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Vol. 7, n° 2 , automne-hiver 2007 - Ministère de la Sécurité publique

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DU SOUS-MINISTRE ASSOCIÉEn cette fin d’année, je suis heureux <strong>de</strong> constater <strong>la</strong> nette progression du pourcentage <strong>de</strong>s autorités régionales qui ontdéposé leur schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques au Ministère. En effet, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 80 % d’entre elles ont envisagé <strong>de</strong>prendre <strong>de</strong>s mesures pour améliorer <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> leur popu<strong>la</strong>tion contre les incendies et autres situationsdangereuses.J’encourage les autorités régionales qui n’ont pas terminé leur schéma à poursuivre leurs efforts. N’oublions pas queles schémas et leur mise en œuvre sont essentiels si nous voulons collectivement sauver plus <strong>de</strong> vies humaines etdiminuer les pertes matérielles dues aux incendies dans l’ensemble du Québec.L’atteinte <strong>de</strong> cet objectif est également liée à une meilleure formation du personnel <strong>de</strong>s services municipaux <strong>de</strong>sécurité incendie. J’invite donc les pompiers, les officiers et les directeurs qui n’ont pas <strong>la</strong> formation requise par leRèglement sur les conditions pour exercer au sein d’un service <strong>de</strong> sécurité incendie municipal à faire le nécessaire poursatisfaire aux nouvelles exigences <strong>de</strong> formation dans les dé<strong>la</strong>is prévus au règlement. Une bonne résolution à prendrepour <strong>2007</strong>!Je souhaite à chacun <strong>de</strong> vous un temps <strong>de</strong>s Fêtes empreint <strong>de</strong> réjouissance, d’amour et <strong>de</strong> fraternité. ✪Michel C. DoréSous-ministre associé à <strong>la</strong> Direction générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité civile et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité incendieINFO-SCHÉMAEn date du 14 novembre 2006Vingt schémas ont été attestés2En date du 14 novembre 2006, 20 autorités régionales avaient reçu leurattestation <strong>de</strong> conformité du ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> et71 schémas avaient été déposés au Ministère. ✪Information :www.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendieAutorités régionalesDate d’attestationMRC La Rivière-du-Nord 15 mai 2004MRC L’Islet 28 février 2005MRC Antoine-Labelle 11 avril 2005Ville <strong>de</strong> Québec 26 août 2005MRC Les Moulins 9 septembre 2005MRC Argenteuil 19 septembre 2005MRC Maria-Chap<strong>de</strong><strong>la</strong>ine 27 septembre 2005Ville <strong>de</strong> Longueuil 27 septembre 2005MRC L’Île-d’Orléans 21 octobre 2005MRC Les Laurenti<strong>de</strong>s 12 décembre 2005MRC Le Domaine-du-Roy 12 décembre 2005MRC La Matapédia 22 mars 2006MRC Acton 30 mars 2006Ville <strong>de</strong> Laval 25 mai 2006Ville <strong>de</strong> Shawinigan 25 mai 2006MRC Brome–Missisquoi 7 juin 2006MRC Les Etchemins 7 juin 2006Ville <strong>de</strong> Trois-Rivières 21 juin 2006MRC Bel<strong>la</strong>chasse 25 juillet 2006Ville <strong>de</strong> Gatineau 8 septembre 2006* En date du 14 novembre 2006Schémas attestés*


INFO-SCHÉMAL’impact <strong>de</strong>s schémassur les primes d’assurancePar Jean-François Ducré-RobitailleLe ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> souhaite que les compagniesd’assurance tiennent compte <strong>de</strong> l’information incluse dans les schémas<strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques pour calculer les primes d’assurance <strong>de</strong>smunicipalités, <strong>de</strong>s citoyens et <strong>de</strong>s entreprises.Assurance responsabilitéL’assurance responsabilité en cas <strong>de</strong> poursuite après un incendie représenteune part importante <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime assumée par les municipalités chaque année.Selon La Mutuelle <strong>de</strong>s municipalités du Québec (MMQ), cette couverturereprésente 3 % <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’in<strong>de</strong>mnités et 25 % <strong>de</strong>s sommes versées enresponsabilité civile. « Étant donné l’importance que nous accordons à <strong>la</strong>prévention, il va <strong>de</strong> soi que nous sommes favorables à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>sschémas <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risque. Nous souhaitons que tous nos membresparticipent à l’é<strong>la</strong>boration du schéma <strong>de</strong> leur MRC et que celui-ci obtienneune attestation <strong>de</strong> conformité du Ministère », indique <strong>la</strong> directrice généraleet chef <strong>de</strong> l’exploitation à <strong>la</strong> MMQ, M me Linda Daoust. « À terme, <strong>la</strong> MMQenvisage d’imposer <strong>de</strong>s pénalités aux municipalités qui ne prendront pasles mesures nécessaires pouradhérer au schéma <strong>de</strong> leurMRC. Ces pénalités pourraientcomprendre l’application d’unesurprime ou le retrait <strong>de</strong> <strong>la</strong>protection responsabilité civilecouvrant les activités du service<strong>de</strong> sécurité incendie afin <strong>de</strong>compenser l’aggravation durisque », ajoute-t-elle.«Étant donné l’importanceque nous accordons à <strong>la</strong> prévention,nous sommes favorables à <strong>la</strong> miseen p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s schémas. »– M me Linda DaoustAssurances en dommagesL’attestation d’un schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques par le ministre n’est pasgarante d’une baisse immédiate <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime d’assurance payée par lescitoyens et les entreprises. La nouvelle couverture offerte est analysée, auxfrais <strong>de</strong> <strong>la</strong> municipalité, et une nouvelle cote sera déterminée. Par<strong>la</strong> suite, cette cote est communiquée aux compagnies d’assurance, qui entiendront compte dans le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> prime. Force est <strong>de</strong> constater quel’actuelle métho<strong>de</strong> d’analyse ne tient pas compte <strong>de</strong> tous les élémentsprésents dans un schéma attesté, dont <strong>la</strong> force <strong>de</strong> frappe selon le risque,l’importance accrue <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention, etc.Le Ministère a donc proposé au Groupe CGI d’adapter sa métho<strong>de</strong>d’évaluation afin que les schémas <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques soient pris encompte et que <strong>la</strong> mise à jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> cote d’assurance soit simplifiée. Des travauxont été entrepris en ce sens l’été <strong>de</strong>rnier. Au fur et à mesure que lestravaux progresseront, différents groupes seront consultés, notamment <strong>de</strong>scompagnies d’assurance, l’Association <strong>de</strong>s chefs en sécurité incendie duQuébec (ACSIQ) et les unions municipales.Rajustement <strong>de</strong> <strong>la</strong> primeLe schéma <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC <strong>de</strong> L’Islet n’est attesté que <strong>de</strong>puis 2005 et déjà <strong>de</strong>srésultats positifs se font sentir pour certaines <strong>de</strong> ses municipalités. Parexemple, les propriétaires <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces à Saint-Marcel bénéficientd’une réduction <strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong> leur prime d’assurance auprès <strong>de</strong> certainescompagnies. Ces <strong>de</strong>rnières ont amélioré <strong>de</strong> 5 à 3B <strong>la</strong> cote <strong>de</strong> <strong>la</strong> municipalitédans leurs dossiers.Pour plus d’information, rappelons qu’une conférence sur le sujet a eu lieulors du <strong>de</strong>rnier congrès <strong>de</strong> l’ACSIQ et que son résumé est accessible dans lesite Web du Ministère. ✪Information :Conférence La prise en compte <strong>de</strong>s schémas <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risque par les assureurswww.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Congrès ACSIQMRC <strong>de</strong> L’IsletM. Pierre BoucherM. Nico<strong>la</strong>s Roy (nouveau coordonnateur <strong>de</strong>puis novembre 2006)418 598-6880Mutuelle <strong>de</strong>s municipalités du QuébecM me Linda Daoust1 866 662-0661Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>M. Mario Couture418 646-6189 ou 1 866 702-9214 (sans frais)À L’AGENDACongrès <strong>de</strong> l’ACSIQQuand : 18 au 22 mai <strong>2007</strong>Où : Fairmont Le Reine Elizabeth à MontréalThème : Maintenant plus que jamais, chacun doit exercerson lea<strong>de</strong>rshipPour inscription : 450 464-6413Site Web : www.acsiq.qc.ca, rubrique CongrèsACSIQ : Association <strong>de</strong>s chefs en sécurité incendie du Québec<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie3


INFO-SCHÉMAIncendie d’une usine forestièreLe schéma d’Antoine-Labellea fait toute <strong>la</strong> différence!Par Karine LemaireC’est grâce à <strong>la</strong> mise en œuvre du nouveau schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong>risques <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC d’Antoine-Labelle que <strong>la</strong> scierie Les Bois feuillus <strong>de</strong> <strong>la</strong>Lièvre l’a échappé belle en mars <strong>de</strong>rnier alors qu’elle était <strong>la</strong> proie <strong>de</strong>sf<strong>la</strong>mmes. L’usine et plus <strong>de</strong> 150 emplois ont été sauvés!Comme toutes les autorités régionales, <strong>la</strong>MRC d’Antoine-Labelle a été appelée àé<strong>la</strong>borer un schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques.La MRC a été <strong>la</strong> troisième autorité régionale àvoir son schéma attesté par le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>Sécurité <strong>publique</strong>, M. Jacques P. Dupuis, le4 novembre 2005. Elle n’al<strong>la</strong>it pas regretterd’avoir fait partie <strong>de</strong>s avant-coureurs, le– Nathalie Sigouin 27 mars 2006, quand un incendie s’estdéc<strong>la</strong>ré dans une usine forestière située àSainte-Anne-du-Lac, à environ huit kilomètres <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville, dans le bois. « Dans« Je trouve rassurant <strong>de</strong> voirque ce que nous avons prévusur papier lors <strong>de</strong> l’é<strong>la</strong>boration<strong>de</strong> notre schéma <strong>de</strong> couverture<strong>de</strong> risques s’est concrétisésur le terrain. »notre schéma, c’était un <strong>de</strong>s pires scénarios! », <strong>la</strong>nce <strong>la</strong> chargée <strong>de</strong> projetpour <strong>la</strong> MRC d’Antoine-Labelle, M me Nathalie Sigouin.Avant le schémaAvant <strong>la</strong> mise en œuvre du schéma, le Service <strong>de</strong> sécurité incendie (SSI)<strong>de</strong> Sainte-Anne-du-Lac fonctionnait sur appel pour obtenir l’assistance duSSI <strong>de</strong> Mont-Saint-Michel. De plus, tous <strong>de</strong>ux possédaient une autopompe1956 munie d’un réservoir <strong>de</strong> 500 gallons. Le SSI <strong>de</strong> Sainte-Anne-du-Laccomptait 9 pompiers et celui <strong>de</strong> Mont-Saint-Michel, 17, pour un total <strong>de</strong> 26.Avec le schémaGrâce au schéma, le SSI <strong>de</strong> Sainte-Anne-du-Lac, situé à une dizaine <strong>de</strong>kilomètres <strong>de</strong> <strong>la</strong> scierie Les Bois feuillus <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lièvre, a bénéficié dès l’appelinitial <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pompiers du SSI <strong>de</strong> Mont-Saint-Michel et, sur confirmation<strong>de</strong> l’ampleur <strong>de</strong> l’incendie, <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> Ferme-Neuve. Quant aux SSI <strong>de</strong>Mont-Laurier et <strong>de</strong> Rivière Kiamika, ils ont fourni <strong>de</strong> l’équipement auxpompiers sur p<strong>la</strong>ce. « La MRC d’Antoine-Labelle dispose maintenant d’uneentente d’assistance mutuelle régionale. Chaque service <strong>de</strong> sécurité incendiepeut ainsi faire appel à tous les autres services pour couvrir les risques élevéset les besoins supplémentaires. Il a donc été possible, pour l’occasion, <strong>de</strong>rassembler une quarantaine <strong>de</strong> pompiers en provenance <strong>de</strong> trois services »,se réjouit M me Sigouin. De plus, les véhicules d’intervention avaientheureusement été remp<strong>la</strong>cés par <strong>de</strong> plus récents. L’alimentation en eau adonc pu se faire sans tracas.Quelques acquis qui ont servi à cette intervention*• Une entente d’assistance mutuelle régionale• Une mise en commun <strong>de</strong>s ressources• Une formation uniforme• Un temps <strong>de</strong> réponse amélioré• Une efficacité accrue• Des équipements renouvelés• Des réunions techniques d’intervenants• De meilleures communications*Tous les services <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC d’Antoine-Labelle confondus.La chargée <strong>de</strong> projet trouve rassurant <strong>de</strong> voir que ce qu’ils ont prévu surpapier lors <strong>de</strong> l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> leur schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques s’estconcrétisé sur le terrain. « Ce succès dépend, avant tout, <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>sécurité incendie et <strong>de</strong>s municipalités qui ont adhéré à cette importanteréforme incendie », souligne Nathalie Sigouin.Un directeur général sou<strong>la</strong>géMalgré l’incendie <strong>de</strong> mars <strong>de</strong>rnier, le directeur général <strong>de</strong> l’usine Les Boisfeuillus <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lièvre, M. Benoît Bisaillon, a pu reprendre ses activités à <strong>la</strong> finaoût 2006. « Sans <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong>s pompiers, notre usine auraitété déc<strong>la</strong>rée perte totale. Leur travail a été exceptionnel! Nous avons purécupérer 75 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> l’usine », conclut M. Bisaillon, dont l’usine asubi <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> trois à quatre millions <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs au bâtiment et àl’équipement. ✪Photo : SSI Sainte-Anne-du-LacInformation :www.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risquesC’est grâce à <strong>la</strong> mise en œuvre du nouveau schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques<strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC d’Antoine-Labelle que <strong>la</strong> scierie Les Bois feuillus <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lièvre l’aéchappé belle!4<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie


INFO-SCHÉMAIncendie d’une usine forestièreLes pompiers témoignent <strong>de</strong> l’utilité du schémaPar Karine LemaireLes directeurs <strong>de</strong>s cinq services <strong>de</strong> sécurité incendie qui sont intervenuslors <strong>de</strong> l’incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> scierie Les Bois feuillus <strong>de</strong> <strong>la</strong> Lièvre partagentleurs impressions <strong>de</strong> l’événement et l’appréciation qu’ils ont pour leschéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques <strong>de</strong> leur MRC, celle d’Antoine-Labelle.M. Ricky TurgeonDirecteur, SSI <strong>de</strong> Sainte-Anne-du-Lac« J’étais déjà sur les lieux <strong>de</strong> l’incendie puisqueje travaille à l’usine. Nous n’avons pas tardé àfaire appel à nos confrères. Cette premièreexpérience d’entrai<strong>de</strong> mutuelle nous a permis<strong>de</strong> l’échapper belle! Six <strong>de</strong> nos pompiers sontarrivés sur p<strong>la</strong>ce à bord <strong>de</strong> notre véhicule neuf.Auparavant, nous avions un véhicule qui datait<strong>de</strong> 1956. Sans aucun doute, sans schéma <strong>de</strong>couverture <strong>de</strong> risques, l’usine aurait facilementété déc<strong>la</strong>rée perte totale! »M. Martin CadieuxDirecteur, SSI <strong>de</strong> Mont Saint-Michel« Nous avons dép<strong>la</strong>cé quinze pompiers surles lieux <strong>de</strong> l’incendie. Nous nous sommesd’ailleurs rendus sur p<strong>la</strong>ce avec notre véhiculeneuf acquis à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> l’adoption <strong>de</strong> notreschéma. Nous étions réconfortés <strong>de</strong> savoir, dèsle départ, que d’autres briga<strong>de</strong>s seraientappelées en renfort. En effet, pour êtreconformes à notre schéma, notre briga<strong>de</strong> etcelle <strong>de</strong> Sainte-Anne-du-Lac sont dorénavantappelées à chaque incendie <strong>de</strong> bâtiment. Unefois installés, nous savions que nous pourrions tous ensemble maîtriserl’incendie. Nous avons aussi constaté que <strong>la</strong> rapidité <strong>de</strong> notre interventions’était gran<strong>de</strong>ment améliorée <strong>de</strong>puis l’adoption du schéma. Ce<strong>la</strong> faciliteranotre tâche dans l’avenir! »M. Jean-Luc CharbonneauDirecteur, SSI <strong>de</strong> Ferme-Neuve« Maintenant, on appelle du renfort sanshésiter et avant qu’il soit trop tard! Voilàpourquoi vingt <strong>de</strong> nos pompiers sontintervenus. Sans renfort, l’incendie aurait causéun désastre! Puisque l’eau était difficilementaccessible, les pompiers <strong>de</strong> Mont-Saint-Michelont fourni l’eau nécessaire pour remplir notrepiscine. Quant aux pompiers <strong>de</strong> Sainte-Annedu-Lac,ils ont dû utiliser les radios <strong>de</strong> Mont-Laurier pour communiquer avec les autresservices. Compte tenu que nous intervenions dans un bâtiment <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>surface, ce<strong>la</strong> facilitait les choses d’utiliser <strong>la</strong> même fréquence. Le schéma nousa permis <strong>de</strong> nous rendre compte <strong>de</strong>s <strong>la</strong>cunes <strong>de</strong> notre organisation et <strong>de</strong> nousajuster en conséquence. »M. Simon LagacéDirecteur, SSI <strong>de</strong> Rivière Kiamika« Deux pompiers se sont rendus sur leslieux en tant que ressources externes. Ils ontnotamment fourni <strong>de</strong>s bombonnes d’aircomprimé aux pompiers <strong>de</strong> Sainte-Annedu-Lacet <strong>de</strong> Ferme-Neuve. L’intervention aété un succès et une bonne mise à l’épreuvedu système d’entrai<strong>de</strong>. On a constaté que lesservices <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> région ont une meilleure communicationentre eux. Il reste encore beaucoup <strong>de</strong> travail à faire en sécurité incendiemais, seulement un an après l’adoption du schéma, les progrès sont déjàvisibles et encourageants! »Témoignage coup <strong>de</strong> cœurM. Léon DaviaultDirecteur, SSI <strong>de</strong> Mont-Laurier« Nous avons seulement dépêché<strong>de</strong>ux pompiers. Cependant, nousavons fait <strong>la</strong> navette sur unedistance <strong>de</strong> 50 kilomètres pouraller recharger les bombonnesd’air comprimé <strong>de</strong> tous les services<strong>de</strong> sécurité incendie. Sans l’ententequi a mené à l’attestation duschéma, l’usine n’existerait plusaujourd’hui. La formation uniforme <strong>de</strong> même que <strong>la</strong> mise encommun <strong>de</strong> l’équipement a permis d’effectuer un travail <strong>de</strong>premier ordre. Par les années passées, <strong>la</strong> désuétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>séquipements et <strong>la</strong> mauvaise connaissance <strong>de</strong>s interventionsn’auraient pas permis <strong>de</strong> réaliser un tel travail. Grâce à l’entrai<strong>de</strong>mutuelle, les temps <strong>de</strong> réponse et l’efficacité <strong>de</strong>s pompiers se sontaméliorés. De plus, le schéma a permis le renouvellementd’équipements, sans lesquels un combat efficace seraitimpensable. Le schéma reflète une vision globale que beaucoup<strong>de</strong> gens espéraient, mais n’osaient entrevoir. Sans nous départir <strong>de</strong>notre autonomie, <strong>la</strong> mise en commun <strong>de</strong>s ressources régionalesnous permet d’abor<strong>de</strong>r <strong>la</strong> sécurité <strong>publique</strong> avec une plus gran<strong>de</strong>confiance. Lorsque nous avons besoin d’équipement ou <strong>de</strong>compétence dont nous ne disposons pas, nous pouvonsfacilement trouver chez nos proches voisins ce qu’il nous faut. Enterminant, j’aimerais souligner le dynamisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> chargée <strong>de</strong>projet <strong>de</strong> notre MRC, M me Nathalie Sigouin, et son enthousiasmecommunicatif. Ce sont <strong>de</strong>s éléments qui ont également servi <strong>de</strong>catalyseur dans le milieu. Le doigté dont elle a fait preuve jusqu’icien menant le dossier du schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques fait ensorte que nous sommes tous en train <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> plus en plusfiers <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC d’Antoine-Labelle! » ✪<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie5


FORMATIONCertificatOpérateur <strong>de</strong> véhicule d’élévationQuelques pompiers commententleur expériencePar Karine LemaireAvec leur certificat Opérateur <strong>de</strong> véhicule d’élévation en main, 4 <strong>de</strong>s24 pompiers <strong>de</strong> Rivière-du-Loup ont commenté leur expérience.M. Éric DeschênesPréventionniste, pompier <strong>de</strong>puis 12 ans« J’ai trouvé le contenu assez intéressant et complet.Toutefois, pour améliorer <strong>la</strong> présentation théorique,l’instructeur pourrait présenter un PowerPoint avecphotos. De plus, combinée avec <strong>la</strong> venue <strong>de</strong> notrenouveau véhicule, cette formation nous a permis <strong>de</strong>mieux connaître notre camion et d’acquérir <strong>de</strong>shabitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail adaptées à ce <strong>de</strong>rnier. »M. Sylvain ArbourLieutenant par intérim,pompier <strong>de</strong>puis 16 ans« J’ai bien aimé le contenu du cours. Par contre, jepréférerais que <strong>la</strong> documentation soit plus axée surles nouveaux modèles <strong>de</strong> véhicules d’élévation etles nouvelles technologies. »Officiers et directeursLes nouvelles exigences<strong>de</strong> formation sont en vigueur!Par Benoît Matte et Louis ValléeLe 1 er septembre 2006 a marqué l’entrée en vigueur <strong>de</strong>s dispositionsdu Règlement sur les conditions pour exercer au sein d’un service <strong>de</strong>sécurité incendie municipal concernant les exigences <strong>de</strong> formationpour les officiers d’intervention, les officiers supérieurs et lesdirecteurs.Tout directeur, officier supérieur ou officier d’intervention est assujetti àces nouvelles exigences s’il a été nommé ou engagé :• après le 16 septembre 1998;• avant le 17 septembre 1998, mais qu’il a changé, <strong>de</strong>puis cette date,d’emploi ou <strong>de</strong> service <strong>de</strong> sécurité incendie.Si c’est votre cas, il est important <strong>de</strong> bien vérifierimmédiatement quelles sont les exigences quis’appliquent à vous et <strong>de</strong> vous y conformer dans lesdé<strong>la</strong>is prévus par le règlement. Rappelons que lerèglement prévoit <strong>de</strong>s exigences différentes selon lesstrates <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>sservie par votre service <strong>de</strong>sécurité incendie.Consultez le Règlement sur les conditions pourexercer au sein d’un service <strong>de</strong> sécurité incendiemunicipal et l’information sur le sujet dans le siteWeb du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>. ✪M. Stéphane ArbourPompier <strong>de</strong>puis 18 ans« J’ai apprécié l’horaire flexible. Par contre, j’aitrouvé <strong>la</strong> partie théorique trop courte. Lors <strong>de</strong>spratiques, j’aurais aimé me dép<strong>la</strong>cer plus souventavec notre véhicule. »Information :Règlement sur les conditions pour exercer au sein d’un service <strong>de</strong> sécurité incendiemunicipalwww.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique FormationGui<strong>de</strong> du directeur (p. 18 à 25)Dépliants sur les exigences <strong>de</strong> formation par strates <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>sserviewww.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Publications, section Formation<strong>de</strong>s pompiersM. Éric BérubéLieutenant, pompier <strong>de</strong>puis 16 ans« J’ai trouvé le contenu du cours bien adapté, maisj’aurais aimé qu’il soit plus approfondi. De plus,j’aurais souhaité participer à plus d’exercicespratiques en compagnie <strong>de</strong> moins d’élèves. Surtout,j’aurais désiré me dép<strong>la</strong>cer davantage avec levéhicule <strong>de</strong> sorte à pouvoir me pratiquer surdifférents bâtiments. » ✪Photos : Sylvain Jean, SSI Rivière-du-LoupInformation :www.enpq.gouv.qc.ca, rubrique Programmes,section Spécialités<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie7


FORMATIONDes améliorations ont été apportéesà l’ENPQCol<strong>la</strong>boration spécialeAu cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers mois, l’École nationale <strong>de</strong>s pompiers du Québec(ENPQ) a apporté plusieurs améliorations à ses procédures dans le but<strong>de</strong> mieux répondre aux besoins <strong>de</strong>s pompiers.En effet, en mars 2006, l’École a consulté les instructeurs, les gestionnaires <strong>de</strong>formation et le personnel <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sécurité incendie en vue <strong>de</strong> mettreà jour son p<strong>la</strong>n stratégique. « Nous avons revu nos orientations en prenant enconsidération les irritants que le milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité incendie nous a signalés.Nous avons donc révisé certaines <strong>de</strong> nos façons <strong>de</strong> fonctionner. Nous voulonsproposer <strong>de</strong>s services qui se rapprochent davantage <strong>de</strong>s besoins réels <strong>de</strong>spompiers tout en continuant à leur offrir une formation <strong>de</strong> qualité pour leurpermettre <strong>de</strong> répondre aux exigences du règlement sur <strong>la</strong> formation », assurele directeur général par intérim <strong>de</strong> l’ENPQ, M. Guy Lafortune.Les examensPlusieurs pompiers trouvaient les examens théoriques du programmePompier I trop difficiles. Parmi eux, plusieurs ne maîtrisent pas parfaitement<strong>la</strong> lecture et le français. Pour favoriser <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong>s élèves qui éprouvent cesdifficultés, l’École mettra en p<strong>la</strong>ce une mesure d’évaluation différente. Elle aégalement révisé certaines questions afin d’utiliser un vocabu<strong>la</strong>ire plus simpleet concis. De plus, elle utilise davantage <strong>de</strong> photographies provenant dudocument <strong>de</strong> lecture <strong>de</strong>s élèves pour leur permettre <strong>de</strong> mieux se situer. Elleen a aussi profité pour faire passer le seuil <strong>de</strong> réussite <strong>de</strong>s examensthéoriques <strong>de</strong> 70 % à 60 %. Les étudiants qui ont échoué dans le passé sesont, quant à eux, présentés à un examen <strong>de</strong> reprise.Par ailleurs, l’ENPQ facilite les reprises d’examens en informant legestionnaire <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> compétence sur lesquels lescandidats doivent travailler avant <strong>de</strong> faire <strong>la</strong> reprise. Dans le cas précis <strong>de</strong>sexamens pratiques du programme Pompier I, <strong>la</strong> reprise d’examen se faitdésormais par p<strong>la</strong>teau. Ainsi, au lieu <strong>de</strong> reprendre les trois p<strong>la</strong>teaux <strong>de</strong>l’examen, le candidat en échec ne reprend que celui ou ceux qu’il a échoués.Officier non urbainL’ENPQ travaille <strong>de</strong> concert avec le milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité incendie pouractualiser le programme Officier non urbain. En effet, <strong>de</strong>s travaux sont déjàen cours pour offrir aux officiers travail<strong>la</strong>nt dans les municipalités <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>5 000 habitants un programme dynamique axé sur leurs préoccupations etleurs besoins spécifiques. L’approche pédagogique du programme a étérévisée <strong>de</strong> même que <strong>la</strong> documentation utilisée pour l’enseignement. Leprogramme Officier non urbain sera expérimenté cet <strong>hiver</strong> et accessible auprintemps <strong>2007</strong>. D’ici là, les pompiers pourraient, par exemple, s’inscrire auxcours du programme Officier I.Les cours spécialisésChangement majeur concernant les conditions d’admission aux trois courssuivants : Désincarcération, Opérateur <strong>de</strong> véhicule d’élévation et Opérateurd’autopompe. Pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition du 1 er septembre 2006 au1 er septembre 2010, un candidat peut être admis aux formations spécialisées,même s’il n’a pas complété le programme Pompier I. Il doit toutefoistravailler pour un service <strong>de</strong> sécurité incendie. Précisons que les formationsspécialisées ont toutes été expérimentées et qu’elles sont offertes <strong>de</strong>puisseptembre 2006.L’accréditation <strong>de</strong>s instructeursDepuis septembre 2006, l’École a procédé à plusieurs sessions d’accréditationpour les instructeurs avec <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sécurité incendie<strong>de</strong>s municipalités <strong>de</strong> Mont-Tremb<strong>la</strong>nt, Repentigny, Rimouski, Shawinigan,Valleyfield, Saint-Hyacinthe, Victoriaville ainsi que du Campus Notre-Dame-<strong>de</strong>-Foy. Dans le but <strong>de</strong> mieux servir les pompiers, ces sessionsd’accréditation ont permis à l’École <strong>de</strong> qualifier 153 nouveaux instructeurspour les programmes Pompier I, Pompier II et les cours spécialisés.Par ailleurs, trois premiers points <strong>de</strong> service régionaux ont été désignés pourfaciliter l’accréditation <strong>de</strong>s instructeurs et permettre à l’École d’être plusprès <strong>de</strong> sa clientèle. Les voici : les services <strong>de</strong> sécurité incendie d’Alma, <strong>de</strong>Rouyn-Noranda et le Centre <strong>de</strong> formation régional <strong>de</strong> Saint-Hyacinthe. Cespoints <strong>de</strong> service sont sous <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong>s gestionnaires <strong>de</strong> formationqui diffusent les programmes <strong>de</strong> l’École. D’ailleurs, ces gestionnaires peuventmaintenant qualifier les instructeurs pour le programme Pompier I une foisque leur dossier a été accepté par l’École.Précisons que, lors <strong>de</strong> leur accréditation, les instructeurs reçoivent toute <strong>la</strong>documentation pédagogique nécessaire. L’École leur offre également unesession d’information et <strong>de</strong> mise à jour. Au besoin, ils peuvent aussi avoirrecours aux conseillers pédagogiques <strong>de</strong> l’École.Pour connaître les coordonnées <strong>de</strong>s instructeurs et le nom <strong>de</strong>s programmesofferts dans chaque région, il faut visiter le site Web <strong>de</strong> l’École à l’adressewww.enpq.gouv.qc.ca, sous <strong>la</strong> rubrique Répertoire. ✪Information :www.enpq.gouv.qc.ca, rubrique Répertoire8<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie


EN RÉGIONRéanimO 2Des masques à oxygènepour les animaux <strong>de</strong> compagniePar Benoît Matte et Karine LemaireGrâce au projet RéanimO 2 (réanimation <strong>de</strong>s animaux à l’ai<strong>de</strong>d’oxygène), les services <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> Rimouski, <strong>de</strong> Laval, <strong>de</strong>Saint-Hyacinthe, <strong>de</strong> Sainte-Anne-<strong>de</strong>s-Monts et <strong>de</strong> Cap-Chat possè<strong>de</strong>nt<strong>de</strong>s masques à oxygène adaptés pour les animaux <strong>de</strong> compagnie!À Cap-Chat et à Sainte-Anne-<strong>de</strong>s-Monts, c’est une citoyenne qui a fait lesdémarches pour doter les services <strong>de</strong> sécurité incendie (SSI) <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxmunicipalités <strong>de</strong> masques pour animaux. « Elle a <strong>de</strong>mandé l’accord <strong>de</strong>svétérinaires <strong>de</strong> l’endroit ainsi que du propriétaire d’une boutique d’animauxet s’est occupée <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s commanditaires pour payer les masques.Ce<strong>la</strong> revient à 100 $ pour un ensemble <strong>de</strong> trois masques <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ursdifférentes. C’est peu coûteux », mentionne le directeur <strong>de</strong>s SSI <strong>de</strong> Sainte-Anne-<strong>de</strong>s-Monts et <strong>de</strong> Cap-Chat, M. Carol Dugas. Les masques se branchentsur les mêmes bouteilles à oxygène utilisées pour soigner les humains.« Avec cet équipement, nos pompiers sont davantage en mesure <strong>de</strong> sauverles animaux <strong>de</strong> compagnie <strong>de</strong> <strong>la</strong> mort par asphyxie. Ce n’était pas le casauparavant, car nos masques à oxygène ne convenaient pas », ajouteM. Dugas. Précisons que les pompiers <strong>de</strong> Saint-Hyacinthe ont eu l'occasion <strong>de</strong>se servir pour <strong>la</strong> première fois d’un tel masque pour sauver un chien lors d'unincendie le 29 octobre 2006.Rappelons que c’est le Dr Michel Pepin, mé<strong>de</strong>cin vétérinaire et chroniqueurà l’émission télévisée Salut Bonjour!, qui a eu l’initiative du projet RéanimO2.« L’idée m’est venue <strong>de</strong>s États-Unis et j’ai cru bon <strong>de</strong> l’adapter pour leQuébec. Puisque notre métierconsiste à soigner les animaux,j’invite les vétérinaires à participer àl’achat <strong>de</strong> ces masques à oxygène<strong>de</strong> petits formats en faisant undon aux services <strong>de</strong> sécuritéincendie », explique le D r Pepin.Il évalue à 5 000 le nombred’incendies où il y a présenced’animaux domestiques. Heureusement,ils sont rarementincommodés par <strong>la</strong> fumée, car ils sedép<strong>la</strong>cent près du sol et sontsouvent les premiers à sortir dubâtiment.Les SSI désireux <strong>de</strong> se procurer <strong>de</strong> tels masques peuvent <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<strong>la</strong> contribution financière <strong>de</strong>s vétérinaires et <strong>de</strong> commanditaires <strong>de</strong> leurlocalité. Ils <strong>de</strong>vront par <strong>la</strong> suite comman<strong>de</strong>r directement auprès dufournisseur leur ensemble <strong>de</strong> masques. N’oublions pas qu’il y a au Québecenviron 840 000 chiens et 1,3 million <strong>de</strong> chats! ✪Information :Projet RéanimO2www.veterinet.netinfo@veterinet.netLe masque pour animaux a servi pour <strong>la</strong> premièrefois le 29 octobre 2006, à Saint-Hyacinthe, poursauver un chien lors d'un incendie.Photo : Sylvain Pedneault / www.lentille.com / www.aqspi.orgLe programme Vigi<strong>la</strong>nce-AînéUn moyen simple et gratuit <strong>de</strong> se sentir en sécurité chez-soiPar Benoît MatteÀ l’exemple d’autres municipalités, le Service <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong>Rimouski a instauré le programme Vigi<strong>la</strong>nce-Aîné pour veiller au bienêtre<strong>de</strong>s citoyens, principalement ceux âgés <strong>de</strong> 55 ans et plus ouma<strong>la</strong><strong>de</strong>s.Une fois inscrites à ce programme gratuit, ces personnes reçoivent chaquematin, à une heure prédéterminée par chacune d’elles, un appeltéléphonique comportant un message enregistré. Ce message est envoyé àpartir <strong>de</strong> <strong>la</strong> centrale du Service <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> Rimouski (SSIR). S’iln’y a pas <strong>de</strong> réponse à <strong>la</strong> première tentative, le système automatisérecompose jusqu’à cinq fois. S’il n’y a toujours pas <strong>de</strong> réponse, le systèmedéclenche une a<strong>la</strong>rme et fournit une fiche <strong>de</strong> renseignements permettant auxpompiers ou aux policiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sûreté du Québec <strong>de</strong> se rendre sur les lieuxpour une vérification. Si <strong>la</strong> personne inscrite doit s’absenter, elle doit aviserle SSIR. Précisons que le message enregistré est changé fréquemment, soitenviron <strong>de</strong>ux fois par semaine. « En procédant <strong>de</strong> cette façon, les personnesinscrites au programme ont toujours hâte d’entendre le nouveau message »,<strong>la</strong>nce le lieutenant au SSIR, M. Daniel Jean.Un geste <strong>de</strong> bontéL’idée d’imp<strong>la</strong>nter le programme Vigi<strong>la</strong>nce-Aîné à Rimouski est venue <strong>de</strong>M. Jean. « Lors d’interventions à <strong>la</strong> suite d’alertes ou d’incendies, jerencontrais souvent <strong>de</strong>s gens seuls, généralement âgés. Ce<strong>la</strong> faisait pitié <strong>de</strong>les voir ainsi », mentionne-t-il. Actuellement, environ 100 personnes <strong>de</strong> <strong>la</strong>région <strong>de</strong> Rimouski se sont inscrites au programme par l’entremise <strong>de</strong> leurCentre d’action bénévole. Chaque année, en moyenne, une vingtaine <strong>de</strong>vérifications à domicile pour absence <strong>de</strong>réponse sont faites. Ces interventions ontpermis <strong>de</strong>puis 1996 <strong>de</strong> porter secours àquatre personnes. Malheureusement, undécès a été constaté sur p<strong>la</strong>ce. ✪Information :Service <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> RimouskiM. Daniel Jean, lt418 724-3259http://ville.rimouski.qc.ca/citoyens/prevention/aines.asp« Bonjour! Les pompiersvous souhaitentune belle journée! »,dit un <strong>de</strong>s 100 messages enregistréschaque année.<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie9


EN RÉGIONService <strong>de</strong> sécurité incendie<strong>de</strong> MontréalUn prix d’excellencepour Serge Tremb<strong>la</strong>yCol<strong>la</strong>boration spécialeLe directeur du Service <strong>de</strong> sécurité incendie<strong>de</strong> Montréal (SSIM), M. Serge Tremb<strong>la</strong>y, areçu le prix national d’excellence du directeuren sécurité incendie au Canada décerné parl’Association canadienne <strong>de</strong>s chefs pompiers.« M. Tremb<strong>la</strong>y est un modèle d’excellence pourtous les directeurs <strong>de</strong> services d’incendie duCanada », a <strong>la</strong>ncé le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Associationcanadienne <strong>de</strong>s chefs pompiers (CAFC),M. Patrick Burke, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> remise du prix quis’est tenue l’été <strong>de</strong>rnier à Halifax. Par ce prix, <strong>la</strong>CAFC a voulu souligner le dévouement et <strong>la</strong>contribution <strong>de</strong> Serge Tremb<strong>la</strong>y à l’amélioration<strong>de</strong>s services d’incendie dans les domaines telsque <strong>la</strong> sécurité, <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>programmes et <strong>de</strong> services communautaires permanents, l’éducation etl’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> nouvelles politiques.Le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>, M. Jacques P. Dupuis, a égalementvoulu souligner l’excellence du travail accompli par le directeur du SSIM.« Je tiens personnellement à féliciter M. Tremb<strong>la</strong>y pour l’obtention <strong>de</strong> ce prixprestigieux. Sa feuille <strong>de</strong> route m’a beaucoup impressionné. Je constateque, grâce à son lea<strong>de</strong>rship, à sa gran<strong>de</strong> expertise, à ses efforts in<strong>la</strong>ssableset à sa passion pour le métier <strong>de</strong> pompier, il a contribué à l’amélioration<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>publique</strong> <strong>de</strong>s Québécoises et <strong>de</strong>s Québécois, et au prestigedu Service <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> Montréal », a déc<strong>la</strong>ré le ministre Dupuis.Lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> soirée <strong>de</strong> remise, Serge Tremb<strong>la</strong>y était ému et à <strong>la</strong> fois surpris.« Une reconnaissance <strong>de</strong> cette envergure s’effectue plus souvent en fin <strong>de</strong>carrière. C’est un immense honneur <strong>de</strong> recevoir« M. Tremb<strong>la</strong>y est un modèled’excellence pour tousles directeurs <strong>de</strong> servicesd’incendie du Canada. »– Patrick Burkece prix que je partage avec l’ensemble <strong>de</strong> mescollègues pompiers et pompières. J’ai toujoursété un gars d’équipe et un homme d’action.Cette contribution au développement <strong>de</strong> <strong>la</strong>sécurité incendie au Québec a pu être accompliegrâce à <strong>de</strong>s gens, <strong>de</strong>s êtres humains qui ontparticipé activement à cette évolution. L’équipefait toute <strong>la</strong> différence », a-t-il dit.C’est donc avec <strong>la</strong> vision innovatrice <strong>de</strong> son équipe <strong>de</strong> 2 700 employés queM. Tremb<strong>la</strong>y gère aujourd’hui le sixième plus grand service en Amérique duNord et est responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong> 1,8 million <strong>de</strong> citoyens. ✪DÉCLARATIONDes nouvellessur <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>rationen ligne <strong>de</strong>s incendiesPar Jean-François Ducré-RobitailleNouvelle version du DSI-2003Depuis septembre, tous les services <strong>de</strong> sécurité incendie ont accès à <strong>la</strong>nouvelle version en ligne du Rapport d’incendie DSI-2003. Ren<strong>de</strong>z-vous dansle site Web du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> pour inscrire les personnes<strong>de</strong> votre organisation au service en ligne.Nouveaux servicesIl est maintenant possible d’enregistrer vos rapports DSI-2003 en format PDFune fois qu’ils sont terminés et transmis au Ministère. Les utilisateurs ontaussi accès au sommaire <strong>de</strong>s incendies déc<strong>la</strong>rés par leur service <strong>de</strong> sécuritéincendie, <strong>de</strong> 2003 à aujourd’hui.Pour les logiciels incendieIl y a aussi du nouveau pour les services d’incendie dont les rapportsd’incendie sont gérés par un système informatique. À partir du site Web duMinistère, ils peuvent transmettre un fichier contenant plusieurs rapportsd’incendie et y consulter les rapports <strong>de</strong> contrôle et les mêmes outils <strong>de</strong> suiviofferts aux autres services. Le Ministère a reçu les premiers fichiers ennovembre <strong>de</strong>rnier.Information :www.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s incendiesFormation sur leRapport d’incendie DSI-2003Par Jean-François Ducré-RobitailleLa rédaction d’un rapport d’incendie représente-t-elle un véritablecasse-tête pour les officiers <strong>de</strong> votre service <strong>de</strong> sécurité incendie?Désirez-vous prendre le virage <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration en ligne etrecevoir <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation à ce sujet? Le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité<strong>publique</strong> organise, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, une séance <strong>de</strong> formation dansvotre région. Pendant environ trois heures, nous abor<strong>de</strong>rons toutce qui concerne <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s incendies, que ce soit lespièges à éviter, <strong>de</strong>s explications détaillées sur certaines cases,<strong>de</strong>s éc<strong>la</strong>ircissements, etc. Sivous êtes intéressés, parlezenaux différents services<strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong>votre région. Sachez que,pour une meilleureinteraction, il est préférable<strong>de</strong> former <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong>15 à 20 personnes. ✪Information :M me Huguette Na<strong>de</strong>au, ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>418 528-6763 ou au 1 866 702-9214 (sans frais)10<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie


DÉCLARATIONNe tar<strong>de</strong>z pas à remplirvos rapports d’incendie!Par Karine LemairePour lui, remplir un rapport d’incendie, c’est l’occasion <strong>de</strong> faire unerétrospective <strong>de</strong>s événements. Le directeur du Service <strong>de</strong> sécuritéincendie et <strong>de</strong> secours <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC <strong>de</strong> La Matapédia, M. Ghis<strong>la</strong>in Paradis,le fait toujours avec justesse et empressement. Un bel exemple à suivre!M. Paradis est l’un <strong>de</strong> ceux qui ne tar<strong>de</strong>nt jamais à remplir un rapport, qu’ilsoit interne ou externe. « J’ai toujours rempli le plus tôt possible mes rapportsd’incendie », confie-t-il. Il n’aime pas prendre du retard dans son travail. « Jeremplis donc mes rapports <strong>la</strong> journée même <strong>de</strong> l’incendie ou le len<strong>de</strong>main »,ajoute le directeur.De plus, M. Paradis transmet régulièrement ses rapports d’incendie auministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>. C’est simple! Aussitôt rédigés, aussitôtenvoyés! Au temps où il utilisait le formu<strong>la</strong>ire électronique du Rapportd’incendie DSI-2003, M. Paradis le trouvait bien facile d’utilisation.Dorénavant, il utilise un logiciel incendie pour expédier ses rapports auMinistère. « Tout se fait en une seule opération : les rapports et les payes. Par<strong>la</strong> suite, nous transmettons nos rapports par télécopieur. Ultimement, lelogiciel nous permettra d’envoyer nos rapports directement par Internet. Ce<strong>la</strong>nous facilitera <strong>la</strong> tâche et nous permettra <strong>de</strong> sauver encore plus <strong>de</strong> temps »,précise-t-il.Conseil <strong>de</strong> pro!« Je conseille aux directeurs <strong>de</strong> remplir leurs rapports d’incendie leplus tôt possible afin d’éviter que le travail s’accumule, mais aussipour s’assurer que l’information est encore fraîche dans <strong>la</strong>mémoire. Ensuite, c’est plus motivant <strong>de</strong> continuer! Si le tempsvous manque, confiez cette tâche à un autre officier ou à unpompier. Ainsi, vous aurez l’assurance que vos rapports sonttoujours transmis à temps. N’oubliez jamais que les rapportsd’incendie sont très importants pour le Ministère. Ils servent, entreautres, à établir <strong>de</strong>s statistiques québécoises en sécurité incendie »,souligne Ghis<strong>la</strong>in Paradis.La régu<strong>la</strong>rité, un avantage certain!Chaque année, le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> reçoit près <strong>de</strong> 22 000rapports d’incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sécurité incendie et <strong>de</strong>sassureurs québécois. Bien que les rapports d’incendie doivent être transmisau Ministère au plus tard le 31 mars <strong>de</strong> l’année qui suit l’incendie, il esttoujours préférable <strong>de</strong> les faire parvenir à intervalles réguliers ou, encoremieux, au fur et à mesure qu’ils sont remplis. Ainsi, lorsque le Ministèreconstate une erreur, il est plus facile et rapi<strong>de</strong> d’effectuer une vérificationpuisque l’événement vient tout juste d’arriver.Besoin d’ai<strong>de</strong>?Rappelons que le personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction du développement du ministère<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> peut répondre aux questions sur le rapport d’incendieet offrir <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> en cas <strong>de</strong> difficulté. M. Paradis a rarement eu besoin <strong>de</strong>Le directeur du Service <strong>de</strong> sécurité incendie et <strong>de</strong> secours <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC<strong>de</strong> La Matapédia, M. Ghis<strong>la</strong>in Paradis.recourir à ses services jusqu’à présent. « Le personnel du Ministère, trèscourtois et professionnel, communique avec moi surtout lorsqu’il s’agit d’unincendie non déc<strong>la</strong>ré par les propriétaires », conclut-il.On peut joindre les personnes responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s incendiesau Ministère par téléphone aux heures d’ouverture ou par courriel.Huguette Na<strong>de</strong>au : 418 528-6763Courriel : huguette.na<strong>de</strong>au@msp.gouv.qc.caAnnie Dufour : 418 528-5673Courriel : annie.dufour@msp.gouv.qc.caPour l’extérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Québec : 1 866 702-9214 (sans frais) ✪Information :Pour avoir accès aux formu<strong>la</strong>ires : général et feux <strong>de</strong> véhiculesPour consulter le Gui<strong>de</strong> pour <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s incendies au ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité<strong>publique</strong>Pour transmettre votre rapport par Internet (Gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s incendies)https://services.msp.gouv.qc.ca/<strong>de</strong>c<strong>la</strong>rationincendiePour transmettre votre rapport par courrier :Direction du développementMinistère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>C.P. 10 000, terminus postalQuébec (Québec) G1K 7R9Pour transmettre votre rapport par télécopieur :418 644-4448 ou 1 866 605-1675 (sans frais)Photo : Dave Gagné<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie 11


