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ÉditosLe Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>Saison 2012 - <strong>2013</strong>Un art vivantDe Toulouse à Tunis s’ouvre la 9 e saison <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>. Son ambition est forte : montrer que la littératureest un art vivant, partagé, commun, la faire entendre <strong>au</strong> plus grand nombre par la voix <strong>de</strong> comédiens, <strong>de</strong>chanteurs et <strong>de</strong>s <strong>au</strong>teurs eux-mêmes.La gran<strong>de</strong> réussite <strong>du</strong> Marathon tient <strong>au</strong>ssi à la p<strong>le</strong>ine association à l’événement <strong>de</strong>s libraires indépendants<strong>de</strong> Toulouse et <strong>de</strong> la région Midi-Pyrénées. Les voilà qui accueil<strong>le</strong>nt <strong>de</strong> nombreux écrivains, <strong>le</strong>s voilà qui nousrappel<strong>le</strong>nt que, dans la librairie, tout un chacun, fût-il <strong>de</strong> passage, est chez lui.Et c’est parce que <strong>le</strong> Centre national <strong>du</strong> livre partage ces convictions qu’il est heureux <strong>de</strong> soutenir <strong>de</strong>puis sacréation cette course littéraire, fondée avec inspiration par Olivier Poivre d’Arvor, et si bien dirigée par SergeRoué et Dalia Hassan.Jean-François COLOSIMOPrési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Centre national <strong>du</strong> livreUn programme multicoloreLa Fondation d’entreprise La Poste, partenaire <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> <strong>de</strong>puis ses débuts, et La Poste sont heureuxd’apporter <strong>le</strong>ur soutien à sa 9 e édition : quatre jours d’une fête <strong>du</strong> livre et <strong>de</strong> la <strong>le</strong>cture à h<strong>au</strong>te voix, <strong>de</strong>srencontres organisées avec un soin particulier entre <strong>de</strong>s textes, <strong>de</strong>s <strong>au</strong>teurs et <strong>de</strong>s artistes reconnus, répartiesdans <strong>le</strong>s lieux <strong>de</strong> vie, <strong>de</strong> culture et <strong>de</strong> mémoire <strong>de</strong> Toulouse métropo<strong>le</strong>, un programme multicolore : l’Argentine,et la célébration <strong>de</strong> près <strong>de</strong> cinquante <strong>de</strong> ses écrivains, dans la vil<strong>le</strong> d’où partit l’Aéroposta<strong>le</strong>, mais <strong>au</strong>ssi laBelgique, l’Occitanie, la chanson, <strong>le</strong>s gran<strong>de</strong>s questions <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> contemporain, <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ctures <strong>de</strong>s <strong>le</strong>ttres dontnous sommes <strong>le</strong>s mécènes, à la Chapel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Carmélites… et même danser <strong>le</strong> tango avec Carlos Gar<strong>de</strong>l et rireavec <strong>le</strong>s Papous.Un <strong>marathon</strong> d’une très bel<strong>le</strong> intensité, <strong>de</strong>venu une pépinière <strong>de</strong> manifestations littéraires.Jean-P<strong>au</strong>l BAILLYPrési<strong>de</strong>nt directeur général <strong>de</strong> La PostePrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fondation d’entreprise La PosteMichaël Borremans, artiste et peintre belge, né en 1963, noue <strong>le</strong> dialogue entre passé et présent, par lapeinture et <strong>le</strong> <strong>de</strong>ssin, et <strong>de</strong>puis peu par la pellicu<strong>le</strong>. Borremans se situe dans la tradition pictura<strong>le</strong> <strong>de</strong> JamesEnsor et René Magritte, et partage avec eux l’esprit surréaliste qui fait fi <strong>de</strong> toute logique. Son œuvre feral’objet d’une rétrospective <strong>au</strong> BOZAR <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s en 2014.5


À la rencontre <strong>de</strong>s écrivains <strong>de</strong> Buenos AiresGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>L<strong>au</strong>ra Alcoba, Manèges, petite histoire argentine, Gallimard / Marianne DenicourtNée en 1968, L<strong>au</strong>ra Alcoba a quitté l’Argentine en 1978, <strong>de</strong>ux ans après <strong>le</strong> coup d’état militaire.El<strong>le</strong> vit désormais à Paris, où el<strong>le</strong> enseigne la littérature hispanique à l’Université <strong>de</strong> Nanterre. Si <strong>le</strong>français n’est pas sa langue maternel<strong>le</strong>, c’est pourtant dans cette langue qu’el<strong>le</strong> écrit ses romans.En 2007, el<strong>le</strong> publie chez Gallimard Manèges, petite histoire argentine. El<strong>le</strong> y évoque son enfance<strong>de</strong> terreur sous la dictature.Eugenia Almeida, La pièce <strong>du</strong> fond, Métailié / Fanny CottençonEugenia Almeida est chanteuse, romancière et journaliste. Son premier roman L’<strong>au</strong>tobus paraît en2004 <strong>au</strong>x éditions Métailié et obtient <strong>le</strong> prix Littérature ainsi que <strong>le</strong> prix Las Dos Orillas. Ce <strong>de</strong>rniera permis à son roman d’être publié simultanément en France, en Espagne, en Italie, <strong>au</strong> Portuga<strong>le</strong>t en Grèce. Eugenia Almeida y évoque <strong>le</strong> pouvoir sous ses formes <strong>le</strong>s plus perverses dans un sty<strong>le</strong>a<strong>le</strong>rte et cinématographique.E<strong>du</strong>ardo Berti, Le pays imaginé, Actes Sud / Benjamin Jungers, <strong>de</strong> la Comédie-FrançaiseNé à Buenos Aires en 1964, il vit à Madrid où il dirige <strong>de</strong>puis 2007 une maison d’édition hispanoargentine: La Compañía. De cet <strong>au</strong>teur, Actes Sud a déjà publié La Vie impossib<strong>le</strong> (2003), Tous<strong>le</strong>s Funes (2005), Rétrospective <strong>de</strong> Bernabé Lofeudo (2007), L’Ombre <strong>du</strong> boxeur (2009) et L’Inoubliab<strong>le</strong>(2011). Parmi <strong>le</strong>s écrivains argentins d’<strong>au</strong>jourd’hui, E<strong>du</strong>ardo Berti est sans doute l’héritier <strong>le</strong>plus fidè<strong>le</strong> <strong>de</strong> la tradition <strong>du</strong> fantastique et <strong>du</strong> texte bref issue <strong>de</strong>s Borges, Bioy Casares et Cortázar.Mathias <strong>de</strong> Breyne, Direct dans la mâchoire, La Nuit Myrti<strong>de</strong> [Rencontre à Ombres Blanches]Mathias <strong>de</strong> Breyne est né à Lyon en 1973. Ses voyages lui permettent <strong>de</strong> découvrir <strong>le</strong>s poètes <strong>de</strong> laBaby Beat Generation et il se lance ainsi dans la tra<strong>du</strong>ction littéraire. Il s’instal<strong>le</strong> ensuite plusieursannées en Argentine où il établit Direct dans la mâchoire, une anthologie bilingue <strong>de</strong> littératureargentine contemporaine. Il a publié douze livres, seul ou en collaboration, et notamment Livreoffert (Sens et Tonka), Baby Beat Generation (La main courante), En voyage avec mon ami mort(H&O), Ruée vers l’homme (Éditions <strong>du</strong> Cygne).Alicia Dujovne-Ortiz, L’étoi<strong>le</strong> rouge et <strong>le</strong> poète, Métailié / Céline Samie, <strong>de</strong> la Comédie-FrançaiseNée en 1940, cette journaliste, romancière et poète d’origine argentine a signé <strong>de</strong> nombreux ouvragesdont plusieurs biographies parmi <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s cel<strong>le</strong> d’Eva Peron, <strong>de</strong> Dora Maar ou encore AnitaGaribaldi. La propre histoire familia<strong>le</strong> d’Alicia Dujovne-Ortiz <strong>de</strong>vient une source d’inspirationpour Camara<strong>de</strong> Carlos (La Découverte), qui raconte la vie <strong>de</strong> son propre père, membre fondateur<strong>du</strong> parti communiste argentin et agent <strong>du</strong> Komintern. Les relations entre l’Amérique latine etl’URSS sont à nouve<strong>au</strong> évoquées dans <strong>le</strong> roman L’étoi<strong>le</strong> rouge et <strong>le</strong> poète (Métailié), paru en 2009.Questionnant la diversité et la comp<strong>le</strong>xité <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité argentine, Alicia Dujovne-Ortiz s’inscritdans la gran<strong>de</strong> tradition <strong>du</strong> roman sud-américain, riche <strong>de</strong> ses multip<strong>le</strong>s influences culturel<strong>le</strong>s.Fernanda Garcia Lao, La pe<strong>au</strong> <strong>du</strong>re, La <strong>de</strong>rnière goutte / Elizabeth MasseFernanda García Lao est née en 1966 à Mendoza en Argentine. Contrainte <strong>de</strong> s’exi<strong>le</strong>r à Madrid avecsa famil<strong>le</strong> en 1976, el<strong>le</strong> retourne dans son pays d’origine en 1993 et s’instal<strong>le</strong> à Buenos Aires. Comédienneet dramaturge, el<strong>le</strong> est l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong> plusieurs pièces <strong>de</strong> théâtre et <strong>de</strong> nombreuses nouvel<strong>le</strong>s.La pe<strong>au</strong> <strong>du</strong>re est son troisième roman : il est publié en <strong>2013</strong> par <strong>le</strong>s éditions La <strong>de</strong>rnière goutte.10


Gens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Martín Kohan, Le conscrit, Le Seuil / Julien Sabatié AncoraMartín Kohan est né à Buenos Aires en 1967. Il est l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong> plusieurs romans et essais, dont Zoneurbaine, consacré à Walter Benjamin. Sciences mora<strong>le</strong>s, son <strong>de</strong>uxième livre publié en France, aobtenu <strong>le</strong> Prix Herral<strong>de</strong> <strong>de</strong> novela en 2007. Considéré comme l’un <strong>de</strong>s <strong>au</strong>teurs <strong>le</strong>s plus intelligentset <strong>le</strong>s plus stimulants <strong>de</strong> la nouvel<strong>le</strong> littérature argentine, il enseigne la théorie littéraire à l’université<strong>de</strong> Buenos Aires.Ernesto Mallo, Un voyou argentin, Rivages Noir / Xavier GallaisLe visage <strong>de</strong> l’Argentine a changé ; <strong>le</strong>s seigneurs d’hier sont <strong>le</strong>s persécutés d’<strong>au</strong>jourd’hui. Mais <strong>le</strong>snouve<strong>au</strong>x maîtres n’empêchent pas la persistance <strong>de</strong> l’injustice et <strong>de</strong> la corruption. Entre mélancolieet ironie, Ernesto Mallo offre sa vision <strong>de</strong> l’histoire chaotique <strong>de</strong> son pays. Les voix <strong>du</strong> journalisteet <strong>de</strong> l’écrivain se confon<strong>de</strong>nt dans ce roman à la fois social, politique et profondément humain.Alberto Manguel, Chez Borges, Actes Sud / Jacques BonnafféAuteur argentin né en 1948, naturalisé canadien et installé en France, Alberto Manguel a été portévers l’écriture par ses activités <strong>de</strong> tra<strong>du</strong>cteur, d’éditeur et <strong>de</strong> critique littéraire. Composée d’essaiset <strong>de</strong> romans (Le dictionnaire <strong>de</strong>s lieux imaginaires, Une histoire <strong>de</strong> la <strong>le</strong>cture, Dans la forêt <strong>du</strong>miroir, Actes Sud), son œuvre est <strong>au</strong>jourd’hui internationa<strong>le</strong>ment reconnue et manifeste un goûtpour la rêverie et <strong>le</strong> voyage immobi<strong>le</strong>, dont <strong>le</strong> véhicu<strong>le</strong> principal, à ses yeux, reste <strong>le</strong> livre.Andrés Neuman, Le voyageur <strong>du</strong> sièc<strong>le</strong>, Fayard / Hélène Liber et Grégoire B<strong>au</strong>jatAndrés Neuman, à 35 ans, a déjà une bibliographie conséquente, couronnée <strong>de</strong> succès. Il est parrainéà ses débuts par <strong>le</strong> Chilien Roberto Bolaño, qui disait à son propos « la littérature <strong>du</strong> XXI esièc<strong>le</strong> appartiendra à Neuman et à quelques-uns, rares, <strong>de</strong> ses frères <strong>de</strong> sang. » Né en 1977 àBuenos aires, il a passé toute son enfance et une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> son ado<strong>le</strong>scence à BuenosAires avant que sa famil<strong>le</strong> ne quitte l’Argentine pour l’Espagne. Il vit <strong>au</strong>jourd’hui à Grena<strong>de</strong>.Pola Oloixarac, Les théories s<strong>au</strong>vages, Le Seuil / Hélène LiberNée en 1977 à Buenos Aires, Pola Oloixarac est diplômée <strong>de</strong> la faculté <strong>de</strong> philosophie et <strong>le</strong>ttres. Sonpremier roman Les Théories s<strong>au</strong>vages est paru <strong>au</strong> Seuil en janvier <strong>2013</strong>. Provocateur, iconoclaste,entre guerre <strong>du</strong> verbe et guerre <strong>du</strong> sexe, geeks et nerds, il met en scène un « esprit <strong>du</strong> temps » avecune étonnante inventivité.Elsa Osorio, La Capitana, Métailié / Marianne DenicourtNée à Buenos Aires en 1953, scénariste, romancière, biographe et activiste, el<strong>le</strong> est l<strong>au</strong>réate <strong>du</strong> PrixAmnesty International et a été tra<strong>du</strong>ite dans 17 langues. El<strong>le</strong> a vécu à Paris et à Madrid, et rési<strong>de</strong>actuel<strong>le</strong>ment à Buenos Aires. El<strong>le</strong> a obtenu <strong>le</strong> Prix National <strong>de</strong> Littérature pour son roman Luz ou<strong>le</strong> temps s<strong>au</strong>vage (Métailié, 2000) sur la dictature argentine. Sont éga<strong>le</strong>ment tra<strong>du</strong>its en françaisTango (Métailié, 2007), un recueil <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s Sept nuits d’insomnie (Métailié 2011) et La Capitana(Métailié <strong>2013</strong>), consacré à « Mika », Micaela Feldman <strong>de</strong> Etchebéhère (1902-1992), femmed’engagement qui a traversé <strong>le</strong> XX e sièc<strong>le</strong> et ses combats.Alan P<strong>au</strong>ls, Histoire <strong>de</strong>s cheveux, Bourgois / Pascal GreggoryAlan P<strong>au</strong>ls est né à Buenos Aires en 1959. Il a été professeur <strong>de</strong> théorie littéraire, scénariste, tra<strong>du</strong>cteur,critique <strong>de</strong> cinéma. Il est actuel<strong>le</strong>ment journaliste pour « Radar », <strong>le</strong> supplément culturel<strong>du</strong> quotidien <strong>de</strong> Buenos Aires. Il a publié trois romans et différents essais dont <strong>le</strong> plus connu surBorges : Le facteur Borges. Son roman Le passé (Christian Bourgois) a gagné <strong>le</strong> Prix Herral<strong>de</strong> 2003.Il a éga<strong>le</strong>ment reçu <strong>le</strong> prix Roger Caillois attribué par la Maison <strong>de</strong> l’Amérique latine pour Le facteurBorges (Christian Bourgois) en 2007.11


Gens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Cl<strong>au</strong>dia Piñeiro, Betibou, Actes Sud / Agathe BonitzerCl<strong>au</strong>dia Piñeiro est née en 1960 dans la province <strong>de</strong> Buenos Aires. El<strong>le</strong> est romancière, dramaturgeet <strong>au</strong>teur <strong>de</strong> scénarios pour la télévision. Actes Sud a déjà publié en français Les veuves <strong>du</strong> jeudi(2009), qui a été récompensé par <strong>le</strong> prix Clarín, E<strong>le</strong>na et <strong>le</strong> roi détrôné (2011) et tout récemment unroman noir intitulé Betibou.Carlos Sa<strong>le</strong>m, Un jambon calibre 45, Actes Sud / Régis MaynardCarlos Sa<strong>le</strong>m, Je reste roi d’Espagne, Actes Sud / Marc F<strong>au</strong>rouxNé en 1959, Carlos Sa<strong>le</strong>m mène d’abord <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> journalisme puis multiplie <strong>le</strong>s petits boulots.Installé en Espagne <strong>de</strong>puis 1988, il vit <strong>au</strong>jourd’hui à Madrid, où on peut <strong>le</strong> croiser dans son bar, <strong>le</strong>Bukowski Club. Après Al<strong>le</strong>r simp<strong>le</strong> (Babel noir) et Nager sans se mouil<strong>le</strong>r («Actes noirs», 2010,prix Paris Noir ; Babel noir), il publie Je reste roi d’Espagne («Actes noirs», 2011), finaliste <strong>du</strong> prixDashiell Hammet 2010, et Un jambon calibre 45.Pablo <strong>de</strong> Santis, La soif primordia<strong>le</strong>, Métailié / Pierre MartyEn 1987, Pablo <strong>de</strong> Santis publie sa première nouvel<strong>le</strong> Le palais <strong>de</strong> la nuit. Il dirige <strong>au</strong>jourd’hui <strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctions La movida y obsesiones <strong>de</strong>stinée <strong>au</strong>x ado<strong>le</strong>scents et Enedé qui publie <strong>le</strong>s classiquesargentins. Le Cerc<strong>le</strong> <strong>de</strong>s douze, une enquête philosophique dans <strong>le</strong>s ruel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Buenos Aires, paraîten France en 2009, <strong>au</strong>x éditions Métailié.Samanta Schweblin, Des oise<strong>au</strong>x p<strong>le</strong>in la bouche, Le Seuil / Valérie LangSamanta Schweblin est née en 1978. Son premier roman El núc<strong>le</strong>o <strong>de</strong>l disturbio, publié en 2002(Planeta), est immédiatement salué par la critique. Plusieurs <strong>de</strong> ses récits ont été tra<strong>du</strong>its en anglaiset en français, notamment dans <strong>de</strong>s anthologies <strong>de</strong> jeunes <strong>au</strong>teurs hispanophones. En <strong>2013</strong>,son recueil <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s Des oise<strong>au</strong>x p<strong>le</strong>in la bouche, qui n’est pas sans rappe<strong>le</strong>r Borges, Cortázarou Bioy Casares, paraît <strong>au</strong>x éditions <strong>du</strong> Seuil.Damián Tabarovsky, Autobiographie médica<strong>le</strong>, Bourgois / Boris TerralDamián Tabarovsky est né à Buenos Aires en 1967. Diplômé en sociologie <strong>de</strong> L’Éco<strong>le</strong> <strong>de</strong>s h<strong>au</strong>tesétu<strong>de</strong>s en sciences socia<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Paris, il a publié <strong>de</strong>s essais (Littérature <strong>de</strong> g<strong>au</strong>che), <strong>de</strong>s romans (Fotosmovidas, Coney Island , Bingo… chez Bourgois), et tra<strong>du</strong>it <strong>de</strong>s poètes et romanciers d’avantgar<strong>de</strong>.Il a éga<strong>le</strong>ment écrit un livre inédit sur Marcel Duchamp. Il est actuel<strong>le</strong>ment éditeur dans une<strong>de</strong>s plus jeunes et plus inventives maisons d’édition <strong>de</strong> Buenos Aires.LibrairiesLes librairies indépendantes <strong>de</strong> Toulouse Métropo<strong>le</strong> et <strong>de</strong> Midi-Pyrénées se mobilisent pour <strong>le</strong> Marathon <strong>de</strong>s<strong>mots</strong> en proposant <strong>de</strong>s <strong>le</strong>ctures, <strong>de</strong>s rencontres et <strong>de</strong>s débats pendant toute la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> la manifestation. Retrouvez<strong>le</strong> programme détaillé <strong>de</strong> ces ren<strong>de</strong>z-vous sur www.<strong>le</strong><strong>marathon</strong><strong>de</strong>s<strong>mots</strong>.comLa librairie <strong>du</strong> Marathon Place <strong>du</strong> Capito<strong>le</strong>La librairie <strong>du</strong> Marathon, place <strong>du</strong> Capito<strong>le</strong>, est commune à trois librairies toulousaines (L’Autre rive, La Renaissance etTire-Lire) qui ont fait <strong>le</strong> pari <strong>de</strong> présenter <strong>le</strong>s livres <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s <strong>au</strong>teurs présents, l’actualité littéraire, <strong>de</strong>s livres <strong>de</strong>stinés à lajeunesse et <strong>le</strong>s textes <strong>de</strong>s <strong>le</strong>ctures.Horaires d’ouverture <strong>de</strong> la librairie : Jeu 17h30 - 20h30 / Ven 10h00 - 20h30 / Sam 10h00 - 20h30 / Dim 10h00 - 18h00.12


