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Préprogramme de la saison 2009/10 - TNB

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UNE PÉRIODE CRUCIALE E POUR P L’ART ET LA CULTURE<br />

Les Entretiens <strong>de</strong> Valois arrivent à leur terme fin juin.<br />

Un accord semble se <strong>de</strong>ssiner entre les participants. Les réformes porteront principalement sur<br />

l’écriture d’une loi d’orientation et une loi <strong>de</strong> programmation incluant une étape vers <strong>la</strong> décentralisation,<br />

le déploiement d’un vaste p<strong>la</strong>n d’éducation artistique, l’évolution rigoureuse <strong>de</strong>s<br />

réseaux, le soutien massif à <strong>la</strong> diffusion nationale et internationale.<br />

Aux côtés <strong>de</strong>s représentants du Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture et <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales,<br />

toutes les délégations du secteur musique, théâtre, danse, arts du cirque et arts <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue chiffrent<br />

un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce et <strong>de</strong> développement: rétablissement <strong>de</strong>s capacités artistiques, pérennisation<br />

et développement <strong>de</strong> l’emploi artistique et technique, é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong>s publics.<br />

Ainsi qu’il s’est engagé à le faire en mars <strong>2009</strong>, le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République doit venir<br />

conclure l’ultime séance, comme ce<strong>la</strong> s’est passé pour le Grenelle <strong>de</strong> l’environnement, afin<br />

d’annoncer les réformes issues <strong>de</strong> ces échanges et un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> re<strong>la</strong>nce pour le spectacle vivant.<br />

Il faut agir vite. Les directeurs <strong>de</strong> structures, gran<strong>de</strong>s ou petites, savent que sans une intervention<br />

c<strong>la</strong>ire au plus haut sommet <strong>de</strong> l’exécutif, le secteur sera compressé par Bercy.<br />

Nos <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s restent mo<strong>de</strong>stes. Elles sont déterminantes pour <strong>la</strong> survie et le développement<br />

d’un domaine indispensable à notre société.<br />

2008/<strong>2009</strong><br />

Pour le Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne – Centre Européen <strong>de</strong> Production Théâtrale et Chorégraphique,<br />

financé par l’État, <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Rennes, le Conseil Général d’Ille-et-Vi<strong>la</strong>ine et le Conseil<br />

Régional <strong>de</strong> Bretagne, 2008/<strong>2009</strong> était <strong>la</strong> première <strong>saison</strong> complète dans ses murs rénovés.<br />

Le succès fut net: record historique d’abonnements (12 086 personnes); trois créations sur le<br />

site rennais dont le niveau a été reconnu par les publics, les professionnels et les medias:<br />

John Gabriel Borkman d’Ibsen par Thomas Ostermeier dans le cadre <strong>de</strong> PROSPERO. Depuis,<br />

le spectacle a été présenté à Berlin, Lisbonne et Paris, avant Modène, Liège et Tampere;<br />

La Vénus à <strong>la</strong> fourrure d’après Sacher Masoch par Christine Letailleur, une vision captivante<br />

<strong>de</strong> cet auteur trop peu lu;<br />

La Dame <strong>de</strong> chez Maxim <strong>de</strong> Fey<strong>de</strong>au, mise en scène <strong>de</strong> Jean-François Sivadier, tout en<br />

humour et en frôlement <strong>de</strong> l’angoisse. Arte a présenté <strong>la</strong> captation en direct le <strong>10</strong> juin.<br />

<strong>2009</strong>/20<strong>10</strong><br />

La <strong>saison</strong> <strong>2009</strong>/20<strong>10</strong> sera p<strong>la</strong>cée sous le signe du célèbre magicien <strong>de</strong> La Tempête <strong>de</strong><br />

Shakespeare, PROSPERO. Elle accueillera une rési<strong>de</strong>nce d’artistes et quatre créations produites<br />

par ce projet européen soutenu par <strong>la</strong> Commission Culture <strong>de</strong> l’Union Européenne.<br />

Grâce à l’augmentation du soutien <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales (Ville <strong>de</strong> Rennes, Rennes<br />

Métropole, Conseil Régional <strong>de</strong> Bretagne et Conseil Général d’Ille-et-Vi<strong>la</strong>ine), le Centre<br />

Européen <strong>de</strong> Production Théâtrale et Chorégraphique continuera <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce le projet<br />

PROSPERO tout en continuant à développer son travail sur ses trois piliers:<br />

1) L’ATELIER INTERNATIONAL D’ARTISTES<br />

Il est le creuset <strong>de</strong> <strong>la</strong> création pour les artistes associés présents et à venir, les metteurs en scène<br />

et chorégraphes étrangers qui ont travaillé ou travaillent sur le site rennais.<br />

Les Justes <strong>de</strong> Camus, mise en scène Stanis<strong>la</strong>s Nor<strong>de</strong>y: une réflexion sans concession sur le<br />

terrorisme, un questionnement fiévreux sur <strong>la</strong> problématique <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin et <strong>de</strong>s moyens.<br />

Do you remember, no I don’t d’après Paysage avec Argonautes d’Heiner Müller par François<br />

Verret: un travail troub<strong>la</strong>nt sur <strong>la</strong> mémoire et ses leurres, avec <strong>de</strong>s danseurs, un circassien, une<br />

chanteuse, un comédien, souvenirs hallucinés du mon<strong>de</strong> d’hier, pressentiments ombrés <strong>de</strong><br />

celui <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

La Paranoïa <strong>de</strong> Rafaël Spregelburg, mise en scène Marcial Di Fonzo Bo. Après La Estupi<strong>de</strong>z,<br />

un nouvel opus sur les maux du siècle par l’un <strong>de</strong>s auteurs argentins les plus excitants.<br />

Hiroshima, mon amour <strong>de</strong> Marguerite Duras, mise en scène Christine Letailleur. Un texte<br />

hypnotique par une metteur en scène qui <strong>de</strong>ssine le désir, les désirs, à l’eau forte.<br />

Les pieds dans les étoiles <strong>de</strong> Didier Ga<strong>la</strong>s et Jean-François Guillon, mise en scène <strong>de</strong> Didier<br />

Ga<strong>la</strong>s, un voyage obligatoire pour petits et grands dans l’astrophysique, entre réalité et poésie.<br />

La section européenne invitera <strong>de</strong>s grands metteurs en scène européens, Alvis Hermanis<br />

(Lettonie) avec Les <strong>de</strong>moiselles <strong>de</strong> Wilko, Pippo Delbono (Italie) avec La Menzogna, tous <strong>de</strong>ux<br />

dans le cadre <strong>de</strong> PROSPERO; mais aussi pratiquera l’ouverture avec <strong>de</strong>s représentants d’autres<br />

pays, <strong>la</strong> Suisse, <strong>la</strong> Nouvelle Zé<strong>la</strong>n<strong>de</strong>, les Etats-Unis…<br />

Notre compagnonnage se poursuivra avec le nouveau directeur du CCNRB, Boris Charmatz,<br />

par <strong>la</strong> présentation en octobre <strong>de</strong> La danseuse ma<strong>la</strong><strong>de</strong> avec Jeanne Balibar.<br />

2) L’UNITÉ DE RESSOURCES ET DE PRODUCTION<br />

Le soutien à l’écriture actuelle se fait aussi par le Comité <strong>de</strong> lecteurs qui désignera, après Matei<br />

Visniec (Roumanie) et Lucy Caldwell (Gran<strong>de</strong>-Bretagne), <strong>de</strong>ux auteurs qui recevront chacun une<br />

comman<strong>de</strong>.<br />

L’ai<strong>de</strong> aux compagnies indépendantes prendra <strong>de</strong> multiples formes:<br />

Créations<br />

Les Estivants <strong>de</strong> Gorki, mise en scène Eric Lacasca<strong>de</strong>, une recherche sur les mon<strong>de</strong>s à naître<br />

par un metteur en scène passionné par l’écriture russe;<br />

Quai Ouest <strong>de</strong> Koltès, mise en scène Rachid Zanouda, dans le cadre <strong>de</strong> PROSPERO. Sa mise<br />

en scène <strong>de</strong> La conquête du Pôle Sud avait été très remarquée lors <strong>de</strong> Mettre en Scène 2006.<br />

Coproductions et/ou accueils<br />

Du goudron et <strong>de</strong>s plumes (Mathurin Bolze);<br />

Anatomies 20<strong>10</strong> – Comment toucher ? <strong>de</strong> et par Ro<strong>la</strong>nd Fichet, Théâtre <strong>de</strong> Folle Pensée<br />

(St Brieuc);<br />

La mé<strong>la</strong>ncolie <strong>de</strong>s dragons (Cie Philippe Quesne);<br />

La chasse à l’œuf <strong>de</strong> Dino Buzzati (spectacle pour enfants d’Eric <strong>de</strong> Da<strong>de</strong>lsen).<br />

3


3) L’ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART DRAMATIQUE<br />

La sixième promotion (2006-<strong>2009</strong>), sous <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong> Stanis<strong>la</strong>s Nor<strong>de</strong>y, termine ses étu<strong>de</strong>s et<br />

créera son spectacle <strong>de</strong> sortie lors <strong>de</strong> Mettre en Scène en novembre prochain. Nos étudiants,<br />

pour <strong>la</strong> première fois, auront <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> se voir délivrer le Diplôme National Supérieur<br />

