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Comment faire maigrir un critique d'une tonne - Voice Dialogue Sud

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N o 27Septembre 2005DestinataireObjectiver ces voix qui nous surveillent, nouscommentent, nous conseillent nous comparent, nousmalmènent nous assaillent, nous accablent, leur donner<strong>un</strong>e forme, <strong>un</strong>e hérédité, <strong>un</strong> vécu, avec en partagequelques photos du stage d’été.<strong>Comment</strong> <strong>faire</strong> <strong>maigrir</strong><strong>un</strong> <strong>critique</strong> d’<strong>un</strong>e <strong>tonne</strong><strong>Comment</strong> <strong>un</strong> Critique peut-il grossir jusqu’à peser <strong>un</strong>e<strong>tonne</strong> ? D’où lui vient sa férocité ? Que peut <strong>faire</strong> <strong>un</strong>epersonne pour lui <strong>faire</strong> perdre du poids et le transformeren compagnon ?Quel gâchis tu as fais de ta vie ! Tu es nul ! Tu nevaux rien ! Ta vie n’a auc<strong>un</strong> intérêt ! Tu n’es qu’<strong>un</strong>perdant ! Ces phrases vous sont probablementfamilières, peut-être pourriez-vous même continuercette liste. Ce sont des insultes, et c’est la voix devotre Critique intérieur. Il n’arrête jamais.Lorsque vous prenez <strong>un</strong> peu de temps pour vous, ilvous dit que vous êtesparesseux et égoïste,que vous n’arriverez àrien. Lorsque voustravaillez dur pouratteindre vos buts, ilvous dit que ce n’est pas<strong>un</strong>e vie, que vousnégligez votre vie decouple, amicale, socialeet vous accuse de ne savoir rien <strong>faire</strong> d’autre quetravailler.La plupart du temps, nous sommes tellementhabitués à l’entendre commenter et juger la moindrede nos pensées, paroles ou actions, que nous neréalisons pas à quel point cela a <strong>un</strong> effet corrosif.Pourtant, ce constant harcèlement, ces perpétuelsjugements mènent à de sévères dépressions. Cescomparaisons perpétuelles sont malsaines, ellesperdent leur sens lorsque la polarité opposée estabsente. Celle qui dit : chaque être humain est parfaitdans sa différence, chac<strong>un</strong> a sa valeur, le but estdéjà atteint, tu es parfait comme tu es, respirer peutsuffire à remplir <strong>un</strong>e vie. Parfois le Rationnel, souscouvert de parfaite logique et de clairvoyance, portel’énergie du Critique ou du Juge.Association <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong> <strong>Sud</strong> Page 1


A noter. Lorsque toutes les parties en lien avecl’agressivité naturelle du corps sont persona nongrata, cette agressivité s’écoule par le canal duCritique et du Rationnel. D’où leur férocité souscouvert de logique et de vérité.Que peut <strong>faire</strong> Marie ?1. Trouver le souci majeur de son Critique.Au lieu de subir son Critique et de le laissers’occuper d’elle, elle peut s’occuper de lui, c’est-àdirechercher à savoir de ce qui se passe pour lui.Elle peut lui demander : « Très cher, pourrais-tu medire quel est, exactement, ton souci ? A propos dequoi te fais-tu tellement de mouron ? Qu’est-ce qui temine ?» Et la question magique : De quoi as-tupeur ? Si Marie écoute attentivement ce quipréoccupe le Critique, elle découvrira qu’il estangoissé.Si elle peut écouter cette angoisse et la prendre ausérieux, il n’aura plus besoin de lui jeter à la figurequ’elle est nulle. Il prendra le temps de lui expliquerce qui, réellement, le préoccupe. «Lorsque tutravailles sans la moindre pause, j’ai peur que tutombes malade, exactement comme ton père, car t<strong>un</strong>e t’occupes pas de ton corps. En ce moment, tu essi stressée lorsque tu conduis, que tu pourrais avoir<strong>un</strong> accident.» «Mais lorsque tu ne travailles pas etprends du plaisir, j’ai peur que tu ne te remettesjamais au travail et que tu finisses dans le ruisseau»ou «J’ai absolument besoin de savoir que tu vas êtreà