LECTUres ARGenTINESGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Cesar Aira, Les fantômes, Christian Bourgois> Céline Samie, <strong>de</strong> la Comédie-FrançaiseNé en 1949, Cesar Aira est un romancier, nouvelliste, essayiste,dramaturge, tra<strong>du</strong>cteur, argentin qui figure parmi<strong>le</strong>s grands noms <strong>de</strong> la littérature sud-américaine. Son ambitionest d’élaborer une esthétique qui se joue <strong>de</strong>s genreset <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s littéraires, une écriture pour l’écriture, parfoisproche <strong>de</strong> l’improvisation ou <strong>de</strong> l’écriture <strong>au</strong>tomatique <strong>de</strong>ssurréalistes. En <strong>2013</strong>, il publie Fantômes chez Bourgois.Roberto Arlt, Les sept fous, Belfond> Pierre SantiniNé en 1900 à Buenos Aires et mort en 1942, il est unegran<strong>de</strong> figure <strong>de</strong> la littérature argentine, connue notammentpour Le jouet enragé (qui marque la naissance <strong>de</strong> lalittérature urbaine argentine comme genre à part entière).Écrivain <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> et <strong>de</strong>s margin<strong>au</strong>x (Les sept fous, Leslance-flammes), Arlt manie à merveil<strong>le</strong> une langue hybri<strong>de</strong>,faite d’espagnol traditionnel et d’argot porteño.Adolfo Bioy Casares, L’invention <strong>de</strong> Morel, Robert Laffont> Bruno PutzuluNé en 1914, Adolfo Bioy Casares, grand ami <strong>de</strong> Borges, fut<strong>au</strong>ssi journaliste et tra<strong>du</strong>cteur. Ses romans et nouvel<strong>le</strong>ssont traversés par <strong>le</strong>s thèmes obsessionnels <strong>du</strong> complot,<strong>de</strong>s fantômes, <strong>de</strong>s vil<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s enfouis, <strong>du</strong> rapportindistinct entre réalité et irréalité. Ils témoignent <strong>au</strong>ssi d’undésir souvent teinté d’ironie <strong>de</strong> déjouer <strong>le</strong>s conventions <strong>de</strong>genre. Parmi ses œuvres marquantes, L’invention <strong>de</strong> Morel(Robert Laffont) publié en 1940, est considéré comme unchef-d’œuvre <strong>de</strong> la littérature argentine.Julio Cortázar, Marel<strong>le</strong>, Gallimard> Pierre SantiniNé à Bruxel<strong>le</strong>s en 1914, Julio Cortázar a d’abord été enseignantet tra<strong>du</strong>cteur. Il a vécu plus <strong>de</strong> trente ans à Paris et afina<strong>le</strong>ment pris la nationalité française. La tonalité fantastiqueinclassab<strong>le</strong> <strong>de</strong> son œuvre est parfois comparée à cel<strong>le</strong><strong>de</strong> Borges ; el<strong>le</strong> s’en distingue toutefois par son inventivitéformel<strong>le</strong> et une certaine filiation avec <strong>le</strong> surréalisme. Sesthèmes <strong>de</strong> prédi<strong>le</strong>ction sont <strong>le</strong> doub<strong>le</strong>, <strong>le</strong> rêve, <strong>le</strong> fantastiquetapi dans <strong>le</strong> quotidien.Julio Cortázar, Cronopes et Fameux> Elizabeth MasseLecture jeunesse / CHU Purpan - Hôpital <strong>de</strong>s enfants,Publiées en Argentine en 1962, ces histoires sont <strong>le</strong> miroir<strong>du</strong> regard intime <strong>de</strong> Julio Cortázar. El<strong>le</strong>s lui ont mêmevalu un siège <strong>au</strong> Collège <strong>de</strong> Pataphysique. Précédant <strong>le</strong>sgrands romans et <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s fantastiques qui ont faitsa réputation en France, ces textes courts éclairent <strong>le</strong>comportement <strong>de</strong> personnages farfelus et graves qui sont<strong>le</strong>s protagonistes <strong>de</strong>s œuvres maîtresses <strong>de</strong> Cortázar.Caryl Férey, Mapuche, Gallimard> Yannick RenierPrésenté par l’écrivain Pascal Dessaint.Né à Caen en 1967, Caryl Ferey est un écrivain français spécialisédans <strong>le</strong> roman policier. Grand voyageur, il écrit pour<strong>le</strong>s enfants, pour <strong>de</strong>s musiciens, <strong>le</strong> théâtre et la radio. Il seconsacre <strong>au</strong>jourd’hui entièrement à l’écriture. En 1994, paraîtchez Bal<strong>le</strong> d’Argent son premier roman Avec un angesur <strong>le</strong>s yeux. Il sort la même année son premier polar, puisquatre ans plus tard <strong>le</strong> très remarqué Haka, puis Utu en2005 et Zulu en 2009. En 2012, avec Mapuche (Gallimard),il entraîne <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur dans une Argentine tr<strong>au</strong>matisée parla barbarie <strong>de</strong>s militaires.Roberto Juarroz, Poésie vertica<strong>le</strong>, Corti-Fayard> Philippe Berth<strong>au</strong>tNé en 1925 à Buenos Aires, Roberto Juarroz est considérécomme un poète majeur dont l’œuvre est rassemblée sous<strong>le</strong> titre <strong>de</strong> Poésie vertica<strong>le</strong> (Fayard). Par ce terme, Juarroza cherché à tra<strong>du</strong>ire la verticalité <strong>de</strong> la transcendance.Chaque poème se convertit en une présence qui représentece doub<strong>le</strong> mouvement, cette polarité qui définit la paro<strong>le</strong><strong>de</strong> l’homme lorsque cette paro<strong>le</strong> ne se situe pas dans <strong>de</strong>slimites conventionnel<strong>le</strong>s.Albert Londres, Le chemin <strong>de</strong> Buenos Aires, Arléa> Francis LoubatièresAlbert Londres, né en 1884 à Vichy, a réalisé <strong>de</strong> nombreuxreportages <strong>au</strong> gré <strong>de</strong> ses voyages. En 1927, paraît son récitLe chemin <strong>de</strong> Buenos Aires (Arléa). Cet ouvrage décrit <strong>le</strong>sort <strong>de</strong>s Françaises con<strong>du</strong>ites en Argentine pour y êtreprostituées. Albert Londres est et <strong>de</strong>meure une figure emblématique<strong>du</strong> journalisme engagé.13


Gens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Enrique Medina, Les chiens <strong>de</strong> la nuit, L’Atalante> Éric Lareine. Présenté par Jean-Marc Laherrère.Né à Buenos Aires en 1937, Enrique Medina a écrit unevingtaine <strong>de</strong> romans et nouvel<strong>le</strong>s. Interné <strong>de</strong> huit à seizeans en maison <strong>de</strong> correction, il appartient à cette qualitéd’écrivains dont <strong>le</strong>s expériences ont nourri <strong>de</strong>s livres brûlantset corrosifs, portés par l’envie <strong>de</strong> témoigner. En 1996,L’Atalante publie Les chiens <strong>de</strong> la nuit, histoire brève etterrib<strong>le</strong> <strong>de</strong> Merce<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> Mingo où se mê<strong>le</strong>nt l’infâme etla compassion.Silvina Ocampo, Mémoires secrètes d’une poupée, Gallimard> Catherine AllégretNée en 1903, Silvina Ocampo est issue d’une famil<strong>le</strong>aristocratique argentine. El<strong>le</strong> poursuit ses étu<strong>de</strong>s à Pariset commence à écrire ses premiers poèmes et nouvel<strong>le</strong>s.Son premier recueil <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s, Faits divers <strong>de</strong> la Terreet <strong>du</strong> Ciel (Gallimard) paraît en 1974. Grâce <strong>au</strong> magazineSUR, el<strong>le</strong> se fait connaître <strong>au</strong>près <strong>du</strong> grand public. El<strong>le</strong>se lie d’amitié avec be<strong>au</strong>coup d’écrivains sud-américainstel Jorge Luis Borges ou encore l’homme <strong>de</strong> sa vie, AdolfoBioy Casares. Son <strong>de</strong>rnier recueil, Mémoires secrètesd’une poupée paraît en 1993, l’année <strong>de</strong> sa mort.A<strong>le</strong>jandra Pizarnik, L’enfer musical, Ypsilon> Bruno RuizEl<strong>le</strong> est née à Buenos Aires en 1936 <strong>au</strong> sein d’une famil<strong>le</strong>d’immigrants juifs d’Europe Centra<strong>le</strong>. De 1960 à 1964, el<strong>le</strong>participe à la vie littéraire parisienne, se lie d’amitié avecAndré Pieyre <strong>de</strong> Mandiargues, Octavio Paz, Julio Cortázar,Yves Bonnefoy ou encore Henri Mich<strong>au</strong>x. Sa <strong>de</strong>rnièreœuvre, À propos <strong>de</strong> la comtesse sanglante, paraît en 1971<strong>au</strong>x éditions Unes. El<strong>le</strong> se suici<strong>de</strong> en 1972, à l’âge <strong>de</strong> 36 ans.Manuel Puig, Le baiser <strong>de</strong> la femme araignée, Seuil> Jean-Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> DreyfusÉcrivain né en Argentine en 1932 et mort <strong>au</strong> Mexique en1990, il est l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong> romans marqués par l’influence <strong>du</strong>cinéma et <strong>de</strong> la culture populaire. L’adaptation à l’écranen 1985 <strong>de</strong> son roman Le baiser <strong>de</strong> la femme-araignée luiv<strong>au</strong>t une renommée internationa<strong>le</strong>.Ernesto Sábato, Héros et tombes, Seuil> Elizabeth MasseErnesto Sábato est un écrivain argentin né à Rojas, dansla province <strong>de</strong> Buenos Aires <strong>le</strong> 24 juin 1911. Physicien,romancier, essayiste et critique littéraire, son œuvre mê<strong>le</strong>réalisme et métaphysique, allie à une réf<strong>le</strong>xion sur <strong>le</strong>mon<strong>de</strong> une puissante créativité, et témoigne <strong>de</strong> la difficulté<strong>de</strong> vivre dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne. En 1961, il publieHéros et tombes (Le Seuil), son chef-d’œuvre.Juan José Saer, L’occasion, Flammarion> Daniel MesguichJuan José Saer est né en 1937 en Argentine. Il a pratiquédifférents genres littéraires mais c’est surtout dans <strong>le</strong>champ <strong>de</strong> la narration et <strong>du</strong> roman qu’il s’est exercé et queson ta<strong>le</strong>nt a bénéficié d’une large reconnaissance. Il estconsidéré comme l’un <strong>de</strong>s plus grands écrivains argentinscontemporains. Il s’instal<strong>le</strong> à Paris en 1968. Juan José Saerobtient <strong>le</strong> prix Nadal en 1987 pour son roman L’occasion,chez Flammarion. Il meurt à Paris en 2005.Osvaldo Soriano, Quartiers d’hiver, Grasset> Daniel MesguichNé en 1943 en Argentine, journaliste et romancier, ils’exi<strong>le</strong> pendant la dictature militaire argentine et publieplusieurs romans d’une drô<strong>le</strong>rie féroce. Ses ouvrages Jamaisplus <strong>de</strong> peine ni d’oubli (1980) et Quartiers d’hiver(1981) constituent une parabo<strong>le</strong> <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>s récents <strong>de</strong>l’histoire argentine, <strong>le</strong> premier sur l’éclatement <strong>du</strong> péronismeen 1974, <strong>le</strong> second se situant à l’apogée <strong>du</strong> gouvernement<strong>de</strong>s militaires.Colm Tóibín, Histoire <strong>de</strong> la nuit, Flammarion> Dominique ReymondColm Tóibín est un romancier et un journaliste irlandaisné en 1955 à Enniscorthy. Il a travaillé comme journalisteet voyagé en Amérique <strong>du</strong> Sud, particulièrement en Argentine.Son premier roman Désormais notre exil reçoit<strong>le</strong> Prix <strong>de</strong> l’Irish Times Irish Literature pour une premièreœuvre en 1990. Son troisième roman Histoire <strong>de</strong> la nuit(Flammarion) se dérou<strong>le</strong> en Argentine <strong>du</strong>rant la guerre<strong>de</strong>s Malouines. En 2011 il publie Brooklyn (Robert Laffont.)14


POUR SALUer JORGE LUIS BORGESGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>JEUdi 28 juin À 21h30 / CloÎTRE DES JACOBinsDaniel Mesguich lit Fictions <strong>de</strong> Jorge Luis Borges« J’ai découvert la littérature grâce <strong>au</strong>x poches que j’achetais <strong>au</strong>x bouquinistes <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>, <strong>de</strong>vant <strong>le</strong> lycée Thiers.Nous revenions d’Algérie et ma famil<strong>le</strong> était p<strong>au</strong>vre. El<strong>le</strong> me donnait 1 franc par jour, et c’était <strong>le</strong> prix d’un livre <strong>de</strong>poche. Parmi tous ceux que j’ai lus, celui qui fut pour moi une initiation à tous points <strong>de</strong> vue fut Fictions <strong>de</strong> Borges. Jel’ai trimballé partout et usé jusqu’à la cor<strong>de</strong> et, <strong>au</strong> conservatoire, à 18 ans, j’ai lu la nouvel<strong>le</strong> la plus célèbre <strong>du</strong> recueilPierre Ménard, <strong>au</strong>teur <strong>du</strong> Quichotte. El<strong>le</strong> me faisait hur<strong>le</strong>r <strong>de</strong> rire. C’est la nouvel<strong>le</strong> la plus vertigineuse. Tlön, Uqbar,Orbis Tertius, il s’agit d’un chef-d’œuvre absolu sur ce qu’est une bibliothèque. Les ruines circulaires est la plus bel<strong>le</strong>à lire et à dire. Ce que j’ai souvent fait en public, accompagné d’une musique origina<strong>le</strong> commandée à un compositeur.Homère <strong>de</strong>s temps mo<strong>de</strong>rnes, connaisseur <strong>de</strong>s langues scandinaves anciennes, Borges, qui était superbement habillé, <strong>au</strong>ne élégance dans l’écriture lorsqu’il joue avec <strong>le</strong>s labyrinthes <strong>de</strong> la pensée. Ce monument <strong>de</strong> vertige métaphysique etd’humour, j’ai dû l’offrir à 500 personnes. Borges fait partie <strong>de</strong> mon panthéon personnel avec Hélène Cixous, JacquesDerrida, Dostoïevski, Shakespeare et Kafka.» Daniel MesguichFigure incontournab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la littérature argentine <strong>du</strong> XX e sièc<strong>le</strong>, Jorge Luis Borges est l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong> nombreux romans, nouvel<strong>le</strong>s,poèmes et essais. Célébrée dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> entier, son œuvre est tissée d’influences très diverses (réalisme, fantastique,symbolisme, métaphysique…) et s’appuie à la fois sur la foisonnante érudition <strong>de</strong> l’écrivain et sur un goût manifestepour <strong>le</strong> paradoxe. Entre <strong>au</strong>tres distinctions, Borges a reçu <strong>le</strong> Prix Cervantès en 1979 ainsi que <strong>le</strong> Prix Balzan en 1980. I<strong>le</strong>st, notamment, l’<strong>au</strong>teur <strong>du</strong> Livre <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> (Gallimard, 1975), Les Conjurés (Gallimard, 1985), Le rapport <strong>de</strong> Brodie (Gallimard,1970), Fictions (Gallimard, 1944) et L’A<strong>le</strong>ph (Gallimard, 1949).Et <strong>au</strong>ssi- Alberto Manguel, Chez Borges, Actes Sud / Jacques Bonnaffé. En partenariat avec l’AJLT.- Pour saluer Jorge Luis Borges : exposition <strong>de</strong> photographies et rencontre avec Martín Kohan, María Kodama et DanielMesguich à la librairie Ombres Blanches <strong>le</strong> jeudi 27 juin à 19h30.15


HOMMAGE À COPIGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>JEUdi 27 juin À 21h00 / CHAPel<strong>le</strong> DES CARMÉLITESCopi, L’Uruguayen (Bourgois) et L’Internationa<strong>le</strong> argentine (Belfond)> Lecture par Marcial Di Fonzo BoRomancier, dramaturge et <strong>de</strong>ssinateur argentin, né à Buenos Aires <strong>le</strong> 20 novembre1939 dans une famil<strong>le</strong> francophone, Copi a collaboré dès l’âge <strong>de</strong> 16 ans <strong>au</strong> journalsatirique Tia Vicenta. Installé à Paris en 1963, il s’est d’abord distingué dans <strong>le</strong> <strong>de</strong>ssinhumoristique et satirique en collaborant avec <strong>le</strong>s revues Twenty, Bizarre, Hara-kiri,puis Charlie Hebdo et son homologue italien Linus. Passionné <strong>de</strong> théâtre, <strong>au</strong>teur <strong>de</strong>nombreuses pièces dans la <strong>de</strong>uxième moitié <strong>de</strong>s années 1970 dont certaines mises enscène par Jérôme Savary et Jorge Lavelli, il a <strong>au</strong>ssi écrit, entre 1973 et 1989, plusieursromans dont L’Uruguayen, (Christian Bourgois, 1973), Le Bal <strong>de</strong>s fol<strong>le</strong>s, (ChristianBourgois, 1977), La vie est un tango, (Hallier, 1979,) Virginia Woolf a encore frappé,(Persona, 1983) et L’Internationa<strong>le</strong> argentine, (Belfond, 1988). Copi est décédé <strong>le</strong> 14décembre 1987, alors qu’il était en p<strong>le</strong>ine répétition d’Une visite inopportune, dont <strong>le</strong>personnage principal est un mala<strong>de</strong> <strong>du</strong> sida qui se meurt dans un hôpital.D’origine argentine, Marcial di Fonzo Bo s’instal<strong>le</strong> définitivement à Paris en 1987, oùil assiste Alfredo Arias et <strong>le</strong> groupe TSE pour plusieurs spectac<strong>le</strong>s. En 1994, il créela première promotion <strong>de</strong> l’éco<strong>le</strong> <strong>du</strong> TNB : la compagnie <strong>de</strong>s Lucio<strong>le</strong>s. L’année suivante,il incarne Richard III <strong>de</strong> Shakespeare, mis en scène par Matthias Langhoff etremporte <strong>le</strong> prix d’interprétation <strong>de</strong> la critique théâtra<strong>le</strong> <strong>de</strong> Barcelone et <strong>le</strong> prix <strong>de</strong> larévélation <strong>du</strong> syndicat national <strong>de</strong> la critique théâtra<strong>le</strong> en France. Il étaye sa carrière<strong>de</strong> quelques participations à l’Opéra en tant que récitant. Parallè<strong>le</strong>ment, il tourne <strong>au</strong>cinéma dans Le Rô<strong>le</strong> <strong>de</strong> sa vie, Pe<strong>au</strong> neuve ou encore Tout va bien on s’en va avecCl<strong>au</strong><strong>de</strong> Mourieras.HECTOR BIANCioTTI : Une Passion en toutes <strong>le</strong>TTresVENDREDI 28 juin À 21h00 / LIBRAirie OMBRES BLANChesHector Bianciotti, Ce que la nuit raconte <strong>au</strong> jour (Grasset).> Lecture par Xavier GallaisNé <strong>le</strong> 18 mars 1930 à Calchin Oeste, province <strong>de</strong> Córdoba en Argentine, Hector Bianciottiest un journaliste, écrivain et académicien français d’origine italo-argentine.Consacré en 1977 par <strong>le</strong> prix Médicis étranger pour Le Traité <strong>de</strong>s saisons (Gallimard,1977), il a éga<strong>le</strong>ment reçu <strong>le</strong> prix <strong>du</strong> meil<strong>le</strong>ur livre étranger en 1983 pour L’amourn’est pas aimé (Gallimard, 1983) et <strong>le</strong> prix Femina en 1985 pour son premier romanen français, Sans la miséricor<strong>de</strong> <strong>du</strong> Christ (Gallimard, 1985). En 1986, il quitte sesfonctions <strong>de</strong> critique littéraire <strong>du</strong> Nouvel Observateur pour <strong>le</strong>s exercer <strong>au</strong> Mon<strong>de</strong>. En1988, il publie Seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s larmes seront comptées. Puis, à partir <strong>de</strong> 1992, une trilogie<strong>au</strong>tobiographique (chez Grasset). Ses artic<strong>le</strong>s sur la littérature classique sont réunissous <strong>le</strong> titre Une passion en toutes <strong>le</strong>ttres (Gallimard, 2001). Son <strong>de</strong>rnier roman Nostalgie<strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> Dieu (Gallimard) est paru en 2003. Il est décédé <strong>le</strong> 12 juin 2012.16


