FOOTBALL LIGUE1Voici le rapport HidalgoComment lutter contre le faible nombre de buts en L 1 ? L’ancien sélectionneur présente six propositions demain.Depuis cinq ans, laLigue 1 est la dernièrede la classe européenneà la moyenne des butsmarqués. En 2004-2005,seulement 2,18 buts parmatch ont ainsi étéinscrits chez nous, contre2,91 en Allemagne,2,58 en Espagne, 2,57 enAngleterre et 2,53 enItalie. Plus grave encore :cette saison, à l’issue desmatches aller, moins dedeux buts par rencontre(1,97 exactement) ontété marqués en L 1. Pourlutter contre ce fléau, laLigue de footballprofessionnel a demandéà Michel Hidalgo, l’anciensélectionneur de l’équipede France, de trouver dessolutions. Il les détailleici, avant de lesprésenter, demain, auxprésidents de clubsréunis en séminaireau Parc des Princes.Le tableaud’affichage est restédésespérémentinchangé lorsde Monaco-Nicele 24 septembredernier. 37 matchesau total se sont déjàterminés sans butcette saison en L 1.(Photo MAO)1 2 32 points pour un nul 2 points pour l ’ouverture Des tirs au butavec des butsdu scoredans un nul en casde nul– Défaite : 0 point– Match nul 0-0 : 1 point– Match nul avec des buts : 2 points– Victoire : 3 points« L’idée est de condamner le 0-0. Au coupd’envoi, il y a une forme d’obligation d’attaquerpourlesdeuxéquipes.Sans arrangementpossible. »– Défaite : 0 point– Match nul : 1 point– Match nul en ayant marquéen premier : 2 points– Victoire : 3 points« Il s’agit de neutraliser le 0-0 que beaucoupd’équipes envisagent à l’extérieur. Quand unbut est marqué, cela débloque la situation.Ouvrir le score est capital. 73 % des équipesqui ouvrent le score gagnent et 90 % font aumoins match nul. »– Défaite : 0 point.– Des tirs au but interviennenten cas de match nul.– Perdant aux tirs aux buts : 1 point.– Vainqueur aux tirs au but : 2 points.– Victoire : 3 points.« C’est une proposition issue du CFA 2. Celaajoute du spectacle et relancerait la passiondans les stades. »4 5 6Bonus offensifUn bon nus pourUn bonus suret défensif2 buts d’écartl’ aller-retour– Défaite par deux buts ou plus d’écart :0 point– Défaite par moins de deux butsd’écart : 1 point– Match nul sans but : 2 points– Match nul avec buts : 3 points– Victoire avec deux buts au moinsd’écart : 4 points– Victoire avec plus de deux butsd’écart : 5 points« Cela ressemble à ce qui se fait dans le rugby.On favorise les buts marqués afin que lesmatches restent intéressants jusqu’au bout. »– Défaite : 0 point.– Match nul : 1 point.– Victoire par un but d’écart : 2 points.– Victoire par deux buts ou plusd’écart : 3 points.« Elle vient d’une discussion avec le présidentde Strasbourg (Philippe Ginestet). Pour améliorerle spectacle, il a pensé à plus de simplicitéavec un barème de points légèrementmodifié. »Un point supplémentaire après lematch retour à l’équipe qui aura marquéle plus de buts sur l’ensemble desdeux matches. En cas d’égalité parfaite,des tirs aux buts départagent lesdeux équipes pour l’attribution dupoint supplémentaire.« À mon avis, c’est le système le plusattrayant. C’est l’application du principe allerretourde la Coupe d’Europe. Alexandre Bompard(le directeur des sports de Canal +) m’adit que cela ne lui poserait pas de problèmed’avoir éventuellement un quart d’heure deretransmission supplémentaire pour des tirsaux buts. Cette solution préparerait notre éliteaux Coupes européennes. Et j’aimerais quel’on puisse avoir un calendrier où l’on joueraitles matches aller et retour l’un derrière l’autre.Un exemple : 1 re journée : Lyon - Saint-Étienne.2 e journée : Saint-Étienne - Lyon. » –E.M.«Uncadeauà faire au public »MICHEL HIDALGO, l’ancien sélectionneur des Bleus, estime qu’il est urgent d’agir.« POURQUOI la France est-elle lepays où l’on marque le moins debuts ?– Notre Championnat a été pillé, avecle départ de nos meilleurs joueursoffensifs.Il yadeux ans,Drogba, Cissé,Giuly, Morientes sont partis, sansoublier ceux qui sont déserté depuislongtemps, comme Henry, meilleurbuteur en Angleterre ou Trezeguet.Deuxième raison : l’homogénéité duChampionnat, plus grande qu’àl’étranger. Chez nous, le dernier peutbattre le premier. Samedi, Metz a faillibattreBordeaux (3-3)et Lyon a pris 4-1sur son terrain face à Rennes…Il existe aussi une frilosité des schémastactiques, un rétrécissement du jeu enraison notamment de la fragilité de lasituation de l’entraîneur. Sans oublierle bon niveau des gardiens de but,meilleur qu’à l’étranger.– Pourquoi rien n’a-t-il été faitdepuis des années ?