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Tout Baigne! - SIAAP

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La douche comme le bain sont donc devenus un réflexe. Lebut de l’exposition <strong>Tout</strong> baigne ! est de montrer, comme l’avaitfait Chiottissime ! l’année dernière à propos des toilettes,que la douche et le bain recouvrent des fonctions et des expériencestrès diverses. Les 44 photographies présentées(prises par 40 photographes dans 19 pays) le démontrent.Le but hygiénique bien sûr n’échappe à personne. On sebaigne, on se douche, avant tout pour se laver. Mais aussipour se délasser, pour se défatiguer, pour ouvrir la journéeou pour la fermer.On se baigne tout habillé comme John Lennon ou dans lamousse comme Marilyn Monroe. On s’y purifie, on se rafraîchit,on se disperse (quand la douche est donnée par lescanons à eau de la police à l’issue d’une manifestation). Ony meurt même comme le personnage de Psychose, le film deHitchcock. On y joue, on se douche à plusieurs, par contraintecomme en prison, par solidarité comme dans la « salle despendus » des mines où chacun frotte le dos du voisin. On sedouche sous la grue d’eau d’une locomotive à vapeur ou sousla pluie de mousson.Et parfois on ne se douche pas. Un tiers de l’humanité, essentiellementdans les grandes agglomérations, ne peut pasbénéficier d’une hygiène correcte. Pour ceux-là qui luttentcontre les parasites, les maladies… non tout ne baigne pas !Une douche pour eux, ce n’est pas cinq minutes, mais uneheure pour aller au point d’eau, une heure d’attente et uneheure pour en revenir.Le <strong>SIAAP</strong> s’est engagé sur des programmes de coopérationet d’échanges internationaux pour améliorer l’assainissementde l’eau.<strong>Tout</strong> baigne ! est là aussi pour rappeler que le développementde l’assainissement permet de lutter contre de nombreusesmaladies liées à l’eau. Et pour apprécier la liberté d’en bénéficier.Le sujet méritait d’être traité vraiment et de l’êtrecomme un service public peut le faire, c’est-à-dire en le mettantà la disposition du plus grand nombre, dans la rue et enaccès libre.Le <strong>SIAAP</strong> dépollue quotidiennement 2,4 millions de m 3 d’eauusée produite par 8,5 millions de personnes ainsi que leseaux pluviales et industrielles. Il réunit, depuis 1970, Paris,les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine,Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis) et 180 communes du Vald’Oise, de l’Essonne, de la Seine-et-Marne et des Yvelines.Service public, le <strong>SIAAP</strong> poursuit une mission essentielle :rendre au milieu naturel une eau propre tout en assumantles besoins d’une population en progression continue.


La grandepeurde l’eauDouche dangereuseJanet Leigh dans la scène culte de Psychose d’Alfred Hitchcock.(États-Unis – 1960)Depuis Psychose, tout le monde sait qu’il faut éviter de descendre dans unmotel tenu par un jeune homme qui conserve sa mère momifiée dans un fauteuilà bascule. Cette scène de la douche est une des plus célèbres de l’histoire ducinéma. Elle a exigé sept jours de tournage avec l’impératif de ne pas trop dévoilerle corps de l’actrice. La censure américaine ne l’aurait pas laissé passer. Et autantqu’un apogée érotique, cette séquence est un chef d’œuvre graphique (conçu parSaul Bass, auteur des plus grands génériques d’Hitchcock).Ces établissements furent fermés au XVII e et l’eau vouée à l’enfer pour deux siècles.De charmantes demoiselles pouvaient vous attendre dans ces saunas archaïques.Des jours réservés aux femmes, des jours aux hommes…mœurs. Les bains publics et étuves se sont développés à Paris sur la Seine jusqu’au XVI e siècle.L’eau qu’on soupçonnait de transporter les épidémies était également synonyme de mauvaisesLe peuple ne se changeait pas souvent. Les nobles guère plus.Laver son linge c’était se laver. Mais on restait loin de la fréquence actuelle.Totalement dissimulée, contrairement à aujourd’hui, elle nettoyait la peau.frottement. La chemise avait cette fonction.Ce n’est pas comme aujourd’hui l’immersion ou l’aspersion qui nous rendaient propres, mais leLe rôle actuel de l’eau était tenu par le linge.pour enrichir l’eau du bain.Mais peut-être doit-on voir là l’origine des herbes, des sels, des mousses qu’on utilise aujourd’huiCe fut un échec.Qu’à cela ne tienne, il suffit que l’eau soit déjà du corps.L’eau pénètre dans notre organisme ?et variés pour lui conférer la même nature que le corps.De grandes études furent même entreprises pour additionner à l’eau du bain des produits diversOn y croyait si fermement que les bains étaient indiqués pour dissoudre les calculs rénaux !L’eau livrait donc l’organisme aux mauvaises « humeurs » extérieures, amolissait l’être, le dissolvait.pénétrer le corps par les pores que la chaleur ouvrait.Les bains de Marie-Antoinette faisaient jaser la cour. L’eau à cette époque avait la réputation deL’eau est aujourd’hui parée de toutes les vertus. Ça n’a pas toujours été le cas.


