglaise.34


<strong>Ens</strong>eignement Option Arts plastiquesLaboratoire de l’image et de la couleur 1Didier SanceyMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsProjet artistique à ChamarandeLe laboratoire de l’image et de la couleur est un enseignement collégiald’arts plastiques sur la couleur, qui intègre des cours sur les images desynthèses.Après un travail personnel sur la couleur, les étudiants constituent deséquipes pour imaginer un projet artistique « libre ». Chacun joue un rôledifférent: artiste, photographe, responsable de la modélisation ou de laconstruction, coordinateur.Puis chaque étudiant réalise un photomontage en insérant une imagede synthèse du projet dans une prise de vue du site.Le projet est au centre de la démarche, la pertinence et la qualité desimages en dépendent.Pré-requis : une connaissance suffisante du logiciel autocad et de lamodélisation (sur autocad ou autre)Contenu1° étape : Modélisation / Photomontage- Cours : logiciel 3DS max et photoshop.- TD : Les étudiants apprennent à faire des prises de vue du site et desimages de synthèses pour réaliser des photomontages.2° étape: Couleur- Cours : Histoire des théories de la couleur, propriétés de la couleur(peinture, architecture, matière, lumière).Théories de la couleur en informatique avec les logiciels 3DS max etphotoshop.- TD : un projet court personnel sur le thème de la couleur, et analysedes couleurs d’un tableau.3° étape : Projet artistique à Chamarande, travail d’équipe (voir objectifs)En 2006 le projet était situé sous le métro aérien de Jaurès et Stalingrad.Depuis 2007, le lieu choisi pour ce projet est le Centre d’Art Contemporaindu Domaine de ChamarandeTravaux demandés- Contrôle continu : Modélisation des projets, photos, photomontages,chartes de couleurs, images de synthèse réalisés à l’école pendant lesTD.- Présentation en équipe du projet artistique.35


<strong>Ens</strong>eignement Option Arts plastiquesAtelier expérimental 1Patrick Chaput, Didier SanceyMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hDans le cadre de « l’Atelier expérimental » nous proposons un enseignementthéorique et pratique qui doit permettre à l’étudiant de développersa capacité d’expression par l’audiovisuel en lui faisant acquérirune méthodologie pour concevoir et élaborer un récit en « images enmouvement » et en sons.Ces cours théoriques sont suivis d’exercices dans lesquels les étudiantsvont mettre en pratique ce qu’ils viennent d’apprendre. Le but deces exercices est de maîtriser le sens d’une séquence d’images, deconstater que ces images, leurs échelles, la façon dont on les raccordeinduisent des interprétations différentes.Pour tous ces exercices, les étudiants travaillent en groupe. Ils doiventpasser par différentes étapes de travail : élaboration d’une idée, écritured’un scénario qui réunit le groupe, réalisation d’un story-board. Puis ilsdéveloppent un « plan de travail » pour réaliser et monter ensembleleurs films. Le travail de groupe est essentiel à la réalisation d’un film,l’apport des uns étant source d’inspiration pour les autres.36


<strong>Ens</strong>eignement Option Arts plastiquesDessin et représentation de l’espaceSimon VignaudMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsLes notions élémentaires ayant été développées durant les deux premièresannées de licence, l’accent sera porté sur le propos tenu par ledessin.ContenuPar « propos », il est entendu observation, analyse et transmissiond’une lecture par des aspects choisis d’une réalité sur la base de saperception sensible.Ceci requiert l’usage contrôlé de la perspective et de techniques adaptéesà la traduction des différentes catégories sensibles de l’espace.Les techniques mises en oeuvre feront appel à l’outillage de base(mines diverses, fusain, plume, lavis, aquarelle).L’atelier gravure sera également utilisé, particulièrement pour les possibilitésde déclinaisons d’une image à partir de ses reproductions.Le travail sur la perspective développera toujours la problématique dupoint de vue du cadrage et du champ de vision, notamment sur les limitesde sa dilatation. L’usage du dessin d’observation dans une démarcheprojectuelle sera abordé, en relation avec des sites de studio.Les étudiants inscrits aux différents niveaux (1 et 2 de licence et master)seront encadrés sur une même plage horaire, et sur les même sujetsd’exercices. Le niveau des étudiants étant hétérogène, les exigences etdegrés de complexité peuvent être adaptés aux capacités de chacun.Les exercices proposés seront diversifiés, du dessin rapide au développementanalytique. Les séances sur le site seront alternées avec desséances en atelier, menées sur la base des informations recueillies enextérieur (dessin, photographie), ou occasion de développer un travailimaginaire.Travaux demandésDossier des travaux réalisés pendant le semestre.NB : Le voyage de dessin du 2 ème semestre vient compléter cet enseignement37


<strong>Ens</strong>eignement Option Arts plastiquesPeintureJean-Baptiste SecheretMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsLa priorité de l’enseignement est d’obtenir de l’ensemble des élèvesvenus d’horizons différents un niveau de dessin tel qu’il permette augroupe d’aborder la couleur sans handicap.Le but étant la sensibilisation à l’actualité et à la réalité tangible de lapeinture.Un travail accompli si possible avec la plus extrême lenteur, rétabliratout au long de l’année l’évidence de cette pratique, et l’importance deses relations aux formes de l’architecture et des sentiments qui en découlent.Dans les années précédentes et de manières assez régulière ont eu lieulors du cours trois initiations :- le lavis chinois et la calligraphie avec le peintre chinois Ye-Xin (techniquesdes encres et des papiers traditionnels marouflés à la colle deblé)- la lithographie avec et dans l’atelier de Jacques de Champfleury (grainagedes pierres, crayon et lavis lithographique, etc.)- le décor de théâtre peint au sol à l’opéra Bastille et aux ateliers duboulevard Berthier (usage et pérennité du décor à la colle)Il est prévu une initiation à l’expérience photographique à travers le clichécerre d’abord, le sténopé ensuite.ContenuPratique méthodique, lente ou rapide, sur petits et grands formats ducrayon et du fusain. Les sujets sont le paysage urbain, la nature morte,et l’analyse d’œuvres historiques et contemporaines.Première approche enfin, de la couleur, et de la technique de la peintureà la colle. Avantages et difficultés de l’utilisation des pigments enpoudre.Travaux demandésL’enseignement sera axé sur le dessin et sa qualité à l’intérieur mêmede la couleur.Contrôle continu + jury final39


<strong>Ens</strong>eignement Option Arts plastiquesSculpture - art publicPhilippe RebuffetMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifs- Acquisition des techniques de base de la sculpture- Parallèlement, analyse de l’espace public comme lieu d’identificationcollective- Place de la sculpture au sens large dans l’espace public et dans l’architectureContenu- Analyse dessinée et photographique de la foule dans l’espace public- Ce thème sera transposé en haut ou bas relief- Parallèlement, confection d’un carnet de croquis décrivant les formesde la sculpture particulièrement intégrée à l’espace public et à l’architecture- Etude du modelage en ronde-bosse avec le modèle- Approche de la notion d’échelle par l’étude et la mise en situationd’une composition monumentale dans l’espace publicTravaux demandésContrôle continu + juryBibliographieRaymond Masson – édition cercle d’art.40


<strong>Ens</strong>eignement Option Arts plastiquesAtelier matériaux mobilier et design d’objetCamille BacoupMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hDans un espace donné, analysez et établissez une liste de besoins(ranger,s’asseoir, etc...).Comparer les à cette liste de critères tel que:1 Elément autour duquel on se déplace.2 Elément dans lequel on se déplace.3 Partition d’espace.a) transformation à court terme -b) transformation à long terme -4 Elément qui transforme le rapport à l’espace.a) court terme -b) long terme -5 Transformation de l’élément sur lequel on agit.a) court terme -b) long terme -Retirer de cette étude un critère qui pourrait être le début d’un projetd’aménagement.Vous devrez en concevoir un et le réaliser avec les matériaux disponibles,à l’atelier.Préalablement, il faudra faire une maquette (carton) pour le définir envolume.ConceptionDossier d’étude en tenant compte des critères indiqués ci-dessus.Plans à l’échelle.Maquette.Définition des besoins en matériaux.(bois,métal,verre...)RéalisationRéaliser un prototype de cet élément en utilisant les moyens de l’atelier.Accompagné d’une reflextion sur les contraintes de l’industrialisation41


<strong>Ens</strong>eignement Option constructionArchitecture navaleLorenzo PiquerasMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsCe module optionnel, est l’évolution du certificat puis du module organiséconjointement par l’EAP Villemin et l’ENSAPBelleville depuis unevingtaine d’années. Annuel à l’origine, il est maintenant séparé entre «initiation » au premier semestre, et la suite du cursus (voir autres fiches« architecture navale »). Les séances se déroulent (sauf empêchement)partiellement à l’EAP Belleville et à l’EAP Val de Seine, mélangeant ainsiles étudiants.L’objectif est de confronter les étudiants en architecture « terrestre » àun travail de conception à la fois proche et différent de celui auquel ilssont formés dans le cursus obligatoire. Pour la majorité d’entre eux,l’objectif est de valoriser une acquisition de connaissances et de démarchesspécifiques à l’architecture navale (cf. contenu) dans le sensde l’amélioration de leur pertinence en architecture terrestre. Pour unepetite part, ces modules optionnels sont le pré-requis à l’inscription aumaster « coloration architecture navale » (avec possibilité d’attributiondu DPEA provisoirement en 2007/2008) organisé conjointement par lesdeux écoles et l’EAP la Villette (voir autres fiches).Contenu<strong>Ens</strong>emble des connaissances de base nécessaires pour réaliser unAPS de bateau de la dimension d’un bateau de plaisance, dont le programmeest volontairement orienté vers le savoir-faire en architecture «terrestre ».Ces connaissances se répartissent entre connaissances théoriquesstructurées, et analyse critique de bateaux existants.- conception/ dessin d’enveloppes courbes (coque et superstructure).Méthodes manuelles et AO.- conception/dessin d’espaces fonctionnels minimaux (approfondissementen morphologie humaine et ergonomie)- cohérence enveloppe extérieure, zone habitable intérieure en situationfortement contrainte- prise en compte du caractère mobile (bateau : véhicule habité)- intégration de quelques données hydrostatiques, hydrodynamiques,aérodynamiques- approche de « style » hors problème d’intégration, ou en intégration àun contexte variable.Travaux demandésUn projet développé au niveau d’une esquisse individuelle argumentéeet cohérente.<strong>Ens</strong>eignants : Lorenzo Piqueras (ENSA PB), Gérard Chenus (ENSAPVS), Alexandre Deleule (ENSA PB), Pierre Forgia (ENSA PB).Poids horaire : 48h Durée : 1 semestre Poids hebdo : 3hCM : 12h - TD : 32h - Visites /Conférences : 4hLe travail de conception et dans une moindre mesure de rendu, se faiten partie sur place.Evaluation : Contrôle des connaissances et travail personnel.42


Informations complémentairesVisite (parfois sur deux séances) du salon nautique international de Parisdébut décembre.Visite d’un chantier en région parisienne ou atlantique selon possibilité.Initiation à l’utilisation du logiciel « rhino 3D ». Environnement généralfavorable, à l’usage d’outils CAO/DAO.Attribution de la « valeur » rarement refusée pour étudiant(e) ayant suivinormalement. La connaissance préliminaire du monde du bateau n’estpas une obligation.Une évaluation du certificat par les étudiants des années passées est àla disposition de toute personne intéressée.Bibliographie- Architecture Navale - Dominique Presles, Dominique Paulet - Editionsde La Villette.- Revues nautiques Françaises et étrangères - Diplômes <strong>Ecole</strong>s d’Archien Architecture navale.- Bulletin de l’EAPV (n° 25 - février 1997) « Architecture navale à l’EAPVet ailleurs » - Gérard Chenus.43


<strong>Ens</strong>eignement Option constructionAtelier matériaux construction :un matériau, une maquetteLudovik BostMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsAcquisition des connaissances de base sur les matériaux de constructionles plus sains du marché.Initiation aux techniques de montage et à l’utilisation de l’outillage.Découvrir des assemblages et des modes de constructions innovantsavec le bois, ses dérivés et d’autres matériaux.ContenuPoser les bases d’une réflexion constructive autour des matériaux lesmoins «impactant» pour l’environnement. Les labels existants aujourd’hui,leurs contraintes…Ces premiers travaux sont l’occasion d’un premier contact avec lesmatériaux bois, mais aussi avec les problèmes de réalisation concrets.Ils réalisent une maquette d’un angle de murs, par exemple, après avoirtrouvé des matériaux dont l’impact environnemental est le plus intéressantpossible (des plus anciens aux plus récents) auprès des industriels…Ces maquettes permettent aux étudiants de mieux comprendre certainsproblèmes constructifs qu’ils ont déjà évoqués en cours, et devraitleur permettre, sur les chantiers futurs, de mieux comprendre les questionstechniques, et, de ce fait, d’avoir des relations facilitées avec lesentrepreneurs.Elles seront conservées pour la matériauthèque de l’école.Travaux demandés- Dossier avec détails constructifs- Maquette de structure44


<strong>Ens</strong>eignement Option constructionLe bois dans la constructionLudovik BostMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsPréparer les étudiants à utiliser le bois dans les projets d’architecture.Connaître les avantages du bois et ses faiblesses, ses différentes utilisationset les précautions à prendre au moment du projet et lors de la miseen œuvre…ContenuDes thèmes tels que les enjeux de l’économie forestière, la lutte contrel’effet de serre, la gestion durable et la politique européenne de développementdu bois (éco-matériau) dans la construction, en introduction.L’étude du matériau bois : ses caractéristiques physiques et mécaniques,sa diversité, selon les essences.- le classement,- la durabilité,- la préservation et les produits de finition- la résistance au feuLes panneaux et autres dérivés du bois (dérivés du sciage, du déroulage,du tranchage et de la trituration)Les enveloppes de la construction bois contemporaine.Les techniques, des plus traditionnelles aux plus contemporaines.A partir d’exemples, aperçu des problèmes que peut poser le bois (notammentavec l’humidité) et des solutions pour y remédier dès laconception.Principes constructifs, par éléments d’ouvrages : murs, planchers,charpentes. Bois empilé, poteaux-poutres, ossature bois, panneauxcontrecollés… et précautions à prendre lors du projet.Visites de chantiers.Vision générale sur le déroulement d’un projet, appuyée sur l’étude d’uncas.Travaux demandés- Dossier rédactionnel (thème au choix) et/ou exposé.- Dossier technique (étude de cas) à 2 étudiants maxi.45


