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JEUXOLYMPIQUESDOPAGE :LA POLICEENTREEN JEUX(Page 12)(Photo Jérôme Prévost)L’HEUREDES GÉANTSPas encore titrés, l’Américain Bode Miller (notre photo)et l’Autrichien Hermann Maier visent le géant,aujourd’hui à Sestrières. Le super-G femmes, annuléhier pour cause de chute de neige, doit se courirce matin, à San Sicario. (Pages 10 à 14)* 60e ANNÉE - N o 18 866 1,00 ✴ France métropolitaine Lundi 20 février 2006 www.lequipe.fr(Photo Mao)TENNISMAURESMO -CLÉMENT,UN COUPLEGAGNANT(Pages 17 et 18)(Photo Nicolas Luttiau)LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILET 00105 - 220 - F: 1,00 E3:HIKKLA=ZUVUU\:?a@m@m@a@a;LYON SEDUIT L’EUROPEÀ la veille du match PSV Eindhoven - Olympique Lyonnais, en huitième de finale aller de la Ligue des champions, treize des seizeclubsencoreenlicejugentlesprogrèsetlepotentieldel’OL. Ils sont unanimes : Lyon a l’étoffe des grands. (Pages 2 et 3)SPÉCIAL FOOTMETZ FAITCHUTER L’OM(Page 4)PARISS’OFFREUNE CRISE(Page 5)LE RETOURDE CHAMAKH(Page 4)RUGBYLE STADEFRANÇAISTOMBEÀAGEN(Pages 8 et 9)BASKETLE MANS,L’ASDES AS(Pages 15 et 16)À l’image de Sylvain Wiltord, qui efface ici l’obstacle Pavon, le 23 novembre dernier à Madrid face au Real, lors de la phase de poules de la Ligue des champions, Lyon a progressivementpris du poids et de la hauteur sur la scène européenne, au point d’être aujourd’hui autant respecté que redouté par nombre de prétendants au sacre européen. (Photo Richard Martin)L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ✴ ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ✴ ; AUTRICHE, 2,3 ✴ ; BELGIQUE, 1,6 ✴ ; ESPAGNE, 2,1 ✴ ; GRÈCE, 2,2 ✴ ; ITALIE, 1,9 ✴ ; LUXEMBOURG, 1,6 ✴ ; PAYS-BAS, 2 ✴ ; PORTUGAL CONT., 2 ✴.


L’HUMEURFOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (huitièmes de finale aller) – PSV EINDHOVEN - LYON (demain)Adoubépar le gothaLyon peut-il remporter la Ligue des champions ? Oui, répondenten majorité les autres huitième-finalistes.JEAN-MICHEL AULAS a fait un rêve.Celui de voir, le 17 mai 2006, le capitainelyonnais brandir le trophée de la Ligue deschampions dans la tribune du Stade deFrance.Celui de conquérir l’Europe presque vingtans (en 1987) après avoir pris en mains unOlympique Lyonnais qui se morfondaitdans ce qu’on appelait alors la D 2. Celuid’être le deuxième club français après Marseille,en 1993, à remporter la plus prestigieusecompétition de clubs du monde, cinquanteans après sa création.Impressionnant en Ligue 1, qu’il survole,l’OL l’a également été lors de la premièrephase de la Ligue des champions, notammentdevant le Real Madrid (3-0 puis 1-1),en terminant premier du groupe F avec cinqvictoires et un nul. Après deux éliminationsd’affilée en quarts de finale de la C 1, par leFC Porto en 2003-2004 et par le PSV Eindhovenla saison passée, Lyon semblen’avoir jamais été aussi bien armé pouraccomplir les rêves présidentiels. C’est entout cas ce que pensent les représentantsdes clubs restant en lice que nous avonsinterrogés. Plus qu’un respect de circonstance,il ressort de leurs réponses que l’OLfait désormais partie du gotha européen.En prendra-t-il la tête le 17 mai prochain ?–L.B.DEMAIN20 H 45PSV Eindhoven (HOL) - Lyon (TF 1)Real Madrid (ESP) - Arsenal (ANG) (Foot +)Bayern Munich (ALL) - AC Milan (ITA) (Foot +)Benfica (POR) - Liverpool (ANG) (Foot +)MERCREDI20 H 45Chelsea (ANG) - FC Barcelone (ESP) (Canal +)Werder Brême (ALL) - Juventus Turin (ITA) (Canal +Sport)Ajax Amsterdam (HOL) - Inter Milan (ITA) (Sport +)Glasgow Rangers (ECO) - Villarreal (ESP)Les matches retour auront lieu les mardi 7 et mercredi8 mars sauf Inter Milan - Ajax Amsterdam qui aura lieu lemardi 14 mars.QUARTS DE FINALE (tirage au sort du tableau,avec les demi-finales, vendredi 17 mars, à Nyon,SUI). – Aller : mardi 28 et mercredi 29 mars ; retour :mardi 4 et mercredi 5 avril.DEMI-FINALES. – Aller : mardi 18 et mercredi 19 avril ;retour : mardi 25 et mercredi 26 avril.FINALE. – Mercredi 17 mai, à Saint-Denis, Stade deFrance.L’ÉDITOLE GÂCHISDE PARISATTU par Le Mans (0-1), samedi soir, au Parc desB Princes, et repoussé à la sixième place de laLigue 1 après n’avoir pris que 9 points au cours deshuit dernières rencontres, voilà une nouvelle fois leParis-Saint-Germain au bord de la crise de nerfs. Lasituation, désespérément récurrente, ne vaudraitguère que l’on s’y arrête si le calendrier ne venaitrappeler deux choses :1) Demain, l’Olympique Lyonnais affrontera lePSV Eindhoven en match aller de son huitième definale de la Ligue des champions (C 1).2) Il y a dix ans, à quelques jours près, le PSGparticipait à des quarts de finale européens, ceux dela Coupe des Coupes (C 2), une compétition qu’ilallait emporter quelques semaines plus tard, àBruxelles, en s’imposant (1-0) devant le RapidVienne. Or, depuis – hormis une autre finale de C 2,perdue, elle, en 1997 face à Barcelone (0-1) –, lepalmarès des Parisiens au niveau continental neprésente aucun intérêt.Toutes les grandes équipes ayant connu des hauts etdes bas dans leur existence, il n’y aurait, là encore,pas matière à s’appesantir si la énième poussée defièvre du Paris-SG ne survenait deux mois après queLaurent Fournier a été remplacé par Guy Lacombe etaprès tant et tant de « révolutions » de palais et deterrain n’ayant servi à rien : en une décennie, cinqprésidents – Denisot, Biétry, Perpère, Graille,Blayau – et huit entraîneurs ont ainsi été auxcommandes. Au regard du parcours réalisé par leclub de la capitale des Gaules durant la mêmepériode – quatre titres de champion de France, deuxparticipations aux quarts de finale de la C 1 sansprésager de leur parcours cette saison, un président,quatre entraîneurs –, le bilan de Paris peut alors serésumer à un mot : gâchis. Mais il y a plus grave :après toutes ces saisons de médiocrité, d’instabilité,d’humeurs, de caprices, le club parisien est arrivé àun point où il n’agace même plus ; il fait sourire.Il est grand temps que Paris, à défaut de sasplendeur, retrouve au moins le sens de certainesvaleurs et le chemin du succès.EN DIRECT DE L’ÉQUIPE SURHIER, ILS ONT DIT● Gérard ROUGIER (DTN de la Fédération française de ski, après la réclamationdéposée par l’équipe de France, 4 e du relais 4 × 10 km, contre laSuède) : « On respecte les règles. Le règlement ditqu’il faut suivre la piste toutdu long. Nous, on a joué le jeu. Le règlement doit être appliqué à la lettre.Maintenant, on nous réclame la preuve par vidéo, et je trouve ça limite. On està la limite du respect de l’éthique sportive. »● Vincent VITTOZ (ski de fond, 4 e du relais 4 × 10 km) : « C’est un desmeilleurs résultats de l’histoire du ski de fond français aux Jeux. Ce qu’il fautretenir, c’est que nous avons une très belle équipe. On va continuer à travailler,et c’est une équipe à suivre, car on a encore de belles choses à faire. »● Vincent DEFRASNE (biathlon, champion olympique de poursuite) : «Jesuis retombé sur terre, à cause de la fatigue. La course était déjà difficile maisle marathon du médaillé est fatigant aussi. (En parlant de Raphaël Poirée, quia dû abandonner)Ilm’a félicitépour maperformance mais il était très déçu. Jeme suis senti un peu gêné hier soir, car le titre olympique, c’est la seule chosequ’il lui manque, et c’est moi qui le fais. »● Arnaud CLÉMENT (tennis, vainqueur de l’Open de Marseille) : « C’étaitunesemainemagique. Je n’étais pasforcément en pleineconfiance, etgagnerMarseille, ça a toujours été mon rêve. Cette semaine, j’ai joué le meilleur tennisde ma carrière, et à chaque match. J’ai fait beaucoup de matches pourrevenir dans les cent premiers mondiaux. J’ai réussi. J’en suis extrêmementfier. »● Terrence PARKER (frère de Tony, qui disputait la nuit dernière le All-StarGame, une première pour un Français) : « C’est quelque chose qui va marquersa carrière. C’est comme les Oscars pour les acteurs. À l’âge qu’il a, c’estincroyable. Il s’entraîne beaucoup. Quand il aura amélioré son shoot, ça feraencore plus mal. Maintenant, la NBA, tout le monde peut y aller parmi lesjoueurs européens. Les frères Parker en NBA, ce ne serait pas mal. »■ EN DIRECT DE « L’ÉQUIPE » SUR RTL, TOUS LES DIMANCHES DE 19 H 30À 20 H 30.LA QUESTION D’HIERLe biathlon ramènera-t-il le plus grandnombre de médailles pour la France ?OUI ............................................................................................. 83 %NON ........................................................................................... 17 %(nombre de votants : 38 518)Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.PSV EINDHOVEN● Guus HIDDINK (entraîneur) : « Si,l’an dernier, j’aurais dit que c’était du50-50 entre Lyon et le PSV, cetteannée, c’est plutôt 60-40 en faveurde l’OL. Cette équipe domine le Championnatde France qui, à mon avis, esttrès sous-évalué. C’est un Championnatde très grande qualité, parmi lesmeilleurs en Europe. Elle possède desjoueurs de très grande qualité. Biensûr, Lyon a vendu Michael Essien cetété, un très bon joueur. Mais elle arécupéréTiago,quiestexcellent, achetéPedretti, Carew, Fred, Monsoreau.C’est vraiment une très bonneéquipe. » –D.D.● Phillip COCU (capitaine) : « Lyonétait le plus mauvais tirage possiblepour nous. C’est une équipe très forte.Nous avons déjà pu le constater la saisonpassée en Ligue des championslorsque nous les avons rencontrés enquarts de finale. En plus, l’été dernier,ils se sont encore renforcés dans plusieurssecteurs. Ils dominent largementle Championnat français, alors,nous nous attendons simplement àune confrontation très difficile. »–R.Kr.BAYERN MUNICHMagath :«Ilsfontpartiedes prétendants »● Felix MAGATH (entraîneur) :« Lyon fait actuellement partie destoutes meilleures équipes du continent.La saison dernière, je souhaitaisà tout prix les éviter et c’était égalementle cas cette année, sachant quenous aurions pu les affronter en huitièmede finale. C’est une formationdifficile à jouer, toujours très compacte.Ilsforment unvrai blocdifficile àsurprendre. Pour moi, ils ont lesmoyens et le potentiel pour remportercette Ligue des champions. Avec laJuventus, le FC Barcelone et Chelsea,ils font partie des prétendants au titre.Plus on les rencontrera tard, mieux cesera. C’est tout sauf une surprise de lesretrouver chaque saison présents à cestade. Je ne doute pas que l’OL aencore gagné en maturité par rapportà la saison dernière où il a loupé d'uncheveu les demi-finales. » –A.Me.● OliverKAHN (capitaine) : « Lyon aincontestablement le potentiel pourgagner la Ligue des champions cettesaison. Je le vois souvent jouer et ilm’impressionne : c'est une formationbienorganisée, trèscompacte, solide àtous les postes, notamment avec Coupetdans les buts et Juninho, dont lescoups francs sont souvent efficaces. Ilssont vraiment très difficiles à battre.Ces dernières années, Lyon a toujoursété présent et a bien évolué, étape parétape. Aujourd’hui, il peut franchir unnouveau cap et atteindre la finale.Maintenant, serait-il en mesure de lagagner ? Ça se joue à si peu dechoses… » –A.Me.AC MILANFelix Magath● Carlo ANCELOTTI (entraîneur) :« C’est une équipe très forte, bienorganisée, capable de progresserchaque année, indépendamment desdéparts qui l’affectent ou des changementssur le banc. Tout cela constitueune base très forte et solide. C’est unpeuàl’imagedece qui sefaiten Italieàl’AC Milanouàla Juventus :lesjoueurset les entraîneurs peuvent changer, lesrésultats restent toujours d’un trèshaut niveau. Sincèrement, je ne saispas si Lyon sera capable de gagner laLigue des champions, cela dépendrabeaucoup de qui il retrouvera sur sonchemin. Ce qui est sûr, c’est que l’OLest capable de battre n’importe quelleautre équipe et cela s’est vu au tourprécédent. » – G. Vis.● Andreï CHEVTCHENKO : « Lyonest une équipe qui a beaucoup progresséces dernières années, un peucomme tout le football français. Il futun temps où jouer contre une équipefrançaise était considéré commefacile. Maintenant, on est toujours surnos gardes. Il y a quelques joueurs quime plaisent beaucoup, comme Juninho,Diarra et Govou. Je pense que lepoint faible de l’OL peut être sonmanque d’expérience à ce niveau de lacompétition. L’AC Milan, Barcelone, leReal ont l’habitude de tout joueren 90 ou 180 minutes ; les Lyonnais unpeu moins. Cela peut faire la différence.Quoi qu’il en soit, je suis certainqu’ils peuvent faire encore beaucoupde route. » – G. Vis.Le 13 septembre dernier, Lyon avait frappé les esprits en battant le Real Madrid à Gerland (3-0) pour l’ouverture de la Ligue des champions2005-2006. John Carew, que viennent féliciter ici Cris, Florent Malouda et Mahamadou Diarra, avait inscrit le premier but lyonnais, laissantJulio Baptista sur les fesses et Iker Casillas en colère (à gauche).(Photo Bernard Papon)REAL MADRID● Iker CASILLAS : « Lyon a une équipe rapide,composée de joueurs forts et athlétiques. Sadéfense ne fait pas dans la dentelle. Elle sait s’imposerau bon moment. C’est aussi une équipe qui peutsurprendre facilement en contre-attaque et qui aune bonne notion du jeu. Si elle est arrivée à ceniveau de la compétition, c’est qu’elle a comme lesautres son mot à dire dans la Ligue des champions.Sa régularité, ces dernières années, le confirme.Mais, à côté de Lyon, il y a des clubs plus renommés,ayant remporté plus de titres et plus expérimentés àce niveau. Lyon doit encore faire son trou en Liguedes champions. » –F.He.INTER MILANMancini : « La plus redoutable,avec Chelsea et Barcelone »● Roberto MANCINI (entraîneur) : «Encemoment, Lyon est l’équipe européenne la plusredoutable avec Barcelone et Chelsea. Ce n’estpas un hasard s’il domine à ce point son Championnat.C’est une équipe très bien organisée.Quelques joueurs ont changé mais l’OL a parfaitementréussi ses changements. Sa forceréside dans sa cohésion, l’harmonie de samanœuvre, sa structure organisée, de laquelleémergent des individualités. Lyon peut aussis’appuyer sur son avance en Championnat, quipeut lui permettre de gérer son calendrier. Sespointsfaibles ? Chaque équipe en a. Mais, pourles grandes équipes, ces points faibles sont liésaux circonstances, aux baisses de forme dequelques individualités, aux blessures ou à descoups répétés de malchance. Lyon peut gagnerla C 1. Mais, maintenant qu’on en arrive à unephase d’élimination directe, il devient dur defaire des pronostics. Sur le papier, Lyon a ungros potentiel. » – G. Vis.● Javier ZANETTI (capitaine) : « Technique-AJAX AMSTERDAM● Danny BLIND (entraîneur) : «On saitdepuisledébut qu’iln’y a pas d’équipe faibleenhuitièmes de finale. Souvent, les équipes françaisessont sous-estimées aux Pays-Bas. Déjàl’an dernier, Lyon faisait partie des vainqueurspotentiels de la Ligue des champions. Cetteéquipe a un gros collectif et de grands joueurs,comme Juninho. » –R.Kr.FC BARCELONERijkaard :«C’estdevenuunegrandeéquipe»● Frank RIJKAARD (entraîneur) :« Lyon est devenu une grande équipe.Il le démontre avec un très beau parcoursen Coupe d’Europe comme enChampionnat. Son actuel entraîneur afait un excellent travail, tant au niveaudu Championnat français qu’enEurope.Sa victoireface au Real Madrid(3-0) ne relève d’ailleurs pas duhasard. Si nous avions rencontré Lyonen huitièmes de finale de la Liguedes champions, ç’aurait été un tiragecompliqué pour nous. Beaucoupd’équipes peuvent prétendre au titreARSENAL● LAUREN : « Lyon monteen puissance depuis plusieurssaisons maintenant. Il agagné son groupe facilementet, s’il reste solide derrière, ilpeut aller très loin en Liguedes champions. En plus, il y aSylvain Wiltord, qui est ungrand joueur que nousconnaissons bien, donc,attention. Mais, honnêtement,plus personne ne lesous-estime. » –A.Ha.ment, c’est une équipe imprévisible, portéevers l’attaque. J’ai affronté Lyon avec l’Inter deCuper : on s’est qualifiés, mais ç’avait été difficile.Je me souviens du match de Gerland, unmatch enthousiasmant, plein de buts (*).Depuis, je crois que l’OL a encore progressédans l’organisation de son jeu. Maintenant, illui faut éliminer le PSV, un adversaire dur. Ledanger, pour lui, c’est de croire que la qualificationest acquise. Dans ces matches à éliminationdirecte, il faut être capable de gérer, deprendre le temps de la réflexion. » – G. Vis.(*) En deuxième phase de poules, malgré unevictoire, 2-1, à Milan et un nul, 3-3 à Gerland,l’OL avait été devancé par l’Inter et l’Ajax.● Tomas GALASEK : « Lyon a fait une forteimpression face au Real Madrid en phase depoule(3-0, 1-1)etestsacréchampion deFrancechaque année depuis longtemps maintenant.Sur le plan européen, cette équipe monte enpuissance. Pour moi, son meilleur joueur, c’estJuninho. Avec ses coups francs, il peut faire ladécision au haut niveau. » –R.Kr.de champion d’Europe cette année.Lyon en fait partie. » –F.T.● Carlos PUYOL (capitaine) : « Lyonest l’une des meilleures équipes européennes,et je parle en connaissancede cause. J’en garde un mauvais souvenir.Contre eux, au match retour àGerland (2-3) en Ligue des champions(2001-2002), nous avions souffertpour nous imposer. Ils nous avaientenfermés longtemps en défense, oùnous avions essuyé un interminableorage de vingt-cinq corners (en fait,dix-huit corners à zéro en faveur deRoberto ManciniLIVERPOOLCarragher :« Je voulais tout sauf Lyon »● Jamie CARRAGHER : « Quand le tirage a été fait, j’ai dit que je voulais tout saufLyon, donc je suis content. Lyon est une équipe vraiment dangereuse, surtout à cestade de la compétition car les équipes ont perdu le rythme des matches européensdepuis près de deux mois maintenant. Au jour d’aujourd’hui, toutes les équipes sevalent. » –A.Ha.● Rafael BENITEZ (entraîneur) : « J’aime la façon dont Lyon joue. C’est une équipetrès puissante et rapide qui s’appuie beaucoup, et avec succès, sur le contre.À ce stadede la compétition, n’importe quel club peut gagner, Lyon inclus. » –A.Ha.● Nous n’avons pas eu de réponse de BENFICA.GLASGOW RANGERS● Mark HATELEY (ancien international anglais et ancien joueur deMonaco, membre du staff technique) : « Les Lyonnais dominentdepuis plusieurs années un bon Championnat, avec cinq ou sixéquipes de standing. C’est une équipe forte et mûre, qui a amassél’expériencenécessaire pourespérer aller au bouten Ligue des champions.Je pense que leur secret est d’avoir créé une base très solide ausein du club. Sur le terrain comme en dehors, il y a toujours un jeunepour remplacer un grand nom qui s’en va. Et quand Essien s’en va,Diarra reste. Cela montre qu’au-delà de l’équipe professionnelle, lerecrutement, le centre de formation et le staff technique sont trèsperformants. Avant, Lyon ressemblait à Auxerre. Il vendait tous lesans. Mais les joueurs, aujourd’hui, ne voient plus l’OL comme untremplin : c’est une plate-forme pour bâtir une carrière sans bouger.Et l’investissement de Canal + sur la L 1 a créé de bonnes conditionspour tous les grands clubs français. Il est facile de comprendre pourquoiDavid Murray (*) est tellement attiré par Paul Le Guen, qu’ilessaie de convaincre depuis l’automne. Si les Rangers obtenaient sasignature, ce serait fabuleux pour le football écossais. Mais, pour enrevenir à l’OL, même sans Le Guen, l’équipe a puni le Real (3-0) etmange tout le monde en France. Et de Coupet à Govou, et surtout aumilieu, ils sont de bons candidats, pour moi, aux demi-finales. C’estmaintenant leur niveau. » – R. Th.(*) Le président des Rangers n’a pas souhaité s’exprimer sur Lyon,attendant que Paul Le Guen lui communique sa réponse.VILLARREAL● Francisco Garcia PAQUITO (ex-international espagnol, secrétairetechnique) : « Lyon joue un football minutieux, délié, d’unegrande qualité. Un style comme on les aime en Espagne. Dur et physiquederrière, équilibré au milieu, véloce en attaque… offensivementcapable de sortir un lapin du chapeau à tout moment. AvecChelsea, Lyon dispose du meilleur milieu de terrain d’Europe, selonmoi.Juninho en estle maître. C’estun artiste, pas seulement surcoupfranc. La force de Lyon, c’est aussi ses changements d’entraîneur,effectués sans heurts avec des coaches qui ont su manier un telgroupe d’artistes, souvent difficile à gérer. C’est une équipe arméepour aller au bout en Ligue des champions. » –F.T.Frank RijkaardLyon). Leur point fort, ce sont desjoueurs d’une excellente qualitésachant jouer collectivement. Lyon estspécialement bien structuré en milieude terrain. Jouer Lyon est difficile. Jecrois en effet que Lyon peut aller aubout en Ligue des champions. » –F.T.CHELSEAJamie CarragherWERDER BRÊME● Thomas SCHAAF (entraîneur): « Je ne garde pas spécialementun bon souvenir de Lyon,puisqu’ils nous avaient éliminés lasaison dernière (3-0, 7-2 pour l’OLen huitième). Cette saison, lesLyonnais font partiedes favoris. Ilsont encore franchi un palier. Il estdifficile de leur trouver de pointfaible. En plus, ils disposent d’uneffectif riche avec de grandes individualitéscomme Juninho, dontles coups francs sont toujoursextrêmement dangereux, JohnCarew, qui pèse beaucoup sur lesdéfenses adverses, ou encore SylvainWiltord, qui ne lâche jamaisrien.Il faudra encorecompter aveceux ce printemps. » –A.Me.● Frank BAUMANN (capitaine): « Lors du tirage au sort deshuitièmes de finale, je préféraiséviter les Lyonnais après la claquequ’ils nous avaient mise la saisondernière. L'Olympique Lyonnaisest de loin la meilleure équipefrançaise et elle est même devenueaujourd’hui l’une des favoritesde la Ligue des champions.Cette équipe dégage une telleforce et une telle confiance en ellequ’il sera difficile de la battre. Enécrasant le Real Madrid (3-0) lorsde la première phase, ils ont montréqu'ils pouvaient battren'importe quelle équipe… Cetteformation est vraiment complèteet impressionnante. » –A.Me.● Nous n’avons pas eu deréponse de la JUVENTUS TURIN.● José MOURINHO (entraîneur) : « Je ne veux pas trop parler de Lyon ou de sonentraîneur alors que nous nous préparons à jouer contre Barcelone, mais je peuxvous dire que c’est une très bonne équipe et Gérard Houllier un très bon ami. Çaserait un plaisir de les rencontrer en quarts, demies ou même finale. » – A. Ha.● Michael ESSIEN (ancien joueur de Lyon) : « Déjà l’année dernière, Lyon étaitl’une des quatre meilleures équipes de la compétition. On méritait d’aller en demifinalemais nous n’avons pas eu de chance avec ce penalty non sifflé contre le PSVenquart. Aujourd’hui, l’OL est encore plus fort,physiquement et mentalement. Il atous les atouts pour faire mieux que la saison passée. » –A.Ha.LA QUESTION DU JOURLyon est-il désormaisun«grand»d’Europe?Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyezOUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de un SMS).PAGE 2 LUNDI 20 FÉVRIER 2006


FOOTBALL LIGUEDESCHAMPIONS(huitièmesdefinalealler)–PSVEINDHOVEN-LYON(demain)Lyon en veut plusMeilleure équipe française depuis quatre ans, l’OL veut franchir un cap en Ligue des champions pour devenir un grand d’Europe.L’Europe l’a adopté. Lyonfréquente les hautessphères européennesdepuis trois ansmaintenant et saprésence dans lesderniers tours de la Liguedes champions ne paraîtplus incongrue, ni mêmesurprenante. Reste,maintenant, à passerdu rôle de partenaireapprécié à celuid’adversaire redoutéet respecté.LA PERCEPTION de l’OlympiqueLyonnais par les quinze autres clubsparticipant aux huitièmes de finalede la Ligue des champions, tellequ’elle se dessine en ces colonnes cematin, dit assez bien ce qui caractérisele club lyonnais aux yeux del’Europe, aujourd’hui, et ce qui luimanque encore.Présent en Ligue des champions pourla sixième fois d’affilée, après uneincursion manquée au tour préliminaire,quart-finaliste ces deux dernièressaisons, l’OL figure dans letop 16 pour la troisième saisonconsécutive. Mais aux yeux de sesadversaires européens comme dugrand public français, il lui reste àfranchir un cap en Ligue des champions.Alors qu’il est en passe de décrocherce qu’aucun club français n’a jamaisobtenu en près de soixante-quinzeans de Championnat professionnel, àsavoir un cinquième titre d’affilée,l’Olympique Lyonnais a, en effet,encore du chemin à faire au niveaueuropéen. Il n’a jamais dépassé lesquarts de finale de la Ligue des champions,alors que sept clubs françaisont déjà atteint, au moins, les demifinalesde la C 1 : Reims, Saint-Étienne, Bordeaux, Marseille, leParis-SG, Nantes et Monaco.L’OL peut juste avancer pour sadéfense que ladite C 1, au format dela Ligue des champions, est une compétitionbeaucoup plus dense quel’ancienne Coupe des clubs champions.Mais l’explication, qui étaitdéjà valable il y a deux ans, lorsqueMonaco s’est hissé en finale del’épreuve, ne pèse d’aucun poidsdans le sentiment populaire quiaccompagne la lente montée en puissanceeuropéenne de Lyon.Comme le palmarès de l’OL, c’est unsentiment à développer. Chacunpressent que les Lyonnais se rapprochentd’un gros coup en Ligue desLeur meilleur ennemiLes Lyonnais ont toujours l’éliminationdelasaisondernièreentraversde la gorge. Ils veulent le faire savoir au PSV Eindhoven.LYON –de notre envoyé spécial permanentLe PSV nouveau est arrivéAussi efficace que la saison dernière, l’équipe de Guus Hiddink est cependantbien moins expérimentée.EINDHOVEN –de notre envoyé spécialLES SIMILITUDES sont trompeuses.Comme l’an dernier, le PSV domine sonChampionnat et peut réaliser le doubléen remportant la Coupe des Pays-Bas.Commeil yaun an,Eindhoven estqualifiépour les huitièmes de finale de laLigue des champions et affronte un clubfrançais. Et comme la saison dernière,Guus Hiddink dirige cette équipe avectalent, dans un système à trois attaquants.Mais derrière ces points communsse dissimulent plusieurs différences.Le PSV collection 2005-2006,dans son style et ses prestations, n’aplus grand-chose à voir avec son prédécesseur.L’ÉQUIPE À BATTRE AU PAYS-BAS.– Quece soit en Ligue des championsouen Championnat des Pays-Bas, le PSVn’affiche plus la même emprise sur sesmatches,cette saison.Sur trois victoireseuropéennes,il agagné deuxfoisparunbut d’écart. Et en Championnat, la statistiqueest identique. « Cette année,on a souvent gagné à la dernièrechampions, mais chacun sait que cesconquêtes-là sont rarementlinéaires, rarement inexorables. «Tute prépares au succès, mais tu nepeux pas le programmer, souligneGérard Houllier. Dans le business,c’est autre chose : si tu sais, parexemple, que les femmes aiment lesplantes vertes et que tu fais unebonne campagne de pub, tu vas lesvendre. Mais en Ligue des champions,même si tu t’es bien préparé, ilfaut que tu aies au jour J tous lesatouts de ton côté : 1. Avoir tes meilleursjoueurs en forme ; 2. Obtenirune mobilisation de l’équipe pourqu’elle se transcende en compétition; 3. Avoir un peu de chance. Maisquand tu arrives dans le top 16, parélimination directe, tout le monde aCE SOIR, cinq dirigeants lyonnais seulement s’assiérontà la table de leurs homologues du PSV Eindhovenpour le dîner officiel qui précède chaque match deLigue des champions. Un effectif réduit, qu’a imposél’hôte, et qui a agacé les Lyonnais, en principe plusgénéreux,notamment lorsqu’ilsinvitent leurs visiteurschez Bocuse. Jean-Michel Aulas, donc, ne revient pas àEindhoven en toute décontraction. « Une revanche ?Je considère plutôt qu’il s’agit d’un règlement decomptes », a d’ailleurs glissé le président de l’OL, précisantqu’il s’agira de solder tout ce qui n’avait pas pluaux Lyonnais au printemps dernier : l’élimination, biensûr,« avec les tirsau butfrappésdu côtéoù çafaisaitleplus de bruit », la distance entretenue à l’aller commeau retour par l’état-major du PSV et le penalty oubliéen faveur de Nilmar à la 100 e minute du match retourpar l’arbitre M. Milton-Nielsen.Lorsdu tirageausort, le 16décembre dernier,lesvœuxde Gérard Houllier avaient été exaucés : « Je redoutaisparticulièrement Chelsea et le Bayern, et on tombe surle PSV. C’est une bonne occasion d’évacuer le sentimentd’injustice vécu l’an passé et de montrer la progressiondu club à tous les niveaux. » Avant deconclure : « Ce qu’il faut, c’est partir avec confiance etl’idée de s’affirmer.Mais sans idée de revanche car, ça,c’est un argument de cour d’école. »D’ailleurs, Malouda avance : « L’élimination d’avrildernier, je l’ai toujours en travers de la gorge. Maisdepuis, les deux équipes ont changé, on s’est déjàretrouvés en juillet dernier en Corée (lors de la Coupede la Paix, 1-1) et finalement ça s’était bien passé. »Malouda : « Gardertoute notre lucidité »Il n’oublie pas que Lyon et PSV étaient alors en phasedepréparationmais il prolonge son analyse : « CommeOoijer évolue maintenant le plus souvent en défensecentrale, je devrais plutôt retrouver Reiziger en face demoi. Cela dit, je n’ai pas oublié la méthode dure dontOoijer avait usé contre moi mais le but n’est pas derégler des comptes avec lui, c’est de se qualifier. Il fautgarder cette envie de revanche collective, mais gardertoute notre lucidité. La saison passée, le PSV avaitréussi à nous déstabiliser. C’est le moment de montrerqu’on a progressé. »Ce discours plaira à Houllier, à qui il n’a pas échappéque Lyon a toujours buté jusque-là sur les obstaclessa chance. Et tu dois croire en tonétoile. »Houllier : « La C 1 tiretout le mondevers le haut »En devenant un habitué du top 16,l’OL devient une menace plus facilementidentifiable aux yeux de sesadversaires, ce dont attestent leurstémoignages, et accumule de plus enplus d’expérience. Houllier insiste :« L’expérience est importante. À ceniveau-là, c’est zéro erreur ! En L 1, situ fais une erreur, tu ne prendras pasforcément unbut. En Liguedes champions,toujours ! Mais l’intérêt de laLigue des champions, c’est aussiqu’elle exacerbe les qualités, elle tiretout le monde vers le haut. Vous vousminute, explique l’attaquant internationalivoirien, Arouna Koné. Mêmequand on joue le dernier, c’est difficilepour nous. On met trop de temps àentrer dans la partie. Mais le PSV estdevenu l’équipe à battre. Je vois nosadversaires… Quand ils jouent contrenous, on croirait presque qu’ils ont prisquelque chose. Parce que quand je lesrevois à la télé les matches suivants, cene sont plus les mêmes. » Le PSV n’estplus non plus le même que l’an dernier.Le bloc, qui attaquait et défendait àonze, s’est un peu effrité. « C’est uneffectif peut-être un peu jeune et qui aperdu en expérience », souligne AddickKoot,quia remportélaC 1 en1988sousces couleurs et conserve un œil avisé.UNE ÉQUIPE EN RECONSTRUC-TION. – Cinq joueurs de l’équipe typede l’an dernier sont partis à l’intersaison: Van Bommel, Vogel, Park, Lee etBouma. Les deux premiers départs sontles plus préjudiciables. La saison dernière,le milieu à trois du PSV – Cocu,Vogel, Van Bommel – formait une lignetrès complémentaire dans le replacement,la récupération et le déclenchementdu jeu offensif. « On ne perd pasautantde joueursdequalitésansconséquences,affirme Phillip Cocu, le capitainedu PSV. On a dû reconstruire.Vogel et Van Bommel faisaient partiedes meubles au PSV. Là, il faut du tempsaux nouveaux pour s’adapter à la culturedu club et à celle du pays. Mais çava mieux. On progresse. Pas aussi viteque l’an dernier, mais on progresse. »L’équipe reste sur une série de huit victoiresd’affilée toutes compétitionsconfondues.LE RÔLE CAPITAL DE COCU. – Aprèsle départ de ses deux acolytes, PhillipCocu, trente-cinq ans, est l’élément clédu dispositif de Hiddink. « J’occupe auPSV un peu le même rôle que Juninho àLyon, dit-il. Je dirige et j’organise lemilieu. » Il imprime aussi le ton quel’équipe doit donner à la rencontre. S’ilfaut ralentir, il met le pied sur le ballon.S’il faut accélérer, il montre la voie àsuivre. Et quand il est moins bien,comme vendredi, face au Vitesse Arnhem(3-1), toute l’équipe s’en ressent.L’AVÈNEMENT DE FARFAN. – Cettesaison, l’international péruvien n’estnéerlandais, avec deux défaites subies devant l’Ajaxen2002-2003(1-2,0-2 en premièrephase),et ces deuxfameux matches nuls de la saison passée (1-1 à l’alleret au retour). Comme il avait loupé le sien au PhilipsStadion – de même qu’Essien –, Éric Abidal est bienplacé pour décrire son sentiment aujourd’hui : « C’estle moment de remettre les pendules à l’heure. En toutcas, s’il faut repasser par les tirs au but cette année, jesuis partant. »Un autre ne reculera pas en cas de tirs au but : MahamadouDiarra. Il devait frapper le dernier de la sériel’an passé mais avait été victime des deux échecsd’Abidal et Essien. « Ce dernier penalty, je l’attends. Etje suis d’ores et déjà volontaire », martèle le Malien,qui ne saute pas au plafond à l’idée de retrouver Hiddinket sa bande : « J’aurais préféré un autre adversaire», indique Diarra, ancien de Vitesse Arnhem :« En principe, les Français ont du mal à s’exprimer faceaux clubs néerlandais. Pas seulement parce qu’ils pratiquentun football athlétique, mais parce que, tactiquement,ils sont très au point. Surtout, il ne faut pascroire que le PSV est moins costaud parce que VanBommel, Lee, Park, Vogel, Bouma sont partis ! S’il amoins d’expérience, il est toujours aussi costaud. »CLAUDE CHEVALLYresté sur le banc qu’à trois reprises. Lereste du temps, il a joué et souvent marqué.Jefferson Farfan, vingt et un ans,débarqué aux Pays-Bas en 2004, a priscette année une nouvelle dimension ausein du PSV. Il en est le meilleur buteuravec dix-sept buts en Championnat etdeux en Ligue des champions, alorsqu’à l’issue de la saison dernière il n’encomptait que neuf en tout. « Au début,on pensait qu’il s’agissait surtout d’undribleur, raconte Addick Koot. Mais ilpeut jouer et être efficace en pointe.Désormais, il marque presque à chaquematch. »Farfan est le symbole de la nouvelle jeunessetalentueuse du PSV. «Ilnefautpas oublier les deux jeunes d’originemarocaine, Afellay et Aissati, préciseKoot. Deux révélations. Ils n’ont quedix-neuf et dix-sept ans, mais, malgréleur jeune âge, ils sont très forts dans laconservation du ballon. Ce sont enquelque sorte les meneurs de jeu. Ilssont àl’image de cette équipe, jeunes etpeu expérimentés. Mais personne nesait jusqu’où elle peut aller. »DAMIEN DEGORREsentez mieux, vous donnez plus. Il estrare, dans un match de Ligue deschampions, qu’il n’y ait pas unephase où vous jouez au-dessus devotre niveau. »L’expérience et l’exigence européennesse conjuguent à quelquesautres données pour permettre à l’OLde perpétuer sa supériorité françaisetout en rêvant d’une consécrationcontinentale. Car même si le systèmedu football mondial demeure pyramidal,même si une histoire à l’auxerroisereste théoriquement possible,la Ligue des champions devient defacto une Ligue de plus en plus fermée: en rendant plus riches les clubsles plus performants, elle leur permetde creuser régulièrement et irrésistiblementl’écart avec leurs adversairesdomestiques. C’est la Liguedes champions, assistée parquelques autres dérèglements dumoment (arrêt Bosman, absence decontrôles de gestion à l’échelle européenne),qui participe à l’éradicationdu suspense dans les grands Championnatseuropéens.3/5, RUE DU FAUBOURG SAINT-HONORÉ PARISTEL. +33 1 44949595www.dolcegabbana.itFace aux différences de fiscalité, l’OLcultive un mérite français particulier,dès lors qu’il a eu moins d’argentpour se construire, à époque équivalente,que le PSG avec Canal + oul’OM avec les fonds de Robert Louis-Dreyfus. Il l’a juste infiniment mieuxdépensé. Pour l’instant, toutes cesqualités de gestion lui ont permis derevenir en Ligue des champions, saisonaprès saison. Mais en cetteannée 2006, qui fera la plus grandeépreuve de clubs au monde s’acheverau Stade de France, le 17 maiprochain, l’OL veut plus.VINCENT DULUCLyon et le PSV Eindhovenne se quittent plus. Aprèslequartdefinaledel’andernier, les deux équipess’étaient encore retrouvéescet été, lors de la Coupede la Paix, à Séoul, en Coréedu Sud. Diarra, Malouda,Farfan, Berthod et Väyrynen(de gauche à droite)s’étaient quittés surun troisième 1-1 d’affilée.(Photo Pierre Lahalle)PSV EINDHOVENLucius ou Reiziger ?À L’ISSUE d’une séance d’à peine uneheure axée sur le travail devant le but,Guus Hiddink n’a pas voulu dire qui, deLucius ou Reiziger, occuperait le poste delatéral droit demain. Le premier, titulairevendredi à Arnhem contre le Vitesse (3-1),n’a pas réalisé une prestation trèsconcluante. Et comme, depuis le début dela saison, la concurrence bat son pleinentre les deux internationaux, l’ancienBarcelonais pourrait être aligné face àLyon. – D. D.Équipe probable : Gomes – Lucius ouReiziger, Alex, Ooijer, Lamey – Cocu,Simons, Afellay – Farfan, Vennegoor ofHesselink, A. Koné.LYONUn groupe de vingtBERTHOD, Ben Arfa et Clément ont eul’occasion de retrouver le rythme d’unmatch hier après-midi contre Sochauxen CFA. Comme Diatta est rétabli, GérardHoullier a donc désigné un groupe devingt joueurs qui s’envolera ce matin deLyon-Saint-Exupéry. Seuls les convalescentsdel’effectifne seront pas duvoyage,à savoirRéveillère,qui, aprèsavoirrecommencéà courir hier matin, devrait renoueravec l’entraînement collectif en début desemaine prochaine, Caçapa, qui en aencore pour quinze à vingt jours avant deretrouver le groupe, et enfin Monsoreau,qui en est à peu près à la moitié de sapériode d’indisponibilité. Il semble acquisqu’Abidal sera de nouveau titularisé àgauche de la défense, le coach olympienestimant qu’il peut enchaîner deuxmatches de haut niveau à quatre joursd’intervalle. Carew, ménagé contreNantes, devrait débuter. – C. C.Équipe probable : Coupet – Clerc, Cris,Müller, Abidal – Diarra, Tiago, Juninho –Govou, Carew, Malouda.LUNDI 20 FÉVRIER 2006 PAGE 3