Professionnel <strong>de</strong> Comédien créé par le Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture.<br />

La septième promotion aura été recrutée fin juillet <strong>2009</strong> et entamera son cycle d’étu<strong>de</strong>s par<br />

l’apprentissage <strong>de</strong>s fondamentaux.<br />

4<br />

Les œuvres <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s troupes sont présentées:<br />

Impressing the Czar <strong>de</strong> William Forsythe par le Ballet Royal <strong>de</strong> F<strong>la</strong>ndre. Un événement à ne<br />

pas manquer tant l’interprétation <strong>de</strong>s 40 danseurs transcen<strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition d’un <strong>de</strong> nos plus<br />

grands chorégraphes actuels;<br />

Sombreros, chorégraphie étonnante et ludique <strong>de</strong> Philippe Decouflé avec le bril<strong>la</strong>ntissime<br />

Christophe Salengro;<br />

Rosmersholm et Une maison <strong>de</strong> poupée d’Ibsen, diptyque <strong>de</strong> Stéphane Braunschweig,<br />

spécialiste <strong>de</strong> ce dramaturge norvégien exceptionnel;<br />

Pavlova 3’23”, chorégraphie <strong>de</strong> Mathil<strong>de</strong> Monnier, directrice du Centre Chorégraphique<br />

National <strong>de</strong> Montpellier/Languedoc Roussillon;<br />

Les Fiancés <strong>de</strong> Loches <strong>de</strong> Fey<strong>de</strong>au par Jean-Louis Martinelli (Théâtre <strong>de</strong> Nanterre-Amandiers).<br />

RÉCRÉ, notre abonnement jeune public, connaît un bel engouement: déjà 227 «enfants du<br />

<strong>TNB</strong>». Cette année est donnée aux spectateurs <strong>de</strong> 6 à 12 ans <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> prendre un abonnement<br />

à 3 spectacles, choisis parmi 4.<br />

Avec l’ai<strong>de</strong> du Conseil Général d’Ille-et-Vi<strong>la</strong>ine et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Caisse <strong>de</strong>s Dépôts et Consignations, <strong>la</strong><br />

tournée départementale se conjuguera également à l’heure européenne avec <strong>la</strong> tournée <strong>de</strong><br />

Faulty Optic, l’une <strong>de</strong>s meilleures troupes <strong>de</strong> marionnettes ang<strong>la</strong>ises.<br />

Le Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne tient son rang <strong>de</strong> lieu exigeant <strong>de</strong> <strong>la</strong> création européenne. Or, ses<br />

dotations d’Etat n’ont pas été suffisamment réévaluées: il a perdu 500000 par an <strong>de</strong> sa capacité<br />

artistique par non réin<strong>de</strong>xations successives <strong>de</strong> ses subventions entre 1992 et 2008 ;<br />

carence <strong>de</strong> 230000 par an à cause du surcoût <strong>de</strong> fonctionnement du bâtiment rénové (<strong>la</strong> sécurité,<br />

<strong>la</strong> maintenance, <strong>la</strong> thermie). Le Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture, dès <strong>2009</strong>, se doit <strong>de</strong> prendre position<br />

pour le développement <strong>de</strong> notre projet. C'est à ce prix que le travail effectué ici à Rennes <strong>de</strong>puis<br />

tant d'années pourra être reconnu comme un modèle <strong>de</strong> pôle européen.<br />

F RANÇOIS L E P ILLOUËR<br />

PROSPERO, Acte II<br />

Une ouverture artistique et culturelle européenne<br />

En juillet 2008, <strong>la</strong> Commission Culture <strong>de</strong> l’Union Européenne a choisi <strong>de</strong> soutenir un projet<br />

théâtral audacieux: l’accord <strong>de</strong> coopération culturelle d’une durée <strong>de</strong> cinq années (2008-2012),<br />

<strong>de</strong>ssiné par six établissements, dont le Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne est le chef <strong>de</strong> file.<br />

Le Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne (Rennes, France), le Théâtre <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ce (Liège, Belgique), Emilia<br />

Romagna Teatro Fondazione (Modène, Italie), le Centro Cultural <strong>de</strong> Belém (Lisbonne, Portugal),<br />

Tutkivan Teatterityõn Keskus (Tampere, Fin<strong>la</strong>n<strong>de</strong>), <strong>la</strong> Schaubühne (Berlin, Allemagne) ont immédiatement<br />

débuté leurs travaux:<br />

créations – John Gabriel Borkman d’Ibsen par Thomas Ostermeier, La Menzogna <strong>de</strong> et par<br />

Pippo Delbono, SPRL <strong>de</strong> et par Jean-Benoît Ugeux;<br />

travaux <strong>de</strong>s chercheurs– une dizaine <strong>de</strong> spécialistes désignés par les six pays mettent en p<strong>la</strong>ce<br />

un groupe <strong>de</strong> recherche européenne. Ils se sont réunis déjà 6 fois;<br />

échanges entre les écoles– l’école <strong>de</strong> Rennes s’est rendue à Liège et l’école <strong>de</strong> Tampere est<br />

allée à Modène; celle <strong>de</strong> Modène ira en Fin<strong>la</strong>n<strong>de</strong> en août.<br />

Le programme PROSPERO <strong>2009</strong>/20<strong>10</strong> :<br />

Mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s créations suivantes:<br />

Les <strong>de</strong>moiselles <strong>de</strong> Wilko <strong>de</strong> Jaros<strong>la</strong>w Iwaszkiewicz par Alvis Hermanis (rési<strong>de</strong>nce à Riga,<br />

Lettonie) puis création à Modène. Accueils à Rennes, Liège, Lisbonne, Tampere et Berlin;<br />

Mansarda, Circo<strong>la</strong>ndo, troupe associée à Lisbonne. Création dans cette ville. Présentation à<br />

Modène et Rennes;<br />

SPRL <strong>de</strong> et par Jean-Benoît Ugeux, jeune metteur en scène désigné par Liège. Création dans<br />

cette ville. Accueil à Tampere et Modène;<br />

Padam Padam um espectacolo catastrofe, Teatro Praga, jeune troupe désignée par Lisbonne.<br />

Création au Portugal, accueil à Modène et Rennes;<br />

Quai Ouest <strong>de</strong> Koltès par Rachid Zanouda. Dans le cadre <strong>de</strong> PROSPERO, Rachid a été l’assistant<br />

<strong>de</strong> Thomas Ostermeier sur <strong>la</strong> création <strong>de</strong> John Gabriel Borkman. Le réseau lui confie maintenant<br />

une production qui tournera ensuite à Modène et Tampere.<br />

Poursuite <strong>de</strong>s travaux par le groupe <strong>de</strong> chercheurs nommés par les six directeurs : réunions<br />

prévues à Rennes et Modène pour <strong>la</strong> préparation du colloque <strong>de</strong> Tampere en septembre 20<strong>10</strong>.<br />

Immersion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux promotions <strong>de</strong>s écoles dans <strong>de</strong>ux autres pays: par exemple, l’école <strong>de</strong> Liège<br />

viendra à Rennes.<br />

Dans un contexte qui montre que <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> l’Union Européenne peine à convaincre les<br />

citoyens, les six partenaires enten<strong>de</strong>nt démontrer que l’art et <strong>la</strong> culture constituent une force<br />

motrice, un facteur <strong>de</strong> créativité, d’échanges et <strong>de</strong> cohésion. Dans le cadre d’un indispensable<br />

dialogue interculturel, le théâtre, qui relie et différencie, est <strong>la</strong> forme artistique choisie. Il questionne<br />

artistes, professionnels et popu<strong>la</strong>tions sur un fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité européenne même:<br />

une certaine culture <strong>de</strong> l’ouverture.


