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Lundi 9 mai 2011 / 46 e année / N°13935 www.fratmat.info 

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PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 

Éditorial 

PAR VENANCE KONAN 

Est-ce 

vraiment fini? 

Drames à l’ouest, situation des réfugiés au Liberia 

Dagobert Banzio dresse 

le bilan et accuse 

Investiture du Président Ouattara 

PP. 2 et 3 

Le comité d’organisation installé 

Enquête préliminaire sur la crise post-électorale 

Gbagbo a été auditionné samedi 

• Les explications de l’Ambassadeur Ally Coulibaly 

sur l’absence de ses avocats P. 5 

Audiovisuel 

Le Cnca devient la Haute autorité 

P. 12 

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2 

Le Journal de la réconciliation 

PHOTO : PORO DAGNOGO 

Fraternité Matin / Lundi 9 mai 2011 

“Pourque le Moyen-Cavally 

revive, il faut que la réconciliation 

se fasse dans la justice et la vérité” 

Sortie de crise 

Le ministre Dagobert Banzio, de retour d’une mission 

gouvernementale dans l’ouest, dresse un bilan sombre de la situation. Malgré 

l’ampleur des dégâts, il croit en l’avenir de cette importante région de la Côte d’Ivoire. 

M. le ministre, vous revenez d’une 

mission gouvernementale dans le 

Moyen-Cavally, dévasté par la crise 

post-électorale. Dans quel état 

d’esprit vous trouvez-vous? 

Le Président de la République, M. 

Alassane Ouattara, nous a envoyés en 

mission. C’était depuis le 31 mars que 

nous devions y aller mais compte tenu 

de l’évolution de la situation, il nous a 

autorisés à attendre jusqu’en avril et 

c’est précisément du 25 au 29 avril que 

mon collègue de la Fonction publique et 

de l’Emploi, Gnamien Konan et moi, 

sommes allés au Liberia pour y rencontrer, 

dans un premier temps, les hautes 

autorités de ce pays notamment la 

Présidente de la République, Ellen 

Johnson Sirleaf. Qui nous a accueillis à 

bras ouverts. Au nom du Chef de l’Etat, 

Alassane Ouattara et de son gouvernement, 

nous l’avons remerciée pour le 

soutien qu’elle a apporté à la Côte 

d’Ivoire pendant les quatre mois de 

crise post-électorale. Quatre mois pendant 

lesquels, il a fallu batailler dur pour 

défendre le droit, la démocratie et la 

volonté du peuple ivoirien. 

Ensuite, nous avons remercié la 

Présidente Ellen Johnson pour l’accueil 

que son pays a réservé à la Côte d’Ivoire 

au travers de nos parents réfugiés et des 

mesures prises pour pouvoir faire face à 

cette importante affluences. 

Combien de réfugiés y a-t-il 

dans ce pays? 

Au 24 avril, il y avait 158 mille réfugiés 

ivoiriens au Liberia. C’est un chiffre 

important dans la mesure où le Liberia 

(lui-même) sort, à peine, d’une crise 

armée très longue. En plus de tout ce 

dispositif mis en place, Mme la 

Présidente de la République a rendu 

visite à nos populations en détresse et 

leur a offert des dons. 

Nous avons saisi l’occasion pour nous 

informer sur la situation comme l’a 

demandé le Président Alassane et aussi 

pour informer nos réfugiés du Liberia 

de l’évolution de la situation en Côte 

d’Ivoire et de les inciter à rentrer. 

Après quoi, la Présidente a, en présence 

de l’Ambassadrice du Liberia en Côte 

d’Ivoire, organisé une autre rencontre 

pour nous. Et nous avons pu échanger 

avec les ministres de la Justice, des 

Affaires intérieures et les hautes autorités 

militaires et policières du Liberia. 

Ensemble, nous avons fait le point global 

des effectifs et des réfugiés repartis 

en quatre régions. 

Cependant, vous n’y êtes pas allés 

les mains vides… 

Pas du tout. Nous avons rendu visite 

aux réfugiés qui sont dans la zone du 

grand Gueddey et les préfets des autres 

régions ont été destinataires d’une partie 

des dons que le Président Alassane a 

offerts. Ce sont des dons d’un montant 

de 20 millions de francs Cfa. Ces vivres 

et non vivres ont été distribués, séance 

tenante, aux populations dans les différents 

sites que nous avons visités. De la 

ville de Zouètrou à Totwon, la dernière 

localité à la frontière. A partir de 

Totwon, nous avons pris la route pour la 

Côte d’Ivoire. 

J’avoue avoir été très ému. Il y a des 

choses simples qui étonnent quand l’on 

arrive là-bas. J’informe que mes parents 

sont aussi réfugiés au Liberia. Quand on 

devait y tenir la première réunion, on 

classait les réfugiés. Et c’est pendant cet 

exercice que je me suis rendu compte 

que mes parents en faisaient partie. 

C’était terrible à supporter. Dans certains 

villages, c’était émouvant de voir 

de vieilles personnes (chefs de village, 

de canton et bien d’autres) parcourir 

plus de 60 km à pied pour sauver leur 

vie. Malheureusement, certaines d’entre 

elles sont mortes à mi-chemin ; notamment 

le chef du village de Tinhou qui a 

été vraiment dévasté par la méchanceté 

des militants Fpi de la région. Là-bas, 

j’ai touché du doigt le drame que les 

populations ont vécu. L’on m’a montré 

un bébé qui a perdu sa mère sauvagement 

abattue par des miliciens, tout 

simplement parce qu’elle était militante 

du Pdci Rda. Beaucoup d’autres militants 

Rhdp ont été exécutés pour la 

même cause. Dommage ! 

Avec cette insécurité grandissante, 

comment ces réfugiés ivoiriens arrivent-ils 

à vivre au pays de Tolbert? 

Curieusement, il n’y a pas d’insécurité 

au Liberia ; la sécurité y est de mise. Et 

je puis affirmer que les réfugiés y sont 

en sécurité. Nous avons voyagé la nuit 

sans problème. Nous n’étions pas escortés 

par des forces militaires. 

Mais là où il y a insécurité, c’est la zone 

située entre les derniers villages du 

Liberia et les premiers de la Côte 

d’Ivoire de part et d’autre du Cavally. 

Aujourd’hui, sent-on une réelle 

volonté de ces réfugiés de regagner 

leur pays? 

Absolument! Leur souhait le plus ardent 

est de regagner leurs villages et villes 

respectifs. 

Mais, le préalable qui a été évoqué par 

tout le monde, est qu’on puisse, de 

façon définitive, enrayer les risques que 

constituent les miliciens et mercenaires 

libériens dans cette zone. 

Quelles sont les dispositions qui ont été 

concrètement prises à cet effet? 

Quand on a fini avec les populations 

réfugiées, nous avons fait le tour en voiture 

pour toucher du doigt certains problèmes. 

C’est ainsi que nous nous som- 

mes rendus dans les départements de 

Toulepleu, Bloléquin, Guiglo, 

Duékoué, Bangolo et Man. Où nous 

avons passé la nuit. 

Constatation : les départements de 

Toulépleu et Bloléquin sont totalement 

déserts. Les populations reviennent à 

peine de peur d’être surprises à nouveau 

par des miliciens. Qui, à Bloléquin, 

avaient assassiné froidement 47 personnes 

réfugiées à la préfecture, une nuit. 

Ces exactions se sont reproduites également 

à Kouadéguezon, le village de Blé 

Guirao. Où son jeune frère, son épouse, 

son oncle et d’autres personnes ont été 

tués alors qu’on leur demandait de revenir 

au village et qu’il n’y avait plus danger. 

Tous ces éléments nous invitent à prendre 

des mesures très fortes. 

Par ailleurs, à Man où nous avons été 

bien accueillis par le ministre Sidiki 

Konaté, le commandant Loss et ses éléments, 

nous avons tenu une réunion 

avec les organisations humanitaires. 

Qui sont enclines à prendre, temporairement, 

en charge les populations en 

détresse. Mais la condition, c’est la 

sécurité. Nous avons, dans ce sens, préparé 

déjà une communication en 

Conseil de gouvernement pour renforcer 

le dispositif sécuritaire. 

Qu’est-ce à dire? 

Il s’agit d’augmenter les effectifs des 

Forces républicaines de Côte d’Ivoire 

(Frci) qui sont dans la région. Il faut 

qu’il y ait des soldats dans chaque village 

surtout vers la partie frontalière pour 

une maîtrise suffisante. Il est aussi 

demandé le redéploiement de l’Onuci à 

Toulepleu et Bloléquin et que des gendarmes 

et des policiers véritablement 

républicains puissent venir renforcer 

davantage ce dispositif pour assurer la 

protection des personnes et des biens. 

Les organisations humanitaires sont 

aussi prêtes pour mettre des camions à 

la disposition du gouvernement afin de 

ramener ceux qui le souhaitent, à leur 

point d’origine. 

M. le ministre, bon nombre d’observateurs 

se demandent comment des 

jeunes guéré peuvent se constituer en 

milices et se mêler aux Libériens 

pour abattre d’honnêtes citoyens. 

Qu’est-ce qui leur arrive au juste? 

Ces jeunes ivoiriens devenus miliciens 

ont été entretenus et armés par des cadres 

du Front populaire ivoirien (Fpi) 

durant toute la période de crise. On ne 

comprenait pas la raison mais, au fil du 

temps, on s’est rendu compte que c’était 

pour combattre le Rhdp. Des Libériens 

ont été recrutés par MM. Oulaï 

Delafosse et Oulaï Tako pendant la 

période électorale pour accomplir cette 

sale besogne.


Avez-vous des preuves que ces 

deux personnes sont des parrains 

de ces mercenaires libériens? 

Oulaï Delafosse et Oulaï Tako 

étaient bien identifiés à Bloléquin 

pendant la période électorale. Ils 

convoyaient des Libériens du 

Liberia depuis le premier tour jusqu’à 

l’éclatement de la crise postélectorale. 

Ces informations étaient 

en partie dans notre rapport de campagne. 

Aujourd’hui, on constate 

que c’était pour faire la guerre, 

détruire nos régions. 

Bref, on peut dire aujourd’hui que 

les cadres Fpi ont utilisé les ressources 

qu’ils avaient pour mettre à feu 

et à sang notre région. 

Quand on est venu de Toulepleu, on 

a vu que dans certaines cours, les 

maisons des militants Rhdp sont 

détruites alors que celles des militants 

Fpi sont intactes. Quand on 

fait cette analyse, on comprend bien 

que c’est un plan savamment 

concocté dans la logique de nous 

exclure définitivement de la région. 

Et la population qui s’est laissée 

instrumentaliser n’avait pas réalisé 

ce que les gens ont fait. Quand vous 

arrivez aujourd’hui dans un village 

de Toulepleu ou de Bloléquin, les 

maisons des militants du Fpi sont en 

très bon état et les nôtres sont 

détruites. C’est vraiment méchant ! 

Vous affirmez que les maisons, 

les biens des militants du Front 

populaire ivoirien (Fpi) n’ont 

pas été du tout touchés… 

Je ne peux pas parler de leurs biens 

puisque je ne suis pas entré dans 

leurs maisons. Mais vu de l’extérieur, 

je constate que les maisons de 

nos adversaires sont là et les nôtres 

saccagées, détruites. Certains de 

nos militants ont été pourchassés, 

rattrapés et tués. A Bloléquin par 

exemple, le responsable de la Cei 

locale s’est réfugié au Liberia. Le 

chef de mon village a été tué. En 

tout cas, la liste est longue, très longue… 

Avec tout ce qui se passe entre 

vous cadres du Moyen-Cavally, 

pensez-vous que cette région 

pourra revivre, retrouver 

son lustre d’antan de sitôt? 

Excusez-moi de rectifier ce que 

vous dites. Rien ne se passe entre 

nous. C’est de façon unilatérale que 

les cadres Fpi font mal aujourd’hui. 

Nous ne leur faisons rien. Ce sont 

eux qui nous pourchassent, tuent 

nos parents, détruisent nos biens 

etc. On parle de réconciliation mais 

si cette réconciliation ne se fait pas 

dans la vérité et la justice, ce sera 

peine perdue. Il faut juger ces actes 

parce qu’on ne peut pas comprendre 

que des individus puissent mettre 

une personne dans un pneu et la 

brûler. Et puis le lendemain qu’ils 

soient ensemble avec vous pour 

échanger. Qu’est-ce qu’ils sont 

capables de faire ? 

Il faut bien traiter le cas du Moyen- 

Cavally et de Yopougon si l’on veut 

que ces situations ne se reproduisent 

plus. J’y tiens. 

La région du Moyen-Cavally ne 


“La question foncière est un dossier très sérieux, sensible dans lequel il ne faut 

pas privilégier un camp au détriment de l’autre.” (PHOTO : PORO DAGNOGO ) 

peut revivre que sur la base de la 

justice, de la vérité et de la réconciliation. 

Moi, je suis optimiste. Le 

week-end dernier, j’ai réuni tous les 

cadres de Duékoué, Bangolo, 

Guiglo, Bloléquin et de Toulepleu 

qui ont animé la campagne du 

Président Alassane Ouattara au 

second tour pour qu’ensemble, on 

puisse échanger. Il faut que chacun 

émette ses idées et sur la base de 

cela, nous allons produire un document 

de synthèse. 

Après quoi, nous allons organiser 

des missions sur le terrain pour 

informer, sensibiliser les populations 

pour tuer en elles cet esprit 

diabolique qui ronge le Moyen- 

Cavally. 

Une chose est sûre, tous les crimes 

commis seront jugés et punis avant 

que nous n’allions véritablement à 

la réconciliation. Je le répète, le 

Moyen-Cavally ne pourra revivre 

que si la réconciliation est scellée 

sur la base de la justice et la vérité. 

L’on tire à boulets rouges uniquement 

sur les pro-Gbagbo (miliciens, 

mercenaires, militants) sans 

évoquer le cas des dozo, chasseurs 

traditionnels (proches du Rhdp) 

qui, en représailles, auraient également 

sévi dans la même région. 

En votre qualité de chef de la délégation 

gouvernementale dans ces 

départements, que savez-vous de 

cet autre type de combattants? 

Sur ce point, le Président de la 

République a instruit le ministre 

d’Etat, ministre de la Justice et des 

Droits de l’Homme d’ouvrir une 

enquête judiciaire. Et cette enquête 

est en cours. Les organisations des 

Droits de l’Homme internationales 

ont été invitées à investiguer afin de 

situer les responsabilités et des décisions 

rigoureuses soient prises pour 

sanctionner les coupables des exaltions, 

des tueries. 

Partout où votre délégation est 

passée, n’avez-vous pas vu des 

militants Fpi se joindre à vous 

pour sensibiliser et inviter les 

populations à s’inscrire dans le 

processus de réconciliation prôné 

par le Chef de l’Etat, Alassane 

Ouattara? 

D’abord les militants Fpi acteurs de 

ces drames ne peuvent pas être visibles. 

Tout simplement parce qu’ils 

redoutent d’être acculés par la 

Justice. Mon souci, ce ne sont pas 

ceux-là. Mon souci, ce sont les 

populations de base qu’ils ont 

instrumentalisées. Il faut emmener 

ces populations à se débarrasser de 

cette image de cruauté qui leur a été 

imposée. Le peuple wê ne mérite 

pas cette image ignoble. Nous travaillons 

à cela. 

Au Liberia, dans les zones où nous 

sommes passés, les militants Fpi 

que nous voyions à peine, s’arrangeaient 

à être des porte-parole des 

réfugiés. Nous étions scandalisés de 

voir cela, d’entendre certains d’entre 

eux dire qu’ils ne peuvent pas 

retourner en Côte d’Ivoire de peur 

de se faire tuer par des Burkinabè. 

Je leur ai demandé pourquoi les 

Burkinabé de leurs villages veulent 

les éliminer. Il faut qu’on sache ce 

qui s’est passé. 

Mais, je les ai rassurés que le 

Président Alassane a donné des 

instructions pour que des victimes 

de tel ou tel acte, ne se fassent justice. 

Si d’aventure des Burkinabè ont 

été tués par tel ou tel, il ne faudrait 

pas qu’ils se vengent. Ils doivent 

plutôt dénoncer leurs bourreaux 

afin que la Justice les juge. Nous 

sommes dans un Etat de droit et 

ceux qui ont commis des crimes, 

seront sanctionnés conformément à 

la Loi. 

Vous étiez également à Duékoué 

où il y aurait eu de nombreux 

morts. Quelles sont les préoccupations 

immédiates de 

cette population? 

Nous sommes arrivés à Duékoué 

pour constater les dégâts de la crise 

post-électorale. Cette commune a 

aussi souffert de la barbarie de certaines 

personnes. Notre délégation 

n’a pas eu le temps nécessaire de 

rencontrer la population de la ville. 

En revanche, nous avons pu visiter 

tous les huit camps de réfugiés. J’y 

ai pu apprécier l’ambiance qui prévaut. 

Dans les tout prochains jours, des 

cadres de chaque département de la 

région tiendront des réunions pour 

préparer les missions à venir. Et 

cette délégation des cadres que je 

conduirai sillonnera les chefs lieux 

de département pour porter le message 

de paix, de réconciliation du 

Gouvernement en attendant que la 

Commission pardon, vérité et 

réconciliation travaille. Une fois de 

plus, je dis que la justice sera rendue 

de façon équitable pour ne pas 

encourager des assassins. 

Honnêtement, à vous entendre, 

l’on a l’impression que vous n’êtes 

pas prêt à pardonner de sitôt… 

Les actes sont déjà posés, il faut les 

juger avant d’arriver au pardon. En 

clair, je suis prêt à pardonner, mais 

dans la vérité et la justice. Il faut que 

ces personnes qui ont commis de 

tels actes, s’expliquent et soient 

sanctionnées. Si cela n’est pas fait, 

ce sera difficile que je pardonne. 

C’est la deuxième fois qu’ils brûlent 

mon village. Comme pour la 

première fois, elles n’ont pas été 

punies, ces personnes ont récidivé. 

Parlons maintenant du plan d’urgence 

du Gouvernement. L’Ouest 

doit certainement occuper une 

place de choix dans ce plan… 

Absolument ! Le Président de la 

République a pris un programme 

d’urgence pour soulager toutes les 

régions de Côte d’Ivoire y compris 

l’Ouest. Tous les ministères (Santé, 

Salubrité urbaine, Education, 

Energie etc.) ont été pris en compte. 

Aucune des régions (Moyen 

Cavally et Dix-huit montagnes) de 

l’Ouest n’a été oubliée par le Chef 

de l’Etat, Alassane Ouattara. Mais 

avant ce programme, il y a la partie 

humanitaire qui est préoccupante. 

Nous devons rendre les villages 

salubres, construire des tentes et 

encadrer les populations en détresse. 

Les organisations humanitaires 

sont prêtes pour nous accompagner 

pour la partie initiale. 

La question foncière est un problème 

très important. 

L’Etat en est –il conscient? 

Absolument ! Cette question foncière 

va faire l’objet d’un examen 

sérieux en s’appuyant sur la loi afin 

de privilégier les intérêts des propriétaires 

terriens et aussi prendre 

en compte les intérêts de ceux qui 

ont labouré et planté. C’est un dossier 

très sérieux, sensible dans 

lequel il ne faut pas privilégier un 

camp au détriment de l’autre. Il faut 

reconnaître et considérer le travail 

abattu par les allogènes (exploitants 

agricoles) qui cohabitent avec les 

autochtones depuis plusieurs 

années. Eux aussi doivent respecter 

le fait que celui qui est propriétaire 

de la terre est celui qui en a la propriété. 

En somme, le propriétaire a 

ses droits de même que l’exploitant. 

La loi résous cela et il faut donner 

force à cette loi de l’appliquer stric- 

Avis aux annonceurs 

tement. Nous serons présent le jour 

venu pour expliquer tout aux populations. 

Pour que, sur la base de la 

loi, tout le monde soit satisfait, tranquille. 

Il faut éviter inutilement 

d’entretenir des foyers de tension 

qui peuvent exploser dans une 

situation de crise comme celle-là. 

M. le ministre, excusez-nous de 

reparler des miliciens. Parmi ceux 

qui s’étaient déportés à Yopougon, 

figuraient encore en grand nombre, 

de jeunes de la communauté 

wê… 

C’est la triste constatation. J’avoue 

que la guerre a détruit notre région 

et décimé nos jeunes. Il est grand 

temps que cet esprit qui anime cette 

jeunesse wê soit abandonné. 

A Gagnoa, Mama, chez l’ancien 

Chef d’Etat, il n’y a pas eu de guerre. 

Pourquoi alors c’est à l’Ouest, 

dans le Moyen-Cavally que l’on 

s’est approprié cette guerre ? 

A Yopougon, ç’a été infernal. De 

nombreuses exaltions y ont été 

commises. C’est dommage ! 

Je pense que cette situation devrait 

interpeller nos frères qui ont instrumentalisé 

ces jeunes. Ils ne leur ont 

pas du tout rendu service. 

A ces jeunes, je leur demande d’utiliser 

positivement ce courage qui 

les anime, cette énergie qu’ils ont, 

au lieu de détruire leur pays. Il faut 

qu’ils mettent cette force, ces atouts 

au service de la Côte d’Ivoire 

notamment pour la défense nationale. 

Comment allez-vous y prendre 

pour ramener à la raison 

cette fameuse jeunesse? 

Un travail en profondeur est à faire 

pour sensibiliser, conscientiser 

(c’est le mot qui convient) les jeunes 

wê pour qu’ils se débarrassent 

de cet esprit guerrier pour privilégier 

la paix et le développement du 

pays. 

En tant que fils de ce terroir, 

n’êtes-vous pas gêné aujourd’hui 

d’appartenir à une telle communauté? 

Je ne raisonne pas comme ça sinon 

je ne serais pas là. 

L’analyse que je peux faire, est 

qu’en 1995, le Président Bédié a 

gagné dans toutes les régions de 

l’Ouest, en 2000, le Général Guéi a 

également tout raflé à l’Ouest et en 

2010, Gbagbo s’est aussi imposé à 

l’Ouest pendant l’élection présidentielle. 

Cela signifie que celui qui est au 

pouvoir est toujours soutenu par la 

communauté Wê. C’est une constatation 

qui n’engage que moi. 

Je pense que nous avons besoin 

d’un peu plus de conviction dans ce 

que nous faisons. Quand vous êtes 

convaincus, il faut que votre 

conviction demeure. Je ne veux pas 

stigmatiser des régions mais il y en 

a qui, en 1995, 2000 et 2010 ont 

voté pour le Fpi lors de l’élection 

présidentielle. Je ne demande pas 

d’être constant quelle que soit la 

situation même si le parti concerné 

travaille mal. Mais, au moins, ces 

3 

régions ont le mérite d’être constantes 

en défendant une certaine vision. 

Mais nous (les Wê), suivons sans 

faire preuve de beaucoup de discernement 

des gens. Je pense que nous 

(surtout les cadres et les leaders) 

avons besoin d’un peu plus de 

conviction pour agir. 

Le président du Pdci Rda, Henri 

Konan Bédié, est considéré, 

aujourd’hui, comme l’apôtre 

de la paix en Côte d’Ivoire. En 

tant que fils de ce parti, comment 

ressentez-vous cela au moment 

où le Chef de l’Etat, Alassane 

Ouattara prône le pardon 

et la réconciliation? 

La sagesse du président Henri 

Konan Bédié qui est aussi celle du 

Président Félix Houphouët-Boigny, 

nous la partageons et l’en avons 

bénéficié. Elle est une éducation 

pour nous. C’est pourquoi, le nouveau 

Président de la République et 

fils du Président Houphouët- 

Boigny, travaille également dans ce 

sens. Cependant, il ne faut pas se 

voiler la face. Oui à la réconciliation 

mais oui à la vérité et à la justice. 

On ne peut pas ne pas traiter ces 

questions de fond et dire que la 

réconciliation est scellée. 

Vraiment il faut mettre l’accent sur 

les tueries, les crimes, les exactions 

surtout celles du Moyen-Cavally, et 

de Yopougon. Les acteurs et les 

commanditaires de cette barbarie 

doivent s’expliquer et être sanctionnés. 

Il est grand temps de donner 

l’exemple par la justice et l’équité. 

Après quoi, le mal sera facile 

à extirper de nos rangs. Et la 

réconciliation pourra se faire dans la 

sincérité. 

Croyez-vous en l’avenir 

de la Côte d’Ivoire sous le Rhdp? 

Absolument ! Le Président de la 

République Alassane Ouattara a été 

élu parce qu’il a le meilleur programme 

et le meilleur profil. Il est 

l’homme de la situation qui a une 

certaine expérience et, expertise 

dans divers domaines. Il a fait ses 

preuves quand il était Premier 

ministre de Côte d’Ivoire et 

Directeur général adjoint du Fonds 

monétaire international (Fmi). Tout 

le monde sait ce que le Président 

Ado peut faire et apporter à notre 

pays. Que ce soit dans les domaines 

de l’agriculture, du sport, de la 

santé, de l’éducation, des infrastructures 

économiques, de la femme, 

de la Jeunesse, de la salubrité etc. , 

il y a un programme très alléchant, 

un challenge important à relever. 

C’est dommage que nous soyons en 

retard de quatre mois et qu’on nous 

ait créé de nouveaux problèmes à 

résoudre. Mais rassurons-nous, le 

Président de la République veut que 

ces chantiers soient ouverts immédiatement 

et que le peuple ivoirien 

sache de quoi il est capable. 

Je pense que tous les Ivoiriens 

seront très heureux de voir la Côte 

d’Ivoire reprendre sa place dans le 

concert des grandes nations. 

INTERVIEW RÉALISÉE PAR 

JEAN-BAPTISTE BÉHI 

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4 

Éditorial 


Est-ce vraiment fini ? 

Un ami du Rdr me disait: «M. le président, 

nous n’avons pas tous voulu entendre raison, 

Satan nous a possédés tous.» C’est ce qu’a 

expliqué M. Paul Yao N’dré, le président du 

Conseil constitutionnel, lors de la prestation 

de serment du Président de la République 

vendredi dernier au palais présidentiel. Que 

le président de l’institution chargée de dire le 

droit en dernier ressort me permette de rectifier 

ses propos: Satan n’a possédé personne 

dans ce pays. Peut-être seulement lui, les membres de 

son institution et les partisans de Laurent Gbagbo. La 

majorité des Ivoiriens sont restés très lucides. Il s’est 

trouvé tout simplement que dans ce pays, une institution 

chargée de dire le droit a choisi délibérément de lui tordre 

le cou, pour permettre à un ami, et par ricochet à soimême, 

de rester au pouvoir, en dépit des risques qu’une 

telle décision faisait peser sur la cohésion sociale et sur 

la paix dans le pays. Ce ne sont pas les avertissements 

qui n’ont pas été donnés à M. Paul Yao N’dré sur les 

risques qu’il faisait courir à la nation en prenant sa décision 

inique. Il a eu tout le loisir de la corriger, mais il a 

refusé de le faire. Il ne le fait aujourd’hui que parce que 

la force les a vaincus, lui et tous les partisans de Laurent 

Gbagbo. «Aujourd’hui plus que jamais, la Côte d’Ivoire 

doit recourir à la loi pour garantir ses institutions, sécuriser 

les personnes et les biens, promouvoir et sauvegarder 

les actes, les actions et les activités tant dans le secteur 

privé que public», a dit aussi M. Yao N’dré. Que 

n’a-t-il pas eu de telles pensées, lorsque l’occasion lui fut 

donné de dire la loi qui devait garantir la paix dans le 

pays, sécuriser les personnes et les biens! Ce qui est 

remarquable chez Yao N’dré et les siens est que l’on 

n’entend aucun mot de contrition, aucune espèce de 

remord. «Nous avons tous été possédés par Satan», dit le 

président du Conseil constitutionnel pour expliquer sa 

forfaiture. Lors de sa première rencontre avec le Chef de 

l’Etat, il s’est contenté de dire que nous étions tous 

responsables, mais qu’individuellement, il ne se reconnaît 

aucun tort. Lorsque l’on rapproche tout cela de certaines 

paroles prononcées par d’autres membres de ce 

que l’on appelait la Refondation, de certains de leurs 

comportements, même vis-à-vis du Chef de l’Etat (je 

pense notamment à l’attitude de Mamadou Koulibaly 

lors de sa première rencontre avec le Chef de l’Etat), on 

peut se demander si vraiment tout est fini, si les partisans 

de Laurent Gbagbo ont vraiment reconnu et accepté le 

fait que leur champion a été battu dans les urnes et que 

par leur refus de reconnaître cette défaite, la Côte 

d’Ivoire s’est trouvée plongée dans une guerre meurtrière 

qui aurait pu dégénérer en guerre civile aux conséquences 

incalculables si des forces internationales n’étaient 

pas intervenues. Je remarque qu’aucun d’eux n’a 

encore dit: «Oui nous reconnaissons que M. Ouattara a 

vraiment été élu par les Ivoiriens, mais nous avons voulu 

forcer pour rester au pouvoir, sans savoir que cela nous 

conduirait aussi loin. Nous regrettons.» Lorsque l’on lit 

leurs déclarations entre les lignes, ils nous disent: «C’est 

parce que la France vous a aidés à nous vaincre que 

nous nous inclinons.» On peut se demander si au fond 

d’eux, les partisans de Laurent Gbagbo ne cherchent pas 

surtout à s’assurer une protection en faisant allégeance, 

tout en se préparant pour une revanche. Qui comprendrait 

que l’on s’en prenne à quelqu’un qui, comme Yao 

VENANCE KONAN 

venancekonan@yahoo.fr 

On peut se 

demander si 

vraiment tout est fini, 

si les partisans de 

Laurent Gbagbo ont 

vraiment reconnu et accepté le fait 

que leur champion a été battu 

dans les urnes et que par leur 

refus de reconnaître cette défaite, 

la Côte d’Ivoire s’est trouvée plongée 

dans une guerre 

meurtrière qui aurait pu 

dégénérer en guerre civile aux 

conséquences incalculables 

si des forces internationales 

n’étaient pas intervenues. 

