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Prise en charge des sujets en état de mort encéphalique en ... - SRLF

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9donneur, <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes surv<strong>en</strong>us <strong>en</strong> réanimation et du temps d’ischémie froi<strong>de</strong> qui <strong>de</strong>vraêtre le plus court possible.* Une HTA <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> dix ans est à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte pour la décision <strong>de</strong> prélèvem<strong>en</strong>t (8Accord faible).* Les exam<strong>en</strong>s indisp<strong>en</strong>sables pour l’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> reins sont : la créatininémie, l’ECBU,l’étu<strong>de</strong> du sédim<strong>en</strong>t urinaire et l’imagerie rénale par échographie ou scanner (9 Accordfaible).* Le taux <strong>de</strong> la créatininémie à l’admission, ou dans les jours précéd<strong>en</strong>ts, ainsi que le calcul<strong>de</strong> la clairance <strong>de</strong> la créatinine par la formule <strong>de</strong> Cockroft, sont <strong><strong>de</strong>s</strong> critères déterminants <strong>de</strong>la qualité du greffon (9 Accord fort).* Une hématurie, une protéinurie modérées ou une insuffisance rénale aiguë apparue <strong>en</strong>réanimation ne contre-indiqu<strong>en</strong>t pas le prélèvem<strong>en</strong>t (8 Accord faible).* Un arrêt cardiaque <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 30 minutes ou une instabilité hémodynamique, même avec<strong><strong>de</strong>s</strong> doses élevées <strong>de</strong> catécholamines ne contre-indiqu<strong>en</strong>t pas le prélèvem<strong>en</strong>t.* L’impact <strong>de</strong> l’administration <strong><strong>de</strong>s</strong> produits <strong>de</strong> contraste iodés chez le donneur doit inciter àne pas multiplier les actes d’imagerie avec opacification vasculaire (7,5 Accord faible).* Les contre-indications au prélèvem<strong>en</strong>t rénal sont :- une clairance <strong>de</strong> la créatinine < 30 mL./min -1 (9 Accord fort),- une glomérulosclérose > 50 % (9 Accord fort),- <strong><strong>de</strong>s</strong> lésions athéromateuses majeures (9 Accord fort).Prélèvem<strong>en</strong>t pancréatiqueLe prélèvem<strong>en</strong>t pancréatique peut être réalisé sous forme <strong>de</strong> pancréas total ou d’îlots <strong>de</strong>Langerhans.* Pour les prélèvem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> pancréas total l’âge du donneur <strong>de</strong>vra être inférieur à 45 ans, saufpour les traumatisés sans antécéd<strong>en</strong>ts où l’on peut prélever jusqu’à 55 ans (7,5 Accordfaible).* Pour les îlots <strong>de</strong> Langerhans l’âge peut être choisi <strong>en</strong>tre 18 et 70 ans, le meilleurs résultatétant obt<strong>en</strong>u au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 50 ans.* Pour une double greffe-rein-pancréas l’in<strong>de</strong>x <strong>de</strong> masse corporelle doit êtrepréfér<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t < 27.* Un taux d’amylase égal au double <strong>de</strong> la norme ne contre-indique pas le prélèvem<strong>en</strong>t (8Accord faible).* Une imagerie pancréatique est recommandée avant le prélèvem<strong>en</strong>t.* L’instabilité hémodynamique et l’arrêt cardiaque sont <strong><strong>de</strong>s</strong> facteurs <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> pancréatiteaiguë et <strong>de</strong> thrombose <strong><strong>de</strong>s</strong> vaisseaux pancréatiques chez le receveur après la greffe. Unehéparinothérapie pourrait être maint<strong>en</strong>ue ou <strong>en</strong>visagée dans le but <strong>de</strong> prév<strong>en</strong>ir la formation<strong>de</strong> micro-thromboses au niveau du greffon (7 Accord faible).* La durée <strong>de</strong> séjour <strong>en</strong> réanimation avant prélèvem<strong>en</strong>t ne <strong>de</strong>vrait pas dépasser 5 jours, au<strong>de</strong>làune discussion au cas par cas est nécessaire.* L’ischémie froi<strong>de</strong> doit être < 8 heures pour les îlots <strong>de</strong> Langerhans et < 18 heures pour lepancréas total (8 Accord faible).• L’aspect macroscopique du pancréas au bloc opératoire est <strong>en</strong> fait le critère finaldéterminant pour le prélèvem<strong>en</strong>t.Prélèvem<strong>en</strong>t intestinal* Il n’y a pas <strong>de</strong> limite inférieure d’âge pour les donneurs pédiatriques.* Pour une greffe isolée d’intestin le poids du donneur doit être < 4 fois celui du receveur,pour une greffe combinée foie–intestin ce ratio doit être < 2.* Une laparotomie antérieure ne contre-indique pas le prélèvem<strong>en</strong>t (8 Accord faible).


