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N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multifloraactors, it faces several constraints which limit development of production. In order to re-invigorate thesector, better <strong>org</strong>anization of the market and its actors is necessary. In this endeavour it is desirable thatindustries be involved fully.Key words: Lippia multiflora, leaves, incomes, markets.INTRODUCTIONLippia multiflora (Verbénacée) est une plantearomatique largement répandue dans les savanesde l’Afrique subtropicale. La plante est utile grâceà ses feuilles, à cause de sa diversité d’usagesalimentaires (Abena et al., 1998 ; Kanko et al.,2004a ; Kanko et al., 2004b ), biomédicales et/oupharmacologiques (Benoît et al., 1996 ; Abena etal., 1998 ; Eyog et al., 2000 ; Abena et al., 2003 ;Etou-Ossibi, 2005 ; Oussou et al., 2008 ; OwolabiMATERIEL ET METHODESSite et <strong>org</strong>anisation d’étude : L’étude a consisté enune enquête, auprès des commerçants de feuilles de L.multiflora, dans le district d’Abidjan et dans lescommunes de Bouaké, de Divo et de Gagnoa (figure1). Elle vise à identifier le circuit de commercialisationdes feuilles sèches de L. multiflora, les fréquencesd’approvisionnement des marchés, les formes et lesmodes de conditionnement des feuilles, la clientèlepotentielle, les prix pratiqués et les différents usagesqu’en fait la population. Elle a été appuyée par desinvestigations, sous la forme de visite de terrain. Lestravaux ont été réalisés à l’aide de fiches d’enquêtes aucours des années 2007 et 2008, par une équipecomposée d’un Enseignant-chercheur, d’un doctorantet de trois techniciens en agriculture. Cette équipe étaitconduite par un ingénieur économiste statisticien. Lespersonnes cibles concernées sont les commerçants(détaillants, semi-grossistes et grossiste) des feuillessèches de L. multiflora. Pour apprécier l’activité (vente,collecte), chacune des années a été subdivisée enquatre périodes d’observations de trois mois, à savoir :janvier – mars ; avril – juin ; juillet – septembre etoctobre – décembre.Echantillonnage des commerçants : En raison del’absence de données sur l’effectif et la répartition deset al, 2009), économique (Mwangui et al., 1993. Endépit de cette grande importance, L. multiflorademeure une plante sauvage, alors que sesfeuilles sont cueillies et commercialisées sur toutel’étendue du territoire ivoirien, sans une grandeconnaissance, ni des prix pratiquées, ni del’<strong>org</strong>anisation du marché, ni même de ses usages.C’est pour pallier ces insuffisances que la présenteétude a été entreprise.différents acteurs sur l’étendu du territoire ivoirien,l’ensemble des marchés forains de chaque ville retenuea été systématiquement visité, et tous les commerçantsdes feuilles de L. multiflora identifiés, y ont étéinterrogés.Les techniques de collecte des données et informationsont été essentiellement des entretiens libres avec lescommerçants des feuilles sèches de L. multiflora. Lesupport d’enquête est un questionnaire faisant ressortirles informations relatives à l’origine de l’enquêté, laconnaissance des vertus des feuilles, son moded’acquisition, les types de fournisseurs, les lieux et lespériodes d’approvisionnement, les modes deconditionnement et de conservation, les prix pratiquéset la clientèle potentielle.Manipulation et analyse des données : Lesinformations recueillies ont été dépouillées grâce aulogiciel Excel, par la confection d’une grille prenant encompte toutes les rubriques du questionnaire, etchacune des réponses a été codifiée. Les résultatsobtenus ont été compilés et exprimés en pourcentagesuivant les zones d’études.1744