Je remarque qu’aucun d’eux 

n’a encore dit: «Oui nous 

reconnaissons que M. Ouattara a 

vraiment été élu par les Ivoiriens, 

mais nous avons voulu forcer 

pour rester au 

pouvoir, sans savoir 

que cela nous 

conduirait aussi loin. 

Nous regrettons.» 

N’dré et les autres, est allé à l’hôtel du Golf faire allégeance 

au nouveau pouvoir, surtout que celui-ci parle 

de paix, de réconciliation et de pardon? 

Dans son discours de vendredi dernier, le président du 

Conseil constitutionnel demandait que la loi garantisse 

les institutions et sécurise les personnes et les biens. 

Ne plaidait-il pas surtout pour lui et les siens? Il va de 

soi que nous sommes aujourd’hui à l’ère du règne de 

la loi. Et nous n’accepterons pas que ceux qui ont 

perdu le pouvoir subissent l’arbitraire. Mais sont-ils 

vraiment prêts, eux, de leur côté, à laisser le Président 

élu par les Ivoiriens gouverner le pays? De nombreuses 

informations dont nous n’avons pas de raison de 

douter de la véracité, en raison de la qualité de ceux 

qui nous les ont données, font état de l’infiltration de 

nombreux mercenaires libériens du côté de la frontière 

ouest. Nous savons aussi que tous les pontes du 

régime précédent se trouvent, pour la plupart, au 

Ghana voisin où ils circulent librement, et que bon 

nombre d’entre eux ont pu amasser de colossales fortunes 

avant de quitter le pouvoir. Nous savons également 

que de très hautes autorités ghanéennes supportaient 

le régime de Laurent Gbagbo, qui, rappelons-le, 

a recueilli la majorité des voix dans les régions du sudest 

de notre pays, frontalières du Ghana. Et nous 

savons que le malheur de la Côte d’Ivoire ne fait pas 

que des malheureux dans la région, puisque tout ce qui 

fait la force de notre pays est alors détourné vers ses 

voisins. Ils sont encore nombreux, les Moudjahidines 

de Laurent Gbagbo, prêts à tous les djihads pour faire 

revenir leur dieu. Jusqu’à ce jour, de nombreuses personnes 

font des séances de prières au cours desquelles 

le retour de l’ancien Président est annoncé pour une 

date prochaine, comme celui de Jésus-Christ ou de 

l’Imam caché des Chiites. Ils sont aussi nombreux 

ceux qui, sans verser dans un mysticisme qui peut 

faire sourire, mais peut-être tout aussi dangereux, 

cherchent tout simplement à récupérer, par tous les 

moyens, un pouvoir qu’ils ne peuvent se résoudre à 

accepter d’avoir perdu. Et il y a ceux qui, tout en 

sachant qu’il leur sera très difficile de revenir au pouvoir, 

n’en sont pas moins décidés à pourrir son pouvoir 

à Alassane Ouattara, parce qu’ils se sont convaincus 

que ce dernier est derrière la rébellion de 2002, en se 

disant: «Il nous a empêché de gouverner, nous l’empêcherons 

nous aussi de gouverner.» Il faut bien lire la 

déclaration de Yao Ndré lorsqu’il disait vendredi dernier, 

lors de la prestation de serment: «Aucune composante 

sociale à elle seule, aucune région à elle seule, 

aucun parti politique seul ne pourra rebâtir la Côte 

d’Ivoire.» Ne peut-on pas voir là une forme de chantage? 

«Vous gouvernez avec nous et nous continuons 

de manger, sinon…» 

Nous sommes à l’heure de la nécessaire réconciliation. 

Mais cet impératif ne doit pas nous faire perdre 

de vue la tout aussi nécessaire vigilance. Les Ivoiriens 

sont tous fatigués et ils veulent vivre dans la paix et 

l’espérance en des lendemains meilleurs. Mais il est 

illusoire de croire que ces aspirations sont partagées 

par tout le monde, et surtout par ceux qui ont régné 

pendant dix ans par la violence, en piétinant tous les 

codes juridiques, démocratiques et moraux. 

““ PAR


Le président ivoirien déchu, 

Laurent Gbagbo, a été entendu 

samedi pour la première fois par 

la justice, en l’absence de ses 

avocats français, refoulés la 

veille à l’aéroport d’Abidjan, faute 

de visas en règle et qui dénoncent 

une “manipulation” des autorités. 

Cette audition est survenue au lendemain 

de la prestation de serment 

d’Alassane Ouattara comme président 

de la République à Abidjan, au 

cours de laquelle il a promis 

“réconciliation et justice”. 

“Laurent Gbagbo a été auditionné 

en présence de son médecin personnel”, 

a déclaré à l’AFP le procureur 

de la République d’Abidjan, 

Simplice Kouadio Koffi, en sortant 

de la villa isolée de Korhogo, dans 

le nord de la Côte d’Ivoire, où M. 

Gbagbo est assigné à résidence. 

M. Koffi est resté un peu plus d’une 

heure dans la résidence présidentielle 

de Korhogo, protégée par des 

éléments des Forces républicaines 

de Côte d’Ivoire (Frci) et des 

Casques bleus de l’Opération des 

Nations unies en Côte d`Ivoire 

(Onuci), ont constaté des journalistes 

de l’AFP. 

L’ancien chef d’Etat n’a pas pu être 

assisté par ses avocats français, 

Mes Jacques Vergès et Marcel 

Ceccaldi, qui ont été refoulés vendredi 

à leur arrivée à l’aéroport 

d’Abidjan. Leurs visas n’étaient 

pas en règle et tous deux étaient 

encore en France samedi. 

“C’est donc pour cela qu’ils ont 

voulu nous empêcher de venir. La 

manipulation est évidente”, a réagi 

Marcel Ceccaldi, qui veut saisir la 

Commission des droits de l’homme 

des Nations unies. “D’un côté, on 

annonce la création d’une 

Commission vérité et réconciliation 

et de l’autre on engage des poursuites 

contre le Président. 

Cela va accentuer les lignes de cassure 

à l’intérieur du pays”, a-t-il 

jugé. 

Mes Vergès et Ceccaldi comptent 

se rendre lundi à l’ambassade de 

Côte d’Ivoire à Paris pour demander 

un visa. 

Pour les défenseurs de l’ancien 

Président, la loi ivoirienne prévoit 

Dans le souci de mieux 

contrôler les entrées et le 

séjour des étrangers en 

Côte d’Ivoire, l’Etat de 

Côte d’Ivoire a institué, 

depuis le 25 juillet 2009, des 

visas biométriques sécurisés et 

plus fiables. En conséquence, les 

visas dits manuels n’ont plus 

cours. 

Toutefois, ils peuvent être délivrés 

à titre exceptionnel et avec 

l’accord préalable de l’ambassadeur, 

chef de mission diplomatique. 

Comme ce fut le cas pendant la 

crise post- électorale. 


Enquête préliminaire Après deux reports, l’interrogatoire de l’ancien 

Chef d’État par le procureur de la République s’est déroulé à Korhogo. 

La première audition de 

Gbagbo, sans ses avocats 

Le procureur de la République, Simplice Kouadio Koffi, et le commandant de 

la zone de Korhogo, Fofié Kouakou, à la résidence présidentielle. PHOTO: AFP 

que l’audition ne peut avoir lieu si 

M. Gbagbo exige la présence de ses 

avocats. 

Vendredi soir, le procureur de la 

République Simplice Kouadio 

Koffi avait toutefois indiqué à 

l’AFP que “la présence des avocats, 

si elle est souhaitable, n’est 

pas obligatoire”. 

Laurent Gbagbo était entendu dans 

le cadre d’une enquête préliminaire 

portant sur la crise née de la contestation 

du scrutin présidentiel du 28 

novembre 2010, au cours de laquelle 

3.000 personnes ont trouvé la 

mort, selon les autorités. 

Des accusations d’exactions, de 

concussion et d’appels à la haine 

pèsent contre M. Gbagbo, qui avait 

refusé de reconnaître la victoire de 

son rival Alassane Ouattara et a été 

arrêté à l’issue de quinze jours de 

combats le 11 avril dans la résidence 

présidentielle à Abidjan. 

“Nous avons exclu ce qui relève de 

la compétence de la Cour pénale 

internationale (CPI), comme les 

crimes contre l’humanité”, avait 

précisé le ministre ivoirien de la 

En violation flagrante de ces 

dispositions qui relèvent de la 

souveraineté de chaque Etat, le 

consul honoraire de Côte 

d’Ivoire à Nancy a octroyé un 

visa de séjour en Côte d’Ivoire à 

Me Jacques Verges sans en avoir 

informé les services consulaires 

de l’ambassade de Côte d’Ivoire 

à Paris. 

Un visa acquis dans ces conditions 

pour le moins irrégulières 

est frappé de nullité. 

La police de l’air et des frontières 

de Côte d’Ivoire était donc 

fondée à refuser l’entrée sur le 

territoire ivoirien à Me Jacques 

Justice, Jeannot Kouadio 

Ahoussou. 

Le procureur de la CPI, Luis 

Moreno-Ocampo, a indiqué mardi 

que ses services préparaient une 

demande au tribunal pour ouvrir 

une enquête concernant des massacres 

commis en Côte d’Ivoire. 

Le procureur de la République a 

précisé qu’il allait poursuivre ses 

auditions en entendant l’ex- 

Première dame, Simone Gbagbo, 

dimanche à Odienné (nord-ouest). 

Outre l’ancien Président et son 

épouse, quelques 200 personnalités 

de l’ancien régime, assignées à résidence 

à travers le pays, doivent 

aussi être entendues, d’ici la fin du 

mois de juin, selon le ministère de 

la Justice. 

Par ailleurs, trois experts internationaux 

indépendants mandatés par 

l’Onu sont arrivés mercredi en Côte 

d’Ivoire, afin d’enquêter sur les 

violations graves des droits de 

l’homme commises depuis la présidentielle. 

Les précisions de l’ambassade de Côte d’Ivoire en France 

AFP 

Verges, conformément aux textes 

en vigueur en matière d’immigration 

en Côte d’Ivoire, 

comme elle l’aurait fait à l’égard 

de toute autre personne. 

Il nous apparaît curieux que le 

requérant ait préféré s’adresser 

à notre consul honoraire de 

Nancy, plutôt que de formuler 

une demande en bonne et due 

forme auprès des services consulaires 

de l’ambassade à Paris où 

il réside. 

SEM. ALLY COULIBALY 

AMBASSADEUR 

DE CÔTE D’IVOIRE EN FRANCE 

5

6 

Profilage des Frci 

Le Programme national de réinsertion 

et de réhabilitation communautaire 

(Pnrrc) a procédé dans 

la matinée d’hier au lancement 

de l’opération d’identification 

des Forces républicaines de Côte 

d’Ivoire (Frci). Au cours de laquelle 

1000 à 2000 éléments étaient attendus. 

Au camp Gallieni, au Plateau, 

ces combattants, venus nombreux, 

se faisaient enregistrer auprès des 

agents du Pnrrc chargés de recueillir 

les données biométriques et alphanumériques. 

Une fiche d’identification 

leur a été remise à l’issue de 

l’enregistrement. 

Pour le coordonnateur national du 

Pnrrc, Ouattara Daniel, cette action 

est salutaire puisqu’elle s’inscrit 

dans la dynamique de la relance économique. 

Elle vise aussi à rassurer 

les investisseurs quant à la circulation 

des armes et à consolider les 

informations dans une base de données 

centralisée, vu que la crise 

post-électorale a fait évoluer les 

effectifs des Frci. Ce qui explique la 

nécessité de la mise à jour des 

anciennes bases de données. Selon 

le coordonnateur national, le lancement 

de l’opération d’identification 

a débuté avec les hommes du groupement 

tactique 3 dirigé par le commandant 

Chérif Ousmane. Un chro- 


Après les affrontements d’Abidjan, l’état-major 

procède au recensement des combattants en vue de leur réinsertion. 

Plus de 1 000 éléments à identifier 

Les hommes du Cdt Chérif Ousmane se sont mobilisés pour l’opération initiée par le Pnrrci. 

PHOTO: COULIBALY ABDOULAYE 

nogramme sera établi à l’effet d’identifier 

les autres combattants et un 

répertoire pour le suivi de chaque 

élément sera constitué. 

Pour Chérif Ousmane, cette opération 

va permettre aux Frci d’être plus 

efficaces sur le terrain. «Cette initiative 

est salutaire car elle va contri- 

COMMUNIQUE 

buer à donner une image positive de 

nos forces dans la sécurisation des 

biens et des personnes. Nous rassurons 

les uns et les autres: il n’y aura 

pas des laissés-pour-compte». Avant 

d’ajouter que «c’est aussi un avantage 

de contrôler nos effectifs. Car, 

en ville, certaines personnes se font 

Le Groupe FRATERNITE MATIN 

informe tous les annonceurs 

que sa Direction Commerciale 

et Marketing est ouverte du lundi 

au vendredi de 08 h à 15 h 00. 

Contacts: 

Tél.: 20 37 06 66 

Postes: 221 / 219 / 220 / 122 

Fax: 20 37 25 45 

passer pour des éléments des Frci et 

cela crée un peu de désordre. Nous 

allons mettre de l’ordre et rassurer 

les populations en matière sécuritaire». 

Le commandant Chérif Ousmane a 

exhorté ses hommes à faire des 

choix judicieux au cours de l’opération 

en précisant l’activité exercée 

avant d’être mobilisés car cela va 

faciliter la réinsertion de certains 

dans le tissu social. 

Le sergent Okon, après le processus 

d’identification, a affirmé que les 

habitants de Côte d’Ivoire doivent se 

tranquilliser. Chacun des combattants 

va être inscrit dans le fichier 

des Frci. Et ils se doivent d’être des 

modèles sur le terrain, a-t-il indiqué. 

Signalons que l’objectif général du 

Pnrrc est, entre autres, de contribuer 

à la restauration d’un climat de sécurité 

et de paix. 

CHRISTIAN DALLET 

Res publica 

SÉCURISATION. Les Forces 

républicaines de Côte d’Ivoire 

(Frci) ont rassuré l’ensemble des 

chefs de village du département 

de Dimbokro quant à la sécurisation 

du périmètre placé sous leur 

autorité. C’était au cours d’une 

rencontre avec les têtes couronnées 

qui s’est tenue le 4 mai dernier 

à la salle des fêtes de la mairie. 

Les chefs qui ont répondu 

nombreux à l’appel de leur collectif 

ont saisi cette occasion 

pour exprimer leur inquiétude. 

Depuis le départ des gendarmes 

et policiers de la ville et l’arrivée 

des Frci, les chefs considèrent 

que quand bien même la commune 

serait sécurisée, les villages 

abandonnés sont exposés à 

toutes sortes d’insécurité. La 

nouvelle équipe des Frci placée 

sous le commandement du sergent-chef 

Koné, s’est dit 

confiante. Et capable de garantir 

la sécurité aussi bien dans la 

commune que dans les villages. 

Décret n°2011- 0096 

du 04 mai 2011 portant 

création d’un Comité 

d’organisation de 

l’investiture du Président 

de la République. 

Le Président de la République 

Vu la Constitution ; 

Vu le décret n°2010-01 du 04 

décembre 2010 portant nomination 

du Premier ministre; 



des membres du Gouvernement; 



du Directeur de cabinet du Président 

de la République; 

Vu le décret n°2011-0032 du 17 janvier 

2011 portant délégation temporaire 

de fonctions aux membres du 

Gouvernement; 

Décrète : 

Article 1 er : Il est créé un Comité 

chargé de l’organisation de 

l’Investiture du Président de la 

République, placé sous l’autorité du 

Premier ministre, ci-après désigné 

«Le Comité d’Organisation ». 

Article 2: La cérémonie de 

l’Investiture du Président de la 

République sera organisée le 21 mai 

2011 à Yamoussoukro. 

Article 3: Le Comité d’organisation 

est présidé par Monsieur le ministre 

Marcel Amon-Tanoh, Directeur de 

Cabinet du Président de la 

République. Il est assisté de deux (2) 

vice- présidents, de douze (12) présidents 

de commissions. 

Il est doté d’un (1) Secrétariat technique 

rattaché au président du 

Comité d’Organisation. 

Article 4 : Les vice-présidences du 

Comité d’Organisation sont assurées 

par: 

- M. Patrick Achi, ministre des 

Infrastructures économiques; 

- Mme Kandia Camara, Ministre de 

l’Education nationale. 

Article 5 : Le Secrétariat technique 

du Comité d’Organisation est assuré 

par M. Kouadio Konan, Ingénieur 

des Sciences géographiques, 

Docteur de l’Observatoire de Paris. 

Article 6: Le Comité d’Organisation 

est composé de douze (12) commissions 

ci-dessous énumérées : 

1. la Commission Réceptifs hôteliers 

et Logement, 

2. la Commission Protocole et 

Hébergement, 

3. la Commission Sécurité et 

Identification, 

4. la Commission Santé, 

5. la Commission Réhabilitation des 

Infrastructures, 

6. la Commission Energie et 

Electricité, 

7. la Commission Communication et 

des Nouvelles technologies de 

l’Information et de la 

Communication, 

8. la Commission Mobilisation et 

Animation, 

9. la Commission Transport; 

10. la Commission Restauration, 

11. la Commission Finances, 

12. la Commission Réceptions 

Officielles. 

Article 7 : Les Commissions du 

Comité d’Organisation sont présidées 

par des Membres du 

Gouvernement, selon leurs domaines 

d’attribution ou par des personnalités 

choisies en raison de leurs 

compétences ainsi qu’il suit : 

- Président de la Commission 

Réceptifs hôteliers et Logement: 

Me Jeannot Ahoussou Kouadio, 

Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, 

ministre de la Justice et des Droits de 


Comité d’organisation de l’investiture 

du Président Ouattara 

l’Homme, délégué dans les fonctions 

de ministre de la Construction 

de l’Urbanisme et de l’Habitat; 

- Président la Commission Protocole 

et Hébergement : M. Jean Marie 

Kacou-Gervais, Ministre des 

Affaires Etrangères et de 

l’Intégration Africaine; 


Sécurité et Identification : M. 

Hamed Bakayoko, ministre de 

l’Intérieur; 

- Président de la Commission Santé 

et Prévention : M. Rémi Allah- 

Kouadio, ministre de la Production 

animale et des Ressources halieutiques, 

délégué dans les fonctions de 

ministre de la Santé et l’Hygiène 

Publique; 


Réhabilitation des Infrastructures: 

M. Patrick Achi, ministre des 

Infrastructures économiques; 


Energie et Electricité : M. Adama 

Toungara, ministre des Mines et de 

l’Energie; 


Communication et Nouvelles technologies 

de l’Information et de la 

Communication: M. Hamed 

Bakayoko, ministre de l’Intérieur, 

délégué dans les fonctions de ministre 

de la Communication; 


Mobilisation et Animation: Mme le 

ministre Jeanne Peuhmond; 


Transport : M. Patrick Achi, ministre 

des Infrastructures économiques, 

délégué dans les fonctions de 

Ministre des Transports; 


Restauration : Mme Kandia Camara, 

Ministre de l’Education nationale; 


Finances : Monsieur Charles Koffi 

Diby, ministre de l’Economie et des 

Finances; 


Réceptions officielles : M. Venance 

Georges Kassi Angama, Directeur 

Général du Golf Hôtel. 

Article 8 : Les membres des 

Commissions sont proposés par les 

Présidents desdites Commissions au 

Président du Comité d’Organisation. 

Article 9: Le Comité d’Organisation 

se réunit chaque fois que de besoin, 

sur convocation de son Président. 

Article 10: Le Président du Comité 

d’Organisation peut convier aux 

réunions dudit Comité toute personne 

ressource dont il juge la présence 

utile. 

Article 11: Dans le cadre de l’organisation 

de la présente cérémonie, il 

peut être procédé à des réquisitions, 

à la demande du président du Comité 

d’organisation: 

- d’une part, de toute ressource 

humaine compétente de l’administration 

publique, des établissements 

publics nationaux ou des sociétés 

d’Etat, susceptible d’apporter appui 

audit Comité; 

- et, d’autre part, de tout matériel 

(véhicules, photocopieurs, équipements 

informatiques, etc.) appartenant 

à l’administration publique, aux 

établissements publics nationaux ou 

aux sociétés d’Etat, susceptible d’être 

exploité par le Comité d’organisation. 

Article 12 : Les charges de fonctionnement 

du Comité d’organisation 

sont imputables au budget de l’Etat. 

Article 13 : Le présent décret prend 

effet à compter de sa date de signature 

et sera publié au Journal officiel 

de la République de Côte d’Ivoire. 

Fait à Abidjan, le 4 mai 2011 

ALASSANE OUATTARA


Fraternité Matin / Lundi 9 mai 2011 7 

Sortie de crise 

Au lendemain de la prestation de serment du Président 

Alassane Ouattara, Adama Bictogo a demarré la fête à Agboville. 

“Que chacun de nous soit 

un ambassadeurdu pardon” 

Que chacun de nous soit un 

ambassadeur du pardon et de 

la tolérance ... » 

«Séchez vos larmes, apaisez 

vos cœurs et vos esprits. 

Brave-tchè est là. Avec ADO, c’est 

l’espoir, la renaissance et la dignité 

de la Côte d’Ivoire. Continuez à lui 

faire confiance; dans 6 mois, le pays 

va changer avec des actions d’envergure 

dans le domaine du développement. 

Le Président Alassane 

donnera à la Côte d’Ivoire ce dont 

elle a besoin: l’école et les soins 

gratuits, les routes, les banques spécialisées 

en micro-finance pour les 

femmes et la réouverture de l’usine 

Cotivo à Agboville. (…) Mais le 

Président a besoin de nous tous 

pour gagner ce pari. Allons vers 

ceux qui n’ont pas voté pour ADO et 

montrons-leur notre fraternité, 

notre amour. Que chacun de nous 

soit un ambassadeur du pardon et 

Adama Bictogo, conseiller du Chef 

de l’État. PHOTO: SYLLA YACOUBA 

Prestation de serment du Président Ouattara 

L’Union africaine s’en réjouit 

La Commission de l’Union africaine 

(UA) se réjouit de la prestation 

de serment du Président 

Alassane Dramane Ouattara, 

intervenue le 6 mai 2011, à 

Abidjan. Cette prestation de serment 

fait suite à la décision, en date 

du 4 mai 2011, du Conseil constitutionnel 

de la République de Côte 

d’Ivoire proclamant M. Alassane 

Dramane Ouattara Président de la 

République et reconnaissant, en raison 

de circonstances exceptionnelles, 

la validité des actes qu’il a déjà 

pris. 

La Commission de l’UA se félicite 

de ce que la décision du Conseil 

constitutionnel s’inscrive dans le 

cadre du communiqué du Conseil 

de paix et de sécurité (Cps) de l’UA 

de la tolérance ...». Ces propos, le 

directeur régional de campagne 

d’Ado dans l’Agnéby les a tenus 

dans la salle des fêtes de la mairie. 

Qui s’est avérée trop exiguë pour 

contenir la foule immense qui y était 

le samedi 07 mai. 

Adama Bictogo a aussi rendu hommage 

au président Bédié, aux Frci et 

à Soro Guillaume pour leur engagement 

sans faille aux côtés du Chef 

de l’Etat. Il a, par ailleurs, félicité 

tous les militants du Rhdp et particulièrement 

les femmes pour leur 

ténacité à faire triompher la vérité. 

Après quoi, une minute de silence a 

été observée à la mémoire de tous 

les défunt de ces moments de crise. 

«Le samedi 14 mai, une grande 

prière œcuménique aura lieu avec 

toutes les confessions religieuses 

d’Agboville. Ce sera un intense 

moment de recueillement et de prière 

pour la paix en Cote d’Ivoire», a 

Mort d’Ibrahim Coulibaly 

Son parti, Unir, espère que la lumière sera faite 

Le ‘‘Général’’ Ibrahim 

Coulibaly I.B est donc tombé 

au champ d’honneur ce mercredi 

27 avril 2011. 

Fin inattendue pour 

celui qui a toujours été au devant 

de la défense des intérêts du peuple 

de Côte d’Ivoire. 

En ces moments de grande tristesse, 

l’Unir s’incline devant la 

mémoire de ce combattant et 

salue les actes posés au nom du 

peuple. 

Au-delà de toutes les spéculations 

sur cette tragédie, point 

n’est besoin d’en rajouter. Cela 

dit, l’Unir espère, cependant, que 

toute la lumière sur la mort du 

du 10 mars 2011, entérinant les propositions 

formulées par le Groupe 

de haut niveau pour le règlement de 

la crise en Côte d’Ivoire. Cette décision 

du Conseil constitutionnel et la 

prestation de serment du Président 

Alassane Ouattara constituent une 

étape importante dans le processus 

de normalisation de la vie institutionnelle 

du pays. 

La Commission réitère l’appui de 

l’UA aux efforts des autorités ivoiriennes 

visant à promouvoir la 

réconciliation nationale, y compris 

la mise en place prévue d’une 

Commission Dialogue, Vérité et 

Réconciliation, conformément, du 

reste, aux propositions du Groupe 

de haut niveau de l’UA, telles 

qu’entérinées par le CPS, le 10 

‘‘Général’’ I.B sera faite afin que 

la réconciliation dans la vérité et 

la justice prônée par les nouvelles 

autorités soit une réalité. C’est à 

ce prix que l’on pourra apprécier 

les bonnes intentions. 

I.B mort, que devient son combat 

? 

Plus que jamais, l’Unir s’engage 

à pérenniser l’héritage politique 

du ‘‘Général’’ Ibrahim Coulibaly 

en répandant ses idées à travers 

une participation active à la vie 

politique ivoirienne. Gageons 

que les nouvelles autorités garantiront 

à tous les animateurs de la 

vie politique des conditions sécuritaires 

et juridiques égalitaires 

mars 2011. 

La Commission réaffirme la disponibilité 

de l’UA, en étroite coopération 

avec la Cedeao, à contribuer 

activement à l’ensemble du processus 

de consolidation de la paix en 

Côte d’Ivoire, y compris la réconciliation 

nationale et la reconstruction 

et le développement post?conflit, et 

ce dans le cadre du suivi des décisions 

pertinentes du Cps. A cet 

égard, des consultations sont en 

cours avec la Cedeao aux fins de 

convenir des modalités d’une 

action conjointe des deux organisations 

en appui aux efforts des autorités 

ivoiriennes. 

COMMUNIQUÉ 

DE L’UNION AFRICAINE 

pour que triomphe la vraie démocratie. 

Les militants et sympathisants de 

l’Unir sont priés de demeurer 

dignes, garder leur calme et rester 

à l’écoute de la direction du parti. 

Les dispositions sont en train d’être 

prises en vue d’organiser des 

funérailles dignes du grand combattant 

qu’a été le ‘‘Général’’ 

Coulibaly. En temps opportun, 

les dates, lieu et modalités seront 

portés à la disposition de tous les 

démocrates. 

Gloire à toi, combattant intrépide 

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL 

BAKAYOKO BOYARD 

ajouté le conseiller du Président de 

la République. 

En ce qui concerne les personnes 

qui sont encore cachées dans la 

«brousse», Adama Bictogo les a 

invitées à regagner la ville. «Ils 

n’ont rien à craindre ; qu’ils viennent 

apporter leur pierre à l’édifice 

car Agboville nous appartient 

tous», a-t-il dit. 

Rappelons qu’avant son intervention, 

le délégué Pdci d’Azaguié, 

Kotchi Prospère, a adressé un message 

de paix et de réconciliation en 

langue abbey. Le directeur régional 

de campagne adjoint d’ADO, 

Gnamba Yao Guillaume, a aussi 

rendu grâce à Dieu avant de déclarer 

que «la vérité a rattrapé le mensonge». 