– Ce n’est pas toujours simple dechanger les choses. Il faut que les dirigeantsen aient envie. Ce qui n’est pasforcément le cas. Pourtant, on est loinderrière tout le monde. On a essayé lavictoire à trois points, la passe au gardienréglementée, le joueur mieux protégédes tacles, la rentrée de toucheaccélérée, le temps de jeu réel allongé.Maisla moyenne debuts reste obstinémentfaible.– L’état d’esprit est-il en cause ?– Il y a une timidité dans les systèmesde jeu. Le football français a deux particularités: l’excellence de sa formationet sa pauvreté en buts. Ladeuxième constitue un préjudiceconsidérable pour notre football. Enfavorisant le jeu offensif, le rugbyconnaît actuellement un énorme succèspopulaire. Bernard Laporte etJo Maso (responsables du quinze deFrance) sont très contents de ce systèmede bonus. Mais, à mon avis, il nefaut pas augmenter le nombre depoints pour une victoire. On creuseraitle fossé entre les grosses cylindrées etles autres, avec le risque de tuer le suspensedu Championnat.– Quand les réformes envisagéespeuvent-elles être mises enplace ?– Dès la saison prochaine, la Ligue 2pourrait démarrer avec l’une de cesformules. Ce serait une sorte de laboratoire.On pourrait ensuite se pencherdessus, apporter éventuellement desmodifications.– Le spectacle fait-il vraimentpartie des préoccupations desprésidents de clubs qui vont étudierce dossier demain ?– Je ne sais pas. Mais je crois que l’onne peut plus se contenter du spectacleproposé. Un Championnat attrayantest un argument de vente pour les télévisions.Cette saison, moins de 2 butspar match (1,99), c’est vraiment untriste record.– Le bonus a déjà existé. Celas’est accompagné de certainessuspicions sur la régularité dequelques rencontres.– C’est vrai. Un dernier match, en1974 (Reims-Monaco), s’est terminépar 8-4… J’en ai parlé aux rugbymen,ils m’ont assuré que, l’année dernière,il n’y a eu aucune suspicion sur unmatch.« Je ne toucheni à l’argentni aux règles »– En rendant son Championnatplus offensif, la France ne risquet-ellepas de se fragiliser auniveau international ?– Lors de la dernière journée de Liguedes champions, on a vu seize buts enquatre matches. Les équipes ne semblaientpas fragilisées…– Comment avez-vous travaillépour rédiger ce rapport ?– J’ai vu des tas de gens, des entraîneurs,des joueurs, des dirigeants, lesChampionnats amateurs… Mais il n’yavait pas beaucoup d’idées. Il fallait unpeu les titiller…– Vous remettez demain votrerapport. Et ensuite ?– Je vais dire ce que je pense le plusattractif, c’est-à-dire la sixième formule(voir ci-dessus). Aux gens dufootball de faire un choix. Mais ils peuventtrès bien dire : on ne change rien.Actuellement, la culture, c’est le refusde la défaite. Il vaudrait mieux que cesoit celle de la gagne… En fait, jepense qu’il existe 50 % de chancesqu’un changement intervienne la saisonprochaine. On a un cadeau à faire ànotre public.– Vous appréciez de regarderdes matches de Ligue 1aujourd’hui ?– On reste trop souvent à attendre unbut. Quand vous regardez un matchsans actions tranchantes, sans beaucoupd’occasions, vous avez tendanceà dire : “Allez, salut…” S’il y a des tirsau but après un 0-0, on introduit unélément attractif, une sorte de magie.– Avez-vous songé à instaurerdes récompenses financièrespour les équipes offensives ?– Je ne touche ni à l’argent ni auxrègles. S’il n’y avait que moi, l’agrandissementdes buts est la première formule.– Vous pouvez en parler àMichel Platini, votre ancien capitainelorsque vous dirigiezl’équipe de France. Il siège à laFIFA et à l’UEFA…– Michel ne veut pas beaucoup dechangement. Il est pour le footballactuel, pour le football qu’on netouche pas. Mais quand je lui ai donnéladernièreformule, ilm’a dit : “Tuvois,je regrette de ne pas y avoir pensé.” »ÉTIENNE MOATTILESCHIFFRESDELA28 e JOURNÉE■ PRÉCISION. – Dans notre éditionde dimanche, quelques erreurs se sontglissées parmi les notes du matchLyon-Rennes (1-4), dans l’article« Extraordinaire Utaka ». Côté lyonnais,Abidal a bien obtenu un 3 (au lieude 4), Wiltord un 4 (au lieu de 5) et Fredun 4 (au lieu de 4,5). Côté rennais,Gourcuff a été crédité d’un 7 et nond’un 6,5.Brevet Suisse PublicitéMoins decheveux?L’action deCrescinaEn pharmacieSAMEDINANTES 0-0 PARIS-SGAUXERRE 2-0 TOULOUSEAkalé (21 e )Kahlenberg (69 e )BORDEAUX 3-3 METZChamakh (17 e ,19 e ) Youla (15 e )Alonso (70 e )Roux (20 e c.s.c.)Contout (44 e )LE MANS 0-1 SAINT-ÉTIENNEPostiga (57 e )LYON 1-4 RENNESJuninho (38 e s.p.) Utaka (20 e ,52 e ,72 e )Gourcuff (32 e )NANCY 0-3 SOCHAUXDagano (16 e )Lécluse (45 e +1 c.s.c.)Ilan (88 e )DIMANCHELENS 1-0 AC AJACCIOCousin (18 e )MONACO 0-1 LILLEOdemwingie (58 e )STRASBOURG 2-0 TROYESDiané (13 e )Abdessadki (88 e )MARSEILLE 1-0 NICEMaoulida (66 e )PASSEURS1. Kahlenberg(+ 1)(Auxerre),8passes ;2. Monterrubio (Rennes), 7 passes ;3. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille),6passes ;5. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens,parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Govou(Lyon) ; Kalou (Paris-SG) ; Källström(Rennes) ; Batlles (Toulouse), 5 passes ;etc.ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —1. Lyon 59 27 17 8 2 44 21 +232. Bordeaux 53 28 14 11 3 29 15 +143. Lille 47 28 13 8 7 37 19 +184. Auxerre 46 28 14 4 10 35 27 +85. Marseille 43 28 12 7 9 27 28 -16. Le Mans 42 28 12 6 10 27 20 +77. Lens 41 28 9 14 5 35 26 +98. Paris-SG 41 28 11 8 9 31 26 +59. Nice 39 28 10 9 9 22 22 010. Nancy 38 27 11 5 11 27 22 +511. Rennes 38 28 12 2 14 33 42 -912. Monaco 37 27 10 7 10 26 23 +313. Saint-Étienne 37 28 9 10 9 24 27 -314. Nantes 35 28 9 8 11 29 29 015. Toulouse 34 28 9 7 12 26 32 -616. Sochaux 33 28 8 9 11 23 28 -517. Troyes 27 28 6 9 13 23 35 -1218. Strasbourg 2328 411132236 -1419. AC Ajaccio 21 28 4 9 15 16 34 -1820. Metz 1927 310141943 -24BUTEURS1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts ; 2. Cousin(+ 1) (Lens), 11 buts ; 3. M. Diallo(Nantes), 10 buts ; 4. Luyindula, Pieroni(Auxerre) ; Wiltord (Lyon) ; Utaka (+ 3)(Rennes),9buts;8.Ilan (+ 1) (Sochaux),8buts;9.De Melo (Le Mans) ; Odemwingie(+ 1) (Lille) ; Fred (Lyon) ;D. Moreira (Toulouse), 7buts;13.Chamakh(+ 2) (Bordeaux) ; Juninho (+ 1)(Lyon) ; Pagis (Strasbourg, 4;puis Marseille,2) ; Kroupi, Zerka (Nancy) ; Dagano(+ 1) (Sochaux) ; Grax (Troyes), 6buts;20. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew(Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille); Frei (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne) ; Diané (+ 1) (Strasbourg),5buts;etc.L’équipe typ6,5Perrier-Doumbé(Rennes)7Gourcuff (Rennes)Marseille - NiceLyon - RennesLens - AjaccioNantes - Paris-SGBordeaux - MetzTotal cette saisonMoyenne par matchLes butsTotal cette saisonMoyenne par matchTotal l’an passéSur penaltySur coup franc directSur coup franc indirect8Richert(Sochaux)66Z. Camara (St-É tienne)Schmitz (Lille)6,57Cana(Marseille)Abdessadki9(Strasbourg)7Utaka (Rennes)Youla (Metz)Les affluences46 52339 16836 48232 69122 4615 931 11021 334Sur coups de pied arrêtésTotal (estimation) 241 560Total l’an passéMoyenne l’an passé5 842 38920 86522 Les penalties 1Avertissements 33555 Accordés cette saison 42 Total cette saison 10872 Réussis cette saison 35 Moyenne par match 3,91590 Accordés l’an passé 63 Total l’an passé 1 153100Suite à un cornerSur corner direct320Strasbourg - TroyesNancy - SochauxLe Mans - St-ÉtienneAuxerre - ToulouseMonaco - Lille6Abou (Strasbourg)7Akalé (Auxerre)ExpulsionsTotal cette saisonTotal l’an passé20 36516 33813 7047 0376 79156868LES JOUEURS DE CHAMPS1. Makoun(Lille), 5,97 ; 2. Hognon (Saint-Étienne), 5,93 ; 3. Toulalan (Nantes),5,92 ; 4. Cris (Lyon), 5,90 ; 5. F. Thomas(Le Mans), 5,88 ; 6. Juninho (Lyon), 5,86 ;7. Be. Cheyrou (Auxerre), 5,83 ; 8. Yepes(Paris-SG), Modesto (Monaco), 5,81 ;10. Ribéry (Marseille), 5,79 ; 11. Balmont(Nice), 5,78 ; 12. Hautcœur (Le Mans),Se. Keita (Lens), Pauleta (Paris-SG), 5,76 ;15. Fernando (Bordeaux), 5,75 ; 16. Cousin(Lens), 5,74 ; 17. Bérenguer (Nancy),5,73 ; 18. Kalou (Paris-SG), 5,72 ;19. Utaka (Rennes), 5,71 ; 20. Echouafni(Nice), 5,70 ; 21. Govou (Lyon), 5,66 ;22. Caçapa (Lyon), 5,64 ; etc.LES GARDIENS1. Coupet (Lyon), 6,13 ; 2. Bracigliano(Nancy), 5,92 ; 3. Y. Pelé (Le Mans), 5,87 ;4. Landreau (Nantes), 5,83 ; 5. Sylva(Lille), Ramé (Bordeaux), 5,77 ; 7. Janot(Saint-Étienne),Revault(Toulouse),5,75 ;9. Barthez (Marseille), 5,72 ; 10. Le Crom(Troyes), 5,70 ; 11. Itandje (Lens), 5,67 ;12. Wimbée (Metz), 5,65 ; 13. Richert(Sochaux), 5,62 ; 14. Cool (Auxerre),5,61 ; 15. Letizi (Paris-SG), 5,57 ; etc.LES MEILLEURS PAR ÉQUIPESAC AJACCIO : Laurenti, 5,47 ;AUXERRE : Be. Cheyrou, 5,83 ; BOR-DEAUX: Ramé, 5,77 ; LE MANS : F. Thomas,5,88;LENS:Se.Keita,5,76 ;LILLE:Makoun, 5,97 ; LYON : Coupet, 6,13 ;MARSEILLE: Ribéry, 5,79 ; METZ : Wimbée,5,65 ; MONACO : Modesto, 5,81 ;NANCY : Bracigliano, 5,92 ; NANTES :Toulalan, 5,92 ; NICE : Balmont, 5,78 ;PARIS-SG : Yepes, 5,81 ; RENNES: Utaka,5,71 ; SAINT-ÉTIENNE : Hognon,5,93 ; SOCHAUX : Richert, 5,62 ;STRASBOURG : Kanté, 5,58 ; TOU-LOUSE : Revault, 5,75 ; TROYES :Le Crom, 5,70.600Lyon a concédé contre Rennes (1-4)la 600 e défaite de son histoire dans l’élite. L’OLcompte