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Communiqué de presse2 ème Fête Préhistorique en ChartreuseLe Musée de l’ours des cavernes fête ses 10 ans30 juin / 1 er juillet 2012Le Musée de l’ours des cavernes d’Entremont-le-Vieux fête son dixième anniversaire en organisant unegrande Fête Préhistorique les 30 juin et 1 er juillet 2012. A cette occasion, le musée propose la visiteexceptionnelle de la grotte de la Balme à Collomb ainsi que des ateliers préhistoriques pour toute lafamille.Samedi 30 juin : des conférences et des visitesOuverture exceptionnelle de la grotte de la Balme à CollombLa grotte de la Balme à Collomb, située dans le mont Granier, a révélé un important gisementpaléontologique d’ours des cavernes. Des visites exceptionnelles sont organisées le samedi 30 juin et ledimanche 1 er juillet, toute la journée, sur réservation. Des scientifiques et des guides de la RéserveNaturelle des Hauts de Chartreuse encadrent toute l’activité en collaboration avec différents clubs despéléologie (Spéléo Club de Savoie, Comité Départemental de Spéléologie de Savoie, Speleus). Pas besoinde matériel, tout est fourni sur place.Paléontologues, préhistoriens et géologues se mobilisent pour la fête préhistoriqueDes spécialistes de la culture préhistorique alpine sont réunis pour une série de conférences. Parmi eux,Michel Philippe, responsable de la fouille du gisement de la Balme à Collomb et conservateur honoraire duMuséum d’histoire naturelle de Lyon et Fabien Hobléa, Maître de Conférences à l’Université de Savoie nousdonnent un éclairage sur le site de la Balme à Collomb. Ces conférences sont programmées à 17h dans lasalle polyvalente du village.3Dimanche 1 er juillet : des ateliers et des visitesDes ateliers pour toute la familleLes ateliers préhistoriques permettent de comprendre et d’expérimenter le quotidien d’un hommepréhistorique à l’époque de l’ours des cavernes. L’opportunité pour les enfants et les adultes de s’initier autir de sagaie, à la peinture, à la taille du silex, à la confection de parures et aux techniques d’allumage dufeu. En prime, la possibilité de participer à un atelier de dégustation de cuisine aux plantes sauvages et àune activité de randonnée botanique à la découverte des herbes utilisées par nos ancêtres.La fête préhistorique, c’est aussi…Un moment convivial à partager autour d’un déjeuner à la mode préhistorique. Au menu, racines du jardinet jambon aux herbes de nos pâturages. Une dégustation façon Cro-Magnon où couteaux et fourchettessont proscrits.Un voyage dans l’espace-temps grâce à un planétarium où des animateurs scientifiques vous invitent àdécouvrir la légende de la Grande Ourse et les mystères du ciel du temps de l’ours des cavernes.Le Musée de l’ours des cavernes présente pour l’occasion une exposition originale et inédite : « Regardsd’artistes… sur la préhistoire ». A l’invitation du musée, les artisans d’art de Savoie exposent des œuvress’inspirant des premiers âges de l’humanité. Un dialogue entre patrimoine et création contemporaine.Contact PresseStéphanie Vérollet, responsable du muséeMusée de l’ours des cavernes - 73670 Entremont-le-VieuxTél. 04 79 26 29 87 - info@musee-ours-cavernes.comSite Internet : www.musee-ours-cavernes.com

Le déjeuner préhistoriqueDimanche 1 er juilletCuisine à la mode préhistorique et dégustation façon Cro-Magnon.Fourchettes et couteaux sont à proscrire.Le menu :Racines du jardinJambon aux herbes de nos pâturages et pommes de terreFromage de ChartreuseAssortiment de baiesAnimation musicaleDimanche 1 er juillet8Le New Parade Jazz Band est un orchestre de jazz composé de cinq musiciens dont le répertoire secompose des standards du New Orléans, jazz des années 20. C’est dans la joie et le rythme que cetorchestre pimentera la journée du dimanche 1 er juillet.L’orchestre interprète les thèmes inoubliables desgrands artistes tels que Louis Armstrong, Jelly RollMorton, Cole Porter ou Sidney Bechet. L’orchestrepropose également des incursions, avec parfois unepointe d'humour, dans le répertoire des chansonsfrançaises (Boris Vian, Georges Brassens, CharlesTrenet...). Le répertoire, joué avec les instrumentstraditionnels du style (trompette, clarinette,soubassophone, banjo et washboard) est avant toutfestif.Cette animation musicale est proposée par le réseau des Musées et Maisons thématiques, avec le soutiendu Conseil Général de la Savoie et de l’Etablissement Public de Coopération Culturelle Diapason.