DU 7 AU 16 OCTOBRE <strong>2009</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

LES FIANCÉS DE LOCHES<br />

DE GEORGES FEYDEAU<br />

MISE EN SCÈNE JEAN-LOUIS MARTINELLI<br />

Trois habitants <strong>de</strong> Loches sont venus à Paris afin <strong>de</strong> s’y marier. Croyant s’adresser à une agence<br />

matrimoniale, ils aboutissent par erreur dans un bureau <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement pour gens <strong>de</strong> maison. Une<br />

irrésistible mécanique s’engage, qui les conduira jusqu’à l’asile psychiatrique… Etonnant<br />

raccourci par Fey<strong>de</strong>au du mariage! Mais le triangle amoureux souvent mis en jeu par <strong>la</strong> suite n’est<br />

pas au centre <strong>de</strong> l’œuvre. Ici, il s’agit <strong>de</strong> l’affrontement entre <strong>de</strong>ux mon<strong>de</strong>s: ceux qui ont une p<strong>la</strong>ce<br />

et ceux qui <strong>la</strong> cherchent. Cette pièce présente une nouvelle occasion <strong>de</strong> questionner ce qu’il en<br />

est <strong>de</strong> <strong>la</strong> norme. Avec d’autant plus d’actualité que Jean-Louis Martinelli <strong>la</strong> transpose dans un<br />

contexte contemporain, en renouve<strong>la</strong>nt les ressorts irrésistiblement comiques.<br />

COPRODUCTION Théâtre Nanterre-Amandiers; Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne/Rennes DURÉE 1h45<br />

DU 21 AU 23 OCTOBRE <strong>2009</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

LA DANSEUSE MALADE<br />

CHORÉGRAPHIE BORIS CHARMATZ<br />

Le chorégraphe Boris Charmatz porte à vif <strong>de</strong>s textes corrosifs du Japonais Tatsumi Hijikata<br />

(1928-1986). Il rend un vibrant hommage au fondateur du Butô, danse <strong>de</strong>s ténèbres née après <strong>la</strong><br />

secon<strong>de</strong> guerre mondiale qui renvoie à <strong>la</strong> déchirure et à l’angoisse, mais aussi à l’érotisme et à<br />

l’extase: «sa danse, son Butô, ses émois sont déjà à lire dans les territoires boiteux, les sentiments<br />

<strong>de</strong> défaite qu’il couche sur le papier» précise Boris Charmatz. Les mots et les corps font entendre<br />

cette parole qui explicite les racines du Butô. La comédienne – et chanteuse – Jeanne Balibar <strong>la</strong><br />

profère comme une <strong>la</strong>ngue prométhéenne.<br />

PRODUCTION Association edna; Musée <strong>de</strong> <strong>la</strong> danse/CCNRB COPRODUCTION Le Théâtre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville Paris/Festival d’automne à Paris, coproduction croisée du CNDC Centre national<br />

<strong>de</strong> danse contemporaine Angers et du Nouveau Théâtre d’Angers centre dramatique national <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire, dans le cadre <strong>de</strong> leur programme <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces danse/théâtre,<br />

La Ménagerie <strong>de</strong> Verre/Paris dans le cadre <strong>de</strong> ses accueils studio, De Singel/Anvers DURÉE 1h<strong>10</strong><br />

DU 5 AU 14 NOVEMBRE <strong>2009</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR FESTIVAL METTRE EN SCÈNE<br />

SOMBREROS<br />

CHORÉGRAPHIE PHILIPPE DECOUFLÉ<br />

Réunir dans un même spectacle le souvenir <strong>de</strong> Cyd Charisse et le profil <strong>de</strong> Nosferatu, les paysages<br />

<strong>de</strong>s westerns et les ombres sorties <strong>de</strong> l’imagination <strong>de</strong> l’illustrateur C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Ponti, c’est l’exploit<br />

farfelu qu’accomplit Philippe Decouflé dans Sombreros. Toutes les clés <strong>de</strong> l’enchantement<br />

sont dans cette odyssée dont Christophe Salengro est le chef d’orchestre éloquent. Décor changeant<br />

par <strong>la</strong> magie <strong>de</strong> projections, jeu du chat et <strong>de</strong> <strong>la</strong> souris entre virtuel et réel <strong>de</strong> <strong>la</strong> chorégraphie,<br />

déca<strong>la</strong>ges musicaux entre Brian Eno et Sébastien Libolt: cette œuvre a l’extrême élégance<br />

d’emporter le visiteur d’un soir dans un autre mon<strong>de</strong>, fantasque et surprenant.<br />

PRODUCTION DÉLÉGUÉE Compagnie DCA–Philippe Decouflé COPRODUCTION Théâtre National <strong>de</strong> Chaillot, Grand Théâtre <strong>de</strong> Luxembourg, Théâtre <strong>de</strong> Nîmes, La Coursive–Scène<br />

nationale <strong>de</strong> La Rochelle, TorinoDanza, Sadler’s Wells DURÉE 1h30<br />

DU 5 AU 13 NOVEMBRE <strong>2009</strong> CHAPITEAU SITE GUY ROPARTZ FESTIVAL METTRE EN SCÈNE<br />

INSTALLATION (SUISSE)<br />

UNE CRÉATION COLLECTIVE DE PETRONELLA VON ZERBONI,<br />

ROMAN MÜLLER, ULLA TIKKA, ANDREAS MUNTWYLER,<br />

NIKLAUS MUNTWYLER, LUKAS STAEGER<br />

Entremê<strong>la</strong>nt acrobatie, manipu<strong>la</strong>tion d’objets, danse, musique et dressage <strong>de</strong> chevaux, inStal<strong>la</strong>tion<br />

réunit plusieurs familles <strong>de</strong> circassiens suisses. Un manège autour d’une piste avec au centre un<br />

piano à queue, tel est le cadre dans lequel évoluent trois musiciens et trois duos spécialistes en<br />

diabolo, en fil <strong>de</strong> fer et en dressage <strong>de</strong> chevaux. La scénographie du spectacle joue sur l’alliance<br />

<strong>de</strong>s différences et <strong>de</strong>s contrastes, notamment entre le brut et l’élégance, entre <strong>la</strong> sciure <strong>de</strong> <strong>la</strong> piste<br />

<strong>de</strong> cirque et les lustres <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> bal. Les corps écrivent dans l’air, en spirales, et suggèrent<br />

tout un art du cirque.<br />

PRODUCTION Kollektivgesellschaft inStal<strong>la</strong>tion (Suisse) DURÉE 1h30<br />

DU <strong>10</strong> AU 21 NOVEMBRE <strong>2009</strong> SALLE GUY ROPARTZ FESTIVAL METTRE EN SCÈNE<br />

HIROSHIMA MON AMOUR<br />

DE MARGUERITE DURAS<br />

MISE EN SCÈNE CHRISTINE LETAILLEUR<br />

Hiroshima mon amour est un drame sentimental, plus exactement l’histoire d’une brève liaison,<br />

d’un adultère. «Elle», l’actrice française, est venue au Japon pour tourner dans un film sur <strong>la</strong> paix.<br />

Le film s’achève, elle va bientôt repartir en France. « Lui » est japonais, architecte. Ils se sont<br />

rencontrés, ils se sont désirés, très fortement, très sincèrement; ils sont maintenant amants et se<br />

sépareront dans 24 heures… Après l’élégante épure <strong>de</strong> La Vénus à <strong>la</strong> fourrure d’après Sacher-<br />

Masoch, Christine Letailleur souhaitait ar<strong>de</strong>mment porter à <strong>la</strong> scène l’œuvre <strong>de</strong> Marguerite Duras<br />

«qui traite <strong>de</strong> I’un <strong>de</strong>s thèmes majeurs <strong>de</strong> ma recherche artistique, à savoir <strong>la</strong> question – inépuisable<br />

et cruciale – du désir».<br />

PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre Vidy-Lausanne COPRODUCTION Théâtre Vidy-Lausanne; Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne/Rennes DURÉE 1h30<br />

DU 19 AU 21 NOVEMBRE <strong>2009</strong> GRAND LOGIS A BRUZ FESTIVAL METTRE EN SCÈNE<br />

MANSARDA (PORTUGAL)<br />

COMPAGNIE CIRCOLANDO<br />

Quelle délicatesse, quelle poésie dans ce théâtre d’ombres et lumières, d’empreintes et d’emprunts<br />

aux arts <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène comme aux arts visuels… Circo<strong>la</strong>ndo développe un art <strong>de</strong> <strong>la</strong> suggestion<br />

qui éveille l’imagination et suscite l’émotion. Cette compagnie portugaise reconnue au-<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong> ses frontières, propose <strong>de</strong>s spectacles qui croisent le théâtre, <strong>la</strong> danse, le théâtre d’objets, le<br />

cirque. Dans Mansarda les écrits <strong>de</strong> Bache<strong>la</strong>rd, les sculptures et les instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> Louise<br />

Bourgeois constituent <strong>de</strong>s références en dialogue avec <strong>de</strong> multiples créateurs (Tonino Guerra,<br />

Chagall, Dussaud…) qui ouvrent <strong>de</strong>s fenêtres sur <strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s rêvés mais universels.<br />

PRODUCTION Centro Cultural <strong>de</strong> Belém; Circo<strong>la</strong>ndo COPRODUCTION PROSPERO, avec le soutien du Programme Culture <strong>de</strong> l’Union européenne DURÉE 1h30<br />

7


DU <strong>10</strong> AU 14 NOVEMBRE <strong>2009</strong> TRIANGLE FESTIVAL METTRE EN SCÈNE<br />

LA PARANOÏA<br />

TEXTE RAFAEL SPREGELBURD<br />

MISE EN SCÈNE MARCIAL DI FONZO BO ET ÉLISE VIGIER<br />

Avec La Paranoïa, Marcial Di Fonzo Bo met en scène un autre volet <strong>de</strong> l’exploration <strong>de</strong>s sept<br />

péchés capitaux par Rafael Spregelburd, l’un <strong>de</strong>s bril<strong>la</strong>nts représentants d’une nouvelle génération<br />