même de payer toutes tes factures à la fin du mois,lorsque tu prends du temps pour méditer, j’ail’impression que tu te désintéresses totalement deces factures.» «Mais si tu n’as auc<strong>un</strong>e vie spirituelle,lorsque ta mère mourra, j’ai l’impression que tu n’yseras pas préparée et que tu ne pourras pas lesupporter.»2. Développer de la compassion pour lui.En écoutant les inquiétudes de son Critique, Mariepeut découvrir à la fois la bonne volonté et lavulnérabilité de ce Critique. Si elle commence àressentir <strong>un</strong>e certaine compassion pour lui, elle auraà cœur de poser les actes nécessaire pour calmerses angoisses. Si elle prend ses inquiétudes ausérieux, le lui dit et agit, il s’apaisera. Agir en rebelle,en fille saturée par ses remontrances aggrave sapeur. Un dialogue et des négociations doivents’installer. Il ne s’agit pas de croire ou d’obéir auCritique mais d’écouter l’angoisse qui sous-tend sescommentaires et de la prendre au sérieux .3. Il cherche à nous protéger, il a raison : noussommes vulnérables.Reprendre contact avec la vulnérabilité et lesbesoins de notre partie fragile est aussi <strong>un</strong> point clé.Plus les gens se sentent invulnérables, plus ilsignorent leurs besoins, plus le Critique est actif et leJuge puissant. Ces deux «entités» se sentent seulsresponsables de la sécurité de la personne, ils nepeuvent ni se détendre, ni diminuer leur surveillance.Lorsqu’<strong>un</strong> ego conscient des besoins et de lavulnérabilité se développe, c’est <strong>un</strong> véritablesoulagement pour eux. Par contre, si la personnes’identifie à ses besoins et à sa vulnérabilité, ledanger demeure, Critiques et Juges ne peuvent pasaller se reposer.Lorsque le Critique et le Juge ne sont pas reconnuscomme des personnes intérieures, ils sont projetéssur l’autre, c’est le commencement de touteparanoïa.A noter. En l’absence de la reconnaissance desbesoins de l’Enfant intérieur, la nécessité de règlesse trouve accrue. Seules les règles peuvent protéger.Tout manquement à la règle sera alors vécu commeinsupportable car l’ultime but de la règle est deprotéger la fragilité qui reste inconnue ou reniée.4. Développer <strong>un</strong> ego conscientPlus <strong>un</strong> ego conscient se développe, moins leCritique est présent.Les peurs du Critique vont demander à Marie de sedésidentifier des parties dominantes tout encontinuant à prendre au sérieux leurs besoins(besoin de sécurité financière, de se sentir utile etappréciée, d’être responsable). Elle pourra, sinécessaire, découvrir pourquoi elle a dû valoriser àoutrance ces parts d’elle-même au point qu’elles sontdevenues des automatismes de comportement. Lesbesoins, à l’origine du développement de ces voix,sont ceux qui, dans l’enfance, devaient être satisfaitsAssociation <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong> <strong>Sud</strong> Page 3


Pour le consultant, sortir du Parent psy, du Rationnelsûr de lui, du Sauveur est le travail de base.2. Développer <strong>un</strong> nouveau point de vue. Laphilosophie du <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong> nous permet d’amenernotre client à passer de la mentalité de victime danslaquelle la vie l’a trahi à <strong>un</strong>e exploration d’<strong>un</strong>enouvelle sorte : celle de son système primaire quitient à l’écart <strong>un</strong> certain nombre de façons d’être et de<strong>faire</strong> dont il a besoin. Quant à nous, nous savons quepour le désidentifier de son système primaire, lameilleure méthode consiste à accueillir cette partie,non à la contredire et à la <strong>critique</strong>r.3. Donner le moins de conseils possible. Lapersonne agit en fonction de son système dominant,lui conseiller d’agir autrement ne sert pas à grandchose. Les conseils servent moins que ladésidentification d’avec ce système primaire.Prendre en considération le Critiquedans