10* Des antécéd<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> maladie chronique <strong>de</strong> l’intestin contre-indiqu<strong>en</strong>t le prélèvem<strong>en</strong>t (9Accord fort).* Pour les greffe combinées foie + intestin le taux <strong><strong>de</strong>s</strong> transaminases doit être < 3 fois lanormale et les gamma GT normales.* Un arrêt cardiaque prolongé et ou une instabilité hémodynamique sont <strong><strong>de</strong>s</strong> contre-indicationau prélèvem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> raison du risque d’ischémie més<strong>en</strong>térique (8 Accord faible).* De même l’utilisation d’Adrénaline ou <strong>de</strong> Noradrénaline au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 2 µg.kg -1 .min -1 doitfaire contre-indiquer le prélèvem<strong>en</strong>t (7,5 Accord faible).* L’exist<strong>en</strong>ce d’une hypernatrémie au mom<strong>en</strong>t du prélèvem<strong>en</strong>t est associée à un taux élevé <strong>de</strong>perte <strong>de</strong> greffons.Prélèvem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> tissus* De nombreux tissus peuv<strong>en</strong>t être prélevés : cornées, membranes amniotiques, os massifs,tissus mous <strong>de</strong> l’appareil locomoteur, vaisseaux, valves cardiaques, peau .* Les prélèvem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> tissus peuv<strong>en</strong>t être réalisés lors d’un PMO ou à la morgue. Dans tousles cas l’organisation du prélèvem<strong>en</strong>t doit être gérée par la coordination hospitalière.* Il n’existe pas <strong>de</strong> limite d’âge concernant le donneur pour les prélèvem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> tissus.* Un contrôle <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> chaque greffon est réalisé au niveau <strong>de</strong> la banque <strong>de</strong> tissus quiréceptionne le prélèvem<strong>en</strong>t.* Les antécéd<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> cancer soli<strong>de</strong> ne contre indiqu<strong>en</strong>t pas le prélèvem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> cornée (9Accord faible). Les infections virales ne sont pas une contre indication systématique auprélèvem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> tissus (8 Accord faible)* Les échantillon sanguins prélevés après le décès pour vérifier la sécurité sanitaire doiv<strong>en</strong>têtre au mieux c<strong>en</strong>trifugés dans les plus brefs délais pour éviter <strong><strong>de</strong>s</strong> erreurs d’interprétations(9 Accord faible). Le mieux serait <strong>de</strong> récupérer du sang pré-<strong>mort</strong>em au niveau dulaboratoire <strong>de</strong> l’hôpital.* Il est souhaitable <strong>de</strong> développer les réseaux <strong>de</strong> prélèvem<strong>en</strong>t et les échanges inter-banque <strong>de</strong>tissus, notamm<strong>en</strong>t pour les cornées (9 Accord fort)Chapitre 4 : Organisation du prélèvem<strong>en</strong>t d’organes : prés<strong>en</strong>t et av<strong>en</strong>ir* Le prélèvem<strong>en</strong>t d’organes et <strong>de</strong> tissus est une activité médicale dans laquelle tous lesc<strong>en</strong>tres hospitaliers doiv<strong>en</strong>t s’inscrire. L’activité <strong>de</strong> prélèvem<strong>en</strong>t d’organes et <strong>de</strong> tissus doitfaire l’objet d’une organisation précise reposant sur l’unité <strong>de</strong> coordination hospitalière.Cette organisation doit être formalisée par <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures écrites respectant lesrecommandations <strong>de</strong> bonne pratique <strong>de</strong> l’ABM et les textes <strong>en</strong> vigueur.* L’unité <strong>de</strong> coordination hospitalière doit être structurée et visible, <strong>en</strong> individualisant lestâches respectives <strong>de</strong> chacun (9 accord fort).