<strong>de</strong> dramaturges argentins, inventive et prolifique. L’histoire, totalement loufoque, met aux<br />

prises un groupe d’humains (un astronaute, un écrivain à succès, un policier boulimique et drogué,<br />

un colonel…) avec <strong>de</strong>s créatures qui menacent <strong>la</strong> survie <strong>de</strong> l’espèce! Mê<strong>la</strong>nt théâtre et cinéma,<br />

rire et subversion, démontant les mécanismes <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiction, La Paranoïa s’avère être une formidable<br />

machine désopi<strong>la</strong>nte.<br />

PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre <strong>de</strong>s Lucioles/Rennes PRODUCTION Théâtre National <strong>de</strong> Chaillot/Paris; Centre Dramatique Régional <strong>de</strong> Tours/Nouvel Olympia; Théâtre National <strong>de</strong><br />

Bretagne/Rennes; Théâtre <strong>de</strong> Nîmes; Le-Maillon, Théâtre <strong>de</strong> Strasbourg/Scène européenne; Théâtre <strong>de</strong> <strong>la</strong> P<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> Liège DURÉE 2h15<br />

DU 19 AU 21 NOVEMBRE <strong>2009</strong> TRIANGLE FESTIVAL METTRE EN SCÈNE<br />

DO YOU REMEMBER, NO I DON’T<br />

MISE EN SCÈNE FRANÇOIS VERRET<br />

Après Ice, dont l’hallucinante tension poétique a été saluée par <strong>la</strong> critique, <strong>la</strong> nouvelle création <strong>de</strong><br />

François Verret s’inspire <strong>de</strong> Paysage avec Argonautes d’Heiner Müller. Entre remémoration et<br />

amnésie, les acteurs danseurs font resurgir le mon<strong>de</strong> qui précè<strong>de</strong> <strong>la</strong> catastrophe, avec ses figures<br />

troubles, ses excès et ses folies. Flux chaotique qui entre en résonnance avec les corps. Do You<br />

Remember, No I Don’t questionne <strong>la</strong> mémoire et ses leurres en intégrant dans le dispositif<br />

scénique <strong>de</strong>s images d’archives, <strong>de</strong>s paysages urbains où semblent circuler les spectres <strong>de</strong><br />

catastrophes, réminiscences d’hier, pressentiments à venir.<br />

PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne/Rennes COPRODUCTION Festival Montpellier Danse <strong>2009</strong>; Théâtre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville/Paris; La Compagnie FV DURÉE 1h<br />

DU 8 AU 19 DÉCEMBRE <strong>2009</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

LES PIEDS DANS LES ÉTOILES<br />

VOYAGE DANS L’ASTROPHYSIQUE<br />

ÉCRIT PAR DIDIER GALAS ET JEAN-FRANCOIS GUILLON<br />

MISE EN SCÈNE DIDIER GALAS<br />

Tout public à partir <strong>de</strong> 6 ans<br />

Didier Ga<strong>la</strong>s revient avec un nouveau défi qui associe science et poésie à partir d’entretiens avec<br />

<strong>de</strong>s astrophysiciens <strong>de</strong> renom : « je veux offrir à un <strong>la</strong>rge public, le tout jeune en particulier, le<br />

vertige exaltant que procurent les connaissances actuelles <strong>de</strong> l’astrophysique». Mécanique quantique,<br />

gravitation, re<strong>la</strong>tivité, trous noirs… autant <strong>de</strong> notions «dévoilées» avec simplicité et humour<br />

par <strong>de</strong>ux comédiens et un danseur, aux prises avec les limites tangibles <strong>de</strong> leur corps et <strong>de</strong> l’espace<br />

scénique. Comme si le microcosme organique et scénographique <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène renvoyait au<br />

macrocosme <strong>de</strong> l’univers.<br />

8<br />

PRODUCTION Ensemble Lidonnes COPRODUCTION Bateau Feu, scène nationale Dunkerque; Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne/Rennes; Le Grand Bleu/Lille DURÉE 50mn<br />

DU 5 AU 9 JANVIER 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

ANATOMIES 20<strong>10</strong><br />

COMMENT TOUCHER?<br />

TEXTE ET MISE EN SCÈNE ROLAND FICHET<br />

Dans le <strong>la</strong>byrinthe du désir, où il se déploie, le spectacle trame <strong>de</strong>s histoires <strong>de</strong> corps, joue avec<br />

l’étrangeté <strong>de</strong>s chairs, <strong>de</strong>s couleurs, <strong>de</strong>s origines. Ro<strong>la</strong>nd Fichet explore ce qui touche, ce qui<br />

nous touche, comment les corps s’effleurent ou s’évitent. La pièce traque ce qui frémit dans le<br />

rapport entre les corps. Et ce qui surgit à l’intérieur du corps. La <strong>de</strong>rnière partie ouvre sur ce<br />

peuple qui nous habite et qui parle en nous. Certains donnent à ce peuple le nom d’ancêtres,<br />

d’autres le nomment famille. Ce troisième volet d’un triptyque intitulé Anatomies est nourri <strong>de</strong>s<br />

émotions et <strong>de</strong>s rires <strong>de</strong>s publics d’Afrique.<br />

PRODUCTION Théâtre <strong>de</strong> Folle Pensée, compagnie conventionnée/Saint Brieuc COPRODUCTION Centre culturel français Espace André Malraux/Brazzaville–Congo; Théâtre National<br />

<strong>de</strong> Bretagne/Rennes DURÉE environ 1h15<br />

DU MARDI 12 AU SAMEDI 23 JANVIER 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR CRÉATION<br />

LES ESTIVANTS<br />

TEXTE MAXIME GORKI<br />

ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE ÉRIC LACASCADE<br />

Le nom <strong>de</strong> Gorki (1868-1936) reste attaché à l’engagement révolutionnaire. Un idéal imprègne<br />

son œuvre : juger l’être humain « sans verdict comme sans charité parce qu’il confronte<br />

implicitement <strong>la</strong> qualité humaine que chacun porte en soi à ce qu’elle serait, épanouie, dans un<br />

mon<strong>de</strong> autrement fait». Avec subtilité et acuité, il son<strong>de</strong> les abîmes <strong>de</strong> <strong>la</strong> psychologie humaine,<br />

analyse les contradictions <strong>de</strong> ses personnages éperdus d’amour et rêvant d’une vie meilleure. Les<br />

estivants alterne révé<strong>la</strong>tions bouleversantes, déc<strong>la</strong>rations tremb<strong>la</strong>ntes et accusations violentes.<br />

Après avoir mis en scène magistralement Tchekhov, Eric Lacasca<strong>de</strong> a le sentiment, avec Gorki, <strong>de</strong><br />

passer «d’un mon<strong>de</strong> qui se regar<strong>de</strong> mourir à un mon<strong>de</strong> qui se voit naître».<br />

PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne/Rennes COPRODUCTION Les Gémeaux, Scène nationale <strong>de</strong> Sceaux; Compagnie Lacasca<strong>de</strong> DURÉE 3h<strong>10</strong> dont entracte<br />

DU 12 AU 22 JANVIER 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

SCROOGE (ITALIE)<br />

D’APRÈS UN CHANT DE NOËL DE CHARLES DICKENS<br />

CONCEPTION ET DIRECTION FABRIZIO MONTECCHI,<br />

ALESSANDRO NIDI ET BRUNO STORI<br />

Tout public à partir <strong>de</strong> 6 ans<br />

Un soir <strong>de</strong> Noël, Scrooge reçoit <strong>la</strong> visite d’un fantôme, qui lui montre sa cupidité. Ce banquier,<br />

inspirateur <strong>de</strong> Picsou en 1947, est le prototype <strong>de</strong> l’homme avi<strong>de</strong> et égoïste. Il <strong>de</strong>vient aussi<br />

l’exemple édifiant <strong>de</strong> l’homme qui lutte contre une prise <strong>de</strong> conscience. Cette adaptation du conte<br />

réunit <strong>la</strong> sensibilité et les expériences artistiques <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux compagnies italiennes dans un<br />

spectacle où <strong>la</strong> musique, le théâtre d’ombres et le théâtre d’acteurs se conjuguent pour donner<br />

vie à une relecture originale d’Un Chant <strong>de</strong> Noël <strong>de</strong> Dickens.<br />

COPRODUCTION Teatro <strong>de</strong>lle Briciole So<strong>la</strong>res Fondazione <strong>de</strong>lle Arti; Teatro Gioco Vita–Teatro Stabile di Innovazione DURÉE 1h15


DU 26 AU 30 JANVIER 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS<br />

CONCEPTION, MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE PHILIPPE QUESNE<br />

Des «chevelus» écoutent <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique. Apparemment, ils tournent avec un «parc d’attraction<br />

mobile », qui tient dans le coffre <strong>de</strong> leur petite AX. Il faut se <strong>la</strong>isser surprendre par l’étonnante<br />

poésie <strong>de</strong> ce spectacle d’invention permanente. Avec six complices, un chien, et beaucoup d’humour<br />

à froid, l’ancien p<strong>la</strong>sticien et scénographe Philippe Quesne échafau<strong>de</strong> un univers drôle et<br />

décalé. Au travers d’une relecture critique, mais sans cynisme, <strong>de</strong>s habitu<strong>de</strong>s grégaires <strong>de</strong>s<br />

jeunes gens d’aujourd’hui, La mé<strong>la</strong>ncolie <strong>de</strong>s dragons propose un regard tendre et caustique sur<br />

les é<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> l’amitié et le désir d’une communauté.<br />