le métier de consultant.Rien n’est plus facile que de booster <strong>un</strong> Critiqueintérieur. Il est même extraordinairement difficile dene pas le <strong>faire</strong>. Lorsque cela arrive, nous avons toutgagné : notre client part plus déprimé que jamais etincapable de résoudre ses problèmes, même si nousavons posé <strong>un</strong> diagnostic clair et pertinent.En <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong>, nous considérons que la relationnouée avec le client est plus importante que lesexplications, diagnostics et jugements. Nous créons<strong>un</strong> espace transitionnel ou l’autre peut expérimenterle lien, la sécurité, le non-jugement et prendre sonpouvoir.Cinq points à considérer pour ne pas stimuler leCritique intérieur :1. Le client ne vient pas nous voir pour êtrecritiqué ! Il le fait très bien tout seul. La <strong>critique</strong>n’améliore personne, l’approbation a ce pouvoir. Avecle <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong>, nous pouvons accueillir etapprouver chaque énergie, voir à quel point elle a sesraisons d’être et ses talents. Poser <strong>un</strong> diagnosticpsychologique revient souvent à poser <strong>un</strong> regard<strong>critique</strong> sur la personne en fonction de nos critères.4. Reconsidérer l’inconscient. Le Critique intérieurse saisit des assertions du genre «Tu es responsablede ce qui t’arrive, tu l’as mis en place, tu peux lechanger». Quand le Critique met la main sur ce genred’idée, c’est <strong>un</strong>e mauvaise nouvelle pour la psyché.Comme le dit Hal Stone : «Franchement, avec desamis de ce genre, qui a besoin d’ennemi ?»Le Critique intérieur reprend cette affirmation etcondamne la personne, le Pusher, allié aux partiesspirituelles, veut tout <strong>faire</strong> pour rectifier «ce qu’il a misen place», il pousse les personnes sans relâche dansle but de les soigner. Mettre le Critique auxcommandes est juste dramatique et source degrandes détresses.Notre système primaire est certes en partieresponsable de ce que nous vivons, mais nous nesommes ni responsables de notre inconscient, ni plusforts que lui. Dans cet inconscient se tiennent degrandes forces personnelles et transpersonnelles,l’inconscient collectif et quelque chose qui nousdépasse. L’inconscient est ce qui nous relie àl’<strong>un</strong>ivers. Nous ne pouvons ni le mettre à nu, ni lerendre conscient, ni le dominer.Se rendre compte d’<strong>un</strong> comportement et letransformer sont deux processus très différents.Culpabiliser <strong>un</strong>e personne à ce propos c’estméconnaître et ne pas respecter l’inconscientTravailler en lien avec cet inconscient, s’en remettre àlui, devrait être la démarche privilégiée.5. Donner son pouvoir au client. Le client sait pourlui-même. Notre client vient à <strong>un</strong> moment où il a perduPage 6Association <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong> <strong>Sud</strong>


son pouvoir et a besoin de le retrouver. C’est là notretravail, non de trouver <strong>un</strong>e solution à ses problèmes.Séparer la personne de la partie primaireresponsable des ses difficultés tout en valorisantcette partie, lui redonne son pouvoir. Notre travail estde valoriser ce qu’il est et ce qu’il découvre de lui.6. Lui donner <strong>un</strong>e carte d’état major. Une personneextrêmement gentille, généreuse et polie doit savoird’emblée que sur l’autre versant de sa personnalitévit l’agressivité, la violence et la méchanceté. Oùqu’elle aille, elle emmène ses deux côtés et lesénergies agressives lui échappent régulièrement.Son Critique le sait. Elle doit le savoir aussi.Le processus de connaissance de soi dure toute <strong>un</strong>evie. L’inconscient en est le maître. La vie se chargerad’amener notre client à se transformer. Notre tâcheest d’établir <strong>un</strong>e relation privilégiée qui lui permettrade se