12.07.2015 Views

2e semestre 2012 - Service Départemental d'Incendie et de Secours ...

2e semestre 2012 - Service Départemental d'Incendie et de Secours ...

2e semestre 2012 - Service Départemental d'Incendie et de Secours ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Bull<strong>et</strong>in d’information semestriel du service départemental d’incendie <strong>et</strong> <strong>de</strong> secours <strong>de</strong> la Haute-Saône - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> n°41


Le mot du prési<strong>de</strong>ntSDIS 704 rue Lucie <strong>et</strong> Raymond AubracBP 4000570001 VESOUL CEDEXTéléphone : 03 84 96 76 00Télécopie : 03 84 96 76 18Courriel : sdis70@sdis70.frSite intern<strong>et</strong> : www.sdis70.frRédactionDirecteur <strong>de</strong> la publication :Lieutenant-colonel Fabrice TailhardatResponsable <strong>de</strong> la rédaction :Sylvie Gh<strong>et</strong>tiniConception - mise en pageStéphanie BoissonCécile Pleign<strong>et</strong>Photo page <strong>de</strong> couvertureCaporal Thomas GuryImpressionConseil général <strong>de</strong> la Haute-Saôneen 1 550 exemplairesSommaireR<strong>et</strong>our en images sur le 104 e congrès <strong>de</strong>s sapeurspompiers<strong>de</strong> la Haute-Saône..................................... p 3Dossier spécial :Sapeur-pompier au service nautique......................... p 6Le SDIS 70 expérimente une procédured’établissement <strong>de</strong>s tuyaux en écheveaux................ p 12Attention : les propos échangés entre sapeurspompiersdans un cadre opérationnel peuvent avoir<strong>de</strong>s conséquences juridiques..................................... p 15Je profite <strong>de</strong> l’occasion qui m’est donnée chaque <strong>semestre</strong><strong>de</strong> m’exprimer dans ces quelques lignes pourdire combien je suis fier <strong>de</strong> notre service public, <strong>et</strong>, plusencore, <strong>de</strong> nos sapeurs-pompiers haut-saônois.Ce sont <strong>de</strong>s hommes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong> coeur, qui,chaque jour, dans une société <strong>de</strong> plus en plus individualiste,donnent d’eux-même, <strong>de</strong> leur temps, <strong>de</strong> leurénergie pour venir en ai<strong>de</strong> à leurs concitoyens.Leur générosité sans borne a pu se mesurer en <strong>2012</strong> encore à traversl’organisation <strong>de</strong> la traditionnelle tombola du congrès en septembre, <strong>de</strong> laDiagonale 18 en octobre <strong>et</strong> du Téléthon en décembre. Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> la générosité,vous avez su véhiculer à travers ces manifestations comme dansvos missions au quotidien, une image résolument positive <strong>de</strong>s sapeurspompiers.Elus, partenaires, usagers, je n’ai chaque jour que <strong>de</strong>s échospositifs <strong>de</strong> notre service public. C’est, <strong>de</strong>puis 2 ans, un honneur pour moique <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>r le conseil d’administration du SDIS <strong>de</strong> la Haute-Saône.Soyez assurés que j’aurai à coeur, en 2013, <strong>de</strong> poursuivre la politiquemenée pour améliorer vos conditions <strong>de</strong> travail <strong>et</strong> <strong>de</strong> sécurité.Je sais pouvoir compter sur nos financeurs (le Conseil général <strong>et</strong> les communes)<strong>et</strong> le personnel <strong>de</strong> l’état-major pour y parvenir.Je vous souhaite une excellente année. Qu’elle vous apporte, ainsi qu’àvotre famille <strong>et</strong> à vos proches, la santé, la joie <strong>et</strong> une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> p<strong>et</strong>itsbonheurs.Robert MORLOT, prési<strong>de</strong>nt du SDISLes statistiques opérationnelles du 2 e <strong>semestre</strong>........ p 15Les casernes <strong>de</strong> Champlitte <strong>et</strong> Saint-Rémy ontbénéfi cié <strong>de</strong> travaux importants................................. p 16Bientôt <strong>de</strong> nouvelles casernes pour Gy <strong>et</strong> Marnay.... p 16Le SDIS poursuit la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> son parcautomobile................................................................. p 18La société SIS <strong>de</strong> Faucogney signataire d’uneconvention <strong>de</strong> partenariat employeur pour ladisponibilité <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers volontaires......... p 19TRS 1, TRS 2 les formations indispensables pour<strong>de</strong>venir opérateur CTA / CODIS................................. p 20Le centre d’intervention principal <strong>de</strong> Luxeuil change<strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment ................................................... p 22L’heure <strong>de</strong> la r<strong>et</strong>raite a sonné pour le lieutenantChristophe Casanova, chef du service «logistique».. p 23La Haute-Saône représentée à la MNSP <strong>et</strong> à lafédération.................................................................... p 23Mouvements <strong>de</strong> personnels <strong>et</strong> avancements<strong>de</strong> gra<strong>de</strong>...................................................................... p 24Les conditions climatiques n’auront pas eu raisondu téléthon sapeur-pompier <strong>2012</strong>.............................. p 25La Diagonale 18, LA manifestation sportive sapeurpompier<strong>de</strong> l’année <strong>2012</strong>............................................ p 26Les résultats sportifs du <strong>semestre</strong>.............................. p 28Avec la collaboration <strong>de</strong> Jimmy Courtot, du capitaineStéphane Denizot, <strong>de</strong> l’adjudant-chef Séverine Faron,du commandant Matthieu Faure, du capitaine BenoîtGarr<strong>et</strong>, du sergent Didier Krebs, du commandant DenisLaprevote-Tarnaud, du sergent-chef Bertrand Paris, <strong>de</strong>l’adjudant-chef Thierry Piefke, <strong>de</strong> l’ajdudant EmmanuelRossi, du sergent-chef Rodolphe Tailhard, du commandantRichard Vergu<strong>et</strong> <strong>et</strong> du commandant Gaëtan Vion.2 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


R<strong>et</strong>our en images sur le 104 e congrès <strong>de</strong>ssapeurs-pompiers <strong>de</strong> la Haute-SaônePhotos : Marc Loukachine / Sylvie Gh<strong>et</strong>tiniSamedi 8 septembre <strong>2012</strong>, les sapeurspompiershauts-saônois étaient réunisà Combeaufontaine pour leur congrèsdépartemental.En début d’après-midi, l’assembléegénérale a été l’occasion pour l’UDSP 70 <strong>de</strong>dresser le bilan <strong>de</strong> l’année écoulée.Le commandant Pierre Mazure, 1 er viceprési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’ODP, qui avait fait l’honneur<strong>de</strong> sa présence aux sapeurs-pompiershauts-saônois, n’a pas manqué <strong>de</strong> remercierle SDIS, l’union <strong>et</strong> le comité d’organisation<strong>de</strong> la Diagonale 18 pour leur engagementauprès <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong>s pupilles.A 16 heures, les troupes se m<strong>et</strong>tent enplace. La gar<strong>de</strong> au drapeau attend, sous unsoleil <strong>de</strong> plomb, l’arrivée <strong>de</strong>s autorités.Les autorités saluent les pompiers décédésau service commandé au cours <strong>de</strong> l’hommageaux morts.La fanfare <strong>de</strong> Villersexel <strong>et</strong> celle d’Etrepigney-Ronchotrythment, comme chaqueannée, les cérémonies offi cielles <strong>et</strong> le défi lé.Le commandant Richard Vergu<strong>et</strong>, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’union départementale, rem<strong>et</strong> le drapeauau capitaine Benoît Garr<strong>et</strong>, chef du centre <strong>de</strong>Combeaufontaine.Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 3


Le capitaine honoraire Jean-Pierre FOISSOTTE, responsable <strong>de</strong>la section <strong>de</strong>s anciens, reçoit la médaille d’honneur fédérale <strong>de</strong>ssapeurs-pompiers échelon argent <strong>de</strong>s mains du commandantBass<strong>et</strong>, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’ODP.Le capitaine Benoît GARRET, chef du CI <strong>de</strong> Combeaufontaine sevoit rem<strong>et</strong>tre la même médaille <strong>de</strong>s mains du lieutenant-colonelFabrice Tailhardat, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’URBFC.L’adjudant chef Alain BOUVIER, sapeur-pompier volontaire au CI<strong>de</strong> Combeaufontaine, se voit rem<strong>et</strong>tre le galon <strong>de</strong> major par madamele maire <strong>de</strong> Combeaufontaine. Marié <strong>et</strong> père <strong>de</strong> 3 enfants(une <strong>de</strong> ses fi lles, Manon, 17 ans, est également sapeur-pompiervolontaire), il a intégré le centre <strong>de</strong> Scey sur Saône en mai 1978avant <strong>de</strong> regagner le centre <strong>de</strong> Combeaufontaine en 1990.Le lieutenant Daniel GALLOY, chef du centre <strong>de</strong> Montbozon <strong>de</strong>puisle 1 er novembre 2011, a reçu le galon <strong>de</strong> capitaine par monsieurle Prési<strong>de</strong>nt du Conseil général. Veuf <strong>et</strong> père <strong>de</strong> 3 enfants(une <strong>de</strong> ses fi lles Charlène, 24 ans, est également sapeur-pompiervolontaire), il a embrassé la carrière <strong>de</strong> sapeur-pompier volontaireen 1979.Le mé<strong>de</strong>cin-capitaine Florent NOEL se voit rem<strong>et</strong>tre le galon <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cin-commandant par monsieur le Préf<strong>et</strong>. Agé <strong>de</strong> 40 ans, cemé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> profession est entré au centre <strong>de</strong> Frétigney commeSPV en mai 2004.Le lieutenant Jacques DESHAYES, chef du centre d’intervention<strong>de</strong> Faucogney <strong>de</strong>puis le 15 mai 2001, a, quant à lui, reçu son galon<strong>de</strong> capitaine <strong>de</strong>s mains du Prési<strong>de</strong>nt du Conseil d’Administrationdu <strong>Service</strong> Départemental d’Incendie <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>Secours</strong> <strong>de</strong> Haute-Saône.Marié <strong>et</strong> père <strong>de</strong> 2 enfants également sapeurs-pompiersvolontaires, Jacques a souscrit son premier engagement <strong>de</strong> SPVen 1983 au centre d’intervention principal <strong>de</strong> Luxeuil.Les sportifs qui se sont distingués au cours <strong>de</strong> l’année <strong>2012</strong>reçoivent leurs trophées.Une présentation <strong>de</strong>s nouvelles acquisitions du SDIS est suivied’une démonstration <strong>de</strong> tuyaux en échevaux par le CIP <strong>de</strong>Vesoul.Catégorie Nom - Prénom CentreMinimes femme GERARD Julie JSP LuxeuilMinimes homme TREDEZ Victor JSP LureCad<strong>et</strong>tes femme AMBS Manon JSP LuxeuilCad<strong>et</strong>s homme ROMAIN Maxime JSP VesoulJuniors femme DUBOIS Cindy CPI PolaincourtJuniors homme VILLEMINEY Daniel CI FougerollesSeniors femme GIRARD Tiphanie CIP VesoulSeniors homme MOUGIN Brice CIP VesoulVétérans 1 homme BEL Franck SDIS / CODISVétérans 2 homme MARMET Daniel SDIS / CODISChallenge du centreCIP VesoulChallenge section JSPCIP VesoulChallenge Départemental UD / SDIS Classement final4 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


La promo JSP <strong>2012</strong>Nom Prénom Commune <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nceAMBS Manon PASSAVANTANDRE Fabien VIEUX CHARMONTBELFORT Fabien LUZEBREUILLARD Maximilien CHANCEYCLAVIER Théo CONFLANDEYDAGDOUG Mehdi GRAYDEMOUGIN Anthony MAGNONCOURTDENIS Pauline FRETIGNEYDUGUIN Théo LUXEUILFERNOUX Kevin BUCEY LES GYFRITSCH Clément BUSSURELGARNIER Laëtitia CHOYEGAUCHER Paul-Marie GRAYGAUTHIER Pauline CONFLANS/LANTERNEGIARD Nicolas LA VERNOTTEGIRARD Matthieu AMONCOURTGUEPIN Florent HERICOURTGUICHARD Mathil<strong>de</strong> LAVONCOURTGUILLIER Lydie PUSEYLABOURE Amélie PASSAVANTMAGREY Jean Baptiste FONTAINE LES LUXEUILMAILLE Yohann PUSEYMARTINEZ Mickaël CHAMPEYMEJAN Sarah GRAY LA VILLENANSE Emelyne LA MALACHEREOUGIER Florent CUVEOZBEK Seda LUREPETITHUGUENIN A<strong>de</strong>line MAIZIERESROMAIN Maxime VAIVRE ET MONTOILLESCHMIT Erika BOUHANS ET FEURGTAILHARDAT Thomas VAIVRE ET MONTOILLETOBBI Tristan VALLEROIS LORIOZZIMMERLIN Clara TREMOINSLes JSP reçoivent leur diplôme <strong>de</strong>s mains <strong>de</strong> YvesKrattinger, prési<strong>de</strong>nt du Conseil général, Arnaud Coch<strong>et</strong>, préf<strong>et</strong> <strong>de</strong> laHaute-Saône <strong>et</strong> Alain Chrétien, député-maire <strong>de</strong> Vesoul.Le défilé <strong>de</strong>s troupes est suivi du défilé motorisé.Madame Joëlle Laure-Libersa, maire <strong>et</strong> conseillère générale du canton <strong>de</strong> Combeaufontaine, le commandant RichardVergu<strong>et</strong>, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UDSP 70, Monsieur Yves Krattinger, sénateur <strong>et</strong> prési<strong>de</strong>nt du Conseil général <strong>de</strong> la Haute-Saône<strong>et</strong> Monsieur Arnaud Coch<strong>et</strong>, préf<strong>et</strong> <strong>de</strong> la Haute-Saône prennent tour à tour la parole.La tombola, organisée au profi t <strong>de</strong> l’ODP, fait <strong>de</strong> nombreuxheureux. Les plus chanceux repartent avec un VTT. Lesbénéfi ces <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te tombola sont traditionnellement remis lorsdu congrès national. C<strong>et</strong>te année, 3 210 euros auxquels sesont rajoutés 2 000 euros <strong>de</strong> dons ont été reversés à l’Oeuvre.720 personnes prennent part au repas qui sera suivi d’unfeu d’artifi ces <strong>et</strong> d’un bal populaire.Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 5


