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Ph-Biol J Descy - Les Jeudis de Fleurus

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E.coli et pathogénicité• Ce sont les facteurs <strong>de</strong> virulence qui définissent lapathogénicité– Adhésines: pili/fimbriae <strong>de</strong> différents types, intimine– Capsules: protection vis-à-vis <strong>de</strong> la phagocytose– Toxines• Endotoxines: lipi<strong>de</strong> A• Hémolysines, entérohémolysines• Toxines AB: Shigatoxine, par exemple– Excrétion via T3SS (type III secretion system) qui permet à la toxine <strong>de</strong>passer à travers les membranes internes et externes <strong>de</strong> la bactérie ETd’être injectée directement à l’intérieur <strong>de</strong> la cellule cible• « Clone-dépendant » et non « Espèce-dépendant »• Support génétique: plasmi<strong>de</strong>s, transposons,bactériophages, chromosomes (« pathogenicityislands »)D+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie Diagnostic Traitement et prévention


Extrait <strong>de</strong>BactériologiemédicaleTechniquesusuelles (F.Denis,MC.Ploy, C.Martin,E.Bingen,RQuentin). EdMasson 2007E.coli entérovirulents: 6 pathovars


• STEC = VTECEHEC, STEC ou VTEC?– Shigatoxin E.coli = Vero(cyto)toxinE.coli• Toxines Stx1, Stx2 et Stx2-variant = VT-1, VT-2 et VT-2 variant• Stx1: structure et fonction similaire à latoxine produite par Shigella dysenteriae 1– Infections <strong>de</strong> sévérité variable:diarrhée aqueuse, diarrhéesanglante, colite hémorragique,SHU, décèsD+ SHU Introduction PathogénèseEpidémiologie Diagnostic Traitement et prévention


EHEC = STEC + protéines d’attachementeffacementEPEC atypiqueAEECEHECSTECEPECtypiqueO157:H7Adapté <strong>de</strong> Man<strong>de</strong>ll,Douglas, andBennett's Principlesand Practice ofInfectious Diseases–Elsevier 6 th EdEHEC: Plus d’épidémies, plus <strong>de</strong> complications, plus pathogènes que STEC non-EHECD+ SHU Introduction PathogénèseEpidémiologie Diagnostic Traitement et prévention


Lésions d’attachement et effacement• Effacement –<strong>de</strong>struction <strong>de</strong>smicrovillosités <strong>de</strong>l’épithéliumintestinal (colon etcaecum)• Con<strong>de</strong>nsation <strong>de</strong>l’actine cellulaire pié<strong>de</strong>stal• Adhésion étroite parl’intermédiaire <strong>de</strong>l’intimine (gène eae)D+ SHU Introduction PathogénèseEpidémiologie Diagnostic Traitement et prévention


Shigatoxines dans le SHU“ …shigatoxinmay lead to anacquired form ofcomplementdysfunction andactivationcontributing tothe diseaseprocess.”Keir et al, Shigatoxin-associated hemolytic uremic syndrome: current molecular mechanisms and future therapies . Drug Design, Developmentand Therapy 2012:6D+ SHU Introduction PathogénèseEpidémiologie Diagnostic Traitement et prévention


Shigatoxines dans le SHU• Stx1: virtuellement i<strong>de</strong>ntique à la toxineproduite par Shigella dystenteriae <strong>de</strong> type 1(99%)• Stx2: haut <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> similarité avec Stx1 (58%)– Variants Stx2: Stx2a, Stx2c, Stx2d, Stx2e et Stx2f• STEC peuvent produire Stx1, ou Stx2 ou les 2– SHU plus fréquemment associé à la présence <strong>de</strong>Stx2 (seul ou avec Stx1) que Stx1 (1)(1) Soborg et al. A verocytotoxin-producing E. coli outbreak with a surprisingly high risk of haemolyticuraemic syndrome, Denmark, September-October 2012. Euro Surveill. 2013 Jan 10;18(2).D+ SHU Introduction PathogénèseEpidémiologie Diagnostic Traitement et prévention