N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multifloraFigure 1 : Localisation des différentes zones d’étudesL’analyse statistique des données (méthode ANOVA) aété réalisée grâce au logiciel STATISTICA. Ladifférence entre la distribution des commerçants dansles zones d’études suivant les périodes d’observationsa été établie en utilisant le test de Tukey, au seuil deprobabilité 1 %. Enfin, une analyse en composanteprincipale et une classification hiérarchique ont permisRESULTATSRépartition des commerçants enquêtés : Au total,2156 commerçants de feuilles de L. multiflora ont étéidentifiés sur l’ensemble des deux années, et dans lesquatre zones d’études, dont 45,78 %. en 2007 et 54,22%. en 2008. Sur l’ensemble des zones d’études,l’enquête révèle l’existence de commerçants de feuillesde L. multiflora parmi lesquels, l’on dénombre, pour laplupart, des détaillants et des grossistes. Cesrevendeurs sont inégalement répartis suivant les quatrezones d’études et les périodes d’observations (figure2). En effet, la proportion moyenne de commerçantsenquêtés suivant les périodes d’observations, dans ledistrict d’Abidjan, diffère significativement (P


N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multifloraTableau 1 : Proportion moyenne de commerçants de feuilles sèches de L. multiflora identifiés par périoded’observation dans quatre villes en Côte d’Ivoire.Sources de variationsLieux des enquêtesAbidjan Bouaké Divo Gagnoa F PEnsemble des commerçants (%) 16,67±8,25 b 3,93±1,07 a 2,14±0,76 a 2,24±0,79 a 22,21**


N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multifloraG1G2Figure 3 : Discrimination des commerçants suivant une analyse en composantes principales. (prc : proportioncommerçants ; Dét : détaillants ; Gst : grossistes ; Abj : Abidjan ; Bké : Bouaké ; Gno : Gagnoa ; Div : Divo)1747


N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multifloraprc AdjDét Adjprc Bképrc GnoDét Gnoprc DivDét DivGst BkéDét BkéGst AdjGst GnoGst Div0 5 10 15 20 25 30 35 40Dist. AgrégationFigure 4 : Arbre de classification des commerçants des différentes zones d’étudesDescription et <strong>org</strong>anisation de lacommercialisation : Les résultats indiquent que lafilière feuilles sèches de L. multiflora est animée par lescollecteurs villageois, les collecteurs urbains, lesacheteurs ou grossistes, des manufacturiers et desdétaillants. Dans la filière, les collecteurs se comportentcomme les auxiliaires des acheteurs qui, eux-mêmes,sont assimilés aux grossistes. Les informationsrecueillies auprès des enquêtés indiquent qu’il suffit dese rendre dans la savane pour récolter, sur les plantesspontanées sauvages, d’importantes quantités defeuilles fraîches de L. multiflora.Ainsi, une fois collectées dans la savane, lesfeuilles sont séchées puis conditionnées dans des sacsde 12 kg environ (figures 5 et 6) et destinées, soit aumarché local, soit à l’exportation, notamment vers lemarché des pays de la sous région tels le Mali, leBurkina Faso, le Niger entre autre. Sur le marchéivoirien, et particulièrement à Bouaké, certainsacheteurs grossistes s’approvisionnent en feuilles, àpartir des collecteurs urbains des marchés ruraux, oufont des commandes de feuilles fraîches auprès decollecteurs villageois (jeunes filles et garçons). D’autresrevendeurs effectuent eux-mêmes le déplacementjusqu’en zone savanicole, soit pour collecterdirectement les feuilles fraîches de L. multiflora, soitpour se ravitailler à partir de récoltes effectuées parleurs proches au village (figure .7).Chaque acheteur possède sa base de collecteet son propre réseau de distribution.L’approvisionnement en feuilles sèches des pays de lasous région est assuré par les acheteurs installés dansles grandes villes des zones de savane, comme c’est lecas à Bouaké, où ce commerce constitue une activitéprincipale. De façon générale, la collecte des feuilles deL. multiflora est réservée aux jeunes garçons et jeunesfilles, ou à quelques femmes, à la demande descollecteurs urbains. Cette activité leur procure unrevenu supplémentaire destiné, dans la plupart descas, à satisfaire des besoins occasionnels. Lesvillageois ne ménagent aucun effort pour indiquer etlocaliser les zones de peuplements naturels de L.1748