Le triomphede l’eauIl est difficile d’imaginer à quel point notre rapport à l’eauest moderne. C’est-à-dire qu’aucune civilisation n’avaitconnu avant le XX e siècle une relation aussi… limpide. UnParisien n’avait accès en 1837 qu’à un peu plus de 7 litresd’eau par jour (en moyenne bien sûr). Les eaux salesn’étaient pas traitées. Elles partaient directement à la rivière.Le <strong>SIAAP</strong> dépollue aujourd’hui 280 litres d’eau par jour etpar habitant ! La majorité d’eau domestique, le reste en eauindustrielle ou en eau de pluie. L’évolution des techniques depotabilisation de l’eau (Paris connut des épidémies hydriquesmeurtrières jusqu’à la fin du XIX e siècle), la maîtrise ou dumoins la compréhension après Pasteur de l’invisible, c’està-diredu monde microbien, l’équipement des logements(de certains en tout cas) en matériel sanitaire, le recueil etle transport des eaux usées par les égouts, leur traitement,et même l’apprentissage massif de la nage ont révolutionnél’image de l’eau. D’élément ambigu (vital et dangereux), elleest devenue l’indispensable alliée de l’homme sur la Terre.Vectrice de santé, de sensualité, de jeux, de spectacle (LouisXIV l’avait bien vu à Versailles), elle est le fluide miraculeuxet prodigue, celui sans lequel la vie n’aurait pu se développer,celui sans lequel nos jours perdraient beaucoup desaveur. On ne chanterait plus sous la douche.Fou d’eauJack Nicholson interrompt une partie de Monopoly dans Vol au-dessus d’un nid decoucou de Milos Forman(États-Unis – 1975).Beaucoup d’eau dans cette révolte d’un asile d’aliénés menée par McMurphy(Jack Nicholson) qui s’est fait interner pour échapper à la prison. On y pêche sansautorisation, on est douché de force… pour être parti pêcher sans autorisation…Ici Nicholson arrose quatre joueurs de Monopoly pour les sortir de leur torpeur.L’eau est ici métaphorique. Elle incarne la liberté mais également la limite :McMurphy n’arrivera pas, comme il s’en était vanté, à arracher le bloc sanitaire àla simple force de ses bras.


