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Seine aval - SIAAP

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SEINE AVALAU RENDEZ-VOUS DES EXIGENCES EUROPÉENNES DE LA DERU,ET EN MARCHE POUR LA REFONTEDOSSIER DE PRESSE29 SEPTEMBRE 2011


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presseLa modernisation de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong><strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> est une pièce maîtresse du réseau du <strong>SIAAP</strong> pour la dépollution des eaux usées d’Île-de-France. Importante usine de l’agglomérationparisienne, elle permet de traiter chaque jour plus d’un million et demi de mètres cubes d’eaux domestiques, pluviales et industrielles enprovenance de toute l’agglomération parisienne.En 2009, le <strong>SIAAP</strong> a lancé à <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> d’importants travaux de modernisation pour la mise en conformité des équipements de l’usine avecla directive européenne sur les eaux résiduaires urbaines (DERU), dans le cadre d’un vaste programme de refonte de l’usine. Cette grandetransformation de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> s’inscrit dans la volonté du <strong>SIAAP</strong> de trouver chaque jour des solutions nouvelles pour répondre à l’exigenceaccrue de la législation en matière de traitement des eaux usées, mais aussi à la complexité croissante des métiers de l’assainissement,confrontés notamment à la multiplication des pollutions émergentes.À l’heure des grands enjeux de l’eau, technologiques, industriels, économiques et environnementaux, le <strong>SIAAP</strong> a donc placé l’innovation aucœur de sa mission de grand service public de l’assainissement.Engagé depuis de nombreuses années dans une démarche de progrès continu en faveur d’un assainissement toujours plus performant etrespectueux de l’environnement, le <strong>SIAAP</strong> investit sur le long terme pour faire de la plus ancienne station d’épuration d’Île-de-France unvéritable modèle d’écologie industrielle.La modernisation de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> est un chantier majeur pour l’agglomération parisienne, qui va donc permettre la naissance d’une usine“nouvelle génération”, prête à relever le défi de l’assainissement de demain.2


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presse1 ÈRE PARTIEConformitéde <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> à la DERU :objectif atteint3


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presseEn application de la directive européenne de 1991 sur la qualité des eaux résiduaires urbaines pour la protection du milieu naturel (diteDERU), toutes les grandes stations d’épuration françaises doivent être mises aux normes fin 2011 au plus tard. À cette date, elles devrontéliminer 70 % de l’azote global et 80 % du phosphore.Cette directive transposée en droit français en 1994 concerne tout particulièrement les rejets d’eaux traitées dans les usines, effectués dansles zones sensibles, c’est-à-dire les fleuves, lacs, estuaires et eaux côtières, menacées d’eutrophisation (prolifération d’algues). Ce phénomènequi concerne l’estuaire de la <strong>Seine</strong> et les côtes de la Manche, est principalement dû à la présence excessive d’azote, qui provient des urines,dans les eaux.<strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> est la plus grande et la plus ancienne de 5 usines d’épuration du <strong>SIAAP</strong>. Elle traite chaque jour 1 500 000 m 3 d’eaux usées (domestiques,industrielles et pluviales) provenant de Paris, de <strong>Seine</strong>-Saint-Denis, des Hauts-de-<strong>Seine</strong>, des Yvelines et du Val d’Oise, soit l’équivalent de5 millions d’habitants. Avec la mise en eau des nouveaux équipements, <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> répond aux exigences réglementaires de la DERU. L’usine,déjà conforme au niveau du traitement des pollutions phosphorées, atteint ainsi les niveaux demandés pour le traitement des pollutions azotées.Menés en 28 mois, pour un coût global de 322 millions d’euros (financés à hauteur de 45 % par l’Agence de l’eau <strong>Seine</strong> Normandie, 35 % par le<strong>SIAAP</strong> et 20 % par la Région Île-de-France), les travaux de ces 3 équipements constituent l’amorce du processus de refonte globale de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>.> Présentation des 3 nouveaux équipementsUnité complémentairede dénitrificationUnité de dépollutiondes effuents issusdu traitement des bouesLa Frettesur-<strong>Seine</strong>Unité d’épaississementdes bouesForêt deSt-Germain-en-Laye4Localisation des nouveaux équipements