TOUloUse / BUenos Aires : SAinT-EXUPÉRYGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Samedi 29 juin À 21h00 / thÉÂtre nATional <strong>de</strong> toulouseLa Fondation La Poste présente : Pierre Arditi lit Vol <strong>de</strong> nuit d’Antoine <strong>de</strong> Saint-ExupéryAuteur <strong>de</strong> la célèbre fab<strong>le</strong> Le Petit Prince, <strong>le</strong> roman <strong>de</strong> jeunesse <strong>le</strong> plus lu <strong>au</strong> mon<strong>de</strong>, Antoine <strong>de</strong> Saint-Exupéry est <strong>au</strong>tantconnu pour son ta<strong>le</strong>nt d’écrivain que pour son <strong>de</strong>stin tragique et héroïque d’aviateur. Né en 1900, pilote pour l’Aéroposta<strong>le</strong>puis pour Air France, l’<strong>au</strong>teur puise dans cette expérience <strong>le</strong> sujet <strong>de</strong> ses romans, parmi <strong>le</strong>squels Courrier Sud(Gallimard, 1929) ou Vol <strong>de</strong> nuit (Gallimard, 1931), pour <strong>le</strong>quel il remporte <strong>le</strong> Prix Femina. Humaniste, idéaliste, l’œuvre<strong>de</strong> Saint-Exupéry est une invitation <strong>au</strong> dépassement <strong>de</strong> soi, une exigence qu’il met en pratique dans sa propre vie. Engagépendant la guerre d’Espagne en tant que reporter, il combat dans l’armée <strong>de</strong> l’air lors <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre mondia<strong>le</strong>avant <strong>de</strong> participer <strong>au</strong> débarquement américain en Afrique <strong>du</strong> Nord et <strong>de</strong> disparaître en avion dans <strong>de</strong>s circonstanceslongtemps restées mystérieuses, en 1944. L’écrivain laisse un roman inachevé, Cita<strong>de</strong>l<strong>le</strong>, considéré comme la somme <strong>de</strong>sa pensée.DiMAnche 30 juin à 14h30 / sal<strong>le</strong> <strong>du</strong> sÉnÉchalPatrick Poivre d’Arvor lit Terre <strong>de</strong>s hommes d’Antoine <strong>de</strong> Saint-Exupéry«Nous habitons une planète errante.» Saint-Exupéry, qui vient d’être nommé pilote <strong>de</strong> ligne, découvre, admire, méditenotre planète. Assurant désormais <strong>le</strong> courrier entre Toulouse et Dakar, il hérite d’une vaste responsabilité à l’égard <strong>de</strong>shommes, mais surtout <strong>de</strong> lui-même et <strong>de</strong> son rapport <strong>au</strong> mon<strong>de</strong>. Tout en goûtant «la pulpe amère <strong>de</strong>s nuits <strong>de</strong> vol», ilapprend à habiter la planète et la condition d’homme, lit son chemin intérieur à travers <strong>le</strong>s astres. En plus <strong>du</strong> langageuniversel, il jouit <strong>au</strong>ssi chaque jour <strong>de</strong> la fraternité qui <strong>le</strong> lie à ses camara<strong>de</strong>s <strong>du</strong> ciel. Il rend hommage à Mermoz ou àGuill<strong>au</strong>met, à qui est dédicacé <strong>le</strong> roman, et dont il rappel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s célèbres paro<strong>le</strong>s : «Ce que j’ai fait, je <strong>le</strong> jure, jamais <strong>au</strong>cunebête ne l’<strong>au</strong>rait fait.» Dès Courrier Sud et Vol <strong>de</strong> nuit, l’homme d’action a su admirab<strong>le</strong>ment se mettre <strong>au</strong> diapason <strong>de</strong>l’homme <strong>de</strong> pensée et <strong>de</strong> l’humaniste qu’était tout à la fois Saint-Exupéry. Dans Terre <strong>de</strong>s hommes, l’aviateur-écrivains’intéresse particulièrement à la rigueur qu’exigent <strong>le</strong>s relations humaines.17


Une SOIRÉE À L’INSTITUT CervANTÈSGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>L’Institut Cervantès s’associe <strong>au</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> pour une soirée <strong>de</strong> <strong>le</strong>ctures et <strong>de</strong> rencontres avec quatreécrivains argentins, ayant <strong>de</strong>s attaches espagno<strong>le</strong>s – l’occasion d’évoquer <strong>le</strong>s relations éternel<strong>le</strong>s entre l’Espagneet l’Argentine.Vendredi 28 juinBuenos Aires / Madrid18h30. Lecture <strong>de</strong> Je reste Roi d’Espagne (Actes sud) <strong>de</strong> Carlos Sa<strong>le</strong>m par Marc F<strong>au</strong>rouxJuan Carlos a disparu, laissant <strong>de</strong>rrière lui une note énigmatique : « Je pars à la recherche <strong>de</strong> l’enfant. Je reviendraiquand je l’<strong>au</strong>rai trouvé. Ou pas. Joyeux Noël. » Pour lui mettre la main <strong>de</strong>ssus, <strong>le</strong> ministre <strong>de</strong> l’Intérieur joue sa <strong>de</strong>rnièrecarte : José Maria Arregui, l’inspecteur mélancolique et sanguin qui, quelques années plus tôt, a déjà, par hasard, s<strong>au</strong>véla vie <strong>au</strong> roi une première fois…20h00. Rencontre avec E<strong>du</strong>ardo Berti, Fernanda Garcia Lao et Andrés Neuman.Lectures par Marc F<strong>au</strong>roux et Lise Laffont.Né à Buenos Aires en 1964, E<strong>du</strong>ardo Berti vit à Madrid où il dirige <strong>de</strong>puis 2007 une maison d’édition hispano-argentine :La Compañía. Parmi tous <strong>le</strong>s écrivains argentins d’<strong>au</strong>jourd’hui, E<strong>du</strong>ardo Berti est sans doute l’héritier <strong>le</strong> plus fidè<strong>le</strong> <strong>de</strong> latradition <strong>du</strong> fantastique et <strong>du</strong> texte bref issue <strong>de</strong>s Borges, Bioy Casares et Cortázar.Fernanda García Lao est née en 1966 à Mendoza en Argentine. Contrainte <strong>de</strong> s’exi<strong>le</strong>r à Madrid avec sa famil<strong>le</strong> en 1976,el<strong>le</strong> retourne dans son pays d’origine en 1993 et s’instal<strong>le</strong> à Buenos Aires. Comédienne et dramaturge, el<strong>le</strong> est l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong>plusieurs pièces <strong>de</strong> théâtre et <strong>de</strong> nombreuses nouvel<strong>le</strong>s.Né en 1977 à Buenos Aires, Andrés Neuman a passé toute son enfance et une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> son ado<strong>le</strong>scence à BuenosAires avant que sa famil<strong>le</strong> ne quitte l’Argentine pour l’Espagne. Il vit <strong>au</strong>jourd’hui à Grena<strong>de</strong>.Né en 1959, Carlos Sa<strong>le</strong>m mène d’abord <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> journalisme puis multiplie <strong>le</strong>s petits boulots. Installé en Espagne<strong>de</strong>puis 1988, il vit <strong>au</strong>jourd’hui à Madrid, où on peut <strong>le</strong> croiser dans son bar, <strong>le</strong> Bukowski Club.18


FIGURES ARGENTinesGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>VENDREDI 28 juin À 20h30 / LIBRAirie LA RENAissANCEChe Guevara : une figure argentineLecture <strong>de</strong> Voyage à motocyc<strong>le</strong>tte (Mil<strong>le</strong> et une nuits)> Lecture par Boris TerralVoyage à motocyc<strong>le</strong>tte, signé Ernesto Rafael Guevara <strong>de</strong> la Serna, est un carnet qui retrace <strong>le</strong> voyage qu’ont fait <strong>le</strong>s <strong>de</strong>uxamis argentins (lui et Alberto Granado) à travers l’Amérique latine dans <strong>le</strong>s années 1950. Leur traversée aventureuse serévé<strong>le</strong>ra être un véritab<strong>le</strong> voyage initiatique même si, <strong>au</strong> départ, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux étudiants sont plus attirés par <strong>le</strong> romantisme<strong>de</strong> la route cher à la Beat Generation que par la découverte <strong>de</strong>s peup<strong>le</strong>s opprimés. Bouillonnement d’êtres et <strong>de</strong> <strong>de</strong>stins,fragments <strong>de</strong> vies parallè<strong>le</strong>s ou entrecroisées, ce journal <strong>de</strong> bord est un document exceptionnel sur la vie <strong>de</strong> celui quiverra son image «postérisée» <strong>au</strong> panthéon révolutionnaire. Comme <strong>le</strong> livre Sur la route avec Che Guevara, il a servi <strong>de</strong>base <strong>au</strong> film <strong>de</strong> Walter Sal<strong>le</strong>s Carnets <strong>de</strong> Voyage.SAMedi 29 juin À 20h00 / CHAPel<strong>le</strong> DES CARMÉLITESSanta Evita, fragments <strong>de</strong> la vie d’Eva PerónLe regard <strong>de</strong> Copi (Eva Perón, Bourgois) et <strong>de</strong> Tomas Eloy Martinez (Santa Evita, Robert Laffont)> Lecture par Nathalie Richard et Philippe CalvarioLorsque Maria Eva Duarte naît dans un trou per<strong>du</strong> <strong>de</strong> la province argentine, son <strong>de</strong>stin paraît tout tracé : fil<strong>le</strong> bâtar<strong>de</strong>d’un petit propriétaire terrien, el<strong>le</strong> sera moins que rien, et son existence <strong>au</strong>ra pour tout horizon une campagne misérab<strong>le</strong>,vi<strong>de</strong> et infinie. Pourtant, la petite <strong>au</strong> regard intense et <strong>du</strong>r parviendra <strong>au</strong> sommet. Accrochée <strong>au</strong>x basques d’un chanteur<strong>de</strong> tango <strong>de</strong> passage, el<strong>le</strong> débarque à Buenos Aires, crève la faim, joue <strong>de</strong> son corps, <strong>de</strong>vient une ve<strong>de</strong>tte <strong>de</strong> la radio et <strong>du</strong>cinéma, sé<strong>du</strong>it puis épouse <strong>le</strong> colonel Juan Perón, futur dictateur, dont el<strong>le</strong> sera l’égérie, haïe par <strong>le</strong>s uns, a<strong>du</strong>lée par <strong>le</strong>s<strong>au</strong>tres. Quand un cancer l’emporte à l’âge <strong>de</strong> trente-trois ans, la fou<strong>le</strong> <strong>de</strong>s sans-chemises, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>scamisados, p<strong>le</strong>ure sainteEvita, la madone <strong>de</strong>s déshérités…19


Buenos Aires, nuit & jour / EsPACe EDF BazAC<strong>le</strong>Gens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Trois évocations <strong>de</strong>s mil<strong>le</strong> visages et atmosphères <strong>de</strong> Buenos Aires. En p<strong>le</strong>in cœur <strong>de</strong> Toulouse, l’Espace EDFBazac<strong>le</strong>, usine hydroé<strong>le</strong>ctrique toujours en activité, construite sur <strong>le</strong> site d’anciens moulins, propose unparcours muséographique dédié à l’énergie et <strong>de</strong>s expositions temporaires soutenues par <strong>le</strong> mécénat d’EDF.Jeudi 27 juin À 18H00Ernesto Sábato, Héros et tombes / Elizabeth MasseErnesto Sábato est un écrivain argentin né à Rojas, dans la province <strong>de</strong> Buenos Aires <strong>le</strong> 24 juin 1911. Physicien, romancier,essayiste et critique littéraire, son œuvre mê<strong>le</strong> réalisme et métaphysique, allie à une réf<strong>le</strong>xion sur <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> une puissantecréativité, et témoigne <strong>de</strong> la difficulté <strong>de</strong> vivre dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne. En 1961, il publie Héros et tombes (Le Seuil), sonchef-d’œuvre.Vendredi 28 juin À 18H00Cesar Aira, Les fantômes / Céline Samie, <strong>de</strong> la Comédie FrançaiseNé en 1949, Cesar Aira est un romancier, nouvelliste, essayiste, dramaturge, tra<strong>du</strong>cteur, argentin qui figure parmi <strong>le</strong>sgrands noms <strong>de</strong> la littérature sud-américaine. Son ambition est d’élaborer une esthétique qui se joue <strong>de</strong>s genres et <strong>de</strong>sco<strong>de</strong>s littéraires, une écriture pour l’écriture, parfois proche <strong>de</strong> l’improvisation ou <strong>de</strong> l’écriture <strong>au</strong>tomatique <strong>de</strong>s surréalistes.En <strong>2013</strong>, il publie Les fantômes chez Bourgois.Samedi 29 juiN À 18H00Outremer / Serge Pey et Chiara Mulas« On ne peut par<strong>le</strong>r <strong>de</strong> la littérature argentine sans l’influence colossa<strong>le</strong> <strong>de</strong> la cultureet <strong>de</strong> l’immigration italienne. Des millions d’Italiens ont participé à la création <strong>de</strong> l’âmeargentine. Borges n’habite-t-il pas <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong> Pa<strong>le</strong>rmo avec <strong>le</strong>s “compadritos” qu’ilévoque quelquefois dans ses entretiens ? De grands écrivains comme Hector Bianciotti ouErnesto Sabato sont d’origine italienne, avec <strong>de</strong>s centaines d’<strong>au</strong>tres. Le « cocoliche » est<strong>le</strong> nom donné à la langue espagno<strong>le</strong> parlée par <strong>le</strong>s immigrés italiens. »Chiara Mulas et Serge Pey liront <strong>de</strong>s <strong>le</strong>ttres d’Oltremare <strong>de</strong> Mariangela Sedda (Il Maestra<strong>le</strong>). Ces <strong>le</strong>ttres <strong>de</strong> l’immigrationitalienne en Argentine retracent un long échange épistolaire <strong>de</strong> 1913 à 1928 entre <strong>de</strong>ux sœurs : Grazia, émigrée en Argentineet Antonia, qui est restée en Sardaigne. Les extraits <strong>de</strong> <strong>le</strong>ttres, lus en italien par Chiara Mulas seront entrecoupés<strong>de</strong> textes en français d’écrivains contemporains argentins lus par Serge Pey. Les événements historiques, entrelacés <strong>au</strong>xhistoires personnel<strong>le</strong>s, liées à la condition <strong>de</strong>s émigrés italiens, donnent un nouvel éclairage à la littérature mythique quel’Argentine a donné à l’humanité.20


Carlos Gar<strong>de</strong>lGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>MerCredi 26 juin À 20h30 / PAvillon BLANC (ColoMiers)La Dépêche <strong>du</strong> Midi présente : « Carlos Gar<strong>de</strong>l, el Rey <strong>de</strong>l Tango »> Lecture par Catherine Allégret. Chant : Omar Hasan. Bandonéon : Grégory DaltinEn prélu<strong>de</strong> <strong>au</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>, une soirée littéraire et musica<strong>le</strong>, dédiée à la mémoire <strong>de</strong> Carlos Gar<strong>de</strong>l etune plongée dans <strong>le</strong>s archives <strong>de</strong> La Dépêche <strong>du</strong> Midi.Chanteur compositeur <strong>de</strong> tango argentin, Carlos Gar<strong>de</strong>l est né <strong>le</strong> 11 décembre 1890 à Toulouse. Exilé à 1893 en Argentineavec sa mère, il quitte l’éco<strong>le</strong> dès 1906 pour se consacrer <strong>au</strong> chant. En 1911, il fait la connaissance <strong>de</strong> José Razzano avec<strong>le</strong>quel il va former un <strong>du</strong>o chantant <strong>de</strong> chansons créo<strong>le</strong>s. C’est en 1917 qu’il est reconnu en Argentine comme un véritab<strong>le</strong>chanteur <strong>de</strong> Tango en interprétant la chanson «Mi noche triste» (<strong>de</strong> Samuel Castriota et Pascual Contursi). Véritab<strong>le</strong> icône<strong>du</strong> tango et <strong>de</strong> la culture sud-américaine, il acquiert une renommée internationa<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s années 30, après <strong>de</strong>s tournéesen Amérique latine et en Europe, où il amène <strong>le</strong> tango, en se rendant célèbre en France et en Espagne. Carlos Gar<strong>de</strong>l aéga<strong>le</strong>ment tourné plusieurs longs métrages music<strong>au</strong>x pour la Paramount qui contribueront à étendre sa renommée.21


MilonGaronneGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>sAMedi 29 juin À 20h00 / THÉÂTRE GAronnePatria Petrona : un spectac<strong>le</strong> littéraire et musical d’Alfredo Arias et A<strong>le</strong>jandra RadanoUn hommage tout en fantaisie à la cuisinière argentine Petrona C. De Gan<strong>du</strong>lfoNé <strong>le</strong> 4 mars 1944 à Lanús dans la banlieue <strong>de</strong> Buenos Aires, Alfredo Arias est un metteur en scène, comédien et dramaturgeargentin. Il fon<strong>de</strong> à Buenos Aires <strong>le</strong> groupe théâtral TSE qui obtient un immense succès grâce à <strong>de</strong>s pièces origina<strong>le</strong>smêlant <strong>le</strong> fantastique, <strong>le</strong> féerique et l’humour comme Dracula. À partir <strong>de</strong> 1992, il commence une série <strong>de</strong> créationsorigina<strong>le</strong>s mariant la danse, la musique et <strong>le</strong> dialogue poétique. En 2006, il crée <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> Les noces <strong>de</strong> l’enfant roiprésenté à Versail<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> cadre <strong>du</strong> Festival <strong>de</strong>s Fêtes <strong>de</strong> la nuit.L’œuvre d’Alfredo Arias est extrêmement singulière en France, dans la mesure où il abor<strong>de</strong> <strong>de</strong>s genres divers, pièces <strong>du</strong>répertoire classique et créations contemporaines qui attirent un public toujours <strong>au</strong>tant conquis. Il est éga<strong>le</strong>ment l’<strong>au</strong>teur<strong>du</strong> roman Folies Fantômes, mémoires imaginaires (Le Seuil, 1997).Née à Buenos Aires, A<strong>le</strong>jandra Radano joue <strong>le</strong>s classiques <strong>du</strong> répertoire musical américain : Cats, La Bel<strong>le</strong> et La Bête ettient <strong>le</strong>s rô<strong>le</strong>s princip<strong>au</strong>x dans Chicago et Cabaret. El<strong>le</strong> joue <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> <strong>de</strong> Polly Peachum dans L’Opéra <strong>de</strong> Quat’Sous <strong>de</strong> BertoltBrecht et Kurt Weill. En France, el<strong>le</strong> participe <strong>au</strong> Festival Tango <strong>du</strong> Théâtre National <strong>de</strong> Chaillot, où el<strong>le</strong> chante dans<strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> Danza Maligna <strong>de</strong> Fabián Luca et où el<strong>le</strong> montre sa sensibilité <strong>au</strong> répertoire <strong>de</strong> la Reina <strong>de</strong>l Plata, BuenosAires. Attirée par l’univers et l’œuvre d’Alfredo Arias, el<strong>le</strong> vient à Paris, traverse l’océan avec une petite valise pour <strong>le</strong> rencontreret <strong>au</strong>ditionner avec lui, et participe à plusieurs <strong>de</strong> ses créations, jouant notamment <strong>au</strong>x côtés <strong>de</strong> Catherine Ringerà Chaillot. El<strong>le</strong> déclarait récemment à la <strong>presse</strong> : « Il n’est pas faci<strong>le</strong> d’être une personne norma<strong>le</strong> toute la journée ! ».Ce spectac<strong>le</strong> sera suivi d’une démonstration <strong>de</strong> tango par Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola Sanz, champions <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>« Tango Salon » 2012.A<strong>le</strong>jandra Radano donnera un concert <strong>de</strong> clôture <strong>le</strong> dimanche 30 juin à 18h30 à Saint-Pierre-<strong>de</strong>s-Cuisines.22


TANGO DANS LA VILLEGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola Sanz, champions <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> 2012, catégorie « Tango Salon ».Le coup<strong>le</strong> d’Argentins, Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola Sanz, a remporté en août 2012 à Buenos Aires <strong>le</strong> dixième championnatmondial <strong>de</strong> «Tango Salon», <strong>au</strong>quel 42 coup<strong>le</strong>s <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier étaient finalistes. «Nous sommes heureux,nous n’arrivons pas y croire, c’est un moment magique», a déclaré Paola Sanz, 29 ans. «Mon grand-père écoutaitbe<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> tango et moi j’ai commencé à <strong>le</strong> danser en suivant <strong>de</strong>s cours gratuits dans ma province» <strong>du</strong> Chubut(Patagonie, sud), a-t-el<strong>le</strong> dit. Facundo <strong>de</strong> la Cruz, 26 ans, originaire <strong>de</strong> Cordoba (centre), a <strong>de</strong> son côté avoué avoir appris<strong>le</strong> tango, dans un premier temps, juste pour pouvoir être avec sa compagne.«Je n’en avais jamais écouté», a-t-il dit, ajoutant: «Mais, dans la vie, <strong>le</strong> moment <strong>du</strong> tango finit toujours par arriveret ça <strong>de</strong>vient vite une passion». Quarante-et-un <strong>au</strong>tres coup<strong>le</strong>s, parmi <strong>le</strong>squels <strong>de</strong>s Belges, <strong>de</strong>s Canadiens, <strong>de</strong>s Russes,<strong>de</strong>s Américains, <strong>de</strong>s Japonais, <strong>de</strong>s singapouriens, <strong>de</strong>s Urguayens, <strong>de</strong>s Colombiens, <strong>de</strong>s Vénézuéliens, <strong>de</strong>s Portugais, <strong>de</strong>sMexicains et <strong>de</strong>s Chiliens, ont pris part à la fina<strong>le</strong> <strong>de</strong>vant 6 000 spectateurs <strong>au</strong> Palais <strong>de</strong>s Sports Luna Park, dans <strong>le</strong> centre<strong>de</strong> Buenos Aires. (AFP)> Tango / Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola SanzCentre culturel Alban Minvil<strong>le</strong>, jeudi 27 juin à 21h00.> Tango / TangueandoDémonstrations et initiations <strong>au</strong> tango argentin gratuites. Animations et grand bal gratuit dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>s « Rencontres<strong>du</strong> Sud », organisées par l’association Tangueando.Place Saint-Georges, vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 juin à partir <strong>de</strong> 17h30.> Tango / Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola SanzCentre d’animation La Reynerie, vendredi 28 juin à 21h00.> Tango / Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola SanzLibrairie La Renaissance, samedi 29 juin à 18h30> Tango / Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola Sanz / MilonGaronneThéâtre Garonne, samedi 29 juin à partir <strong>de</strong> 21h30,à l’issue <strong>de</strong> la performance d’Alfredo Arias.> Clôture officiel<strong>le</strong> : Viva Buenos Aires ! Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola Sanz / A<strong>le</strong>jandra RadanoSaint-Pierre-<strong>de</strong>s-Cuisines, dimanche 30 juin à 18h30.Viva Buenos Aires !Chanson : A<strong>le</strong>jandra Radano. Tango : Facundo <strong>de</strong> la Cruz et Paola SanzEn clôture <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>. Dimanche 30 juin à 18h30 à Saint-Pierre <strong>de</strong>s Cuisines.23