<strong>Ens</strong>eignement Option constructionC.N.A.MJean-Marc WeillMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsUne convention est établie entre l’EAPB et le CNAM. Celle-ci permetaux étudiants de l’EAPB de suivre une double formation architecteMASTER & Ingénieur C.N.A.M (Conservatoire National des Arts et Métiers)ou, pour ceux qui souhaitent renforcer leurs connaissances scientifiquesdes Sciences et Techniques pour l’Architecture, de suivre un(des)cours de leur choix. Cet enseignement est donné sous la formed’une option.ContenuObjet : L’<strong>Ecole</strong> d’Architecture propose un TD d’accompagnement pourles étudiants inscrits en double cursus. Le contenu sera défini conjointementavec le CNAM en début d’année. Les horaires du cours sont àdéfinir avec les étudiants inscrits au C.N.A.M.Les enseignements dispensés par le C.N.A.M. sont validés par deuxcrédits donnés chaque semestre par l’<strong>Ecole</strong> d’Architecture durant autitre de l’option. Mode de validation demandé par l’E.A.P.B : rendu desnotes de cours et attestation de passage de l’examen au CNAM.NOTA important : Explication des modalités du double cursus et assistancepour le choix des cours sont données au démarrage du semestre.Durée moyenne du cursus pour obtenir le diplôme d’ingénieur CNAM :4 à 5 ans.Travaux demandésL’obtention des crédits de l’UE se fait au vu de la moyenne de la note del’examen final (40%) et de celle donnée par l’EAPB lors de la remise desnotes de cours (60%).La moyenne est fixée à la note BBibliographieIndications bibliographiques (ouvrages à la bibliothèque de l’ENSAPB)Agati / Lerouge . « Résistance des matériaux » Ed. Dunod Paris 199946


<strong>Ens</strong>eignement Option constructionGéométrie des structuresFabbri RaphaelMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsLe cours de Géométrie des Structures prolonge et fait une synthèse desenseignements de Résistance des matériaux et de Géométrie reçusdurant les deux premières années du cycle de Licence. La finalité estd’une part d’éveiller la curiosité des étudiants en découvrant un champd’exploration, porteur d’imaginaire collectif, peu abordé dans les autresenseignements. D’autre part de « dépassionner » la question technique.L’étudiant apprendra à utiliser la statique et la morphogenèse commedes outils du projet.ContenuLe cours se divise en deux parties, chacune correspondant à un semestre: Statique des formes pour le premier semestre, et Franchir etrelier pour le second semestre. L’accès au cours du second semestreest ouvert en priorité aux étudiants qui auront suivi l’enseignement dupremier semestre ou l’option CNAM.1 er semestreLa première partie Statique des formes permet d’acquérir les outilsd’analyse statique, nécessaires au pré-dimensionnement des structures.La statique graphique constitue un outil efficace pour aborder simultanémentles questions de forme et de stabilité Le cheminementpédagogique choisi est celui adopté par Aurelio Muttoni (L’Art desStructures) selon une logique de « complexification successive » desproblèmes posés. Le livre servira de « textbook » au cours.A l’instar du cours de géométrie de 2e année de Licence, les séanceshebdomadaires durent trois heures, avec une partie de cours et unepartie de travaux dirigés. Le cours aborde les problèmes théoriques etles travaux dirigés mettent en pratique les concepts, parfois abstraits,évoqués en cours. Ce travail a pour but de développer une capacitéd’analyse des structures, indispensable pour que le cours du secondsemestre ne se résume pas à une discussion superficielle autour delieux communs.2 ème semestreLa seconde partie Franchir et relier a pour objet d’expérimenter lethème de la moyenne portée. Les étudiants devront présenter in fineleur travail de recherche effectué durant le semestre, oralement et sousforme d’un dossier d’étude. Chaque séance se déroule comme un séminaire: des exposés théoriques, des présentations d’étudiants, desinterventions d’architectes, des séances de recherches. L‘objectif estde réaliser un franchissement de moyenne portée (20 à 40m) dans unprojet dont les paramètres sont prédéterminés. Les étudiants devrontconcevoir la structure, définir un langage adéquat et évaluer leurspropres choix. Le travail sera mené sous la forme d’une réflexion ouverte,qui confronte conception architecturale et « pensée technique ».La démarche pédagogique consiste à étudier dans un premier temps la47


« culture des franchissements de moyenne portée », c’est-à-dire desœuvres, des concepteurs et des référentiels de communication. Aprèsune analyse architecturale, l’analyse théorique (statique graphique) etl’expérimentation par maquettes d’études doivent permettre de développerun système structurel, de le caractériser, de le tester et de le critiquer.Enfin le dessin de détails d’assemblages complète le travail derecherche.Travaux demandés1er semestre : Travaux dirigés + examen final2ème semestre : Présentation de l’étude48


<strong>Ens</strong>eignement Option constructionSkyscrapers : faut-il encore y croire ?Arnauld de BussierreMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hThèmes abordésIl s’agit ici de donner aux étudiants une connaissance approfondie surles « Tours », loin des images qui submergent le contexte architecturalsur ce thème. Il s’agira à la fois, de poser un regard critique sur la proliférationdes tours qui s’érigent à travers le monde en tant qu’objet ousymbole de prospérité économique ou démonstration de pouvoir politique.Pour autant, il ne s’agit pas de rejeter ce type de projets mais d’enprendre la défense en les resituant dans une nouvelle approche urbaineet structurelle.Seront abordés dans ce cours optionnel les thèmes suivants :- Rappel historique sur la conception architecturale et structurelle destours. Histoire d’une évolution où la technique et les matériaux ne sontpas que les seuls facteurs déterminant.- Architecture universelle / architecture contextuelle : Pour une réécriturearchitecturale et une réinterprétation des tours en fonction de laspécificité des contextes d’implantation.- Tours de bureaux / tours de logements : De la programmation monofonctionnelle à la programmation mixte.- Le gratte-ciel et la ville : comment passer de la tour en tant qu’objetarchitectural à l’Immeuble Grande Hauteur (IGH) comme élémentconstituant de la typologie urbaine.- Objectifs énergétiques et enjeux économiques des Tours dans lecontexte du développement durable :* Conception des tours et économies d’énergie.* Disposition et nature des espaces bioclimatiques.* Conception structurelle et économie de matière.* Les spécificités des enveloppes dans les bâtiments IGH.ContenuDANIEL LIBESKIND - New York TowerCours théoriques8 cours théoriques de 2 heures seront donnés aux étudiants. Ces courspermettront d’avoir une base de connaissance nécessaire pour menerun projet final. Ces cours auront pour objet les thématiques suivantes :1. Rappels historiques sur l’origine des tours et analyse de la situationactuelle à travers le monde.2. Les choix techniques qui sont développés aujourd’hui. Ce cours sesubdivisera en quatre parties :- Choix structurel- Forme et comportement aérodynamique- Rôle de l’enveloppe- Fonctionnement et intégration des espaces bioclimatiques3. Concentration et mixité des activités : quels sont les enjeux au re-49


gard du développement durable.4. Dans un contexte urbain existant, comment redéfinir la ville avecl’implantation de gratte-ciel ? Ce cours sera donné sur la base d’uneanalyse de d’exemples Paris, Londres, New York, Los Angeles, SanFrancisco Shanghai, Hong Kong etc...Mise en pratique sur un projet dirigéA la suite de ces cours, des groupes de travail de trois étudiants serontconstitués. Puis les groupes seront invités à concevoir mini un projet deTour sur un site qui lui sera donné ou un site qu’il pourra proposer. Letravail demandé ne consiste pas à faire un projet de tour dans sa globalitémais d’apporter les réponses conceptuelles et descriptives sur lesthèmes abordés dans le cours et notamment le rendu devra comporter4 points d’analyse :1. Analyse urbaine du contexte d’implantation2. Analyse architecturale du projet3. Analyse structurelle incluant les questions liées à l’enveloppe et àl’aérodynamisme.4. Analyse sur les options bioclimatiques et bilan sur les objectifs auregard du développement durable.Travaux demandésA la fin du semestre une séance sera consacrée à la présentation dechaque « mini projet de tour » devant l’ensemble des étudiants. Chaquegroupe aura 20 minutes pour présenter son rapport et devra répondreaux questions du jury.50


<strong>Ens</strong>eignement Option InformatiqueSIG-Arth : Analyse et représentation de territoireshabités, modélisation urbaineBernadette LaurencinMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 14 hTD 28 hObjectifsL’acquisition attendue est la capacité de mettre en œuvre un SIG servantun projet urbain au regard de son échelle territoriale (le projet dustudio) ou soutenant le développement d’une analyse sur un territoirehabité (le sujet de séminaire) ; une itération productrice doit s’établir del’outil à l’idée ou de l’idée à l’outil.La production de carte est aujourd’hui automatisée, mais cette capacitéofferte par les logiciels de cartographie doit être soutenue par un sujet,et la mise en œuvre d’un véritable langage codifié et de stratégies dereprésentation. Au travers de la production de cartes sont travaillés :- la sémantique graphique de la transcription des informations suivantles différentes échelles et la nature des bases de données exploitées.- la qualité des données constituées sur un territoire.- la capacité de lire, interpréter et transformer les donnes sourcesIntroductionLa représentation instrumentalisée doit être prise comme un exerciced’abstraction et de modélisation de la connaissance au service du projet.La constitution de Systèmes d’Information Géographique oblige àacquérir une « pratique instrumentale » cohérente et coordonnée suivantl’espace à représenter. Une carte qui évolue en fonction de questionnements,de requêtes, ne se transforme pas aux yeux du scientifique« en image fidèle » de la réalité mais au contraire « en uneconstruction » qui permet de comprendre par l’exploration.ContenuLes séances sont introduites par 1h de cours magistral successivementsur les fondements du SIG et ceux de la cartographie, le géo référencement,le principe et l’organisation de base de données graphiques ettabulaires, la fabrication de cartes, l’expression de requêtes, la modélisation3D de terrain et de territoires habités et les interfaces et interopérabilitésavec d’autres systèmes informatiques de représentation et devisualisation en 2D et 3D notamment en export sur Google Earth.Après une série d’exercices dirigés, l’étudiant travaillera à partir de la misemestresur son propre thème d’étude, en relation avec le séminaire oule projet, mettant en application les méthodes et pratiques étudiées ; ilpourra constituer un SIG avec ses bases de données urbaines, faire del’analyse spatiale et des requêtes sur données tabulaires, dessiner descartes ayant une sémantique graphique appropriée, et fabriquer des visualisationsen 3D du territoire d’étude, voir un film d’animation.Les logiciels spécifiques enseignés sont ArcGIS Explorer (gratuit), Arc-GIS 10 et l’extension 3D Analyst. Seront utilisés en parallèle Auto CAD,Sketch’Up, et le visualiseur Google Earth. Au cours de cet enseignement,l’accent est mis sur les interfaces entre les logiciels et la spécificitéde chacun d’eux. Une licence d’évaluation pourra être téléchargéepar les étudiants.51


<strong>Ens</strong>eignement Option informatiqueDéveloppements informatiques appliquésà l’architectureEric LepineMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifs- Sensibilisation aux potentiels de développement du logiciel Autocad- Faire découvrir à l’étudiant qu’AutoCAD n’est pas qu’un simple logicielde dessin mais une véritable plate-forme de développement et deprogrammation.Au-delà de la personnalisation, l’étudiant sera amené à fabriquer sespropres outils en utilisant la syntaxe de macro-commandes et le langageAutoLISPqui est à la fois puissant et simple. Après avoir suivi cecours, l’étudiant n’est pas un programmeur professionnel, mais il repartavec des bases qui lui permettent de poursuivre dans cette voie, et/oudes outils pratiques qu’il peut utiliser au quotidien en oubliant tout de laprogrammation.Contenu- Description exhaustive des possibilités de développement du logiciel.- Personnalisation des raccourcis clavier.- Fabrication de nouveaux boutons dans les barres d’outils.- Importation et exportation de menus personnalisés.- Utilisation des scripts.- Création de nouvelle commandes AutoCAD avec langage de programmationAutolLISP :- Introduction à l’environnement de programmation.- Principes syntaxiques du langage.- Création de commandes très simple.- Création de nouvelles commandes utiles et manquantes.- Elaboration d’un programme plus complet et plus complexe.- Mise en application sur le logiciel AutoCAD 2006Travaux demandésMise en application des connaissances acquises par des exercices dirigéspendant la séance.Exercices réalisés sans aides, pris en compte dans l’évaluation.Les étudiants remettent en fin de séance une sortie imprimée de leurtravail.52