aussi 678 victoires et 441 nuls en 47 saisons.100Jérôme Alonzo (Paris-SG) a disputé son centième match de Première Division,samedi à Nantes (0-0). Il en a joué 1 avec Nice (1994-1995), 3 avec Marseille(1996-1997), 30 avec Saint-Étienne (1999-2001) et 66 avec le PSG (depuis 2001).1Premier match en L 1 pour Beto (Bordeaux), Arnaud Lescure (Monaco), DrissaDiakité (Nice) et Thomas Deruda (Marseille). Premier but pour les Messins RoyContout et Souleymane Youla.PROCHAINES JOURNÉES29 e JOURNÉESAMEDI 4 MARS17 H 15Sochaux - Bordeaux (Canal +)20 HEURESAC Ajaccio - LyonLille - Le MansMetz - MonacoNice - LensRennes - StrasbourgSaint-Étienne - NantesToulouse - Nancy(Ces sept matches sur Foot +)DIMANCHE 5 MARS18 HEURESTroyes - Auxerre (Canal + Sport)21 HEURESParis-SG - Marseille (Canal +)MATCHES EN RETARDMARDI 7 MARS20 HEURESMetz - Nancy (Foot +) (25 e journée)RESTE À FIXERMonaco - Lyon (24 e journée)30 e JOURNÉESAMEDI 11 MARS17 H 15Nancy - Paris-SG (Canal +)20 HEURESAuxerre - NiceBordeaux - ToulouseLens - TroyesLyon - MetzMonaco - SochauxRennes - AC Ajaccio(Ces six matches sur Foot +)DIMANCHE 12 MARS18 HEURESNantes - Lille (Canal + Sport)Strasbourg - Le Mans (Foot +)20 H 45Marseille - Saint-Étienne (Canal +)Crescina CroissanceCrescina, préparationcosmétique à usage topiquequi aide à la croissancenaturelle des cheveux, a déjàsatisfait les attentes de beaucoupd’hommes et de femmesqui l’ont utilisée. Selon uneenquête d’auto-évaluation1700 hommes et de femmesparmi 2000 qui ont utiliséCrescina, soit 85%, ont déclaréavoir eu une croissance visibledes cheveux.Crescina a obtenu 3 brevets:un en Suisse, un auxEtats-Unis et un de l’OfficeEuropéen des Brevets sis àMunich (Allemagne).Maintenant Crescina arriveaux pharmacies françaises. Lesconseils du pharmacien sonttrès utiles pour le dosage leplus adapté de Crescina sur labase du niveau de la raréfactiondes cheveux (100, 200 ou300 pour cheveux clairsemés,500 ou 700 pour raréfactionimportante).TROPHÉE UNFP - CANAL + - L’ÉQUIPE DU JOUEUR DU MOISNiangrécompensé aussiMAMADOU NIANG a reçu dimanchesoir au Stade-Vélodrome à l’occasiondu match Marseille-Nice (1-0) le trophéedu meilleur joueur du mois dedécembre décerné par les internautesde l’UNFP, les lecteurs de L’Équipe et lestéléspectateurs de Canal + avec 48 %des voix, devant le Parisien Pauleta,38 %, et le Lensois Cousin, 16 %. LeSénégalais n’avait pas pu le recevoirauparavant à cause de la Couped’Afrique des Nations qui l’a éloigné duChampionnat de France pendant prèsde deux mois. L’avant-centre marseillaisa été récompensé grâce à une sériebrillante lors des 17 e ,18 e et 19 e journéesàlami-décembre.Grâceàlui,l’OMétaitparvenu à l’emporter contreAuxerre (1-0), il avait égalisé à Nancy(1-1) avant de battre Strasbourg à laMeinau (1-0). Cette série avait permis àl’OM de remonter avant la trêve à la 7 eplace du classement, à un point seulementdu deuxième, et avait porté letotal de Niang à cinq buts. – H. F.(Photo Yannick Parienti/OM)LIGUE 2 (27 e journée) MONTPELLIER - SÈTE : 2-1Montpellier sur le filMONTPELLIER - SÈTE : 2-1 (1-0)Temps frais. Pelouse bosselée. 10 860 spectateurs. Arbitre :M. Lhermite. Buts. – Montpellier : Darbion (18 e ), Ab. Cissé(89 e ) ; Sète : Raynier (63 e ). Avertissements. – Montpellier :Montaño (7 e , provocation envers La Bruna), F. Mendy (49 e ,accrochage avec Leclercq) ; Sète : La Bruna (7 e , altercationavec Montaño), Leclercq (49 e , accrochage avec F. Mendy),Kharrazi (88 e , geste de mauvaise humeur).MONTPELLIER : Pionnier – Chakouri, F. Mendy (cap.),Ngambi, Colombo – Michalowski (Taouil, 66 e ), Delaye,Yachir,Darbion(Atik,85 e )–Montaño(Ab.Cissé,81 e ),Lafourcade.Entraîneur : J.-F. Domergue.SÈTE: La Bruna–Lahaye, Leclercq,F. Silvestre(cap.),Kharrazi,Tanagro – Cami (Carmona, 72 e ), Calabuig, Cohade –Psaume, Raynier (Ouejdide, 85 e ). Entraîneur : L. Batelli.VAINQUEUR AU FORCEPS de son voisin sétois, Montpellierse replace à sept points de la troisième marche dupodium. Il se montra supérieur à la lanterne rouge entrel’ouverture du score et la pause, avant de s’imposer dansun final à suspense. Il exploita d’abord pleinement la premièreerreur sétoise, une relance de Kharrazi interceptéepar Delaye qui aboutit à une faute de Kharrazi sur Yachir àl’entrée de la surface côté droit. Au coup franc excentré,Darbion encochait une frappe imparable brossée dugauche, direction la lucarne droite de La Bruna (18 e , 1-0).Sète embrouilla à son tour Montpellier en secondepériode, et Raynier, servi par Psaume au cœur de la surface,égalisait entre les jambes de Pionnier (63 e , 1-1). Et àune minute de la fin, c’est le joker Cissé qui offrait la victoireà Montpellier en reprenant de la tête un coup francexcentré de Delaye. – J. Ri.