Exposition temporaire« Regards d’artistes… sur la préhistoire »1 er juin - 30 septembre 2012Le Musée de l’ours des cavernes présente une exposition temporaire originale et inédite : « Regardsd’artistes… sur la préhistoire ». A l’invitation du musée, la Fédération des artisans d’art de Savoie exposedes œuvres s’inspirant des premiers âges de l’humanité.L’art est né au cours du Paléolithique supérieur. Plusieurs formes artistiques émergent alors comme lapeinture, la gravure, la sculpture, le modelage, la musique ou la danse. 30 000 ans plus tard, les artisansd’art de Savoie exposent une quinzaine de pièces faisant appel à certains de ces champs artistiques.Chaque artiste utilise le bois, la peinture, la céramique ou la pierre pour donner vie à des instantanés depréhistoire. Tous apportent leur vision et leur interprétation de la préhistoire par la création d’œuvres,conceptuelles ou figuratives, qui nous donnent à lire la vie quotidienne des premiers hommes. Cetteexposition nous invite à un dialogue entre patrimoine et création contemporaine.Les artistes de l’exposition• Josette Darve a privilégié la peinture sur terre à la peinture sur bois afin derecréer l’ambiance des peintures pariétales pour la représentation dedifférentes scènes animalières.9• Eve Hanrioud, céramiste, porte un regard tendre sur la préhistoire, avecdes scènes variées de la vie quotidienne, de l’allumage du feu à la taille dusilex.• Alexandra Mainetti, créatrice de bijoux, utilise des matériaux variés tels lebois, la faïence blanche, le cuir ou les coquillages pour ses créations.• Simone Sempéré est une artiste peintre spécialisée dans les meublespeints, les calligraphies florales, les portraits ou encore les aquarelles. Elles’est inspirée des peintures rupestres de Lascaux, « la chapelle Sixtine de l’artpariétal », pour la réalisation d’une nouvelle série de peintures.• Michel Verrier est un sculpteur sur bois qui utilise les gouges et ciseaux àbois pour réaliser des bas-reliefs en Pin Cembro pour des créationsprivilégiant les scènes rurales ou animalières montagnardes.• Pascal Veuillet. Cet artiste plasticien sculpteur travaille aussi bien le boisque la pierre, la glace ou la neige pour faire apparaître la vie en sommeil dansla matière.L’exposition « Regards d’artistes… sur la préhistoire » est en accès libre aux heures d’ouverture du musée.Pour prolonger cette découverte artistique, la Fédération des artisans d’art des Savoie propose un atelierd’exposition au cœur du village d’Entremont-le-Vieux.

L’ours des cavernes, un animal mythiqueDe l’ours des cavernes, nous ne connaissons que son lointain cousin l’ours brun. Mais quels sontréellement leurs liens de parenté ?Une taille imposanteLa taille de l’ours des cavernes pouvaitrivaliser avec celle des plus grands oursbruns actuels, les grizzlys par exemple. Al’âge adulte, il n’était pas rare qu’ilmesure jusqu’à 2.5 m de longueur, ce quicorrespondait à un poids moyen de 600kg. Dessin Benoît ClarysIl se distingue des grands ours brunactuels par un corps plus trapu, une têtedavantage portée vers le sol, des pattesavant plus longues que celles du trainarrière, un «mufle en groin».Un mode de vie proche de celui de l’ours brun actuel10Aire de répartition : animal exclusivement européen, il vivait en plaine comme en montagne dans desrégions au climat plutôt océanique.Hivernation : comme les ours actuels, l’ours des cavernes hivernait à la mauvaise saison dans les grottes etles cavernes.Les femelles mettaient bas pendant la période de l’hivernation : les fouilles dans la Balme à Collomb ontmis en évidence une importante population de jeunes oursons. La mortalité juvénile devait donc êtreimportante, mais une fois passé ce cap difficile, l’ours des cavernes vivait entre 20 et 25 ans à en juger parla découverte de dents très usées, parfois arasées jusqu’à la gencive.Régime alimentaire : sa morphologie dentaire et notamment celle de ses molaires à larges surfacesmasticatrices traduit un régime alimentaire essentiellement végétarien.Une disparition encore en recherche d’explicationL’ours des cavernes, apparu il y a environ 150 000 ans, s’éteint à la fin de la dernière période glaciairecomme le mammouth, le lion des cavernes ou le cerf mégacéros, vers – 15 000 ans.Les changements climatiques importants et prolongés dus au réchauffement de l’atmosphère, etl’augmentation de la population humaine semblent être les deux raisons principales de la disparitionprogressive des ours des cavernes. En réduisant les niches écologiques, ces deux phénomènes auraiententraîné la population à s’isoler, provoquant une augmentation de la consanguinité et un affaiblissementde l’espèce.

