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s’est décidé pour du cuivre brut. Depuis la formation de patine,<br />
l’ensemble offre un aspect changeant selon les caprices de la lumière.<br />
La construction est formée de laine minérale, une sous-toiture<br />
étanche Sarnafil TU, l’espace de ventilation, puis le lambris et le<br />
toit à double agrafage, comprenant des bandes très longues. En<br />
façade, on a utilisé le système Vento avec des vis d’écartement<br />
Rogger pour le lattage et la pose de panneaux de cuivre. A cause<br />
de la durée du chantier, il a fallu prévoir des écoulements provisoires.<br />
En façade, l’équipe des ferblantiers a utilisé 30 tonnes de<br />
cuivre; 7000 panneaux ont été montés et 30 000 pattes ont été<br />
posées. Les bandes de toiture mesurent 15,5 m de longueur et<br />
coulissent selon leur dilatation.<br />
Malheureusement, une forte averse de grêle a martelé un petit<br />
peu l’ensemble peu avant la fin des travaux. Les bosses visibles<br />
après le sinistre ont disparu avec la création naturelle de la patine.<br />
Le jury a analysé ce bâtiment sous toutes ses coutures. Il est<br />
vaste, mais bien intégré. La lumière rend son aspect perpétuellement<br />
changeant. Les travaux en toiture sont réussis, il y a suffisamment<br />
de ventilations; les écoulements suffisent. Les longues<br />
bandes de placage reposent tranquillement; pour évacuer<br />
toute l’eau de pluie il y a un chéneau encaissé au milieu de la<br />
plus grande surface. La neige ne pourra pas se déplacer grâce à<br />
des fixations adéquates. La façade imposante a l’aspect d’un<br />
pull-over tricoté et confère beaucoup de vie à l’ensemble. ■<br />
«<strong>Toit</strong> d’or» bâtitech 9-11 11