Ils sont sapeurs-pompiers <strong>de</strong> profession. Mais la spécialité qu’ilsont choisie, c’est la plongée ou le sauv<strong>et</strong>age aquatique. En Haute-Saône, ils sont 23 à faire partie du service nautique. Certains les admirent,d’autres se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt comment on peut faire ce travail maistous s’accor<strong>de</strong>nt à dire que leurs missions sont difficiles <strong>et</strong> forcentle respect. Pleins-feux sur c<strong>et</strong>te spécialité qui exige une excellentecondition physique, <strong>de</strong>s entraînements intensifs <strong>et</strong> <strong>de</strong>s formations<strong>de</strong> recyclage régulières.C’est une drôle <strong>de</strong> spécialité que d’être plongeur chez les sapeurspompiers.On se fait vacciner contre la leptospirose (autrement appelée« maladie du rat »). On voit son aptitu<strong>de</strong> remise en cause chaque année(la réussite aux tests annuels, les visites médicales, les 8 entraînementsobligatoires <strong>de</strong>s SAV <strong>et</strong> les 20 plongées <strong>de</strong>s SAL conditionnant c<strong>et</strong>te aptitu<strong>de</strong>).On est également tenu <strong>de</strong> participer à un <strong>de</strong>s trois entraînementsorganisés chaque mois auquel s’ajoute un stage <strong>de</strong> recyclage annueld’une semaine. Et, en Haute-Saône, pas <strong>de</strong> jolis fonds marins… On n’apas d’autre choix que d’aller s’entraîner dans les eaux sombres <strong>et</strong> froi<strong>de</strong>s<strong>de</strong>s gravières. L’été, quand il fait chaud, passe encore mais l’hiver, c’estune autre histoire…C’est souvent avec <strong>de</strong>s températures négatives qu’ilfaut s’équiper <strong>et</strong> se déséquiper <strong>et</strong> quand ils se m<strong>et</strong>tent à l’eau, celle-ci nedépasse guère les 4 <strong>de</strong>grés.En intervention, il y a aussi les inévitables rencontres dans les profon<strong>de</strong>ursaquatiques…il y a les mobyl<strong>et</strong>tes, les voitures, la vase, les poissons <strong>et</strong>puis les corps… Sans oublier les risques, même s’ils sont rares, <strong>de</strong> ser<strong>et</strong>rouver coincé sous l’eau ou <strong>de</strong> faire un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> décompression siun plongeur remonte avec trop <strong>de</strong> précipitation ou ne respecte pas lespaliers.Dans c<strong>et</strong>te spécialité qui ne supporte aucun amateurisme, aucune négligence,<strong>de</strong>ux entités se distinguent :La première est l’unité <strong>de</strong> plongeurs subaquatiques (SAL). Grossie <strong>de</strong>puispeu par <strong>de</strong>ux nouvelles recrues, elle compte aujourd’hui 15 personnes.Ses missions rési<strong>de</strong>nt dans le secours à personnes, les recherches.La secon<strong>de</strong> est l’équipe <strong>de</strong> 8 sauv<strong>et</strong>eurs aquatiques (SAV), qui assure unprompt secours « <strong>de</strong> surface », en particulier auprès <strong>de</strong> personnes tombéesà l’eau ou lors <strong>de</strong>s inondations.Nos 20 pompiers travaillent sous l’autorité d’un conseiller technique, l’adjudantEmmanuel ROSSI <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux chefs d’unité, le lieutenant ThierryPIEFKE <strong>et</strong> l’adjudant Régis CLARENQ. Un SAL prépare également lePLG2 <strong>et</strong> <strong>de</strong>vrait bientôt compter parmi les chefs d’unité.Ils sont appuyés par 1 bateau <strong>de</strong> reconnaissance <strong>et</strong> <strong>de</strong> sauv<strong>et</strong>age motorisé<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> capacité <strong>et</strong> 19 bateaux légers <strong>de</strong> sauv<strong>et</strong>age motorisés.Les missions <strong>de</strong> recherche constituent la principale activité du servicenautique. Elle concerne bien entendu tous les prompts secours mais lespompiers peuvent également être réquisitionnés pour <strong>de</strong>s recherches <strong>de</strong>corps ou d’obj<strong>et</strong>s. On fait également appel aux plongeurs pour les opérationsd’élinguage (on accroche un véhicule pour qu’il puisse être extrait<strong>de</strong> l’eau par un dépanneur <strong>de</strong>puis la berge), le déblocage <strong>de</strong>s portesd’écluses pour libérer une voie navigable sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Voies Navigables<strong>de</strong> France (VNF).Dossier spécial :Sapeur-pompier au servicenautique : une spécialité oùl’on plonge en eaux troubles...Photos : Adj Emmanuel Rossi / Cdt Eric Morel / CPL Thomas GuryOpération d’élinguageIntervention en écluseLes risques du département…• les voies navigables <strong>et</strong> les 28 éclusesoù circulent annuellement4 895 bateaux <strong>de</strong> plaisance <strong>et</strong>90 péniches,• les risques <strong>de</strong> chute <strong>de</strong> promeneurs<strong>et</strong> les risques liés aux activités nautiques (Traves, « Saône Vallée », lesplages surveillées d’Aut<strong>et</strong>, l’anneau<strong>de</strong> vitesse à Scey sur Saône…),• les baigna<strong>de</strong>s sauvages à l’entrée dutunnel <strong>de</strong> Saint-Albin <strong>et</strong> sur lesautres cours d’eau ( Ognon, Lanterne,Breuchin) <strong>et</strong> sur tous les pointsd’eau que compte le département,• les centrales hydroélectriques ,• les barrages, déversoirs.6 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


L’adjudant Emmanuel ROSSI,chef du service « FAE- Spécialités » <strong>et</strong> conseiller technique <strong>de</strong> l’Unité <strong>de</strong> secours nautique.Vous avez débuté en tant que SAL en 1998. Comment a évolué <strong>de</strong>puis la spécialité ?Cela doit faire plus <strong>de</strong> 40 ans qu’il y a <strong>de</strong>s plongeurs sur le département. Jusqu’en 2008, on parlait<strong>de</strong> « l’équipe <strong>de</strong> plongée » <strong>et</strong> celle-ci avait déjà beaucoup évolué. Chef d’unité <strong>de</strong>puis 2001,conseiller technique <strong>de</strong>puis 2006, j’avais pu contribué à ces évolutions. On ne parle plus aujourd’hui« d’équipe <strong>de</strong> plongée » mais, avec l’arrivée en 2008 <strong>de</strong>s SAV, du « service nautique». En termes d’organisation opérationnelle, je pense qu’après 4 ans d’existence <strong>de</strong> la spécialité SAV,nous avons trouvé un fonctionnement effi cace. La spécialité est <strong>de</strong>venue beaucoup plus accessiblecar plus courte <strong>et</strong> moins restrictive. Du coup, les effectifs sont passés <strong>de</strong> 11 plongeurs en 2007 à23 plongeurs <strong>et</strong> sauv<strong>et</strong>eurs aquatiques aujourd’hui.L’engagement d’une équipe SAV locale, appuyée d’une équipe <strong>de</strong> plongeurs, est <strong>de</strong>venue, pour les opérations <strong>de</strong> prompt secours,un réfl exe pour tous les acteurs <strong>de</strong>s secours (CODIS, chaîne <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment, personnel <strong>de</strong> l’équipe). Conséquence : le servicenautique est plus facilement sollicité <strong>et</strong> plus rapi<strong>de</strong>ment sur les lieux, bref plus efficace.Quelles ont été, par exemple, vos principales interventions en <strong>2012</strong> ?J’ai en tête quelques interventions où le personnel <strong>de</strong> l’Unité <strong>de</strong> <strong>Secours</strong> Nautique (UNS) a été sollicité.La première est une intervention en mars <strong>2012</strong> au centre ville <strong>de</strong> Gray, quai Mavia . Guillaume TISSERAND est alors intervenu poursecourir un homme tentant <strong>de</strong> se suici<strong>de</strong>r en se j<strong>et</strong>ant dans la Saône. Il a dû traverser presque la moitié <strong>de</strong> la Saône pour pouvoiraccé<strong>de</strong>r à la victime qui dérivait. Devenant, chaque minute, <strong>de</strong> plus en plus hypotonique, il risquait la noya<strong>de</strong> à tout moment. Unpersonnel du VSAV a bien essayé <strong>de</strong> se m<strong>et</strong>tre à l’eau mais les conditions climatiques l’en ont découragé.La <strong>de</strong>uxième est l’intervention où Arnaud TAILHARDAT est intervenu pour porter assistance à un pêcheur <strong>de</strong> 80 ans qui avait chuté<strong>de</strong> sa barque <strong>et</strong> dont le pied est resté accroché à l’intérieur. Il a rejoint c<strong>et</strong> homme à la nage <strong>et</strong> a dû couper le lac<strong>et</strong> <strong>de</strong> la chaussuredu vieil homme pour pouvoir le ramener sur la berge.Comment ne pas parler aussi <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong> Margilley où Dominique MEJAN est intervenu pour porter secours à 3 jeunes inconscientsqui n’avaient rien trouver <strong>de</strong> mieux que <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre la rivière en crue en bateau pneumatique. A son arrivée, ils étaienttous les 3 accrochés à un bosqu<strong>et</strong> <strong>de</strong> p<strong>et</strong>its arbres, en plein courant, au beau milieu du cours d’eau. Ils se voyaient déjà mourir !Les techniques d’eaux vives ont permis à Dominique, avec l’ai<strong>de</strong> du personnel <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’embarcation <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers locaux,<strong>de</strong> les secourir.Le secteur Est du département n’a pas été épargné <strong>et</strong> plusieurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> secours ont également généré <strong>de</strong>s interventions pourprompt secours ou pour reconnaissances subaquatiques : comme ce 11 février <strong>2012</strong> où, lors d’une sortie <strong>de</strong> route d’un VL dans uncours d’eau, les propos du conducteur étant incohérants, le personnel <strong>de</strong> Luxeuil a été engagé pour faire une reconnaissance autourdu véhicule ou encore le 4 février où nous sommes intervenus sur réquisition <strong>de</strong> la gendarmerie à la marina <strong>de</strong> Corre, pour récupérer,suite à un suici<strong>de</strong>, un corps sous glace.Le 5 juin, c’est une femme <strong>de</strong> 60 ans, trouvée fl ottant au lac <strong>de</strong>s 7 Chevaux, qui était sortie <strong>de</strong> l’eau par les SAL <strong>de</strong> Luxeuil (VUILLE-MOT <strong>et</strong> TAILLARD ). Réanimée, elle a été transportée par Dragon 25 en service <strong>de</strong> réanimation .Qu’est ce qui est le plus difficile dans vos missions <strong>et</strong> plus particulièrement, lorsque vous faites <strong>de</strong>s recherches ?Il faut comprendre que tout ce qui semble simple sur la berge (où la visibilité est bonne, où la communication est aisée), a une fâcheus<strong>et</strong>endance à se compliquer lorsque l’on change <strong>de</strong> milieu <strong>et</strong> que l’on s’immerge. Il ne s’agit pas seulement <strong>de</strong> réaliser notrerecherche. Il faut aussi gérer le matériel <strong>de</strong> base, le matériel spécifique à la mission, subir les lois physiques comme Archimè<strong>de</strong> quimodifi e fortement notre flottabilité à chaque respiration, dans <strong>de</strong>s conditions où la visibilité <strong>de</strong>vient tellement réduite que l’on ne voitplus ses mains. Tout doit alors se faire au toucher, avec le froid qui, au fur <strong>et</strong> à mesure <strong>de</strong> l’immersion, vous fait vous recroquevillersur vous-même, rendant tous les gestes simples imprécis <strong>et</strong> pénibles. Imaginez-vous, avec tout ça, <strong>de</strong>voir faire comprendre à votreéquipier que quelque chose ne va pas ou quoique se soit d’autre ! Vous comprendrez mieux pourquoi la réussite d’une opération <strong>de</strong>plongée tient à sa préparation en surface, à la fréquence <strong>de</strong>s entraînements où les gestes sont répétés jusqu'à <strong>de</strong>venir réflexes <strong>et</strong>où on apprend à se connaître afi n <strong>de</strong> détecter rapi<strong>de</strong>ment qu’il se passe quelque chose d’anormal. Toutes les actions doivent êtredécrites successivement en surface, « à sec » comme on dit dans notre jargon. On répète ce que l’on va faire au fond, sur la berge,les yeux fermés afin <strong>de</strong> se rendre compte <strong>de</strong>s phases importantes, pour prendre conscience que ce qui nous semble évi<strong>de</strong>nt ne l’esten fait pas tant que ça ! Ce sont les entraînements <strong>et</strong> les formations qui nous perm<strong>et</strong>tent d’être vraiment efficaces.Les interventions <strong>2012</strong>du service nautique17 interventions SAV soit 55 %4 interventions SAL soit 13 %10 sorties annulées en transitou après reconnaissance lorsque laprésence du service nautique s’avère inutilesoit 32 %Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 7


L’équipe du service nautique au grand compl<strong>et</strong>...SDISEncadrementCIP VESOUL CIP LUXEUILAdjRossiAdjClarenqLtnPiefkeScaphandriers autonomes légers (SAL)CIP VESOULCplTailhardatSchParisSchBern<strong>et</strong>AdcMougelCplNeurdinSchDasilvaAdcZabéSDISCIP LUXEUILCIP GRAYLtnDru<strong>et</strong>SchTaillardCplVuillemotSchMejanCplTisserandCIP LUXEUILCIP LURESauv<strong>et</strong>eurs aquatiques (SAV)CIP VESOULCIP GRAYSDISEPS 3 - SAVSgtAiméCplAubrySgtOdinSchCarminatiCplNoëlAdjPereiraSapTailhardatAdcKin<strong>et</strong><strong>Service</strong> nautique : quelques uns <strong>de</strong> ses hommes témoignent…Sergent-chef Bertrand PARIS, sapeur-pompier à VesoulQu’est ce qui t’a motivé à suivre la formation <strong>de</strong> « chef d’unité »?C<strong>et</strong>te idée me trotte dans la tête <strong>de</strong>puis quelques temps déjà.J’ai suivi la formation PLG1 il y a trois ans. Il est vrai que je suis donc encore « jeune » dans la spécialité caril me reste encore <strong>de</strong>s choses à apprendre. Cependant, j'ai pu acquérir, au cours <strong>de</strong> ces années, plus d<strong>et</strong>echnicité, <strong>de</strong> confi ance, d'aisance. J’ai surtout plus envie que jamais <strong>de</strong> m'investir dans ce milieu particulieroù l'environnement <strong>et</strong> les conditions sont souvent diffi ciles. Plongée pure, techniques <strong>de</strong> sauv<strong>et</strong>age, plongéeen surface non libre, risque inondation ... les missions propres au service nautique sont passionnantes <strong>et</strong> meconfortent dans l'idée <strong>de</strong> gravir un niveau supérieur afi n <strong>de</strong> pouvoir encadrer personnels SAL <strong>et</strong> SAV aux côtésdu conseiller technique <strong>et</strong> <strong>de</strong>s 2 chefs d’unité actuels.Comment vas-tu t'organiser pour ta préparation physique, technique <strong>et</strong> théorique ?Le PLG2 est un stage assez soutenu <strong>de</strong> 4 semaines qui nécessite une excellente condition physique. Une bonne préparation, quidoit s’étendre sur plusieurs semaines, est donc indispensable.Les entraînements mensuels vont me perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> continuer à développer <strong>de</strong> la technicité pure <strong>et</strong> à travailler la gestion <strong>de</strong> palanquée.Je profi terai également <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> natation lors <strong>de</strong> mes gar<strong>de</strong>s pour m'entraîner au palmage <strong>et</strong> à l'apnée qui font partied'une épreuve relativement diffi cile <strong>de</strong> la formation.Parallèlement, je vais <strong>de</strong>voir me préparer aux épreuves théoriques. En eff<strong>et</strong>, contrairement à ce que l’on pourrait croire, plongern'est pas uniquement s'immerger avec un bloc. Il y a une grosse partie « théorie »<strong>et</strong> je dois m’y préparer en amont <strong>de</strong> la formationsi je veux être véritablement prêt le jour <strong>de</strong> l’examen car les connaissances à acquérir sont nombreuses <strong>et</strong> relativement complexes.Je <strong>de</strong>vrai prendre du temps sur mes repos <strong>et</strong> j'espère pouvoir être détaché certains jours <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> pour parfaire tout cela.Que diriez-vous, pour conclure, <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te spécialité ?La spécialité reste encore très méconnue. Les gens en général <strong>et</strong> les pompiers en particulier ont beaucoup d'aprioris négatifs. Ellereste pourtant à la portée <strong>de</strong> tout bon nageur <strong>et</strong> elle est tellement passionnante ! J’espère que <strong>de</strong> nombreux pompiers rejoindrontbientôt l’équipe. Le conseiller technique vous le dira aussi sûrement : les portes sont ouvertes ! J<strong>et</strong>ez-vous à l’eau !8 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