L’ALIMENTATION EN EAU DANS LES MUNICIPALITÉS RURALESAlimentation en eauQuelques trucs pour augmenterson efficacité!DOSSIER SPÉCIALPar C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> LabrieL’alimentation en eau se compare à une chaîne : c’est toujours le maillonle plus faible qui détermine l’efficacité du système dans son ensemble.Hors Feu vous invite à découvrir quels éléments ont un impact direct surl’efficacité <strong>de</strong> l’alimentation en eau.Dans les secteurs où il y a absence ou non-conformité d’un réseaud’alimentation en eau, les services <strong>de</strong> sécurité incendie doivent mobiliser <strong>de</strong>scamions-citernes ou effectuer du pompage à re<strong>la</strong>is afin <strong>de</strong> fournir le débitrequis pour combattre efficacement l’incendie. Il est important d’optimiser lesressources affectées au transport <strong>de</strong> l’eau s’ils souhaitent offrir <strong>la</strong> meilleureprotection possible aux citoyens sur l’ensemble <strong>de</strong> leur territoire.Pour être en mesure <strong>de</strong> déterminer quel secteur ils peuvent couvrir à partird’une source d’eau (point d’eau ou poteau d’incendie), les pompiers doiventtenir compte <strong>de</strong>s éléments suivants :• le débit disponible au point d’eau pour effectuer le remplissage<strong>de</strong>s camions-citernes• <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> chargement <strong>de</strong>s camions-citernes mobilisés• les dimensions <strong>de</strong>s valves <strong>de</strong> vidange• <strong>la</strong> capacité du bassin portatif utilisé• <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s camions-citernesNotons qu’une modification apportée à l’un <strong>de</strong> ces éléments peut entraîner<strong>de</strong>s conséquences sur l’ensemble <strong>de</strong>s autres éléments.Le déploiement<strong>de</strong>s camions-citernesLe remplissage <strong>de</strong>s camions-citernesL’aménagement <strong>de</strong>s points d’eauPour augmenter l’efficacité <strong>de</strong>s camions-citernes, les pompiers doivent limiterle temps <strong>de</strong> remplissage. L’aménagement <strong>de</strong> points d’eau accessibles en touttemps permet <strong>de</strong> minimiser le temps nécessaire à l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> pompeservant au remplissage <strong>de</strong>s camions-citernes et les manœuvres lors <strong>de</strong>l’arrivée et du départ <strong>de</strong>s camions-citernes. Par ailleurs, lorsqu’ils utilisent unepompe portative pour remplir <strong>de</strong>s camions-citernes au point d’eau, lespompiers doivent vérifier le débit qu’elle est en mesure <strong>de</strong> fournir. Ce débitse calcule en litres par minute. En raison du coût d’acquisition, il estpréférable <strong>de</strong> choisir une pompe portative <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse A si cet équipementest principalement utilisé pour le remplissage <strong>de</strong>s camions-citernes, car ellecoûte environ <strong>de</strong>ux fois moins cher qu’une pompe <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse B.CatégorieC<strong>la</strong>sse AC<strong>la</strong>sse BC<strong>la</strong>sse CPompe à autres usagesTypes <strong>de</strong> pompes portativesCritère <strong>de</strong> performanceDébit minimum <strong>de</strong> 1 700 litres/minute(375 gal/min) à 175 kPa ( 35 lb/po 2 )Débit 1 135 l/min ( 250 gal/min)à 700 kPa (100 lb/ po 2 )Aucun critère <strong>de</strong> performance(généralement pour l’incendie <strong>de</strong> forêt)Aucun critère <strong>de</strong> performance12Le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> a transmis unlogiciel informatique à tous les chargés <strong>de</strong> projetresponsables d’é<strong>la</strong>borer un schéma <strong>de</strong> couverture<strong>de</strong> risques. Grâce à ce logiciel, ils sont mieux outilléspour déterminer le nombre <strong>de</strong> camions-citernes àmobiliser en fonction du risque. Dans <strong>la</strong> majorité<strong>de</strong>s cas, les calculs ontpermis <strong>de</strong> déterminer queplus d’un camion-citerneest nécessaire pour assurerle débit requis. Dans le butd’optimiser cette facette <strong>de</strong>l’intervention, il faut établirune stratégie <strong>de</strong>déploiement <strong>de</strong>s camions-citernes. En considérant<strong>la</strong> position <strong>de</strong>s points d’eau sur le territoire et <strong>la</strong>provenance <strong>de</strong>s camions-citernes, un service <strong>de</strong>sécurité incendie pourrait, par exemple, envisagerque ce soit le camion-citerne d’une autremunicipalité, passant à proximité du point d’eau,qui y dépose sa pompe portative et un pompier. Cepompier pourrait installer <strong>la</strong> pompe portative et,ainsi, il serait prêt à remplir le camion-citerne dèsl’arrivée <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier.Dans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s cas,les calculs ont permis <strong>de</strong>déterminer que plus d’uncamion-citerne est nécessairepour assurer le débit requis.<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendieExemple d’aménagement d’un point d’eau➲


DOSSIERDOSSIERDOSSIERL’utilisation <strong>de</strong>s véhicules légersCertains services <strong>de</strong> sécurité incendie installent, par exemple, une pompe <strong>de</strong>très bonne capacité sur un véhicule léger qui est uniquement réservé auremplissage <strong>de</strong>s camions-citernes. Ce véhicule peut se rendre immédiatementau point d’eau qui lui a été désigné. Ainsi, lors <strong>de</strong> l’arrivée du premier camionciterne,les opérations <strong>de</strong> remplissage débutent immédiatement. Précisonsque, en considérant <strong>la</strong> distance entre les municipalités, ce véhicule peut êtreutilisé par plus d’un service <strong>de</strong> sécurité incendie. Cette manière <strong>de</strong> fairepermet <strong>de</strong> ne mobiliser qu’un seul pompier par camion-citerne, puisquel’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong> pompe portative n’est plus nécessaire. De plus, le temps <strong>de</strong>remplissage du premier camion-citerne au point d’eau étant réduit, le risque<strong>de</strong> manquer d’eau au début d’une intervention est également diminué. Lesservices <strong>de</strong> sécurité incendie qui possè<strong>de</strong>nt une pompe remorque en bon étatqui ne sert pas <strong>de</strong>puis quelque temps peuvent en profiter pour lui redonnerune <strong>de</strong>uxième vie. L’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> prises d’eau sèches au point d’eau est unautre moyen <strong>de</strong> réduire les dé<strong>la</strong>is d’instal<strong>la</strong>tion.(330 gal/min) à une pression <strong>de</strong> 245 kPa (35 lb/ po 2 ) est en mesure <strong>de</strong> fournirce débit sur une distance <strong>de</strong> 80 mètres (266 pi) à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux boyaux64 mm. Encore mieux, on atteindrait 400 mètres (1 330 pi) avec un boyau <strong>de</strong>100 mm <strong>de</strong> diamètre.Le raccor<strong>de</strong>ment au camion-citerneLe tuyau du camion-citerne utilisé pour le remplissage est un élément àconsidérer. Plusieurs services <strong>de</strong> sécurité incendie utilisent un adaptateur <strong>de</strong>100 mm muni d’un raccord rapi<strong>de</strong> (storz). Ils branchent l’adaptateurdirectement sur <strong>la</strong> tuyauterie existante dont le diamètre est généralement <strong>de</strong>64 mm. Notons que certains éléments <strong>de</strong> cette tuyauterie, comme <strong>la</strong> longueur<strong>de</strong>s tuyaux et les cou<strong>de</strong>s àLa solution idéale pour optimiserle débit consiste à installerun tuyau <strong>de</strong> 100 mm <strong>de</strong> diamètre,le plus court possible, directementdans le réservoir et à éviterle cou<strong>de</strong> <strong>de</strong> 90 <strong>de</strong>grés.angle <strong>de</strong> 90 <strong>de</strong>grés, peuventvarier et limiter <strong>de</strong> façonimportante le débit <strong>de</strong>remplissage. De plus, certainsservices <strong>de</strong> sécurité incendieinstallent un adaptateur <strong>de</strong>100 mm sur l’entrée d’eau <strong>de</strong><strong>la</strong> pompe <strong>de</strong> l’autopompeciternepour procé<strong>de</strong>r auremplissage. Toutefois, le débit obtenu est lui aussi limité, notamment parle diamètre <strong>de</strong> <strong>la</strong> tuyauterie. La solution idéale pour optimiser le débitconsiste à installer un tuyau <strong>de</strong> 100 mm <strong>de</strong> diamètre, le plus court possible,directement au réservoir et à éviter le cou<strong>de</strong> <strong>de</strong> 90 <strong>de</strong>grés.L’utilisation <strong>de</strong>s autopompesLorsque les ressources du service <strong>de</strong> sécurité incendie et celles <strong>de</strong>s serviceslimitrophes le permettent, il est intéressant d’utiliser une autopompedirectement au point d’eau. Le débit à <strong>la</strong> pompe pour ce type <strong>de</strong> véhiculepermet une efficacité optimale pour le remplissage <strong>de</strong>s camions-citernes. Parcontre, les pompiers doivent tenir compte <strong>de</strong> l’accessibilité du véhiculelorsqu’ils aménagent <strong>de</strong>s points d’eau.L’utilisation <strong>de</strong>s boyaux <strong>de</strong> 100 mmLes pompiers <strong>de</strong>vraient utiliser <strong>de</strong>s boyaux <strong>de</strong> 100 mm (4 po) <strong>de</strong> diamètrepour remplir les camions-citernes. Comparativement à l’utilisation <strong>de</strong>s boyaux<strong>de</strong> 64 mm (2 1/2 po), les boyaux <strong>de</strong>Les boyaux <strong>de</strong> 100 mmpermettent <strong>de</strong> transporterun volume d’eauimportant avec uneperte <strong>de</strong> charge minime.100 mm permettent <strong>de</strong> transporter unvolume d’eau important avec une perte <strong>de</strong>charge minime. L’utilisation d’une pompe àdébit élevé avec ce type <strong>de</strong> boyau maximiseles performances <strong>de</strong> l’équipement. De plus,puisque les boyaux <strong>de</strong> 100 mm sontmunis d’accouplements rapi<strong>de</strong>s, le tempsnécessaire pour effectuer les manœuvres <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment et <strong>de</strong>débranchement au camion-citerne est réduit. L’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s boyaux <strong>de</strong>64 mm <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> temps à cause <strong>de</strong>s embouts filetés. À titred’exemple, une pompe portative dont le débit <strong>de</strong> 1 500 litres par minutePhoto : SSI St-Elzéar / C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> LabrieLa vidange <strong>de</strong>s camions-citernesLa valve <strong>de</strong> vidangeLors <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> vidange, il faut considérer <strong>la</strong> dimension <strong>de</strong> <strong>la</strong> valve <strong>de</strong>vidange <strong>de</strong>s camions-citernes. Cet équipement a une inci<strong>de</strong>nce majeure surl’efficacité <strong>de</strong> l’alimentation en eau. Le débit obtenu avec une valve <strong>de</strong>vidange <strong>de</strong> 25 x 25 cm (10 x 10 po), comparativement à une valve <strong>de</strong> 15 cm<strong>de</strong> diamètre (6 po), est environ quatre fois plus élevé. Concrètement, le temps<strong>de</strong> vidange d’un camion-citerne <strong>de</strong> 9 000 litres muni d’une valve <strong>de</strong> vidange<strong>de</strong> 25 x 25 cm est d’environ une minute, comparativement à 4,5 minutesavec une valve <strong>de</strong> vidange <strong>de</strong> 15 cm <strong>de</strong> diamètre.Lorsqu’un service <strong>de</strong> sécurité incendiemodifie l’ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> valve <strong>de</strong> vidange <strong>de</strong>son camion-citerne, il doit s’assurer que lesouvertures, tant dans les parois antiroulis àl’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> citerne que là où l’air estadmis, soit aussi <strong>de</strong> dimension suffisante afin<strong>de</strong> ne pas réduire le débit <strong>de</strong> <strong>la</strong> valve <strong>de</strong>vidange.Le débit obtenu avec une valve<strong>de</strong> vidange <strong>de</strong> 25 x 25 cm,comparativement à une valve<strong>de</strong> 15 cm <strong>de</strong> diamètre, est environquatre fois plus élevé.Pour acheminer l’eau <strong>de</strong>s citernes à l’autopompe d’attaque, les pompierspeuvent <strong>la</strong> transférer directement à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> boyaux semi-rigi<strong>de</strong>s, utiliser <strong>de</strong>sbassins portatifs ou encore installer une nourrice (un camion-citerne lié à uneautopompe). Si un service <strong>de</strong> sécurité incendie déci<strong>de</strong> d’utiliser une nourrice,il n’aura pas besoin <strong>de</strong> manipuler les bassins portatifs. Lorsque le camionciternen’est pas muni d’une pompe, l’utilisation <strong>de</strong> boyaux semi-rigi<strong>de</strong>sest nécessaire pour effectuer le transfert. Il faut alors que l’autopompesoit positionnée pour que le camion-citerne puisse se stationner à proximité.Par ailleurs, si le camion-citerne est muni d’une pompe, il pourra alimenterl’autopompe sur une plus gran<strong>de</strong> distance à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> boyaux souples. Parcontre, le débit <strong>de</strong> <strong>la</strong> pompe du camion-citerne doit être en mesure <strong>de</strong> fournirle débit requis.➲<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie13