<strong>Ens</strong>eignement Option informatiqueModélisation 3 DEric LepineMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsLa modélisation tridimensionnelle au service du projet d’architectureLa modélisation tridimensionnelle sera tout d’abord un formidable outild’aide à la conception. La « maquette numérique » permet de multiplesexplorations générant une dynamique de conception et constituant uneaide à la décision. Citons de façon non exhaustive :- L’exploration de volumétries, leurs incidences sur le contexte (impactdes ombres générées) par simulation d’intégration dans le site, l’évaluationde la captation solaire ...- La mise en place de matières, de textures, et leurs effets et réactionsavec l’environnement, la lumière … suivant leurs orientations.- Les contraintes constructives.- Les contraintes économiques.ContenuCe premier aspect d’assistance aux décisions conceptuelles « architecturales», ne dois pas être dissocié, de l’importance de l’aspect « communication» du projet. Un projet est avant tout un travail d’équipe, d’interventionspluridisciplinaires, et l’architecte dois demeurer le « chefd’orchestre », pour ce faire il doit maîtriser (aussi techniquement) tousles rouages de cette « communication ». Ainsi, Il est essentiel de maîtriserle « savoir faire », mais il est fondamental aussi de le « faire savoir » !Cette communication intervient auprès des différents intervenants surun projet, aussi bien maîtrise d’œuvre que maîtrise d’ouvrage !Pour les intervenants au niveau conception, la « maquette » facilite ledialogue, les simulations, et la validation de solutions techniques, réglementaireset économiques. « Habillée », la maquette devient plus communicanteet revêt plus des intentions de séduction auprès des décideurs.Au stade ultime, celui où «le virtuel» se transforme en «réalité», lechantier, le modèle numérique ne sera pas directement exploité commemaquette de «fabrication» !La maquette est alors utilisée pour extraire des éléments nécessaires àl’élaboration de pièces 2D d’exécution – et à leur évolution pratique sursite. Actuellement, le bâtiment n’en est pas encore au même staded’évolution de numérisation «d’exécution» que l’industrie. Toutefois,nous ne travaillons pas dans les mêmes logiques, non pas sur de la«série», mais sur du «modèle unique» (confection de masse/haute couture),avec de nombreuses évolutions en cours d’exécution !La «maquette numérique» n’est pas une entité figée, elle évolue encours d’études, prends des directions différentes et suivant les objectifs,elle devient multiple ! Il est alors important d’intégrer les différentsniveaux de modélisation et l’exploitation ultérieure (échelle d’exploitation).Pour ce faire, nous pouvons être amenés à utiliser différents outils,chacun adapté au mieux à l’objectif poursuivis. Ceci implique, bien surd’aborder les modalités d’échange et de communication entre logiciels.Travaux demandésExamen continu53


<strong>Ens</strong>eignement Option sciences humainesLes usages du logement collectifValérie Foucher-Dufoix, Jean-Michel LégerMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsCette option se veut une réflexion sur la place des usages – et donc desattentes des habitants – dans le travail de conception du logement collectif.L’objectif pédagogique est double : étudier l’évolution des pratiqueshabitantes et mieux définir les enjeux liés au logement collectif maisaussi explorer les processus de conception et d’élaboration collectivedu projet. L’idée est enfin d’attirer l’attention aux besoins et au confortdes habitants sans minorer les divers obstacles à une véritable prise encompte des usages (attentes du maître d’ouvrages, normes imposées,caractère pluriel et parfois contradictoire de la demande des habitants,économie du projet etc.) et développer les capacités d’analyse critiquedes étudiants.ContenuNous mobiliserons deux ensembles de savoirs : le premier concerne lesusages eux-mêmes ; le second renvoie aux processus de conception.Dans un premier temps, nous présenterons - par l’intermédiaire decours et d’étude de textes - des travaux portant sur l’espace de la maisonet du logement pouvant renseigner aussi bien sur l’évolution desrelations au sein des familles contemporaines et leurs principales mutations,les inscriptions spatiales des relations entre l’homme et la femme,entre les parents et les enfants, sur la perception du logement à la foiscomme espace d’intimité et espace de sociabilité etc.Dans un deuxième temps, nous verrons dans quelle mesure ces questionssont considérées par la maîtrise d’ouvrage et par les concepteurs.Quelles sont les difficultés rencontrées par les différents acteurs dans laprise en compte de l’évolution des usages du logement ? Quels sont lesprincipaux enseignements des différentes opérations expérimentalessur l’architecture du logement social ? Quelles seraient les conditionspropices à une meilleure réponse aux usages dans l’architecture du logementcollectif (formation-information des maîtres d’ouvrage, participationdes habitants, etc.)Travaux demandésChaque étudiant devra choisir une opération récente de logements collectifs- publiée ou non - à Paris/Région parisienne et l’analyser (programmeet réalisation, entretiens avec un échantillon d’habitants, rencontreavec l’architecte, etc.). Ce travail pourra faire l’objet d’uneexposition.BibliographieAllen Barbara, L’habitat un bien public : du transfert de connaissancesur l’objet à réaliser au transfert de compétences sur les enjeux et lesmodalités de production, Paris, PCA, CUH, 1993.Bonetti Michel, Problématiques et méthodologies d’intervention deschercheurs dans l’élaboration des projets d’habitat, Paris, CSTB/PCA,1995.54


Champy Florent, L’architecte, le sociologue et l’habitant. La prise encompte des usages dans la conception du logement social, PCA, 1997.Conan Michel, La prospective et la conception de l’habitat, CSTB, 1987Conan Michel, Le souci et la bienveillance : regards sur la participationdes habitants à la conception de leur habitat, CSTB et PCA, 1988Conan Michel et Salignon Bernard, La demande sociale des habitants,CSTB et PCA, 1987.Eleb Monique et Violeau Jean-Louis, Entre voisins. Dispositif architecturalet mixité sociale, Paris, les éditions de l’Epure, 2000.Eleb Monique et Châtelet Anne-Marie, Urbanité, sociabilité et intimité.Des logements d’aujourd’hui, Paris, les éditions de l’Epure, 1997.Eleb Monique et Bendimérad Sabri, Vu de l’intérieur. Habiter un immeubleen Île-de-France. 1945-2010, Paris, Archbooks, 2010.Eleb-Harlé Nicole et Fremand Catherine, Evaluation de dix opérationsexpérimentales de réhabilitation. Pratiques architecturales et méthodede conception, Paris, PCA, CUH, 1990.Leger Jean-Michel, Derniers domiciles connus. Enquête sur les nouveauxlogements, Paris, Créaphis, 1990.Leger Jean-Michel, Yves Lion. Logements avec architecte, Paris, Créaphis,2006.Segaud Marion (dir.), Espaces de vie, espaces d’architecture, PCA, «Recherches n°64, 1995.Singly François, de Habitat et relations familiales, PCA, 1996.Voldman Danièle (dir.), Désirs de toit, Paris, Créaphis éditions, 2010.55


<strong>Ens</strong>eignement Option sciences humainesAnthropologie de la villeLiliane DufourMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsIdentité des groupes sociaux et ethniques et des lieux urbains en s’intéressanten particulier aux problèmes des banlieuesCe cours a pour objectif de présenter quelques thèmes essentiels autourdesquels se développe aujourd’hui la recherche en anthropologieurbaine : l’identité des populations et l’identité des lieux dans la ville.ContenuOn étudiera la notion d ‘identité à travers ses différentes formes (ethnique,locale, professionnelle, religieuse…) et les stratégies des groupesdans l’appropriation de l’espace urbain, stratégies qui contribuent à «marquer » des lieux, supports d’identité. La société urbaine contemporainese reconnaît dans certaines formes de sociabilité, formelle ou informelle(café, stades, fêtes, etc …) mais également dans certains ritesdont la transgression, le religieux ou le festif sont l’expression de besoinprofonds et archaïques.L’approche anthropologique de la ville se fera en particulier sur Paris etsa banlieue, terrain d’observation des pratiques et des lieux en transformationconstante, source de conflits et de malaises des identités malreconnues, et des lieux mal définisTravaux demandésDossier ou examenTD : Les TD consisteront en des enquêtes au choix soit sur desgroupes, soit sur des lieux, à rendre sous forme de dossier.56


<strong>Ens</strong>eignement Option villes, paysages et territoiresArchitecture de la ville en AsieEmmanuel CeriseMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsLa Cité est indissociable de la société asiatique et de son histoire ; elleest même parfois un fondement de la civilisation (par exemple, au Vietnamla Cité est, au même titre que la riziculture, fondatrice de la sociétécivilisée). La croissance urbaine actuelle, engendrée par une très fortemontée en puissance de l’économie et un enthousiasme parfois débridéde l’immobilier, provoque souvent l’étonnement des occidentaux etla fascination des architectes et urbanistes européens. Au-delà de ceseffets, les villes asiatiques demeurent un véritable laboratoire urbain etarchitectural. Les cités de plus d’un million d’habitants se multiplient etles grandes métropoles (au Japon, en Corée du sud, dans les dragonsasiatiques…) continuent de se renouveler dans un dynamisme urbainde tout les superlatifs, donnant lieu à d’incontestables innovations spatialeset à des formes de modernité inattendues qui conjuguent de nouvellesformes architecturales et une certaine interprétation des héritagesculturels et historiques.Le cours n’est pas à proprement parlé une monographie d’une série devilles asiatiques. Ces dernières sont abordées suivant une thématiquecommune, questionnant la formation et la genèse de la ville, le rapportentre la ville et son territoire, le développement urbain accéléré (XXesiècle) et ses enjeux actuels et l’habitat comme forme architecturale etsystème urbain. Cette formule permet de comprendre des villes extrêmementdifférentes selon une même grille d’analyse. A priori, rien nepermet d’aborder de la même façon des villes aussi différentes queHanoi qui a fêté ces 1000 ans d’existence en 2010, Bangkok et HongKong qui sont des villes relativement jeunes ou Séoul avec ses 20 millionsd’habitants. Cependant, une même grille d’analyse permet decomprendre les villes dans une mise en perspective les unes par rapportaux autres.ContenuLa liste, non exhaustive, des villes abordées est la suivante : Hanoi (Vietnam),Bangkok et Chiang Mai (Thaïlande), Siem Reap (Cambodge),Vientiane (Laos), Hong Kong (Chine), Denpasar (Bali – Indonésie), Séoul(Corée du Sud), Bénarès (Inde). La liste est susceptible de changer selonles opportunités et les besoins du cours. Par ailleurs, d’autres villessont abordées pour éclairer la compréhension des villes faisant l’objetd’une séance ; ainsi les villes suivantes sont-elles également présentéesdans les cours : Singapour, Phnom Penh, Xi’an, Pékin, Shanghai,Louangprabang, Hô Chi Minh-Ville, Jaipur, Srirangam, Dehli, Pondichéry,Dakha, Madurai, Mumbai, Tokyo…Pour chaque ville faisant l’objet d’une séance de cours, une bibliographieest proposée, qui rassemble des ouvrages traitant des questionsarchitecturales et urbaines au sens large.Au vu de l’importance de certains enjeux urbains actuels, deux thèmessont systématiquement développés : l’habitat et la production de logementsd’une part, et le rapport de la ville à son grand territoire d’autre57


part. En effet, ces deux thèmes ont un rôle dans le développement contemporaindes villes asiatiques et ils ont également participé à en faire ce qu’ellessont aujourd’hui. C’est dans ce double regard, historique et contemporain,que sont développés ces thèmes.L’habitatEn Asie l’adage qui veut que le logement soit la matière première de la ville estplus que vrai.Parmi les éléments de structuration urbaine, l’habitat en est un des plus puissants.En effet, la forte croissance démographique des villes crée une demandeimportante en logements. Les villes sont sujettes à un double processusurbain : un renouvellement des formes bâties existantes, souventdestructeur et sujet à caution, et une extension rapide créant de larges zonespériurbaines. Dans ce double processus de croissance, le logement à uneplace de premier ordre, renouvelant le parc immobilier existant et construisantla banlieue émergente et souvent tentaculaire. Par ailleurs, même dans lesvilles dont la croissance démographique est faible, nulle voire négative,comme à Séoul par exemple, le dynamisme urbain et architectural est trèsfort. Le logement y reste un vecteur essentiel de renouvellement et de modernisation.Dans ce cas, il est pensé comme un bien de consommation (voird’investissement financier), par ailleurs, il véhicule une nouvelle modernité dela vie quotidienne, avec son cortège de technologies à la pointe, et des préoccupationsenvironnementales actuelles.Le territoireL’urbanisation rapide se fait trop souvent au détriment des équilibres antérieursentre l’installation humaine et le grand territoire.La notion de territoire et la façon dont les hommes s’installent dans ce territoiresont essentielles pour comprendre les villes asiatiques. Par exemple,pour prendre la mesure du fait urbain à Hanoi, c’est à l’échelle du delta dufleuve Rouge qu’il faut observer la ville, c’est-à-dire en englobant quasimenttout le nord du pays. Pareillement, les villes Angkoriennes (Angkor Vat, AngkorThom qui signifie la grande ville) sont des constructions paysagères quis’étendent des monts Kulen au nord jusqu’au grand lac Tonlé Sap au sud,englobant ainsi un vaste territoire.Si les villes asiatiques entretiennent historiquement une relation étroite avecles éléments paysagers (l’eau, la montagne), leur fulgurante croissance lesoblige à s’étendre sur une aire toujours plus large, modifiant les relations entreville et territoire. Les éléments géographiques deviennent alors une donnéeurbaine structurante. C’est le cas à Séoul, où la montagne fait maintenantpartie de la ville. De plus, toutes les cités abordées sont proches de l’eau, dela mer ou d’un grand fleuve. Les relations entre l’établissement humain etl’eau sont souvent à l’origine des villes tout en étant en même temps unemenace. Cette menace prend des formes nouvelles dans le contexte d’uneurbanisation croissante et des problèmes environnementaux actuels impliquantl’ensemble de la planète.Dans le contexte actuel, les éléments territoriaux sont désormais un enjeuxpremier pour l’évolution des villes asiatiques.58