Lieutenant Thierry Piefke, sapeur-pompier à LuxeuilSergent-chef Rodolphe TAILLARD, sapeur-pompier àLuxeuilEn 2010, dans un précé<strong>de</strong>nt « Pleins-feux», tu nous avais confié, à l’issue d’unstage SAV, envisager d’intégrer l’équipeSAL ? Qu’en est-il aujourd’hui ?En eff<strong>et</strong>, après le stage SAV qui s’est dérouléen septembre 2010, conquis par la spécialité« nautique », j’ai décidé <strong>de</strong> continuer l’aventureen entamant la formation <strong>de</strong> SAL. Celaa commencé avec la préformation (PLG0) que j’ai suivie en mars 2011 au sein <strong>de</strong> notre département,stage encadré par l’adj ROSSI, l’adj CLARENQ <strong>et</strong> le ltn PIEFKE.Ayant satisfait aux épreuves pratiques <strong>et</strong> écrites qui perm<strong>et</strong>tent<strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r le PLG0, j’ai ensuite pu participer aux entraînementsmensuels afi n <strong>de</strong> continuer ma progression <strong>et</strong> ainsi d’arriver lemieux préparé possible au stage PLG1. J’étais, bien entendu,alors restreint au niveau <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> travail.Après plus <strong>de</strong> 25 plongées réalisées dans le cadre <strong>de</strong>s entraînements,je suis parti à Carro (13) au mois <strong>de</strong> novembre 2011pour suivre un stage intensif <strong>de</strong> 3 semaines afi n d’obtenir l’UVPLG 1 nécessaire pour tenir l’emploi <strong>de</strong> SAL. J’étais accompagné<strong>de</strong> Guillaume TISSERAND <strong>de</strong> Gray (qui suit également lePLG1) <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’adj ROSSI qui faisait partie <strong>de</strong> l’encadrement <strong>de</strong>ce stage national auquel ont pris part <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers duBas-Rhin, <strong>de</strong> la Côte d’Or, <strong>de</strong> l’Oise, du Doubs, du Gard pour neciter qu’eux. Après 70 heures <strong>de</strong> pratique (aisance, sauv<strong>et</strong>age,apnée, palmage, techniques individuelles, travaux sous-marins,recherche, orientation…), 55 heures <strong>de</strong> cours théoriques <strong>et</strong> plus<strong>de</strong> 3 heures d’évaluation écrite, me voilà <strong>de</strong> r<strong>et</strong>our avec l’UVPLG1. Ne reste plus qu’à m<strong>et</strong>tre tout cela en pratique mais avec<strong>de</strong>s conditions beaucoup plus diffi ciles chez nous…SAV avant, SAL aujourd’hui.. qu’est-ce que cela changepour toi ?Après l’ année passée en tant que SAL, je dois dire que je neregr<strong>et</strong>te pas ce choix. Je suis ravi <strong>de</strong> m’être engagé dans c<strong>et</strong>tespécialité qui correspond tout à fait à ce que j’attendais. Aprèsplus <strong>de</strong> 15 ans passés chez les SP, c’est une nouvelle source<strong>de</strong> motivation !Je participe à 1 entraînement mensuel pour m<strong>et</strong>tre en pratiqueles différentes techniques propres à la spécialité <strong>et</strong> ainsi resteropérationnel. La préparation <strong>de</strong>s missions est très pointue,aussi bien en intervention qu’en FMA. Le matériel, qu’il soit individuelou collectif doit être en parfait état, notre sécurité endépend ! La plongée, c’est aussi un véritable travail d’équipe, oùchaque plongeur veille mutuellement sur l’autre, <strong>et</strong> où chacunconnaît sa mission avant l’immersion. Aucune improvisation enplongée ! J’aime bien c<strong>et</strong>te maxime qui dit qu’un bon plongeurest un vieux plongeur ! Pas <strong>de</strong> Fangio dans la spécialité. Laremise en question est permanente.Vous êtes sapeur-pompier au centre <strong>de</strong> Luxeuil ? Quellessont vos relations <strong>de</strong> travail avec vos collègues ?A Luxeuil, on est maintenant une vraie équipe constituée d’unchef d’unité <strong>et</strong> <strong>de</strong> 2 SAL. Cela nous perm<strong>et</strong> d’intervenir rapi<strong>de</strong>ment,avec une sécurité renforcée.J’essaie aussi <strong>de</strong> partager l’expérience que je vis avec mescollègues luxoviens, <strong>de</strong> leur présenter le travail <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong>secours nautique départementale avec l’espoir, peut-être, <strong>de</strong>faire naître <strong>de</strong>s vocations chez les plus jeunes, pourquoi pas !D’ailleurs, je crois que j’en ai ferré un !!!Qu’est-ce que l’arrivée <strong>de</strong>s SAV a changédans tes fonctions d’encadrement entant que chef d’unité ?Durant les entraînements SAV, le chefd’unité doit se détacher <strong>de</strong>s SAL ( sauf ,bien entendu, dans le cadre <strong>de</strong> manœuvresconjointes SAL-SAV). Il doit se proj<strong>et</strong>erdans <strong>de</strong>s situations certes liées à l’eau,mais dans le domaine <strong>de</strong> compétencespropre aux SAV en prenant en compte leurscontraintes physiques, physiologiques <strong>et</strong> techniques. Dans lecadre <strong>de</strong>s interventions, il y a désormais <strong>de</strong>ux paramètres àgérer <strong>et</strong> à surveiller : ce qui se passe sur l’eau avec les SAV,<strong>et</strong> sous l’eau pour les SAL. Mon rôle, en tant que chef d’unité,est <strong>de</strong> faire en sorte que la complémentarité SAL-SAV sefasse aussi rapi<strong>de</strong>ment <strong>et</strong> efficacement que possible, en vue<strong>de</strong> la réussite <strong>de</strong> l’opération. J’ajouterai que l’équipe SAV estun formidable vivier pour <strong>de</strong> futurs SAL. De ce fait, mon rôleest aussi <strong>de</strong> faire part <strong>de</strong> mes observations au conseiller techniquedépartemental sur les capacités <strong>de</strong> chacun <strong>et</strong> <strong>de</strong> lesdévelopper dans l’optique d’une éventuelle formation SAL.Est-ce que cela t’a fait voir le risque nautique autrement ?Oui bien sûr. La formation SAV que j’ai suivie, voici quelquesannées, avec l’adjudant ROSSI <strong>et</strong> l’adjudant CLARENQ,m’avait bien entendu permis d’intégrer les risques liés aumilieu naturel, la lecture <strong>de</strong> rivière, les risques en zones urbainesinondées ,<strong>et</strong>c… Désormais, la restitution mensuellelors <strong>de</strong>s entraînements conjugués SAL-SAV nous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>faire encore mieux face aux risques, d’être, en quelque sorteplus performants. De plus, nous bénéficions désormais d’unsite privilégié d’entraînement basé à Voray sur l’Ognon quime perm<strong>et</strong> ainsi qu’à mes collègues <strong>de</strong> véritablement m<strong>et</strong>treen exergue les risques inhérents au milieu aquatique <strong>de</strong> surfac<strong>et</strong>out en pointant nos limites physiques…Penses-tu que les mentalités ont évolué, que l’équipe estperçue autrement ?Très honnêtement, je pense que les mentalités ont évolué <strong>de</strong>manière positive .En eff<strong>et</strong>, <strong>de</strong>s efforts sont faits pour apporter<strong>de</strong>s connaissances, faire connaître nos métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travailà la chaîne <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment <strong>et</strong> aux autres collègues «nonsensibilisés» au milieu nautique. Il est vrai que nous resteronsprobablement, aux yeux <strong>de</strong> beaucoup, toujours un peu<strong>de</strong>s «extraterrestres» qui défient le noir <strong>et</strong> le froid <strong>de</strong>s profon<strong>de</strong>urs,mais à force <strong>de</strong> persévérance <strong>et</strong> <strong>de</strong> communication,nous espérons bien faire changer c<strong>et</strong>te perception <strong>de</strong> notrespécialité ô combien enrichissante <strong>et</strong> valorisante….Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 9


Des techniques <strong>de</strong> recherche variées…En matière <strong>de</strong> recherche, les sapeurs-pompiers disposent<strong>de</strong> plusieurs techniques <strong>de</strong> recherche. Les plus courantesvous sont présentées ci-<strong>de</strong>ssous :La recherche linéaire <strong>de</strong>puis la bergeC<strong>et</strong>te technique perm<strong>et</strong>, avec un homme sur la berge, <strong>de</strong>faire <strong>de</strong>s allers/r<strong>et</strong>ours le long <strong>de</strong> celle-ci en maintenantle binôme immergé toujours à la même distance afin <strong>de</strong>couvrir une zone par couloirs successifs en recouvrantsystématiquement le <strong>de</strong>rnier couloir parcouru pour s’assurer<strong>de</strong> ne pas laisser <strong>de</strong> zones non-couvertes. Le plongeursur la berge suit en marchant la progression <strong>de</strong>splongeurs immergés, s’assurant que le fi l est toujourstendu <strong>et</strong> perpendiculaire à la berge. C’est le binôme immergéqui allonge la longueur du fi l <strong>de</strong> recherche.C<strong>et</strong>te technique n’est possible que si la berge est totalementdégagée. Dans le cas contraire, on utilise un<strong>et</strong>echnique <strong>de</strong> recherche semi-circulaire.La recherche semi-circulaire <strong>de</strong>puis la bergeLe principe est i<strong>de</strong>ntique mais, c<strong>et</strong>te fois, le plongeursur la berge reste fixe. Les plongeurs immergésréalisent alors <strong>de</strong>s <strong>de</strong>mi-cercles <strong>de</strong> berge à berge.Zone <strong>de</strong> chevauchementSécuritéSécuritéLe carroyageLa recherche circulaireC<strong>et</strong>te technique est utilisée quand la zone <strong>de</strong> rechercheest éloignée <strong>de</strong>s berges. Elle s’apparente à la recherchesemi-circulaire mais, c<strong>et</strong>te fois, une bouée fi xe est placéeau centre <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> recherche. Un piqu<strong>et</strong>, placéau point <strong>de</strong> départ, perm<strong>et</strong> au binôme immergé <strong>de</strong> savoirquand il a réalisé un cercle compl<strong>et</strong>. A chaque tour, ildéplace le piqu<strong>et</strong> <strong>de</strong> la largeur du couloir <strong>de</strong> recherche.C<strong>et</strong>te technique est utilisée, quand les plongeursdoivent couvrir une zone bien déterminée, pour réaliserune recherche plus fine, par exemple dans lecadre d’une réquisition pour la recherches <strong>de</strong> p<strong>et</strong>itsobj<strong>et</strong>s (arme, pièces à conviction…).4 bouées sont placées pour former un rectangle reliéesentre elles au fond.La ligne <strong>de</strong> recherche coulisse le long <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux côtésparallèles. Le binôme ratisse méthodiquement lazone en faisant <strong>de</strong>s allers/r<strong>et</strong>ours. A chaque <strong>de</strong>mitour,il décale la ligne <strong>de</strong> recherche.Sécurité10 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


Risque « inondation »…le service nautique dispose d’un site pour ses formationsEn <strong>2012</strong>, une convention entre le SMAMBVO (gestionnairedu parcours d’eaux vives <strong>de</strong> Voray surl’Ognon) <strong>et</strong> le SDIS70 a été signée.Ce partenariat perm<strong>et</strong> aux SAV <strong>de</strong> l’équipe nautique<strong>de</strong> s’entraîner à toutes les techniques <strong>de</strong> sauv<strong>et</strong>agesur le même site en toute sécurité.De 2008 à 2011, les formations « risque inondation »étaient organisées au cours <strong>de</strong>s entraînements mensuelslorsque les conditions le perm<strong>et</strong>taient (crues,intempéries…). Il était très diffi cile <strong>de</strong> recycler toutel’équipe dans les mêmes conditions…Dorénavant, une simple manivelle perm<strong>et</strong> d’ouvrir lesvannes du barrage <strong>et</strong> <strong>de</strong> rendre les conditions <strong>de</strong> courantoptimales pour réaliser les exercices, quelle quesoit l’époque <strong>de</strong> l’année.Les cadres du SDIS sensibilisés au risque « inondation » :Le 15 octobre <strong>2012</strong>, une <strong>de</strong>mi-journée d’information, adressée à lachaîne <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment du SDIS 70, a été réalisée.Les sauv<strong>et</strong>eurs aquatiques ont pu faire démonstration <strong>de</strong>s différentesmanœuvres, présentées à travers <strong>de</strong>s mises en situation. Quelquescourageux se sont même j<strong>et</strong>és à l’eau pour essayer ces nouvelles techniques.Ces <strong>de</strong>rnières se résument à 5 manœuvres simples <strong>et</strong> rapi<strong>de</strong>s à m<strong>et</strong>treen oeuvre où les sauv<strong>et</strong>eurs utilisent les éléments plutôt que <strong>de</strong> lescombattre, équipés d’EPI spécifi ques <strong>et</strong> d’une cor<strong>de</strong> flottante <strong>de</strong> 25mètres.L’équipement d’un sauv<strong>et</strong>euraquatique ...Combinaison néoprène, bottes, gil<strong>et</strong>d’eaux vives, casque <strong>et</strong> cor<strong>de</strong> fl ottanteconstituent l’équipement <strong>de</strong> base d’unSAV.Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 11


Le SDIS 70 expérimente une procédured’établissement <strong>de</strong>s tuyaux en écheveauxPhotos : Marc Loukachine / Sylvie Gh<strong>et</strong>tiniTestée <strong>de</strong>puis un an par un groupe <strong>de</strong> travail au CIPVesoul, une technique <strong>de</strong> pliage <strong>de</strong>s tuyaux en écheveaux,déjà présentée lors <strong>de</strong> la réunion <strong>de</strong>s chefs<strong>de</strong> centre du 13 juin <strong>2012</strong> <strong>et</strong> lors du congrès départementalle 8 septembre 2013, sera expérimentée dansplusieurs centres au cours <strong>de</strong> l’année 2013. L’objectifest <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en œuvre c<strong>et</strong>te nouvelle métho<strong>de</strong>dans tous les centres du corps départemental le 1 erjanvier 2014. Une note opérationnelle fixe les détails<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te expérimentation.Les situations opérationnelles rencontrées régulièrementpar les équipages <strong>de</strong>s engins <strong>de</strong> lutte contre l’incendiedans les bâtiments <strong>de</strong> plusieurs niveaux (étagessupérieurs ou sous-sols) sont parfois peu aisées <strong>et</strong> lescheminements délicats.Un groupe <strong>de</strong> travail s’est penché sur l’utilisation <strong>de</strong>manœuvres <strong>de</strong> tuyaux en écheveaux visant à faciliter laprogression <strong>et</strong> l’effi cacité <strong>de</strong>s équipes BAT <strong>et</strong> BAL dansleur approche d’un sinistre <strong>et</strong> à compléter la panoplie<strong>de</strong> manœuvres réglementaires que le chef d’agrès peutm<strong>et</strong>tre en œuvre dès son arrivée sur un incendie.Une formation <strong>de</strong> formateurs a eu lieu au CIP Vesouldu 13 au 15 novembre <strong>2012</strong>. 16 référents ont ainsi étéformés sur ces établissements <strong>de</strong> tuyaux. Les personnelssont actuellement formés <strong>et</strong> leurs véhicules sont encours d’aménagement. Ils seront, par conséquent, habilitésà m<strong>et</strong>tre en œuvre c<strong>et</strong>te nouvelle procédure d’ici lafin du premier <strong>semestre</strong>. Le reste <strong>de</strong>s centres du corpsdépartemental sera formé progressivement. Ainsi, danschaque centre, un référent formera l’encadrement ducentre. Il faudra compter 16 heures avec 2 formateurspuis former les équipes lors <strong>de</strong>s manœuvres du weekend.Pour les CI, 3 stages <strong>de</strong> formateurs en semaine, encadréspar 2 personnels du service formation, ont étéajoutés au calendrier 2013 au <strong>de</strong>uxième trimestre. Ces<strong>de</strong>rniers auront lieu les 13 <strong>et</strong> 14 mai, 2 <strong>et</strong> 3 juin, 17 <strong>et</strong>18 juin. Les cadres <strong>de</strong> chaque CI seront donc en mesure<strong>de</strong> former leur personnel au cours du <strong>de</strong>uxième<strong>semestre</strong>.Les personnels <strong>de</strong> l’état-major seront également formésau cours du troisième trimestre 2013.Les centres, une fois les formations <strong>et</strong> <strong>de</strong>s aménagementsd’engins finalisés, seront progressivement inclusdans le dispositif qui <strong>de</strong>vrait être définitivement mis enœuvre le 1 er janvier 2014.12 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