Cette fête qui a tenu toutes ses promesses 

avec des chants et danses a 

vu la participation des Frci qui assuraient 

la sécurité avec à leur tête le 

commandant «Oustaze». 

DIALLO ALY 

CORRESPONDANT RÉGIONAL 

Boa Thiémélé 

“Laissons la jeunesse 

en dehors de la politique” 

L’ambassadeur Boa Thiémélé 

Amoakon Edjampan, vice- président 

de l’Assemblée nationale, 

s’est prononcé sur la situation 

politique du pays. C’était 

le week-end dernier au siège du 

conseil général d’Abengourou 

dont il est le président. D’entrée de 

jeu, l’ambassadeur Boa Thiémélé a 

tenu à féliciter les jeunes, les femmes, 

les enseignants et la société 

civile pour leur soutien sans faille. 

Evoquant les raisons de son absence 

au Golf Hôtel auprès de ses 

pairs, les présidents Alassane 

Ouattara et Henri Konan Bédié, il 

a indiqué que tout le monde ne 

pouvait rester au Golf et laisser la 

base orpheline. C’est pourquoi il 

est resté à Abengourou, pour coordonner 

les activités des jeunes. 

Parlant du second tour de l’élection 

présidentielle, l’ambassadeur 

a déclaré qu’il n’a jamais pensé 

que le Conseil constitutionnel n’allait 

pas dire le droit. «Je ne pensais 

pas que la politique pouvait nous 

entraîner dans une dérive aussi 

grave. Que l’on pouvait nier les 

résultats. Je suis déçu, tout en 

regrettant ce qui est arrivé à mon 

pays depuis le 28 novembre 2010», 

a-t-il dit. Concernant le président 

Alassane Ouattara, Boa Thiémélé 

sait qu’il va amener la Côte 

d’Ivoire vers le dialogue et la prospérité 

afin que le pays retrouve 

son lustre d’antan. Il souhaite que 

par le pardon, tous les Ivoiriens se 

rassemblent autour de lui; car, la 

Côte d’Ivoire a beaucoup d’atouts. 

Par ailleurs, il souhaite une santé 

de fer au Président et aux membres 

du gouvernement afin qu’ils réparent 

ce qui est réparable et que la 

Côte d’Ivoire reprenne du service. 

«Il faut que les Ivoiriens se pardonnent 

par la justice. La réconciliation 

suppose la justice. C’est 

pourquoi, je souhaite que tous ceux 

qui sont interpellés soient jugés le 

plus rapidement possible. Quant à 

moi, je pardonne à tous ceux qui 

m’ont offensé et même ceux qui ont 

tenté de m’assassiner. Je suis près 

à m’asseoir sur la même table 

qu’eux. Soyons indulgents les uns 

envers les autres», a-t-il révélé. 

Concernant la jeunesse, le président 

Boa Thiémélé a fait savoir 

qu’elle a été instrumentalisée et 

armée pour tuer les uns et les autres. 

«La Côte d’Ivoire se retrouve 

petit à petit, qu’on se pardonne. 

Laissons la jeunesse en dehors de 

la politique pour que notre pays 

vive en paix. Avec l’arrivée 

d’Alassane Ouattara, la concrétisation 

de l’union des enfants de feu 

Félix Houphouët-Boigny, la Côte 

d’Ivoire va renaître», a-t-il indiqué. 

Quant aux Ivoiriens réfugiés 

dans les pays voisins, l’ambassadeur 

leur demande de rentrer au 

pays. 

SOURI KONÉ 

COORESPONDANT RÉGIONAL 

TROPICAL RUBBER CÔTE D'IVOIRE 

Société d'Economie Mixte au Capital de 2.000.000.000 F CFA 

Avec Conseil d'Administration. 

Siège Social: Anguédédou - Km26, Route de Dabou 

Tél. : 23 45 22 63/ Fax: 23 45 22 54 

AVIS DE CONVOCATION 

A l'Assemblée Générale Ordinaire du 25 Mai 2011. 

Messieurs les actionnaires sont convoqués en Assemblée 

Générale Ordinaire le Mercredi le 25 Mai 2011 à 10h30 à l'hôtel 

TIAMA, Abidjan-Plateau, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour 

suivant : 

- Rapport de Gestion du Conseil d'Administration sur l'exercice 

clos le 31 Décembre 2010 

- Rapport Général des Commissaires aux Comptes sur les 

comptes et bilans arrêtés au 31 Décembre 2010 

- Rapport Spécial sur les conventions réglementées 

- Approbation des comptes clos au 31 Décembre 2010 

- Affectation des résultats 

- Quitus aux Administrateurs 

- Quitus aux Commissaires aux Comptes 

- Pouvoirs en vue des formalités 

- Questions diverses. 

Les documents prescrits par la loi sont tenus à la disposition des 

actionnaires au siège social dès quinze jours qui précèdent la 

date de l'Assemblée. 

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

8 

Fin de parcours pour l’Asec 

Mimosa en Ligue des 

champions. Samedi dernier, 

au stade Mohamed V de 

Casablanca, les protégés de 

Sébastien Désabre, après avoir 

livré un match héroïque devant 

les Marocains du Raja, sont tombés 

l’épée à la main, à l’issue des 

tirs au but (4-5). Dans cette 

confrontation quitte ou double, 

Diomandé Ahmed Hervé et ses 

coéquipiers n’ont pas été ridicules. 

Loin de là. Bien organisés 

dans tous les compartiments, et 

faisant montre d’un bel esprit de 

solidarité et de combativité, ils 

ont donné du fil à retordre au leader 

du championnat marocain. 

Après une première période de 

jeu âprement disputée, les Jaune 

et noir prennent la direction des 

opérations. Au sortir d’une offensive, 

N’doua Patrick Iréné donne 

l’avantage à son équipe (56 e ). A 

partir de cet instant, les Rajaouis 

poussés par le public acquis à leur 

cause, sonnent constamment la 

charge. Mais l’arrière garde des 

Mimosas reste imperméable. 

Tetchy Daniel, par des arrêts 

réflexes sur des «balles chaudes» 

des attaquants adverses, 

Les Los Angeles Lakers, doubles 

champions en titre, sont 

aux portes de l’enfer. Ils sont 

menés (0-3) dans la série après 

leur défaite (98-92), samedi 

nuit, face à Dallas. Un passif qu’aucune 

équipe en Nba n’a, jusqu’ici, 

réussi à surmonter. 

Derrière un Dirk Nowitzki toujours 

aussi impressionnant avec 32 

points, les Mavs ont encore fait la 

différence dans le money-time en 

infligeant un cinglant 18-6 dans le 

dernier quart temps aux coéquipiers 

de Kobe Bryant. «Black 

Mamba» qui n’a été que l’ombre de 

lui-même avec 17 points, et seulement 

2 unités dans les 5 dernières 

minutes, n’a pu empêcher une nouvelle 

défaite des Californiens. Les 

Mavericks peuvent désormais viser 

le «sweep» (victoire en quatre matches) 

et rejoindre Memphis ou 

Oklahoma en finale de conférence 

à l’Ouest. 

Dans l’autre rencontre, Derrick 

Rose était heureux de mener les 

Chicago Bulls vers un nouveau 

succès face aux Atlanta Hawks. Le 

nouveau meilleur joueur de la saison 

(Mvp 2011) a passé 44 points à 

la défense d’Atlanta, pénétrant à 

loisir dans la raquette et convertis- 

sauve son équipe de l’égalisation. 

Mais le gardien des Eléphants 

finit par s’incliner sur une frappe 

sant presque tous ses tirs, ce qui 

n’est pas arrivé souvent depuis le 

début des playoff. Les Bulls ont 

totalement dominé la rencontre et 

n’ont jamais été inquiétés par ceux 

qui les avaient pourtant surpris lors 

du premier match. PAUL BAGNINI 

Sports 

Ligue des champions Les Mimos se sont battus comme de beaux 

diables à Casablanca. Mais au final, ils ont perdu leurs illusions. 

L’Asec tombe les armes à la main 

Nba (Play -off) 

Rien ne va plus chez les Lakers 

Les Mimos n’ont pu continuer leur marche continentale. (PHOTO: N’GUESSAN N’GUESSAN). 

Kobe Bryant et ses coéquipiers 

risquent de perdre leur titre. 

de Guehi Kouko bien reprise par 

Tarek Jarmouni. Un but «assassin» 

inscrit à 3 minutes du coup 

de sifflet final, qui oblige les 

deux formations à aller à la séance 

pathétique des tirs au but. Un 

exercice au cours duquel, les poulains 

de l’entraîneur Mohamed 

Fakhir plus efficaces, s’imposent 

(5 – 4). Au grand bonheur du staff 

technique marocain tombé sous 

le charme du champion de Côte 

d’Ivoire. « Nous sommes heu- 

reux de cette qualification obtenue 

dans la douleur pour la 

phase de poules. Mais honnêtement, 

j’avoue que l’Asec m’a 

impressionné par son volume de 

jeu. Elle aussi mérite la qualification. 

Mais le sort a décidé autrement 

», a indiqué Mohamed 

Fakhir l’entraîneur du Raja, sur le 

site de son équipe. 

DIALLO MOHAMED 

Pétanque (Can 2011) 

Les présélectionnés au labo 

La sélection nationale de 

pétanque n’entend pas faire de 

la figuration à la Coupe 

d’Afrique des nations seniors 

de pétanque. Pour la participation 

ivoirienne à ce rendez-vous des 

20 meilleures formations africaines 

de la discipline, l’encadrement 

technique a procédé à la présélection 

des joueurs qui devront défendre 

les couleurs nationales. 

Une présélection qui obéit à l’ambition 

de l’équipe du président Bah 

Simon dans cette compétition remportée 

une dizaine de fois par les 

Eléphants boulistes. « Nous n’avons 

pas encore la date exacte du 

début de la compétition. Mais pour 

tenir notre rang de meilleure équipe 

d’Afrique, nous avons présélectionné 

un nombre de joueurs qui 

pourraient nous valoir l’une des 

trois meilleures marches du podium 

; ce qui nous ouvrirait le portes de 

la prochaine coupe du monde », 

souligne José Gauthier, membre de 

la Fédération ivoirienne de sport et 

boule. Pour la formation de l’équipe 

type en vue du voyage du 

Cameroun, l’encadrement technique 

a porté ses choix sur 7 

joueurs spécialistes de tir et des balles 

placées issus de trois clubs. En 

l’occurrence, Zohou Bi Koué 

Dominique, Kouadio Félix, Maïga 

Ousmane Choaib (Apm), Mory 

Aïdara, Tiékoi Joël (Gotha PC de 

Port-Bouët), Assan Fabrice 

(Toumodi PC) et Soro Charles de la 

formation Idéal du Plateau. Des 

joueurs d’expérience à valeur sensiblement 

égale parmi lesquels l’entraîneur 

fera ses choix pour la compétition 

reine des équipes nationales. 

D. M 

Série A 

L’AC Milan a remporté son 18e 

titre de champion d’Italie, le 

premier depuis 2004, après son 

match nul 0 à 0 sur le terrain de 

l’AS Rome, samedi, au terme 

de la 36e journée. Avec un total de 

78 points, l’AC Milan ne peut plus 

être rejoint par l’Inter, son poursuivait 

qui est à neuf points, alors qu’il 

ne reste plus que deux journées de 

compétition. Le règne sans partage 

de l’Inter sur la Serie A, entamé en 

2006, est terminé. Comme pour 

dire que l’AC Milan a ainsi mis fin 

à cette domination du grand rival. 

Un sacre que la formation milanaise 

doit à son noyau dur. Notamment 

cinq de ses joueurs : l’indispensable 

Ibrahimovic (14 buts), remarquable 

lors de la première partie de 

saison ; la révélation Boateng, sans 

doute l’une des figures du Milan de 

demain ; Thiago Silva, le patron de 

la défense ; Pato, le gendre idéal (14 

buts), et Gattuso, le leader et l’âme 

du collectif de Massimiliano 

Allegri. Un point d’honneur pour 

l’entraîneur du Milan AC. Arrivé à 

l’inter saison contre toute attente, 

Massimiliano Allegri remporte son 

premier titre comme entraîneur, à 

43 ans et 8 mois. Ce qui fait de lui 

le deuxième plus jeune coach sacré 

en Serie A, derrière Roberto 

Mancini (avec l’Inter en 2005). En 

relançant notamment Clarence 

Après leur courte victoire (1-0) 

jeudi dernier sur les Lone 

Stars du Liberia en match 

d’ouverture, les Super 

Eagles de Nigeria se sont 

qualifiés samedi, pour les demifinales 

du Tournoi de l’Union des 

fédérations oues- africaines de football 

(Ufoa 2011) qui se déroule 

chez eux au Nigeria. Le tenant du 

titre a corrigé le Niger (4-0) à 

Abeokuta pour s’inviter dans le 

C’est le cœur meurtri que le 

footballeur Ibrahima 

Bakayoko a vu l’institution 

scolaire Luis Nicolin 

détruite partiellement lors 

des derniers bombardements. Une 

école financée et construite, il y a 

deux années de cela, par l’ancien 

attaquant des Eléphants de Côte 

d’Ivoire. Des obus ont, en effet, 

perforé le toit des classes de cet 

établissement, causant de nombreux 

dégâts. Ce qui, selon le foot- 


L’AC Milan, roi d’Italie 

Ufoa 

Avis aux annonceurs 

Le fait 

Zlatan Ibrahimovic, le principal 

atout offensif des champions d’Italie. 

Seedorf, en acceptant parfois les 

écarts de conduite d’Ibrahimovic, 

tout en lui laissant carte blanche sur 

le front de l’attaque, en s’appuyant 

sur un axe fort en défense composé 

d’Abbiati (encore décisif à Rome), 

de Thiago Silva et Van Bommel, et 

en lâchant enfin Ronaldinho, 

Allegri a imposé sa griffe. Les dirigeants 

du Milan AC, Silvio 

Berlusconi et Andriano Galliani ne 

doivent pas regretter leur choix. 

ADAM KHALIL 

Le Nigeria en demi-finale 

carré d’as. Le pays organisateur 

affrontera le Togo ou le Ghana le 12 

mai. 

Après les forfaits de la Gambie et 

du Sénégal, le classement de la 

poule B devrait se régler au terme 

d’un match aller-retour entre le 

Togo et le Ghana. La finale du tournoi 

qui regroupe finalement cinq 

nations sur les 8, aura lieu le 14 

mai. 

P. BAGNINI 

L’école d’Ibrahima Bakayoko détruite 

balleur «constitue un dommage 

très important». 

L’institut Luis Nicolin, situé à la 

Riviera, porte le nom du président 

de l’équipe de football de 

Montpellier (France), où 

Ibrahima Bakayoko avait fait ses 

classes, avant d’aller à 

l’Olympique de Marseille. 

L’école comprend Luis Nicolin 

les classes de la maternelle à la 

terminale. 

A. KHALIL 

Hors série sur l’investiture du Chef de l’État à Yamoussoukro 

Un produit FFrraatteerrnniittéé MMaattiinn à paraître bientôt 

Une occasion en or de faire la promotion de votre institution, de vos produits et services. 

Date limite de dépôt des pubs: Jeudi 12 mai 2011 

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GOODWILL AUDIT & CONSULTING 

International Consulting, Audit and Public Accounting / Cabinet International de Conseil, d’Audit et d’Expertise Comptable 

Est un Cabinet International de conseil indépendant. Il est spécialisé dans l’audit, la finance, la comptabilité, la fiscalité et les services aux Entreprises 

du secteur privé, aux Etats et aux Collectivités territoriales. Nos axes majeurs de compétences sont : 

� Le Corporate Assurance Services (Audit & Commissariat aux comptes) 

� Le Business Advisory Services (Conseil stratégique, Accompagnement & Support) 

� Le Tax Advisory Services (Conseil juridique & fiscal) 

� Le Corporate Finance (Finances d’entreprise) 

� Le Restructuring Services (Diagnostic stratégique & Restructuration des sociétés). 

Nos Equipes Professionnelles ont récemment conduit avec succès des missions majeures et variées dans les inventaires d’actifs et de patrimoines 

sociaux (immobilisations, stocks, véhicules, etc…), dans l’amélioration de la rentabilité, dans le diagnostic et la restructuration à travers l’Afrique 

Francophone et Anglophone (Côte d’Ivoire, Ghana, Rwanda, Afrique du Sud, Nigéria, Congo Brazzaville, Guinée Bissau, Burkina Faso, Sénégal, 

Togo, Bénin, Guinée Conakry, Tchad, etc…) pour le compte de nombreuses sociétés multinationales, d’Administrations publiques, de Collectivités 

locales (Mairies, Conseils Généraux) et des démembrements de l’Etat (Régies financières, Sociétés à participation étatique), etc, 

Dans le cadre de la reprise de vos activités post-crise électorales, Goodwill Audit & Consulting s’engage à vous accompagner dans la résolution de vos 

problématiques vitales à travers les chantiers importants ci dessous : 

� Inventaire des actifs (immobilisations, stocks, espèces, etc….) 

La crise socio-politique a fortement impacté votre entreprise à travers la 

destruction totale ou partielle de vos actifs productifs ou administratifs 

(immobilisations, stocks, espèces, ordinateurs avec vos applications logicielles, 

véhicules, etc…) et même de vos bâtiments. 

Vous devez rebondir et repartir sur de bons pieds en faisant un état des lieux 

complet, fiable et indépendant de votre situation patrimoniale. Cela vous permettra 

de vous présenter sereinement au guichet des indemnisations tel que indiqué par 

les nouvelles Autorités. Cet état des lieux vous permettra également de présenter 

un dossier de refinancement clair et sérieux à vos Banques et/ou à vos 

Actionnaires. 

Nos équipes ont la parfaite maîtrise de ces questions à travers de nombreuses 

missions d’inventaire des immobilisations en Afrique francophone & anglophone 

(intégrant les problématiques IFRS pour les multinationales). Elles sont disponibles 

pour vous accompagner et se tiennent à votre disposition. 

� Audit Opérationnel, Comptable & Financier 

La crise socio-politique a sérieusement impacté l’état financier et opérationnel 

de votre société. A présent, vous vous posez de nombreuses questions sur l’avenir 

de votre entité. Vous avez ou pas déjà mis en oeuvre les toutes premières mesures 

de base (chômage technique, relocalisation des équipes….). Il vous faut aller plus 

loin. Dans le cadre de l’audit opérationnel et financier de votre société, nos équipes 

vont réaliser le diagnostic opérationnel de votre société, les perspectives 

d’évolution de l’exploitation sur le court, moyen et long terme ainsi que l’évolution 

prévisible de sa situation financière. Nous examinerons les différents cycles 

(exploitation, investissement et financier) de votre société pour en détecter les 

facteurs-clé de réussite mais aussi les faiblesses et les risques associés. Forts de 

nos constats, nous vous proposerons les voies et moyens pour sortir de cette 

impasse. 

Nos équipes ont la parfaite maîtrise de ces problématiques opérationnelles 

et industrielles à travers diverses missions réussies en Afrique. Elles sont 

disponibles pour vous accompagner. 

� Cost killing (Réduction des coûts) & Optimisation des ressources 

La crise des crédits hypothécaires aux Etats Unis, les récentes crises économiques 

et financières mondiales associées aux crises socio-politiques et post-électorales 

en Côte d’Ivoire ont sérieusement touché aux fondamentaux de l’économie ivoirienne 

et par conséquent à la vie, voire à la survie de votre société. 

La rentabilité de votre entité a été fortement touchée. Il se peut même que le 

pronostic vital de votre société ait été prononcé. Votre chiffre d’affaires a été 

profondément entamé. Vous avez perdu des parts non négligeables du marché. 

Vos propres clients (au niveau national) ont quasiment tout perdu du fait de la crise. 

Vos charges ont du mal à baisser. Pis, elles empruntent des voies haussières. 

Il est urgent de maintenir la voilure, et repartir dans de bonnes conditions en 

restaurant la rentabilité de votre business. 

Nos équipes ont une excellente connaissance des questions de réduction de coûts 

et d’optimisation des ressources. Elles s’engagent à vous accompagner dans la 

recherche de voies et moyens afin de rétablir l’équilibre de vos comptes. 

� Administration provisoire, Liquidation & Expertise judiciaire 

Depuis 2006, notre Senior Partner est inscrit sur la liste des Experts Judiciaires 

auprès du Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan. A ce titre, il est autorisé et habilité 

à mener des missions d’administration provisoire, d’expertise judiciaire, de 

liquidation et de règlement préventif. Depuis lors, il a conduit de nombreuses 

missions soit à la demande des Autorités judiciaires soit à la demande 

des Actionnaires & Dirigeants des entités concernées. 

Les récentes crises socio-politiques et post-électorales ont fragilisé vos rapports 

avec vos principaux créanciers (Fournisseurs, Etat, Salariés, Banques). Vous vous 

éprouvez d’énormes difficultés à honorer vos engagements. Votre société est 

régulièrement visitée par les Huissiers. Vous êtes sous la menace de saisie de vos 

comptes bancaires ou de fermeture de votre établissement. 

Il est temps de reprendre la main. Nos équipes peuvent vous accompagner dans 

la recherche de solutions viables et crédibles associant vos Créanciers. Cela vous 

permettra de poursuivre votre activité en toute quiétude. 

Les principaux secteurs d’activités de l’économie ivoirienne et africaine ont été couverts par nos équipes lors de récentes missions. Elles sont disposées 

à vous faire une présentation détaillée de notre méthodologie sans aucun engagement de votre part. Sont concernées par ces missions, les Entreprises, 

les Banques et Assurances du secteur privé, les Administrations publiques, les sociétés à participation étatique, les Régies financières et les 

Collectivités locales (Mairie, Conseil Général etc…). Vous pourriez nous contacter par mail ou par fax suivant les détails ci-dessous : 

Goodwill Audit & Consulting 

Cabinet International de Conseil, d’Audit & d’Expertise Comptable 

06 BP 1075 Abidjan 06 - Abidjan Cocody II Plateaux / Côte d’Ivoire - Tél : (225) 22 52 75 50 / Fax : (225) 22 52 75 51 

Email: info@goodwillaudit.ci / Site web: www.goodwillaudit.ci

10 

Le Chef de l’Etat, SE Alassane 

Dramane Ouattara a prêté serment, 

vendredi dernier, devant 

le Conseil constitutionnel, au 

Palais présidentiel, au Plateau. 

Le 21 mai prochain, il sera investi 

à Yamoussoukro, capitale politique 

et administrative, en présence 

de plusieurs personnalités de 

divers horizons. Ce sont deux 

évènements majeurs qui symbolisent 

la fin de la crise post-électorale 

consécutive au second tour 

du scrutin présidentiel du 28 

novembre 2010. Toutefois, une 

préoccupation reste entière: comment 

résoudre l’épineux problème 

de la sécurité avec son corollaire 

d’incivisme et de perte de 

valeurs occasionnés par cette 

crise? On a ‘’braisé’’ des personnes 

vivantes, pillé des maisons 

d’honnêtes citoyens, tiré à bout 

portant sur des semblables. 

Aujourd’hui, des hommes en 

treillis foisonnent dans les quartiers. 

La sécurité : une inquiétude 

pour les habitants. Tant ils ont 

vécu, avec traumatisme, les crépitements 

des canons aussi assourdissants 

que mortels. 

Partout, des armes 

en circulation 

A Abobo et Adjamé que nous 

avons sillonnées dans le cadre de 

cette enquête, les avis sont partagés 

sur la question. Certains habitants 

se sentent rassurés quand ils 

voient les éléments des Forces 

républicaines de Côte d’Ivoire 

(Frci) patrouiller, armes au poing. 

Pour dissuader les malfrats de 

tout acabit. D’autres, par contre, 

soutiennent qu’ils ne sont pas en 

sécurité, malgré la présence des 

Frci. Du fait des armes qui circulent 

partout et, plus grave, sont 

détenues par plusieurs personnes. 

A Abobo-Derrière rail, il y a eu, 

hier (dimanche 8 mai), des tirs 

qui occasionnées des morts. : 

«Les Frci maîtrisent-elles leurs 

éléments ?», s’interrogent des 

habitants. Avant de s’adresser, 

avec beaucoup de sérieux et d’insistance, 

à ceux qui se promènent 

avec des armes et tirent n’importe 

comment, de nuit comme de 

jour : «L’arme n’est pas un 

moyen pour effrayer». Non sans 

ajouter: «On ne peut pas mesurer 

les conséquences d’une balle qui 

va en l’air et qui retombe. Au 

moment où on demande aux 

enfants de reprendre le chemin de 

l’école après cette grave crise, 

entendre des coups de feu est 

totalement insupportable». 

K.I, un habitant d’Abobo Habitat, 

grogne. Il juge le niveau de sécurité 

encore précaire: «Il est difficile 

pour les habitants de se sentir 

en sécurité, après cette crise 

armée sanglante qui s’est accompagnée 

de nombreux pillages de 

domicile. Même si, pour l’heure, 

le retour progressif des habitants 

freine un tant soit peu les pillards. 

Qui opèrent surtout dans les 

domiciles dont les occupants ne 

sont pas encore revenus». 

La sécurité, A. Eric qui a été victime 

de vol, en parle avec beaucoup 

de prudence. «Après avoir 

constaté la disparition de ma 

bouteille de gaz B 12 et de mon 

appareil de type Vcd, j’ai averti 

des éléments des Frci qui m’ont 

bien accueilli. Ils m’ont demandé 

de mener mes propres enquêtes. 

Et, au cas où j’aurai des soupçons 

sur une ou des personnes, de 

leur tenir informés pour qu’ils les 

interpellent et les interrogent. 

Jusque-là, je n’ai pas encore 

retrouvé mes affaires. Mais il 

était bon pour moi de porter le 

vol de mes appareils à la connaissance 

des Frci pour qu’au cas où 

j’aurai des soupçons sur quelqu’un, 

il soit plus facile pour moi 

de les récupérer», dit-il. 

L’assurance 

des Frci 

Société 

Vendredi 6 mai 2011. Il est 19 

heures. Nous sommes devant la 

brigade de gendarmerie d’Abobo. 

Des éléments des Forces républicaines 

sont présents. Tant à l’extérieur 

qu’à l’intérieur de la cour. 

Des mini- cars communément 

appelés «Gbaka» et les taxis 

communaux (Woro-Woro) passent. 

Mais, les piétons sont rares. 

Une dame que nous avons abordée 

a, entre deux soupirs, dit 

qu’elle était pressée de rentre 

chez elle. «Aujourd’hui, nous 

avons encore peur après ces évènements 

malheureux que nous 

avons vécus. Il n’est pas encore 

temps de rester longtemps 

dehors. Chacun préfère rester 

chez soi», fait-elle savoir. 

Commerçant de son état, le jeune 

Issa (il refuse de donner son nom 

complet) a indiqué que les com- 

merçants ont reçu l’assurance des 

Frci quant à la sécurisation de 

leurs biens. Mais ces derniers, 

selon lui, restent tout de même 

vigilants. Eu égard à la situation 

de crise qui a fortement plombé 

leur secteur même s’il semble 

s’améliorer graduellement. 

A Abobo Derrière-Rail tout 

comme à Avocatier et Pk 18, les 

habitants ne sont pas opposés à 

l’avènement des Forces républicaines. 

Mais, certains souhaitent 

le retour rapide des Forces de 

l’ordre : policiers et gendarmes. 

D’autres sont pour la cohabitation 

des deux Forces avec l’appui de 

la Licorne. Pour mettre rapidement 

fin à l’insécurité qui règne 

dans les quartiers et redonner 

confiance aux populations qui 

reviennent de leurs «cachettes» 

après les affrontements. «Toutes 

les Forces en présence en Côte 

d’Ivoire doivent s’impliquer activement 

dans la sécurisation des 

biens et des personnes. Pour 

redonner confiance aux Ivoiriens 

et à tous ceux qui font l’amitié de 

vivre sur cette terre d’Eburnie», 

plaide Kouadio Yolande, gérante 

de magasin de mèches à 

«Gagnoa- gare». 

Un chauffeur de taxi assurant la 

ligne Abobo- Plateau déplore 

l’absence des policiers et gendarmes. 

Et de s’interroger: 

«Aujourd’hui s’il y a un accident 

de circulation, qui viendra faire 

le constat?». Il souhaite que les 

commissariats et brigades de gendarmerie 

soient réhabilités le plus 

rapidement possible à Abobo. 

Si, pour la gérante du maquis 

«Eden du Duc», à Aboboté, les 

conditions sécuritaires sont réunies 

pour reprendre les activités, tel 

n’est pas le cas de Y. Thérèse, 

vendeuse d’attiéké et d’alloco. 