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presse• L’unité complémentaire de dénitrificationDepuis la mise en route de l’unité de traitement des pollutions azotées en 2007, <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> assure l’élimination des pollutions azotées à hauteurde 30 % de l’azote global selon 2 procédés combinés : la nitrification qui transforme l’azote ammoniacal en nitrates et la dénitrification quitransforme ces nitrates en azote gazeux (composant naturel de l’air).Avec l’unité complémentaire de dénitrification, <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> assurera 70 % d’abattement de l’azote global, comme exigé par la DERU.Stockage eau traitéeEau à traiterPlafond crépinéSortie eau traitéeLa technique de biofiltration utilisée consiste à fixer des bactéries sur des billes depolystyrène afin de constituer un ensemble filtrant que l’eau traverse de bas enhaut. L’étape de dénitrification fait appel à la capacité de bactéries sélectionnéesà utiliser l’oxygène contenu dans les nitrates pour leur respiration, transformant cesderniers en azote gazeux, composant naturel de l’air.La nouvelle unité de dénitrification est constituée de 18 cellules, chacune d’entre ellescontient 26 milliards de billes de biostyrène, soit 650 m 3 de matériau filtrant. Un poste derépartition des eaux assurera le partage des fluxs à 30 % sur la dénitrification existante età 70 % sur la nouvelle unité.Matériaux filtrant(BIOSTYRENE*)Vue de la surface d’une cellule de dénitrification5


Dossier de presseClarifloculationCircuit de l’eauCarneau d’alimentation Clarifloculation existantCanal de rejetCircuit de l’eau<strong>Seine</strong>Canal de rejet<strong>SIAAP</strong>Décantationprimaire6DénitrificationexistanteRoute des FermesNitrificationexistanteDénitrificationcomplémentaireSchéma du parcours de l’eau, répartition entre les unités de dénitrificationNœudde maillage


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presse• L’unité de dépollution des effluents issus du traitement des boues (traitement des jus de retour)Cet équipement va optimiser les étapes de traitement biologique de l’eau. Fortement concentrées en pollutions azotées (urines) et carbonées(matières fécales), les eaux sales provenant du traitement des boues sont aujourd’huiPerméadirectement réinjectées en tête de la chaîne d’épuration, surchargeant en pollutions, lesAir lavageeaux arrivant à l’usine. Avec cette unité, ces effluents seront préalablement traités avantd’être renvoyés dans le circuit.La technique utilise le système membranaire, véritable barrière physique ultrafiltrante,constituée de filaments creux percés d’une multitude de trous microscopiques qui vontlaisser passer l’eau et retenir les pollutions.60 modules membranaires ont été installés, offrant une surface totale de filtration de90 000 m² !Air procédéModule membranaire7


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presse• L’unité d’épaississement des bouesActuellement, les bassins de traitement des pollutions carbonées et les digesteurs, utilisés pour le traitement des boues, sont directementreliés. L’installation d’une unité d’épaississement entre ces équipements permettra de gérer indépendamment les contraintes de l’éliminationdu carbone (accumulation de boues dans les bassins à évacuer) et celles liées au bon fonctionnement des digesteurs (volume de bouesadapté à la capacité de l’ouvrage). Au final, l’unité optimisera le traitement du carbone et améliorera celui des boues.> Une conception économique et environnementaleBâtiment de désodorisation chimiqueDétail de l’intérieur d’une tour.La conception des 3 nouveaux ouvrages est dans la lignée deséquipements “nouvelle génération”: bâtiments compacts, couvertset sans nuisances, traitement de l’air et désodorisation des ouvrages.Façade de l’unité de dépollution des effluents issusdu traitement des bouesLe projet architectural, dans son ensemble a été guidé avec la volontéde créer des unités “paysage”, intégrées harmonieusement dansleur environnement et dans la continuité de l’unité de traitementdes pollutions azotées, mise en service en 2007.8


2 ÈME PARTIELa refontede <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>en marche