Le groupe <strong>de</strong> travail à l’origine du proj<strong>et</strong>8 sapeurs-pompiers professionnels du CIP Vesoul, tous animéspar la passion <strong>de</strong> l’incendie, ont planché pendant prèsd’un an sur la problématique suivante : « Comment réaliserl’établissement d’une LDV dans un bâtiment à étages, touten diminuant les contraintes opérationnelles du binôme d’attaque<strong>et</strong> en lui assurant une sécurité maximale ? »L’utilisation <strong>de</strong>s tuyaux en écheveaux s’est imposée comme laréponse opérationnelle la plus adaptée.• CNE Stéphane Denizot,• ADJ Jean-François Fleytoux,• ADJ Patrick Lemeu,• SCH Bertrand Paris,• SGT Fabien Patton,• CCH Jérémy Tailhardat,• CPL Pierre Dazin,• CPL Grégory Neurdin.Ce groupe a été rejoint par 8 sapeurs-pompiers <strong>de</strong> l’étatmajor<strong>et</strong> <strong>de</strong>s CIP <strong>de</strong> Gray, Lure, Luxeuil <strong>et</strong> Héricourt pourconstituer le groupe <strong>de</strong> référents « incendie », chargé <strong>de</strong>former l’ensemble <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers du département.• LTN Pascal Mascaro,• LTN Philippe Marchal,• ADC David Kin<strong>et</strong>,• ADJ Emmanuel Rossi,• SCH Rodolphe Tailhard,• SCH P. Jeannin,• SCH F. Bonotte• ADC Philippe Michel.Un livr<strong>et</strong> <strong>de</strong> formation conçu par le groupe <strong>de</strong> travailUn fascicule <strong>de</strong> formation, illustré <strong>de</strong> nombreuses photographies,reprend l’intégralité <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> pliage,<strong>de</strong> dépliage ainsi que les 4 manœuvres compatiblesentre elles. Vous y découvrirez également quelques astucesqui vous faciliteront la tâche lors <strong>de</strong>s interventions(manœuvre feu <strong>de</strong> VL au GPL,…).Ce fascicule sera diffusé au cours <strong>de</strong>s formations.Planning <strong>de</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te nouvelle procédure2013Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.Formation CIPFormation <strong>de</strong>s formateurs CIFormation <strong>de</strong>s CIFormation état-major / CODISFormation CPIFormation JSPDistribution du livr<strong>et</strong> <strong>de</strong> formation2014Les aménagements indispensables pour m<strong>et</strong>tre enœuvre c<strong>et</strong>te nouvelle manœuvre déjà prévus par les servicestechniquesLes trois fourgons, ach<strong>et</strong>és en <strong>2012</strong> <strong>et</strong> livrés en février2013, seront aménagés <strong>de</strong> manière à ce qu’ils puissentaccueillir les tuyaux en écheveaux. Ils seront égalementéquipés d’un mât d’éclairage.Les 16 FPT existants, les 13 CCR <strong>et</strong> les 3 FPTSR serontquant à eux modifi és au cours <strong>de</strong> l’année 2013 pourperm<strong>et</strong>tre d’utiliser c<strong>et</strong>te nouvelle technique. Il s’agit d’unaménagement assez simple qui consiste à remplacer lescasiers accueillant les tuyaux en couronne par un dispositifspécifi que. Il sera réalisé dans le prolongement <strong>de</strong> laformation <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong>s centres.Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 13


Le capitaine Stéphane Denizot, chef du CIP Vesoul <strong>et</strong> responsable du groupe <strong>de</strong> travail, nous parle <strong>de</strong> laconduite du proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’intérêt du pliage <strong>de</strong>s tuyaux en écheveaux.Comment vous est venue l’idée <strong>de</strong> créer un groupe <strong>de</strong> travail sur ce suj<strong>et</strong> particulier ?« Les incendies en volume clos ou semi-ouverts confrontent les sapeurs-pompiers à <strong>de</strong>s risques d’acci<strong>de</strong>ntsthermiques importants. Les acci<strong>de</strong>nts mortels survenus au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers mois en France sont là pour nousrappeler c<strong>et</strong> état <strong>de</strong> fait.Le GNR « explosion <strong>de</strong> fumées-embrasement généralisé éclair » est incontournable pour limiter ces risques <strong>et</strong>travailler <strong>de</strong> façon sécuritaire pour les intervenants <strong>et</strong> les tiers. En matière d’établissement <strong>de</strong> tuyaux, ce <strong>de</strong>rnierpréconise, dans un souci <strong>de</strong> sécurité du personnel <strong>et</strong> d’efficacité, d’employer une lance perm<strong>et</strong>tant un débitminimum <strong>de</strong> 500l/minute en j<strong>et</strong> diffusé d’attaque. Par conséquent, la lance à débit variable (LDV), alimentée aumoyen <strong>de</strong> tuyaux <strong>de</strong> diamètre 45, apparaît comme la mieux appropriée pour un binôme d’attaque. Néanmoins,l’établissement <strong>de</strong> tuyaux <strong>de</strong> diamètre 45 mm, roulés en couronne dans un bâtiment, s’avère difficile <strong>et</strong> éprouvant pour le binômed’attaque, en particulier dans les superstructures.L’établissement selon le GNR « manœuvres en binômes » engendre une fatigue <strong>de</strong>s porteurs proportionnelle à la hauteur <strong>de</strong> l’étageconcerné, mais aussi un temps d’établissement relativement long. De plus, ce type <strong>de</strong> manœuvres dissocie trop souvent le binôme,contraignant l’équipier à <strong>de</strong>s allers-r<strong>et</strong>ours notamment en phase d’établissement <strong>de</strong> la lance.Quant à la LDT, elle est rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> mise en oeuvre mais les agents ne travaillent pas en sécurité (GNR explosion <strong>de</strong> fumées-embrasementgénéralisé éclair).Rapidité d’un côté, sécurité du personnel <strong>de</strong> l’autre : il est clair qu’il est inacceptable <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir choisir. Il m’est donc apparu indispensable<strong>de</strong> réfl échir à la mise en œuvre, au plan départemental, d’une technique qui perm<strong>et</strong>te <strong>de</strong> réaliser l’établissement d’une LDV enassurant une sécurité maximale du binôme d’attaque tout en diminuant les contraintes opérationnelles pour un gain <strong>de</strong> temps évi<strong>de</strong>nt.De là est née c<strong>et</strong>te idée <strong>de</strong> créer un groupe <strong>de</strong> travail chargé <strong>de</strong> plancher sur la question. Ce proj<strong>et</strong> a été accueilli avec beaucoupd’enthousiasme par la direction. »Comment l’équipe a-t-elle procédé pour conduire ce proj<strong>et</strong> ?« Les pays anglo-saxons, où plusieurs acci<strong>de</strong>nts mortels se produisent chaque année, qui possè<strong>de</strong>nt l’expérience <strong>et</strong> sont la sourced’information dans ce domaine, ont particulièrement orienté nos travaux.Pour répondre à la problématique, nous avons déterminé une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail perm<strong>et</strong>tant au bînome d’attaque tout à la fois <strong>de</strong> progresseren restant indissociable, d’améliorer sa disponibilité opérationnelle, d’acheminer l’eau au point d’attaque le plus rapi<strong>de</strong>mentpossible (même en cas <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong> colonne sèche) <strong>et</strong> <strong>de</strong> disposer d’une lance offrant 500 litres/minute au point d’attaque.Bien entendu, l’utilisation <strong>de</strong>s tuyaux en écheveaux s’est imposée comme la réponse opérationnelle la plus adaptée. En eff<strong>et</strong>, l’emploi<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te technique palie les diffi cultés rencontrées lors <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong> lances en étages. Pour autant, les règles <strong>de</strong> base duGNR « manœuvres en binômes » sont respectées.Par ailleurs, nous nous sommes imposés certains objectifs comme <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te technique réduits, une simplicité<strong>de</strong>s manœuvres, une nécessaire réponse à toutes les difficultés rencontrées avec les établissements <strong>de</strong> tuyaux en couronne.Les objectifs ont fi nalement été atteints <strong>et</strong> même dépassés au terme d’expérimentations, <strong>de</strong> manœuvres, <strong>de</strong> tests comparatifs maintes<strong>et</strong> maintes fois répétés. »Quel est donc le résultat <strong>de</strong>s courses ?« Nos travaux ont largement montré l’intérêt <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> d’établissement en termes <strong>de</strong> rapidité d’exécution (vitesse d’établissement,réduction <strong>de</strong>s allers-r<strong>et</strong>ours), d’ergonomie d’emploi (portage sur les épaules <strong>de</strong> manière plus équilibrée), <strong>de</strong> sécuritédu binôme (non dissociation du binôme, portage mains libres), d’optimisation <strong>de</strong>s établissements (réduction <strong>de</strong>s cou<strong>de</strong>s, meilleurcheminement, réduction <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> charge).L’emploi <strong>de</strong> tuyaux en écheveaux se révèle parfaitement adapté à l’établissement <strong>de</strong> lances dans les bâtiments munis ou non <strong>de</strong> colonnessèches. Ce type <strong>de</strong> manœuvres se présente comme une alternative efficace à l’emploi <strong>de</strong> la LDT, en garantissant la sécurité<strong>de</strong>s intervenants, un potentiel hydraulique suffi sant <strong>et</strong> disponible rapi<strong>de</strong>ment au point d’eau. Les essais comparatifs démontrent quec<strong>et</strong>te technique perm<strong>et</strong> un gain <strong>de</strong> temps signifi catif.Les minutes gagnées pour un feu d’appartement en étages, perm<strong>et</strong>tent à coup sûr d’effectuer un sauv<strong>et</strong>age <strong>et</strong> d’engager une attaque<strong>de</strong> feu dans <strong>de</strong>s conditions optimales pour les sapeurs-pompiers. Ce temps gagné perm<strong>et</strong>tra également <strong>de</strong> minimiser les risquesd’acci<strong>de</strong>nts thermiques par une diminution du développement du feu.Simple, efficace, applicable sur tous les types d’incendie, c<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> améliore le travail en termes <strong>de</strong> pénibilité <strong>et</strong> <strong>de</strong> sécurité. Atitre d’exemple, le seul matériel <strong>de</strong> base perm<strong>et</strong> d’établir 1 LDV 5001/min <strong>de</strong>vant la porte <strong>de</strong> l’appartement le plus éloigné du 8èmeétage d’un bâtiment « type HLM » sans utiliser le vi<strong>de</strong> d’escalier, avec une réserve <strong>de</strong> 20 mètres à l’entrée. Il perm<strong>et</strong> également <strong>de</strong>palier immédiatement au dysfonctionnement ou à l’absence <strong>de</strong> colonne sèche.Je suis heureux aujourd’hui que nos travaux aient r<strong>et</strong>enu l’attention <strong>de</strong> notre direction <strong>et</strong> que l’expérimentation soit étendue en 2013. »Temps d’établissement d’une LDV sur divisionmixte alimentée par FPT...Comparons les <strong>de</strong>ux techniques...14 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>ManoeuvrecouronneManoeuvreéchevauxGain d<strong>et</strong>empsR + 2 1 min 45 59 s 46 sR + 5 3 min 26 2 min 32 54 sPlus l’établissement est long, plus le gain <strong>de</strong> tempsest important <strong>et</strong> surtout, plus la différence d’impactphysiologique se fait sentir.


Attention : les propos échangés entre sapeurspompiersdans un cadre opérationnel peuventavoir <strong>de</strong>s conséquences juridiquesIl est un fait <strong>de</strong> notre temps : la judiciarisationcroissante <strong>de</strong> la société conduit SDIS<strong>et</strong> communes <strong>de</strong> France a être <strong>de</strong> plus enplus souvent mis en cause pour leurs actionsopérationnelles, le plus souvent, parl’assureur du sinistré.En eff<strong>et</strong>, c<strong>et</strong>te tendance résulte <strong>de</strong> l’applicationdu principe <strong>de</strong> responsabilité pour faute <strong>de</strong>l’administration <strong>et</strong> du droit à exercer un recourssubrogatoire contre la personne responsabled’un préjudice reconnu aux assureurs (cf. article L. 121-12du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s assurances). Elle résulte également <strong>de</strong> l’importancedu sinistre. En eff<strong>et</strong>, les assureurs chercherontà limiter leur participation à la réparation <strong>de</strong>s dégâts enrecherchant <strong>de</strong>s personnes responsables, notamment lesSDIS <strong>et</strong> les communes.Plus concrètement, il arrive souvent que la démarche <strong>de</strong>mise en cause du SDIS ne repose que sur <strong>de</strong>s proposentendus par le sinistré ou par un tiers au cours <strong>de</strong> l’intervention.A c<strong>et</strong> égard, la maîtrise <strong>de</strong>s informations émisesvolontairement ou involontairement constitue un enjeu essentielpour l’établissement.Ainsi, dans le cadre d’une mise en causepour manque <strong>de</strong> réserve d’eau, l’expertd’assurance a précisé que la déclaration <strong>de</strong>sinistre qui lui était parvenue faisait état <strong>de</strong>propos échangés par <strong>de</strong>s sapeurs-pompierssur une insuffisance en eau.Les contraintes opérationnelles <strong>et</strong> l’accomplissement<strong>de</strong> la mission <strong>de</strong> secours restentbien évi<strong>de</strong>mment la priorité. Mais, il peut arriverque certains propos ou commentairespersonnels à chaud <strong>de</strong> nature à m<strong>et</strong>tre en cause la responsabilité<strong>de</strong>s services d’incendie <strong>et</strong> <strong>de</strong> secours, notammentsur l’insuffisance <strong>de</strong> moyens matériels ou humains,les décisions opérationnelles du COS, l’organisation duSDIS au cours d’une intervention peuvent être tenus surles lieux du sinistre. A c<strong>et</strong> égard, chaque sapeur-pompier<strong>de</strong> l’établissement doit veiller à ses propos pendant sonservice.En eff<strong>et</strong>, ces <strong>de</strong>rniers, qu’ils soient volontaires ou professionnels,restent soumis à une obligation <strong>de</strong> discrétion professionnelle(cf. article 26 <strong>de</strong> la loi n° 83-634 du 13 juill<strong>et</strong>1983 portant droits <strong>et</strong> obligations <strong>de</strong>s fonctionnaires).Ce qu’il faut r<strong>et</strong>enir :• La communication d’informations essentielles au bon déroulement <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> secours resteprioritaire sur toute autre considération,• Eviter tout commentaire personnel sur le déroulement <strong>de</strong> l’intervention, les moyens déployés, lesdécisions prises, l’organisation <strong>et</strong> le fonctionnement du service d’incendie <strong>et</strong> <strong>de</strong> secours.Les statistiques opérationnelles du 2 e <strong>semestre</strong>Opérationsdiverses11742486Nombre d’inter. 2011Nombre d’inter. <strong>2012</strong>Incendies685648<strong>Secours</strong>à personne620163840 10001000200020003000300040004000500050006000600070007000AVP entre une VL <strong>et</strong> un PL à Saint-Sauveur le 30 décembre <strong>2012</strong>Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 15