FOOTBALL LIGUE 1 (27 e journée) METZ - MARSEILLE : 1-0L’OM coince à MetzÀ deux minutes de la fin d’une rencontre rude et insipide, Gueye a surgi. Battu par des Messins courageux, Marseille n’avance pas.METZ –de notre correspondantpermanentL’OCCASION était trop belle. Hier,Marseille n’a pas fait le bond qu’assuraitun succès sur le terrain de la lanternerouge. Pour figurer dans le hautdu tableau cette saison, gagner àSaint-Symphorien semble pourtantindispensable. Cette missionqu’avaient accompli Lyon, Bordeaux,Lille et Auxerre, l’OM l’a ratée.Ce revers est ennuyeux mais Marseille,qui n’a pas fait mieux qu’Ajaccio etNice, les deux seules autres victimesdes Mosellans, ne pourra pas s’offrirun destin européen en jouant comme ill’a fait hier.Figurer parmi les premiers de la L 1 nenécessite pas forcément un génie horsdu commun. Mais il faut au moins fairepreuve d’un minimum de réalisme etde discipline. Guère efficace dans lasurface messine, notamment enseconde période où sa domination seprécisa, l’OM aurait au moins dû tenirle point du nul s’il n’avait pas manquéde concentration sur le corner quientraîna le but de Gueye. « À la vue dumatch, on avait l’impression que Metzdisputait la Ligue des champions etnous, un match amical », commenterafroidement Pape Diouf après la rencontre.Ce n’était qu’une impression, qui neHABIB BEYE évoque la défaillance de son équipeen fin de rencontre.« On a été suffisants »METZ –de notre correspondantpermanent« MARSEILLE a laissé filer unebelle occasion dans la course àl’Europe.– Nous savions qu’en prenant les troispoints, nous serions quatrièmes aprèscette 27 e journée. Mais on prend ce but àdeuxminutes de lafin. Leproblème, c’estqu’avant, nous avons eu les occasionspour faire la différence et que nous nel’avons pas faite. Nous ne pouvons nousen prendre qu’à nous-mêmes pour cettedéfaite.– Y avait-il corner sur le but messin?– C’est vrai qu’il n’y avait pas cornermais c’est un fait de jeu. Il y avait égalementune main messine dans la surface,en deuxième période, sur la percée deMamadou (Niang). On doit être capablede faire face à ce genre de situation. Onpeut tout dire, tout avancer. Ce qui estsûr, c’est que nous avons perdu ce matchetque ce n’est pas de lafaute de l’arbitre.BORDEAUX«Jen’attendaisqueça»MAROUANE CHAMAKH a retrouvé le sourire. Buteur et passeur à Ajaccio,l’attaquant bordelais se dit libéré.Il sort le premier du vestiaire, sourire aux lèvres, un maillot à la mainpour un supporter. Nature, Marouane Chamakh ne saurait pasmasquer ses états d’âme. Manifestement, il n’en a plus. Il est redevenul’attaquantdécontracté,simpleetspontanéquel’onconnaissaitetl’a confirmé après un match plein en Corse.BORDEAUX –de notre correspondante« MAROUANE, comme Bordeaux,vous avez réalisé unmatch accompli, samedi. Et vousavez retrouvé le chemin desfilets…– Oui, ça me fait plus que du bien !J’ouvre le score, on obtient une victoire,onfait un vrai bon match…Franchement,tout ça me fait beaucoup debien. Personnellement, cela faisaitlongtemps que je n’avais pas marqué.Depuis fin septembre, je crois ?(Rennes-Bordeaux, le 21 septembredernier). Oui, cela fait beaucoup. Trop.Parce que, en fait, j’ai marqué mestrois premiers buts de façon rapprochée(2 e ,6 e et 8 e journées) et après, il ya eu un grand vide. Marquer, jen’attendais que ça !– C’est si dur de jouer à ceposte ?– Oui. Il y a une grosse pression, toujoursdel’attente autourdevous. Ilfautmarquer.D’un autre côté, laconfiance,on la perd vite. Pourtant, je marquaisavec le Maroc : deux buts, trois passesdécisives.Çam’a fait vraimentdu bien.Il faut se servir de tout. Face au gardiend’Ajaccio, qui stoppe ma premièrefrappe, j’ai eu deux grosses secondesde doute en pensant avoir gâché unebelle occase ! Mais j’ai pu reprendre laballe. Et je devrais même avoir deuxbuts au compteur, puisque celui qui aété refusé pour hors-jeu est valable.– Un but et demi, donc, unetenait pas compte, notamment, dunombre incalculable de fautes directescommises par les joueurs mais aussipar M. Ruffray, qui aurait pu sifflerdeux penalties, un premier au MessinAlioui pour une charge de Cesar (33 e ),un autre au Marseillais Niang aprèsune faute de main de Proment (72 e ).Niang rate le cadreL’arbitre aurait également dû ne pasaccorder un corner aux Lorrains, àdeux minutes de la fin, puisqu’il y avaitmanifestement six mètres sur cetteaffaire. Entré juste avant qu’Obraniakne le frappe, Gueye profita de l’attentismemarseillais, mais aussi de ladéviation d’un Déhu trop court, pouroffrir un peu de joie à un public qui enavait largement manqué cette saisonmais aussi lors d’une première périodehachée par les fautes et polluée par leserreurs techniques. Entre deux frappesde Contout (3 e ,40 e ), Barthez avait puvoir le coup franc de Taiwo buter sur lemur messin (25 e ) et la reprise de Canas’envoler dans les tribunes (29 e ).En 4-4-2 après le repos, Marseille semblaalors en mesure de faire la différence.Si Ribéry peinait, Niang prenaitrégulièrement le dessus sur sesanciens coéquipiers mais il ne finissaitjamais le travail. Un peu juste pourreprendre le centre de Gimenez (55 e ), il■ FRACTURE POURCESAR. – Victimed’un choc aérienavec l’attaquantmessinYoula, à la 37 e minute, le Marseillais Cesar souffrirait d’une fracture de l’os frontal.« Le joueur a été hospitalisé à Metz pour la nuit, a déclaré le président déléguémarseillais Pape Diouf. Il passera des examens complémentaires lundi(aujourd’hui). »–M.T.– Dans le jeu, Marseille n’a pas ététrès bon.– Il peut arriver de faire de belles prestationset de ne pas gagner. Il peut aussiarriver d’être moyen et de prendre lestrois points. Aujourd’hui, nous avons eudes opportunités de marquer des buts etnous ne l’avons pas fait. Ensuite, nousavons fait preuve de suffisance sur uncorner. Tout simplement. On peut direque nous n’avons pas su rester concentrésjusqu’au bout. Oui, nous ne sommespas concentrés sur ce corner. Si on veutrésumer, les données de la partie ne sontvraiment pas difficiles. Nous n’avons pasmarqué, Metz a su le faire. Metz a doncgagné. Bravo aux Messins.– Marseille peut-il encore espérerjouer la Ligue des champions ?– Ce n’est pas le problème.– Vous venez de jouer contreSochaux, Troyes, Toulouse etMetz,soit quatre équipes mal classées.Et vous ne prenez que5 points…– C’est aussi discutable mais ce seraitun trop long débat. » – R. R.ILS ONT DIT● Joël MULLER (entr. Metz) : « Cette victoire fait du bien aux joueurs et auxsupporters, et nous permet de conserver un mince espoir. Nous sommes en progrèsdepuis deux matches et montrons une plus grande solidité défensive. Nousavons fait une première mi-temps solide, en bloquant bien l’OM et nous savionsqu’en parvenant à tenir la distance, Marseille commencerait à souffrir en fin dematch.C’est ce quis’est passé etnous avons mêmequelques bonnes opportunitésde contres après notre but. »● Ludovic OBRANIAK (Metz) : « Cela nous met du baume au cœur d’avoir pulivrer un aussi bon match. Ça faisait longtemps. Nous étions bien physiquement etnous avions à cœur de mettre de l’agressivité. Nous avons pris conscience quenous avions des qualités et que nous pouvions bien jouer. Il ne faut surtout pasnous arrêter là. »passe décisive, cela fait de vousla recrue girondine du mercato ?– Je me dis que je suis reparti, oui. Cebut m’a donné beaucoup de confiance.Je me sens mieux, déjà. Je veux plustenter, plus me lâcher. Depuis monretour de la CAN, j’ai décidé de ne pasme poser de questions, de foncer. Jesavais que c’était maintenant oujamais pour moi. Le club marche bienet je devais profiter de ça pour marquer,prolonger le bon mois de janvierde Bordeaux. Je suis revenu dans cetétat d’esprit. Il n’y a pas de quoi faire lagueule dans une équipe comme ça,non ?« J’étaismoins motivé »– Avant la CAN, vous étiez plusou moins relégué en troisièmeattaquant. Vous aviez doncquelque chose à prouver à Ricardo?– C’est vrai que je n’ai pas été à monmeilleur niveau. Après une bonne saisondernière, j’avais un peu perdu mamotivation. J’ai traversé des momentsdifficiles, je n’y étais pas. Maintenant,je veux tout donner dans ces derniersmois. Je veux refaire des matches et enêtre content, être heureux. J’ai retrouvél’envie et je veux tout arracher.ne faisait pas forcément le bon choixen envoyant un missile devant le butde Marichez, plutôt qu’une passe décisiveà Oruma, seul face au but (56 e ).Puis, il ne cadrait pas après avoir fait leplus dur en effaçant Meniri (63 e ).Les Messins serraient les dents et Youla,parfois seul en pointe, leur donnaitun peu d’oxygène. Précieux dansla conservation du ballon, très– On a souvent dit que votretransfert avorté à Lyon puis l’éliminationdu Maroc de la Coupedu monde vous avaient perturbé?– J’ai laissé dire. Mais je n’ai pas étédéçu de ne pas partir et pour le Maroc,au bout d’une semaine, j’avais digéré.Le problème, c’était moi, j’étais moinsmotivé. Ce doit être le métier qui entre.Mais je veux oublier tout ça et être àfond pour ne rien regretter.– Bordeaux donne un fort sentimentde solidité, de puissance.Vous le ressentez ?– C’est clair. On se sent costaud dansune équipe comme ça. Avoir la meilleuredéfense te rend fort aussi. L’andernier, on prenait souvent des buts àla 89 e minute. On a beaucoup mûri.Tout le monde participe, défend.– Et, cette fois, un écart de8 points peut vous laisser affirmercertaines ambitions ?– On est fiers de ce qu’on réalise, onne se le cache pas. Mais le coach nousrappelle que rien n’est acquis, que çava vite. Avec lui, on n’a pas le droit derêver. Alors, la Ligue des champions,on n’en parle pas trop. À trois journéesde la fin, peut-être. Il faut aussi voird’où on vient. On a vécu une dernièrefin de saison horrible, très dure sur leterrain et en dehors. Pour un jeune,c’était difficile. Là, avec la même ossature,on est deuxièmes. On va d’unextrême à l’autre, c’est bizarre lefoot. »LAWRENCE LEENHARDT■ JURIETTI OPÉRÉ. – Franck Jurietti a été opéré samedi matin d’une pubalgie.L’international bordelais était arrêté depuis plusieurs semaines pour des douleursrécurrentes aux abdominaux. La décision semble avoir été repoussée jusqu’audernier moment, cequi expliquerait qu’il n’yait jamais eu de communicationsur ladurée de son indisponibilité. – L. L.Gueye, entrée gagnanteMETZMARICHEZ (7) : s’est mis en confiance dès les premièressecondes, avec une intervention difficile surun tir contré. A ensuite sauvé les siens sur une paradede grande classe devant Civelli (49 e ). Une premièreréussie.ALIOUI (5,5) : des fourmis dans les jambes, il a régulièrementapporté son soutien devant, mais sansgrande efficacité. Remplacé par Mo. N’DIAYE (77 e )BÉRIA (5,5) : appliqué dans les tâches défensives,même lorsqu’il a eu à s’occuper, un temps, de Ribéry.MÉNIRI (6,5) : une copie propre, au cœur d’unedéfense messine qui a su rester bien en place.BORBICONI (6,5) : serein et intraitable dans le jeude tête.MIHOUBI (6) : a un peu souffert en première mitemps,lorsque Ribéry était de son côté. À ensuitedavantage apporté offensivement, tout en restantattentif derrière.PROMENT (5) : plutôt discret et nerveux en premièremi-temps. S’est à peine plus montré après lerepos, même sur les coups de pieds arrêtés.DJIBA (5,5) : n’a pas ménagé sa peine à la récupération.Un véritable poumon pour le milieu messinmobile aussi, le Guinéen avait lesmêmes problèmes que Niang dans lafinition (58 e , 66 e ). Marseille, quin’avait pas pris de but depuis cinqmatches(Bolton en Coupe del’UEFA etMetz en Coupe de France inclus) allaitpourtantcéder en fin de match. «Nouspassions à la télé et nous avions enviede montrer que nous n’étions pas desrigolos, se réjouit Ludovic Obraniak.OBRANIAK (4,5) : assez peu de réussite dans sonjeu, jusqu’à son corner décisif sur le but de Gueye.CONTOUT (5) : a montré, pour sa première titularisationà Saint-Symphorien, de la volonté et uneaisance technique certaine, hélas souvent malexploitée. Remplacé par GUEYE (87 e ), auteur du butvictorieux pour son premier ballon touchéYOULA (5,5) : souvent esseulé, il n’a pas hésité àaller provoquer la défense marseillaise. Ses effortsauraient mérités d’être mieux récompensés. Remplacédans le temps additionnel par MEDJANI(90 e + 1).MARSEILLEBARTHEZ (5,5) : a bien négocié les quelques essaiscadrés messins. Très sûr dans toutes ses sorties, il futtrahi par sa défense la seule fois où il resta sur saligne.D. FERREIRA (5) : quelques montées qui n’ontdébouché sur rien de concret. Remplacé à la pausepar un GIMENEZ (note : 4) décidé mais guère dangereux.BEYE (4,5) : d’abord défenseur central, il a retrouvéle couloir droit à la pause quand l’OM est repassé àquatre derrière. Avec la même neutralité.Anges, gardienset triporteurTROIS CÉLÈBRES FOOTBALLEURS de l’après-guerresont décédés il y a quelques jours. Les deux premiers,André Strappe et Joseph Ujlaki, étaient deux beaux attaquantsmais n’étaient pas du temps de la télé pour tous.On n’a donc pas revu d’images d’eux en action. C’estdommage.Le troisième était du temps du cinéma. Il a joué dans unescène « culte » oùune espèce de Pierrot lunaire devenaitun prodigieux ange gardien. C’était un temps où le footballn’était pas encore une grande affaire cotée enBourse et où, au cinéma de son quartier, il arrivait de voirdes footballeurs de comédie. C’étaient souvent des gardiensde but, excepté Raf Vallone, authentique joueurpro du Torino et attaquant des Héros du dimanche. Il yavait eu Fernandel au stade de l’Huveaune pour les Roisdu sport, puis Marc Cassot – fidèle des petits matchesd’autrefois, sur les terrains de l’INS – à Colombes dansles Dieux du dimanche. Et donc, DarryCowl (mais non, pas Cool), dontles zézaiements foldingues viennentde cesser.Il fut ce fantasque gardien intérimairede Vauxbrelles, qui, au stade du Ray, remporta laCoupe face à un Excelsior au maillot jaune sochalien.Ayant vidé le contenu d’un tube sur lequel le gros motdopage ne se cachait pas, il virevoltait, bondissait, sependait par les pieds à la barre transversale, broutaitl’herbe, arrêtait tous les tirs négligemment avant, biensûr, d’aller porter l’estocade de la victoire. Derrière lecomique bien français d’une époque où un triporteur decommis pâtissier pouvait faire la course avec des 2 CV etdes 203 sur la nationale 7, se cachait peut-être un portraittendre et sans manière du gardien et de son mythe.L’histoire d’un homme seul, capable de faire des miraclesde ses seules mains nues. C’est plus tard – pour ne paslaisser de preuves contre eux ? – que les gardiens semirent à porter des gants.Darry Cowl est décédé le jour où le football français s’estfendu d’un scénario que René Fallet, l’auteur du Triporteurmis en scène par Jack Pinoteau, ne pouvait imagi-Avec cette victoire, on entrevoit unepetite lueur dans le tunnel. » Aprèsleur nul convaincant à Auxerre, voilàque les Messins se remettent à croireau maintien. À neuf longueurs dupremier rescapé, ils devront, pourcontinuer à espérer, battre Nancy, enmatch en retard, le 7 mars. Et en cemoment, il est sans doute plus difficilede prendre des points à l’équipe deCorrea qu’à l’OM. Lors de leurs quatredernières sorties en Championnat, lesOlympiens ont affronté Sochaux,Troyes, Toulouse et Metz, quatre pensionnairesdu dernier peloton. Ils n’ontpris que cinq points. Dans quelquessemaines, Marseille pourrait bienregretter cette fade série.RAPHAËL RAYMONDMETZ. – En laissant Gueye (au centre) s’interposer et marquer dans les derniers instants du match, l’OM a dûs’incliner à Saint-Symphorien, là où la plupart de ses concurrents directs se sont imposés. Et, du coup, les Phocéensne profitent pas des échecs du PSG et d’Auxerre.(Photo Pierre Lablatinière)CHRONIQUEDÉHU (5):tranchant danstoutes ses interventions, ildévia involontairement le ballon pour Gueye sur lebut. Frustrant.CESAR (non noté) : touché au front à la suite d’unchoc avec Youla, il est sorti groggy (39 e ) avant d’êtreconduit à l’hôpital. CIVELLI (note : 5), son remplaçant,a dégagé une assurance certaine pour sesdébuts en L 1.TAIWO (4) : un début de match étincelant. Et puis,plus grand chose.CANA (5,5) : il s’est souvent imposé dans la rudebataille du milieu, juste devant sa défense.ORUMA (4,5) : quelques percées plein axe, sans lendemain.NASRI (4) : en panne d’idées, il a perdu peu de ballonsmais n’a jamais pesé non plus.RIBÉRY (4,5) : sifflé et/ou insulté par ses anciensfans à chaquefois qu’iltouchait le ballon, il avécu desretrouvailles difficiles à Saint-Symphorien, à l’imagedu rebond capricieux qui nuit à sa frappe (73 e ).NIANG (5,5) : attaquant le plus puissant sur le terrain,il eut du mal à conclure ses incursions dans ladéfense messine, notamment en seconde période.– J.-M. G. et R. R.ner, mais qu’Alain Sars, arbitre de métier et metteur enscène par hasard, a rendu possible : Nantes-Troyes resteracomme le match où il y eut deux buts qu’aucun desdeux gardiens titulaires n’a encaissés, tous deux ayantété exclus selon la désolante habitude qu’ont prise lesarbitres de sanctionner doublement les gardiens responsablesd’un penalty.Entamée sur le drolatique souvenir du petit canailloumonté sur ressort, la semaine ne pouvait se terminersans que les lointains descendants de Julien Darui – aumoment où sortait le Triporteur sur les écrans, il arrêtaitdes penalties sur la piste du cirque Pinder – se mettentdans tous leurs états.Le vendredi, paraissait dans France Football un sondaged’opinion pour savoir qui, de Fabien Coupet ou de GrégoryBarthez, le peuple français voulait voir titularisé enCoupe du monde. Avant France-Slovaquie, la tensionmédiatique monte autour de cetteaffaire d’État. Deux goals en campagneélectorale. Leurs déclarationset leurs silences, leurs sourires etleurs grimaces vont maintenant êtrescrutés avec autant d’attention que la fermeté de leurmain, la sûreté de leur prise de balle et la solidité de leursappuis. Les lobbies vont se mobiliser. L’avis du sélectionneurva être sollicité. Il devra réviser son précis de languede bois pour déclarer qu’il n’accorde pas d’importanceaux sondages, que ce ne sont pas eux qui font l’élection(pardon, la sélection). Le jeu de football, aujourd’hui, estsouvent présenté comme une comédie du pouvoir.Mais il y a un moment, quand même, où l’on revient auterrain. Samedi, Gregorini a multiplié les exploits sur leslieux mêmes où les pitreries du Triporteur avaient été filmées.À Paris, le gardien du Mans a voulu donner raisonà ceux qui parient qu’un jour un Pelé jouera en équipe deFrance. Face à Sochaux, Cool a été moins Cowl que Darry,jadis, devant les mêmes maillots jaunes. Hier, Barthezn’a pas pu inverser la tendance. Et les sondés ne se prononçaientpas.DIDIER BRAUNMETZ - MARSEILLE : 1-0 (0-0)★★✩✩✩✩Temps doux. Pelouse en mauvais état. 22 689 spectateurs. Arbitre : M. Ruffray.Marichez7Borbiconi6,5Méniri6,5Mihoubi6Béria5,5Alioui5,5Obraniak4,5Promentcap., 5Djiba5,5Youla5,5Contout5Remplacements. – 77 e : Alioui parMo. N’DIAYE ; 87 e : Contout par GUEYE ;90 e + 1 : Youla par MEDJANI.Non utilisés : Bassong, Kang.Entraîneur : J. Muller.Niang5,5Ribéry4,5Le podium de janvierWiltordLyon37 %D. Ferreira5Oruma4,5Cana5,5Nasri4Taiwo4MatsuiLe Mans38 %Beye4,5Déhu5Cesarnon notéBarthezcap., 5,5Remplacements. –39 e : Cesar par CIVELLI(note : 5) ; 46 e : D. Ferreira par GIMENEZ(note : 4).Non utilisés : Carrasso (g.), Cantareil, Deruda.Entraîneur : J. Fernandez.LE BUT1-0 : GUEYE (88 e ). – Corner au premier poteau tiré par Obraniak côté droit. Déhu dévie le ballonde la tête, Gueye le reprend de l’épaule et bat Barthez à bout portant.LES CARTONS4 AVERTISSEMENTS. – Metz : Meniri (24 e , croc-en-jambe sur Niang), Proment (29 e , tacle irréguliersur Ribéry), Mihoubi (54 e , altercation avec Beye) ; Marseille : Beye (54 e , altercation avecMihoubi).VENDREDILYON 3-1 NANTESJuninho (9 e ) M. Diallo (74 e )M. Diarra (35 e )Fred (57 e )SAMEDINICE 2-0 MONACOBellion (8 e s.p.)B. Koné (78 e )AC AJACCIO 0-2 BORDEAUXChamakh (32 e )Denilson (58 e )PARIS-SG 0-1 LE MANSFauré (5 e s.p.)RENNES 4-1 LENSUtaka (38 e , 45 e +1, Cousin (90 e +3)79 e )Monterrubio (74 e )SAINT-ÉTIENNE 0-2 LILLEDebuchy (43 e )A. Keita (63 e )SOCHAUX 1-0 AUXERREDagano (2 e )TOULOUSE 1-2 STRASBOURGD. Moreira (76 e ) P. Farnerud (6 e )Abdessadki (61 e s.p.)TROYES 0-1 NANCYZerka (60 e )HIERMETZ 1-0 MARSEILLEGueye (88 e )ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —1. Lyon 59 26 17 8 1 43 17 +262. Bordeaux 52 27 14 10 3 26 12 +143. Lille 44 27 12 8 7 36 19 +174. Auxerre 43 27 13 4 10 33 27 +65. Le Mans 42 27 12 6 9 27 19 +86. Paris-SG 40 27 11 7 9 31 26 +57. Marseille 40 27 11 7 9 26 28 -28. Nice 39 27 10 9 8 22 21 +19. Lens 38 27 8 14 5 34 26 +810. Nancy 38 26 11 5 10 27 19 +811. Monaco 37 26 10 7 9 26 22 +412. Rennes 35 27 11 2 14 29 41 -1213. Nantes 34 27 9 7 11 29 29 014. Toulouse 34 27 9 7 11 26 30 -415. Saint-Étienne 34 27 8 10 9 23 27 -416. Sochaux 30 27 7 9 11 20 28 -817. Troyes 27 27 6 9 12 23 33 -1018. AC Ajaccio 21 27 4 9 14 16 33 -1719. Strasbourg 2027 311132036 -1620. Metz 18 26 3 9 14 16 40 -24❏ Vous retrouverez les chiffresde la 27 e journée dans notreédition de demain.PROCHAINES JOURNÉES28 e JOURNÉESAMEDI 25 FÉVRIER17 H 15Nantes - Paris-SG (Canal +)20 HEURESAuxerre - ToulouseBordeaux - MetzLe Mans - Saint-ÉtienneLyon - RennesNancy - Sochaux(ces cinq matches sur Foot +)DIMANCHE 26 FÉVRIER18 HEURESLens - AC Ajaccio (Canal + Sport)Monaco - Lille (Foot +)Strasbourg - Troyes (Foot +)21 HEURESMarseille - Nice (Canal +)29 e JOURNÉESAMEDI 4 MARS17 H 15Sochaux - Bordeaux (Canal +)20 HEURESAC Ajaccio - LyonLille - Le MansMetz - MonacoNice - LensRennes - StrasbourgSaint-Étienne - NantesToulouse - Nancy(ces sept matches sur Foot +)DIMANCHE 5 MARS18 HEURESTroyes - Auxerre (Canal + Sport)21 HEURESParis-SG - Marseille (Canal +)MATCHES EN RETARDMARDI 7 MARS20 HEURESMetz - Nancy (Foot +) (25 e journée)RESTE À FIXERMonaco - Lyon (24 e journée)BUTEURS1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts ; 2. Cousin(+ 1) (Lens) ; M. Diallo (+ 1) (Nantes), 10buts ; 4. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ;Wiltord (Lyon), 9buts;7.De Melo (LeMans) ; Fred (+ 1) (Lyon) ; Ilan(Sochaux) ; D. Moreira(+ 1) (Toulouse),7buts ; 11. Odemwingie (Lille) ; Pagis(Strasbourg,4;puis Marseille,2) ; Kroupi,Zerka (+ 1) (Nancy) ; Utaka (+ 3)(Rennes) ; Grax (Troyes), 6 buts, etc.PASSEURS1. Kahlenberg (Auxerre) ; Monterrubio(+ 1) (Rennes), 7 passes ; 3. Matsui(Le Mans) ; Dernis (Lille), 6 passes ;5. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti auBeitar Jérusalem, ISR) ; Govou (Lyon) ;Kalou (Paris-SG) ; Källström (+ 2)(Rennes) ; Batlles (+ 1) (Toulouse),5 passes, etc.TROPHÉE UNFP - CANAL + - « L’ÉQUIPE » DU JOUEUR DU MOISMatsui couronnéUN JAPONAIS,joueur du mois en L 1,c’est inédit. Le Manceau Daisuke Matsui,vainqueur samedi avec son club,du Paris-SG (1-0), a passé un bonweek-end.Auteur notamment de deuxbuts face à Troyes (3-1, le 21 janvier), ilaen effet été placé en tête par les téléspectateursde Canal +, les internautesfréquentant le site de l’UNFP et les lecteursde L’Équipe : avec 38 %, il adevancé d’un cheveu le Lyonnais SylvainWiltord et le Danois d’AuxerreThomas Kahlenberg (25 %). La remisedu trophée devrait avoir lieu le25 février avant le match Le Mans -Saint-Étienne.KahlenbergAuxerre25 %Mexès croit en son retourchez les BleusTitulaire en défense avec l’AS Rome, Philippe Mexès espère toujours queRaymond Domenech pensera à lui pour la prochaine Coupe du monde.Sélectionné à six reprises, la dernière fois par Jacques Santini, le 18 février2004 lors du match amical Belgique-France (0-2), Mexès a déclaré hier dansTéléfoot à propos de l’équipe de France : « Quand on y a goûté, on y pensefort. (…) Qui ne rêve pas de jouer une seule minute de la Coupe du monde ?C’est le rêve de tout le monde, c’est également le mien. »■ KAHN TOUJOURS INCERTAIN. – Oliver Kahn pourrait être forfait demainsoir en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions face à l’AC Milan.TouchéàlacuissesamedicontreHanovre(1-1),lecapitaineduBayernMunich ne s'est pas entraîné hier, se contentant de soins intensifs. Il resteprudent : « Je ne jouerai que si je ne ressens plus la moindre douleur. » FelixMagath, l'entraîneur, se montre plus optimiste : « Je fais confiance à notrestaff médical. Je pense qu'Oliver sera présent. Si jamais il devait être absent,ce serait un gros handicap car il est actuellement en grande forme. » –A.Me.PAGE 4 LUNDI 20 FÉVRIER 2006