COPRODUCTION Wiener Festwochen/Vienne; Hebbel am Ufer/Berlin; La rose <strong>de</strong>s vents – Scène nationale <strong>de</strong> Lille Métropole à Villeneuve d’Ascq; Nouveau théâtre–Centre dramatique<br />

national <strong>de</strong> Besançon; Ménagerie <strong>de</strong> Verre/Paris; Le Forum–Scène conventionnée <strong>de</strong> B<strong>la</strong>nc-Mesnil; Le Carré <strong>de</strong>s Jalles, Festival Perspectives <strong>de</strong> Sarrebruck DURÉE 1h30<br />

DU 28 AU 30 JANVIER 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

IMPRESSING THE CZAR (BELGIQUE)<br />

CHORÉGRAPHIE WILLIAM FORSYTHE<br />

PAR LE BALLET ROYAL DE FLANDRE<br />

POUR 40 INTERPRÈTES<br />

Le Ballet Royal <strong>de</strong> F<strong>la</strong>ndre, compagnie <strong>de</strong> réputation internationale, est aujourd’hui dirigé par<br />

Kathryn Bennetts, formée chez William Forsythe. Le maître lui a confié une pièce majeure,<br />

Impressing the Czar. Œuvre à l’énergie contagieuse empruntant à <strong>la</strong> fois à <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> l’opéraballet<br />

et du musical américain <strong>de</strong> <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> époque <strong>de</strong>s années 50, Impressing the Czar<br />

subjugue: pointe aiguisée <strong>de</strong>s ballerines, cassure <strong>de</strong> l’axe <strong>de</strong> <strong>la</strong> silhouette, portés qui glissent sur<br />

<strong>la</strong> scène. Et surtout ce vertige dans <strong>la</strong> rapidité d’exécution. La danse <strong>de</strong> William Forsythe exige en<br />

effet une technique irréprochable que les interprètes du Ballet Royal <strong>de</strong> F<strong>la</strong>ndre transcen<strong>de</strong>nt.<br />

PRODUCTION Le Ballet Royal <strong>de</strong> F<strong>la</strong>ndre DURÉE 2h<strong>10</strong> TARIF SPÉCIAL<br />

DU 3 AU 7 FÉVRIER 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

ROSMERSHOLM DU 3 AU 7 FÉVRIER 20<strong>10</strong><br />

ET UNE MAISON DE POUPÉE LES 6 ET 7 FÉVRIER 20<strong>10</strong><br />

TEXTES HENRIK IBSEN<br />

MISES EN SCÈNE STÉPHANE BRAUNSCHWEIG<br />

Le metteur en scène Stéphane Braunschweig poursuit une fécon<strong>de</strong> confrontation avec l’œuvre<br />

d’Ibsen et monte <strong>de</strong>ux autres <strong>de</strong> ses pièces: Une maison <strong>de</strong> poupée et Rosmersholm. Qu’ont en<br />

commun <strong>la</strong> <strong>de</strong>meure rigoriste du pasteur Rosmer, où les morts viennent hanter les vivants, et celle<br />

<strong>de</strong> Nora, où semble s’épanouir le bonheur familial? La façon dont les personnages se trouvent<br />

précipités dans l’urgence d’un choix décisif; <strong>la</strong> percée qui s’ouvre <strong>de</strong>vant eux – l’espoir d’une vie<br />

autre – comporte une part considérable <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction… Ces parcours inverses ouvrent sur une<br />

même brûlure : privés <strong>de</strong>s valeurs sur lesquelles ils avaient construit leur vie, les personnages<br />

d’Ibsen doivent s’inventer un autre chemin, se frayer à tout prix une sortie pour renaître à<br />

eux-mêmes.<br />

PRODUCTION Théâtre national <strong>de</strong> <strong>la</strong> Colline DURÉE ROSMERSHOLM–environ 2h30/UNE MAISON DE POUPÉE–environ 2h30<br />

DU 3 AU 5 FÉVRIER 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

THE BEST AND THE WORST OF US<br />

(SUISSE/NOUVELLE ZÉLANDE)<br />

CHORÉGRAPHIE SIMONE AUGHTERLONY<br />

Cinq danseurs se rencontrent sur scène: pris d’un grand é<strong>la</strong>n collectif ils commencent à se suivre,<br />

à s’imiter, à accompagner les mouvements les uns <strong>de</strong>s autres. Puis cette «dynamique <strong>de</strong> groupe»<br />

chancèle. Apparaissent <strong>de</strong>s gestes trahissant un désir singulier, <strong>de</strong>s rythmes divergents, <strong>de</strong>s<br />

impulsions perturbatrices, <strong>de</strong>s volontés <strong>de</strong> contrôle. Au milieu d’un décor qui ne cesse <strong>de</strong> se<br />

métamorphoser, les danseurs passent d’un genre à un autre, du ballet à l’acrobatie, au cirque, à <strong>la</strong><br />

chanson, à <strong>la</strong> fête. Mé<strong>la</strong>ngeant les règles et les pratiques, ils nous présentent un joyeux exercice<br />

<strong>de</strong> folie contrôlée.<br />

COPRODUCTION Productiehuis Rotterdam (Rotterdamse Schouwburg); Theaterhaus Gessnerallee Zürich; Hebbel am Ufer Berlin; Dampfzentrale Bern DURÉE 1h15<br />

DU 2 AU 13 MARS 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR CRÉATION<br />

LES JUSTES<br />

TEXTE ALBERT CAMUS<br />

MISE EN SCÈNE STANISLAS NORDEY<br />

S’inspirant <strong>de</strong> faits et <strong>de</strong> personnages authentiques, <strong>la</strong> pièce est centrée sur un attentat à <strong>la</strong><br />

bombe perpétré contre le Grand-Duc Serge à Moscou en 1905. Elle pose le problème du<br />

terrorisme et <strong>de</strong> <strong>la</strong> légitimité du meurtre – Camus vou<strong>la</strong>it d’ailleurs appeler sa pièce Les innocents<br />

– sur lequel L’Homme révolté reviendra. Après Incendies, Stanis<strong>la</strong>s Nor<strong>de</strong>y souhaite explorer ces<br />

histoires où le <strong>de</strong>stin humain tout entier se met en jeu. Pourquoi Camus? «Parce qu’avec une<br />

écriture d’une gran<strong>de</strong> économie et <strong>de</strong>s figures <strong>de</strong>ssinées avec un trait pointu, il traite du cœur <strong>de</strong><br />

ce qui agite nos sociétés au début du 20 e siècle: <strong>la</strong> motivation <strong>de</strong> l’action terroriste».<br />

COPRODUCTION Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne/Rennes; Compagnie Nor<strong>de</strong>y; Grand Théâtre <strong>de</strong> Luxembourg DURÉE environ 2h<br />

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DU 2 AU 13 MARS 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

MONTAIGNE<br />

D’APRÈS LES ESSAIS DE MONTAIGNE<br />

MISE EN SCÈNE THIERRY ROISIN<br />

«Ce qui me touche dans Les essais c’est d’abord l’excès, le désordre apparent, cette façon très<br />

spontanée <strong>de</strong> bondir d’un sujet à un autre! Je vois là un signe <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> liberté». Thierry Roisin<br />

compose un spectacle remarquable <strong>de</strong> finesse qui restitue <strong>de</strong>s fragments <strong>de</strong> ce monument <strong>de</strong><br />

notre littérature philosophique. Entrepris à partir <strong>de</strong> 1571, il est parsemé <strong>de</strong> notes <strong>de</strong> voyages, <strong>de</strong><br />

récits <strong>de</strong> toutes sortes, d’anecdotes, <strong>de</strong> citations. « Par sauts et gamba<strong>de</strong>s » à l’instar <strong>de</strong><br />

Montaigne, le comédien Yannick Choirat livre <strong>la</strong> pensée vif-argent <strong>de</strong> Montaigne, donne à ressentir<br />

le mouvement permanent qui est au cœur <strong>de</strong> sa pensée: tout l’art d’être un homme.<br />

PRODUCTION Comédie <strong>de</strong> Béthune, Centre Dramatique National du Nord-Pas-<strong>de</strong>-Ca<strong>la</strong>is DURÉE 1h15<br />

DU 16 AU 25 MARS 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

LES FOURBERIES DE SCAPIN (SUISSE)<br />

D’APRÈS MOLIÈRE<br />

MISE EN SCÈNE OMAR PORRAS<br />

Molière revigoré! Mettre en scène ce génie concrétise pour Omar Porras un besoin d’explorer l’efficacité<br />

du jeu masqué, les co<strong>de</strong>s <strong>de</strong> jeu issus <strong>de</strong> <strong>la</strong> commedia <strong>de</strong>ll’arte ainsi que les ressorts<br />

comiques du texte. Et c’est à travers l’énergie et <strong>la</strong> vivacité euphorisantes <strong>de</strong> comédiens<br />

soigneusement aiguisés que <strong>la</strong> rencontre entre Molière, ses Fourberies <strong>de</strong> Scapin et le Teatro<br />