Les casernes <strong>de</strong> Champlitte <strong>et</strong> Saint-Rémy ontbénéficié <strong>de</strong> travaux importantsPhotos : Marc LoukachineBudgétisés fin 2011, les travaux d’aménagement<strong>de</strong>s casernes <strong>de</strong> Champlitte <strong>et</strong> Saint-Rémy ont étéréalisés en <strong>2012</strong> pour <strong>de</strong>s montants respectifs <strong>de</strong>70 000 euros <strong>et</strong> 45 000 euros .Parrallèlement, une dotation globale en mobilier a étéréalisée pour un montant <strong>de</strong> 4 000 € par centre.A Saint-Rémy, les principaux travaux ont consisté en lacréation <strong>de</strong> vestiaires hommes <strong>et</strong> femmes, d’un localalerte <strong>et</strong> d’un bureau pour le chef <strong>de</strong> centre. De même,la salle <strong>de</strong> formation a été intégralement rénovée. Laremise dispose, quant à elle, dorénavant d’une zone <strong>de</strong>n<strong>et</strong>toyage pour les missions <strong>de</strong> secours à personne (bacinox, évier...).A Champlitte, <strong>de</strong>s travaux i<strong>de</strong>ntiques ont été réalisés.Cependant, <strong>de</strong>s sanitaires hommes <strong>et</strong> femmes ont égalementdû être construits dans la mesure où le centre n’endisposait pas jusqu’alors.Il convient <strong>de</strong> souligner, sous l’impulsion <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong>centre, la forte implication <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong>s 2 centresqui ont profi té <strong>de</strong>s travaux pour améliorer le rangementdu matériel opérationnel dans les remises.Bientôt <strong>de</strong> nouvelles casernes pour Gy <strong>et</strong> MarnayProj<strong>et</strong> <strong>de</strong> caserne pour MarnayLes proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> casernes pour Gy <strong>et</strong>Marnay sont en bonne voie. Financéssur les fonds propres du SDIS,les bâtiments, d’un montant unitaire<strong>de</strong> 700 000 euros, ont fait l’obj<strong>et</strong>,en avril <strong>2012</strong>, d’un marché àprocédure adaptée pour désignerle maître d’œuvre.Bien qu’il s’agisse <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux opérationsdistinctes, le même cabin<strong>et</strong> d’architectea été r<strong>et</strong>enu. Il s’agit <strong>de</strong> lasociété d’architecture ‘‘Berger<strong>et</strong> <strong>et</strong> associés’’à Vesoul.Les permis <strong>de</strong> construire ont été déposésen novembre pour les 2 casernes.Parallèlement, le commandant DenisLaprevote-Tarnaud, en charge du suivi<strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s immobiliers, a rencontréles pompiers <strong>et</strong> les élus locaux pourleur présenter les futures casernes. Siles cahiers <strong>de</strong>s charges <strong>et</strong> les surfacessont rigoureusement i<strong>de</strong>ntiques, les<strong>de</strong>ux bâtiments seront visuellementtrès différents pour s’intégrer à leursenvironnements respectifs.Les documents <strong>de</strong> consultation pourla réalisation <strong>de</strong>s travaux sont actuel-16 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


CI Saint-Rémy : le local d’alerte, le bac inox <strong>et</strong> les nouveaux vestiairesCI Champlitte: le local d’alerte, la salle <strong>de</strong> formation <strong>et</strong> les nouveaux vestiaires / doucheslement en cours <strong>de</strong> rédaction. Ledémarrage <strong>de</strong>s travaux pourraitintervenir à la fi n du premier trimestre2013, l’objectif étant que les casernessoient réceptionnées pour la fi n <strong>de</strong> l’année.Les futures casernes présenterontune surface totale <strong>de</strong> 450 m² dont200 m² <strong>de</strong> surface administrative <strong>et</strong>250 m² <strong>de</strong> remises. Dans le cadredu développement durable <strong>et</strong> dansun souci d’économie d’énergie, <strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s sont en cours pour s’orientervers un dispositif <strong>de</strong> chauffage pargéothermie. En eff<strong>et</strong>, le r<strong>et</strong>our d’expérience<strong>de</strong>s casernes <strong>de</strong> Lavoncourt <strong>et</strong>Villersexel montre tout l’intérêt <strong>de</strong> cemo<strong>de</strong> <strong>de</strong> chauffage.Proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> caserne pour GyPleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 17


Le SDIS poursuit la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> son parcautomobilePhotos : Marc Loukachine / Sylvie Gh<strong>et</strong>tiniavec l’acquisition <strong>de</strong> 8 VSAV...Spécificité :Ces véhicules sont équipés d’unecaméra intérieure qui perm<strong>et</strong> auconducteur <strong>de</strong> surveiller ce qui sepasse dans la cellule.Ils sont également dotés d’un éclairage<strong>de</strong> zone à LED moins énergivore.Ces 8 véhicules seront affectésdans les centres <strong>de</strong> Vesoul, Lure,Luxeuil, Héricourt, Villersexel, Saint-Loup, Port sur Saône <strong>et</strong> Rioz. Ils se-ront équipés en priorité du nouveausystème <strong>de</strong> géolocalisation.Achat : UGAPFournisseur : P<strong>et</strong>it PICOTà Tours (37)Prix unitaire : 76 068 €<strong>et</strong> <strong>de</strong> 2 berces DAAffectation :La 1 ère , <strong>de</strong>stinée à Vesoul,sera équipée <strong>de</strong> 4 000 mètres d<strong>et</strong>uyaux <strong>de</strong> 110 mm.La 2 e , <strong>de</strong>stinée au centre <strong>de</strong> Luxeuil,sera équipée <strong>de</strong> 4 000 mètres d<strong>et</strong>uyaux <strong>de</strong> 110 mm.Fournisseur : Société BEHMà Thionville (57)Prix unitaire : 44 000 €Ces cellules seront engagées sur <strong>de</strong>s incendies où le réseau hydrauliqueest éloigné ou absent.Un nouveau système <strong>de</strong> géolocalisationpour tous les 39 VSAV <strong>et</strong>le VSU.Un système <strong>de</strong> géolocalisation <strong>de</strong>svéhicules sera totalement opérationnelcourant 2013.Via le système <strong>de</strong> cartographie misà disposition par le Conseil général,dorénavant, le CODIS connaîtra laposition <strong>de</strong> chaque VSAV grâce àune carte SIM implantée dans le véhicule.Ce nouveau dispositif présente2 intérêts. Il perm<strong>et</strong>tra, d’une part, <strong>de</strong>connaître le lieu exact <strong>de</strong>s interventionsgrâce au positionnement duvéhicule. Il perm<strong>et</strong>tra, d’autre part,au CODIS, <strong>de</strong> pouvoir dérouter unVSAV qui se situerait à proximité immédiated’une intervention en cours.18 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


La société SIS <strong>de</strong> Faucogney signataire d’uneconvention <strong>de</strong> partenariat employeur pour ladisponibilité <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers volontairesPhoto : Matthieu FaureLe 3 octobre <strong>de</strong>rnier, le lieutenant Jacques Deshayesaccueillait dans son centre madame Annie Grisey, directrice<strong>de</strong> la société SEB INTERNATIONAL SERVICE<strong>et</strong> Monsieur Robert MORLOT, le prési<strong>de</strong>nt du SDIS,pour signer une convention qui autorise dorénavant7 agents <strong>de</strong> la société, fraîchement recrutés au centred’intervention <strong>de</strong> Faucogney, à s’absenter pendantleur temps <strong>de</strong> travail, dans le respect, bien entendu,<strong>de</strong>s nécessités <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l’entreprise. Brefr<strong>et</strong>our sur les origines <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te convention…Début <strong>2012</strong>, le lieutenant Jacques DESHAYES, chef ducentre <strong>de</strong> FAUCOGNEY, faisait part au commandant MatthieuFAURE, chef du groupement territorial Vosges, <strong>de</strong>son inquiétu<strong>de</strong> concernant les départs pendant la semaineen journée. Son effectif ne lui perm<strong>et</strong>tait pas alors d’assumerles départs <strong>de</strong> façon satisfaisante. En eff<strong>et</strong>, 46 %<strong>de</strong>s incendies <strong>et</strong> 28,3 % <strong>de</strong>s secours à personne étaienteffectués en sous effectif en sachant que là-bas, 70% <strong>de</strong>sinterventions concernent du secours à personne.Le cas du centre <strong>de</strong> FAUCOGNEY n’est bien entendu pasun cas isolé. D’autres centres doivent faire face à <strong>de</strong>s difficultés i<strong>de</strong>ntiques. On pense par exemple aux centres <strong>de</strong>Champlitte, Montbozon, Jussey, Lavoncourt <strong>et</strong> Servancequi souffrent <strong>de</strong> ce même problème.Il est important <strong>de</strong> rappeler qu’en Haute-Saône comme enFrance, la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers sont volontaires: le service qu’ils ren<strong>de</strong>nt est donc primordial. Leurengagement est remarquable mais ils ne peuvent jouer leurrôle à plein qu’avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> leur employeur. En eff<strong>et</strong>, enjournée, les obligations professionnelles <strong>de</strong>s sapeurs-pompiersvolontaires les empêchent bien souvent <strong>de</strong> se rendredisponibles. Les centres sont donc souvent dépourvus <strong>de</strong>personnel pour assurer les départs. Il est donc indispensable<strong>de</strong> conclure <strong>de</strong>s partenariatsavec les principauxemployeurs sur ces secteursdéfi citaires en personnel.A Faucogney, c’est vers l’entrepriseSIS, toute prochedu centre d’intervention, quiemploie 108 employés dont60 femmes que le SDIS s’estnaturellement tourné. Quand,au printemps, le commandantFaure a pris contact avecc<strong>et</strong>te société, la direction abien intégré c<strong>et</strong>te problématique<strong>et</strong> a accueilli très favorablementc<strong>et</strong>te initiative.En avril, l’entreprise accueillaitle SDIS pour lui perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong>mener une action <strong>de</strong> communication auprès <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> l’entreprise. Celle-ci a permis, à ce jour,le recrutement <strong>de</strong> 7 sapeurs-pompiers volontaires au sein<strong>de</strong> l’entreprise (3 hommes <strong>et</strong> 4 femmes).SIS contribue aujourd’hui à renforcer les services <strong>de</strong> secours<strong>de</strong> proximité en perm<strong>et</strong>tant à ses salariés, qui ont faitle choix <strong>de</strong> souscrire un engagement <strong>de</strong> sapeur-pompiervolontaire, <strong>de</strong> participer aux missions opérationnelles <strong>et</strong> <strong>de</strong>se former sur leur temps <strong>de</strong> travail.En contrepartie, l’entreprise bénéficie <strong>de</strong>s dispositions relativesau mécénat. Il s’agit d’une démarche gagnant-gagnant,puisque SIS dispose également, dorénavant, <strong>de</strong>collaborateurs différents, dont l’expérience en matière <strong>de</strong>secours à personne <strong>et</strong> <strong>de</strong> lutte contre l’incendie peut s’avérerdécisive sur le lieu <strong>de</strong> travail.La formation initiale d’équipier secouriste <strong>de</strong> ces agents aété réalisée sur 10 jours, en septembre <strong>et</strong> octobre, dansl’enceinte du CI <strong>de</strong> FAUCOGNEY.On ne peut que m<strong>et</strong>tre à l’honneur la volonté citoyenne<strong>et</strong> l’esprit civique particulièrement remarquable <strong>de</strong> l’entrepriseSIS qui fournit, au quotidien, un effort particulier -<strong>et</strong>unique à ce jour en Haute-Saône- dans le domaine <strong>de</strong> ladisponibilité <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers volontaires.Le SDIS souhaiterait bien entendu que c<strong>et</strong>te démarcheserve d’exemple <strong>et</strong> que d’autres entreprises fassent <strong>de</strong>même. Car seul l’engagement citoyen du sapeur-pompiervolontaire <strong>et</strong> l’engagement civique <strong>de</strong> l’employeur contribuentà assurer la sécurité <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> nos concitoyens.Il s’agira là d’un <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> la « mission volontariat »qui a vu le jour en octobre <strong>de</strong>rnier dans le cadre <strong>de</strong> la nouvelleorganisation du SDIS 70.Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 19