FOOTBALL LIGUE1Peur bleue au PSGLa défaite face au Mans (0-1), samedi, a mis en lumière les malaises entourant Rothen et Dhorasoo.AVEC TROIS POINTS PRIS lors descinq dernières journées, aucune victoiredepuisle 15 janvier,contre Troyes(2-1), le PSG a vu son horizon se brouillerconsidérablement depuis le débutde l’année. « C’est une rechute,admettait Guy Lacombe, hier matin.Petite ou grosse, ça, je l’ignore... »Le club de la capitale se rapproche dela frontière de la crise. Sur ses interrogationset ses inhibitions s’est greffé,depuis samedi, le malaise très symboliquequi enveloppe les situations deVikash Dhorasoo et de Jérôme Rothen.En clair, les deux joueurs encore susceptiblesde représenter le PSG chezles Bleus pendant la Coupe du monde.Ni Dhorasoo ni Rothen n’ont disputé ladernière demi-heure face au Mans.Remplacé à la mi-temps, Dhorasoo aquitté le Parc avant la fin du match.« J’étais en colère, déçu, expliquait,hier,l’ancien Milanais. Je pensais avoiraccompli une bonne première période.Aujourd’hui, cette colère a disparu.C’est fini. »Dhorasoo n’en dira pas plus. Pourmieux comprendre sa réaction, desproches du groupe, eux, évoquent lafaçon dont le milieu parisien a apprisson remplacement dans le vestiaire duParc : en voyant Lacombe effacer sonnom sur le tableau pour inscrire celuide Kalou. Le joueur – qui avait pourtantdisputé l’une de ses mi-temps lesplusactives –n’aurait paseuun motdeson entraîneur. Il serait ensuite restéprostré, un quart d’heure, sur sachaise, gagné par le doute. Avant departir se doucher, vers 21 h 15,moment auquel Rothen, remplacé parCristian Rodriguez à la 58 e minute, fitirruption dans le vestiaire.L’ancien Monégasque achevait là unesortie épicée : sifflets nourris du Parc,applaudissements ironiques dujoueur, regard glacial adressé àLacombe, retour direct au vestiairesans saluer le banc... Sortie qui se prolongerapar quelques échanges houleuxavec des supporters en quittant lestade. Bref, une ambiance délicieuse.De ces crispations successives découlentplusieurs questions. D’abord cellede savoir si Dhorasoo sera sanctionnépour son geste d’humeur. Il ne le serapas, selon la direction du club. Ensuite,et de façon plus large, se pose le problèmede la situation à court terme deces joueurs au PSG et, à moyen terme,par rapport à l’équipe de France et à laCoupe du monde.« Ces joueurs ne sont pas venus mevoir ce matin pour parler de ce quis’était passé », racontait, hier, GuyLacombe. Devant le groupe, le coach anéanmoins rappelé quelques principesfondamentaux de vie commune. Dansla lignée de ses choix de samedi,Lacombe peut-il maintenant aller jusqu’àmettre sur le bancRothen ou Dhorasoo,voire les deux, lors du match àNantes, samedi prochain ?Hier, il a juste laissé entendre que« c’est une piste, mais il y en ad’autres. (...) J’ai déjà pris quelquesdécisions. Je vais en prendre d’autres.Il faut mettre des joueurs qui ont enviede jouer ensemble. C’est la base d’uneéquipe, encore plus à Paris. »Lacombe :« Un bon joueurpeut jouer partout »Au regard de leur prestation avec laréserve avant-hier à Villemomble(2-2), en CFA, Paulo Cesar, positionnéen récupérateur et auteur d’un doublé,et surtout Rudy Haddad, très à l’aisetechniquement, ont vu leur cote repartirà la hausse en vue du match à laBeaujoire. Impossible, aujourd’hui, demesurer à quel point Dhorasoo etRothen (Haddad peut jouer autant derrièrePauleta que sur les côtés) sontmenacés par cette concurrence. Seulecertitude, pour les deux Bleus du PSG,il y a urgence à mettre fin à certainesambiguïtés.Rothen doit composer avec plusieursdifficultés. D’abord, retrouver untemps de jeu régulier après une saisonhachée jusqu’ici par les blessures etcompliquée un temps par des problèmesd’ordre privé. Retrouver, toutsimplement, ce niveau qui était le sienà Monaco et après lequel il courtdepuis sa signature au PSG, enjuillet 2004. Faire face à l’appétit deRodriguez, très populaire au Parc. Etassumerauprès du club un discoursquilaisse entendre qu’il réfléchit déjà à unavenir loin de Paris...Pour Dhorasoo, on en revient au débatsans fin sur son poste. La préférence dujoueur va à un rôle de relayeur auxcôtés d’un récupérateur commeM’Bami. Samedi, Lacombe l’a alignéderrière Pauleta dans son 4-2-3-1,avec une fonction d’attaquant de soutienoù il se sent moins en confiance.L’ex-Lyonnais, que Laurent Fournieravait aussi aligné à gauche au Mans(0-0) et à droite à Auxerre (0-2), apprécieraitmodérément de changer deposte à nouveau. D’autant qu’il estimeraitavoir pris des risques pour aiderLacombe en janvier, alors qu’il étaitgêné par une blessure à un mollet. Ilfait partie, aussi, de ces joueurs quipeuvent se sentir inutiles à l’extérieur,quand la consigne est de sauter lemilieude terrain pour chercher Pauletapar de longs ballons.Sentiment de Lacombe sur le sujet :« Un bon joueur peut jouer partout.C’est d’abord un joueur d’équipe.Toutes les stars apportent beaucoup àleur équipe et font la différence pourelle. Les joueurs qui jouent pourl’équipe,à Paris,ilfautleschercher... »Dhorasoo, comme Rothen, n’est pas leseul joueur visé par ces petites piquesde l’entraîneur : Cissé, Pancrate etKalou semblent aussi sur la sellette.Jeudi, jour de la communication de lalistedesinternationaux retenuspour leFrance-Slovaquie du 1 er mars, Dhorasooet Rothen sauront s’ils ont déjàfragiliséleur chance d’aller en Allemagneen juin, objectif à même de hanterleurs pensées. « Si ces joueurs jouentavant tout pour eux, s’ils ne pensentpas au PSG mais à une autre équipe, ilsont tout faux, prévient Lacombe. Ilssont tous les deux assez intelligentspour comprendre ça. »Les deux Bleus de Paris seront-ils rongéspar une peur de perdre, sur le fil(il ne reste que onze journées de L 1),leurs illusions mondialistes ? Oul’incertitude de leur destin internationalles poussera-t-elle à se ressaisirrapidement avec le PSG ? Dhorasoo etRothen, deux joueurs au caractèrecontroversé mais capables de provoquerla différence par leur talent, n’ontplus que trois mois pour choisir leurréponse.JÉRÔME TOUBOULDe l’enthousiasme à la résignation● Vikash DHORASOO : « Paris, c’est un choix de vie (...).Quandtu esjoueurauHavre,lePSG estlagrosseéquipedelarégion. C’est aussi au Parc que j’ai vu mon premier grandmatch.C’estpourtoutesces raisonsquej’aieuenvie devenirau PSG. » (L’Équipe du 5 juillet 2005)● Jérôme ROTHEN (parlant du recrutement) : « C’est unmélange de talent et de personnalité. On avait besoin decettequalité technique.L’équipe tientla route, l’étatd’espritestbon. (...) On est là pourla gagne. Même sion finit dans lestrois premiers, ça ne nous suffira pas. (...) Que ce soit l’OM,Lyon ou nous, le premier qui va se casser la gueule va enprendre plein la figure. » (L’Équipe du 25 juillet 2005)● Vikash DHORASOO (sur ses débuts avec le PSG) :« C’estpresque au-delàde ce quej’espérais (...). Mais, avantde parler, il faut être bon et, pour l’instant, je ne l’ai pas étéassez. On est armés, mais chacun se dit qu’il a une belleéquipe (...). Nous, on le pense et notre début nous fait croirequ’on n’a pas tort. » (L’Équipe du 13 août 2005)● Jérôme ROTHEN : « On travaille plus dans la sérénité.Etlesvictoiresontaccru laconfiance dugroupe. Il nefautpasnon plus se voiler la face : ce n’est pas parce que le groupe vitmieux aujourd’hui que ça a changé totalement dans le vestiaire.(...) Il ne faudra pas commettre 20 000 faux pas etperdre des points contre des mal classés. À la maison on a unparcours presque sans fautes. C’est plus moyen à l’extérieur,où il faudra s’améliorer. On ne pourra rivaliser avec Lyon quesi on corrige ça. » (L’Équipe du 16 octobre 2005)● Vikash DHORASOO : « J’ai envie de mieux faire. Pourtant,je m’investis, j’essaie de donner le maximum à l’entraînementet en match. Mais je me sens vraiment bien depuisnotre match contre Troyes (4-1, Coupe de la Ligue). Je mesuis libéré. Ma saison est lancée. (...) Tout le monde fait sonmaximum pour que ça marche. Et, quoi qu’on en dise, lesrésultats ne sont pas si mauvais que ça. » (L’Équipe du14 novembre 2005)● Vikash DHORASOO : « Je me suis défoncé avec Fournier.Aujourd’hui, je me défonce avec Lacombe (...). Je sensque certains ont peur de revivre ce qu’ils ont vécu les saisonsprécédentes. C’est humain. Cette peur se communique àtout le monde, même au public (...). Ce sera dur de terminer2 e , maison doit y croire(...) Si lePSG n’est pas content de moi(en fin de saison) et ne me propose rien, j’irai ailleurs. »(le Parisien du 4 février 2006)● Jérôme ROTHEN : « On a du mal à enchaîner les résultats.Avec notre rythme actuel, c’est dur d’être en confianceet de travailler dans la sérénité. On est dans l’urgence. (...)Pour l’instant, on est à notre place : au mieux, qualifiés pourl’Intertoto. Si le PSG n’est pas en Ligue des champions, jem’imagine difficilement rester. » (le Parisien du 12 février2006)PARC DES PRINCES. – Comme son partenaire Vikash Dhorasoo, remplacé par Kalou à la mitemps,le Parisien Jérôme Rothen a vécu une soirée difficile face au Mans (0-1) samedi. Ni l’unni l’autre ne satisfont Guy Lacombe, l’entraîneur parisien. Et il ne reste plus que onze journéesdeChampionnat… (Photo Icoonsport)ITALIEFracturepour TottiGrâce à sa victoire hier sur Empoli(1-0), la dixième consécutive en SerieA, l’AS Rome a égalé les records de laJuventus Turin (saison 1931-1932), del’AC Milan (1950-1951) et de Bologne(1963-1964). Les Romains gagnent uneplace au classement et sont désormais4 es avec 51 points, à 4 points del’Inter Milan, 3 e . Mais, surtout, le clubde la capitale a perdu son capitaine,Francesco Totti, sorti en début derencontre et victime d’une fracture dupéroné avec arrachement desligaments de la cheville gauche.L’international italien a subi uneintervention chirurgicale et devraitêtre absent des terrains au moins pourdeux mois. Cette blessure pourraitcompromettre sa participation à laCoupe du monde. Le sélectionneuritalien, Marcello Lippi, préoccupé, aindiqué : « Nous ferons tout pour lerécupérer à temps. Pour l’instant, ilest trop tôt pour se prononcer, il fautattendre ce que dira le médecin qui l’aopéré. Il serait dommage de ne pasl’avoir avec nous à la Coupe dumonde. C’est un joueur très importantpour l’Italie. Nous l’attendons. »■ ANELKA MARQUE ENCORE. –Une semaine après sa bonneperformance contre Samsunspor(5-0) – un but et deux passesdécisives –, Nicolas Anelka a inscritle seul but de Fenerbahçe sur leterrain d’Ankaraspor (1-2). Un butinscrit de la tête par l’attaquantinternational, qui disputeradimanche prochain un des derbiesd’Istanbul contre Besiktas.■ RETOUR DE RAUL. –Absentdepuis le 19 novembre 2005 et ladéfaite à domicile contre le Barça(0-3)enraisond’unerupturepartielle des ligaments croisés dugenou gauche, Raul a retrouvé lacompétition avec le Real Madrid,samedi, contre Alavès (3-0). Entré àla 66 e minute, l’internationalespagnol a été ovationné par lepublic de Santiago-Bernabeu.■ COUPE DU MONDE 2014 :BECKENBAUER SOUTIENT LACANDIDATURE DU BRÉSIL. –En visite au Brésil dans le cadre desa tournée sud-américaine, FranzBeckenbauer, l’actuel président duComité organisateur de la Coupe dumonde en Allemagne, s’est dit prêt àapporter son soutien à lacandidature du pays cinq foischampion du monde pour l’édition2014 (en 2010, c’est l’Afrique du Sudquiorganisel’épreuve).«SiM. Texeira (le président de laFédération) me le demande, j’offriraimesservicespourêtresonconseiller », a ajouté l’ancieninternational allemand.■ PRÉCISION. – Samedi, le matchde Championnat Rennes-Lens (4-1) aobtenu cinq étoiles et non pas troiscomme indiqué par erreur dansnotre édition d’hier.DU 1 ER FÉVRIER AU 31 MARSIl fallait bien la changer un jour !Crédit photographique Renault Communication/DR – T11Trafic Fourgon à partir de 14700 € * HT soit 3000 € HT d’économie*Prix tarif n° 2167 au 19/12/05 sur Renault Trafic Fourgon Générique L1H1 1.9 dCi 80 1000 kg. Offre non cumulable réservée aux utilisateurs professionnels (hors loueurs et flottes), valabledu 1 er février au 31 mars 2006. www.entreprises.renault.frRenault Véhicules Utilitaires. 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LES ADVERSAIRES EUROPÉENS❏ BOLTON (qui ira à MARSEILLE, 0-0 à l’aller, en seizièmes de finale retour de laC 3) - West Ham (Coupe, huitièmes de finale) : 0-0Le match sera à rejouer sur la pelouse de West Ham.❏ LITEX LOVETCH (qui ira à STRASBOURG, vainqueur 2-0 à l’aller) : pas de matchce week-end.Lovetch est 4 e du Championnat de Bulgarie à 11 points du leader le CSKA Sofia.❏ UDINESE (qui ira à LENS, battu 0-3 à l’aller) - Sienne : 1-2 (1-2)Buts.–UDINESE: Iaquinta(38 e ,s. p.) ; SIENNE:Volpato(34 e ,39 e ). Avertissements.– Udinese: Obodo (33 e ), Barreto (87 e ) ; Sienne : Locatelli (35 e ), Volpato (41 e ), Paro (79 e ),D’aversa (85 e ). Expulsion. – Udinese : Candela (90 e +1).UDINESE: De Sanctis (cap.) – Zapata, Natali (Bertotto,57 e ), Felipe – D. Zenoni,Obodo,Baronio, Tissone (Barreto, 66 e ), Candela – Iaquinta, Di Natale (Rossini, 81 e ). Entraîneur: N. Sensini.L’Udineseest 14 e de la Serie A avec cinq pointsd’avancesur le premierrelégable, Empoli.❏ FC BÂLE (qui ira à MONACO, battu 0-1 à l’aller) - Schaffhouse : 1-1Buts.–FCBÂLE :Mastorovic(3 e ) ;SCHAFFHOUSE: Pires(30 e ).Avertissements.–FCBâle:Kuzmanovic (36 e ), Delgado (75 e ) ; Schaffhouse : Diogo (22 e ), Pires (81 e ).FC BÂLE : Zuberbühler (cap.) – Zanni, Majstorovic, Smiljanic, K. Nakata (Kulaksizoglu,79 e )–P.- M. Ba (Ergic, 46 e ) – Berner, Delgado, Petric, Kuzmanovic (Sterjovski,57 e ) – Eduardo. Entraîneur : C. Gross.Le FC Bâle est leader du Championnat suisse avec 44 points.❏ CHAKHTIOR DONETSK (qui recevra LILLE, vainqueur 3-2 à l’aller) : pas de matchce week-end.Le Chakhtior Donetsk est 2 e du Championnat ukrainien à 3 points du leader le DynamoKiev.❏ Vitesse Arnhem - PSV EINDHOVEN (qui recevra LYON, en huitièmes de finale allerde la C 1) : 1-3.Le PSV est leader du Championnat des Pays-Bas avec 63 points.PAYS-BAS(25 e journée)VENDREDINEC Nimègue-Twente ....................... 0-3VitesseArnhem-PSV Eindhoven ........ 1-3SAMEDIGroningue-Waalwijk ........................ 1-0RodaJC -Heerenveen ......................... 2-1HIERFeyenoord-SpartaRotterdam ........... 4-0AZAlkmaar -Utrecht .......................... 2-3AjaxAmsterdam-RBCRoosendaal .... 6-0WillemII-NACBreda ......................... 2-0HeraclesAlmelo-ADO LaHaye .......... 1-3Classement : 1. PSV Eindhoven, 63 pts ;2. Feyenoord, 58 ; 3. AZ Alkmaar, 55 ;4. Ajax Amsterdam, 43 ; 5. Groningue,43 ; 6. Heerenveen, 40 ; 7. Utrecht, 40 ;8. NEC Nimègue, 39 ; 9. Twente, 34 ;10. Waalwijk, 34 ; 11. Vitesse Arnhem,33 ; 12. RodaJC, 32 ; 13. Heracles Almelo,27 ;14.NACBreda,25 ; 15.SpartaRotterdam,24 ; 16. ADO La Haye, 21 ; 17. WillemII, 17 ; 18. RBC Roosendaal, 5.CFA 2 (18 e journée)GROUPE ASAMEDILeHavre B - Red Star........................... 0-2Évreux - AmiensB .............................. 0-0Arras - ValenciennesB ....................... 2-2Avion - Cambrai ................................. 0-0Saint-Omer - Abbeville....................... 0-1Armentières - EntenteSSGB ............. 1-0HIERRouen B - Chantilly............................. 3-2Saint-Quentin - Oissel a été reporté.Classement : 1. Le Havre B, 54 pts ;2. Red Star, 50 ; 3. Saint-Omer, 45 ;4. Saint-Quentin, 45 ; 5. Valenciennes B,45 ; 6. Entente SSG B, 44 ; 7. Amiens B,43 ; 8. Oissel, 42 ; 9. Rouen B, 40 ;10. Arras, 38 ; 11. Évreux, 38 ; 12. Avion,38 ; 13. Abbeville, 36 ; 14. Cambrai, 35 ;15. Armentières, 33 ; 16. Chantilly, 32.GROUPE BSAMEDIChâlons-en-Champ. - Haguenau ....... 0-4LesLilas - CréteilB .............................. 1-2Sens - Forbach ................................... 1-1Ivry - SedanB ..................................... 0-1Blénod - Amnéville............................. 0-1HIERTaissy - ReimsB .................................. 0-0Levallois - Jarville ............................... 3-1Viry-Châtillon - Épernay a été reporté.Classement : 1. Reims B, 52 pts ; 2.Amnéville,51 ;3.Haguenau,49 ; 4.Levallois,49 ; 5. Créteil B, 48 ; 6. Épernay, 48 ;7. Sedan B, 47 ; 8. Les Lilas, 44 ; 9. Sens,42 ; 10. Jarville, 42 ; 11. Taissy, 38 ;12. Forbach, 36 ; 13. Viry-Châtillon, 35 ;14. Ivry, 35 ; 15. Châlons-en-Champagne,26 ; 16. Blénod, 25.GROUPE CSAMEDIBelfort - Villefranche-sur-Saône ........ 0-3Colmar - TroyesB ............................... 4-1Imphy-Decize - BesançonB ............... 1-0Selongey - LaChapelle-Saint-Luc ...... 5-0Vesoul - DijonB ................................. 0-0HIERStadeAuxerrois - Dole-Tavaux .......... 3-0Montceau - AuxerreC ........................ 2-1Pontarlier - Lons-le-Saunier été reporté.Classement : 1. Vesoul, 54 pts ; 2. Colmar,49 ; 3. Troyes B, 48 ; 4. Auxerre C,48 ; 5. Dijon B, 46 ; 6. Imphy-Décize, 44 ;7. Villefranche-sur-Saône, 43 ; 8. Montceau,39 ; 9. Selongey, 34 ; 10. Belfort,34 ; 11. La Chapelle-Saint-Luc, 34 ;12. Pontarlier, 33 ; 13. Besançon B, 32 ;14.Dole-Tavaux,31 ; 15.Lons-le-Saunier,26 ; 16. Stade Auxerrois, 20.GROUPE DSAMEDICournon - Arles .................................. 0-0BastiaB - ClermontB.......................... 1-1GrenobleB - ASMinguettes .............. 2-0Échirolles - St-Georges-LesAncizes ... 1-0Rhône-Vallées - Montélimar ............. 0-0Mâcon - Bagnols-Pont-Saint-Esprit... 1-1HIERGFCO AjaccioB - AC AjaccioB ........... 1-4NîmesB - GueugnonB........................ 0-0Classement : 1. Arles, 49 pts ; 2. ClermontB, 48 ; 3. Grenoble B, 48 ;4. Nîmes B, 45 ; 5. Gueugnon B, 45 ;6. AC Ajaccio B, 44 ; 7. Saint-Georges-Les Ancizes, 43 ; 8. AS Minguettes, 42 ;9. Bastia B, 42 ; 10. Échirolles, 38 ;11. GFCO Ajaccio B, 34 ; 12. Bagnols, 34 ;13. Cournon, 33 ; 14. Mâcon, 33 ;15. Montélimar, 33 ; 16. Rhône-Vallées,32.GROUPE ESAMEDIMarignane-L’Île-Rousse .................... 1-0Borgo-Castelnau-LeCrès .................. 0-0Corte-CA Bastia ................................. 3-1Saint-Raphaël-Manosque ................. 1-1Cagnes-Fos-sur-Mer .......................... 1-0Carcassonne-Hyères .......................... 0-0HIERLunel- MarseilleB ............................... 1-2Menton - Draguignan a été arrêté à la70 e minute à 2-1 en raison d’un orage etsera donc rejoué.Classement : 1. Manosque, 52 pts ;2. CA Bastia, 50 ; 3. Hyères, 49 ; 4. MarseilleB, 46 ; 5. Marignane, 45 ; 6. Corte,43 ; 7. Draguignan, 41 ; 8. Carcassonne,39 ; 9. Castelnau-Le Crès, 39 ; 10. Menton,39 ; 11. Cagnes, 38 ; 12. Fos-sur-Mer,38 ; 13. Lunel, 38 ; 14. Saint-Raphaël,38 ;15. Borgo, 33 ; 16. L'Île-Rousse, 33.GROUPE FSAMEDILimoges-LesSablesd’Olonne ............ 2-2Marmande-LaRochelle...................... 1-1Thouars-FCBassinArcachon ............. 0-0La Roche-sur-Yon- Biscarrosse .......... 1-0Mont-de-Marsan- ToulouseFont. ...... 1-0Luçon-Libourne-Saint-SeurinB ......... 2-2StadeBordelais-Blagnac.................... 0-0HIERBriveB -Cugnaux ................................ 6-2Classement : 1. La Roche-sur-Yon,54 pts ; 2. Stade Bordelais, 53 ; 3. FC BassinArcachon, 49 ; 4. Libourne-Saint-SeurinB, 48 ; 5. Luçon, 47 ; 6. Cugnaux, 46 ;7. La Rochelle, 46 ; 8. Thouars, 44 ; 9. Blagnac,43; 10. Mont-de-Marsan, 40;11. Marmande, 39 ; 12. Toulouse Fontaines,38 ; 13. Les Sables d'Olonne, 38 ;14. Limoges, 35 ; 15. Brive B, 33 ; 16. Biscarrosse,26.GROUPE GSAMEDIChâteaurouxB-Chartres .................... 1-0Dreux- Écommoy ............................... 2-1Vierzon-NiortB ................................. 1-0Mayenne-Châteaubriant .................. 2-1Carquefou- LavalB ............................ 2-0La Flèche-Fontenay-le-Comte ........... 0-1Avoine-Beaumont- AngersB ............. 3-1HIERSt-Pryvé-St-Hilaire- LesHerbiers ........ 1-0Classement : 1. Les Herbiers, 60 pts ;2. Châteauroux B, 53 ; 3. St-Pryvé-Saint-Hilaire, 51 ; 4. Vierzon, 46 ; 5. Châteaubriant,43 ; 6. Angers B, 42 ; 7. Dreux, 42 ;8. Mayenne, 41 ; 9. Niort B, 40 ; 10. Carquefou,37 ; 11. La Flèche, 36 ; 12. Fontenay-le-Comte,36;13. Avoine-Beaumont,36 ; 14. Chartres, 33 ; 15. Laval B, 32 ;16. Écommoy, 32.GROUPE HSAMEDIBayeux- LorientB ............................... 1-2CaenB-Brest B .................................. 4-2Alençon-Avranches ........................... 3-0Plabennec-MondevilleB .................. 6-1LaMontagnarde-Lamballe ............... 1-1Saint-Brieuc-Dives ............................ 1-0Saint-Lô- Locminé .............................. 3-1HIERVannesB -Concarneau ....................... 1-1Classement : 1. Concarneau, 54 pts ;2. Caen B, 53 ; 3. Lorient B, 50 ; 4. Plabennec,48 ; 5. Alençon, 48 ; 6. Avranches,44 ; 7. Brest B, 43 ; 8. Saint-Lô, 42 ; 9. LaMontagnarde, 42 ; 10. Saint-Brieuc, 42 ;11. Locminé, 41 ; 12. Lamballe, 37 ;13. Dives, 34 ; 14. Mondeville B, 33 ;15. Vannes B, 31 ; 16. Bayeux, 29.AGENDADEMAIN■ LIGUE DES CHAMPIONS (huitièmesde finale aller)Voir page 2.■ LIGUE 2 (24 e journée, match enretard)20 HEURESReims (13) - Bastia (2)MERCREDI 22 FÉVRIER■ LIGUE DES CHAMPIONS (huitièmesde finale aller)Voir page 2.■ COUPE DE FRANCE (seizièmes definale, match en retard)16 HEURESMontpellier (L 2) - Roye (CFA)JEUDI 23 FÉVRIER■ ÉQUIPE DE FRANCE13 HEURESCommunicationpar le sélectionneur,RaymondDomenech, de la liste des joueursretenus pour France - Slovaquie (amical),mercredi 1 er mars, 21 heures (TF 1), àSaint-Denis, Stade de France.■ COUPE DE L’UEFA (seizièmes definale retour)19 HEURES(18 HEURES, HEURE FRANÇAISE)Chakhtior Donetsk (UKR) - Lille (aller : 2-3)(Sport +)19 HEURESStrasbourg - Litex Lovetch (BUL) (aller :2-0) (TPS Star)20 H 45Marseille - Bolton (ANG) (aller : 0-0) (M 6)Monaco - FC Bâle (SUI) (aller : 0-1) (TMC)Lens - Udinese (ITA) (aller : 0-3) (Sport +)VENDREDI 24 FÉVRIER■ LIGUE 2 (27 e journée)20 H 30Bastia (2) - Guingamp (18)Brest (15) - Valenciennes (4)Caen (8) - Istres (16)Châteauroux (11) - Laval (19)Créteil (6) - Amiens (14)Dijon (5) - Reims (13)Grenoble (12) - Lorient (3)Gueugnon (10) - Sedan (1)Le Havre (9) - Clermont (17)■ NATIONAL (25 ejournée, matchavancé)Voir ci-dessus.SAMEDI 25 FÉVRIER■ LIGUE 1 (28 e journée)Voir page 4.■ NATIONAL (25 e journée, suite)Voir ci-dessus.DIMANCHE 26 FÉVRIER■ LIGUE 1 (28 ejournée, matchesdécalés)Voir page 4.LUNDI 27 FÉVRIER■ LIGUE 2 (27 ejournée, matchdécalé)20 H 30Montpellier (7) - Sète (20) (Eurosport)NATIONAL (24 e journée)Libourne gagne le sommetVENDREDIToulon- Cannes .............................. 1-0Pau-EntenteSSG ............................ 0-0Moulins-GFCOAjaccio .................. 2-0SAMEDILibourne-Saint-Seurin- Niort .......... 1-0Châtellerault-Tours........................ 0-2Nîmes-Vannes ............................... 3-2Raon-l’Étape- Cherbourg ............... 1-1Romorantin-Louhans-Cuiseaux .... 2-1Angers-Bayonne ............................ 1-1Croix-de-Savoie - Boulogne-sur-Mer aété reporté.PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi24 février, 18 heures : GFCO Ajaccio- Croix-de-Savoie ; samedi25 février, 18 heures : Entente SSG -Romorantin ; 19 h 30 : Bayonne - Pau,Vannes - Toulon ; 20 heures : Tours -Moulins, Louhans-Cuiseaux - Châtellerault,Boulogne-sur-Mer - Libourne-Saint-Seurin, Niort - Raon-l’Étape,Cannes - Angers, Cherbourg - Nîmes.MATCHES EN RETARD. – Mardi28 février, 19 h 30 : Moulins - Niort(22 e journée). Mercredi 15 mars,20 heures : Raon-l’Étape - Libourne-Saint-Seurin (23 e journée).En cas d’égalité de points, les équipessont départagées par la différence debuts particulière.❏ TOULON - CANNES : 1-0 (1-0)5 000 spectateurs environ. Arbitre :M. Biton. But : Lemoigne (40 e ).TOULON : Pansier – Poggi, Soulas, Monny–Bille,Konate–Ettori,Arroub(LePivert,46 e ), Lemoigne, Gafour (Boumilat, 84 e )–Rambo, N’Dri (Noto, 90 e ). Entraîneur :R. Garcia.CANNES : Carrat – Cerielo, Carteron,Salze, Gathuessi – Touré (Kadir, 53 e ), Braizat(Jovial, 70 e ), Louvion, Saci (Verdier,63 e ) – Blayac, Ghilas. Entraîneur: M. Troin.❏ PAU - ENTENTE SSG : 0-0800spectateursenviron.Arbitre: M.Vileo.Avertissements. – Pau : Darchy (76 e );EntenteSSG : Outrebon(42 e ), Planus (62 e ).PAU : Leglib – Labat, Vigier, Bikoyoï, Gardan– N’Zif (Labarbe, 77 e ), Delaneuville,Costa (Bantsimba, 65 e ), Aernoudt (Niang,52 e ) – Darchy, Gignac. Entraîneur :M. Lévy.ENTENTE SSG : Maté – Outrebon, Behary,Carlier, Adjamossi – Stephan, Maïa,Mahamat – Planus (Gragnic, 63 e ), N’Singi(Aristouy, 75 e ) – Lempereur. Entraîneur :L. Croci.❏ MOULINS - GFCO AJACCIO : 2-0(2-0)1 362 spectateurs. Arbitre : M. Cotrel.Buts : Moreno (12 e ), Perbet (42 e ). Avertissements.– Moulins : Erassa (20 e ), Hammouti(26 e ) ; GFCO Ajaccio : Jaureguiberry(26 e ), Saladini (28 e ), Cissé (41 e ), Santunione(52 e ). Expulsion. – GFCO Ajaccio :Cissé (68 e ).MOULINS : Novaes – Le Bescond,Georges, Maronne, Diompy – Sola (Moco,77 e ), Erassa, Hammouti, Bouby – Moreno(Cortambert, 77 e ), Perbet (Benayen, 82 e ).Entraîneur : B. Tihy.GFCO AJACCIO : Sekli – Santunione(Taulemesse, 80 e ), Jaureguiberry, Saladini,Carmignani – Cristofari (Lux, 66 e ),Beneforti, Cissé, Colinet – Loseille, Cicut(Ojong, 66 e ). Entraîneur : P. Léonetti.❏ LIBOURNE-SAINT-SEURIN -NIORT : 1-0 (0-0)2 600 spectateurs environ. Arbitre :M. Gasquet. But : Descamps (51 e ). Avertissements.– Libourne-Saint-Seurin :Astier (36 e ) ; Niort : Biger (32 e ), Couturier(89 e ).LIBOURNE-SAINT-SEURIN : Potel –Astier, Douence, Kouassi, Rambier –M. Ligoule, Delchié – Valbuena, Dohin –Kébé (Ngoma, 70 e ), Descamps (Behlow,76 e ). Entraîneur : D. Tholot.NIORT : Ott – Vincelot, Chapuis, Couturier,Ferrier – Jallet, Durand, Bouard(Nikiema, 64 e ), Biger (Lalaoui, 76 e ) –Leroy, Rivière (Jacuzzi, 74 e ). Entraîneur :P. Hinschberger.❏ CHÂTELLERAULT - TOURS : 0-2(0-2)1 828 spectateurs. Arbitre : M. Brizou.Buts : Gimbert (5 e ), Mandanne (9 e ). Avertissements.– Châtellerault : Chauveau(90 e ) ; Tours : Himmer (89 e ).CHÂTELLERAULT: Colard – Champaux,Marchand, Wargnier – Chauveau, Paul,Freitas (Fresnel, 82 e ), Tréguer (Dubois,63 e ) – Ouattara, Duhamel (Yenga, 57 e ),Adnane. Entraîneur : P.–Y. David.TOURS : Raimbault – Lupède, Himmer,Gondouin,Maréval(Mionnet,60 e ;Collet,80 e ) – Kanté (Soumah, 83 e ), Fleurival,Boutal, Doukantie – Gimbert, Mandanne.Entraîneur : A. Falette.❏ NÎMES - VANNES : 3-2 (1-1)4 602 spectateurs. Arbitre : M. Marty.Buts. – NÎMES : Dussart (21 e ), Alicarte(67 e ), Beyrac (88 e ) ; VANNES : Garin (39 e ),Le Roux (55 e s.p.). Avertissement. –Vannes : Barru (66 e ).NÎMES : Duchesne – Benhamou,Dussart,Alicarte, Rabuel – Chavas, Horjak, Rouvière(Dahou, 65 e ), Petitjean (Faivre, 80 e )– Beyrac,Colloredo (Moreira, 46 e ). Entraîneur: R. Brouard.VANNES : Revel – Potier, Garin, Bamba,Poder (Sorin, 62 e ) – Barru, Auvray (Gomba,78 e ), Le Roux, Besnard – Do Marcolino,Coquerel (Queré, 81 e ). Entraîneur :S. Le Mignan.❏ RAON-L’ÉTAPE - CHERBOURG : 1-1(0-0)350 spectateurs. Arbitre : M. Gautier.Buts. – RAON-L’ÉTAPE : Guerriero (68 e );CHERBOURG:Carlos Miranda(83 e ).Avertissements.– Raon-l’Étape : A. Benkajjane(90 e ) ; Cherbourg : Lopez Peralta(84 e ), Dansoko (85 e ).RAON–L’ÉTAPE : Lambay – Kébé,Deplanche, A. Benkajjane – Elie, Michon,Guerriero (Voinson, 90 e + 2), Toraman,Adjaoud – Hamdani (H. Benkajjane, 86 e ),Bottelin (Robinet, 86 e ). Entraîneur :F. Touileb.CHERBOURG : Thébaux – Boche, Castets,Barré, Bleusez – Gambillon (Dansoko,63 e ), Lopez Peralta, Tanguy, Haguy –Carlos Miranda, Cissé (Moukouri, 74 e ).Entraîneur : H. Renard.❏ ROMORANTIN - LOUHANS-CUI-SEAUX : 2-1 (1-0)800 spectateurs environ. Arbitre : M. Grelier.Buts. – ROMORANTIN : Fabien (34 e ),Durpes (68 e ); LOUHANS-CUISEAUX :Mocquet (46 e ). Avertissements. – Romorantin: Rudison (44 e ); Louhans-Cuiseaux:Guillou (74 e ), Romao (76 e ), Chavériat(90 e ). Expulsions. – Romorantin :Rudison (90 e ); Louhans–Cuiseaux :D. Garzitto (entraîneur, 88 e ), Mulot(entraîneur adjoint, 88 e ).ROMORANTIN: Ardeois – Ravaux, Baudouin,Durpes, Souchard – Bouvier,Lavoyer, Llorente, Rudison – Fabien,Arbaud. Entraîneur : L. Lidon.LOUHANS–CUISEAUX: Daguet – Cherfa– Guillou, Mangane, Frossard, Genot –Mocquet, Romao (Mangara, 79 e ), Bocandé,Roufosse – Chavériat. Entraîneur :D. Garzitto.❏ ANGERS - BAYONNE : 1-1 (1-0)2 175 spectateurs. Arbitre : M. Desiage.Buts. – ANGERS : Stassin (45 e +2s.p.);BAYONNE : Sergent (67 e ). Avertissements.– Angers : Garny (35 e ), Sourice(68 e ) ; Bayonne : Vaz (17 e ), Sergent (45 e ),Ech–Chergui (56 e ), Choplin (83 e ). Expulsion.– Angers : Garny (40 e ).ANGERS : Cappone – Kipré, Sourice, DePerceval, Djellabi – Clavier, Stassin, Filipovic,El Hajjam – Garny, Inkango (Baldé,67 e ). Entraîneur : J.–P. Beaufreton.BAYONNE : Ruffier – Lestage, Sergent,Laporte, Talmont – Choplin, Da Rocha(Ipharraguerre, 65 e ), Chakir (Vareilles,52 e ), Vaz, Louit – Ech–Chergui. Entraîneur: H. Olazcuaga.■ DIVISION 1 FEMMES (10 e journée, match en retard). – HIER, Montpellier -Juvisy : 1-3.À l’issue de ce match, Montpellier est deuxième avec 43 points (12 matches joués) etJuvisy premier avec 60 points (15 matches joués).■ CHALLENGEDE FRANCE FEMMES(16 es de finale).– DIMANCHE12 FÉVRIER.– Gravelines (D 3) - COMPIÈGNE : 1-1, 3-4 aux t.a.b. ; Sedan (DH) - HÉNIN-BEAUMONT :0-7 ; Blanc-Mesnil(D 3) - JUVISY : 0-4 ; CONDÉ-SUR-NOIREAU(D 2) - Évreux (D 2) : 3-0 ;Bischheim (D 2) - VENDENHEIM : 0-3 ; Terves (DH) - LA ROCHE-SUR-YON : 0-5 ; Saint-Brieuc(D 2)-SOYAUX: 1-2 ;Tours (D 2) -PARIS-SG:2-3 ;LE MANS(D 2)-Verchers(D 3) :2-1. HIER. – Muret (DH) - CLAIX (D 2) : 1-2 ; Issy F (DH) - SAINT-MEMMIE : 1-1, 2-4 auxt.a.b. ; Besançon (D 3) - LYON : 1-6 ; SAINT-MAUR (D 2) - Chatenoy (D 3) : 3-3, 4-2 auxt.a.b. ; AS PTT ALBI (D 3) - Blanquefort (D 3) : 3-0. DIMANCHE 26 FÉVRIER,14 heures : Saint-Étienne (D 2) - Toulouse ; 15 heures : Le Puy (D 2) - Montpellier.■ ANGLETERRE (27 e journée, matchavancé). –HIER,Tottenham - Wigan :2-2. Buts. – TOTTENHAM : Mido (23 e ),Defoe (68 e ) ; WIGAN : Johansson (10 e ,67 e ).Classement : 1. Chelsea, 66 pts ;2. Manchester U., 54 ; 3. Liverpool, 51 ;4. Tottenham, 46 ; 5. Arsenal, 41 ; 6. WestHam,41 ; 7.Blackburn,40 ; 8.Wigan,40 ;9. Bolton, 39 ; 10. Manchester C., 37 ;11. Everton, 36 ; 1 2. Charlton, 33 ;13. Fulham, 32 ; 14. Newcastle, 32 ;15. Aston Villa, 30 ; 16. Middlesbrough,28 ; 17. West Bromwich, 26 ; 18. Birmingham,20 ; 19. Portsmouth, 18 ; 20. Sunderland,10.SAMEDILIVOURNE 0-0 INTER MILANMESSINE 2-2 JUVENTUS TURINFloccari (3 e ,86 e ) Ibrahimovic (18 e )Mutu (81 e s.p.)AC MILAN 1-0 CAGLIARIGilardino (23 e s.p.)HIERCHIEVO VÉRONE 0-0 PALERMEFIORENTINA 1-2 LAZIO ROMEBojinov (60 e ) Berhami (31 e )T. Rocchi (49 e )LECCE 0-0 REGGINAAS ROME 1-0 EMPOLIPerrotta (15 e )SAMPDORIA 1-2 ASCOLIVolpi (71 e ) Quagliarella (66 e )Budan (85 e )TRÉVISE 0-1 PARMESimplicio (14 e )UDINESE 1-2 SIENNEIaquinta (38 e s.p.) Volpato (34 e ,39 e )ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— ————— — —1. Libourne-St-Seurin.. 43 23 12 7 4 32 16 +162. Niort .............. 40 23 11 7 5 30 17 +133. Boulogne-s.-Mer .... 39 23 11 6 6 37 28 +94. Tours............. 39 24 10 9 5 28 21 +75. Toulon........... 39 24 10 9 5 22 16 +66. Nîmes............ 35 24 10 5 9 30 27 +37. Vannes.......... 34 24 8 10 6 29 31 -28. Cannes.......... 34 24 9 7 8 32 31 +19. Entente SSG. 32 24 7 11 6 25 21 +410. Cherbourg.... 31 24 6 13 5 26 28 -211. Raon-l'Étape. 30 23 7 9 7 27 25 +212. Louhans-Cuiseaux . 30 24 9 3 12 28 34 -613. Romorantin.. 29 24 7 8 9 21 27 -614. Croix-de-Savoie ... 27 23 6 9 8 17 23 -615. Bayonne ....... 27 24 6 9 9 25 27 -216. Châtellerault. 27 24 6 9 9 25 30 -517. Angers .......... 26 24 6 8 10 25 28 -318. Moulins......... 25 23 7 4 12 28 38 -1019. Pau ................ 24 24 5 9 10 20 26 -620. GFCO Ajaccio.... 20 24 4 8 12 17 30 -13LE WEEK-END EUROPÉEN❏ CHELSEA - COLCHESTER (D 3) : 3-1 (1-1)Buts : CHELSEA : Paulo Ferreira (37 e ), J. Cole (79 e ,90 e + 1) ; COLCHESTER : RicardoCarvalho (28 e c.s.c.). Avertissement. – Chelsea : Paulo Ferreira (33 e ).CHELSEA:Cudicini– G. Johnson,Huth,RicardoCarvalho,Paulo Ferreira– Maniche(Lampard,46 e ), L. Diarra (J. Cole, 46 e ), Essien – S. Wright Phillips, Drogba, Duff (Crespo, 63 e ).Entraîneur : J. Mourinho.SUISSE (20 e journée)HIERGrasshopperZurich-NeuchâtelX. ..... 2-2Saint-Gall- Aarau ............................... 1-1Yverdon-FC Zurich ............................ 0-3FCBâle-Schaffhouse ......................... 1-1Thoune-YoungBoysBerne ............... 1-1Classement : 1. FC Bâle, 44 pts ;2. FC Zurich, 38 ; 3. Young Boys Berne,32 ; 4. Grasshopper Zurich, 31 ; 5. Saint-Gall, 26 ; 6. Thoune, 26 ; 7. Yverdon, 21 ;8.FC Aarau,20 ;9. NeuchâtelXamax,19 ;10. Schaffhouse, 17.PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 25février : FC Cologne - Leverkusen,Werder Brême - M’Gladbach, Bielefeld -Bor.Dortmund,Mayence- Kaiserslautern,Schalke 04 - Nuremberg, Bayern Munich -Eintr. Francfort, Wolfsburg - Hanovre ;dimanche 26 février : Duisburg -Hertha Berlin, Hambourg - VfB Stuttgart.ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.1. Bayern Munich . 55 22 17 4 1 42 15 +272. Hambourg ......... 47 22 14 5 3 35 15 +203. Werder Brême . 46 22 14 4 4 52 25 +274. Schalke 04 ....... 42 22 11 9 2 31 17 +145. Hanovre .............. 30 22 6 12 4 32 27 +56. VfB Stuttgart .... 30 22 6 12 4 24 21 +37. Hertha Berlin .... 30 22 7 9 6 31 29 +28. M'Gladbach ...... 30 22 7 9 6 28 27 +19. Borussia Dortmund . 29 22 7 8 7 28 27 +110. Leverkusen .... 28 22 7 7 8 37 37 011. Eintracht Francfort 25 22 7 4 11 28 33 -512. Bielefeld ......... 24 22 6 6 10 25 32 -713. Wolfsburg ...... 22 22 5 7 10 22 38 -1614. Nuremberg .... 21 22 5 6 11 23 35 -1215. Mayence ........ 20 22 5 5 12 32 36 -416. Kaiserslautern .. 20 22 5 5 12 31 50 -1917. Duisburg ........ 17 22 3 8 11 21 39 -1818. FC Cologne ... 15 22 3 6 13 28 47 -19SAMEDIM’GLADBACH 2-0 FC COLOGNELell (54 e c.s.c.)Neuville (74 e )LEVERKUSEN 3-2 DUISBURGFreier (7 e ) Lavric (42 e ,65 e )Barnetta (9 e )Berbatov (85 e )HERTHA BERLIN 1-2 SCHALKE 04Madlung (33 e ) Asamoah (6 e )Bajramovic (45 e +2)NUREMBERG 1-0 WOLFSBURGSaenko (16 e )BOR. DORTMUND 0-1 WERDER BRÊMEKlasnic (37 e )HANOVRE 1-1 BAYERN MUNICHBrdaric (56 e ) Ballack (89 e )KAISERSLAUTERN 2-0 BIELEFELDSanogo (9 e ,88 e )HIEREINTR. FRANCFORT 1-2 HAMBOURGA. Meier (42 e ) Trochowski (20 e )Van Buyten (52 e )VfB STUTTGART 2-1 MAYENCELjuboja (7 e ) Da Silva (25 e )Tiffert (71 e )ALLEMAGNE(22 e journée)CFA (20 e journée)GROUPE ASAMEDISchiltigheim- MetzB .......................... 0-1Wasquehal- Roye ............................... 1-4StrasbourgB -Mulhouse .................... 0-1Épinal- Dunkerque ............................. 0-2Compiègne- Feignies ......................... 2-0HIERAuxerreB - Beauvais ........................... 2-1NancyB-Lille B .................................. 1-1Lesquin-Calais .................................. 1-1Lens B - Vauban-Strasbourga été reporté.Classement : 1. Auxerre B, 55 pts ;2. Beauvais, 54 ; 3. Nancy B, 52 ; 4. Dunkerque,51 ; 5. Mulhouse, 51 ; 6. Compiègne,49 ; 7. Roye, 47 ; 8. Lesquin, 46 ;9. Strasbourg B, 45 ; 10. Épinal, 45 ;11. Lille B, 44 ; 12. Lens B, 44 ; 13. Metz B,44 ; 14. Calais, 41 ; 15. Feignies, 33 ;16. Vauban-Strasbourg, 32 ; 17. Wasquehal,31 ; 18. Schiltigheim, 29.GROUPE BSAMEDICassis-Carnoux-NiceB ...................... 2-0Endoume-Saint-Priest ....................... 2-2RacingCF92-MontpellierB .............. 1-1Lyon-la-Duchère-Bourg-Peronnas .... 1-0LePontet-Besançon .......................... 1-0Martigues- Fréjus .............................. 2-1HIERAgde- Jura-Sud .................................. 0-0Monaco B - Gap et Sochaux B - Lyon B ontété reportés.Classement : 1. Saint-Priest, 56 pts ;2. Martigues,55 ; 3. Le Pontet, 53 ; 4. LyonB, 52 ; 5. Cassis-Carnoux, 52 ; 6. Nice B,50 ; 7. Agde, 47 ; 8. Jura-Sud,44 ; 9.MontpellierB, 44 ; 10. Fréjus, 43 ; 11. Lyon-la-Duchère, 40 ; 12. Gap, 39 ; 13. Monaco B,38 ; 14. Besançon, 37 ; 15. Bourg-Péronnas,36 ; 16. Endoume, 35 ; 17. Sochaux B,28 ; 18. Racing CF 92, 27.GROUPE CSAMEDILeMans B - Balma ............................... 6-1NantesB-Poitiers .............................. 2-1Luzenac-Brive ................................... 1-1Aurillac-Montluçon ........................... 1-1Andrézieux- Blois ............................... 1-0Anglet-Yzeure ................................... 0-0Albi-Orléans ..................................... 1-1HIERToulouseB -Rodez ............................. 2-2St-Étienne B - Bordeaux B a été reporté.Classement : 1. Yzeure, 64 pts ;2. Rodez, 56 ; 3. Toulouse B, 55 ;4. Nantes B, 55 ; 5. Le Mans B, 51 ;6. Orléans, 51 ; 7. Albi, 47 ; 8. Saint-Étienne B, 45 ; 9. Luzenac, 43 ; 10. Aurillac,42 ; 11. Balma, 41 ; 12. Bordeaux B,41 ; 13. Brive, 40 ; 14. Montluçon, 38 ;15. Anglet, 38 ; 16. Poitiers, 37 ;17. Andrézieux, 37 ; 18. Blois, 36.ANGLETERRE (Coupe,huitièmes de finale)SAMEDILIVERPOOL-ManchesterUnited ........ 1-0But. – Crouch (19 e ).Bolton - WestHam ......................... 0-0(*)CHARLTON- Brentford(D 3) .............. 3-1Buts. – Charlton : D. Bent (3 e ), Bothroyd (45 e ),B. Hughes (62 e ) ; Brentford : Rankin (83 e ).NEWCASTLE-Southampton(D 2) ...... 1-0But. – Dyer (68 e ).HIERPrestonN.E.(D2) -MIDDLESBROUGH . 0-2Buts. – Yakubu Ayegbeni (52 e ,77 e ).Stoke(D 2)-BIRMINGHAM ................ 0-1But : Forssell (47 e ).CHELSEA-Colchester(D 3) ................ 3-1Buts. – Chelsea : Ferreira (37 e ), J. Cole (79 e ,90 e + 1) ; Colchester : Carvalho (28 e c.s.c.).AstonVilla-ManchesterCity ........ 1-1(*)Buts. – Aston Villa : Baros (72 e ) ; ManchesterCity : Richards (90 e +4).(*) Ces deux matches seront rejoués sur lapelouse de l’équipe qui a voyagé ce week-end.Le tirage au sort des quarts de finale (mardi 21et mercredi 22 mars) aura lieu aujourd’hui.ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.- - - - - - - -1. Juventus Turin . 67 26 21 4 1 53 17 +362. AC Milan ........... 57 26 18 3 5 58 24 +343. Inter Milan ....... 55 26 17 4 5 48 20 +284. AS Rome ........... 51 26 15 6 5 49 25 +245. Fiorentina ......... 50 26 15 5 6 42 27 +156. Livourne ............ 43 26 11 10 5 28 25 +37. Chievo ............... 39 26 10 9 7 33 28 +58. Lazio Rome ...... 38 26 9 11 6 33 31 +29. Sampdoria ........ 37 26 10 7 9 42 35 +710. Palerme ............ 34 26 8 10 8 36 38 -211. Ascoli ................. 29 26 6 11 9 26 31 -512. Sienne ............... 29 26 7 8 11 31 41 -1013. Reggina ............. 27 26 7 6 13 26 43 -1714. Udinese ............. 27 26 7 6 13 26 38 -1215. Parme ................ 26 26 6 8 12 28 43 -1516. Messine ............. 2426 412102537 -1217. Cagliari .............. 23 26 5 8 13 27 40 -1318. Empoli ............... 22 26 6 4 16 27 46 -1919. Lecce ................. 15 26 3 6 17 16 41 -2520. Trévise ............... 14 26 2 8 16 15 39 -24En cas d’égalité de points, les équipessont départagées par la différence de butsparticulière.BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 22 buts ;2. Trezeguet (Juventus Turin), 18 buts ;3. Gilardino (AC Milan) ; Totti (AS Rome),15 buts ; 5. C. Lucarelli (Livourne) ; Chevtchenko(AC Milan), 14 buts ; 7. Tavano(Empoli), 13 buts …PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi25février: Reggina - Livourne,Parme -Fiorentina ; dimanche 26 février :Ascoli - Messine, Cagliari - ChievoVérone, Empoli - Trévise, Inter Milan -Udinese, Juventus Turin - Lecce,Palerme - AC Milan, Sienne - Sampdoria,Lazio Rome - AS Rome.FOOTBALLITALIE (26 e journée)GROUPE DSAMEDIBois-Guillaume-Pontivy..................... 2-1Quevilly- Sénart-Moissy ..................... 1-2Dieppe-ParisFC ................................. 0-2Villemomble-Paris-SGB .................... 2-2Mantes-GuingampB ......................... 0-1Pacy-sur-Eure- Rouen ........................ 1-1Mondeville-Noisy-le-Sec ................... 1-1HIERSte-Geneviève-des-Bois-AS Vitré ..... 1-0RennesB- Poissy ................................ 1-1Classement : 1. Paris FC, 56 pts ;2.GuingampB,53 ; 3. Rouen, 52 ; 4.Villemomble,50 ; 5. Rennes B, 50 ; 6. Sénart-Moissy, 48 ; 7. Pontivy, 48 ; 8. Bois-Guillaume,47 ; 9. Paris-SG B, 45 ;10. Pacy-sur-Eure, 45 ; 11. AS Vitré, 43 ;12. Poissy, 43 ; 13. Dieppe, 42 ; 14. Quevilly,41 ; 15. Noisy-le-Sec, 40 ;16. Mantes, 38 ; 17. Sainte-Genevièvedes-Bois,34 ; 18. Mondeville, 34.PORTUGAL(23 e journée)VENDREDIBoavista - RioAve .............................. 2-1SAMEDIGuimaraes - Benfica .......................... 2-0SportingPortugal - PaçosFerreira ..... 3-0HIEREstrelaAmadora - Belenenses .......... 1-2Penafiel - NacionalFunchal .............. 1-2GilVicente - AcademicaCoimbra ...... 4-3FCPorto - MaritimoFunchal ............. 1-0Naval - Braga .................................... n.p.AUJOURD’HUIU. Leiria - V. SetubalClassement : 1. FC Porto, 51 pts ;2. Sporting Portugal, 46 ; 3. Benfica, 43 ;4. Nacional Funchal, 42 ; 5. Boavista, 41 ;6.Braga,41 ; 7.V.Setubal,33 ;8.U. Leira,31 ; 9. Belenenses, 28 ; 10. Maritimo Funchal,27 ; 11. Gil Vicente, 27 ; 12. EstralaAmadora,27 ;13.RioAve, 26 ; 14.AcademiaCoimbra, 26 ; 15. Paços Ferreira, 25 ;16. Guimaraes, 23 ; 17. Naval, 21 ;18. Penafiel, 11.PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 25février:Atl. Madrid - Malaga, Saragosse- FC Barcelone ; dimanche 26 février :Valence CF - Getafe, Betis Séville - RealSociedad, Celta Vigo - Cadix, Esp. Barcelone- FC Séville, Athl. Bilbao - Villarreal,Alavés - Santander, Majorque - RealMadrid, Osasuna - La Corogne.ÉCOSSE (27 e journée)SAMEDIAberdeen-Falkirk ................................ 1-0DundeeU.-Inverness ......................... 2-4HeartofMidlothian-Motherwell....... 3-0Kilmarnock-Livingston....................... 3-1GlasgowRangers-Hibernian ............ 2-0HIERDunfermline- CelticGlasgow ............ 1-8Classement : 1. Celtic Glasgow, 67 pts ;2. Heart of Midlothian, 54 ; 3. GlasgowRangers, 46 ; 4. Hibernian, 45 ; 5. Kilmarnock,44 ; 6. Inverness, 39 ; 7. Aberdeen,38 ; 8. Motherwell,33 ;9. DundeeUnited,27 ; 10. Falkirk, 21 ; 11. Dunfermline, 18 ;12. Livingston, 12.■ MATCH AMICAL. – HIER, États-Unis - Guatemala : 4-0. Buts : Olsen (38 e ),Ching (45 e + 1), E. Johnson (47 e ), C. Klein(74 e ).BELGIQUE(23 e journée)VENDREDIAnderlecht-FCBrussels ..................... 2-0SAMEDICharleroi-Lierse ................................ 0-1Westerlo- Roulers .............................. 3-2Lokeren- Saint-Trond ......................... 1-2La Gantoise- Mouscron ...................... 0-0StandarddeLiège -CercleBruges ...... 7-1Waregem- Genk ................................ 1-0HIERFCBruges-Beveren ............................ 1-0La Louvière- GBAnvers ...................... 1-1Classement : 1. Anderlecht, 46 pts ;2. FC Bruges, 46 ; 3. Standard de Liège,45 ; 4. Waregem, 40 ; 5. Genk, 37 ; 6.Westerlo,35 ;7. La Gantoise,35 ; 8.Lokeren,32 ; 9. Charleroi, 30 ; 10. FC Brussels,29 ; 11. GB Anvers, 28 ; 12. Roulers, 26 ;13. Cercle Bruges, 25 ; 14. Mouscron, 24 ;15. Saint-Trond, 22 ; 16. Beveren, 21 ;17. La Louvière, 20 ; 18. Lierse, 19.ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.1. FC Barcelone ... 55 24 17 4 3 58 21 +372. Valence CF ....... 49 24 14 7 3 36 20 +163. Real Madrid ..... 48 24 15 3 6 47 23 +244. Osasuna ............ 46 24 14 4 6 32 25 +75. FC Séville ......... 41 24 12 5 7 32 21 +116. Celta Vigo ......... 39 24 12 3 9 25 25 07. Villarreal ............ 38 24 10 8 6 32 22 +108. La Corogne ....... 37 24 10 7 7 32 26 +69. Atl. Madrid ....... 35 24 9 8 7 30 23 +710. Saragosse ......... 33 24 7 12 5 33 32 +111. Getafe ................ 30 24 8 6 10 32 32 012. Santander ......... 27 24 6 9 9 21 27 -613. Real Sociedad . 25 24 7 4 13 33 46 -1314. Esp. Barcelone . 24 24 6 6 12 20 39 -1915. Majorque ........... 22 24 5 7 12 24 40 -1616. Betis Séville ...... 22 24 5 7 12 21 37 -1617. Athl. Bilbao .... 22 24 5 7 12 26 34 -818. Cadix ............... 22 24 5 7 12 18 33 -1519. Alavés .............. 22 24 5 7 12 24 39 -1520. Malaga ............ 20 24 5 5 14 28 39 -11ESPAGNE(24 e journée)SAMEDIVILLARREAL 4-0 ESP. BARCELONETacchinardi (24 e )Senna (35 e )Forlan (38 e )Font (82 e )REAL MADRID 3-0 ALAVÉSGuti (6 e )Robinho (11 e )Cicinho (77 e )FC BARCELONE 5-1 BETIS SÉVILLELarsson (17 e ) Joaquin (62 e )Melli (29 ec.s.c., 34 ec.s.c.)Ronaldinho (59 e )Messi (85 e )FC SÉVILLE 1-0 CELTA VIGOSaviola (11 e )HIERCADIX 1-3 OSASUNALobos (15 e ) Milosevic (35 e )David Lopez (37 e )Raul Garcia (89 e )LA COROGNE 1-1 SARAGOSSEMunitis (55 e ) D. Milito (17 e )SANTANDER 0-1 ATHL. BILBAOUrzaiz (86 e )REAL SOCIEDAD 1-2 VALENCE CFSkoubo (1 re ) Regueiro (69 e ,79 e )MALAGA 0-2 MAJORQUEPisculichi (54 e )Campano (90 e +4)GETAFE 0-3 ATL. MADRIDLuccin (29 e )Maxi Rodriguez (48 e )Fernando Torres (64 e )BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone),18 buts ; 2. Villa (Valence CF), 15 buts ;3. Ronaldinho (FC Barcelone) ; D. Milito(Saragosse), 12 buts …*Offre réservée aux professionnels, non cumulable avec d'autres offres en vigueur sur la période, valable du 02/01/06 au 28/02/06 pour tout achat d'un Véhicule Utilitaire Fiat neuf, hors Punto Van et gamme commerciale, chez les Distributeurs Fiat participants. Goal = But.Après une bonne suée sur le chantier, regardez les autres transpirer sur écran plasma.Une TV écran plasma 107 cm offertepour tout Utilitaire Fiat acheté du 2 janvier au 28 février * .A chaque entrepreneur son Fiat.Leo Burnett.PAGE 6 LUNDI 20 FÉVRIER 2006


DEMAINLIGUE DES CHAMPIONSLE RETOUR DES ÉTOILES !LE PHÉNOMÈNE MOURINHO DÉCRYPTÉ, LE DUEL AU SOMMET ENTRE ZIDANE ET HENRY,LA GRANDE HISTOIRE DU PSV, GROS PLAN SUR GOVOU ET MICOUD…RENDEZ-VOUS AVEC LES CRACKS DE L’EUROPE : 8 CHOCS, 22 PAGES SPÉCIALES.LUNDI 20 FÉVRIER 2006 PAGE 7


RUGBY ÉQUIPEDEFRANCE« Un peu la gueule de bois »CÉDRIC HEYMANS, l’ailier de Toulouse, a retrouvé les Bleus. Affecté par la défaite du Stade à Narbonne, mais confiant en l’avenir.IlestarrivéàOrly,légèrementenretardsurl’horairefixé,commetousles membres du groupe France en provenance de Toulouse. Après ladéfaite de son club à Narbonne (27-19), la veille, Cédric Heymansporte un regard lucide sur la situation du Stade Toulousain dans leTop 14 et sur le début de Tournoi difficile de l’équipe de France.« À QUOI ATTRIBUEZ-VOUS lapériode difficile que vous traversezavec le Stade Toulousain?– Depuis notre défaite à domicilecontre Bayonne (13-19, le 7 janvier),on a un peu la gueule de bois. Mais,depuis que je suis au Stade, c’est unmal chronique à cette période de lasaison. On s’investit à fond pour bienfigurer dans deux compétitions, voireplus pour les internationaux, et on nepeut pas avoir la même constancetout au long de l’année. De plus,comme il y a beaucoup d’internationaux,nous ne travaillons pasensemble et, notre jeu étant fait deprécision et de vitesse, il y a un décalageentre ce que nous faisions àl’automne et ce que nous réalisonsaujourd’hui sur le terrain. Nous n’arrivonspas à prendre les points espérés.Maintenant, c’est vrai que l’avenir enChampionnat est un peu compliqué,mais le Stade a l’habitude de gérer cegenre de situation.– N’est-ce pas dû à une formede saturation physique oumorale ?– Je constate juste que nous n’avonspas le même rendement collectifqu’en début de saison. Je sais qu’enclub, pendant que nous sommes àMarcoussis avec l’équipe de France,ils bossent bien. Mais nous ne nousentraînons pas ensemble et on perddes repères de jeu. Un jeu exigeant,où le moindre retard, la moindre hésitationsont préjudiciables. Après, nosdéfaites surprennent parce que noussortons d’un début de saison plutôtsatisfaisant. Voilà pourquoi çachoque. Mais nous jouons toujoursavec le même souci de performance.De mon côté, je sais que je suis bienmoralement et physiquement. Nous,joueurs, sommes responsables de noscontre-performances. Et personned’autre, si ce n’est nos adversaires.– Est-il facile d’évacuer ladéception d’une défaite en clublorsque l’on rejoint l’équipe deFrance dès le lendemain ?– C’est notre vie. On se pose desquestions, mais on n’oublie pas unedéfaite. Le classement est là pournous rappeler les échecs. Je n’ai pasoublié que l’on a perdu contreBayonne et qu’on n’est pas arrivés àprendre des points à Brive (10-9) et àNarbonne (27-19) en Championnat.De même que je n’oublie pas que l’ona perdu contre l’Écosse (20-16). Maisc’est un facteur de progrès.– De tous les Toulousains sélectionnés,vous paraissez être leplus constant dans la performance...– Je n’ai pas l’impression d’êtremieux que les autres. J’essaye dejouer en fonction de ce que l’onattend collectivement de moi, à Toulousecomme en équipe de France.Peut-être que je me pose moins dequestions qu’auparavant. C’est vraique j’avais tendance à faire un peutrop mon autocritique et je m’enfermaisdans du négatif. Aujourd’hui, jesais où j’en suis et je passe vite à autrechose.– En marge du club, de l’équipede France, ne faites-vous pas untravail sur vous même ?– Sur moi-même, oui. Et je le faisaujourd’hui, parce que je n’ai pas quele rugby dans ma vie, il y a une vie defamille. J’ai l’impression d’être beaucoupplus serein. Je suis plus enconfiance, pourtant je ne cours pasplus vite. Peut-être que j’ai grandi. Enfait, pour moi, c’est simple : tout vabien.« Je ne supporte pasqu’un joueursoit sifflé »– Même lorsque vous vousretrouvez à trente lors des rassemblementsde l’équipe deFrance pour n’être définitivementfixés sur la sélection quele mercredi ou même le jeudi ?– C’est comme en club. On arrive lelundi, on est trente. On s’entraîneavec opposition sans savoir si onjouera. C’est le jeu de la concurrenceet je l’accepte. Nous sommes troispour deux postes et, si je doisreprendre l’avion, ça ne sera pas dramatique.Comme dit Yannick Bru,« on est locataire du maillot » et, àce titre, rien n’est acquis. Je trouvecela plutôt sain.– Vous dites cela parce que,sur les deux derniers matchesde l’équipe de France, vousvous en êtes sorti avantageusement?– J’ai joué contre l’Écosse et j’ai étéde nouveau sélectionné face àl’Irlande. J’ai joué avec mes qualitésen m’adaptant aux situations. Voilà.– Avez-vous été affecté par lescritiques suscitées par lemanque de constance del’équipe de France face àl’Irlande ?– On l’est toujours un peu, mais ceque je ne supporte pas, c’est qu’unjoueur soit sifflé. Ça, c’est insupportable.Pour les critiques, c’est réglo.Nous n’avons pas été bons contrel’Écosse, un peu mieux devantl’Irlande et nous pouvons prévoirque ça sera mieux contre l’Italie. »SERGE TYNELSKILES TRENTE POUR FRANCE-ITALIEAVANTS : Marconnet, De Villiers (Stade Français), Milloud (Bourgoin), Mas (Perpignan),Ibanez (Wasps/ANG), Bruno (Sale/ANG), Pelous (Toulouse), Thion (Biarritz),Nallet (Castres), Papé (Bourgoin), Th. Lièvremont, Betsen, Dusautoir (Biarritz),Bonnaire(Bourgoin), Nyanga (Toulouse), Magne (London Irish/ANG), Martin(Stade Français).ARRIÈRES : Élissalde, Michalak, Fritz, Heymans (Toulouse), Yachvili, Traille,Brusque (Biarritz), Boyet (Bourgoin), Marty (Perpignan), Dominici (Stade Français),Rougerie (Clermont), Castaignède (Saracens/ANG), Valbon (Brive).Castaignède O.K., Papé incertainDEPUIS HIER en fin d’après-midi, lesBleus sont réunis à Marcoussis. Rendez-vousleur avait été donné à17heures à Orly,mais, quandl’autocarles transportant a pris la direction del’Essonne, ils n’étaient que vingt-deuxà bord. Huit des trente joueurs manquaientdonc à l’appel, dont les troisParisiens qui jouaient à Agen hier soirbien sûr (Marconnet, Martin, Dominici).Quant aux autres manquants, ilsavaient obtenu une dérogation spécialeauprès de Jo Maso : Ibanez et Brunosont ainsi arrivés directement deRoissy, De Villiers depuis son domicileparisien, tandis que Rougerie et Valbonont eu l’autorisation de ne prendreque le dernier avion en provenance deClermont et Brive, l’autre option qui seprésentait à eux étant beaucoup tropmatinale.Quand Jo Maso, accompagné de BernardViviès, se présenta au bar del’Arrivée, il avait été précédé des septBiarrots et d’Olivier Magne, lequelracontait à quel point son club, les LondonIrish, avait fourni une belle prestationà Bath, samedi (28-33). Puis c’estThomas Castaignède qui arriva et semontra rassurant quant à sa reprise encompétition, la veille à Northampton(défaite 58-17). « Je n’ai ressentiaucune douleur à la cuisse gauche, oùje m’étais blessé, souriait l’arrière desSaracens, qui a même terminé lematch à l’aile. Je suis O.K. Maintenant,tout est question de rythme et decompétition. »Alorsque les Perpignanais Mas et Martyarrivaient à leur tour, il manquaittoujours la délégation en provenancede Toulouse, forte des six sélectionnésdu Stade, du médecin, Thierry Hermerel,et du Castrais Lionel Nallet. Maisles plus retardataires furent les quatreBerjalliens, dont l’un était porteur de laseule mauvaise nouvelle du rassemblement.Pascal Papé s’est donné uneentorse à la cheville gauche samedisoir à Montpellier et, hier, il ne cachaitpas son scepticisme quant à sa participationnormale au stage. « Je pensequ’il faut que je passe une radio lundipour voir quel est le degré de gravité.Mais la douleur est là. »Ce matin, à leur réveil, les vingt-septstagiaires qui ont dormi à Marcoussisretrouveront les trois Parisiens quiauront décollé d’Agen à 6 h40. L’effectifsera au complet et la préparation deFrance-Italie aura vraiment débuté.–H.I.Alors qu’il a retrouvé les Bleus hier après-midi à Orly, Cédric Heymans dresse unconstat précis sur la situation de son club en Championnat : « Il y a un décalageentre ce que nous faisions à l’automne et ce que nous réalisons aujourd’hui. (...)L’avenir en Championnat est un peu plus compliqué. » (Photo Pierre Lahalle)Italiens et Celtes sont fraisContrairement aux Transalpins et aux Celtes, les sélectionnésfrançais et anglais ont été très sollicités ce week-end.PIERRE BERBIZIER a retrouvé hiersoir la majorité de son groupe pouraffronter la France, qui sera complétécet après-midi quand les frères Bergamascoet Santiago Dellape, adversaireshier à Agen, auront rejoint Rome viaToulouse. Mauro Bergamasco a ététouché à l’épaule droite, Santiago Dellapeà un mollet, mais, au moins,l’entraîneur de la Squadra pourra travaillerdès le début de la semaine avecun effectif frais puisque seize de sesvingt-deux sélectionnés n’ont pas jouéen club ce week-end. Quant aux sixjoueurs qui ont joué, il s’agit tous d’élémentsévoluant dans le Top 14 : Stoïca(Montpellier), Canale (Clermont),Del Fava (Bourgoin), Pez (Perpignan),Bortolami (Narbonne), Dellape (Agen),Mauro Bergamasco (Stade Français).Si l’on dresse un état des lieux des cinqété ménagésautres nations engagées dans le Tournoi,il est intéressant de constater que,outre les Français, ce sont les Anglaisqui ont été le plus sollicités par leursclubs respectifs. Vingt-six des trenteBleus mobilisés pour l’Italie étaient surle terrain ce week-end – seuls De Villiers,Ibanez, Boyet et Thion ont étéménagés. Dix-huit des vingt-deuxAnglais d’Andy Robinson ont participéaux joutes de la Premiership.Côté celte, en revanche, les entraîneursont offert à la plupart de leurs internationauxunweek-endde repos. Chez lesGallois, sept joueurs seulement ont étéutilisés. Ceux bien sûr évoluant dans leTop 14 – Gareth Thomas, StephenJones – ou en Championnat d’Angleterre– Collin Charvis. Tous les autresont été ménagés. Même régime chezles Écossais, où dix joueurs seulementont été couchés sur la feuille de matchen Ligue Celtique, et chez les Irlandais,où huit seulement des vingt-deux ontété sollicités. – A. B. O.AGENDAMERCREDI 22 FÉVRIER■ TOURNOI DES SIX NATIONS. –À 14 h 45, annonce de la composition del’équipe de France pour France-Italie.VENDREDI 24 FÉVRIER■ SUPER 14 (3 e journée).– WellingtonHurricanes (NZL) - Golden Cats (AFS) ;Western Force (AUS) - Waikato Chiefs(NZL) ; Western Stormers (AFS) -ACT Brumbies (AUS).■ ANGLETERRE (16 e journée). –Newcastle - Leicester, Leeds - Worcester.SAMEDI 25 FÉVRIER■ TOURNOI DES SIX NATIONS(3 e journée). – France - Italie(15 heures, en direct sur France 2),Écosse - Angleterre (18 H 30).■ ANGLETERRE (16 e journée). –Gloucester - Bath.■ SUPER14 (3 e journée).– CanterburyCrusaders (NZL) - Coastal Sharks (AFS),Queensland Reds (AUS) - Auckland Blues(NZL), Northern Bulls (AFS) - New SouthWales Waratahs (AUS), <strong>Free</strong> State Cheetahs(AFS) - Otago Highlanders (NZL).DIMANCHE 26 FÉVRIER■ TOURNOI DES SIX NATIONS(3 e journée). – Irlande - Pays de Galles(16 heures, en direct sur France 3).■ ANGLETERRE (16 e journée). – LondonIrish - Northampton, Wasps - Sale,Saracens - Bristol.F O R M A T I O NS A N T Ecrédits photos Quiksilver - Nicolas Joly - Bouticyclewww.cnpc.frGroupe CNPC SportQuels que soient votre niveau,vos besoins, vos ambitions,ces formations vouspermettront d’accéderà un véritable METIERchez un de nos partenaires(grandes entreprisesdu sport et loisir).Centre National de formationspécialisé dans les MÉTIERSdes commerces de Sport etLoisir :FORMATION CONTINUE ET ALTERNANCE• Manager/ Responsable de magasin h/f• Promoteur des ventes/Merchandiser h/f• Vendeur Conseiller Sport h/f• Conseiller Technique Produit h/f :(ski - cycle - textile - chaussure)CNPC SudPAU (Siège social)tél. : 05 59 62 76 70cnpc.sud@cnpc.frCNPC AlpesGRENOBLEtél. : 04 76 48 01 59cnpc.alpes@cnpc.frCNPC BretagneQUIMPERtél. : 02 98 98 29 81cnpc.bretagne@quimper.cci.frCNPC EstMULHOUSEtél. : 03 89 60 09 60cnpc.est@cresa.frCNPC CentreORLEANStél. : 02 38 62 84 37cnpc.centre@wanadoo.frLe passeportpour l’emploiPalaiseau,30 000 habitants,Sous-Préfecture de l'Essonne,membre de la communautéd’agglomération de Saclay30 minutes de Châtelet,recrute pour sapiscine découverte (50 m)Des MaîtresNageursSauveteurs(saisonniers) h/fTitulaires du BEESANet /ou BNSSA(Période du 2 maiau 3 septembre 2006 inclus)METIERS DU SPORTChargé de l’enseignement de la natation en mai eten juin, vous assurez la surveillance et la sécurité desutilisateurs ainsi que le respect des règles d’hygiène.Vous pourrez être amené à donner des leçons particulières.Disponible et doté de qualités pédagogiques, vous justifiezd’une expérience.Vous avez le sens du service public et du travail en équipe.BEESAN : Éducateur APS au 7 e échelonTraitement de base : 1562.09 euros brutsIndemnité de résidence : 46.86 eurosBNSSA : Éducateur APS au 3 e échelonTraitement de base : 1369.63 euros brutsIndemnité de résidence : 41.08 eurosPossibilité de logement (environ 70 € /mois)Contact :Adrien GUIOT, Responsable Unité Sports et Jeunesse.Jean-François LESOT Responsable de la piscine au01.69.31.50.60 et/ou par E-mail aux adresses suivantes :adrien.guiot@mairie-palaiseau.freducateurssportifs2@mairie-palaiseau.frMerci d’adresser votre candidature à Monsieur leDéputé-Maire de Palaiseau, Direction des RessourcesHumaines, 91 rue de Paris, B.P. n°6, 91125 PalaiseauCedex.25 ansd'expérience3000collaborateurs92établissementswww.domusvi.comINFIRMIERS(ères),Diplômés(es) d'étatRésidences retraite médicalisées(EHPAD)Département des Deux-SèvresRecherchent infirmiers / infirmièresCDI ET CDDTemps plein et temps partielPlanning intéressantConvention collective CCUAide au logementSalaires motivantsParticipation aux bénéficesTéléphonez au05 49 95 06 09CV et Lettres de motivation adressésDomusViRésidence PompairainChâtillon sur Thouet79200 Parthenaymail : themis-parthenay@domusvi.comRetrouvez nos annonces d'offres d'emploi surRubrique : LES SERVICES L'EQUIPE CARRIERESRenseignements : Jean Claude Poidevin - Tél. : 01 40 10 53 27PAGE 8 LUNDI 20 FÉVRIER 2006


