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4Le Journal de la réconciliationPHOTOS: COULIBALY ABDOULAYE“Je n’avais pasdroit à l’échec”Fraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>Sortie de crise Plus de deux semaines après l’arrestationde Laurent Gbagbo, ex-Chef d’Etat, joung J. Choi,représentant spécial du Secrétaire général de l’Onuen Côte d’Ivoire, tire les leçons de la crise.Choi Young-jin, 66 ans, représentantspécial en Côte d’Ivoire dusecrétaire général des Nationsunies depuis 2007, restera dansles annales comme l’homme qui afait respecter le verdict des urnesen Afrique. Cet ancien ministre dela Corée du Sud, diplomate chevronné,ami de son compatrioteBan Ki-moon et ancien soussecrétairegénéral des opérationsde maintien de la paix à l’Onu(1998-99), s’est forgé une réputationde «samouraï» à Abidjan. Ilfallait un caractère d’acier trempéet une détermination à touteépreuve pour faire face à l’unedes plus graves crises politiquessurvenues en Afrique, avec lerefus de Laurent Gbagbo dereconnaître sa défaite électoraleau terme de la présidentielle du28 novembre 2010. Fort de sonmandat de protection des civils,chef de l’Opération des Nationsunies en Côte d’Ivoire (Onuci) etde 10.500 Casques bleus, appuyépar la force française Licorne,Choi Young-jin est allé jusqu’aubout de sa mission: la certification,une première en Afrique,d’une élection présidentiellereportée pendant cinq ans, à trèshauts risques politiques.Interview.L’annonce des résultats del’élection présidentielle ivoiriennepar Youssouf Bakayoko,le président de la Commissionélectorale indépendante (Cei),à l’hôtel du Golf d’Abidjan, lequartier général d’AlassaneOuattara, n’était-elle pas uneerreur, du point de vue politique?Cela aurait pu être pire, dans lamesure où la Cei était paralyséeaprès les élections. Laurent Gbagbosavait qu’il avait perdu, mais nevoulait pas que la Cei prononce lesrésultats. On aurait pu ne pas avoirde proclamation des résultats pendantdes semaines. YoussoufBakayoko, avec l’appui du campOuattara, voulait venir au siège del’Onuci pour proclamer les résultats.Je lui ai expliqué que cela auraitété une erreur et aurait pu compromettreson intégrité. En tant que présidentde la Cei de la Côte d’Ivoire,il devait proclamer les résultats surle territoire, et non dans un lieuextra-territorial. Cela aurait aussicompromis ma certification. Si jel’avais accepté, j’aurais donné l’impressionde le soutenir. Il aurait étémieux que les résultats soient proclamésau siège de la Cei, mais ilétait occupé par les soldats de M.Gbagbo, à ce moment là. Il y avaitbeaucoup de pressions, mais le pirea été évité.Si c’était à refaire, qu’est-ce quevous feriez différemment?Nous avons évité beaucoup de pièges.Il y avait la possibilité d’unmassacre de civils à Abobo, unquartier populaire au nordd’Abidjan. On l’a évité plusieursfois. Pendant la crise, notre opérationaurait pu entraîner beaucoup dedégâts collatéraux chez les civils.Cela a été évité. Nous avons aussiévité la destruction d’Abidjan. Lesponts, l’aéroport, le port, l’électricitéet l’eau: tout est bien conservé.Nous avons évité que M. Gbagbo nesoit pas tué, quand il s’est retrouvéaux mains des forces de M.Ouattara. Cela aurait posé beaucoupde problèmes. Je ne vois pas commenton aurait pu faire autrement.Nous avons eu beaucoup de chance,d’avoir évité tout cela.De l’extérieur, on vous abeaucoup critiqué, notammentsur votre interprétation restrictivedu mandat de l’Onuci et l’usagede la force, qui aurait pu êtreplus important, pour protégerles civils…Comme c’est curieux… C’est exactementl’inverse: on nous critiqued’avoir dépassé le mandat en utilisantdes moyens militaires. C’estnotre job d’être critiqués de tous lescôtés. Notre impartialité militaire aété l’objet de critiques acharnées parles deux camps. Tous les jours, M.Gbagbo disait à la télévision quel’Onuci était responsable de tous lesmaux de la Côte d’Ivoire, que nousfaisions une opération conjointeavec les forces de Ouattara, entransportant des armes. Il croyaitvraiment que nous ne respectionspas l’impartialité militaire. Le campOuattara n’était pas non pluscontent: “Vous avez déclaré queOuattara était bien le gagnant,nous disait-on, après que faitesvous?Pourquoi ne le soutenez-vouspas avec vos moyens militaires?”Les critiques des deux camps montrentque nous avons conservé notreimpartialité.Le camp Gbagbo ne croyait-ilvraiment pas à votre neutralité,ou était-ce simplement dela propagande?Les deux. Ils voulaient le croire. Ilsont subi défaite après défaite par lesforces pro-Ouattara. Leur raisonnementétait celui-ci: on ne peut pasêtre aussi faibles; c’est l’Onuci quisoutient les forces de Ouattara.Avez-vous eu peur de déclencher laguerre civile qu’on redoutait tant?Pas peur, mais nous étions trèsattentifs à ne pas commettre des fautesqui pouvaient être des causes dedéclenchement de la guerre civile.Nous avons fait passer le messagetous les jours aux deux camps, pourqu’ils ne prennent pas de mesuresextrêmes susceptibles d’allumer laguerre civile.Avant la fin du processusélectoral, aviez-vous sérieusementconsidéré que Laurent Gbagbopouvait s’accrocher au pouvoircomme il l’a fait?J’avais de bons rapports de travailavec M. Gbagbo. Je pouvais lecontacter chaque fois que j’en avaisbesoin, pendant trois ans et demi.Après les élections, je savais qu’ilsavait qu’il avait perdu. Les problèmesont alors commencé. Troisjours après le second tour, le 1erdécembre, il a pratiquement dit qu’ilallait utiliser le Conseil constitutionnelpour proclamer le vainqueur,malgré sa défaite. J’ai su alors qu’ilavait déjà pris une décision.Quelques jours avant les élections,le camp Gbagbo sentait le dangervenir. Des experts du Conseil constitutionnelétaient venus nous voirpour savoir s’ils pouvaient annulerles élections dans quelques départements.Nous avons répondu: non,on peut annuler partiellement ouglobalement, comme c’est prévudans le code électoral. Le jour desélections, une dépêche du ministèrede l’Intérieur a demandé aux représentantsde La majorité présidentielle(LMP) de ne pas aller dans certainsbureaux de vote pour signer lesprocès-verbaux (PV). Ils avaienttout préparé. Quand j’ai vu Paul YaoN’Dré, le président du Conseilconstitutionnel, il m’a dit ne pasavoir beaucoup d’options. Je lui aidemandé de vérifier les 20.000 PV.Il m’a promis de tout faire, maisqu’il y avait des pressions et qu’iln’était pas sûr… Ils avaient déjà toutpréparé.Des partisans de Laurent Gbagbodisent que, dans le Nord, il y a eu100% des voix pour Ouattaradans certains bureaux de vote,un signe de fraudes massives…On a voté à 100% pour Ouattaradans 300 bureaux de votes dans leNord. La même chose s’est produi