LADOUCHEOU LEBAIN<strong>Tout</strong>es les collectivités territoriales confrontées au coût del’eau et de son traitement, confrontées également à la sècheresse,vantent le choix de la douche plutôt que du bain. Unedouche courte (une vingtaine de litres d’eau) est effectivementplus économique qu’une baignoire remplie (entre 100et 300 litres).La douche est perçue comme revigorante, active. Ne restet-onpas debout sous le pommeau quand on est allongé dansun bain ? La douche est une dynamique, le bain un sommeil.Les Japonais distinguent bain et propreté. Dans les osen,ces bains publics d’eau volcanique comme dans les sallesde bains particulières, on se lave et on se rince méticuleusement,assis sur un tabouret, avant de plonger dans l’eau.L’immersion est un moment mental et sensuel, et non hygiénique.La baignoire ne se vide pas, l’eau étant parfaitementpropre après le bain. Et les Japonais sont très choqués despratiques occidentales : salir l’eau du bain ? ah non, jamais !Ce clivage, bien qu’estompé, est présent en Occident. Pourbeaucoup de femmes, le bain est un rituel de délassement,un moment de soin du corps davantage que d’hygiène. Iln’est pas quotidien, dépend des circonstances. Pour uneParisienne qui ne dispose, entre le travail, les enfants et lamaison que de quelques minutes « pour elle » chaque jour, ladouche s’impose le plus souvent. Le bain est un événement.Le docteur Merry Delabost avait évalué la consommationd’eau d’une douche à 16 litres. Avec cette quantité, il prétendaitpouvoir venir à bout de n’importe quelle saleté corporelle.Merry Delabost était le médecin de la prison Bonne-Nouvellede Rouen. Il est considéré comme l’inventeur de la douche.En 1872, le ministère de l’Intérieur s’inquiète des conditionssanitaires des prisons françaises. Merry Delabost répond àl’appel à projets en inventant la douche. Il s’agit d’une salleoù plusieurs détenus peuvent se laver (sans séparation etsous le regard d’un surveillant) sous une pluie d’eau chaude.Delabost étudie le système d’adduction, de chauffage, le volumed’eau nécessaire, l’aération de la salle de douches…Il croit avoir amélioré le sort des prisonniers – ce qui est exact –,mais il a également révolutionné notre vie quotidienne.


IMMERGEZOU ASPERGEZVOTRE STRATUMCORNEUMET FROTTEZ-LAVIGOUREUSEMENTDes lavages trop fréquents altèrent ce film et assèchent la peau.de l’épiderme et du derme.Il assure l’étanchéité régulée du corps, ne laissant passer que l’eau nécessaire à l’hydratationet de kératine.Le film hydrolipidique, extrèmement fin, est une émulsion de cellules mortes, de sécrétions diverses (sueur...)Il constitue la première barrière du corps humain aux intrusions microbiennes ou virales.Le film hydrolipidique enveloppe cette cornée.Elle est formée de 4 à 20 couches de cellules mortes constamment renouvelées par desquamation.le rôle de la fameuse stratum corneum ou couche cornée, nom scientifique de la surface de la peau.Si nos ancêtres du XVI e et XVII e siècles craignaient que l’eau ne pénètre dans le corps, c’est qu’ils ignoraient


LAVERLESMOTSMettre quelqu’un dans le bain, c’est le mettre tout de suiteen situation, l’immerger dans de nouvelles responsabilités.Mettre au parfum, c’est mettre dans le secret. Le bain de jouvencenous rajeunit. Et si « <strong>Tout</strong> baigne !», c’est que tout vabien. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain car c’est nepas faire de distinction entre le bon et le mauvais. Un bain desang est un massacre. L’expression « Douche froide » revientquotidiennement dans la presse : une équipe de football quiprend un carton, des actionnaires apprenant les mauvaisrésultats d’une entreprise prennent des douches froides.La douche écossaise était pratiquée au XIX e siècle dans lesétablissements thermaux écossais. Elle consistait à projetersur le curiste des jets d’eau successivement froids et chauds.Les thermes écossais ont fermé depuis mais ils ont laisséun sens imagé : la « douche écossaise », est la mauvaise surpriseaprès la bonne, croire qu’on a gagné à la loterie avantde se rendre compte que non, être accueilli chaleureusementpar quelqu’un un jour, très froidement le lendemain…Le mot douche vient du latin doccia qui signifiait tuyau,conduite. Le mot bain vient du latin balneum, bain.Double page précédente :La mode se mouilleLa photo de mode vue par Martin Parr. (Nice − 2005)Martin Parr / Magnum PhotosMartin Parr qui a photographié récemment le quartier de la Goutte d’or à Parisjouait en 2005 avec le look niçois. Retraité et playboy approximatif se retrouventsous la douche. Le concept habillé-mouillé est toujours aussi irrésistible. Ladouche est forcément associée à la nudité (bien qu’on se baignait fréquemmenthabillé au XVIII e siècle).