RUGBY TOP 14 (17 e journée) AGEN - STADE FRANÇAIS : 12-8Agen vent deboutDans des conditions atmosphériques détestables, les Agenais, solidaires, ont fait chuter le Stade Français.AGEN - STADE FRANÇAIS : 12-8 (9-3)Stade Armandie. Temps froid. Pelouse glissante. Averses continuelles de pluie. Ventviolent à l’avantage d’Agen en première mi-temps. 9 000 spectateurs environ.Arbitre : M. Mené (Provence). AGEN : 4 B, Gelez (16 e ), Miquel (27 e ,40 e ,67 e ). STADEFRANÇAIS : 1 E, Pichot (58 e ) ; 1 D, Hernandez (11 e ). Remplacement temporaire.– Agen : Yukes par Popescu (38 e -46 e ). Carton jaune. – Agen : Crenca (brutalité, 36 e ).AGEN: Elhorga– Lafforgue(cap.), Mirande,Miquel,Caucaunibuca– (o) Gelez,(m)Tilloles(Morlaes,75 e ) – Yukes(Chazalet,68 e ),Culine,Ostiglia– Koulemine,Dellape(Socol, 41 e )–Galasso,Rué (Narjissi, 55 e ), Crenca (Popescu, 47 e ). Entraîneurs :C. Lanta, C. Deylaud, R. Sonnes.STADE FRANÇAIS : Corleto – Dominici, Messina, Skrela (Lacroix, 41 e ), Sarramea –(o) Hernandez,(m) Fillol (Pichot, 51 e ) – Rabadan, Sowerby, Ma. Bergamasco (Martin,40e )–James(DuPlooy,63 e ),Auradou(cap.)–Marconnet,Blin(Kayser,63 e ),Roncero.Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau, S. Meehan.Évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 9-3 (mi-temps) 9-8, 12-8.AGEN –de notre envoyé spécialPARIS, QUI, IL Y A deux ans, avaitréussi à sauver une saison qui allaitl’amener à conquérir un nouveautitre en s’imposant à l’arraché(12-11) sur ce même terrain, n’a pasréussi à renouveler sa performance.En s’inclinant sur le score de 12 à 8,mais surtout en ne parvenant pas àutiliser les conditions atmosphériquesau cours des quarante dernièresminutes, le Stade Français asubi le même sort que Biarritz et Perpignansur cette pelouse.Les Parisiens, qui comptent unmatch de retard, rétrogradent àl’issue de cette journée à la quatrièmeplace à huit longueurs deBiarritz. Les Agenais restent à la huitièmeplace, mais gardent l’Europeen ligne de mire, encore loin toutefois,puisque Bourgoin est à septpoints.Hier, Agen n’a pas volé une victoirebâtie sur une belle combativité etune discipline dans les dernièresminutes qui lui permirent de se sortirde son camp sans trop de dommages.Il fallait en effet maîtriser sesnerfsdans un match qui valut surtoutpar son indécision, sa dureté, sonengagement.Pourtant, en changeant de camp à lami-temps avec un déficit de sixpoints (9-3), Paris pouvait penseravoir fait le plus dur. Dans des conditionsde jeu épouvantables, avec laILS ONT DIT● Christian LANTA (entraîneur d’Agen) : « Dans cesconditions de jeu, il fallait être courageux, être décidés àne rien lâcher. Nous comptions sur cette victoire, aprèsêtre passés de peu à côté à Brive. Paris n’avait pas jouédepuis longtemps.En tout cas, quand je vois cette équipe progresser dematch en match, elle peut penser à une place européenne.»PERPIGNAN : FRESHWATERREMPILE POUR DEUX ANS. –Convoité par plusieurs clubs anglaismais aussi par Toulouse, le pilierPerry Freshwater (32 ans,1 sélection), originaire deNouvelle-Zélande mais internationalavec l’Angleterre (1 sélection) asigné un nouveau contrat de deuxans à Perpignan.■ CASTRES : CERMENO ARRIVE. –Frédéric Cermeno, l’ailier de l’USAP(26 ans, 1 sélection) qui peine àretrouver son meilleur niveau depuissa grave blessure au genou face auxWasps en février 2004, va rejoindreATHLÉTISMEDoucouré sans se presserLe double champion du monde, attendu sur 60 m haies le 5 mars à Liévin,ne sera opérationnel qu’en avril aux États-Unis.« C’EST VRAI, Liévin, c’est bientôt…» Son 200 m du meeting deClermont-Ferrand à peine bouclé (1 eren 21’’45), Ladji Doucouré voyaitdéjà les haies se rapprocher, samedisoir. Privéde ses obstacles depuis sonretour à l’entraînement, débutdécembre, le double champion dumonde 2005 en plein air (110 m haieset 4 × 100 m) sera bien, le 5 marsprochain à Liévin, au départ du 60 mhaies de la Coupe d’Europe en salle.« Mais je ne serai pas là au niveau duchrono, il ne faut pas que je me blague(sic), ajoutait-il. Je ne vais pas yaller en me disant que je peux faire7’’40. » C’est sûr, son record deFrance (7’’42), justement établi à Liévinle 26 février 2005, ne sera pasmenacé. Car cet automne, Doucouré,qui a fini sa saison 2005 mi-septembre,n’a véritablement reprisl’entraînement que début décembre,soit deux mois plus tard qu’en 2004.Le hurdler a du coup choisi de fairetrès peu de salle, mais deux saisonsestivales, l’une aux États-Unis auprintemps, l’autre en Europe cet été.« En cette saison de Championnatsd’Europe en pleinair, il faut tester deschoses », estimait-il, mi-janvier. Il aprévu d’effectuer encore troisséances en côte cette semaine avantd’entamer son travail spécifique, ledépart en « starts » et le passage deshaies, lui qui s’est jusque-là contentéde semi- franchissements.« La course de Liévin, il faudra lacomparer à sa rentrée sur 60 m haiesl’an dernier, en janvier, pas auxcourses du mois de mars », prévientRenaud Longuèvre, le coach de Doucouré.À Johnson City, le 21 janviertempête venue de l’Atlantique amenantdes bourrasques de pluie démoniaques,le rugby allait forcément,croyait-on, se limiter à un férocecombat pour la conquête, et à unduel de buteurs chargés de faire gonflerun score dans un match forcémentponctué de multiples coups desifflet.Avec un trois sur sept dans les tirs aubut au cours de la première période,Gelez et Miquel, les deux préposésaux coups de botte côté lot-etgaronnais,n’avaient certes pas faitle plein de leurs occasions. Alors queParis n’avait eu qu’une occasion detenter de marquer et l’avait réussiepar Hernandez ouvrant le score surun drop tendu derrière une pénaltouche(11 e ).Hernandezne maîtrise pasle ventComme de juste dans ces conditions,ces trois buts avaient surtout récompenséune occupation territorialeplus qu’une débauche de rugbyoffensif, impossible dans ces conditions.En fait, mis à part quelquescontres, sur des maladresses provoquéespar le ballon glissant, les deuxdéfenses n’avaient pas été mises endanger.Curieusement, Paris allait revenir àun point non sur des coups de pied,mais sur un essai à deux passesconstruit derrière une touche captéedans les vingt-deux mètres agenais.Castres cette semaine comme jokermédical.■ NOUVELLE-ZÉLANDE : SIX MOISD’ARRÊT POUR SMITH. – Pressentipour être le successeur de TanaUmaga au sein de la ligne destrois-quarts des All Blacks, ConradSmith sera indisponible de quatre àsix mois après avoir été victimed’une grave fracture du tibia et dupéroné de la jambe droite, avec lesWellington Hurricanes contre laprovince australienne de WesternForce.■ ANGLETERRE : GREWCOCK,TROIS ANS DE PLUS A BATH. –Ledeuxième-ligne international Danny2005, Ladji avait couru en 7’’78 lorsdes séries, puis en 7’’63 le lendemainen finale. Pour cette unique sortie sur60 m haies, Doucouré et son entourageont préféré une adversité européenneuniquement, et moindre quecelle du meeting de Liévin, disputédeux jours plus tôt. « Il peut faire unerentrée honorable, selon les mots deson entraîneur. Mais bien sûr, il peutaussi se faire taper », ajoute-t-il.« Ladjia besoin de coursespour être bon »Quoi qu’il en soit, les vrais débutsd’un Doucouré fin prêt n’interviendrontque plus tard. Le 27 mars, leHigh Frequency Team (c’est le nomdu groupe Longuèvre), renforcé parquatre athlètes (Eddy De Lépine,David Alerte, Solen Désert et VirginieMichanol), partira pour la Floride. Etdès le 1 er avril, le double champion dumonde participera au 110 m haies dumeeting de Gainesville. Trois autresmeetings sont prévus aux États-Unisjusqu’au 22 avril. Quatre sorties entout, bien plus précoces qu’en 2005,où Doucouré avait disputé son premier110 m haies, le 7 juin à Noisy-le-Grand, et qui aideront son entraîneurà se faire une idée plus précise de saforme,mais aussi de sa marge de progression.« En ce moment, à l’entraînement,je manque de repères. Jevoisjuste que sa préparation se passebien », explique Longuèvre, qui préciseque « Ladji a besoin de coursespour être bon » . Cette série dequatre meetings universitaires américainslui permettra d’aligner les«110» à un rythme soutenu etBlin décalait dans le petit côtél’Argentin Agustin Pichot, tout justerentré sur le terrain, et celui-ci crochetaitle dernier défenseur sur laligne pour marquer (58 e ).Mais Agen n’avait pas dit son derniermot. Le vent repoussait une premièrefois une tentative de but deMiquel, mais un gros cafouillageallait permettre aux Lot-et-Garonnaisde s’installer pour la premièrefois de la mi-temps dans les vingtdeux.Mêlée parisienne pénalisée etbut de Miquel qui permettait de placerAgen hors de portée d’un seulcoup de pied réussi (12-8, 66 e ).Et comme Hernandez ne maîtrisaitpas le vent sur sa tentative (70 e ), lesminutes s’écoulaient et les Parisiensn’avaient plus le choix. Ils devaient àtout prix chercher l’essai qui auraitfait basculer le score. Ils furent àdeux doigts d’y parvenir sur unepénaltouche à quatre minutes de lafin. Mais le pack agenais, remarquablede cohésion et d’engagementallait repousser une premièrefois un maul avant de pourrir unesortie de balle sur mêlée à dix mètresde sa ligne, qui allait mettre un pointfinal aux espoirs parisiens. La curiositéétant bien entendu qu’endeuxième période les Stadistesn’aient pas été en mesure de passerun seul coup de pied.HENRI BRUAGEN. –Appliquésdanslaconquête, entouche notammentoù l’Italien Dellapedevance ici leSud-AfricainSowerby, lesAgenais sontparvenus à fairechuter leStade Français.(PhotoMichel Deschamps)● Fabien GALTHIÉ (entraîneur du Stade Français) :« Onest forcément déçus alorsqu’on a tourné avec seulementsix points de retard à la mi-temps. On a manqué deconsistance. On a joué parà-coups. Ona eu encore la possibilitéde gagner dans les dernières minutes. Mais lesAgenais ont bien défendu leur bout de gras. Une nouvellesemaine sans les internationaux arrive. Ça peut expliquerle manque de timing. » –H.B.Grewcock (33 ans, 61 sélections) aprolongé de trois ans son contratavec le club de Bath où il est arrivédurant la saison 2000-2001.■ ANGLETERRE (15 e journée). –VENDREDI : Leicester - Worcester,28-22 ; Sale - Leeds, 35-24.SAMEDI : Bath - London Irish,28-33 ; Northampton - Saracens,58-17. HIER : Bristol - Wasps, 9-9 ;Newcastle - Gloucester, 9-13.Classement : 1. Sale, 55 pts ;2.Wasps,47;3.Gloucester,44;4. Leicester, 42 ; 5. London Irish, 39 ;6. Worcester, 33 ; 7. Northampton,32;8.Newcastle,31;9.Bristol,27;10. Bath, 27 ; 11. Saracens, 27 ;12.Leeds,20.d’engranger de l’expérience. Car, ona tendance à l’oublier, Doucouré,22 ans, entame seulement saquatrième saison sur les haieshautes. Et d’ailleurs, pour son coach,c’est dans « l’automatisation de sacourse qu’il doit progresser » . AuxMondiaux d’Helsinki, « à la dernièrehaie, il a failli tout perdre », rappelleLonguèvre. Bref, le hurdler ne doitplus pécher sur les derniers obstaclespar – relative – inexpérience.Malgré son record de France en12’’97 qui a fait de lui le septièmehomme le plus rapide de tous lestemps sur 110 m haies, Doucourén’est descendu que quinze fois sousles 13’’30. C’est évidemment beaucoupmoins qu’Allen Johnson, quicompte 110 chronos sous les 13’’30,mais aussi douze années de plus queDoucouré. Liu Xiang, lui, a le mêmePRO D 2 (20 e journée)SAMEDIColomiers - Paysd’Aix .......... 9-16LaRochelle - Tarbes.............. 14-9Auch - Tyrosse ..................... 41-23Béziers - Mont-de-Marsan . 32-10Albi - Oyonnax ........................ 8-6HIERDax - Aurillac ........................ 32-9Racing-M.92 - Montauban. 17-18StadeBordelais - Lyon OU .... 19-3Bonus : Auch (1), Tarbes (1), Colomiers(1), Oyonnax (1), Béziers (1), Dax (1),Racing-Métro 92 (1).âge que Ladji et le double (36) dechronos en moins de 13’’30. La régularitéà grande vitesse sera le thèmede son séjour en Floride. Quant aurecord de France… « Cette année, ilfaut que Ladji cherche à l’améliorer,mais je ne sais pas quand il pourraittomber », indique Longuèvre. À titrecomparatif, en 2005, Doucouré avaitréalisé 13’’14 dès son premier 110 mhaies et pulvérisé son record deFrance à sa sixième sortie, le 15 juillet,lors des Championnats nationauxà Angers. Cette année, cette sixièmesortie aura lieu au meeting de Baie-Mahault, en Guadeloupe, le 1 er mai.Parti plus tard que l’an dernier, LadjiDoucouré devrait donc arriver plustôt à haut niveau sur 110 m haies. Unpeu de patience…CLÉMENTINE BLONDET■ ACCUSATIONSDEDOPAGECONTREAOUITA.– Saïd Aouita, championolympique du 5 000 m en 1984 et coach de l’équipe australienne entre 2002et 2004, aurait incité ses athlètes à se doper. C’est en tout cas ce qu’a affirméMelisa Rollison, spécialiste du 3 000 m steeple, au quotidien de MelbourneThe Herald Sun. Selon Rollison, dont les propos ont été rapportés dansl’édition de samedi dernier, Aouita leur parlait « tous les jours » de dopage,et notamment d’hormone de croissance. « Je lui ai dit dès le départ que jen’étais pas intéressée, mais il m’a dit : “Tout le monde en prend, alorspourquoi tu ne veux pas le faire aussi?” Je lui ai répondu que je voulais êtrepropre, mais il a ensuite essayé de me convaincre que ce n’étais pas illégal. »Des déclarations similaires avaient été tenues par un autre athlète, MarkFountain, en 2004, mais la Fédération australienne avait blanchi Aouita. LaFédération a cependant annoncé qu’une nouvelle enquête serait ouverte. Pourson directeur exécutif, Danny Corcoran, ces propos sont néanmoins de« simples déclarations qui seront difficiles à vérifier ».■ DRAKELEPLUSRAPIDESUR60M.– Ce week-end, l’inconnu JohnieDrake, vingt-deux ans, a établi la meilleure performance mondiale de l’annéesur 60 m avec 6’’53 (6’’61 en série) à Mount Pleasant, lors du meeting de JackSkoog. Sans aucune référence en plein air, Drake avait déjà réalisé 6’’54 en2004 et couru en 6’’63 le 4 février dernier. – C. V.ClassementPts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —1. Montauban ... 77 19 17 0 2 496 277 92. Béziers ......... 67 19 14 0 5 510 376 113. Albi ............... 64 19 14 0 5 417 318 84. Dax ............... 57 19 12 0 7 460 286 95. Auch ............. 54 19 11 0 8 395 310 106. Tarbes .......... 52 19 11 0 8 437 358 87. Colomiers..... 47 19 11 0 8 332 392 38. La Rochelle.. 45 19 10 0 9 391 383 59. St. Bordelais . 44 19 10 0 9 355 432 410. Oyonnax....... 41 19 9 0 10 340 351 511. Racing-Mét. 92. 36 19 7 1 11 338 422 612. Lyon OU....... 32 19 6 0 13 303 381 813. Pays d'Aix .... 31 19 6 0 13 304 384 714. Mt-de-Marsan . 27 19 5 0 14 341 435 715. Aurillac ......... 24 19 4 0 15 302 444 816. Tyrosse ........ 23 19 4 1 14 328 500 5PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 4 mars : Stade Bordelais - Albi (15 heures, endirectsur France3 Sud,Aquitaineet Poitou-Charentes), Aurillac- Auch, La Rochelle-Racing-Métro92 ;Montauban- Mont-de-Marsan,Oyonnax-Colomiers,Paysd’Aix -Lyon OU, Tarbes - Béziers (18 h 30). Dimanche 5 mars : Tyrosse - Dax (15 h 30).La 19 e journée a été reportée au 11 mars.Deux chronosqui interpellentLes records du monde du 1 500 m et du 3 000 men salle femmes n’ont pas résistéàdeuxathlètesrussessanspalmarès.EN L’ESPACE de quarante-huitheures, deux coups de tonnerre ontrésonné danslasalle duCSKA Moscou,lors des Championnats de Russie.Vendredi, Lilya Shobukhova effaçaitdes tablettes le record du monde du3 000 m de l’Éthiopienne BerhaneAdere (8’27’’86 contre 8’29’’15, le3 février 2002).Le lendemain, sa jeune compatrioteElena Soboleva (3’58’’28) explosaitcelui du 1 500 m, détenu par l’AméricaineRegina Jacobs (3’59’’98, le1 er février 2003). Est-ce la seule perspectivedes prochains Mondiaux àMoscou (10-12 mars) qui les a transcendées? Ces deux étonnantes performancessont accueillies avecd’autant plus de suspicion qu’elles ontété réalisées par des quasi-inconnues.Le record du 1 500 m semblait en effetplutôt promis à Maryam Jamal. Le11 février, à Valence, la Bahreïnienne,seuleen tête à la mi-course,avait signéun prometteur 4’1’’82. Et sur 3 000 m,au vu de leur curriculum vitae,les Éthiopiennes Meseret Defar etTirunesh Dibaba, respectivementchampionne olympique (5 000 m) etdouble championne du monde(5 000 m-10 000 m), paraissaientmieux armées que Shobukhova,maman d’une petite fille depuis 2003,pour venir à bout d’un record aprèslequel elles courent depuis deuxhivers. Alors comment cette jeuneRusse (28 ans), qui a commencé tardivementl’athlétisme et dont les recordspersonnels en plein air datent de 2004(4’3’’78 sur 1 500 m et 8’34’’85 sur3 000 m), a pu se hisser à ce niveau ?« Ilmanquaitpeut-êtreun tour, ironiseSTADE BORDELAIS - LYON OU : 19-3 (6-3)Stade Sainte-Germaine. Temps gris et pluvieux.Pelouse très mauvaise et détrempée.1 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Soulan(Midi-Pyrénées). STADE BORDELAIS : 1 E,Torregaray (52 e );4B(9 e ,30 e ,41 e ,80 e ), 1 T,Mathieux. LYON OU : 1 B, Gengenbacher (3 e ).Remplacement temporaire. Lyon : Fiorèse parTébani (58 e -63 e ). Cartons jaunes. Lyon :Frenet (22 e , antijeu), Meynard (51 e , fautetechnique), Guffroy (52 e , brutalité).Évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3(mi-temps), 9-3, 16-3, 19-3.STADE BORDELAIS : Arandiga – Froustey(Kopetzky, 62 e ), Torregaray (Ancelin, 58 e ),Beyret, Mathieux – (o) Laborde, (m) Andreu(Bertin, 54 e ) – Yachvili, Chadet (Hijar, 60 e ),Jackson – Llanes (cap.), Bourdin – Lacrouts(Sipielski, 69 e ), Armand (Lagrave, 75 e ),Lafoy. Entraîneurs : P. Vergé et P. Laporte.LYON OU : Gengenbacher – Mabillon, Lazert,Frenet, NGog – (o) Mazoyer, (m) Corompt(Da Silva, 71 e ) – Fiorèse, Gambetta, Rennie(Cadic, 70 e )–Salellas (Portier, 66 e ), Guffroy(cap.) – Pakihivatau (Chaubeau, 63 e ),Meynard (Tébani, 72 e ), Fiard (Narvaez, 72 e ).Entraîneur : J.-H. Tubert.Alain Lignier, l’entraîneur de BouchraGhezielle, médaillée de bronze mondialesur 1 500 m. Deux filles dans lamêmecourse, sous le record du monde(Olesia Syrieva, 2 e , a couru en 8’29’’),je suis circonspect. » « C’est sûr qu’àcôté les récentes performances deBouchra (4’8’’12 et 8’50’’63) et Hind(Dehiba, 4’8’’53) paraissent fades,affirme Patricia Djaté-Taillard, responsablenationale du demi-fond. Maisunetelledensité auxChampionnats deRussie n’est pas un phénomène nouveau.Et, cette fois, les filles jouent leursélection pour un Mondial à domicile.»En juillet dernier, à Tula, les cinq premièresdu 800 m des Championnats deRussie avaient couru entre 1’56’’07(m.p.m. 2005) et 1’57’’71. Et sur lesbilans mondiaux 2005 du 1 500 m,quatre des huit meilleures performeusessont russes. La clé des deuxcourses record de cette fin de semainetient peut-être dans leur régularité detrain alors que le titre national en jeuaurait pourtant pu engendrer uneépreuve plus tactique. Lignier se ditmoins surpris par l’éclosion de Soboleva: « Elle au moins, on la connaît unpeu plus. Elle est jeune (23 ans) et sursa lancée des Mondiaux d’Helsinki(4 e , record personnel à 4’1’’14), soitelle a spécialement préparé son hiver,soit elle va tout casser cet été. »HERVÉ GARCIA■ RECTIFICATIF. – Contrairementà ce qui était indiqué dans notre éditiond’hier, Karl Taillepierre a pris ladeuxième place du concours de longueurdu meeting de Clermont-Ferrandavec 7,80 m et non 7,82 m.DAX - AURILLAC : 32-9 (20-9)Stade Maurice-Boyau. Temps pluvieux. Pelouse grasse. 2 000 spectateurs environ. Arbitre :M. Bexiga (Périgord-Agenais). DAX : 5 E, Maillard (10 e ), Hiriart (17 e ,40 e ), Diaz (65 e ), August(75 e ) ; 1 B, Maillard (35 e ) ; 2 T, Maillard (40 e ), Diaz (65 e ). AURILLAC : 3 B, Dumond (1 re ,20 e ,30 e ).Cartons jaunes. – Aurillac : Fono (33 e , faute technique), Delgado (35 e , faute technique).Évolution du score : 0-3, 5-3, 10-3, 10-6, 10-9, 13-9, 20-9 (mi-temps), 27-9, 32-9.DAX : Lasagavibau – Hiriart, Maillard (Argel, 60 e ), Lafourcade, Arasa (Carbonneau, 65 e )–(o)Diaz, (m)Lesgourgues – Milhères (Tournier, 52 e ), Alexandre, Deniau – Bérek (cap.), August –Boyoud (Cartier, 20 e ), Pedrosa (Sallaberry, 63 e ), Vukovic (Ménieu, 30 e ). Entraîneurs :M. Lièvremont et J.-Ph. Coyola.AURILLAC : Maftei – Eziyar, Robert, Gontineac (M. Lecot, 70 e ), Dumond – (o) Marque (Borel,58 e ), (m) Delgado – Boukanoucha (Missoup, 63 e ), Fono, Berneau – Tchale Watchou, Courteix(cap.) (Ferreira, 61 e ) – Monier (F. Lecot, 40 e ), Ribes, Nnomo. Entraîneurs : V. Boffelli,M. et Th. Peuchlestrade.RACING-MÉTRO 92 - MONTAUBAN : 17-18 (6-8)Stade Yves-du-Manoir. Temps pluvieux. Pelouse grasse. 1 000 spectateurs environ. Arbitre :M. Gauzère (Côte Basque-Landes). RACING-MÉTRO 92 : 1 E, Vakaloa (59 e );1D(49 e ), 3 B (33 e ,39 e ,70 e ), Pochelu. MONTAUBAN : 2 E, Raynaud (11 e ), Rolland (52 e );2B(30 e ,76 e ), 1 T (52 e ),Fauqué.Évolution du score : 0-5, 0-8, 3-8, 6-8 (mi-temps), 9-8, 9-15, 14-15, 17-15, 17-18.RACING-MÉTRO 92 : Hewitt – Truelove, Galopin, Payne, Vakaola – (o) Pochelu, (m) Sîrbu –Bordenave (cap.), Faleovalu (Carroll, 41 e ), Hehea (Koné, 67 e ) – Valdes, Moore – Florea, Etchegaray,Sa (Dorval-Martos, 65 e ). Entraîneurs : F. Barthe et D. Camberabero.MONTAUBAN : Duffau – Jonnet, Smith, Jaouher, Cech – (o) Fauque, (m) Garcia – Diarra,Raynaud (cap.), Caballero – Vaitanaki, Rolland – Banquet (Kopaliani, 67 e ), Arganese (Testa, 56 e ),Lafond (Balan, 56 e ). Entraîneurs : L. Labit et L. Travers.RÉSULTATS■ CHAMPIONNATS DE FRANCE DES JEUNES (Bordeaux, salle, 18-19 février). – HOMMES.Juniors. 400 m : 1. François, 48’’31. 60 m haies : 1. Coco-Viloin, 7’’70. Hauteur : 1. Namaoui,2,14 m. Longueur : 1. Biron, 7,38 m. Triple saut : 1. A. Diarra, 15,04 m. Espoirs. 60 m : 1.Reynaert, 6’’75. 400 m : 1. Bellaabous, 47’’53. 800 m : 1. Hautcœur, 1’55’’02. 60 m haies : 1.Fenes, 7’’83. Perche : 1. Favretto, 5,55 m. Triple saut : 1. Greze, 16,25 m. 5 000 m marche :1. Prével, 20’58’’38.FEMMES. Cadets. 60 m : 1. Gaydu, 7’’61. 200 m : 1. Gaydu, 24’’62. Juniors. 60 m : 1. Distel,7’’49. 400 m : 1. Anani, 55’’64. 60 m haies : 1. Denis, 8’’46. Perche : 1. Mourand, 4,05 m. Longueur: 1. Lesueur, 6,24 m. Triple saut : 1. Kessely, 12,86 m. Espoirs. 60 m : 1. Jacques-Sébastien,7’’37. Forfait : Mang. En séries : Mang, 7’’35. 400 m : 1. Michanol, 54’’61. 60 m haies : 1.Ruet, 8’’32. Longueur : 1. Vesanes, 6,34 m. Triple saut : 1. Florentin, 13,29 m. Poids : 1. Barbin,14,72 m. 3 000 m marche : 1. Loriou, 14’17’’88.AGENDAVENDREDI 24 FÉVRIER■ CHAMPIONNATS DE FRANCE (Clermont-Ferrand, salle). – Principaux engagés.HOMMES. 60 m : Pognon. 400 m : Raquil.800 m : Lacasse. 1 500 m : Yemmouni,Maazouzi. 3 000 m : Sghyr. Perche : Mesnil.Longueur : Sdiri. FEMMES. 60 m : Arron,Mang. 3 000 m : Ghezielle.60 m haies :Girard. Hauteur : Skotnik. Perche : Boslak.Poids : Manfredi. Pentathlon : Collonvillé.■ CHAMPIONNAT DES ÉTATS-UNIS(Boston [USA], salle). – Principaux engagés.HOMMES : 60 m : Capel, Crawford,Scott, Trammell. 400 m : Merrit, Spearmon.60 m haies : Arnold, Trammell. Perche :Mack. Longueur : Phillips. Triple saut :Davis. FEMMES : 60 m : L. Williams, M. Barber,T. Edwards. 60 m haies : Hayes, Devers.Longueur : Madison.SAMEDI 25 FEVRIER■ CHAMPIONNATS DE FRANCE (suite).■ CHAMPIONNAT DES ÉTATS-UNIS(suite).■ MEETING D’ATHÈNES (GRE, salle).DIMANCHE 26 FÉVRIER■ CHAMPIONNATS DE FRANCE (suite).■ CHAMPIONNAT DES ÉTATS-UNIS(suite).■ MEETING DE GAND (BEL, salle). – Principalesengagées. FEMMES. 800 m :Valdonado, Fouquet.SAMEDIPerpignan-Castres ............... 34-3Brive-Biarritz ........................ 8-15Montpellier-Bourgoin ....... 33-20Toulon-Clermont ............... 14-36Pau-Bayonne ...................... 21-18Narbonne-Toulouse........... 27-19HIERAgen-StadeFrançais............ 12-8Bonus : Perpignan (1), Brive (1), Clermont(1), Bayonne (1), Stade Français(1).ClassementPts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —1. Biarritz ......... 57 16 12 0 4 412 192 92. Toulouse ..... 51 16 11 0 5 436 297 73. Perpignan.... 50 16 11 0 5 387 245 64. St. Français. 49 15 10 0 5 369 247 95. Clermont...... 45 15 10 0 5 396 302 56. Bourgoin ...... 45 16 10 0 6 366 297 57. Castres ........ 44 15 9 0 6 440 286 88. Agen ............ 38 16 8 0 8 373 343 69. Brive ............ 35 16 7 1 8 235 312 510. Narbonne .... 25 15 6 0 9 298 482 111. Bayonne ...... 22 16 4 1 11 286 404 412. Montpellier... 20 15 4 0 11 273 360 413. Pau .............. 17 16 4 0 12 260 519 114. Toulon ......... 12 15 2 0 13 198 443 4Les 4 premiers en demi-finales. Les 13 eet 14 e relégués en Pro D 2. Quatrepointspourunevictoire,2pourunnul,0pour une défaite. Un point de bonuspour chaque équipe qui inscrira aumoins 4 essais et/ou perdra par 7 pointsou moins. Les 6 premiers qualifiés pourla Coupe d’Europe. En cas de victoired’un club français en Coupe d’Europe,7clubs sont qualifiés.PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi3mars:Clermont- Perpignan(20 h 30,en direct sur Canal + Sport). Samedi4mars:Castres - Agen (17 h 30, endirect sur Canal + Sport) ; Bourgoin -Narbonne, Pau - Brive, Toulouse - Toulon,Bayonne - Montpellier (18 h 30) ;Stade Français - Biarritz (20 h 45, endirect sur Canal +).La 16 e journée a été reportée auweek-end des 11 et 12 mars.À noter qu’il y a trois matches en retardde la 15 e journée : Toulon - StadeFrançais,Montpellier-Clermontet Narbonne- Castres.Fondateur : Jacques GODDETDirection, administration, rédaction, ventes et publicitécommerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-MoulineauxCedex 9.Tél. : 01-40-93-20-20Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C.S.A. INTRA-PRESSECapital : 2 150 620 ✴. Durée : 99 ans.Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.Président du Conseil d’administration :Philippe AMAURY.S.N.C. L’EQUIPECapital : 50 000 ✴. Durée : 99 ans du 12 avril 1985.Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT.Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE.Directeur général,Directeur de la publication : Christophe CHENUTDirecteur des rédactions : Claude DROUSSENTDirecteur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONIVENTE : Tél : 01-40-93-20-05Allemagne, 2,20 ✴ ; Andorre, 1,25 ✴ ; Antilles, la Réunion,1,50 ✴ ; Autriche, 2,30 ✴ ; Belgique, 1,60 ✴ ;Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark,16 DKK ; Espagne, 2,10 ✴ ; États-Unis, 2,5 $ ;Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce,2,20 ✴ ; Italie, 1,90 ✴ ; Luxembourg, 1,60 ✴ ;Maroc,10MAD ; Pays-Bas, 2 ✴ ; Portugal, 2 ✴ ; Sénégal,1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN.ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60.22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10.France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois :154,50 ✴ ; 1 an : 309 ✴.Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ✴ ; 1 an : 358,20 ✴.ÉTRANGER : nous consulter.Modifications : joindre dernière bande.Publicité commerciale :MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99.Petites annonces : 25, av. Michelet,93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15.Commission paritairen o 1207I82523 ISSN 0153-1069.LUTirage du dimanche 19 février 2006:486 724 exemplairesLUNDI 20 FÉVRIER 2006 PAGE 9


JEUX OLYMPIQUES RELAIS4x10KMHOMMESSKI DE FONDErreurs d’aiguillageIdéalement placés à mi-parcours, les Français ont échoué au pied du podium. Mais une faute des Suédois a créé la polémique.La réclamation del’encadrement françaiscontre le SuédoisFredriksson, qui auraitcoupé le parcours lors deson ultime relais, avantd’offrir la médaille debronze à son équipe, aété rejetée.Contrairement auFrançais Jonnier, auteurde la même erreur,Fredriksson n’avait pasfait demi-tour. LesFrançais vont faire appel.PRAGELATO. – LesFrançais, en retardaprès le relaisd’Emmanuel Jonnier(ici en blanc), ontterminé à laquatrième place.Mais uneréclamation a étédéposée qui pourraitleur donner lamédaille de bronzesur tapis vert.(Photo Pierre Lahalle)PRAGELATO –de nos envoyés spéciauxVINCENT VITTOZ s’escrime encoremais la cause est perdue. Il ne resteplus que deux kilomètres et demiavant l’arrivée, son retard sur lestroisièmes plafonne à une vingtainede secondes. Il est lancé, seul face auvent, à la poursuite de l’AllemandAngerer et du Suédois Fredriksson.Le premier est leader du classementgénéral de la Coupe du monde, lesecond l’a emporté en 2003. Vittozn’y arrivera pas et Manu Jonnier, frigorifiédans l’aire d’arrivée, le saitbien : « Je savais que le danger viendraitdePillerCottrer.Physiquement,je n’ai pas pu résister à ses attaques.Aujourd’hui, le point faible, c’étaitmoi. »Il s’énerve : « Putain ! C’est pas possiblede se planter comme ça ! » Onne sait s’il parle de sa condition physiqueou de son erreur d’aiguillage,dans la deuxième boucle, quand il aemprunté la mauvaise trace. Obligéde faire demi-tour, il a perdu de précieusessecondes. «Mais ça nechange rien, assure-t-il. Déjà, aupied de la bosse, je me sentais entamé.» Quand il a eu transmis le relaisà Vittoz, Christophe Perrillat et AlexandreRousselet se sont précipitéspour le réconforter : « Dans ces caslà,explique Alex, on culpabilise.Avec le recul, on se dira que quatrième,c’est bien. Mais là, il y atoutes les émotions. On y a cru, à laremontée de Vincent. Cettemédaille, on l’avait un peu au fondde nous. »Les athlètes sont résignés. PasRoberto Gal, leur entraîneur, qui atrouvé une faille : Fredriksson, le dernierrelayeur suédois, a commis lamême erreur que Jonnier, mais aulieu de revenir sur ses pas, il a coupédans la neige et enfreint le règlementqui stipule que les coureurs doiventcouvrir dans son entier le parcoursbalisé. S’il a fauté, le Suédois devraitêtre disqualifié – comme l’a été pourla même raison la CanadienneBeckie Scott, vendredi, lors du 10 kmclassique – et la France obtiendraitsur tapis vert la médaille de bronze.Jean-Pierre Burdet, le directeur dunordique tricolore, a donc poséréclamation.Les relayeurs français, eux, sont malà l’aise. Rousselet hésite avant delâcher : « Franchement, on n’a pasenvie d’avoir une médaille dans cesconditions. Je ne sais pas s’il fallaitposer réclamation. Si les jugesavaient disqualifié le Suédois d’euxmêmes,ce serait différent. » Vittozinsiste : « Par rapport aux Suédois,ce ne serait pas bien. On est quatrièmes,c’est le sport qui a parlé. »Très vite, le jury rejette la réclamationau motif que Fredriksson n’a pastiré avantage de sa sortie de piste.Dans le talkie-walkie du DTN GérardRougier, la voix de Gal monte dansles aigus. « Je n’accepte pas cettedécision. Ce jury est un jury commercial.Ce qu’ils veulent, c’est faire leurcérémonie de remise de médailles àl’heure prévue pour la télé, notreprotestation, ils s’en foutent. Maison va leur amener les images, et là,ils ne pourront rien dire. » Rougierfile traquer la preuve, l’image téléqui pourra faire foi. « Il y a troiscaméras là où le Suédois a coupé. Onne fait pas ça pour récupérer unemédaille mais pour faire respecterla règle. Elle dit bien : la piste doitêtre suivie de bout en bout sans ensortir. Le jury joue avec l’éthique etavec les athlètes. On ne peut pasl’accepter. »Vittoz : « On ne peutque se réjouir »Le décalage avec Vittoz est évident.Le meilleur fondeur français placel’élégance avant les médailles ; lessensations et le plaisir avant lesrésultats : « J’ai ressenti de la joie àêtre sur les skis, à donner tout ce quej’avais. J’ai retrouvé mon agressivitéet mon sourire. Les médailles, cen’est pas le plus important. Ce qu’onrecherche, c’est l’excellence, enespérant qu’elle conduira aupodium. On ne peut pas tout commander.Aujourd’hui, nous avonstous donné, alors on ne peut que seréjouir. » Jean-Pierre Burdet n’y parvientpas : « Je ne peux pas merésoudre à laisser passer ce déni dejustice. Quand ils ont su que nousallions porter réclamation, les Suédoisnous ont menacés, ils étaientagressifs alors qu’ils onttort vis-à-visde la règle. Comme les coureurs, jene veux pas de leur médaille debronze, mais nous irons jusqu’aubout. »La France a donc décidé de faireappel de la décision du jury devantune commission indépendante de laFIS. Elle a 72 heures pour cela. Lescoureurs, eux, sont déjà passés àautre chose. Chacun est rentré chezsoi pour préparer le dernier rendezvousdes Jeux, le 50 km libre,dimanche.DOMINIQUE et JEAN ISSARTELL’Italie loin devantZorzi a su conserver l’avance de son coéquipier PillerCottrer. La Squadra Azzura était imbattable.■ RELAIS HOMMES(4 × 10 KM)1. ITALIE2. ALLEMAGNE3. Suède4. FranceCRISTIAN ZORZI, le drapeau italiencoincé dans sa combinaison, lève lesbras, se retourne et passe la ligned’arrivée à reculons, comme pourmieux savourer l’avance qu’il possèdesur ses poursuivants, l’AllemandAngerer et le Suédois Fredriksson. Lui,le pur sprinter, vient de réussir là où onne l’attendait pas, maintenant, dixkilomètres durant, l’écart creusé parson coéquipier Piller Cottrer. Sescopains lui foncent dessus ; le relaisitalienest champion olympique pour ladeuxième fois de son histoire, après1994 et la fameuse victoire au sprint, àLillehammer, de Silvio Fauner face àBjörn Daehlie.Il y a là Fulvio Valbusa, le solitaire,sélectionné de dernière minute alorsque, il y a un mois, il claquait la portede son équipe nationale, furieux de nepas avoir été choisi pour le dernierrelais de Coupe du monde avant lesJeux. Il y a aussi Pietro Piller Cottrer,son éternel bonnet jaune vissé sur latête. « Pour les JO, il s’en est fait faireun neuf, rigole Vincent Vittoz. Celuid’avant était encore plus pourri quecelui-là ! » Mais ce bonnet est leporte-bonheur de « Piller » depuis sapremière victoire en Coupe du monde,en 1997 à Holmenkollen, sur 50 kmlibre. Giorgio Di Centa aussi a un bonnetfétiche. « Deux roues de tracteursont dessinées dessus, explique sasœur aînée, Manuela Di Centa, grandedame du fond italien, controverséepour avoir été suivie par le sulfureuxdocteur Ferrari. Un jour, je lui offriraiun tracteur, il ne pense qu’à ça, travaillerla terre. »Cristian Zorzi les regarde. Médailléd’argent (relais) et de bronze (sprint) àSalt Lake City, en 2002, l’Italien avaitcomplètement raté les Championnatsdumonde à Val di Fiemme, l’annéesuivante.À tel point que sa mère, au lieude le réconforter, l’avait publiquementsoupçonné de s’être dopé en 2002.Abasourdi, le fondeur s’était replié surlui-même pendant près de deux ans.Hier, il s’est de nouveau ouvert aumonde. – D. I.Tous frères, au fondDE PRAGELATOQUE FAIRE À LA MONTAGNE, un dimanche deneige et de brouillard ? S’installer devant un bonfeu avec un bon livre. Par exemple la Femme dudimanche, de Carlo Fruttero et Franco Lucentini,deux écrivains installés à Turin et qui n’ont pasattendu les Jeux pour faire de l’or à partir d’unepage blanche. Nonobstant la météo, le titre de cepolar aurait d’ailleurs pu convenir au suspenseajourné du super-G féminin, et plus encore à notrecourageuse Carole Montillet, encore un peucabossée comme un privé de série noire.Mais il y avait mieux à faire que la lecture puisque,si Fruttero et Lucentini jouent du clavier à quatremains, les gars du relais 4 × 10 km en ski de fonddevaient, ce même dimanche à Pragelato, semettre en quatre pour écrire leur histoire. Que leclassement de Christophe Perrillat, AlexandreRousselet, Emmanuel Jonnier et Vincent Vittoz sesoit arrêté sur le même chiffre n’est que péripétieauprès de la chaleur roborative que dégage cequatuor.Voilà quatre garçons capables de rayonner dansl’air humide et glacé du stade d’arrivée, quatrecopains qui donnent l’irrésistible impression d’êtrequatre frères, rassurés, malgré l’agaçante proximitédu podium, par la certitude que chacun d’euxa donné aux autres le meilleur de lui-même.PATINAGE ARTISTIQUE DANSE SUR GLACEFaites vos Jeux !La hiérarchie dessinée hier par la danse originale, identique à celle des derniers Mondiaux, place le couple françaisDelobel-Schoenfelder à la quatrième place. Si proche du podium.TURIN –de notre envoyé spécialFIN DU SABLIER. Plus quequelques heures, quelquesminutes… Marina Anissina etGwendal Peizerat vivent leur dernièrejournée de champions olympiquesen titre. Ils ont tous deux choisiTurin l’enneigée, en simpleobservatrice pour Anissina, commejournaliste sur Eurosport et animateurdu club France pour Peizerat.L’or, ils l’ont ramené de Salt Lake Cityil y a quatre ans. Pour l’éternité. Maisce soir, leur succession sera assurée.Et l’on saura s’ils resteront, depuisl’introduction de la discipline au programmeolympique en 1976 et avecles Britanniques Torvil-Dean en 1984à Sarajevo, le seul couple à avoir privéde la victoire les représentantsrusses ou de l’ex-URSS.Voilà pour les préoccupations franco-françaises.Celles du patinageinternational sont tout autres. Alorsque l’imposée avait proposé un classementun peu fou-fou et installé auxcommandes les revenants italiensFusar Poli-Margaglio, l’originale apermis de retrouver une hiérarchieplus prévisible. Ce soir, les trentenaires,qui avaient réuni plus de cinqmillions de téléspectateurs devantleur écran vendredi soir (un recordpour la retransmission d’uneépreuve olympique depuis le débutdes Jeux), attaquent le libre en…septième position. Tout de suitebeaucoup moins glamour maisbeaucoup plus conforme aux forcesen présence.Dans le même temps, Tatiana Navkaet Roman Kostomarov ont récupéréleur dû : la première place. Trèspropres hier, les tauliers de la disciplines(doubles champions dumonde et triples championsd’Europe) sont en mesure d’accomplirla mission qui leur échoit, àsavoir préserver les chances russesde réaliser le grand chelem, après lesvictoires de Totmianina-Marinin encouples et d’Evgueni Plushenko chezles hommes, et avant l’entrée en licedemain d’Irina Slutskaïa. Sur leurstalons, à moins de deux points,Tanith Belbin et Benjamin Agosto,seulement sixièmes après l’imposéemais eux aussi auteurs d’un sansfaute,retrouvent la position qu’ilsoccupaient aux Mondiaux de Moscouen mars 2005.À moins d’un accident, une place estdonc réservée sur le promontoireolympique aux représentants de lanouvelle vague alors que les UkrainiensGrushina-Goncharov occupenteux aussi leur rang de Moscouaprès s’être hissés à la troisièmeplace.Tout jeterdans le libre !L’écrémage que devait constituerl’originale d’hier, avant le sprint finald’aujourd’hui, a dépassé les prévisions.Exit les Lituaniens Drobiazko-Delobel : «Lepodiumestjouable»Vanagas (8 e ). Après plusieurs saisonsblanches, les amoureux avaientréussi leur retour sur la scène internationaleen soufflant le bronze auxderniers Championnats d’Europe enjanvier mais ils ont tous deux chuté.Out les Canadiens Dubreuil-Lauzon,désormais septièmes à caused’une… chute spectaculaire deDubreuil sur le porté final. Et l’on sedemande si la Québécoise, qui estsortie sur un fauteuil roulant, sera enmesure de patiner ce soir.Bye-bye (pour l’instant) les BulgaresDenkova-Staviski (5 e ), auteurs d’uneprestation euphorisante mais lestéede plusieurs approximations techniques.Mais surtout, surtout, les« Italia ! Italia » qui descendaientdes tribunes en guise d’échauffementdu dernier groupe n’ont pastrouvé le prolongement espéré sur laglace. Tonitruants leaders de l’imposée,Barbara Fusar Poli-MaurizioMargaglio n’ont pas tenu le choc decette originale latino. Leur dégringoladesur le porté final restera dans lesannales, achevant surtout leurs derniersespoirs. Mais leur patinage lentet emprunté, vieillot finalement,devait, à un moment ou l’autre, lesfaire descendre du sommet.Autant d’avatars qui ont fait lesaffaires d’Isabelle Delobel et OlivierSchoenfelder, à qui il n’est pas interditde rêver. Eux aussi retrouvent leurOLIVIER SCHOENFELDER a d’abord parlé de manièrecalme. Puis sa partenaire Isabelle Delobel a pris le relais,pétillante et passionnée. Avec ce même constat : «Ons’est éclatés ce soir (hier).C’estnotre meilleure prestationdans l’originale de la saison. Le podium est maintenantjouable. On y croit fort. On était septième après l’imposée,aujourd’hui on a effectué un sérieux rapproché. Onest en embuscade avec cette quatrième place. Pourquoinepas continuer notre ascension surlelibre ? Onadépassépar exemple le couple bulgare Denkova-Staviski, quiétait troisième après la première épreuve. C’est un signe.Et on est surpris de toutes ces chutes des autres concurrents.»Turin inspire le duo français. Il se projette aisément sur lasoirée qui les attend : « On se sent si bien ici. Le thème denotre libre, c’est le mystère. On aura un masque. Mais onne va pas se cacher. Si on pouvait débouler dans lalumière… » – Y. Ri.Le passage obligé de la compétition par équipessuffit-il à forger cette fratrie de la sueur que pourraientlui envier bien des familles unies par les liensdu sang ? « La compétition nous rapproche, ditAlexandre. C’est elle qui nous a réunis, mais le faitd’être vraiment des amis est trèsprécieux. Passeulementici, mais également quand on vit desmoments difficiles, comme en stage à Tignes oùl’on s’entraîne jusqu’à la nuit. C’est dur le fond, eton ne tiendrait peut-être pas sans ça. »Les quatre du relais sont en réalité inséparables.Passionnés de bricolage, ils s’aident les uns lesCHRONIQUE OLYMPIQUEautres à construire ou rénover leurs maisons, partenten vacances ensemble dans le Luberon ou aubord de la mer. Et n’oublient jamais d’associer lesjeunes à leur enthousiasme collectif, comme Jean-Marc Gaillard, qui partage la vie de Cécile Stortidont Christophe Perrillat a épousé la sœur, Aurélie.Frères et beaux-frères, en quelque sorte.La compétition les a réunis comme elle a, toujourssur fond de ski nordique, renforcé la complicité dequatre vrais frangins, ceux-là, les Giachino. Papaétait d’origine piémontaise, maman savoyarde etleurs six garçons vivent dans un rayon de 2 kilomètresà Peisey-Nancroix. Et si l’aîné, André, et lerang des Mondiaux de Moscou, à lafois un mauvais et un bon signe. Si lahiérarchie ne dévie pas d’un iotaentre l’originale et le libre, ce qui futle cas lors des deux derniers grandsChampionnats (« Europe » 2006 et« Monde » 2005), ils resteront aupied du podium. Mais ils ont passél’écueil de leur mambo-rumbamamboen étant quasi irréprochablessur le plan technique et ainsigagné trois places.Ce soir, ils devront tout jeter non pasdans les canaux mais dans le Carnavalde Venise, thème de leur programmelibre. Jouer des mains et desmasques pour emballer des jugesprompts à sanctionner le peu d’émotion(à leur goût) qui se dégage deleurs prestations. Profiter du tirageau sort qui les a désignés commeultimes concurrents en lice. Rien nesera trop beau, pas même la voix offen italien que le public découvrira enaccompagnement de la musique duVol de la colombe. Puisse le libre dece soir être un juge de paix clémentpour les Français…JEAN-BAPTISTE RENET«Danslestemps»JEAN-FRANÇOIS LAMOUR,ministredesSports,estime que l’objectif de dix à quinze médaillesdemeure envisageable.SESTRIÈRES –de notre envoyé spécial« À MI-CHEMIN, quel bilanfaites-vous des résultats de ladélégation française ?– Satisfaisant et encourageant. Si oncompare avec le tableau de marche deSalt Lake City, nous sommes dans lestemps. À la fin de la première semaine,en 2002, nous avions quatre médaillesdont une seule d’or (en fait, sixmédailles dont deux en or, Montillet etBlanc). Là, nous avons déjà cinqmédailles, dont trois d’or, et l’objectifambitieux que nous avions fixé, àsavoir entre dix et quinze médailles,est tout à fait envisageable.– La Fédération des sports deglace risque de quitter Turin bredouille,après l’échec de BrianJoubert. Qu’en pensez-vous ?– C’est un problème. Pour ambitionnerdes médailles, il faut une fédéforte, pas une fédé qui rembourse sesdettes. Concernant Brian, c’est unegrande déception. J’ai la convictionque tout le monde a joué le jeu pourTurin et pourtant ça n’a pas marché.Les experts assurent qu’il a un potentielextraordinaire, on dit qu’il passetous ses sauts à l’entraînement maisquand l’échéance cruciale arrive, il aune fragilité que je ne comprends pas.Il y a un truc qui ne va pas. Il est tempsqu’il prenne ses décisions lui-même etcesse de se les faire imposer par lesautres. Ce qui est acquis, c’est qu’ontroisième, Yves, sont restés au pays, les quatreautres sont aux Jeux !Dans le… milieu, on parle – mais avec tendresse –de la « mafia Giachino » : Vincent est le technicienglisse de l’équipe de France de fond, Jean-Pierreest l’entraîneur des filles, Jean-Paul, son jumeau,l’entraîneur du tir des biathlètes, et Alain, qui gèred’ordinaire le refuge de Rosuel, dans la Vanoise,est venu pour la quinzaine officier comme cuistotdes fondeurs…Forcément, ils se voient moins souvent qu’à Peisey,puisque Jean-Paul est à San Sicario et les troisautres à Pragelato. Mais les victoires du biathlonont permis des retrouvailles au club France. «Çame faisait plaisir de leur faire partager la joie denos médailles, dit Jean-Paul, et je sais à l’inversequ’ils étaient contents pour notre sport et pourmoi. »Piazza Castello, l’autre soir, tandis que VincentDefrasne tendait le cou à sa rondelle d’or, Jean-Paul a reçu un texto du frère aîné, un peu éloignédu chantier olympique par sa boîte de travauxpublics, mais soutien inconditionnel de la branchesportive de la famille : « Soyez forts, on est avecvous. »On a envie d’en dire autant aux quatre « frères »du relais…BERNARD CHEVALIERrepartira sur une organisation classique.Il n’est plus question que leministère, qui n’a pas vocation à sesubstituer aux fédérations, continued’intervenir directement auprès deBrian.– Que répondez-vous aux snowboardeursqui réclament davantagede moyens ?– Ils ne sont pas suffisamment reconnusau sein de la Fédération françaisede ski. À la fin de leur saison, je lesrecevrai et nous mettrons tout à plat.Ils manquent de “snowparks” etd’autres choses encore. Maintenant,il n’est pas question de créer une fédérationindépendante. Ils sont3 500 licenciés, ce serait les tuer.– Des villes françaises, commeGrenoble ou Gap, se sont positionnéespour être candidates àl’organisation des Jeux d’hiver2018. Quel est votre point devue ?– Je me suis entretenu ici avec lesreprésentants de ces villes et je croisque nous sommes tombés d’accord. Àmon sens, avant de repartir sur unecandidature, il faut comprendre pourquoinous ne sommes pas entenduspar le monde de l’olympisme. Au jourd’aujourd’hui, ce n’est pas la peined’être candidat. Si nous y allons maintenant,nous serions confrontés sûrementau même résultat qu’à Singapour.»FRÉDÉRIC BERNESPAGE 10 LUNDI 20 FÉVRIER 2006