Le Journal de la réconciliationFraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> 2010 5te dans l’Ouest, avec 300 bureaux devote où l’on a voté à 100% pourLaurent Gbagbo. C’est un argumentqui ne tient pas, il y a équilibre. Etnous avons certifié qu’il n’y avaitpratiquement pas de fraude.Qui a payé quoi dans le processuselectoral?Ces élections sont curieuses dans lamesure où l’on a combiné deuxtâches, l’identification et les élections.L’identification a été payée à100% par le gouvernement ivoirien,à plus de 250 millions d’euros. Lacommunauté internationale, laFrance et l’Union européenne (UE)ont payé 40 millions d’euros.Fallait-il un caractère spécial pourimposer le respect du verdict?Nous avons préparé trois méthodesnous-mêmes, indépendantes duConseil constitutionnel et de la Cei.Un malentendu courant est fait,selon lequel nous aurions soutenules résultats proclamés par la Cei.C’est absolument faux! Nous avonsnotre propre résultat. Nous avonstrouvé la vérité sur la volonté dupeuple exprimée le 28 novembre partrois méthodes. Le fait que notrerésultat soit identique à celui qui estproclamé par la Cei, c’est une coïncidence.Nous n’avons soutenu ni laCei ni le Conseil consitutionnel,mais nous avons eu notre propreprocessus de certification, qui nous adonné les résultats. Nous avonsmesuré les tendances sur 731bureaux de vote représentatifs, etavons eu les résultats dans 19régions. Nous avons vérifié, analysé,examiné tous les PV pendanttrois jours et trois nuits avec 120experts entraînés bien à l’avance.Personne d’autre ne l’a fait, seulementl’Onuci.Fallait-il un caractère spécial,du point de vue de la psychologie,pour s’en tenir à ces résultats?Oui, cette certification est une premièreen Afrique et la troisième dansle monde, après le Timor Oriental etle Népal. C’est une responsabilitétrès lourde. Je me suis bien préparé,je n’avais pas droit à l’échec. Unefois la vérité trouvée, il n’y avait pasd’autre chose à faire que de continuerà la dire et faire prévaloir lavolonté du peuple.Après les élections, avez-vous étésoumis à beaucoup de pressionspour vous faire céder?Quatre pressions au moins. M.Bakayoko voulait absolument venirà l’Onuci pendant toute la journéepour proclamer les résultats. J’aiexpliqué et tenu ma position. Vers16 heures, ils ont dit: «Choi est tropdur, il faut aller à l’hôtel du Golf.»Ensuite, beaucoup d’ambassadeursd’Afrique de l’Ouest sont venus medire de faire la certification desrésultats aussitôt après l’annoncedes résultats de la Cei. J’ai dit non: sije le fais, je tombe dans le piège. J’aiattendu la proclamation des résultatsdéfinitifs par le Conseil constitutionnel.Troisième pression, en faveurd’un compromis. J’ai dit non, je nesoutiens ni l’un ni l’autre, je suisobjectif. M. Gbagbo n’était pas àl’aise avec ma certification ; il nes’attendait pas à ce que soit si clair etsi solide. Au moins sept émissairessont venus de la Communauté économiquedes Etats d’Afrique del’Ouest (Cedeao) et de l’Union africaine(UA). A chaque fois, ilsvenaient d’abord me voir et je leurfaisait un briefing qui les a convaincusque M. Gbagbo avait perdu.Ensuite, ils sont allés voir M.“Un malentendu courant est fait, selon lequel nous aurions soutenules résultats proclamés par la Cei. C’est absolument faux!”Gbagbo qui est un orateur très efficacesur le colonialisme et les forcesétrangères, mais ils ont dit: «Nousavons rencontré le certificateur,nous sommes convaincus que tu asperdu.» A chaque fois, cela lui a étérépété. Il était tellement mal à l’aise…Vous savez, il ne dort pas pendantla nuit. Il a fait une réunion aupetit matin, début janvier, poursavoir ce qu’on pouvait faire contreChoi, le certificateur qui nous gênetrop…Voulait-il vous attaquerphysiquement?J’ai des amis qui sont venus me direde ne pas aller jouer au golf ou autennis. Quelqu’un est venu me voirdiscrètement pour m’avertir d’unetentative, deux fois, début janvier etmi-janvier.Avez-vous pris des mesuresspéciales?A ce moment-là, notre siège deSebroko avait déjà été attaqué, et j’aitravaillé depuis le bureau, je ne pouvaisplus jouer au golf.Est-ce Laurent Gbagbo lui-mêmequi aurait donné cet ordre?Je ne crois pas. Gbagbo est unhomme très généreux, qui n’est paspris par un sentiment de vengeance.C’est très intéressant de parler aveclui. Il avait le sentiment que je lecomprenais, puisqu’il me prenaitpour son ami. Nous étions très prochespendant trois ans. Il s’est plaintensuite que je n’étais pas son véritableami, puisque j’ai répété quelsétaient les résultats de la certification.Les gens autour de lui ont décidéde faire quelque chose, voyantque le chef était tellement fâché.Quelqu’un qui a entendu tout celaest venu me mettre en garde. J’aibeaucoup apprécié cet émissaire. M.Gbagbo, à travers lui, m’a fait savoirqu’il n’avait pas d’option et devaitrester président. Il m’a posé la question:est-ce qu’on peut faire quelquechose? J’ai répondu que nous étionsceux qui n’avaient vraiment pasd’option, puisque nous avions certifiéune élection très claire. Si l’onéchoue ici, quel message allonsnousdonner, alors qu’il y a dix-huitélections en Afrique dans les moisqui viennent? Qu’il accepte le résultat!Lui, il avait des options. Je lui aifait un document intitulé L’optionKérékou, pour lui recommanderd’accepter le résultat, de devenir unhéros tout de suite et tenter un retourcinq ans plus tard. MathieuKérékou, ancien président du Bénin,a subi une défaite électorale inattendue,qu’il a acceptée au bout de deuxjours. Il a ensuite été réélu plusieursfois.Avez-vous continué de voirLaurent Gbagbo aprèsla proclamation des résultats?Après le 1 er décembre, il a refusé deme voir. Je l’ai vu après son arrestation.Je lui ai rendu visite à l’hôtel duGolf, pour lui donner ce message:l’Onuci va contribuer à sa protectionen Côte d’Ivoire, et faire tout sonpossible pour qu’il soit traité avecdignité. Il m’a donné l’impressiond’être un homme accablé ou perdu.Où se trouve-t-il en ce moment?Dans le nord du pays, en sécurité. LeNord est plus pacifié, il n’y a pas detroubles.Si vous n’aviez pas été ferme,on peut imaginer que Gbagboserait toujours au pouvoir.Avez-vous joué un rôle majeurdans l’histoire?Le rôle majeur a toujours été jouépar le peuple ivoirien, qui a fait uneélection magnifique, avec 81% detaux de participation, pas de fraudeet très peu d’irrégularités. Ensuite, lepeuple a soutenu le PrésidentOuattara dans sa majorité. En 2000,le peuple avait soutenu Gbagbocontre le général Robert Guéï. Nousle savons car nous envoyons aumoins 800 patrouilles par semaine,et nous n’avons jamais été empêchéspar la population, mais seulementpar les forces spéciales de M.Gbagbo, les milices, le CeCos et laGarde républicaine. Nous savionsque le peuple ivoirien était là pour ladémocratie.N’est-ce pas très rare quel’Onu joue un rôle pareil?Sur deux dimensions, en outre: lacertification et une opération militaire.Après la Somalie en 1994, c’estla première fois. Nous avons eu unmandat beaucoup plus faible quel’imposition de la paix, et nousavons fait la même opération militaire,sans échouer. Nous avons évitéla destruction d’Abidjan et la guerrecivile.Malgré les massacres dans l’ouest?C’est une autre chose, surtoutDuékoué. Quand nous avons sentique quelque chose s’est passé làbas,nous avons envoyé tout de suitenotre chef de cabinet, qui a vu descentaines de morts. Nous avonslancé le premier signal au monde, etle Président Ouattara n’était pascontent ; il pensait que l’Onuci étaitson ami. Mais nous disons la vérité:notre examen provisoire donne quedes centaines de morts ont été causéespar les deux camps.Le premier communiquén’a-t-il pas été donné parle Comité international dela Croix Rouge (Cicr)?Non, notre division des droits del’Homme a fait un communiqué quin’a pas attiré beaucoup d’attention.Ensuite le Cicr a dit 800 morts…Nous avons estimé une centaine demorts par les forces pro-Gbagbo, et230 par les pro-Ouattara.Pourquoi les chiffres sont-ilssi différents?C’est toujours comme ça. Il fautvérifier avec beaucoup d’attention etd’expertise. Ce sont des examensprovisoires. Par exemple, nous n’avonstrouvé aucun charnier, mais il yavait beaucoup de rumeurs et d’<strong>info</strong>rmationssur des charniers àAbobo, Daloa et deux autres lieux.Rien n’a été confirmé.N’y a-t-il pas un risque