N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multifloramultiflora à certains acheteurs ou collecteurs urbains,venus s’approvisionner sur place.Figure 5 (gauche) : Vue d’un conditionnement de feuilles sèches de L. multiflora ;Figure 6 (droit): Stock de feuilles sèches de L. multiflora appartenant à un acheteur à Bouaké.CollecteursvillageoisDivers usagesZone desavaneExportationCollecteursurbainsAcheteursgrossistesManufacturierGrandessurfacesDétaillantsConsommateursFigure 7 : Schéma général du circuit d’exploitation des feuilles de L. multiflora en Côte d’Ivoire.Relation entre la masse, le prix d’achat et de ventedes sacs et sachets: L’enquête révèle que lesacheteurs grossistes livrent aux revendeurs (détaillants,manufacturier) du marché local, le sac d’environ 12 kgde feuilles sèches de L. multiflora, à un prix variant de3.000 à 4.500 F.CFA selon les saisons et en fonctionde l’offre sur le marché. Après l’approvisionnement enfeuilles, le manufacturier reconditionne les feuillessèches de L. multiflora dans des emballagescommerciaux de 20g, bien sertis, et hermétiquement1749


N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multiflorafermés. Ces sachets sont alors livrés en gros auxgrandes surfaces, où ils sont vendus à 410 F.CFA auxconsommateurs (figure 9). Dans les marchés forains eten bordure des rues de certains quartiers, les feuillessont conditionnées de façon artisanale dans dessachets d’environ 50g puis exposés sur des tables ouvendus de façon ambulante par des jeunes filles au prixde 50 F.CFA le sachet (figure 8). Tout comme lesacheteurs de Bouaké, nos objectifs n’ont pu êtreatteints car nous nous sommes heurtés à unediscrétion et une fermeté totale de la part dumanufacturier. Néanmoins, à Bouaké, des informationsobtenues auprès de la population villageoise indiquentque les sacs de feuilles fraîches sont négociés, auprèsdes jeunes filles et jeunes garçons par les acheteursexportateurs, à un prix variant de 2500 à 4.000 F.CFAen fonction des saisons, du lieu d’approvisionnementou de la demande.Figure 8 (gauche) : Sachets de feuilles sèches en vente chez une détaillante.Figure 9 (droit) : Sachets de feuilles sertis (20g) dans un rayon d’un hypermarché à Abidjan.Conservation des feuilles : Les résultats obtenusrévèlent qu’il n’existe pas un mode de conservationpréconisé en dehors de la conservation des sacs et dessachets de feuilles sèches à l’abri de l’humidité. Car,une fois récoltées dans la savane, les feuilles fraîchessont préalablement séchées au soleil, puisconditionnées dans des sacs.Consommation : Dans les années 1990, les feuillessèches de L.multiflora étaient utilisées presqueexclusivement dans certaines familles musulmanes, quiaccordaient une valeur nutritionnelle et médicinaleimportante aux feuilles de cette plante. Pendant cettepériode, peu de commerçants, environ 15 % de l’effectifactuel, s’adonnaient à la vente des feuilles sèches deL. multiflora, qui était alors l’affaire de quelquesfemmes âgées. Aujourd’hui, on assiste à unengouement et à une multiplication du nombre depoints de vente dans le district d’Abidjan et à l’intérieurde la Côte d’Ivoire. De façon générale, lesconsommateurs sont de tous âges, sans distinction declasse sociale ni de groupe ethnique. Mais, c’estsurtout pendant les mois de jeûnes musulman etchrétien que la consommation de la boisson chaudedes feuilles de L. multiflora est la plus prisée.Intérêts et usages des feuilles du thé de savane :L’exploitation des informations collectées révéler quepour 99 % des personnes enquêté(e)s, la tisane oul’infusion des feuilles est utilisée comme thé, ou sousforme de boisson chaude, au petit déjeuner, et sert àtraiter le paludisme. De plus, pour 80 % des personnesenquêtées, la tisane des feuilles sert à lutter contre laconstipation et l’hémorroïde, facilite la digestion, etpermet une bonne relaxation. La consommation desfeuilles aide également à lutter contre certainesaffections comme l’hypertension, la toux, la fatiguegénérale, l’ulcère, les maux de tête et les douleursarticulaires. Les informations issues de l’enquêteindiquent également que le thé, ou l’infusion desfeuilles, nettoie la foi, et sert à stimuler l’excrétionurinaire ou à réguler le taux de sel dans le sang,notamment chez les femmes enceintes.1750