JEUX OLYMPIQUES GÉANTHOMMESSKI ALPINÀ la croisée des destinsDiscrets depuis l’ouverture, Maier, Miller et Raich ne doivent pas se rater en géant, où se retrouvent toutes les ambitions.■ À 9 h 30 et 13 heuresSESTRIÈRES –de notre envoyé spécialC’EST TOUJOURS un carrefour, lepoint de rencontre de toutes les cultures.Parce que c’est la base du skialpin, et donc de l’entraînement, legéant les rassemble, même s’ils ne seressemblent pas. Qu’ils soient despurs de cette courbe si élégante, desamateurs de vitesse débarqués de ladescente et du super-G ou plutôt desénervés des piquets désireuxd’allonger les appuis, ils aiment seretrouver pour cette explication endeux manches toujours trèsagréables à regarder. C’est toujoursun carrefour et ça l’est encore davantageaujourd’hui au matin du verdictolympique, quand s’ouvre la successionde Stephan Eberharter. Les voilàen effet à mi-chemin de la quinzaine.Avec déjà cinq épreuves (hommes etfemmes) disputées, avec encore cinqchances (hommes et femmes)d’apercevoir la gloire.À l’entame d’une deuxième semaineolympique très teintée alpin, d’unlundi déjà chargé avec le report àaujourd’hui du super-G fémininannulé hier, le géant masculin pourraitmême se trouver à la croisée desdestins. Entre ceux, très attendus,qui ont déjà évaporé des occases enor et ceux, arrivés à l’ombre descaciques, qui, à la lecture des palmarèsde la première huitaine, croientplus sûrement encore à leur bonneétoile. Car un parfum de révolutionsouffle sur les hommesdans les montagnesdu Piémont. Antoine Dénériazen descente, Ted Ligety en combinéet Kjetil Andre Aamodt ensuper-G font de beaux et grandschampions olympiques, dignes desJeux et de leurs légendes mais ilsn’émargeaient pas au rang des favorisen débarquant en Italie. D’autrestenaient le rôle et le haut de l’affiche.La triplette Miller-Maier-Raich occupaitmême toutes les conversations.Avec, en premier de cordée, l’inévitableBode Miller. Escorté de promessesd’or à tous les étages,l’artiste de Franconia a sacrémentdilapidé son crédit et ses chancesd’être enfin champion olympique. Etsi Bode a épaté, c’est plus pour safigure artistique l’autre jour ensuper-G après avoir enfourché quepour la qualité de son ski. Et si Millera faitcauser, c’est plus pour tenter desonder ses réelles motivations. Voilàun bail que l’Américain n’était pasapparu si anonyme sur les planches,prolongation olympique finalementlogique d’un hiver sans relief. Àcroire que la magie des Jeux n’a définitivementaucune prise sur cet anticonformiste.Ils penserontà BotteroMais, puisque c’est toujours quandon ne l’attend plus que Miller se plaîtà surgir, ce géant pour costauds, pasforcément très difficile mais éprouvantphysiquement, lui convient bienet constitue un terrain propice à sarenaissance. Bien plus, en tous lescas, que le slalom, samedi, où il estbien difficile de croire en ses capacitésà venir enfin victorieusement aubout des deux manches. Son seulsuccès cette saison, Miller est ainsiallé le cueillir en géant. Faut-ilencore qu’il en ait l’envie profonde,qu’il trouve ce matin la motivation etla ressource pour se surpasser. Celane fait aucun doute du côté de HermannMaier. L’Autrichien n’est paspassé à côté de ses seconds Jeux, ilsn’ont simplement pas la couleur qu’ilattendait. Celle de l’or.Maier la voulait plus que tout en descente(sixième). Il l’espérait ensuper-G (deuxième). Mais c’est peutêtrele géant, son dernier bal italien,qui le comblera enfin. Comme auxderniers Mondiaux à Bormio quand,après avoir bafouillé sa vitesse,« HM » avait stupéfait dans lescourbes plus serrées. Désormaistotalement remis de sa grosse crève,il se plaira à moucher Miller qui, aufond, l’agace, et Benni Raich, tellementdiscret qu’on aurait presqueoublié que lui aussi loupe sa quinzaine.Incapable de tenir la pressionen combiné, transparent en super-G(vingt et unième), la star des derniersMondiaux (quatre médailles individuellesdont deux d’or) et leader dela Coupe du monde n’a plus le choix.C’est l’occasion aussi de prouverqu’il a l’étoffe d’un très grand…Il y a donc ces trois-là et les autres.Outsiders et donc, à se fier aux habitudesprises en première semaine,prétendants en puissance. Avec surlaSises, lesItaliens, Max Blardoneentête, le Canadien Grandi, le FinlandaisPalander, le Suédois Nyberg, lesAméricains Rahlves et Schlopy… Etles Français ? Ils ont vécu un hiverentre douleur, celle du décès deSeverino Bottero, leur entraîneurauquel tout le monde pensera beaucouptout à l’heure, et agitationautour de l’affaire Fanara. Ils sontprêts et conquérants. Au carrefourde toutes les attentes…BENOÎT LALLEMENTSUPER-G FEMMESUn report bienvenuLe déplacement de l’épreuve à ce midi fait le bonheur de Montillet, de Kildow et, peut-être, de Kostelic.■ À partir de 12 heuresSAN SICARIO –de notre envoyé spécialDE LA BRUME, du vent, de la neige. Ailleurs, onappellerait cela le blizzard. Ici, les organisateurspourraient presque parler de « tempesta ». Quel quesoit le nom, cela les a obligés à reporter le super-Gfemmes, initialement prévu hier, à aujourd’hui.Sauf nouvelle bourrasque, c’est à midi, entre les deuxmanchesdu géanthommes, que ces dames seretrouveronten haut de la piste de San Sicario. Un report,certes court, mais qui ne fait sans doute pas que desmalheureuses. Notamment parmi les blessées, quidisposent de quelques heures de plus pour panserleurs plaies. Ce n’est pas rien.Ainsi Carole Montillet n’a pas dit non à quelquesséances de kiné supplémentaires, pour diminuer lescontusions qui subsistent et les douleurs lancinantesque lui occasionnent ses côtes cassées dans sa chutede lundi dernier. Histoire de grappiller vingt-quatreheures de plus pour retrouver ses sensations et faireenbeautéses adieux olympiques.« J’ai retrouvémonskid’avant,mesvertusde combattante.Je serai peutêtrediminuée physiquement, mais mentalement jeserai forte », dit-elle.Il en va de même pour Lindsey Kildow, l’Américaine,qui, elle aussi, bénéficie d’un peu plus de temps pourcalmer les séquelles de sa vilaine chute, survenuecomme Montillet, il y a une semaine lors de l’entraînementde descente.Quantà Janica Kostelic,qui avaitdéclaré forfaitaprèssa victoire de samedi dans le combiné pour cause degrande fatigue, elle pourrait tout à fait se refaire unesanté et s’aligner pour une nouvelle médaille d’or.« Samedi, elle avait 99 % de chances de ne pas participerà la course si le super-G avait eu lieu dimanche.Mais s’il se dispute lundi, je dirais que c’est du50-50 », disait hier Vedran Pavlek, directeur del’équipe croate.De quoi faire craindre le pire à ses adversaires, dontAnja Paerson, la Suédoise, favorite désignée enl’absence de la Croate, mais qui doit la voir reveniravec une certaine forme de résignation. – R. F.Forts de FranceLes Bleus ont un groupe géant costaud et compact, l’esprit d’équipeet chacun peut croire en sa chance.SESTRIÈRES –de notre envoyé spécialCESONT DEUXÎLES proches l’unedel’autre, au large du continent vitessequi vient de produire son héros,Antoine Dénériaz. Les îles techniques,où il fait bon vivre cet hiver. Celle duslalom, discipline de pointe à titres,celui de Jean-Pierre Vidal auxJeux 2002 et celui que le championolympique vient d’offrir aux Bleus, àKitzbühel, leur seule victoire cette saison.Et celle du géant, longtemps abritéesous l’ombre tutélaire de SeverinoBottero, et qui se retrouvera en pleinsoleil ce midi.Le mentor italien s’en est allé à l’aubedel’année,ses îliens l’ontaccompagnévers sa dernière demeure et ils sontrestés à pleurer, orphelins et fiers.L’esprit de « Sévé » les habite encore,ils l’ont montré au lendemain de sa disparition,quand Fanara est venu, àAdelboden, poser sa patte au-dessusd’un groupe déjà solide et constitué. Ila fallu lui faire une place, à l’inattenducinquième du géant phare, tordre descritèresmal fagotés pour lui rendre justice.Les autres se sont poussés, ontdignement accepté d’en découdre à laloyale, et les cinq mousquetaires sesont réduits aux quatre réglementaires,Covili, ancien nunméro 1 mondial,enfant prodige de Bottero, trophandicapé par deux opérations successives,ayant cédé devant la montéeen puissance de Tessières.« Quatre chancesde médaille »De Tessières, le quatrième hommedonc, déjà venu « ouvrir » la piste ensuper-G (39 e ), qui espère « ne pas yavoir laissé de plumes », pas plus quedans le processus de sélection consacrantsa forme ascendante. Devant lui,un trident, les trois flèches de DavidChastan, l’adjoint brutalement appeléà poursuivre l’œuvre de l’entraîneurdisparu : « Nous ne sommes pas attendus,même pas outsiders, mais dansmon idée, on a quatre chances demédaille. Il est vrai que Thomas (Fanara)et Jo (Chenal), sur les derniers chronos,étaient devant, Raphy (Burtin)juste derrière et Gauthier (De Tessières)encore un poil en retrait. Maistout le monde est bien. »Et tout le monde a suivi un programmepersonnalisé, conclupar un stage communà Vars, « dans des conditionsextrêmes, sur une piste dure et arrosée,encore plus difficiles, peut-être,que celles qu’on va rencontrer à Sestrières», se plaît à souligner Chastan.L’un, comme Chenal, a fait beaucoupde slalom. L’autre, Burtin,s’est octroyéquelques impasses sur la liste descourses prévues, « parce que j’avaisbesoin de plus d’entraînement et derécupérer un peu, après ma légèrebaisse de régime en janvier »,explique-t-il sans trop se plaindre del’apparition d’un « petit kyste augenou qui n’est pas très gênant ». Et lepetit dernier, Fanara, a dû passer parles montagnes russes de son repêchageà rallonge, où il a grillé quelqueinflux.« Mais c’estdu passé,j’ai mis çade côté, je veux me concentrer sur lasuite », affirme la révélation dumoment. Chastan est optimisteet imagé: « Tom a “déposé son sac” dans lesépreuves préparatoires, la Couped’Europe aux Menuires, fin janvier, oùil tombe, et celle à la Molina, enEspagne, où il ne fait rien d’extra…Maintenant, il a tourné la page. »Reste qu’avec son calendrier en déséquilibre,le géant n’a pas offert derepères aux hyperspécialistes françaisdepuis le 7 janvier. Un mois et demisans se confronter à l’opposition, çapourrait instiller des doutes sur leniveau réel. « Mais, en maintenantune dynamique de compétition, nousne sommes pas restés isolés sur notreîle », rassure Chastan. Ce matin, lesBleus partent à l’abordage.PATRICK LAFAYETTEPROGRAMME9 h 30 et 13 heuresSKI ALPIN : géant HOMMES12 heuresSKI ALPIN : super-G FEMMES17 h 30 et 19 heuresBOBSLEIGH : bob à 2 FEMMES18 heures et 19 h 20SAUT À SKIS : K 120 par équipes18 h 30SKI FREESTYLE : saut HOMMES, qualifications19 heuresPATINAGE ARTISTIQUE : danse surglace, libre20 h 35HOCKEY SUR GLACE : finale FEMMES,Suède-CanadaLE PROGRAMME DU SKI ALPINAUJOURD’HUIGéant hommes (9 h 30 et 13 heures)Super-G femmes (12 heures)MERCREDISlalom femmes (14 h 45 et 17 h 45)VENDREDIGéant femmes (9 h 30 et 13 heures)SAMEDISlalom hommes (15 heures et 18 h 30)Médaillé d’argenten super-G, Hermann Maierespèrerefairelecoupdes derniers Mondiaux où,après avoir bafouilléen vitesse, il s’était imposéen géant.(Photo Jérôme Prévost)PODIUMSSKI DE FOND■ RELAIS HOMMES1. ITALIE2. ALLEMAGNE3. SuèdePATINAGE DE VITESSE■ 1 000 M FEMMES1. TIMMER (HOL)2. KLASSEN (CAN)3. Friesinger (ALL)BOBSLEIGH■ BOB À 2 HOMMES1. LANGE - KUSKE (ALL)2. LUEDERS - BROWN (CAN)3. Annen - Hefti (SUI)■ AMENDE POUR DALCIN. –Pierre-Emmanuel Dalcin a écopé d’uneamende de 5 000 francs suisses(3 200 euros) pour avoir fait un gesteinsultant samedi dans l’aire d’arrivéedu super-G. Dalcin avait fait un doigtd’honneur en direction du tableaud’affichage. Le Français entendaitprotester ainsi contre la décision desorganisateurs d’annuler samedi matinle super-G alors qu’il avait réalisé lemeilleur temps des dix-sept premiersconcurrents, et de le reprogrammerdans l’après-midi.SLALOM HOMMES« Il faut que je reste relâché »JEAN-PIERRE VIDAL,championolympiqueentitre,raconteles dernières étapes de sa préparation en vue du slalom de samedi.SESTRIÈRES –de notre envoyé spécial« COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU lacérémonie d’ouverture ?– C’était génial, on n’a pas vraimentl’habitude, nous les skieurs, de pénétrerdansun stade avec cinquante millespectateurs qui vous acclament. À cemoment-là, tu as presque l’impressiond’être un footballeur professionnel !C’était un pur moment de magie.Une fois la cérémonie terminée, je suisrentré chez moi, en Maurienne. Ledimanche, je suis monté à La Toussuireavec Gregory Bilic, mon technicien,pour tester des paires de skis neuves,on a fait du ski libre, avant de regarderla descente olympique et la victoired’Antoine (Dénériaz). Même à la télé,même si l’atmosphère n’a sans douterien à voir, c’était fabuleux.– Depuis, comment vous êtesvouspréparé ?– Mardi et mercredi, on est montés àl’Alpe-d’Huez avec Stéphane (Tissot).On a trouvé de super conditions.Chaque jour, on s’est mis en configurationolympique, en répétant le programmedu 25 février. L’alimentation,la préparation et les horaires. On a faitcinq manches de 15 h 30 à 17 heures,puis on est revenus à 19 heures, où ona disputé deux manches en nocturne.– La fin de la piste de Sestrièresest assez plate. Est-ce undomaine que vous avez travaillé,vous qui êtes plutôt un skieurde pentes rudes ?– Oui. À l’Alpe-d’Huez, on a trouvéune piste qui ressemble à celle de Sestrières.Avec Stéphane, j’avais d’excellentsrepères parce que c’est l’un desmeilleurs sur les portions un peu plusplates. J’ai eu de bonnes sensations.Ensuite, ces deux jours terminés,je suis rentré chez moi.– Vous avez pu suivre le combiné,mardi, et notamment leslalom ?– Bien sûr. Maispersonne ne m’a vraimentimpressionné, à part Ligety qui,fort de son titre, fait désormais figurede favori pour le slalom. Pierrick (Bourgeat)et Jean-Baptiste (Grange) ontbien skié, Jean-Ba a même été extraordinairepuisque, à l’issue des deuxmanches entre les piquets, il n’étaitpas loin de l’Américain. Mais il ne fautpas oublier que, le 25, l’épreuve sedisputera sur une piste plus longue,différente.– Et depuis ?– J’essaye de garder mon rythme devie, c’est un travail essentiellementmental, même si je fais aussi de l’oxygénationà vélo, ou des séances trèscourtes de préparation physique pourêtre toujours plus rapide au niveaumusculaire. Il faut absolument que jereste relâché, que la course du 25 soitprésente dans mon esprit mais que jesois détaché du but, du podium, dela médaille…– Quand arriverez-vous auvillage olympique ?– On montera en Italie dès ce lundi(aujourd’hui), ou mardi si les conditionsmétéo sont trop mauvaises, pourfaire des tests, peaufiner les réglages,le matériel et tout ça. En même temps,maintenant que j’ai ancré de bonnessensations en moi, il me faudra rentrerprogressivement dans la course, continuerà disputer de grosses manchesd’entraînement. Pour finir, je passeraile mercredi à la maison et, jeudi,je serai là. »RÉMY FIÈRELES J.O. SUR RMCFLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTESET AUJOURD’HUI :12H : la der olympiquepour Carole courage13H - 15H :INTÉGRALE OLYMPIQUEEN DIRECT DU CLUB FRANCE13h : une 2 e manche de géantpour les Frenchies ?19H - 20H :GLOBAL OLYMPIQUE21H - 0H :INTÉGRALE OLYMPIQUEEN DIRECT DU CLUB FRANCEÉpilogue de la danse : enchantementou scandale ?AVECVotez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19H :Les relayeurs du fond françaisrécupéreront-ils le bronze ?Le résultat d’hier :Non, le classement de la danse n’estpas logique : 77%Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr* 0,34 euro/minLUNDI 20 FÉVRIER 2006 PAGE 11


JEUX OLYMPIQUESLE POINTDOPAGEOpération « ski propre »Policiers italiens et CIO mènent depuis samedi soir une action répressive d’envergurecontre une partie de l’équipe d’Autriche de biathlon et de ski de fond.● IL N’Y AVAIT RIEN À VOIR. – Après la descente du combinéfemmes reportée du vendredi 17 au samedi 18 février, c’est la course dusuper-G féminin qui a également été différée, hier midi, sur le même sitede San Sicario, en raison d’un épais brouillard et de chutes de neige. Ellesera courue aujourd’hui. Carole Montillet, qui doit s’y aligner, disputerala dernière épreuve olympique de sa carrière.(Photo Jérôme Prévost)● LES ÉTATS-UNIS VOYAGENT BIEN. – Avec la victoire, samedi, deShani Davis (ici entre l’Américain Cheek, à gauche, et le NéerlandaisWennemars), médaillé d’or du 1 000 m en patinage de vitesse et premierathlète noir champion olympique, la délégation des États-Unis adéjà récolté treize médailles dans ces Jeux de Turin. C’est un chiffrerecord pour les USA dans des JO disputés à l’extérieur. Et ce chiffredevrait augmenter dans les jours à venir. (Photo Matt Dunham/AP)● COUCOU LES SUISSES ! – L’équipe helvétique de hockey sur glace(ici Patrick Fischer à l’attaque), déjà surprenante vainqueur de la Républiquetchèque et des États-Unis, a assuré sa participation aux quarts definale du tournoi olympique en faisant match nul avec l’Allemagne(2-2), hier. Depuis les JO de Calgary, en 1988, et l’instauration d’untableau final par élimination, les Suisses n’avaient jamais atteint lesquarts de la compétition. Ils ont déjà obtenu la médaille de bronzeolympique mais c’était lors des Jeux d’hiver de 1928 et 1948 organisés,tous les deux, à… Saint-Moritz, en Suisse. (Photo Richard Martin)● L’ITALIE AIME SES FONDEURS. – Le relais masculin italien de skide fond (4 × 10 km) vainqueur historique des Norvégiens à Lillehammeren 1994 a été mis à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture à Turinpuisque ces quatre athlètes figuraient parmi les derniers porteurs de laflamme dans le stade olympique. Zorzi, Piller-Cottrer, Valbusa etDi Centa (de gauche à droite), leurs « héritiers », ont perpétué la traditionen remportant à Pragelato la même épreuve, hier matin, douze ansaprès.(Photo Pierre Lahalle)LA MÉTÉO OLYMPIQUEBardonecchiaSan Sicario FraiteveSki alpin-4 12 heures : super-G femmesFRANCESki freestylesaut hommes, qualifications-2 18 h 30 : 1 re manche-2 19 h 30 : 2 e mancheSauze d’OulxCesana PariolPragelatoSestrières ColleBobsleighà deux femmes-3 17 h 30 : 1 re manche-3 19 heures : 2 e mancheSaut à skispar équipes-318 heures : 1 re manche-4 19 heures : 2 emancheSki alpingéant hommes-5 9 h 30 : 1 re manche-1 13 heures : 2 e manche+7Turin0 15 kmTURIN –de nos envoyés spéciauxDESCENTESÀ SAN SICARIOET PRAGELATOCette fois, c’est parti. L’opération « skipropre », qui secoue depuis samedisoir les JO de Turin, s’annonce commeun remake enneigé de l’affaire Kenteris-Thanou,qui avait embrasé les Jeuxd’Athènes.Entre 22 heures et 6 heures du matin,avant-hier et hier, une vingtained’hommes issus des NAS, les brigadesdes stupéfiants italiennes, ont en effeteffectué des perquisitions concomitantesau sein des résidences des fondeursetbiathlètes autrichiensàPragelatoet à Cesena San Sicario.Durant les opérations – superviséespar Raffaele Guariniello, procureuradjoint de Turin –, six fondeurs etquatre biathlètes ont été transportés àSestrières pour y subir des contrôlesantidopage urinaires diligentés par leCIO. À Cesana San Sicario, un biathlète,rappelant-là les scènes surréalistesentrevues lors du blitz sur leGiro 2001, aurait jeté par la fenêtre unsac contenant divers produits etseringues (actuellement en coursd’analyse).Tandis que le porte-parole de la Fédérationautrichienne de ski, ErichWagner, évoquait un sentiment disproportionnéde « fin du monde », onapprenait hier que deux biathlètes,restés lucides quant à eux, WolfgangPerner et Wolfgang Rottmann, quipouvaient prétendre à une médaillemardi (relais 4 x 7,5 km), avaient quittéprécipitamment l’Italie dans l’aprèsmidid’hier. Ils ont dans la soirée étéexclus par le Comité olympique autrichiende la délégation pour être partissans autorisation.Par ailleurs, le sulfureux Walter Mayer,entraîneur autrichien de biathlon suspendupar le CIO après les Jeux de SaltLake City, a été victime d’un accidentdevoiture hier dans lasoirée, ausud del’Autriche, dans des circonstancesrocambolesques (il a percuté deuxvéhicules de police et s’est enfui àpied).LE PRÉCÉDENTDE SALT LAKE CITYCette affaire en réveille une autre,LE PARCOURS DESFRANÇNÇAISSki de fond(relais )Bobsleigh(à deux)RÉSULTATSSKI DE FONDRELAIS HOMMES(4 x 10 KM)Pragelato Plan (à 86 km à l’ouest de Turin).Altitude : entre 1 530 m et 1 620 m. Chaqueéquipe est composée de quatre skieurs. Lerelais (4 x 10 km) commence par un départ enmasse.Les deuxpremiers relais se font entechniqueclassique et les deux derniers en techniquelibre.1 ITALIE (Valbusa, Di Centa, Piller Cottrer,Zorzi), 1 h 43’45’’72 ALLEMAGNE (Schlütter, Filbrich, Sommerfeldt,Angerer), à 15’’73 Suède (Mat. Larsson, Olsson, Södergren,M. Fredriksson), à 16’’4. France (Perrillat, Rousselet, Jonnier, Vittoz),à 37’’15. Norvège (Svartedal, Hjelmeset, Estil, Hofstad),à 1’10’’66. Russie (Novikov, Rotchev, Alypov, Dementiev),à 1’24’’27. Suisse (Burgermeister, Stebler, Livers, Fischer),à 1’25’’28. Estonie (Rehemaa, Veerpalu, Mae, Kokk),à 1’38’’19. République tchèque (Koukal, Bauer, Magal,Kozisek), à 2’17’’610. Finlande (Jauhojaervi, Similae, Ohtonen,Kattilakoski), à 2’50’’411.Canada (Kershaw, Crooks, Jeffries, Grey), à4’30’’2 ; 12. États-Unis (<strong>Free</strong>man, Flora, Johnson,Swenson), à 4’58’’5 ; 13. Kazakhstan(Golovko, Eremenko, Odnodvortsev, Koschevoy),à 5’17’’9 ; 14. Ukraine (Leybyuk, Olschanski,Putsko, Gumenyak), à 6’16’’2 ;15. Chine (Xia Wan, Li Geliang, Zhang Chengye,Zhang Qiung), à 6’54’’8.– 15 nations classées.Éliminée : Autriche.Prochaines épreuves : sprint hommes etfemmes, mercredi 22 février.PATINAGEDE VITESSE1 000 M FEMMESOval Lingotto. Les courses se disputent en uneseule manche avec deux patineuses par série.Le meilleur chrono de toutes les participantesl’emporte. Un faux départ par « couple » estautorisé.1 TIMMER (HOL), 1’16’’052 KLASSEN (CAN), 1’16’’093 An. Friesinger (ALL), 1’16’’114. Wust (HOL), 1’16’’39Patinage artistique(danse sur glace)QualificationsIsabelle DELOBELet Olivier SCHOENFELDER, 4 esNathaliePECHALATet Fabian BOURZAT, 18 es(après la danse originale)SAN SICARIO. – Samedi soir, une vingtaine d’hommes des brigades des stupéfiants italiennes a effectuédes perquisitions au sein des résidences des fondeurs et biathlètes autrichiens à Pragelato et Cesena SanSicario. (Photo Leonard Foeger/Reuters)quatre ans plus tôt. À Salt Lake City, finfévrier 2002, une femme de ménageavait fait une découverte étonnantedans unechambre d’athlètes : matérielde transfusion, poches de sang vides...Les anciens locataires étaient autrichiens,skieurs de fond, plutôtmédiocres, à l’inverse de certains deleurs compatriotes (Hoffmann et Botvinov),et se nomment Marc Mayer(25 e du 50 km et 55 e du 10 km) etAchim Walcher (38 e du 10 km et 45 e du30 km). Les investigations, diligentéespar le CIO, avaient laissé clairementapparaître que les deux hommesavaient utilisé, à quatre ou cinqreprises, une thérapie préconisée parun certain Volker Müller, chiropracteurallemand, qui préconise le « nettoyage» du sang par ultraviolets.Aussitôtétaitalorsapparu dans lamirele fameux Walter Mayer, père de l’undesdeux skieurs, maisaussi entraîneurnational du ski de fond autrichien, encharge, à Salt Lake City, de transfuserles sportifs avec leur propre sang ainsipurifié. La sanction disciplinaire, prononcéeen juin 2002 lors du comitéexécutif du CIO à Kuala Lumpur, avaitété cinglante : athlètes disqualifiés,5. Groves (CAN), 1’16’’546. De Loor (HOL), 1’16’’737. Zhurova (RUS), 1’17’’138. Wojcicka (POL), 1’17’’289. Abramova (RUS), 1’17’’3310. Rodriguez (USA), 1’17’’4711. Barysheva (RUS) et Lobysheva (RUS),1’17’’52 ; 13. Simionato (ITA), 1’17’’53 ; 14.Nesbitt (CAN), 1’17’’54 ; 15. Yoshii (JAP),1’17’’58 ; 16. Okazaki (JAP), 1’17’’63 ; 17.Tabata (JAP) et Tonoike (JAP), 1’17’’64 ; 19.Lee Sang hwa (CDS), 1’17’’78 ; 20. Wang Manli(CHN), 1’17’’90 ;21. Völker (ALL), 1’17’’97 ; 22. Hesse (ALL),1’17’’98 ; 23. Gerritsen (HOL), 1’18’’33 ; 24.Rempel (CAN), 1’18’’35 ; 25. Sannes (USA),1’18’’50 ; 26. Lee Ju youn (CDS), 1’18’’66 ; 27.Witty (USA), 1’18’’70 ; 28. Kim You lim (CDS),1’18’’77 ; 29. Wang Beixing (CHN), 1’19’’03 ;30. Zöllner (ALL), 1’19’’30 ;31. Zhang Shuang (CHN), 1’19’’91 ; 32. Ochowicz(USA), 1’19’’94 ; 33. Radkevich (BLR),1’20’’11 ; 34. Lee Bo ra (CDS), 1’21’’19 ; 35.Oltean (ROU), 1’21’’70.35 classées.Abandon : Ren Hui (CHN).Prochaine épreuve : 1 500 m hommes(demain).PATINAGEARTISTIQUEDANSE SUR GLACEÀ la Palavela (au sud-est de Turin). Patinoire :60 m x 30 m.Après l’originale (à choisir entre cha-cha,samba, mambo, rumba, salsa) : 1. Navka-Kostomarov(RUS), 99,27 (38,20 + 61,07) ;2. Belbin-Agosto (USA), 97,89(37,36 + 60,53) ; 3. Grushina-Goncharov(UKR), 96,68 (37,39 + 59,29) ; 4. Delobel-Schoenfelder ; 94,78 (36,44 + 58,34) ;5. Denkova-Staviski (BUL), 93,50(37,65 + 55,85) ; 6. Dubreuil-Lauzon (CAN),91,80 (37,44 + 54,36) ; 7. Fusar-Poli-Margaglio(ITA), 90,51 (38,78 + 51,73) ; 8. Drobiazko-Vanagas(LIT), 88,02 (35,23 + 52,79) ;9. Domnina-Shabalin (RUS), 85,73(33,37 + 52,36) ; 10. Chait-Sakhnovski (ISR),86,72 (31,07 + 55,65) ; 11. S. Kerr-J. Kerr(GBR), 81,86 (31,58 + 50,28) ; 12. Wing-Lowe (CAN), 80,59 (31,42 + 49,17) ;13. Khokhlova-Novitski (RUS), 78,05(30,90 + 47,15) ; 14. Gregory-Petukhov(USA), 77,51 (30,51 + 47) ; 15. Faiella-Scali(ITA), 76,45 (33,20 + 43,25) ; 16. Watanabe-Kido (JAP), 74,54 (27,95 + 46,59) ; 17. Silverstein-O’Meara(USA), 73,53(27,53 + 46) ; 18. Pechalat-Bourzat,72,66 (28,59 + 44,07) ; 19. Hoffmann-Elek(HON), 71,57 (27,53 + 44,04) ; 20. Fraser-Classement finalAleexandre ROUSSELET,Vincent VITTOZ,Emmanuel lJONNIERet Christophe PERRILLAT, 4esBruno MINGEONet StéphaneGALBERT, 21 esavertissement au CNO autrichien et auD r Peter Baumgartl, tandis que WalterMayer se voyait exclu des Jeux pourdeux olympiades, jusqu’en 2010inclus. Heinz Jungwirth, secrétairegénéral du CNO autrichien, semblaitalors avoir compris la leçon : « Cetteaffaire est un bon avertissement.Désormais, nous choisirons mieuxl’entourage de nos athlètes. » Avantd’ajouter, plus cynique : « Quant àWalter Mayer, rien ne l’empêche decontinuer àpréparer noséquipes deskide fond... sans aller aux Jeux. »AMA : LE DOSSIERQUI ACCUSEMais l’omnipotent Walter Mayer n’apu s’empêcher d’aller aux Jeux, probablementmême pour y exercer desméthodes aussi « limites » que cellesutilisées à Salt Lake City. C’est en toutcas ce que laisse penser un rapportémanant de l’Agence mondiale antidopage,qui se trouve donc à la basedel’opération en cours à Turin. Dans cerapport figurent les observations depréleveurs de l’AMA, qui, fin janvier2006, étaient en charge descontrôles inopinés préolympiques.Lukanin (AZE), 71,10 (27,27 + 43,83) ;21. Grebenkina-Azrojan (ARM), 68,11(24,28 + 43,83) ; 22. Kauc-Zych (POL), 66,99(24,93 + 42,06) ; 23. A. Zaretski-R. Zaretski(ISR), 64,72 (23,51 + 41,21) ; 24. Golovina-Voiko (UKR), 63,80 (23,88 + 39,92).Prochaine épreuve : danse libre (ce soir).BOBSLEIGHBOB À DEUXHOMMESCesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin).L’équipe du bob à deux est composée du piloteet du pousseur. Après une phase de pousséed’environ 50 mètres, les athlètes prennentplace dans l’engin. La compétition s’organiseen quatre manches ; la victoire revient àl’équipe qui obtient le meilleur temps cumulé.A l’issue des trois premières manches, seuls lesvingt premiers disputent la dernière.1 LANGE-KUSKE (ALL), 3’43’’38(55’’28 + 55’’73 + 56’’01 + 56’’36)2 LUEDERS-BROWN (CAN), 3’43’’59(55’’57 + 55’’50 + 56’’11 + 56’’41)3 Annen-Hefti (SUI), 3’43’’73(55’’54 + 55’’67 + 56’’18 + 56’’34)4. Zoubkov-Voevoda (RUS), 3’44’’00(55’’54 + 55’’85 + 56’’12 + 56’’49)5. Höpfner-Kühne (ALL), 3’44’’25(55’’56 + 55’’82 + 56’’24 + 56’’63)6. Minins-Dreishkens (LET), 3’44’’63(55’’94 + 55’’84 + 56’’16 + 56’’69)7. Hays-Jovanovic (USA), 3’44’’72(55’’81 + 55’’72 + 56’’31 + 56’’88)8. I. Rügg-Grand (SUI), 3’44’’86(55’’85 + 55’’74 + 56’’37 + 56’’90)9. Bertazzo-Torchio (ITA), 3’45’’15(55’’78 + 55’’99 + 56’’43 + 56’’95)10. Stampfer-Seelos (AUT), 3’45’’33(55’’92 + 55’’94 + 56’’57 + 56’’90)11. Despres-Bissett (CAN), 3’45’’67(56’’13 + 55’’92 + 56’’69 + 56’’93) ; 12. Servelle-Bottin(MCO), 3’46’’09(56’’21 + 56’’13 + 56’’67 + 57’’08) ; 13.Tosini-Romanini (ITA), 3’46’’11(56’’06 + 56’’02 + 56’’93 + 57’’10) ; 14. Holcomb-Schuffenhauer(USA), 3’46’’21(56’’16 + 55’’96 + 57’’05 + 57’’04) ; 15. L.Johnston - Humphries (GBR), 3’46’’34(56’’22 + 55’’84 + 57’’20 + 57’’08) ; 16.Danilevic-Gomola (RTC), 3’46’’75(56’’40 + 56’’24 + 56’’99 + 57’’12) ; 17. Loacker-Köhler(AUT), 3’47’’27(56’’29 + 56’’22 + 57’’07 + 57’’69) ; 18.Popov-Oreshnikov (RUS), 3’47’’33(56’’56 + 56’’50 + 56’’98 + 57’’29) ; 19.Glas-Jansma (HOL), 3’47’’36(56’’70 + 56’’54 + 56’’95 + 57’’17) ; 20.Guts-Dicmanis (LET), 3’47’’51(56’’37 + 56’’36 + 57’’05 + 57’’73) ;21. Mingeon-Galbert, 2’50’’35(56’’49 + 56’’75 + 57’’11) ; 22. Rolleston-McKenzie (AUS), 2’50’’58(56’’77 + 56’’59 + 57’’22) ; 23. Henderson-Dallow (NZL), 2’50’’86(56’’61 + 56’’79 + 57’’46) ; 24. Istrate-Duminicel(ROU), 2’51’’37(56’’82 + 56’’90 + 57’’65) ; 25. Jagnesak-Rajek (SLQ), 2’51’’74(56’’81 + 57’’12 + 57’’81) ; 26. Iliescu-Bartha (ROU), 2’51’’94(57’’22 + 57’’09 + 57’’63) ; 27. Kiyokawa-Kobayashi (JAP), 2’52’’19(57’’27 + 57’’02 + 57’’90) ; 28. Vesely-Kobian (RTC), 2’52’’70(56’’93 + 57’’49 + 58’’28) ; 29. Gyulai- Pinter(HON), 2’53’’01 (57’’25 + 57’’36 + 58’’40). –29 classés.AUJOURD’HUI : bob à deux femmes(1 re manche à 17 h 30 et 2 e manche à19 heures).Alors qu’ils s’étaient rendus dans uneauberge autrichienne, tout près deRamsau, afin de prélever des fondeurset biathlètes autrichiens sélectionnés,les préleveurs découvrirent dans unesalle annexe tout l’arsenal complet duparfait alchimiste : centrifugeuse,matériel de transfusion... Ils découvrirentégalement que l’auberge semblaitappartenir à l’épouse de WalterMayer...Après avoir également repéré la présencede Mayer dans le sillage de ladélégation autrichienne lors de cesJeux, sur la foi d’informations précises,l’AMA transmit alors son rapport auCIO, dans la nuit de mercredi à jeudiderniers. Mobilisation immédiate de laTask Force (1) et déclenchement del’opération, en parfaite collaborationavec la justice italienne. Contrôles inopinés,descente des NAS, on est là,comme le soulignait Arne Ljungqvist,président de la commission médicaledu CIO, dans le respect des accords decoopérations affinés dans la douleuravant les Jeux.À QUOI JOUENTLES AUTRICHIENS ?CURLINGPinerolo Palaghiaccio (42 km au sud-ouest deTurin). Dixéquipes s’affrontent lorsde la phasepréliminaire, chez les hommes comme chez lesfemmes. Chaque équipe rencontre toutes lesautres. Les quatre meilleures du classementaccèdent aux demi-finales (la 1 re contre la 4 e etla 2 e contre la 3 e ) avant la finale.HOMMESPhase préliminaire (7 e journée) : Norvège- Nouvelle-Zélande, 9-6 ; Grande-Bretagne- États-Unis, 8-9 ; Allemagne - Suède,7-5 ; Italie - Finlande, 4-7 ; Grande-Bretagne -Finlande, 2-5 ; Suède - Suisse, 3-8 ; Norvège -Allemagne, 5-2 ; Nouvelle-Zélande - Canada,1-9.FEMMESPhase préliminaire (7 e journée) : Suisse -États-Unis, 9-8 ; Italie - Canada, 4-11 ;Grande-Bretagne - Japon, 5-10 ; Russie -Danemark, 9-7.AUJOURD’HUI : suite de la phase préliminaire.HOCKEY SUR GLACEHOMMESPalasport Olympique (tour préliminaire, demifinaleset finale) et Turin Expositions (tour préliminaireet matches de classement). Douzeéquipes engagées. Les quatre premières dechaque groupe (A et B) sont qualifiées pour lesquarts de finale, disputés par éliminationdirecte jusqu’à élimination directe. La victoirevaut 2 pts, le nul 1 pt et la défaite 0 pt.GROUPE A : Allemagne-Suisse, 2-2 ; Italie -République tchèque, 1-4 ; Finlande-Canada,2-0.Classement : 1. Finlande, 8 points ; 2. Suisse,5 ; 3. Canada et République tchèque, 4 ; 5.Allemagne, 2 ; 6. Italie, 1.Déjà joués : Italie-Canada, 2-7 ; Suisse-Finlande,0-5 ; Allemagne - République tchèque,1-4 ; Italie-Finlande, 0-6 ; République tchèque- Suisse, 2-3 ; Canada-Allemagne, 5-1 ;Italie-Allemagne, 3-3 ; Canada-Suisse, 0-2 ;République tchèque - Finlande, 2-4.Restent à jouer : Italie-Suisse, Finlande-Allemagne, Canada - République tchèque(demain).❏ ALLEMAGNE - SUISSE : 2-2 (0-0, 1-2,1-0)Buts. – Allemagne : 22’20’’, Felski (assistance: Erhoff) ; 52’09’’, Boos (Lewandowski).EN FÉVRIER, VIVEZLA SENSATIONJO DE TURIN 2006SUR VOTREMOBILE SFRImagesCette affaire, qui pourrait durer un certaintemps encore, incarne parfaitementle fossé actuel qui sépare le CNOautrichien, présidé par Léo Wallner, etla Fédération de ski (ÖSV), dirigée parPeterSchroecksnadel. Lepremier est ledirigeant avisé des casinos Austria AG,l’autre fait la pluie et le beau tempsavec ses athlètes. Schroecksnadelmélange les genres : tantôt président,tantôt manager. Il est également bienintroduit à la télévision autrichienne(ORF), où bon nombre de ses championssont consultants.À Bormio, l’an dernier, lors des Championnatsdumonde de skialpin, la télévisionautrichienne avait organisé unerencontre entre Gian-Franco Kasper,patron de la Fédération internationalede ski (FIS), et Peter Schroecksnadel.Sujet du débat : le dopage. L’entrevuefit long feu, car l’Autrichien s’étaitalors positionné « pour la libéralisationdu dopage, en raison du coût tropélevéde lalutte ». Plusieurs de sesprotégés,contrôlés positifs, trouvèrentd’ailleurs du travail à l’ORF, tels le sauteurAndréas Goldberger (cocaïne) etHans Knauss (nandrolone). Quant àWalter Mayer, au lendemain de sa sus-Suisse : 28’17’’, Conne (Fischer) ; 38’05’’, DiPietro (Della Rossa).❏ RÉPUBLIQUE TCHÈQUE - ITALIE : 4-1(2-0, 1-0, 1-1)Buts. – République tchèque : 12’57’’, Hejduk(assistance : Vyborny, Kaberle) ; 14’20’’,Prospal (Jagr, Straka) ; 28’36’’, Prospal (Straka)inf. num. ; 58’40’’, Prospal (Straka,Vokoun) cage vide. Italie : 57’53’’, Parco (DeBettin, Iob).❏ FINLANDE - CANADA : 2-0 (2-0, 0-0,0-0)Buts. – Finlande : 11’14’’, Selanne (Koivu) ;15’02’’, Kapanen (Nieminen, Timonen).GROUPE B : Russie-Lettonie, 9-2 ; Slovaquie-Kazakhstan, 2-1 ; Suède - États-Unis, 2-1.Classement : 1. Slovaquie, 8 points ; 2. Russieet Suède, 6 ; 4. États-Unis, 3 ; 5. Lettonie,1 ; 6. Kazakhstan, 0.Déjà joués : Kazakhstan-Suède, 2-7 ; Russie-Slovaquie, 3-5, Lettonie - États-Unis ; Suède-Russie, 0-5 ; Slovaquie-Lettonie, 6-3 ; États-Unis - Kazakhstan, 4-1 ; Kazakhstan-Russie,0-1 ; Suède-Lettonie, 6-1 ; Slovaquie - États-Unis, 2-1.Restent à jouer : Lettonie-Kazakhstan,Suède-Slovaquie,États-Unis - Russie(demain).❏ RUSSIE - LETTONIE : 9-2 (3-1, 3-0, 3-1)Buts. – Russie : 7’26’’, Kovalchuk (assistance: Kovalev, Markov) ; 9’15’’, Sushinski(Kharitonov, Gonchar) sup. num. ; 12’36’’,Kovalchuk (Datsyuk) ; 23’32’’, Kovalchuk(Kovalev, Datsyuk) ; 25’45’’, Kozlov (Yashin) ;35’16’’, Kovalchuk (Datsyuk) ; 41’58’’, Yashin(Kozlov, Zhukov) ; 47’32’’, Malkin (Sushinsky,Vishnevski) ; 56’27’’, Ovechkin (Kozlov,Yashin). Lettonie : 9’55’’, Cipruss inf. num. ;58’04’’, Redlihs (Berzins).❏ SLOVAQUIE - KAZAKHSTAN : 2-1 (0-1,1-0, 1-0)Buts. – Slovaquie : 39’50’’, Bondra (assistance: Kapus, Jurcina) sup. num. ; 48’09’’,Hossa (Demitra, Gaborik). Kazakhstan :16’16’’, Y. Koreshkov (A. Koreshkov, Savenkov)sup. num.❏ SUÈDE - ÉTATS-UNIS:2-1(1-1, 0-0, 1-0)Buts. – Suède : 7’05’’, Alfredsson (assistance: Jonsson, Sundin) ; 44’22’’, Samuelsson(Alfredsson, Sundin) sup. num. États-Unis :17’31’’, Modano (Conroy, Chelios).AUJOURD’HUI : finale et matches de classementfemmes.DEMAIN : suite du tour préliminaire hommes.RETROUVEZGRATUITEMENTLES MEILLEURSMOMENTS EN VIDÉO*Portail Vodafone Live>Sport>Turin 2006* Service 3G disponible sous couverture 3G avec forfaits ou offres SFR et mobiles compatibles, gratuit hors coût de connexion wap.pension de Kuala Lumpur, la loi autrichiennelui permit de retrouver unemploi à la Fédération de ski.Schroecksnadel n’était en aucun casobligé de lui retrouver un posted’entraîneur. Il passa outre (2). C’estainsi que, sur la petite brochure de laFédération, Mayer est présentécomme directeur des équipes autrichiennesde biathlon et de ski de fond.Il apparaît également sur la photo del’équipe olympique autrichienne debiathlon à Turin. Heinz Jungwirth,secrétaire général du CNO, après saconvocation chez Jacques Rogge, leprésident du CIO, affirmait pourtant :« Monsieur Mayer ne fait pas partie dela délégation. Il n’a pas d’accréditation.IlestàTurindesa propreinitiativeet n’a rien à voir avec nous. » Le CIO,qui a dépêché hier soir à 22 h 30 uncomité exécutif exceptionnel, pourraitavoir du mal à gober pareil argument.Sanctions disciplinaires pour lesathlètes et le CNO, sanctions pénales(Mayer a été mis en examen hier parGuariniello), candidaturede Salzbourgpour les JO d’hiver de 2014 éclaboussée: les Autrichiens risquent gros. Trèsgros.ALAIN LUNZENFICHTERet DAMIEN RESSIOT(1) Réunion de quatre entités – CIO,AMA, TOROC (comité d’organisationdes JO de Turin) et le D r Zotta, représentantde l’état italien – qui gèrel’antidopage sur les JO sachant que leCIO reste seul maître d’œuvre pour lesdécisions disciplinaires.(2) Peter Schroecksnadel a annoncé,hier soir, qu’il licenciait Walter Mayerpour conduite dangereuse à la suite deson accident de voiture.DERNIÈRE MINUTEWalter Mayerinterpelléen AutricheWalter Mayer, mis en examen en Italiepour violation de la loi antidopage, aété interpellé hier soir en Autrichealors qu'il tentait de forcer un barragedepolice dansla provincede Carinthie.Un peu plus tôt, la Fédération autrichiennede ski avait annoncé le limogeagede son directeur sportif nationaldu fond et du biathlon.LE TABLEAU DES MÉDAILLESaprè s la 9 e journée1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.13.14.15.16.17.18.19.talAllemagne 7 7 4 18États-Unis 7 4 2 13Russie* 6 2 5 13Autriche 4 5 1 10Corée du Sud 3 3 1 7Italie 3 - 4 7France 3 - 2 5Estonie 3 - - 3Norvège 2 7 7 16Canada 2 6 5 13Suisse 2 2 4 8Pays-Bas 2 2 2 6Suède 2 1 3 6Chine 1 2 4 7Croatie 1 1 - 2Australie 1 - - 1Finlande - 2 3 5Rép. tchèque - 2 - 2Bulgarie - 1 - 1G de -Bretagne - 1 - 1Slovaquie - 1 - 122. Lettonie - - 1 1Ukraine - - 1 1* Tient compte du déclassement de la Russe OlgaPyleva (2 e du 15 km en biathlon), contrôlée positive.AVECPAGE 12 P LUNDI 20 FÉVRIER 2006


