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Fr-29-05-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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4 > A C T UA la veille de la Journée mondiale sans tabacEcran de fumée autourde la cigarette électroniqueLa cigarette électronique, autorisée en <strong>Fr</strong>ance depuis quelques jours, sera probablement interdite dans les lieuxpublics. Après les résultats de l’enquête commandée par la ministre française de la Santé, le 5 mars dernier, pourfaire le point sur ses effets sur la santé, les résultats du rapport transmis hier ont conclu que la cigaretteélectronique ne doit pas être un «truc cool» qu’on peut «vapoter» dans les cafés ou les cours d’école. Il ne préconisepas de l’interdire mais de l’encadrer sévèrement.Reportage réalisé par MohammedZerroukiLa cigarette électronique fait untabac en <strong>Fr</strong>ance, notamment chezles fumeurs qui veulent décrocher.L’E-cigarette échappe pourtant àtoute réglementation. Tout le mondevapote ! Ils sont plus de 500 000 <strong>Fr</strong>ançais àavoir adopté ces dernières semaines la cigaretteélectronique, selon les chiffres avancéspar le ministère de la Santé. «Afin de ne pasfreiner l’accès des fumeurs à la cigaretteélectronique, tout en protégeant les jeuneset les non-fumeurs de la tentation», ungroupe d’experts chargé par le ministère dela Santé d’une mission sur l’E-cigaretterecommande, dans un rapport rendupublic hier, «une réglementation globale»de ce produit controversé, allant de sa distributionà son utilisation». Soulignant que«l'intensité de la dépendance au tabac estplus forte que celle liée à l'alcool», lesexperts rappellent que cette fausse cigarettene libère ni monoxyde de carbone, ni particulessolides, ni quantité significative decancérogènes. Ses effets irritants ou toxiquessont bien moindres que ceux de lafumée du tabac.Elle devrait ainsi, selon le rapport,contribuer à une réduction des risques etdommages chez le fumeur dépendant.Soucieux de ne pas créer une porte d'entréeau tabagisme, les experts posent cependantune série de restrictions, dont l'interdictionaux moins de 18 ans, le renforcement del'interdiction de publicité ou la vente réservéeà des établissements agréés. Ils recommandentaussi de la bannir de tous les lieuxoù il est interdit de fumer. L'informationdu «vapoteur» devrait aussi être amélioréeavec la présence sur l'emballage «d'un avertissementsanitaire conforme» et d'uneindication claire de la composition des e-liquides - dont la teneur en nicotine sera,par ailleurs, limitée. Les fabricants auraientl'obligation d'apporter les références disponiblessur l'innocuité des arômes et ingrédientsutilisés. Enfin, les experts souhaitentque les cigarettes électroniques «ne soientpas utilisées par les femmes enceintes ouallaitantes du fait de l'absence de toutedonnée démontrant leur totale innocuité».En l'absence d'étude scientifique, ils alertentpar ailleurs sur une utilisation prolongéeau-delà de six mois. Selon le rapport,l'utilisation de la e-cigarette progresse defaçon exponentielle, 6 % des <strong>Fr</strong>ançais, soitenviron 3 millions de personnes déclarentl'avoir essayée, tandis que 1 % l'utilisentrégulièrement.La cigarette électroniqueinterdite dans les officinesMais le problème qui se pose jusqu'àprésent est qui sera chargé de vendre cenouveau produit. Les autorités françaisesont pris une décision d’interdire sa ventedans les pharmacies, puisqu’elle n’est pasconsidérée comme un médicament,contrairement aux produits de substitutionde la nicotine, une décision qui fera sûrementle bonheur des vendeurs privés. Selonles estimations des spécialistes, le budgetdu fumeur électronique avoisinant les 50euros par mois amortissement de la «vapoteuse»compris, contre 200 euros par moispour celui qui grille un paquet par jour.L’autorisation de la <strong>Fr</strong>ance pour la vente dela cigarette électronique va sûrement inciterles autres pays de l’Union européenne àl’autoriser, par contre, le Brésil, Israël ouSingapour l’ont purement interdite. Dansune déclaration à <strong>Fr</strong>ance Info, le professeurBertrand Dautzenberg, pneumologue etprésident de l'Office français de préventiondu tabagisme, «la cigarette électroniquen'est pas un produit innocent. Mais pourun fumeur, passer de la vraie cigarette à lacigarette électronique, c'est clairement uneréduction du risque. C'est un produit quiest satisfaisant en terme de santé pour sortirdu tabac mais on ne voudrait pas quecela devienne un produit d'entrée dans letabagisme et la dépendance nicotinique».Et d’ajouter que «vapoter dans une courd'école est une incitation à fumer pour lesélèves», la cigarette électronique ne doit pasêtre vendue «dans les supermarchés à côtédes bonbons».En <strong>Algérie</strong>, la cigaretteélectronique est-elleautorisée ?En <strong>Algérie</strong>, personne ne sait si la cigaretteélectronique est autorisée à la vente.Mais selon certaines