Ma<strong>la</strong>ndro se produit: rythme trépidant et cruel <strong>de</strong> <strong>la</strong> farce, fraîcheur débridée <strong>de</strong> l’improvisation,<br />

satire mordante et tordante <strong>de</strong> <strong>la</strong> déca<strong>de</strong>nce mo<strong>de</strong>rne au service d’une fable à l’efficacité redoutable<br />

où le valet règne enfin en maître.<br />

PRODUCTION Teatro Ma<strong>la</strong>ndro COPRODUCTION Théâtre Forum Meyrin/Genève; Théâtre <strong>de</strong> Carouge – Atelier <strong>de</strong> Genève; Le Grand T scène conventionnée <strong>de</strong> Loire-At<strong>la</strong>ntique/Nantes;<br />

Espace Malraux Scène Nationale <strong>de</strong> Chambéry et <strong>de</strong> Savoie; Bonlieu–Scène nationale d’Annecy; Château-Rouge/Annemasse DURÉE 1h50<br />

DU 16 AU 20 MARS 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

COMME TOUJOURS HERE I STAND (USA)<br />

PAR LE BIG DANCE THEATER<br />

Le Big Dance Theater s’empare d’un film culte : “Cléo <strong>de</strong> 5 à 7” d’Agnès Varda. Il entrecroise<br />

danse, théâtre et images, pour se saisir d’une <strong>la</strong>ngue bien particulière: celle du cinéma d’auteur.<br />

Le scénario évoque <strong>la</strong> dérive d’une jeune chanteuse pop ma<strong>la</strong><strong>de</strong>. Avec subtilité et humour, Agnès<br />

Varda <strong>de</strong>ssine le portrait intime d’une femme et d’une société menacées. En col<strong>la</strong>boration avec<br />

le vidéaste Jeff Larson, le Big Dance Theater réinvente Cléo. Une Cléo d’hier arrivée sur un<br />

p<strong>la</strong>teau d’aujourd’hui entre peur <strong>de</strong> <strong>la</strong> mort et splen<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville. Un hommage américain à <strong>la</strong><br />

création française.<br />

DURÉE 1h15<br />

DU 23 MARS AU 2 AVRIL 20<strong>10</strong> SALLE GABILY CRÉATION DANS LE CADRE DE PROSPERO<br />

QUAI OUEST<br />

TEXTE BERNARD-MARIE KOLTES<br />

MISE EN SCÈNE RACHID ZANOUDA<br />

Sur les quais d’une ville portuaire abandonnée, une rencontre impossible a lieu. Un homme d’affaires<br />

en fuite pour abus <strong>de</strong> bien sociaux et un fils d’une famille d’immigrés habitant encore les<br />

lieux, vont nouer leurs <strong>de</strong>stinées. Texte prémonitoire sur l’exclusion et les marges, cette pièce met<br />

en scène une communauté <strong>de</strong> c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stins. Entre le tranchant <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue parlée et le raffinement<br />

littéraire, les pièces <strong>de</strong> Bernard-Marie Koltès creusent les replis <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité contemporaine, dans<br />

toutes ses contradictions. Après La conquête du Pôle Sud <strong>de</strong> Manfred Karge, Rachid Zanouda,<br />

jeune metteur en scène rennais, crée Quai Ouest dans le cadre du réseau européen PROSPERO.<br />

PRODUCTION Prospero, avec le soutien du Programme Culture <strong>de</strong> l’Union européenne PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne/Rennes COPRODUCTION Cie Humanus<br />

Gruppo. Avec le soutien <strong>de</strong> l’Aire Libre DURÉE NC<br />

DU 30 MARS AU <strong>10</strong> AVRIL 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

LA CHASSE À L’ŒUF<br />

D’APRÈS LA NOUVELLE L’ŒUF DE DINO BUZZATI<br />

MISE EN SCÈNE ÉRIC DE DADELSEN<br />

Tout public à partir <strong>de</strong> 6 ans<br />

L’œuf raconte comment, face à l’injustice dont est victime sa fille, lors d’une chasse à l’œuf chez<br />

<strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> riches, une mère, <strong>de</strong> condition mo<strong>de</strong>ste mais aux pouvoirs surnaturels, déchaîne<br />

sa fureur. Elle déclenche une menace <strong>de</strong> guerre mondiale. Heureusement cette fois suspendue<br />

par une intervention <strong>de</strong> l’ONU! Eric <strong>de</strong> Da<strong>de</strong>lsen porte cette œuvre à <strong>la</strong> scène pour <strong>la</strong> force <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

fable sociale, sa dimension humoristique. «Il me serait insupportable qu’elle ne soit pas racontée<br />

aux plus jeunes. Je crois que <strong>la</strong> force <strong>de</strong> l’imaginaire et <strong>de</strong> l’espérance conjuguée doit pouvoir<br />

soulever <strong>de</strong>s montagnes d’indifférence».<br />

PRODUCTION Théâtre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bouche D’or DURÉE 1h<br />

DU 27 AU 29 AVRIL 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR DANS LE CADRE DE PROSPERO<br />

LES DEMOISELLES DE WILKO (LETTONIE/ITALIE)<br />

TEXTE JAROSLAW IWASZKIEWICZ<br />

MISE EN SCÈNE ALVIS HERMANIS<br />

En italien surtitré en français<br />

Spectacle créé à Modène en janvier 20<strong>10</strong> dans le cadre du réseau européen PROSPERO<br />

Alvis Hermanis, à <strong>la</strong> réputation désormais internationale, s’inspire du livre considéré comme l’une<br />

<strong>de</strong>s réussites <strong>de</strong> <strong>la</strong> littérature polonaise. Un homme à l’approche <strong>de</strong> <strong>la</strong> quarantaine, se rend dans<br />

un vil<strong>la</strong>ge où, quinze ans plus tôt, il avait passé <strong>de</strong>s vacances et rencontré les «<strong>de</strong>moiselles <strong>de</strong><br />

Wilko», six sœurs habitant le manoir local. Cette autre «recherche du temps perdu» évoque les<br />

rencontres <strong>de</strong> cet homme avec ces femmes, dont <strong>la</strong> fréquentation avait constitué pour lui une<br />

sorte d’initiation érotique. Hermanis a fait appel à <strong>la</strong> chorégraphe russe Al<strong>la</strong> Sigalova pour travailler<br />

mouvement et présence: «je veux traiter ce texte comme un rêve».<br />

PRODUCTION PROSPERO, avec le soutien du Programme Culture <strong>de</strong> l’Union européenne COPRODUCTION Emilia Romagna Teatro Fondazione; Teatro Stabile Città di Napoli; Teatro<br />

Mercadante; Nuova Scena–Arena <strong>de</strong>l Sole DURÉE NC


DU 28 AVRIL AU 6 MAI 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

LE CAS JEKYLL<br />

DE CHRISTINE MONTALBETTI D’APRÈS ROBERT-LOUIS STEVENSON<br />

MISE EN SCÈNE ET INTERPRÉTATION DENIS PODALYDÈS<br />

CO-MISE EN SCÈNE EMMANUEL BOURDIEU ET ÉRIC RUF<br />

Un formidable moment <strong>de</strong> théâtre: Denis Podalydès interprète cette adaptation <strong>de</strong> L’Étrange cas<br />

du Docteur Jekyll et <strong>de</strong> Mister Hy<strong>de</strong> qui hante <strong>de</strong>puis plus d’un siècle <strong>la</strong> littérature et le cinéma.<br />

Au cœur même <strong>de</strong> <strong>la</strong> métamorphose, l’acteur Denis Podalydès « succombe à ce désir <strong>de</strong><br />

dédoublement: qui ne rêve pareil rôle?». Dans Le cas Jekyll, nous sommes à l’instant <strong>de</strong> sa mort:<br />

envahi par Hy<strong>de</strong>, il raconte les étapes <strong>de</strong> sa folie. Aveux et regrets, <strong>de</strong>rniers efforts <strong>de</strong> raison et <strong>de</strong><br />

justification, imp<strong>la</strong>cable logique du pire sous <strong>la</strong> poussée du démon, ten<strong>de</strong>nt ce texte <strong>de</strong>nse dit<br />

avec jubi<strong>la</strong>tion.<br />

PRODUCTION Maison <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture d’Amiens, Centre <strong>de</strong> création et <strong>de</strong> production COPRODUCTION Théâtre national <strong>de</strong> Chaillot; le Théâtre du Jeu <strong>de</strong> Paume d’Aix en Provence;<br />

Le Volcan, scène nationale du Havre DURÉE 1h15<br />

DU 4 AU 6 MAI 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

DU GOUDRON ET DES PLUMES<br />

CONCEPTION MATHURIN BOLZE<br />

Chacun gar<strong>de</strong> en tête l’espiègle et frissonnant dialogue corporel <strong>de</strong> Mathurin Bolze dans Ali avec<br />

Hedi Thabet. Une virtuosité et une grâce qu’il manifeste aussi dans les spectacles <strong>de</strong> François<br />