STEC: Acquisition <strong>de</strong> l’infectionContamination– Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> bœuf crue ou malcuite+ Produits laitiers nonpasteurisés, aliments souilléspas <strong>de</strong> l’eau contaminée par<strong>de</strong>s matières fécales (grainesgermées, cidre <strong>de</strong> pomme,légumes, …)– De personne à personne• Crèche, école• Maison <strong>de</strong> repos• Au sein d’une même familleD+ SHU Introduction Pathogénèse EpidémiologieDiagnostic Traitement et prévention


Infection digestive• Dose infectante faible(


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Inci<strong>de</strong>nce• 0,2 – 4 cas /100.000 habitants/an• Plus importante en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong> 5 ans (5,5 cas /100.000/an)• Hémisphère nord: corrélation entre la distance par rapport à l’équateur et lenombre <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> Stx-SHU (exception: Ecosse)• Hémisphère sud inci<strong>de</strong>nce la + élevée <strong>de</strong> SHU: en Argentine (10,5cas/100.000/an)• Populations rurales > urbaines– Exposition plus importante au bétail, à leurs excréments– USA: Taux d’Ac anti-LPS O157 plus élevé dans les populations rurales qu’urbaines• En été et en automne• Cas sporadiques ou épidémiesTarr et al, SHIGA-TOXIN-PRODUCING ESCHERICHIA COLI ANDHAEMOLYTIC URAEMIC SYNDROME. Lancet. 2005 Mar 19-25;365(9464):1073-86.Gould et al. Epi<strong>de</strong>miology of shiga toxin–producing e. Coli. FOODBORNEPATHOGENS AND DISEASE volume 10, number 5, 2013.Keir et al, Shigatoxin-associated hemolytic uremic syndrome: currentmolecular mechanisms and future therapies . Drug Design, Developmentand Therapy 2012:6D+ SHU Introduction Pathogénèse EpidémiologieDiagnostic Traitement et prévention


Répartition sérotypique <strong>de</strong>s STEC enBelgique• + <strong>de</strong> 40 sérotypes décrits– O157:H7, O157:NM, O26:NM, O26:H11, O103:H2, O104:H21, O111:NM, O111:H2, O111:H8,O113:H21, O118:H2, O121:H19, O145:NM• 5 séropathotypes: A (O157), B (O26, O111, O145, O103), C, D et E (sérotypesrencontrés chez l’animal)EHEC: 82%(81/99)Gène(s) stx+Gène eaeA+/-Gènecodant pour uneentérohémolysineNon O157O26O103O145STEC: 18%(18/99)Gène(s) stxseul(s)Données du Centre National <strong>de</strong> Référencepour les E.coli (Belgique - 2011)D+ SHU Introduction Pathogénèse EpidémiologieDiagnostic Traitement et prévention


EHEC et SHUBelgique, 2011: 12% <strong>de</strong>s STEC/EHEC responsable<strong>de</strong> SHU – Enfants


E.coli O104:H4« La plus large épidémie d’EHEC décrite à ce jour »• Mai 2011: début <strong>de</strong> l’épidémie en Allemagne• 4320 cas <strong>de</strong> diarrhée glairo-sanglante, 850SHU, 126 décès• Incubation: 7-9 jours• 88% d’adultes (> 17 ans)– Femmes: 2/3 cas– Enfants: la plupart > 10 ans• 25 % <strong>de</strong>s patients infectés ont développé unSHUMariani-Kurkdjian P et al. Escherichia coli 0104:H4: a hybrid pathogen. Arch Pediatr. 2012 Nov;19 Suppl 3:S97-100.D+ SHU Introduction Pathogénèse EpidémiologieDiagnostic Traitement et prévention


E.coli O104:H4… La Belgique épargnéePas une zoonose transmission interhumaine et alimentaire(contamination <strong>de</strong> graines germées par <strong>de</strong>s matières fécalesd’Homme)D+ SHU Introduction Pathogénèse EpidémiologieDiagnostic Traitement et prévention


Source i<strong>de</strong>ntifiée?25 mai 2011 10 juin 2011D+ SHU Introduction Pathogénèse EpidémiologieDiagnostic Traitement et prévention


E.coli O104:H4… Un pathogène hybri<strong>de</strong>• Shigatoxine 2(variant vtx 2a)• Fimbriaed’adhésionaggrégative (AAF)• Facteurs <strong>de</strong>virulence d’E.coliextra-intestinaux(EXPEC)• BLSE <strong>de</strong> typeCTX-M15D+ SHU Introduction Pathogénèse EpidémiologieDiagnostic Traitement et prévention