* Les critères d’évaluation <strong>de</strong> cette activité hospitalière pourrai<strong>en</strong>t être :- l’exhaustivité du recueil <strong><strong>de</strong>s</strong> comas graves (9 accord faible),- l’observance <strong>de</strong> l’appel systématique et aussi précoce que possible <strong>de</strong> lacoordination hospitalière dès que le diagnostic <strong>de</strong> ME est <strong>en</strong>visagé (9 accordfaible),- la vérification <strong>de</strong> l’appel au Service <strong>de</strong> Régulation et d’Appui, <strong>en</strong> temps réel, dèsqu’il y a int<strong>en</strong>tion <strong>de</strong> prélever (9 accord fort),- la vérification <strong>de</strong> la réalité <strong>de</strong> l’intégration du prélèvem<strong>en</strong>t d’organes dans l’activitéchirurgicale d’urg<strong>en</strong>ce (9 accord fort),- la qualité <strong>de</strong> la t<strong>en</strong>ue du dossier <strong>de</strong> coordination (9 accord fort).


* Sur le plan opérationnel, la coordination hospitalière doit vérifier la qualité <strong>de</strong> la restitutiondu corps, elle accompagne la famille dans les procédures liées au décès et au prélèvem<strong>en</strong>td’organes. Enfin, elle reste disponible pour un év<strong>en</strong>tuel suivi ultérieur <strong><strong>de</strong>s</strong> proches qui lesouhait<strong>en</strong>t (9 accord fort).11


* Au niveau national, l’ABM vali<strong>de</strong> les critères <strong>de</strong> sélection et se porte garante <strong>de</strong> la sécuritésanitaire <strong><strong>de</strong>s</strong> greffons. Au niveau inter régional, par l’intermédiaire du SRA, elle vali<strong>de</strong> laprocédure <strong>de</strong> prélèvem<strong>en</strong>t, participe à la qualification <strong><strong>de</strong>s</strong> greffons, repartit et attribue ceuxciselon la réglem<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> vigueur.* La prise <strong>en</strong> <strong>charge</strong> peropératoire du sujet <strong>en</strong> état <strong>de</strong> ME doit être effectuée par un mé<strong>de</strong>cinqualifié <strong>en</strong> anesthésie-réanimation (9 accord fort). Comme le transport <strong>en</strong>tre l’unité <strong>de</strong>réanimation et le bloc opératoire est une pério<strong>de</strong> à risque maximum, le sujet doit êtremonitoré, accompagné par une équipe médicalisée (9 accord fort).* L’utilisation d’analgésiques et <strong>de</strong> myorelaxants chez un sujet <strong>en</strong> ME est justifiée (9 accordfaible).* La prise <strong>en</strong> <strong>charge</strong> initialem<strong>en</strong>t instituée <strong>en</strong> réanimation doit être maint<strong>en</strong>ue <strong>en</strong>peropératoire. De plus, comme l’état hémodynamique est évolutif, il peut nécessiter la mise<strong>en</strong> place d’un monitorage supplém<strong>en</strong>taire adéquat (9 accord fort).* Les règles <strong>de</strong> transfusion et d’apport <strong>de</strong> produits sanguins rest<strong>en</strong>t valables <strong>en</strong> peropératoire(9 accord faible).* Tout participant à un PMO doit avoir un comportem<strong>en</strong>t cons<strong>en</strong>suel, courtois et veiller à unebonne coordination <strong>en</strong>tre équipes. Le chirurgi<strong>en</strong> doit avoir été formé spécifiquem<strong>en</strong>t à latechnique du PMO (9 accord fort).* Le PMO est une urg<strong>en</strong>ce chirurgicale qui ne doit passer qu’après les urg<strong>en</strong>ceshémorragiques et obstétricales. Afin <strong>de</strong> ne pas perturber les autres activités chirurgicales, ilest recommandé que l’interv<strong>en</strong>tion soit effectuée dans une salle dédiée avec une équipespécifique (9 accord faible).