denettoyage ethnique contreles partisans réels ou supposésde Laurent Gbagbo aujourd’hui?C’est vrai et c’est inacceptable. Ilfaut cependant mettre les choses enperspective: l’irruption massive dunettoyage ethnique, heureusement, aété évitée. On parle de 2.000 mortspendant la crise et 2.000 morts l’annéeprécédente. On parle à peu prèsde 4.000 morts en tout. C’est inacceptable,mais il faut mettre ce chiffreen perspective. Au Liberia, unpetit pays par rapport à la Côted’Ivoire, on parle de 200.000 morts.En Sierra Leone, 60.000 morts. EnRépublique démocratique du Congo(RDC), 4 ou 5 millions de morts, enraison de violences ethniques et religieuses,qui ont été heureusementévitées en Côte d’Ivoire, grâce à uneculture politique raffinée et au brassageethnique, les mariages mixtesentre différentes ethnies et religions.Alassane Ouattara contrôle-t-ilses troupes? Qui a le pouvoird’arrêter les massacres?Le rétablissement de l’ordre est ledéfi le plus important pour l’administrationOuattara. Ses forces desécurité ne sont pas homogènes.C’est une responsabilité difficilepour lui d’établir un contrôle de lachaîne de commandement entre sesforces.Les révolutions tunisienne etégyptienne ont-elles eu un impactsur le dénouement de la criseen Côte d’Ivoire?Je crois que la mobilisation du campOuattara a correspondu à cettelogique, mais les données sont différentes,dans la mesure où les électionsétaient très démocratiques. M.Gbagbo a gagné 46% des voix, trèsdémocratiquement. J’ai beaucoupinsisté sur son choix, avec l’optionKérékou. Il pouvait très bien défendreson bilan et rebondir.Laurent Gbagbo ne devait-il pasredouter la justice internationale,même en acceptant une sortiehonorable?Nous avons trouvé beaucoup d’armeslourdes après son arrestation...Ce pouvait être un facteur. Justeaprès les élections, tout le mondepensait qu’il pouvait connaître ungrand honneur en acceptant lesrésultats, sans être dérangé par cetteperspective de justice internationale.Tout le monde était prêt à lui donnerune chance, y compris le présidentOuattara.Laurent Gbagbo a-t-il été aidémilitairement et financièrementpar des alliés africains, commel’Angola ou l’Afrique du Sud?Je vous l’ai dit, c’est un homme trèsgénéreux. Il a aidé beaucoup dechefs d’Etat étrangers. Il aurait éténaturel qu’il reçoive des aides. Jen’en ai pas la confirmation.Du côté de Ouattara, n’y a-t-il pasun rapport ambigu à la force,à la guerre?Non, il a été très clair, sans équivoque,s’inscrivant contre la violationdes droits de l’Homme. S’il y ena, les auteurs seront tenus pourresponsables.L’Onuci va-t-elle rester encorelongtemps en Côte d’Ivoire?Pour laisser le temps à l’arméeivoirienne de se réorganiser, nefaudrait-il pas rester une dizained’années?Nous avons mandat de certifier lesélections législatives d’ici à sixmois, je l’espère. Après, nous en discuterons.L’agriculture est très richeen Côte d’Ivoire, et tout le monde ade quoi manger. Cela explique pourquoiles Ivoiriens n’aiment pasbeaucoup s’entretuer et pourquoi M.Gbagbo a fait venir des mercenairesdu Liberia pour commettre des violences.Sait-on où se trouve Charles BléGoudé, le chef des Jeunes patriotespro-Gbagbo? Des rumeurs le donnentpour mort…Nous ne le savons pas. Est-il pertinent?Les Jeunes patriotes, qu’est-ceque c’est? Ce sont des jeunes quin’ont pas de travail, et Blé Goudéleur a donné une chance d’êtrepayés. Nous avons observé les femmesvenues devant notre base del’Ecole américaine. Chaque soir, uncamion venait avec de l’argent pourpayer tout le monde. Une fois qu’ilsne sont plus payés, il n’y a plus decause à défendre.L’intervention pour délogerLaurent Gbagbo du pouvoirest-elle fondée en droit?Absolument. Nous n’avons détruitque les armes lourdes, dans différentscamps militaires, au palais présidentielet à la résidence. Le travaila été fait par les forces pro-Ouattara.En trois jours, tout le territoire duSud est tombé, il ne faut pas l’oublier.Comment expliquez-vousl’avancée si rapide du campOuattara dans le Sud?Le peuple savait que LaurentGbagbo avait perdu, avec quatremois de crise inutile qui ont causétrop de souffrances. La populationl’a lâché. Gbagbo comptait 55.000éléments dans ses forces de sécurité,50.000 éléments des forces régulières(20.000 dans l’armée, 17.000dans la police et 13.000 gendarmes).Nous savions dès le début qu’ils nese battraient jamais pour LaurentGbagbo, et qu’ils votaient à plus de60% pour Alassane Ouattara. Nospatrouilles n’étaient jamais gênéespar eux. Les 5.000 forces spéciales,en revanche, recrutées dans le mêmegroupe ethnique que M. Gbagbo,des hommes bien payés, équipés,entraînés et motivés, nous ont causéde grands problèmes. Cela expliqueque M. Gbagbo les ait gardés poursa protection à Abidjan.Des Nigérians et des Burkinabèont-ils aidé Ouattara à conquérirle Sud?Non, j’ai vu beaucoup de commandantsde zone. Ce sont des Ivoiriens.N’est-ce pas gênant du point devue politique que la force Licornede la France, ancienne puissancecoloniale, soit intervenue sousmandat de l’ONU pour dénouerla crise en Côte d’Ivoire?Non, vous avez l’intérêt légitime,15.000 ressortissants français à protégerà Abidjan, et le droit du gouvernementivoirien pour obtenir uneassistance. Licorne nous a appuyésdans le cadre du mandat de l’Onuci.Licorne nous a beaucoup aidés: lesarmes lourdes situées au Plateau faisaientde l’Onuci une cible très facile.Licorne a détruit des tanks avecdes armes très précises. Nousaurions pu avoir des dizaines demorts par d’éventuelles attaquesdirectes. L’eau a été coupée àSebroko et Licorne a assuré notreapprovisionnement en eau après dixjours de difficultés.Y a-t-il un ressentiment enCôte d’Ivoire contre l’anciennepuissance coloniale?Non, c’est une fabrication de M.Gbagbo, dans une volonté de resterau pouvoir, en s’appuyant sur laforce militaire. Et c’est M. Gbagboqui nous a invités à venir certifier lesélections.Avez-vous été déçu parson attitude?Bien entendu, je l’ai été. Pendanttrois ans, nous avons eu des rapportsplutôt positifs. Après les élections, jecrois qu’il a perdu contact avec laréalité. J’ai fait beaucoup de propositions,et il n’a même pas considérél’option Kérékou. Il avait toutes lescartes en main, il a jeté toutes lesbonnes cartes et n’a conservé que lesmauvaises, pour aller vers une finhumiliante. S’il avait accepté lerésultat en décembre, il aurait été unhéros international. Même en janvier,il aurait pu avoir une sortiehonorable. En février-mars, il auraiteu une sortie digne. Il a tout perdu,tout jeté.Quand vous dites qu’il a perducontact avec la réalité, voulez-vousdire qu’il est devenu un peu fou?Il ne discernait plus ce qui était bonou mauvais pour lui. Quand je lui aidit que nous n’avions pas le choix, iln’a pas compris. S’il avait accepté laréalité dès le mois de décembre, ilaurait pu être à Paris dans de grandscolloques aujourd’hui. Je lui ai dit le1er décembre: «Monsieur le président,si vous prenez cette décisionfatale, quelle sera votre place dansl’histoire? Vous êtes professeurd’histoire. Si votre décision entraînedes centaines de morts, la destruction,la souffrance du peuple ivoirien,quelle sera votre place dansl’histoire?» Il est resté silencieuxquelques instants et m’a répondu:«Je ne peux pas abdiquer à cause decela.» J’ai été un peu surpris.«Abdiquer», ce n’est pas un motpour un homme démocratiquementélu. J’ai alors su qu’il avait fixé sonavenir. Il a perdu le contact avec laréalité.PROPOS RECUEILLIS À PARIS PARPIERRE CHERRUAUET ANNE KHADY SÉDU SITE slateafrique.