L’indépendance en 1953 amorce son extension et le chef de l’Etat, NorodomSihanouk va assurer sa réputation de « Saint-Tropez de l’Asie duSud-Est ». Toutefois, son existence de station à la mode sera brève etne dépassera pas la vingtaine d’années. Les architectes cambodgienset étrangers y construisent des villas, pour lesquelles ils mettent en pratiqueles conceptions novatrices de l’architecture énoncées par le MouvementModerne et inspirées entre autres par Le Corbusier après laSeconde guerre mondiale.La guerre du Vietnam, le régime des Khmers rouges ne l’épargnent paset ses habitants la désertent. La ville abandonnée se dégrade peu àpeu. La paix revenue, dans un pays en pleine évolution, la cité construitson futur.Kep, symbole et synthèse de l’histoire du Cambodge contemporain.Le travail engagé pour aboutir à cet évènement inédit, procède enquelque sorte d’une archéologie du contemporain. Tout comme pourles temples d’Angkor à Siem Reap, les différents ateliers qui serontcréés et spécifiquement l’atelier « Architecture et urbanisme » partirontdu visible pour en révéler l’invisible : passé, structure, un avenir possibleà Kep.En redessinant la ville - architecture et urbanisme, histoire et culture,tourisme et loisirs - en collectant les témoignages des Cambodgiens etdes visiteurs étrangers qui ont connu l’endroit avant guerre, en insistantsur le développement original et spécifique de cette ville côtière à ladestinée si singulière, nous allons raconter Kep. Quatre ateliers serontmis en place :- « Architecture et urbanisme »- « Photographie »- « Cinéma »- « Archives »Le cinéma sera naturellement présent au cours de cette manifestationgrâce aux films que Norodom Sihanouk a réalisés à Kep et sa région.S’y ajouteront également des films amateurs en format 8 mm ou Super8mm que nous commençons à réunir. Des étudiants en cinéma, dejeunes photographes vont être sollicités. Chaque atelier a sa spécificité,cependant l’atelier « Archives » offrira une transversalité indispensable.Un site internet va être créé et hébergé au Cambodge. Il permettra àchacun d’échanger et de répertorier tout document se rapportant à laville y compris les projets à venir.Les acteurs : étudiants et professeurs de l’Université royale des BeauxArts, la direction du Patrimoine, le département d’Architecture et d’Urbanismede Phnom Penh. Historiens et chercheurs seront mis à contri-65


ution. Cambodgiens et étrangers y apporteront leur concours.Trois étapes :- Une exposition temporaire à Phnom Penh durant le dernier trimestre2012- Une exposition temporaire à Paris en France en 2013- Une exposition permanente offerte à la municipalité de Kep.Elle sera un centre d’intérêt et de connaissance pour celles et ceux quivisitent la côte du Royaume.Catalogues, documentaires et courts métrages audiovisuels sont égalementà l’étude.L’exposition est placée sous le Haut patronage de Sa Majesté, le roi duCambodge Norodom Sihamoni.Elle sera inaugurée le 12 décembre 2012 à Phnom Penh, capitale duCambodge.66


<strong>Ens</strong>eignement Option villes, paysages et territoiresPaysageDominique HernandezMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsLa ville et le projet urbain sont aujourd’hui indissociables de toute approchearchitecturale. Une réflexion qui loin de contraindre la conceptionde «l’objet» architectural lui fournit à l’inverse matière à de nouveauxprolongements et plus encore, à de nouveaux dialogues.L’un des objectifs majeurs de cette option de sensibilisation ou de spécialisationdans les domaines du Paysage est d’établir les articulations,les cohérences et les emprunts entre les différentes disciplines concernéespar le projet urbain.A travers différents exemples d’opérations récentes de projets ‘d’architectureterritoriale’ étroitement liés à un projet extérieur de paysage (planificationde grands équipements publics et programme de logements)étroitement liées à un programme d’espaces publics comprenant ungrand parc (dans Paris intra-muros et surtout à une échelle métropolitaine),il s’agira pour l’étudiant d’envisager une lecture établie non plusseulement à partir d’une grille de type «typo- morphologique» maisd’enrichir ce point de vue par une approche de type «topologique»,basé sur un travail exploratoire de terrain, sur différents « sites- laboratoire».ContenuCette Option de paysage sera étroitement articulée aux thématiques deprojet d’architecture en Master de 1ère et 2ème années et au PFE pourles futurs diplômables.Travaux demandésA partir de visites et d’exercices concrets sur le terrain, et suivant lesthèmes et la complexité des notions à acquérir, les restitutions demandéesaux étudiants se feront soit directement sur le site, ou donnerontlieu à un travail graphique plus élaboré à confronter collectivement pourla semaine suivante.(Le groupe de travail ne devra pas excéder le nombre de 30 personnes.)67


<strong>Ens</strong>eignement Option villes, paysages et territoiresHistoire des villas et de la villégiatureLiliane DufourMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsLa villa, selon J. Ackerman, est “un édifice construit à la campagne etconçu pour l’agrément et le repos de son propriétaire”. C’est donc à lafois une typologie architecturale spécifique dont l’origine remonte à avilla romaine, mais c’est aussi le reflet d’une évolution des mentalités etdes modes de vie dans le rapport entre ville et campagne. La villa peutfaire partie de l’entreprise agricole mais elle peut aussi s’en détacherpour devenir un lieu de rèsidence, de méditation ou de fetes: cela s’appellela villégiature qui peut durer quelques semaines ou quelques moisde l’année. C’est en répondant aux nouvelles exigences de ses commanditairesque l’architecte réinvente la villa à la Renaissance, d’abordà Florence pour les Medicis, puis à Rome pour les grands cardinaux etenfin en Vénétie où Palladio saura inventer une typologie inspirée del’antique, mais adaptée au mode de vie de ses clients.L’Angleterre du 18° siècle importe le modèle palladien pour en faire lecentre du nouveau jardin à l’anglaise avant de succomber aux charmesdu pittoresque avec l’introduction du nèo –gothique et du cottage. Importéeaux Etats Unis, la villa connait également un grand succès dansun contexte culturel bien différent; seule la France résiste à la villajusqu’à l’invention des “folies” et de leurs jardins avant la Révolution. Le19° siècle voit une certaine démocratisation de la villa, mais c’est lemouvement Arts and crafts et le mouvement moderne, avec F. LloydWright, qui vont redonner ses lettres de noblesse à une typologiequelque peu épuisée. L’histoire de la villa est donc celle d’un genre architectural,une histoire de jardins et de paysages dans laquelle elle sesitue, mais c’est aussi une idéologie, celle de la vie à la campagne,s’opposant à la vie urbaine, avec les valeurs propres à ce mode de vie,l’illusion d’une certaine vision virgilienne de la Nature.Contenu- l’invention de la villa romaine comme typologie et mode de vie- l’apparition de la villa à la Renaissance, en Toscane, à Rome et enVénétie- le développement de la villa aux 17° et 18° siècles en Italie, en Franceet en Angleterre- la démocratisation de la villa au 19° siècle en Europe- Le traitement de la villa à l’aube des temps modernesTravaux demandésun dossierBibliographie- J. Ackerman, « La villa de la Rome antique à Le Corbusier », 1997- M. Girouard, « Life in the english country house. A social and architecturalhistory »,1978- M. Girouard , « Life in the english country house. A social and architecturalhistory »,1978- M. Girouard, « Life in the french country house », 197968


- G. Beltramini, « Andrea Palladio e la villa veneta da Petrarca a CarloScarpa », 2005- AA.VV. « La laurentine ou l’invention de la villa romaine », 1982- M. Girouard, « The victorian country house », 1979(inha)- G. Beltramini, « Andrea Palladio e la villa veneta da Petrarca a CarloScarpa », 2005 (inha)- F. Barth, « Villa Lante in Bagnaia », 2001 (inha), ibid, S. Frommel, 2005(inha)- M. Azzi vicentini « La villa in Italia, ‘400 e 500 », 1995 (inha)- J.J. Couapel « Retour d’Italie . la villa Lemot », 1990- G. Mazzotti « Ville venete », 2000- M.F. Apolloni, « Villa Torlonia, l’ultima impresa del mecenatismo romano», 1997- B. Toulier, « Villa Medicis », 1989- M. Hochmann, « Villa Medici : il sogno di un cardinale »,1999- A. Campitelli « Villa Borghese : da giardino del principe a parco deiromani », 2003 (inha)- M. Benes, « Villa and garden in early modern Italy and France », 2001- C. Cresti, « Civilisation des villas toscanes », 1992- C. Campagne, « Andrea Palladio: typologie de la villa », 198269


<strong>Ens</strong>eignement SéminaireFaire de l’histoireMark Deming, Marie Jeanne Dumont,Françoise FromonotMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hObjectifsLe séminaire, qui se déroule sur trois semestres, a pour vocation d’initierles étudiants à la réflexion historique par la réalisation d’un mémoireconstruit autour d’un sujet clairement énoncé. Ce mémoire est intimementlié à un travail de recherche impliquant une confrontation critiqueà des sources originales et la définition d’un angle d’approche pertinent.Il a pour objectif d’aboutir à une intelligence de questions architecturalesou urbaines qui soit à la fois personnelle et communicable selondes exigences de type universitaire. Ce sujet peut être soit librementchoisi par l’étudiant soit établi en concertation avec les enseignants.ContenuAxé sur la recherche, le séminaire insiste sur l’obligation de rigueur enhistoire de l’architecture, qu’il s’agisse de la collecte des sources, de laformulation d’une problématique à partir d’un état de la question, de laprésentation comme de l’interprétation de la documentation graphique,ainsi que de la rédaction d’un texte argumenté.Afin d’ouvrir largement l’éventail des questions traitées et répondre aumieux à la diversité autorisée des sujets de mémoire, le séminaire estanimé par trois enseignants spécialistes de périodes allant de la Renaissanceà l’époque actuelle. Chaque semestre est structuré autour d’unthème, parcouru sur le mode chronologique au fil des séances dansl’idée de fournir des jalons et références considérés à la lumière de laconscience historique contemporaine. À titre d’exemples, ces thèmesont pu les années passées concerner l’histoire des théories urbaines, ladéfinition des grands mouvements architecturaux dans leur pluralité,l’évolution des modes de représentation, de la notion de patrimoine ouencore de l’idée de ruine au fil de ces périodes. C’est ainsi qu’en 2009-2010, nous nous sommes penchés entre autres sur quelques scandales,débats et polémiques qui ont agité l’histoire de l’architecture,depuis la controverse sur la colonnade du Louvre (1667-73) jusqu’à ladernière consultation pour la rénovation des Halles (2002-04). Il estprévu en 2010-11 de revenir à l’exploration critique et transhistorique decourants constitutifs de la pensée architecturale moderne et contemporaine.Les séances hebdomadaires font alterner des interventions des enseignantsportant sur des cas d’étude exemplaires en prise avec le thèmedu semestre, les exposés consacrés à la méthodologie et les conférencesde spécialistes extérieurs. Le séminaire accueille par ailleurs lesexposés des étudiants et l’examen régulier de leurs travaux personnelsavec l’enseignant du séminaire qui dirige le mémoire. L’assiduité et laparticipation des étudiants sont donc indispensables.Questions de méthode1 Les sources documentaires et instruments de recherche en histoirede l’architecture : la notion d’archives (écrites, graphiques, orales),les fonds d’archives publics et privés, les bibliothèques spécialisées.70


2 Le vocabulaire architectural. Comment il naît, ce qui le fait évoluer.La terminologie technique, esthétique et juridique. Grandeur et servitudede la description. Outils d’analyse.3 Conduire une recherche : de la curiosité initiale à l’élaboration d’unpropos. La rédaction et la présentation du mémoire (le plan, lesnotes de bas de pages, les annexes la bibliographie etc.).Travaux demandésLa validation du séminaire se fait chaque semestre par un exposé quirend compte de la construction du sujet, et par la rédaction d’un rapportd’étape raisonné témoignant de l’avancement de la recherche. Lasoutenance du mémoire valide enfin le dernier semestre. Il paraît aumoins souhaitable que l’étudiant ait suivi une option d’histoire au deuxièmesemestre de la Licence 3 et suive simultanément des cours d’histoireoptionnels proposés au cycle Master.71


<strong>Ens</strong>eignement SéminaireL’architecture et la ville face à la mondialisationAlessia de BiaseMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hObjectifsDans ce séminaire on travaillera de manière interdisciplinaire sur cettethématique pour montrer la complexité du phénomène que noussommes en train de vivre et comment celui-ci trouve sa « traduction»spatiale. Différents cas d’étude pourront montrer les différentes manièresd’approcher la question du site aujourd’hui dans un monde ditmondialisé.Depuis environ deux décennies, la question des relations entre territoireset identités est au centre d’un débat qui intéresse les sciencessociales, et notamment l’anthropologie, tant d’un point de vue épistémologiqueque méthodologique : à l’époque de la mondialisation, desterritoires différents préfigurent-ils des identités culturelles spécifiqueset réciproquement des identités distinctes appellent-elles des territoiresspécifiques ?ContenuLa méthode utilisée par les anthropologues pour la production de leurssavoirs a longtemps été celle de l’« étude détaillée d’une aire délimitée». Pendant plusieurs décennies, cette méthode s’est transmise àtravers les générations de chercheurs de façon presque dogmatique ets’est ainsi transformée en une conception scientifique du monde selonlaquelle un espace géographique, une société et une culture constituentdes entités qui se correspondent de manière parfaite. Aujourd’hui, unetelle correspondance entre territoire et identité collective ne peut plusêtre donnée pour sûre. L’idée selon laquelle chaque groupe humain etses productions culturelles serait localisé dans un espace circonscrit etcloisonné se heurte souvent à la réalité d’existences vécues dans plusieurspays, à des réseaux de contact culturel et d’échange économiquedéveloppés, parfois depuis plusieurs siècles, sur des territoirestrès vastes et « pluriculturels », sans oublier le fait que les médias électroniquespermettent à de nombreux groupes et individus de cultiverdes sentiments d’appartenance à des « communautés imaginées » quitranscendent les frontières matérielles.Cependant, si beaucoup de travaux ethnographiques montrent que,dans les mondes contemporains, la dislocation – qu’elle soit matérielleou « virtuelle » - constitue l’un des facteurs principaux de la productiondu sens, force est de constater que ces mouvements impliquent desespaces de départ, de transit et d’arrivée qui sont souvent chargés devaleur symbolique et imaginaire. Dans ces lieux – et même dans ceuxque l’on serait tenté de définir, de l’extérieur, comme des « non-lieux »– les identités et les relations se créent et se transforment de manièreoriginale.Il nous semble aussi important de rappeler que parmi nos contemporains,nombreux sont ceux qui vivent toute leur vie au même endroit, ausein d’une communauté relativement stable, et qu’une bonne partie dela population de la planète n’a pas accès aux médias électroniques. Lamondialisation, alors, concernerait seulement certains secteurs du so-72