UN FILM DE GUSTAVO TARETTO AVEC PILAR LÓPEZ DE AYALA ET JAVIER DROLASUN FILM DE GUSTAVO TARETTO AVEC PILAR LÓPEZ DE AYALA, JAVIER DROLAS, INÉS EFRON, RAFAEL FERRO, CARLA PETERSON, ADRIÁN NAVARRO RIZOMA/PANDORA FILMPRODUKTION/EDDIE SAETA EN ASSOCIATION AVEC ZARLEK AVEC LE SOUTIEN DE NCAA/IBERMEDIA/WORLD CINEMA FUND/FILMSTIFTUNG NRW/ICAA COSTUMES FLAVIA GAITAN INGÉNIEUR DU SON CATRIEL VILDOSOLA DÉCORS LUCIANA QUARTARUOLO/ROMEO FASCE EFFETS SPÉCIAUXMARIANO SANTILLI DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE LEANDRO MARTÍNEZ MUSIQUE GABRIEL CHWOJNIK MONTAGE PABLO MARI/ROSARIO SUAREZ DIRECTION DE PRODUCTION FERNANDO BROM PRODUCTEURS ÉXECUTIFS BARBARA FRANCISCO PRODUCTEURS ASSOCIÉS NATACHA CERVI/HERNAN MUSALUPPI/CHRISTOPH FRIEDEL/LUIS MIÑARRO/LUIS SARTOR PRODUIT PAR NATACHA CERVI/HERNÁN MUSALUPPI ÉCRIT ET RÉALISÉ PAR GUSTAVO TARETTOWWW.JOUR2FETE.COMWWW.MEDIANERASTHEFILM.COMAdaptation :Buenos Aires <strong>au</strong> cinémaGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Mardi 25 juin à 21h00 / Cinéma Jean Marais (Aucamvil<strong>le</strong>)> Dans ses yeux <strong>de</strong> Juan José Campanella (Espagne - Argentine, 2010, 2h09)1974, Buenos Aires. Benjamin Esposito enquête sur <strong>le</strong> meurtre vio<strong>le</strong>nt d’une jeune femme. 25 ans plustard, il déci<strong>de</strong> d’écrire un roman basé sur cette affaire «classée» dont il a été témoin et protagoniste. Cetravail d’écriture <strong>le</strong> ramène à ce meurtre qui l’obsè<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis tant d’années mais éga<strong>le</strong>ment à l’amourqu’il portait alors à sa collègue <strong>de</strong> travail.Film présenté par Cinéfol 31 et l’association Studi Ô Camvil<strong>le</strong>.Jeudi 27 juin à 21h00 / Cinéma Mermoz (Muret)> Carnets <strong>de</strong> voyage <strong>de</strong> Walter Sal<strong>le</strong>s (Argentine, 2003, 2h06)En 1952, <strong>de</strong>ux jeunes Argentins, Alberto Granado et Ernesto Guevara, partent à la découverte <strong>de</strong> l’Amériquelatine. Ils débutent <strong>le</strong>ur périp<strong>le</strong> sur une vieil<strong>le</strong> moto baptisée «La Vigoureuse». La confrontationavec la réalité socia<strong>le</strong> et politique <strong>de</strong>s pays visités altère la perception que <strong>le</strong>s amis ont <strong>du</strong> continent.Cette expérience éveil<strong>le</strong>ra <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s vocations associées à un désir <strong>de</strong> justice socia<strong>le</strong>.Lecture d’extraits <strong>de</strong> Voyage à motocyc<strong>le</strong>tte d’Ernesto Che Guevara par Boris Terral.Projection <strong>de</strong> films et documentaires, en partenariat avec l’ARCALT et <strong>le</strong> Cinéma ABCCOUP DE CŒUR DU PUBLIC - BERLIN - TOULOUSEJOUR2FÊTE PRÉSENTEmedianerasOÙ TROUVER L’AMOUR QUAND ON NE SAIT OÙ CHERCHER?AU CINÉMA LE 1 ER JUIN> El Chino <strong>de</strong> Sebastian Borensztein (Argentine, 2012, 1h40)L’histoire insolite d’un Argentin et d’un Chinois unis par une vache tombée <strong>du</strong> ciel ! Jun débarque mystérieusement enArgentine. Per<strong>du</strong> et ne parlant pas un mot d’espagnol, il tombe littéra<strong>le</strong>ment sur Roberto, quincaillier maniaque et célibatairegrincheux, qui <strong>le</strong> recueil<strong>le</strong> malgré lui. Film présenté par <strong>le</strong> Cinéma ABC.> Medianeras, un film <strong>de</strong> Gustavo Taretto (Argentine, 2011, 1h31)Martin est phobique mais se soigne. Petit à petit il parvient à sortir <strong>de</strong> son iso<strong>le</strong>ment. Mariana sort d’une relation longue.El<strong>le</strong> est per<strong>du</strong>e et confuse. Martin et Mariana vivent dans la même rue, dans <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>s l’un en face <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>tre maisne se sont jamais rencontrés. Comment peuvent-ils se rencontrer dans une vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> trois millions d’habitants ? Ce qui <strong>le</strong>ssépare <strong>le</strong>s rassemb<strong>le</strong>... Film présenté par l’ARCALT - Cinélatino, Rencontres <strong>de</strong> Toulouse.> Bolivia, un film <strong>de</strong> Israel Adrián Caetano (Argentine, 2001, 1h15)En quittant sa Bolivie nata<strong>le</strong>, Freddy a laissé ce qui comptait <strong>le</strong> plus pour lui : sa famil<strong>le</strong>. Il rejoint Buenos Aires dansl’espoir <strong>de</strong> trouver un bon travail et un logement pour faire venir <strong>le</strong>s siens. Or, cette vil<strong>le</strong> se révè<strong>le</strong> be<strong>au</strong>coup moinsaccueillante que prévu. Film présenté par l’ARCALT - Cinélatino, Rencontres <strong>de</strong> Toulouse.> La Ciénaga, un film <strong>de</strong> Lucrécia Martel (Argentine, 2002, 1h43)Au mois <strong>de</strong> février, dans <strong>le</strong>s marécages <strong>du</strong> Nord-Ouest <strong>de</strong> l’Argentine, la cha<strong>le</strong>ur suffocante se mê<strong>le</strong> <strong>au</strong>x pluies tropica<strong>le</strong>s.A quelques kilomètres <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> La Ciénaga se trouve La Mandragora, une propriété rura<strong>le</strong> dans laquel<strong>le</strong> Mecha, unecinquantenaire, passe l’été avec ses quatre enfants et un mari inexistant.> Despues <strong>de</strong> la revolucion <strong>de</strong> Vincent Dieutre (France-Argentine, 2007, 0h55)Je suis enfin à Buenos Aires, pour un séminaire sur <strong>le</strong> cinéma. Ivre <strong>de</strong> joie, je découvre la vil<strong>le</strong> que m’avaient tant décrite<strong>le</strong>s grands frères argentins, <strong>du</strong> temps <strong>de</strong>s Gran<strong>de</strong>s Manœuvres et <strong>du</strong> Palace. Mais la vil<strong>le</strong> est <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong>venue un laboratoireoù s’expérimentent toutes <strong>le</strong>s révolutions, <strong>de</strong> la libération sexuel<strong>le</strong> à cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’art. J’essaie d’être à la h<strong>au</strong>teur <strong>de</strong> cechangement à vue <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> qui éclate sous mes yeux. Je me noie, j’abandonne, pour nous, ceux d’ « après la révolution», c’est sans doute déjà trop tard…24


LeCTURES jeunesseGens <strong>de</strong> Buenos Aires27 - 30 juin <strong>2013</strong>Sergio S. Olguín, Une équipe <strong>de</strong> rêve, MétailiéUne <strong>le</strong>cture-spectac<strong>le</strong> par la compagnie FolAvril et <strong>le</strong> Théâtre <strong>du</strong> Grand RondAuteur argentin, journaliste et critique littéraire né en 1967 à Buenos Aires, Sergio S. Olguín a collaboré <strong>au</strong>x revues Pagina/12,La Nación, El País (Montevi<strong>de</strong>o) et La Capita<strong>le</strong>. Il a été rédacteur en chef <strong>de</strong> la revue Famiglia jusqu’en 1989.Poète, il est <strong>au</strong>ssi <strong>au</strong>teur <strong>de</strong> littérature jeunesse, avec notamment un recueil <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s Oscura monótona <strong>de</strong> sangre(Tusquets, Barcelone, 2010 ) et <strong>le</strong> roman Une équipe <strong>de</strong> rêve, tra<strong>du</strong>it et publié en français en 2006 (Le Seuil-Métailié).Circulation <strong>du</strong> spectac<strong>le</strong> : Centre Culturel Alban Minvil<strong>le</strong>, Théâtre <strong>du</strong> Grand Rond et vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Seilh (Toulouse Métropo<strong>le</strong>).Elizabeth Masse lit Cronopes et Fameux <strong>de</strong> Julio CortázarPubliées en Argentine en 1962, ces histoires sont <strong>le</strong> miroir <strong>du</strong> regard intime <strong>de</strong> Julio Cortázar. El<strong>le</strong>s lui ont même valuun siège <strong>au</strong> Collège <strong>de</strong> Pataphysique. Précédant <strong>le</strong>s grands romans et <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s fantastiques qui ont fait sa réputationen France, ces textes courts éclairent <strong>le</strong> comportement <strong>de</strong> personnages farfelus et graves qui sont <strong>le</strong>s protagonistes <strong>de</strong>sœuvres maîtresses <strong>de</strong> Cortázar.Mercredi 26 juin <strong>2013</strong> à 14h30 / CHU Purpan - Hôpital <strong>de</strong>s enfantsPour saluer Julio CortázarLe Cerc<strong>le</strong> laïque Jean Ch<strong>au</strong>bet fait son Marathon en rendant hommage à l’immense Julio Cortázar, à travers un programme<strong>de</strong> <strong>le</strong>ctures pour toute la famil<strong>le</strong> : la Compagnie Recto-Verso lit Le fils <strong>du</strong> vampire et Axolotl (Gallimard), PetitCri Pro<strong>du</strong>ctions et la Compagnie Les gu<strong>du</strong><strong>le</strong>s lisent Cronopes et fameux (Gallimard).Vendredi 28 juin <strong>2013</strong> à 18h30 / Cerc<strong>le</strong> laïque Jean Ch<strong>au</strong>betLecture <strong>de</strong>s l<strong>au</strong>réats <strong>du</strong> concours <strong>de</strong> <strong>le</strong>ctureEn partenariat avec l’É<strong>du</strong>cation nationa<strong>le</strong>, la Région Midi-Pyrénées et <strong>le</strong> Groupe La Poste Midi-Pyrénées.Avec la complicité <strong>de</strong> Francis Ricard.Samedi 29 juin <strong>2013</strong> à 10h30 / Chapel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s CarmélitesLe MARATHON POUR TOUSvendredi 28 juin À 14h30 / Cave Poésie René GouzenneBuenos Aires Polar: Lecture-restitution <strong>de</strong> l’atelier « écriture et mise en voix » <strong>du</strong> Centre <strong>de</strong> détention <strong>de</strong> MuretDepuis avril <strong>2013</strong>, l’écrivain Lionel Hignard anime sept ateliers d’écriture <strong>au</strong> Centre <strong>de</strong> détention <strong>de</strong> Muret, et <strong>le</strong> comédienet metteur en scène Kaf Malère travail<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>s détenus à la mise en voix <strong>de</strong>s textes réalisés. Une captation <strong>au</strong>dio<strong>de</strong>s <strong>le</strong>ctures à la bibliothèque <strong>du</strong> Centre <strong>de</strong> Détention <strong>le</strong> 20 juin puis à la Cave Poésie René Gouzenne <strong>le</strong> 28 juin donneranaissance à un CD. La <strong>le</strong>cture à la Cave Poésie sera <strong>au</strong>ssi filmée pour diffusion sur <strong>le</strong> canal vidéo interne <strong>au</strong> Centre <strong>de</strong>détention. Enfin, un livret <strong>de</strong>s textes sera publié : il sera disponib<strong>le</strong> lors <strong>du</strong> Marathon d’<strong>au</strong>tomne <strong>2013</strong>.En partenariat avec <strong>le</strong> SPIP <strong>de</strong> Muret.25


LeMarathon<strong>de</strong>sidéesRévolutions :Un <strong>au</strong>tre mon<strong>de</strong> est-il possib<strong>le</strong> ?26


RÉVOLUTIONS : UN AUTRE Mon<strong>de</strong> EST-IL PossiB<strong>le</strong> ?Le Marathon <strong>de</strong>s idées27 - 30 juin <strong>2013</strong>VENDREDI 28 JUin <strong>2013</strong> / Sal<strong>le</strong> <strong>du</strong> Sénéchal et Muséum <strong>de</strong> Toulouse14h30. Révolutions économiques : Un mirac<strong>le</strong> argentin ?Intro<strong>du</strong>ction par Olivier Poivre d’Arvor, directeur <strong>de</strong> France CultureRencontre avec Hernán Lombardi, ministre <strong>de</strong> la Culture, et Damián Tabarovsky, écrivain.Homme politique argentin, Hernán Lombardi, né en 1960, est l’actuel ministre <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Buenos Aires. Plusieurs foisministre, il se consacre <strong>au</strong>jourd’hui <strong>au</strong> développement culturel et international <strong>de</strong> la capita<strong>le</strong> argentine. Il est à l’initiative <strong>du</strong> classement<strong>du</strong> tango <strong>au</strong> patrimoine mondial <strong>de</strong> l’UNESCO.Damián Tabarovsky est né à Buenos Aires en 1967. Diplômé en sociologie <strong>de</strong> l’Éco<strong>le</strong> <strong>de</strong>s h<strong>au</strong>tes étu<strong>de</strong>s en sciences socia<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Paris, ila publié <strong>de</strong>s essais, <strong>de</strong>s romans et tra<strong>du</strong>it <strong>de</strong>s poètes et romanciers d’avant-gar<strong>de</strong>. Il est éditeur dans une <strong>de</strong>s plus jeunes et plus inventivesmaisons d’édition <strong>de</strong> Buenos Aires.16h00. Révolutions politiques : Terminées, <strong>le</strong>s révolutions arabes ?Rencontre avec Gil<strong>le</strong>s Kepel, universitaire, et Jack Lang, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Institut <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> Arabe.Animé par Olivier Poivre d’Arvor, directeur <strong>de</strong> France CultureGil<strong>le</strong>s Kepel, né en 1955 à Paris, est un politologue français, spécialiste <strong>de</strong> l’islam et <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> arabe. Il est professeur <strong>de</strong>s universités etdirecteur <strong>de</strong> la chaire « Moyen-Orient Méditerranée » à l’Institut d’étu<strong>de</strong>s politiques (IEP) <strong>de</strong> Paris. Il vient <strong>de</strong> publier Passion arabe(Gallimard).Ancien ministre <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> l’É<strong>du</strong>cation nationa<strong>le</strong>, ancien maire <strong>de</strong> Blois, longtemps député, Jack Lang, né en 1939 dans <strong>le</strong>sVosges, est docteur et agrégé <strong>de</strong> droit public et sciences politiques. Il est élu en 2012 à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’Institut <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> Arabe.20h00. Révolutions écologiques : Les défis <strong>de</strong> la transition écologiqueRencontre avec Gil<strong>le</strong>s Berh<strong>au</strong>lt, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité 21, et Christophe Aubel, directeur <strong>de</strong> l’association Humanité etBiodiversité. Intro<strong>du</strong>ction par Jean-Pierre Bugada, directeur <strong>de</strong> la communication <strong>de</strong>s Nations Unies pour la France etMonaco. En partenariat avec <strong>le</strong> Muséum <strong>de</strong> Toulouse.Gil<strong>le</strong>s Berh<strong>au</strong>lt fon<strong>de</strong> en 2000 l’ACIDD (Association communication et information pour <strong>le</strong> développement <strong>du</strong>rab<strong>le</strong>). En juin 2010, i<strong>le</strong>st élu à la prési<strong>de</strong>nce <strong>du</strong> Comité 21 (Comité français pour <strong>le</strong> développement <strong>du</strong>rab<strong>le</strong>). En 2012, il est prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Club France Rio+20et <strong>du</strong> Pavillon <strong>de</strong> la France pour <strong>le</strong> Sommet <strong>de</strong> la terre à Rio.Né en 1962, instituteur <strong>de</strong> formation, Christophe Aubel s’est engagé dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> associatif pour la protection <strong>de</strong> la nature. En 2001,il <strong>de</strong>vient directeur <strong>de</strong> la Ligue Roc, présidée par Hubert Reeves et rebaptisée <strong>de</strong> puis 2012 « Humanité et biodiversité ». Son but est lapréservation <strong>de</strong> la biodiversité comme condition <strong>de</strong> la survie <strong>de</strong> l’humanité.Jean-Pierre Bugada, né en 1951 en Franche-Comté, a effectué sa carrière à l’ONU, dans <strong>le</strong> secteur <strong>de</strong> l’information, à Genève et notamment<strong>au</strong> Siège à New York. A l’origine <strong>de</strong> la création <strong>du</strong> site Internet <strong>de</strong> l’ONU, il a œuvré à promouvoir Internet comme instrument<strong>de</strong> développement économique et social.27


Le Marathon <strong>de</strong>s idées27 - 30 juin <strong>2013</strong>SAMedi 29 JUin <strong>2013</strong> / Sal<strong>le</strong> <strong>du</strong> Sénéchal14h30. Philosophie : Des révolutionsRencontre avec Raphaël Enthoven, philosophe, animée par Olivier Poivre d’Arvor, directeur <strong>de</strong> France CulturePhilosophe, écrivain, chroniqueur à L’Express, pro<strong>du</strong>cteur <strong>du</strong> Gai savoir à France Culture, Raphaël Enthoven a enseigné à Lyon, à Pariset à Caen avant <strong>de</strong> rejoindre l’Eco<strong>le</strong> Polytechnique. Depuis 2008, il présente l’émission Philosophie, diffusée <strong>le</strong> dimanche sur Arte.16h00. Clôture : Révolution <strong>de</strong> la jeunesseRencontre avec Martin Hirsch, directeur <strong>de</strong> l’Agence <strong>du</strong> Service civique.Intro<strong>du</strong>ction par Olivier Poivre d’Arvor, directeur <strong>de</strong> France CultureAncien prési<strong>de</strong>nt d’Emmaüs France et <strong>de</strong> l’Agence nouvel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s solidarités actives, Martin Hirsch occupe <strong>de</strong> 2007 à 2010 <strong>le</strong> poste <strong>de</strong>H<strong>au</strong>t-commissaire <strong>au</strong>x Solidarités actives contre la p<strong>au</strong>vreté <strong>au</strong> sein <strong>du</strong> gouvernement Fillon. À partir <strong>de</strong> 2009, il cumu<strong>le</strong> ce poste aveccelui <strong>de</strong> H<strong>au</strong>t-Commissaire à la Jeunesse, avant <strong>de</strong> quitter <strong>le</strong> gouvernement l’année suivante et <strong>de</strong> prendre la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’Agence<strong>du</strong> Service Civique.28