L’ALIMENTATION EN EAU DANS LES MUNICIPALITÉS RURALESDOSSIER SPÉCIALPour acheminer l’eau <strong>de</strong>s camions-citernes versl’autopompe d’attaque, les pompiers peuventinstaller une nourrice (un camion-citerne lié àune autopompe).Les bassins portatifsPlusieurs services <strong>de</strong> sécurité incendie utilisent<strong>de</strong>ux bassins portatifs pour les raisons suivantes :• contenir un volume supérieur <strong>de</strong> 40 %du volume <strong>de</strong> chargement du camionciterneconformément à <strong>la</strong> normeNFPA 1142• augmenter le volume d’eau disponiblesur les lieux <strong>de</strong> l’incendie• améliorer le positionnement <strong>de</strong>s camionsciterneset accélérer les opérations<strong>de</strong> vidangePhoto : Yannick Aubin, SSI Lévis, www.spil.casoutenu par quelques supports, permet <strong>de</strong> modifier le positionnement dubassin portatif. Il est également possible d’installer un tuyau rigi<strong>de</strong> à angle <strong>de</strong>90 <strong>de</strong>grés afin <strong>de</strong> minimiser l’encombrement du boyau d’aspiration dansl’aire <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion autour <strong>de</strong> l’autopompe. Cette façon <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r permet<strong>de</strong> libérer l’aire <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion, <strong>de</strong> sécuriser les lieux et d’accélérer lesopérations <strong>de</strong>s camions-citernes. De plus, en utilisant le transfert par jetassisté, il est possible d’installer plus d’un bassin en avant <strong>de</strong> l’autopompe. Unpositionnement <strong>de</strong>s bassins en diagonale permet <strong>de</strong> faciliter <strong>la</strong> vidange <strong>de</strong>plus d’un camion-citerne à <strong>la</strong> fois, peu importe leur lieu <strong>de</strong> provenance.Exemple d’aménagement <strong>de</strong> bassins portatifsLes pompiers utilisent plus d’un bassin lorsque le volume d’eau contenu dansle camion-citerne est plus élevé que le volume du bassin portatif. Toutefois,lorsqu’ils utilisent <strong>de</strong>ux bassins, ils doivent s’assurer que <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> utiliséepour effectuer le transfert <strong>de</strong> l’eau d’un bassin à l’autre ne limite pas le débit<strong>de</strong> <strong>la</strong> valve <strong>de</strong> vidange.Le positionnement<strong>de</strong>s bassins portatifsLorsqu’une intervention a lieu dans un secteur où l’utilisation du bassinportatif est nécessaire, le bassin est généralement positionné à <strong>la</strong> gauche <strong>de</strong>l’autopompe, soit du côté du panneau <strong>de</strong>Un positionnement <strong>de</strong>s bassinsen diagonale permet <strong>de</strong> faciliter<strong>la</strong> vidange <strong>de</strong> plus d’uncamion-citerne à <strong>la</strong> fois,peu importe leur lieu<strong>de</strong> provenance.comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> pompe. Là où <strong>la</strong> voie <strong>de</strong>circu<strong>la</strong>tion est restreinte, cette façon <strong>de</strong> fairelimite ou empêche <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s véhiculesd’intervention. En effet, selon <strong>la</strong> provenance<strong>de</strong>s véhicules d’intervention, le positionnementdu bassin portatif peut limiter ou mêmeempêcher leur accès au point d’eau.Les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transfertPour acheminer l’eau <strong>de</strong>s citernes vers l’autopompe d’attaque, les pompierspeuvent <strong>la</strong> transférer directement à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> boyaux semi-rigi<strong>de</strong>s, installerune nourrice (un camion-citerne lié à une autopompe) ou encore utiliser <strong>de</strong>sbassins portatifs.Les pompes portativesParfois, afin d’optimiser l’alimentation en eau, il est préférable que lescamions-citernes n’accè<strong>de</strong>nt pas au bassin portatif situé près <strong>de</strong> l’autopompeen raison <strong>de</strong>s problèmes d’accès. Un autre bassin est alors positionné plusloin, à une bonne distance du bassin situé sur le lieux <strong>de</strong> l’intervention. Dansce cas, une pompe portative est utilisée pour transférer l’eau sur cette longuedistance. Par contre, le débit <strong>de</strong> transfert sera limité aux caractéristiques <strong>de</strong> <strong>la</strong>pompe portative. Dans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s cas, le débit <strong>de</strong>s valves <strong>de</strong> vidange estsupérieur à celui <strong>de</strong>s pompes portatives. Afin d’être aussi efficace, il faut doncutiliser plus d’une pompe portative pour effectuer le transfert. Cette techniqueexige généralement <strong>la</strong> mobilisation d’un minimum <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pompiers pourl’installer et d’un pompier pour faire fonctionner <strong>la</strong> ou les pompes portativesafin <strong>de</strong> gérer le volume d’eau dans les bassins portatifs.14Afin <strong>de</strong> solutionner ce problème, il est préférable <strong>de</strong> positionner le ou lesbassins portatifs à l’avant <strong>de</strong> l’autopompe en ajoutant trois mètres <strong>de</strong> boyaud’aspiration supplémentaires. L’utilisation d’un boyau d’aspiration souple,<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie➲


DOSSIERDOSSIERDOSSIERLes siphonsLa connexion directe entre <strong>de</strong>ux bassins portatifs à l’ai<strong>de</strong> d’un siphon est unprocédé très avantageux et souvent utilisé, puisqu’un seul pompier peutrapi<strong>de</strong>ment procé<strong>de</strong>r au raccor<strong>de</strong>ment. Aucun équipement ni aucunpersonnel supplémentaire ne sont nécessaires pour assurer sonfonctionnement. Cet équipement exige que les bassins portatifs soient àproximité l’un <strong>de</strong> l’autre. Le débit <strong>de</strong> transfert étant limité, l’utilisation <strong>de</strong> plusd’un siphon sera nécessaire dans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s situations.La connexion directeLes pompiers peuvent également utiliser le tuyau qui est intégré à <strong>la</strong> toile dubassin portatif. Ce tuyau est quelquefois utilisé pour connecter un autrebassin portatif ou pour vidanger le contenu du bassin à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s opérations.Ce système s’installe rapi<strong>de</strong>ment à l’ai<strong>de</strong> d’une seule attache. Toutefois, il fauts’assurer que le diamètre du tuyau <strong>de</strong> transfert est <strong>de</strong> dimension suffisantepour ne pas limiter l’efficacité <strong>de</strong>s valves <strong>de</strong> vidange. Dans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s cas,un tuyau <strong>de</strong> 25 cm <strong>de</strong> diamètre est suffisant. L’inconvénient majeur <strong>de</strong> cesystème : les <strong>de</strong>ux bassins portatifs doivent être à proximité l’un <strong>de</strong> l’autre etil faut les positionner correctement avant <strong>la</strong> vidange <strong>de</strong>s camions-citernes. Parailleurs, il est essentiel que les services <strong>de</strong> sécurité incendie qui interviennentensemble aient <strong>de</strong>s bassins portatifs avec les mêmes caractéristiques.Équipement avec jet assistéDe plus en plus <strong>de</strong> services <strong>de</strong> sécurité incendie procè<strong>de</strong>nt au transfert <strong>de</strong>l’eau à l’ai<strong>de</strong> d’un équipement muni d’un jet assisté sous pression. Ce typed’équipement permet <strong>de</strong> transférer l’eau entre <strong>de</strong>ux bassins situés à quelquesmètres l’un <strong>de</strong> l’autre. Sa mise en p<strong>la</strong>ce est effectuée par un pompier, et levolume d’eau dans les différents bassins portatifs est géré par l’opérateur <strong>de</strong>l’autopompe. Ce système permet d’augmenter <strong>la</strong> réserve en eau sur les lieux<strong>de</strong> l’incendie. L’autopompe doit alors fournir, en plus du débit d’eau requispour l’incendie, un débit supplémentaire pour mettre en fonction le ou leséquipements dotés d’un jet assisté. Plusieurs services <strong>de</strong> sécurité incendiepossè<strong>de</strong>nt une autopompe ou une autopompe-citerne avec une capacitéd’eau suffisante pour utiliser ce type d’équipement. Sinon, ils peuvent utiliserune pompe portative raccordée au jet assisté.Il existe d’autres variables concernant le positionnement <strong>de</strong>s véhicules et<strong>de</strong>s équipements. Lorsqu’on établit <strong>de</strong>s directives concernant les opérationsd’alimentation en eau pour les secteurs sans réseau d’aqueduc ou avec undébit insuffisant, on doit prendre en considération le type <strong>de</strong> matériel quepossè<strong>de</strong>nt les services <strong>de</strong> sécurité incendie limitrophes et s’assurer qu’il estcompatible. Ainsi, il sera possible d’optimiser l’alimentation en eau. ✪Information :M. C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> LabrieMinistère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>418 644-1408 ou 1 866 702-9214 (sans frais)c<strong>la</strong>u<strong>de</strong>.<strong>la</strong>brie@msp.gouv.qc.caGui<strong>de</strong> d’application <strong>de</strong>s exigences re<strong>la</strong>tives aux véhicules et accessoiresd’intervention à l’intention <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sécurité incendiewww.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Intervention, section Gui<strong>de</strong>sOrientations du ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> en matière <strong>de</strong> sécurité incendie –Objectif 2www.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Légis<strong>la</strong>tionNFPA 1142, Approvisionnement en eau pour <strong>la</strong> lutte contre l’incendieen milieux semi-urbain et rural, édition 2001www.nfpa.orgDossier spécialL’homologation et <strong>la</strong> certification <strong>de</strong>s véhiculesHors Feu, <strong>Vol</strong>. 5, n o 1, Hiver-Printemps 2004, p. 8 à 10Dossier spécialL’eau, une ressource précieuse : Comment mieux p<strong>la</strong>nifier son approvisionnement?<strong>Vol</strong>et 1 : Hors Feu, <strong>Vol</strong>. 3, n o 1, novembre 2001, p. 8 à 10<strong>Vol</strong>et 2 : Hors Feu, <strong>Vol</strong>. 3, n o 2, avril 2002, p. 8 à 10<strong>Vol</strong>et 3 : Hors Feu, <strong>Vol</strong>. 4, n o 1, décembre 2002, p. 8-9Débit <strong>de</strong>s jet assistés*Siphon-jet simple13 cm (5 po) 2 546 l/min (560 gal/min) à 862 kPa (125 lb/po 2 )15 cm (6 po) 2 705 l/min (595 gal/min) à 862 kPa (125 lb/po 2 )15 cm (6 po) 3 819 l/min (840 gal/min) à 1 103 kPa (160 lb/po 2 )Crépine <strong>de</strong> piscine avec siphon-jet13 cm (5 po) 1 364 l/min (300 gal/min) à 862 kPa (125 lb/po 2 )15 cm (6 po) 2 046 l/min (450 gal/min) à 862 kPa (125 lb/po 2 )Siphon-jet « in-line »À l’extrémité d’un semi-rigi<strong>de</strong> <strong>de</strong> 15 cm (6 po) 2 396 l/min (527 gal/min) à 862 kPa (125 lb/po 2 )Au centre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux semi-rigi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 15 cm (6 po) 2 578 l/min (567 gal/min) à 862 kPa (125 lb/po 2 )(Source : M. Régis Dion)* Ces données sont approximatives et peuvent varier selon les modèles.Photos : M. Régis Dion➲<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie15


L’ALIMENTATION EN EAU DANS LES MUNICIPALITÉS RURALESL’alimentation en eauDe <strong>la</strong> théorie à <strong>la</strong> pratiqueCol<strong>la</strong>boration spécialeDOSSIER SPÉCIALEn septembre <strong>de</strong>rnier, le directeur du Service <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong>Sainte-Marguerite-<strong>de</strong>-Beauce, M. Marc Deblois, a organisé un exercicepratique sur l’alimentation en eau avec les services <strong>de</strong> sécurité incendie<strong>de</strong> Frampton et <strong>de</strong> Sainte-Hénédine.L’exercice a eu lieu à partir <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux points d’eau du territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC <strong>de</strong>La Nouvelle-Beauce : le <strong>la</strong>c du service <strong>de</strong> sécurité incendie situé au cœur duvil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Sainte-Marguerite-<strong>de</strong>-Beauce et un <strong>la</strong>c privé du rang Saint-Louis.« Le premier point d’eau était situé à une distance <strong>de</strong> 0,6 kilomètre du lieud’intervention et le <strong>de</strong>uxième à 2,2 kilomètres », précise M. Deblois.Pour l’occasion, les pompiers se sont regroupés sur un terrain du parcindustriel <strong>de</strong> <strong>la</strong> municipalité. Une autopompe et une piscine d’une capacité<strong>de</strong> 13 600 litres ont d’abord été positionnées. Précisons que <strong>la</strong> piscineétait alimentée par <strong>de</strong>ux crépines-siphons p<strong>la</strong>cées dans <strong>de</strong>ux piscines d’unecapacité <strong>de</strong> 6 800 litres chacune. « Les piscines ont été positionnées enlosange, <strong>de</strong> sorte que les camions-citernes puissent y accé<strong>de</strong>r plus facilement.L’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s piscines se fait très rapi<strong>de</strong>ment, et les camions-citernes ontl’avantage d’avoir accès à plusieurs côtés <strong>de</strong> <strong>la</strong> piscine lorsque l’espace lepermet », ajoute le directeur.Les trois services <strong>de</strong> sécurité incendie ont rendu disponible l’équipementsuivant pour l’exercice :1. Sainte-Marguerite-<strong>de</strong>-Beauce :un camion-citerne <strong>de</strong> 13 600 litres (3 000 gal), une pompe portative<strong>de</strong> 2 270 litres (500 gal), une autopompe <strong>de</strong> 5 682 litres (1 250 gal)et une piscine <strong>de</strong> 13 600 litres (3 000 gal)2. Sainte-Hénédine :un camion-citerne <strong>de</strong> 13 600 litres (3 000 gal), une pompe portative<strong>de</strong> 2 045 litres (450 gal) et une piscine <strong>de</strong> 6 800 litres (1 500 gal)3. Frampton :une autopompe citerne <strong>de</strong> 6 364 litres (1 400 gal) et une pomperemorque à moteur <strong>de</strong> 2 270 litres (500 gal) installée sur un petitcamion à quatre roues motricesLe positionnement <strong>de</strong>s piscines en losange permet aux véhicules d’urgenceaffectés à l’attaque et au transport <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> travailler plus efficacement.Cet exercice avait pour objectif d’évaluer le transport d’eau à partir <strong>de</strong>scomposantes suivantes :• Les valves <strong>de</strong> vidange <strong>de</strong> 15 cm <strong>de</strong> diamètre (6 po), <strong>de</strong> 20 cm<strong>de</strong> diamètre (8 po) et <strong>de</strong> 25 x 25 cm (10 x 10 po)• Les entrées <strong>de</strong> chargement <strong>de</strong> 64 mm (2 1/2 po) ou 100 mm (4 po)• Les pompes d’alimentation et le boyau utilisé pour le remplissage<strong>de</strong> 64 mm, 76 mm (3 po) et 100 mmC’est le coordonnateur incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC <strong>de</strong> La Nouvelle-Beauce,M. Steeve Grondin, qui a recueilli les données. Les résultats ont étéconvaincants. « Le positionnement <strong>de</strong>s piscines en losange permet auxvéhicules d’urgence affectés à l’attaque et au transport <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> travaillerplus efficacement. Le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> transport est ainsi amélioré. De plus, <strong>la</strong> valve<strong>de</strong> vidange <strong>de</strong> 25 x 25 cm (10 x 10 po) et l’entrée <strong>de</strong> 100 mm (4 po) aucamion-citerne contribuent à diminuer le temps <strong>de</strong> transport. Finalement,une pompe <strong>de</strong> bonne capacité au point d’eau munie d’un boyau <strong>de</strong>100 mm (4 po) donne un meilleur résultat », conclut Marc Deblois. ✪Information :M. Marc Deblois, 418 997-0381madomak@globetrotter.netPhoto : SSI Sainte-Marguerite-<strong>de</strong>-BeaucePrenez <strong>la</strong> bonne direction dès le départ!Par Karine LemaireAvant tout chose, tout pompier intéressé par l’alimentation en eau doitconsulter les <strong>de</strong>ux documents <strong>de</strong> référence dont il est ici question. D’unepart, il faut savoir que tous les véhicules munis d’une pompe intégrée,<strong>de</strong> même que les camions-citernes, doivent dorénavant être conformesau Gui<strong>de</strong> d’application <strong>de</strong>s exigences re<strong>la</strong>tives aux véhicules etaccessoires d’intervention à l’intention <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sécurité incendie.Il faut donc consulter les parties I et II du gui<strong>de</strong> pour plus <strong>de</strong> détails.D’autre part, en vertu <strong>de</strong>s Orientations du ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité<strong>publique</strong> en matière <strong>de</strong> sécurité incendie, plus précisément en fonction<strong>de</strong> l’objectif 2, les services <strong>de</strong> sécurité incendie doivent tout mettre enœuvre afin <strong>de</strong> déployer, dans le cas <strong>de</strong>s risques faibles, une force <strong>de</strong>frappe permettant une intervention efficace. ✪Information :Gui<strong>de</strong> d’application <strong>de</strong>s exigences re<strong>la</strong>tives aux véhicules et accessoiresd’intervention à l’intention <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sécurité incendiewww.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Intervention, section Gui<strong>de</strong>sOrientations du ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> en matière <strong>de</strong> sécurité incendie– Objectif 2www.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Légis<strong>la</strong>tion16<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie


PRÉVENTIONPar Benoît MatteCertification <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces<strong>de</strong> personnes âgéesUn nouveau règlementsera adoptéLe gouvernement du Québec adoptera prochainement unrèglement re<strong>la</strong>tif aux critères sociosanitaires qui visera <strong>la</strong>certification <strong>de</strong> conformité <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> personnes âgées. Cerèglement exigera notamment l’é<strong>la</strong>boration d’un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> sécuritéincendie en concertation avec le service municipal <strong>de</strong> sécuritéincendie. Ce sont donc toutes les rési<strong>de</strong>nces offrant <strong>de</strong>s servicesaux personnes âgées, y compris celles hébergeant moins <strong>de</strong> dixpersonnes, qui <strong>de</strong>vront avoir un tel p<strong>la</strong>n et le mettre enpratique. Les propriétaires <strong>de</strong> ces rési<strong>de</strong>nces qui n’en ont pasauront <strong>de</strong>ux ans pour en préparer un en col<strong>la</strong>boration avecle service <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> leur municipalité. Ce dé<strong>la</strong>ipermettra aux services d’incendie <strong>de</strong> s’ajuster pour faire face àl’augmentation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s propriétaires<strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces. ✪P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong>srési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> personnes âgéesLes services <strong>de</strong> sécuritéincendie seront sollicités!Par Yvan ChasséDes activités <strong>de</strong> formation sont en préparation afin d’outiller lespompiers qui ai<strong>de</strong>ront les exploitants <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> personnes âgéesà é<strong>la</strong>borer leur p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> sécurité incendie en cas d’urgence.En effet, <strong>de</strong>s documents pratiques sont actuellement en cours d’é<strong>la</strong>borationpar le Groupe <strong>de</strong> travail sur <strong>la</strong> certification <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> personnes âgéesafin que les services <strong>de</strong> sécurité incendie puissent ai<strong>de</strong>r les exploitants <strong>de</strong>ces rési<strong>de</strong>nces à répondre aux exigences du règlement re<strong>la</strong>tif aux critèressociosanitaires qu’adoptera prochainement le gouvernement du Québec.Trousse <strong>de</strong> formation et d’informationLa trousse <strong>de</strong>stinée aux pompiers contiendra, entre autres, une présentation<strong>de</strong>s principales dispositions dont l’exploitant doit tenir compte pour réaliserun p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> sécurité incendie complet. On y trouvera également un recueil <strong>de</strong>saménagements qui peuvent être temporairement effectués par l’exploitantqui souhaite sécuriser son bâtiment. Précisons que le personnel enprévention <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> Longueuil et <strong>de</strong> Sherbrooke col<strong>la</strong>bore avec leministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> à <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> cette trousse.Information :M. Robert LarocheMinistère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>418 646-5676 ou 1 866 702-9214 (sans frais)robert.<strong>la</strong>roche@msp.gouv.qc.caOups!Photo : Ville <strong>de</strong> LévisSéances <strong>de</strong> formationDes séances <strong>de</strong> formation, organisées avec le concours <strong>de</strong>s sectionsrégionales <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s chefs en sécurité incendie du Québec, sontégalement prévues pour l’<strong>hiver</strong> <strong>2007</strong>.Étant donné que les personnes âgées sont sensibles aux urgences quipeuvent survenir dans leur rési<strong>de</strong>nce, notamment si elles présentent unhandicap, les exploitants et les pompiers doivent tenir compte <strong>de</strong>sparticu<strong>la</strong>rités <strong>de</strong> chaque rési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> même que <strong>de</strong> <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce elle-mêmelorsqu’ils é<strong>la</strong>borent un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> sécurité incendie. ✪Information :Gui<strong>de</strong> pratique La prévention <strong>de</strong>s incendies et l’évacuation <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces hébergeant<strong>de</strong>s personnes âgéeswww.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Publications, section PréventionM. Yvan ChasséMinistère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>418 643-1887 ou 1 866 702-9214 (sans frais)yvan.chassé@msp.gouv.qc.caDans le Hors Feu, volume 6, numéro 3, Automne 2005, à <strong>la</strong>page 20, une erreur s’est glissée dans le numéro <strong>de</strong> téléphone àcomposer pour se procurer <strong>la</strong> fiche intitulée Avez-vous unproblème <strong>de</strong> fumée <strong>de</strong> bois? Le bon numéro <strong>de</strong> téléphone estle suivant : 514 283-2837. Rappelons que cette fiche, publiée parEnvironnement Canada, donne <strong>de</strong>s conseils pour réduire lesémissions toxiques émanant du chauffage au bois. Toutes nosexcuses. ✪<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie17


PRÉVENTIONM e Cyrille DelâgeDéjà 40 ans <strong>de</strong> dévouement à <strong>la</strong> sécurité incendiePar Karine LemaireC’est dans son bureau <strong>de</strong> notaire que Hors Feu a rencontré le coroner etcommissaire-enquêteur, M e Cyrille Delâge. Toujours passionné par sontravail, même après 40 ans <strong>de</strong> carrière, M e Delâge a généreusementpartagé avec nous sa passion du métier!Le coroner et commissaire-enquêteur,M e Cyrille Delâge.Photo : Karine Lemaire, MSPUn brin d’histoireHF : D’où vient votre passion pour cemétier?M e Delâge : À l’âge d’environ sept ans,nous habitions dans une maison situéelà où a été bâti le complexe G àQuébec. À près <strong>de</strong> 800 pieds <strong>de</strong> cheznous, il y avait une caserne <strong>de</strong>pompiers. Le samedi, nous avions ledroit d’aller ai<strong>de</strong>r les pompiers, enfaisant du ménage par exemple. À cetteépoque-là, les chefs habitaient au<strong>de</strong>ssus<strong>de</strong> <strong>la</strong> caserne! Nous suivions lespompiers partout quand ils serendaient sur les lieux d’un grosincendie. Nous trouvions ça bienintéressant! Il y a donc plus <strong>de</strong> 60 ansque je m’intéresse aux activités <strong>de</strong>spompiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Québec!HF : Quel a été votre premieremploi dans le domaine?sinistre et proposer <strong>de</strong>s solutions pour faire en sorte qu’un tel événement nese reproduise pas ou, du moins, que ses conséquences soient moindres.HF : Quels sont les aspects moins reluisants <strong>de</strong> votre métier?M e Delâge : Je ne me suis jamais habitué à enquêter sur un incendie quiimplique <strong>la</strong> mort d’un jeune enfant. Ce<strong>la</strong> m’a toujours dérangé. Ce<strong>la</strong> arrivemalheureusement trop souvent. De plus, on se rend souvent compte quel’incendie aurait facilement pu être évité.HF : Où allez-vous puiser votre motivation?M e Delâge : Dans <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s enquêteurs qui m’entourent et <strong>de</strong>s gens quime soutiennent. J’ai d’ailleurs toujours été appuyé à 500 % par les autoritésmunicipales et provinciales qui ne se sont jamais interposées dans montravail. De plus, le jour où on a voulu régionaliser le Commissariat auxincendies <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Québec aux villes <strong>de</strong> banlieue, en plein débat <strong>de</strong>fusions municipales, tous les maires ont accepté <strong>de</strong> prendre part au projet. Ilsvou<strong>la</strong>ient même qu’on commence à travailler dans leur ville respective le soirmême! Quand un projet comme celui-là <strong>de</strong>vient réalité et fait l’unanimité, onest motivé.Une lutte qui lui tient à cœurHF : De quelle réalisation êtes-vous le plus satisfait en sécurité incendie?M e Delâge : Que le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> ait enfin adopté <strong>la</strong>Loi sur <strong>la</strong> sécurité incendie. Même si elle n’est pas parfaite, cette loi estfondamentale. Tous doivent mettre l’épaule à <strong>la</strong> roue pour que <strong>la</strong> formation<strong>de</strong>s pompiers et <strong>la</strong> régionalisation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> sécurité incendie seréalisent. C’est avantageux pour les coûts et <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s services.18M e Delâge : Je suis notaire <strong>de</strong> profession <strong>de</strong>puis 1958. Par contre, sachant quej’étais passionné par <strong>la</strong> sécurité incendie, le Gouvernement du Québec m’aapproché en janvier 1967 pour m’offrir le poste <strong>de</strong> commissaire-enquêteuraux incendies pour <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Québec. Au fil <strong>de</strong>s ans, ma juridiction s’estagrandie à toute <strong>la</strong> province.La passion du métierHF : Quelles qualités doit-on avoir pour pratiquer votre métier?M e Delâge : Ça prend <strong>de</strong> <strong>la</strong> disponibilité et <strong>de</strong> l’intérêt. Ça prend aussi <strong>de</strong> <strong>la</strong>patience, car ce n’est pas toujours drôle. Un feu peut survenir n’importequand, même à 4 h du matin! Il faut aussi avoir <strong>de</strong> <strong>la</strong> facilité à travailler enéquipe. Pendant 40 ans <strong>de</strong> travail, au fil <strong>de</strong>s 3 000 enquêtes que j’ai présidéesà titre <strong>de</strong> commissaire <strong>de</strong>s incendies et <strong>de</strong>s 500 enquêtes du coroner quej’ai menées, j’ai travaillé avec plusieurs pompiers-enquêteurs et près <strong>de</strong>600 policiers.HF : Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier?M e Delâge : L’enquête en soi est très intéressante! Rechercher le coupabled’un incendie criminel est également fascinant. Je suis aussi attiré par <strong>la</strong>prévention. Je dois d’abord chercher à établir les circonstances exactes d’un<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendieHF : Que trouvez-vous déplorable en sécurité incendie?M e Delâge : Le peu d’empressement que certaines régions démontrent àappliquer <strong>la</strong> Loi sur <strong>la</strong> sécurité incendie, notamment à l’égard <strong>de</strong> l’é<strong>la</strong>boration<strong>de</strong>s schémas <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques. Quoi que certains maires en pensent,les petites municipalités ne peuvent pas passer à côté <strong>de</strong> cet exercice régional.HF : Quel est votre plus grand souhait en sécurité incendie?M e Delâge : Je souhaite que <strong>la</strong> Loi sur <strong>la</strong> sécurité incendie soit appliquéedans toute <strong>la</strong> province, sans exception, pour que les citoyens du Québecbénéficient d’une protection incendie adéquate, peu importe <strong>la</strong> municipalitéqu’ils habitent et même en territoires isolés.HF : Quelles sont les enquêtes les plus marquantes que vous avezréalisées en sécurité incendie?M e Delâge :• L’incendie du centre d’accueil <strong>de</strong> Notre-Dame-du-Lac en décembre 1969(38 décès)• Le saccage <strong>de</strong> <strong>la</strong> Baie-James en mars 1974. Un conflit <strong>de</strong> travail s’estsoldé par un incendie au campement LG-2• L’incendie du bar Le Gargantua en janvier 1975. Le suspect :le criminel notoire Richard B<strong>la</strong>ss (13 décès)➲