TRS 1, TRS 2, les formations indispensablespour <strong>de</strong>venir opérateur CTA / CODISPhotos : Marc Loukachine / Sylvie Gh<strong>et</strong>tini / Stéphanie BoissonSi on les appelle souvent les« pompiers <strong>de</strong> l’ombre », les opérateursCODIS constituent surtoutle premier maillon <strong>de</strong> la chaîne<strong>de</strong>s secours. Quelques semainesavant que ne débute une nouvellecession <strong>de</strong> TRS1 <strong>et</strong> TRS2, revenonssur ces formations, indispensablespour tenir le poste exigeantd’opérateur.Il existe, en matière <strong>de</strong> transmissions,5 niveaux <strong>de</strong> formation .Pour qu’un opérateur CODIS puiss<strong>et</strong>ravailler en autonomie, il <strong>de</strong>vra avoirvalidé son TRS1 <strong>et</strong> son TRS2 <strong>et</strong> exécutépas moins <strong>de</strong> 139 heures <strong>de</strong> formation<strong>et</strong> <strong>de</strong> travail en doublure sur laplate-forme du CODIS.Le TRSI (Transmission <strong>de</strong> niveau1), un pré-requis pour accé<strong>de</strong>r auTRS2.Dans le cadre du TRS1, les stagiairesdécouvrent, à travers la partie théorique<strong>de</strong> la formation, l’organisation<strong>de</strong> la sécurité civile <strong>et</strong> <strong>de</strong>s secoursen France. C<strong>et</strong>te base théorique leurperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> bien voir la place qu’ils occupentdans l’organisation. Les formateursdétaillent les rôles <strong>de</strong>s différents« acteurs » du département. Ilsleur expliquent également commentfonctionnent une radio <strong>et</strong> les systèmes<strong>de</strong> transmission, comment estdéclenchée une alerte, comment sestructure un message quand on s’exprimeà la radio…A travers <strong>de</strong>s exercices pratiques,les stagiaires apprennent à passer<strong>de</strong>s messages simples au moyend’équipements radio. Ils intègrentle langage <strong>et</strong> procédures en transmission(l’alphab<strong>et</strong> phonétique <strong>et</strong>les différents termes à employer parexemple). Cela leur confère unecertaine autonomie, notamment lors<strong>de</strong>s mouvements d’engins lorsqu’ilspartent en intervention. Et, partie plusludique <strong>de</strong> la formation, ils sont également«lâchés en pleine nature» une<strong>de</strong>mi-journée pour réaliser un parcoursbalisé . A chaque balise, <strong>de</strong>squestions relatives aux transmissions<strong>et</strong> autres exercices pratiques les atten<strong>de</strong>nt.20 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>Le TRS1 qui comporte 3 jours <strong>de</strong> formation<strong>de</strong> 8 heures (soit 24 heuresau total) est validé par un écrit où lecandidat doit obtenir une note supérieureà 12/20.Le TRS2, le pendant du TRS1Un stagiaire ne peut s’engager dansune formation TRS2 qu’en étantdéjà titulaire du TRS1. On constatecependant dans les faits que <strong>de</strong>nombreuses personnes titulaires duTRS1 n’iront jamais plus loin. Pourtant,il n’est jamais trop tard. Fortes<strong>de</strong> leur expérience <strong>de</strong> terrain, certainesd’entre elles pourraient cependant<strong>de</strong>venir d’excellents opérateurs.Alors, avis aux amateurs.Le volume horaire <strong>de</strong> la formationTRS2 est certes important puisqu’ellecomprend 35 heures <strong>de</strong> théorie (sur4 jours) <strong>et</strong> 80 heures en doublure surla plate-forme du CTA/CODIS (soit7 gar<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 12 heures réparties surplusieurs semaines au rythme du stagiaire).Mais elle est à la portée d<strong>et</strong>ous les sapeurs-pompiers dès lorsqu’ils ont le « savoir-être » <strong>et</strong> les qualitésindispensables à un bon opérateurCODIS. (Cf : le point <strong>de</strong> vue<strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> salle dans l’encadréci-contre.)Vous souhaitez <strong>de</strong>venir opérateur CTA / CODIS en passant le TRS 2Vous avez le profil du futur opérateur CODIS…• vous êtes déjà titulaire du TRS 1,• vous êtes SPP, SPV ou PATS,• vous avez un minimum d’ancienn<strong>et</strong>é,• vous avez une bonne connaissance géographique du département,• vous êtes à l’aise avec les outils informatiques,• vous êtes réactif,• vous avez envie <strong>de</strong> vivre votre engagement différemment...Il n’est pas encore trop tard pour s’inscrire à la prochaine session <strong>de</strong>formation TRS2 : les 22, 23, 24, 25 avril 2013Renseignements <strong>et</strong> inscriptions auprès <strong>de</strong> :l’adjudant Emmanuel ROSSI au 03 84 96 76 33.NB : Des formations TRS 1 sont organisées chaque année(session 2013 : 18, 19, 20 février)


Le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> salle…Le sergent-chef Laurent Boschat, l’adjudant-chef Pierre Pascal<strong>et</strong> le sergent Didier Krebs, chefs <strong>de</strong> salle au Codis <strong>et</strong> formateursTRS, nous font partager leur vision <strong>de</strong> la formation <strong>et</strong> du travaild’opérateur…Lorsqu’on leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> leur avis sur la question, ils sont unanimes…le travail d’opérateur est un travail diffi cile mais porteur <strong>de</strong> nombreusessatisfactions. Ils nous font part d’un exemple tout récent. Cematin, Dorian, opérateur au CTA / CODIS <strong>de</strong>puis 2 ans, a reçu l’appelaffolé <strong>de</strong> la maman d’une p<strong>et</strong>ite fi lle âgée d’un an. Elle est en arrêtPierre PascalLaurent BoschatDidier Krebscardio-respiratoire. Dorian a aussitôt la présence d’esprit <strong>de</strong> dire à la mère <strong>de</strong> famille : « Insuffl ez <strong>de</strong>ux fois dans la bouche <strong>de</strong> votreenfant en lui basculant la tête légèrement en arrière ! ». Une consigne simple mais effi cace qui sauvera la vie <strong>de</strong> la fi ll<strong>et</strong>te. Elle seraconduite à l’hôpital mais en ressortira quelques heures plus tard. Ce soir là, Dorian est rentré chez lui heureux. Il sait qu’il a fait sonjob <strong>et</strong> que, grâce à ses conseils avisés, sans doute, c<strong>et</strong>te p<strong>et</strong>ite fi lle se porte bien.Ces histoires qui fi nissent bien n’en font pas pour autant oublier les diffi cultés <strong>de</strong>s missions. Ils précisent : « Au téléphone, il y a unappelant souvent affolé qui décrit une situation, qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à ce que l’on porte secours. Toute la diffi culté du poste d’opérateurau CTA, c’est <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ranscrire un ressenti <strong>et</strong> <strong>de</strong> faire le tri <strong>de</strong>s bonnes informations dans le chaos <strong>de</strong>s propos <strong>de</strong> l’appelant. L’opérateurest seul face à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> secours. Il doit être capable, dans un temps très bref, d’évaluer correctement la situation pour,<strong>de</strong>rrière, dimensionner la réponse opérationnelle <strong>de</strong> manière adéquate. Car, sous la souris <strong>de</strong> l’ordinateur <strong>de</strong> chaque opérateur,il y a <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> pompiers, tous les centres <strong>de</strong> secours du département, les camions, les règlements opérationnels ». Derrièrela prise d’appel se m<strong>et</strong> en place tout un travail d’équipe. L’opérateur peut alors s’appuyer sur les outils d’ai<strong>de</strong> à la décision àsa disposition, sur ses collègues, sur le chef <strong>de</strong> salle <strong>et</strong> sur la chaîne <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment. Des compte-rendus réguliers sont alorsréalisés entre tous ces acteurs.En moyenne, la gestion d’une prise d’appel d’un opérateur confi rmé dure une minute 30 secon<strong>de</strong>s. Un débutant en formation vagérer c<strong>et</strong>te même prise d’appel en 3 à 4 minutes. Tout cela pour montrer le chemin à parcourir pour <strong>de</strong>venir un « bon » opérateur.Un opérateur en formation doit être surveillé comme du lait sur le feu en raison <strong>de</strong> l’intensité <strong>de</strong> la pression qu’il a à gérer. Il lui faudraune « p<strong>et</strong>ite » année pour être serein <strong>et</strong> bien dans ses « bask<strong>et</strong>s ». Pour autant, un opérateur ne travaillera jamais sans stress. Ils’habitue simplement à c<strong>et</strong>te tension permanente qui fait partie intégrante <strong>de</strong> son travail.C’est aussi tout le rôle <strong>de</strong> la formation pratique <strong>de</strong> 80 heures du TRS2. Nos trois chefs <strong>de</strong> salle précisent « On essaie <strong>de</strong> les faireentrer dans le costume d’opérateur. Certains <strong>de</strong> nos stagiaires - trop stressés, en souffrance permanente même s’ils ont les compétences-n’yparviendront jamais. Pour certains, notre rôle est alors <strong>de</strong> les orienter à arrêter en leur faisant prendre conscience<strong>de</strong> leurs lacunes, <strong>de</strong> leurs manques. En tout état <strong>de</strong> cause, nos stagiaires ne sont jamais seuls, ils sont toujours accompagnés. Ilsont d’ailleurs tous un parrain. C’est vraiment un travail d’équipe. Les formateurs <strong>et</strong> les personnels du CTA / CODIS confi rmés à lafonction d’opérateur essaient <strong>de</strong> donner le meilleur d’eux-même car, <strong>de</strong>main, c’est avec eux qu’ils travailleront. Ils <strong>de</strong>vront alorspouvoir compter sur eux. ! ».On le sent à travers chacune <strong>de</strong>s paroles <strong>de</strong>s formateurs <strong>et</strong> <strong>de</strong>s stagiaires ; il se passe vraiment quelque chose pendant ces stageslà. La diffi culté <strong>de</strong>s missions, le suivi particulier, les jeux <strong>de</strong> rôle, les séances <strong>de</strong> débriefi ng régulières, la reprise systématique <strong>de</strong>ssavoirs <strong>et</strong> <strong>de</strong>s procédures jusqu’à ce que tout soit parfaitement acquis, les nécessaires temps <strong>de</strong> décompression… tout cela crée<strong>de</strong>s liens particuliers entre les agents…. c’est aussi tout ce qui fait la richesse <strong>de</strong> ce travail.Il est bien loin le temps où le CODIS était la voie <strong>de</strong> garage, l’endroit, où, dans l’idée <strong>de</strong>s gens, on envoyait les personnes « punies» ou un peu « cassées ». Aujourd’hui, ces postes ne souffrent plus, comme par le passé, d’une mauvaise réputation. Bien aucontraire. C’est une fi erté <strong>et</strong> un plaisir pour tous les agents du CTA / CODIS que <strong>de</strong> travailler en ce lieu. C’est aussi pour les jeunesfraîchement recrutés, un formidable tremplin pour l’avenir.L’adjudant-chef Séverine FARON, SPV au CI <strong>de</strong> Passavant <strong>et</strong> opérateur CODIS, témoigne...Comment as-tu obtenu ce poste ?J’ai passé le TRS 1 il y a relativement longtemps puisque c’était en 2004. Mais <strong>de</strong>rrière, je n’ai que peu pratiqué,à part en tant que chef d’agrès en intervention. Finalement pour être moins perdue <strong>et</strong> faire une remise à niveau,il y a 2 ans j’ai assisté à la session TRS 1. Dans la foulée, j’ai obtenu le « TRS 2 Opérateur CODIS ». J’ai dûtravailler en doublure en journée puis monter plusieurs gar<strong>de</strong>s en tant qu’opérateur pour voir ma formationtotalement validée <strong>et</strong> commencer à pouvoir assurer un poste d’opérateur <strong>de</strong> nuit.C<strong>et</strong>te formation est-elle difficile ?Elle n’est pas particulièrement diffi cile mais il faut être motivé <strong>et</strong> être relativement disponible. Il faut être conscientque c<strong>et</strong>te formation est relativement longue. Ce volume horaire se justifie pleinement quand on voit <strong>de</strong>rrière les responsabilités qu’endosseun opérateur <strong>et</strong> les enjeux <strong>de</strong> ses missions. Chaque <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> secours exige une écoute <strong>et</strong> une réponse rapi<strong>de</strong>, rassurante<strong>et</strong> adéquate. Ainsi le rôle <strong>de</strong> l’opérateur est d’abord d’obtenir le maximum d’informations sur les lieux, les circonstances du sinistre,le nombre <strong>de</strong> victimes, leur état afi n d’engager les moyens les mieux adaptés. Sans compter qu’il faut prendre en compte <strong>et</strong> souventgérer le stress <strong>de</strong>s appelants <strong>et</strong> son propre stress. Tout cela pour dire qu’il faut une certaine expérience <strong>et</strong> beaucoup <strong>de</strong> pratique pourpouvoir occuper ce poste.Qu’est que ce poste d’opérateur a changé dans ton engagement <strong>de</strong> sapeur-pompier volontaire ?J’ai l’impression d’être aujourd’hui un sapeur-pompier ‘‘plus compl<strong>et</strong>’’. Pendant 19 ans, je n’ai connu que le côté ‘’terrain’’ <strong>de</strong> l’intervention.Il y a <strong>de</strong>ux ans, j’ai découvert l’autre fac<strong>et</strong>te du métier. J’ai aujourd’hui une vision plus complète, globale. J’ai aussi beaucoupgagné en assurance <strong>et</strong> en self contrôle. Il me paraît également important <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> l’esprit <strong>de</strong> groupe particulier <strong>de</strong> l’équipedu CTA / CODIS. Ici, l’ambiance est chaleureuse, chacun est toujours à l’écoute <strong>de</strong> l’autre, prêt à l’épauler. Tous, <strong>de</strong> l’opérateur auchef <strong>de</strong> salle en passant par le chef CODIS, sont là pour gérer au mieux le fonctionnement du CODIS <strong>et</strong> faire bénéficier les autres<strong>de</strong> leur propre expérience <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur savoir. Je ne regr<strong>et</strong>te qu’une seule chose : c’est <strong>de</strong> ne pas avoir suivi c<strong>et</strong>te formation plus tôt !Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 21


Le centre d’intervention principal <strong>de</strong> Luxeuilchange <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>mentPhotos : Marc LoukachineMardi 2 octobre <strong>2012</strong>, le personnel du centre <strong>de</strong> Luxeuil<strong>et</strong> les élus locaux étaient réunis autour du sous-préf<strong>et</strong>,du prési<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> du directeur du SDIS pour saluer ledépart <strong>de</strong> leur chef <strong>de</strong> centre, le lieutenant VILLEDIEU<strong>et</strong> <strong>de</strong> son adjoint, le lieutenant MASCARO, <strong>et</strong> l’arrivée<strong>de</strong> leurs successeurs, le lieutenant Daniel MARMET <strong>et</strong>le lieutenant PIEFKE.Le lieutenant VILLEDIEU, après un passage <strong>de</strong> 5 ans àla BSPP, a intégré le corps <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers professionnels<strong>de</strong> la Haute-Saône en 1992, au moment <strong>de</strong> ladépartementalisation. Il a d’abord été affecté au CIP Vesoulavant d’intégrer, en 1996, le nouveau CODIS-CTA enqualité d’adjoint au chef <strong>de</strong> service. En 2002, il prendra latête <strong>de</strong> ce service.C’est dans c<strong>et</strong>te fonction, qu’il va démontrer toute sa capacitéà assumer <strong>de</strong>s responsabilités <strong>de</strong> haut niveau. Eneff<strong>et</strong>, dans un environnement nouveau à fort enjeu opérationnel,il m<strong>et</strong>tra en œuvre avec réussite les mesuresfi xées par le directeur dans les domaines technique, humain<strong>et</strong> opérationnel perm<strong>et</strong>tant ainsi à ce nouvel outil <strong>de</strong>jouer pleinement son rôle <strong>de</strong> gestion <strong>et</strong> <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>mentopérationnel.Fort <strong>de</strong> ce succès <strong>et</strong> après sa réussite au concours <strong>de</strong>major, Yannick VILLEDIEU se voit confi er le comman<strong>de</strong>mentd’une unité opérationnelle. C’est donc quelquesmois après l’inauguration <strong>de</strong> la nouvelle caserne, en mars2007, qu’il arrive à Luxeuil.Le directeur le souligne dans son discours : « Son passageau centre <strong>de</strong> Luxeuil a été un succès sur le plan opérationnelmais aussi sur le plan humain car il a su constituerune équipe soli<strong>de</strong> basée sur la complémentarité entreprofessionnels <strong>et</strong> volontaires. »S’adressant au major VILLEDIEU, il précise encore :«Vous avez su mobiliser votre personnel pour participeraux épreuves sportives départementales mais aussi pourorganiser avec l’amicale plusieurs manifestations. J’attache<strong>de</strong> l’importance aux relations entre le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>l’amicale <strong>et</strong> le chef <strong>de</strong> centre, c’est un équilibre à trouver <strong>et</strong><strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> vue là, vous êtes exemplaires».Le lieutenant VILLEDIEU a regagné <strong>de</strong>puis lors l’état-majoroù il occupe le poste d’adjoint au chef du groupement« Gestion <strong>de</strong>s risques » qui regroupe tout à la fois la prévention,la prévision <strong>et</strong> la formation.Le lieutenant-colonel Fabrice TAILHARDAT n’a pas oubliéd’adresser ses compliments à tous les sapeurs-pompiersdu centre <strong>et</strong> en particulier au lieutenant BRICE qui a quittéses fonctions <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> à Luxeuil pour se consacrerpleinement au CIP Vesoul en tant que second du chef<strong>de</strong> centre, mais aussi au lieutenant MASCARO qui fut l’adjointdu lieutenant VILLEDIEU pendant presque 2 années<strong>et</strong> qui est lui aussi vésulien <strong>de</strong>puis le 1 er octobre.C<strong>et</strong>te passation <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>menta également été l’occasion<strong>de</strong> remercier le capitaineDESHAYES qui arrête ses fonctionsd’offi cier au CIP Luxeuilaprès y avoir exercé pendant 29ans. Il ne cesse pas pour autantson activité <strong>de</strong> SPV puisqu’il vase consacrer entièrement aucentre <strong>de</strong> FAUCOGNEY qu’il dirige<strong>de</strong>puis 2001.Le lieutenant MARMET estdonc, <strong>de</strong>puis le 1 er octobre <strong>de</strong>rnier,le nouveau chef du centre<strong>de</strong> Luxeuil. C<strong>et</strong> homme expérimentéa débuté sa carrière àVesoul en 1986. Après plus <strong>de</strong>20 ans sur le terrain, il avaitLe lieutenant VILLEDIEUrejoint le CODIS pour, déjà, succé<strong>de</strong>r à Yannick VILLE-DIEU. Il le remplace à nouveau pour prendre les rênes <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te belle unité opérationnelle qui dispose d’une casernefonctionnelle, <strong>de</strong> matériel performant <strong>et</strong> d’un personnel <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> qualité.Ce 2 octobre, le directeur du SDIS n’a pas tari d’éloges àson suj<strong>et</strong> déclarant : « Son parcours <strong>et</strong> sa capacité à managerune équipe doivent lui perm<strong>et</strong>tre d’exprimer tout sontalent <strong>et</strong> d’appréhen<strong>de</strong>r c<strong>et</strong>te nouvelle responsabilité avecsérénité <strong>et</strong> enthousiasme. C’est un homme passionné parson métier qui aura donc à cœur <strong>de</strong> réussir <strong>et</strong> qui a toutema confiance».Le lieutenant MARMET pourra d’ailleurs compter sur sonadjoint, le lieutenant PIEFKE, qui dirigeait jusqu’alors uneéquipe <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> en service 24 heures au centre <strong>de</strong> Vesoul.Sa spécialité <strong>de</strong> chef d’unité plongée lui perm<strong>et</strong>trad’encadrer les 2 plongeurs du centre mais aussi les SAV.C<strong>et</strong>te nomination à Luxeuil s’accompagne d’une promotionau gra<strong>de</strong> d’officier.22 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>Le lieutenant MARMET