Cou<strong>le</strong>ursBelgiqueWallonie-Bruxel<strong>le</strong>s <strong>au</strong> ren<strong>de</strong>z-vous <strong>du</strong> Marathon• Rencontres d’<strong>au</strong>teurs et <strong>le</strong>ctures• Amélie Nothomb / France Culture• Eugène Savitzkaya• Hommages (Simenon, B<strong>au</strong>ch<strong>au</strong>, Rolin)29


encontres D’AUTEUrs /<strong>le</strong>cturesBelgique Wallonie-Bruxel<strong>le</strong>s27 - 30 juin <strong>2013</strong>Auteurs invitésAlain Berenboom lit La recette <strong>du</strong> pigeon à l’italienne, Genèse.Né à Bruxel<strong>le</strong>s d’un père venu <strong>de</strong> Pologne et d’une mère née à Vilnius lorsque la vil<strong>le</strong> était russe,Alain Berenboom est <strong>de</strong>venu un écrivain belge <strong>de</strong> langue française !Sa culture cosmopolite expliquesans doute que son œuvre romanesque promène <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur tout <strong>au</strong> long <strong>de</strong> la planète, mêmesi ses héros (pour être juste <strong>de</strong>s anti-héros souvent ambitieux mais qui n’ont pas <strong>le</strong>s moyens <strong>de</strong><strong>le</strong>urs aspirations) ont bien <strong>de</strong>s traits dominants <strong>de</strong> l’art belge : l’<strong>au</strong>to-dérision, une soif <strong>de</strong> panacheet <strong>de</strong> folie mêlée à une mo<strong>de</strong>stie excessive et un amour <strong>de</strong> la vie et <strong>de</strong> la sensualité.Geneviève Damas et Marianne Denicourt lisent Si tu passes la rivière, Luce WilquinComédienne, écrivain et metteur en scène <strong>de</strong> théâtre et d’opéra, el<strong>le</strong> écrit en 2002 Molly à vélo(Lansman) et obtient <strong>le</strong> Prix <strong>du</strong> Théâtre - Meil<strong>le</strong>ur Auteur 2004. En 2009, Le pays sans anniversaireest l<strong>au</strong>réat <strong>du</strong> concours organisé par <strong>le</strong> Créa-Théâtre pour ses vingt ans d’existence. En 2010,el<strong>le</strong> reçoit <strong>le</strong> prix littéraire <strong>du</strong> Par<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> la Commun<strong>au</strong>té française pour sa pièce STIB. En 2012,el<strong>le</strong> est l<strong>au</strong>réate <strong>du</strong> Prix <strong>de</strong>s Cinq continents avec Si tu passes la rivière <strong>au</strong>x éditions Luce Wilquin.Jean-Luc Outers et Benjamin Jungers (Comédie Française) lisent De jour comme <strong>de</strong> nuit, Actes SudJean-Luc Outers a longtemps travaillé <strong>au</strong> Ministère <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Belgique avant <strong>de</strong> se consacrer àl’écriture. Il obtient <strong>le</strong> Prix Victor Rossel pour Corps <strong>de</strong> métier en 1995, <strong>le</strong> Prix AT&T pour La place<strong>du</strong> mort, et en 2008 <strong>le</strong> Prix Victor Rossel <strong>de</strong>s jeunes pour Le voyage <strong>de</strong> Luca. Depuis 2012, il faitpartie <strong>du</strong> comité <strong>de</strong> <strong>le</strong>cture d’Espace Nord, col<strong>le</strong>ction consacrée à la littérature belge francophone.Le Point présente : David Van Reybrouck et Daniel Mesguich lisent Congo, une histoire, Actes SudDavid Van Reybrouck retrace <strong>le</strong> <strong>de</strong>stin tumultueux <strong>du</strong> Congo, <strong>de</strong> la préhistoire à nos jours. De la colonisationbelge à l’indépendance, il entremê<strong>le</strong> <strong>le</strong>s faits historiques et <strong>le</strong> récit <strong>de</strong> ses rencontres. Sonlivre prend une dimension personnel<strong>le</strong> où l’empathie à l’égard <strong>de</strong> ses interlocuteurs est crucia<strong>le</strong>.Patrick Roegiers et Jacques Bonnaffé lisent Le bonheur <strong>de</strong>s Belges, GrassetEcrivain, directeur <strong>de</strong> théâtre, comédien, <strong>au</strong>teur et metteur en scène belge, Patrick Roegiers mèned’abord une carrière <strong>au</strong> théâtre. Établi à Paris <strong>de</strong>puis 1983, il est <strong>au</strong>ssi critique photographique<strong>au</strong> journal Le Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1985 à 1992 et <strong>au</strong>teur d’une vingtaine d’ouvrages sur la photographie, etconçoit <strong>de</strong>s expositions à l’étranger. Depuis quelques années, la Belgique est <strong>de</strong>venue un sujet ensoi, traité dans Le Mal <strong>du</strong> pays, <strong>au</strong>tobiographie <strong>de</strong> la Belgique (Seuil, 2003), La Belgique, <strong>le</strong> romand’un pays (Gallimard, 2005) et La Spectaculaire Histoire <strong>de</strong>s rois <strong>de</strong>s Belges (Perrin, 2007).Antoine W<strong>au</strong>ters et Isabel<strong>le</strong> Nanty lisent Césarine <strong>de</strong> nuit, CheyneNé à Liège en 1981, philosophe <strong>de</strong> formation, il enseigne puis <strong>de</strong>vient scénariste. Il publie <strong>de</strong>s livresen Belgique, dont Debout sur la langue (Maëlstrom), Prix Polak 2008 <strong>de</strong> l’Académie <strong>de</strong> langue etlittérature françaises <strong>de</strong> Belgique. En 2010, paraît à Cheyne Ali si on veut, coécrit avec Ben Arès.Lectures- Éric-Emmanuel Schmitt, Les <strong>de</strong>ux messieurs <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s, Albin Michel / Catherine AllégretUn recueil <strong>de</strong> 5 nouvel<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> mystère <strong>de</strong>s sentiments inavoués. Avec délicatesse, Eric-Emmanuel Schmitt dévoi<strong>le</strong> <strong>le</strong>ssecrets <strong>de</strong> plusieurs âmes. Dramaturge, romancier, nouvelliste, essayiste, cinéaste, tra<strong>du</strong>it en 40 langues et joué dans<strong>au</strong>tant <strong>de</strong> pays, Eric-Emmanuel Schmitt est un <strong>de</strong>s <strong>au</strong>teurs <strong>le</strong>s plus lus et <strong>le</strong>s plus représentés dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong>.- Éric Vuillard, Congo, Actes Sud / Jacques Bonnaffé« Regar<strong>de</strong> ! Ce sont <strong>le</strong>s puissances d’Europe tel<strong>le</strong>s que Dieu <strong>le</strong>s a faites et tel<strong>le</strong>s que moi j’ai épousseté <strong>le</strong>urs os et ten<strong>du</strong><strong>le</strong>ur pe<strong>au</strong> toute blanche. El<strong>le</strong>s faisaient bien ce qu’el<strong>le</strong>s voulaient <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs domestiques et <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs nègres, eh bien moi,je dispose <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs gran<strong>de</strong>s carcasses héroïques ; j’en fais ce qui me plaît. Je <strong>le</strong>s ressuscite et je <strong>le</strong>s montre, là, comme <strong>de</strong>ssinges <strong>de</strong> cirque, grands singes vainqueurs dans un océan <strong>de</strong> misère. »30


Amélie NothoMB / France CultureBelgique Wallonie-Bruxel<strong>le</strong>s27 - 30 juin <strong>2013</strong>sAMedi 29 juin, <strong>de</strong> 15h00 à 20h00 / Saint-Pierre <strong>de</strong>s CuisinesAmélie Nothomb, 20 ans après / Augustin Trapenard et Sandrine TreinerEn direct et en publicIl y a vingt ans, Amélie Nothomb entrait d’un coup <strong>de</strong> maître, en un premier roman magistral, dans larépublique <strong>de</strong>s <strong>le</strong>ttres françaises. France Culture, <strong>au</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>, la célèbre en cinq heures <strong>de</strong> direct,<strong>le</strong>ctures, entretiens et témoi- gnages entremêlés.L’invention d’un <strong>au</strong>teur, la construction d’une œuvre. Ce seront <strong>le</strong>s fils rouges <strong>de</strong> cet événement exceptionnel. Commentadvient Amélie Nothomb comme <strong>au</strong>teur prolixe <strong>de</strong> romans à la parution rythmée comme une horloge ? Quel parcours<strong>du</strong> moi construit-el<strong>le</strong> entre pro<strong>du</strong>ction romanesque, textes <strong>au</strong>tobiographiques, mise en scène et rapport singulier à ses<strong>le</strong>cteurs ? Comment s’organisent dans l’œuvre ses obsessions littéraires <strong>de</strong> la figure <strong>de</strong> l’ogre à Barbe-B<strong>le</strong>ue ?Cinq heures d’antenne donc pour déambu<strong>le</strong>r dans un <strong>de</strong>s labyrinthes <strong>le</strong>s plus mystérieux et sé<strong>du</strong>isants <strong>de</strong> la littératurecontemporaine.- 15h00. Hygiène <strong>de</strong> l’assassin (Albin Michel)> Lecture par Agathe Bonitzer et Jean-Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> DreyfusPar ce premier roman, mettant en scène un Prix Nobel misanthrope, Amélie Nothomb fit, à vingt-six ans, une entréefracassante en littérature.- 16h00. Entretien avec Augustin Trapenard et Sandrine Treiner.Entretien avec Amélie Nothomb, archives et documents inédits.- 17h00. Métaphysique <strong>de</strong>s tubes (Albin Michel)> Lecture par Nico<strong>le</strong> GarciaAmélie Nothomb, tour à tour amusée et désespérée, met toute son acuité et son irrésistib<strong>le</strong> ironie dans la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>spremiers âges <strong>de</strong> la vie.- 18h00. Entretien avec Augustin Trapenard et Sandrine Treiner.Entretien avec Amélie Nothomb, archives et documents inédits.- 19h00. Une forme <strong>de</strong> vie (Albin Michel)> Lecture par Claire Nebout et Jean-Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> DreyfusQuotidiennement sollicitée par <strong>de</strong>s courriers <strong>de</strong> ses <strong>le</strong>cteurs, Amélie tombe un jour sur une <strong>le</strong>ttre inatten<strong>du</strong>e, cel<strong>le</strong> d’unG.I. coincé en Irak.31


Les <strong>mots</strong> d’Eugène SavitzKAYABelgique Wallonie-Bruxel<strong>le</strong>s27 - 30 juin <strong>2013</strong>Son œuvre d’écrivain et <strong>de</strong> poète est l’une <strong>de</strong>s plus importantes d’<strong>au</strong>jourd’hui. La singularité <strong>de</strong> son ta<strong>le</strong>nten fait un être rare, à la poésie remarquab<strong>le</strong>. Longtemps que <strong>le</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> souhaitait l’accueilliret faire entendre son œuvre en gran<strong>de</strong> partie publiée <strong>au</strong>x Éditions <strong>de</strong> Minuit (Exquise Louise, Marin moncœur, Célébration d’un mariage improbab<strong>le</strong> et illimité, Fou trop poli).- Lectures d’Eugène SavitzkayaFils d’un russe et d’une polonaise immigrés en Belgique après la guerre, Eugène Savitzkaya est né à Liège en 1955. Aprèsavoir abandonné très tôt ses étu<strong>de</strong>s, il publie à dix-neuf ans un recueil <strong>de</strong> poésie Les Lieux <strong>de</strong> la dou<strong>le</strong>ur (1974). Puis,après trois <strong>au</strong>tres ouvrages <strong>de</strong> poésie d’influence surréaliste — dont Mongolie, plaine sa<strong>le</strong> —, paraît son premier romanMentir (1977, Minuit). Suivront Un jeune homme trop gros, Fou civil, Marin mon cœur, Exquise Louise, Fou trop poli.Samedi 29 juin à 18h30 / librairie Ombres Blanches- Eugène Savitzkaya, Célébration d’un mariage improbab<strong>le</strong> et illimité, Minuit / Fabienne Débarre etGuill<strong>au</strong>me Poix.« La Célébration d’un mariage improbab<strong>le</strong> et illimité se dérou<strong>le</strong> pendant la cinquième nuit <strong>de</strong> la disparition <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>qui met six jours et six nuits à disparaître afin <strong>de</strong> se régénérer. Cette nuit-là est nuit <strong>de</strong> noce et <strong>de</strong> carnaval car est tentée,<strong>au</strong> cours d’une fête mémorab<strong>le</strong>, la fusion <strong>du</strong> principe féminin et <strong>du</strong> principe masculin, l’union <strong>de</strong>s espèces, <strong>de</strong>s langueset <strong>de</strong>s cultures, chacun apportant son pain, son vin, son chou, son kif, son e<strong>au</strong>-<strong>de</strong>-vie et son fromage et mettant encommun ses attributs, ses contes et ses blagues. »- Hervé Guibert et Eugène Savitzkaya, Lettres à Eugène, Gallimard / Philippe Calvario et Yannick RenierHervé Guibert et Eugène Savitzkaya se rencontrent <strong>au</strong> début <strong>de</strong>s années 1980 <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> la revue Minuit que publie <strong>le</strong>uréditeur commun Jérôme Lindon. S’en suit une amitié, renforcée par <strong>le</strong>ur doub<strong>le</strong> présence à la Villa Médicis à Rome en1988, jusqu’à la mort d’Hervé Guibert en 1991, l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong> A l’ami qui ne m’a pas s<strong>au</strong>vé la vie considérant l’écrivain belgecomme son « frère d’écriture ».Une création <strong>du</strong> festival Passages <strong>de</strong> témoins (Caen). En partenariat avec la Maison <strong>de</strong> la Poésie (Paris) et <strong>le</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> (Toulouse).32


hommagesBelgique Wallonie-Bruxel<strong>le</strong>s27 - 30 juin <strong>2013</strong>Georges Simenon : portrait en <strong>le</strong>ctures, correspondances et inédits.Né en 1903, il passe son enfance à Liège. Il abandonne ses étu<strong>de</strong>s à 15 ans. Après uneexpérience journalistique en Belgique, il se rend à Paris et côtoie <strong>le</strong> milieu littéraire,qui lui donne la passion <strong>de</strong> l’écriture. Dès 1924, il se lance dans la rédaction d’unemultitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> romans populaires sous pseudonymes. Ce n’est qu’à l’âge <strong>de</strong> 28 ans qu’ilse déci<strong>de</strong> à signer <strong>de</strong> son vrai nom l’un <strong>de</strong> ses ouvrages. Il s’agit <strong>du</strong> roman policierPietr <strong>le</strong> Letton, dans <strong>le</strong>quel apparaît <strong>le</strong> personnage <strong>de</strong> Maigret. Auteur prolifique, Simenonmultiplie <strong>le</strong>s publications <strong>de</strong> romans. Fort <strong>du</strong> succès <strong>du</strong> cyc<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Maigret, i<strong>le</strong>ntre <strong>au</strong>x éditions Gallimard en 1935 et publie <strong>de</strong>s romans plus psychologiques, telsque Les fiançail<strong>le</strong>s <strong>de</strong> M. Hire ou L’aîné <strong>de</strong>s Ferch<strong>au</strong>x. Au cours d’un exil <strong>au</strong>x Etats-Unis, il se penche sur sa vie en publiant Je me souviens et Pedigree, œuvres <strong>au</strong>tobiographiques.Il s’instal<strong>le</strong> ensuite en Suisse et s’y éteint en 1989.- Correspondances et textes inédits / Daniel MesguichEn partenariat avec La Fondation La Poste, Aristophil et <strong>le</strong> Musée <strong>de</strong>s Lettres et Manuscrits.Un portrait <strong>de</strong> Georges Simenon <strong>au</strong> travers <strong>de</strong> sa correspondance et <strong>de</strong> manuscrits inédits.- Les inconnus dans la maison, Gallimard / Pierre ArditiN’ayant trouvé d’<strong>au</strong>tre consolation que <strong>le</strong> vin <strong>de</strong>puis que sa femme l’a quitté, l’avocat Hector Loursat a cessé <strong>de</strong> plai<strong>de</strong>r.Il vit à Moulins, dans une gran<strong>de</strong> maison <strong>au</strong>x trois quarts inhabitée. Un soir, tout son univers bascu<strong>le</strong> : il découvre uninconnu qui vient d’être assassiné. C’est la révélation <strong>de</strong> toute la vie secrète <strong>de</strong> Nico<strong>le</strong>, sa fil<strong>le</strong>....- La veuve Cou<strong>de</strong>rc, Gallimard / Catherine AllégretLorsque Jean sort <strong>de</strong> prison, il est hébergé par une veuve dont il <strong>de</strong>vient l’amant. Ancienne servante, el<strong>le</strong> avait épousé <strong>le</strong>fils <strong>de</strong> ses patrons. El<strong>le</strong> doit maintenant se défendre contre l’avidité <strong>de</strong> sa famil<strong>le</strong>. La veuve Cou<strong>de</strong>rc s’attache à Jean avecune jalousie morbi<strong>de</strong>, mais lui ne rêve que d’un bonheur paisib<strong>le</strong>.- Pedigree, Gallimard / Pascal GreggoryRoman <strong>au</strong>tobiographique, inoubliab<strong>le</strong> tab<strong>le</strong><strong>au</strong> d’un Liège <strong>de</strong> brouillard et <strong>de</strong> neige, Pedigree est assurément une <strong>de</strong>sœuvres <strong>le</strong>s plus fortes <strong>de</strong> Georges Simenon, où l’écrivain a livré, à travers un inventaire sans concession <strong>de</strong> son enfance,<strong>le</strong>s c<strong>le</strong>fs essentiel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> son univers romanesque.- La vérité sur Bébé Donge, Gallimard / Dominique ReymondUne main <strong>au</strong>x ong<strong>le</strong>s laqués met <strong>de</strong> l’arsenic dans une tasse et un homme frô<strong>le</strong> la mort. Sous un éclairage implacab<strong>le</strong>,<strong>de</strong> menus faits prouveront peu à peu que cette main est cel<strong>le</strong> d’une victime plutôt que cel<strong>le</strong> d’une criminel<strong>le</strong>. Simenonraconte avec une psychologie pénétrante <strong>le</strong> drame si<strong>le</strong>ncieux <strong>de</strong> la vie d’une femme.- L’aîné <strong>de</strong>s Ferch<strong>au</strong>x, Gallimard / Bruno PutzuluDieudonné Ferch<strong>au</strong>x, vieil homme tyrannique, engage comme secrétaire Michel M<strong>au</strong><strong>de</strong>t, un garçon famélique et avi<strong>de</strong><strong>de</strong> vivre. Entre <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux hommes se tissent <strong>de</strong>s liens étroits et ambigus où se mê<strong>le</strong>nt haine et admiration. Traqués par lapolice, ils fuient à travers l’Amérique <strong>du</strong> Sud...Lectures- Henry B<strong>au</strong>ch<strong>au</strong>, Journal, Actes Sud / Arn<strong>au</strong>d Cathrine et Éric CaravacaNé en 1913, Henry B<strong>au</strong>ch<strong>au</strong> est un poète, dramaturge et romancier belge. Il publie son premier roman Géologie (Gallimard)en 1958. Aussi à l’aise dans <strong>le</strong> genre romanesque - La déchirure (Luc Pire), La Dogana (Actes Sud), Le régimentnoir (Gallimard) - que dans la poésie L’escalier b<strong>le</strong>u (éd. Gallimard), La pierre sans chagrin (Actes Sud) - il est <strong>au</strong>ssil’<strong>au</strong>teur d’un essai sur la vie <strong>de</strong> Mao. Henry B<strong>au</strong>ch<strong>au</strong> publie en 2007 Le bou<strong>le</strong>vard périphérique, prix <strong>du</strong> livre Inter, puisL’enfant rieur (2011) et Temps <strong>du</strong> rêve (2012) <strong>au</strong>x éditions Actes Sud. Il meurt en 2012 à Paris, à l’âge <strong>de</strong> 99 ans.- Dominique Rolin, Journal amoureux, Gallimard / Marie-Christine Barr<strong>au</strong>ltÉcrivain belge, membre <strong>de</strong> l’Académie roya<strong>le</strong> <strong>de</strong> langue et <strong>de</strong> littérature françaises <strong>de</strong> Belgique, Dominique Rolin publieLes Marais en 1942, roman salué par Cocte<strong>au</strong> et Max Jacob. Installée à Paris en 1946, el<strong>le</strong> est illustratrice <strong>de</strong> conteset <strong>de</strong> romans <strong>au</strong>x Nouvel<strong>le</strong>s Littéraires, puis l’<strong>au</strong>teur d’une <strong>au</strong>tobiographie remarquée (Le lit, 1960) et Le Souff<strong>le</strong> (1952),pour <strong>le</strong>quel el<strong>le</strong> obtient <strong>le</strong> prix Femina. Élue membre <strong>du</strong> jury <strong>de</strong> ce prix en 1958, el<strong>le</strong> en est exclue en 1965 pour avoir critiquéson archaïsme. El<strong>le</strong> y rencontre un jeune <strong>au</strong>teur <strong>de</strong> vingt ans son ca<strong>de</strong>t, qu’el<strong>le</strong> appel<strong>le</strong> Jim : <strong>le</strong>ur relation est <strong>le</strong> sujet<strong>de</strong> Trente ans d’amour fou (1988), Le Jardin d’agrément (1994) et Journal amoureux (2000). À l’occasion <strong>de</strong> la parution<strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier livre, Bernard Pivot révè<strong>le</strong> que Jim est en réalité Philippe Sol<strong>le</strong>rs.33


Littérature• Les ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong>la Fondation La Poste• Nico<strong>le</strong> Garcia• Lectures• À voix h<strong>au</strong>te / SCAM• Hommage à Denise Epstein• Après-midi chefs-d’œuvre• Culture occitane34