<strong>SIAAP</strong>La modernisation de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong><strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> demainInitiée en 2009, la refonte de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> va transformer l’usine en un site industriel exemplaire. Grâce à son nouveau visage, <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> seraplus performante, mais aussi plus respectueuse de son environnement. Plus moderne, elle améliorera aussi les conditions de travail deséquipes qui œuvrent quotidiennement, sur le site, à l’épuration des eaux usées de l’agglomération parisienne, avant de les restituer au milieunaturel.Ce beau projet conjugue écologie, technologie et sécurité, dans le cadre d’investissements de long terme répondant à la mission de servicepublic du <strong>SIAAP</strong> ainsi qu’à sa politique de développement durable à travers des actions en faveur de la préservation de la biodiversité, durecyclage des eaux traitées, etc.Au service des Franciliens et de leur environnement depuis plus de 40 ans, le <strong>SIAAP</strong> porte en outre une grande attention à réaliser sesmissions industrielles de service public de l’assainissement dans le respect du cadre de vie des populations vivant à proximité de ses usines.<strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> élimine ainsi chaque jour davantage de polluants tout en occupant une surface au sol de moins en moins étendue. L’ensemble deséquipements nouvelle génération qui composeront la nouvelle <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> (bâtiments compacts, couverts et sans nuisances, traitement de l’airet désodorisation des ouvrages) s’intégreront en outre parfaitement dans leur environnement.Conduite dans une logique de concertation, de transparence et d’information envers tous les publics du <strong>SIAAP</strong> (riverains, élus, etc.), la refontede <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> s’inscrit dans le respect de la culture du dialogue et de l’écoute qui a toujours fait la force du Syndicat, institution unique enEurope.<strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> est donc une usine en mouvement, au service des Franciliens et de leur environnement.10


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presseDéfinition du projet> Objectif DCE<strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> est aujourd’hui au cœur d’un vaste chantier de rénovation destiné à en faire un modèle d’écologie industrielle. Le schéma directeurde la refonte de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> est le fruit de trois ans d’études, de débats et de concertation avec les élus et les associations riveraines. Il a pourvolonté de définir le <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> de demain (technologies, performances, objectifs environnementaux, architecture…).Afin d’améliorer la qualité du traitement des eaux usées, et répondre ainsi aux objectifs de bon état écologique imposé par la directive cadreeuropéenne d’ici 2015, la refonte de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> passe notamment par une épuration des eaux et une valorisation des boues totalementrepensées.> Une emprise au sol réduite, des ouvrages HQE et une intégration paysagèreLe schéma directeur prévoit un regroupementdes équipements sur une zone opérationnellede 151 ha (soit une réduction de 40 % de lasurface actuelle de l’usine), close et intégréedans une zone dite de transition paysagère,ouverte au public, de 393 ha. Les 295 ha àl’ouest du site, libérés par ce regroupementdes installations seront rendus à la Ville deParis, propriétaire des terrains.L’architecture des ouvrages de traitement serapensée de manière à favoriser leur intégrationpaysagère. Eco-conçus, ils permettrontl’économie d’énergie, de chaleur et d’eau. Le<strong>SIAAP</strong> a conçu le <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> de demain, dans unobjectif de zéro nuisance avec le confinementet la désodorisation des installations.Conflans-Ste-HonorineAchères295 haZone de transition paysagèreZone restituée à la Ville de ParisZone opérationnelle393 haSt-Germain-en-LayeHerblay151 haMaisonsLaffitteLa Frettesur-<strong>Seine</strong>11