séparer de son système primaire, tout en levalorisant, de rencontrer ses haines et ses colères etleur source, l’Enfant méprisé et abandonné, lesénergies agressives reniées. Il est nécessaire de luidonner <strong>un</strong>e carte claire du fonctionnement de lapsyché où les choses sont dessinées et explicitéessans jugement.Petite histoire du Critique à trois têtesL’<strong>un</strong>e aboie : - Tais-toi, ne bouge pas, tu vas dire desconneries.L’autre vocifère : - Mais, enfin parle, c’est ridicule d’êtreaussi timide.La troisième siffle : - Tu es nulle, comment veux-tu queles gens s’intéressent à toi, tu n’as pas dis <strong>un</strong> mot de lasoirée.Il ou elle n’accepte plus auc<strong>un</strong>e invitation, vit en ermite,seul face à son cerbère qui lui reproche, bien sûr, de nejamais sortir.Un <strong>critique</strong> digne de ce nom peut transformer n’importe quel carrosse en citrouille,n’importe quelle princesse charmante ou prince charmant en crapaudAssociation <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong> <strong>Sud</strong> Page 7


PeurJe suis chez ma tante, la sœur de ma mère, <strong>un</strong>epersonne sympathique de 88 ans. C’est le matin. J’aipris <strong>un</strong>e couverture dans l’armoire de ma chambre, jel’ai pliée en trois et disposé par terre sur le tapis d’<strong>un</strong>epièce attenante pour m’en <strong>faire</strong> <strong>un</strong> tapis pour <strong>un</strong>eséance de yoga. La maison est grande, je suis dansl’appartement du rez-de-chaussée, ma tante danscelui de l’étage.Ma séance se déroule à merveille, je suis détendue,centrée sur ma respiration, tout va bien. Un bruit. En <strong>un</strong>instant, je me lève, ramasse la couverture, rentre dansma chambre et m’assied sur le lit le cœur battant.J’ai pensé que ma tante descendait l’escalier. J’ai eupeur. Je suis abasourdie. Je reprends mes esprits,refais mon installation, m’allonge de nouveau etinterroge l’Enfant. Il est terrorisé parce que ma tantepeut penser que c’est mal de poser au sol <strong>un</strong>ecouverture qui normalement se met dans <strong>un</strong> lit, parcequ’il ne sait pas ce qu’elle pense du yoga, parce queje suis réveillée et ne suis pas allée lui dire bonjour.Pour des tas de raisons, il est terrorisé.Une fois de plus, je m’aperçois à quel point l’enfance,nos parents, nos grands-parents et autres“éducateurs” ont imprimé la peur dans chac<strong>un</strong>e denos cellules. Nous avons été dressés. Lapeur profondément enfouie en nous entémoigne. Un livre à lire à ce propos :Alice MILLER “ Notre corps ne mentjamais.” Éditions Flammarion et <strong>un</strong>site : www.alice-miller.comDe nombreuses oeuvres magnifiques n’ont pas puêtre reproduites ici, car leur principale qualitéet force était la couleur ! Ce qui ne donne pas grandchose dans ce bulletin en noir et blanc.Nous en sommes désolés.La chanson du <strong>critique</strong>…Lucile, 29 juillet 2005Tu me cries tes <strong>critique</strong>s, jusque là je t’ai cruA te croire j’suis <strong>un</strong> monstreEt tu crois que tu m’aides ?Lâche-moi, tu vas voir, ça ira beaucoup mieuxC’est bien ce que tu veux ?Parce que tu veux que l’on m’aime, c’estgentil, moi aussiMais pour ça…tu me pourris la vie( c’est trop bête quand on y pense…)Ouais t’as peur, je le sais, j’vais m’occuper de toiMais d’abord laisse-moi me boucher les oreillesQuand tu hurles que je ne suis pas comme ilfaudraitToi tu sais peut-être comment faudrait qu’je soisTes théories ont 30 ans, va te coucher…Page 10Parce que tu veux que l’on m’aime, c’estgentil, moi aussiMais pour ça, tu me pourris la vieAssociation Le <strong>Dialogue</strong> Intérieur