Selon elle, il y a, dans les rues des 

éléments incontrôlés qui s’adonnent 

à des actes peu recommandables. 

«J’attends un peu pour 


Abobo-Adjamé Plusieurs habitants de ces deux communes parlent de la sécurité avec une certaine dose 

d’incertitude à cause du comportement d’individus détenteurs d’armes à feu. 

Des quartiers toujours en proie à l’insécurité 

Le niveau de sécurité étant jugé précaire, l’animation d’avant-guerre n’a pas encore totalement repris dans nombre 

de quartiers. (PHOTOS D’ARCHIVES) 

• Désarmerles civils, c’est créerun environnement sécuritaire 

La Côte d’Ivoire a connu, 

pour la première fois de son 

histoire, une crise armée 

post-électorale. Cinq mois 

après les tueries et autres 

pillages, la vie redevient normale. 

Mais ce qui va ramener la 

paix totale, c’est le dépôt des 

armes par les civils qui ont été 

enrôlés. En effet, aujourd’hui, 

toute proportion gardée, les 

hommes en armes circulent, 

dangereusement, à Abidjan. On 

les voit, dans les rues, les 

maquis, les cafétérias, etc. Le 

gouvernement doit agir. En privilégiant 

la réinsertion des excombattants. 

Autrement dit, en 

désarmant les civils car la guerre 

est…finie. Oui, quand on voit 

ce qui se passe dans les différents 

quartiers, le ramassage des 

armes chez les civils doit être 

une priorité. Leur retrait contri- 

buerait à renforcer l’autorité de 

l’Etat. 

Pour tourner, résolument, vers 

la vie et la reconstruction. 

Désarmer, c’est faire briller 

dans la conscience des uns et 

des autres, la paix, la fraternité 

et l’unité. Car la circulation des 

armes, est une menace pour la 

cohésion sociale. 

E. KOUASSI 

commencer mon commerce, mon 

seul gagne-pain», vocifère-t-elle. 

Il en est de même pour Mlle 

Fatou qui tient un restaurant au 

carrefour N’Dotré et qui soutient 

avoir payé un lourd tribut à la 

crise. En effet, c’est ici que les 

premiers combats ont commencé 

entre les ex-Fds fidèles à l’ancien 

Chef d’Etat, Laurent Gbagbo et 

les forces pro-Ouattara. «Je suis 

traumatisée. J’attends…», ditelle. 

Avant la réouverture de son 

restaurant, elle affirme qu’elle 

vivote. 

Que les armes 

se taisent 

A Adjamé, nombreux sont les 

habitants qui n’oublieront pas de 

si tôt les tueries et autres actes de 

pillages qui ont été perpétrés dans 

leur quartier. Leur soulagement : 

la présence des Frci à Abidjan. Au 

marché et dans des gares où nous 

nous sommes rendu, hommes et 

femmes, jeunes et vieux saluent 

la présence des Frci qui leur permet 

de reprendre leurs activités 

lucratives. C’est à juste titre 

qu’ils souhaitent que les Frci restent 

à Abidjan même si les policiers 

et gendarmes reprennent du 

service dans les différents commissariats 

et brigades. 

La Côte d’Ivoire sort d’une guerre. 

Pour les uns et les autres, il est 

plus qu’important que les armes 

se taisent. Pour le bonheur des 

populations. 

EMMANUEL KOUASSI 

Certains habitants se sentent rassurés quand ils voient les éléments des Frci patrouiller armes au poing pour dissuader 

les malfrats de tout acabit. 

Des individus armés braquent au quotidien 

à Gonzagueville, Adjouffou et Koumassi 

Demain, notre reportage


Comme chaque année à la même 

date, l’Eglise Notre Dame de 

l’Espérance de Génie 2000 a 

célébré dimanche sa fête patronale. 

Moment dédié à Marie, et 

qui, habituellement, donne lieu à une 

fête de la charité pour la construction 

de la paroisse. Cette fois, du fait de la 

situation sociopolitique, la célébration 

a été consacrée à un culte d’action 

de grâce à Dieu pour tout ce 

qu’il fait pour la Côte d’Ivoire qui a 

été pendant longtemps plongée dans 

une crise profonde, et pour la paix 

dans le pays. A cette occasion, des 

prières ont été dites pour les nouvelles 

autorités politiques du pays qui 

sort lentement d’une période difficile. 

Afin qu’elles soient animées, 

dans toutes leurs prises de décisions 

et leurs actions, par la crainte du 

Dieu vivant, pour que règnent la 

paix, la justice et que tous les 

Ivoiriens se sentent de nouveau en 

sécurité et en confiance. Mais aussi 

pour que les membres de cette communauté 

chrétienne de Génie 2000 

situé à côté du nouveau camp 

d’Akouédo se remettent progressivement 

de leur traumatisme. Et que 

leur foi et leur attachement à la prière 

les aident à comprendre que toutes 

les épreuves auxquelles ils ont été 

soumis ces dernières semaines sont 

des passages obligatoires pour 

conduire les Ivoiriens à une meilleure 

appréciation des avantages de la 

fraternité, de la tolérance, de l’humilité 

et de la cohésion sociale, vecteurs 

de paix. S’appuyant sur l’évangile 

du jour qui relate la désolation 

des disciples de Jésus sur le chemin 

d’Emmaüs, trois jours après sa mort, 

le père Ruffin Djéké, curé de la 

paroisse, a invité les fidèles découragés, 

attristés par la situation du pays 

à retrouver la foi en Dieu. « 

L’histoire des espoirs perdus se 

répète chaque jour. Qui, un jour ou 

l’autre, n’a pas connu le découragement 

et la déception effrayante 

qu’ont connus les deux disciples 

d’Emmaüs ? », a-t-il interrogé, en 

indiquant que le Christ est présent, 

Société 

Religion L’Église Notre Dame de l’Espérance de Génie 2000 a célébré, dimanche dernier, sa fête patronale 

qui a été marquée par une messe d’action de grâce à laquelle ont pris part de nombreux fidèles. 

Des prières pourles nouvelles autorités du pays 

Insécurité 

Services publics et domiciles pillés 

Malgré le dispositif de sécurisation 

des personnes et de leurs 

biens mis en place par le détachement 

des Forces républicaines 

de Côte d’Ivoire (Frci) 

dans la région du Moyen-Comoé, 

des individus malintentionnés sévissent. 

Ces derniers continuent de 

piller les services publics et parapublics 

ainsi que les domiciles privés à 

travers la ville d’Abengourou. Les 

villages et campements ne sont pas 

épargnés. La dernière victime de ces 

malfrats est le Dr Tanoh Antoine, 

conseiller régional de la Cellule 

technique d’appui aux initiatives 

locales (Ctail). En plus de son domicile 

qui a été visité sept fois au cours 

desquelles ils ont tenté de prendre 

son véhicule de service, ses bureaux 

viennent d’être pillés le week-end 

dernier par quatre gangsters. Selon 

le témoignage de Dembélé, le vigile, 

il ressort que c’est aux environs 

de 4 heures du matin qu’il a été 

réveillé par quatre individus dont 

Action humanitaire 

Le Haut commissariat des Nations 

Unies pour les réfugiés (Unhcr) 

et ses partenaires tels que 

l’Association sociale de soutien 

à l’autopromotion de la santé 

urbaine (Asapsu) ont offert, vendredi 

dernier, des dons en vivres et non 

vivres à des déplacés de Bingerville 

et du Plateau. 

A la mission harriste de Bingerville 

où sont accueillies 368 personnes 

déplacées des communes d’Abidjan 

et de l’intérieur du pays, M. Sea 

Jean, leur président, a indiqué que 

ce don arrive au bon moment. « Les 

6 tonnes de riz, soit 120 sacs de 50 

kg et les non vivres constitués de 

nattes, couvertures et de produits 

d’entretien serviront à n’en point 

douter à combler non seulement les 

personnes déplacées qu’ils sont, 

mais à améliorer un tant soit peu 

leur quotidien ». Raison pour lui de 

trois en tenue militaire, encagoulés 

et armés de kalachnikovs. Ces derniers, 

après avoir escaladé la clôture, 

l’ont sommé d’ouvrir les différents 

bureaux. N’ayant pas trouvé 

les clés sur lui, ils ont fracturé les 

portes à l’aide de la crosse d’un fusil 

avant d’emporter du matériel informatique, 

des fournitures de bureau, 

du matériel sportif, des climatiseurs, 

ainsi que toutes les unités centrales 

des données sur le Vih/Sida dans la 

région du Moyen-Comoé. Du 

bureau du conseiller régional, en 

passant par ceux en charge du suivi 

et évaluation, du chargé de programme, 

du sport pour la vie (Spv) 

et des différentes Ong, tous ont été 

visités. Après l’opération qui a duré 

une trentaine de minutes, selon le 

vigile, les malfrats se sont engouffrés 

dans un véhicule qui les attendait 

dont le moteur tournait pour 

disparaître dans la nature. 

SOURI KONE 

CORRESPONDANT REGIONAL 

La Croix-Rouge comble des déplacés 

remercier les donateurs pour cet acte 

de grande portée humanitaire qui 

contribue au réarmement moral des 

bénéficiaires. Après le site de 

l’Eglise Harriste, les donateurs ont 

mis le cap sur l’Eglise Saint 

Augustin de la même localité où des 

dons similaires ont été faits. 

Mais auparavant, la Croix-Rouge et 

ses partenaires ont rendu visite à 

125 déplacés du siège de la Fédération 

ivoirienne des organisations des 

handicapés (Fiop) situé en face de la 

Chambre de commerce et d’industrie. 

Pour les mêmes gestes. 

Selon Mme Bernadette Kouamé, 

chargée de l’information publique 

au Hcr, ces dons qui ont débuté 

depuis la survenue de la crise se 

poursuivront avec leurs partenaires 

jusqu’à ce que les déplacés internes 

réintègrent leurs zones d’habitation. 

CISSÉ MAMADOU 

même s’il se fait discret. C’est sa 

présence qui permet, au dire du prêtre, 

de tenir dans des conditions 

humainement impossibles. « Nous 

sommes souvent déconcertés par le 

silence de Dieu dans nos épreuves, 

nous lui demandons des explications 

parce que notre foi chancelle. C’est 

à ce moment que je vous invite à 

tourner votre regard vers la reine de 

la foi, Marie. Celle qui a cru en la 

promesse de Dieu, qu’elle concevra 

un fils que l’on appellera 

l’Emmanuel, Dieu avec nous ». 

Pour le père Ruffin Djéké, la Vierge 

Marie, modèle des catholiques, s’est 

abandonnée à Dieu afin que sa puissance 

la transforme et change ses 

doutes en certitudes. Pour lui, le 

message d’Emmaüs, c’est que Dieu 

exhorte les croyants à se dépasser et 

grandir dans l’amour, même au cœur 

de la souffrance, à grandir dans la foi 

et l’espérance. «Sur le chemin 

COMMUNIQUÉ 

11 

d’Emmaüs, les fidèles peuvent aussi 

faire le choix de revenir à Jérusalem 

pour être des chrétiens qui militent 

pour la vérité, pour que triomphe la 

paix là où il y a la guerre. Des 

croyants qui militent pour que triomphe 

l’amour, là où il y a la haine” 

MARIE-ADÈLE DJIDJÉ 

Depuis le mardi 26 avril, les banques, après plusieurs semaines 

de fermeture consécutive à la crise post-électorale et ses contrecoups 

sur le secteur financier national et régional, ont ouvert leurs 

portes. Cette reprise, comme on pouvait s’y attendre, s’est faite 

par étapes avec un souci majeur : être à même de satisfaire les 

attentes immédiates des clients. 

L’Association professionnelle des banques et établissements 

financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) se félicite, à cet effet, de ce 

que, comme ils s’y étaient engagés, les établissements bancaires 

ont rouvert leurs guichets à la clientèle à partir du jeudi 28 avril 2011. 

Elle note donc, avec satisfaction, la reprise progressive de leurs 

activités par la quasi-totalité des banques, qui n’ont ménagé aucun 

effort pour faciliter aux différentes catégories d’agents économiques 

l’accès à leurs ressources au cours de la période charnière de fin 

de mois. 

Aussi, l’APBEF-CI voudrait informer les usagers des services 

de banque, qu’à compter du lundi 9 mai 2011, tous les 

établissements bancaires reprendront effectivement, suivant 

un chronogramme propre à chacun, leurs activités sur 

l’ensemble du territoire national. 

L’APBEF-CI tient à les assurer de ce que l’intérêt des banques, 

aujourd’hui comme hier, est de leur fournir le meilleur service qui 

soit. Elle les invite donc à conserver toute leur confiance au secteur 

bancaire qui demeure la meilleure voie de préservation de leurs 

épargnes. 

Pour l’APBEF- CI 

Le Président de l’APBEF-CI 

Jacob AMEMATEKPO

12 

Communication Une ordonnance présidentielle en date du 30 avril, mue le Cnca en Haca. 

Samedi, la télévision a annoncé qu’un ancien ministre en prend les rênes. 

Une ordonnance présidentielle 

lue sur les antennes de la 

Télévision Côte d’Ivoire (Tci) 

a fait état, samedi, de ce que le 

Conseil national de la com- 

munication audiovisuelle (Cnca), 

organe de régulation des médias 

ivoiriens, est désormais érigé en 

Haute autorité de la communication 

audiovisuelle (Haca). L’ancien 

ministre de la Communication, 

Ibrahim Sy Savané, a été nommé à 

la tête de la nouvelle structure de 

l’audiovisuel. 

Il est de notoriété que la mise en 

Culture 

Sy Savané à la tête de la Haute autorité de l’audiovisuel 

place de la Haca répond au souci de 

mieux réguler et mieux gérer le secteur 

stratégique et sensible de l’audiovisuel, 

dans la perspective de la 

libéralisation effective du paysage 

médiatique. D’autant plus que c’est 

le ministre Sy Savané qui a insufflé 

et mené les derniers réglages pour y 

parvenir. Bien plus, journaliste, économiste 

des médias, éditeur et 

consultant international, Ibrahim Sy 

Savané a le profil du poste. Au 

demeurant, la probité et le tempérament 

fédérateur dont il fait montre, 

devraient être des atouts pour que 

les médias audiovisuels jouent pleinement 

leur partition dans le processus 

de réconciliation et de 

reconstruction nationales. 

Lors de la cérémonie d’installation 

des nouveaux directeurs généraux 

adjoints de la Radiodiffusion télévision 

ivoirienne (Rti, média d’Etat), 

jeudi, le ministre délégué à la 

Communication, Hamed 

Bakayoko, avait traduit «la volonté 

du gouvernement Ouattara de voir 

la télévision et la radio nationales 

faire preuve de professionnalisme et 

s’engager dans le processus de 

réconciliation et de reconstruction 

du pays». 

Avec cette nouvelle donne, on se 

Décès 

Patrick Puy-Denis n’est plus 

Patrick Puy-Denis, journaliste 

français à Fraternité Matin, 

dans les années 1980, est décédé 

le samedi 7 mai dans un 

village du centre du Mali, des 

suites d’un arrêt cardiaque. Il y était 

depuis quelques semaines et pilotait 

un projet communautaire, tout 

en étant conseiller du maire de la 

commune rurale. 

A Fraternité Matin, Patrick Puy- 

Denis a notamment fait les beaux 

jours de Le Guido et du Spécial 

auto magazine. A son retour en 

France, au milieu des années 1990, 

il est toujours resté collé à l’écriture 

et a mené des projets éditoriaux 

pour le compte de revues spécialisées 

en tourisme, découverte et 

automobile. 

En 2007, il a fortement contribué à 

l’organisation de la mission de 

journalistes envoyés par le Réseau 

des professionnels de la presse en 

ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) à 

Paris pour couvrir l’élection présidentielle 

française. L’année suivante, 

Patrick Puy-Denis était à 

Abidjan où il n’a pas manqué de 

visiter Fraternité Matin, et d’é- 


Ordonnance 

Ordonnance n°2011-008 du 

30 avril 2011 portant érection 

du Conseil national de 

la communication audiovisuelle 

en Haute autorité de 

la communication audiovisuelle 

(Haca). 

Le Président de la République 

Vu la Constitution; 

Vu la loi n°2004-644 du 14 

décembre 2004 portant régime 

juridique de la Communication 

audiovisuelle; 

Vu l’urgence, 

Ordonne 

Article 1 er : Le Conseil national 

demande ce que devient Lévy 

Niamkey qui avait été promu au 

poste de président du Conseil national 

de la communication audiovisuelle, 

Cnca. Demain, la suite, le 

temps d’avoir plus de précision. 

R. C 

de la communication audiovisuelle 

(Cnca), tel que prévu par 

l’article 4 de la loi n°2004-644 du 

14 décembre 2004 portant régime 

juridique de la communication 

audiovisuelle, est érigé en Haute 

autorité de la communication 

audiovisuelle (Haca). 

Article 2 : La présente ordonnance 

sera promulguée selon la procédure 

d’urgence, exécutée 

comme loi de l’Etat et publiée au 

Journal officiel de la République 

de Côte d’Ivoire. 

Fait à Abidjan, le 30 avril 2011 

ALASSANE OUATTARA 

changer avec Alfred Dan Moussa, 

alors directeur des rédactions. Il a 

séjourné dans le pays dans le cadre 

d’un projet du groupe Jeune 

Afrique qui lui a permis de revisiter 

la Côte d’Ivoire et ses endroits touristiques. 

Pour ce projet, Patrick a 

travaillé avec Nabil Zorkot, photographe 

professionnel de renommée 

internationale. 

R. C

Culture 


Presse Ala suite de la crise post-électorale dont des entreprises de presse ont payé un lourd tribut, le directeur exécutif du Fonds de 

soutien et de développement de la presse (Fsdp), Mme N’Guessan Bernise, fait le point et envisage l’avenir avec optimisme. 

“Un programme d’urgence est souhaitable” 

Comment se porte le Fsdp 

après la crise post-électorale 

qui a secoué le pays? 

Le Fsdp se remet progressivement 

de la crise post-électorale 

qui a secoué le pays. Cette crise 

ne nous a pas épargné, dans la 

mesure où notre siège a été pillé. 

Des documents de travail et du 

matériel de bureau ont été emportés. 

Le coffre-fort a été éventré. 

Nous avons entrepris de remettre 

assez rapidement, les bureaux en 

état de fonctionner. 

Avez-vous été saisi, en tant 

qu’organe d’appui et de soutien 

du secteur de la presse, des difficultés 

qu’ont connues les 

entreprises de presse pendant 

cette crise post-électorale? 

Il est regrettable que des entreprises 

de presse aient eu à souffrir de 

cette crise. Ce genre d’attaque 

contre des organes de presse, 

notamment des journaux, n’est 

pas nouveau puisqu’à chaque 

poussée de fièvre, les entreprises 

de presse paient pour leur engagement 

politique. C’est ce qui fait 

le paradoxe de ce secteur, censé 

promouvoir la démocratie, qui se 

retrouve toujours, à payer le prix 

fort, quand les choses tournent 

mal. 

Pour ce qui est des dommages 

subis par les entreprises, nous 

avons été saisis par les responsables 

du quotidien « Notre Voie ». 

D’autres entreprises ont été également 

été touchées, mais sont 

probablement en train d’évaluer 

les préjudices subis avant de nous 

approcher. 

Dès que la Direction exécutive 

recevra la situation des dommages 

subis, elle rencontrera les 

structures sinistrées en vue d’évaluer 

avec elles les préjudices 

subis. Le dossier complet sera 

ensuite soumis au Conseil de gestion 

qui avisera. Je dois dire que 

c’est la première fois que de tels 

sinistres consécutifs à une crise 

politique sont portés à la connaissance 

du Fsdp pour traitement. 

C’est donc une situation inédite 

qui appelle de la part du Conseil 

de gestion un traitement inédit 

qui doit être en adéquation avec 

les textes fondateurs du Fsdp. 

Le Fonds pourrait-il initier 

des programmes d’urgence, 

une sorte de plan Marshall pour 

la presse, après tous 

ces évènements? 

Il est clair que pour que la presse 

prenne toute sa place dans le processus 

démocratique, l’Etat doit 

lui donner les moyens de s’exprimer. 

Ces moyens sont d’ordre 

institutionnel, pédagogique et 

matériel. C’est ce que l’Etat de 

Côte d’Ivoire a compris, et a 

exprimé, à travers la création des 

organes de régulation et du Fsdp. 

Je suis persuadée que nos autorités 

ont déjà perçu l’acuité des 

problèmes qui se posent à la presse, 

dans ces moments aussi critiques, 

où tout devient urgent et 

vital. Un programme d’urgence 

pour la presse, cela est souhaitable. 

Pour l’heure, la Direction 

exécutive du Fsdp évaluera les 

préjudices subis et en informera 

le Conseil de gestion, qui avisera. 

Au final, c’est l’Etat de Côte 

d’Ivoire qui devra dégager des 

moyens budgétaires exceptionnels 

pour faire face au traitement 

des dégâts énormes causés. 

Sans cette aide exceptionnelle de 

l’Etat, le Fsdp ne pourra pas agir. 

Son budget ne le lui permet pas. 

Doit-on comprendre que les 

dons et appuis aux entreprises 

et organisations professionnelles 

s’inspireront des préjudices 

subis? 

Bien évidemment, mais attendons 

d’évaluer les préjudices, pour que 

le Conseil de gestion les examine. 

Pour l’heure, nous avons commencé 

à remettre les dons et 

appuis de l’exercice 2010 aux différents 

bénéficiaires. 

Pourquoi avoir attendu en 2011, 

pour remettre les appuis 

et dons de l’exercice 2010? 

Les bénéficiaires de l’exercice 

2010 ont été identifiés par le 

Conseil de gestion, au cours de sa 

session du 16 septembre 2010. Le 

Conseil et le président Kébé 

Yacouba nous ont instruit à cette 

occasion, de procéder à l’acquisition 

de ce qui avait été décidé. 

Nous nous attelions à cette tâche, 

quand la campagne électorale a 

commencé. Cela a beaucoup perturbé 

notre action, et nous nous 

sommes ainsi retrouvés en 2011, 

sans avoir pu acquérir la totalité 

des appuis retenus par le Conseil. 

La remise des appuis et dons de 

l’exercice 2010, ne s’est pas faite, 

comme on l’entend, en catimini. 

Unesco 

Les 90 ans du P r Amadou MahtarMbow célébrés demain 

Le premier directeur général africain 

de l’Unesco, le Professeur 

Amadou Mahtar Mbow a eu, le 

mars 2011, 90 ans. 

L’anniversaire de ce grand 

intellectuel (il appartient à la toute 

première génération de professeurs 

africains de l’époque coloniale), 

homme politique et combattant des 

droits de l’Homme et des peuples, 

sera célébré le mardi 10 mai 2011. 

Au programme, il est prévu l’exposition 

d’œuvres d’art et d’ouvrages 

sur les réalisations d’Amadou 

Mahtar Mbow, ses écrits, sa vie, 

des témoignages matériels et 

diverses autres manifestations culturelles. 

Un colloque international aura 

également lieu à Dakar du 10 au 12 

mai 2011, avec la participation d’éminentes 

personnalités scientifiques, 

culturelles et politiques. Le 

seul Ivoirien invité à y prendre part 

est l’ancien ministre de 

l’Education nationale, Paul Akoto 

Yao, homme de culture. Ce colloque 

se tiendra autour de trois 

grandes thématiques : «Amadou 

Mahtar Mbow : le combat pour 

l’Afrique et son histoire. Amadou 

Mahtar Mbow : le combat pour 

un nouvel ordre mondial plus 

humain. L’action pédagogique et 

scientifique d’Amadou Mahtar 

Mbow». 

Ce colloque est dirigé par le 

Professeur Ibrahima Fall. Quant au 

comité de parrainage compodé du 

président de l’Union africaine, 

Jean Ping ; de l’ancien secrétaire 

général de l’Oua, Edem Kodjo et 

l’ancien ministre de Côte d’Ivoire, 

Paul Akoto Yao il est présidé par 

l’ancien Président malien, Alpha 

Oumar Konaré. 

Il convient de rappeler qu’à la tête 

de l’Unesco, la lutte d’Amadou 

Mahtar Mbow pour «les libertés et 

l’avènement d’un monde de justice 

a pris une nouvelle dimension. Son 

leadership dans le combat pour 

l’avènement d’un nouvel Ordre 

mondial de l’information et de la 

communication (Nomic) est inscrit 

dans l’histoire des relations internationales 

contemporaines». Ce 

n’est pas tout. Il a joué aussi «un 

rôle de pionnier dans la lutte pour 

la préservation de l’environnement 

grâce à l’impulsion qu’il donna, 

dans les années 1970, au célèbre 

programme de cette Organisation 

intitulé «Man and biosphère». 

Dans ce même cadre, il a mené des 

démarches soutenues et fructueuses 

pour la libération de prisonniers 

politiques en Europe de l’Est, 

en Afrique, en Asie et en Amérique 

latine durant ses deux mandats à 

l’Unesco. C’est cet homme dont 

l’anniversaire sera célébré, mardi 

prochain, par la communauté internationale. 

EMMANUEL KOUASSI 

D’ailleurs, certains organes ont 

pu relayer l’information, selon 

laquelle, le Fsdp procédait à une 

remise de dons. Ce que nous faisons 

actuellement, nous est dicté 

par les évènements qui ont 

secoué le pays. Je vous ai di tantôt 

que le siège du Fsdp avait été 

saccagé. Miraculeusement, les 

dons que nous avons pu acquérir 

n’ont pas été touchés. Nous avons 

jugé bon de remettre le matériel 

déjà en notre possession aux 

bénéficiaires, pour éviter qu’on 

ne vienne nous le prendre. Il reste 

que nous allons organiser plus 

tard, une cérémonie officielle de 

remise de dons, au moment de 

remettre les derniers appuis aux 

bénéficiaires. 

Quels sont les bénéficiaires des 

appuis et quel en est le volume? 

Pour 2010, le Conseil a retenu 

sept organisations professionnelles. 

Il s’agit du Groupement des 

éditeurs de presse de Côte 

d’Ivoire (Gepci), de l’Union 

nationale des journalistes de Côte 

d’Ivoire (Unjci), de l’Union des 

radios de proximité de Côte 

d’Ivoire (Urpci), de la 

Conférence des producteurs 

audiovisuels de Côte d’Ivoire 

(Cpaci), du Syndicat national des 

agents de la presse privée de Côte 

d’Ivoire (Synappci), de la 

Conférence nationale des directeurs 

de publication de Côte 

d’Ivoire (Cndpci) et de l’Union 

nationale de la presse sportive de 

Côte d’Ivoire (Unpsci). 

Neuf entreprises de presse dont 

les demandes ont été parrainées 

par le Gepci, bénéficient également 

des appuis du Fonds. Il s’agit 

du ‘’groupe Olympe’’, 

d’‘‘Aymar groupe’’, des 

‘‘Editions Yassine’’, des 

‘‘Editions Houry’’, d’‘‘Horizon 

média SARL’’, d’ ‘‘Asec Mimosas 

Communication’’, de ‘’Go 

média’’, de ‘’Gbich Editions’’ et 

du ‘’groupe Déclic’’. Je dois 

ajouter que l’Urpci a également 

parrainé les demandes de plus 

d’une vingtaine de radios privées 

non commerciales, qui ont été 

prises en compte dans le cadre de 

cette remise de dons et d’appuis. 

Pour ce qui est du volume de 

l’ensemble des aides octroyées, il 

s’élève à trois cent millions de 

francs cfa. 

Par beau temps, comme par mauvais 

temps, la mission du Fsdp 

reste la même, à savoir travailler 

à l’émergence d’un secteur des 

médias, viable économiquement, 

et qui s’affranchisse de l’informel. 

Cela passe par un bon diagnostic 

des problèmes du secteur 

de la presse, pour mieux envisager 

les réponses à y apporter. 

Nous avons donc, avec l’autorisation 

du Ministère de la 

Communication, lancé un appel 

d’offres pour la réalisation d’un 

certain nombre d’études qui nous 

paraissent essentielles, pour une 

meilleure santé du secteur de la 

presse et plus généralement des 

médias. Il s’agit des questions 

relatives à l’impression et la distribution 

des publications, à l’impact 

des exonérations fiscales et 

la mise en œuvre d’un environnement 

fiscal propre aux entreprises 

de presse, à la situation des ressources 

humaines dans les entreprises 

de presse et l’élargissement 

des ressources humaines du Fsdp. 

La mise en œuvre des conclusions 

de ces études contribuera 

grandement à restaurer le secteur 

et des médias. Nous en sommes 

encore à la procédure d’appel 

d’offres, et j’ai bon espoir que les 

choses s’accéléreront pour le 

bonheur du monde des médias. 

INTERVIEW REALISEE PAR 

RÉMI COULIBALY

Économie 


Petits métiers Petit à petit, ces travailleurs de l’informel se sont taillés 

une place dans les marchés. De véritables auxiliaires des vendeurs de poulets. 