PortraitMichel Philippe, frère des ours« Il faut faire quelque chose ! En disant cela la première fois que je suis entré dans la Balme à Collomb, en1988, je ne savais pas que ça allait engager toute ma vie »C’est l’histoire d’une passion, celle d’un scientifique qui fait battre son cœur d’homme pour les ours descavernes de la Balme à Collomb. Depuis plus de vingt ans, Michel Philippe a œuvré pour exploiter lesrichesses de la grotte la Balme à Collomb et restituer ses fouilles au Musée de l’ours des cavernes devenuaujourd’hui un site emblématique de Chartreuse.« Quand j’ai découvert le site, tous ces os… ce fut unmoment fabuleux ». Vingt-quatre ans plus tard,l’émotion de Michel Philippe est intacte et son regardpétille à la seule évocation de cette première visitedans la Balme à Collomb. Ce 4 décembre 1988, bonpied, bon œil, il est monté dans la neige jusqu’au site,accompagné des spéléologues qui, quelques joursplus tôt, ont fait la découverte d’ossements d’oursdes cavernes. Pour le conservateur du Muséum deLyon, c’est « le début d’une belle aventure ». Cetteaventure-là, Michel Philippe a toujours voulu et su lafaire partager. « Au début, les gens de la vallée étaientsurpris de voir un lyonnais du Muséum venir fouillerleur grotte ». Pourtant, dès la deuxième année defouilles, la projection d’un diaporama réunit plus de200 personnes aux Entremonts. C’est à la fois poureux et par goût pour la science, que Michel Philippeaura passé près de 200 jours dans la Balme à Collomb,l’équivalent de six mois pleins, en compagnie de « 100fouilleurs, exactement, pas un de plus ni un demoins ». De découvertes en déconvenues, de crânesd’ours exhumés en pillages déplorés, l’homme metson enthousiasme au service d’un site exceptionnel,puis d’une vallée.11Comment ce terrain de fouilles pour paléontologues a-t-il abouti au projet de toute une vallée ?L’idée de créer un musée émerge, lors de discussions avec Jean Paul Claret, maire d’Entremont-le-Vieux.« Une autre aventure commençait alors », et Michel Philippe aime multiplier les aventures au cœur d’unemême histoire. Au carrefour du projet, il rassemble les énergies pour réunir et convaincre « desscientifiques, des élus, les enfants des écoles, des autochtones, des spéléologues, l’architecte du futurmusée… Parmi eux, beaucoup sont devenus des amis ».Tandis que la Balme à Collomb est fermée au public, Collombine accueille les visiteurs du musée. Elle est àla fois « le plus beau squelette d’ours des cavernes au monde et une star locale. » En lui donnant ce nom, unmois avant l’inauguration du musée, avec les enfants du village, le squelette est devenu la mascotte etl’emblème de la Balme à Collomb. Elle incarne ce patrimoine devenu commun, à partir de la découverted’une grotte longtemps ignorée. Michel Philippe conclut d’un rire communicatif : « sacrée chipie cetteCollombine ! » Sacré bonhomme ce Michel Philippe !Ce portrait est extrait du Journal du Parc de Chartreuse, Journal n°1, printemps 2009.

Contact PresseStéphanie Vérollet, responsable du muséeMusée de l’ours des cavernes - 73670 Entremont-le-VieuxTél. 04 79 26 29 87 - info@musee-ours-cavernes.comSite Internet : www.musee-ours-cavernes.com12