Le 6 décembre <strong>2012</strong>,le lieutenant ChristopheCASANOVA, entouré <strong>de</strong> sescollègues, a été décoré, au jour <strong>de</strong>sa r<strong>et</strong>raite, <strong>de</strong> la médaille d’honneur<strong>de</strong>s sapeurs-pompiers échelonor, pour ses 35 ans <strong>de</strong> service,<strong>et</strong> <strong>de</strong> la médaille du mérite <strong>de</strong>l’Union Départementale échelonor. Il a également reçu les galons<strong>de</strong> capitaine honoraire.C’est à la fin <strong>de</strong> son service militaire,effectué dans l’aviation légère <strong>de</strong>l’Armée <strong>de</strong> Terre, à peine âgé <strong>de</strong> 20ans, que Christophe souscrit un engagement<strong>de</strong> sapeur-pompier volontaireau CSP VESOUL. Puis, dans lecadre du développement du centre,il est recruté en qualité <strong>de</strong> sapeurpompierpermanent le 1 er mars 1979avec le gra<strong>de</strong> d’ouvrier professionnel<strong>de</strong> 1ère catégorie.Après avoir réussi le concours <strong>de</strong>sapeur-pompier professionnel, il<strong>de</strong>vient sapeur <strong>de</strong> 1 ère classe au1 er mars 1981, est nommé caporal en1982 <strong>et</strong> passe caporal-chef le 1 er septembre1986.Comme tous les sapeurs-pompiers<strong>de</strong>s CSP <strong>et</strong> CS, il intègre le corps départemental<strong>de</strong>s sapeurs-pompiers<strong>de</strong> Haute-Saône le 1 er janvier 1992.Deux ans plus tard, <strong>de</strong>venu sergent,il se voit proposer le poste <strong>de</strong> responsable<strong>de</strong>s ressources humaines. Lamise en place du nouveau CODIS-CTA, au 1 er octobre 1996, lui perm<strong>et</strong><strong>de</strong> se voir attribuer <strong>de</strong> nouvelles responsabilitésopérationnelles en tantqu’offi cier CODIS.En 1998, dans le cadre <strong>de</strong> la miseen place d’une nouvelle organisation<strong>de</strong>s services techniques, l’adjudantCASANOVA rejoint le service « logistique» en qualité <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> bureaupuis chef <strong>de</strong> service, fonction qu’il assumerajusqu’au 30 novembre <strong>de</strong>rnier.C’est dans ce poste que Christopheva pleinement s’épanouir.En février 2009, son travail est récompensépar une nomination auL’heure <strong>de</strong> la r<strong>et</strong>raite asonné pour le lieutenantChristophe CASANOVA,chef du service «logistique»Photo : Sylvie Gh<strong>et</strong>tinigra<strong>de</strong> <strong>de</strong> major puis en juill<strong>et</strong> <strong>2012</strong> <strong>de</strong>lieutenant. Détenteur <strong>de</strong> nombreusesspécialités opérationnelles, il aural’occasion <strong>de</strong> participer à plusieursopérations extra-départementalesnotamment pour lutter contre les feux<strong>de</strong> forêts.Le discours du lieutenant-colonel FabriceTAILHARDAT a été l’occasionpour lui <strong>de</strong> revenir sur un passé <strong>de</strong>franche camara<strong>de</strong>rie.Il reviendra aussi, avec beaucoupd’humour, sur les talents <strong>de</strong> chanteur<strong>de</strong> notre responsable <strong>de</strong> la logistique,sur ses origines : « Christophe, c’estaussi la Corse, pas la mafieuse, lanon-violente, celle où l’on dort sousles oliviers <strong>et</strong> où l’on boit le pastisdès 17 h 00. » ajoutant encore : «CASANOVA, c’est aussi un nomcélèbre, c’est celui <strong>de</strong> Giacomo, levénitien, l’emblématique séducteur.C’est aussi celui du chef du gang <strong>de</strong>« la brise <strong>de</strong> mer », <strong>de</strong>s personnagesqui ne te ressemblent absolumentpas. Christophe, toi, tu séduis par toncalme légendaire, ton humour <strong>et</strong> parce côté bon Français qui sait apprécierles plaisirs <strong>de</strong> la table».Ce n’est d’ailleurs pas sans raisonque notre grand Epicurien s’est vu offrir,par le SDIS, l’amicale <strong>et</strong> tous sescollègues, un séjour gastronomiquedans un relais château vosgien.Notre nouveau r<strong>et</strong>raité aurait pu luiaussi faire un long discours d’adieu…il avait d’ailleurs à la main, une pile<strong>de</strong> feuilles couvertes d’écriture maisnotre pince sans rire a encore frappé…il s’est contenté <strong>de</strong> brandir <strong>de</strong>vantlui la <strong>de</strong>rnière feuille…celle oùétait inscrit un grand « MERCI ».La Haute-Saône représentée àla MNSP <strong>et</strong> à la fédérationLe capitaine Benoît GARRET a été élu,le 1er mai <strong>de</strong>rnier, délégué mutualiste àla MNSP tandis que le commandant RichardVERGUET est, <strong>de</strong>puis septembre<strong>2012</strong>, administrateur à la fédération nationale<strong>de</strong>s sapeurs-pompiers.Avec le lieutenant-colonel FabriceTAILHARDAT, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Union Régionale<strong>de</strong> Bourgogne / Franche-Comté,voilà la Haute-Saône bien représentéedans les instances sapeurs-pompiersrégionales <strong>et</strong> nationales.Déjà administrateur à l’URBFC <strong>de</strong>puisdécembre 2009, le capitaine Benoît GAR-RET, fraîchement élu au sein <strong>de</strong> la mutuellenationale <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers,l’indique tout <strong>de</strong> go ‘’ce nouveau mandatest un engagement fort au service <strong>de</strong> lagran<strong>de</strong> famille <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers. Car,alors qu’ils interviennent pour secourir <strong>et</strong>protéger leurs concitoyens, les sapeurspompiersoublient parfois <strong>de</strong> se protégereux-mêmes <strong>et</strong> <strong>de</strong> protéger leur famille.’’Avec c<strong>et</strong>te nouvelle casqu<strong>et</strong>te, le capitaineBenoît GARRET <strong>et</strong> aujourd’hui bien placépour sensibiliser les sapeurs-pompiers àla nécessité d’avoir une protection socialeefficace, pour les renseigner, les conseiller<strong>et</strong> faire remonter les remarques <strong>et</strong> attentes<strong>de</strong>s adhérents au conseil d’administration<strong>de</strong> la MNSP qui, le rappelle Benoît ‘‘est lamutuelle <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers pour lessapeurs-pompiers’’.Pour le commandant Richard VERGUET,son engagement national est le prolongement<strong>de</strong> son engagement départementalen qualité <strong>de</strong> PUD <strong>et</strong> régional (puisqu’ilest également secrétaire général <strong>de</strong> l’UR-BFC). Il insiste : ‘’ Notre Union est au cœur<strong>de</strong>s préoccupations du terrain. Gardons àl’esprit que notre réseau associatif est unepyrami<strong>de</strong>, dont les amicales constituent labase. Au somm<strong>et</strong> se trouve notre Fédération,que j’ai l’honneur <strong>de</strong> rejoindre c<strong>et</strong>teannée en qualité d’administrateur. Sachezque mon seul but est <strong>de</strong> porter haut lesvaleurs <strong>de</strong> nos unions régionale <strong>et</strong> départementale,empruntes <strong>de</strong> solidarité, d’enthousiasme<strong>et</strong> <strong>de</strong> respect.’’Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 23Photo : Sylvie Gh<strong>et</strong>tini


Mouvements <strong>de</strong> personnel <strong>et</strong>avancements <strong>de</strong> gra<strong>de</strong>Mouvements <strong>de</strong> personnelssapeurs-pompiers volontairespour la pério<strong>de</strong>du 1 er juill<strong>et</strong> au 31 décembre <strong>2012</strong>Mutation du corps départemental au CPI Alexis Colle du CI servance CPI MeliseyMutation <strong>de</strong> CPI au corps départemental SAP Christopher Callo du CPI Fresne St-MamèsCI CombeaufontaineMutation extérieures SAP Samuel Bagard du CI Fougerolles SDIS 25 SAP Jean-Patrick Blot du CIP Lure SDIS 90 SAP Julien Aschbacher du CIP Luxeuil SDIS 88 SAP Jérémy Devilliers du CIP Luxeuil SDIS 83Mobilités internes CPL Jean-Philippe Coulon du CI JusseyCI ChamplitteR<strong>et</strong>raites CCH Gérard Dirand CI Faucogney ADC Gilles Jeudy CI Faucogney CCH Alain Grandjean CIP LuxeuilMouvements <strong>de</strong> personnelssapeurs-pompiers professionnels<strong>et</strong> personnels administratifs <strong>et</strong> techniquespour la pério<strong>de</strong>du 1 er juill<strong>et</strong> au 31 décembre <strong>2012</strong>Départs : Détachement <strong>de</strong> Christophe Leuvrey SDIS 01 Mutation : CPL Jean-Philippe D<strong>et</strong>te SPP SDIS 25 R<strong>et</strong>raite : ADJ Christian Zurcher R<strong>et</strong>raite : capitaine-honoraire Christophe CasanovaNomination : Saïda Benbagta Groupement gestion <strong>de</strong>s risquesMobilités : LTN Gérald Tailhardat Groupement technique Mobilités dans le cadre <strong>de</strong> la réorganisation duSDIS au 1er octobre <strong>2012</strong>(Voir plaqu<strong>et</strong>te ‘‘ La nouvelle organisationadministrative du SDIS’’ en lien dans les newssur notre site intern<strong>et</strong>)Avancements <strong>de</strong> gra<strong>de</strong> sapeurs-pompiers volontaires du 1 er juill<strong>et</strong> au 31 décembre <strong>2012</strong>Sapeur-pompier Gra<strong>de</strong> CentreSapeur-pompier Gra<strong>de</strong> CentreSGT Mickaël Soehnlen SCH Autrey les gray LTN Daniel GalloyCNECCH Sylvain Prevot SGT Champagney SAP Myriam GelebartCPLINF Françoise Valeur INF Pr Champlitte CPL Stéphane JanconCCHMontbozonSGT Mickaël Beauval<strong>et</strong> SCHCPL Bruno Saug<strong>et</strong>CCHADC Alain BouvierMJR Combeaufontaine CPL Mathias AmbsCCHCPL Etienne DrouhinCCHCPL Niyazi CavusCCH PassavantCPL Mickaël BohêmeCCHCPL Fabien DuchaineCCHFaucogneyLTN Jacques Deshayes CNEINF Christelle MorelINF PrSAP Anthony Prill CPL Fougerolles ADJ Jean-Noël Pesenti ADC Port sur SaôneCPL Benoît DoussotCCHADJ Mickaël RicherADCSCH Mickaël GuehoADJSAP Jennifer ClavierCPLGraySCH Benoît MarmierADJCPL Johan Cr<strong>et</strong>inCCHCPL Eric RobitailleCCHINF Fabrice GirardINF PrSAP Christophe L<strong>et</strong>ang CPL GyCPL A<strong>de</strong>line MoureauCCHRiozSGT Luc Portier SCH Héricourt SGT Jean-Luc P<strong>et</strong>i<strong>et</strong>SCHADJ Nathalie Chevi<strong>et</strong>ADCCCH Loïc RenaudSGTJusseyCCH Julien MignotSGTSGT Bruno Guerain SCH Saint loupCCH Damien Furtin SGT Lavoncourt SGT Cédrik Bolot SCH ServanceSAP Patrick Blon<strong>de</strong>CPLCPL Mathieu PoinsardCCHCPL Mickaël GaudinCCHCCH Sébastien Richard SGTValaySAP Jimmy GavoilleCPL LureSAP Mathias BadierCPLCPL Samuel MarchalCCHCPL Manuel BalaïaCCHSAP Johann MazuyCPLINF Emmanuelle Can<strong>de</strong>ran INF PrCPL Gilles AndréCCHINF Sébastien Chauv<strong>et</strong> INF PrCPL Marc BarreyCCHSAP Mathieu CoquardCPL VesoulCCH Alexis BeugnotSGTLuxeuilCCH Fabien CollasSGTCPL Julien DeshayesCCHINF Isabelle Schney<strong>de</strong>r INF PrCPL Thierry LussiaudSGTSAP Estelle VieyCPLMarnayINF Estelle VieyINF PrCCH Stéphane VieySGTADJ Ludovic Grandjean ADCSAP Aloïs MiotteCPLCPL Loïc UmberCCHCCH Jean-Sébastien Viennot SGTSAP Guillaume LoisonCPLVillersexelSCH Jean-Christophe Schaer ADJAvis <strong>de</strong> concoursLe service départemental d’incendie <strong>et</strong> <strong>de</strong> secours du Bas-Rhin ouvre, au titre <strong>de</strong> l’année 2013, un concours d’accèsau cadre d’emplois <strong>de</strong>s sapeurs <strong>et</strong> caporaux <strong>de</strong> sapeurs-pompiers professionnels.Le SDIS <strong>de</strong> la Haute-Saône est rattaché au SDIS du Bas-Rhin au même titre que les SDIS <strong>de</strong> Côte d’Or, du Doubs,du Jura, du Haut-Rhin, <strong>de</strong> la Saône <strong>et</strong> Loire <strong>et</strong> du Territoire <strong>de</strong> Belfort.Pour faire acte <strong>de</strong> candidature, les candidats <strong>de</strong>vront être âgés <strong>de</strong> dix-huit ans au moins au 22 mai 2013, premierjour <strong>de</strong>s épreuves du concours.L’inscription <strong>et</strong> le téléchargement du dossier se font via le site intern<strong>et</strong> du service départemental d’incendie <strong>et</strong> <strong>de</strong>secours du Bas-Rhin à l’adresse suivante :http://www.sdis67.com/du 15 janvier au 22 mars 2013. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te date, l’inscription sera impossible.Le dossier d’inscription peut également être <strong>de</strong>mandé par voie postale au service départemental d’incendie <strong>et</strong> <strong>de</strong>secours du Bas-Rhin jusqu’au vendredi 8 mars à minuit, le cach<strong>et</strong> <strong>de</strong> la poste faisant foi.24 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