6Ils héritent d’une situation complexe,caractérisée par uneéconomie pratiquement en piècesdétachées. Ces nouveauxdirecteurs de sociétés hautementstratégiques ont du painsur la planche. Pour le moment,ils sont au nombre de neuf. Al’agence principale de la Banquecentrale des États de l’Afriquede l’ouest (Bceao), c’est désormaisM. Jean-Baptiste AmanAyayé, qui a les commandes.Les bourses des régies financièressont l’affaire de MM. AdamaKoné, au Trésor et à la comptabilitépublique, Issa Coulibalyaux Douanes et Pascal AbinanKouakou aux impôts. Au Portautonome d’Abidjan (Paa), M.Hien Sié, tient le gouvernail parintérim, pendant que le Portautonome de San Pedro (Pasp)est piloté par M. Hilaire MarcelLamizana. L’Agence des télécommunicationsde Côted’Ivoire (Atci) est confiée à M.Arthur Alloco. M. DanielGnangni préside aux destinés dela Société des opérations pétrolièresde Côte d’Ivoire (Petroci).La direction de la Société destransports abidjanais (Sotra)revient à M. Bouaké Méité.Ces nouveaux patrons ont lalourde tâche de donner un contenud’abord à la remise à niveaude l’économie ivoirienne, puisd’en doper la relance. Le résultatde leur travail est d’autant plusattendu que l’économie, avecses incidences sociales, représentela colonne vertébrale del’actuel gouvernement. Le défiest grand et ils sont au pied dumur.Feuille de routeDe la Bceao, même si la structureappartient à un ensemblerégional, il est attendu que ladirection nationale parvienne àÉconomieRelance économique Des responsables de l’administration financière et de sociétés d’État ont éténommés. Avec pour feuille de route la remise à niveau de l’économie ivoirienne presque déstructurée.Neuf directeurs en missionJean-Baptiste Aman Ayayé,Directeur national de la Bceao.Daniel Gnangni, Dg de laPetroci. (PHOTO : COULIBALY A.)Issa Coulibaly, Dg des Douanes.(PHOTO : PORO DAGNOGO)Arthur Alloco, Dg de l’Atci.(PHOTO : PORO DAGNOGO)Adama Koné, Dg du Trésor.(PHOTO : PORO DAGNOGO)réactiver le système de compensationélectronique et jouer sonrôle de régulateur des activitésbancaires. Toute chose qui doitredonner au système bancaireson dynamisme et partant, soutenirle monde des affaires enCôte d’Ivoire. Quant aux régiesfinancières, leur mission demobilisation de ressources pourfinancer le budget les met souspression. Vu le sinistre enregistrépar bien d’entreprises, il est àcraindre que l’argent des impôtsrentre difficilement dans un premiertemps. S’y ajoutent certainesfaveurs accordées par l’État,qui sont de nature à peser négativementsur les comptes. Il s’agit,entre autres, de la mesureexceptionnelle de dispense devignette auto et moto, de la gratuitédes soins et hospitalisationdans les centres de santé. Maissurtout, l’administration fiscaledoit, à moyen terme, résoudreenfin le récurrent problème depression fiscale dont se plaint lesecteur privé. Pour tout dire,l’administration financière doittrouver les mécanismes pourrenflouer les caisses de l’Étatdans un contexte économiquedifficile. Ce qui explique l’impatiencedu directeur des douanesqui a pratiquement lancé un ultimatumà ses agents, pour unereprise effective du travail cemardi 26 <strong>avril</strong>. Quant au directeurdu Trésor et de la comptabilitépublique, nommé depuisquatre mois, il ne lui reste plusqu’à mettre en application sonprogramme de travail avec lesaménagements dus aux conséquencesde la durée de la crise.Reconquête del’hinterlandDans les deux ports, le défi n’estpas moins grand. Les activitésSié Hien, Dg du Port Autonomed’Abidjan. (PHOTO : PORO DAGNOGO)s’intensifient déjà, avec l’arrivéeen cascade des bateaux bloquésdepuis plus de quatre mois. Enoutre, il faudra rapidement faireembarquer les 440.000 tonnesde cacao en attente d’exportation.Seulement, il appartientaux directeurs de reconquérirdes parts de marché perdus dufait de la crise. Tout commeaprès la crise de septembre2002, les ports doivent redonnervie aux couloirs économiquesavec les pays enclavés. Ces dernierss’étant laissés séduire parl’offensive commercial de paysconcurrents. Dans cette nouvelleopération commerciale des portsivoiriens, ils peuvent comptersur l’avantage comparatif queleur confère leurs infrastructuresmodernes et efficaces.A la Petroci, l’équipe de M.Gnangni devra donner plus devitalité à la recherche et à l’explorationdes gisements. Avec enbout de chaîne de meilleurscontrats d’exploitation entre lasociété et ses partenaires.Pour sa part, la Sotra doit améliorerses services et faciliter ledéplacement de la masse laborieuse.Le test des autobus à gazest très attendu. Tout comme larentabilité de sa filiale Sotraindustries.Ces activités doivent être boostéespar un facteur de productionimportant : la communicationtéléphonique.Il revient alors à l’Atci de gérerau mieux les chantiers de l’identificationdes abonnés du mobile,tout comme la question del’interconnexion.Mises en musique, toutes cesmissions des différentes sociétésdevraient mettre la Côte d’Ivoiresur des fréquences positives dudéveloppement.ADAMA KONÉLes opérateurs économiques duMarché de gros de Bouaké(mgb), qui veulent «traduiredans les faits les aspirationsdu Président de laRépublique, le Dr AlassaneDramane Ouattara», éprouventquelques difficultés pour ravitailleren vivres les marchés dudistrict d’Abidjan. Donnant lesraisons de cette situation, le présidentdes opérateurs économiquesdu Marché de gros deBouaké, Ouattara Soumaïla, aindiqué que depuis quelquesjours, ils sont confrontés à devéritables tracasseries routièresau corridor de Tiébissou. Aupoint que cela retarde l’acheminementdes vivres sur les marchésdu district d’Abidjan et sabanlieue. Il a même précisé quedepuis le 21 <strong>avril</strong> jusqu’à ce jour,une vingtaine de véhicules chargésde produits vivriers, (ignames,riz paddy, anacarde etc.…)en partance pour la capitale économiquede notre pays sont bloquésau corridor de Tiébissou. Aumotif que chaque véhicule doitFraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>Tracasseries routièresUne vingtaine de camions deproduits vivriers bloqués à TiébissouFilière bétailLes acteurs du marché du bétailde la commune d’Adjamé veulentcontribuer à l’approvisionnementde la ville d’Abidjan enviande. A l’issue d’une rencontreavec les vendeurs lundi dernier àWilliamsville, ces derniers ontannoncé que des chargements decamion de moutons en provenancedu nord et des pays limitrophessont en route pour le marchéd’Adjamé.Un acte de portée sociale qui, selonGuindo Allaye, le président dumarché de moutons deWilliamsville, s’inscrit dans lecadre de la reprise des activitésdemandée par les nouvelles autorités.« Le marché de Williamsvillene peut pas rester en marge de lareprise des activités. C’est pourquoi,nous avons dépêché des vendeursà Ouangolo, au Mali et auBurkina Faso afin de réapprovisionnerle marché en moutons. S’ilplaît à Dieu, dans quelques jours,les premiers camions contenantenviron 5000 têtes seront àAbidjan », révèle –t-il. Avant depayer la somme de 60 000Fcfa àla barrière avant de poursuivre saroute. Raison pour laquelle leprésident des opérateurs économiquesdu Marché de gros deBouaké a demandé au Chef del’Etat de mettre effectivement enapplication la mesure visant toutepersonne qui se serait renduecoupable de racket afin de supprimerdéfinitivement ce fléau. Ace sujet, le chef d’exploitation duMarché de gros de Bouaké, DaoAmara, a souligné que tout changementde système est toujourssuivi de quelques écueils.Toutefois, il a mentionné que lesautorités préfectorales, civiles etmilitaires de la ville de Bouakésont en train de conjuguer leursefforts pour rendre encore plusfluide le réseau routier. Afin depermettre aux opérateurs économiquesdu Marché de gros deBouaké d’écouler en toute tranquillitéleurs produits sur les différentsmarchés du Sud de notrepays.ADJÉ JEAN-ALEXIS5000 moutons attendus à AdjaméExpropriation de plantationsregretter : «Pendant la crise, nousavons tout perdu. En plus de l’assassinatpar balle de plusieurs vendeurs,tous les animaux ont étéemportés par des hommes enarmes ».Comme le marché deWilliamsville, celui d’Abobo seraravitaillé en ovins. A en croire lesanimateurs de ce marché situé àAnador, des chargements de véhiculesde type remorque sont attendus.«Compte tenu de la situationqui commence à se normaliser,nous avons pris l’engagement dereprendre le travail. Pour ce faire,nous avons réactivé nos réseauxpour le ravitaillement du marché.Aujourd’hui, je peux vous dire avecassurance qu’avant la fin de lasemaine, tous ceux qui aiment laviande de mouton pourront s’enprocurer à Abobo », souligneMamoutou Bocoum, l’un desresponsables dudit marché, quiplaide pour la sécurisation des marchésde bétail, pour une meilleurereprise des activités.DIALLO MOHAMEDDes planteurs réclament justiceLe Syndicat agricole ivoirien(Synagri) interpelle le gouvernementsur la situation desplanteurs victimes d’exactionsen tous genres durant lacrise post-électorale. C’est, dureste, ce que dit en substance, uncommuniqué de ce syndicat parvenuà notre rédaction. «Au sortird’une assemblée généraleextraordinaire tenue à Dabou, le15 <strong>avril</strong> dernier, le Syndicat agricoleivoirien a décidé que lalumière soit faite sur les assassinatsde milliers de planteurs, lepillage, la destruction de nombreusesfermes et domiciles, lesplantations brûlées ou arrachéesde force », indique le communiqué,signé par Dr Ervesso Hervé,président de cette association. LeSynagri demande également queles enquêtes prennent en compteles planteurs qui ont été empêchésde voter et / ou brutaliséspour leur appartenance politique.«Que les auteurs de ces tueriessoient jugés et sévèrement punispar la loi», réclame le communiqué.Lequel appelle, par ailleurs,à la tolérance et la réconciliation.DAVID YA


Fraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>SociétéReprise des cours L’appel du ministre Kandia Camara a été entendu dans la plupart des communes d’Abidjanoù les différents établissements scolaires ont rouvert leurs portes, hier, en dépit des difficultés.Reprise progressive dansdes établissements de CocodyConvoqués pour la reprise del’école hier, les élèves et lesenseignants de Cocody ontrépondu très peu, à l’appel. Lelycée classique, comme SteMarie et le Cours secondaireméthodiste (ex-Csp étaient clairsemésd’élèves en tenues. Certainsdemeuraient dans les salles de classe,quand d’autres devisaient dansla cour. Proviseurs et enseignantsexpliquent cette situation par lacrise et son corollaire de difficultésde déplacements des populations,ainsi que la question sécuritaire.C’est du moins ce qu’ont relevé lesproviseurs, Kouamenan BossonAlbert (Lycée classique), MmeLekpeli Florence du lycée SteMarie et le sous-directeur du Csm,Assi Frédérique.Dans la matinée, ils étaient 32 professeursà avoir fait le déplacementau Lycée classique, ce premier jour,sur 180 au total, au dire deKouamenan Bosson. En ce quiconcerne les élèves, 60% environsont absents, toujours selon l’homme,qui souligne qu’élèves et enseignantsviennent pour la plupart descommunes de Yopougon etd’Abobo, non encore pacifiées.Abondant dans le même sens, unAlépéLa reprise des cours dans lesétablissements secondaireset primaires n’est pas effectiveà Alepé. Hier, à notrearrivée 8h 45mn au lycéemoderne, aucun élève n’étaitvisible ainsi que le personneladministratif. Deux enseignantsrencontrés à l’entrée de l’établissementexigent d’abord le paiementdes salaires avant toutereprise des cours. “ Avec lasituation qu’a connu le pays, lesenseignants et même de nombreuxélèves craignant pour leursécurité ont dû quitter la ville.Sans argent, ils ne pourront pasrevenir”, se justifie l’un d’euxqui a requis l’anonymat.A l’école primaire publique FedLes différentes cours des établissements scolaires vont davantage s’animer au cours des jours à venir.groupe d’enseignants devisant sousun arbre, ont exprimé sous le couvertde l’anonymat, des inquiétudes,quant à la sécurité. Au LycéeSte Marie, la situation est la même.Le proviseur, Mme LekpeliFlorence, note un début timide,avec 342 élèves présentes sur 1469.Côté enseignants, ils sont 23% àavoir répondu à l’appel, sur 105 auDes experts en balistique attendus à Ste MarieLa première responsable duLycée Ste Marie de Cocody,Mme Lekpeli Florence et laprésidente des parents d’élèves,Mme Djegba Elisabeth,sont très préoccupées par la sécuritédans cet établissement, qui aété, selon elles, une zone de combat.Aussi ont-elles plaidé hierpour l’envoi d’experts en balistiquesafin d’évaluer les risques.«Des tirs à l’arme lourde se sonttenus dans ce lycée, où des problèmesde sécurité demeurentencore. Dans ces conditions ilnous est difficile de laisser lesfilles gambader dans l’établissement,sans nous inquiéter », affirmeMme Lekpeli, qui signale, parailleurs, avoir adressé un rapportaux autorités compétentes. C’estque dans cet établissement d’excellence,l’on a relevé des impactsde balles sur plusieurs bâtiments,qui pour la plupart sont endommagéscomme c’est le cas de l’internat,du réfectoire, des bâtimentsdu premier cycle. Uneréunion est prévue, selon le proviseur,avec les enseignants afin des’enquérir de leurs difficultés.M. GNEPROUSTEnseignants et élèves toujours en “vacances”et au groupe scolaire Alépé 1, lasituation était identique. Presquetoutes les salles de classe étaientcloses. La dizaine d’élèves surles 300 que compte la premièreécole citée s’est adonnée à coeurjoie à des jeux avant de repartir àla maison. Selon des instituteursinterrogés, la date du 2 mai prochainpourrait être favorablepour la reprise effective descours.Notons que outre l’éducationnationale, aucun autre servicepublic n’a véritablement fonctionné.Le discours étant le même: lesalaire d’abord...BONI AMLAMANCORRESPONDANT LOCALtotal. Optimiste quant au bon déroulementde l’année scolaire, le proviseurdu lycée d’excellence affirmeque « les choses se remettront progressivementen place les jours àvenir et les cours seront effectifs ».Au Csm de Cocody, le sous-directeurAssi Frédérique a enregistré300 élèves sur 1300. Une morositéqu’il impute au départ des élèves etenseignants dans les villages etmême à l’extérieur du pays. Aprèsavoir relevé le défi de la relocalisationdes élèves et enseignantsd’Abobo et Anyama dans l’établissement,le sous-directeur s’est ditconfiant quant à l’achèvement del’année scolaire.MARCELLINE GNEPROUSTPlateau DokouiHeureux de reprendre le chemin de l’écoleDes écoles d’Abidjan notammentcelles d’AboboDokui Extension, ferméesdepuis plusieurs semainesà cause de la crise postélectoraleet des combats qui ontsuivi, ont rouvert leurs porteshier mardi. De nombreux élèveset enseignants ont répondu àl’appel du gouvernement aumoment où nous y étions. Eneffet, malgré les réserves etincertitudes émises par de nombreuxobservateurs vu les problèmesrencontrés par lesAbidjanais, la reprise de l’écoleplus particulièrement dans leprivé laïc s’est faite normalement,même si, souligneOuattara Sita, professeur d’allemand,«ce n’est pas l’euphoriedes grands jours ». C’est à 7h30que notre équipe de reportage afranchi le grand portail de fer dugroupe scolaire privé Nanti Loud’Abobo Dokui Extenxion, unbon nombre d’élèves formant depetits groupes dans la cour del’école devisaient gaiement.Tous ont confié être heureux dereprendre le chemin des classes.On pouvait apercevoir quelquesprofesseurs discuter entre euxdans la salle «des profs». L’und’eux raconte : «On note un réelengouement parce que noussommes dans le privé. Toutefois,certains parents sont encoreréticents à cause des évènementsde Yopougon. Par ailleurs, plusieursélèves, enseignants, etautres sont en voyage». Nousnous sommes rendus à la directiongénérale dudit établissementpour en savoir plus sur l’effectivitéde la reprise des cours mais,faute d’interlocuteurs fiables,nous avons mis le cap sur unautre établissement. Cette fois,c’est l’école primaire privé SteJeanne qui nous accueille. Ici, àl’instar du collège Nanti Lou, lesécoliers sont venus nombreux.Ainsi, dans les établissementsvisités, le constat est le même.Les enseignants et élèves ontrépondu à l’appel du ministreKandia Camara. Aussi la plupartdes acteurs du monde de l’éducation,élèves, enseignants etpersonnel administratif, ont-ilssalué la décision du gouvernementde sauver cette année académique.Pour d’autres, acontrario, « la situation actuellene se prête pas à une reprise del’école ». Selon eux, il fallaitattendre le payement des salairesavant d’annoncer une éventuellerentrée des classes. «Le personneldes écoles n’a pas été payédepuis deux mois. La situationfinancière étant de ce fait précaire,on peut comprendre quecertains traînent encore lespas», indiquent-ils. Quoi qu’ilen soit, l’école a officiellementrepris afin d’éloigner le spectred’une année blanche.HADJA SIDIBÉPourquoi l’école doit rouvrirses portesLes établissements scolairesd’Abidjan n’ont pas fait leplein de leurs effectifs hier.Cela était prévisible,puisque des raisons objectiveset bien connues expliquentcette situation.Rappelons les néanmoins. Lessalaires n’ont pas encore étépayés. Et quand bien mêmeleur paiement est annoncéimminent, il reste que pour lagrande majorité des ménages,c’est seulement lorsqu’ilsseront en possession des espècessonnantes, qu’ils pourrontréellement faire face à leursobligations respectives, parmilesquelles, celle de ramenerleurs enfants à l’école. «Nedit-on pas qu’à l’impossiblenul n’est tenu». La conséquenceimmédiate de l’absence demoyens pécuniaires dans lesménages, c’est la faiblesse dela reprise des activités dansdivers secteurs dont celui dutransport public.Or, Les moyens traditionnelsde déplacement des abidjanaissont les bus de la société detransport abidjanais (sotra) lestaxis compteurs, ainsi que lesvéhicules de transport communémentappelés «gbakas» et«woro- woro». Ceux-ci desserventquotidiennement les différentsquartiers.Mais, leurs prestations étantpayantes, il faut avoir lesmoyens d’offrir le titre detransport à ses enfants, leurassurer au moins le petit déjeuner,afin de leur donner l’énergienécessaire, pour leur maintienen éveil etc. et tout ceci àun coût. Dans bien des cas ,cecoût ne peut être garanti quepar un revenu mensuel etquelque économie que très peude ménages avouons le, arriventà réaliser. Or dans le casd’espèce, les 12 jours d’affrontementsqui ont eu pour théâtrela ville d’Abidjan, ont coûtécher à tous les abidjanais, tantau plan moral que financier,quelque soit leur rangsocial.Au niveau financiernotamment, les revenus ont tarisous l’effet de l’inflation. Lesdenrées alimentaires ont vuleurs prix doublé, voire triplé.Dans certaines familles on afrôlé le drame, si on ne l’a pasconnu. Aujourd’hui encore,assurer le quotidien des siensreste problématique. Face àune telle situation, de nombreuxparents n’ont pas d’autrechoix que de garder leursenfants à la maison. Au plansécuritaire, malgré les effortsentrepris par le gouvernement,pour ramener la sécurité dansles communes d’Abidjan et lecalme relatif qui leur est consécutif,les poches de résistancede mercenaires, à Yopougonnotamment, où les combats sepoursuivent, maintiennent lespopulations dans la peur et ledoute. Il faut par ailleurs donnerle temps, à tous les enfantsqui ont dû fuir les combats à7Abidjan, pour se réfugierailleurs, de revenir. Et là encore,il s’agira de ceux qui le souhaitentvraiment.On le voit donc, des raisonsobjectives militent en faveurd’une reprise progressive etnon immédiate de l’école. Celadit, l’école doit reprendre etmaintenir sa place au cœur dela Côte d’ivoire et de sareconstruction. C’est pour celaque la décision du gouvernementde la rouvrir est uneopportunité à saisir par tous.D’ailleurs, le faisant l’Etat deCôte d’ivoire est en phase aveclui-même, eu égard aux engagementsqu’il a pris avec lacommunauté des états dumonde entier et qu’il est tenude respecter. En effet laconvention relative aux droitsdes enfants qu’elle a signée etratifiée dans les années 90, 91garantit à tous les enfants ledroit à l’éducation en ses articles28,29, quelque soit, lasituation que traverse le pays.Ainsi, il revient aux autoritésde veiller à l’application decette règle conventionnelle.Avec celle-ci, la loi fondamentaleivoirienne, ainsi que lachartre africaine des droits dela personne offrent les mêmesgaranties de droit à l’éducation,qu’ils peuvent réclamer àtout moment.L’école doit rouvrir ses porteset les maintenir en l’état, parcequ’au fond et en dépit de toutesles difficultés, pour éloignerle spectre d’une année blanche,préjudiciable à tout lemonde. Les autorités académiquesdans de nombreux établissementsscolaires, sontaujourd’hui en mesure, d’évaluerle niveau d’exécution duprogramme entamé depuis lemilieu du mois de septembredernier.Ils auront alors à proposerles aménagements nécessairesau remaniement ducalendrier scolaire, avec enpoint de mire, les dates desexamens à grands tirages. Ilserait plus équitable, que l’intérêtde la majorité prime.Celui de la minorité devracependant être prise en compte,avec les adaptations équitables.Dans de nombreux établissements,les deux trimestresde l’année scolaire ont étéépuisés. Pour ceux qui ont optépour l’aménagement des coursen semestres, le premiersemestre a malgré tout connuson terme. En définitive, l’écolea tout intérêt à reprendre soncours. Le peu d’engouementobservé le premier jour (unehabitude, qu’il faudrad’ailleurs s’employer à corriger)ne doit en rien entamer lavolonté et des autorités et desenfants et leurs parents, d’aspirerà ce qu’il en soit ainsi. Carl’école ivoirienne reste à n’enpoint douter, l’un des enjeuxqui détermineront le futur de laCôte d’ivoire.JOSETTE BARRY