cial, même dans les pays qui en sont le pivot. D ‘auprès Jonathan Friedman,tout le monde n’a pas « un passé local » ni « un présent global ».Nos contemporains n’ont pas tous cette vision « aérienne » du mondequi fait apparaître la planète « comme un bazar multiethnique » en dislocationperpétuelle et que Friedman attribue à la « vulgate transnationaliste». Pour beaucoup de groupes humains, les identités se construisentmême aujourd’hui essentiellement dans une dimensionterritorialisée. Le local produit encore de la culture, du sentiment d’appartenanceet des interprétations du monde même quand il est traverséet en partie façonné par des « flux de culture globale ». Ces derniers,réélaborés et « traduits » là où ils « atterrissent » fournissent des matériauxsymboliques qui souvent contribuent au renouveau des cultureslocales et à la permanence de leur spécificité. Le fait que les populationsqui occupent un lieu singulier, où elles vivent et construisent unmonde singulier, sont totalement intégrées dans un système plus vasten ‘est pas contradictoire avec le fait qu’elles construisent leur monde làoù elles se trouvent et avec les individus qui font partie de leur vie locale. La dimension spatiale constitue un support identitaire privilégié, mêmedans le contexte des mondes contemporains, et si dans beaucoup decas il y a eu un bouleversement des anciens cadres de référence spatiaux,c’est précisément celui-ci qui nous pousse à regarder de près età analyser les nouvelles articulations entre le spatial et le social qui sontélaborées et qui mettent en question les formes classiques, les dépassentet les transforment.Workshop international de 2 semaines (fin 2e semestre)Ce workshop sera organisé une fois par an dans un terrain français ouétranger.Il sera en liaison avec le séminaire « L’architecture et la ville face à lamondialisation » et les studios de projet dirigés par les profs participantsau séminaire.L’enjeu est celui de mettre sur un même terrain dans une temporalitéintensive plusieurs écoles d’architecture (françaises et étrangères) etsurtout de faire travailler dans des groupes mixtes les étudiants afinqu’ils puissent se confronter avec d’autres manières de penser la ville etl’architecture mais aussi le monde.Travaux demandésContrôle continu73


<strong>Ens</strong>eignement SéminaireL’art du projet : Composition / constructionJean-Philippe Garric, Guy Lambert, Estelle ThibaultMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hObjectifsLe séminaire porte sur le projet architectural et urbain, considéré à traversles édifices et les espaces bâtis qu’il produit, les documents qu’ilutilise et les représentations imprimées ou médiatiques par lesquelles ilse fait connaître.Les interventions des enseignants et des conférenciers ainsi que lestravaux des étudiants s’attachent donc à présenter et à comprendredes œuvres anciennes ou contemporaines, en privilégiant le point devue du projet et de la production du cadre bâti, sans négliger sa dimensionexpérimentale ou théorique. Ce type d’interrogations concerneaussi bien la culture du maître d’œuvre et de son commanditaire, lesméthodes de conception utilisées, la fonction des outils graphiques ouinformatiques, le rôle des publications et de la médiatisation. Il croise lesméthodes de l’analyse architecturale, de l’histoire et de l’histoire de l’art.La question générale de « L’Art du projet » est traitée dans le séminairesous un angle particulier, à travers une série de cas d’études qui développentdes questions théoriques en références à des exemples architecturauxprécis. Nous poursuivons l’exploration, déjà engagée les annéesprécédentes, des relations entre construction et composition.ContenuComposition / ConstructionAu-delà de la nécessité, pour tout bâtisseur, de prendre en compte ladimension constructive pour assurer la solidité de ses réalisations, lecouple composition / construction joue un rôle central dans la théorie etdans la production de nombreux architectes, depuis l’art des voûtes dela tradition classique française initiée à la Renaissance par Philibert Del’Orme, jusqu’aux différentes formes de l’expression constructive qu’illustrent,au XXe siècle, des architectes aussi variés qu’Auguste Perret,Louis Kahn ou Richard Rogers. Il est aussi au cœur des analyses d’édificesantiques ou médiévaux proposées par des auteurs fondateurspour la modernité comme Eugène Viollet-le-Duc, Gottfried Semper ouAuguste Choisy.Mais l’articulation de ces deux notions composition / construction estaussi porteuse de nombreux débats et donne lieu à de multiples interprétationssouvent contradictoires. Notamment parce que l’importance,la valeur symbolique ou le rôle esthétique qu’on accorde à la constructionentrent potentiellement en conflit avec les autres impératifs classiquesdu projet architectural qui sont de répondre à sa destination et àson usage et de satisfaire des critères esthétiques. Mais aussi parceque la construction graphique et la construction effective du projetconstituent deux systèmes logiques autonomes. Ce débat aussi ancienque la dissociation entre conception et exécution, prend une nouvelledimension avec la crise contemporaine des idéologies du progrès et dela croissance et la mise en cause du positivisme technologique et industriel,qui contribuent à renouveler les imaginaires constructifs.74


Initiation à la rechercheLes objectifs du séminaire « L’Art du projet » sont d’accompagner lesétudiants dans une réflexion personnelle conduisant à la rédaction d’unmémoire et, pour ceux qui le souhaitent, de leur permettre d’acquérirune première expérience de la recherche susceptible de les conduirevers un troisième cycle. Dirigé par des enseignants reconnus dans lemonde de l’université et de la recherche, il se situe à l’articulation del’enseignement dispensé en licence et en master et des études doctorales,avec un intérêt particulier pour les problématiques qui concernentla discipline architecture et la conception architecturale et urbaine.BibliographieAlain BORIE, Pierre MICHELONI, Pierre PINON, Forme et déformationdes objets architecturaux et urbains, réed. Marseille, Parenthèses, 2006Giovanni FANELLI et Roberto GARGIANI, Histoire de l’architecture moderne.Structure et revêtement, Lausanne, PPUR, 2008 (ed. or. Storiadell’architettura contemporanea. Spazio, struttura, involucro, 1998)Kenneth FRAMPTON, Studies in Tectonic Culture. The Poetics ofConstruction in Nineteenth and Twentieth Century Architecture, Cambridge,MIT Press, 1995Jean-Philippe GARRIC, Recueils d’Italie, Wavre, Mardaga, 2004Jacques GUILLERME, L’art du projet, Wavre, Mardaga, 2008Jacques LUCAN, « On en veut à la composition », (1) Matières, n°5,2002, p. 40-49 et (2) Matières, n°6, 2003, p. 69-79Antoine PICON (dir.), L’art de l’ingénieur. Constructeur, entrepreneur,inventeur, Paris, Editions du Centre Georges Pompidou, Editions duMoniteur, 1997Travaux demandésLe premier semestre est consacré à définir un projet de recherche, àpartir de l’intérêt initial formulé par l’étudiant. Ce choix du sujet prend laforme finale d’un titre provisoire commenté, accompagné d’une bibliographie,et donne lieu à une présentation orale.Le deuxième semestre permet de rassembler les informations et d’établirun plan détaillé du mémoire, discuté à l’occasion d’un exposé oral.Le troisième semestre est consacré à la rédaction du mémoire et seconclut par la soutenance.75


<strong>Ens</strong>eignement Séminaire 1La ville historique comme projetMarc BreitmanMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hObjectifsLa notion de ville historique s’applique aux villes qui se sont développéessur la longue durée. Elle ne recouvre pas uniquement la zone spécifiquede la ville dans laquelle le tissu urbain et l’architecture sont anciens,mais son ensemble inscrit dans une perspective historique. End’autres termes, la ville historique comme projet concerne la ville danssa globalité et prend en compte l’histoire de sa formation et ses transformationscomme base de réflexion pour intervenir aujourd’hui.ContenuA l’heure où l’on parle d’une troisième révolution urbaine, qui se caractériseen particulier par la transformation de la ville sur elle –même, à ladifférence de l’expansion urbaine sans limite qui caractérise l’urbanismedes soixante dernières années, se pose le problème de la nature desinterventions sur la ville, de sa gestion, de sa législation.Les transformations en profondeur de la ville historique ont mis en évidencel’importance de la notion de patrimoine urbain. Elle est aujourd’huiun des paramètres principaux de la réflexion sur la ville pour leprojet urbain d’architecture.Si l’on considère que ce patrimoine urbain est une sorte d’archive denotre culture urbaine, il présuppose alors de nouvelles manières de l’interpréter,de le développer, de le conserver.Il s’agira donc ici de revisiter les méthodes d’analyse et d’interventionmises au point ces vingt dernières années en Europe, de faire le pointsur les connaissances et les expériences acquises dans ce domaine.La mise en œuvre en France de la loi SRU pour l’architecture et le patrimoineimplique de nouvelles manières d’aborder la ville historique.Elle présuppose de nouvelles compétences dans la connaissance dupatrimoine. Que sous-entend cette loi ? Comment répondre à ces directivesdu point de vue de la compréhension de la ville et de son patrimoine? Quels sont les problèmes structuraux et institutionnels qu’ellepose ? Quelles relations impliquent-t-elles entre la ville et son paysage,la ville et son environnement ?Enfin, toute intervention sur la ville historique présuppose la connaissancedu vocabulaire architectural dont elle est constituée.L’identifier, le comprendre, le dessiner ou redessiner, parfois le restitueren prenant appui sur les techniques constructives anciennes ou actuellesfait partie de la réflexion sur la ville historique. Cette dernière estsouvent soumise à recevoir de nouveaux programmes, de nouveauxtypes de bâtiment.Comment les concevoir ? Comment réussir leur intégration urbaine ?Telles sont les questions qui seront posées dans le cadre de ce séminaire.Il s’agira entre autres de mettre en évidence les mécanismes récurrentset les permanences qui caractérisent le développement des villes historiques.76


<strong>Ens</strong>eignement SéminairePatrimoine et projetAntoine Jouve, Philippe ProstMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hObjectifsCe séminaire vise à donner aux étudiants les connaissances, les outilset les méthodes nécessaires qu’elles soient d’ordre historique, architectural,constructif, ou législatif, pour pouvoir mener à bien un projet architectural– qu’il s’agisse de restauration, de réutilisation ou de construction– dans un contexte patrimonial.ContenuLe champ d’investigation portera aussi bien sur le monumental que ledomestique, le savant et le vernaculaire ; les années 1950, qui ont étémarquées par une rupture du mode de production du bâti avec son industrialisation,constitueront une limite au corpus étudié.Le séminaire abordera les points suivants :- Introduction à la notion de patrimoine architectural : évolution de lanotion en France et en Europe de l’antiquité à nos jours et de manièreplus approfondie de la Révolution française au XXème siècle- Le cadre réglementaire : les types de protection et leurs effets sur l’architecturemonumentale et domestique, l’urbain et le rural- Les acteurs : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre (architecte, archéologue,ingénieur…), entreprises et le contrôleAvant de se consacrer au développement d’une réflexion sur les modesd’interventions, leurs conceptions et leurs méthodologies :- Les doctrines patrimoniales et leurs évolutions- Les types d’interventions architecturales et leurs modes opératoires- Les techniques de restauration et de construction- Les études de casLe séminaire s’accompagnera d’un voyage d’étude en France ou enEurope dans une ville à fort caractère patrimonial afin d’observer l’évolutiondes pratiques architecturales et urbanistiques dans ce domaine(exemple : Bordeaux, Toulouse, Nîmes…).Parallèlement, l’étudiant doit entreprendre un mémoire sur un sujetchoisi dans ce champ. Il doit achever d’acquérir les méthodes et capacitésà réaliser ce mémoire (formuler une problématique, définir un corpus,réunir la documentation adéquate, construire l’argument d’un plan,le calibrer et le rédiger selon un calendrier approprié, etc.).Travaux demandésMémoire77