● Jean-François DOMERGUE (entraîneur de Montpellier): « C’est un succès arraché par un groupe qui y acru jusqu’au bout. On aurait dû breaker en premièrepériode. Puis on a manqué de simplicité. Au final, onconserve une bonne dynamique. »● Ludovic BATELLI (entraîneur de Sète) : « Je savaisqu’on pourrait perdre sur coup de pied arrêté, c’était mahantise, et c’est ce qui s’est passé. On avait tout oublié enpremière période. On a retrouvé nos valeurs en seconde.Mais à l’arrivée, comme souvent, c’est zéro point… »VENDREDIGueugnon -Sedan .................... 1-0Bastia- Guingamp .................... 1-2Brest- Valenciennes ................. 1-1Grenoble-Lorient .................... 1-0Dijon- Reims ............................ 2-0Créteil-Amiens ........................ 1-0Caen- Istres ............................. 1-0LeHavre-Clermont .................. 2-1Châteauroux- Laval ................. 2-3HIERMontpellier- Sète ..................... 2-1BUTEURS. – 1. M’Bodji (Créteil) ;Lesage (+ 1) (Le Havre), 13 buts ;3. K. Traoré (Le Havre), 11 buts ;4. Savidan (Valenciennes), 10 buts.5. Meslin (Bastia) ; Akrour (+ 1) (Grenoble); Bourhani (Lorient) ; Heitzmann(Reims, 9 puis Valenciennes), 9buts;etc.ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —1. Sedan 49 27 13 10 4 37 23 +142. Bastia 46 26 13 7 6 37 21 +163. Valenciennes 46 27 12 10 5 34 22 +124. Lorient 45 27 12 9 6 32 19 +135. Dijon 42 27 11 9 7 31 24 +76. Créteil 41 27 10 11 6 35 20 +157. Montpellier 39 27 10 9 8 26 27 -18. Caen 38 27 9 11 7 32 26 +69. Le Havre 36 27 8 12 7 32 30 +210. Gueugnon 36 27 8 12 7 18 25 -711. Grenoble 35 27 9 8 10 26 30 -412. Châteauroux 32 27 7 11 9 32 34 -213. Reims 31 26 6 13 7 21 18 +314. Amiens 31 27 6 13 8 25 27 -215. Brest 3127 710102530 -516. Guingamp 30 27 6 12 9 19 21 -217. Istres 30 27 7 9 11 24 36 -1218. Clermont 28 27 7 7 13 23 42 -1919. Laval 26 27 7 5 15 23 38 -1520. Sète 17 27 3 8 16 22 41 -19PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 3 mars, 20 h 30 : Dijon-Grenoble, Guingamp-Montpellier,Istres-Châteauroux, Laval-Gueugnon, Reims-Brest, Sète - LeHavre,Valenciennes-Créteil ; 20 h 35 : Sedan-Bastia(Eurosport) ; Samedi4 mars,18 heures : Clermont-Amiens ; lundi 6 mars, 20 h 30 : Lorient-Caen (Eurosport).MATCH EN RETARD(24 e journée).– Mardi 7 mars,20 heures : Reims-Bastia.PAGE 8 MARDI 28 FÉVRIER 2006
FOOTBALL LIGUE1ParisnesupporteplusLes violents affrontements de samedi entre supporters du PSG troublent la direction du club.COMMENT REDORER L’IMAGEdu Paris-Saint-Germain ? Quelquesannées en arrière, cette questionappelait essentiellement des solutionssportives. Depuis peu, elledégouline sur les supporters d’unmême club qui se battent désormaisentre eux avec une véritableconstance. Samedi dernier, aprèsNantes-PSG (0-0), sur une aire derepos de l’autoroute A 11, de violentsaffrontements ont ainsi opposéplusieurs dizaines de Tigris Mystic,membres d’une association qui, lorsdesmatches à domicile, siège dans levirage Auteuil du Parc des Princes, àUneairededéjà-vuDes habitués de la tribune Auteuil ont réglé leurs comptes sur une aire d’autoroute avec certainsde leurs homologues de Boulogne, samedi soir, au retour de Nantes.VARADES-LA BÉDOIRE –de notre envoyé spécialLES POMPES À ESSENCE fonctionnentencore mais l’aire deVarades-la Bédoire marche au ralenti.La station Total, dont le gérant aportéplainte, estfermée depuis deuxjours. À l’intérieur s’active uneéquipe de nettoyage. À l’extérieur,un large cordon plastique, des panneauxde bois en guise de baiesvitrées et des affichettes annonçantune « fermeture pour raisons desécurité » interdisent aux clientsd’entrer. Un salarié sort, indiquequ’on l’a prié de ne faire « aucuncommentaire ». Aucun commentairesur la soirée de samedi, lors delaquelle, sous l’œil de trois de sescollègues choqués, une énième rixeentre « supporters » parisiens a toutemporté.Il était un peu plus de 22 heures.Quatre heures plus tôt, à la mi-tempsde Nantes-PSG (0-0), Tigris d’Auteuilet « indépendants » de Boulogneavaient rejoué la première manchede leur affrontement à coups depoings et de fumigènes. Les CRSétaient vite intervenus pour étouffercet affrontement dans la tribune dela Beaujoire réservée aux visiteurs.Sur l’aire d’autoroute, à une cinquantainede kilomètres de Nantes,certains décidèrent de profiter duhasard et de disputer le matchretour. « Ils se connaissent tous »,relevait une source proche del’enquête. Ils se reconnurent donc.des « indépendants » de Boulogne,habitués du virage du même nom.Bilan : une station-service saccagée(voir ci-dessous), vingt-deux interpellationset cinq blessés légers.Hier, le président du PSG, PierreBlayau, faisait part de son indignationet de son désarroi. « Le problème,c’est que ces personnes seréclament d’associations de supportersqui ne les contrôlent plus,déplore le boss parisien. Noussommes dans une situation préoccupantequi n’a plus rien à voir avec leclub. Le PSG est pris en otage. » Etson image en est sérieusement écornée.Les incidents ont beau se produireà plusieurs centaines de kilomètresde Paris et de son stade, cesont des écharpes, des casquettes oudesmaillots aux couleurs duclub queportent les protagonistes de sesrixes. Qui ont souvent lieu après unmatch de leur équipe.Et Marseille arriveLa première fois, cette saison,remonte au déplacement du PSG auMans (0-0), le 24 septembre 2005.Pendant la rencontre, des bagarreséclatent après qu’un membre desTigris a essuyé une insulte racistevenue d’un « indépendant » de Boulogne.Au retour à Paris, dans la nuit,les deux groupes de supporterss’affrontent de nouveau devant leParc des Princes et, cette fois, lesconséquences sont plus graves : unadhérent de Boulogne tombe dans lecoma. Une semaine plus tard, lors dela réception de Nantes (2-0), plusieursdizaines de supportersde Boulogne,avides de vengeance, attendentl’arrivée de leurs ennemis àl’entrée du virage Auteuil. Le scénarioreste toujours aussi simpliste :bagarres, blessés (légers) et interpellations(85). Idem au retour de Toulouse(0-1), début janvier, quand desArrivés en voitures particulières, dessupporters d’Auteuil ont, semblet-il,repéré des gens de Boulogne quis’étaient arrêtés afin de faire descourses. Ils appelèrent des congénèrescirculant derrière eux à la rescousseavant d’entrer dans le vif dudébat. À l’empoignade verbale succédavite la bagarre, mêlant unebonne quarantaine de protagonistes.Deux voitures en payèrent leprix. La boutique n’y résista pas nonplus, le gérant ayant fermé les portessans congédier les supporters présentsà l’intérieur. Les vitres volèrenten éclat, les échanges furieux sepoursuivant même « jusque dans leschiottes », utilisant «piquets debois, barres de fer, cailloux divers »(machettes et haches ont été évoquéesmais la gendarmerie n’en apas saisi pour l’heure). Les plafonniersfurent éventrés ; les meublesréfrigérés renversés, les étalages,fournisseurs d’armes d’un soir,dévastés. Il faudra attendre l’inventairepour estimer précisément lemontant des dégâts.Cette bataille rangée, qui dura dequinze à vingt minutes, fit cinq blesséslégers (contusions diverses) parmiles « supporters ». Sur les lieuxvers 22 h 30, les gendarmes de Loire-Atlantique contactèrent leurs collèguesdu Maine-et-Loire, tout proche,pour arrêter les fuyards. Malgré ladispersion des convois en vued’Angers, la filature des véhicules etles barrages conduisaient à l’interpellationsans heurt de vingt-deuxTigris patientent gare d’Austerlitzpour cogner sur des abonnés de Boulogne.Leclub, lui, se retrouve piégé dans uncercle vicieux duquel il est difficile des’extirper. À gauche de la tribuneprésidentielle, les Tigris, l’une desassociations d’Auteuil, qui réunit denombreux jeunes de banlieues. À sadroite, les Boulogne Boys, sous lacoupe des « indépendants » auxidées ultranationalistes. La lutte depouvoir entre ces groupes atteintdésormais son paroxysme et la directiondu PSG cherche à endiguer leproblème.personnes au péage de Corzé et àMûrs-Erigné. Les enquêteurs disposentaussi de l’enregistrement vidéode la bagarre, durant laquelle lesagresseurs ont cependant pris le soinde masquer leurs visages. Une informationjudiciaire a été ouverte hierpour « violences et dégradations enréunion » et trois hommes, tousmembres du kop d’Auteuil, ont étédéférés hier après-midi devant lejuge Tchalian, les dix-neuf autresétant remis en liberté. Ce dernierdevait décider dans la soirée de leurmise en examen. Le parquet a requisà leur encontre un placement souscontrôle judiciaire.JEAN-DENIS COQUARD« Mais qu’est-ce que le club peutfaire face à un phénomène de société?»demande Jean-FrançoisMéaudre, président du directoire duPSG. Évidemment, il a bien quelquesidées en tête. « Oui, on travaille surcertaines mesures, comme procéderà la résiliation de la carte d’abonnésreconnus coupables d’agression,admet Méaudre. On regarde cequ’ont fait les Anglais et ce que fontles Espagnols. On doit rendre le Parcdes Princes le plus paisible possibledans le futur. C’est avant tout un travailde réflexion sur les prochainessaisons. Parce que, pour celle-ci, onVARADES-LA-BÉDOIRE. –Depuis presquedeux ans, quand desTigris Mysticsrencontrent desmembres du kop deBoulogne, ça peut fairedu grabuge. Cettestation-servicede l’autoroute A 11 peuten témoigner.