Diagnostic microbiologique du D+SHUPrélèvements• Coproculture (ou frottis anal)– MAX 4-6 jours après le début<strong>de</strong>s prodromes digestifs• (Urine)Nécessité d’i<strong>de</strong>ntifier, <strong>de</strong>sérotyper et/ou <strong>de</strong>mettre en évi<strong>de</strong>nce lesshigatoxines à partir <strong>de</strong>scolonies suspectesMise en culture• Enrichissement <strong>de</strong>s selles eneau peptonée (4-6h à 37°C)• Ensemencement sur gélosesélective: SMAC /CT-SMAC/Chromagar O157– Mise en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s E.coliO157:H7 (sorbitol -)• Ensemencement sur gélose« WSBA-Ca» (washed sheep blood agarsupplemented with calcium)– Mise en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s E.coliO157 et non O157(entérohémolysine +)D+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie DiagnosticTraitement et prévention


Recherche <strong>de</strong>s toxines et <strong>de</strong>s antigènes O• À partir <strong>de</strong> selles - bouillonsd’enrichissement – colonies (isolées ounon) (variable selon la métho<strong>de</strong> et le fabricant)• Immuno-chromatographie (Stx 1 et 2)• Immunoassays• Antigènes O157 +/- O111 et O26• Shiga-toxines• Agglutination sur billes <strong>de</strong> latex ou entube• Antigènes O157 +/- O145, O128, O111,O103, O91, O26A partir d’une selle, la détection d’un STEC (antigène ou shigatoxine) par un test rapi<strong>de</strong>doit être poursuivie par la mise en culture <strong>de</strong> cette selle afin <strong>de</strong> caractériser l’E.coli dansun but <strong>de</strong> Santé publiqueD+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie DiagnosticTraitement et prévention


Gènes <strong>de</strong> virulence par PCRD+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie DiagnosticTraitement et prévention


Quand le diagnostic microbiologique estnégatif…• Sérodiagnostic– Ac anti-LPS (antigène O): élévation significative du titre entre 2sérums– Patient atteints <strong>de</strong> SHU, avec un diagnostic microbiologique négatif(délai entre diarrhée et SHU)• Ac en principe présent lors <strong>de</strong> l’apparition du SHU si résultatnégatif: contrôler la sérologie 15 jours plus tard– Étu<strong>de</strong>s épidémiologiquesD+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie DiagnosticTraitement et prévention


En pratique, beaucoup <strong>de</strong> problèmes…• Dépistage <strong>de</strong> toutes les selles/sellessanglantes?• Gélose SMAC: que E.coli O157:H7 (?)• Détection <strong>de</strong>s shiga-toxines < selles puis miseen culture pour isoler le STEC– Combien <strong>de</strong> colonies à tester avant <strong>de</strong> trouver leSTEC? (min. 3)• Technique d’enrichissement (IMS)?• Aucun remboursement pour la détection <strong>de</strong>STEC O157D+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie DiagnosticTraitement et prévention


… une solutionCNR pour les E.coli producteurs<strong>de</strong> verotoxines/shigatoxinessanglantesD+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie DiagnosticTraitement et prévention


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Conservation+4°C, max 1 semaine(idéalement dans les 24h,sans réfrigération)Tous lesjoursSellesCulturesur géloseSMACPCR« STX »NEGTypage pour les sérogroupes O et H+PCR pour les facteurs <strong>de</strong> virulencemajeurs: Stx1, Stx2, Stx2 variants,intimine, entérohemolysine, gènes aggRet aaiC ( < E. coli entéroaggrégatif)70%Positive:examenindividuel <strong>de</strong>scolonies(PCR « STX »)30%SérologieAc anti-E.coli O26, O103, O111, O121, O145, O157PAS <strong>de</strong>colonieindividuellei<strong>de</strong>ntifiéeD+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie DiagnosticTraitement et prévention


STEC: déclaration obligatoire• Toute présomption <strong>de</strong>STEC doit être envoyéeau CNR– Confirmation– Caractérisation– Surveillanceépidémiologique• Infection à STEC =>maladie à déclarationobligatoire, par lelaboratoire<strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur et par leclinicienD+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie DiagnosticTraitement et prévention