POURQUOIL’EAULAVE?LA BAIGNOIRE PEUTDÉBORDER (OU PAS)Les molécules d’eau en contact avec l’air s’accrochent très fermement à leursIl y mousse mieux et y travaille sans frein.Le savon préfère l’eau la moins dure, c’est-à-dire la moins minéralisée.C’est le savon.la graisse (la tête hydrophobe). Une tête s’accroche à l’eau, l’autre à la graisse.tensio-active dotée d’une tête qui aime l’eau (la tête hydrophile) et d’une tête qui aimeElle est par contre désarmée face aux graisses et doit faire appel à une moléculeles acides ou les sels.Grâce à sa polarité (positif-négatif), l’eau dissout facilement les composés polaires commevoisines d’à côté et d’en dessous. Si fermement que le niveau de l’eau peutse trouver au-dessus du bord supérieur de la baignoire sans que l’eau nes’écoule. Légèrement au-dessus, un à deux millimètres, pas plus !Dans le film Adieu l’Ami, Charles Bronson plongeait délicatement des piècesde cinq francs dans un verre déjà plein sans le faire déborder. Ce petit miracles’appelle la tension superficielle de l’eau.L’autre loi qui gouverne la pratique du bain est celle d’Archimède qui spécifieque si vous rentrez dans une baignoire pleine à ras bord il est très probablequ’un volume d’eau équivalent à votre corps se déversera sur le sol.


DANS LEMONDE• 2,6 milliards de personnes ne disposent pas de systèmed’assainissement (soit 38 % de la population mondiale).• 300 millions d’enfants de moins de cinq ans n’ont pas accèsà des installations sanitaires améliorées (soit 46 % de lapopulation mondiale des moins de cinq ans).• En Afrique, 2 % seulement de la population a accès à l’assainissement.• Dans le monde, 90 % des eaux résiduaires et 70 % des déchetsindustriels sont rejetés sans traitement préalable.• Un des « Objectifs du millénaire » des Nations unies est dediminuer par deux le nombre de personnes n’ayant pas accèsà des sanitaires d’ici à 2015.Douche à vapeurUn homme se douche sous la grue à eau destinée à alimenter les bouilleurs deslocomotives à vapeur. (Bangladesh − 1983)Steve McCurry / Magnum Photos)Ces grues à eau servent à remplir les réservoirs des chaudières des locomotives.Accessoires fréquents des westerns, on les retrouve partout où les motrices àvapeur sont encore en activité, comme ici au Bangladesh où elle fait le bonheurd’un passant.


UN FRANCILIEN CONSOMME140 litres d’eau par jour.PLUS DE 40 ANS AU SERVICEDE L’ENVIRONNEMENTDepuis 1970, le <strong>SIAAP</strong> dépollue les eaux usées, pluvialeset industrielles. Sa mission essentielle est de rendre au milieunaturel (c’est-à-dire à la Marne et à la Seine) une eaupropre. Dans ce but, le <strong>SIAAP</strong> améliore sans cesse ses outils.En 2010, a été mise en service l’unité Marne aval qui réunitles techniques les plus modernes d’assainissement;et en 2012, l’usine Seine Morée conjuguera tous les critèresde développement durable.Le <strong>SIAAP</strong> s’est engagé dans de nombreux projets de coopérationet d’échanges en Europe, en Asie, en Afrique et dansles Caraïbes. Il intervient dans la perspective d’améliorerdurablement l’accès à l’assainissement, condition fondamentaledu développement.L’ESSENTIEL• Le <strong>SIAAP</strong> traite quotidiennement 2,4 millions de m 3 d’eauusée (domestique, pluviale et industrielle). 8,5 millionsd’habitants sont les usagers du service public de l’assainissementfrancilien.• Son conseil d’administration est composé de 33 conseillersgénéraux, désignés par les quatre départements fondateurs.• Son activité est financée par la redevance sur la factured’eau potable et par les subventions de l’Agence de l’eauSeine-Normandie et de la Région Ile-de-France.• 1 700 agents de la fonction publique territoriale – aides debassin, techniciens, scientifiques, ingénieurs, hydrologues,qualiticiens... – exploitent directement le premier outil industrielde France pour l’assainissement :- 420 km de collecteurs de grande taille (jusqu’à 6 mètres dediamètre)- des ouvrages de stockage d’une capacité de plus de900 000 m 3 pour recueillir les eaux pluviales- cinq usines de dépollution réparties sur le bassin de collecte: Seine aval (78), Seine amont (94), Seine centre (92),Seine Grésillons (78), Marne aval (93). La construction d’unesixième usine, Seine Morée (93), est programmée pourune mise en service en 2012.