(Photo Le Parisien)Depuis deux ans déjàest plus dans un travail de protectionà court terme. »Le très court terme correspond à lavenue de Marseille, dimanche.Depuis une quinzaine d’années, lesmatches entre le PSG et l’OM ontsouvent été sources de tension. Dansle contexte actuel, il n’y a plus unmais deux foyers de conflit. Entre lessupporters parisiens et leurs homologuesmarseillais, d’une part, etentre les Tigris et les « indépendants» de Boulogne, de l’autre. Uneréunion entre des dirigeants du PSGet les pouvoirs publics aura lieudemain pour déterminer les besoinsen force de l’ordre pour ce match.Du côté de la préfecture de police deParis, on assure qu’une augmentationdes effectifs n’a pas encore étéenvisagée. Lors d’un match dit« normal » du PSG, 500 CRS et gendarmesmobilessont mobilisés. C’estpresque le double pour la réceptionde Marseille. En revanche, le club dela capitale devrait faire appel àdavantage de stewards à l’intérieurdu Parc des Princes pour prévenird’éventuels dérapages. Sa direction,elle, s’avoue cependant troublée parl’origine de ces incidents. Méaudreconclut : « À partir du moment oùc’est aussi récurrent, on se demandequand même quelles en sont lescauses réelles. »DAMIEN DEGORRE1 er mai 2004 (L 1 : Strasbourg-PSG,0-0) : des affrontements opposent dessupporters du PSG. Le club parisien estd’abord condamné à disputer son premiermatch à domicile de la saison2004-2005 à huis clos avant qu’uneproposition de conciliation du Comiténational olympique et sportif français(CNOSF) ne transforme cette sanctionen amende de 50 000 euros assortied’une interdiction de tout déplacementde supporters à Strasbourg lorsde cette nouvelle saison.3 mai 2004 : le trésorier des BoulogneBoys est agressé au couteau, à sondomicile, par trois individus cagoulés.24 septembre 2005 (L 1 : Le Mans -PSG, 0-0) : des bagarres éclatent entreTigris et Boulogne Boys durant lematch. Au retour, à Paris, devant unparking situé au pied du Parc desPrinces, une quarantaine de Boysattendent les Tigris pour en découdre.Ces nouvelles échauffourées causentla grave blessure d’un membre desBoys. Un ultra des Tigris sera condamnéà cinq mois de prison avec sursis.C’est le début de l’engrenage.1 er octobre 2005 (L 1 : PSG-Nantes,2-0) : des incidents ont lieu, près duvirage Auteuil, entre supporters de lamouvance « indépendante » et lesTigris, aboutissant à quatre-vingt-cinqinterpellations.16 octobre 2005 (L 1 : Marseille-PSG, 0-1) : le car des membres desTigris, attenduà un péage par des BoulogneBoys, est caillassé. Plusieursvitres sont cassées mais il n’y a pas deblessé. La nuit précédente, des incidentss’étaient produits près du Parcdes princes, ou quelques Tigris furentpris à partie par une trentaine de supportersréputés durs du kop de Boulogne.Pas de blessés.21 octobre 2005 : des individuss’introduisent par effraction dans leParc des princes pour y dégrader desfresques taguées dans les coursives duvirage Auteuil.22 octobre 2005 (L 1 : PSG-Nancy,1-0) : s’il n’y a pas d’affrontementsdirects entre groupes de supporters,des tensions sont palpables auxabords du Parc, à l’entrée du virageAuteuil, alors que Nicolas Sarkozy,ministredel’Intérieur,est présent.Plustard dans la soirée, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), des règlements decomptes ont lieu au local des Tigrisentreces derniers etdes membres de laCasualFirm,une des mouvances hooligansdu kop de Boulogne. Pas de blessémais une interpellation et plusieursplaintes pour dégradations.30 octobre 2005 (L 1 : Auxerre-PSG,2-0) : usages de fumigènes, lancementsd’objets et échauffourées, dansles tribunes et aux abords du stade– entre « indépendants » et BoulogneBoys, d’un côté, et Tigris, de l’autre –,sont à l’origine d’une dizaine de blessés,alors que deux supporters sontarrêtés. En comparution immédiate, lelendemain, ils sont condamnés par letribunal correctionnel d’Auxerre à, respectivement,six mois de prison, dontdeux ferme avec mandat de dépôt, etsix mois avec sursis. Le premier estcomplètement interdit de stade pourune durée de cinq ans. Le second nepourra plus assister à un match du PSGpendant cinq ans.20 novembre 2005 (L 1 : Bordeaux-PSG, 0-2) : des échauffourées éclatentdans la tribune