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presse> Une file eau repenséeFile “eau”membranairePérimètrede la zoneopérationnelleTraitement des boues(étude en cours)File “eau”biofiltrationProductionde biogazCanal de rejetdes eauxLA SEINETraitement tertiaire(étude d'optimisation en cours)Traitement primaire(étude d'optimisation en cours)2 files de traitement biologique :File membranaireFile biofiltrationOpérations en cours,début des travaux en 2013Prétraitement(Refonte globale en cours,début des travaux en 2012)Afin d’améliorer la qualité du traitement des eaux, l’ensembledes équipements va être modernisé. Le <strong>SIAAP</strong> a fait le choixd’associer deux technologies en parallèle de manière àaugmenter la qualité du traitement tout en conservant unegrande flexibilité de fonctionnement.Ce projet permet également de diviser par cinq la surface desouvrages de traitement biologiques !Chiffres clés de la nouvelle file eau :40 mois de travauxMise en service : mi-2016700 000 m 2 de surface de membrane22 000 m 3 de substrat de bioflitration180 000 m 3 de volume de bassins biologiques> 1 ère étape : la modernisation du prétraitementLa réhabilitation des installations du prétraitement constitue la première grande étapedes travaux de la file eau. Cet équipement assure le retrait des plus gros déchets, dessables et des graisses contenues dans les eaux à leur arrivée. Sa modernisation répondà un triple objectif :• fiabiliser la capacité et la qualité du prétraitement (y compris par temps de pluie),• améliorer les conditions de travail des agents,• et tendre vers le “zéro nuisance” sonore, olfactif et visuel.Simulation 3D du pré-traitement modernisé12Le projet dont les études de conception sont en cours de réalisation, porte donc sur larefonte complète des ateliers du prétraitement (arrivée des eaux, dégrillage, traitementdes sous-produits tels que les sables et les graisses) pour une capacité de traitement 5 à 70 m 3 /seconde. Les bassins de dessablement serontconservés mais couverts. Pour traiter l’air vicié de cette zone, une unité de désodorisation très poussée, d’une capacité de 375 000 m 3 /heure, sera construite. Quatre ans de travaux seront nécessaires à partir de 2012 : un défi technique car l’activité du prétraitement doit êtremaintenue tout au long des travaux. La mise en service du nouveau prétraitement est prévue pour 2016.


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presse> 2 ème étape : la refonte de la file de traitement des eauxAprès le prétraitement les eaux seront dirigées vers une étape de traitement primaire pour laquelle les études d’optimisation sont en cours. Ellesseront ensuite réparties sur deux files parallèles de traitement biologique des pollutions azotées, carbonées et phosphatées : la biofiltration etl’ultrafiltration membranaire.Eau bruteDégrillageDessablageDeshuilageDécantationBiofiltration(carbone et azote)Clarifloculation(phosphore)Boues activées et sépration membranaire(carbone, azote et phosphore)MATIÈRES GROSSIÈRES MATIÈRES EN SUSPENSION POLLUTIONS DISSOUTESRejet en <strong>Seine</strong>• La file biofiltrationAfin d’assurer le traitement de 67 % des volumes entrants dansl’usine <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>, les unités de nitrification et dénitrificationexistantes seront renforcées. Au total ce sont plus de 150 biofiltresqui permettront l’élimination des pollutions dissoutes. Cettetechnologie permet une grande souplesse de fonctionnementet ainsi une adaptation par rapport aux variations de débits enentrée d’usine (variations journalières, temps de pluie…)2 files de biofiltrationCanal d’alimentation d’eau décantéePlancher biofiltreSortie d’eaudénitrifiéeEau à traiterPlafond crépinéSupportBiostyreneEntrée d’eaudécantéeMatériau filtrant4 bâches d’eaux salesEau à traiterSchéma de l’unité de biofiltrationAirPrincipe de la bio-filtration13


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presse• La file membranairePour la dépollution des 33 % des volumes restants, le <strong>SIAAP</strong> a choisi la technologie de l’ultrafiltrationmembranaire : 462 000 m² de membranes, qui agissent comme une barrière physique etpermettent d’obtenir une eau d’une qualité conforme aux exigences environnementales les plusstrictes. En outre ce système physique ne nécessite pas de réactifs chimiques, ce qui contribueà limiter la consommation de réactifs dans le fonctionnement global de l’activité. Un avantageenvironnemental et économique.BactériesEauEau traitéeFibre membranaireBoues3 files de traitementdes boues activées3 turbo-compresseursSuppresseurs de lavagemembranePompes à perméatPrincipe de la filtration membranaire14 cuves de 11 cassettesSéparation membranaireSchéma de l’Unité de filtration membranaire14