<strong>Ens</strong>eignement SéminairePérennité et obsolescence de l’architecturemoderne : Architecture et scénographieAlain Dervieux, Jean-Paul MidantMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hObjectifsLe séminaire se donne l’architecture et l’architecture urbaine modernedans la période de 1918 à 1978, en tant que patrimoine du XXèmesiècle, comme champs d’investigation et de prospective.La recherche de la spécificité du contexte patrimonial de l’architecturemoderne s’appuie sur l’hypothèse que cette architecture contient dansses prémisses la conscience de son obsolescence. Il est fondé sur uneréflexion pluridisciplinaire et collective afin de développer cette problématique.Dès son origine le séminaire cultive cette pluridisciplinarité incarnéepar des architectes, historiens, constructeurs, sociologues, anthropologues.Du séminaire, où se développe notre champ de connaissance, doiventémerger des savoirs et des savoirs-faire, des outils et de méthodesmais aussi des questions dont les éléments et la substance permettentd’enrichir les pratiques de l’architecte.ÉvolutionDans le cadre de l’évolution du séminaire dans la période 2010-14 il estprésenté deux options.L’une, menée par Ginette Baty Tornikian et Dominique Druenne, permetaux étudiants inscrits jusqu’en 2009-10, d’accomplir leur mémoire surla base des thématiques approuvées.L’autre, menée par Alain Dervieux et Jean-Paul Midant, propose l’optionthématique de l’Architecture et de la scénographie des musées duXXème siècle. Cette option s’appuie sur les recherches, publications,conférences et cours récemment réalisés par ces enseignants.Le musée est un équipement qui relève du patrimoine à la fois commeprogramme et comme édifice. C’est une invention récente (XIXème)dont le type a été investi et diversifié à la période moderne. Le nombredes musées est en constante croissance et coïncide avec la mondialisationéconomique et culturelle. Le corpus des musées comprend lesédifices d’origines, les édifices transformés : réhabilitations, extensions…,et les expérimentations contemporaines. Le séminaire s’attacheraen particulier à comprendre et analyser le rôle du projetarchitectural dans l’édification de ces ouvrages, fortement déterminéspar la collection et les activités qu’ils abritent et producteurs d’aura surleur environnement.ExtensionLa problématique abordée dans le séminaire trouve dans le DSA Patrimoinedu XXème siècle l’approfondissement et la spécialisation offertspar des enseignements de troisième cycle.ContenuMéthodeL’histoire de l’architecture, l’analyse architecturale, la construction, l’urbanistiqueet la sociologie forment une diversité disciplinaire dont lesressources constituent la structure des enseignements qui sont dispen-78


sés pour bâtir des méthodes de recherche originales.L’intériorisation des paradoxes du mouvement moderne estprésentée.L’intégration dans le processus du projet des éléments depérennité ou d’obsolescence est étudiée à la lumière d’œuvres et deprises de position clairement énoncées (par l’intermédiaire d’écrits etd’entretiens cf. Fernand Pouillon, Marcel Lods …).La conscience du rôle de l’usage et des pratiques est développée.Les questions, posées par l’élaboration de nouveaux modes de procédésconstructifs, sont avancées.Le savoir du séminaire est cumulatif, ainsi, chaque année un nouveauthème mineur est choisi afin d’ouvrir la réflexion sans abandonner lesthèmes précédents ainsi que les questions qu’ils soulèvent. En 2011-2012 ce thème concernera le logement du plus grand nombre.De l’analyse critique à la critique opératoire : deux types de travaux sedéveloppent. Des travaux qui initient à des recherches doctorales del’ordre de l’analyse critique :- développer une problématique dont le savoir est à construire sur untemps long et des travaux qui initient à une approche critique opératoire- développer un savoir pour projeter l’histoire vers le futur immédiat, quisuscite de nouvelles interrogations, une pensée prospective qui soitsource de solutions pour le projet, pour l’architecte.Organisation du séminaireA chaque séance de travail, selon un système de majeur/mineurs, unenseignant expose un objet d’étude suivi d’un débat avec l’équipe pédagogiqueet les étudiants. Ces séances peuvent être aussi menéesavec des intervenants extérieurs. Des conférences viennent conforterles orientations thématiques de l’année.Premières séances : exposé du projet de séminaireLa problématique est présentée par chacun des enseignants selon sadiscipline.4-5 séances : principes de méthode- initier les étudiants aux procédures de recherche- problématique, corpus, accès aux sources, bibliographie raisonnée- former les étudiants à construire un travail individuel écrit après avoirélaboré un sujet, une problématique2-3 séances : soutenance des mémoiresLes séances de soutenance des mémoires se font dans le cadre duséminaire elles explicitent le fondement du séminaire, enrichissent lesavoir des étudiants qui de plus ont conscience d’être engagés collectivementdans l’élaboration d’un savoir.4-5 séances présentation des projets de mémoire79


4-5 séances présentation des travaux ou mémoires en coursSe retrouver autour des présentations des travaux et de l’expérienceconcrète des recherches par des séances de présentation des mémoiresen cours et de confronter les expériences de chacun afin d’aiderles étudiants à mieux préparer la rédaction finale. Ces présentationssont couplées avec des séances de lecture et d’écriture.Le séminaire s’accompagne d’un voyage d’étude dont l’objectif est derechercher des architectures qui éclairent la thématique de l’année etouvrent à des pratiques dont les transformations enrichissent notre problématiquedans des lieux à fort caractère en France ou en Europe.<strong>Ens</strong>eignements associés- Ginette Baty-Tornikian : Les cités-jardins à la naissance de l’urbanismesocial- Jean-Paul MidantTravaux demandéssur 3 semestres. Chaque semestre possède sa validation :- 1er semestre : élaboration du sujet, de la problématique, choix desméthodes d’investigation,- 2ème semestre : définition du plan exercices de lecture et d’écriture,communications en séminaire.- 3ème semestre : soutenance de Mémoire. Jury collectif, personnalitésextérieuresBibliographie- Richard Paul Lohse, Neue Austellungestaltung, Erlenbach, Zurich,1953 (en anglais, allemand et français)- Roberto Aloi, Musei, Haepli, Milano, 1962 (en italien et en anglais)- Michael Brawne, The New Museum, Architecture and Display, 1965,The Architectural Press, London (pour la version anglaise)- Jean Paul Midant, Musées récents, New Museums, n° spécial de larevue AMC, Paris, Le Moniteur, 1999 (en français et en anglais)- Virginia Newhouse, Towards a new museum, expanded edition, TheMonacelli Press, New York, 2006 (en anglais)- Alain et Véronique Dervieux, Architecture des musées au XXe siècle,CNDP, Paris, 2008- Paul Rasse, Musées à la lumière de l’espace public, histoire, évolution,enjeux, coll. « Logiques sociales », L’harmattan, Paris, 199980


<strong>Ens</strong>eignement SéminaireVilles et territoires : Projets et recherchesMichèle LambertMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hContenuLe séminaire se déroule sur trois semestres.Le premier semestre sera principalement consacré à la présentation dela méthodologie et des problématiques qui structurent les recherchesurbaines et le champ des études sur la ville, ainsi qu’à la définition dusujet de recherche, en rapport avec la présentation de recherches etd’ouvrages de référence.Afin d’offrir aux étudiants une méthode d’étude et un panorama desgrandes catégories de recherches existantes dans le champ, les méthodessuivantes seront présentées :- cartographie historique, Analyse, Sources, Archives urbaines, XIXe etXXe siècles- analyse morphologique : principe et études de cas. Atlas, le quartier,l’échelle du bâti, critère visuel- analyse typologique et inventaire- les études historiques. Le développement des villes aux XIXe et XXesiècles- méthodes de relevés, étude de diagnostic, critères économiques etsociaux- les outils de la sociologie urbainele second vise aussi à situer la recherche urbaine et à dessiner un panoramapour en comprendre son rôle dans la production des villes et desterritoires :- typologies architecturales et projets urbains- le développement durable : la ville compacte, la question des densités- architecture, paysages et théories de la perception. La ville et l’architecturepittoresque, la ville vue en mouvement- les modes de déplacements (marche à pied, vélo, automobile, lestransports ferrés et aériens)Le troisième semestre sera consacré à la rédaction du mémoire et laprésentation des exposés sur le travail en cours.Cinq thèmes seront présentés :- Les traditions de recherche : La typo-morphologie- La question urbaine : Thèmes et représentations disciplinaires, les objetsde l’urbanisme- Le discours de la méthode : Quels savoirs pour quelles démarches ?Le projet et la norme- Le projet urbain : Projets urbains et projet de ville- Du projet urbain au projet territorial : La grande échelle, les politiquesterritoriales, la notion de réseauLe séminaire portera sur l’histoire et la théorie de l’urbanisme en relationavec les pratiques et projets qui ont marqué l’histoire des villes. Ons’appuiera notamment sur les recherches de l’Ipraus en cours pour illustrernos propos.81


Un voyage sur deux jours est prévu dans une ville française ou européenne.Travaux demandésLes étudiants sont amenés à compléter la formulation de leur projet derecherche en termes de problématique, corpus d’études, sources, méthodeset prévision du résultat. Des exposés sur des ouvrages ayanttrait à leur sujet de recherche permettent de renforcer la capacité à lacommunication collective. Une présentation intermédiaire ordonnéedes matériaux de travail (documents et essais d’interprétation graphique)est demandée à mi-parcours. Le contenu des travaux peutconcerner tout autant des monographies ayant leur finalité propre surune production architecturale ou sur des villes que sur des sujets préparatoiresau projet de diplôme. La cartographie est utilisée comme outild’accompagnement de rédaction du mémoire. Elle sert à interpréter età compléter la rédaction.Travaux des étudiants- fiche de lecture- dessin de plans de ville ou de quartier- visite de site- définition de leur sujet de mémoire- exposé- rédaction du mémoireBibliographie- Bonilla Mario, Tomas François, Vallat Daniel, Cartes et plans, Saint-Étienne du XVIIIe siècle à nos jours, 200 ans de représentation d’uneville industrielle, <strong>Ecole</strong> d’Architecture de Saint-Étienne/Centred’études foréziennes, Saint-Étienne, 1993, 180p- Eleb-Harlé Nicole, Conception et coordination des projets urbains,Editions Recherches, Paris 2000- Grillet-Aubert, Anne et Guth Sabine, Transport et architecture du territoire: recherche état des lieux et perspectives, éditions recherches/Ipraus.- Sous la direction d’Anne Grillet-Aubert et de Sabine Guth, Déplacements,Architecture du Transport : territoire en mutation. Éditions Recherche,collection Questionnement, En collaboration avec l’Ipraus,2005- Gülgönen Ahmet, Laisney François, Morphologie urbaine et typologiearchitecturale, IERAU/CORDA, 1977.- Huet Bernard, Lambert Michèle, Martin Marie-Françoise, 1986, Le développementdes faubourgs de Toulouse au XIXe siècle, rapport derecherche, CORDA/IERAU.- Lambert-Bresson Michèle, Térade Annie (coordination), Villes Françaisesau XIXe siècle : Aménagement, extension et embellissement,Paris, Editions Recherches/IPRAUS, collection Les Cahiers del’Ipraus, 192 p., 2002.82


- Corboz André, Le territoire comme palimpseste et autres essais, Editionsde l’Imprimeur, Paris, 2001, 282p- Laisney François et Koltine, Règle et règlement, Paris 1600-1902, Paris,BRA, 1988.- Laisney François, Espace publics et réurbanisation des grands-ensembles,IERAU, Plan Urbain. 1993.- Laisney François, Charlet Sibylle, Coordination architecture ; du règlementurbain au projet de logement, Ministère de l’Equipement/PlanConstruction, Ipraus, Paris, 1996.- Laisney François, Malverti Xavier, Espace publics parisiens : méthoded’inventaire Typologique, GEVR/Ville de Paris/DAU.- Laisney François, Lambert Cédric, Zone Péri-urbaines et espaces naturels: essai comparatif des effets sur l’environnement des politiquesd’aménagement de part et d’autre de la frontière, Genève, Annemasseet leurs environs. Ipraus/CUEH, Ministère de l’environnement/Plan Urbain-Programme écologie urbaine, Genève, 1999.- Mangin David, La ville franchisée : formes et structures de la villecontemporaine, publié avec le concours du PUCA et du bureau derecherche architecturale et urbaine du Ministère de la Culture et de laCommunication, Ed. de la Villette, 2004- Mangin David, Panerai Philippe, Projet Urbain, Editions Parenthèses,collection Eupalinos, Marseille, 1999.- Sous la direction de Prélorenzo et Rouillard Dominique , Echelles etDimensions, Ville, Architecture, Territoire, Editions l’Harmattan, 2003.- Roncayolo Marcel, La ville et ses territoires, Paris, Gallimard, Folio/Essais ; 1990.- Sous la direction de Toussaint Jean-Yves et Zimmermann Monique,Projet urbain, ménager les gens, aménager la ville, Editions Mardaga,Architecture+Recherches.Liège, 1998.- Lambert Michèle, Les voies ferrées et les gares dans les villes. 1èrepartie - Avignon, AHICF/IPRAUS-développement, 1992. 2ème partie- Nîmes, AHICF/IPRAUS-développement, 1994.- Frédéric Mialet et Valérie Fouque, Voirie rapide urbaine et espace public: quelles liaisons? Enquête en France et dans quelques pays voisinssur les nouvelles tendances. Collection du Certu, Aménagementet exploitation de la Voirie. Plan construction et Architecture. dossiers115. 2001.- Les chemins de fer dans la ville, Revue d’Histoire des Chemins de fer,N° 5-6, Revue de l’association pour l’histoire des chemins de fer enFrance, Actes de la troisièmes Journée scientifique de l’Associationpour l’histoire des chemins de fer en France, Paris, Musée d’Orsay, 12avril 1991.83


<strong>Ens</strong>eignement SéminaireArchitecture de l’habitat : Habiter aujourd’hui ?David ElaloufMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hCe nouveau séminaire constitue l’amorce d’un projet expérimental ; il apour objectif de développer des recherches sur des problématiquescontemporaines autour de l’habitat.Formalisées par un mémoire, ces recherches pourront se prolonger pourles étudiants qui le souhaitent par un projet en fin de cycle Master.PréambuleJusque dans les années 60, la question du logement a constitué un despiliers fondateurs des avant gardes en architecture. Pour le mouvementmoderne, les innovations ont concerné tous les aspects du processusde conception du projet jusqu’à sa mise en oeuvre : recherches de typologiesinnovantes, redéfinition des espaces, réflexion sur les procédésconstructifs, etc. Depuis cette période, faste pour la production dulogement, les architectes se sont, en général, désintéressés de ces programmespour privilégier d’autres sujets. Or, nous avons encore besoinde construire des millions de logements ; et l’habitat reste un des matériauxmajeurs pour fabriquer le tissu urbain et la ville : n’est-il pas tempsde reconquérir ce territoire essentiel de la pensée architecturale ?Cadre de travail et contenusDans ce vaste sujet, plusieurs axes de recherche méritent d’être instruitspour orienter les travaux et fonder une réflexion originale sur le logementcontemporain et par exemple :- Quel habitat pour le XXIe siècle ?Quel habitat concevoir alors que les modes de vie et les manièresd’habiter sont multiples ?De nouvelles organisations spatiales ou des formes originales de collectif?Peut-on encore imaginer de nouvelles typologies, comme le mouvementmoderne en a proposé au 20ème siècle ? Des bâtiments pluscomplexes, hybrides qui associent d’autres activités ?- Comment formuler la notion d’économie dans le projet ?Une meilleure gestion des moyens de construction ? Une économiedans la conception des espaces ?Quel serait le sens d’un « habitat pour tous » (affordable housing) à lalumière des principes qui avaient fondé le logement moderne au XXesiècle ?84- Comment aborder les espaces du logement : par les usages, la perception,la fabrication ?Les notions de temporalité et d’évolutivité du logement font-ellessens ?Doit-on proposer des potentiels plutôt qu’un plan figé ? Une adaptabilitéde l’espace pour répondre à tous les âges de la vie ?Quels sont les enjeux aujourd’hui dans la notion de logement minimum? Et les notions de simplicité et de minimum/ minimalisme ?Quelles références peuvent nourrir la conception du logement : lemouvement moderne, l’architecture vernaculaire ?