Place <strong>de</strong>s antibiotiques• Revue <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s relevantes (10)– Pas <strong>de</strong> différence significative avec/sans ATB: 6/10– Effet bénéfique <strong>de</strong>s ATB: 1/10– Augmentation du risque <strong>de</strong> SHU avec ATB: 3/10• Libération massive <strong>de</strong> shigatoxines– ATB bactérici<strong>de</strong>s (vs bactériostatiques)– Lyse bactérienne– Induction <strong>de</strong> l’expression <strong>de</strong>s gènes stx (bactériophages)• Clone-dépendante• ATB-dépendant: quinolones surtout (pas avec macroli<strong>de</strong>s,fosfomycine et carbapénèmes)• Délai d’administration– Précoce: ≤ 2 jours• Utilisation <strong>de</strong>s ATB non recommandéeKeir et al. DrugDesign,Development andTherapy 2012:6D+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie Diagnostic Traitement et et prévention


Traitement et prévention« Pistes » <strong>de</strong> traitements:Infusions/Echangesplasmatiques“No evi<strong>de</strong>nce indicates that plasma infusion orexchange therapies improve outcome of Stx-inducedHUS”Vaccination: Agir à la source envaccinant le bétail afin<strong>de</strong> réduire le portage <strong>de</strong>sSTEC au niveau digestifInhibiteurs du complément(eculizumab)“ Some patients with Stx-HUS <strong>de</strong>monstrate evi<strong>de</strong>nceof complement activation”Ac monoclonaux anti-Stx“Among newer treatments for eHUS, <strong>de</strong>velopment ofStx-neutralizing monoclonal antibodies is the mostadvance”Bitzan M et al. Treatment of typical (enteropathic)hemolytic uremic syndrome. Semin Thromb Hemost. 2010Sep;36(6):594-610D+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie Diagnostic Traitement et et prévention


D-SHU et Pneumocoque• 5-15% <strong>de</strong>s SHU chez l’enfant– 40% <strong>de</strong>s SHU atypiques• Enfants < 2 ans• 3-13 jours après une infectionpneumococcique• Le + souvent associé à <strong>de</strong>spneumonies sévères (avecépanchements pleuraux,empyème)– Mais aussi secondaire à uneméningite (mortalité +élevée)• Évolution clinique plus longue etsévère; séquelles à long termeplus importantes qu’avec D+SHURôle clé <strong>de</strong> la NEURAMINIDASE• Exposition <strong>de</strong> l’Ag <strong>de</strong> Thomsen-Frie<strong>de</strong>nreich (=Ag T:cryptoantigène) à la surface <strong>de</strong>sGR, plaquettes, glomérules ethépatocytes– Réaction avec <strong>de</strong>s IgM préforméesanti-T (Ac froids)– Polyagglutination, hémolyse,lésions endothéliales• Désialylation du site <strong>de</strong> fixationdu facteur H, un inhibiteur <strong>de</strong> lavoie alterne du complément• Autres organismes produisant laneuraminidase: Capnocytophagacanimorsus, Influenza ASpinale et al. Update on Streptococcus pneumoniae associated hemolytic uremic syndrome. Curr Opin Pediatr. 2013 Apr;25(2):203-8.


D+SHU« Take-homemessage »• STEC: 90% <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong> SHU– Enfants Stx2>Stx1)– Diagnosticmicrobiologique/sérologique envoi au CNR (UZ Brussels)• Déclaration obligatoire– Usage <strong>de</strong>s antibiotiquescontroversé• Autres causes microbiologiques<strong>de</strong> SHU– S.dysenteriea <strong>de</strong> type 1– Infections urinaires à EHEC/STEC– Pneumocoque (+ Influenza A)