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presseFile membranaireFile biofiltrationRépartition de l’eau sur les 2 files de traitement bilogique> Une valorisation optimale des bouesPour faire face à l’augmentation de volume de boues à traiter, conséquence d’une meilleure dépollution des eaux, la filière boues fera l’objetd’études dès 2015 avec pour objectif leur valorisation en fonction de leur nature et de leur qualité.L’utilisation du biogaz, produit par la digestion des boues, sera renforcée afin de favoriser cette énergie verte réutilisée pour le fonctionnementde l’usine.15


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presseUne modernisation qui rime avec concertationLe projet de modernisation de l’usine <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> a été engagé dès 2004 par le <strong>SIAAP</strong>, qui a tout d’abord travaillé à l’élaboration d’un cahierdes charges avec ses partenaires institutionnels : Agence de l’eau <strong>Seine</strong> Normandie, Ministère de l’environnement, Région Île-de-France…afin de définir le <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> de demain.Il a ensuite lancé une phase de pré-étude qui a abouti à la création de 3 avants projets.Ces propositions ont été présentées lors d’un Débat public sur l’avenir de l’usine organisé en 2007, rassemblant les habitants et les élus desvilles riveraines, les associations de protection de l’environnement et le personnel de l’usine. Objectifs : présenter le projet de modernisationde <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>, ses caractéristiques et débattre avec tous les acteurs concernés de son opportunité. Le débat, décidé par la Commissionnationale du Débat public a été organisé par une Commission Particulière, autorité neutre, indépendante et garante de l’impartialité etde la transparence du débat. Au total cesont 19 réunions publiques qui ont étéorganisées, elles ont accueilli plus d’unmillier de participants, dans les 11 communesconcernées.La Commission nationale du débat publica confirmé le 20 février 2008 la nécessitéde refondre <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> et d’en faire un siteindustriel exemplaire : plus respectueux ducadre de vie des riverains, plus performant etplus moderne pour améliorer les conditionsde travail des équipes.16


<strong>SIAAP</strong>Dossier de presseAprès concertation avec les élus et les associations des villes riveraines, entre novembre 2008 et janvier 2009, le conseil d’administration du<strong>SIAAP</strong> a validé le 13 mai 2009 le schéma directeur de la refonte de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>. Il allie faisabilité technique, rigueur budgétaire et prise encompte des exigences fixées par le <strong>SIAAP</strong> et ses partenaires :• le choix de procédés contribuant à la mise en conformité du site avec la DCE ;• l’éradication des nuisances ;• l’intégration du site dans son environnement ;• la réduction de la pénibilité du travail et l’intégration de l’homme dans son univers de travail ;• la maîtrise des coûts de fonctionnement et la pérennisation des investissements.CALENDRIER DE LA REFONTE• 2006 : étude de définition• Septembre à décembre 2007 : Débat public• Janvier à novembre 2008 : élaboration des orientations du schéma directeur de la refonte• Novembre 2008 à janvier 2009 : concertation avec les élus et associations• Janvier à mai 2009 : rédaction du schéma directeur• 13 mai 2009 : vote du schéma directeur par le Conseil d’Administration du <strong>SIAAP</strong>• Juin à septembre 2009 : présentation du schéma directeur aux élus et associations• 2009-2011 : Appels d’offres des travaux et enquêtes publiques• 2011 : étude d’impact• 2012 : début des travaux du prétraitement• 2013 : début des travaux file biologique• 2015 : début des études de la file boues17