LeS ren<strong>de</strong>z-vousLittérature27 - 30 juin <strong>2013</strong>JEUdi 27 JUin À 19H00 / CHAPel<strong>le</strong> DES CARMÉLITESVictoria Ocampo et Pierre Drieu La Rochel<strong>le</strong>, Lettres d’un amour défunt, Bartillat / Brigitte Fossey etXavier GallaisFemme <strong>de</strong> <strong>le</strong>ttres et éditrice argentine née en 1890 et disparue en 1979, el<strong>le</strong> publie en 1924 son premier roman De Francescaa Beatrice, une réf<strong>le</strong>xion très personnel<strong>le</strong> sur La Divine Comédie <strong>de</strong> Dante. Virginia Woolf, à qui Victoria Ocampoconsacre <strong>au</strong>ssi une étu<strong>de</strong> (Virginia Woolf en su diario, 1954), l’incite à <strong>de</strong>venir écrivain et éditeur. Fondatrice <strong>de</strong> la revueSur en 1931, dont <strong>le</strong> comité <strong>de</strong> rédaction réunit, entre <strong>au</strong>tre personnalités, Pedro Enriquez Ureña, Alfonso Reyes, DrieuLa Rochel<strong>le</strong>, Ortega y Gasset, Jorge Luis Borges ou encore E<strong>du</strong>ardo Mal<strong>le</strong>a, el<strong>le</strong> est éga<strong>le</strong>ment l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong> Le Rame<strong>au</strong> <strong>de</strong>Salzbourg (Bartillat, 2008), et <strong>de</strong> En témoignage (Des femmes-Antoinette Fouque, 2012).VENDREDI 28 JUin À 18H30 / CHAPel<strong>le</strong> DES CARMÉLITESGeorges Simenon, Correspondances et textes inédits / Daniel MesguichAvec <strong>le</strong> soutien d’Aristophil et <strong>du</strong> Musée <strong>de</strong>s Lettres et ManuscritsSimenon était un romancier d’une fécondité exceptionnel<strong>le</strong> : on lui doit 192 romans, 158 nouvel<strong>le</strong>s, plusieurs œuvres<strong>au</strong>tobiographiques et <strong>de</strong> nombreux artic<strong>le</strong>s et reportages publiés sous son propre nom et 176 romans, <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong>nouvel<strong>le</strong>s, contes galants et artic<strong>le</strong>s parus sous 27 pseudonymes. Les tirages cumulés <strong>de</strong> ses livres atteignent 550 millionsd’exemplaires. Georges Simenon est, selon l’UNESCO <strong>de</strong> 1989, <strong>le</strong> dix-huitième <strong>au</strong>teur toutes nationalités confon<strong>du</strong>es, <strong>le</strong>quatrième <strong>au</strong>teur <strong>de</strong> langue française, et l’<strong>au</strong>teur belge <strong>le</strong> plus tra<strong>du</strong>it dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong>.SAMedi 29 JUin À 19H00 / THÉÂTRE NATIONAL DE TOUloUsePierre Arditi lit Vol <strong>de</strong> nuit d’Antoine <strong>de</strong> Saint-ExupéryAuteur <strong>de</strong> la célèbre fab<strong>le</strong> Le Petit Prince, <strong>le</strong> roman <strong>de</strong> jeunesse <strong>le</strong> plus lu <strong>au</strong> mon<strong>de</strong>, Antoine <strong>de</strong> Saint-Exupéry est <strong>au</strong>tantconnu pour son ta<strong>le</strong>nt d’écrivain que pour son <strong>de</strong>stin tragique et héroïque d’aviateur. Né en 1900, pilote pour l’Aéroposta<strong>le</strong>puis pour Air France, l’<strong>au</strong>teur puise dans cette expérience <strong>le</strong> sujet <strong>de</strong> ses romans, parmi <strong>le</strong>squels Courrier Sud (Gallimard,1929) ou Vol <strong>de</strong> nuit (Gallimard, 1931), pour <strong>le</strong>quel il remporte <strong>le</strong> Prix Femina. Humaniste, idéaliste, l’œuvre <strong>de</strong> Saint-Exupéryest une invitation <strong>au</strong> dépassement <strong>de</strong> soi, une exigence qu’il met en pratique dans sa propre vie. Engagé pendant laguerre d’Espagne en tant que reporter, il combat dans l’armée <strong>de</strong> l’air lors <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre mondia<strong>le</strong> avant <strong>de</strong> participer<strong>au</strong> débarquement américain en Afrique <strong>du</strong> Nord et <strong>de</strong> disparaître en avion dans <strong>de</strong>s circonstances longtemps restées mystérieuses,en 1944. L’écrivain laisse un roman inachevé, Cita<strong>de</strong>l<strong>le</strong>, considéré comme la somme <strong>de</strong> sa pensée.DIMANChe 30 JUin À 14H30 / CHAPel<strong>le</strong> DES CARMÉLITESHervé Guibert, Lettres à Eugène, Gallimard / Philippe Calvario et Yannick RenierEn présence d’Eugène Savitzkaya.Hervé Guibert est un journaliste, romancier et photographe, né en 1955 et mort en 1991. D’abord photographe et comédien,il intègre la rédaction <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong>, comme critique à la rubrique photographie. Il n’a que 23 ans quand il publie, en1977, grâce à Régine Deforges, son premier livre, La Mort propagan<strong>de</strong>. Il est vite remarqué par la critique et suivi par unnoy<strong>au</strong> <strong>de</strong> <strong>le</strong>cteurs qui saluent son <strong>au</strong>dace et sa férocité. Après plusieurs œuvres, il publie en 1990 À l’ami qui ne m’a pass<strong>au</strong>vé la vie. Ce roman, dans <strong>le</strong>quel il révè<strong>le</strong> être atteint <strong>du</strong> sida, est <strong>le</strong> premier d’une trilogie, composée <strong>au</strong>ssi <strong>du</strong> Protoco<strong>le</strong>compassionnel et <strong>de</strong> l’Homme <strong>au</strong> chape<strong>au</strong> rouge. Dans ces <strong>de</strong>rniers ouvrages, il décrit <strong>au</strong> quotidien l’avancée <strong>de</strong> samaladie. Il meurt à 36 ans et laisse <strong>de</strong>rrière lui une œuvre intense, placée sous <strong>le</strong> signe d’une <strong>au</strong>tofiction <strong>au</strong> réalisme cru.35


Nico<strong>le</strong> Garcia lit 14 <strong>de</strong> Jean EchenozLittérature27 - 30 juin <strong>2013</strong>- Jean Echenoz, 14, Minuit / Nico<strong>le</strong> Garcia, Pierre Rochefort, Inès Grünenwald et Guill<strong>au</strong>me Poix.« Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend <strong>le</strong> retour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir.Quand. Et dans quel état. » Jean Echenoz (Prix Goncourt 1999 pour Je m’en vais) présente par ces quelques <strong>mots</strong> 14,<strong>le</strong> roman qu’il a publié en octobre <strong>de</strong>rnier <strong>au</strong>x Editions <strong>de</strong> Minuit. Lectrice assi<strong>du</strong>e <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> Jean Echenoz (Un an,Nous trois, Ravel, Courir, Des éclairs), la comédienne et réalisatrice Nico<strong>le</strong> Garcia a voulu en donner une <strong>le</strong>cture à voixh<strong>au</strong>te. Pour ce faire, el<strong>le</strong> a choisi d’être accompagnée par trois jeunes comédiens : Inès Grünenwald, Guill<strong>au</strong>me Poix etPierre Rochefort qui partageront <strong>le</strong> plate<strong>au</strong> avec el<strong>le</strong>.Une copro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> et <strong>du</strong> festival Passages <strong>de</strong> témoins à Caen, avec <strong>le</strong> concours <strong>de</strong> l’IMEC.LECTURESPatrick Autré<strong>au</strong>x et Boris Terral lisent Se survivre, Verdier.« Sur <strong>le</strong> lit, étalées, <strong>de</strong>s photos <strong>du</strong> poète… Ce visage sur <strong>le</strong>quel je voyage, cabossé et p<strong>le</strong>in <strong>de</strong> grottes – désespoir,désillusion, désenchantement – mais qui a survécu. » Une promesse est <strong>au</strong> cœur <strong>de</strong> ces tab<strong>le</strong><strong>au</strong>x: cel<strong>le</strong>, faite par un jeune homme à un vieux poète dissi<strong>de</strong>nt, d’écrire son histoire. Les années <strong>le</strong>sont éloignés, la promesse n’a pas été tenue. Le sentiment <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>tte resurgit quand <strong>le</strong> jeune hommese découvre gravement mala<strong>de</strong>. Il s’efforce alors <strong>de</strong> s’en acquitter.Jean-Baptiste <strong>de</strong>l Amo lit Pornographia, accompagné <strong>au</strong> violoncel<strong>le</strong> par Sébastien Grandgambe« À la tombée <strong>de</strong> la nuit, je marche vers l’océan, longeant <strong>le</strong>s murs parmi <strong>le</strong>s ombres dans un grandsi<strong>le</strong>nce. Je respire un effluve tenace, une essence <strong>au</strong>x notes d’abattis, <strong>de</strong> f<strong>le</strong>ur pourrissante, un remug<strong>le</strong>charnel et végétal, mais je ne peux déterminer s’il émane <strong>de</strong> mon ha<strong>le</strong>ine ou <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>, puisque jemarche à cette heure où <strong>le</strong>s murs suent et exha<strong>le</strong>nt un long soupir. » Après Une é<strong>du</strong>cation libertine(2008) et Le sel (2010), on retrouve avec Pornographia (Gallimard), récit d’une errance hallucinée dansla nuit d’une vil<strong>le</strong> tropica<strong>le</strong>, l’univers sensuel et vio<strong>le</strong>nt <strong>de</strong> Jean-Baptiste Del Amo.36


Littérature27 - 30 juin <strong>2013</strong>Philippe Cl<strong>au</strong><strong>de</strong>l, <strong>de</strong> l’Académie Goncourt lit Jean-Bark, StockHommage à l’écrivain et éditeur Jean-Marc Roberts en partenariat avec la Librairie Ombres blanchesQuelques jours après la mort <strong>de</strong> Jean-Marc Roberts, survenue <strong>le</strong> 25 mars <strong>de</strong>rnier, l’écrivain PhilippeCl<strong>au</strong><strong>de</strong>l a écrit un hommage intitulé Jean-Bark. En une soixantaine <strong>de</strong> pages, l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong>s Ames grises(Prix Ren<strong>au</strong>dot 2003) dresse un portrait <strong>de</strong> l’ancien patron <strong>de</strong> Stock qui fut son éditeur <strong>de</strong>puis 2002.Pascal Dessaint, Maintenant, <strong>le</strong> mal est fait, Rivages / Boris TerralLa disparition troublante d’un homme va changer <strong>le</strong> regard que ses amis portent sur eux-mêmes, perturberl’équilibre déjà fragi<strong>le</strong> d’une petite commun<strong>au</strong>té qui voit son existence contrariée par un projet<strong>de</strong> route. Comment saisir <strong>le</strong>s forces qui gouvernent la vie <strong>de</strong> chacun et s’en accommo<strong>de</strong>r ? Au-<strong>de</strong>là d’unroman sur l’amitié et <strong>le</strong>s risques qu’el<strong>le</strong> fait courir, Maintenant <strong>le</strong> mal est fait est une réf<strong>le</strong>xion sur lafrénésie <strong>de</strong> notre mon<strong>de</strong> et sur <strong>le</strong> progrès, sur <strong>le</strong>s rapports comp<strong>le</strong>xes que <strong>le</strong>s hommes entretiennentavec la Nature et sur <strong>le</strong> mal qui peut en décou<strong>le</strong>r.Caro<strong>le</strong> Fives et Marianne Denicourt lisent Que nos vies aient l’air d’un film parfait, LePassage.Certains pensent que <strong>le</strong> divorce, ça ne sépare que <strong>le</strong>s a<strong>du</strong>ltes. Années 80. Déferlante rose sur la France.Première grosse vague <strong>de</strong> divorces <strong>au</strong>ssi. A la télé, Gainsbourg, Benny Hill et <strong>le</strong> Top 50. Un frère et unesœur sont éloignés. Vacances, ca<strong>le</strong>ndriers, zone A, zone B. La séparation est vécue différemment parchacun. Que nos vies aient l’air d’un film parfait est un livre sur l’amour fraternel, celui qui seul permet<strong>de</strong> traverser ces années s<strong>au</strong>vages, ces plages d’enfance.Caro<strong>le</strong> Fives lit Honte <strong>de</strong> tout, Thierry Magnier [Lecture à la librairie jeunesse Tire-Lire]Seize nouvel<strong>le</strong>s, seize confessions d’ados <strong>de</strong> ce sièc<strong>le</strong>, drô<strong>le</strong>s, cruel<strong>le</strong>s, justes et fina<strong>le</strong>ment intemporel<strong>le</strong>s.Lilloise, Caro<strong>le</strong> Fives partage son temps entre arts plastiques et littérature. Après une licence<strong>de</strong> philosophie et un master d’arts plastiques, el<strong>le</strong> obtient <strong>le</strong> diplôme national supérieur d’expressionplastique <strong>de</strong> l’Eco<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Be<strong>au</strong>x-arts. El<strong>le</strong> a commencé à écrire pour expliquer son travail <strong>de</strong> peintre et<strong>de</strong>puis el<strong>le</strong> n’a plus arrêté.Serge Mestre, Les plages <strong>du</strong> si<strong>le</strong>nce, Sabine Wespieser / Daniel MesguichDepuis son arrivée en France en 1939 lors <strong>de</strong> la victoire <strong>de</strong> Franco, Manu a vécu dans <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce <strong>de</strong> l’exil.De ses espoirs, <strong>de</strong> sa fougue <strong>de</strong> jeune combattant, <strong>de</strong> ses souffrances, <strong>de</strong> la b<strong>le</strong>ssure qui lui a coûté unejambe, il n’a jamais parlé. Après sa mort, son fils tente <strong>de</strong> retrouver la trace <strong>du</strong> jeune homme qu’il fut.À Argelès, à Barcelone, <strong>au</strong>x Baléares, <strong>le</strong> fils scrute <strong>le</strong> sab<strong>le</strong>, la mer, <strong>le</strong>s pavés <strong>de</strong>s vil<strong>le</strong>s, dans l’espoir <strong>de</strong>comprendre <strong>le</strong> passé <strong>de</strong> son père. Il se laisse alors envahir par <strong>le</strong>s images et <strong>le</strong>s sensations qui, se superposantpeu à peu <strong>au</strong>x si<strong>le</strong>nces <strong>du</strong> disparu, viennent à en <strong>de</strong>ssiner un portrait infiniment tendre et ému.Olivier Poivre d’Arvor lit Le jour où j’ai rencontré ma fil<strong>le</strong>, GrassetDirecteur <strong>de</strong> France Culture, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>, l’écrivain et diplomate Olivier Poivred’Arvor est l’ancien directeur <strong>de</strong> Cultures France. Romancier, on lui doit <strong>de</strong> nombreux essais, romansdont Le voyage <strong>du</strong> fils et plusieurs textes écrits à quatre mains avec son frère Patrick (Pirates et corsaires; Disparaître ; J’ai tant rêvé <strong>de</strong> toi). Il publie en septembre <strong>2013</strong> Le jour où j’ai rencontré ma fil<strong>le</strong><strong>au</strong>x Éditions Grasset.Francis Ricard, En un seul souff<strong>le</strong>, Le Cheyne Editeur / Denis Lavant« Ca a commencé avec ces putains <strong>de</strong> haricots verts j’avais rien <strong>de</strong>mandé moi j’aime pas <strong>le</strong>s haricotsverts mais c’était l’été alors fallait manger <strong>de</strong>s haricots verts et comme j’aime pas <strong>le</strong>s haricots verts j’aiparlé <strong>de</strong> poésie mais el<strong>le</strong> aime pas la poésie comme moi j’aime pas <strong>le</strong>s haricots verts alors ça a dérailléet on n’a plus réussi à par<strong>le</strong>r <strong>de</strong> quelque chose qui nous <strong>au</strong>rait permis <strong>de</strong> par<strong>le</strong>r et sans plus par<strong>le</strong>r ona mangé <strong>le</strong>s haricots verts. »37


À voix hAUTe / SCAMLittérature27 - 30 juin <strong>2013</strong>La Société Civi<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Auteurs Multimédia (SCAM) est une société <strong>de</strong> perception et <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s droitsd’<strong>au</strong>teur (SPRD). Créée par <strong>le</strong>s <strong>au</strong>teurs pour gérer <strong>le</strong>urs droits, la SCAM est <strong>au</strong>ssi <strong>le</strong>ur porte-paro<strong>le</strong>, el<strong>le</strong>défend <strong>le</strong>urs intérêts professionnels, matériels et mor<strong>au</strong>x. El<strong>le</strong> mène éga<strong>le</strong>ment une action culturel<strong>le</strong> et socia<strong>le</strong>.Aujourd’hui, la SCAM rassemb<strong>le</strong> plus <strong>de</strong> 32 000 réalisateurs, <strong>au</strong>teurs d’entretiens et <strong>de</strong> commentaires,écrivains, tra<strong>du</strong>cteurs, journalistes, vidéastes, photographes et <strong>de</strong>ssinateurs. El<strong>le</strong> s’associe <strong>au</strong> Marathon <strong>de</strong>s<strong>mots</strong> pour proposer quatre <strong>le</strong>ctures d’<strong>au</strong>teurs.Patrick Devil<strong>le</strong> et Denis Lavant lisent Peste & Choléra, Le SeuilParmi <strong>le</strong>s jeunes chercheurs qui ont constitué la première équipe <strong>de</strong> l’Institut Pasteur créé en 1887,A<strong>le</strong>xandre Yersin <strong>au</strong>ra mené la vie la plus mouvementée. Très vite il part en Asie, se fait marin, puisexplorateur. Découvreur à Hong Kong, en 1894, <strong>du</strong> bacil<strong>le</strong> <strong>de</strong> la peste, il s’instal<strong>le</strong> en Indochine, loin <strong>du</strong>brouhaha <strong>de</strong>s guerres, et multiplie <strong>le</strong>s observations scientifiques, développe la culture <strong>de</strong> l’hévéa et <strong>de</strong>l’arbre à quinquina.L<strong>au</strong>rent G<strong>au</strong>dé lit Pour seul cortège, Actes SudEn p<strong>le</strong>in banquet, à Babylone, <strong>au</strong> milieu <strong>de</strong> la musique et <strong>de</strong>s rires, soudain A<strong>le</strong>xandre s’écrou<strong>le</strong>, terrassépar la fièvre. Ses génér<strong>au</strong>x se <strong>presse</strong>nt <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> lui, redoutant la fin mais préparant la suite, sedisputant déjà l’héritage – et <strong>le</strong> privilège d’emporter sa dépouil<strong>le</strong>. Des confins <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong>, un étrangemessager se hâte vers Babylone. Et d’un temp<strong>le</strong> éloigné où el<strong>le</strong> s’est réfugiée pour se cacher <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>,on tire une jeune femme <strong>de</strong> sang royal : <strong>le</strong> <strong>de</strong>stin l’appel<strong>le</strong> à nouve<strong>au</strong> <strong>au</strong>près <strong>de</strong> l’homme qui a vaincuson père… Le <strong>de</strong>voir et l’ambition, l’amour et la fidélité, <strong>le</strong> <strong>de</strong>uil et l’errance mènent <strong>le</strong>s personnages versl’ivresse d’une <strong>de</strong>rnière chev<strong>au</strong>chée.Pascal Ory lit Vie <strong>de</strong> Damoclès, Editions <strong>de</strong>s BusclatsDamoclès naquit. Une quinzaine d’années plus tard, il comprit enfin qu’il était né sans l’avoir voulu. Cefut son dépucelage. Alors il se décida à <strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s yeux vers <strong>le</strong> ciel ; il vit, juste <strong>au</strong>-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> lui, flottantdans <strong>le</strong>s airs, bien vertica<strong>le</strong>, une longue épée effilée, dardée en direction <strong>de</strong> sa tête. Dès lors, il regarda<strong>de</strong> plus près <strong>le</strong>s <strong>au</strong>tres êtres humains et vit que chacun d’eux portait son épée, <strong>de</strong> même. Mais chacunla sienne. Ça ne <strong>le</strong> réconforta qu’à moitié.P<strong>au</strong><strong>le</strong> Constant et Fanny Cottençon lisent C’est fort la France, GallimardUne romancière reçoit une <strong>le</strong>ttre lui reprochant <strong>de</strong> s’être moquée, dans son <strong>de</strong>rnier livre, <strong>de</strong>s charmes<strong>de</strong> la vie colonia<strong>le</strong>, et surtout d’avoir masqué <strong>le</strong>s vrais drames qui s’étaient déroulés 30 ans plus tôt à Batouri<strong>au</strong> Cameroun. Lui rendant visite à Paris, el<strong>le</strong> reconnaît dans sa correspondance madame Dubois,la femme <strong>de</strong> l’Administrateur qui régnait sur ce petit poste français <strong>au</strong> cœur <strong>de</strong> la brousse lorsqu’el<strong>le</strong>mêmeavait six ans.HoMMAGe à Denise EpsteinIrène Némirovsky, Suite française, Denoël / Marie-Christine Barr<strong>au</strong>ltDenise Epstein nous a quittés <strong>le</strong> 1 er avril <strong>de</strong>rnier. Fidè<strong>le</strong> parmi <strong>le</strong>s fidè<strong>le</strong>s <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>, el<strong>le</strong>était la sœur <strong>de</strong> l’écrivain et éditrice Elizabeth Gil<strong>le</strong>s et la fil<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’écrivain Irène Némirovsky, morteen déportation en 1942. Habitant Toulouse, documentaliste, el<strong>le</strong> avait occupé l’essentiel <strong>de</strong> sa retraite àdiffuser <strong>le</strong>s œuvres <strong>de</strong> sa mère, participant notamment à l’édition <strong>de</strong> Suite française, qui obtint <strong>le</strong> PrixRen<strong>au</strong>dot en 2004. Ce roman inachevé éping<strong>le</strong> l’hypocrisie, <strong>le</strong>s secrets <strong>de</strong> famil<strong>le</strong> et la corruption <strong>de</strong>smilieux d’affaires dans <strong>le</strong>s années 1930.38