* Sur le plan pratique, il faut veiller à ce que l’installation du mala<strong>de</strong> convi<strong>en</strong>ne à toutes leséquipes chirurgicales (9 accord fort). La chronologie du PMO est la suivante :- exploration et préparation <strong>de</strong> l'étage abdominal,- exploration et préparation <strong>de</strong> l'étage thoracique,- héparinisation 10 minutes avant le clampage et perfusion in situ (9 accord faible),- prélèvem<strong>en</strong>ts <strong><strong>de</strong>s</strong> organes thoraciques,- prélèvem<strong>en</strong>ts <strong><strong>de</strong>s</strong> organes abdominaux,- prélèvem<strong>en</strong>ts <strong><strong>de</strong>s</strong> tissus,- restauration tégum<strong>en</strong>taire soli<strong>de</strong> et esthétique.* Aucun geste à fort risque hémorragique ne doit être réalisé tant que les différ<strong>en</strong>tes équipesne sont pas prêtes à clamper (canulation aortique, contrôle <strong>de</strong> l’aorte coeliaque, canulation<strong>de</strong> la VCI).* La gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> prélèvem<strong>en</strong>ts à visée immunologique doit viser à raccourcir au maximum ladurée d’ischémie froi<strong>de</strong>. Il est donc recommandé <strong>de</strong> faire parv<strong>en</strong>ir au moins trois ganglions<strong>de</strong> bonne qualité <strong>de</strong> 0,5 cm <strong>de</strong> diamètre au laboratoire le plus tôt possible au cours dudéroulem<strong>en</strong>t du prélèvem<strong>en</strong>t d’organes (9 accord fort).* Les prélèvem<strong>en</strong>ts sanguins et tissulaires pour les tests immunologiques et les sérologiesréglem<strong>en</strong>taires (typage HLA, cross-matches) doiv<strong>en</strong>t être effectués le plus tôt possible et lesexam<strong>en</strong>s réalisés et r<strong>en</strong>dus <strong>en</strong> urg<strong>en</strong>ce (9 accord fort). Il n’est pas nécessaire d’att<strong>en</strong>dre laconfirmation <strong>de</strong> la <strong>mort</strong> <strong>en</strong>céphalique et/ou l’accord <strong><strong>de</strong>s</strong> proches (9 accord fort).* Les organes sont conditionnés selon <strong><strong>de</strong>s</strong> principes communs respectant les procéduresnationales et locales : immersion dans un liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> préservation à 4°C, triple emballagestérile, placés dans la glace, et accompagnés d’un tube <strong>de</strong> sang (à température ambiante)pour vérification ultime du groupe sanguin (9 accord fort).* Il n’existe pas <strong>de</strong> cons<strong>en</strong>sus quant à la solution <strong>de</strong> conservation <strong><strong>de</strong>s</strong> organes à utiliser. Lessolutions <strong>de</strong> type extracellulaires sont cep<strong>en</strong>dant à privilégier (9 accord fort). La mêmesolution <strong>de</strong> conservation doit être utilisée pour le prélèvem<strong>en</strong>t simultané <strong><strong>de</strong>s</strong> viscères intraabdominaux(9 accord fort).12


13* P<strong>en</strong>dant toute la durée <strong>de</strong> l’ischémie froi<strong>de</strong>, la température <strong>de</strong> conservation <strong><strong>de</strong>s</strong> greffonsdoit être strictem<strong>en</strong>t maint<strong>en</strong>ue <strong>en</strong>tre 2 et 4°C.* Un prélèvem<strong>en</strong>t à visée bactériologique et mycologique du liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> conservation doit êtreréalisée avant implantation <strong>de</strong> chaque greffon (9 accord fort).* Avant toute transplantation rénale ou pancréatique, le cross-match doit être réalisé <strong>en</strong>urg<strong>en</strong>ce (9 accord fort).