Profession, technicien de... volaille 

Plumeur public sur son lieu de travail. Sans commentaire. (PHOTO : PORO DAGNOGO). 

Ces hommes ont bien intériorisé 

qu’il n’y a pas de sot 

métier. Avec un peu d’imagination, 

ils ont trouvé le filon 

pour être financièrement 

autonomes. Leur métier consiste à 

plumer poulets, pintades et dindons. 

Pour être dans l’ère du temps des 

appellations plus honorifiques, ils 

répondent au nom de techniciens de 

poulet ou de volaille. Par analogie 

avec les balayeurs et éboueurs que 

l’on appelle désormais techniciens 

de surface. 

Le métier s’apprend sur le tas. Pas 

besoin de diplôme ou d’une formation 

particulière. La seule volonté 

suffit. Ces personnes sont devenues 

des partenaires directs des vendeurs 

de volaille. Elles sont installées 

dans tous les grands marchés de la 

ville d’Abidjan et leur activité ne 

nécessite pas d’investissement 

important. Le matériel est rudimentaire. 

Juste un seau en fer ou une 

barrique, un foyer, du bois de 

chauffe, un couteau et de l’eau. 

Cela est suffisant pour égorger, plumer, 

vider les intestins et découper 

le poulet. Seulement, il est à déplorer 

l’hygiène à ces endroits, où s’amoncellent 

souvent, plumes, 

déchets des animaux et sang. 

Douanes 

Le poste de douanes de Noé, à 

la frontière entre la Côte 

d’Ivoire et le Ghana, a repris 

pleinement ses activités. 

L’information a été donnée 

par Monpo Seydou, secrétaire 

général du Syd-Ci vendredi. 

Heureux de constater que l’appel 

lancé par son syndicat et l’Union 

nationale des agents de douanes 

de Côte d’Ivoire (l’Unad-Ci) a 

été entendu. D’autant plus ces 

collègues ont repris effectivement 

le travail au niveau des 

principales portes d’entrée des 

marchandises en Côte d’Ivoire. 

«Le port, l’aéroport et Noé fonctionnent 

assez bien. Même si, 

l’on n’a pas encore atteint la 

vitesse de croisière. Je voudrais 

insister sur Noé où les douaniers 

Tout compte fait, le métier dispense 

bien des consommateurs d’une corvée 

qui ne va plus de pair avec les 

conditions de vie moderne. « Pour 

nous qui habitons des immeubles, il 

est souvent difficile de trouver un 

endroit où égorger la volaille. Les 

plumeurs publics nous font gagner 

du temps. Nous avons notre poulet 

comme s’il venait des réfrigérateurs 

des super marchés », se 

réjouit Mme Oulaï, au marché de 

Koumassi. Pour chaque volaille 

nettoyée, le client doit débourser 

100 Fcfa, en moyenne. Sur certains 

marchés, comme à Angré, c’est 150 

Fcfa. Mais, en période de fête, les 

prix montent jusqu’à 200 Fcfa. 

Rentabilité 

En plein travail, au grand marché de 

Marcory, M. Placide Ouédraogo 

nous confie que cette journée du 

lundi 2 mai a été rentable. Il vient 

d’achever la commande d’une restauratrice. 

Les 70 poulets traités lui 

ont rapporté 5.250 Fcfa. C’est que 

pour ces clients professionnels ou 

gros clients, le coût est ramené à 75 

Fcfa l’unité. S’il ajoute les clients 

individuels de ce lendemain de fête 

du travail, sa journée est gagnée. « 

travaillent sereinement aux côtés 

des Frci qui s’occupent de leur 

rôle de sécurisation. Ceci est la 

preuve que les méfiances tombent 

et que la collaboration nécessaire 

entre les différentes forces est 

en train de se réaliser », a-t-il 

indiqué en substance. Cette 

bonne tendance est cependant 

contrariée par le cadre de travail 

et les outils de travail qui ont été 

fortement dégradés. Mais il ne 

doute pas qu’une solution rapide 

sera trouvée à tous ces problèmes 

nés de la crise post-électorale, 

avec l’aide du nouveau directeur 

général des douanes, le colonelmajor 

Issa Coulibaly. Qui se 

montre attentif aux problèmes 

soulevés par leurs syndicats. 

La semaine dernière, le syndicat 

On peut rentrer avec 7.000 ou 

10.000 Fcfa quand ça va comme 

aujourd’hui », affirme-t-il. 

Toutefois, il regrette que les gros 

clients ne soient pas réguliers. 

Généralement, ces derniers constituent 

un stock et ne reviennent pas 

avant une semaine ou dix jours. « 

Ce qui fait qu’il arrive des jours où 

nous passons tout le temps sans 

avoir un seul sou », déplore-t-il. 

Initialement pratiquée par les hommes, 

l’activité enregistre une percée 

des jeunes filles. Elles sont les collaborateurs 

des titulaires. 

Travaillant sous le couvert de leur 

patron. Preuve que l’affaire marche. 

Avec leur arrivée, une autre activité 

s’est développée : la revente des 

intestins et pattes (des clients n’emportent 

pas ces parties). En guise de 

rémunération, en effet, ces jeunes 

filles revendent à d’autres femmes 

les intestins de la volaille traitée. 

Ceux de cinq poulets sont revendus 

à 100 Fcfa. Les acheteuses vident 

ces boyaux sur place. Avant d’en 

faire des fritures qui sont proposées 

dans des quartiers aux populations. 

Presque tout un circuit où rien ne se 

perd, tout se consomme. 

ADAMA KONÉ 

Collaboration exemplaire entre douaniers et Frci à Noé 

des douaniers de Côte d’Ivoire 

(Syd-Ci) et l’Union nationale des 

agents de douanes de Côte 

d’Ivoire, ont appelé tous les travailleurs 

des douanes ivoiriennes 

à reprendre le travail. «Nous voulons 

nous adresser aux agents 

des douanes pour dore qu’après 

la nomination du directeur général 

Coulibaly Issa qui a pris 

fonction le 26 avril 2011, il est 

nécessaire que chaque agent en 

son rang et qualité soit à son 

poste pour un redémarrage effectif 

des activités économiques», 

avaient indiqué le Syd-Ci et 

l’Unad-Ci dans une déclaration 

commune. Rappelant la place 

qu’occupent les douanes dans 

l’assiette budgétaire de l’Etat. 

DAVID YA 

COMMUNIQUE COFIPA INVESTMENT BANK - CÔTE D’IVOIRE 

COFIPA INVESTMENT BANK - CÔTE D’IVOIRE a le plaisir d’informer son 

aimable clientèle de la reprise effective de ses activités depuis le jeudi 

28 Avril 2011. 

COFIPA INVESTMENT BANK - CÔTE D’IVOIRE réitère à sa clientèle ses 

excuses pour tous les désagréments subis durant cette période d’inactivité 

indépendante de sa volonté. 

COFIPA INVESTMENT BANK - CÔTE D’IVOIRE tient à remercier l’ensemble 

de ses clients pour leur confiance et leur fidélité. 

Pour COFIPA INVESTMENT BANK - CÔTE D’IVOIRE 

La Direction Générale 

COMMUNIQUÉ 

Depuis le déclenchement de la crise post-électorale, 

la société de vidéosurveillance et d’imagerie BASIC 

SECURITY, sise à Marcory boulevard VGE face 

à Cap Sud fait l’objet d’une campagne systématique 

de dénigrement par des individus dont le dessein est 

de livrer à la vindicte populaire ses actionnaires 

et de compromettre les activités de cette entreprise 

ivoirienne. 

Malgré le grand pillage, la destruction de tout son 

matériel de travail et de l’immeuble abritant ses 

locaux, aux motifs qu’elle serait une société 

appartenant à l’ex-pouvoir, lequel y garderait une 

poudrière, des miliciens, des mercenaires et une 

forte somme d’argent. Ces mêmes individus continuent 

de répandre dans tous les milieux sociaux de nombreux 

mensonges. 

La Direction Générale de BASIC SECURITY tient à 

rappeler qu’elle est une société citoyenne au service 

de la sécurité publique et privée des personnes et 

des biens. 

Elle n’est ni de prêt, ni de loin liée à l’ex-pouvoir. 

Elle n’a jamais conservé en ses locaux des armes, 

encore moins des miliciens pour servir une quelconque 

cause et est apolitique. 

Elle se tient à la disposition de toute personne 

désirant vérifier les informations contenues dans 

le présent communiqué. 

LA DIRECTION GENERALE

Fait à Abidjan le 06 mai 2011 

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire

16 

OLAM WEST AFRICA 

EXECUTIVE TRAINEE 

PROGRAM 2011 

Olam is a Global Leader in the Supply Chain 

Management of Agricultural Products and Food 

Ingredients. We operate an Integrated Supply Chain for 

20 Products with presence in 64 countries and selling 

to over 14000 people across the world. We have 

a strong presence in all over Africa and are looking 

to recruit for our West Africa Francophone operations. 

� Young, dynamic Graduates with Degrees (Engineering or 

BAC + 5) in Business, Sales & Marketing, Logistics, Finance, 

OR 

� Degree (Engineering or BAC +5) in Mechanics, Electrical, 

Production, Industrial Maintenance, Industrial Automation 

� Having prior work experience of 1-3 years 

� Excellent command over English & French : Reading, 

Writing, Speaking 

� Interest in a long term career with a global leader 

Agri-Business Sector 

� Ready to work across different countries & upcountry 

locations 

Applicants would taken through a rigorous multi-step 

selection process 

Selected Candidates will go through a comprehensive 

cross-functional training of 18 months with Olam 

Kindly send your applications along with detailed CV 

(only in English) before end May, 22th 2011 at one of 

the following email ID: 

Waf-exectrainee@performancesconsulting.com 

Économie Fraternité 

Ce n’était pas un poisson d’avril. 

Quand le 1 er avril dernier, 

Williams Farhat, directeur 

général de la société 

ivoirienne Farhat frères, a été 

alerté que les locaux de l’entreprise 

étaient en proie à des pillages. 

C’était une réalité cruelle. Après 

avoir appelé en vain à l’aide, M. 

Farhat et les membres de sa famille 

ont constaté, plusieurs heures après, 

la catastrophe. Le concessionnaire 

automobile, sis à Abidjan-Marcory 

Zone 4, spécialisé dans la marque 

japonaise Honda, venait d’être 

réduit à néant. 

De dehors, on ne soupçonne pas 

l’ambiance apocalyptique qui 

règne dans l’enceinte du gigantesque 

bâtiment. Des carcasses de 

voitures carbonisées, des cendres 

partout, des papiers qui jonchent le 

sol, des meubles réduits en charbon 

de bois… voilà ce qui reste de 

Farhat frères. Non seulement les 

pilleurs ont volé les marchandises, 

mais ils ont aussi procédé à une destruction 

en règle des lieux. Bilan : 

9000 m2 de surface couverte incendiée. 

Les toits effondrés sous l’effet 

des flammes. 25 véhicules neufs 

calcinés. 130 motos et scooters 

emportés. Des pièces de rechange, 

des générateurs d’électricité et des 

pompes à eau volés. Trois coffres- 

La SODECI a la plaisir d’informer son aimable clientèle de la reprise de ses 

activités commerciales, dans ses secteurs aux dates ci-après : 

Mardi 3 Mai 2011 : 

� Secteur de Koumassi 

� Secteur de Vridi 

� Secteur de Cocody 

� Secteur du Plateau 

� Secteur de Zone 4 

Lundi 09 Mai 2011 : 

� Secteur Abobo Sud (Plateau Dokui) 

� Secteur d’Angré 

COMMUNIQUÉ 

Pour faciliter les opérations de la clientèle, il a été procédé momentanément à la 

relocalisation de certains secteurs, ainsi donc : 

� Les clients d’Abobo Nord pourront se rendre au secteur d’Abobo Sud (Plateau 

Dokui) pour le règlement de leurs factures et toutes autres opérations commerciales. 

� Les clients de Marcory pourront se rendre au secteur de Koumassi pour le règlement 

de leurs factures et toute autres opérations commerciales. 

� Les clients de Yopougon pourront s’adresser à la Direction Régionale d’Abidjan 

Nord Ouest sise au Plateau face à la tribune officielle pour leurs opérations 

commerciales et le règlement de leurs factures. 

Par ailleurs, la SODECI rappelle à tous ses clients Abidjanais, qu’ils peuvent, s’ils 

le souhaitent, régler leurs factures dans le secteur de leur choix, sur tout le territoire 

d’Abidjan. 

Tous les modes de paiement sont acceptés. 

Nos secteurs sont ouverts à notre aimable clientèle pour toute information 

complémentaire. 

forts éventrés. Et l’outil de travail 

quasiment détruit. En attendant le 

bouclage du dossier d’évaluation en 

cours, le directeur général estime le 

préjudice à hauteur de trois à quatre 

milliards de F Cfa. 

A la merci des vandales 

et des pilleurs 

Plus d’un mois après, Williams 

Farhat est encore sous l’emprise de 

l’émotion quand il parle «du 

drame». «Jusqu’aujourd’hui, je me 

demande pourquoi ils ont mis le feu 

aux installations. Alors que notre 

famille n’a jamais fait de politique. 

Et puis, nous n’avons jamais bénéficié 

de quoi que ce soit en particulier 

de la part de l’ancien régime», 

se désole-t-il. 

Aujourd’hui, il dit être face à ses 

employés sans savoir quoi faire… 

Pour l’heure, il est en train de monter 

un dossier en bonne et due 

forme sur les dégâts subis. Cela, ditil, 

«permettra à la société de présenter 

quelque chose de clair au 

cas où l’Etat, comme l’a promis le 

Président de la République, procéderait 

à des dédommagements des 

victimes». 

A 500 mètres du concessionnaire 

auto, passe le boulevard Giscard 

d’Estaing. Nombre de magasins de 

cette voie ont été saccagés dès les 

premières heures de la bataille 

d’Abidjan. Profitant de la situation 

trouble, les pillards ont visité au 

moins une demi-douzaine de boutiques 

prestigieuses. Encore une 

fois, le groupe Orca Déco fait partie 

des grosses victimes. Sa surface 

Orca Tendance, située non loin du 

Grand carrefour de Koumassi, a été 

complètement vidée de son contenu 

(objets de décoration meubles, 

appareils électroménagers, meubles…). 

Le seul réconfort pour les 

dirigeants du groupe, qui procèdent 

actuellement au bilan du préjudice, 

c’est que les pillards n’ont pas mis 

le feu aux locaux. La semaine dernière, 

des ouvriers s’attelaient à 

débarrasser le plancher des débris 

de marchandises cassées et autre 

paperasse qui jonchent le sol. Les 

responsables de ce groupe international 

de distribution peuvent aussi 

s’estimer heureux du miracle qui 

s’est produit concernant leur plus 

grand magasin, Orca Déco. Cette 

Matin / Lundi 9 mai 2011 

Pillages Les opérateurs économiques ont été victimes d’actes de vandalisme 

et de vol perpétrés pendant le dernier mois de la crise post-électorale. 

Le secteurde la grande distribution fait ses comptes du drame 

s.a. 

LA DIRECTION GENERALE 

Le concessionnaire Farhat Frères fait partie des grosses victimes des pillages. 

Le cas de Yopougon est singulièrement 

grave à cause de la 

longue présence des miliciens 

dans la commune. Au 

départ (fin mars 2011), ils 

paradaient dans leurs véhicules 

4x4, enlevant et exécutant froidement 

d’innoncentes personnes. 

Mais quand l’étau a commencé à 

se resserrer autour de la résidence 

du l’ex-Chef de l’Etat, Laurent 

Gbagbo, les attaques des magasins 

ont commencé dans les différents 

quartiers de la commune. Ce 

sont d’abord les plus importants 

qui ont été ciblés. Supermarchés, 

caves, librairies (Librairie de 

France), boutiques de stations-service, 

agences de banques, agences 

commerciales de téléphonie 

mobile, installations techniques 

de Côte d’Ivoire Telecom… Bref, 

toutes les vitrines des principaux 

boulevards de Yopougon ont fait 

Le cas singulierde Yop 

les frais des miliciens. Il s’agit, 

notamment du boulevard qui part 

du premier échangeur sur l’autoroute 

du nord vers la caserne des 

sapeurs-pompiers, de celui du carrefour 

Siporex vers Saguidiba et 

de celui du quartier Maroc. Puis, 

quand le président Gbagbo a été 

arrêté, les pillages se sont étendus 

à toutes les petites boutiques. Et 

même à certains services administratifs 

et sanitaires. De jour 

comme de nuit, les miliciens 

emportaient les marchandises à 

bord des pick-up. 

Quand ce ne sont pas les miliciens 

en armes qui ouvraient les magasins, 

c’étaient les jeunes qui 

tenaient les barrages dans les 

quartiers. Ils sortaient la nuit pour 

casser les portes des petites boutiques 

de proximité. C’est derniers 

font d’ailleurs actuellement l’objet 

d’actives recherches de la part 

boutique située aussi sur le boulevard 

Giscard d’Estaing a échappé, 

en fait, aux vandales et pillards 

grâce à l’intervention des soldats 

français de la Licorne, témoignent 

les riverains. 

A 200 mètres de là, le magasin 

Sicomex, spécialisé dans la vente, 

entre autres, de vaisselle, d’objets 

de décoration, de literie, de meubles, 

n’a pas eu la chance d’Orca 

Tendance de ne pas être incendié 

après le pillage. L’immense bâtiment 

s’est écroulé sous la chaleur 

du feu mis par les voleurs. C’est 

une autre construction que les propriétaires 

devront réaliser pour que 

la boutique renaisse de ses cendres. 

L’autre grosse victime, au boulevard 

Giscard d’Estaing, est le groupe 

Orange-Côte d’Ivoire Telecom. 

Les deux immeubles roses abritant 

les services commerciaux et administratifs 

ont été saccagés à 100%. 

Matériel informatique et téléphones 

ont été volés. Tout a été emporté ou 

renversé. Le hall commercial et les 

bureaux ont été visités par les malfaiteurs. 

Si dans les autres quartiers 

d’Abidjan, les petites boutiques de 

proximité ont pour la plupart été 

négligées par les cambrioleurs, il 

n’en est pas de même pour 

Yopougon. Là-bas, il n’y a quasiment 

plus de magasin. On y trouve 

plus de supermarchés, superettes et 

boutiques de Mauritaniens… 

Même les salons de coiffure et les 

ateliers de tailleurs et de dépanneurs 

d’appareils électroménagers n’ont 

pas échappé à la furia des voleurs. 

Les agences de banque non plus. 

Tout a été attaqué. Aujourd’hui, la 

population (ce qui en reste depuis 

l’exode massif) est obligée de se 

déplacer vers la commune voisine 

d’Adjamé pour s’approvisionner en 

produits de première nécessité. 

Même pour une boîte de lait, il faut 

sortir de Yopougon. 

ALAKAGNI HALA 

des Frci. Beaucoup d’entre eux 

ont déjà été pris avec leurs butins. 

Ce sont pour la plupart des 

«enfants du quartier». 

Le comble des pillages a été 

atteint, à Yopougon, avec les 

mises à sac de la base Cie et du 

domaine de la Caisse nationale de 

prévoyance sociale (Cnps), 

respectivement les 6 et 13 avril 

2011. A la base Cie, le garage et 

les services administratifs ont été 

tous écumés. Tous les véhicules 

ont été emportés, les magasins de 

pièces détachés pillés, etc. Il ne 

reste plus rien dans l’immense 

domaine. Quant à la Cnps, même, 

les béquilles et les matelas de 

malades ont été emportés par les 

riverains après que les miliciens se 

sont servis. 

A. HALA

Infos service 

Fraternité Matin/Lundi 9 mai 2011 17 

Annonces légales 

Pétites annonces 

ETUDE DE MAITRE KOUADJA OI 

KOUADJA LUCIEN 

NOTAIRE 

IMMEUBLE OUATTARA (GROPENI) 

1er Etage, face à la Nouvelle Gare routière 

BP 318 BOUAFLE 

Tél/Fax : (225) 30 68 81 52 

Email : kokluciennotaire@yahoo.fr 

CONSTITUTION DE SOCIETE 

SARLU " GUEPARD FORCE 

SECURITE " 

Aux termes de deux actes reçus par Maître 

KOUADJA OI Kouadja Lucien, Notaire, le 

20 décembre 2010 portant DNSV et Statuts, 

il a été constitué une Société dont les 

caractéristiques suivent : FORME : Société 

A Responsabilité Limitée Unipersonnelle ; 

OBJET : aide aux forces de l'ordre (policegendarmerie) 

dans la lutte contre 

l'insécurité, la délinquance, le vol, le 

banditisme ; le gardiennage, la surveillance 

des commerces et entreprises (usines, 

magasins, entrepôts, banques, maquis, 

hôtels, domicile, bureaux) ; la prestation de 

services sous la forme notamment de 

conseil, d'information, d'assistance, de 

sécurité, d'intervention et de recherches ; 

DENOMINATION : GUEPARD FORCE 

SECURITE ; SIGLE : G.P.S ; SIEGE 

SOCIAL : ABOBO-SAGBE PALMERAIE 

face à l'école BAD-EPP RAIL 4, 13 BP 2221 

ABIDJAN 13 ; DUREE : 99 ans à compter 

de son immatriculation au Registre du 

Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) 

; CAPITAL SOCIAL : 1.000.000 FCFA en 

numéraires divisé en 100 parts de 10.000 

FCFA chacune ; GERANT statutaire pour 

une durée illimitée : M. SAWADOGO 

Harouna ; Dépôt des actes constitutifs au 

Greffe du Tribunal de Première Instance 

d'Abidjan Plateau le 05 janvier 2011 sous le 

numéro 020/2011 suivi de 

l'immatriculation au RCCM du même 

Greffe sous le numéro CI-ABJ-2011-B-040. 

Pour avis le Gérant et le Notaire 

Divers 

VD ORDI PORT TOSHIBA 500 go 4 

go 400M tél : 01 11 50 00 

SAM 96 397 

Autos 

LOCATON DE VOITURE à partir 

de 25 000F/J tél: 01 11 50 00 

SAM 96 396 

PRICEWATERHOUSECOOPERS TAX 

& LEGAL 

Immeuble" Alpha 2000 " 20e étage 

Rue Gourgas - Plateau 

01 BP 3 173 Abidjan 01 

Tel: 20 31 54 60, Fax: 20 31 54 61/62 

FHENIX 

Société à Responsabilité Limitée 

" Société en liquidation " 

Au capital de 5 000 000 FCFA 

Siège social: Marcory, Zone 4, Boulevard 

Valéry Giscard D'Estaing 

Immeuble FOREXI, 2ème étage 

01 BP V 281 Abidjan 01 

R.C.CM. CI-ABJ-2001-B-125-808 

DISSOLUTION ANTICIPEE 

NOMINATION D'UN LIQUIDATEUR 

Aux termes du procès-verbal des 

délibérations de l'assemblée générale mixte 

en date du 15 décembre 2010, enregistré à 

Abidjan le 16 mars 2011, Reg S.S.P., Vol 34, 

F° 31, N° 494, Bord 108/9, les associés de la 

société PHENIX ont décidé ce qui suit: 

-La dissolution anticipée de la société à 

compter du 30 juin 2010, suivie de sa mise 

en liquidation amiable; 

-La nomination du cabinet 

PricewaterhouseCoopers représenté par 

Monsieur Flan Oulaï, dont le siège social 

est sis à Abidjan - Plateau, Rue Gourgas 

Immeuble Alpha 2000, 2ème étage, 01. BP 

1361 Abidjan 01 (Côte d'Ivoire) en qualité 

de liquidateur pour une durée de trois (3) 

ans. 

Le siège de la liquidation est fixé à l'adresse 

du siège social du liquidateur, sis à Abidjan 

- Plateau, Rue Gourgas Immeub1e Alpha 

2000, 2ème étage, Dl BP 1361 Abidjan 01 

(Côte d'Ivoire). 

Deux exemplaires originaux, timbrés et 

enregistrés, du procès-verbal susvisé, ont 

été déposés au greffe du Tribunal de 

Première Instance d'Abidjan, le 14 mai 

2011, sous le numéro DEPOT N° 478. 

Pour avis 

AVIS DE RECHERCHE 

Mme TOAPRY ESSIS et M. 

TOAPRY Désiré recherchent leur 

nièce : 

GUINA Lauraine Axelle, 

âgée de 12 ans et inscrite en classe 

de 6 ème 7 au Collège Moderne de 

Cococdy. 

Elle a quitté le domicile familial 

(Cocody Val Doyen 1-Sigoci-Appt 

105) pour une destination inconnue 

le mercredi 20/04/2011 vers 8h30 

mn. 

Toute personne qui l'aurait 

rencontrée ou hébergée est priée de 

les aviser aux numéros suivants : 08 

30 93 46/ 

40 21 65 00 

05052363 

49 27 03 60 

Merci pour votre aide 

Frat-Mat N°93269 

Nécrologie 

La Direction Générale de CANAL+ COTE 

D'IVOIRE a la profonde douleur de vous annoncer 

le décès tragique et brutal de : 

SINALY DEMBELE 

Commercial à la Boutique CANAL + COTE 

D'IVOIRE, au Plateau, 

survenu le dimanche 03 avril 2011 à Abidjan 

La cérémonie du 40 ème jour est prévue le jeudi 12 

mai 2011 au domicile familial à Adjamé quartier 

William Jacob. 

Frat-Mat N° 93292

18 

La famille de feu Assanhan N'Dri à Yakpabo-Boniankro 

S/p de Tiébissou, Mme Konan Kra et famille à Yakpabo- 

Boniankro-S/P de Tiébissou, M. N'Dri Yao épouse frères, 

sœurs et enfants, M. Yao Allah François, chef des 

ressortissants de la tribu Yakpabo à Abidjan, M. Kouadio 

Konan Zadji, chef du village Yakpabo Kanango S/P de 

Tiébissou, M. et Mme Konan Lambert, le Ministre 

Kouamé Patrice, président du Conseil Général de 

Toumodi et famille, M. Kouassi Mathurin, épouse et 

enfants, M. Asséré Konan Benoît épouse, enfants et 

famille, Mme Ouadja Elisabeth, enfants et petits-enfants, 

la famille Akueson-Gannyi, la famille Dahouet, la famille 

de feu Dan Kouagna, la famille de feue Kouassi Aya 

Germaine, la famille de feu Me Kouamé Christophe, la 

famille Khyssy Beyniouah, Mme Kouamé Affoué et 

famille, Mme N'Dri Affoué Brou et famille, M. N'Guessan 

N'Guessan Georges et famille, M. Kouamé Koffi Antoine 

et famille, M. Akueson-Gannyi Théodore et épouse née 

Claudine Gervais et enfants, M. Akueson-Ganny Marcel 

et épouse née Fatou Dosso et enfants, Mme Akueson- 

Ganny Béatrice épouse Gnadré, enfants et petits-enfants, 

M. Dahouet Yves et épouse née Ahoussou Justine et 

enfants, Mme Dahouet Christiane épouse Homawo et 

enfants, Mme Soundelé née Alla Adjoua, frères sœurs et 

enfants, M et Mme Morisson Famien et famille, Mme 

Chagas Justine et famille M. N'guessan Clément épouse et 

enfants, Mme N'Goran Marie et enfants, Mme Kouakou 

Hélène et enfants, les familles alliées: Gervais, Dosso, 

Gnadré, Homawo, Kéita, Ahoussou, Seriqba, Gbeula, 

Yapobi, Sanogo, ont la profonde douleur de vous faire part 

du rappel à Dieu le lundi 04 avril 2011 de leur fille, sœur, 

tante, mère, grand-mère, arrière-grand-mère, belle-mère, 

belle tante, amie : 

N'DRI ADJOUA MOFOUET JACQUELINE 

Le programme des obsèques est le suivant: 

Du mardi 27 avril 2011 au mardi 17 mai 2011 de 15h à 

19h30 : Présentation des condoléances au domicile de la 

défunte sise à Marcory Mockey (Bourgeois°), villa 2158, 

en face du grand-Marché de Marcory. 

Mercredi 18 mai 2011 à partir de 18 h : Veillée de prière 

suivie de la veillée traditionnelle jusqu'à l'aube, au 

domicile de la défunte, sise à Marcory Mockey 

(Bourgeois°), villa 2158, en face du grand-Marché de 

Marcory 

Vendredi 20 mai 2011 de 8h30 à 9h: Levée du corps sur 

le parvis de l'église Sainte Bernadette à Marcory 

- 9h: Messe de requiem suivie du transfert à Yakpabo- 

Kanango S/P de Tiébissou 

20h: Veillée religieuse et traditionnelle à Yakpabo- 

Kanango. 

Samedi 21 mai 2011 à 10h: Enterrement au cimetière 

dudit village. 