8Timide! C’est ainsi que l’onpourrait qualifier cette reprisedes cours des élèves etformateurs, hier, dans lesécoles de certains quartiersd’Abidjan. Après avoir passéplus d’un mois à la maison, ilsétaient peu nombreux ceux quiont répondu à l’appel de laministre de l’Education nationale,Kandia Camara. A Port-Bouët, à notre arrivée au lycéemoderne vers 10heures, il n’yavait pas l’affluence habituelle.Des salles de classe étaientouvertes et quelques professeursprésents dispensaient déjà descours. Au groupe scolaireSelmer commissariat par contre,règne un silence de mort. Aucunapprenant ou enseignant, n’étaitvisible dans la cour. Au lycéemoderne de Koumassi, élèves etenseignants en nombre restreintont répondu à l’appel. Certainscours se dispensaient également.Au lycée municipal deMarcory, quelques enseignantset lycéens étaient présents. Ceuxdont les professeurs étaientabsents regagnaient leur domicileou, assis sur des bancs sousles préaux, devisaient ou encorese promenaient dans la cour. AuSociété•Lycées modernes de Port-Bouet et de KoumassiDes professeurs dispensent déjà des coursArès plus d’un mois passé à la maison, élèves et enseignants sont pressés de se remettre au travail. (PHOTO D’ARCHIVES)Comme annoncé par le gouvernementquelques élèvesont repris le chemin de l’écolece mardi 26 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>à Abengourou. Mais cettereprise est un peu timide dans lamesure où beaucoup de professeurset élèves n’ont pas réponduprésent. Dans les établissementsprimaires et secondairespublics et privés de la ville oùnous sommes passé, le constatest le même. Selon les <strong>info</strong>rmationsrecueillies auprès decertains chefs d’établissement,il ressort que beaucoup d’enseignantsse sont repliés dans leursrégions natales ; ils attendentgroupe scolaire Eeci, peu d’écoliersont regagné leurs salles declasse. Et cette morosité, nousavons également pu la constaterau collège moderne del’Autoroute. Au collège modernedu Plateau, silence absolu.Pas d’élèves, ni d’enseignants.Renseignements pris auprès desdifférents responsables des écolesvisitées, cette faible affluenceest relative à l’exode massifdes populations en direction desvillages ou de la sous-région. Et,ont-ils fait savoir, le non-paiementdes salaires n’est pas favorableà une reprise effective.GRACE OUATTARA•Reprise progressive à Abengouroucertainement les virements desalaires avant de regagner leurslieux d’affection. Quant auxétablissements privés, les portesrestent fermées ; certainsnous ont annoncé la reprisepour le lundi 2 mai prochain.SOURI KONÉCOORESPONDANT REGIONAL•Les élèves ont massivement réponduà l’appel du ministre à YamoussoukroBien qu’annoncée par le gouvernementpour hier mardi,la reprise des cours dans lacapitale politique et administratives’est effectivementdéroulée. Dans la quasitotalité des établissements primaireset secondaires, les élèvesont répondu massivement àl’appel de la ministre KandiaCamara. Seulement pour desraisons diverses, les enseignantsont brillé nombreux parleur absence. A telle enseigneque certains responsables d’établissementont demandé auxélèves de rentrer chez eux pourune reprise effective le lundiprochain. “ Ecoutez, depuisdeux mois, personne n’a un sou.Donc beaucoup d’enseignantssont rentrés en famille dans lesdifférents villages. A cela s’ajoutela crise qui a engendrédes mouvements massifs surl’ensemble du territoire nationale,à la recherche d’unendroit paisible pour se mettreà l’abri avec leurs familles.Tout ce monde est obligé d’attendreque les salaires soientversés d’ici la fin de lasemaine pour espérer avoir unpeu d’argent pour rejoindre lespostes de travail. Vous comprenezque l’un dans l’autre, malgréla bonne volonté, on nepouvait qu’assister à une présencetimide des enseignants”a confié un professeur à l’entréedu lycée scientifique.La situation est identique auniveau des établissementsfinanciers où les portails sontrestés désespérément fermés,laissant les vigiles comme principauxinterlocuteurs des nombreuxclients qui défilaient,pour s’<strong>info</strong>rmer sur l’éventualitéd’une imminente ouverturedes guichets.N’DRI CELESTIN(PHOTO:COULIBALY ABDOULAYE)Lycée 1 et 2 d’AboboLa reprise des cours aux lycées1 et 2 d’Abobo a été marquéepar la découverte d’acte depillage et de sabotage desbureaux administratifs desdeux établissements. Après avoirbrisé les portes et fenêtres de cesbureaux, les pilleurs, une fois àl’intérieur, ont emporté du matériel<strong>info</strong>rmatique, sanitaire et debureau, les climatiseurs, dessplits. Ils ont, en outre, saccagéles installations électriques ettéléphoniques qui alimentaientces établissements. Les bureauxdes proviseurs, ainsi que ceux descenseurs, des économes, des éducateursspécialisés, des sallesspécialisés et <strong>info</strong>rmatiques, lareprographie ont subi d’importantsdégâts. A l’intérieur de cesbureaux, on peut observer destables, chaises, armoires et étagèresrenversées ; des documentsadministratifs, les dossiers desFraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>•Le Mopec invite les élèves et étudiantsà se remettre au travailLa crise post-électorale a eudes effets collatéraux engénéral dans plusieurs domaines,particulièrement sur lesystème éducatif, socle detout développement véritabled'une nation.Face à l'annonce de la réouverturedes classes prévue le mardi 26<strong>avril</strong> <strong>2011</strong>, le Mouvement panafricainpour l'éducation et la culture(Mopec) invite tous les élèveset étudiants à oublier cettecrise et à se mettre véritablementau travail.Si nous avons, chacun à samanière, participé à la campagnede son candidat aux électionsprésidentielles, c'est parce queces derniers ont été à l'école etpar un travail rigoureux, acharnéont pu emmagasiner des connaissanceset des diplômes qui fontd'eux aujourd'hui des modèlesdans la société ivoirienne.Il s'avère donc primordial quechaque élève, étudiant prenneconscience de son avenir, qui nese fera que par lui-même.Nous profitons de cette occasionpour exiger la réouverture desuniversités de Côte d'Ivoire; ainsique les cités universitaires avecL’ampleurdes dégâts pourrait rendre difficile la repriseélèves, les bulletins de notes et lapaperasse gisant à même le sol.Même le service de santé scolaireet universitaire d’Abobo centresis au sein de ces 2 établissementsn’a pas été épargné. Dumatériel médical et des dossiersde santé ont été endommagés. Deplus, les résidences du personneladministratif et d’encadrement ausein de ces établissements ont étépillées.Dans un tel climat, la reprise descours n’a pas été effective, hier.Vers 9 heures, les quelques élèvesqui se sont rendus à l’école sontaussitôt repartis à la maison.Seuls quelques salles de classeétaient ouvertes. Un petit grouped’enseignants aperçus devant lasalle des professeurs était plutôtpréoccupé à commenter lesdégâts causés par les pillages. «Il nous faut un minimum pourtravailler. Malheureusement, toutcette fois-ci des conditions d'attributionjustes et transparentesafin que les nécessiteux puissenten bénéficier convenablement.DIVARD GBOGBO MATURINPRÉSIDENT DU MOUVEMENTPANAFRICAIN POUR L'ÉDUCATION ETLA CULTURE (MOPEC)Coup d’œilSOINS GRATUITS. Lagrave crise post- électoraleque connaît la Côte d’Ivoire aoccasionné de nombreuxdécès mais aussi de nombreuxblessés au nombres desquelsdes personnes sans ressources.Face à cette situation, laCommunauté islamiqueAhmadiyya, basée en Côted’Ivoire depuis 1961, organisedepuis hier, à travers sastructure humanitaire«Humanity First», un campmédical pour des consultationset soins gratuits pour lesblessés des derniers évènements.Ce camp médical quidurera jusqu’au samedi 30<strong>avril</strong> <strong>2011</strong> se trouve au sein ducentre médicochirurgical àAdjamé aux 220 logements.est à refaire ici. Nous avonsadressé un rapport au ministèrede l’Education nationale », a ditM. Koua Wogin Théophile, proviseurdu Lycée moderne 2d’Abobo.Cette atmosphère morose régnaitégalement dans les établissementsprivés et les écoles primairespubliques de la communed’Abobo. Un détour, vers 10 heuresau groupe scolaire «Habitat »nous a permis de constater queles classes étaient fermées. Il n’yavait pas d’élèves dans la cour decette école. «Je me suis rendu tôtce matin dans mon école. Mais,je suis revenu à la maison, parceque les enseignants ne se sontpas présentés », a confiéKouakou Séverin, élève en terminaleD dans un établissementprivé d’Abobo.ALFRED KOUAMÉTables, chaises, matériels <strong>info</strong>rmatiques,bulletins de notes et installations électriques et téléphoniques ont ététotalement détruits dans les bureaux des proviseurs ainsi que ceux des censeurs et des éducateurs spécialisés.


SociétéFraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>9Sécurités publiques Ala Préfecture de police , dans certaines directions toutcomme dans des commissariats, les policiers étaient nombreux hier, à leurs postes respectifs.La police nationale reprenddu service dans le district d’AbidjanLes policiers contents pour la plupart de se retrouver, ont fait l’état des lieux de leurs différents services. (PHOTO:BOSSON).Lutte contre la rougeoleLe ministère de la Santé etl’Unicef lancent mercredi unecampagne de vaccination contrela rougeole.Plusieurs cas de rougeole ontété signalés chez des enfants vivantavec leurs parents à la missioncatholique de Duékoué. LePrésident de la république, le DrAlassane Ouattara, <strong>info</strong>rmé de lasituation de ses compatriotes a,selon nos <strong>info</strong>rmations, donné desComme indiqué dans notreédition d’hier, la police nationalea effectivement repris duservice dans le district autonomed’Abidjan. Tel qu’ilnous a été donné de le constaterdans la matinée d’hier sur le terrain,tous les policiers, tous gradesconfondus, et en fonction dans lesservices relevant de la sécuritépublique, étaient pratiquementprésents à leurs postes respectifs.Tant à la préfecture de police qu’àla direction de la police criminelleet au district de police d’Adjaméen face de nos locaux, la repriseétait effective pour tous les fonctionnairesde police. Massivementrassemblés dans la cour et auxalentours du bâtiment de la préfecturede police, les policiers,contents pour la plupart de seretrouver, ont tout d’abord fait l’étatdes lieux de leurs différentsservices qui ont tous subi despillages. Par la suite, ils se sonttous fait enregistrer service parservice et ce, conformément auxinstructions de la hiérarchie.Dans l’impossibilité d’avoir des<strong>info</strong>rmations officielles avec lepréfet de police, le commissaireDjéanin Benoît en conclave avecses proches collaborateurs aumoment de notre passage, nousnous sommes contenté d’autressources bien introduites. Avec lesquellesnous n’avons pu savoirque la quasi-totalité des chefs etleurs collaborateurs des servicesinstructions afin que la pandémiesoit stoppée sur toute l’étendue duterritoire national. Dr Antoine-Marie Cyrille Ziao à l’Unicef deMan a fait cette annonce à la missioncatholique au père CyprienAhouré lundi dernier. Selon DrZiao, cette campagne de vaccinationconcerne les districts sanitairesde Danané, Bouaflé, Guiglo etDuékoué. “Vu la situation humanitairetrès précaire des personnesde la préfecture de police ontrépondu présents à l’appel. Mêmeceux d’entre les fonctionnaires depolice en congé annuel n’ont pasvoulu être en reste de la reprise dutravail après cette longue périodetumultueuse de guerre. Il ressortde nos sources que la reprise étaitaussi effective dans certains commissariats.Il s’agit notamment deceux du 18 e , de la Riviera, du 31 eà Biétry du 24 e à Gonzaguevilledans la commune de Port-Bouëtet du 1 er arrondissement auPlateau. Bien que délestée de tousses motos, la Brigade motoriséede circulation et de régulation(Brigade animée par des femmespolicières), basée à l’Ecole nationalede police a elle aussi reprisPlus de 18 000 enfants seront vaccinés à DuékouéEnseignement supérieurLa décision d’assainissement desmilieux universitaires prise parle Chef de l’Etat, Dr. AlassaneOuattara, est accueillie avecsoulagement par les populationsdes départements d’Adzopé,Akoupé et de Yakassé-Attobrou.En effet, depuis que la gestion destemples du savoir que constituentles universités, a été laissée entre lesmains de la Fédération estudiantineet scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci)par les refondateurs (Fpi), cette dernières’est malheureusement transforméeen instrument de répression.Ainsi, les violences sexuelles sur lesfilles, la chasse à tous ceux qui nepartagent pas les mêmes points devue que les maîtres des lieux(membres de la Fesci), la piraterie,la vente de la drogue étaient admiscomme une banalité dans le milieu.déplacées internes Pdi, la promiscuitéet les conditions hygiéniquealarmantes. L’objectif de cette campagneest de prévenir et lutter contrela rougeole”, a-t-il déclaré. Pource spécialiste santé-nutrition lacampagne durera 6 jours, 186.253enfants de 6 à 59 mois seront vaccinéscontre la rougeole couplée desupplémentation en vitamine A.Quant aux enfants de 1 an à 59 moisau nombre de 166.685, en plus duPire, la Fesci y percevait même desrentes et des loyers à hauteur de300.000 Fcfa par an et par étudiant.C’est pourquoi, longtemps victimesdu diktat de cette organisation estudiantine,les populations d’Adzopé,Akoupé et de Yakassé-Attobrou,parce que soucieuses de la réussitescolaire de leurs progénitures, sefélicitent de l’action du gouvernement.du service avec son effectif augrand complet. Tout comme lesservices de la Brigade mondaine,la Dpsd, l’Urc, etc.Idem à la direction de la policecriminelle en face du siège duPdci, toujours au Plateau. Où l’onpouvait constater la présenceremarquée des militaires desForces républicaines de Côted’Ivoire (Frci) en faction devantet dans la cour de la Dpc. Autresdifficultés relevées : le matérielde travail tout comme les tenuesont été volés et les agents faisaientle pied de grue au ministère detutelle pour en être dotés.LANDRY KOHONvaccin, ils recevront des déparasitants.Par ailleurs signalons quecette campagne arrive au momentoù au moins 3 à 4 personnes meurentpar jour au sein de la missioncatholique. Plus de 30 personnes,essentiellement des enfants etvieillards, ont perdue la vie depuisle 28 mars dernier des suites de différentesinfections.SAINT-TRA BICORRESPONDANT RÉGIONALDes populations saluent l’assainissement des milieux universitairesPour une bonne gestion des citésuniversitaires, elles souhaitent leretour de la commission paritaired’attribution des chambres aux étudiantsdemandeurs. Avec, bienentendu, des critères d’attributionconnus de tous qui mettent l’accentsur les jeunes filles et les handicapés.ADOU FÉLIXCORRESPONDANT LOCALPâques à KoumassiLes fidèles méthodistesont prié pourla réconciliationAl’instar des chrétiens dumonde entier, les fidèlesméthodistes de Côte d’Ivoireont célébré la fête de Pâques.Au temple «Cité de grâce »de Koumassi dès 8h30, les fidèlesont pris d’assaut l’église pour prieret rendre gloire à Dieu. L’absencede procession n’a en rien découragéles chrétiens. S’appuyant sur lelivre des Actes en son chapitre 2 etses versets 22 à 30, le pasteurAgnero Mathias qu’accompagnaientquelques prédicateurs de laparoisse a prêché sur la résurrectionde Christ, le fondement du christianisme,qui symbolise la puissancede la vie, vainqueur de la mort.Selon le pasteur, cette résurrectionest une nouvelle naissance pour lechrétien qui doit se débarrasser detous les aspects négatif de la vie. Ilfaut, à l’en croire, permettre à Dieude rouler la pierre du tombeau vaincu,c’est-à-dire ôter ces différentespierres qui nous enfouissent encoreComme si le Seigneur avaitdécidé de purifier tous lescœurs et les esprits des meurtrissuresrésultant des 4 moisde crise post-électorale, laPâques, fête de la résurrection duChrist, a été célébrée dimanchedernier sous une pluie battante àAdzopé. A l’église Saint-Charlesd’Adzopé, le père célébrant, DadiéBertin, a exhorté les fidèles à s’ouvrirles uns aux autres et surtout lescœurs. Pour l’homme de Dieu, lacélébration de la Pâques qui intervientdans un contexte de sortie decrise, doit être l’occasion pourchaque fidèle d’afficher un comportementde don de soi vis-à-visdes autres, a-t-il indiqué aux fidèles.