3 ÈME PARTIELe <strong>SIAAP</strong>


<strong>SIAAP</strong>Le <strong>SIAAP</strong>, au service de près de 9 millions de Franciliens> 1 er service public pour l’assainissementLa modernisation de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>Sa missionTransporter et dépolluer les eaux sales de près de 9 millions d’habitants, les eaux pluviales et les eaux industrielles pour les rendre propres àla <strong>Seine</strong> et à la Marne, telle est la mission du Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (<strong>SIAAP</strong>).Créé en 1970, le <strong>SIAAP</strong>, collectivité territoriale et entreprise publique de 1 700 agents, regroupe les départements des Hauts-de-<strong>Seine</strong>, de la<strong>Seine</strong>-Saint-Denis, du Val-de-Marne et de Paris, ainsi que 180 communes des autres départements de l’Île-de-France.Ses équipementsLe <strong>SIAAP</strong> gère 420 kilomètres d’émissaires, véritables autoroutes de l’eau qui acheminent, les eaux sales jusqu’aux usines de dépollution.Pour maîtriser les volumes d’eau excédentaires lors de violents orages, le <strong>SIAAP</strong> a équipé son réseau, de bassins de stockage et de tunnelsréservoirs. Ces équipements sont pilotés grâce à un modèle d’aide à la gestion des effluents, baptisé MAGES qui fournit des informations entemps réel, permettant de prendre les mesures nécessaires pour éviter la saturation du réseau et stocker les eaux excédentaires.Ce sont près de 2,5 millions de m 3 d’eaux salies que le <strong>SIAAP</strong> dépollue,chaque jour, dans ses 5 usines de dépollution ; <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> (78), <strong>Seine</strong> amont(94), Marne <strong>aval</strong> (93), <strong>Seine</strong> centre (92) et <strong>Seine</strong> Grésillons (78).Oise<strong>Seine</strong><strong>Seine</strong> <strong>aval</strong><strong>Seine</strong> centreLa BricheVal d’OiseCes usines utilisent les technologies les plus pointues pour éliminer lespollutions dissoutes – carbone, phosphore, azote – et dépolluer les eauxavant leur rejet dans le fleuve. En 2012, la 6 ème usine, <strong>Seine</strong> Morée (93)viendra renforcer les capacités de traitement du <strong>SIAAP</strong>.<strong>Seine</strong> GrésillonsHauts-de-<strong>Seine</strong>ClichyParis<strong>Seine</strong> Morée(en 2012)<strong>Seine</strong>-Saint-DenisMarne <strong>aval</strong><strong>Seine</strong>CharentonUsines d’épurationUsines de prétaitementYvelinesMarneBassins de stockage<strong>Seine</strong> amontEmissairesBièvre<strong>Seine</strong>Val-de-Marne20Tunnels réservoirsEssonne


<strong>SIAAP</strong>La modernisation de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>> 1 er donneur d’ordres pour la protection de l’environnementLe <strong>SIAAP</strong> est le premier donneur d’ordres en France pour l’environnement. Ses modes de financement proviennent principalement de laredevance sur la facture d’eau potable et des subventions de l’Agence de l’Eau <strong>Seine</strong>-Normandie et de la Région Île-de-France. Une grandepartie de ses recettes est investie dans :L’assainissementC’est la part la plus importante. Les moyens mis en œuvre pour l’assainissement sont répartis en trois catégories : la création de nouveaux sitesde dépollution (<strong>Seine</strong> Morée au Blanc-Mesnil en 2012), la construction de nouveaux équipements (programme de la refonte de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>) etla rénovation de sites existants (modernisation de l’usine de prétraitement de Clichy).Les réseaux et maillagesIl est aussi de la responsabilité du <strong>SIAAP</strong> d’entretenir et d’optimiser le réseau de transport des eaux usées. Pour cela il construit de nouveauxouvrages, assure la réhabilitation et l’extension des installations existantes, et pilote un système de gestion du réseau en continu 24h/24(MAGES).La gestion des eaux pluvialesLe <strong>SIAAP</strong> construit et exploite des ouvrages de stockage des eaux pluviales, afin d’éviter les inondations et les rejets d’eaux non traitéesen <strong>Seine</strong>. 8 bassins de stockage et 5 tunnels réservoirs (pour une capacité totale de 900 000 m 3 ) stockent les eaux excédentaires puis lesredirigent vers les usines d’épuration, après un retour météo à la normale.Les études nouvellesChaque année, le <strong>SIAAP</strong> investit dans de nouvelles études afin d’améliorer ses techniques de traitement et d’augmenter la maîtrise de sesactivités.> L’engagement au service de l’emploiEn concertation avec les entreprises exécutantes de ses chantiers, le <strong>SIAAP</strong> met en place, des actions spécifiques en faveur de l’emploi local.L’objectif est de favoriser l’embauche prioritaire de demandeurs d’emploi, valoriser les métiers de la construction et générer la créationde postes pérennes. Des partenariats sont localement noués sous forme de protocole d’accord avec les communes riveraines permettantd’assurer l’information, l’orientation, la formation des demandeurs d’emploi, et ainsi favoriser le recrutement de proximité.21