Frat-Mat N° 93371 

Infos service 

NÉCROLOGIE 

Bismillahi Rahmani Rahim Inalillahi Waina Ila 

Yihi Radjiouna 

M. Hassan Zabad, M. Abbaas Zabad, M. Ali Zabad, 

M. Mohamed Zabad, ses frères; son fils M. 

Mohamed Hussein Zabad et la famille Zabad, la 

famille Smailil, la famille Farhat, la famille 

Khachad, les amis et tout la ville de Mansouré ont 

la profonde douleur d'annoncer le décès de : 

EL HADJ HUSSEIN AMIN ZABAD 

survenu le 04 mai 2011 au Liban. 

Les cérémonies du 7 ème jour auront lieu le lundi 09 

mai 2011 à 17h au centre Islamique Al Ghadir de 

Marcory. 

FATIHAH 


Paul, Serge, Christian, 

Georges, Lucas, Jean- 

Pierre, Léandre, Mory, 

Matthias, René, Moustapha 

et Flavien, Clarisse, 

Ginette, Marthe, Mariam, 

Viviane, Annick, Diane, 

Bérengère, Limata, 

Célestine, Viviane et 

Chantal, ont la profonde 

douleur de vous annoncer 

le décès de leur amie et 

sœur : 

BROU VALENTINE AMANLAN ODILE 

EPOUSE TANOE, 

survenu à Paris le mardi 22 mars 2011. 

Programme des obsèques: 

Présentation des condoléances les 09 et 10 mai 2011 

de 17h à 19h au domicile familial à la Cité Eeci Gaz 

Côte d'Ivoire - Cocody Sodefor 

Mercredi 1l mai 2011 de 17h à 19h: Veillée de 

prières à Ivosep - Salle Prestige 

Vendredi 13 mai 2011 de 8h30 à 9h30: Levée du 

corps sur le Parvis de l'Eglise St Jacques des Deux- 

Plateaux suivie de la messe de requiem et de 

l'inhumation au Cimetière de Williamsville 

Dimanche 15 mai 2011 à 11h: Messe d'action de 

grâce en l'Eglise St Jacques des Deux-Plateaux. 

Frat Mat N° 93254 

Fraternité Matin/Lundi 9 mai 2011 

M. Lagbé Kouakou 

N'Guessan, Chef de la 

grande famille Koffi Ya 

Oussou à 

Kpangbankouamékro 

(Okabo) S/Préfecture de 

Bouaflé, Le Chef et la 

notabilité du village de 

Kpangbankouamékro, la 

famille Boli Assui à Okabo, 

Bouaflé et Abidjan, la 

famille Boli Djaha à 

Djouanbo, La famille 

Kouakou Yao Delon à 

Bouaflé et Abidjan et en France, La famille Yoman à 

Bouaflé et Abidjan, la grande famille Gon Coulibaly à 

Korhogo, Bouaflé et Abidjan, M. Traoré Jean- 

Jacques, chef de la grande famille Traoré-Yossi 

Kassoum , M. Bodoua N'Dja Lazare, Madame et 

enfants à Okabo, Veuve Kouadio Koffi Germain née 

Kouassi Ahou Assiènin Thérèse à Abidjan, Mme 

Sarah Coulibaly, frères, sœurs et enfants à Bouaflé, 

Sinfra, Korhogo et Abidjan, M. Koffi Assuih 

Christophe à Paris, M. Zou Eugène, M. Yobouet 

Niamien Georges à Zuénoula, M. Zroh Kouadio à 

Okabo, M. Kouassi Kouakou Traoré Brahima à 

Abidjan, Yahua Gadou Benoît à Abidjan, Veuve 

Traoré Sidiki née Claudine Francine Randolph et 

enfants, Ses enfants : Docteur Traoré Kassim Désiré et 

son épouse Blanche, Mlle Traoré Fanta Marie- 

Dominique, Mlle Traoré Solange, Veuve Adogony 

Angèle née Traoré, Mlle Traoré Denise Marie-Anne. 

Ses petits-enfants : Yann-Patrick, Julien-Patrick, 

Michel-Ange Dominique, Nelly Carole, Marie- 

Dominique, Serge-Patrick, Jean-Jacques et Louis 

Axel. M. Kouadio Paulin Jean-Henri, frères, sœurs et 

enfants. Mme Diarra Karidia, frères et sœurs, Mme 

Traoré-Diop Lucie, frères, sœurs, conjoints et enfants, 

M. Alladé Bertin, Mme Adiko-Gnammon Agnès, M. 

Sourou-Benié Simon-Pierre, M. Brissy Guy, Les 

familles Yossi, Akassimadou, Timité, Randolph, 

Doukouré, Diaby, Berté, Konaté, Ngor, Touré, 

Diakité, Konan, Kouassi, Tra, Sampah, Levry, 

Gadegbeku, Mme Dié Odette, Mme Tchicaya, Mme 

Oulé Agnès, M. Koné Kodjara, Pr. Constant Roux 

président de l'AIMS, les abbés : Dienzou Mathurin, 

Coulibaly Joseph et Arnaud ont la profonde douleur 

de vous annoncer le décès, le jeudi 07 avril 2011 à 

Abidjan de leur fille, sœur, belle-sœur, tante, mère, 

belle-mère, grand-mère et amie 

Veuve KONAN Akissi Denise Anne- 

Marie Fatouman épse TRAORE 

Mamadou 

Infirmière Kinésithérapeute à la retraite, 

Membre fondateur de l'Association Ivoirienne de 

Médecine Sportive 

Médaille d'Or de l'Ordre de l'Association Ivoirienne 

de Médecine Sportive 

Les Oscars du Football Ivoirien - Ordre du Mérite 

de la FIF 

Ex Présidente du Praesidium " Notre-Dame des 

Victoires " de St Jacques des 2 Plateaux 

Diplôme d'Or de la Légion de Marie 

Programme des obsèques 

Du jeudi 05 au mardi 10 mai 2011 de 16h à 18h30: 

Présentation des condoléances aux Deux-Plateaux 

7ème tranche derrière Lubafrique, rue L54 à gauche, 

immeuble de Leader Pressing. 

Mercredi 11 mai 2011 de 16h30 à 18h: Veillée 

religieuse à l'église St Jacques des Deux-Plateaux 

Jeudi 12 mai 2011 de 14h à 18h : Veillée traditionnelle 

au domicile de sa sœur Veuve KOUADIO Germain à 

Koumassi SOPIM N° 237. 

Samedi 14 mai 2011 de 08h à 09h: Levée de corps à 

l'église St Jacques des Deux-Plateaux suivie de la 

messe de requiem puis de l'inhumation au cimetière de 

Williamsville à 11h. 

12h30 à 13h30: Collation aux Deux-Plateaux 7 ème 

tranche derrière Lubafrique, rue L54 à gauche, 

immeuble de Leader Pressing. 

Frat-Mat N°93379


Nanan Zogleh, chef du 

village d'Ahougnassou 

N'gbanou, sous préfecture 

de Tiébissou ; M. Gbodo 

Kouakou, chef de la famille 

Kpléa; M. N'dri N'guessan à 

Ahougnassou N' gbanou; 

Mme Yao Ahou Thérèse à 

Paris; M. Yao Brou et Mme 

à Abidjan; M. Yao 

N'guessan Blaise, planteur à 

Issia ont la profonde 

douleur d'annoncer le décès 

de leur fille, sœur, mère, 

tante, grand-mère et arrière grand- mère : 

YAO AYA KOSSRO dite MAMIE, 

survenu le mardi 26 avril 2011 au Chu de Cocody des 

suites d'une longue maladie. 

Le programme des obsèques s'établit comme suit: 

Vendredi 06 mai 2011 de 14h à 19h: Veillée au 

domicile familial à la cité Fairmont (Adjamé), Appt A 

7 

Vendredi 13 mai 2011 à 8h: Levée du corps sur le 

parvis de la Paroisse St Joseph d'Attécoubé suivie du 

transfert à Ahougnassou N'gbanou où aura lieu une 

viellée de 21h à l'aube. 

Samedi 14 mai 2011 à 11h: Inhumation au cimetière 

de Ahougnassou N'gbanou. 

Frat Mat N° 93374 

Mme Kouassi Simone, 

Diahoré Albertine et enfants, 

veuve Kouamé Kadio née 

Diahoré Léonie, enfants et 

petits-enfants, veuve Gnahoua 

née Diahoré Adrienne enfants 

et petits-enfants, M. et Mme 

Diahoré Zarabé Pierre Vianey, 

enfants et petit-enfant, 

Secrétaire Général de 

préfecture à Alépé, Mme Dan 

née Diahoré Christiane, 

enfants et petits-enfants, Mme 

Irié née Diahoré Philomène et enfants, Diahoré Monique 

et enfant en Italie, M. et Mme Agnan Guy Diahoré et 

enfants, au Ministère de l'Economie et des Finances, 

Diahoré Richard en Italie, Diahoré Apollina et enfants en 

Angleterre, Diahoré Ange, Diahoré Yvette et enfants, 

Mme Kouao née Diahoré Rachel, Diahoré Lydie, Mme 

Labé née Diahoré Charlène, la grande famille Gbédjélilié 

et alliées à Gnagbodougnoa, les familles alliées, Ignace 

Dogbo, Mme et enfants à Anyama, Guillaume Dakouri, 

Pharmacien, Mme et enfants à Gagnoa, la communauté 

villageoise de Djagoboua s/p de Lakota, Dougoué Opeli 

Pierre à Barouhio-Gagnoa, ont la profonde douleur 

d'annoncer le décès de leur époux, père, grand-père, 

arrière- grand-père, oncle, beau-père, beau- frère, enfant et 

ami : 

DIAHORE BOHUI, 

Fonctionnaire à la retraite, 

survenu le 13 avril 2011 à Abidjan. 


Présentation des condoléances au domicile familial à 

Marcory GFCI au lot 961, face à INJS entrée principale du 

dimanche 8 mai au mardi 10 mai de 18h à 20h. 

Mercredi 11 mai 2011, veillée religieuse à Ivosep de 18h 

à 20h. 

Vendredi 13 mai 2011, de 09h30 à 10h30 : levée du corps 

à Ivosep de Treichville et transfert à Gnagbodougnoa, 

département de Gagnoa. 

De 21h à 00h : veillée religieuse. De 00h à l'aube: veillée 

traditionnelle. 

Samedi 14 mai 2011 à 10h00 : inhumation au cimetière 



Infos service 

Nécrologie 

IN MÉMORIAM 

09 mai 2010 - 09 mai 

2011 

Un an déjà qu'elle nous a 

quittés 

KAGNOMOU 

épouse TANOH 

LUCILE 

Notre épouse, notre mère 

s'est endormie dans la paix 

du Seigneur. 

En souvenir, Monsieur 

Tanoh Raoul et enfants, Tanoh Daniel et Tanoh Louis- 

Pascal vous traduisent leur infinie gratitude et prient 

tous ceux qui l'ont connue et aimée d'avoir une pensée 

pieuse pour elle. 

Frat-Mat N°93380 

S.E.M Henri Konan Bédié, 

Président du PDCI-RDA, 

Nanan Toto Yao Adolphe, chef 

du village d'Ouffoué-Diékro 

et notables, M. Kouamé 

Kouadio Noël, président de la 

communauté Catholique, 

d'Ouffoué-Diékro, frères et 

sœurs, la grande famille 

Bébou à Ouffoué-Diékro, M. 

Yoboué Koffi, chef de 

Nahonou à Ouffoué-Diékro, 

veuve Kouamé Bety née Yao 

Monique et la grande famille 

Kondo Kouamé à Gofabo, 

Sous Préfecture d'Attiégouakro, M. le Ministre Jean Konan 

Banny, S.E.M le Premier ministre Charles Konan Banny, les 

enfants: Bety Pascale Elise et enfants, M. Bety Effinistand 

épouse et enfants, Mme Touré née Bety Sévérine et époux, 

Mme Diebey née Bety Claude époux et enfants, Bety 

Judicaëlle, Mme Heinry née Bety Edwige époux et enfant, 

Bety Désiré, Bety Guy Hermann, Bety Tafaneli, Honorable 

Baudoua Kouadio Koffi Didier, député à l'Assemblée 

nationale épouse et enfants, M. Kouacou Gnrangbé Jean, 

Maire de la commune de Yamoussoukro et son Conseil 

municipal, M. Abdoulaye Diallo, maire de Djékanou épouse 

et enfants, M. Kouadio Konan Raymond épouse et enfants, 

M. Dehoulé Omer, épouse et enfants, M. Djedri Loukou 

épouse et enfants, M. Konan N'guessan Anatole, 6ème 

adjoint au maire de Yamoussoukro, la Direction et le 

personnel des Etablissements le Pédagogue, Mme 

Marguerite Messou Kadio, Présidente Fédérale de la 

FENEPLACI, la Communauté missionnaire chrétienne 

internationale (C.M.CI) de Côte d'Ivoire, les amis et anciens 

élèves du collège de Sassandra (AMANECOS), les familles 

alliées à Ouffoué Diékro, Assanou, N'zéré, N'gbékro, ont la 

profonde douleur de vous annoncer le décès de leur frère, 

époux, père, grand-père, beau-père, ami, oncle et cousin: 

KOUAME N'GORAN BETY PASCAL 

Ex-Secrétaire Général du PDCI-RDA 

section Yamoussoukro II, 

Ex-3ème Adjoint au Maire de la Commune de 

Yamoussoukro, Professeur de Cafop à la retraite, 

Fondateur des établissements le Pédagogue à 

Yamoussoukro, 

Ex-Président de la FENEPLACI section de Yamoussoukro, 

endormi dans la paix du Seigneur le dimanche 20 février 

2011. 

Programme des obsèques : 

Les 07-09 et 10 mai 2011 de 9h00 à 12h00 et 18h00 à 

20h00: Présentation des condoléances au domicile familial 

à Yamoussoukro, quartier Millionnaire (en face de la 

Direction Régionale SODECI)- Mercredi 11 mai 2011 de 

20h à 00h : Veillée de prière au domicile familial à 

Yamoussoukro. 

Vendredi 13 mai 2011 à 14 h00: Levée du corps à Ivosep 

Yamoussoukro suivie du transfert à Ouffoué-Diékro 

20h00 à l'aube: Veillée de prière. Samedi 14 mai 2011 de 

08h00 à 10h00 : Cérémonie de dons 

10h30: Inhumation au cimetière dudit village. 


M. Kossonou Kouassi 

Samuel, cadre à ATCI, 

président de Kahi Dabi, 

l'association pour le 

développement d'Adoum- 

Kroum (S/P de 

Bondoukou); M. Kouamé 

Abozan Félix, à San-Pedro 

et Mme; M. Kouamé 

Yéboua Denis, au Conseil 

général de Bondoukou et 

Mme; M. Kouakou 

Assouman Ignace, à Port- 

Bouet et Mme; M. Abo Kadjo Fodjo, Procureur 

général près la Cour d'appel de Bouaké et Mme, M. 

Koné Adama, Dg de la Comptabilité publique et du 

Trésor, M. Bini Kouakou Alphonse, employé de la 

Sonaco à la retraite; M. Kossonou Ignace, Trésorier 

départemental de Bondoukou et Mme; M. Kouamé 

Vincent, Administrateur des Services Financiers et 

Mme; le colonel Da Pierre, à l'Inspection générale des 

Douanes, à Abidjan; Maître Adayé Jeanne, Huissier de 

justice à Abidjan; M. Bénié Paul Philippe, à Fraternité 

Matin, à Abidjan; M. Lassina Dao Professeur à l'INJS 

Abidjan; M. Ahouadan Koutouan Jean, 

Administrateur des services financiers, à Abidjan; M. 

Kobenan Manou, chauffeur au Ministère de la Santé, 

à Abidjan et Mme; Le colonel Abo Kouamé Pierre, à 

Abidjan; le capitaine de police Kouamé Yao Kouman 

à Abidjan et Mme; M. Binin Kobénan, chargé de 

statistiques à la DREN à Abidjan; le lieutenant de 

police Kouakou Kobenan, à Abidjan; M. Abo Yao 

Yéboua, Adjudant chef des Douanes, à Abidjan et 

Mme; M. Kouakou Moïse, à Abidjan et Mme; M. 

Téhua Appolinaire, consultant financier à Abidjan; 

Mlle Téhua Gladys, étudiante à l'ISTC, à Abidjan; 

Mlle Téhua Diana, étudiante en Suisse; M. Téhua 

Joris, étudiant à Genève, en Suisse; Mlle Téhua 

Carelle, élève au Lycée Blaise Pascal à Abidjan; M. 

Téhua Kenneth, à Berlin, ont la profonde douleur 

d'annoncer le décès de leur fils, frère, cousin, 

collègue, ami, gendre et père: 

JAMES YAO TEHUA, 

Administrateur des services financiers, 

Inspecteur vérificateur principal, précédemment en 

service à l'Inspection Générale du Trésor, 

survenu le mercredi 02 mars 2011 à la Polyclinique 

de l'Indénié, à Abidjan, des suites d'une courte 

maladie. 

Les obsèques se dérouleront selon le programme ciaprès: 

Du jeudi 05 mai au samedi 07 mai 2011: de 17h à 

19h, réception des condoléances au domicile du 

défunt, sis à la Riviera-Bonoumin, en face de l'hôtelrésidence 

M'MAYA, non loin du Collège André 

Malraux; 

Le lundi 09 mai 2011: de 19h 30 à 21h: veillée 

religieuse à l'église Sainte Famille, à la Riviera; 

Le mercredi 11 mai 2011 à partir de 15h: veillée 

traditionnelle à la Résidence Emmanuella, sise à la 

Riviera Bonoumin non loin du collège André 

Malraux, en face de la Cité Mel (2e carrefour à droite, 

sur la nouvelle route bitumée allant de la station Pétro 

Ivoire à la Palmeraie); 

Le vendredi 13 mai 2011 de 08h à 09h: levée du 

corps à Ivosep, suivie du transfert à Adoum-Kroum, 

dans le département de Bondoukou, où une veillée est 

prévue de 21h à l'aube; 

Le samedi 14 mai 2011 - de 08 h à 10h: hommage au 

défunt; 

- à partir de 10h: messe de requiem suivie de 

l'inhumation au cimetière catholique d'Adoum- 

Kroum. 


19

20 

IN MÉMORIAM 

Bissimilahi Rahmane 

Rahime 

09 mai 2010 

09 mai 2011 

Voilà 1 an déjà qu'il a plu 

à Allah de rappeler à lui 

notre très cher regretté : 

Hadj YASSER 

FADEL MEDLEGE 

16-05-1950 

09-05-2010 

A l'occasion de l'anniversaire de cette brutale et 

douloureuse séparation, sa veuve Samar, ses enfants 

Hussein, Fadel, Abdallah, Zeïnabe et Mohamed, sa 

mère Hadja Sarwat Medlège (Oum Adnan), ses 

frères et sœurs Adnan, Brahim, Abbas, Hassan, Safa 

et Alissar, la famille Choucair au Liban, les familles 

alliées, ses amis, réitèrent leurs sincères 

remerciements et infinies gratitudes à tous ceux qui 

l'ont connu et aimé et à tous ceux qui les ont 

soutenus dans l'épreuve. 

En ce jour commémoratif de son rappel à Dieu, ils 

les invitent à s'unir à eux en pensées et en prières 

pour le repos de son âme. 

Ina Lillahi Wa Inna Ilehi Radjioune. 

Al Fatiha 


Bismillahi Rahmani 

Rahim Inalillahi Wana 

Ilayihi Radjiouna 

Le chef de canton de 

Sinématiali et ses notables 

à Sinématiali et Abidjan, les 

grande familles Nambégué 

Coulibaly, Tiémoko 

Ténéna, Founzégué Rémy, 

Sinaly à Sinématiali, Ferké, 

Zuénoula et Abidjan, la 

famille Bêma Koné à 

Zuénoula, Mme Sibailly 

née Marie Paule Coulibaly ses frères et sœurs 

Allassane, Adama, Madina, Guy, Méla, Djibril, Amy, 

Fatou et leurs enfants; les familles Laurent Dona 

Fologo, Coulibaly Tiémoko Yadé, Bêma Dogoni, 

Sié,Ténélo, Déyétin, Bassalia, Mamadou Soro, chef de 

la communauté sénoufo à Abidjan, Général Gaston 

Ouassénan Koné, Général Attoh Nandjui, préfet Issa 

Diakité, Léon Koffi, les Compagnons de l'Aventure 

"146" ont la profonde douleur de vous annoncer le 

décès de : 

BAKARY COULIBALY, 

Magistrat à la retraite, 

ex-vice président de la Cour Suprême, 

ex-Directeur Général de la Sûreté Nationale, 

ex-Directeur Général de la Gendarmerie et de la 

Justice Militaire, 

ex-membre du Comité Directeur du Pdci Rda, 

ex-Compagnon de l'Aventure ''46'', 

leur fils, frère, père, grand-père, ami; survenu à Abidjan 

dans sa 81e année. 


Présentation des condoléances tous les jours: de 16h à 

18h au domicile du défunt sis à Cocody - Rti, entre le 

carrefour de la pharmacie Cité des Arts et la grande 

école Sup' Elite. 

Mercredi 11 mai 2011de 16 h à 18h: lecture du Saint 

Coran au domicile du défunt. 

Jeudi 12 mai 2011 de 9 h 30 à 10h30: prière mortuaire 

et levée du corps à Ivosep suivie de l'inhumation au 

cimetière de Williamsville. 

13 h : sacrifice des 7ème et 40 ème jours au domicile du 

défunt. 


Infos service 

Nécrologie 

Nanan Essy Laurent, chef du 

village de Vitré 2, souspréfecture 

de Grand-Bassam, 

Sa Majesté Assoumou 

Kangah, Roi de Moossou , Sa 

Majesté Aka Ahoré, Roi de 

Bonoua, veuve Tano Anna 

née Diop, Tano René, épouse 

et enfants à Paris, Tano 

Fabrice, épouse et enfants à 

Atlanta (USA), Mme Shaw 

née Tano Evelyne et époux à 

Los Angeles (USA), Kamara 

Sadji Yannick au Canada, Kamara Nafissatou au 

Canada, Mme Tano Antoinette, enfants et petits-enfants à 

Vitré 2 et Abidjan, Alabra Joseph François et Mme, 

Amon Nicaise et Mme, Mme Kouadio née Amon Rosine 

et époux et enfants à Abidjan, les enfants et petits-enfants 

des défunts Tano Claire, Tano Ignace, Tano Boniface, 

Tano Alain à Abidjan, M. Kokoro N'Kan Mathieu, chef 

de la grande famille Venan de Vitré, la grande famille 

Ouegnin à Abidjan, Moossou et Vitré, la grande famille 

Tano à Abidjan, Céchi, Takikro et Talébo, les familles 

Tano Koffi Julien, Kadjo Daniel, Assamoi, Yoboua, 

Becoin, Agnin Koua, Kamenan, Akpess à Abidjan, 

Moossou et Vitré, M. Assamoi Thomas, épouse et 

enfants, les familles alliées Diop, Montrat, Brière de 

l'Isle, Destephen, Diakité, Dramé, Barry, Mathieu au 

Sénégal, Mali, en Guinée et Côte d'Ivoire, Ouattara- 

Djouka, Mel, Shaw, Kebé et Yavo à Abidjan et aux USA, 

Mme Koffi Akissi Béatrice et famille à Abidjan et 

Bouaké, M. Moulod Jean-Michel, Député -Maire de 

Grand-Bassam et Mme, M. Akohi Innocent, Président du 

Conseil Général de Grand-Bassam et Mme, M. Damois 

Patrice et Mme, la génération Attiblé de Vitré 2, les 

Cadres de Vitré, Moossou, Bonoua et Ebrah, les 

Professeurs Ehouman Armand, Ekanza Simon-Pierre, 

Bassitché Adrien, Me Ahizi Paul, Nanan Kra Paul et 

famille à Botro, Kouamé Kra Joseph et famille, MM. 

Aspa Emmanuel, Ollo Germain, Yoou Dogo Jean, 

Ekoran Alphonse, Akré Samuel, Abi Julien, Koffi 

François, Mme Coffi née Lavodrama Philomène, Mme 

Manouan Anna, les résidents du quartier SIDECI, 

Riviera 3, le département de Psychologie de l'Université 

d'Abidjan, ont la profonde douleur de vous annoncer le 

décès subit de leur fils, époux, père, grand-père, parent, 

ami et collègue: 

Jean TANO, 

Professeur Titulaire de Psychologie Génétique 

Différentielle à l'université de Cocody, 

Ex Inspecteur Général d'Etat 

Membre du comité exécutif de la FIF 

Officier dans l'Ordre du Mérite de l'Education 

Nationale 

Commandeur de l'ordre du Mérite Sportif de CI 

survenu le 18 avril 2011. 


Du 05 au 10 mai 2011 de 16 h à 19h: Condoléances au 

domicile du défunt sis à la Riviera 3, Sideci villa N° 18, 

Route du commissariat du 18è Arrondissement. 

Jeudi 12 mai 2011 de 16h 00 à 17h30: Veillée religieuse 

à la paroisse Bon Pasteur de la Riviera 3. 

Vendredi 13 mai 2011 de 11h à 12h : Levée du corps sur 

le parvis de l'Eglise Bon Pasteur de la Riviera 3, suivie 

de la messe et du transfert de la dépouille mortelle à Vitré 

2. 

De 22 h à l'aube: Veillée religieuse à Vitré 2. 

Samedi 14 mai 2011 de 09h30 à 10h15: Hommages 

- 10h30: Messe de requiem suivie de l'inhumation au 

cimetière de Vitré 2. 

Dimanche 15 mai 2011 à 9h00: Messe d’action de grâce 

à l’Eglise Catholique de Vitré 2 


M Kassi Kakou et famille à 

Abidjan, Tanosso 

(commune de 

Bongouanou), les enfants 

Ametchi : Philippe, Guy, 

Joël et Manuella, les 

familles Goudet Makret, 

Gnébehi et Kili à Abidjan 

et Gagnoa ont la profonde 

douleur d'annoncer à leurs 

parents, amis et 

connaissances le décès de: 

TEGBAGBO ROSE 

Epouse KASSI 

Ex- Adr Abidjan sud Sodeci 

Survenu le mercredi 20 avril 2011 à Abidjan 

Le programme des obsèques s'établit comme suit : 

Mardi 10 et mercredi 11 mai 2011 de 15h à 18h: 

présentation des condoléances au domicile conjugal 

sis aux Deux Plateaux, carrefour du glacier les Oscars 

à droite, 1ère rue à gauche, en face de l'église Le 

Tabernacle 

Vendredi 13 mai 2011 de 16h à 17h: levée du corps 

à Ivosep, suivie du transfert au domicile conjugal 

De 21h à l'aube: veillée religieuse et traditionnelle au 

domicile conjugal 

Samedi 14 mai 2011 à 9h00: Inhumation au cimetière 

de Williamsville. 

La famille Adoumansan à 

Ebikro, la famille Elegaman à 

Sanhoukro, la famille 

Fulgence Brou, enfants et 

petits-enfants, M. Assamoi 

Tanoh, chef du village 

d'Ebikro N'dakro, M. 

Ehouman Ahoussi et enfants 

à Paris, Abdjan et Sanhoukro, 

Mme Kacou Amoan, enfants 

et petits-enfants à Abidjan, 

Mme Djadi Ehoussoua 

Jeanne à Abidjan, M. 

N'gaman Kadjo Jean et enfants à Paris, M. Mobio 

Bernard et Mme née N'gaman Valentine, enfants à 

Abidjan et à Paris, Mme Fian Cécile et enfants à Abidjan, 

M. et Mme Bacon Roger, enfants à Abidjan, M. Deka 

Joseph et Mme née Bacon Constance, enfants à Dabou, 

M. Kouassi N'guessan Julien et Mme née N'gaman 

Clémentine, enfant à Bondoukou, M. N'gaman Koutoua 

Lucien à Aboisso, Mlle Tanoh Amako, frères et sœurs, 

les enfants N'gaman N'godjan Lucien à Abidjan, Paris, 

Toulouse, les enfants de feu Nianzou à Abidjan, Aboisso 

et Allemagne, les enfants et petits-enfants de feu Sampah 

Paul, M. et Mme Mobio Maxime, frères et sœurs à 

Abidjan, les familles: N'cho Ludovic, Béché Léonce, 

Anon Léopold Florent, Michel Nianzou, Amin François, 

Nobou Jean, ont la profonde douleur de vous annoncer le 

rappel à Dieu de leur fille, sœur, belle -sœur, mère, 

grand-mère, arrière-grand-mère, et belle-mère : 

Veuve N'GAMAN née KACOU 

Essan Hélène 

survenu le 18 mars 2011 à Abidjan dans sa 87e année. 