Les conditions climatiques n’auront pas euraison du Téléthon sapeur-pompier <strong>2012</strong>Ce n’est pas <strong>de</strong> gai<strong>et</strong>é <strong>de</strong> cœur que, jeudi 6 décembre,le lieutenant-colonel Fabrice TAILHARDAT, directeurdu SDIS, le commandant Richard VERGUET, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’union départementale <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers <strong>de</strong>la Haute-Saône <strong>et</strong> Philippe MARCHAL, délégué départementaldu Téléthon ont dû informer les médias <strong>et</strong>les centres participants <strong>de</strong> l’annulation du ‘’Tour <strong>de</strong>scentres à vélo’’ prévu le week-end suivant en raison<strong>de</strong>s conditions climatiques difficiles.Cependant, le mauvais temps n’aura pas eu raison <strong>de</strong> l’esprit<strong>de</strong> solidarité <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers. C<strong>et</strong> évènement aen eff<strong>et</strong> été remplacé par une autre ‘‘action du cœur’’ : ‘’les24 heures <strong>de</strong> course à pied <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers’’.Vendredi 7 décembre, à la nuit tombée, les vésuliensétaient peu nombreux à avoir défi é la neige, le froid <strong>et</strong> levent. Mais une centaine <strong>de</strong> personnes étaient pourtant làpour le coup d’envoi donné à 18 h 00 par le député-maireAlain CHRETIEN joliment ponctué par un feu d’artificestiré <strong>de</strong>puis le toit <strong>et</strong> les fenêtres <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong> ville.Les pompiers étaient eux bien-là, chau<strong>de</strong>ment habillés,bonn<strong>et</strong> riv<strong>et</strong>é sur les oreilles, participant à une longuechaîne humaine avant <strong>de</strong> se lancer dans une course enrelais, sur un circuit <strong>de</strong> 1 kilomètre dans les rues <strong>de</strong> Vesoul.C’est à la salle Parisot que les relayeurs du Téléthonavaient établi leur QG où sandwichs, bananes, brioches<strong>et</strong> vin chaud attendaient les sportifs. Les glissa<strong>de</strong>s sur laneige, la fatigue, les douleurs dans les articulations, lesengelures n’auront pas empêché tous nos joyeux coureurs<strong>de</strong> partager <strong>de</strong> bons fourires au fond <strong>de</strong> la cuisine<strong>de</strong> la salle Parisot où quelques lits picot avait été installéspour perm<strong>et</strong>tre aux plus fatigués <strong>de</strong> récupérer quelquesforces avant le relais suivant.Pendant 24 heures, une cinquantaine <strong>de</strong> sapeurs-pompiers<strong>et</strong> <strong>de</strong> personnels administratifs <strong>et</strong> techniques ontparcouru plus <strong>de</strong> 860 kilomètres.Samedi soir, c’est un chèque <strong>de</strong> 5 648 euros que PhilippeMARCHAL <strong>et</strong> son équipe <strong>de</strong> coureurs <strong>et</strong> <strong>de</strong> bénévoles onteu le plaisir <strong>de</strong> rem<strong>et</strong>tre aux responsables <strong>de</strong> l’AFM Téléthon,fruit <strong>de</strong>s manifestations <strong>et</strong> <strong>de</strong>s dons réalisés par lescentres du département.Un grand merci aux centres <strong>et</strong> à toutes celles <strong>et</strong> ceux quise sont investis dans ce sympathique évènement.Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 25


La Diagonale 18, LA manifestation sportivesapeur-pompier <strong>de</strong> l’année <strong>2012</strong>Photos : Marc Loukachine / Sylvie Gh<strong>et</strong>tini / Stéphanie BoissonVendredi 12 octobre <strong>2012</strong>, 325 trailers <strong>et</strong> 384 marcheursprenaient le départ <strong>de</strong> la Diagonale 18. Beaucouppensaient que c<strong>et</strong>te nouvelle manifestationsportive populaire « <strong>de</strong>ux en un » plairait par son originalité.Mais personne n’escomptait qu’elle rencontreun tel succès.Les organisateurs ont été les premiers surpris. Si poureux, à la naissance du proj<strong>et</strong>, voir 300 sportifs participerà la Diagonale 18 semblait déjà relever <strong>de</strong> l’utopie , ilsétaient, quelques jours après la date <strong>de</strong> début <strong>de</strong>s inscriptions,totalement médusés : le nombre limite <strong>de</strong> 500, fixéau départ par le règlement <strong>de</strong> la course, était atteint.Le comité d’organisation a donc décidé d’accueillir 200coureurs <strong>et</strong> marcheurs <strong>de</strong> plus. C’est donc 700 participantsqui ont fi nalement pris le départ <strong>de</strong> la Diagonale 18.Et, c’est le cœur serré que les organisateurs ont dû refuserles <strong>de</strong>rnières inscriptions pour <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> sécurité<strong>et</strong> <strong>de</strong> dimensionnement <strong>de</strong> la course.En eff<strong>et</strong>, 200 participants <strong>de</strong> plus…cela changeait quelquepeu la donne ! Mais, grâce à l’implication forte <strong>de</strong>s collectivités(Ville <strong>de</strong> Vesoul, Communauté d’agglo, Conseilgénéral…), à l’appui <strong>de</strong>s partenaires privés (Leclerc, Intersport,ADAPEI…) <strong>et</strong> au soutien technique <strong>et</strong> logistiqueimportant du SDIS, les épreuves se sont déroulées sansanicroche. Et c’était sans compter sur la mobilisation massive<strong>de</strong>s personnels du SDIS, <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers dudépartement <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur famille (quelques 190 bénévoles)qui ont contribué à la réussite <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te manifestation.Il suffi t <strong>de</strong> faire un p<strong>et</strong>it détour par le site <strong>de</strong> la Diagonale18 <strong>et</strong> <strong>de</strong> lire quelques témoignages <strong>de</strong> participants pourvoir le succès remporté par c<strong>et</strong>te escapa<strong>de</strong> nocturne placéesous le signe <strong>de</strong> la solidarité… « super accueil, uneorganisation du tonnerre, une <strong>de</strong>scente aux fl ambeauxmagnifique, le ravitaillement avec un concert improvisé enpleine nature, le parcours dans les bois, les p<strong>et</strong>ites montées,la boue, que du bonheur !» ou encore… « parcoursmagnifique, surtout la vue <strong>de</strong>puis les falaises <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te farandole<strong>de</strong> lumières sur c<strong>et</strong>te falaise <strong>de</strong>puis l'aire d'envold'Echenoz, c'était splendi<strong>de</strong>… ».Ce soir là, les sourires <strong>de</strong>s organisateurs, <strong>de</strong>s partenaires,du parrain <strong>de</strong> l’épreuve (Julien Casoli, athlète paralympiquehaut-saônois, médaillé <strong>de</strong> bronze aux <strong>de</strong>rniers JO),<strong>de</strong>s participants <strong>et</strong> <strong>de</strong> tous les bénévoles présents resterontparmi les plus beaux souvenirs <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te magnifi quenuit étoilée <strong>et</strong> <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te manifestation sportive qui aurapermis <strong>de</strong> récolter 5 000 euros pour l’Œuvre Des Pupilles<strong>de</strong> sapeurs-pompiers.Une réfl exion est actuellement en cours pour l’organisationd’une <strong>de</strong>uxième édition... Nous ne manquerons pas<strong>de</strong> vous tenir informés.26 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>


Quelques jolis sourires <strong>de</strong> la Diagonale 18…Le SDIS 70, l’UDSP 70 <strong>et</strong> le comité d’organisation remercient tous les partenaires <strong>et</strong> bénévoles.Grâce à leur collaboration, la première édition <strong>de</strong> la Diagonale 18 a remporté un immense succès.Encore merci à tous ceux qui ont oeuvré pour la réussite <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te manifestation.Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong> 27


Les résultats sportifs du <strong>semestre</strong>Photos : Marc LoukachineRésultats <strong>de</strong> la course cycliste du22 septembre <strong>2012</strong> à Héricourt2 e courseClassement relais JSPEquipeJSPVesoulJSPGrayJSPLure28 Pleins Feux - 2 e <strong>semestre</strong> <strong>2012</strong>Résultats du challenge <strong>de</strong> natation du 27 novembre <strong>2012</strong> à LureClassement 50 m nage libreClassement sauv<strong>et</strong>ageNom Prénom Centre CltCad<strong>et</strong>s hommesBelfort Fabien Gray 1Juniors fi llesVal<strong>et</strong>te Cyndie Lure 1Seimpere Jessica Vesoul 2Moranzini Chloé Vesoul 3Juniors hommesCostille Alexandre Vesoul 1Cerbino Fabio Scey / Saône 2Villeminey Daniel Fougerolles 3Seniors fi llesDellenbach Jemina Vesoul 1Fourcault Mélanie Gray 2Tuaillon Laëtita Luxeuil les Bains 3Seniors hommesTisserand Guillaume Gray 1Lemeu Quentin Vesoul 2Loukachine Marc Vesoul 3Vétéran femmePereira Roselyne Vesoul 1Vétérans hommesColombel Dominique Lure 1Aimé Dimitri Luxeuil les Bains 2Clarenq Régis Vesoul 3Vétérans hommes 2Brice Patrice Vesoul 1Rolee Didier CPI Auv<strong>et</strong> 2Sartel<strong>et</strong> Régis CPI Auv<strong>et</strong> 3Classement relais4 x 25 mEquipe Relais 1 Relais 2 Relais 3 Relais 4 CltVesoul 1 Neurdin Grégory Perrot Jordan Tyro<strong>de</strong> Frédéric Loukachine Marc 1Lure 1 Gallotte Alexandre Gill<strong>et</strong> Stéphane Parisot Jody Tavarès Florian 2Gray 1 Pheulpin Cyril Dias Clément Tisserand Guillaume Carrez Charly 3Nageur1Kin<strong>et</strong>RomainBilleryRomainTre<strong>de</strong>zVictorNageur2BlandinQuentinDoutauxLiseDavalJean-Baptiste1 ère courseNom Prénom Centre CltMinimes fillesCholley Magali Luxeuil 1Morra Manuella Vesoul 2Guillier Ilona Lure 3Minimes hommesLabouré Corentin Luxeuil 1Guenin Florian Luxeuil 2Billery Romain Gray 3Cad<strong>et</strong>tes fillesVadot Emma Lure 1Gérard Julie Luxeuil 2Lecocq Ludivine Lure 3Cad<strong>et</strong>s hommesTailhardat Thomas Vesoul 1Kin<strong>et</strong> Romain Vesoul 2Tre<strong>de</strong>z Victor Lure 3Juniors fillesRemond Manon Lure 1Ozbek Seda Lure 2Juniors hommesPinot Julien Lure 1Nom Prénom Centre CltJuniors fi llesPerringérard Elodie Saint-Rémy 1Juniors hommesJolliot Pierre-Nicolas Vesoul 1Lallemand Clément Saint-Rémy 2Mantey Paul Saint-Rémy 3Seniors fi llesGirard Tiphanie SDIS / CODIS 1Seniors hommesEberly Clément Des Grands Bois 1Girard<strong>et</strong> Tom Héricourt 2Saunier Thomas Frétigney 3Vétéran femmePereira Roselyne Vesoul 1Gorris Eva Frétigney 2Vétérans hommesTyro<strong>de</strong> Frédéric Vesoul 1Boisson Martial Luxeuil 2Kin<strong>et</strong> David SDIS / CODIS 3Vétérans hommes 2Fourrier Pascal Vesoul 1Andreux Pascal Conflans / Lanterne 2Tailhardat Fabrice SDIS / CODIS 3Nageur3MailleAlexandreNoirLuidjiTothClémentNageur4PlazaFlorianMerc<strong>et</strong>GrégorySchnei<strong>de</strong>rMathiasNageur5DabonnotStéphaneMezergueManonCorduantFlorentinRésultats challengeCentreTotalptsCltVesoul 38 1Gray 33 2Lure 18 3Nageur6VannierQuentinMussotLucieGallotteAlexisNageur7JacqueneyFabianDos ReisLauraMignardValentinJSPTotalptsCltLuxeuil 20 1Gray 18 2Vesoul 17 3Nageur8ClercJean-YanMouginMandyGautherotBryanNageur9CorsiniLucasGuyonmarc’hManonBernardMarineNom Prénom Centre CltMinimes fi llesHuot Mathil<strong>de</strong> JSP1 Luxeuil 1Doutaux Lise JSP1 Gray 2Cholley Magali JSP1 Luxeuil 3Minimes hommesGallotte Tanguy JSP1 Lure 1Grandhaie Dylan JSP1 Vesoul 2Billeri Romain JSP1 Gray 3Cad<strong>et</strong>tes fi llesAubry Noémie JSP2 Luxeuil 1Schmit Erika Autrey les Gray 2Bruillard Syrielle JSP2 Vesoul 3Cad<strong>et</strong>s hommesKin<strong>et</strong> Romain JSP2 Vesoul 1Belfort Fabien Héricourt 2Gaucher Paul-Marie Gray 3Juniors fi llesVal<strong>et</strong>te Cyndie Lure 1Jeunot Louise Marnay 2Vernier Lisa Luxeuil 3Juniors hommesBelfort Jean-Baptiste Héricourt 1Cerbino Fabio Scey / Saône 2Payan Julien Héricourt 3Seniors fi llesFourcault Mélanie Gray 1Dellenbach Jemina Vesoul 2Tuaillon Laëtitia Luxeuil les Bains 3Seniors hommesTisserant Guillaume Gray 1Vuilleminot Gérard Faucogney 2Perrot Jordan Vesoul 3Vétéran femmePereira Roselyne Vesoul 1Vétérans hommesClarenq Régis Vesoul 1Aimé Dimitri Luxeuil les Bains 2Augier Pascal Luxeuil les Bains 3Vétérans hommes 2Dru<strong>et</strong> Michel SDIS / CODIS 1Zabé Eric Vesoul 2Guignard Jacques SDIS / CODIS 3Nageur10AlardinGaryJacotLaurineGallotteTanguyClt123Vos prochains ren<strong>de</strong>z-voussportifs9/03/2013 :PSSP départemental + EAau CIP <strong>de</strong> Luxeuil les Bains23/03/2013 :Cross national à Paray leMonial(Saône <strong>et</strong> Loire)6/04/2013 :Finale régionale PSSP + EAà Belfort29/06/2013 :Bike and Run au CIP d’Héricourtdu 2 au 10 juill<strong>et</strong> 2013FINAT en Gua<strong>de</strong>loupe

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!