44 PHOTOS DE DOUCHESPAR 40 PHOTOgRAPHESDAnS 19 PAYS DIFFéREnTSTERREBLEUECOMMISSAIRE D’EXPOSITIONAFGHANISTANALLEMAGNEAUSTRALIEBIRMANIEISRAELCHINEFRANCEITALIEÉTHIOPIEBANGLADESHPHILIPPINESJAPONANGLETERREÉTATS-UNISPAYS DE GALLESL’exposition Chiottissime! a attiré des dizaines de milliers de visiteurs en septembre 2010boulevard de la Bastille. Un thème inhabituel, les toilettes, traité sous toutes les coutures.terrebleue conçoit et organise depuis dix ans des expositionsphotos en grand format, en extérieur et en accès libre. Sonambition est de proposer à des visiteurs qui n’ont pas l’habitudede se rendre dans les lieux culturels un véritable muséeà ciel ouvert. Les expositions terrebleue sont donc destinéesau plus grand nombre. En cela, elles ont pu épouser facilementl’esprit de service public du <strong>SIAAP</strong>.terrebleue a exposé les plus grands photographes (SebastiãoMALIRUSSIEMALAISIENICARAGUASalgado, Willy Ronis, Maya Goded, Gueorgui Pinkhassov,Peter Marlow, Henri Cartier-Bresson, Capa...) autour de thématiquesfréquemment liées à l’eau: L’Homme et l’eau en2005, La Ruée vers l’eau en 2006, Les Batailles de l’eau en2008 et Chiottissime ! en 2010...Avec plus de vingt expositions depuis 2004, terrebleue estle leader français de l’expo événementielle en grand format.terrebleue est également éditeur de livre et de portfolio àtirages limités.