Verret. A partir du livre Des souris et <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> Steinbeck, il s’inspire <strong>de</strong> l’amitié nouée entre<br />

Lennie, le doux colosse innocent aux mains dévastatrices, et son copain George, petit homme<br />

aigu. «J’ai envie que nous travaillions sur ce qu’il y a <strong>de</strong> Lennie et <strong>de</strong> George en chacun <strong>de</strong> nous.<br />

Et tout particulièrement, ce qui fait que ces <strong>de</strong>ux-là s’enten<strong>de</strong>nt alors que tout <strong>de</strong>vrait les pousser<br />

à faire chacun leur route, seuls…».<br />

COPRODUCTION La Brèche–Centre <strong>de</strong>s arts du cirque <strong>de</strong> Basse Normandie/Cherbourg; Les Nouvelles Subsistances/Lyon; L’Agora–SC pour le cirque/Bou<strong>la</strong>zac; Le Parc <strong>de</strong> <strong>la</strong> Villette<br />

EPPGHV/Paris; La Verrerie d’Alès en Cévennes/Pôle Cirque Région Languedoc-Roussillon; le Cratère–SN Alès; Le Théâtre <strong>de</strong>s Salins–SN Martigues; Théâtre National <strong>de</strong><br />

Bretagne/Rennes; Scène nationale 61–Alençon; Le Grand Théâtre <strong>de</strong> Lorient; Le Tri<strong>de</strong>nt–SN Cherbourg DURÉE NC<br />

DU 18 AU 20 MAI 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

TRICÔTÉ<br />

CHORÉGRAPHIE MOURAD MERZOUKI<br />

COMPAGNIE KÄFIG<br />

Tout public à partir <strong>de</strong> 6 ans<br />

Mourad Merzouki dédie cette lumineuse création aux enfants et à <strong>la</strong> curiosité <strong>de</strong>s adultes! Cette<br />

pièce pour cinq danseurs nous entraîne dans le processus du ballet, par le style caractéristique<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie Käfig, un subtil mé<strong>la</strong>nge <strong>de</strong> danse hip-hop, <strong>de</strong> cirque et <strong>de</strong> danse contemporaine.<br />

Tricôté est un hommage aux interprètes et à leur art, un corps à l’endroit, un corps à l’envers. Le<br />

chorégraphe nous aiguille sur les chemins <strong>de</strong> <strong>la</strong> création. Des auditions, aux répétitions puis aux<br />

premières représentations: trois moments pour voir <strong>de</strong> fil en aiguille se monter <strong>de</strong>vant nos yeux un<br />

spectacle cousu main!<br />

PRODUCTION Compagnie Käfig COPRODUCTION Espace <strong>de</strong>s Arts–Scène nationale <strong>de</strong> Chalon-sur-Saône; Espace Albert Camus <strong>de</strong> Bron DURÉE 1h<br />

DU 26 AU 29 MAI 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR DANS LE CADRE DE PROSPERO<br />

LA MENZOGNA (ITALIE)<br />

DE ET MISE EN SCÈNE PIPPO DELBONO<br />

En italien surtitré en français<br />

Peut-on accepter <strong>de</strong> vivre dans le mensonge? Pippo Delbono exprime sa rage contre le double<br />

<strong>la</strong>ngage <strong>de</strong>s politiques et <strong>de</strong>s médias. À l’origine <strong>de</strong> La Menzogna, un drame qui ébran<strong>la</strong> l’Italie,<br />

l’incendie d’une usine dans <strong>la</strong>quelle périrent sept ouvriers. L’entreprise a refusé d’in<strong>de</strong>mniser les<br />

familles, tandis que <strong>la</strong> télévision exploitait les images du drame. Là où règne le double <strong>la</strong>ngage, <strong>la</strong><br />

réalité prend <strong>de</strong>s allures <strong>de</strong> <strong>la</strong>byrinthe kafkaïen et ce<strong>la</strong> à tous les niveaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> société. Alors<br />

entouré d’une vingtaine <strong>de</strong> comédiens qui ont bouleversé le public rennais dans Guerra l’an<br />

<strong>de</strong>rnier, Pippo Delbono invente <strong>de</strong>s stratégies poétiques libératrices.<br />

PRODUCTION PROSPERO, avec le soutien du Programme Culture <strong>de</strong> l’Union européenne COPRODUCTION Emilia Romagna Teatro Fondazione–nell’ambito <strong>de</strong>l Progetto PROSPERO;<br />

Fondazione <strong>de</strong>l Teatro Stabile di Torino; Teatro di Roma; Théâtre du Rond-Point/Paris; Maison <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture d’Amiens; MALTA Festival Poznan DURÉE 1h30<br />

DU 2 AU 4 JUIN 20<strong>10</strong> <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

PAVLOVA 3’23”<br />

CHORÉGRAPHIE MATHILDE MONNIER<br />

Sa danse, toujours, prend corps dans l’inattendu, et <strong>de</strong> pièce en pièce déjoue les attentes, qu’elle<br />

s’appuie sur <strong>la</strong> musique <strong>de</strong> <strong>la</strong> rockeuse P.J. Harvey ou sur l’univers pop du chanteur Philippe<br />

Katerine, dans un burlesque Gustavia avec <strong>la</strong> performeuse espagnole La Ribot ou dans un âpre<br />

duo avec l’écrivain Christine Angot.<br />

Pavlova 3’23’’ se réfère au mythique solo créé en 1907 par Fokine pour <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> danseuse<br />

Anna Pavlova. Mathil<strong>de</strong> Monnier réinterroge avec acuité cette Mort du cygne avec une troupe<br />

d’une dizaine d’interprètes et <strong>de</strong>ssine les contours d’un art <strong>de</strong> <strong>la</strong> persistance, en renouve<strong>la</strong>nt <strong>la</strong><br />

danse et le geste comme une force et un appel, une mémoire vive.<br />

COPRODUCTION Théâtre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville/Paris; arts 276/festival automne en Normandie; <strong>saison</strong> Montpellier danse <strong>2009</strong>; La bâtie festival <strong>de</strong> Genève, Centre chorégraphique national <strong>de</strong><br />

Montpellier/Languedoc-Roussillon DURÉE 1h<br />

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Le Ciné-<strong>TNB</strong><br />

Nous <strong>de</strong>mandons au cinéma <strong>la</strong> réflexion, le mystère: il nous les offre chaque année avec plus <strong>de</strong><br />

570 films diffusés sur notre territoire! Regards singuliers jetés sur le mon<strong>de</strong>, beauté <strong>de</strong>s horizons<br />

révélés… Ils font <strong>la</strong> force et <strong>la</strong> magie du 7e art.<br />

La programmation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux salles du Ciné-<strong>TNB</strong> <strong>de</strong>ssinera une part du paysage du cinéma<br />

mondial en accompagnant les auteurs reconnus ou en <strong>de</strong>venir. Elle soutiendra <strong>la</strong> création et <strong>la</strong><br />

singu<strong>la</strong>rité, mission à <strong>la</strong>quelle s’attachent <strong>de</strong>s lieux art & essai comme le nôtre <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années,<br />

en suscitant chez le spectateur un désir <strong>de</strong> découverte et <strong>de</strong> transmission.<br />

La culture joue un rôle important dans <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> l’individu car elle développe son<br />

imagination et sa créativité, sa sensibilité et son émotion, son jugement critique et son regard sur<br />

le mon<strong>de</strong>. Le cinéma art & essai est un miroir <strong>de</strong> notre société. Il nous suggère d’autres itinéraires<br />

qui ai<strong>de</strong>nt chaque être humain à <strong>de</strong>venir plus libre. Il a pour objectif <strong>de</strong> transmettre <strong>de</strong>s valeurs<br />

fortes, artistiques, esthétiques.<br />

A voir en <strong>2009</strong>/20<strong>10</strong>:<br />

Festival Courtmétrange<br />

La rentrée du cinéma<br />

Gros p<strong>la</strong>n sur <strong>la</strong> comédie italienne<br />

avec 2 films <strong>de</strong> Pietro Germi :<br />

Divorce à l’italienne et Signore & Signori;<br />

Le Fanfaron <strong>de</strong> Dino Risi; Affreux sales et méchants<br />

et Une journée particulière <strong>de</strong> Ettore Sco<strong>la</strong><br />

Et aussi:<br />

The Molly Maguires (Traître sur comman<strong>de</strong>) <strong>de</strong> Martin<br />

Ritt;<br />

Vincere <strong>de</strong> Marco Bellochio;<br />

Singu<strong>la</strong>rité d’une fille blon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Manoel <strong>de</strong> Oliveira;<br />

Fish Tank <strong>de</strong> Andrea Arnold etc…<br />

MUSIQUES<br />

JEUDI 17 SEPTEMBRE <strong>2009</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

TRIBUTE TO KRISTEN NOGUES<br />

Un orchestre réunit quelques illustres musiciens bretons –Jacques Pellen, Annie Ebrel, Hélène Labarière,<br />

Erik Marchand, Ronan Pellen, Jean-Michel Veillon– associés aux percussions Keyvan Chemirani pour<br />

faire revivre <strong>la</strong> musique <strong>de</strong> <strong>la</strong> talentueuse harpiste et compositrice, Kristen Nogues.<br />