Après-midi « Chefs-d’œuvre ! »sAlon roUGe <strong>du</strong> Musée <strong>de</strong>s AUGUstinsLittérature27 - 30 juin <strong>2013</strong>Lectures thématiques et rencontre avec Char<strong>le</strong>s Dantzig dans <strong>le</strong> cadre prestigieux <strong>du</strong> Salon rouge <strong>du</strong> Musée<strong>de</strong>s Augustins.DIMANChe 30 JUin <strong>2013</strong>- 14h30. Char<strong>le</strong>s Dantzig lit À propos <strong>de</strong>s chefs-d’œuvre, Grasset« Chef-d’œuvre. » Quand ce très vieux mot <strong>du</strong> Moyen Âge utilisé pour l’artisanat a-t-ilcommencé à être appliqué à la littérature ? Y a-t-il un critère <strong>du</strong> chef-d’œuvre littéraire ?Mieux, une recette ? Comment être sûr qu’un livre est un chef-d’œuvre ? Un chef-d’œuvre estiléternel ? La postérité est-el<strong>le</strong> <strong>le</strong> bon juge ? Crée-t-on encore <strong>de</strong>s chefs-d’œuvre <strong>au</strong>jourd’hui ?Comment définir <strong>le</strong> chef-d’œuvre ? C’est à toutes ces questions que tente <strong>de</strong> répondre ce livre.Parcourant <strong>le</strong>s grands livres, <strong>de</strong> Homère à Heine et <strong>de</strong> Boccace à Beckett, il propose une analyseinatten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> James Joyce <strong>au</strong>ssi bien que <strong>de</strong>s considérations sur ce que l’on peut penser<strong>de</strong>s Aristochats <strong>de</strong> Walt Disney. Char<strong>le</strong>s Dantzig montre encore une fois que l’on peut associer<strong>le</strong> brillant et la réf<strong>le</strong>xion, la virtuosité et la profon<strong>de</strong>ur, l’érudition et l’esprit.- 16h00. Marcel Proust, Du côté <strong>de</strong> chez Swann, Gallimard (à l’occasion <strong>du</strong> centenaire <strong>de</strong> sapublication) / Clément Hervieu-Léger, <strong>de</strong> la Comédie-FrançaiseDans <strong>le</strong> premier tome <strong>de</strong> ce superbe travail sur la mémoire et la métaphore, publié en 1913, <strong>le</strong>narrateur s’aperçoit fortuitement, à l’occasion d’un goûter composé d’une tasse <strong>de</strong> thé et d’unema<strong>de</strong><strong>le</strong>ine désormais célèbre, que <strong>le</strong>s sens ont la faculté <strong>de</strong> faire ressurgir <strong>le</strong> souvenir. Grâce <strong>au</strong>xsenteurs d’un buisson d’<strong>au</strong>bépines, il prend confusément conscience <strong>de</strong> la distinction entre <strong>le</strong>souvenir et la réminiscence, pour ensuite s’exercer à manier <strong>le</strong>s <strong>mots</strong> comme <strong>de</strong> petits papiersjaponais qui, touchés par la grâce <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>, se déploient en corol<strong>le</strong> pour faire place à tout un univers.Tout comme se déploie un roman f<strong>le</strong>uve à partir <strong>de</strong> cette toute petite phrase légendaire :«Longtemps, je me suis couché <strong>de</strong> bonne heure».- 17h30. Patrice Chére<strong>au</strong>, Les corps et <strong>le</strong>s visages, Flammarion Skira / Philippe CalvarioGrand invité <strong>du</strong> Louvre, Patrice Chére<strong>au</strong> a fait <strong>du</strong> musée <strong>le</strong> sujet d’une œuvre à part entière, «Lesvisages et la corps», dont ce livre est une composante. A travers <strong>de</strong>s textes, <strong>de</strong>s entretiens, <strong>de</strong>simages et <strong>de</strong>s documents d’archives inédits, se <strong>de</strong>ssine un <strong>au</strong>toportrait où <strong>le</strong> désir <strong>de</strong> définir cetétrange métier <strong>de</strong> «metteur en scène» fait naître <strong>au</strong>tant <strong>de</strong> doutes que <strong>de</strong> certitu<strong>de</strong>s. Figure éminente<strong>de</strong> la sphère cinématographique et théâtra<strong>le</strong>, Patrice Chére<strong>au</strong> propose une exposition sur <strong>le</strong>thème <strong>de</strong>s visages et <strong>de</strong>s corps, avec <strong>le</strong>s œuvres d’artistes tels que Titien, Bonnard, Rubens, Courbet,Raphaël... Dans un texte très personnel, il revient éga<strong>le</strong>ment sur sa carrière, ses influences etrévè<strong>le</strong> toute une face cachée <strong>de</strong> son univers.39


LeTTres et culTUres occiTAnesLittérature27 - 30 juin <strong>2013</strong>Nous aimons l’Occitanie ! Sa littérature, sa culture et son histoire font, chaque année, <strong>le</strong>s bel<strong>le</strong>s heures <strong>du</strong> Marathon<strong>de</strong>s <strong>mots</strong>. A l’habitu<strong>de</strong>, avec la complicité érudite <strong>de</strong> Jean-Jacques Cubaynes, nous proposons un cyc<strong>le</strong> <strong>de</strong> découvertes<strong>de</strong>s <strong>le</strong>ttres et <strong>de</strong>s cultures occitanes, en écho à notre programmation généra<strong>le</strong>.JEUdi 27 JUin <strong>2013</strong> / CloiTRE DES JACOBins- Mureth 1213 / Eric Lareine, Pascal M<strong>au</strong>peu et Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> MartiLe 12 septembre 1213 dans la plaine <strong>de</strong> Garonne <strong>de</strong>vant Muret, l’armée croisée <strong>de</strong> Simon <strong>de</strong> Montfort écrase <strong>le</strong>s troupescoalisées <strong>du</strong> Comte Raimon VI <strong>de</strong> Toulouse et <strong>du</strong> Roi Pierre II d’Aragon, marquant la prim<strong>au</strong>té définitive <strong>du</strong> Nord sur<strong>le</strong> Sud. En <strong>2013</strong>, Eric Lareine, l’homme <strong>du</strong> Nord, toulousain d’adoption, et Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> Marti l’occitan croiseront <strong>le</strong>urs voix<strong>au</strong>tour <strong>du</strong> récit qu’a laissé l’<strong>au</strong>teur anonyme <strong>de</strong> la Canso <strong>de</strong> la crosada.VENDREDI 28 JUin <strong>2013</strong> / CloiTRE DES JACOBins- Emigrants / Daniel MesguichOccitanie et Argentine. Au milieu <strong>du</strong> XIX e sièc<strong>le</strong> <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> milliers d’hommes dont be<strong>au</strong>coup d’hommes d’Oc,sont partis vers la nouvel<strong>le</strong> république d’Argentine à la recherche d’un nouvel<strong>le</strong> vie, fuyant la misère <strong>de</strong>s campagnes, laconscription ou espérant y mieux vivre <strong>le</strong>urs idées libéra<strong>le</strong>s ou laïques.SAMedi 29 JUin <strong>2013</strong> / CHAPel<strong>le</strong> DES CARMÉLITES- Fe<strong>de</strong>rico Garcia Lorca, Romancero gitano / Jean-Michel Hernan<strong>de</strong>z et Valérie LangLecture bilingue occitan / français dans une tra<strong>du</strong>ction récente en occitan (Gallimard / Aubier).Romancero gitano est <strong>le</strong> plus célèbre <strong>de</strong>s recueils <strong>de</strong> García Lorca. Le poète y met en scène l’Andalousie et <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> gitandans une tragédie musica<strong>le</strong> et poétique. Il y chante <strong>le</strong> drame <strong>de</strong> la condition humaine et <strong>le</strong>s liens <strong>de</strong> l’amour fou avecla mort. Une superbe illustration <strong>de</strong>s coplas andalouses (chants accompagnés à la guitare) et <strong>de</strong> l’âme espagno<strong>le</strong> <strong>du</strong> XX esièc<strong>le</strong>.DIMANChe 30 JUin <strong>2013</strong>- Guill<strong>au</strong>me Lopez, Sòmi <strong>de</strong> Granadas / Le ren<strong>de</strong>z-vous occitan <strong>du</strong> cyc<strong>le</strong> « J’entends plus la guitare »Ce jeune artiste, chanteur, poly-instrumentiste est déjà un acteur majeur <strong>de</strong> la scène musica<strong>le</strong> occitane. Ses créationsSòmi <strong>de</strong> Granada (Rêve <strong>de</strong> Grena<strong>de</strong>), Las simp<strong>le</strong>s cosas, Celui qui marche, Palancas, empreintes <strong>de</strong> ses racines occitaneset ibériques, témoignent d’une personnalité origina<strong>le</strong> et affirmée. Guill<strong>au</strong>me Lopez sera accompagné par<strong>le</strong> percussionnistePierre Dayr<strong>au</strong>d et l’accordéoniste Thierry Roques, qui fut pendant 20 ans sur scène <strong>au</strong>x côtés <strong>de</strong> Serge Reggiani.40


J’entends plusla guitare• Chansons françaises• Le théâtre <strong>de</strong> Jean Cocte<strong>au</strong>Du 27 <strong>au</strong> 30 juin,retrouvez à Toulouse <strong>le</strong>s Siestes é<strong>le</strong>ctroniques.Programme disponib<strong>le</strong> surwww.<strong>le</strong>s-siestes-e<strong>le</strong>ctroniques.com41


CHANSONS FRANÇAISESJ’entends plus la guitare27 - 30 juin <strong>2013</strong>La chanson française, <strong>le</strong>s chansons ont toutes <strong>le</strong>urs places <strong>au</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> ! Et cela <strong>de</strong>puis la création <strong>de</strong> lamanifestation. Pour la <strong>de</strong>uxième édition <strong>de</strong> ce parcours littéraire et musical, inventé avec Clémentine Déroudil<strong>le</strong> eten partenariat avec la SACEM, <strong>le</strong> Théâtre Sorano accueil<strong>le</strong> Guy Béart ; <strong>de</strong>s hommages à Ferré, Piaf et Cocte<strong>au</strong> ; et <strong>de</strong>nombreux ta<strong>le</strong>nts comme Albin <strong>de</strong> la Simone, Néry, Edgar Ficat, Camélia Jordana, Mathias Malzieu, Olivier Davi<strong>au</strong><strong>de</strong>t Guill<strong>au</strong>me Lopez.JEUdi 27 JUin <strong>2013</strong>- 20h00. Néry chante William Cliffsur <strong>de</strong>s musiques <strong>de</strong> Nicolas ClocheDans <strong>le</strong> cadre d’un projet SACEM, Néry Catine<strong>au</strong> chante <strong>de</strong>s textes <strong>du</strong>poète belge William Cliff, sur la musique composée et interprétée parNicolas Cloche. La tendresse humoristique <strong>de</strong> Néry se cou<strong>le</strong> dans la délicaterigueur <strong>de</strong>s vers <strong>de</strong> William Cliff et sert ses crudités, ses illuminationset son inspiration.VENDREDI 28 JUin <strong>2013</strong>- 19h00. Les <strong>mots</strong> / Guy Béart en compagnie d’Edgar Ficat.> Guy Béart, né <strong>au</strong> Caire en 1930, est un <strong>au</strong>teur-compositeur-interprète français. Il se lance dansla chanson à partir <strong>de</strong> 1954, dans <strong>le</strong>s cabarets parisiens <strong>de</strong> la Rive g<strong>au</strong>che, notamment « Les TroisB<strong>au</strong><strong>de</strong>ts » <strong>de</strong> Jacques Canetti. Révélé par Bal chez Temporel en 1958, il a <strong>de</strong>puis écrit L’E<strong>au</strong> viveet Qu’on est bien (1958), La Vérité (1968), <strong>de</strong>venus <strong>de</strong>s classiques.Avec Brel et Brassens, Béart est considéré comme <strong>le</strong> troisième grand B <strong>de</strong> la chanson. Que ce soitpar l’universalité <strong>de</strong>s thèmes abordés ou par <strong>de</strong>s mélodies dont chacun se souvient, Béart appartientindéniab<strong>le</strong>ment <strong>au</strong> panthéon <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong> la chanson française. Il a éga<strong>le</strong>ment écrit pour<strong>de</strong> nombreux artistes, dont Juliette Gréco. En 2010, il sort un album Le meil<strong>le</strong>ur <strong>de</strong>s choses etpublie cette année Le grand chambar<strong>de</strong>ment, l’intégra<strong>le</strong> <strong>de</strong> ses chansons et poèmes <strong>au</strong> ChercheMidi.> Edgar Ficat, 32 ans, est <strong>au</strong>teur-compositeur et a notamment écrit pour Camélia Jordana et LaFiancée. Il mène en parallè<strong>le</strong> <strong>de</strong> sa carrière pour la scène <strong>de</strong>s trav<strong>au</strong>x <strong>de</strong> lutherie d’art dans l’atelier<strong>de</strong> Liberto Planas à Paris.42


VENDREDI 28 JUin <strong>2013</strong>J’entends plus la guitare27 - 30 juin <strong>2013</strong>- 21h00. Ping-Pong / Brigitte Gir<strong>au</strong>d et Albin <strong>de</strong> la SimoneUne rencontre littéraire et musica<strong>le</strong> entre <strong>le</strong> musicien Albin <strong>de</strong> la Simone, quelques mois après la sortie <strong>de</strong> son album Unhomme (Tôt ou Tard) et l’écrivain Brigitte Gir<strong>au</strong>d.> Albin <strong>de</strong> la Simone est <strong>au</strong>teur, compositeur, interprète. Depuis 2003, il pro<strong>du</strong>it quatre albumsdont <strong>le</strong> <strong>de</strong>rnier Un homme (<strong>2013</strong>) remporte un joli succès. Pianiste et arrangeur, il collabore notammentavec Vanessa Paradis, Keren Ann, Arthur H, Vincent De<strong>le</strong>rm, Mathieu Boogaerts ouencore Alain Souchon. Il multiplie <strong>le</strong>s rencontres et croisements artistiques : une vidéo avec PhilippeQuesne et Fred Pou<strong>le</strong>t, <strong>de</strong>s <strong>du</strong>os avec Feist, Karine Dehayes, A<strong>le</strong>xandra Thar<strong>au</strong>d ou EmilianaTorrini, un Carnaval <strong>de</strong>s Anim<strong>au</strong>x pour <strong>le</strong> Théâtre <strong>de</strong>s Champs Élysées... Albin <strong>de</strong> la Simonetravail<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong> projet Films Fantômes, un concert-performance-exposition ultradocumentésur <strong>de</strong>s films qui n’existent pas !> Brigitte Gir<strong>au</strong>d est l’<strong>au</strong>teur <strong>de</strong> romans et <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s. El<strong>le</strong> obtient <strong>le</strong> prix Goncourt <strong>de</strong> la nouvel<strong>le</strong>pour L’amour est très surestimé (Stock, 2007), <strong>le</strong> prix <strong>du</strong> jury Giono pour Une année étrangère(Stock, 2011) et la mention <strong>du</strong> prix Wep<strong>le</strong>r pour A présent (Stock, 2011). Son <strong>de</strong>rnier romanPas d’inquiétu<strong>de</strong> est en cours d’adaptation pour la télévision. Brigitte Gir<strong>au</strong>d a éga<strong>le</strong>ment créé la<strong>le</strong>cture musica<strong>le</strong> Avec <strong>de</strong>s garçons (J’ai lu, 2009) avec <strong>le</strong> musicien Fabio Viscogliosi et une <strong>le</strong>cturedansée BG/BG - Parce que je suis une fil<strong>le</strong>, avec la chorégraphe et danseuse Berna<strong>de</strong>tte Gaillard.Par ail<strong>le</strong>urs, el<strong>le</strong> dirige la col<strong>le</strong>ction <strong>de</strong> littérature «La forêt» <strong>au</strong>x éditions Stock.SAMedi 29 JUin <strong>2013</strong>- 18h00. Piaf / Cocte<strong>au</strong> : une journée particulièreIls sont morts l’un et l’<strong>au</strong>tre à quelques heures d’interval<strong>le</strong>, il y a 50 ans, <strong>le</strong> 11 octobre 1963. On amême dit que Cocte<strong>au</strong>, agonisant, mourut à l’annonce <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> sa gran<strong>de</strong> amie. La légen<strong>de</strong>déjà, pour ces <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s figures <strong>de</strong> la scène française que Clément Hervieu-Léger, <strong>de</strong> la Comédie-Francaise,et la chanteuse Camélia Jordana ressusciteront sur <strong>le</strong> plate<strong>au</strong> <strong>du</strong> Théâtre Sorano.En partenariat avec Aristophil et <strong>le</strong> Musée <strong>de</strong>s Lettres et Manuscrits> Clément Hervieu-Léger passe son enfance en Normandie. Attiré très tôt par <strong>le</strong> théâtre, il étudiela science politique à Paris avant d’entrer à la Comédie-Française, jouant sous la direction <strong>de</strong>Marcel Bozonnet, Lukas Hem<strong>le</strong>b, Denis Podalydès ou Bob Wilson. Avec Patrice Chére<strong>au</strong>, il tournedans Gabriel<strong>le</strong> et l’assiste dans ses mises en scène d’opéra (Cosi fan Tutte, Tristan et Isol<strong>de</strong>). En2011, il met en scène L’Epreuve <strong>de</strong> Mariv<strong>au</strong>x, unanimement salué par la critique.> Camélia Jordana est chanteuse. Inspirée par sa mère, chanteuse d’opéra, el<strong>le</strong> a toujours voulufaire carrière. Encore lycéenne à Marseil<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> participe à l’émission <strong>de</strong> télé-crochet La Nouvel<strong>le</strong>Star, finissant troisième et bénéficiant d’une forte adhésion <strong>du</strong> public se reconnaissant dans songoût pour <strong>le</strong> jazz et <strong>le</strong> folk. Son premier album Camélia Jordana connaît un be<strong>au</strong> succès critiqueet public.SAMedi 29 JUin <strong>2013</strong>- 20h30. Mathias Malzieu et Olivier Davi<strong>au</strong>d lisent Le plus petit baiser jamais recensé, FlammarionFigure phare <strong>du</strong> rock français avec <strong>le</strong> groupe Dionysos, Mathias Malzieuest peu enclin à choisir entre sa vocation <strong>de</strong> chanteur déjanté et cel<strong>le</strong>d’<strong>au</strong>teur décalé. C’est tout naturel<strong>le</strong>ment qu’il déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> mê<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s <strong>de</strong>uxavec son complice Olivier Davi<strong>au</strong>d. Ils présentent un moment unique,une <strong>le</strong>cture musica<strong>le</strong> comme une déclaration d’amour par <strong>de</strong>ux passionnés<strong>de</strong>s <strong>mots</strong>, <strong>de</strong>s notes, <strong>de</strong> la musicalité qui enchante la vie. L’occasion<strong>de</strong> se replonger dans l’univers féérique <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur œuvre.43


DIMANChe 30 JUin <strong>2013</strong>J’entends plus la guitare27 - 30 juin <strong>2013</strong>- 15h00. Sòmi <strong>de</strong> Granadas / Guill<strong>au</strong>me Lopez, accompagné par Thierry Roques et Pierre Dayr<strong>au</strong>d.Guill<strong>au</strong>me Lopez commence à l’âge <strong>de</strong> 8 ans par <strong>le</strong> saxophone et la musique classique, puis ildécouvre <strong>le</strong>s musiques <strong>de</strong> traditions populaires à l’âge <strong>de</strong> 19 ans. Aujourd’hui il est à la fois spécialisédans <strong>le</strong>s instruments à vent (fifres, flûtes et cornemuses) et un chanteur réputé et sollicité.Grâce à sa rencontre avec A<strong>le</strong>m Surre Garcia, en 2001, Guill<strong>au</strong>me évolue dans son propre territoireimaginaire, sans frontière, entremêlé d’Espagne, <strong>de</strong> Catalogne, d’Occitanie, et <strong>de</strong> Maghreb…entre musiques traditionnel<strong>le</strong>s et musiques improvisées. Passeur <strong>de</strong> mémoire, <strong>de</strong> frontières,Guill<strong>au</strong>me développe une approche sensib<strong>le</strong> <strong>au</strong>tour <strong>de</strong>s musiques traditionnel<strong>le</strong>s et s’en inspirepour ses compositions personnel<strong>le</strong>s.DIMANChe 30 JUin <strong>2013</strong>- 17h00. Comment vou<strong>le</strong>z-vous que j’oublie… (Ma<strong>de</strong><strong>le</strong>ine & Léo Ferré, 1950 – 1973) /Annie ButorHommage à Léo Ferré à l’occasion <strong>du</strong> 20 e anniversaire <strong>de</strong> sa disparition et <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong>Comment vou<strong>le</strong>z-vous que j’oublie – Ma<strong>de</strong><strong>le</strong>ine et Léo Ferré, 1950 - 1973 d’Annie Butor <strong>au</strong>xEditions Phébus. Annie Butor sera accompagnée dans sa <strong>le</strong>cture, <strong>au</strong> chant par Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> Puyalte et<strong>au</strong> piano par Muriel Stibbe.Pour la première fois, l’histoire <strong>de</strong> l’amour fou qui unit <strong>du</strong>rant dix-huit ans Ma<strong>de</strong><strong>le</strong>ine et LéoFerré est racontée <strong>de</strong> l’intérieur, par la fil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong><strong>le</strong>ine, qui partagea <strong>le</strong>ur quotidien dès l’âge<strong>de</strong> cinq ans. Cel<strong>le</strong> pour qui Léo Ferré écrivit Jolie môme évoque la misère <strong>de</strong>s débuts, <strong>le</strong> succès,la gloire et... <strong>le</strong>s dérives. El<strong>le</strong> assiste à la création <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cents chansons, <strong>au</strong>x rencontresavec André Breton, Aragon, Louise <strong>de</strong> Vilmorin, <strong>le</strong> prince Rainier et partage la passion <strong>du</strong> coup<strong>le</strong>pour <strong>le</strong>s anim<strong>au</strong>x. Témoin privilégié <strong>de</strong> cette époque peu connue <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> Léo Ferré, AnnieButor réhabilite la mémoire <strong>de</strong> sa mère et trace un portrait émouvant, mais sans concession,<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux êtres exceptionnels. Un témoignage unique. Annie Butor, professeur <strong>de</strong> <strong>le</strong>ttres puisavocate, fil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong><strong>le</strong>ine Rabere<strong>au</strong> qui fut l’épouse <strong>de</strong> Léo Ferré <strong>de</strong> 1952 à 1973, a vécu sonenfance et son ado<strong>le</strong>scence <strong>au</strong>près <strong>de</strong> sa mère et <strong>du</strong> poète.LE MUSÉE DES LETTRESET MANUSCRITS ETLE MARATHON DES MOTSPRÉSENTENT<strong>du</strong> 28 juin <strong>au</strong>1 er septembre <strong>2013</strong>MuséeP<strong>au</strong>l-Dupuy13 rue <strong>de</strong> la P<strong>le</strong><strong>au</strong>31000 Toulouse05 61 14 65 50Ouvert <strong>du</strong> mardi<strong>au</strong> dimanche<strong>de</strong> 10h à 18hLE THÉÂTREDEà travers <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions <strong>du</strong>Musée <strong>de</strong>s Lettres et ManuscritsExposition « Le théâtre <strong>de</strong> Jean Cocte<strong>au</strong> »,à travers <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions <strong>du</strong> Musée <strong>de</strong>s Lettres et Manuscrits,<strong>au</strong> Musée P<strong>au</strong>l-Dupuy à ToulouseDu vendredi 28 juin <strong>au</strong> dimanche 1 er septembre <strong>2013</strong>Cette exposition, pro<strong>du</strong>ite par Aristophil et <strong>le</strong> Musée <strong>de</strong>sLettres et Manuscrits, est axée sur l’œuvre théâtra<strong>le</strong> <strong>de</strong>Jean Cocte<strong>au</strong> à travers un ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> manuscrits <strong>au</strong>tographes,correspondances, éditions origina<strong>le</strong>s, photographieset <strong>de</strong>ssins relatifs <strong>au</strong>x pièces suivantes :- Le Gendarme incompris,- Les Mariés <strong>de</strong> la tour Eiffel,- Roméo et Juliette,- Œdipe roi, Orphée,- La Voix humaine,- La Machine inferna<strong>le</strong>,- <strong>le</strong>s Chevaliers <strong>de</strong> la Tab<strong>le</strong> ron<strong>de</strong>,- <strong>le</strong>s Parents terrib<strong>le</strong>s,- La Machine à écrire,- L’aig<strong>le</strong> à <strong>de</strong>ux têtes.Le manuscrit comp<strong>le</strong>t d’un monologue écrit pour EdithPiaf Le fantôme <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong> (Théâtre <strong>de</strong> poche, 1949) estéga<strong>le</strong>ment exposé.44