• L’incendie du centre communautaire <strong>de</strong> Chapais en janvier 1980(44 décès)• Une série d’enquêtes dans <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> chambres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville<strong>de</strong> Québec en 1991-1992 (cinq décès)• L’explosion d’un réservoir <strong>de</strong> gaz propane dans une exploitation agricoleà Warwick, en juin 1993 (quatre pompiers décédés)• L’incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vil<strong>la</strong> Sainte-Geneviève à Pierrefonds, en 1996(sept décès)• L’incendie <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong>s tapis Peerless d’Acton Vale en juin 1998(<strong>de</strong>ux pompiers décédés)• L’incendie et <strong>la</strong> série d’explosions impliquant le réseau <strong>de</strong> gaz naturelà Pointe-du-Lac, en janvier 2005 (un mort et six blessés)Affaires c<strong>la</strong>ssées!HF : Est-ce que <strong>la</strong> coupure est facile à faire lorsque vous fermezun dossier?M e Delâge : Oui. Quand c’est fini, c’est fini. Je n’ai pas <strong>de</strong> misère avec ça. Parcontre, <strong>la</strong> coupure est plus difficile à faire lorsque les choses ne se passent pascomme je le souhaite. Par chance, <strong>de</strong>ux situations qui me préoccupaient sesont réglées récemment. D’abord, <strong>la</strong> Sûreté du Québec a revu sonorganisation, <strong>de</strong> sorte que 40 policiers seront dorénavant formés pourenquêter sur les incendies partout au Québec. Ce n’était plus le cas, en milieurural, <strong>de</strong>puis une dizaine d’années. De plus, je suis heureux que le Laboratoire<strong>de</strong> sciences judiciaires et <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité<strong>publique</strong> reprenne son rôle. Son personnel pourra notamment être appelé àanalyser les résidus trouvés sur les scènes d’incendies.Ce que lui réserve l’avenirHF : Songez-vous parfois à <strong>la</strong> retraite?M e Delâge : Jamais. Mentalement, je ne suis pas prêt à <strong>la</strong> retraite! Je suisencore au bureau le matin, à 7 h 15. L’<strong>hiver</strong>, je rentre parfois au bureau lesamedi. Comme passe-temps, je joue au golf et au tennis. Je suis conscientqu’un jour il faudra que j’arrête <strong>de</strong> travailler, mais pas maintenant!HF : Quel souvenir <strong>de</strong> vous souhaitez-vous <strong>la</strong>isser aux gens?M e Delâge : Je veux que les gens se souviennent <strong>de</strong> moi comme quelqu’un<strong>de</strong> juste et d’efficace. ✪PRÉVENTIONLa prévention, je <strong>la</strong> cultive, volet électricitéDes étudiants augmentent leurs champs <strong>de</strong> connaissancePar Line LapointeLe printemps <strong>de</strong>rnier, l’atelier La prévention, je <strong>la</strong> cultive, volet électricité a été présenté aux étudiants du programme Technique enprévention incendie offert au Service <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s adultes du Collège Montmorency. C’était <strong>la</strong> première fois qu’ils recevaient <strong>de</strong>l’information concernant <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s incendies d’origine électrique dans les bâtiments agricoles.Les étudiants du cours Électricité et mécanique du bâtiment avancées ont bénéficié <strong>de</strong> <strong>la</strong> visite <strong>de</strong> <strong>la</strong> responsable du dossier auministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>, M me Line Lapointe, ainsi que d’un instructeur et préventionniste du Service <strong>de</strong> sécurité incendie<strong>de</strong> Trois-Rivières, M. Sylvain Manseau. L’atelier, présenté par M. Manseau, a été très apprécié. « Je compte l’insérer <strong>de</strong> nouveaudans mon cours dans les prochaines années », mentionne le professeur M. Michel Léveillé.Bien que plus <strong>de</strong> 200 incendies <strong>de</strong> ferme surviennent chaque année au Québec, les étudiants en prévention <strong>de</strong>s incendies ne sontpas au fait <strong>de</strong>s risques d’incendie en agriculture. « Au fil <strong>de</strong>s années, après avoir offert <strong>de</strong>s stages aux étudiants, les services <strong>de</strong>sécurité incendie du Québec ont constaté que les étudiants connaissaient peu ou pas les problèmes, l’appareil<strong>la</strong>ge électrique etle mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s agriculteurs », souligne <strong>la</strong> responsable du secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité incendie au Collège Montmorency,M me Denise Pichette. Il était donc intéressant <strong>de</strong> proposer un atelier <strong>de</strong> ce type aux futurs préventionnistes pour les sensibiliser auxparticu<strong>la</strong>rités qu’ils rencontreront dans ce milieu <strong>de</strong> travail, notamment lorsqu’ils auront à inspecter les bâtiments agricoles.Rappelons en terminant que l’atelier La prévention, je <strong>la</strong> cultive, volet électricité, a été é<strong>la</strong>boré par le Ministère en col<strong>la</strong>borationavec, entre autres, <strong>la</strong> Corporation <strong>de</strong>s maîtres électriciens du Québec, le Groupe Promutuel, l’Association <strong>de</strong>s chefs en sécuritéincendie du Québec et l’Union <strong>de</strong>s producteurs agricoles du Québec. Il a jusqu’à présent été donné à plus <strong>de</strong> 2 000 agriculteursau Québec. ✪Information :Brochure d’information sur les risques d’incendie d’origine électriquewww.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Prévention, section La prévention <strong>de</strong>s incendies à <strong>la</strong> fermeLine Lapointe, Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>, 418 646-6909 ou 1 866 702-9214 (sans frais)line.<strong>la</strong>pointe@msp.gouv.qc.ca<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie19


PRÉVENTIONPrenez gar<strong>de</strong>aux produitsà risque d’incendieVoici <strong>de</strong>s produits qui font l’objet d’une mise en gar<strong>de</strong> ou qui ont étéretirés du marché en raison <strong>de</strong>s risques d’incendie qu’ilscomportent. Pour une liste complète et mise à jour régulièrement,consultez le site Web du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>. ✪Campagne <strong>de</strong> prévention<strong>de</strong>s incendiesLe Ministèremise sur l’avertisseur<strong>de</strong> fuméePar Lucie Bou<strong>la</strong>ngerLe <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Semaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s incendies 2006 a eulieu le 5 octobre <strong>de</strong>rnier, au Complexe Desjardins à Montréal, enprésence du ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>, M. Jacques P. Dupuis.ProduitsAppareils<strong>de</strong> chauffagemobilesà convectionalimentésau propaneCuisinièresà gaz encastréesDétailsInformation :Produits à risque d’incendieDESA Heating Products.40 000 à 80 000 BTUDe 36 et 48 pouces,<strong>de</strong> marque GE Monogram,vendues entre février 2004et novembre 2005.Modèles :ZDP48N6RH1SS,ZDP48L6RH1SS,ZDP48N4GH1SS,ZDP48L4GH1SS,ZDP48N6DH1SS,ZDP48L6DH1SS,ZDP36N4DH1SS,ZDP36L4DH1SSDate <strong>de</strong> l’avis9 février 20061 er février 2006Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Retraits <strong>de</strong> produitsAssociation canadienne <strong>de</strong> normalisation (CSA International)www.csa-international.org, rubrique Product recallsRisqueIncendieArc électriqueet incendieCette année, pour souligner <strong>la</strong> Semaine, le Ministère amis une fois <strong>de</strong> plus l’accent sur l’avertisseur <strong>de</strong> fuméeet sa pile comme un moyen efficace d’assurer <strong>la</strong>sécurité <strong>de</strong>s occupants d’une habitation en casd’incendie. Voilà pourquoi le thème Changez <strong>de</strong> pilepour l’amour! a été conservé sur les affiches rurales etroutières pour une <strong>de</strong>uxième année consécutive. Ellesont d’ailleurs été dévoilées à cette occasion. « Lesexpériences antérieures nous démontrent qu’ilest primordial <strong>de</strong> miser sur <strong>la</strong> prévention pourréduire les risques d’incendie. Nous observonsencore trop d’inci<strong>de</strong>nts déplorables causés parle feu. Il est donc important d’accor<strong>de</strong>r à<strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s incendies une p<strong>la</strong>ceprépondérante, une tâche que nous <strong>de</strong>vonspoursuivre 365 jours par année », a mentionné leministre.Un pompier 24 heures sur 24En plus <strong>de</strong>s affiches, <strong>de</strong>s publicités pour <strong>la</strong> radio, <strong>la</strong> télévision et le cinéma ontaussi été dévoilées au <strong>la</strong>ncement. Ces capsules publicitaires véhiculent unmessage c<strong>la</strong>ir : possé<strong>de</strong>r un avertisseur <strong>de</strong> fumée et une pile en bon état, c’estcomme avoir chez soi un pompier qui veille sur nous 24 heures sur 24. Ellesont été produites par les services <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> Saint-Félicien (radio)et <strong>de</strong> Laval (télé et cinéma), en col<strong>la</strong>boration avec les membres du Comitéconsultatif sur l’éducation du public en sécurité incendie et le Ministère. Onpeut se les procurer dans les sites Web <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong>s services<strong>de</strong> sécurité incendie du Québec (ACSIQ) et <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s techniciensen prévention incendie du Québec. Rappelons que <strong>de</strong>s exemp<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> cespublicités ont été transmis, en septembre, aux directeurs régionaux <strong>de</strong>l’ACSIQ, qui ont été invités à les distribuer auprès <strong>de</strong>s médias <strong>de</strong> leur région.Il est aussi possible <strong>de</strong> graver les capsules sur CD et DVD et <strong>de</strong> les utiliser lors<strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> prévention. ✪Information :www.msp.gouv.qc.ca/incendie,rubrique Prévention, section Semaine<strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s incendiesLucie Bou<strong>la</strong>ngerMinistère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>418 646-3351 ou 1 866 702-9214 (sans frais)lucie.bou<strong>la</strong>nger@msp.gouv.qc.ca20<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie


WEBDu neuf pour les internautesPar Line LapointeRen<strong>de</strong>z-vous dans le site Web du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> àl’adresse www.msp.gouv.qc.ca/incendie et découvrez les nouveautés.Prévention(Cliquez sur Prévention, ensuite sur Matériel)Pour les jeunesChef et son matériel éducatif(Allez dans <strong>la</strong> section Le feu follet et Le feu folletjunior)Chef présente une nouvelle édition <strong>de</strong>s bulletinsLe feu follet et Le feu follet junior, une toise pourmesurer les tout-petits et une carte <strong>de</strong>comportements sécuritaires.Un napperonpour les 7 à 77 ans(Allez dans <strong>la</strong> sectionAutres matériels)Deux images sont àvotre disposition pour faire<strong>de</strong>s napperons. L’une viseles jeunes avec le p<strong>la</strong>nd’évacuation et l’autre s’adresse aux adultes avec quelques conseils <strong>de</strong>sécurité. Faites-les imprimer recto seulement ou recto/verso (enfants/adultes)et remettez-les lors <strong>de</strong> vos visites dans les restaurants.Pour les adultesUn signet(Allez dans <strong>la</strong> section Pour les aînés)Vous pouvez déposer dans les librairies, les bibliothèques et les écoles <strong>de</strong>votre municipalité un signet aux couleurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>sincendies 2006.Pour les services <strong>de</strong> sécurité incendiePub audio et vidéoDeux publicités, audio et vidéo, vous permettent <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention survotre territoire. Utilisez-les lors <strong>de</strong> vos rencontres avec les citoyens.Fiches d’informationLes froids <strong>de</strong> l’<strong>hiver</strong> sont à nos portes et les chauffages d’appoint sont <strong>de</strong> plusen plus popu<strong>la</strong>ires. Servez-vous <strong>de</strong>s fiches Le chauffage au bois, Le chauffaged’appoint électrique, au gaz ou au mazout et Le monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone pourrenseigner vos concitoyens sur les dangers que représentent ces éléments.Vous pouvez aussi donner <strong>de</strong> l’information aux agriculteurs <strong>de</strong> votre régionen utilisant <strong>la</strong> fiche d’information Les dangers d’incendie à <strong>la</strong> ferme.Initiatives municipalesLes municipalités <strong>de</strong> Côteau-du-Lac, <strong>de</strong> Rivière-du-Loup, <strong>de</strong> Rimouski et <strong>de</strong>Magog partagent avec vous leurs idées en prévention incendie.Conseils <strong>de</strong> prévention(Cliquez sur Prévention, ensuite sur Conseils <strong>de</strong> prévention)Diffusez dans vos journaux locaux ces textes au ton humoristique : La petitemaison dans <strong>la</strong> forêt, Le tueur silencieux, Un fermier vachement allumé.Formation(Cliquez sur Formation)De nouvelles exigences <strong>de</strong> formation en sécuritéincendie entrent en vigueur le 1 er septembre 2006pour les officiers d’intervention, les officierssupérieurs et les directeurs. Un texte explicatif estprésenté sous l’hyperlien dispositions concernant<strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s officiers d’intervention, <strong>de</strong>sofficiers supérieurs et <strong>de</strong>s directeurs.Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s incendies(Cliquez sur Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s incendies)La page d’accueil <strong>de</strong> cette rubrique a fait peau neuve. De plus, un nouveauformu<strong>la</strong>ire est maintenant à votre disposition.Schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques(Cliquez sur Schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques)Schémas en vigueur(Allez dans <strong>la</strong> section Schémas approuvés par le ministre)Consultez les schémas en vigueur <strong>de</strong>s autorités régionales qui ont permis leurpublication.Retraits <strong>de</strong> produits(Cliquez sur Retraits <strong>de</strong> produits)Mise à jour <strong>de</strong>s retraits <strong>de</strong> produits(Allez dans <strong>la</strong> section Retraits <strong>de</strong> produits et mises en gar<strong>de</strong>)La mise à jour continue… Visitez régulièrement <strong>la</strong> rubrique Retraits <strong>de</strong>produits.Mise à jour <strong>de</strong>s produits non homologués(Allez dans <strong>la</strong> section Mise en gar<strong>de</strong> contre les produits non homologués)Une liste <strong>de</strong> produits non homologués offerts sur le marché sera régulièrementmise à jour dans <strong>la</strong> rubrique Retraits <strong>de</strong> produits. ✪<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie21


INTERVENTIONLes renseignements personnelssont confi<strong>de</strong>ntielsPar Marie-Pierre B<strong>la</strong>isLes renseignements personnels recueillis lors d’interventions ne doiventpas être communiqués à n’importe qui. Les pompiers ne doivent utiliserces renseignements confi<strong>de</strong>ntiels que dans le cadre <strong>de</strong> leur travail.À titre d’exemple, le pompier désigné à <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong>s causesd’incendie (RCI) est appelé à recueillir divers renseignements, autant sur leslieux <strong>de</strong> l’incendie qu’auprès <strong>de</strong> témoins <strong>de</strong> l’événement. Il est alors possiblequ’il ait accès à certains renseignements personnels, comme le nom, l’adresseet le numéro <strong>de</strong> téléphone <strong>de</strong> différentes personnes. C’est le cas, parexemple, <strong>de</strong>s coordonnées <strong>de</strong> <strong>la</strong> personne ayant signalé le 9-1-1 ou qui aalerté les services d’urgence. En vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loi sur l’accès aux documents <strong>de</strong>sorganismes publics et sur <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s renseignements personnels, lepompier doit utiliser ces renseignements personnels uniquement dans lecadre <strong>de</strong> son travail.Les renseignements personnels étant confi<strong>de</strong>ntiels, <strong>la</strong> personne désignée à <strong>la</strong>RCI ou tout autre pompier en possession <strong>de</strong> tels renseignements doit fairepreuve <strong>de</strong> précaution avant <strong>de</strong> les communiquer à qui que ce soit. En fait,seules les personnes autorisées peuvent recevoir ce type <strong>de</strong> renseignements,et uniquement si cette information confi<strong>de</strong>ntielle est nécessaire à leur travail.Ainsi, il ne faut pas tenir pour acquis que les membres <strong>de</strong> l’administrationmunicipale sont tous autorisés à recevoir <strong>de</strong> tels renseignements. De <strong>la</strong> mêmefaçon, le pompier doit s’assurer que le moyen <strong>de</strong> communication utilisé pourtransmettre l’information est sûr, c’est-à-dire qu’aucune personne, sauf <strong>la</strong>personne autorisée, ne pourra prendre connaissance <strong>de</strong>s renseignementscommuniqués. Par exemple, si l’information confi<strong>de</strong>ntielle est transmise partélécopieur, le pompier <strong>de</strong>vrait s’assurer <strong>de</strong> <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> <strong>la</strong> personneautorisée près <strong>de</strong> l’appareil lors <strong>de</strong> l’envoi <strong>de</strong>s renseignements. La pru<strong>de</strong>nceest donc toujours <strong>de</strong> rigueur. De cette manière, le pompier évitera <strong>de</strong> nuireaux personnes concernées par ces renseignements et <strong>de</strong> faire l’objet <strong>de</strong>poursuites judiciaires.AVIS Dans les scénarios qui suivent, toute ressemb<strong>la</strong>nce avec <strong>de</strong>s personnes ou<strong>de</strong>s situations ayant réellement existé ne serait que pure coïnci<strong>de</strong>nce.Scénario 1 : RCIUn pompier désigné à <strong>la</strong> RCI vient <strong>de</strong> terminer sa recherche. Il adécouvert qu’un <strong>de</strong>s locataires <strong>de</strong> l’immeuble incendié n’avait pas pristoutes les précautions d’usage pour éviter qu’un incendie se déc<strong>la</strong>reet détruise ainsi l’ensemble du bâtiment. C’est d’ailleurs à cause <strong>de</strong>sa négligence qu’il y a eu un incendie. Le pompier confie sesobservations aux autres locataires et au propriétaire <strong>de</strong> l’immeuble.Par <strong>la</strong> suite, le locataire concerné se p<strong>la</strong>int <strong>de</strong> subir <strong>de</strong>s représailles <strong>de</strong>sautres locataires.Dans le scénario 1, le pompier n’avait aucun droit <strong>de</strong> divulguer aux locataireset au propriétaire <strong>de</strong> l’immeuble les renseignements personnels dont ildisposait.Scénario 2 : Fausse alerteUn citoyen communique avec le 9-1-1 et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en urgencel’assistance du service d’incendie <strong>de</strong> sa municipalité. Arrivés sur leslieux, les pompiers constatent que c’est une fausse alerte. De retour à<strong>la</strong> caserne, un pompier raconte l’événement à un conseiller municipalen lui mentionnant le nom et les coordonnées du citoyen qui a jointle 9-1-1. Par <strong>la</strong> suite, le conseiller municipal communique avec ce<strong>de</strong>rnier et lui reproche d’avoir engendré <strong>de</strong>s coûts inutiles pour <strong>la</strong>municipalité en <strong>de</strong>mandant l’assistance <strong>de</strong>s pompiers lorsqu’en faitils n’avaient pas à intervenir.Dans le scénario 2, le pompier ne <strong>de</strong>vait pas partager ces renseignementsavec le conseiller municipal en se fiant sur le fait que ce <strong>de</strong>rnier est membre<strong>de</strong> l’administration municipale.La règle à retenir : que ce soit lors d’une recherche <strong>de</strong>s causes d’incendie oulors <strong>de</strong> toute autre intervention, les services d’incendie doivent porter uneattention particulière à <strong>la</strong> confi<strong>de</strong>ntialité <strong>de</strong>s renseignements. ✪Information :Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique Légis<strong>la</strong>tionLoi sur <strong>la</strong> sécurité incendie, articles 36, 43, 44, 45 et 92.Orientations du ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong> en matière <strong>de</strong> sécurité incendie,objectifs nos 1 et 7Commission d’accès à l’information du Québec, rubrique DocumentationLoi sur l’accès aux documents <strong>de</strong>s organismes publics et sur <strong>la</strong> protection<strong>de</strong>s renseignements personnelswww.cai.gouv.qc.caPhoto : SSI Laval22<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie


INTERVENTIONSeulement 9 % <strong>de</strong>s a<strong>la</strong>rmes incendiesont fondéesUn groupe <strong>de</strong> travailse penchesur <strong>de</strong>s solutionsPar Yvan ChasséSelon un sondage réalisé par le Groupe <strong>de</strong> travail sur les a<strong>la</strong>rmes nonfondées, 91 % <strong>de</strong>s a<strong>la</strong>rmes incendie par système d’a<strong>la</strong>rme relié à un centred’appels sont non fondées. Le groupe é<strong>la</strong>bore maintenant <strong>de</strong>s outils pouren diminuer le nombre.Une MRC et 18 municipalités, regroupant plus d’un million d’habitants,ont pris part au sondage effectué du 1 er janvier au 31 mars 2006. Dansl’échantillon recueilli, seulement 9 % <strong>de</strong>s a<strong>la</strong>rmes étaient fondées. Ellesétaient liées à un début d’incendie, à un incendie, au déclenchement <strong>de</strong>gicleurs, à <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> fumées nocives ou à <strong>la</strong> détection <strong>de</strong> monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>carbone.Les principales causes <strong>de</strong>s a<strong>la</strong>rmes non fondées• Problèmes d’équipement : 57 %• Erreur humaine : 25 %• Causes diverses : 9 %Le sondage a permis au groupe <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> constater que, sur les 57 % <strong>de</strong>problèmes liés à l’équipement, <strong>la</strong> détection <strong>de</strong> fumées légères, causéesnotamment par <strong>de</strong>s vapeurs d’eau, <strong>de</strong>s cigarettes, <strong>la</strong> cuisson ou <strong>la</strong> poussière,engendre près <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s a<strong>la</strong>rmes non fondées. Le sondage révèleégalement que les systèmes d’a<strong>la</strong>rme se déclenchent surtout aux heures <strong>de</strong>repas et dans les bâtiments rési<strong>de</strong>ntiels.Solutions envisagéesLe groupe <strong>de</strong> travail, composé <strong>de</strong> dix organismes privés et publics, estcoordonné par le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>. Il se pencheprésentement sur <strong>de</strong>s solutions concrètes pour diminuer le nombred’a<strong>la</strong>rmes non fondées. Les solutions en cours <strong>de</strong> développement visent,entre autres, à informer le public et à mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s normes visantà améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s systèmes d’a<strong>la</strong>rme dans les rési<strong>de</strong>nces. Le groupe<strong>de</strong> travail compte présenter ces outils au prochain congrès <strong>de</strong> l’ACSIQ enmai <strong>2007</strong>. ✪Information :M. Yvan ChasséMinistère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>418 643-1887 ou 1 866 702-9214 (sans frais)yvan.chasse@msp.gouv.qc.caHors FeuBulletin d’information du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong><strong>Vol</strong>ume 7, numéro 2, Automne 2006 – Hiver <strong>2007</strong>Tirage : 6 500 exemp<strong>la</strong>iresAccessible en version électronique :www.msp.gouv.qc.ca/incendie, rubrique PublicationsHors Feu est publié par le Service <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation et <strong>de</strong> l’éducation<strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité civile et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité incendie.Ce bulletin est <strong>de</strong>stiné aux gens qui travaillent en sécurité incendie.Tout article <strong>de</strong> Hors Feu peut être reproduit à condition d’enmentionner <strong>la</strong> source. La reproduction à <strong>de</strong>s fins commerciales doitêtre autorisée par le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>.Pour un changement d’adresse ou toute autre correspondance :Hors FeuMinistère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>Direction du développement2525, boul. Laurier, 6 e étage, Québec (Québec) G1V 2L2horsfeu@msp.gouv.qc.ca418 646-5675 ou 1 866 702-9214ÉditriceLouise BissonRédactrice en chefKarine LemaireComité d’orientationLouise Bisson, Jean-François Bouchard, Gilles Lemieux et Robert LortieRédacteursMarie-Pierre B<strong>la</strong>is, Lucie Bou<strong>la</strong>nger, Yvan Chassé,Jean-François Ducré-Robitaille, C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Labrie, Line Lapointe,Benoît Matte et Louis Vallée.Col<strong>la</strong>borateursDiane Bellefeuille, Diane Côté, Mario Couture, Micheline Fortin,Sophie Laroche, Harry Stevenson, Sylvain Valois, Jacques Tardif,André Toupin, Annie Dufour, Yves Labonté, Carole Lachance,Robert Laroche, Robert Lortie, Lucie Matte, Huguette Na<strong>de</strong>auet Louise Vandal (MSP), Linda Daoust (MMQ), Pierre Boucher (MRC L’Islet),Nathalie Sigouin (MRC Antoine-Labelle), Benoît Bisaillon (Les Bois feuillus<strong>de</strong> <strong>la</strong> Lièvre), Ricky Turgeon (SSI <strong>de</strong> Sainte-Anne-du-Lac), Martin Cadieux(SSI <strong>de</strong> Mont Saint-Michel), Jean-Luc Charbonneau (SSI <strong>de</strong> Ferme-Neuve),Simon Lagacé (SSI <strong>de</strong> Rivière Kiamika), Léon Daviault (SSI <strong>de</strong> Mont-Laurier), Sylvain Jean, Éric Bérubé, Éric Deschênes, Sylvain Arbour etStéphane Arbour (SSI <strong>de</strong> Rivière-du-Loup), Marc Bourassa (SSI <strong>de</strong> Québec),Michel Sabourin, Guy Lafortune et C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Beauchamp (ENPQ),Marc Deblois (SSI <strong>de</strong> Sainte-Marguerite-<strong>de</strong>-Beauce), Régis Dion(SSI <strong>de</strong> Longueuil), M e Cyrille Delâge (coroner), Ghis<strong>la</strong>in Paradis (SSI <strong>de</strong><strong>la</strong> MRC <strong>de</strong> La Matapédia), Daniel Jean (SSI <strong>de</strong> Rimouski), Denise Pichette(Collège Montmorency), Robert Moore ( Régie Kamloup), D r Michel Pépin(Veterinet), Carole Raîche (CAUREQ), Julie Rainville (SSI <strong>de</strong> Montréal)et Carol Dugas (SSI <strong>de</strong> Cap-Chat et <strong>de</strong> Sainte-Anne-<strong>de</strong>s-Monts).Photo <strong>de</strong> <strong>la</strong> page couvertureService <strong>de</strong> sécurité incendie <strong>de</strong> Sainte-Marguerite-<strong>de</strong>-BeauceRévision linguistiqueJoane Marquis et Josée Roy, Direction <strong>de</strong>s communicationsGraphismeA<strong>la</strong>inShéImpressionLes Ateliers <strong>de</strong> l’Établissement <strong>de</strong> détention <strong>de</strong> QuébecDistributionLes Ateliers d’Elle© Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité <strong>publique</strong>ISSN : 1488 7703Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec, 2006<strong>Vol</strong>ume 7, N o 2 Automne 2006 • Hiver <strong>2007</strong>www.msp.gouv.qc.ca/incendie23


EN VRACLa Régie Kamloup bientôt opérationnelle!Pour améliorer <strong>la</strong> protection incendie sur leur territoire, les municipalités <strong>de</strong>Notre-Dame-du-Portage, <strong>de</strong> Saint-Antonin et <strong>de</strong> Saint-Mo<strong>de</strong>ste, tous <strong>de</strong><strong>la</strong> MRC <strong>de</strong> Rivière-du-Loup, <strong>de</strong> même que les municipalités <strong>de</strong>Saint-Alexandre, <strong>de</strong> Saint-Joseph, <strong>de</strong> Saint-André et <strong>de</strong> Sainte-Hélène, <strong>de</strong> <strong>la</strong>MRC <strong>de</strong> Kamouraska, ont convenu <strong>de</strong> constituer une régie intermunicipale<strong>de</strong> protection contre l’incendie. La nouvelle Régie Kamloup, quisera opérationnelle le 1 er janvier <strong>2007</strong>, <strong>de</strong>sservira une popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>9 660 citoyens. Approuvée par le ministère <strong>de</strong>s Affaires municipales et <strong>de</strong>sRégions du Québec, <strong>la</strong> formule retenue pour <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong> <strong>la</strong> RégieKamloup est innovatrice. En effet, chaque municipalité constituante<strong>de</strong>meurera propriétaire et gestionnaire <strong>de</strong> sa caserne, <strong>de</strong> ses camions et <strong>de</strong>son matériel. ✪Information :M. Robert Moore, prési<strong>de</strong>nt du conseil d’administrationRégie Kamloup418 493-1152robert.moore@vi<strong>de</strong>otron.caBientôt disponible en françaisLa norme NFPA 600 sur les briga<strong>de</strong>sd’incendie industrielles(B.M.) La Norme sur les briga<strong>de</strong>s d’incendie industrielles établit lesexigences minimales re<strong>la</strong>tives à l’organisation, au fonctionnement et àl’équipement <strong>de</strong>s briga<strong>de</strong>s d’incendie industrielles. Elle traite <strong>de</strong> tous lesaspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre l’incendie en milieu industriel, notamment <strong>la</strong> santéet <strong>la</strong> sécurité au travail du personnel ainsi que les exigences <strong>de</strong> formationà satisfaire. Cette norme est un document <strong>de</strong> référence essentiel pourles entreprises qui disposent <strong>de</strong> ces briga<strong>de</strong>s ou qui envisagent leurimp<strong>la</strong>ntation. Les intervenants préoccupés par <strong>la</strong> sécurité incendie en milieuindustriel pourront également en tirer profit. La version française <strong>de</strong> <strong>la</strong>norme NFPA 600 sera bientôt en vente aux Publications du Québec. ✪Information :Les Publications du Québec1 800 463-2100www.publicationsduquebec.gouv.qc.caUn livre fascinantIncendies et pompiers à Québec, 1640-2001(B.M.) Officier au Service <strong>de</strong> protection contre l’incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Québec, M. A<strong>la</strong>in Grenier a publié Incendies et pompiersà Québec, 1640-2001. Agrémenté <strong>de</strong> nombreuses photos d’archives, cet ouvrage <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 700 pages re<strong>la</strong>te chronologiquement350 incendies qui ont changé <strong>la</strong> configuration <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Québec par <strong>la</strong> disparition <strong>de</strong> bâtiments importants, voire <strong>de</strong> quartiersentiers. Cette histoire, souvent tragique mais fascinante, est appuyée d’articles sur l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s incendies, <strong>de</strong><strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong> casernes <strong>de</strong> pompiers ainsi que d’extraits <strong>de</strong> documents d’archives et d’articles <strong>de</strong> journaux. Ce livre s’adresseavant tout aux pompiers, mais ne manquera pas <strong>de</strong> toucher quiconque s’intéresse à l’histoire <strong>de</strong> Québec. Il est en vente dans leslibrairies. ✪Saguenay—Lac-Saint-JeanDeux MRC optent pour le regroupementPar Benoît MatteLes MRC Le Domaine-du-Roy et <strong>de</strong> Maria-Chap<strong>de</strong><strong>la</strong>ine, situées côte àcôte dans <strong>la</strong> région du Saguenay—Lac-Saint-Jean, ont opté pour leregroupement <strong>de</strong> services <strong>de</strong> sécurité incendie.MRC du Domaine-du-RoyDans <strong>la</strong> MRC du Domaine-du-Roy, les huit services <strong>de</strong> sécurité incendie (SSI)existants se sont regroupés au sein <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux services distincts. Le premiercomprend <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Saint-Félicien et les municipalités <strong>de</strong> Saint-Prime et <strong>de</strong> LaDoré. Le second inclut quant à lui <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Roberval et les municipalités <strong>de</strong>Chambord, <strong>de</strong> Lac-Bouchette, <strong>de</strong> Sainte-Hedwidge, <strong>de</strong> Saint-André-du-Lac-Saint-Jean et <strong>de</strong> Saint-François-<strong>de</strong>-Sales.MRC <strong>de</strong> Maria-Chap<strong>de</strong><strong>la</strong>ineDu côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC <strong>de</strong> Maria-Chap<strong>de</strong><strong>la</strong>ine, <strong>la</strong> Régie intermunicipale Le Géanta été créée pour gérer le SSI <strong>de</strong>sservant les municipalités d’Albanel, <strong>de</strong>Girardville, <strong>de</strong> Normandin, <strong>de</strong> Saint-Thomas-Didyme et <strong>de</strong> Saint-Edmondles-P<strong>la</strong>ines.Pour leur part, Notre-Dame-<strong>de</strong>-Lorette, Péribonka, Saint-Augustin,Saint-Eugène-d’Argentenay, Saint-Stanis<strong>la</strong>s, Sainte-Élizabeth-<strong>de</strong>-Proulx etl’extrémité est d’Albanel ont délégué, au moyen d’une ententeintermunicipale, leur compétence en sécurité incendie au SSI <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville<strong>de</strong> Dolbeau-Mistassini. ✪Information :www.msp.gouv.qc.ca/incendie, sous <strong>la</strong> rubrique Schéma <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong> risques

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