Le programme des obsèques se présente comme suit: 

Du 08 au 10 mai 2011 de 16h30 à 19h: Présentation des 

condoléances au domicile de M. et Mme Mobio Bernard 

en Zone 4 C rue du canal (derrière l'Oser) 

Mercredi 11 mai 2011 de 17h à 18h 45: Veillée à 

l'Eglise Notre Dame D'Afrique de Biétry 

Samedi 14 mai de 7h30 à 8h : Levée du corps sur le 

parvis de l'Eglise Notre Dame d'Afrique de Biétry suivie 

de la messe et de l'inhumation au cimetière d'Aboisso. 



Veuve Digbeu Séri Henry née 

Zady Agnès et famille à 

Abidjan et Issia, Digbeu Baï 

Florent, frère, sœurs et enfants 

à Daloa, Abidjan, Paris, Boston 

et Stockholm, la famille Yodé 

Digbeu et Yodé Groguhé à 

Daloa , Abidjan et Paris, les 

enfants Séri Angèle, Séri 

Esther, frères, sœurs et petitsenfants 

à Abidjan et New York, 

la famille Kanon Augustin, 

Kanon Basile, Kanon Robert et 

Kanon Gbôta à Daloa, Londres 

et Paris, toute la communauté 

villageoise de Wandaguhé 

sous-préfecture de Daloa ont la 

profonde douleur d'annoncer 

aux amis et connaissances le 

décès de leur mari, frère, fils, 

père, grand-père et oncle : 

DIGBEU SERI HENRY 

Secrétaire Administratif à la 

retraite, 

survenu au Chu de Cocody, le 

21 mars 2011 des suites d'une 

longue maladie. 

Le programme des obsèques 

vous sera communiqué 

ultérieurement. 

NB : Les condoléances sont 

reçues de 18h à 20h à son 

domicile sis à Koumassi Sicogi 

Lot N°516 non loin de la 

Pépinière. 

Frat-Mat n° 93417 

"Vers toi j'ai levé les yeux, 

toi qui sièges au haut des 

cieux" Ps 123. 

Tous unis dans la prière, la 

grande famille Assoumou 

Djaha d'Andokro-Kouakou 

(S/P de Languibonou), les 

grandes familles Tehoua et 

Wassabou à Arrah, Abidjan et 

en France, ont la profonde 

douleur de vous annoncer le 

décès de leur très cher et 

regretté : 

Dr DIAHA KOUADIO 

HONORAT, 

Directeur départemental de 

santé de Dimbokro, 

Ex-médecin au Chu de 

Yopougon, 

rappelé à Dieu le mercredi 30 

mars 2011 dans sa 46ème 

année. 


vous sera communiqué 

ultérieurement.

Infos service 

Fraternité Matin/Lundi 9 mai 2011 21 

La grande famille Dogba 

Laël à Débrimou et 

Leboutou, la grande famille 

Agnéi Laël à Débrimou et 

Leboutou, la grande famille 

Djadja Boussou à Gomon, 

la grande famille Kottou 

Boussou à Gomon, la 

grande famille N'Boua 

Kouakou à Katadji : 

Faustin, Yacé et Marcel, la 

grande famille Kondji 

Bassou à Vieux Badjin, le Patriarche N'Gue, enfants et 

petits-enfants à Gomon et Abidjan, le Patriarche 

Kottou Brou François dit Bâ et enfants à Gomon et 

Abidjan, le Patriarche Coprossou Grégoire, Mme et 

enfants à Débrimou et Abidjan, Mmes Kottou Babalé, 

Kôh, Gnanou, enfants et petits-enfants à Gomon, 

Abidjan et Toumodi, M. Kottou N'Guessan Jean, 

Mme et enfants à Paris, M. Kottou Léonard, Mme et 

enfants à Abidjan, Mme Brou Raymonde, enfants et 

petits enfants à Abidjan, Inde et New York, le Curé 

Elie Bouda et la Communauté Catholique Ste Thérèse 

de l'Enfant Jésus de Débrimou, M. Dé Gnagne 

Claude, Député de la Commune de Dabou et famille à 

Débrimou, M. Tiapani Kacou Albert, Maire de la 

Commune de Dabou et famille à Débrimou, M. Esmel 

Memel Michel, Agent de bureau au Lycée Moderne de 

Divo, Mme et enfants à Divo et Abidjan, Mme Akré 

née Memel Clémentine, Proviseur au Lycée Djedji 

Amondji Pierre d'Adjamé 220 Logements, époux, 

enfants et petit-enfant à Abidjan, Dr Yedess née 

Memel Yéi Jeanne, Directeur Départemental de la 

Santé à Aboisso, époux, enfants et petits-enfants à 

Aboisso, Abidjan et Bingerville, Mme Memel 

Elisabeth, enfants et petits-enfants à Paris et Abidjan, 

M. Agnimel Memel Martin, Directeur d'école, Mme et 

enfants à Abidjan, M. Memel Ly Valentin à la Lonaci, 

Mme et enfants à Daloa, Mme Memel Agnéi Marie et 

enfants à Débrimou et Abidjan, Mme Amari née 

Agnimemel Yeble Gilberte à l'Unicef, époux et 

enfants à Abidjan et Italie, M. Memel Meless 

Barthélemy au Port Autonome et enfants à Abidjan, 

M. Memel Gnagne André et enfants à Débrimou, 

Mme Amalaman née Memel Bouaye Mireille, époux 

et enfants à Abidjan, M. Memel Agnimel Aristide à la 

Saph et enfants à Abidjan, l'Association mari Jôwêl, 

l'Association St Augustin, la Légion de Marie, la 

Commission des Chants Sacrés de Leboutou ont la 

profonde douleur de vous annoncer le décès de leur 

fille, sœur, épouse, mère, grand- mère, arrière grandmère 

et amie: 

Veuve AGNIMEMEL née KPAMNAN 

YEBLE ANGELE dite COPROGBEL 

ANGELE 

Médaillée d'honneur du Mérite du PDCI RDA, 

Officier de l'Ordre du Bélier, 

Pèlerine de Fatima, Portugal, 

Amie de Jésus et Marie ; 

survenu le 21 avril 2011 dans sa 77ème année. 


Vendredi 13 mai 2011, 15h : Levée du corps à 

l'Ivosep de Dabou suivie du transfert à Débrimou 

20 h à l'aube: veillée religieuse. 

Samedi 14 mai 2011, 10h : Messe de requiem à la 

Paroisse St Thérèse de l'Enfant Jésus de Débrimou 

suivie de l'enterrement au cimetière du dit village. 


Nécrologie 

La famille Brou Fulgence et 

alliées, à Ayamé, Aboisso, 

N'dakro et Abidjan, la 

famille Kadjo Amadi et 

Alliées à Ayamé, Aboisso, 

Dabakala et Abidjan, les 

familles Miliconi Blé, 

Hollandgbele, Eliaka, M. 

Brou Ehoussou Firmin, 

veuve Tanoé Akouba 

Mélanie, enfants, petitsenfants 

et arrière-petitsenfants, 

Tanoé Bilé Gérard Tarcicius Aimé et enfants: 

Tanoé Ettiaka Stéphanie, Touré Aïda Emma, Tanoé 

Patrick, Tanoé Brou Axel, Tanoé Olivia, Niangue 

Emmanuelle, Touré Emmanuel Thierry Francis, Brou 

Gabin Emmanuel, Kouamé, Affoué Elisabeth, M. et 

Mme Brou Gustave, enfants et petits-enfants, Mme Brou 

Ekoila Antoinette, enfants, petits-enfants et arrièrepetits-enfants, 

les enfants, petits-enfants et arrière-petitsenfants 

Tanoh François, les enfants, petits-enfants et 

arrière-petits-enfants : Sampah Paul, les enfants, petitsenfants 

et arrière-petits-enfants, Brou Kablan Marius, 

M. Brou Fulgence Valentin et Mme née Lerro Georgette 

et enfants, M. Brou Claude et Mme née Bonnel 

Georgette et enfant, Mme Brou Cécile Ekoi et enfants, 

M. Brou Vincent, M. Brou Kassi Noël et enfants, M. 

Brou Kadjo Charles et Mme née Mambo Elisabeth et 

enfants, Mlle Brou Ekoila Antoinette Aurélie, M. Brou 

Ehoussou Olivier et enfants, Mlle Brou Koco Sonia et 

enfants, M. Touré Ali et Mme née Brou Ama Nina 

Thérèse et enfants, M. Brou N'doli Hervé et enfants, 

Mlle Brou Georgette Kassibla Diane et enfants, M. Brou 

Kablan Marius Franck et enfants, Mlle Niangue Marie 

Marne Bety et enfant, M. Niangue Sampah Désiré et 

enfants, veuve Fauvel Rokiatou, frères, sœurs et enfants, 

Mme Moussoh Yvonne, enfants et petit-enfant, Mlle 

Hagnis Liliane, frères, sœurs et enfants, Mme Zouzou 

Adjoua Marcelle et enfants, M. Konan Désiré et Mme 

née Vleon Martine, sœurs et enfants, les familles et 

alliées: Tanoh, Sampah, Kangah Malan, Kangah Adoua, 

Kassi Georges, Anoma Joseph, Lerro, Bonnel, Mambo, 

Diop, Touré, Sidibet, Cyprien Brou Kouao ont la 

profonde douleur d'annoncer le décès de leur fille, Bellefille, 

épouse, mère, sœur, nièce, belle-sœur et amie 

TANOE née BROU VALENTINE 

AMANLAN, 

le mardi 22 mars 2011 à Paris (France) 


Lundi 09 mai 2011 : Présentation des condoléances au 

domicile familial à Cocody, Cité EECI (à côté de la 

Sodefor), Villa N° 5, de 17h à 19 h. 

Mardi 10 mai 2011 : Présentation des condoléances au 

domicile familial à Cocody, de 17h à 19h. 

Mercredi 11 mai 2011 : Veillée de prière à Ivosep 

Treichville de 17h à 19h. 

Vendredi 13 mai 2011 : Levée du corps sur le parvis de 

l'Eglise Saint Jacques des Deux Plateaux de 8h30 à 9h30 

suivie de la messe de requiem et de l'inhumation au 

cimetière de Williamsville. 

Dimanche 15 mai 2011 : Messe d'action de grâces à la 

Paroisse Saint Jacques des Deux Plateaux à 11h00. 

Frat-Mat N° 93 255 

Nanan Yao Kouassi, chef 

du village de M'Bahiakro, 

enfants et famille, M. le 

Ministre M'bahia Blé 

Kouadio, Mme et enfants à 

Abidjan, M'Bahiakro et 

France, Nanan Anzan Kpin 

III roi des Alui à Koffi 

Amonkro, Mme M'bahia 

Koumoin Kan et enfants à 

Abidjan, M'Bahiakro, Mme 

M'bahia Aya Odette et à 

Abidjan et M'Bahiakro et 

France, M. Degnan 

M'bahia, Mme et enfants à Abidjan, et M'bahiakro et 

France, Le Général M'bahia Laurent, Mme et enfants 

Abidjan, M. M'bahia Koffi Désiré, Mme, frères et 

enfants à M'Bahiakro et Abidjan, M. Abouanou Félix, 

Mme née M'bahia Agnès et enfants à Abidjan, Mme 

Nézi Kouakou Georges née M'bahia Amenan 

Catherine, sœurs et enfants à M'Bahiakro, Abidjan et 

Dimbokro, M. Kouadio N'guessan John Samuel, Mme 

et famille à Abidjan et M'Bahiakro, M. Ano Dingui 

Georges, Mme et famille à Bonoua et Abidjan, Nanan 

Boa Reste, chef du village d'Andonikro et la grande 

famille Konin Affla d'Abengourou, M. Degni Yao 

Michel, Mme enfants et petits-enfants à Abidjan, 

M'Bahiakro et France, M. Mian Kouadio Noël, 

enfants et petits-enfants à Abidjan, M. Kramo Koffi 

Jean-Claude, Mme et enfant aux Etats-Unis (USA), 

Mme Kouadio Akissi Marie Laure et enfant à 

M'Bahiakro, Mme Akpo Kassé et enfants à 

M'Bahiakro,Bouaké, et Agboville, M. N'zi Vincent, 

Mme, enfants et famille à Abidjan et aux Etats-Unis 

(USA), les enfants de feu Kouadio Touffoué Antoine 

et famille à Abengourou, Abidjan et France, les 

familles M'bahia et Degnan à M'Bahiakro, Abidjan, 

Bouaké, Daloa, Sassandra, France et Etats-Unis, les 

familles alliées à M'Bahiakro, Abidjan, Bouaké, 

Moossou, Dimbokro, Bonoua, Abengourou, Béoumi, 

Aboisso,Togo, Rdc, Congo Brazza, France, et Etats- 

Unis. 

Très sensibles aux nombreuses marques de 

compassion, d'affection, de réconfort et solidarité qui 

leur ont été témoignées lors du rappel à Dieu de leur 

regrettée sœur, cousine, mère, tante, belle-mère, bellesœur, 

tante, grand-mère et arrière grand-mère : 

M'BAHIA Amoin Suzanne Moma 

Et dans l'impossibilité de toucher individuellement 

tous ceux et toutes celles qui de près ou de loin leur 

ont apporté soutien spirituel, moral, matériel et 

financier en cette douloureuse circonstance les prient 

de trouver ici l'expression de leur profonde gratitude, 

leur reconnaissance, et leurs sincères remerciements. 

Ils remercient particulièrement: M. le maire Amichia 

François, Mme, le Conseil Municipal et le Personnel 

de la Mairie de Treichville, Mme Yvette Lipowski et 

le personnel de 2AG, M. le député maire Moulod Jean 

Michel, Mme, sœurs et famille, M. Vidjanagni Dossou 

Antoine, le Général Lorougnon Jean Pierre, Mme et 

famille, M. Detoh Kouassi Alexis et famille, M. 

Kouamé Krah Joseph et famille, M. Delafosse Jacques 

et famille, M. le maire Kouadio Kouassi Kpli Delphin, 

M. le député Assalé Koffi Eugène, président du 

Conseil Général de M'Bahiakro, M. Moulaud Albéric 

et les membres des associés, Me Ahobaut Claude et 

famille, le Colonel Major Dablet Alain, le 

commissaire Brou Kossonou et Mme, M. Armoo 

Edouard et famille, M. Achi Alain et Mme, M. 

Amichia Emmanuel et Mme, M. Kouakou Basile et 

Mme, M. Tohé Malick, Mme et famille, M. Heilms 

François et Mme, la famille Lebouath, la délégation d' 

Abengourou, le Curé de la Paroisse Ste Thérèse de 

Marcory et ses Vicaires, le Chœur St Michel de la 

Paroisse Ste Thérèse de Marcory, les Abbés Henri 

N'dimon, Valentin Djoman, Casimir Angoran, Vaste 

Amour Adjobi, Mère Joséphine Agnès, le clergé, la 

Légion de Marie et les Chorales de la Paroisse Notre 

Dame de la Providence de M' Bahiakro, les Cadres, 

l'Association Anouanzè et la population de M' 

Bahiakro, les résidents de la Cité Arras 1. 

Frat-Mat N° 93366

22 

Sa Majesté Nanan Anougblé 

III, roi des Baoulés, sa 

Majesté Nanan Boa Kouassi 

III, roi de l'Indénié, la Reine 

mère Abla Pokou du Walèbo, 

Nanan Attoungbré II, chef de 

canton de Béoumi et sa 

Notabilité, la reine mère de 

l'Indénié Amoikon Ebla 

Assoh, veuve Jean Kouadio 

née Adom Akoua Madeleine, 

M. Djimi Diallo et Mme née 

Lolia Amachree Kouadio et 

enfants, les enfants de feu 

Nanan Attoungbré Jean Kouadio : Augustin et Mme, 

Rathus Jean Kouadio et enfants, Abraha Maguerite- 

Marie épouse Lokrou Vincent et enfants, Damo François 

et Mme née Kouakou Henriette, Houphouët Laurent 

Félix et enfants, Amélie épouse Zouri Lancina et enfants, 

Anne-Marie Manzan épouse Konian Kangha, Oka 

Gisèle, Topé Marie Yvonne, la famille et les enfants de 

feu Chief Godfrey Kio Jaja Amachree au Nigeria, Nanan 

Attoungbré Zouzou Benoît, chef des Kodès à Bouaké, 

M. Attoungbré N'Zébou Faustin, Mme Attoungbré Môh 

à Béoumi, les enfants et Petits-enfants de feu Damo 

Attoungbré : Yéboué, Yua, Attioua, Aka Koffi, Môh 

Tanoh Aya, Amoin, Koumoin, Konan Ba, Marcelin, 

Adjo, Langui Môh, Mme Adom Affrassoh Brou Andrée, 

enfants et petits-enfants, M. Adom Amoikon Augustin, 

enfants et petits-enfants, les enfants et petits-enfants de 

feu Adom Kouassi Magaman : Ama Agnès, Messouma 

Josephine, Akamla Marie, Boa, Bourgine, Ahuietchi, 

Akoimla, Appia, M. le ministre Garba Dicoh et Mme, M. 

Yéboué Maurice, député de Béoumi et Mme, M. le 

président de la Cnsi, Yua Koffi Joachim et Mme, M. le 

président de la commission de l'UA, Jean Ping, et Mme 

née Janine Casanelli D'Istria, M. Aboulaye Diallo, 

enfants et famille à Djékanou et Abidjan, M. Mory 

Diakité, la grande famille Attoungbré à Béoumi, 

Zédékan, Gagnoa, Sinfra, Saïoua, la famille Aka Paul à 

Béoumi, Mamies Adom Appia Julienne et Adom Kangah 

Bernadette à Abengourou, la grande famille Adom à 

Abengourou, la grande famille Amoin Kanou à 

N'Dranouan Bouaké, M. Boa Thiémélé Edjampa, 

président du Conseil Général à Abengourou, frères et 

sœurs, M. le président Emile Brou, frères et sœurs, M. 

Eugène Dié-Kacou, frères et sœurs, les grandes familles 

de Zinzénou et de Yakassé-Feyassé, M. et Mme Aka 

Anghui, veuve Boa Jean-Baptiste et enfants, veuve 

Kétouré Béatrice et enfant, Mme Elisabeth Casanelli 

d'Istria, frère et sœur, Mme Ehui Mafoua Monique, 

enfants, petits-enfants, M. Affaini et enfants, M. Edoua 

et Mme Kodro Elisabeth, les neveux et nièces : 

Elisabeth, Jaques, Gérard, Violaine, Romina, Félicia, 

Olga, Kristel, Coralie, Marguerite, Johanne, Ella, Randy, 

Jean-Christ, Nancy, veuve Jeannette Attoungbré, veuve 

Kouassi Laurence, Mme Désiré Djibo et enfants, M. 

Nézit Laurent à Frat-Mat, les familles: Adou Yao, Sapim 

Boussouma, N'Guessan Blé, Lokrou, Konaté, Diakité, 

Dicoh, Djibo Sounkalo, Auguste Denise, lpaud, Lago, 

Guirandou, Richmond, Mockey, Andrée Koffi, Jean 

Konan Banny, Banga Kangah, Mangoua Clément, Lyon- 

Caen, Viala, Doukouré, Vignéron, Dago, Balamine 

Koné, Akpa Louise, Kodo, Liguer Laubhouet, Marie 

Dem, Chief Ajao, Konan Réné, Dieng, De Yedagne, les 

cadres et les Ressortissants de Béoumi, ont l'immense 

chagrin de vous annoncer le rappel a Dieu de leur: fille, 

mère, belle mère, sœur, cousine, tante, grand-mère : 

KOUADIO N'DAYA CHRISTINE, 

survenu le 25 avril 2011 


Du lundi 09 mai 2011 au mercredi 1l mai 2011 de 

16h00 -18h30 : Présentation des condoléances à son 

domicile sis à Cocody Danga (Rue perpendiculaire à la 

Cité Rouge) 

Jeudi 12 mai 2011 de 16h30 à 18h30 : veillé à Ivosep 

Treichville salle Prestige 

Vendredi 13 mai 2011 de 21h à l'aube: veillée 

traditionnelle à son domicile sis à Cocody Danga 

Samedi 14 mai 2011, 10h30: Messe de requiem à la 

Cathédrale St Paul du Plateau suivie de l'inhumation à 

Williamsville 

Dimanche 15 mai 2011 à 1l h : Messe pour le repos de 

son âme à 11h à la Cathédrale St Paul du Plateau 

Souvenez-vous d'elle dans vos prières. 

Frat-Mat n° 8163 

Infos service 

Nécrologie 

Mme Kouadio épouse 

Bouagba Yvette, sage 

femme au Chu de Cocody à 

Abidjan et enfants, M. 

Kouadio Adoupo 

Symphorien, Planteur à 

Andé, M. Yenon Patrice, 

comptable à Sassandra, 

Mme Allechi épouse Adou 

Laurence, opératrice 

économique, M. Achi 

Patrick, Ministre des 

Infrastructures 

Economiques, M. Gbocho 

Chonou Emmanuel Administrateur des Services 

Financiers et Pca à Sndi, M. Bouagba Léopold, 

ingénieur des Travaux publics, coordonnateur au 

Bnetd, M. Adou Patrick, médecin au Chu de Treichville 

à Abidjan, M. Gbocho Sosthène Edgard, Docteur en 

Pharmacie à Abidjan, ont la profonde douleur de vous 

faire part du décès de leur mère, sœur, tante, grandmère 

: 

YAPI Elisabeth épouse ALLECHI 

Kouadio Denis, 

survenu le 19 avril 2011 à l'Hôpital général d'Adzopé. 

Programme : 

Vendredi 13 mai 2011 à 15 h 00: Levée du corps à la 

morgue de l'hôpital Général d'Adzopé suivie du 

transfert de la dépouille mortelle à Andé S/P d'Agou 

son village natal. 

21h à l'aube: Veillée religieuse 

Samedi 14 mai 2011 à 08h: Cérémonie traditionnelle 

10h: Messe de requiem en l'Eglise Saint Pierre d'Andé 

11h: Inhumation au cimetière d'Andé, 


La Direction et le Personnel de 

la Sgbci ont la profonde 


décès de : 

AKOUABY GNAMIEN, 

Employé à la Sgbci, 

survenu le 01 avril 201l 

Mercredi 11 mai 2011, 17h à 

21h: Veillée au domicile 

familial sis à Port-Bouët 

Sogephia bloc 346, porte 07 

quartier Jéricho non loin de 

l'Eglise Méthodiste. 

Vendredi 13 mai 2011, 

10h30: Levée du corps à 

Ivosep Treichville et transfert 

à Soubré / Bianouan dans le 

département d'Aboisso suivie 

d'une veillée dans ledit village. 

Samedi 14 mai 2011, 09h30 : 

Messe de requiem suivie de 

l'inhumation au cimetière 


M. Appanssan Assamoi 

Pascal, chef de la grande 

famille Ehivevleh de Bonoua, 

M. Kadio Ebielé (dit 

Libanais), chef de la grande 

famille Ekle Ehivevleh de 

Bonoua, M. et Mme Aholi, 

frères, sœurs, cousins, 

cousines, enfants, petitsenfants 

et alliés, les enfants: 

Assoumou Ruth Emmanuella 

à Abidjan, Assoumou Julienne 

Pélagie épse Djama, époux et 

enfants à Abidjan 

Adjourouffou Marcelle Yvette 

Andrée, frères et sœurs à 

Abidjan, les familles parentes, 

alliées et amies, l'Emu John 

Wesley de la Riviera 

Palmeraie ont la profonde 


décès de leur fille, sœur, mère, 

cousine, tante, grand-mère et 

amie: 

ELIDJE ATOUO 

YVONNE, 

Ex-Directrice de l'Ecole 

Méthodiste Bonoumin et 

actuelle Directrice de l'école 

Privée Manfwè de Bonoua, 

survenu le 02 mai 2011 à la 

clinique médicale Danga dans 

sa 59e année 


Les condoléances sont reçues 

du dimanche 08 mai 2011 au 

mardi 10 mai 2011 de 16h à 

19h au domicile du Pr Paul 

Aholi sis aux Deux-Plateaux 

Ena en face de la pépinière des 

Deux-Plateaux. 

Mercredi 11 mai 2011 de 17h 

à 18h30: Veillée de prière au 

temple Méthodiste Uni John 

Wesley de la Riviera 

Palmeraie 

Vendredi 13 mai 2011 à 15h: 

Levée du corps à la morgue de 

Bonoua suivie d'une escale à 

l'Ecole Manfwè de Bonoua 

De 21h à l'aube: Veillée au 

domicile familial sis au 

quartier Bronoukro basilique 

Samedi 14 mai 2011 à 8h: 

culte d'inhumation au temple 

Méthodiste Uni Emmanuel 

suivi de l'inhumation au 

cimetière municipal de 

Bonoua. 


Les grandes familles Gnon et 

Gnien à Memni et à Abidjan, 

la grande famille Bitasson à 

Memni et à Abidjan, M. 

Aguié Loba, chef de la 

famille Gnon à Memni, M. 

Ogou Okoin, planteur à 

Memni, M. Séka Yapi Jean- 

Pierre, planteur à Memni, M. 

Akéboué Jean Marie et Mme à 

Abidjan, veuve N'guio, née 

Monnet Sopie Bernadette à 

Memni, Mme Adou Marie 

née Monnet Logbèchi, frères 

et sœurs à Abidjan, M. 

Kouassi Kouman et Mme, née 

Yapo Sopie Claudine, sœur et 

enfants à Memni et Abidjan, 

Mme Ahoua Marie et enfant à 

Abidjan, Mme Okoin née 

Ahoua Suzanne et enfants à 

Abidjan, Mme Akpi née Sopie 

Augustine et enfants à 

Abidjan, M. Yapi Kakou, 

Mme et enfants à Abidjan, M. 

Assoko Michel, Mme et 

enfants à Abidjan, Me Aho 

André, Mme et enfants à 

Abidjan, M. et Mme Assamoi 

Bernardin, M. Komenan 

Darius et Mme à Memni, M. 

Dou Yapi Urbain et Mme à 

Memni, M. Dou Ossokogui 

Pierre et Mme à Memni, M. 

Gah Paulin et Mme, née Dou 

Chi-Mambo Augustine, M. 

Kouandio Yapi, frères et sœurs 

à Abidjan et Memni, M. 

Akaffou Sika Louis, frères et 

sœurs à Memni, M. Akeboué 

Stanislas, frères et sœurs à 

Abidjan ont la profonde 


décès de leur mère, tante, 

grand-mère et arrière grandmère 

: 

AHOUA née 

AKEBOUE Sopie 

Marie Madeleine, 

survenu le samedi 05 mars 

2011 à l'hôpital général 

d'Alépé. 


est le suivant: 

Présentation des condoléances 

du lundi 09 mai au mercredi 

11 mai au domicile de M. 

Akeboué Jean Marie, Sis à 

Cocody- les II Plateaux, de 

17h à 19h. 

Vendredi 13 mai à 15h: levée 

du corps à Ivosep d'Alépé, 

suivie du transfert à Memni. 

Vendredi 13 mai 2011, de 

21h à 24h: veillée religieuse. 


messe de requiem suivie de 

l'inhumation au cimetière 

catholique de Memni. 

Frat-Mat N° 93 407 

Le doyen d'âge l'Ambassadeur 

Capet Mathieu et famille à 

Abidjan, M. Monouan Sro 

Jean et famille, toute la 

famille Touadji, M. Napo 

Youkou Etienne, chef de Tribu 

Gabiadji, M. Tagnon Guiré 

Barthelemy, chef du village de 

Gabiadji, la famille de feu 

Dabelet Gnonkoto Alexandre 

à Abidjan, France, Italie, 

Zambie, la grande famille Bré 

Tchré à Gligbeuadji, 


Gnakoradji, M. Gagnié 

Germain, chef du village de 

Touadji II et famille ont la 

profonde douleur d'annoncer 

le rappel à Dieu de leur nièce, 

épouse, mère, belle-mère, 

fille, grand-mère : 

TAH GRALE SUZANNE 

survenu le 19 mars 2011 à 

l'Hôpital Militaire HMA. 

Programme : 

Vendredi 13 mai 2011 de 

14h00 à 19h00: veillée 

funèbre au domicile familial à 

Adjamé Habitat Extension - 

Veillée religieuse 

- Veillée traditionnelle. 

Samedi 14 mai 2011 à 9h00: 

Levée du corps à HMA - Tour 

d'honneur au domicile familial 

- Messe de requiem 

- suivie de l'inhumation au 

cimetière de Williamsville 


Nanan Boa Kouassi III, Roi de 

l'lndénié, Mamie Assoh 

Reine-mère d'Abengourou, M. 