<strong>SIAAP</strong>La modernisation de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>Le <strong>SIAAP</strong>, acteur du développement durable> Une démarche qualité environnementaleAujourd’hui, l’ensemble des installations du <strong>SIAAP</strong> anciennes ou nouvelles sont modernisées ou construites selon des critères très stricts :des bâtiments compacts et couverts, habillés de verre, de béton poli et de bois ; des unités de désodorisation et de traitement de fuméeintégrées dans les équipements visant le zéro nuisance pour les riverains des sites et de meilleures conditions de travail pour le personnel. Le<strong>SIAAP</strong> s’engage au quotidien dans une démarche de qualité environnementale pour tous ses équipements.> D’une logique déchet à une logique produitLe <strong>SIAAP</strong> recherche de nouvelles filières d’évacuation et de valorisation des boues en complément de l’épandage agricole et de l’incinération.Il a engagé une procédure d’homologation auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) pour les boues séchées produites surson site <strong>Seine</strong> amont, engrais sous forme de granulés baptisé GRANUVAL ® .Dans le cadre de la future usine <strong>Seine</strong> Morée, la synergie industrielle avec le SYCTOM s’inscrit dans cette logique de recycler l’inutile en utile.> Des choix de transports écologiquesPlus de 2 000 tonnes de CO 2épargnées dans l’atmosphère annuellement, c’est l’objectif que le <strong>SIAAP</strong> s’est fixé en choisissant des modes detransports alternatifs à la route.Ainsi la voie fluviale a été privilégiée depuis déjà quelques années : pour le transport de convois exceptionnels d’équipements dans le cadrede la construction de nouvelles unités ; pour l’acheminement de produits nécessaires au fonctionnement de l’usine <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>, site sur lequela été construit un appontement fluvial. Ce sont ainsi 260 péniches par an qui sont utilisées à la place 3 600 camions.22


<strong>SIAAP</strong>La modernisation de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>> Des économies d’énergieSur tous les sites du <strong>SIAAP</strong> des aménagements ont été réalisés pour utiliser l’énergie produite par son activité. Par exemple à <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>, lebiogaz issu de l’étape de la digestion des boues devient source d’énergie pour les besoins propres de l’usine, pour les moteurs électriquesqui alimentent en air les bassins de traitement de l’eau et les chaufferies du traitement des boues. Une partie de l’électricité consommée surle site provient également de la récupération de l’énergie dégagée par le débit de l’eau à la sortie du canal de rejet.Les nouvelles constructions du <strong>SIAAP</strong>, par exemple Marne <strong>aval</strong>, intègrent l’installation de panneaux photovoltaïques pour alimenter l’éclairageet les circuits basse tension des futures usines.> Des engagements certifiésC’est au travers des différentes certifications ISO 9001, ISO 14001 attribuées aux usines ou encore ISO 17205, à la Direction Développementet Prospective pour ses compétences techniques et la fiabilité des résultats du laboratoire d’analyse, que le <strong>SIAAP</strong> affiche son engagementde service public moderne et responsable en faisant progresser l’organisation de son activité et la qualité de son service et en intégrant unevision globale de l’environnement dans son fonctionnement.Agir pour le mieux-être des habitants et le futur du milieu naturel, c’est ainsi que le <strong>SIAAP</strong> conçoitsa mission de service public.23


Plus d’informations sur le chantierwww.seine<strong>aval</strong>demain.siaap.frDIRECTION DE LA COMMUNICATION2, RUE JULES CÉSAR75 589 PARIS CEDEX 12TÉL : 01 44 75 44 18FAX : 01 44 75 44 14Image & Stratégie Europe - Septembre 2011

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