informations, cettedernière se vend le plus normalement dumonde dans des boutiques et même danscertaines pharmacies. Lors de notre viréeeffectuée hier, au niveau de quelques officinesde la capitale, plusieurs pharmaciensnous ont confirmé la vente de la cigaretteélectronique en <strong>Algérie</strong>. Selon eux, c’estune bonne chose mais il faut que sa venteALGERIE NEWS Mercredi <strong>29</strong> mai <strong>2013</strong>soit réglementée. Un gérant d’une pharmacie,sis à la rue Didouche-Mourad, nous aconfirmé que «la cigarette électronique sevend en <strong>Algérie</strong> dans plusieurs endroits etmême dans certaines pharmacies». Selonlui, c’est une très bonne chose et une bonnenouvelle pour les fumeurs qui veulent sedébarrasser de la cigarette normale». Cepharmacien a tenu à rassurer les <strong>Algérie</strong>nspar rapport à la cigarette électronique : ellen’est pas nocive pour la santé, a-t-il indiqué.Alors qu’en <strong>Fr</strong>ance, les autorités ontinterdit la vente de la cigarette électroniquedans les pharmacies; pour notre pharmacien,la meilleure façon de conseiller lesacheteurs et les consommateurs de la cigaretteélectronique, est de la vendre dans lespharmacies. Ainsi, les pharmaciens peuventorienter les acheteurs pour qu’ils n’achètentpas les liquides qui contiennent de lanicotine. En plus, c’est une manière de faireface à d’autres qualités des cigarettes électroniquescontrefaites.Lors de notre virée, nous avons constatéque même les buralistes veulent accaparerce nouveau commerce. «Puisque, c’est unecigarette électronique, normalement, ellene doit pas se vendre dans les pharmacies,mais dans les bureaux de tabac», a indiquéun propriétaire d’un kiosque à tabac à larue Didouche. Selon lui, un citoyen quivient pour acheter la cigarette électronique,connaît très bien le produit, pas la peine dele conseiller». Pour les fumeurs, les avis diffèrent.Certains pensent que la cigaretteélectronique est une chance et ils espèrentque les autorités algériennes vont autorisersa vente alors que d’autres estiment que lacigarette électronique ne peut, en aucun caspermettre de se débarrasser de la cigarettenormale. Il y a de la nicotine dans la cigaretteélectronique mais en petite quantité.Le prix est intéressant par rapport à la cigarettenormale. Il faut attendre pour voir, aindiqué un fumeur. Un autre fumeur estcatégorique : je ne crois pas à la cigaretteélectronique. Si une personne veut arrêterde fumer, la seule solution, c’est la volonté.Je ne crois pas à la cigarette électronique,surtout qu’elle est fabriquée en Chine.Le réseau commercialse construitSelon une association spécialisée dans lavente et l’importation de la cigarette électroniqueinstallée à Sétif, le prix de la cigaretteélectronique est de 4 000 DA. Pourremplir la cigarette électronique, cette associationpropose une large gamme d’e-liquides,savoureux, totalement inoffensifs pourla santé et celle de l’entourage. Selon eux,les e-liquides aideront les fumeurs à arrêterde fumer sans ressentir le manque. Le prixd’une bouteille de 30 ml, qui peut tenirplus d'un mois pour un fumeur qui fumeun paquet par jour, est cédé à 3 000 DA.Selon un membre de l’association, E-liquides,est un produit importé des Etas-Unis,par contre la cigarette électronique, estimportée de Chine. Pour avoir une cigaretteélectronique prête à l’utilisation, l’associationpropose un atomiseur qui coûte600 DA. Interrogé sur le mode d’importationde ces produits, notre interlocuteur aindiqué que les produits sont importés leplus normalement du monde. Ils sont soumisà un contrôle des douanes algériennes.«Nous avons lancé notre association depuisun mois et on a constaté que les gens s’intéressentde plus en plus à la cigarette électronique.Tout le monde veut se débarrasserde la cigarette normale », a souligné unmembre de l’association.C’est quoi une cigaretteélectronique ?La cigarette électronique ou l'E-cigarettedésigne un produit électrique destiné àsimuler l'acte de fumer du tabac. Elle produitune vapeur ou «fumée artificielle» ressemblantvisuellement à la fumée produitepar la combustion du tabac. Cette vapeurpeut être aromatisée (arôme de tabacblond, brun, de fruits, etc.) et contenir ounon de la nicotine. À la différence de lafumée produite par la combustion dutabac, cette vapeur n'a pas l'odeur du tabacet est censée contenir moins de substancescancérigènes.Elle ne contient pas de goudrons. Lescigarettes électroniques ont souvent uneforme rappelant celle de la cigarette.Quand elles ont la forme d'un cigare oud'une pipe, elles peuvent alors aussi êtrenommées cigare électronique ou pipe électroniqueégalement appelé (e-pipe ouepipe). Toutefois elles peuvent prendre desformes plus originales. Les utilisateurs decigarettes électroniques emploient souventle terme «vapoter » ou «vaper » (dérivé dumot «vapeur») au lieu de «fumer» et sedésignent non plus comme des fumeurs,mais comme des «vapoteurs».M. Z.

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