Bosson Angbahè Thomas, 

chef de la famille Aka Tiémélé 

à Ayamé, M. Aka Brou Louis 

Blaise, maire d'Ayamé, M. et 

Mme Brou Gustave à Abidjan, 

M. rtMme Tiémélé Amon, 

Marcel et enfants à Abidjan, 

M. et Mme Tiémélé Beyira, 

Claude et enfants à Abidjan, 

Mme Tiémélé Yamian Cécile 

et enfants à Ayamé, Mme 

Allou Affala Agnès épouse 

Metola et enfants à Abidjan, 

M. Kangah Bilé Emile, frères 

et soeurs à Abidjan et à 

Aboisso, Mme N'gouandi Aya 

Christine et enfants à Ayamé, 

Mme Comoè Constantine à 

Abidjan, M. et Mme Harmong 

Carlsyst à Abidjan, M. et Mme 

Kassi Ndouba Lucien et 

enfants à Abidjan, M. et Mme 

Kangah Bilé Jacob et enfants à 

Abidjan, l'Abbé Kpangni 

Tanoh Honoré, curé à la 

paroisse Notre Dame de 

l'Assomption de Prodomo, M. 

et Mme Bilé N'gouan Bernard 

et enfant à Abidjan, Bilé 

Assoh Thérèse épouse Goli 

Noël et enfants à Abidjan, M. 

et Mme Bilé Ebè Jean-Serge et 

enfants à Abidjan, Bilé Magne 

Anne-marie et enfant à 

Abidjan, Bilé Euphrasie 

épouse Ellie Fofana et enfants 

à Londres, les amis (es) et 

familles alliées, ont la 

profonde douleur de vous 

annoncer le décès de leur fille, 

sœur, cousine, tante, mère et 

grand-mère: 

TIEMELE Yaba 

Thérèse 

survenu le lundi 4 avril 2011 

à Abidjan Koumassi. 


au domicile de la défunte sis à 

Koumassi Aklomianbla, près 

du terminus du bus 32 à partir 

du 02 mai 2011 de 16h à 19h. 


se déroulera comme suit: 

Mercredi 11 mai 2011 de 18h 

à 20h: Veillée de prière à la 

paroisse Notre Dame de 

l'Assomption de Koumassi 

Prodomo. 

Vendredi 13 mai 2011 de 13h 

à 14h : Levée du corps à 

Ivosep VGE Treichville (sous 

le préau), suivie du transfert 

de la dépouille mortelle à 

Ayamé s/p d'Ayamé,. 

- De 20h à minuit: Veillée 

religieuse. 

- De minuit à l'aube: Veillée 

traditionnelle. 


Messe de requiem à la 

paroisse St Joseph d'Ayamé 

suivie de l'inhumation au 

cimetière dudit village. 


PC 6 du 6 mai 11 

La grande famille Abbé 

Barthélemy à Bécoueffin, la 

grande famille Achiaou 

Mambo à Affery, la grande 

famille Sahouin Yapi Faustin à 

Ahouabo, M. Yapi Hippolyte à 

Petroci et enfants ont la 

profonde douleur et la grande 

tristesse de vous faire part du 

rappel à Dieu de leur fille, 

sœur, épouse et mère: 

MAMBO épse YAPI 

Aho Lucienne, 

Secrétaire dactylographe, 

Précédemment en service au 

Ministère de l'Intérieur 

(Décentralisation) 

Ex-secrétaire générale de la 

sous-section des secrétaires 

fonctionnaires de Côte 

d'Ivoire du ministère de 

l'Intérieur 

Ex-présidente de l'AFEC 

Section de la paroisse Saint 

Marc d'Abobo-Akeikoi, 

Ex-Coordonatrice de l'AFEC, 

Secteur Abobo Nord, 

survenu le 29 avril 2011, à 

Abidjan, dans sa 50e année. 


Jeudi 12 mai 2011 de 16h30 à 

18h30: Veillée de prière à la 

paroisse Saint Ambroise Ma 

Vigne de Angré. 

Samedi 14 mai 2011 : 06h30 

à 07h: Levée du corps à 

Ivosep de Treichville suivie du 

transfert du corps à Bécoueffin 

(Département d'Akoupé), son 

village natal. 

11h: Messe de requiem en 

l'Eglise Catholique puis 

inhumation au cimetière dudit 

village. 


au domicile de M. Yapi 

Akoman Jérôme à Angré Star 

4, Villa n° 84, en face du 

jardin du lundi 09 mai 2011 

au vendredi 13 mai 2011 de 

16h à 20 h. 

Frat-Mat N° 93 409


JEUX : PAR BROU AMAN LOIC 

MOTS À TROUVER N°929 

Liste des mots N°929 

Vue/Pot/Puis/Nasale/Noé/Vaste/Ravive/Tesson/Sema 

ine/Disco/Talon/Martel/Chair/Arbre/Petit mal/Etat 

d'âme/Oui à vous/Gambit/Pour le feu. 

Mot-clef:Jour de cessation de travail. 

Solution du N°928: Jésus. 

MOTS CROISÉS N°929 

Horizontalement. 

I. Moine. II. Parties terminales de la tige de blé. 

Intelligence. III. Hallucinogène. Conducteur électrique. 

IV. Unité de mesure en Chine. Face de dé. Bord 

de la route. V. Delà, partit l'étincelle de la grande guerre. 

Mot familier aux frères en Christ. VI. Maloko. 

Raison de l'existence de Nelson Mandela. VII. 

Inflammation de l'intestin grêle. 

Verticalement. 

1. Partie carrée d'une maison close. 2. Cinquième lettre 

de l'alphabet grec. 3. Cachette du toucan. Posa. 4. 

Arête. Dans le solfège. 5. Réfuta. 6. Poisson. Un de 

douze. 7. Violent cours d'eau. 8. Fait pénétrer. 

Horizontalement.I. Huitaine. II. Estragon. III. Eu . Air. IV. Im. Cp. Râ. V. Tuo. OO. VI. Enneigée. VII. 

Rigolade. 

Verticalement. 1. Hésiter. 2. Us. Muni. 3. Ite. Ong. 4. Truc. Eo. 5. AA. Poil. 6. Iga (Agi). Oga. 7. Noir. Ed 

(Eurico Dutra). 8. Enragée. 

Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms. 

Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres en 

vous inspirant de l’énoncé. 

Thème:Localités où l'Abouré est la langue véhiculaire. 

*Ahoida 

*Bare 

* Osomosu 

*Osomosu 

Cabinet Médical le 

Manguier (Face CCIA 44 

boulevard Angoulvant Plateau) 

Tél. : 20.21.21.16 

Dr Farran Sallam (Centre 

Médico-chirurgical Marcory 

Résidentiel Rue de la Paix) 

Tél.21.26.83.23/21.26.04.83 

Dr Kassi Michelle (Centre 

Pédiatrique Rue Sainte Marie 

Cocody) 

Tél.22.44.16.86/22.44.07.66 

Dr Bosson N’Goran Michel 

(Centre Médical Saint Louis 

Villa 166/ près de Phcie 

Hibiscus Marcory) 

Tél. : 21.26.16. 68 

Dr Safi Camille (Centre 

Médical Nadine Rue Adjoukrou 

Adjamé) 

Tél. : 20.22.44.56/22.44.27.10 

Espace Médical St Paul (28, 

Bd Angoulvant Plateau St Paul) 

Tél. : 20.21.18.27 / 20.21.16.52 

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4 ème étage Plateau) 

Tél. : 20.22.20.29 

Dr Aly Bourgi (Centre Médical 

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MOTS EN CROIX N°928 

medecins de garde 

la Rochelle Résidence Nabil 1 er 

étage Plateau) 

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NUMÉROS UTILES 

Pompiers: 180 

Caserne de l’Indénié: 

20 21 12 89 / 20 21 10 67 

Zone 4: 21 35 73 65 

Yopougon: 23 45 16 90 

Urgences: 

Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53 

CHU Cocody: 22 44 91 00 

22 44 90 38 / 22 44 90 60 

CHU Treichville: 

21 24 91 55 / 21 24 91 22 

CHU Yopougon: 

23 26 64 54 / 23 46 61 70 

CHU Bouaké: 31 63 21 90 

31 63 21 91 / 31 63 53 50 

Police: 

Police secours: 111 / 170 

Direction générale de la police: 20 22 20 30 

Préfecture de police: 20 21 00 22 

Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00 

Direction de la police économique: 

20 32 51 44 

Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02 

Divers: 

Dépannage CIE: 179 

Dépannage SODECI : 175 

Côte d’Ivoire-Telcom: 120 

ABOBO 

1. Phcie Ste Odile - M. Niamké Olivier 

- Tél. : 24 39 29 97/00 89 - Arrêt de Bus 

Plateau Dokui - Rte du Zoo - 150 m après la 

clinique l'Amitié à l'intérieur du quartier 

Plateau-Dokui. 

2. Phcie Manzan - Mme Attobra Akpangny 

Elisabeth - Tél. : 24 39 14 96 - Carrefour 

Alépé Sans Manquer vers Abobo Gare. 

3. Phcie de l'Etoile - Mme Manouan A. 

Yolande - Tél. : 24 39 11 54 / 08 72 - 3 ème rondpoint 

autoroute Abobo Gare près de la 

Gendarmerie. 

4. Phcie N'Gohessé - M. N'Gohessé Parfait - 

Tél. : 24 39 94 67 - Plaque I - Entre le Foyer 

féminin et le marché de nuit. 

5. Phcie Carrefour Anador - M. Adjaffi 

Ndoua Jean Noël - Tél. : 24 48 02 39 / 24 48 

03 26 - Abobo Rond-point carrefour Anandor 

- Route des Rails. 

6. Phcie Irys - Mme Messou Kraidi A. Marie 

Merici - Tél : 24 48 48 05 - Abobo Anoukoua 

Kouté à l'entrée du village-place parking. 

Abobo PK 18 - Phcie Route d'Ayama - M. 

Dié Offey Juste - Tél. : 23 55 82 40 - Abobo 

PK 18 - Route d'Anyama face ex-Unicafé. 

ABOBODOUME/LOCODJORO 

Phcie Chenain - Mme Brindou Amafou 

Maria - Tél. : 23 50 13 91 - Yopougon 

Jérusalem - Route Abobodoumé - 200 m de 

l'hôtel Grand-Maxime. 

ADJAME 

1. Phcie du Marché Gouro - M. N'Da Jean 

Emmanuel - Tél. : 20 38 83 83 - Adjamé 

Marché Gouro - A côté de la Banque 

Atlantique. 

2. Phcie Adjamé Bracodi - Mme Blédou 

Dominique R. - Tél. : 20 37 54 33 - Gare nord 

Sotra dans la zone de stationnement des gbakas 

dans le sens Adjamé-Abobo. 

3. Phcie Koro - M. Diarrassouba Karim - Tél. 

: 07 81 47 18 - Adjamé quartier Marie Thérèse 

Houphouet-Boigny à côté collège Montherlant 

bâtiment B. 

WILLIAMSVILLE 

1- Phcie du Progrès - Mme Kacou Elisabeth 

- Tél. : 20 37 15 25 - Face Eglise St Kizito. 

2. Phcie L'Emmanuel - M. Adou Assoikou 

Alexis - Tél. : 20 38 40 17 - Route Zoo carrefour 

des II Plateaux entre station Shell et dépôt 

Sotra. 

ANYAMA Phcie Eliel - M. Touré Wangoyo 

Ange - Tél. : 23 55 98 30 / 23 55 62 80 - Face 

Gare d'Anyama à côté de la station Ivoire Oil 

ATTECOUBE 

1 - Phcie Sébroko SARL - Gbocho Sosthène 

Edgar - Tél. : 20 37 67 48 - près du grand marché 

d'Attécoubé. 

2. Phcie Christ Stella - M. Kouakou Yao G. - 

Tél. : 20 37 90 85 - Cité Fairmond Attécoubé 

après nouvelle gendarmerie. 

BINGERVILLE 

1 - Phcie Principale - Mme Dablé Gaba - Tél. 

: 22 40 32 29 

2 - Phcie St Sylvestre - M. M'poué Pierre 

Carlos - Tél. : 22 40 27 88- Cité Palma face 

restaurant Coup de Frein. 

COCODY/ RIVIERA 

Riviera 1. Phcie St Pierre d'Anono - M. 

Enoh Serge - Tél. : 22 43 90 56 - Cocody- 

Riviera - Zone de la Gare. 

2. Phcie Riviera III - M. Kangah Félix - Tél. 

: 22 47 56 16 / 09 01 01 84 - Route du Lycée 

Français - Face Lycée Américain (Base 

Onuci). 

3. Phcie du Bonheur - M. Diby Joseph - 

Tél. : 22 47 02 88 - Riviera Palmeraie - 

Marché - Rue 1 127 menant à SCI Les Rosiers 

(Rue Marie Rose Guiraud EDEC) - 700 m de 

la barrière de police - Route de Bingerville 

Cocody 1. Phcie Mermoz - Mme Coulibaly 

Momo - Tél. : 22 48 74 26 - Avenue Jean 

Mermoz - A l'entrée de la Cité Sogefiha. 

2. Phcie du Bd de France - M. Brou Firmin - 

Tél. : 22 44 74 08 - Gd marché de Cocody - 

Station Agip bus N° 28 - 74 

II Plateaux 

1- Phcie Divin Amour - M. Béda Yapi 

Lambert Guy - Tél. : 22 41 93 38 - II Plateaux 

Bd Latrille Carrefour Macaci près de l'Eglise 

du Plein Evangile. 

2- Phcie du Vallon - Mme Coulibaly Mayelé 

- Tél. : 22 41 35 14 - A côté du CASH Center 

des Deux Plateaux. 

3- Phcie St Gabriel - Mme Amon Yolande - 

Tél. : 22 42 58 35 - Bd Latrille - A 900 m du 

Sporting-club en allant vers Angré face Perles 

Grises - Bus 81 & 82 

4- Phcie Dunia - Mme Koné Soro Tatou 

- Tél. : 22 52 99 99 - II Plateaux 7ème 

Tranche - Route d'Attoban - 50 m du commissariat. 

5- Phcie La Djibi - Mme Dempah Brigitte - 

Tél. 22 52 23 76 - 3ème rue à gauche après terminus 

bus 81 & 82, dans le centre commercial 

de la Djibi. 

6- Phcie St Christophe - Mme Kadjo A. 

Angèle - Tél. : 22 42 55 62 / 05 01 21 20 - 

Angré Bd Latrille - Star 5 carrefour Petro 

Ivoire route d'Abobo. 

KOUMASSI 

1. Phcie Iroko (GDE) - M. Allah Kouadio - 

Tél : 21 56 43 53 - Koumassi Remblais - 

Ligne Bus 32 près école BAD 5 

2. Phcie Ste Foi - M. Soumahoro Amara 

- Tél. 21 56 17 40, Koumassi terminus bus 05, 

face lycée municipal. 

3. Phcie des Sables - M. Eddy Brown 

- Tél. 21 28 84 17, Koumassi Remblais, voie 

principale près de la cité BATIM SIR. 

4. Phcie Mpiké - Mme Kouassi Nogbou 

Catherine - Tél. 21 36 25 75, quartier Mairie, 

derrière la mairie de Koumassi. 

5. Phcie Béniabié - M. Ackah Béniabié - Tél. 

21 28 95 25, bd du Caire, terminus des bus 13- 

26-33. 

6. Phcie Bethanie - M. Ebrottié Aney Frédéric 

- Tél. : 21 36 62 83 - Koumassi Sicogi Bia Sud 

- Route menant du Camp Commando à la 

Zone Industrielle - Zone du petit marché à côté 

de la station Vinko 

MARCORY 

1. Phcie Anoumabo - M. Mockey Edouard - 

Tél.: 21 26 02 07 - Face à EPP/Anoumabo 1er 

arrêt Bus 03 & 31 

2. Phcie du Petit Marché - Mme Bitty Marie 

Noëlle - Tél. : 21 26 24 33 - Rue de l'église Ste 

Thérèse en allant vers la PMI/Marcory à 50 m 

du maquis " Le Vatican " Bus N° 32. 

3. Phcie Cyrille - M. Polneau N'Guessantie - 

Tél. : 21 25 95 28 - Angle Bd de Marseille - 

Bd Giscard d'Estaing - Ancien Koumassi - 

Biétry/ Bus N° 06 - 12 - 24 - 29 - 53 

4. Phcie Ste Ruth - Mme Kaboré Bouboutou 

Linda - Tél. : 21 35 35 15 - Centre commercial 

Prima. 

PLATEAU 

Phcie Bel'Fam (GDE) - M. Ouattara Auguste 

- Tél. : 20 33 03 30 - Avenue & Résidence 

Crosson Duplessis après la D.E.C.O à droite 

avant Telecel Plateau. 

PORT BOUET -VRIDI 

Phcie Djigui - MM. Traoré Abdourahamane - 

Tél. : 21 27 75 86 - En face du nouveau marché 

à 30 m du commissariat- angle avenue 

Atlantique et av. Pacifique. 

PORT-BOUET-ADJOUFOU 

Phcie Port-Bouët Adjouffou - M. Ouraga 

Casimir - Tél. : 21 27 60 69 / 05 04 58 80 - 

Route de Bassam - 200 m après la clôture de 

l'aéroport Félix Houphouet-Boigny en allant à 

Bassam - Carrefour de l'église catholique. 

TREICHVILLE 

1. Phcie du Grand Marché - Mme Diplo 

Wanda - Tél. : 21 24 00 72 - Angle rue 

13/Avenue 8 place de l'ancien marché. 

2. Phcie Les Archanges - M. Sanlé Jean 

Cresort - Tél. : 21 35 87 66 - Bd de Marseille 

face Palais des Sports. 

3. Phcie d'Arras - M. Tchimou Koutouan - 

Tél. : 21 24 13 29/21 93 - Gare routière pour 

Grand-Bassam. 

YOPOUGON 

Niangon 1 Phcie Lagoma - M. Gbato Wakell 

Francis - Tél. : 23 52 70 70 / 07 05 57 93 - 

Yopougon carrefour Académie - Face Cité 

CNPS 

Niangon 2 - Phcie St Hermann - M. Agbassi 

N'Soua Hippolyte - Tél. : 23 50 72 77 - Base 

CIE - Entrée face station Petro-Ivoire. 

Niangon 3 - Phcie Maty - Mme Traoré 

Aïssata - Tél. : 23 46 27 15 / 27 80 - Yopougon 

Niangon Nord - Entre Station Lubafrique et 

Collège Anador. 

Zone PMI- Phcie St André - M. Koné 

Landolo Alphonse - Tél : 23 46 58 77 - 

Yopougon Sicogi - Après la cathédrale St 

André 

CHU Phcie St Pierre - M. Sai Gba Albert - 

Tél. : 23 46 54 89/ / 05 67 46 17/ 09 51 77 59 

- Yopougon Port-Bouët II.- Près ancienne 

gare 2ème arrêt bus 39 sur entrée principale à 

200 m de l'ancienne mosquée. 

Centre 1. Phcie Ste Aude - M. Kouassi 

Konan Raphaël - Tél. : 23 52 28 87 - 

Yopougon Banco II entre carrefour Siporex et 

Rue dénommée Nouveau Goudron. 

Centre 2. Phcie Ste Rita - Mme Ayemou Sié 

Chrisanette - Tél. : 23 45 28 77 - Yopougon 

Gare (Sable) - Trois Caféiers 

Centre 3 - Phcie de l'Antenne - Mme Mel 

Yekpé Marie Nicole - Tél. : 23 50 15 27 - 

Yopougon Lem 2 - Face Citelcom et Maison 

des jeunes. 

Toit Rouge 1 - Phcie Les Béatitudes - Mme 

Kouassi L. Dominique - Tél. : 23 52 27 47/49 

- Yopougon Nouveau Quartier - 1er arrêt bus 

N° 37 - Face Station Sape et Eglise Winner'S 

Chapel - Non loin de l'Espace Liberté Fpi. 

Toit Rouge 2 - Phcie Baïty - Mme Sery Lou 

Marthe - Tél. : 23 51 77 98 / 05 02 09 07 - 

23 

Yopougon Toit Rouge près de la Gendarmerie. 

Périphérie - Phcie Peniel - Mme Koffi 

Emissah Christine - Tél : 23 45 42 82 / 09 75 

82 07 - Yopougon Ananeriaie Rond Point 

Gesco. 

ABENGOUROU 

1. Phcie de l'Indenié - M. Koffi Joseph 

- Tél. : 35 91 36 04/33 82 - Voie principale à 

côté de la Gde Mosquée. 

2. Phcie Moya - M. Wassa Auguste - Tél. : 35 

91 25 04 - Rue Princesse Petit-Bassam - 

Dioulakro Sud 

ABOISSO 

Phcie de la Bia - M. Dindji Jules - Tél. 21 30 

42 16 

AGBOVILLE 

Phcie Essoi Aka - M. Essoi Aka 

- Tél. : 23 51 72 48 

AGNIBILEKROU 

Phcie Mai - M. Kouassi Eugène- Tél. : 35 91 

00 30 

BONDOUKOU 

Phcie du Zanzan - M. Affré Kouassi Félix - 

Tél. 35 91 56 09 

BOUAFLE 

Phcie Fély - Mme Kpan Mannou Françoise - 

Tél. : 30 68 92 12 - Nouveau marché 

BOUAKE 

1. Phcie Aboussouan - M. Malan Valentin - 

Tél. : 31 65 54 52 - Dar Es Salam 2 - Route de 

Katiola - A côté de la station Total. 

2. Phcie Bel Air - M. Koné Moussa - Tél. : 31 

63 59 90 - Quartier Zone en face du marché 

3. Phcie Nimbo - Mme Diawara Clémence 

Agoh - Tél. : 31 63 20 12 - Immeuble des 18 

Logements - Route de Centrivoire. 

4. Phcie Notre Dame de la Paix - M. Taï 

Naissemou Brice - Tél. : 31 63 31 31 - Face 

Gare Centrale UTB. 

5. Phcie Nlle Belleville - M. Ouattara 

Progapheré Issouf - Tél. : 31 63 13 33 - 

Quartier Belleville route de Fêtékro. 

6. Phcie Saint Jean - Mme Koffi Ursule 

- Tél. : 31 63 21 87 - Quartier Ahougnansou 

avant le petit marché. 

DABOU 

Phcie Le Général - M. Bamba Karamoko - 

Tél : 23 57 27 24 

DALOA 

1. Phcie des Antilopes -Bamba Inza 

- Tél. : 32 78 80 48 

2. Phcie Centrale (Nlle) - M. Touré Sanaba 

Karamoko - Tél. : 32 78 22 43/05 35 06 36 

DIVO 

1. Phcie du Marché - M. Kouadio Kouassi - 

Tél. : 32 76 00 75 

2. Phcie Centrale - M. Agbadou Fagnidi 

- Tél. : 32 76 03 49 

3. Phcie Fatima - Mme Ahimon Isabelle 

- Tél. : 32 76 33 99 

DUEKOUE 

Phcie Divine Grâce - Mme Gban Carmel - 

Tél. : 33 70 21 79 

GAGNOA 

1. Phcie du Gognoa - M. Dakouri Guillaume 

- Tél. : 32 77 22 92/20 24 

2. Phcie St François d'Assise - Mme Zahui 

Laure Florencia Fidèle - Tél. : 32 77 77 93 

3. Phcie Dar es Salam - M. Yoho Sadia Jules 

- Tél. : 07 69 47 92 / 32 77 11 48/65 

GRAND-BASSAM 

Phcie Yélé - M. Koné Ibrahime 

- Tél. : 21 30 26 85 

GUIGLO 

Phcie Nikla - M. Doué Noumandiez Désiré - 

Tél. : 33 70 53 80 

ISSIA 

Phcie du Commerce - Tél. : 32 77 00 45 

OUME 

Phcie Centrale - M. Richmond Pierre Marie - 

Tél. : 30 68 41 78 

SAN PEDRO 

1. Phcie Ste Claudine - M. Epononh Serge - 

Tél. : 34 71 44 35/06 72 46 

2. Phcie Do " SARL " - M. Coulibaly 

Kadodjona - Tél. : 34 71 28 29 

3. Phcie Nabenou - Mme Anotchi Ahoubé 

Suzanne -Tél. : 34 71 45 45 

SINFRA 

Phcie Bokosso Nouvelle - M. Soumahoro 

Mamadou - Tél. : 30 68 00 09 

SOUBRE 

Phcie du Sud-Ouest - M. Sery Zoko 

Ambroise - Tél. : 34 72 21 25 

TIASSALE 

Phcie St Joseph - Mme Akpo Marie Louise - 

Tél. : 23 57 50 48 

YAMOUSSOUKRO 

1- Phcie de Yakro - Mme Agbassi Marie 

Antoinette - Tél. : 30 64 04 12 

2. Phcie de La Mosquée - Mme Olympio 

Bibiane - Tél. 30 64 05 33 

3- Phcie Sanitas - M. Kouamé Bruno - Tél. : 

30 64 08 88

24 

Député et principal opposant au 

régime du Président gabonais 

Ali Bongo, André Mba Obame 

risque la prison, selon le site 

Slate.fr. Désormais justiciable 

après la levée le 5 mai dernier de son 

immunité parlementaire par 

l’Assemblée nationale du Gabon, il 

pourrait être bientôt convoqué par la 

justice. 

André Mba Obame est accusé de 

«haute trahison et de tentative de 

déstabilisation des institutions» 

gabonaises. Le gouvernement de 

son pays lui reprochant de s’être 

autoproclamé «Président de la 

République». 

En effet, candidat malheureux à la 

dernière élection présidentielle, il 

s’était déclaré le vrai vainqueur du 

scrutin, après en avoir contesté les 

résultats. Dans un recours déposé le 

17 septembre auprès de la Cour 

constitutionnelle, André Mba 

Étranger 

Gabon Les résultats de l’élection présidentielle d’août 2009 continuent de faire des vagues avec la levée 

de l’immunité parlementaire du principal opposant. 

André Mba Obame risque gros 

Obame dénonçait une série de 

«manipulations» à travers le Gabon 

: listes d’émargement inexistantes ou 

remplies d’avance, urnes non scellées, 

nombre de votants qui ne correspondait 

pas à celui des bulletins, 

procès-verbaux non signés ou alors 

qui se contredisent entre eux… 

L’opposant André Mba Obame. 

(PH AFP) 

A la suite de la diffusion d’un documentaire 

télévisé sur la 

«Françafrique» lui attribuant la victoire 

de l’élection présidentielle, il 

forme un gouvernement dans la foulée. 

Mais, face aux diverses pressions, 

l’ex-ministre de l’Intérieur se 

réfugie avec son «équipe gouvernementale» 

au siège de la représentation 

locale du Programme des 

Nations unies pour le développement 

(Pnud). Conséquence de l’agi- 

Maroc 

Aqmi dément tout 

rôle dans l’attentat 

de Marrakech 

Al-Qaïda au Maghreb islamique 

a nié toute implication 

dans l’attentat meurtrier du 

28 avril à Marrakech, au 

Maroc, rapporte samedi 

SITE Intelligence Group, un site 

spécialisé dans la surveillance sur 

le Web des organisations islamistes. 

Le démenti d’AQMI a été 

adressé dans un communiqué 

relayé par l’agence mauritanienne 

privée Agence Nouakchott 

Informations (ANI). 

Trois Marocains ont été arrêtés 

dans le cadre de l’enquête sur cet 

attentat, dont un homme qui aurait 

affiché son allégeance à Al-Qaïda, 

selon le ministère marocain de 

l’Intérieur. Les deux engins explosifs 

qui ont sauté dans le café 

Argana de la place Jemaa el-Fna 

ont fait 17 morts, essentiellement 

des touristes étrangers, parmi lesquels 

huit Français. 

AP 

Le globe tourne 

USA. Après avoir gagné la 

bataille militaire, les Etats- 

Unis tentent de remporter 

celle de l’image, qui a été mal 

engagée. L’administration 

Obama a rendu publiques 

samedi des vidéos d’Oussama 

Ben Laden saisies lors de l’opération 

sur sa résidence au 

Pakistan, destinées à affaiblir 

l’image du défunt leader d’Al 

Qaeda auprès de ses admirateurs 

dans une partie du 

monde arabo-musulman. 


tation de celui qui était absent lors de 

la séance où a été décidée la levée de 

son immunité parlementaire, la dissolution 

de son parti, l’Union nationale. 

André Mba Obame justifie 

d’ailleurs son absence à cette séance. 

«Au cours de cette réunion, il a été 

décidé que je serai mis aux arrêts et 

exfiltré pour une destination 

inconnue, dès après la levée de mon 

immunité parlementaire». Il atteste, 

du reste, cette affirmation par le fait 

qu’un mandat de dépôt a même été 

«opportunément signé». 

L’opposition gabonaise dénonce une 

tentative masquée d’emprisonnement 

politique. Quand le régime 

explique qu’il s’agit de «permettre à 

André Mba Obame de s’expliquer 

devant la justice». 

ERNEST AKA SIMON

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