- Et l’intégration des nouvelles technologies ? Quelles sont, parexemple, les incidences sur les manières d’habiter de l’ordinateur,puisque, l’accès à tous les réseaux d’information étant quasi universel,il peut transformer une simple chambre en bureau, studio ou atelier?Quelle peut être l’influence d’une approche engagée de l’écologiedans la conception du logement ? …Modalités, Organisation et méthodesA partir d’une problématique choisie, les étudiants effectueront des recherchesappuyées d’une part sur des analyses architecturales graphiqueset d’autre part sur l’étude des écrits d’architectes pour consoliderles hypothèses de recherche. Le corpus est constitué en particulierpar la mise en perspective d’œuvres du mouvement moderne et deprojets contemporains.ConférencesElles porteront sur les différents axes de recherche et seront assuréespar des intervenants dans les principaux domaines de compétence quiconcernent ce projet : architectes, économiste, sociologue, urbaniste,ingénieurs…WorkshopsAffordable Housing : Christine Auclair (ONG UN habitat) , Michael BellUniversity of Columbia Matérialité du projet et principes constructifs,Christophe Lévy , Laboratoire des Matériaux du groupe LafargePartenariatsUniversity of Columbia à new York ; <strong>Ecole</strong>s d’Architecture en Inde, (Bombay ), Brésil (Rio), Porto, + d’autres en cours de discussionTravaux demandésPremier semestre : Définition et choix d’une problématique, Exposés ,Documents d’analyse architecturale graphique sur des bases et critèrescommuns. Démarrage du Mémoire. Soutenance intermédiaire. Soutenanceet Validation L’articulation dans le temps et les contenus reste àconfirmer suivant les cursus des étudiants (fin de Master, retour d’Erasmus,…).85


<strong>Ens</strong>eignement SéminaireTerritoires en projet : architecture, urbanisme,paysageFrédéric Bertrand, Corinne JaquandMaster1 ère annéeSemestre 1UE2Séminaire 1Responsable de l’UE2Jean-Philippe GarricCrédits ECTS5,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 70 hObjectifsCe séminaire sur trois semestres s’intéressera à la relation qu’entretiennentarchitecture, urbanisme et paysage dans les processus de formationet de transformation des territoires sur la durée.Il se concentrera sur les périodes modernes et contemporaines (finXVIIIe à nos jours) et visera à explorer, révéler et relever les formes et figuresde constructions des territoires.Il sera ouvert aussi bien à des approches d’analyse critique qu’à desétudes théoriques ou à des explorations cartographiques prospectives.Champ d’étudeDisposer d’un champ d’étude sur le territoire à toutes les échelles spatiales,et dans ses dimensions sociales et historiques (ville constituée oupériphérie, développements périurbains ou ruraux, infrastructure etpaysage),Explorer le territoire habité en tant que lieu de projection de forces économiquesmais aussi de représentations professionnelles et collectivesne se limitant pas à l’intervention exclusive des architectes.Dépasser l’idéalisation, identifier les idéologies qui peuvent être associéesà ces terrains particuliers.Préciser la place réciproque de l’architecture et du paysage dans laconstruction des territoires en s’intéressant à la relation ville-nature, auxprocessus de métropolisation, à la structuration des réseaux et des systèmesd’équipements, à la définition des espaces publics et privés, auxreprésentations/interventions artistiques dans ces domaines.Il s’agira d’identifier les champs doctrinaires et théoriques mobilisésaussi bien sous forme de projets ou d’écrits que par des réalisationsconcrètes. Un intérêt particulier sera porté au transfert des concepts etdes savoirs et à leur réception au niveau européen et mondial.Un des enjeux sera de mieux comprendre l’inscription dans la duréed’approches environnementales.Mobilisation des savoirsLa sociologieUne meilleure connaissance des rôles joués par les acteurs inscritsdans les processus de création et de transformation (politiques, économiques,techniques) pour mieux comprendre la place relative des architectes,des paysagistes et des urbanistes, dans les étapes de décision,de conception et de réalisation.Une sensibilisation à l’évolution des modes de vie.L’histoire culturelle et l’histoire-palimpsesteUn intérêt pour l’histoire culturelle (professions et techniques, généalogiedes idées, transformations des valeurs) qui est rarement interrogéedans la pratique des décideurs et des concepteurs, parce qu’elle setrouve comme métabolisées dans les modes de faire et dans le corpus86


églementaire constituant des sortes de « standards » nationaux s’inscrivantdans une temporalité longue.A distinguer d’une histoire appliquée au territoire limité du projet relativeaux constituants de la géographie physique et aux traces de l’occupationhumaine.L’Analyse morphologique/cartographieUne place importante sera accordée à la mobilisation des outils de représentationde l’architecte, de l’urbaniste et du paysagiste susceptiblesde produire une connaissance spécifique et rigoureuse.Le séminaire, comme lieu de connaissance partagée, favorisera les approchescomparées, la complémentarité des échelles et la capitalisationdes savoirs.Cette capitalisation suppose pour les étudiants d’apprendre à se situerpar rapport aux champs développés par la recherche dans les écolesd’architecture tout en considérant leurs travaux produits dans le cadredu séminaire comme des contributions spécifiques qui pourront êtreapprofondies et enrichies d’une année sur l’autre. Le séminaire inciteranotamment à développer des études en rapport avec le terrain duGrand-Paris.De même, il accueillera des étudiants Erasmus ou ceux désireux d’explorerd’autres territoires, traversés par des moments de transformationet des cultures différentes.Travaux demandésLa finalité du séminaire est l’élaboration d’un mémoire par le texte etl’analyse graphique. Ce mémoire pourra être réalisé individuellement ouen groupe si la contribution de chaque étudiant reste identifiable.Le premier semestre sera l’occasion d’explorer des notions et de défricherdifférents moments historiques dans la fabrication des territoires. Ilpermettra également de se former aux outils de descriptions critiques,d’ouvrir le regard à différents types de mémoires et de comprendre lesapproches et méthodes qui y contribuent. La réalisation d’exercicessynthétiques contribuera à forger une culture partagée qui sera diffuséeà l’ensemble des étudiants inscrits, Erasmus compris. Le premier semestrese conclura sur une première ébauche de problématique de rechercheet le repérage du corpus qui s’y rattache.Le second semestre sera consacré à l’approfondissement de cette problématique,des hypothèses, des méthodes et des savoirs qui s’y rattachent.Son évaluation portera sur la rédaction d’un article d’une dizainede page au minimum. Il est prévu qu’un voyage d’étude dans une villefrançaise et/ou étrangère s’effectue à cette période.87


Le troisième semestre sera destiné à encadrer la rédaction du mémoirefinal. Au moins une présentation de l’avancement de ce travail devraêtre faite en présence des nouveaux inscrits.EvaluationL’évaluation semestrielle est basée sur des échanges collectifs et surl’élaboration d’une étude personnelle :- Contrôle continu (présence et participation active)- Rendu d’exercices progressifs portant sur la définition de notions, larestitution de colloques ou de conférences, des bibliographies commentées,l’entrainement à la description textuelle de projets urbains.- Soutenances intermédiaires sur le sujet personnel- Soutenance finale88


Construction générale - thématiques transversalesDavid Chambolle, Christine SimoninMaster1 ère annéeSemestre 1UE3Histoire et ConstructionResponsable de l’UE3Guy LambertCrédits ECTS1,5obligatoireModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsLes interventions dans ce module abordent la question constructive autravers de problématiques transversales permettant de mettre en relationdifférents domaines. De portée plus générale et en introduction del’étude d’un « cas construit » basé sur le récit d’un chantier, les questionsposées ont pour objectif de faire valoir les différents facteurs etacteurs qui collaborent au processus de fabrication du projet de manièreà limiter l’écart qui sépare conception et réalisation.Contenu« Matériau-matière-produit » - 3 séances (David Chambolle)La construction d’un bâtiment conduit à faire appel à des éléments matérielsde nature fortement différenciés : matières extraites, transforméeset mise en œuvre sur chantier, produits industriels de catalogue,composants des bâtiments performa ciels...Le développement de ces éléments, des théories et des vocabulairesassociés représente un enjeu idéologique et commercial considérable,en lien direct avec les contextes règlementaires qui organisent la pratiqueconstructive.A travers la présentation de pratiques constructives explicités par leursauteurs, de développements industriels et commerciaux ou descontextes règlementaires liés au champ de la construction, ces séancesvisent à faire prendre conscience des interactions entre la pratique architecturaleet les enjeux portés par d’autres intervenants du secteur dubâtiment, industriels, entreprises, puissance publique...« l’enveloppe en question » - 2 séances (Christine Simonin)Le concept d’enveloppe, apparu dans les années 70, impose par définitionun rôle protecteur à la façade vis-à-vis de son environnementconsidéré ici à priori hostile à la qualité des espaces intérieurs puisquele bâtiment doit désormais s’en extraire. Ce nouveau regard porté sur laconstruction, soutenu par l’invention des « isolants » thermiques etacoustiques qui inondent actuellement le marché, conduit désormaisl’architecte à concevoir le bâtiment autrement. Il pose en effet de nouvellesquestions portant notamment sur l’expression de la façade induitepar la continuité de l’isolation ou la gestion énergétique de latransparence et plus largement sur l’image constructive du bâtimentopposant systèmes légers et systèmes lourds en fonction de leurscomportements thermiques respectifs (isolation et inertie). Ces questionsseront illustrées de nombreuses exemples en vue démontrer lapluralité des réponses au regard des situations et l’occasion de débattresur les limites et le devenir de l’enveloppe dans les constructions.« confort, réglementation et équipements» - 2 séances (C. Simonin)L’histoire de la représentation du confort au XIXème et XXème siècle,présentée en introduction, permettra de rendre compte, durant cettepériode, de l’influence de l’évolution des équipements (systèmes deventilation, de chauffage, de distribution et d’évacuation d’eau…) sur la89


conception architecturale des bâtiments, notamment celle des logements. Seposera alors la question du confort d’aujourd’hui : les aspirations sociétales etles réglementations qui en sont les garants, les nouveaux équipements misau point pour y répondre et les conséquences sur la conception architecturalecontemporaine. Les innovations techniques en faveur des économies d’énergie,du traitement de l’air ou encore de la sécurité incendie seront abordées àtravers l’évolution des exigences réglementaires en vue de mesurer la placecroissante des équipements dans le bâtiment et de fait la nécessité, pourl’architecte d’intégrer cette problématique dès la conception du projet.Cas construit : Marc LandowskiLe cas construit est un bâtiment réunissant plusieurs technologies mises enœuvre à grande échelle permettant d’offrir aux étudiants une vue très large duspectre des possibilités techniques actuelles dans le cadre du respect descritères environnementaux.Le bâtiment étudié a une vocation industrielle très sensible, comporte deslocaux à destination de bureaux et se situe en site urbain en bordure de laSeine.Il réunit les techniques liées au béton armé en fondation et en superstructure,à celles de a charpente métallique, au bois et la conception des enveloppeslégères et à haute isolation thermique.Le bâtiment permet d’aborder de très nombreux aspects techniques et demontrer le rapport Intime de la construction et de l’ArchitectureTravaux demandésDossier personnel abordant les thématiques traitées en cours au travers dedeux exercices :1 L’étude d’un détail de construction extrait d’un projet appréhendé dans saglobalité,Analyse et reproduction à la main du détailVariantes dessinées du même détail2 Étude structurelle d’un projet choisi par l’étudiant dans le cadre de sesstudiosChoix des matériaux d’enveloppe et liaisons avec le type de structure retenuBibliographieBibliographie : David Chambolle- Eloge du mixte – Bernadette Bensaude Vincent – 1988- Le projet tectonique – textes réunis par J.P. Chupin et C. Simonnet – 2005- Stratégie du disponible – Jacques Ferrier - 2000Bibliographie : Christine Simonin- La société du confort, quel enjeu, quelle illusion ? Jacques Dreyfus – 1990- Histoire du confort, Jean et Françoise Fourastié- 1950- Du luxe au confort, Jean-Pierre Goubert – 1988- L’invention du confort, naissance d’une forme sociale, Olivier Le Goff 1994- Réglementations thermiques 1974, 1976, 1982, 1988, 2000, 2005- Panorama des techniques du bâtiment 1947-1997 - CSTB-PUCA 1997- Architecture et industrie – CCI – 1983- Anatomie de l’enveloppe – Daniel Bernstein – 1997- En détail, enveloppes – Christian Schittisch - 2003- Façade construction manual – Herzog, Krippner, Lang – 200490


ConstructionArchitecture et construction, une histoire croiséeGuy LambertMaster1 ère annéeSemestre 1UE3Histoire et ConstructionResponsable de l’UE3Guy LambertCrédits ECTS1,5ObligatoireModalités pédagogiquesCours magistral 21 hObjectifsDestiné à fournir aux étudiants la compréhension d’une histoire de laconstruction, ce cours s’attache à analyser la place du champ constructifdans la production architecturale mais aussi dans l’énonciation depostures théoriques. Plus précisément, il s’agit de saisir les interactionsentre la conception architecturale et les techniques constructives.ContenuLoin de se cantonner à une seule histoire de l’innovation technique, cecours expose en quoi les moyens constructifs d’une période donnéesont inscrites dans un contexte plus global (social, économique, culturel).Il s’appuie autant sur une histoire matérielle du bâti et que sur uneapproche des cultures et des pratiques permettant de comprendre lesrapports entre les acteurs (architectes, ingénieurs, entrepreneurs,maîtres d’ouvrage…).- Introduction : entre les savoirs de la forme et les savoirs de la matière- Pensée constructive et rationalité technique au siècle des Lumières- Chantiers expérimentaux et débats- Le métal en architecture : entre substitution et innovation- Les ponts métalliques, expérimentation et démonstration technique- Industrialisation et société- Les Expositions universelles, une « architecture-spectacle »- Rationalisme et éclectisme : modèles historiques et produits de l’industrie- Genèse du béton armé : un matériau en représentation- Le béton armé et sa maîtrise : tradition constructive, ingénierie et savoir-faire- Le modèle industriel entre mythe conceptuel et réalités constructives- L’industrialisation du logement- L’architecture structurale : entre ingénierie et imaginaire techniqueTravaux demandésExamen final écrit.91


