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Le-volontaire-dans-larmée-grecque

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tel-00980333, version 1 - 17 Apr 20143. <strong>Le</strong>s soins envers les <strong>volontaire</strong>s blessés et maladesDurant la guerre gréco-turque de 1919 à 1923, le service sanitaire de l’armée<strong>grecque</strong> ne s’occupa pas seulement de prendre des mesures appropriées pour« protéger » les effectifs des diverses maladies 45 . Il dut également dispenser les soinsaux soldats grecs malades ou blessés.Pour ce faire, dès les premiers jours de sa présence en Asie mineure, l’armée<strong>grecque</strong> se mit à fonder de nombreux hôpitaux militaires ou à exploiter ceux qui setrouvaient déjà <strong>dans</strong> toutes les régions de la côte micrasiatique qu’elle occupait, deSmyrne à Afyon Karahissar et d’Aydin à Nicomédie 46 . Mais, au fur et à mesure que laguerre devenait de plus en plus brutale et que le nombre de soldats blessésaugmentait, les hôpitaux militaires en Asie mineure ne suffirent plus ; <strong>dans</strong> cesconditions, presque tous les hôpitaux civils sur le continent grec offrirent, eux aussi,leurs services à l’armée <strong>grecque</strong> en accueillant des soldats blessés ou malades,transférés depuis le front 47 .<strong>Le</strong>s <strong>volontaire</strong>s blessés ou malades furent ainsi transférés <strong>dans</strong> des hôpitauxmilitaires de l’Asie mineure ou à l’autre bout de la mer Égée. Ce fut le cas pour le<strong>volontaire</strong> Manolis Axiotis et son camarade Charalabos Pliziotis, tous deux blessés.<strong>Le</strong> premier partit en effet, à cause de deux blessures, <strong>dans</strong> un hôpital militaire en Asiemineure 48 tandis que le second prit la route vers Athènes afin d’y être guéri 49 . Pourtous les deux, il ne fut pas facile de leur trouver un lit. <strong>Le</strong>s blessés étaient si nombreuxque Manolis Axiotis vit <strong>dans</strong> les hôpitaux militaires de l’Asie mineure des sallesd’opération pleines de brancards et de médecins qui n’avaient pas le temps de lessoigner tous 50 . Au même moment, Charalabos Pliziotis, à Athènes, témoigna :« Nous sommes arrivés <strong>dans</strong> le premier hôpital où on nous a servi du cognac.Ensuite, ils ont pris, parmi nous 46 hommes, pour l’hôpital de Zapio ; je faisais parti,moi aussi, de ces hommes. Je suis allé à Zapio avec eux ; mais il n’y avait pas deplace. Nous sommes allés à Arsakio où il n’y avait pas de place non plus. Puis, nousavons fait un tour à Omonia et nous sommes allés au 4 e hôpital d’Ampelokipi. Là, ilsont gardé la plupart des hommes, moi, et 14 autres camarades avons été envoyés <strong>dans</strong>le 2 e hôpital. Là, nous y sommes finalement restés ! » 51 .45 Georgios PAPAGEORGIOU, op. cit., pp. 29-58.46 Ibid., pp. 15-28.47 « Tous les noms des soldats blessés transférés », Empros, Athènes, 2 septembre 1921, année 25 e , n o8939, pp. 2-4.48 Dido SOTIRIOU, op. cit., p. 229 et p. 266.49 Charalabos PLIZIOTIS, op. cit., pp. 213-214.50 Dido SOTIRIOU, op. cit., pp. 268-270.51 Charalabos PLIZIOTIS, op. cit., p. 214.714

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