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César, le Rhône pour mémoire - Musée départemental Arles antique

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Le <strong>Musée</strong> <strong>départemental</strong> Ar<strong>le</strong>s <strong>antique</strong> I 45Le musée <strong>départemental</strong>Ar<strong>le</strong>s <strong>antique</strong>Le Conseil général des Bouches-du-<strong>Rhône</strong> et son musée <strong>départemental</strong>Ar<strong>le</strong>s <strong>antique</strong> présentent, dans un bâtiment contemporain, <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctionsarchéologiques d’Ar<strong>le</strong>s et de son territoire, depuis <strong>le</strong> Néolithiquejusqu'à la fin de l'Antiquité tardive. Le parcours offre un aperçu globa<strong>le</strong>t didactique (notamment à l’aide de superbes maquettes) de l’histoirede la vil<strong>le</strong> romaine, où <strong>le</strong> prestigieux et l’ordinaire se côtoient (objets duquotidien, éléments d’architecture, mosaïques, sarcophages…).Il est l’héritier d’une longue histoire, cel<strong>le</strong> qui a vu, dès <strong>le</strong> XVI e sièc<strong>le</strong>,Arlésiens éclairés et pouvoirs publics, curieux du passé de la vil<strong>le</strong> et deson patrimoine.Sa dimension, imposée par l’importance des col<strong>le</strong>ctions, nécessitaitun espace considérab<strong>le</strong> ; c’est la presqu’î<strong>le</strong> du cirque romain quifut choisie. Par ail<strong>le</strong>urs, afin de mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s chefs-d’œuvre,l’option retenue fut cel<strong>le</strong> d’une architecture novatrice et fonctionnel<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> devait permettre d’assurer non seu<strong>le</strong>ment une muséographiecohérente et esthétique, mais aussi <strong>le</strong>s autres missions du musée :conservation, restauration, et accueil des publics.Le projet fut confié par concours (organisé en 1983) à l’architecte HenriCiriani. Le programme insistait sur <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s missions du musée :conservation et présentation des col<strong>le</strong>ctions, accroissement et étudesde cel<strong>le</strong>s-ci, et accueil des publics. Henri Ciriani (né en 1936) prit <strong>le</strong>parti de bâtir un triang<strong>le</strong> équilatéral évoquant <strong>le</strong>s fonctions tripartitesde l’établissement. Les 10 000 m 2 de l’édifice se déclinent en troisespaces aux superficies identiques.De l’extérieur, <strong>le</strong> musée apparaît revêtu de cou<strong>le</strong>urs vives. Le “b<strong>le</strong>ud’Ar<strong>le</strong>s” ainsi que <strong>le</strong>s aplats rouges et verts entendent suggérer auxvisiteurs <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs, depuis longtemps disparues, employées sur <strong>le</strong>smonuments de l’Antiquité. A l’intérieur, <strong>le</strong>s vastes surfaces d’expositionet la tonalité des éclairages permettent une mise en va<strong>le</strong>ur cohérente(chronologique et thématique) des col<strong>le</strong>ctions ainsi que de <strong>le</strong>ur matérieldidactique, notamment une série de maquettes des monumentsromains, restitués dans <strong>le</strong>ur état originel.Le passage par <strong>le</strong> musée s’avère indispensab<strong>le</strong> à qui veut voyager dansla <strong>mémoire</strong> de la vil<strong>le</strong>, cel<strong>le</strong> de ses habitants et de ses monuments.C’est un complément indispensab<strong>le</strong> à la visite des grands sitesarchéologiques du centre urbain.

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