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Dossier - Les Lilas

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PerspectivesJackie Simondi parmi ses élèves, lors du spectacle « Cabaret ».C a b a re tLe spectacle prendra cetteannée la forme de portesouvertes sur les cours decomédie musicale.■ Samedi 31 mai,à 17 h et 20h .■ Entrée libre,réservation indispensable.■ Théâtredu Garde-Chasse181 bis, rue de Paris.Tél. : 01 48 46 87 77(secrétariatdu centre culturel).Jackie Simondi, la belle aventure de CabaretProfesseur de danse au Centre culturel Jean-Cocteau, Jackie Simondi a monté pour la premièrefois la comédie musicale Cabaret, en 1970, avec douze danseurs. Aujourd’hui, sur la scènedu Théâtre du Garde-Chasse, ils sont cent cinquante, de 5 à 85 ans, toutes classes socialeset origines culturelles confondues. Retour sur une aventure artistique intergénérationnellequi se renouvelle depuis trente-huit ans. Et qui n’est pas près de s’arrêter !D’emblée, avec un large sourire ,Jackie Simondi tient à clarifierles choses : « Pourquoi un articlesur moi ? Tous les agents fontdu très bon boulot aux <strong>Lilas</strong>...Mais je suis très touchée quel’on parle de cette belle aventurequ’est C a b a ret ! » Le tempoest donné : C a b a r e t, que Jackie,sa créatrice, préfère appeler «l afamille C a b a ret » sera au centrede ce portrait.S a l t i m b a n q u e sD é b u t d e s a n n é e s 7 0 : l acomédie musicale bat son plein.Alors que West Side Story,monté en 1957 à Bro d w a y, am a rqué une génération entière ,H a i r, créé à New York en 1967et repris à Paris deux ans plust a rd, suscite un enthousiasmedélirant, en France, parmi lajeunesse. En 1970, Jackie a1 8 ans et une formation dedanseuse classique et folklorique.Elle quitte Nice, sa villenatale, pour s’installer avec sonmari aux <strong>Lilas</strong>. Tous deux obtiennentun emploi d’animateur auc e n t re culturel de la ville. « Àl’époque, pour nos collègues dela municipalité, on était dessaltimbanques ! Le métier del’animation n’était pas reconnu.Depuis, il s’est structuré. » À lademande de jeunes <strong>Lilas</strong>iensfascinés par l’univers de lacomédie musicale, la jeunefemme imagine et met en scèneC a b a r e t, un spectacle jouédésormais depuis tre n t e -h u i t ans. Pourtant, Jackie n’étaitpas prédestinée à embrassercette profession. Lorsqu’à l’âgede 17 ans, son père l’encourageà devenir avocate, elle luir é t o rque qu’elle rêve d’être assistantesociale ou hôtesse de l’air.« Il m’a regardée comme sij’étais une extra-terrestre. » Elletient bon. « Aujourd’hui, j’airéalisé mes deux rêves : jetravaille avec des gens d’originesdifférentes et je les fais voyageravec la musique et la danse!» ,confie-t-elle, les yeux pétillants.Un projet fédérateurL’ a v e n t u re de Cabaret c o m m e n c eà douze danseurs. En 1971, ilssont trente et, l’année suivante,quarante. Dès 1974, la tro u p es ’ o u v re aux 11-15 ans et, en1990, aux enfants à partir dec i n q ans. Aujourd’hui, les centcinquante danseurs ne possèdentpas tous les mêmes possibilitésphysiques, ni les mêmesqualités artistiques. Peu importe!Que tous puissent participer etsurtout, trouver du plaisir àtravailler ensemble, tel est lebut de Jackie. « Faire avancer ungroupe hétérogène dans unprojet fédérateur, c’est monchallenge ! »Pour y parvenir, elleobserve, étudie, analyse l’attitude,le comportement, lagestuelle de chacun. « M o nboulot de chorégraphe et demetteur en scène, c’est de percevoiret de révéler ce que chacuna de meilleur en lui, et dont iln’a souvent pas conscience. »Avec tact et finesse, elle distribueles rôles de façon à assurer laqualité technique et artistiquedu spectacle et l’épanouissementpersonnel des danseurs. L’ h é-t é rogénéité – et la richesse– dela troupe réside également dansla diversité des origines socialesou culturelles. Mais qu’ils soientmédecins, étudiants, secrétaire s ,électriciens ou profs, C a b a r e trassemble avant tout despassionnés de musique et dedanse. « Le maître mot de montravail est le partage. L’ o b j e c t i fest de construire un bel édificeà partir de chaque petite pierreque nous sommes », expliqueJackie, ajoutant aussitôt: «C e tédifice n’aurait jamais été aussibeau sans les nombreux bénévolesqui nous aident depuis ledébut et que je remercie. »2 Infos <strong>Lilas</strong>

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