JEUX OLYMPIQUESBIATHLONPoirée ne répond plusLoin de ses objectifs, le Drômois peut-il encore sauver ses Jeux ?SAN SICARIO –de notre envoyé spécialDEUX TÊTES LASSES, fatalementembouteillées de doutes et de tristesse.Un labyrinthe dont, à l’évidence,Raphaël Poirée ne trouve pas la sortieet que Jean-Pierre Amat, son entraîneur-confident,ne parvient pas àéclairer. La lumière ne jaillit plus desyeux de « Raph », la foudre ne sort pasdavantage de ses skis ou de sa carabine.Champion largué dès l’entamesur l’individuel et le sprint, maudit lorsde la poursuite lorsqu’une fixation alâché le poussant à l’abandon. Championmuet qui n’offre à l’analysequ’un visage fermé. « J’ai toujours étébougon en compétition », disait-il lasemaine dernière lors d’une trop rareconfession. Raphaël Poirée, noyé sousson rêve olympique, ne parle plus. Il alaissé le soin de faire comprendre sonmal-être à Jean-Pierre Amat. Lequelest, visiblement, autant marqué queson élève : « Ça ne va pas. J’ai mêmeeu du mal à savourer la victoire deVincent tant j’ai ressenti le malaisede Raphaël. »Le Drômois s’est volontairement mis àl’écart. Il n’a pas partagé les agapes dutitre de Defrasne, se refermant davantagesur lui-même. Il semble traînertoute la misère du monde, miné par seséchecs, encore plus par des étatsd’âmequi pourraient, très rapidement,l’inciter à revoir sa fin de carrière.La poisse seulement, en effet,n’explique pas ses mauvais résultats,et Poirée est trop intelligent pour nepas l’avoir compris. Le seul argumentavancé pour sa défense reste dans cesquelques mots lâchés après sescourses : « Le plus important est queje donne le maximum sur la piste.Je ne peux donc pas être déçu. »Les vraies questionsOn est évidemment très loin du Poiréeconquérant, persuasif et convaincu deson potentiel il y a encore quelquessemaines. « Il suffit que je décide deschoses pour qu’elles viennent », expliquait-ilainsi à Ruhpolding le moisdernier. N’a-t-il pas, déjà, oublié ?« Quand je suis mal, ajoutait-il encore,je sais rebondir. C’est ma marque defabrique. »Qu’onne reconnaîtpasauxalentours de la piste de San Sicario.Peut-être parce qu’il a accepté de neplus provoquer les événements et qu’ils’en est remis à la fatalité. « Il est difficilede lui parler en ce moment, reconnaîtAmat. Même pour moi. Ces deuxderniers jours, nous n’avons dû échangerque deux minutes. »Jean-Pierre Amat (de dos), l’entraîneur au tir de Poirée, le reconnaît : « Il est difficile de lui parler en ce moment. Même pourmoi. Ces deux derniers jours, nous n’avons dû échanger que deux minutes. » (Photo Pierre Lahalle)HOCKEY SUR GLACE HOMMESLes États-Unis ont peurTous les cadors – et la Suisse – sont qualifiés pour les quartsde finale. Sauf les États-Unis, battus hier par la Suède.TURIN –de notre envoyé spécialÇA NE S’ARRANGE PAS. Tenus enéchec par la Lettonie, battus par la Slovaquie,les US boys ont de nouveaucapoté hier soir contre la Suède (1-2).Leur survie dans le tournoi olympiquen’est pas désespérée – un nul demaincontre la Russie, déjà qualifiée, lors dela dernière journée de la phase depoules,suffirait à les envoyer en quartsdefinale –, mais leur position est devenuecrispante. « On joue juste assezbien pour perdre », résuma le défenseurMathieu Schneider. Si la Lettonierôde derrière, il faudrait tout de mêmeun scénario abracadabrant pour queles Américains sautent tant leur goalaveragesemble les protéger. Mais lesfinalistes de Salt Lake City ne s’encachent pas : ils ont peur.La Suisse, elle, reste sur son nuage.Tombeurs saisissants coup sur coupdes cracks Tchèques et Canadiens, lestrouble-fête ont maîtrisé l’Allemagnehier (2-2) et obtenu leur bristol pour lesquarts de finale, une première depuisque le tournoi olympique a changé deformat en 1988 à Calgary. La route desquarts de finale s’est également définitivementdégagée pour la Russie aprèsla raclée infligée, hier, aux cousins lettons(9-1, avec un quadruplé de Kovalchuk).Idem pour les Tchèques quin’avaient pas le droit de se trouercontre la modeste Italie et qui n’ontpas fauté (4-1). Opposée à des Finlandaisdéjà à l’abri, le Canada, battu 2-0,savait, avant d’entrer sur la patinoire,que le nul de l’Allemagne l’assurait desa qualification.On retrouvera donc en quartsTchèques, Suisses, Finlandais, Slovaques,Suédois, Canadiens, Russeset… Américains ou Lettons. Les filles,elles, sont plus avancées. Aujourd’hui,la finale du tournoi opposera la Suèdeau Canada. – F. Be.BOBSLEIGHBOB À DEUX HOMMESLange prend l’orChampions olympiques en bob àquatre en 2002, le pilote allemandAndre Lange et son pousseur KevinKuske ont repris de l’or, hier, en bob àdeux sur la piste de Cesana-Pariol.Lange succède à son compatrioteChristoph Langen, sacré dans l’Utah ily a quatre ans. Malgré l’énergie desCanadiens, 2 es (Lueders-Brown), et desSuisses, 3 es (Annen-Hefti) et vainqueursde l’ultime manche, personnen’a pu contester la suprématie del’équipage germanique. Même les trèsmauvaises conditions météo, qui ontperturbé les deux courses hier en fin dejournée, n’ont pas paru contrarierLange, vainqueur de deux des quatremanches du week-end et détenteur durecord de la piste, samedi (55’’28), dèssa première descente. Le bob français,piloté par Bruno Mingeon associé àStéphane Galbert, se classe 21 e . Vingtièmeaprès les deux manches desamedi, le pilote de La Plagne n’a pasréussi à améliorer sa position et amêmeété privéd’une participation àlaquatrième et dernière manche réservéeaux vingt meilleurs classés. – E. B.Manque-t-il de moyens physiques oud’élémentstechniquespour combattrela dure réalité ? Il ne le dira, évidemment,jamais. Rien n’indique cependantqu’il devait se retrouver ainsi plaquéaumur.À l’occasionde lapremièrecourse de la saison, à Östersund, enSuède, il affirmait, en effet, de nouvellescertitudes : « Ce que j’ai fait cetété,personnenel’ajamaisfait.Je tiraisdeux fois par jour et j’ajoutais des tirs àdix mètres. J’ai battu tous mes recordsde précision. Au niveau technique toutest parfait. »Après une année blanche où il avaitralenti son investissement, on allaitdonc retrouver le vrai Poirée, mais probablementn’avait-il pas anticipé uneinévitable usure mentale ? Le 20 janvier,à Anterselva, il avait entrouvertla porte : « Quand tu fréquentes lesmêmes endroits, les mêmes personnes,quand tu gardes la mêmefaçon de t’entraîner, tu fatigues moralement.Je poserais bien ma carabine,alors, pour aller faire autre chose. »La question mérite donc d’être posée :Raphaël Poirée, même gagné par ledéfi olympique, était-il prêt à supportertous les efforts d’une aussi longuecampagne ? « Je n’ai, par exemple, vuma fille que trois jours à Noël. Cela aété horrible quand il a fallu repartir.C’est cher payé. »Inquiet sur ses performances à venirpuisqu’il n’a pas dominé la situationdepuis le début de la saison en Coupedu monde, il a certainement dû comprendreque l’écart s’était resserréparmi les meilleurs et qu’il n’était plusle maître. Après le 20 km, il y a huitjours, première épreuve sur la piste deSan Sicario, où il s’était classé vingtième,il avait d’ailleurs avoué «neplus progresser ». Reconnaissantalors, implicitement, que rien ne seraitplus comme avant. Il ne fait aucundoute qu’à trente et un ans RaphaëlPoirée se pose des questions sur sonavenir. Peut-il accepter l’idée de neplus être devant ? Pas si sûr. Après songrand chelem de 2004, aussi bien enCoupe du monde qu’aux Championnatsdu monde, il avait éclairé sur sesintentions : « Je n’aime pas spécialementme faire mal mais cela a été pourmoiunemanièrede montrerque j’existais.Le plus, désormais, est de trouverdes sources de motivation. À Vancouver,aux JO de 2010, il y aura Björndalen,pas Poirée. »Pourrait-il reconsidérer cette éventualitéen cas de fanny à San Sicario ? Onne l’imagine pas aller jusque-là alorsque son entourage souhaite seulementle voir revenir avant la fin desJeux.Avec le relais, dans l’effort collectif,il aura, demain, une première occasionde se relever. « Les champions desa trempe, espère Amat, ne meurentjamais. Je sais qu’il sera là et se relèvera.» Qui ne le souhaite pas ? Onattend même tous ça.LAURENT MOISSETPATINAGE DE VITESSE1 000 M FEMMESTimmer d’un souffleCE N’ÉTAIT PAS crédible et elle a dû se pincer pour s’en convaincre. « Quand j’aivu Anni Friesinger s’élancer, j’aipensé que c’était parti pour la course à la médailled’or. Je ne pouvais imaginer que mon temps de 1’16’’05 serait suffisant, je croyaisque ça se jouerait au moins une seconde plus vite. » Médaillée d’or du kilomètre àNagano en 1998, la saint Thomas des Pays-Bas, Marianne Timmer, a reconquis cetitre, hier, sur l’ovale de Lingotto. Disqualifiée du 500 m pour un départ illicite quicréa la controverse, la Néerlandaise, trente et un ans, s’est vengée. La super favoritede l’épreuve, l’Allemande Friesinger, invaincue cette saison en Coupe dumonde, ne s’est classée que troisième, derrière la Canadienne Cindy Klassen. Maiscefut trèstrès juste entreles trois médaillées,six centièmesde secondeséparant lebronze de l’or. – F. BeSAUT À SKISPAR ÉQUIPESL’Autriche favoriteAPRÈS S’ÊTRE classés premier et deuxième du concours individuel sur le grandtremplin, Thomas Morgenstern et Andreas Kofler emmèneront ce soir l’équipeautrichienne (avec Widhölzl et Koch) vers le titre olympique. Ils devront se méfierdes Norvégiens, qui ont placé trois de leurs sauteurs dans les sept premiers duclassement samedi soir ; de la Finlande, qui voudrait offrir une médaille d’or àJanne Ahonen pour ses derniers Jeux. Les Allemands, tenantsdu titre, ne semblentpas dans la course cette saison, et les Japonais sont placés en embuscade. – D. I.PROGRAMMESKI ALPINGÉANT HOMMESAUJOURD’HUI : 9 h 30, 1 re manche ;13 heures, 2 e manche.Sestrières Colle (à 100 km à l’ouest de Turin).Altitude : départ à 2 480 m, arrivée à 2 030 m.Dénivelée : 450 m. Longueur : 1 434 m. Traceurs: M. Grasic (CAN) pour la 1 re manche,M. Morin (USA), pour la 2 e manche.Slalom géant sur la piste Sises, l’une des plustechniques au monde. Le départ est situé ausommet du mont Sises. La partie haute de lapiste est très raide et très large. Après un courtfaux plat large, la piste devient raide et sélectivealors qu’elle traverse une zone boisée. Lapente continue de varier jusqu’à l’arrivée.– 82 engagés.JO 2002 : 1. Eberharter (AUT) ; 2. Miller(USA) ; 3. Kjus (NOR) ; ... 15. Covili ; 21. Chenal.Millet, abandon.CM 2005 : 1. Maier (AUT) ; 2. Raich (AUT) ;3. Rahlves (USA) ; ... 19. Rech. De Tessières,Chenal, abandon.Champions olympiques. – 1952 : Eriksen(NOR). 1956 : Sailer (AUT). 1960 : Staub (SUI).1964 : Bonlieu. 1968 : Killy. 1972 : Thöni(ITA). 1976 : Hemmi (SUI). 1980 : Stenmark(SUE). 1984 : Julen (SUI). 1988 : Tomba (ITA).1992 : Tomba (ITA). 1994 : Wasmeier (ALL).1998 : Maier (AUT). 2002 : Eberharter (AUT).Médaillés français. – 1964 : 1 er , Bonlieu.1968 : 1 er , Killy.Ordre de passage des principaux engagés: Palander (FIN, 1) ; Maier (AUT, 2) ; Raich(AUT, 3) ; Nyberg (SUE, 4) ; Blardone (ITA, 5) ;Grandi (CAN, 6) ; Miller (USA, 7) ; Rahlves(USA, 8) ; Svindal (NOR, 9) ; Schönfelder (AUT,10) ; Bourque (CAN, 11) ; Schlopy (USA, 12) ;Cuche (SUI, 13) ; Görgl (AUT, 14) ; Simoncelli(ITA, 15) ; Defago SUI, 16) ; Büchel (LIE, 17) ;Ligety (USA, 18) ; Mölgg (ITA, 19) ; Chenal(20) ; Kjus (NOR, 21) ; Fanara (23) ; R. Burtin(24) ; De Teissières (29).Principaux absents : Aamodt (NOR), choix ;Covili, non sélectionné.Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde(géant) : Raich (AUT), 2 fois ;Blardone(ITA), Maier (AUT) et Miller (USA), 1 fois.Coupe du monde de géant 2006 (après5 épreuves) : 1. Raich (AUT), 286 pts ; 2. Blardone(ITA), 264 ; 3. Nyberg (SUE), 224 ; ...17. Chenal, 66 ; 19. Fanara, 63 ; 20. R. Burtin,60 ; 37. De Tessières, 13 ; 41. Covili.SUPER-G FEMMESAUJOURD’HUI : 12 heures.San Sicario Fraiteve (97 km à l’ouest de Turin).Altitude : 2 286 m au départ, 1 738 m à l’arrivée.Dénivelé : 548 m. Longueur : 2 358 m. Traceur: M. Graller (AUT).Prévue hier, la course a été reportée àaujourd’hui en raison des conditions météo. –58 engagées.JO 2002 : 1. Ceccarelli (ITA) ; 2. J. Kostelic(CRO) ; 3. Putzer (ITA) ; … 7. Montillet ; 10.Suchet ; 22. Jacquemod.CM 2005 : 1. Paerson (SUE) ; 2. Recchia (ITA) ;3. Mancuso (USA) ; … 17. Jacquemod ; 20.Mattel.Championnes olympiques. – 1988 : Wolf(AUT). 1992 : Compagnoni (ITA). 1994 : Roffe-Steinrotter (USA). 1998 : Street (ALL). 2002 :Ceccarelli (ITA).Médaillée française. – 1992, 2 e : Merle.Ordre de passage des principales engagées.– Mart. Schild (SUI, 1) ; E. Fanchini (ITA,3) ; Berthod (SUI, 6) ; Ceccarelli (ITA, 7) ; N.Fanchini (ITA, 9) ; Aufdenblatten (SUI, 10) ;Haltmayr (ALL, 12) ; Simard (CAN, 15) ; Montillet(16) ; Brydon (CAN, 17) ; Jacquemod(18) ; Ertl (ALL, 19) ; Mancuso (USA, 20) ; Clark(USA, 21) ; Fischbacher (AUT, 22) ; Götschl(AUT, 23) ; Mazé (SLV, 24) ; Kostelic (CRO,25) ; Styger (SUI, 26) ; Paerson (SUE, 27) ; Kildow(USA, 28) ; Meissnitzer (AUT, 29) ; Dorfmeister(AUT, 30) ; Marchand-Arvier (38).Principales absentes : H. Gerg, Riech (ALL),Karbon (ITA), Mattel, Duvillard, Forsythe(CAN), Lalive (USA), blessées ; Kostner (ITA),grossesse ; Hosp, Görgl (AUT), non sélectionnées.Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Dorfmeister (AUT), 2 fois ; Meissnitzer(AUT),Styger (SUI), Kostelic (CRO), Paerson(SUE), 1 fois.Coupe du monde de Super-G 2006 (après6 épreuves) : 1. Dorfmeister (AUT), 446 points ;2. Meissnitzer (AUT), 396 ; 3. Styger (SUI),260 ; … 16. Jacquemod, 108 ; 18. Montillet,103.BOBSLEIGHBOB À 2 FEMMESAUJOURD’HUI : 17 h 30, 1 re manche ;19 heures, 2 e manche. DEMAIN : 17 h 30,3 e manche ; 19 heures, 4 e manche. CesanaPariol (à 90 km à l’ouest de Turin). Altitude :1 683 m au départ, 1 569 m à l’arrivée. Dénivelée: 114 m. Longueur : 1 435 m. 19 virages (11à gauche et 8 à droite).L’équipe est composée d’une pilote et d’unepousseuse. Après une phase de pousséed’environ 50 mètres, les athlètes prennentplace dans l’engin. La compétition s’organiseen quatre manches ; la victoire revient à cellequi obtient le meilleur temps cumulé.– 16 équipes engagées. JO 2002 : 1. Bakken-Flowers (USA) ; 2. Prokoff-Holzner (ALL) ;3. Erdmann-Herschmann (ALL).CM 2005 : 1. Kiriasis-Schneiderheinze (ALL) ;2. Minichiello-Davies (GBR) ; 3. Rohbock-Fleming (USA).Championnes olympiques. – 2002 :Bakken-Flowers (USA).Médaillées françaises : aucune.Principales engagées : Kiriasis-Schneiderheinze,Erdmann-Herschmann (ALL) ; Minichiello-Davies(GBR) ; Rohbock-Fleming,Prahm-Flowers (USA) ; Upperton-Moyse(CAN).Aucune Française engagée.Principales absentes : aucune.Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde : Kiriasis (ALL), 4 fois ; Erdmann (ALL),Martini (ALL) et Upperton (CAN), 1 fois.Coupe du monde 2006 (classement final) :1. Kiriasis (ALL), 570 pts ; 2. Upperton (CAN),472 ; 3. Rohbock (USA), 436.SAUT À SKISK 120 PAR ÉQUIPESAUJOURD’HUI : 18 heures, 1 re manche ;19 h 20, manche finale. Pragelato (86 km àl’ouest de Turin). Altitude : 1 650 m au départ ;1 528 m à l’arrivée. Chaque équipe comptequatre sauteurs, répartis en quatre groupes.Les huit meilleures équipes de la premièremanche disputent la manche finale. Le classementfinal est déterminé en fonction du totaldes deux manches. – 16 équipes engagées.JO2002 : 1.Allemagne ;2. Finlande ; 3. Slovénie; … 10. France (Chedal, Santiago,Durand, Dessum).CM 2005 : 1. Autriche ; 2. Finlande ; 3. Norvège.Champions olympiques. – 1988 : Finlande.1992 : Finlande. 1994 : Allemagne. 1998 :Japon. 2002 : Allemagne.Médaillés français : aucun.Principaux engagés : Autriche, Finlande,Allemagne, Japon, Suisse, Norvège.Pas d’équipe de France.Principaux absents : aucun.Vainqueur cette saison en Coupe dumonde : Finlande, 1 fois.Coupe du monde des nations 2006 (après18 épreuves, dont 1 annulée) : 1. Finlande,2 464 pts ; 2. Norvège, 2 353 ; 3. Autriche,2 151 ; … 13. France, 14.SKI FREESTYLESAUT HOMMESAUJOURD’HUI : 18 h 30, qualifications.MERCREDI 22 FÉVRIER : 18 h 30, finale.Sauze-d’Oulx (à 82 km à l’ouest de Turin).Qualifications : deux sauts par concurrent ; les12 premiers (note cumulée) qualifiés pour lafinale. Finale : deux sauts par concurrent ; classementdéterminé par la note cumulée. Lapiste est constituée d’une piste d’élan, de5-7 tremplins de diverses hauteurs et de différentesinclinaisons, de la zone de réception etde l’arrivée.– 31 engagés.JO 2002 : 1. Valenta (RTC) ; 2. Pack (USA) ;3. Grishin (BLR).CM 2005 : 1. Omischl (CAN) ; 2. Bean (CAN) ;3. Grishin (BLR) ; ... 18. Thépaut.Champions olympiques. – 1988 (démonstration): Rozon (CAN). 1992 (démonstration) :Laroche (CAN). 1994 : Schönbächler (SUI).1998 : Bergoust (USA). 2002 : Valenta (RTC).Médaillés français : 1988 (démonstration) :2 e , Méda. 1992 (démonstration) : 3 e , Méda.1998 : 2 e , Foucras.Principaux engagés : Dashinski, Grishin(BLR) ; Nissen, Shouldice, Omischl, Bean(CAN) ; Saint-Onge, Peterson (USA).Français engagé : Lohrer.Principaux absents : aucun.Vainqueurs cette saison en Coupe dumonde (saut) : Dashinski (BLR), 3 fois ; Saint-Onge (USA), 2 fois ; Blais (CAN), Nissen (CAN),Peterson (USA) et Shouldice (CAN), 1 fois.Coupe du monde de saut 2006 (après9 épreuves) : 1. Nissen (CAN), 485 pts ;2. Dashinski (BLR), 440 ; 3. Shouldice (CAN),391 ; ... 21. Lohrer, 124 ; 24.Thépaut, 106 ;36. Méda.PATINAGEARTISTIQUEDANSE SUR GLACEAUJOURD’HUI : 19 heures, libre danse.Palavela (au sud-est de Turin, à l’intérieur duDistrict olympique du Lingotto ; capacité :8 285 places). Patinoire : 60 m × 30 m.Après ladanse imposée (vendredi dernier) et ladanse originale (hier), les couples se retrouventce soir pour le libre danse. – 24 engagés.JO 2002 :1.Anissina-Peizerat ; 2. Lobacheva-Averbukh(RUS) ;3. Fusar-Poli - Margaglio(ITA)… 16. Delobel-Schoenfelder.CM 2005 : 1. Navka-Kostomarov (RUS) ;2. Belbin-Agosto (USA) ; 3. Grushina-Goncharov(UKR) ; 4. Delobel-Schoenfelder.Champions olympiques. – 1976 : Pakhomova-Gorshkov(URS). 1980 : Liniciuk-Karponossov(URS).1984 :Torvill-Dean (GBR). 1988:Bestemianova-Bukin (URS). 1992 : Klimova-Ponomarenko (CEI). 1994 : Grichtchuk-Platov(RUS). 1998 : Grichtchuk-Platov (RUS). 2002 :Anissina-Peizerat.Médaillés français. – 1992 : 2 e , I. Duchesnay-P.Duchesnay. 1998 : 3 e , Anissina-Peizerat. 2002 : 1 er , Anissina-Peizerat.Principaux engagés : Navka-Kostomarov(RUS), Belbin-Agosto (USA), Grushina-Goncharov(UKR), Delobel-Schoenfelder, Denkova-Staviski(BUL), Dubreuil-Lauzon (CAN),Fusar Poli-Margaglio (ITA).Autres Français engagés : Pechalat-Bourzat.Principaux absents : aucun.Finale du Grand Prix 2006 : 1. Navka-Kostomarov(RUS) ; 2. Grushina-Goncharov(UKR) ; 3. Dubreuil-Lauzon (CAN) ; 6. Delobel-Schoenfelder.Championnats d’Europe 2006 : 1. Navka-Kostomarov (RUS) ; 2. Grushina-Goncharov(UKR) ; 3. Drobiazko-Vanagas (LIT) ; 4. Delobel-Schoenfelder; 11. Pechalat-Bourzat.LES FRANÇAIS AIS DU JOURHommesSki alpin Raphaël BURTIN(géant) Joël CHENENALGauthier DE TESSIÈRESThomas FANARASki freestyle(saut)Aurélien LOHRERFemmesmesSki alpinIngridJACQUEMOD(super-G)Marie MARCHAND-ARVIERCarole MONTILLETCouplesPatinage Isabelle DELOBELartistiqueet Olivier SCHOENFELDERE(libre danse) Nathalie PECHALATATet Fabian POURZATPROGRAMME DU JOUR9 heuresCURLING : tournoi FEMMES, suite de laphase préliminaire (et à 19 heures).9h30SKI ALPIN : géant HOMMES, 1 re manche.12 heuresSKI ALPIN : super-G FEMMES.13 heuresSKI ALPIN : géant HOMMES, 2 e manche.13 h 05HOCKEY SUR GLACE : match pour la7 e place FEMMES, Suisse-Italie.16 h 35HOCKEY SUR GLACE : match pour la3 e place FEMMES, Finlande - États-Unis.17 h 05HOCKEY SUR GLACE : match pour la5 e place FEMMES, Allemagne-Russie.17 h 30BOBSLEIGH : bob à 2 FEMMES, 1 re manche,suivie de la 2 e manche (à 19 heures).18 heuresSAUT À SKIS : K 120 par équipes,1 re manche.18 h 3 0SKI FREESTYLE : saut HOMMES, qualifications.19 heuresPATINAGE ARTISTIQUE : danse sur glace,libre danse.19 h 20SAUT À SKIS : K 120 par équipes, manchefinale.20 h 35HOCKEY SUR GLACE : finale FEMMES,Suède-Canada.■ SNOWBOARD. – ISABELLEBLANC EST PRÊTE. La championneolympique en titre de géant parallèle,qui traversait une période de doute,semble avoir retrouvé le moral et lagrande forme : «Le dernier staged’entraînement effectué la semainedernière à l’Alpe-d’Huez m’a parfaitementrassurée. Je vais vite et j’aid’excellentessensations. » L’équipe deFrance au grand complet est arrivéesamedi à Bardonecchia et a pu découvrirhier le parcours olympique. Débutdes compétitions mercredi pour leshommes (Huet et Bozzetto), jeudi pourles femmes (Blanc et Pomagalski).– J. I.TÉLÉVISION LASÉLECTIONDE«L’ÉQUIPE»FILM 08.40« Stardom »,de D. Arcand (2000).JEUX OLYMPIQUES 09.20Ski alpin.Géant H. 1 re manche. À Sestrières (ITA).JEUX OLYMPIQUES 09.30Ski alpin.Géant H. 1 re manche. À Sestrières (ITA).JEUX OLYMPIQUES 10.30Curling F. 1 re phase.Danemark-Norvège. À Pinerolo Palaghiaccio (ITA).JEUX OLYMPIQUES 12.00Ski alpin.super-G F. À San Sicario (ITA).JEUX OLYMPIQUES 12.00Ski alpin.super-G F. À San Sicario (ITA).JEUX OLYMPIQUES 12.55Ski alpin.Géant H. 2 e manche. À Sestrières (ITA).JEUX OLYMPIQUES 13.00Ski alpin.Géant H. 2 e manche. À Sestrières (ITA).JEUX OLYMPIQUES 14.15Curling H. 1 re phase. Nouvelle-Zélande - Allemagne.À Pinerolo Palaghiaccio (ITA).TENNIS 16.00WTA Tour.Tournoi de Dubaï (EAU). 1 er jour.JEUX OLYMPIQUES 16.55Hockey sur glace F (finale) ; patinage artistique(danse sur glace) ; curling ; saut à skis ; bobsleigh.JEUX OLYMPIQUES 17.00Saut à skis. Concours par équipes (grand tremplin).Manche d’essai. À Pragelato (ITA).JEUX OLYMPIQUES 18.00Saut à skis. Concours par équipes (grand tremplin).1 re manche. À Pragelato (ITA).Cinécinéma Premier 109 minFrance 3 150 minEurosport 60 minEurosport 90 minEurosport 60 minFrance 2 55 minFrance 3 190 minEurosport 70 minRediff. à 2 h 30Eurosport 165 minRediff. à 3 h 30Eurosport 2 105 minRediff. à 20 h 15France 2 155 minEurosport 45 minEurosport 55 minÀ voir.Intéressant.À ne pas rater.Les cases vertescorrespondent auxretransmissionsen direct.JEUX OLYMPIQUES 18.55Saut à skis. Concours par équipes (grand tremplin).Manche finale. À Pragelato (ITA).Eurosport 60 minRediff. à 1 h 45MAGAZINE 19.00« Match Retour » L’Équipe TV 26 minMAGAZINE 19.30« Un jour à Turin » France 2 26 minJEUX OLYMPIQUES 20.00Patinage artistique.Programme libre danse. À Turin (ITA).TOUT LE SPORT 20.08Suivi du « Journal des Jeux »Eurosport 195 minRediff. à 4 h 30France 3 2 minMAGAZINE 20.35« Les Spécialistes » Canal + Sport 50 minJEUX OLYMPIQUES 20.55Patinage artistique.France 3 160 minProgramme libre danse. À Turin (ITA).MAGAZINE 23.15« Olympic Extra » Eurosport 60 minJEUX OLYMPIQUES 00.10Hockey sur glace F.Finale. À Turin (ITA).JEUX OLYMPIQUES 00.45Hockey sur glace F.Finale. À Turin (ITA).ZAPCe soir 18: 30France 3 105 minEurosport 60 minINFORMATION> LA GRANDE ÉDITIONNotre consultant Jacques Monclar reviendra sur le All-Star Game> BASKETLes JO, c’est (encore) mieux à la téléTechnologies nouvelles, angles originaux : la réalisation ne cesse de tendrevers l’excellence.SI LE COMITÉ d’organisation desJeux de Turin (TOROC) n’a semble-t-ilpas réussi le pari de remuer les foulesitaliennes, il n’a pas ménagé sesefforts pour faire malgré tout de sesJeux un succès médiatique. Pourassouvir les espérances d’audimat duTOROC – entre 3 et 4 milliards de téléspectateurs–,l’organisme de radiotélévisionolympique de Turin (TOBO), quiassure la couverture télévisée, n’a paslésiné sur les moyens : 400 caméras,2 300 personnes et, surtout, l’utilisationde technologies de pointe.« Nous sommes obligés par contratavec le CIO de faire toujours mieux quel’édition précédente, explique VittorioArrigoni, directeur des opérations duTOBO. Depuis quatre ans, nous recherchonstoutes les nouveautés possiblesparmi celles qui ont fait leurspreuves. » Cette quête d’excellence aun coût, mais il ne devrait pas excédercelui de la production télévisée de laprécédente édition à Salt Lake City,soit environ 100 millions de dollars.L’évolution technique dont le TOBOest le plus fière n’est pas perceptiblepar les foyers européens, qui ne sontpas encore équipés. Il s’agit de l’émissionsimultanée d’un signal en hautedéfinition–commeaux JOd’Athènes –qui permet notamment aux Américainset aux Japonais de regarder lesJeux avec une qualité d’image inédite.Seul le site de Pinerolo Palaghiaccio,dédié au curling, n’est pas équipé decette technique. Il faut dire que cesport ne fascine pas forcément lepublic aux États-Unis et au Japon.En revanche, l’innovation que tous lestéléspectateurs peuvent appréciersans exception ni modération, c’est lacamérainstallée spécialement pour lescompétitions de saut à skis. Posée surun rail situé le long du tremplin, elleaccompagne le sauteur dans les airsjusqu’à sa réception. « Cela donne unpoint de vue complètement différentet enthousiasmant, assure VittorioArrigoni, on est vraiment avec lesauteur. »Sports rois des Jeux, le ski alpin et lehockey sur glace ont droit à un luxe decaméras ; lesquelles se logent parfoisdans les endroits les plus improbables :sur les portes, dans les buts, dans laneige et même sur le casque del’arbitre. Une caméra robotisée placéeau milieu de la glace a même étéessayée, mais elle n’a pas été utiliséeen compétition.Pour l’heure, d’après le TOBO, lesquelque 80 diffuseurs des Jeux sontsatisfaits de la qualité des retransmissions.« Il faut attendre avant de tirerdes conclusions, précise toutefois VittorioArrigoni. Il reste encore unesemaine de compétition. »Si l’on en croit les premiers résultatsd’audience en Italie, la télévision attireplus le public que les sites de compétition.Depuis le 10 février, date del’ouverture des JO, neuf des dix meilleuresaudiences sportives transalpinescorrespondent à des rendezvousolympiques.FRANÇOIS-GUILLAUMELEMOUTONL’ÉQUIPE TV6. Édition du matin. 10. Édition de lajournée. 18.30 La Grande Édition (rediff.toutes les heures jusqu’à 21.30). 19.Match retour (rediff. toutes les heures jusqu’à22. et à 0.15). 22.30 Édition de lanuit.INFOSPORT6. La Matinale sport, avec une page spécialeJO de Turin. 10. Le Journal en continu.18. La Grande Heure, avec une pagespéciale JO de Turin.LE COIN DES RADIOSToute la journée. France Info. À 8 et à 38de chaque heure, chronique sportive.6.40 et 7.40 France Inter. Sports. 6.45RTL. RTL JO. 7.40 France Info. Journal desJeux (et à 9.40 et 10.40). 7.40 Europe 1.Sports. 10.30 Europe 1. Jean-MarcMorandini. Invité : Daniel Bilalian. 13.RMC.Intégraleolympique.16. RMC.DKP.18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18.RMC. Larqué foot. 18.53 RTL RTL JO. 19.RMC. Globalolympique.19.40 RMC. Globalsport. 20. RTL. On refait le match. 20.RMC. Coach Courbis. 20. Europe 1.Europe sport (avec à 20.10, Europe foot).21. RMC. Intégrale olympique.PAGE 14 LUNDI 20 FÉVRIER 2006


