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CCSM Passion 2005Fichier PDF - e-nautia

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ebis. Une légende raconte qu’il y avaitune auberge rouge où l’on assassinait lesvoyageurs. Seuls quelques gros caillouxpourraient laisser croire à quelques tracesde constructions. En tout cas, la fatigue nese fait pas encore trop sentir. Tousgalopent et descendent rapidement sur StSauveur Gouvernet, laissant La Batie deVerdun et les ruines du château deGouvernet. Il se dresse encore à proximitédu hameau sur un fond de thyms et debuis. C’est un monde à part, une valléeheureuse, protégée naturellement,entièrement ceinte d’un rempart demontagnes de moyenne altitude (1000 à1300 m). Des vagues solidifiées d’unocéan de marnes grises ou bleuesapportent ça et là un relief presquelunaire.Nous sommes tour à tour en pleinDauphiné, en pleine Provence :abricotiers, lavandes, chênes blancs, pins,céréales, prairies, tous se côtoient. Unesymphonie pastorale nous entoure.A la croisée des routes des cols dePeyruergue et de Soubeyran, noustraversons le village où les gourdes nedemandent qu’à se remplir. Une petitehalte me permet aussi d’embrasser l’unde mes cousins et de parler du pays.Reprise des vélos pour gravir ledernier col de la journée, ce sera le 7 ème :le col Soubeyran. C’est la cerise sur legâteau, car le plus long, le plus pentu. Enprime, la troupe commence à montrerquelques signes de fatigue !On change de plaque, pour mapart, je choisi la plus petite (vaut mieuxpartir doucement, et arriver sûrement). Jelaisse les costauds escalader leskilomètres, je ne cherche même pas à lessuivre ! La traversée des petits villages,Tarendol et Bellecombe se passent bien,quand au détour d’un virage, à quelqueskilomètres du sommet (les plus durs),j’aperçois Michel, puis Jean-Paul. Touteétonnée de les reprendre, j’ose même lesencourager, car je mets le clignotant et lesdouble (C’est bien la 1 ère fois !). Ausommet, les 2 Louis et Jean-Pierre nousattendent.But atteint, nous nous regroupons etdescendons sur Rémuzat. La route estirrégulière, les virages sont serrés, descailloux nous appellent à la prudence.Nous sommes à présent dans le sillon del’Eygues. Les gorges de Sahune offre unterrain roulant. Les voilà pris d’unesubite folie, embrayant je ne sais quelbraquet. En tout cas, vitesse assurée !L’escargot n’a pas suivi. Nous nousretrouvons à Sahune. Les fontaines sontsouvent utiles et permettent de serevoir…Une envolée lyrique de montagnes, àdroite des oliveraies, à gauche les pinsnoirs d’Autriche. Au détour d’un virage,le vaisseau perché de St May. Lesmaisons se serrent et se chevauchent,s’empilant les unes aux autres, qu’on croîtqu’à chaque palier avoir atteint le sommetet à chaque fois il y a encore une maisonau-dessus.Nous quittons la vallée, lespanneaux indiquent Condorcet, StFerreol. Ouf, l’écurie n’est plus loin. Nousentrons dans le pays d’Angèle. Nousdépassons Condorcet, vieux village enpièces détachées, perché sur un pitonpour enfin atteindre St Ferreol. Quelquesruines subsistent du vieux village. Ici pasde château, mais le village jouit d’unebonne auberge. Tous retrouvons avecjoie, gîte et table, mais aussi tous lesmarcheurs.Ils sont tous là :Lilou, Hélène, Gaby et Jo, Marie etBernard, Monique, Martine, Jocelyne,Marie-Claude et Roger nous attendent etapplaudissent notre arrivée, l’ambianceest chaleureuse et fait presque penser àl’arrivée d’une étape du tour de France(nous n’avons pourtant rien deressemblant) mais quand on a un publicaussi enthousiaste !

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