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EditorialNos ministres successifs mettent en place des mesures et des réformessans pour autant enrayer la baisse constante du niveau des élèves auxtests PISA dont les résultats médiocres de notre pays sont maintenantlargement relayés par les médias.Certes, il convient d’agir mais l’urgence n’est-elle pas de prendre desmesures visant à revaloriser la fonction enseignante et à en faciliterl’accès aux jeunes diplômés afin d’infléchir la courbe descendante dunombre d’inscrits aux différents concours de la profession et enparticulier dans des disciplines fondamentales.En effet, le manque d’attractivité pour notre profession est alarmant.En cette période d’augmentation du chômage des jeunes, la sécurité del’emploi lié au statut de cadre de la Fonction Publique ne suffit donc plus àinciter un nombre suffisant de diplômés à candidater pour avoir unrecrutement de qualité.Tous les postes mis aux concours 2014 n’ont d’ailleurs pu être attribués. En2015 leur nombre augmente de près de 30% mais combien de candidats ?Le SNCL-FAEN, a alerté nos ministres successifs, nous leur avons fait partde nos analyses et avons proposé des mesures allant bien au-delà de larevalorisation financière de notre profession qui est cependantindispensable surtout lorsque l’on débute, aujourd’hui avec, au minimum, leniveau Master.Les avantages liés à la profession ne suffisent donc plus à compenser lapénibilité du métier, le manque de respect de la fonction, la non prise encompte des difficultés d’exercice, le désaveu de l’autorité et de l’avis desenseignants sans compter les difficultés croissantes au sein de chaqueclasse pour créer une ambiance propice à la transmission des savoirs.A la lecture de ce bulletin, vous retrouverez nos orientations, nospropositions et notre ligne directrice. Si vous partagez nos analyses, notrevolonté d’agir, accordez-nous votre confiance en votant pour les listes quele SNCL et notre fédération la FAEN présentent à vos suffrages.Edward Laignel1