BASKET PROA(SemainedesAs,finale) LE MANS - BOURG-EN-BRESSE : 78-60Le Mans, haut la mainEn s’imposant nettement en finale des As face à Bourg, fourbu, le MSB a pris date pour la fin de saison.DIJON –de notre envoyé spécialC’ÉTAIT DONC les 96 heures duMans. Quatre jours et quatre nuitsont placé le MSB au sommet du basketfrançais, le temps d’un hiver entout cas, puisque, hier, la hiérarchiesupposée aété respectée en finale dela Semaine des As, que le club sarthoisa dominée de bout en bout faceà la révélation de la saison, laJL Bourg (78-60), victime d’unepanne de courant après son matchhéroïque de la veille et deux prolongationscontre Nancy.Abattu il y a deux ans à Mulhouseaprès la finale lâchée contre Dijon, leMSB souriait cette fois à pleinesdents, dans la mesure et la distancequi caractérisent ce club très sage etbien sous tous rapports.Force majeure nationale depuis la findes années 90, Le Mans a souventfléchi aux plus mauvais moments cesdernières années, en Championnatcomme en Coupe d’Europe. Il n’acette fois pas reculé devant l’obstacle,s’offrant son deuxième trophéede l’ère contemporaine, aprèsla Coupe de France 2004.LE MANS 78BOURG 60Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdBatum 2 0 0/1 - - 0-2 -Gregory 26 12 4/8 - 4/5 0-2 2Amagou 24 8 2/4 2/3 2/2 1-1 3Koffi 28 14 7/10 - - 1-5 2J. Ruzic 9 3 1/5 1/4 - - -Bokolo 31 4 2/4 0/1 - 1-5 10Guice 23 14 3/6 3/5 5/5 0-3 4Besök 18 4 2/5 - 0/2 1-2 1Campbell 30 17 6/11 4/5 1/2 2-4 2J.D. Jackson 7 2 1/3 0/2 - 0-1 1Krolo 2 - - - - 1-0 -TOTAL 200 78 28/57 10/20 12/16 7-25 25Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdSavovic 29 9 3/9 0/3 3/4 1-1 2Poupet 17 2 0/6 0/4 2/3 0-2 4Adamou 6 - - - - 0-1 -Bassette 14 10 4/6 - 2/2 1-1 -Gay 17 1 0/3 - 1/2 2-1 -Moncade 19 0 0/3 0/3 - 1-1 4Doreau 10 2 1/2 - - 1-0 -P. Haquet 2 0 0/2 0/1 - - -Schmitt 26 12 6/10 - - 4-3 2Sindjelic 24 12 5/10 2/4 - 1-5 -Torbert 34 12 5/13 2/4 - 0-5 4Racon 2 - - - - - -TOTAL 200 60 24/64 4/19 8/11 11-20 1678-60 (19-15; 15-10; 25-20; 19-15)Ecarts.- LEM : +19 (38 e )Spect. : 4500. Arb. : MM. Bichon, Viator, Chambon.ÉQUIPE DE FRANCE HOMMESLe Japon via la ChineLes Bleus, qui transiteront par Strasbourg et la Chine, viseront le top 8 mondial cet été au Japon.DIJON –de notre envoyé spécialIl le doit à sa valeur collective, bâtiedans l’harmonie et la continuitéautour, notamment, d’un noyau dejeunes joueurs français très présentslors du tournoi dijonnais et d’un trioaméricain complémentaire. Unereprésentation peut-être idéale de cequi doit aujourd’hui composer laforce d’un basket de clubs se cherchantune identité. « Six équipes différentes(Dijon, Le Mans, Pau,Nancy, Gravelines-Dunkerque,Strasbourg) ont remporté un trophéeen Franceces deux dernières années.Nous sommes les seuls à en avoirconquis deux. Cette année, onespère au moins revenir en CoupeULEB, mais depuis trois ans on rêvede l’Euroligue », annonçait, presqueaphone, l’entraîneur-bâtisseur, VincentCollet, dans la perspectived’une fin de saison qui, selon lui,conserve tout son mystère. « C’estune référence importante pour lasuite, mais on n’ignore pas les forteséquipes qui veulent le Championnat.Chacun fait la course à l’armement.»Bokolo, vraichef d’orchestreMoins brillant que la veille face àl’ASVEL, Le Mans n’a cependantjamais été inquiété par la JL, hormisdix minutes en première mi-temps(24-23, 14 e ). Dans la foulée, avecnotamment deux paniers primés deson petit intérieur US (1,95 m), EricCampbell, élu MVP du tournoi, lesSarthois passaient un 10-0 ens’appuyant sur une défense impeccableet un rebond souverain (34-25à la pause). Fourbus, en dépit desrotations incessantes de FrédéricSarre, les Bressans n’avaient pas lesmoyens physiques et athlétiquespour rivaliser. « On savait que ceserait difficile physiquement. Nousavions besoin de disposer de toutesnos forces. Et il nous manquait cettepetite étincelle. Maintenant, on a unnouveau statut et on n’a plus le droitd’être moyens », indiquait FrédéricSarre, dont le travail a été salué avecéloquence par Vincent Collet.« J’avais dit que Bourg jouait le meilleurbasket de ce tournoi. Ce n’estplus une surprise maintenant et onn’a peut-être pas fini de les voir touten haut. Pour moi, le coach del’année est déjà désigné. »OBJECTIF QUARTS. Pour sa premièreparticipation au Mondial (19 août -3 septembre au Japon) depuis vingt ans,l’équipe de France hommes visera uneplaceen quartsde finale. Telle est lamissionassignée à la sélection médaillée debronze à l’Euro 2005 de Belgrade par laFédération française qui a présenté hierà Dijon, en marge de la Semaine des As,son programme de préparation.« Il faut vite oublier Belgrade et ne passurfersurcette performance.Onrepart àzéroà chaque fois,autant danslaconstitutiond’un groupe que dans celle d’uneéquipe. Et pour progresser, nous devonsêtre parmi les huit meilleures nationsmondiales », lançait en préambule lesélectionneur Claude Bergeaud, quiavait momentanément délaissé sa casquetted’entraîneur de l’Asvel. Il la laisseraplus longuement de côté du 8 au22 mars, période durant laquelle l’Ariégeoiseffectuera une tournée dans leGrandOuestaméricainafinde connaîtreles intentions des Français de NBA, etsurtout celles de leurs franchises, pourl’été. « Je souhaite voir les joueurs biensûr mais aussi parler aux entraîneurs etassistants. On veut être fixé fin mars surleurs possibilités de venir en équipenationale », a-t-il précisé.Stageà Divonne-les-BainsNéanmoins, le stage de préparation desBleus, qui débutera le 10 juillet dans lastation thermale de Divonne-les-Bains(Ain) viendra buter directement avec lesdates des Ligues d’été NBA lors desquellesquelquessélectionnables (Petro,Turiaf, Gelabale, Mahinmi, P. MorlendeFidèle à ses « coups » de coaching– il avait notamment fait exécuterune zone-press en prolongationcontre Nancy –, Frédéric Sarre tenta,après la pause, d’articuler unedéfense de zone pour limiter l’impactathlétique du Mans. Mais elle fitlongfeu, l’association des deux meneursBokolo-Amagou, prodiguant rythmeet relances au MSB qui prenaitl’ascendant définitif en fin de troisièmequart-temps (59-45). «Lesjoueurs ont respecté Bourg et n’ontjamais desserré l’étau. YannickBokolo a donné 10 passes pourentre autres) seront probablementréquisitionnés.« Mickaël Gelabale (Real Madrid)rejoindra Seattle dès la saison prochaine,avecuneclausedanssoncontratqui prévoit sa mise à disposition enéquipe nationale, affirmeJean-Pierre DeVincenzi, le directeur technique national,qui a effectué une première visiteaux États-Unis le mois dernier. Le casJohan Petro (Seattle) est rassurant. Sonagent (Sam Goldfeder) a conscience entout cas que son intérêt était de venir enéquipe nationale en passant parl’équipe A’ qui sera sur le pont fin juin(matches contre son homologue italienne).Ronny Turiaf, quant à lui, n’a,semble-t-il, pas de contrat garanti avecles Lakers et ne pourra donc pas échapperà une Ligue d’été. Enfin, les Spursm’ont dit qu’ils s’adapteraient pour IanMahinmi qui disputera l’Euro des vingt2 pertes de balle. C’est fort pour unmeneur de jeu vieux de seulementquatre mois. Il a été exceptionnel »,soulignait Collet au sujet de sonjeune arrière international, désormaisdans la peau d’un vrai chefd’orchestre.Peut-être bien la grande nouvelle duweek-end pour une équipe quin’avait pas donné toutes les garantiesà ce poste stratégique en vue deséchéances printanières. Quatrejours, quatre nuits mais maintenant,tout recommence.ARNAUD LECOMTEans et moins (14 au 23 juillet). » Resteque Claude Bergeaud a été clair au sujetprincipalement de Johan Petro, RonnyTuriaf et quelques autres, qui n’ontjamais évolué avec les A : « Il pourra yavoir des adaptations pour ceux quiseront sollicités tardivement avec leursclubs, mais pas pour ceux qui n’ont pasd’expérience du haut niveau international.»Àceteffet, leprogrammede préparationdes Bleus, qui devraient être seize àdébuter le stage, propose du lourd (voirci-dessous), avec notamment un seultournoi en France à Strasbourg et unséjour à Guangdong en Chine, dix joursavant le début du Mondial lors d’untournoi dont le plateau n’est pas encoredéfinitivement arrêté. De quoi se mettreou se remettre dans le bain.ARNAUD LECOMTEILS ONT DIT● Eric CAMPBELL (Le Mans) : «Cetrophée (de MVP), c’est l’équipe qui lemérite. On a mis beaucoup de cœurpour contrôler le match. J’ai bénéficiédes prises à deux sur Alain (Koffi) pouravoir des shoots ouverts à trois pointset les rentrer. Cette victoire va nousdonner plus de confiance encore pourla suite de la saison. »● Jérôme SCHMITT (Bourg) : «Onne veut pas donner l’excuse de la fatigue,des matches rapprochés et desprolongations jouées. On pensaitquand même pouvoir la surmonter.Mais Le Mans était plus fort, nous acanalisés et empêchés d’être euphoriques.On est assez sereins et on neveut pas s’arrêter là cette saison,même si on va nous attendre. »● Branko SINDJELIC (Bourg) : «Onaurait peut-être pu faire mieux maisaprès le matchde Nancy (samedi),on amangé à minuit. C’était très dur des’endormir ensuite. On était très fatiguéset on a joué contre une équipetrès athlétique alors que physiquementon n’était pas frais. » –L.T.etAr. L.DIJON. – Le Mans, avec ici J.D. Jackson soulevant le trophéeet, juste devant lui, la jeune classe formée au club – Bokolo(9), Amagou, Koffi –, a remporté une deuxième compétitionen trois saisons après la Coupe de France en 2004.(Photo Nicolas Luttiau)C’estfortdeKoffiLe jeune intérieur manceau a étéà la hauteur de l’enjeu.DIJON –de notre envoyée spécialeIL Y A DEUX ANS à Mulhouse, lors dela première finale des As perdue par LeMans contre Dijon (62-60), il n’avaitjoué que douze minutes, rendant unecopie de gamin, deux points sur lancerset quatre rebonds. Hier, AlainKoffi (23 ans) a bien grandi. Le natifd’Abidjan fait toujours 2,06 m mais ilsoigne mieux ses bilans comptables,tout en restant toujours un monstre endéfense, tâche ingrate qui lui sied sibien, et où il ne rechigne pas à s’investir.Ses six points dans le premier quart (à75 % de réussite) ont permis au Mansde bichonner son entame, et il était lameilleure évaluation mancelle au final(23). C’est qu’il a drôlement enrichison registre, au-delà de ses exploits enverticalité qui lui ont autorisé sixrebonds hier mais aussi quatre contrestonitruants, le dernier laissant KelvinTorbert abasourdi à trois minutes de lafin.« Me concentrersur la défense »Ses quatorze points (à 70%), eux,témoignent du chemin accompli dansla maîtrise de quelques gestes offensifscomme ce petit shoot à 2-3 mètresqu’il n’avait pas avant. « J’avais discutéavec Vincent, il m’a dit que j’avaisdes qualités athlétiques mais qu’il nefallaitpas queje ne joue quelà-dessus,qu’il me fallait travailler autre chose »,raconte-t-il. Alors j’ai bossé mon tir, ledribble, le jeu dos au panier. Avant jemontais beaucoup en l’air, mais sanstrop de réussite », rigole-t-ilaujourd’hui.Deuxième marqueur sarthois, il a faitson chemin sans rien forcer, avec unbeau respect du jeu. « Je suis bienentré dans mon match, mais j’avaisd’abord à me concentrer sur ladéfense, et si là tout était bien, jen’avais pas de raison de refuser les tirs,ce que j’ai fait ce soir. Bourg était sansdoute un peu fatigué, on a senti la différence», dit-il sans une once d’arrogance.A côté, le MVP du jour Eric Campbell,son coéquipier, lui taille un petit hommage.« Il est jeune, mais ne joue pascomme les jeunes de son âge. Il peutscorer, il est grand, athlétique, et peutvraiment bien défendre. C’est unathlète impressionnant, il a un bel avenirdevant lui. »Claude Bergeaud, sélectionneur national,y a bien pensé aussi.« Avec l’équipe de France, il y a euquelques stages. J’y pense, mais plutôtà moyen terme. Aujourd’hui, il y abeaucoup de monde devant moi. Peutêtreque je pourrai profiter de ma progressionactuelle pour espérer y fairequelques apparitions, ce serait pasmal », imagine-t-il. En attendant, il esttout au bonheur des As, son deuxièmetrophée avec Le Mans après la Coupede France 2004.LILIANE TRÉVISAN■ LESAS BIENSUIVIS.–Malgrél’élimination de laJDA Dijonau premiertour, etles vacances scolaires, le tournoi des As a fait recette à Dijon. La finale Bourg -Le Mans s’est jouée dans un palais des sports plein (4 600 spectateurs), et cetteédition a attiré 16 453 spectateurs sur quatre jours. C’est la deuxième meilleureaffluence des As, derrière celle de l’édition 2003 à Pau (17 150).■ À NANCY EN 2007. – La prochaine édition du tournoi des As se tiendra àNancy, dont le club avait remporté l’édition 2004.LE PROGRAMME DE PRÉPARATION❏ 8-9 juillet : rassemblement à Paris(test médicaux).❏ du 10 au 29 juillet : stage à Divonneles-Bains(Ain).❏ 17 juillet : match contre la Suisse.❏ 21-23 juillet : tournoi à Strasbourgavec le Sénégal (le 21), la Lituanie (le 22)et la Chine (le 23).❏ du 31 juillet au 2 août : tournoid’Athènes avec l’Italie, la Croatie et laGrèce.❏ 4-5 août : tournoi de Berlin avec Italie(le 4), l’Allemagne ou la Turquie (le 5).❏ 9août:départ pour l’Asie.❏ 10-15 août : tournoi de Guangdongavec la Chine, l’Argentine, le Brésil, l’Allemagneet la Grèce.❏ 16 août : départ pour le Japon.❏ 19 août : début du Championnat dumonde (jusqu’au 3 septembre).■ MONDIALFÉMININ: LES BLEUESDEMARRENTLE16 JUILLET.– La préparationde l’équipe de France féminine pour son Championnat du monde au Brésil (du 12 au23 septembre) démarrera le 16 juillet à Paris. On pourra voir les Françaises au tournoi deVannes (du 25 au 27 août) avec la République tchèque, le Canada et l’Espagne. La sélectiond’Alain Jardel rencontrera également la Russie à Moscou (du 18 au 20 août).■ ITALIE : UNE COUPE POUR MORANDAIS. – Michel Morandais a remportéla Coupe d’Italie avec Naples, victorieux en finale de Rome (85-83) aprèsprolongation hier à Forli. Le Français a inscrit 9 points (3 sur 10 aux tirs, 2 sur2 aux lancers) et pris 3 rebonds lors du succès de l’équipe surprise de lasaison en Italie. L’ex-Villeurbannais Jay Larranaga a réussi un panier à troispoints crucial en prolongation – son seul panier du match – alors que lemeneur Lynn Greer a été le leader offensif de l’équipe (22 points).■ ESPAGNE : VITORIA COURONNÉ. – Vitoria s’est emparé hier à Madrid dela Coupe du Roi en prenant le meilleur en finale sur Valence (85-80) dans lesillage du trio Erdogan (20 pts)-Scola (19)-Jacobsen (19).■ LINEHAN BIENTÔT À STRASBOURG. – La venue du meneur de jeuaméricain John Linehan à Strasbourg devrait être officialisée en ce début desemaine, même si la SIG refusait hier de confirmer la nouvelle. Le clubparisien doit préalablement s’expliquer sur ce départ inattendu. Déçu de cenouveau contre-temps, le coach Gordon Herbert a annoncé au Parisien qu’ilresterait au PBR jusqu’en fin de saison car il le « devait aux joueurs ».HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (24 e journée)Grenoble se placeGRENOBLE - BRIANÇON : 4-2 (2-1 ; 1-1 ; 1-0)Arbitre : M. Bocquet. Spectateurs : 3 500. Pénalités. – Grenoble : 10’(2 × 5’) ; Briançon : 26’ (2 × 8’ + 1 × 10’). Buts. – GRENOBLE :12’28’’ Sadoun (Amar, L. Meunier) ; 17’35’’ Favarin (Papa) ; 34’43’’Mills (Draney, Papa) ; 55’47’’ Draney. BRIANÇON : 10’37’’ M. Pérez(Filip, Millar) ; 30’22’ Millar (Filip, M. Pérez).ROUEN - VILLARD-DE-LANS : 7-3 (4-2 ; 2-0 ; 1-1)Arbitre : F. Bachelet. Spectateurs : 2 400. Pénalités. – ROUEN : 56’(13 × 2’+ 3 × 10’); VILLARD-DE-LANS : 14’ (7 × 2’). Buts. – ROUEN :2’42’’ P-E. Bellemare (Salminen) ; 4’28’’ Thinel (Mallette) ; 4’47’’ Besh(Carlsson) ; 9’46’’ Mallette (Thinel, Fortier) ; 22’45’’ Fortier (Mallette) ;25’41’’ Fortier (Thinel, Mallette) sup. num ; 45’03’’ Salminen (Salomaa).VILLARD-DE-LANS : 7’50’’ L. Tardif Jr sup. num. ; 9’08’’ Métro (Fougère); 42’31’’ Chalons (Métro, Bohunicky).MORZINE-AVORIAZ - ANGERS : 5-5 a.p. (0-3 ; 4-2 ; 1-0 ; 0-0)Arbitre : M. Avavian. Spectateurs : 830. Pénalités. – MORZINE-AVO-RIAZ : 30’ (2 × 10’ + 10’) ; ANGERS : 24’ (12 × 2’). Buts. – MORZINE-AVORIAZ : 21’18’’ Halttunen (Forsander) ; 22’06’’ M. Billierias (Bardet,Hutchinson) ; 33’04’’ Niettinen (Bergin) sup. num. ; 36’30’’ Lindgren(Geffroy, Forsander) ; 52’52’’ Trabichet (M. Billieras). ANGERS : 5’18’’Jokinen (J. Bellemare, Rodrigue) ; 9’26’’ J. Bellemare inf. num. ; 11’45’’Jokinen (Socha, Rodrigue) sup. num. ; 22’52’’ Choiniere (J. Bellemare); 33’35’’ Drozdz (Pihant, Deveze).CAEN - GAP : 8-4 (3-1 ; 2-3 ; 3-0)Arbitre : M. Durand. Spectateurs : 1 400. Pénalités. – CAEN : 53’(2 × 9’+ 10’ + 25’) ; GAP : 47’ (2 × 11 + 25’). Buts. – GAP : 10’02’’Gavalda (Hascoet, Raux) ; 17’48’’ Boldron (Jelen, Supuka) sup. num ;18’01’’ Gavalda (Bergès, Raux) ; 26’50’’ Boldron (Jelen, Maatta) sup.num. ; 39’16’’ Maatta (Jelen) sup. num. ; 54’31’’ Hascoet (Supuka) sup.num. ; 56’52’’ Jelen (Gomane) inf. num. ; 58’26’’ Jelen inf. num. ; GAP :12’31’’ Rambusek (Rambousek (Dubois, Anderson) sup. num. ; 24’01’’Anderson (Rambousek) sup. num. ; 25’05’’ Moussier (Ravoire, McGee)sup. num. ; 29’31’’ McGee (Obninski, Moussier) sup. num.CHAMONIX - ANGLET : 2-3 (0-1 ; 0-1 ; 2-1)Arbitre : M. Hauchart. Spectateurs : 800. Pénalités. – CHAMONIX : 12’(6 × 2’) ; ANGLET : 16’ (8 × 2’). Buts. – CHAMONIX : 58’28’’ Lafrancesca(Ribourg, Lebey) ; 59’29’’ Torgersson (Aimonetto) ; ANGLET :00’48’’ Daramy (Courally) ; 33’ Daramy (Courally, Larrieu) ; 55’09’’Daramy.DIJON - AMIENS : 4-1 (0-1 ; 2-0 ; 2-0)Arbitre : M. Bergamelli. Spectateurs : 934. Pénalités. – DIJON : 22’(11 × 2’) ; AMIENS : 45’ (10 × 2’+ 5’ + 20’). Buts. – DIJON : 25’31’’Braudin (Tekel) inf. num. ; 33’17’’ Amsellem (Dugas, Drotard) ; 58’43’’Bochna cage vide ; 59’59’’ Kristin (Bochna) cage vide ; AMIENS : 2’38’’F. Rozenthal (Marcos, Zwikel).DÉJÀ JOUÉ : Épinal - Mont-Blanc, 1-2.SAMEDI : Grenoble-Briançon,4-2(2-1,1-1, 1-0) ; Dijon-Amiens, 4-1 (0-1, 2-0,2-0) ; Rouen-Villard,7-3 (4-2,2-0,1-1) ;Caen-Gap, 8-4 (3-1, 2-3, 3-0) ; Chamonix-Anglet,2-3 (0-1, 0-1, 2-1) ; Morz.-Avoriaz - Angers, 5-5 a.p. (0-3, 4-2, 1-0,0-0).Classement : 1. Rouen (– 1 m.), 45pts ; 2. Amiens, 34 ; 3. Grenoble(– 1 m.), 32 ; 4. Briançon et Dijon, 31 ;6. Villard, 27 ; 7. Angers, 26 ; 8. Angletet Morzine (– 2 m.), 25 ; 10. Epinal(+ 1 m.), 21 ; 11. Mont-Blanc (+ 1 m.),20 ; 12. Caen, 18 ; 13. Chamonix(– 1 m.), 13 ; 14. Gap (– 1 m.), 6.■ THÉODORE ABSENT SIXSEMAINES. –BobGainey,l’entraîneur des Canadiens deMontréal, a annoncé hier la blessuredu gardien québécois JoséThéodore(fracture du talon). Ce quiouvre toute grande au FrançaisCristobal Huet al perspective degarder la cage jusqu’à la fin de lasaison régulière. – Y. Mai.LUNDI 20 FÉVRIER 2006 PAGE 15


BASKET NBA (55 e All-StarGame)Rapper, shooter, jouer…Tony Parker a sacrifié une large partie de son week-end à tenter de lancer sa carrière de rappeur. En attendant le grand moment…HOUSTON –(USA)de notre envoyé spécialN’EST PAS RAPPEUR qui veut.Voilà la plus importante leçon imposéeà Tony Parker durant le All-Starweek-end. Une leçon d’humilité enplein cœur de la foire aux ego del’univers enivrant des stars NBA.Non content de fêter là sa premièresélection au All-Star Game et decélébrer comme il se doit sacinquième saison de basketteur professionneldans la plus grande Liguedu monde, ce TP multicarte étaitvenu à Houston lancer Tony P. lerappeur. C’était le résultat d’une formationen accéléré, puisque trois ansplus tôt, celui-ci s’amusait à composerquelques morceaux sur un logicielde musique d’un jeu vidéo.Vendredi soir, il s’est lancé sur lascène où il a un peu dérapé...« Pour l’instant, je me concentre surlamusique. Je n’ai pastouché un ballondepuis mon arrivée », concédaitilsans honte avant l’heure, pourtantbien conscient au fond de lui de larareté du moment sportif. Déjà, dansl’avion privé qui l’avait amené àHouston, un petit Cessna de huitplaces loué par sa compagne EvaLongoria, il avait revu une fois deplus les plans de son long week-endmusical du All-Star Game.Cartons de cadeaux à distribuer auxinvités de la soirée, matériel, rappeurs,organisateurs, amis, invités,tout avait été pensé de longue dateet détaillé une dernière fois au milieude la nuit après son retour à l’aubed’un match perdu à Philadelphie.« Ça fait deux jours que je ne dorspas, mais un All-Star Game, cela sevit à fond. Je dormirai plus tard »,glissait Tony avec le même élan irrésistiblequi lui laisse encore parfoiscroire à sa propre immortalité.Dans sa foulée suivaient quatregardes du corps personnellementengagés par ses soins pour prévenirle moindre débordement de ceweek-end à multidétente, avec unquart-temps d’exposition médiatique,un autre de basket et deux dehip-hop. « J’ai tout prévu », répétait-ilencore avant de poser pieddans sa luxueuse chambre de l’hôtelHilton, adjacent à la salle du ToyotaCenter, lieu du All-Star Game NBA2006. Tout était parfaitement détaillésur son nouveau site, celui du rappeurParker (tonyp.fr), avec la premièremondiale de Tony Pizzle, aliasla Machine et Fabolous, vendredi,dans un autre hôtel de Houston.Suivi en permanence par les camérasde Canal +, TP passait son temps àcourir, entre deux apparitions pour laNBA, pour mieux retourner à samusique. Il était parfait, souriant etpatient, dans un rôle d’instructeurbasket lors d’un clinic. Il était toutaussi disponible et aimable avec lesmédias sportifs et ceux de la pressepeople. Mais ses pensées étaient ailleurset il rêvait encore éveillé, àquelques minutes de son entrée enscène, très au-delà de minuit,vendredi.« Je peux shooterà trois pointsmaintenant… »Même au prix très rédhibitoire de75 dollars l’entrée, ils étaient deuxou trois centaines dans cette salle debal : Houston voulait voir, Houstonvoulait entendre. Trois chansons etdemie plus tard, Houston n’avait pascompris grand-chose à la prestationdu Frenchie...« TP a commis plusieurs erreurs »,expliquait après le choc le chanteurauteur-compositeur BenjaminBiolay, grand fan de basket NBA,présent dans la salle. « On ne fait passes débuts au All-Star Game, avecdeuxheures deretard, à ceprix-là,enchantant en français pour desRicains. Et puis ce côté Eminem, avecquinze potes sur la scène, c’était tropambitieux pour un début. Il ne pouvaitque se planter. »L’analyse fait mal, autant à l’intéresséqu’à Benjamin Biolay lui-même,par ailleurs supporter absolu dujoueur. Mais certaines chosesétaient sans doute bonnes à dire siTony P. veut conserver quelqueschances d’exister dans cette direction-là.« Son attitude est cool, ils’éclate, mais il manque de rythme,détaillait le chanteur. Il doit se trouverun style, exiger plus d’originalité.Il doit aussi aller faire un stage dansune MJC de banlieue et bouffer durap français. Il ne serait pas le joueurqu’il est sans Popovich pour lepousser dans ses derniers retranchements.C’est pareil en musique : sansdirecteur artistique, tu n’as aucunechance. »Tim Duncan lui avait fait faux bond.CYCLISME COUPEDEFRANCE–CLASSICHARIBOCoyot s’offre Hushovd !Échappé toute la journée sous la pluie, le jeune Picard de Cofidis s’est pourtant permis de régler le Norvégien.MARSEILLE –de notre envoyé spécialC’ÉTAIT UN FICHU DIMANCHE,un vrai temps de chien. Le ventcontraire envoyait la pluie battanteet presque continuelle fouetter lafigure des coureurs qui faisaientgrise mine. Il y avait de quoi. Unedure, très dure journée. Il en fautpourtant davantage pour refroidirThor Hushovd, déjà fin prêt, visiblement,pour ses premiers objectifsdans les classiques. « Ce matin, ilnous a dit qu’il était là pourgagner », racontait Michel Laurent,qui attendait que son Norvégienapporte au Crédit Agricole unerevanche, au lendemain de la deuxièmeplace de Pietro Caucchioli,surpris par son compatriote de Cofidis,Leonardo Bertagnolli, dans lefinal du Tour du Haut Var.Cette fois, c’était presque comme sic’était fait. Il y avait encore un Cofidiset un Crédit Agricole devant, pourse disputer en tête à tête la ClassicHaribo, mais tout donnait à penserque l’ordre d’arrivée serait inverséentre les deux équipes françaises.Évidemment, Thor Hushovd étaittrès largement favori, dés lors que lemaillot vert du Tour, déjà présumé leplus rapide, était revenu sur la longueéchappée du jour à 25 kilomètresde l’arrivée, et n’avait conservéqu’Arnaud Coyot avec lui dans lamontée du Rove, avant de plongersur Marseille où le soleil perçaitenfin. Arnaud Coyot, pas encorecomplètement « rincé », avait pourtantdéjà 180 kilomètres d’échappéedans les jambes, d’abord avec Grivko,le prometteur Ukrainien de Milram,puis avec le renfort de deuxanonymes, l’Italien Mazzanti et lePolonais Janiaczyk, tous deux de lapetite équipe italienne Androni.« Déjà, quand on est partis à deux, jeme suis dit que j’avait fait une c…,racontait Arnaud Coyot à l’issue deson odyssée. J’avais froid, très froid.Quand Thor est revenu avec VanBon, deux sprinters, j’étais sûrd’avoir perdu. Puis quand je me suisretrouvé seul avec Hushovd, là je mesuis dit, maintenant, c’est vraimentperdu. Je vais un peu vite au sprint,mais de là à le battre ! Il a 500 wattsde plus que moi dans chaquecuisse... »Peut-être. Mais Arnaud Coyot «voltige» en ce moment, selon l’expressionde son directeur sportif, AlainDeloeil, qui avait presque annoncé lacouleur au départ d’Uzès. «Ilmarche super », disait-il, en vertudes informations reçues du stagequ’une partie de l’équipe a suivi à lapropre demande des coureurs,durant la semaine, à Saint-Aygulf.« Il ne faisait pas beau chez moi,nous étions plusieurs dans le mêmecas et on nous permet de partir enstage quand on veut pour rouler ausoleil », apprécie le jeune coureur deCreil, dans l’Oise. Ce n’était pas desvacances, car on peut dire que la premièrevictoire d’Arnaud Coyot enCoupe de France – son deuxièmesuccès après le GP de Tallin à sesdébuts en 2003 – résulte d’un grandnuméro, vraiment !Hushovd : « Jamaisje n’aurais dû perdre »« Alain Deloeil, c’est un malin, poursuivaitArnaud Coyot, à propos deson directeur sportif. À dix kilomètresde l’arrivée, il ne voulait déjàplus que je roule, mais Thor, c’est unbon mec, je ne pouvais pas lui faireça. À 5 kilomètres, Alain m’a demandéla même chose, mais aux troisbornes, là, je me suis décidé àprendre ma chance à fond. » Avec unmétier et un sang-froid assez impressionnantpour un coureur de vingtcinqans, le jeune Picard allait amenerThor Hushovd à un excès deconfiance fatal, que le maillot vert duTour, très fâché envers lui-même aupoint de filer direct à l’hôtel, ne separdonnait pas : « Jamais je n’auraisdû perdrecette course-là. J’étais tropsûr de moi… »« Il a tardé à lancer, reprenaitArnaud Coyot. Il a tardé, tardé, j’airepris son aspiration et à 50 mètresde la ligne j’ai descendu lesdents… »Laphoto-finish montrait que le jeuneFrançais avait remonté le Norvégienet l’emportait pour un quart deboyau, plongeant dans l’allégressele camp des Cofidis qui ont doncréussi ce week-end le carton plein !Au-delà de cette victoire épatantedans la forme, elle confirme les qualitéscertaines de ce grand gabarit(1,95 m) révélé l’an dernier par sa10 e place dans Paris-Roubaix etnaturellement inspiré par les classiques.« J’avais déjà bien marchédans les Paris-Roubaix Espoirs etquand je suis arrivé chez Cofidis en2003 et que je voyais Nico Mattanvoler sur les pavés, ça me faisaitrêver. Je suis vraiment motivé. De làà finir à Roubaix dans les cinq premiers,peut-être pas, mais je vaistout faire pour… » Après tout, il saitdepuis hier que rien n’est tout à faitimpossible.PHILIPPE BOUVETHOUSTON. – Même s’il avait l’esprit plus porté à ses débuts dans la musique qu’au défi à relever dans unconcours de tirs avec Magic Johnson, Tony Parker a gagné avec brio ledit concours. Et hier soir était legrandsoir… (Photo Lionel Hahn / L’Équipe)MARSEILLE. – À vingt-cinq ans, Arnaud Coyot (à gauche) a réussi, hier, l’incroyable : surprendresur le fil l’un des meilleurs sprinteurs au monde, Thor Hushovd, vainqueur de l’épreuveen 2004. C’est aussi la première victoire d’un Français sur la Classic Haribo depuis FrédéricGuesdonen1997. (Photo Bernard Papon)ÉRIC BOYER, nouveau manager de Cofidis, a connu un week-endparticulièrement réussi.«Unétatdegrâce»« SAVIEZ-VOUS qu’Arnaud Coyot était capable deréussir une performance aussi significative ?– Je l’ai découvert l’an dernier, dans son échappée de Paris-Roubaix. Et je me souviens que, lors de la première journéederepos, sur la Vuelta,il est venu mevoir avec une feuilleA 4où il avait marqué ce qu’il voulait préparer cette année : leVolk, les Flandres, Gand-Wevelgem, Paris-Roubaix, il voulaitdécouvrir aussi le Tour de France. Il est un peu du genretiti de banlieue, il n’a pas la grosse tête, mais il est ambitieuxet il le dit. Arnaud a ces courses-là en tête, il n’a pas arrêté debosser cet hiver, il veut réussir.– L’équipe Cofidis vient de s’offrir deux belles victoiresendeuxjours avecle Tourdu HautVar (Bertagnolli)et la Classic Haribo (Coyot), quelles sont lesraisons objectives d’une telle réussite ?– Il y a d’abord des coureurs qui marchent et un état degrâce. Mais c’est fini le temps où un seul directeur sportifpouvait toutgérer seul.Onest six, avec lesdirecteurs sportifs(Alain Deloeil, Bernard Quilfen, Lionel Marie), le managersportif (Francis Van Londersele), le directeur administratif(Franck Trajber) et moi-même, qui essaie d’insuffler un étatd’esprit et veux déléguer. On est complémentaires, maisquand un coureur s’adresse à l’un ou à l’autre, il entend lamême réponse. Par exemple, nous étions unanimementd’accord pour dire aux coureurs que, depuis Bessèges, lescourses servaient à parfaire le travail accompli en décembrejanvier.En revanche, on a mis une pression saine avant leTour du Haut Var et la Classic Haribo, en leur demandant dese mettre en position de gagner comme s’il s’agissait d’unedernière répétition avant un objectif. L’objectif, c’est Paris-Nice, où on vise déjà le prologue avec des coureurs commeWiggins, Verbrugghe ou Chavanel. Et si on gagne ce prologue,c’est un maillot qu’il faudra défendre. C’est une expériencetellement enrichissante où les équipiers vontapprendre énormément pour d’autres défis.– Votre équipe dispose de plusieurs cartesmajeures (Moncoutié, Chavanel, Bertagnolli, etc.),mais un “grand” leader ne fait-il pas défaut ?– Nous avons des leaders qui le sont chacun dans leurdomaine, et à des moments différents. Nous n’avons pasvoulu aller financièrement trop loin pour attirer Mancebo oud’autres. J’ai dit non, parce que je trouvais que ce n’était pasun bon équilibre qualité-prix. Nous n’avons pas de stars,peut-être nos objectifs sont-ils encore modestes. Ils sont cequ’ils sont pour 2006, mais le but, c’est qu’en 2007 ils soientbeaucoup moins modestes. » – Ph. Bo.RÉSULTATS■ CLASSIC HARIBO (2 e manche de laCoupe de France, 1.1, 19 février). – 1. Coyot(Cofidis), les 203, 5 km en 5 h 28’16’’(moy. :37,195 km/h) ; 2. Hushovd (NOR, Crédit Agricole),m.t. ; 3. Facci (ITA, Barloworld), à 31’’ ;4. Van Impe (BEL, Quick Step) ; 6. Van Bon(HOL, Davitamon-Lotto) ; 7. Haddou (Auber93) ; 8. Kirsipuu (EST, CA) ; 9. Vanlandschoot(BEL, Landbouwkrediet) ; 10. Gardeyn (BEL,Unibet.com) ; 11. Pichot (Bouygues Telecom)et le premier peloton avec… 17. Bonsergent(Bretagne Jean Floc’h) ; 19. Casper(Cof) ; 22. Jegou (Française des Jeux) ; 25.Inaudi (Cof) ; 26. Geslin (Btl) ; 31. Engoulvent(CA) ; 36. Delpech (Bjf) ; 38. Duclos-Lassalle (Cof) ; 41. Lelay (Bjf) ; 45. Cauquil(Jartazi) ; 51. Nazon (AG2R Prévoyance) ;53. Augé (Cof) ; 55. Vaugrenard (Fdj) ; 57.Talabardon (CA), t.m.t. – 100 classés.Coupe de France 2006 (après deuxmanches) : 1. Coyot (Cofidis) et Bertagnolli(ITA, Cof), 50 points ; 3. Hushovd (NOR, CréditAgricole) et Caucchioli (ITA, CA), 35 ; 5. Fofonov(KAZ, CA) ; 6. Haddou (Auber 93) etBichot (Française des Jeux), 14 ; 8. Kirsipuu(EST, CA), 12 ; 9. Pichot (Bouygues Telecom),6 ; 10. Fédrigo (Btl), 6.Par équipes : 1. Crédit Agricole, 24 points ;2. Cofidis, 15 ; 3. Française des Jeux, 15 ; 4.Bouygues Telecom, 14 ; 5. Agritubel, 13 ; 6.Bretagne-Jean Floc’h, 12 ; 7. Auber 93, 5.Classement des jeunes : 1. Haddou (Auber93), 14 points ; 2. Pichot (Btl), 6, etc.Prochaine manche : Cholet-Pays de Loire, le19 mars 2006.■ TOUR D’ALGARVE (2.1, POR, 15-19février). – 5 e et dernière étape, Vila RealSan Antonio - Alto de Malhao : 1. Cabrera(POR, Maia-Milaneza), les 180,7 km en5 h 2’57’’ (moy. : 35, 788 km/h) ; 2. Gesink(HOL, Rabobank), à 7’’ ; 3.Vital (POR, Madeinox-Brica-Canel),à 21’’ ; 4. Rebellin (ITA,Gerolsteiner), m.t. ; 5. Kirchen (LUX, T-Mobile), à 23’’ ; … 22. Bessy (Cofidis), à58’’.Classement final : 1. Cabrera (POR, Maia-Milaneza), en 22 h 42’ ; 2. Steegmans (BEL,Davitamon-Lotto), à 10’’ ; 3. Gesink (HOL,Rabobank), à 11’’ ; 4. Vital (POR, Madeinox-Brica-Canel), à 27’’ ; 5. Ziegler (ALL, T-Mobile), à 29’’ ; 24. Bessy (Cofidis), à 1’8’’ ;… 46.Mengin (Française des Jeux), à2’43’’.■ BORTOLAMI ARRÊTE. –GianlucaBortolami, trente-sept ans, toutjeune papa d’un petit Eros névendredi,adécidédemettreunterme à sa carrière en raison d’unproblème au cœur entraînant unearythmie. En quinze années dans lespelotons, l’Italien a acquis unetrentaine de succès, réalisant sameilleure saison en 1994 sous lemaillot Mapei. Lauréat cetteannée-là d’une étape sur le Tour, dela Leeds Classic et du Championnatde Zurich, il remportait également laCoupedumonde.S’ilagagnéleTourdesFlandresen2001,safindecarrière a été marquée par unesuspension de six mois pour uncontrôle positif aux corticoïdes auxTrois Jours de La Panne 2003 ainsique par une citation à témoignerdans le procès du docteur Ferrari,dont il était un client.Idem pour Shaquille O’Neal, pourtantpassé le voir durant le match descélébrités du showbiz de l’aprèsmidi– coaché par Eva Longoria –,pour lui confirmer sa présence auspectacle du soir... Une formule depolitesse sans lendemain dans cettefoire aux faux-semblants. AntoineRigaudeau, spectateur attentif deson premier All-Star Game, avait luiaussi préféré s’abstenir. Seuls lerookie Chris Paul, Vince Young, lequarterback du Texas et sensationdel’année en football, etl’ami RonnyTuriaf s’étaient finalement déplacés,avec, en coulisses, Beno Udrih etSarunas Jasikevicius. Mais le rappeurest aussi obstiné que le joueur :« Ça n’est pas un délire, rappelaitParker dernièrement. J’aime lamusique, j’ai toujours aimé le rap.C’est en moi... »Le clip, plutôt séduisant, est en boîte,la sortie de l’album est toujours prévuepour septembre. Samedi, assisLES CONCOURSNate Robinson,le nouveau WebbHOUSTON –de notre envoyé spécialALORS QUE L’ON pointait du doigtson shoot défaillant, Tony Parker adonné le succès à la triplette des Spurslors du Shooting Stars, première édition,en rentrant le tir du milieu du terrain,dès sa première tentative (voirpar ailleurs). Mais le temps fort desconcours du All-Star Week-end, samedi,fut celui des dunks, dont NateRobinson, le meneur de poche de NewYork (1,72 m) et l’explosif arrière-ailierde Philadelphie, Andre Iguodala, MVPla veille du Rookie Game, ont ralluméla flamme !Prime fut donnée aux envolées de lapetite bombe des Knicks, qui s’imposaitd’un point. Il postait dans laSHOOTING STARS : 1. San Antonio (Parker, Kerr, Wecker), 25,1 sec. ; 2. Los Angeles (Bryant,Johnson, Leslie), 41,3 ; 3. Houston (McGrady, Drexler, Swoopes), 47,2 ; 4. Phoenix (Marion,Majerle, Miller), 47,7.CONCOURS DES ARRIÈRES (finale) : 1. Wade (Miami), 26,1 sec. ; 2. James (Cleveland), 33,7.CONCOURS À TROIS POINTS (finale) : 1. Nowitzki (Dallas), 18 ; 2. Arenas (Philadelphie), 16 ;3. Allen (Seatlle), 15.CONCOURS DE DUNKS (finale) : 1. Robinson (New York), 141 (44, 50, 47) ; 2. Iguodala (Philadelphie),140 (50, 44, 46).AUTOMOBILEVanina Ickx en DTMLES 24 HEURES du Mans, les24 Heures de Spa, le Paris-Dakar...Vanina Ickx connaît déjà. Cette année,la fille du sextuple vainqueur du Manset ex-pilote de F 1 va découvrir le DTM(Championnat de tourisme allemand)et ses courses plus que disputées. Lajeune femme belge roulera pour Audi,dans une nouvelle équipe, dirigée par■ LE DTM AU MANS : GRÂCE AUX 24 HEURES. – Malgré une harmonisationdes règlements juridiques et fiscaux allemands et français, qui a réclamé un longtravail administratif, l’ACO a donc confirmé la tenue d’une épreuve de tourismeallemand (DTM), les 14 et 15 octobre sur le circuit Bugatti du Mans (avec égalementla F 3 Euroseries), une première en France. « Nous étions intéressés, et notrecandidature a été facilitée par les liens étroits qui nous unissent à Audi et à Mercedespour les 24 Heures, précise Daniel Poissenot, directeur adjoint de l’ACO. Etpuis le DTM reste dans l’esprit du Mans, les voitures étant carrossées. Avec lavolonté de tous (organisateurs, acteurs et partenaires) de voir cette discipline sortird’Allemagne pour la faire évoluer sur un circuit français équivalent à ceux deHockenheim ou duNürburgring, tout estallé dans le bon sens. » Trente mille spectateurssont espérés : « Si nous atteignons ce chiffre, nous serons satisfaits, poursuitDaniel Poissenot. Nous nous appuierons évidemment sur les prochaines24 Heures (17-18 juin) pour faire connaître la venue du DTM. » – M.-F. E.F1Le GP de France chercheàl’étrangeraux côtés d’Eva durant le concoursde dunks, il a regardé avec envie lereste des All-Stars s’amuser et chahuterà chaque explosion d’AndreIguodala et Nate Robinson.Quelques minutes avant, opposé àdes stars et légendes – Bryant,Magic, Drexler… –, il avait brillammentremporté le concours desShooting Stars en rentrant un tir dumilieu de terrain avec un heureuxrebond sur la planche. En 25’1’’,l’affaire était dans le sac… «Àl’entraînement, jen’en avais pasrentréun seul. C’est le premier que jeréussis. Dites donc à Pop (Popovich)que je peux shooter à trois pointsmaintenant. Oui, ce week-end est demieux en mieux », plaisantait-ilencore. Mais dimanche, Tony P.avait remisé le micro pour laisserplace à Tony Parker. Le basketteurdisputait son premier All-Star GameNBA.OLIVIER PHEULPINraquette Spud Webb, 1,69 m delégende victorieuse du concours vingtans plus tôt, avec son vieux maillot desHawks. Webb faisait alors rebondir leballon au sol et Robinson, lancé, volaitau-dessus de l’ancien et dunkait !Note maximale : 50 !Mais Iguodala méritait sans doute plusle titre, stupéfiant la foule lors de lapremière phase grâce à un dunk inédit.Son coéquipier, Allen Iverson, faisaitrebondir le ballon sur l’arrière du plexiglas,Iguodala, parti de biais, derrièrela ligne de fond, récupérait le ballon enl’air, passait sous le plexiglas et dunkaitrenversé avec une main. Un purbijou, superbement exécuté (note parfaite,50)qui,à lui seul, aurait bien valula victoire. – D. L.Colin Kolles, le responsable de l’écuriede F 1 Midland F 1. La secondeAudi A4 (datant de 2004) de la structuren’est pas encore attribuée, maiscertaines rumeurs annoncent MaxBiaggi, qui fut invité à un roulage enF 1 par Midland, comme futur équipierde Vanina.APRÈS UNE PETITE PRÉSENCE lorsdu Salon international de Birmingham,en janvier dernier, puis une participationà l’exposition « Vive la France » àLondres, la FFSA, organisatrice du GPde France de F 1, envisage d’autresactions de ce type à l’étranger (Angleterre,Allemagne, Belgique, Suisse,Pays-Bas) pour tenter d’attirer uneclientèle plus internationale à Magny-Cours, mi-juillet. Avec à peine plus de10 % de spectateurs étrangers recensés,c’est un point faible de la fréquentationde la manche française duChampionnat du monde de F 1.■ DES STARS À BAHREÏN. – Le circuitde Bahreïn organisera cette annéele Grand Prix inaugural de la saison le12 mars prochain. Pour fêter cette première,une course de célébrités devraitavoir lieu en ouverture du GP, dont levainqueur aurait l’honneur d’abaisserle drapeau à damier à la fin de lacourse. Les noms de Lance Armstrong,Boris Becker, Michael Johnson ouMichael Redgrave sont déjà cités parmiles invités.■ ESSAIS F 1. – La Scuderia Ferraripoursuit encore cette semaine son« stage » de préparation à Bahreïn.Hier, après un samedi de repos,Michael Schumacher a bouclé 93 toursau volant de sa nouvelle machine, laF 248, dont le meilleur en 1’32’’007.Son équipier, Felipe Massa, a enchaîné65 boucles avec une vieille F 2004 àV 10 bridé. La meilleure performancedu Brésilien : 1’32’’307.■ CHAMPCAR : LEGGE CHEZ PKV. – Après s’être fait remarquer en ToyotaAtlantic, l’an passé, la Britannique Katherine Legge roulera désormais enChampCar avec l’écurie PKV, convaincue de son potentiel à l’issue d’uneséance d’essais organisée cet hiver. « Mon objectif : le titre de meilleurrookie », avoue Legge. Giorgio Pantano, Ryan Dalziel, Ryan Briscoe, maisaussi Franck Montagny avaient été également conviés cet hiver à un roulagepar PKV. Une nouvelle séance est prévue dans les semaines à venir à Sebringpour choisir le coéquipier de Legge.■ LE RALLYE DU JAPON EN DANGER. – Les organisateurs du Rallye duJapon font face à de très sérieux soucis budgétaires. Prévue début septembre,l’épreuve a de grandes chances d’être annulée. Le Rallye du Portugal s’estdéjà dit prêt à assurer le remplacement de l’épreuve nippone dès cette année.■ UN VOLANT OFFICIEL POUR LE VAINQUEUR DE LA PEUGEOT RC CUP. –Fin 2006, Peugeot Sport récompensera d’un volant officiel le vainqueur de la3 e éditiondelaRCCup,conceptdevoituredecoursefonctionnantaudiestersur les circuits principalement français. Mais de quel volant s’agira-t-il ? Leprogramme de Peugeot Sport en 2007, axé sur les 24 Heures du Mans etLMES, attise les convoitises... Le calendrier de la Peugeot RC Cup comporterahuit meetings : cinq dans le cadre de la Super Série FFSA, deux à l’étranger(Albacete [ESP] et Spa [BEL]), une option est posée sur Dubaï dans le cadre duGTFIA.–M.-F.E.PAGE 16 LUNDI 20 FÉVRIER 2006