N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multifloraDISCUSSIONL’<strong>org</strong>anisation de la filière feuilles sèches deL.multiflora en Côte d’ivoire présente pratiquement lesmêmes caractéristiques que celle de la filière rotin dansle district d’Abidjan (Irié & Kouakou, 2004). Comme lerotin, L. multiflora ne bénéficie jusqu’à ce jour, d’aucunsystème d’aménagement et de conservation. Cetteressource demeure toujours une plante de cueillette, àaccès libre, et les populations du milieu rural des zonesde savane, notamment celles du peuple Baoulé, ne luiaccordent pas toute l’importance nécessaire à saprotection.Cela se justifie d’une part, à l’insouciance dela survie de cette plante et, d’autre part, à l’inexistencede lois coutumières ou administratives réglementant larécolte des feuilles de L. multiflora. D’ailleurs, cespopulations ont souvent recours à divers produitsvégétaux autres que les feuilles du thé de savane pouraméliorer leur quotidien. C’est pourquoi, ils n’hésitentpas à indiquer dans leur environnement immédiat, leszones de prédilection de cette plante aux collecteurs ouacheteurs venus d’ailleurs pour s’approvisionner. Etpourtant, cette plante sauvage génère des ressourcesfinancières importantes et non négligeables au niveaudes acteurs de la filière.Malheureusement, la distribution desbénéfices est très déséquilibrée ; les collecteursvillageois et urbains recevant les plus faibles gains.Cette faible rémunération des acteurs à la base de lafilière, en relation avec la négligence ou l’insouciancedes populations vis-à-vis de L. multiflora, ainsi quel’absence de lois réglementant sa récolte, ont un impactnégatif, qui constitue, dans certains cas, un dangerpour la survie de l’espèce. Cela est exprimé par desrécoltes abusives et irrationnelles des feuilles deL.multiflora dans les zones de savane, comme c’est lecas pour le rotin (Irié & Kouakou, 2004).La commercialisation des feuilles sèches de L.multiflora en Côte d’Ivoire est caractérisée par unedistribution inégale des commerçants, sur l’ensembledes quatre zones d’études. Le marché d’Abidjanapparaît le plus approvisionné en feuilles sèches de L.REMERCIEMENTSLes auteurs remercient Kouakou Dadie Jean Baptiste,Kouakou Kouassi Sylvain et Kouakou Apkole Mino,Etudiants de l’Institut Privée d’Agriculture Tropicale(INPRAT- Miadzin Adzopé), pour leur contributionmultiflora. Cela serait lié à la forte présence deconsommateurs à Abidjan, facilitant l’écoulement duproduit, par rapport aux communes de Bouaké, de Divoet de Gagnoa.S’agissant des acheteurs grossistes, leurprédominance dans la commune de Bouaké estfavorisée par la proximité et la facilitéd’approvisionnement du produit à cause de lavégétation de type savanicole de la région, où poussentspontanément et naturellement L. multiflora comme l’asignalé Yao-Kouamé et al. (2009). Au niveaualimentaire, la forte demande des feuilles de L.multiflora pendant la période de jeûn musulman sejustifie par les informations issues de l’enquête, quirévèle que la boisson chaude des feuilles du thé desavane, mélangée au jus du citron, permet d’éviter lafaim et de tenir pendant la journée de travail, mais,surtout, donne l’appétit au moment de la rupture dujeûn.Conformément aux études de Abena et al.,(1998) ; Kanko et al., (2004a) ; Kanko et al., (2004b),les informations issues de l’enquête indiquent que lesfeuilles de L. multiflora servent à la consommation sousforme de thé et surtout de boisson chaude au petitdéjeuner. Les données de l’enquête ont égalementconfirmé les propriétés anti-paludéens et antimalariquesdes feuilles de L. multiflora, comme l’ontindiqué les résultats de Benoît et al. (1996) et de Eyoget al. (2000).Par ailleurs, en dehors de la faculté decombattre l’hypertension, signalé par Etou-Ossibi(2005), de lutter contre la toux, de décontracter lesmuscles, et de son caractère laxatif (Mwangui et al.,1991 ; Abena et al., 1998), d’autres affections commel’hémorroïde, l’ulcère, le ballonnement de ventre, ledérèglement du taux de sel dans le sang, notamment,chez les femmes enceintes, et les difficultés urinaires,sont aussi traités à la suite de la consommation desfeuilles de L. multiflora comme l’indiquent lesinformations issues de l’enquête.significative à la réalisation de ce travail. Nosremerciements vont également à l’endroit de M. BekeDaniel pour sa participation à l’établissement duschéma méthodologique.1751