Music-critic et Parent psyLa musique jouée par le Parent psy est <strong>un</strong>e musique<strong>critique</strong>. Ses paroles, douces ou incisives, sont desreproches, des remontrances, des explications à viséed’amélioration. C’est sa nature, sa façon d’être.Cette subpersonnalité pertinente, pleine de bonne volonté,soucieuse de comm<strong>un</strong>ication veut comprendre, expliqueret comm<strong>un</strong>iquer. C’est pour elle la clé du changement.Son souci, enseigner, résoudre, donner du sens, apporterdes solutions et ses capacités psy sont immenses,prévenir est aussi son souci majeur, mais rien ne marche.Face à elle, va surgir le rejet, le retrait, la colère. Quandelle s’entête dans ce désir de changer l’autre, elle estproche du Harceleur.Le discours du Parent psy est <strong>critique</strong> par essence, alors,que son savoir soit étendu ou restreint, juste ou faux, lerésultat est le même, la comm<strong>un</strong>ication ne passe pas. Il ensouffre, il ne comprend pas pourquoi le dialogue estimpossible avec son enfant, mari, compagnon, élève, outoute autre personne qu’il désire aider.Différents points empêchent la comm<strong>un</strong>ication :- Il pense à la place de l’autre.- Il croit dominer sa colère, ses jugements, ses <strong>critique</strong>smais ils sont présents dans son discours et entraînent<strong>un</strong>e fermeture de son vis-à vis.- Il n’est pas conscient de sa vulnérabilité ou ne pensepas utile de la transmettre.- Il n’est pas conscient de ses besoins et manipule pourque l’autre y réponde : «Mais c’est quand même normalque...» «Mais c’est <strong>un</strong> minimum que...»- Le savoir, la logique, la bonne volonté, la volonté luisemblent pouvoir résoudre tout problème : «Fais <strong>un</strong>effort», «Fais ce que je te dis, ça ira mieux», tu doiscomprendre que...».- Il «sait», maintenant l’autre dans la polarité«qui-ne-sait-pas». Son message essentielest : «Je sais ce qui se passe, je sais ce quiest bon pour toi, je sais ce que tu devrais<strong>faire</strong> (et tu le sais aussi d’ailleurs ... )»- Il n’a auc<strong>un</strong>e idée de ce que sont lesémotions ni de comment fonctionnel’inconscient. Il ne sait respecter ni l’<strong>un</strong> nil’autre.Dans le couple, des explosions brutales et «sans raison»après <strong>un</strong>e petite phrase anodine, est <strong>un</strong> retour très fiablequ’<strong>un</strong> Parent psychologique traîne dans le coin. Dans <strong>un</strong>erelation thérapeute / client, le thérapeute devient le parentqui sait, le thérapisé, le mauvais enfant qui n’écoute rien.Un des moyen de reconnaître cette énergie en nous est leretour de l’autre, sa colère, son retrait, son«emmurement», sa passivité ou, lorsque nous sommes del’autre côté, l’impression d’être détruit par ce qui est dit,même si c’est juste ou vrai.Sortir de cette énergie, nous permet de renouer avec nosémotions, de rencontrer notre colère, la vulnérabilité quil’alimente, de <strong>faire</strong> notre travail personnel avec cetémotionnel. Tant qu’il reste <strong>un</strong>e charge, tant que nouspensons que l’autre doit changer, que l’autre doitcomprendre, nous ne sommes pas venus à bout de cetravail personnel.Notre «travail» de parents, amis, amants, époux est desoutenir ceux que nous aimons non de leur <strong>faire</strong> desreproches. Notre travail de thérapeute ou de psy est desoutenir notre thérapisé non de lui <strong>faire</strong> des reproches.Lorsque nous nous voyons agir différemment, <strong>un</strong>evulnérabilité ignorée est présente chez nous.Nous recouvrons cette vulnérabilité d’<strong>un</strong> désir normald’expliquer à l’autre ce qui ne va pas et ce qu’il doitchanger. Nous devenons le Parent et lui, l’Enfant àéduquer. Mais c’est ce qu’il doit changer pour noussoulager de notre peur, de notre sentiment d’impuissanceou pour nous conforter dans nos croyances. Si nousdésirons retrouver <strong>un</strong>e relation plus juste avec l’autre, il estpréférable de partager ce que nous ressentons, puis devoir ce qu’il est possible de <strong>faire</strong> pour que les deux partiesse sentent mieux. Si