Heureuse eau. Dina Vierny,modèle de Maillol, Matisse, Bonnardphotographiée par Pierre Jamet auxalentours de 1936.Pierre Jamet / Collection CorinneJamet-ViernyHabit de mousse. Marilyn Monroesur le tournage de Sept ans deréflexion (réalisation : Billy Wilder)(Hollywood − 1955)Sam Shaw / Collection Shaw familyarchives LTDFemme au tub. Willy Ronis saisit latoilette de Marie-Anne, sa femme.(Gordes − 1949)Willy Ronis / Succession WillyRonis, ministère de la Culture et de laCommunication et Stéphane KovalskyCrazy douche. Dita von Teesedans un spectacle donné au « MGMGrand » de Las Vegas. (2007)Ethan Miller / Getty Images for MGMDouche furtive. Douche dans unappartement communautaire deSaint-Pétersbourg. (2007)Françoise Huguier / agence VU’Des pieds dans la brume.Source d’eau chaude naturelle àKawayu. (Japon − 1998)Peter Marlow / Magnum PhotosLavage de crinière. Douche aprèsla course à Auteuil. (Paris − 1985)Agnès Bonnot / agence VU’La tête froide. Un jogger à CentralPark. (New York − 1980)Guy le Querrec / Magnum PhotosTrois arbres. La plage de MiamiBeach. (Floride − 1984)Elliott Erwitt / Magnum PhotosLa plus puissante douche dumonde. Vidange annuelle du barragede Xiaolangdi en Chine. (2007)AP / Sipa pressArrosage automatique. Nouvel Anà Mandalay en Birmanie. (1979)Hiroji Kubota / Magnum PhotosL’enfance de l’art. Installationaquatique de Marc Quinn à l’occasionde la Biennale de Liverpool.(Angleterre − 2002)Peter Marlow / Magnum PhotosBain méditatif. Mère et enfant dansun onsen, bain public traditionnel auJapon. (2000)Françoise Huguier / agence VU’Bain de promo. John Lennon sur leplateau de tournage de A Hard Day’sNight. (Londres − 1964)David Hurn / Magnum PhotosBain de rires. Love and love project(projet pour le bureau de MagnumTokyo). (Londres − 2002)Peter Marlow / Magnum PhotosBain collectif. Reportage pourle Secours populaire français àVillefranche-sur-Saône («Contesdes temps modernes ou la misèreordinaire»). (1988)Marie-Paule Nègre / SignaturesBain amniotique. Alex prend unedouche avec sa fille de 8 mois, Maeve.(Sydney, Australie − 2007)Tamara Dean / Oculi / agence VU’Douche improvisée. Toilette d’unenfant Mursi dans les eaux de larivière Omo. (Éthiopie)Hans Silvester / RaphoEau douce. Deux baigneuse rincentle sel déposé sur leur peau après unbain dans la mer Morte. (Israël − 2009)Francesco Zizola / NOORSur un petit nuage.Les brumisateurs de Paris Plages.(Paris − 2010)Denis / ReaDouche froide. Du bon usagede la mousson comme eau courante.(Manille - Philippines – 1999)Sebastião Salgado / AmazonasimagesNew York Plage. L’ouverture desbornes à incendie, grande traditionestivale des petits new-yorkais.(1953)Elliott Erwitt / Magnum PhotosUne douche noire. Le tournagedu docu-fiction Mighty Times : TheChildren’s March (Etats-Unis – 2005)Eli Reed / Magnum PhotosSe réveiller du cauchemar.USA. New York. 11 septembre 2001.Des sauveteurs se rafraîchissent surla West Side Highway. Le World TradeCenter est environné par la fumée. Latour s’effondrera à 10:25 ce matin-là.(New York – 2001)Susan Meiselas / Magnum PhotosAccord parfait. Par une chaudejournée d’été, une femme rafraîchitson perroquet. (Nicaragua − 1984)Larry Towell / Magnum PhotosAuto-douche. La toilette del’éléphant. (Malaisie − 1978)David Alan Harvey / MagnumPhotosLa petite machinerie de DoisneauLa douche à Raizeux. (1949)Robert Doisneau / RaphoL’invention de la douche.La salle de douche de la prisonde Caen. (1976)Jean Gaumy / Magnum PhotosDouche triste. Shahin, 20 ans,a perdu ses deux jambes dans unattentat islamiste visant des cinémasde Mymensingh au Bangladesh le 12décembre 2002. (Bangladesh − 2005)Abbas / Magnum PhotoDouche à vapeur. Un hommese douche sous la grue à eaudestinée à alimenter les bouilleursdes locomotives à vapeur.(Bangladesh − 1983)Steve McCurry / Magnum PhotosUn sérieux humour. Le compositeurKarlheinz Stockhausen trompe notreœil. (Allemagne − 1970)Hervé Gloaguen / RaphoLa mode se mouille. La photo demode vue par Martin Parr. (Nice- 2005)Martin Parr / Magnum PhotosBain volcanique. Thermes deSaturne en Italie. (Italie – 1995)Linda Troeller / agence VuUn bain d’égalité. Gérard GérardDepardieu et Patrick Dewaere dansLes Valseuses de Bertrand Blier.(France − 1974)Le grand clivage. Michel Piccoli etBrigitte Bardot au cours du tournaged’une scène du Mépris de Jean-LucGodard. (France − 1963)Ghislain Dussart / RaphoFou d’eau. Jack Nicholsoninterrompt une partie de Monopolydans Vol au-dessus d’un nidde coucou de Milos Forman.(Etats-Unis - 1975).Point d’eau. Un groupe d’enfantsremplit des jerricans à un point d’eauéquipé par l’ONG tchèque People inNeed. (Afghanistan – 2010)Iva Zimova / Panos PicturesDouche pénitente. Douchepurificatrice lors du festival hindoude Thaipusam. (Malaisie − 2005)Mark Henley / Panos-ReaAprès le travail. Bains publics àDacca. (Bangladesh − 2008)G.M.B. Akash / Panos PicturesÀ la mine. Des mineurs deGlamorgan sous la douche à laremontée. (Pays de Galles − 1993)Martin Parr / Magnum PhotosLe plaisir du savon. Jeunesfootballeurs de l’académie de footballJMG à Bamako. (Mali − 2010)William Daniels / Panos PicturesLa douche des crampons.Vestiaires de football peu avantla Coupe du monde en France.(Paris −1998)Michaël Zumstein / agence VU’Le patrimoine sous la douche.Un spécialiste nettoie une immensestatue de Lénine conservée dans unmusée de Saint-Pétersbourg. (2010)Sergey Maximishin / PanosPicturesDouche dangereuse. Janet Leighdans la scène culte de Psychosed’Alfred Hitchcock. (Etats-Unis – 1960)


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