AnglaisMaster1 ère annéeSemestre 1UE3Histoire et ConstructionResponsable de l’UE3Guy LambertCrédits ECTS1,0ObligatoireModalités pédagogiquesCours magistral 18 hObjectifsLe diplôme d’État d’architecte ne peut être délivré qu’après validationde l’aptitude à maîtriser au moins une langue étrangère.A Belleville l’évaluation des acquis et l’obligation de maîtriser une langueétrangère porte sur toute langue étrangère. Toutefois seul l’anglais faitl’objet d’un enseignement en raison de l’impact international de cettelangue pour l’architecture.Au terme de leur 5e année d’étude, les étudiants doivent être capablesde présenter leur projet de fin d’études en anglais. Sans recommencerce qui a été fait au collège et au lycée, il importe dans ce but que lesétudiants aient l’habitude de s’exprimer oralement en anglais en utilisantune partie du vocabulaire de l’architecture et en acquérant un accentcompréhensible. Des tests seront organisés en seconde année decycle master pour évaluer la maîtrise de la langue et afin de valoriser lesacquis.Au cours du second cycle des études les exercices consistent à présenterou à critiquer un projet et, pour les étudiants les plus avancés, àsuivre une préparation complémentaire afin d’obtenir une reconnaissancede compétence.Un soutien sera assuré aux étudiants en difficultés (conversation avecdes lecteurs anglophones), ainsi qu’un complément par auto-formationet une incitation à une immersion en pays anglophone.92


<strong>Ens</strong>eignement Option HistoireArt monumental et urbain au siècle de Louis XIVMark DemingMaster1 ère annéeSemestre 1UE3Histoire et ConstructionResponsable de l’UE3Guy LambertCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 28 hObjectifsAvec le long règne de Louis XIV, l’absolutisme monarchique trouva sonapogée et il revint alors aux arts de le démontrer. Les monuments, Versailles,les jardins, l’aménagement des villes et du territoire y contribuèrenten formant un exceptionnel système de maîtrise de l’espace auservice d’une théâtralisation du pouvoir. Il en est resté autant de modèles,admirés ou critiqués, qui ont longtemps fait autorité et qu’ilconvient de relire en veillant à ne pas occulter leur complexité.Contenu- « Le Grand Siècle » : aperçu historiographique : mythes et réalités,France « classique » ou « baroque » ?- L’absolutisme Louis-quatorzien : histoire politique et culturelle durègne. L’image du roi. Les académies. Vers la professionnalisation desarchitectes.- Questions d’esthétique et de théorie de l’architecture : la querelle desAnciens et des Modernes. Fréart de Chambray, Blondel, Perrault etd’Aviler. Cordemoy ou le gothique retrouvé.- Paris, « abrégé de la France » : la ville ouverte : boulevards et cours.Les portes monumentales et les places royales.- Paris, du palais à la maison: le « Grand Dessein », les Tuileries et l’affairedu Louvre. Le Collège des quatre nations. La Salpêtrière et lesInvalides. L’Observatoire. Hôtels particuliers et habitat ordinaire.- Versailles, miroir d’Apollon et univers du roi : le château et les étapesde son développement architectural.- Les jardins de Versailles: Le Nôtre. Tracés, ordonnances végétales etaquatiques, décor et symbolique.- Versailles et ses constellations : la ville nouvelle, Clagny, Trianon etMarly.- Les grandes résidences : Meudon, Chantilly, Saint-Germain, Saint-Cloud et Sceaux.- Le « Pré-carré » : Vauban, l’art de la fortification et l’organisation duterritoire.- Des villes et des ports : Lyon, Dijon, Marseille, Brest, Lorient, Rochefortet Toulon.Travaux demandésExamen final93


<strong>Ens</strong>eignement Option HistoireL’invention du classicisme en FranceMark DemingMaster1 ère annéeSemestre 1UE3Histoire et ConstructionResponsable de l’UE3Guy LambertCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 28 hObjectifsL’établissement des structures socio-politiques de l’Ancien Régime, ausortir du Moyen-Age, suscita l’élaboration d’une architecture et d’un arturbain spécifiques qui devaient marquer les débuts du classicisme enFrance. L’étude de typologies représentatives – le château et l’hôtel – etl’évocation de l’organisation progressive du territoire permettent de distinguerconstantes et innovations inscrites dans la longue durée et dépendantesde traditions comme d’impératifs culturels et symboliqueschangeants.Contenu- La Renaissance : conditions d’un phénomène de civilisation. L’humanismeet ses manifestations européennes. Le cas français, état de laquestion.- La France « Flamboyante » au XVème siècle : les derniers feux duMoyen-Age dans l’architecture civile et religieuse.- Du Gothique à la Renaissance : une mutation politique, sociale, culturelleet artistique. La « découverte » de l’Italie..- L’architecture nouvelle sous François Ier : châteaux privés et grandschantiers royaux en Val de Loire et en Ile de France.- La « première Renaissance » : variations provinciales.- Vers une architecture « à la française » : Lescot et De l’Orme.- Les maniéristes à l’époque des guerres de religion : Bullant et Du Cerceau.- Les débuts de la ville classique : création de villes nouvelles. Henri IVet les transformations de Paris. Une vision élargie et rationalisée duterritoire.- Les «retraites mondaines» : hôtels particuliers modernes et maisonsurbaines dans la première moitié du XVIIème siècle. Le Muet, Mansartet Le Vau.- De la tradition à la modernité : châteaux et architecture religieuse à laveille du « Grand Siècle ».Travaux demandésExamen final.94


<strong>Ens</strong>eignement Option HistoireHistoire culturelle des jardinsLiliane DufourMaster1 ère annéeSemestre 1UE3Histoire et ConstructionResponsable de l’UE3Guy LambertCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 28 hObjectifsLe jardin comme représentation de la nature, s’impose depuis la plushaute antiquité en opposant le jardin utilitaire au jardin ornemental. Depuisle jardin d’Eden, il hante l’imaginaire, emprunte à la cosmologie età la philosophie et se situe entre l’art et la nature ; de fait, selon Chambers,les jardiniers ne sont pas seulement des botanistes, mais aussides peintres et des philosophes. Le cours se propose comme une approchehistorique et culturelle des jardins à travers l’étude des contextesgéographiques, sociaux et esthétiques à l’origine de compositions originales,lieux de délectation, méditation ou rêverie. Du jardin privé auparc public, des squares anglais aux espaces verts, l’usage du jardintouche les publics les plus variés dans un rapport constant à l’espaceurbain et dans le renouvellement des pratiques. Lire et comprendre l’espacedu jardin dans la société contemporaine reste l’objectif de cecours.Contenu1 Après avoir traité l’origine lointaine des jardins au Moyen Orient, etsa diffusion dans le monde antique et dans le monde oriental, onétudiera le jardin d’occident depuis les jardins des cloîtres médiévaux,en passant par le jardin italien de la Renaissance, le jardin à lafrançaise et le jardin à l’anglaise, chacun renvoyant à une vision différentede l’homme et de la nature.2 La composition des jardins, entre architecture, botanique, sculptureet paysage, s’inspire des traités d’architecture et des plans de villesidéales, mais aussi des tableaux de paysage. Elle accompagnel’édification des châteaux, palais et hôtels particuliers, en villecomme à la campagne et participe de la civilisation de la villa. Onanalysera les rapports entre architecture, jardin et paysage.3 L’architecte, le jardinier et le commanditaire : l’exemple de Versailles4 Les parcs urbains de l’ère industrielle entre Alphand et Olmsted(Central Park)5 De la cité jardin à la planification des espaces verts, les jardins denotre temps. Du renouvellement de l’art des jardins dans la secondemoitié du XX° siècle : formes usages et significations de quelquesgrands jardins contemporains.6 La protection des jardins historiques et la charte de Florence ; lesproblèmes de la conservation et de la restauration des jardins. Lejardin comme patrimoine.Travaux demandésUn dossier comportant une étude historique et sociologique d’un jardin95


<strong>Ens</strong>eignement Option HistoireHistoire de l’architecture de la RenaissanceItalienne d’Alberti à ScamozziJean-Philippe GarricMaster1 ère annéeSemestre 1UE3Histoire et ConstructionResponsable de l’UE3Guy LambertCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 28 hObjectifsLe cours se propose d’approfondir une période clef de l’histoire de l’architectureoccidentale en inscrivant l’analyse d’édifices et de projet urbainsremarquables dans leur contexte artististique, culturel, social etpolitique. Ses objectifs sont d’observer la naissance de la discipline architecturaleet l’émergence de la figure de l’architecte. On prêtera uneattention particulière aux mutations qui caractérisent la Renaissance,mais également aux continuités entre cette période et le Moyen Age.On insistera sur la façon dont les démarches individuelles des architectess’inscrivent dans ce grand mouvement collectif.ContenuLe contenu des interventions s’organise selon un double découpagethématique et chronologique. Suivant une progression qui commencedans la Toscane médiévale pour s’achever dans la Vénetie du début duXVIIe siècle, celles-ci se focalisent tour à tour sur des architectes (Brunelleschi),des contextes culturels (Rome au Quattrocento), des typesd’édifice (le palais à Florence).Les grandes thématiques qui se succèdent au cours du semestre sont :l’héritage médiéval et les premières réalisations de la Renaissance notammentà Florence ; la diffusion du nouveau style et son développementdans les différents centres (Milan, Venise, Urbino, Rome) ; la réalisationde l’idéal de la Renaissance à Rome au début du Cinquecento ;le maniérisme et la variété des interprétations du modèle classiqueaprès le Sac de Rome en 1527.Travaux demandésParticipation au cours. ExamenBibliographieProgramme : L’héritage médiéval en Italie et en Toscane – Le palais enToscane au Moyen Age et à la Renaissance – Brunelleschi – Alberti –Francesco di Giorgio – Les débuts de la Renaissance à Venise – Milan– Rome au Quattrocento – Bramante – Raphaël et Les églises à plancentré – Les palais de Rome – Giulio Romano – Palladio.96


<strong>Ens</strong>eignement Option HistoireViollet-le-Duc : Sa pensée, son actionJean-Paul MidantMaster1 ère annéeSemestre 1UE3Histoire et ConstructionResponsable de l’UE3Guy LambertCrédits ECTS2,0Obligatoire au choixModalités pédagogiquesCours magistral 28 hObjectifsViollet-le-Duc est des rares architectes du XIXe siècle connus du grandpublic en France aujourd’hui encore. Pour tous, il est celui qui a inventéla restauration des monuments ; une activité jugée sévèrement et quel’on considère généralement comme abusive, voire fantaisiste.Le but de ce cours est de présenter sa pensée et son action, à l’aide deses dessins, en s’appuyant sur ses nombreux écrits pour le présentertel que son temps l’a reconnu : comme l’un des inventeurs de la penséerationnelle et moderne appliquée au projet architectural et le créateurd’une première histoire de l’architecture nationale.ContenuI Un dessinateur dans la France des années 1830 ;II Le projet d’agrandissement de la cathédrale Narbonne et la restaurationde la basilique de Vézelay ;III Architectes et archéologues dans les années 1840 ;IV Sept bâtiments restaurés ou en cours de restauration à l’ExpositionUniverselle de 1855 ;V La leçon du moyen âge pour l’architecture du XIXe siècle selonViollet-le-Duc ;VI Le maître d’œuvre et les métiers ;VII Le Dictionnaire raisonné de l’architecture française ;VIII La Gazette des Architectes et du Bâtiment ;IX Les Entretiens sur l’architecture ;X Pierrefonds ;XI. De la guerre, de la fortification et du paysage ;XII L’habitation de demain selon Viollet-le-DucXIII Choix d’édifices publics contemporains ;XIV Viollet-le-Duc, éditorialisteTravaux demandésEvaluation : examen écrit final et compte rendu de visiteModalités du rattrapage : oralLes étudiants iront à Pierrefonds au cours du mois d’octobre pour visiterle site avec l’enseignant, et pour assister à la rentrée 2010 au colloqueViollet-le-Duc consacré aux matériaux et aux techniques demises en œuvre utilisés par l’architecte pendant sa carrière. Un rapportde visite comptera dans l’évaluation finale pour un tiers.Bibliographie- Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française,éditions originale de 1854-1868 ou reprint des éditions de laBibliothèque de l’Image en 1997 ;- Eugène Viollet-le-Duc, Histoire d’un dessinateur, éditions originale de1879 ou reprint Berger-Levrault,1978 ;97


98- Pierre-Marie Auzas, Viollet-le-Duc, Catalogue de la Caisse <strong>Nationale</strong>des Monuments Historiques, 1965- Laurent Baridon, L’imaginaire scientifique de Viollet-le-Duc, éditionsl’Harmattan, 1996 ;- Jean Paul Midant, Viollet-le-Duc et le moyen âge, éditions Parangon,Paris, 2001 (version française), éditions l’Aventurine, 2002 pour la versionanglaise.


Contacts administratifs►►Annie Ludosky01 53 38 50 23annie.ludosky@paris-belleville.archi.fr► ► Accueil du service des étudesSylvie Moscatelli01 53 38 50 20sylvie.moscatelli@paris-belleville.archi.fr99

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