rien n’est possible, il nous reste àsortir de la Victime. Victime et Harceleur font d’excellentsduos ! mais ce sont des duos toxiques et douloureux.Nous avons tous <strong>un</strong> Parent psy très développé.Dans la relation parent / enfant, c’est <strong>un</strong>e sourcede non comm<strong>un</strong>ication en dépit des heurespassées «à parler». Dans la relationprofesseur / élève, cela entraîne <strong>un</strong>e «surdité»chez les élèves et <strong>un</strong>e immense fatigue pour leprofesseur qui lutte contre <strong>un</strong> obstacle invisible.Association Le <strong>Dialogue</strong> Intérieur Page 11


Psychologie des Subpersonnalités et de l’Ego ConscientRenseignements et inscriptionsVéronique Brard : 04.93.58.72.08 ou warina@wanadoo.frFormation continue à Avignon (84)Bloc 122 & 23 octobre 200526 & 27 novembre 200510 & 11 décembre 2005Prix : 660 euros hors repas et hébergementLieu :Mas de la Dragonette,260 chemin A. Messager84320 Entraigues.www.masdeladragonette.comFax : 04.90.39.08.35 • Tél. : 04.90.39.20.77Possibilité de loger dans <strong>un</strong> hôtel Étape procheBloc 217 au 20 mars 200612 au 15 mai 2006Prix : 880 euros hors repas et hébergement.Accès :A 10 km de l’aéroport d’Avignon.A3 km de la sortie Avignon Nord de l’autorouteParis-Marseille.Bus jusqu’à Entraigues à partir de la gareroutière d’Avignon.<strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong> - Séances individuelles à Vence (06)La séance individuelle est la pratique debase pour découvrir sessubpersonnalités, et développer <strong>un</strong> egoconscient par rapport à elle.Chaque subpersonnalité est valable etvalide. Chac<strong>un</strong>e désire reconnaissance,approbation, compréhension, chac<strong>un</strong>eest nécessaire à la personne, chac<strong>un</strong>e ason expérience à apporter.Rejeter <strong>un</strong>e subpersonnalité, c’est sepriver d’<strong>un</strong> archétype, d’<strong>un</strong> dieu, d’<strong>un</strong>edéesse. C’est alimenter <strong>un</strong>e guerreintérieure qui finira par rendre le corpsmalade et se traduira par des relationsdifficiles avec les autres.Certaines de nos subpersonnalités sont en colère ettoxiques, non parce qu’elles sont mauvaises mais parcequ’elles ont été enfermées et maltraitées.Notre responsabilité est de les sortir deleur prison sans qu’elles ne détruisentnotre vie et notre environnement.Pour ceux qui habite loin, il est possiblede venir passer quelques jours dedétente à Vence et de pratiquer le <strong>Voice</strong><strong>Dialogue</strong> avec Véronique Brard. Cetteforme de travail donne d’excellentsrésultats.Prix d’<strong>un</strong>e séance : 150 euros pour deuxheures.Gare la plus proche : Cagnes sur Mer.Aéroport : Nice.Il est recommandé de prévoir la locationd’<strong>un</strong>e voiture. La région est magnifique à visiter.Merci de bien vouloir retourner votre inscription au siège de l'associationavec <strong>un</strong> chèque de 22 euros (pour 2 années) à l'ordre de <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong> <strong>Sud</strong>ADHÉSION À L'ASSOCIATIONSept. 2005 àJe m'inscris à l'Association <strong>Voice</strong> <strong>Dialogue</strong> <strong>Sud</strong> : Sept. 2007Nom ............................................................................. Prénom .....................................................................Adresse ............................................................................................................................................................Profession .........................................Tél ................................ E-mail .............................................................Signature :Fait à ......................................, le ....... / ........ / ........Page 12Association Le <strong>Dialogue</strong> Intérieur

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