Merci <strong>de</strong> votre attention…RésuméA priori, ce n’était qu’une banale intoxicationalimentaire, qu’avait contractée la petite Becky enmangeant un hamburger-frites dans son fast-foodpréféré. Mais à l’hôpital, Kim Reggis, son père, luimêmemé<strong>de</strong>cin, a très vite compris que c’était plusgrave. La vian<strong>de</strong> contenait une toxine mortelle. Etl’état <strong>de</strong> Becky ne cesse d’empirer…Alors commence le combat d’un homme en révolte.D’indice en indice, remontant les filières, Kim vadébrouiller l’écheveau <strong>de</strong> pratiques frauduleuses,appuyées sur <strong>de</strong>s complicités qui s’éten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>sabattoirs industriels aux plus hautes instances <strong>de</strong>sministères. Avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> Marsha, une jeuneinspectrice <strong>de</strong> l’Agriculture, il va tout tenter pourcontrecarrer les agissements d’une industriealimentaire <strong>de</strong>venue pire qu’une mafia…Un roman aux résonances très actuelles, signé par lemaître incontesté du thriller médical, auteur entreautres <strong>de</strong> Risque mortel et <strong>de</strong> Contagion.


Plan• Etiologies infectieuses du SHU– E.coli O157:H7 et autres EHEC : 90%• Background et nomenclature• Pathogénèse– Diarrhée– SHU: typical, classical, or diarrhea-associated HUS, D+ HUS,» D+ HUS: aussi pour infection à STEC autre que diarrhée (urine), et diarrhée à Shigella dysenteriaeserotype 1• Diagnostic microbiologique• epi<strong>de</strong>miologie• Place <strong>de</strong> l’antibiothérapie?• Prévention– Autres: atypical, nondiarrhea-associated HUS, D- HUS, or sporadic HUS• Streptococcus pneumoniae: 5%, plus sérieux en terme <strong>de</strong> morbidité/mortalité - pneumonie avecempyème, méningite– neuraminidase bactérienne– Neuraminidase cleaves sialic acid on the cell glycocalyx, resulting in the exposure of the Thomsen-Frie<strong>de</strong>nreichantigen (T antigen) on red blood cells, platelets, and glomeruli. The T antigen is recognized by a natural IgMantibody, a normal plasma constituent, which leads to polyagglutination of patients' red cells and hemolysis.However, two observations argue against an important role for the T antigen. First, the IgM is a cold antibody andis therefore unlikely to cause agglutination in vivo. Second, T antigen can be <strong>de</strong>tected in approximately half ofchildren with invasive pneumococcal disease without HUS and is not found in children with pneumococcalassociated-HUS• HIV: its inci<strong>de</strong>nce in the post-highly active antiretroviral therapy (HAART) era appears to be <strong>de</strong>clining


BelgiqueUSA“ As more laboratories implementculture-in<strong>de</strong>pen<strong>de</strong>nt testing for theShiga toxins, the number of non-O157STEC reported will continue toincrease(Hoefer et al., 2010).”


Sérotype et virulenceDonnées du Centre National <strong>de</strong> Référencepour les E.coli (Belgique - 2011)D+ SHU Introduction Pathogénèse EpidémiologieDiagnostic Traitement et prévention


Gould et al. Epi<strong>de</strong>miology of shiga toxin–producing E.coli.FOODBORNE PATHOGENS AND DISEASE volume 10, number 5,2013.Doi: 10.1089/fpd.2012.1401Etu<strong>de</strong> épidémilogique réalisée aux USA (FoodNet) entre 2000 et2010Comparaison <strong>de</strong>s infections à STEC O157 et STEC non-O157• The inci<strong>de</strong>nce of non-O157 STEC infections increased from 0.12 per 100,000 population in 2000 to0.95 per 100,000 in 2010. This increase correlated with an increase in the number of clinicallaboratories performing culture-in<strong>de</strong>pen<strong>de</strong>nt (EIA) testing for Shigatoxin (correlation coefficient =0.94, p < 0.001).• Patients with non-O157 STEC infection were less likely to be hospitalized than those with O157 (14%versus 43%, p < 0.001).• Among O157 STEC cases, 33 <strong>de</strong>aths (0.6%) were reported, compared with two <strong>de</strong>aths (0.1%) amongthose with non-O157 STEC infection ( p = 0.0042).• Bloody diarrhea was reported more frequently by those with O157 infection (85 versus 55%,p


Nataro JP, Kaper JB. Diarrheagenic Escherichia coli. Clin Microbiol Rev. 1998 Jan;11(1):142-201.D+ SHU Introduction Pathogénèse Epidémiologie Diagnostic Traitement et prévention

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