N’guessan et Yao-Kouame .………………… J. Appl. Biosci. 2010. Commercialisation et usages de Lippia multifloraREFERENCES BIBLIOGRAPHIQUESAbena AA, Ngondzo-Kombeti GR Bioka D, 1998.Propriétés psychopharmacologiques de Lippiamultiflora. L’Encéphale 24 (5): 449-454.Abenaa AA, Diatewaa M, Gakossoa G, Gbeassorc M,Hondi-Assaha TH, Ouamba JM, 2003.Analgesic, antipyretic and anti-inflammatoryeffects of essential oil of Lippia multiflora.Fitoterapia 74: 231–236.Benoît-Vical F, Valentin A, Pelissier Y, Marion C, CastelD, Milhau M, Mallie M, Bastide JM, Diafouka F,Koné-Bamba D, Malan A, Loukou Y, Monet D,Ake Assi L. Yapo A, 1996. Confirmation, invitro de l’activité antimalarique de certainesplantes d’origine Africaine utilisée enmédecine traditionnelle. Médecine d’AfriqueNoire 43 (7): 393-400.Etou-Ossibi W, Nzonzi J, Mombouli JV, Nsondé-Ntandou GE, Ouamba JM. Abena AA, 2005.Screening chimique et effet de l’extrait aqueuxde Lippia multiflora Moldenké sur le cœur isoléde crapaud. Phytotherapie 3 (5): 193-199.Eyog Matig O, Adjanohoun ES de Souza, Sinsin B,2000. Réseau «Espèces LigneusesMédicinales». Compte rendu de la premièreréunion du Réseau tenue 15-17 décembre1999 à la Station IITA Cotonou, Bénin. InstitutInternational des RessourcesPhytogénétiques. International Plant GeneticResources Institute, 2001. 145p.Irié A Zoro Bi et Kouakou L. Kouakou, 2004. Etude dela filière rotin dans le district d’Abidjan (SudCôte d’Ivoire). BASE 8 (3) : 199-209.Kanko C, Koukoua G, N’Guessan YT, Fournier J,Pradère JP, Toupet L, 2004a. Contribution àl’étude phytochimique de Lippia multiflora(Verbenaceae). Compters Rendus. Chimie (7):1029–1032.Kanko C, Sawaliho BEH, Kone S, Koukoua G,N’Guessan YT, 2004b. Étude des propriétésphysico-chimiques des huiles essentielles deLippia multiflora, Cymbopogon citratus,Cymbopogon.nardus, Cymbopogon giganteus.Compters Rendus Chimie (7) :1039–1042.Mwangui JM, Addae Mensah I, Muriuki G, Munavu R,Lwande W, 1993. The potential forcommercialization of three African Lippiaspecies as sources of essential oils forperfumery and medicinal purposes. Actes ducolloque de Chicoutimi, 22 au 25 août 1993.205-216 p.Oussou KR, Yolou S, Boti JB, Guessennd KN, KankoC, Ahibo C, Casanova J, 2008. Etudechimique et activité antidiarrheique des huilesessentielles de deux plantes aromatiques dela pharmacopée ivoirienne. European Journalof Scientific Research 24 (1): 94-103.Owolabi MS, Ogundajo A, Lajide L, Oladimeji MO,Setzer WN, Palazzo MC, 2009. Chemicalcomposition and antibacterial activity of theessential oil of Lippia multiflora Moldenke fromNigeria. Rec. Nat. Prod. 3 (4) : 170-177.Yao-kouamé A, Nangah KY, Alui K A, N’guessan KA,Yao GF, Assa A, 2009. Pedo-landscape anddevelopment of Lippia multiflora in theSouthern Côte d’Ivoire. Journal ofEnvironmental Science and Technology 2 (1):56-62.1752

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