réservée aux supportersparisiens après que des BoulogneBoys ont cherché à arracher la bâchedes Tigris.3 décembre 2005 (L 1 : Lyon-PSG,2-0) : peu avant le coup d’envoi, desmembres des Tigris croisent, dans lescoulisses de Gerland, des membres dela mouvance « indépendante ». Il fautl’intervention des forces de l’ordre etdes stadiers du PSG pour éviterl’affrontement. Ni blessés ni interpellations.21 décembre 2005 (L 1 : Toulouse-PSG, 1-0) : des bagarres opposentdevant les guichets du Stadium unequinzaine de membres des Tigris à unetrentaine de Boulogne Boys, renforcéspour l’occasion par un groupe d’ultrastoulousains, et se poursuivent dans lestade.7 janvier 2006 (Coupe de France :Vermelles-PSG, 0-4) : le car des Tigrisest attaqué peu avant son arrivée àBollaert par une cinquantaine de BoulogneBoys, Karsud (Auteuil) et « indépendants». Des projectiles sont lancéssur le pare-brise et des drapeauxsont dérobés dans les soutes.4 février 2006 (L 1 : PSG - Saint-Étienne, 2-2) : une heure avant lematch, à une sortie de métro proche duParc des princes, une violente bagarreimpliquant environ cent cinquantepersonnes oppose des Tigris à ungroupe composé de Karsud, de BoulogneBoys et d’« indépendants ». Unesoixantainede Tigrissont interpellésetremis en liberté.STRASBOURGRendez-vousGinestet-Keller« Avec Marc Keller, on doit se voirdans les quinze jours pour clarifier lasituation. » Tels étaient les proposde Philippe Ginestet, le président deStrasbourg, il y a… quinze jours.L’heure du rendez-vous a doncsonné,cequeconfirmel’actueldirecteur général du club : « Je vaisrencontrer Ginestet cette semaine. »Pas un mot de plus. L’issue del’entrevue ne fait pourtant aucundoute. Marc Keller signifiera sonintention de quitter le club à la finde la saison car on ne voit pascomment les deux hommes, en dépitd’une relation qui s’est assagie cesderniers temps, pourraientcollaborer sereinement dans ladurée. « Il faut qu’il y ait unesymbiose totale, une vision deschoses commune entre lesresponsables », nous avait déclaréGinestet. Un avis partagé par Keller.Comme c’est loin d’être le cas, il estfacile de prévoir l’annonce d’unerupture définitive. Keller est courtisépar des clubs français et allemands.Pour Ginestet, l’heure d’une granderéorganisation se rapproche.–J.-M.B.■ SAISON TERMINÉE POURGAMEIRO. – Kevin Gameiro, lejeune attaquant strasbourgeois(18 ans) blessé contre Troyesdimanche (2-0), est victime d’unerupture des ligaments croisés dugenou gauche. Ausculté par leprofesseur Jaeger, il sera opérédemain. Sa saison est terminée.–P.Mu.Govou outtrois semainesGérard Houllier avait accordé48 heures de repos à lademi-douzainedeprosrestésàLyonà l’issue du match perdu contreRennes (1-4). Une pause fatale àSidney Govou, qui s’est luxé l’épaulegauche en glissant dimanche chezdesamis.Ilestarrêtépourtroissemaines environ. – C. C.■ UTAKA INCERTAIN CONTRESTRASBOURG. –Auteurdedeuxtriplés en huit jours en Championnat,l’attaquant rennais John Utakasouffre d’une plaie à hauteur dutendon d’Achille droit après un coupde Cris. Il restera aux soins ces deuxjours. Sa participation au matchcontre Strasbourg, samedi, dépendd’unecicatrisationrapide.–J.-D.C.■ RACISME : ZORO SOLIDAIRED’ETO’O. – Marc Zoro, défenseurivoirien évoluant à Messine, aexprimé hier sa solidarité enversSamuel Eto’o, l’attaquantcamerounais du FC Barcelone qui avoulu quitter le terrain en raison decris racistes samedi à Saragosse, enChampionnat (2-0). «C’estincroyable, ce qui est arrivé àSaragosse. Certaines personnesn’ont pas encore compris le messageque nous sommes tous les mêmes.MonamiEto’oamonsoutientotal », a déclaré Zoro, qui avait luiaussi voulu quitter un match contrel’Inter, en novembre, lorsqu’il étaitla cible d’insultes racistes. Hier, laCECRA, une organisation espagnoleantiraciste, a appelé les joueurs àretarder de cinq minutes le coupd’envoi des matches deChampionnat du week-end prochainpour réclamer des actions plusefficaces contre le racisme dans lesstades.■ NATIONAL(22 e journée, matchenretard).– AUJOURD’HUI, 19 h 30 :Moulins (19) - Niort (3).■ PORTUGAL (24 e journée, matchdécalé).– HIER : Braga - Rio Ave, 5-0.À l’issue de ce match, Braga est 3 e avec47 points et Rio Ave 13 e avec 26 points.■ MATCHES AMICAUX.–AUJOURD’HUI : Islande - Trinité-et-Tobago (à Londres) ; Bosnie-Herzégovine- Japon (à Dortmund [ALL]) ; Roumanie-Arménie(à Nicosie [CHY]) ;Chypre-Slovénie ; Grèce-Bélarus (àLimassol [CHY]) ; Finlande-Kazakhstan (àLarnaca [CHY]) ; Algérie - Burkina Faso (àRouen, 20 heures, Eurosport).MARDI 28 FÉVRIER 2006 PAGE 7