* Avant tout prélèvem<strong>en</strong>t à <strong><strong>de</strong>s</strong> fins thérapeutiques, la qualification <strong><strong>de</strong>s</strong> organes repose sur larecherche <strong>de</strong> l’infection par les virus <strong>de</strong> l’immunodéfici<strong>en</strong>ce humaine (HIV), <strong><strong>de</strong>s</strong> hépatitesB et C, <strong>de</strong> l’HTLV, du CMV, <strong>de</strong> l’EBV ainsi que <strong>de</strong> la syphilis et <strong>de</strong> la toxoplasmose.Selon l’infection détectée, l’appariem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>vra ou non t<strong>en</strong>ir compte <strong>de</strong> l’état sérologique dureceveur et il existe <strong><strong>de</strong>s</strong> situations dérogatoires <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l’organe et <strong>de</strong> l’urg<strong>en</strong>ce.* Dans certains pays, les prélèvem<strong>en</strong>ts sur donneurs à cœur arrêté ont permis d’augm<strong>en</strong>ter <strong>de</strong>manière significative le nombre <strong>de</strong> transplantations. Cette technique, lorsqu’elle est réaliséeavec <strong><strong>de</strong>s</strong> critères <strong>de</strong> sélection stricts <strong><strong>de</strong>s</strong> donneurs et <strong><strong>de</strong>s</strong> receveurs, procure aux équipes<strong>en</strong>traînées <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats, <strong>en</strong> termes <strong>de</strong> survie et <strong>de</strong> fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> greffons rénaux,comparables à ceux observés <strong>en</strong> cas <strong>de</strong> prélèvem<strong>en</strong>ts sur donneurs à cœur battant (8 accordfaible).* La pose <strong>de</strong> la son<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gillot, l’exsanguination et la réfrigération du donneur pot<strong>en</strong>tiel ontété approuvées par le comité d’éthique <strong>de</strong> l’ABM. Celui-ci considère que ces gestes sontpossibles dès le constat du décès et dans l’att<strong>en</strong>te <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>trevue avec la famille.* Les prélèvem<strong>en</strong>ts à cœur arrêté suppos<strong>en</strong>t <strong><strong>de</strong>s</strong> aménagem<strong>en</strong>ts réglem<strong>en</strong>taires <strong>en</strong> cours <strong>de</strong>développem<strong>en</strong>t et ne concerneront pas les donneurs relevant <strong>de</strong> la catégorie III (arrêt <strong><strong>de</strong>s</strong>oins) <strong>de</strong> la classification <strong>de</strong> Maastricht.* Le choix <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> prélèvem<strong>en</strong>t nécessite une organisation médicale et paramédicalespécifique (8 accord faible)Au total, par rapport au précéd<strong>en</strong>t travail <strong>de</strong> 1998, il apparaît d’importantes évolutions quiconcern<strong>en</strong>t principalem<strong>en</strong>t les critères <strong>de</strong> prélèvem<strong>en</strong>t avec l’ext<strong>en</strong>sion du concept <strong>de</strong> donneurlimite. Dans le même esprit, les actions qui vis<strong>en</strong>t à faciliter le diagnostic angiographique <strong>de</strong>la <strong>mort</strong> <strong>en</strong>céphalique et le prélèvem<strong>en</strong>t à cœur arrêté doiv<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>couragées.L’analyse <strong>de</strong> la littérature montre que si la prise <strong>en</strong> <strong>charge</strong> <strong>de</strong> ces <strong>sujets</strong> a fait l’objet <strong>de</strong>beaucoup <strong>de</strong> recherches, nous manquons d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> convaincantes pour recomman<strong>de</strong>r certainesthérapeutiques spécifiques, comme l’hormonothérapie par exemple.Le souhait <strong><strong>de</strong>s</strong> différ<strong>en</strong>ts experts est double : d’une part que la <strong>mort</strong> <strong>en</strong>céphalique soit mieuxconnue, mieux dépistée et bénéficie d’une prise <strong>en</strong> <strong>charge</strong> optimale et d’autre part que cetravail soit à l’origine d’une dynamique <strong>de</strong> réflexion conduisant à <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux multic<strong>en</strong>triques.

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