Il égale GrosjeanEn remportant à Marseille son troisièmetitre ATP (après ceux de Lyon en 2000et Metz en 2003), Arnaud Clément s’esthissé à la huitièmeplace du classementdes joueursfrançais les plustitrés de l’ère open,aux côtés deSébastien Grosjeanet d’Arnaud Boetsch.1 Noah 23 titres (de 1978 à 1989)2 Forget 11 (1986-1995)3 Leconte 9 (1982-1993)4 Pioline 5 (1996-1998)Tulasne (1981-1986)6 Santoro 4 (1992-2002)Escudé (1999-2004)8 Boetsch 3 (1993-1995),Grosjean (2000-2002),Clément (2000-2006)11 Proisy 2 (1972-1977),Mathieu (2002),et Serra(2005-2006), etc.Les joueursLes joueursfranfrançais lesais lesplus titrplus titrésLes joueursfrançais lesplus titrésLa « Clé » de la maisonVainqueur chez lui de son troisième titre, Arnaud Clément a retrouvé son meilleur tennis.MARSEILLE –de notre envoyé spécialHIER, ARNAUD CLÉMENT a réussià trouver un défaut à sa semaine derêve qu’il venait de conclure par unevictoire très nette sur Mario Ancic enfinale du tournoi de Marseille devanttous les siens, lui l’Aixois : « Le problème,quand on gagne un tournoi,c’est que ça tombe un dimanche etque tout est plus ou moins fermé. Çacomplique la donne pour fêter ça ! »Clément aura sûrement trouvé commentarroser le troisième titre de sacarrière, celui qui le réinstalle dans letop 50 et qui, surtout, a prouvé àl’ex-n° 10 mondial qu’il avait toujourssa place parmi l’élite à vingthuitans. Son niveau de jeu, sonenthousiasme et sa force mentaleont fait merveille cette semaine.Encore en dehors du top 100 en aoûtdernier, il va regarder les prochainessemaines avec une confiance décuplée.Hier, il avait plein de choses àdire…« CE TITRE ME DONNEDE LA FORCE »« Il y a sept ans, juste avant le débutde l’Open 13, j’avais déclaré que si jele gagnais je mettais immédiatementun terme à ma carrière, à vingtet un ans… J’avais perdu en finalecontre Santoro. Mais là, je n’ai vraimentpas envie de dire stop. Aucontraire. Ce titre me donne de laforce, de la confiance, ça me relanceà tout point de vue. Gagner Marseille! Sincèrement, je pensais quej’avais laissé passer ma chance en1999 et que l’occasion ne se représenteraitpeut-être plus. Vu la qualitédu tableau de ce tournoi depuisquelques années, ça paraissait compliqué.De mes trois titres (aprèsLyon en 2000 et Metz en 2003), c’estsûrement le plus dur, surtout qu’ilarrive dans une période où je ne suispas le plus en confiance. Moi, j’aitoujours essayé d’être à fond, dedonner mon maximum. J’ai gagnétrois fois en France, ça n’est pas unhasard. J’ai toujours été énormémentsoutenu par les publics de monpays. Et pour moi, c’est super important.Ça veut dire que les gensm’aiment bien, qu’ils veulent que jegagne. Ça me donne beaucoup deforce, j’ai envie de gagner pour euxaussi. Et ici, à Marseille, devant mafamille et mes amis, c’était encoreplus fort… »« JE ME RÉGALE »« Oui, j’ai vécu deux années difficilesau niveau tennistique. Mais j’ai ététrès fier de ma saison 2005 où je mesuis toujours accroché en qualifs etdans les challengers. Jusqu’à cettesemaine, je ne me rappelais plusvraiment comment je jouais quandj’étais 10 e . Parfois je sortais un bonmatchmais iln’y avait pasdesuivi. Jeme souviens avoir souvent dit quemon tennis était là, tout près, qu’il nes’agissait que de petits réglages.Cette semaine, je me suis renducompte que ça n’était pas le cas.J’étais tout simplement trop loin derrièrela ligne de fond. J’ai gagné deuxmètres et ça fait toute la différence.Ça peut paraître mince comme changementmais c’est énorme. À nouveauje coupe les trajectoires, j’utilisemon œil, je me régale. À moi decontinuer comme ça maintenant. Jene jouerai pas tous les jours auniveau incroyable que j’ai eu contreNadal samedi en demi-finale maisj’en battrai d’autres, des top 20, je nevois pas pourquoi ce ne serait pas lecas. »« LA COUPE DAVISM’A BOOSTÉ »« Comment j’ai retrouvé tout ça ? Çatient vraiment à pas grand-chose, unou deux détails techniques commeune préparation plus précoce encoup droit comme en revers. Et puissurtout, il s’est passé quelque chosedimanche dernier à Halle en CoupeDavis. J’ai disputé un simple sansenjeu contre Schüttler, et commej’étais un peusorti la veille, jene voulaispas jouer trop les échanges. J’aivoulu profiter de cette partie, qu’ilfallait quand même prendre un peuau sérieux par respect pour les spectateurs,pour tenter de m’avancerdans le court, de me positionner plusprès. J’ai perdu 6-3, 6-4 mais j’ai eude super-sensations, que j’ai décidéd’appliquer aussi à Marseille. Je mesuis fait plaisir, j’ai joué “ comme ilfaut ”. Cette semaine à Marseille, jeme suis fait plaisir grave en jouantcomme ça ! C’est bon de finir à lavolée, de serrer le poing après êtreallé chercher une balle impossible. Jeme suis régalé. C’était une semainede rêve, comme j’en ai rarementvécu dans ma vie.Au-delà de cet épisode qui pourraitsembler anecdotique, la CoupeDavis aura joué un grand rôle biensûr, puisque j’étais défait de ne pasavoir été sélectionné et que le faitd’être rappelé en dernière minutem’a permis de retrouver le groupe, etle stage m’a boosté ! Et puis, on m’aquand même fait confiance alors quemes résultats récents n’étaient pasterribles. Et ça, ça compte aussi. »« J’AI ENVIEQUE ÇA DURE »« J’ai vingt-huit ans et aujourd’hui jene vois pas pourquoi je devrais penserà arrêter. Quand j’ai commencéma carrière, je me disais que je nepourrais pas faire de vieux os avecmon style de jeu, que ce serait tropcoûteux en énergie. On avait pu voirqu’un Michael Chang avait déclinéfinalement assez jeune avec un stylede jeu pas si différent du mien. Maisplus ma carrière avance, plus j’aienvie qu’elle dure. On devient plusendurant avec l’âge et normalementon perd en vitesse, mais moi, mavitesse ne me préoccupe pas pourl’instant (sourire). »JULIEN REBOULLETRÉSULTATDotation : 510 250 ✴.Finale : Clément b. Ancic (CRO), 6-4, 6-2.TENNIS MARSEILLE(ATP,indoor)MARIO ANCIC,21 e joueur mondial, étaittotalement impuissant hier en finale (6-4, 6-2).«Tropfortpour moi »MARSEILLE –de notre envoyé spécialIL Y AURA UN FRANÇAIS de plusparmi les cinquante premiers joueursmondiaux au classement ATP publiéaujourd’hui. Arnaud Clément n’est pasun nouveau venu mais sa réapparitionà ce niveau, à vingt-huit ans, est desplus rafraîchissantes.À Marseille, le quinté gagnant du65 e joueur mondial, bénéficiaire d’unewild-cardpour le tournoi, a été impressionnant.Cette semaine, il fallait doncjouer, dans l’ordre, le 16 (Gasquet), le31 (Verdasco), le 41 (Santoro), le 2(Nadal) et le 21 (Ancic).Hier, un peu comme Nadal la veille,Mario Ancic n’as pas compris ce qui luiarrivait, exhibant son sentimentd’impuissance à maintes reprises enface de la petite mobylette aixoise– Clément rend 23 centimètres auCroate– qui renvoyait toutet le passaitavec une précision chirurgicale. 6-4,6-2 en 1 h 31’, rien à dire, ou presque :« Tout m’a déstabilisé chez Clément.Je n’ai pas servi aussi bien que ces derniersjours mais le reste de mon jeufonctionnait bien. J’ai tout essayé.Quandje restais au fond,il frappait descoups gagnants. Quand je montais, ilme passait. Il était beaucoup trop fortpour moi. Il est 65 e , oui, mais quand onjoue contre Arnaud, on ne fait pasattention à son classement du jour. Il aéténuméro 10, il a le jeuen luidetoutefaçon. Et il peut le ressortir à toutmoment. »À tout moment ? Ça n’est peut-êtrepas aussi simple. Bruno Clémententraîne son frère depuis le début del’année2005. Il a connules doutes et laremontée progressive : « Ça n’arrivepas en un claquement de doigts.L’essentiel, c’est qu’Arnaud a toujoursgardé sa motivation et son envie de se“démonter” quand il est sur le court. Ilavaitbeauêtretombéàla 120 e place(ilfut même 137 e le 28 février 2005), ilbossait, je n’ai jamais eu besoin de luiparlerd’envie.Le résultatestlà : quandArnaud retourne comme il l’a fait enfinale contre un serveur aussi extraordinairequ’Ancic, on en arrive à êtresurpris quand il y a un servicegagnant… La grande différence, c’estqu’Arnaud avance à nouveau dans lecourt. C’est un discours qu’il a souvententendu de ses entraîneurs, moi compris.Mais il ne l’a expérimenté finalementque dimanche dernier, en CoupeDavis. Ses sensations, ce jour-là, ontcorroboré tout ce qu’il entendait. Et unjoueur, tant qu’il n’a pas “senti” lachose, il n’y croit pas vraiment. »Désormais, Clément y croit ; ça, à Marseille,tout le monde l’a senti. – J. Re.AGENDALes Français(es) et les têtes de série engagé(e)s cette semaine■ ROTTERDAM (ATP, indoor, 782 250 ✴, 20-26 février). – Nadal (1) ; Davydenko (2) ;Ferrer (3) ; T. Johansson (4) ; Ancic (5) ; Stepanek (6) ; Berdych (8) ; ... Mathieu, Santoro,Simon. Tenant du titre : Federer (SUI).■ MEMPHIS (USA, ATP, indoor, 690 000 $, 20-26 février). – Roddick (1) ; Kiefer (2) ;Robredo (3) ; Ginepri (4) ; Blake (5) ; Haas (6) ; Mirnyi (7) ; Malisse (8) ; ... Saulnier.Tenant du titre : Carlsen (DAN).■ COSTA DO SAUIPE (BRE, ATP, terre battue, 380 000 $, 20-26 février). – Gaudio (1) ;Ferrero (2) ; Volandri (3) ; Serra (4) ; Chela (5) ; Massu (6) ; Martin (7) ; Pashanski (8) ;Tenant du titre : Nadal (ESP).■ DUBAÏ(EAU,WTA Tour,dur, 1 000 000$, 20-26 février).– Mauresmo(1) ; Davenport(2) ; Sharapova (3) ; Henin (4) ; Petrova (5) ; Myskina (6) ; Schiavone (7) ; Hantuchova(8) ; ... Bartoli, Razzano. Tenante du titre : Davenport (USA).■ MEMPHIS(USA,WTATour,indoor,175 000$,20-26février).–Vaidisova(1) ; Grönefeld(2) ; Arvidsson (3) ; Granville (4) ; Stosur (5) ; Domachowska (6) ; Frazier (7) ; Craybas(8). Tenante du titre : Zvonareva (RUS).■ BOGOTA (BOL, WTA Tour, terre battue, 175 000 $, 20-26 février). – Pennetta (1) ;Dulko (2) ; Castaño (3) ; Loit (4) ; Diaz Oliva (5) ; Dominguez Lino (6) ; An. Serra Zanetti(7) ; Sanchez Lorenzo (8) ; ... Johansson. Tenante du titre : Pennetta (ITA).RÉSULTATS■ BUENOS AIRES (ARG, ATP, terre battue, 425 000 $, 13-19 février). – Finale : Moya (ESP) b.Volandri (ITA), 7-6 (8-6), 6-4.■ SAN JOSE (USA, ATP, indoor, 380 000 $, 13-19 février). – Demi-finales : Murray (GBR) b.Roddick (USA), 7-5, 7-5 ; Hewitt (AUS) b. Spadea (USA), 6-3, 6-4. DOUBLE. – Demi-finale :Björkman-McEnroe (SUE-USA) b. Levinsky-Lindstedt (RTC-SUE), 6-3, 4-6, 10-8 (jeu décisif).■ BANGALORE (IND, WTA Tour, dur, 175 000 $, 13-19 février). – Finale : Santangelo (ITA) b.Kostanic (CRO), 3-6, 7-6 (7-5), 6-3.GOLFJacquelin l’AsiatiqueRAPHAËL JACQUELIN apprécie de plus en plus les greens asiatiques. Vingt-quatrièmeà Abu Dhabi, onzième à Dubaï, le Français a pris hier la troisième place de l’Open deMalaisie, grâce notamment au quatrième 62 de sa carrière (meilleure carte du derniertour). Un moment ex aequo en tête au 17, Jacquelin (-17) a finalement été battu sur le filpar le Sud-Coréen Wi (– 19) et le Thaïlandais Jaidee (– 18), privé d’un troisième titreconsécutifen Malaisie.« Trois tours, ce n’était probablementpas assezpour moi, a ironiséJacquelin (les organisateurs ont été contraints de réduire le tournoi à trois tours enraisondes intempéries),d’autantque Wi et Jaideeont réalisédes birdies aux 16, 17 et 18.Mais je suis quand même satisfait, les sensations étaient vraiment bonnes. Sur ce genrede parcours,si vous lisezbienles greens,il y a vraimentun coupà jouer, et c’estce quej’airéussi à faire. Tout ce qu’il m’a manqué, c’est quelques trous supplémentaires. » Grâce àce résultat, Jacquelin se hisse à la 17 e place de l’ordre du mérite européen.OPEN DE MALAISIE (Kuala Lumpur Golf & Country Club, circuit européen hommes, 1 000 000 ✴,16-19 février). – Classement final (par 216) : 1. Wi (CDS), 197 (66 + 68 + 63) ; 2. Jaidee (THA),198 (69 + 63 + 66) ; 3. Jacquelin, 199 (72 + 65 + 62) ; 4. Foster (ANG), 200 (71 + 66 + 63) etBickerton (ANG), 200 (66 + 68 + 66) ; … 13. Lucquin, 205 (72 + 66 + 67) ; 55. Cévaër, 211(71 + 68 + 72) ; 63. Delamontagne, 212 (68 + 70 + 74).■ NISSAN OPEN (Pacific Palisades, Californie, Riviera Country Club, circuit américain hommes,4271530 ✴, 16-19 février). – Troisième tour (par 213) : 1. Sabbatini (AFS), 199(67 + 65 + 67) ; 2. Couples, 203 (66 + 72 + 65) et Barlow, 203 (67 + 69 + 67) ; 4. Clark (AFS),204 (70 + 67 + 67) et Immelman (AFS), 204 (67 + 70 + 67) ; … 24. Els (AFS), 213(70 + 72 + 71) et Levet, 213 (68 + 68 + 77). Tous américains sauf mention.■ SBS OPEN (Oahu, Hawaii, circuit américain femmes, 837 555 ✴, 16-18 février). – Classementfinal (par 216) : 1. Kim Joo-mi (CDS), 206 (70 + 65 + 71), vainqueur au deuxième trou de playoff; 2. Moon Soo-young (CDS), 206 (70 + 67 + 69) et Ochoa (MEX), 206 (74 + 65 + 67) ; 4.Stupples (ANG), 208 (71 + 70 + 67) ; 5. Nagl (BRE), 209 (74 + 67 + 68), Pressel (USA), 209(70 + 69 + 70) et Gulbis (USA), 209 (72 + 67 + 70) ; ... 49. Meunier-Lebouc, 217(73 + 70 + 74).BADMINTON■ DANOISET NÉERLANDAISESCHAMPIONSD’EUROPE. – Quelle que soit la formuleou l’appellation de la compétition (le terme de Championnat d’Europe par équipesest le nouveau nom de la Thomas Cup), le Danemark est sans rival sur le continent européen.Comme depuis 1949, les Danois ont en effet remporté cette compétition qualificativepour la finale mondiale à Tokyo, à la fin du mois d’avril. L’Allemagne, sa victime enfinale, ainsi que l’Angleterre, victorieuse de la petite finale, accompagneront les Danoisau Japon. Chez les femmes, les Pays-Bas, emmenés par Yao Jie (n o 6 mondiale) n’ont pasnon plus connu de difficulté pour s’imposer face aux Anglaises qui se consoleront avec laqualification pour Tokyo, tout comme l’Allemagne. Les Français avaient en milieu desemaine atteint leur objectif en se qualifiant pour les quarts de finale tant chez leshommes que chez les femmes.CHAMPIONNATS D’EUROPE EN SALLE (Thessalonique [GRE], 14-19 février). – HOMMES.Finale : Danemark-Allemagne, 3-0 (Gade-Joppien, 2-1 ; Eriksen-Lundgaard - Hopp-Kindervater,2-0 ; Jonassen-Spitko, 2-0). Matchpour la 3 e place :Angleterre - Pays-Bas, 3-1. FEMMES.Finale :Pays-Bas - Angleterre, 3-0 (Yao Jie - Hallam, 2-0 ; Audina Tjiptawan - Cann, 2-0 ; Meulendijks -Pittard, 2-0). Match pour la 3 e place : Allemagne-Danemark, 3-1.KARATÉ■ ENCORE DE L’OR. – Après avoirremporté six médailles sur six possibles(dont deux en or) en individuel, les combattantsfrançais ont achevé les Championnatsd’Europe juniors, hier à Podgorica(Serbie et Monténégro), par unevictoire dans la compétition par équipes.Après avoir effacé l’Angleterre (3-0) et laMacédoine (3-1), ils l’ont emporté enfinale face aux locaux (2-2, au point average),David Médélice et Larry Donaremontant une situation compromise parles défaites de Christophe Araminthe,Nadir Benaïssa et le nul de Mathieu Cossou.Lesfemmesont,enrevanche,étésorties d’entrée par les Espagnoles.« C’est un de nos plus beaux Championnats,si ce n’est le plus beau, se réjouissaitClaude Pettinella, le directeur deséquipes nationales. Le groupe a étésolide, en osmose parfaite, et ils ont touseu une super attitude. On finit premièrenation avec douze médailles (en comptantlescadetsetleskata),dontsixenor,deux en argent et quatre de bronze. C’esttrès bien ! »RUGBY À XIII■ SUPERLEAGUE (2 ejournée). – VEN-DREDI : Salford - Dragons Catalans, 16-0 ;St Helens - Castleford, 44-8 ; Wigan-Leeds,16-24. SAMEDI : Bradford-Harlequins, 18-18.HIER : Hull-Wakefield, 40-14 ; Huddersfield-Warrington, 26-20.Classement : 1. St Helens, 4 pts ; 2. Hull, 4 ;3. Salford, 4 ; 4. Leeds, 4 ; 5. Bradford, 3 ;6. Huddersfield, 2 ; 7. Catalans Dragons, 2 ;8. Harlequins, 1 ; 9. Wigan, 0 ; 10. Warrington,0 ; 11. Wakefield, 0 ; 12. Castleford, 0.■ ÉLITE (14 e journée). – SAMEDI : Saint-Gaudens - Carcassonne, 68-22 ; Lyon-Villeurbanne- Toulouse, 10-50. HIER : Villeneuvesur-Lot- UTC, 12-15 ; Pia -Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 46-16 ;Limoux-Marseille, 48-20 ; Carpentras-Lézignan,16-32.Classement : 1. Pia, 37 pts ; 2. Limoux, 35 ;3. UTC, 34 ; 4. Toulouse, 33 ; 5. Saint-Gaudens,28 ; 6. Carcassonne, 28 ; 7. Villeneuvesur-Lot,23 ; 8. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 19 ; 9. Lyon-Villeurbanne, 19 ;10. Lézignan, 17 ; 11. Marseille, 15 ; 12. Carpentras,12.HANDBALL DIVISION1HOMMES(15 e journée)Nîmes entre en pisteDes cinq poursuivants de Montpellier, battu samedi à Ivry, les Nîmoisne sont pas forcément les plus mal lotis.LA CHOSE N’EST SURTOUT pasanodine. Nîmes, vendredi soir, n’apas seulement profité d’une baissede régime parisienne à Coubertin(21-26). Les Gardois avaient déjàdicté leur loi à Ivry (19-25) sur le parquetde Delaune, là même où Montpelliera mordu la poussière samedi(24-23), son premier revers cette saison.Des Nîmois qui demeurent doncsur une impressionnante série dehuit victoires en dix matches. Dontcinq d’affilée… Les coéquipiers deBruno Martini, depuis le 5 octobredernier, ne se sont inclinés qu’àMontpellier (30-25) et Chambéry(26-22).Il va donc falloir compter avecl’ensemble de Christophe Mazel aucours de cette seconde phase captivante.Un ensemble guilleret, maîtred’un jeu chatoyant et efficace, basésur une défense et une montée deballe décapantes, sur un état d’espritirréprochable. Avec un Bruno Martiniépanoui dans la cage, une relationM’Gannem/Detrez très fine et le brasgauche d’un Mirza Saric retrouvé,l’ensemble en question peut largementse mêler à la lutte. D’autantqu’il aura le privilège d’accueillir auParnasse tous ses concurrents auxplaces d’honneur. Un avantageconsidérable pour qui prétend auxplus hautes distinctions. « La grossedifférence, précise surtout Mazel,c’est que l’on sait désormais que l’onjoue vraiment pour quelque chose.Et l’on va jouer sans arrière-pensée.» Sinon celle de se mêler à lacourse aux deux places qualificativespour la Ligue des champions. Voire àcelle pour le titre, bien relancée par lamagie d’un Luc Abalo, bourreau deMontpellier samedi à Ivry. Son but del’ultime seconde redonne beaucoupd’envie aux candidats en lice (voirpar ailleurs). Même si Montpellierdemeure le plus sérieux prétendant àsa propre succession. – P. P.BATEAUX■ VOLVO OCEAN RACE. – Après une quinzaine d’heures de mer, les six concurrentsengagés dans cette 4 e étape entre Wellington et Rio de Janeiro, se tenaient hier en moinsde 20 milles.Sur le papier, Movistar, positionnéle plus à l’est,figurait en tête, maisc’étaitABN AMRO 1, plus au sud, qui menait réellement la flotte.QUATRIÈME ÉTAPE (Wellington [NZL] - Rio de Janeiro [BRE], 6 700 milles, départ le 19 février).Positions hier à 17 heures. 1. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), à 6 741 milles de l’arrivée ; 2. ABNAMRO 1 (HOL, Sanderson [NZL]), à 0 mille du leader ; 3. ABN AMRO 2 (HOL, Josse), à 1 m. ; 4. Ericsson(SUE, McDonald [GBR]), à 3 m. ; 5. Pirates-des-Caraïbes (USA, Cayard), à 3 m. ; 6. Brasil 1 (BRE,Grael), à 18 m.RÉSULTATS■ DIVISION 2 HOMMES (1 8 e journée). – SAMEDI : Belfort - Billère,29-20 ; Conflans - Aix-en-Provence, 19-20 ; Villeneuve-d’Ascq- Nancy,25-23 ; Livry-Gargan - Cesson-Sévigné, 26-29 ; Villeurbanne - Metz,32-25. HIER : Porte Normande - Aurillac, 30-21 ; Nantes - Saint-Raphaël, 31-27 ; Wittelsheim - Ajaccio, 30-29.Classement : 1. Porte Normande, 44 pts ; 2. Cesson, 43 pts ; 3. Villeurbanne,42 pts ; 4. Conflans, 41 pts ; 5. Saint-Raphaël, 40 pts ; 6. Nantes,40 pts ; 7. Wittelsheim, 40 pts ; 8. Villeneuve-d'Ascq, 35 pts ; 9. Aurillac,35 pts ; Nancy, 35 pts ; 11. Aix, 35 pts ; 12. Ajaccio, 31 pts ; 13. Belfort,30 pts ; 14. Billère, 29 pts ; 15. Metz, 24 pts ; 16. Livry-Gargan, 24 pts.PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 24 février : Ajaccio - Villeneuved’Ascq(20 heures) ; Aix-en-Provence - Nantes (20 h 45) ; Cesson-Sévigné- Villeurbanne (20 h 45) ; Billère - Saint-Raphaël (21 heures).Samedi 25 février : Nancy - Livry-Gargan (18 heures) ; Belfort - Wittelsheim(20 h 30) ; Metz - Porte Normande (20 h 30) ; Aurillac -Conflans (20 h 45).■ LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (6 eet dernière journée).Groupe A. – SAMEDI : Ljubljana (SLV) - Larvik (NOR), 24-19. HIER :Elda (ESP) - Viborg (DAN), 27-30. Classement : 1. LJUBLJANA,10 points ; 2. VIBORG, 8 ; 3. Larvik, 6 ; 4. Elda, 0. Groupe B. – SAME-DI : Slagelse (DAN) - Togliatti (RUS), 27-24. HIER : Dunaferr (HON) -Knajz Milos (SEM), 39-24. Classement : 1. SLAGELSE, 10 points ; 2.TOGLIATTI, 6 ; 3. Dunaferr, 6 ; 4. Knajz Milos, 2. Groupe C. – SAMEDI :Valence (ESP) - Niederösterreich (AUT), 26-27. HIER : Trondheim(NOR) - Podgorica (SEM), 22-25. Classement : 1. NIEDERÖSTER-REICH, 8 points ; 2. VALENCE, 6 ; 3. Podgorica, 6 ; 4. Trondheim, 4.Groupe D. – SAMEDI : Györ (HON) - Aalborg (DAN) 31-29, Volgograd(RUS) - Skopje (MCD) 26-22. Classement : 1. SKOPJE, 7 points ; 2.AALBORG, 7 ; 3. Györ, 6 ; 4. Volgograd, 4.Les quarts de finale se dérouleront les week-ends des 11-12 et 18-19mars. Les affiches sont les suivantes : Togliatti (RUS) - Ljubljana (SLV) ;Viborg (DAN) - Slagelse (DAN) ; Aalborg (DAN) - Niederösterreich(AUT) ; Valence (ESP) - Skopje (MCD).■ COUPE DES COUPES FEMMES (4 e tour). – SAMEDI : BESAN-ÇON - R. Bucarest (ROU), 29-25. HIER : BESANÇON - R. Bucarest,26-25.En capitale, les clubs qualifiés pour les quarts de finale (week-ends des11-12 et 18-19 mars), dont le tirage au sort est programmé demain àVienne (AUT).Luc Abalo, excellent avec l’équipe de France, continue sur salancée de l’Euro. Samedi, avec Ivry, il a marqué contre Montpellierun but qui relance le Championnat.(PhotoPierreLablatinière)LES DUELS À VENIRDES SIX PREMIERS❏ MONTPELLIER1 er avec 41 points. Reçoit Paris(11 mars) ; Va à Nîmes (1 er avril) ;Reçoit Dunkerque (29 avril) ; Va àChambéry (21 mai).❏ CHAMBÉRY2 e avec38 points. Va à Ivry (8mars) ;Reçoit Paris (25 mars) ; Va à Nîmes(22 avril) ; Reçoit Montpellier (21mai).❏ IVRY3 e avec 37 points. Reçoit Chambéry(8 mars) ; Va à Dunkerque (18 mars) ;Reçoit Paris (8 avril) ; Va à Nîmes(13 mai).❏ PARIS4 e avec 36 points. Va à Montpellier(11 mars) ; Va à Chambéry (25 mars) ;Va à Ivry (8 avril) ; Va à Dunkerque(13 mai).❏ DUNKERQUE5 e avec 36 points. Va à Nîmes(11 mars) ; Reçoit Ivry (18 mars) ; Va àMontpellier (29 avril) ; Reçoit Paris(13 mai).❏ NÎMES6 e avec 34 points. Reçoit Dunkerque(11 mars) ; Reçoit Montpellier(1 er avril) ; Reçoit Chambéry (22 avril) ;Reçoit Ivry (13 mai).HOCKEY SUR GAZON■ COUPE D’EUROPE EN SALLE : LILLE QUATRIÈME. – Troisièmes l’an dernier, lesLillois ont perdu un rang lors de la Coupe d’Europe en salle qui se disputait à Bad Dürkheim(Allemagne). Hier, en « petite finale », les Français se sont inclinés face aux Autrichiensd’ArminenVienne(3-4).Le Lil’hoc menait pourtant3-1 grâce à des butsde Schambert,Ponthieu et Delattre.En finale, le titre est revenu aux Allemands de Dürkheim, vainqueurs des Polonais dePoznan (5-0). La semaine prochaine, ce sera au tour des joueuses de Cambrai, championnesen salle depuis neuf saisons, de disputer la Coupe d’Europe près de Barcelone.MOTO■ SUPERCROSS US : COUP DOUBLE POUR REED. – Coup de tonnerre dans le Missouri,où Ricky Carmichael fut contraint à l’abandon, amortisseur cassé, après une chutedans le premier tour de la finale. Son grand rival, James Stewart, n’en profita pas, luimêmeobligé de renoncer sur casse mécanique alors qu’il était revenu dans le trio de têteaprès une chute au départ. Ces deux abandons firent les affaires de Chad Reed, qui signason premiersuccès de l’année au guidon de sa 450 Yamaha, se retrouvantdu même coupen tête du Championnat. David Vuillemin non qualifié en finale, c’est Steve Boniface quisauva l’honneur tricolore en se classant sixième de la finale 125. – P. H.SUPERCROSS. Championnat des États Unis. – 7 e épreuve à Saint Louis (Missouri,18 février). 250 : 1. Reed (AUS, Yamaha) ; 2. Tedesco (USA, Suzuki) ; 3. Fonseca (COR, Honda) ;4. Wey (USA, Honda) ; 5. Preston (USA, Honda) ; 6. Byrne (AUS, Kawasaki) ;7. Brown (USA, Suzuki) ;8. Ferry (USA, Honda) ; etc. Positions au Championnat (après 7 épreuves) : 1. Reed, 149 pts ;2. Carmichael, 140 ; 3. Stewart, 132 ; 4. Tedesco, 108 ; 5. Byrne, 103 ; ... 13. Vuillemin, 50 ;etc.125 : 1. Millsaps (USA, Honda) ; 2. Gosselaar (USA, Kawasaki) ; 3. Jesseman (USA, Yamaha) ;4. Hansen (USA, KTM) ; 5. Kahn (USA, Honda) ; 6. Boniface (Honda) ;etc.Positions au Championnatcôte Est (après 1 épreuve) : 1. Millsaps, 25 pts ; 2. Gosselaar, 22 ; 3. Jesseman, 20 ; 4. Hansen,18 ; 5. Kahn, 16 ; 6. Boniface, 15 ; etc.BOXE■ RÉUNION DE CHÂTELLERAULT (17 février). – Super-welters (6 x 3) : Mothie b. Touzetaux points. Moyens (6 x 3) : Kerzazi b. Madalin (ROU), jet de l’éponge au 6 e round.■ RÉUNION DE CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE (17 février). – Demi-finale du Tournoi de Francedes moyens (6 x 3) : Sommariba b. Boukeroui aux points. Super-moyens (6 x 3) : Tendilb. Belaïd aux points. Légers (6 x 3) : Ramia b. Ibrahmen (MAR), K.-O. au 5 e round.■ RÉUNION DE LYON (18 février). – Quart de finale du Championnat de France des légers(8 x 3) : Hamdani b. Hamzaoui aux points. Super-coq (8 x 3) : Martirosyan b. Guessab auxpoints. Légers (4 x 3) : Jourdan b. M’Hamdi aux points.■ RÉUNION D’ÉDIMBOURG (GBR, 18 février). – Championnat d’Europe des super-plume(12 x 3) : Arthur (GBR, champion) b. Burns (GBR, challenger) aux points (117-111, 118-110,116-112). Championnat de l’Union européenne des lourds (10 x 3) : Sprott (GBR, cochallenger)b. Palaitis (cochallenger) aux points (100-90, ,100-91, 99-91).■ RÉUNION DE TAPOLCA (HON, 18 février). – Super-moyens (12 x 3) : Nagy (HON) b. Moreno,jet de l’éponge au 10 e round.■ RÉUNION DE LAS VEGAS (USA, 18 février). – Championnat WBO des welters (12 x 3) :Margarito (MEX, champion) b. Gomez (MEX, challenger), K.-O. au 1 er round. Championnat WBCdes mi-mouche (12 x 3) : Viloria (USA, champion) b. Aguirre (MEX, challenger) aux points(116-112, 117-111, 116-112). Championnat WBO des paille (12 x 3) : Calderon (PRI, champion)b. Bustos (MEX, challenger) aux points.FOOT US■ CHAMPIONNAT DE FRANCE. 2 e journée. Poule A : Élancourt - Saint-Ouen-l’Aumône14-12 ; Asnières - Amiens 7-18. Classement : 1. Templiers d’Élancourt et Spartiates d’Amiens,5 pts ; 3. Couguars de Saint-Ouen-l’Aumône, 4 ; 4. Molosses d’Asnières, 2.Poule B : La Courneuve - Le Plessis-Robinson 50-0 ; Aix-en-Provence - Thonon, match interrompuet reporté. Classement : 1. Flash de La Courneuve, 6 pts ; 2. Black Panthers, 3 (– 1 m) ;3. Le Plessis-Robinson, 2 ; 4. Aix (– 1 m) 1.VOLLEY-BALL■ COUPE DE FRANCE HOMMES (8 es definale) – DIMANCHE : Castres(N 2) - Dunkerque (Pro B), 3-1 (25-27 ;25-14 ; 29-27 ; 25-17). Castres est le seulclub non issu de Pro A qualifié pour les quartsde finale qui se disputeront le 14 mars. Lesautres qualifiés : Tours, Paris, Poitiers,Cannes, Sète, Tourcoing et Narbonne.■ ESPAGNE : NOUVEAU SUCCÈS DEMAJORQUE. – Auteurs de 9 et 15 points, lepointu Sébastien Ruette et le réceptionneurattaquantStéphane Antiga ont largementcontribué au 20 esuccès de Palma deMajorque en Superliga espagnole ce week-endsur le parquet de Vigo, 3-0 (28-26 ; 25-23 ;25-12).WATER-POLO■ EUROLIGUE HOMMES. – Groupe B.5 e journée : Marseille - Dubrovnik (CRO),7-11 (4-5, 2-3, 1-2, 0-1) ; Vasas Budapest -Olympiakos (GRE), 9-9 (2-4, 4-1, 1-1, 2-3).Classement : 1. Dubrovnik, 6 pts ; 2. VasasBudapest, 5 ; 3. Olympiakos, 5 ; 4. Marseille,0. Les deux premiers qualifiés pour lesquarts de finale.LUTTE■ NOUMONVI EN OR. – Devancée parl’Arménie et la Géorgie, mais devant laRussie, la France a terminé troisième dutournoi Cristo-Lutte de gréco-romaine,hier à Créteil. En 84 kilos, Noumonvi s’estimposé (vainqueur deux manches à uneduGéorgienGabadadzaenfinale)etBuisson(60 kilos), Guénot (66 kilos) et Szczepaniak(120 kilos) ont terminé troisièmes,respectivementvainqueursen matchesdeclassementdel’AméricainMcLean2-0, del’Italien Spano2-0 et de l’Italien Ficara partombée. « Tous les Français, y comprisceux battus par plus forts qu’eux, ont été,contrairement à leur habitude, conquérants,sans complexes », commentel’entraîneur Patrice Mourier. Demain soirau Cirque d’hiver de Paris, la Franceretrouvera l’Arménie.■ LISE LEGRAND MAMAN. – Médailléede bronze des 63 kilos aux Jeux Olympiquesd’Athènes, Lise Legrand a mis aumondeun petitgarçon,Louis, samedisoir.Le papa, David Legrand, sélectionnéolympique en 1996, a déjà promis qu’il setransformerait en baby-sitter quand sonépouse (29 ans) retrouvera les tapis delutte.MARSEILLE. – Guy Forget souhaitait qu’un des piliers du double de Coupe Davis réintègre vite le top 50 ensimple pour lui offrir une solution le dimanche en cas de blessure : son vœu a été aussitôt exaucé par ArnaudClément, assuré de figurer parmi les cinquante premiers mondiaux cette semaine. (Photo Pillaud/Sportissimo)LUNDI 20 FÉVRIER 2006 PAGE 17


TENNIS ANVERS(WTAtour,indoor)Lundi 20 février 2006Une poigne de ferTroisième titre consécutif en battant la numéro 1 mondiale, Kim Clijsters : Amélie Mauresmo domine le circuit sans partage.En dominant Kim Clijstersen finale de « son »tournoi (3-6, 6-3, 6-3),Amélie Mauresmo aconforté sa mainmiseactuelle sur le tennisféminin ; elle en est déjàcette année à quinzevictoires pour unedéfaite, trois titresconsécutifs (après l’Opend’Australie et Paris) etplus de 1 million dedollars de gains. Unefinale à Dubaï luipermettrait dereconquérir une premièreplace mondiale qu’ellen’a jamais autantméritée.ANVERS – (BEL)de notre envoyé spécialSAMEDI APRÈS-MIDI, AmélieMauresmo avait quitté le Sportpaleisavec une bonne bouteillede bordeaux sous le bras, après savictoire en demi-finale face àNadia Petrova. Hier, la Françaiseest repartie d’Anvers au volant desa Porsche Cayenne plus riched’un deuxième titre d’affilée dansla capitale flamande, avec, enprime, le secret espoir de ramenerdéfinitivement dès l’année prochainela fameuse raquette en orsertie de diamants promise à lajoueuse capable de remporterl’épreuve trois fois en cinq ans.Mais pour Amélie Mauresmo,l’essentiel était ailleurs : aprèsdeux succès successifs, à l’Opend’Australie puis à Paris, la Françaiseavait ici une dernière detted’honneur à régler ; battre lanuméro 1 mondiale sur ses terreset imposer sonimage depatronneactuelle du circuit fémininmondial.Mais défier Kim Clijsters en finalede « son » tournoi d’Anversdevant quelque 15 000 spectateurstotalement acquis à sacause n’est pas une mince affaire.Amélie Mauresmo, de son propreaveu, mesura toute l’étendue desa tâche en début de rencontre.« C’est vrai que j’ai donné beaucoupde points sur les trois ouquatre premiers jeux, déclara-telle,et que ce n’étaitpas très évident de''trouver ses marquesdans un tel contexte. »Mais l’excellent départd’une Clijsters trèsmotivée n’avait pas étéétranger non plus auxdifficultés éprouvéespar la Française.« C’est vrai aussi qu’en plus Kimjouait alors très bien et qu’iln’était pas alors très évident depouvoir la contrer. Mais ça s’estheureusement inversé peu à peuaudeuxièmeset. » Jusqu’à cequeMauresmo, qui était alors menée1 set (6-3) à rien et 2-1, serviceClijsters à suivre, ne réagisseimmédiatement avec beaucoupd’autorité.« Je me suis mise à rentrer beaucoupplus dedans, à faire beaucoupmoins de fautes et donc àengager beaucoup mieux leséchanges, à prendre de plus enplus d’initiatives et à jouer de plusen plus juste. Après, j’ai senti queKim était de plus en plus touchéephysiquement et les choses sontallées en s’améliorant jusqu’aubout. »Contrainte de céder quatre jeuxd’affilée et de sauver deux premièresballes de deuxième set à5-2 dans cette deuxième manche,Clijsters se montra de moins enmoins précise dans ses coups, demoins en moins véloce dans sesdéplacements. Et après avoir perdula deuxième manche (6-3), aubout d’une heure et dix-septminutes de jeu, la Belge, le soufflecourt, dut laisser filer Mauresmovers une victoire en trois sets inexorable(3-6, 6-3, 6-3). «Si onm’avait dit en début de semaineque j’arriverais jusqu’en finale, jeSi ça doit s’arrêterdemain, ça s’arrêtera.Si ça doit continuer,ça continuera''n’y aurais pas cru », se consolapour sa part l’héroïne locale qui,faut-il le rappeler, avait été blesséeà la cheville droite en demifinalede l’Open d’Australiecontre… Mauresmo, et qui effectuaitici « miraculeusement » tôtsarentrée.« Cela n’enlèverien aumérite d’Amélie qui est vraimentla plus forte en ce moment, maisc’est vrai que j’étais trop à courtde préparation pour rivaliseraujourd’hui (hier) avec elle. Jetrouve déjà formidable d’avoir pubattre Golovin, Safina et Dementieva; pour l’instant, je saurai mecontenter de ça ! »ANVERS. – Pour se voir offrir la fameuse raquette de diamants d’Anvers (5 kilos d’or, 1 900 diamants, 240 carats !), Amélie Mauresmo,double tenante du titre, doit gagner une troisième fois le tournoi d’ici à 2009. À la voir dominer son sujet comme elle le fait actuellement, lechallenge semble largement à sa portée. (Photo Yves Herman/Reuters)Amélie Mauresmo, elle, concédaitvolontiers qu’aucune des deuxn’avait joué son « meilleur tennis» et que son niveau de jeu luiétait apparu nettement supérieurla semaine dernière « notammentcontre Mary (Pierce) en finale ».Mais, là encore, le bonheurd’avoir remporté un troisièmetitre consécutif depuis le début del’année, de s’être rapprochéeCFDepuis le début del’année, soit aprèssept semaines decompétition, six titresont été remportés pardes Français (dont 3 à Mauresmo) sur les23décernés sur les circuits ATP et WTA àtravers le monde, soit plus du quart. C’estle meilleur début de saison des Françaisaisdes dix dernières 0 années :199719981999013Pierce : ParisSantoro : Marseille ; Golmard : Dubaï ;Halard : Auckland2000 5Santoro : Doha ; Golmard : Adelaïde ;Pioline : Rotterdam ; Mauresmo : Sydney ;Tauziat : Paris200120022003101Mauresmo : ParisDechy : Gold Coast2004 2Escudé : Doha ; Dupuis : Milan2005200616Mauresmo : AnversSerra : Adelaïde ; Clément : Marseille ;Bartoli : Auckland ;Mauresmo : Open d’Australie, Paris, Anversencore un peu plus de la premièreplacemondiale(lireparailleurs)etd’avoir serré dans ses bras «neserait-ce que l’espace, trop court,de quelques secondes » la précieuseraquette d’or et de diamantssuffisaient hier encore àson bonheur. « Finalement, je neme pose pas trop de questions,conclut-elle. Si ça doit s’arrêterdemain, ça s’arrêtera demain, siNuméro 1 mondiale à Dubaï ?À DUBAÏ, cette semaine, Amélie Mauresmo pourrait faire une très bonne opération: atteindre la finale lui vaudrait de retrouver la première place du classementmondial qu’elle avait occupée pendant sept semaines du 13 septembre au17 octobre 2004. Elle compte en effet aujourd’hui 131 points de retard sur KimClijsters. Or, à Dubaï, la finaliste en marquera 154 et la gagnante 220. Exemptéedu premier tour, elle affrontera une qualifiée au deuxième, puis vraisemblablementHantuchova ou Kuznetsova en quart et pourrait retrouver Justine Henin endemi-finale pour un match qui vaudrait double.Le casse d’AnversLe nombre de défaites depuis le2 mois de novembre (pour24 victoires) : l’une sans enjeu, enmatch de poule du Masters face à Pierce,et l’autre face à Ivanovic à Sydney.Le nombre de fois qu’elle a4 conservé un titre après Philadelphieen 2004 et en 2005, et Rome en 2005.Le nombre de ses victoires face à7 des joueuses du top 10 depuis ledébut de l’année.8Le nombre de fois qu’elle bat lanuméro 1 mondiale (pour 14 défaites)depuis le début de sa carrière. Ladernière remontait à avril 2004 en demifinaleà Amelia Island, face à Justine Henin.Elle avait battu auparavant quatre foisHingis, une fois Davenport et une foisSerena Williams.ça doit continuer, ça continuera.Je suis devenue particulièrementrelax par rapport à tout cecontexte. Et on verra bien jusqu’oùtout cela me mènera… »MARC BEAUPÈRERÉSULTATDotation : 503 505 ✴Finale : Mauresmo b. Clijsters (BEL), 3-6,6-3, 6-3.15Le nombre de victoires consécutiveslors de ses trois tournois gagnés enenfilade cette saison. Elle n’est plusqu’à une victoire de la meilleure série de sacarrière (16) conclue en 2001 par un quartde finale à Charleston après des succès àParis, Nice et Amelia Island.Le nombre de titres qu’elle a remportés.22 Elle devance Pierce de quatre unités etreste à une longueur de Yannick Noah,le Français le plus titré de l’ère open.En quatre mois, elle s’est imposée22,73 à Philadelphie, au Masters, àl’Open d’Australie, à Paris et à Anvers, gagnantainsi 22,73 % des titres de sa carrière.En dollars, le montant de1 059 437 ses gains en 2006. Elledevient la joueuse la plus rapide de l’histoireà engranger plus de 1 million de dollars surune saison, devançant Justine Henin quiavait dépassé la barre un 21 mars, en 2004.LOïC COURTEAU est l’heureux coach d’une joueusetrouvant les solutions à tous les problèmes.« Un job plutôt peinard »Pasde tempsàperdre pourLoïcCourteau, l’entraîneur d’AmélieMauresmoqui, comme chaque année après le tournoi d’Anvers, a fait« fissa, fissa » pour regagner Paris. L’an dernier, il avait laissé filer saprotégée vers Doha pour partir en vacances à Marrakech. Cetteannée, il va la suivra à Dubaï. Le cœur léger.ANVERS –de notre envoyé spécial« QU’ÉPROUVEZ-VOUS aprèscette finale ?– Un pur bonheur ! Venir chercher ici,contre la numéro 1 mondiale, un troisièmetitre d’affilée, c’est génial !Amélie n’a pas très bien joué dans lepremier set, mais Kim a très bien entaméle match. Ce n’est pas évident detrouver ses marques devant15 000 spectateurs tous acquis à lacause de l’adversaire. Mais, peu à peu,Amélie a su trouver les réponses à tousles problèmes. Elle n’a pas cédé. Et surla fin, elle était même très forte…– Comment trouvez-vous lesmots pour relancer la machine,comme ça, de tournois en tournois,de succès en succès ?…– Les mots, les mots… (Un temps.) Ilsn’ont même pas le temps de venir lesmots, il viennent tout seuls avec laconfiance. Dans des moments commeça, pas besoin de grosses discussions.En fait, j’ai un job plutôt peinard en cemoment (rires)…– Qu’est-ce qui a été le plus durcette semaine ?– Le premier match, sans hésitation(face à Benesova). Et puis la récupérationa été primordiale. Si Michel (Franco,le kiné) n’avait pas été avec nous,ça ne se serait sans doute pas si bienpassé que ça…– Est-ce qu’on peut direqu’Amélie a définitivement passéun cap désormais ?– Un cap définitif, on ne peut jamaisdire ça, sans doute. Tout ce que je sais,c’est que beaucoup de gens ont longtempspenséqu’elleétaitfaible mentalement.Or je peux vous dire qu’elle estClijsters élogieusetrès forte. Seulement,il fallait qu’il y aitun petit quelque chose pour que lamayonnaise prenne vraiment. Cespetits quelques choses se sont manifestementproduits depuis Los Angeleset Melbourne.– On vous a entendu direqu’Amélie pouvait devenir unjour une sorte de “Federer auféminin”. Vous confirmez ?– Toutes proportions gardées, oui,carje me rappelle que ce qui lui arriveaujourd’hui est aussi arrivé à Roger(Federer) après qu’il eut enfin remportéson premier Wimbledon. Federer,c’est quelqu’un dont on connaissait letalent mais qui, dans une largemesure, n’avait pasencore le palmarèsà hauteur de ce talent. Et depuis cettepremière victoire à Wimbledon, touts’est transformé. Cela lui a permis,comme c’est le cas pour Amélie maintenant,de faire exploser le don qu’ilavait en lui… » – M. B.GRACIEUSE EN TOUTE CIRCONSTANCE, y compris dans la défaite, Kim Clijstersn’a pas tari d’éloges sur son vainqueur du jour : « Je vous le dis très sincèrement,jesuistrèsheureusepourelle ! Amélieest unefille quej’apprécie beaucoup,tantsur leplan dutennisqu’humainement. Surce match,jen’ai euqu’àm’incliner,elle était physiquement bien plus forte que moi et elle a parfaitement joué le coup.Elle a construit ses points avec beaucoup d’intelligence. Bien sûr, de mon côté, onne peut pas dire que j’ai produit mon meilleur tennis, mais on sent qu’elle a bien lamaîtrise des choses. Sur le plan mental, il est stupéfiant de voir à quel point sesvictoiresau Masters puisà Melbourne lui ont permis debonifier sesperformances.Tout ce qui est arrivé ici en est la confirmation : elle méritait ce titre ! » –M.B.

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