Le MarAThon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> est meMBre<strong>du</strong> réseAU RELIEF <strong>de</strong>s événementslittéraires et festivals.Le Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>Saison 2012 - <strong>2013</strong>La prochaine réunion <strong>du</strong> rése<strong>au</strong> RELIEF se tiendra à Toulouse dans <strong>le</strong> cadre <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong><strong>le</strong> vendredi 28 juin <strong>2013</strong>. El<strong>le</strong> sera l’occasion d’une présentation <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>, <strong>de</strong> rencontresavec Olivier Poivre d’Arvor (France Culture) et Christian Thorel (Ombres Blanches).Dans un contexte <strong>de</strong> surpro<strong>du</strong>ction éditoria<strong>le</strong>, <strong>de</strong> floraison <strong>de</strong> « Manifestations et Fêtes » <strong>de</strong> toutes sortes,<strong>de</strong> confusions multip<strong>le</strong>s (entre littérature et in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> livre, entre transmission d’une paro<strong>le</strong> singulière etpromotion d’un pro<strong>du</strong>it), il nous apparaît essentiel <strong>de</strong> formu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s missions et l’éthique <strong>de</strong>s événements quenous organisons.Partageant une même volonté <strong>de</strong> renouvel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s formes, un même souci <strong>de</strong> responsabilité littéraire etprofessionnel<strong>le</strong>, il s’agit d’i<strong>de</strong>ntifier <strong>le</strong>s contours d’une véritab<strong>le</strong> action culturel<strong>le</strong> littéraire.La constitution <strong>de</strong> RELIEF en association consoli<strong>de</strong> la création, en 2005 à Manosque, <strong>du</strong> premier rése<strong>au</strong> <strong>de</strong>s «événements littéraires <strong>de</strong> création » réuni <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> va<strong>le</strong>urs communes et d’objectifs partagés.En <strong>2013</strong>, <strong>le</strong>s réf<strong>le</strong>xions et actions <strong>de</strong> RELIEF portent principa<strong>le</strong>ment sur la question <strong>de</strong> la rémunération <strong>de</strong>s<strong>au</strong>teurs, l’élaboration d’une charte <strong>de</strong>s bonnes pratiques, l’initiation d’un débat sur la <strong>le</strong>cture col<strong>le</strong>ctive, lamédiation et la diversification <strong>de</strong>s publics…Sont membres : Agence régiona<strong>le</strong> <strong>du</strong> livre PACA • Bibliothèque publique d’information (BPI, Paris) •Concordan(s)e (Î<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France) • Cafés littéraires <strong>de</strong> Montélimar • Collège international <strong>de</strong>s tra<strong>du</strong>cteurs (Ar<strong>le</strong>s) •Les Correspondances <strong>de</strong> Manosque • Faits&Gestes • Festival <strong>du</strong> premier roman <strong>de</strong> Chambéry • Festival international<strong>de</strong> la littérature (Montréal) • Fête <strong>du</strong> livre <strong>de</strong> Bron • Les Littora<strong>le</strong>s (Libraires à Marseil<strong>le</strong>) • La Maison JulienGracq (Maine-et-Loire) • La Maison <strong>du</strong> Banquet et <strong>de</strong>s générations (Lagrasse) • La Marel<strong>le</strong>, villa <strong>de</strong>s projetsd’<strong>au</strong>teurs (Marseil<strong>le</strong>) • Meeting (St-Nazaire) • Passages <strong>de</strong> témoins (Caen) • Indications (Bruxel<strong>le</strong>s) • Printemps<strong>du</strong> livre <strong>de</strong> Grenob<strong>le</strong> • La Société <strong>de</strong>s Gens <strong>de</strong> Lettres • Textes et voix (Paris) • Villa Marguerite Yourcenar (Saint-Jans-Cappel, Nord) • Salon Livres & Musiques (De<strong>au</strong>vil<strong>le</strong>) • Permanences <strong>de</strong> la littérature (Bor<strong>de</strong><strong>au</strong>x) • LesPetites Fugues & <strong>le</strong>s Dionysies (Franche-Comté) • Le Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> (Toulouse) • Mission <strong>du</strong> livre Région<strong>de</strong>s Pays-<strong>de</strong>-la-Loire…Ce rése<strong>au</strong> <strong>de</strong>meure ouvert à tous ceux qui en France ou à l’étranger se reconnaissent dans ces va<strong>le</strong>urs.Le Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>Direction : Serge Roué / Dalia Hassan4 rue Clémence Is<strong>au</strong>re31000 ToulouseT. 05 61 99 64 01www.<strong>le</strong><strong>marathon</strong><strong>de</strong>s<strong>mots</strong>.com45


L’équipe <strong>du</strong> festivalPrési<strong>de</strong>nt : Olivier Poivre d’ArvorDirection / Programmation : Serge RouéDirection déléguée : Dalia HassanCoordination généra<strong>le</strong> : Julien Mingot, assisté <strong>de</strong> Joanna <strong>de</strong>lla Rosa et <strong>de</strong> Bahia RedjilRelations extérieures : Marius Moulin, assisté d’Eva Lasbats et <strong>de</strong> P<strong>au</strong>line Merveil<strong>le</strong>Conseillère Buenos Aires / Al Kalimat : Tilla Ru<strong>de</strong>lConseillère chanson française : Clémentine Deroudil<strong>le</strong>Conseil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ttres occitanes : Jean-Jacques CubaynesCollaboration artistique : Patrick Autré<strong>au</strong>x, L<strong>au</strong>rent BelvèzeStudio création graphique : François-Xavier Tourot (t2bis)Coordination technique : Jean-Pierre Siguier (SED Spectac<strong>le</strong>s)L’associationPrési<strong>de</strong>nt : Olivier Poivre d’ArvorTrésorier : Carl van EisznerSecrétaire : Gildas Le BoterfSecrétaire adjoint : Cédric LeuxCofondateur : Olivier GluzmanLe Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong> remercie son équipe <strong>de</strong> bénévo<strong>le</strong>s et tous ceux qui, <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin, ont contribué àl’organisation <strong>de</strong> la manifestation.Le Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>4 rue Clémence Is<strong>au</strong>re, 31 000 TOULOUSET. 05 61 99 64 01 / www.<strong>le</strong><strong>marathon</strong><strong>de</strong>s<strong>mots</strong>.comsLes partenairesPartenaire principal : Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Toulouse – Toulouse Métropo<strong>le</strong> (Commun<strong>au</strong>té urbaine)Partenaire officiel : Fondation d’entreprise La PostePartenaires publics : Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>du</strong> Tourisme – Ciudad <strong>de</strong> Buenos Aires, Institut Français <strong>de</strong>Buenos Aires, Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication, Centre national <strong>du</strong> livre, Conseil régional <strong>de</strong>Midi-Pyrénées, Rectorat d’Académie <strong>de</strong> Toulouse, Délégation généra<strong>le</strong> et Centre Wallonie-Bruxel<strong>le</strong>s à Paris.Partenaires privés : Sofia, SCAM, SACEM, Copie privée, EDF.Soutiens : Le Groupe La Poste en Midi-Pyrénées, Aristophil, Musée <strong>de</strong>s Lettres et Manuscrits, Crowne Plaza,Air France, Vinci Park, Concept Toulouse, Office <strong>de</strong> Tourisme <strong>de</strong> Toulouse, Institut Cervantès.Partenaires médias : La Dépêche <strong>du</strong> Midi, Le Point, France Culture, France B<strong>le</strong>u Toulouse, France 3 Midi-Pyrénées,Courrier International.46


Les lieux <strong>du</strong> Marathon /Toulouse Métropo<strong>le</strong> / Région Midi-PyrénéesLibrairiesLa Renaissance • Ombres Blanches • L’<strong>au</strong>tre rive • Floury Frères • Tire-Lire, Ellipses • Mots & Cie (Carcassonne)• La Préface (Colomiers) • Les be<strong>au</strong>x jours (Tarbes) • Escalire (Escalquens)ThéâtresThéâtre national <strong>de</strong> Toulouse • Cave Poésie René Gouzenne • Théâtre Garonne • Théâtre <strong>du</strong> Grand Rond • ThéâtreSorano / Ju<strong>le</strong>s Julien • L’Esca<strong>le</strong> (Tournefeuil<strong>le</strong>)CinémasABC • Mermoz (Muret) • Jean Marais (Aucamvil<strong>le</strong>)Lieux culturelsMusée P<strong>au</strong>l-Dupuy • Muséum <strong>de</strong> Toulouse • Musée <strong>de</strong>s Augustins • Saint-Pierre <strong>de</strong>s Cuisines • Place <strong>du</strong> Capito<strong>le</strong>• Chapel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Carmélites • Cloître <strong>de</strong>s Jacobins • Espace EDF Bazac<strong>le</strong> • Sal<strong>le</strong> <strong>du</strong> Sénéchal • Institut CervantèsBibliothèques et médiathèquesMédiathèque José Cabanis • Bibliothèque Bonnefoy • Bibliothèque <strong>de</strong> la Côté Pavée • Bibliothèque <strong>de</strong>s Izards •Bibliothèque <strong>de</strong>s Minimes • Bibliothèque <strong>de</strong>s Pra<strong>de</strong>ttes • Le Pavillon blanc, médiathèque et centre d’art (Colomiers)• Bibliothèque d’Aucamvil<strong>le</strong> • Médiathèque Simone <strong>de</strong> Be<strong>au</strong>voir (Ramonvil<strong>le</strong>) • Médiathèque ClémenceIs<strong>au</strong>re (Vil<strong>le</strong>neuve Tolosane) • Bibliothèque municipa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Saint-Orens <strong>de</strong> Gamevil<strong>le</strong> • Bibliothèque municipa<strong>le</strong><strong>de</strong> Seilh • Médiathèque <strong>de</strong> PamiersAssociations et centres socioculturelsCentre Culturel Bel<strong>le</strong>gar<strong>de</strong> • Centre Culturel Alban Minvil<strong>le</strong> • Espace Bonnefoy • Centre d’Animation <strong>de</strong>s Chamois• Centre d’Animation <strong>de</strong> la Reynerie • Cerc<strong>le</strong> laïque Jean Ch<strong>au</strong>betEt <strong>au</strong>ssi...CHU Purpan • Centre <strong>de</strong> détention <strong>de</strong> Muret…47


COMMUNIQUE DE PRESSEToulouse, <strong>le</strong> 30 mai <strong>2013</strong>La Fondation d’Entreprise La PostePartenaire <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s MotsPartenaire officiel <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s Mots <strong>de</strong>puis sa création, La Fondation d’Entreprise La Postesoutient <strong>le</strong>s projets culturels qui incarnent, <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> la <strong>le</strong>ttre et <strong>de</strong> l’écriture, <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs <strong>de</strong> LaPoste : la qualité, la proximité, l’accessibilité et la solidarité.La Fondation s’efforce d’étendre ses actions à l’ensemb<strong>le</strong> <strong>du</strong> territoire. El<strong>le</strong> ai<strong>de</strong> l’édition <strong>de</strong>correspondances. El<strong>le</strong> favorise <strong>le</strong>s manifestations artistiques qui ren<strong>de</strong>nt plus vivantes la <strong>le</strong>ttreet l’écriture. El<strong>le</strong> s’engage en faveur <strong>de</strong>s exclus <strong>de</strong> la pratique, <strong>de</strong> la maîtrise et <strong>du</strong> plaisir <strong>de</strong>l’écriture. El<strong>le</strong> diffuse éga<strong>le</strong>ment sur Internet la revue littéraire mensuel<strong>le</strong> FloriLettres(www.fondationlaposte.org). S’intéressant spécifiquement à l’écriture épistolaire, la Fondation soutient l’édition <strong>de</strong>correspondances ou cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> livres qui valorisent <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttres, comme L’art, la musiqueet la danse, <strong>le</strong>ttres, écrits, entretiens <strong>de</strong> Serge Diaghi<strong>le</strong>v parus en avril <strong>de</strong>rnier <strong>au</strong>xÉditions Vrin, CND, INHA. El<strong>le</strong> dote <strong>le</strong> prix Wep<strong>le</strong>r-Fondation La Poste remis en novembre <strong>de</strong>rnier à LeslieKaplan pour Mil<strong>le</strong>feuil<strong>le</strong>, <strong>au</strong>x Editions P.O.L. et <strong>le</strong> prix Sévigné qui couronne lapublication d’une correspondance, décerné cette année à Caroline M<strong>au</strong>riac (décédée en2011) pour François M<strong>au</strong>riac, Correspondance intime, <strong>au</strong>x Editions Robert Laffont, remisà son époux Jean M<strong>au</strong>riac. Sur <strong>le</strong> plan social l'expression écrite que la Fondation La Poste encourage ne vise passeu<strong>le</strong>ment l'apprentissage <strong>de</strong> la maîtrise et <strong>de</strong> la pratique d’une technique mais <strong>au</strong>ssi <strong>le</strong>développement <strong>de</strong>s capacités et <strong>du</strong> plaisir <strong>de</strong> chacun à s'exprimer. En Midi-Pyrénées,el<strong>le</strong> accompagne par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s ateliers d’écriture <strong>de</strong> la 5 ème édition <strong>du</strong> Pied àl’Encrier que propose l’association CLAP Midi Pyrénées. El<strong>le</strong> encourage <strong>le</strong>s jeunes ta<strong>le</strong>nts qui associent texte et musique. Partenaire <strong>du</strong>centre <strong>de</strong>s écritures <strong>de</strong> la chanson Voix <strong>du</strong> Sud-Fondation La Poste à Astaffort, el<strong>le</strong>soutient <strong>au</strong>ssi l’Académie Européenne <strong>de</strong> Musique à Aix-en-Provence et SecessionOrchestra, … El<strong>le</strong> favorise ce qui complète ou rend plus vivant la <strong>le</strong>ttre et l’écriture - la paro<strong>le</strong>, <strong>le</strong>spectac<strong>le</strong>, la confrontation avec une <strong>au</strong>tre expression artistique, ou la participationcréatrice d’un public : Les Correspondances <strong>de</strong> Manosque-La Poste, Le Festival <strong>de</strong> laCorrespondance à Grignan, Le Festival <strong>du</strong> Mot à la Charité sur Loire … et bien sûr <strong>le</strong>Marathon <strong>de</strong>s Mots à Toulouse.La Fondation d’Entreprise La Poste est heureuse d’être partenaire <strong>du</strong> Marathon <strong>de</strong>s Mots quipour cette 9 ème édition, nous plonge <strong>au</strong> cœur <strong>de</strong> l’Argentine, avec ses écrivains, sesintel<strong>le</strong>ctuels, ses artistes, ses créateurs, … La Fondation appl<strong>au</strong>dit <strong>au</strong>x rencontres <strong>de</strong> genres,d’arts et <strong>de</strong> continents – d’<strong>au</strong>tant que la littérature épistolaire, qu’el<strong>le</strong> soutient, y figure enbonne place – en particulier dans <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ctures données à la Chapel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Carmélites.CONTACTS PRESSEChristel<strong>le</strong> MIREMONTAttachée <strong>de</strong> <strong>presse</strong> – Le Groupe La PosteAgence <strong>de</strong> Communication et d’Information Midi-Pyrénées05 34 41 99 21 / 06 61 20 17 20christel<strong>le</strong>.miremont@laposte.fr


ECOUTER LA LITTERATUREFrance Culture <strong>au</strong> Marathon <strong>de</strong>s Motssamedi 29 et dimanche 30 juin <strong>2013</strong>SAMEDI 29 JUIN 15h/20hen direct et en public <strong>de</strong> l’Auditorium Saint-Pierre <strong>de</strong>s CuisinesMarathon radiophonique présenté par Augustin Trapenard et Sandrine Treiner, réalisation Isabel<strong>le</strong>YhuelCette année, <strong>le</strong> <strong>marathon</strong> <strong>de</strong> France Culture est consacré à Amélie Nothomb en présence <strong>de</strong>l’<strong>au</strong>teur.Il y a 20 ans, Amélie Nothomb entrait d’un coup <strong>de</strong> maître, par un premier roman magistral (Hygiène<strong>de</strong> l’assassin) en littérature. France Culture, fidè<strong>le</strong> <strong>au</strong> Marathon <strong>de</strong>s <strong>mots</strong>, la célèbre en cinq heures<strong>de</strong> direct, <strong>le</strong>ctures, entretiens et témoignages entremêlés. Une traversée exceptionnel<strong>le</strong> dans un <strong>de</strong>slabyrinthes <strong>le</strong>s plus mystérieux et sé<strong>du</strong>isants <strong>de</strong> la littérature contemporaine.Sandrine Treiner15h Lecture <strong>de</strong> Hygiène <strong>de</strong> l’assassin par Agathe Bonitzer et Jean-Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> Dreyfus16h Grand entretien avec Amélie Nothomb17h Lecture <strong>de</strong> Métaphysique <strong>de</strong>s tubes par Nico<strong>le</strong> Garcia18h Suite <strong>de</strong> l’entretien avec Amélie Nothomb suivi d’une rencontre avec la romancière StéphanieHochet19h Lecture <strong>de</strong> Une forme <strong>de</strong> vie par Claire Nebout et Jean-Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> DreyfusDIMANCHE 30 JUIN 11h/13hen public <strong>de</strong> l’Auditorium Saint-Pierre <strong>de</strong>s CuisinesDes Papous dans la TêteDiffusion dimanche 7 et 14 juil<strong>le</strong>t <strong>de</strong> 12h45 à 14hUne récréation littéraire proposée par Françoise Treussardavec Jehanne Carillon, Patrice C<strong>au</strong>mon, Lucas Fournier, Serge Joncour, Dominique Mul<strong>le</strong>r et Hervé LeTellierCulture sans gaieté n'est que ruine <strong>de</strong> l'âme.Cette formu<strong>le</strong> est un impératif... catégorique pour Des Papous dans la tête.Les Papous, c’est une forme radiophonique origina<strong>le</strong>, une provocation ludique à l'imaginaire par <strong>le</strong> jeu<strong>de</strong>s <strong>mots</strong> et <strong>du</strong> langage, un jeu pour <strong>le</strong> plaisir. J'aime jouer disait Georges Perec.Radio <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s territoires et <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s savoirs, France Culture apporte chaque année son soutienà <strong>de</strong> nombreux événements culturels et scientifiques <strong>de</strong> qualité, et délocalise ses émissions <strong>au</strong> cœurmême <strong>de</strong> l’actualité.CONTACTSChargée <strong>de</strong>s opérations extérieures : Virginie Noël / 01.56.40.16.64 / 06.12.97.90.17Chargé <strong>de</strong>s relations <strong>presse</strong> : Cl<strong>au</strong><strong>de</strong>-Agnès Marcel / 01.56.40.21.40 / 06.03.83.65.36Responsab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la communication : Jean-Marie Guinebert / 01.56.40.23.40 / 06.72.07.59.64Toutes <strong>le</strong>s émissions en écoute, réécoute et podcast : www.franceculture.fr

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