MARDI 29 SEPTEMBRE <strong>2009</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

JAMES HUNTER/SOUL MUSIC<br />

James Hunter est un virtuose <strong>de</strong> <strong>la</strong> soul. Ce chanteur guitariste, nouveau patron du rhythm’n blues<br />

britannique, nous entraîne dans l’ambiance <strong>de</strong>s sixties. Des saxophones étince<strong>la</strong>nts, un orgue<br />

Hammond qui swingue, <strong>la</strong> voix chau<strong>de</strong> <strong>de</strong> James Hunter, et son jeu <strong>de</strong> guitare, font resurgir les maîtres<br />

du genre tels Sam Cooke, Wilson Pickett ou Otis Redding.<br />

MERCREDI 25 ET JEUDI 26 NOVEMBRE <strong>2009</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE SERREAU<br />

NICO NOTE ET MIKAEL PLUNIAN: RHAPSODIE<br />

Ban<strong>de</strong> son: <strong>la</strong> voix <strong>de</strong> Laurence Chable et au violoncelle, François Tanguy<br />

Pour Rhapsodie, créé lors du festival Mi<strong>la</strong>nOltre, Nico Note met en scène son univers personnel, suivant<br />

le fil <strong>de</strong>s invitations littéraires du dramaturge Luca Scarlini et <strong>de</strong>s sonorités du compositeur rennais<br />

Mikael Plunian. Véritable performance sonore ce crescendo ininterrompu nous entraîne vers l’imaginaire.<br />

MARDI 8 DÉCEMBRE <strong>2009</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

DAVID EL MALEK QUINTET: MUSIC FROM SOURCE<br />

Music From Source du saxophoniste français David El-Malek, porte en lui les racines profon<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ses<br />

lointains ancêtres. Il retranscrit musicalement ses « impressions » d’enfance passée en Israël. Ce<br />

concert nous invite à un voyage au cœur <strong>de</strong> cette culture.<br />

MARDI 6 AVRIL 20<strong>10</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

YARON HERMAN/FRANK BRALEY<br />

LE CLAVIER BIEN PARTAGÉ<br />

en partenariat avec l’ODB<br />

Yaron Herman, après le mémorable concert donné salle Vi<strong>la</strong>r en mars <strong>2009</strong>, accepte une carte b<strong>la</strong>nche.<br />

Aux côtés d’un autre poète du c<strong>la</strong>vier, Frank Braley, artiste associé <strong>de</strong> L’Orchestre <strong>de</strong> Bretagne, il<br />

participera à une session où assurément le c<strong>la</strong>vier sera bien partagé.<br />

LUNDI <strong>10</strong> MAI 20<strong>10</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

ROY HARGROVE QUINTET<br />

A 38 ans, le trompettiste Roy Hargrove est <strong>de</strong>venu l’un <strong>de</strong>s plus grands musiciens <strong>de</strong> jazz <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

«nouvelle génération». Formé à l’école new-yorkaise, entre c<strong>la</strong>ssique (un jazz post bop impeccable) et<br />

mo<strong>de</strong>rne (groove), il façonne une bulle acoustique, hors du temps et <strong>de</strong>s frontières musicales.<br />

17


ORCHESTRE DE BRETAGNE<br />

SAMEDI 26 SEPTEMBRE <strong>2009</strong> À 18H ET DIMANCHE 27 SEPTEMBRE <strong>2009</strong> À 15H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

CONCERT ANNIVERSAIRE #1<br />

MENDELSSOHN, Paulus<br />

Soprano, Karen Wierzba; mezzo, Karine Au<strong>de</strong>bert; ténor, Jörg Dürmüller; baryton-basse, A<strong>la</strong>in Buet<br />

Ensemble vocal Mélisme(s); Maîtrise du Centre <strong>de</strong> musique sacrée <strong>de</strong> Sainte-Anne d’Auray; direction,<br />

O<strong>la</strong>ri Elts<br />

COPRODUCTION Orchestre <strong>de</strong> Bretagne/Centre <strong>de</strong> musique sacrée <strong>de</strong> Sainte-Anne d’Auray dans le cadre <strong>de</strong> son <strong>10</strong> e anniversaire/Ensemble vocal Mélisme(s)<br />

MERCREDI 25 ET JEUDI 26 NOVEMBRE <strong>2009</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

LA RUÉE VERS L’EST #1<br />

LIGETI DVÓRAK BEETHOVEN<br />

Concerto romanesco Concerto pour violon Symphonie n°3 «Héroïque»<br />

Violon, Corey Cerovsek; direction, O<strong>la</strong>ri Elts<br />

JEUDI <strong>10</strong> ET VENDREDI 11 DÉCEMBRE <strong>2009</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

LA RUÉE VERS L’EST #2<br />

SMETANA LISZT DVÓRAK<br />

La Moldau Concerto pour piano n°1 Symphonie n° 7<br />

Piano, Brigitte Engerer; direction, Lionel Bringuier<br />

MARDI 9 ET JEUDI 11 FÉVRIER 20<strong>10</strong> À 20H ET SAMEDI 13 FÉVRIER 20<strong>10</strong> À 18H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

LA DAMNATION DE FAUST<br />

BERLIOZ (version concertante)<br />

Chœurs <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Rennes et d’Angers-Nantes; direction, O<strong>la</strong>ri Elts<br />

COPRODUCTION Opéra <strong>de</strong> Rennes/Angers-Nantes Opéra/Orchestre <strong>de</strong> Bretagne<br />

MARDI 6 AVRIL 20<strong>10</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

LE CLAVIER BIEN PARTAGÉ<br />

Carte b<strong>la</strong>nche aux pianistes Yaron Herman et Frank Braley (voir page 17)<br />

COPRODUCTION Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne/Orchestre <strong>de</strong> Bretagne<br />

JEUDI 8 ET VENDREDI 9 AVRIL 20<strong>10</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

GRANDS CLASSIQUES #5<br />

FAURÉ TCHAÏKOVSKY BEETHOVEN<br />

Masques et Bergamasques Variations Rococo Symphonie n°7<br />

Violoncelle, Gautier Capuçon; direction, Lionel Bringuier<br />

LUNDI 7 ET MARDI 8 JUIN 20<strong>10</strong> À 20H <strong>TNB</strong> SALLE VILAR<br />

CONCERT ANNIVERSAIRE #2<br />

BERLIOZ CRAS TAKEMITSU DEBUSSY<br />

Le Corsaire Journal <strong>de</strong> Bord Quotation of Dream, Say sea, take me! La Mer<br />

Pianos: Elisa Bel<strong>la</strong>nger et Agnès Chauvet; direction O<strong>la</strong>ri Elts<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION François Le Pillouër<br />

COORDINATION Nathalie Solini<br />

RÉDACTION Raymond Paulet<br />

COMITÉ DE RÉDACTION François Le Pillouër, Raymond Paulet,<br />

Patrick Aillet (musique), Timothée Zagu<strong>la</strong> (cinéma)<br />

SUIVI D’ÉDITION Régis Chatellier<br />

CONCEPTION GRAPHIQUE Larry Kazal<br />

CRÉDITS PHOTOS<br />

COUVERTURE Sombreros, photo Laurent Philippe<br />

4 e DE COUVERTURE Comme toujours Here I Stand, photo Van Sleen<br />

PAGES 6-7 Sombreros, photo Laurent Philippe<br />

PAGES 8-9 Scrooge, photo Piva Di Luca<br />

PAGES <strong>10</strong>-11 La mé<strong>la</strong>ncolie <strong>de</strong>s dragons, photo Pierre Grosbois<br />

PAGES 12-13 Les fourberies <strong>de</strong> Scapin, photo DR<br />

PAGES 14-15 La menzogna, photo Jean-Louis Fernan<strong>de</strong>z<br />

PAGES 16 Vincere, <strong>de</strong> Marco Bellochio<br />

PAGE 17 Photo DR<br />

PAGE 16 L’Orchestre <strong>de</strong> Bretagne, photo Rodolphe Marics


Le Théâtre National <strong>de</strong> Bretagne<br />

est subventionné par le Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Culture,<br />

<strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Rennes, le Conseil Général d’Ille-et-Vi<strong>la</strong>ine,<br />

le Conseil Régional <strong>de</strong> Bretagne<br />

et le Programme Culture <strong>de</strong> l’Union européenne<br />

dans le cadre du projet Prospero<br />

Les partenaires du <strong>TNB</strong>:<br />

<strong>la</strong> Caisse <strong>de</strong>s Dépôts et Consignations,<br />

Calligraphy Print, MBA multimédia<br />

THÉÂTRE NATIONAL DE BRETAGNE<br />

1, rue Saint-Hélier – CS 54007 – 35040 Rennes CEDEX<br />

Renseignements/Réservations: 02 99 31 12 31<br />

Administration: 02 99 31 55 33<br />

tnb@theatre-national-bretagne.fr www.t-n-b.fr<br />

Licences d’entrepreneur <strong>de</strong> spectacles–1: 350960/351113–2: 3 0961–3: 350962

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