«La paix, la sincérité, le pardonsont les socles sous lesquelsdoit se bâtir la réconciliation», a-tilajouté. C’est dans une ambiancefestive entretenue par la choraleSainte Marie que les nouveauxdans la tombe. Cette commémorationde la fête de Pâques, fait remarquerle 1 er responsable de cetteéglise, devrait être l’occasion pourtous de prôner la paix, l’amour et defaire la promotion de la vie. Aprèscette exhortation, tous ont élevé lavoix pour une Côte d’Ivoireréconciliée. Après la résurrection,dimanche, les fidèles méthodistes,comme l’a demandé Jésus-Christdans l’évangile selon Mathieu, sesont retrouvés en «Galilée» pourrecevoir du Christ les dernièresconsignes. Et c’est ce qu’ont faithier, les fidèles de la « Cité degrâce » de Koumassi, en se retrouvanttoute la journée durant, à l’écolejouxtant l’église. Ce, pourchanter : «. Galilée, Galilée,Galilée, je viens de la Galilée,Jésus m’a chargé d’annoncer àtous mes frères qu’il est ressuscité».MARIE CHANTAL OBINDÉ• On a prié sous une pluie battante à Adzopébaptisés et mariés de la veille ontété présentés aux fidèles qui ontbravé la pluie pour être très tôt àl’église devenue trop exiguë pourla circonstance.Autemple protestant d’Adzopé, c’estle président des laïcs, Pr AmonkouAkpo Antoine, qui a dirigé le cultede Pâques. Il a saisi l’occasionpour dire «Yako» aux fidèles avantde leur exprimer toute sa compassionpour les 4 mois de souffrancequ’ils ont endurés du fait de la crisepost-électorale. Dans son prêche, ila invité le peuple de Dieu à sedébarrasser des rumeurs. «Es-tucelui qui repend la rumeur, la délation,l’intoxication ou es-tu celuiqui vérifie l’<strong>info</strong>rmation avant de ladiffuser», a-t-il interrogé. Aprèsquoi, le peuple de Dieu a demandépardon au Seigneur pour tous leursmoments de faiblesse.ADOU FÉLIXCORRESPONDANT LOCALCOMMUNIQUÉLe Groupe Fraternité Matin<strong>info</strong>rme le public que le servicedes Avis et Communiquésest ouvert de 8 h 00 à 14 h 00.Tél.: 20 37 06 66 -Postes: 100 / 160 / 144Merci de lui faire toujours confiance


10CultureFraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>Showbiz Après plus d’un quart de siècle de pratique médiatique, la journaliste etex-speakerine de la Rti, s’investit à fond dans l’art; avec une pointe de spiritualité.La “foi” d’Élisabeth Tanoh en Lui...Le sourire, voire le rire, éternellementjuvéniles,Elisabeth Tanoh, speakerine,puis journaliste-présentatriceà la télévision ivoirienne,arbore avec élégance près d’unquart de siècle de métier. Mais,contre toute attente ostensible, laconsoeur se lance en 2010 dansla musique avec la sortie de «Mafoi en Lui», un album de 10 titres.Après les péripéties post-électoralesdont le terme se fait jour,Elisabeth Tanoh affiche, plusque jamais, «sa» foi en une carrièrepleine dans le showbiz,convaincue que «Dieu est aucontrôle». Aussi bien de sa viepersonnelle que de la Côted’Ivoire. Qu’elle voit «inexorablementsur la voie de la paix etde la réconciliation». Aussi,prête-t-elle sa voix à cet exerciceavec un titre comme «Tends luila main» qui épouse à l’envi, lenom générique de l’album,témoignage vocal de sa ferveurreligieuse et sa confiance en laprovidence pour sortir le pays del’ornière. Avec comme clés d’activation:«le respect de la personnehumaine, la solidarité, lepardon et la réconciliation». Etd’affirmer que ce n’est pas dumimétisme béat, «c’est uneconviction». D’où son souhaitd’ajouter après le cinéma (actricedans la série Nafi), l’écritureromanesque, en plus de lamusique.Bien plus, la journaliste de chanteusene saurait se défaire de samission de «conscience socialecritique». Aussi, en interpellantles mélomanes dans «Awandi»(Tu as fuis), titre promo, ou«SOS» sur les maux sociaux,Elisabeth Tanoh pense que«c’est l’esprit et le sens du discernement»mus par la foi quipeuvent éviter qu’ils s’adonnentaux vices. C’est pourquoi elle ditne pas avoir peur des «loups dushowbiz » et assure marcheravec… «assurance». Et d’ajouter:«Je suis une mère attentionnée,j’ai une éthique professionnelleet sociale, je cherche mavoie et ne viens déranger personne».Sûre donc de son«Etoile», titre emprunté à G. G.Vickey, elle pense avoir trouvéun modèle et un repère dans lemilieu, en la personne d’AïchaKoné, «La diva». Dont elle reprend,agréablement, l’opus«Souté Monébo» en duo avec lereggae-maker Fadal Dey. Idempour «Ebolé» avec le King GadjiCéli.La présentatrice de l’émission dedébats «Ma part de vérité» auxcôtés de Laurent Banga (TV2),désormais et entre autres activités,affectée à l’encadrement desstagiaires, affirme que ce n’estpas seulement à la présentationdu journal qu’un journalistedoit servir. Ainsi donc, elle estdésormais sous le feu des projecteurspour subir les critiquesmais aussi les satisfecit des critiqueset fans. Changement derôle donc.Musique d’écoute, rythme tradimoderneakongbô, zouk et déclinaisonde coupé-décalé donnentune saveur de cocktail sonore àcet album de variétés que l’artisteveut, dans la mouvance de l’élande réconciliation nationale,remettre au goût du jour promotionnel.Etant entendu qu’il abénéficié du doigté de technicienstels que Domba Mamadouet Freddy Assogba, ou encoredes «atalakus» de DJ VetchoLolas, entre autres.En tout cas, son staff dirigé parles confrères Soum Saint-Félixet Ange T Blaise prévoit uncocktail-spectacle de lancementpour les grandes vacances ponctuéd’un ouragan médiatique.RÉMI COULIBALYEn coulisseLITTERATURE. Le poètechilien, Gonzalo Rojas, quia reçu en 2003 le PrixCervantes, la plus haute distinctionde la littérature enlangue espagnole, est décédélundi à 93 ans des suitesd’un accident vasculairecérébral, a annoncé l’un deses enfants. Ce fils demineur, considéré commel’un des plus grands auteurslatino-américains, était dansun “état de santé précairedepuis qu’il avait été victimed’un accident vasculairecérébral en février”, a déclaréson fils Gonzalo Rojas-May Ortiz à la radioCooperativa. “Le gouvernementa décrété deux jours dedeuil national”, mardi etmercredi, a déclaré le ministrede la Culture, LucianoCruz Coke, au cours d’uneconférence de presse.Festival de jazz de OuagaPourcélébrerla diversité culturelleInitialement prévu du 29 <strong>avril</strong> au7 mai, le festival internationalde jazz et musique associée aété reporté, selon le siteFrasozine.com du <strong>27</strong> mai au 4juin. A cette période, le BurkinaFaso va vibrer au rythme du jazzet musique associée. Pour cetteédition, ce sont les villes deOuagadougou, Bobo-Dioulasso, Kaya, Zorgho,Kongoussi, et Po qui ont été désignéespour abriter l’évènement.Dix jours durant, ce festival vaoffrir une plateforme aux musiciensd’ici et d’ailleurs de fairemontre de leur talent dans unediversité de rythme et de culture.Pour cette 19 e édition, quinzeartistes sont en lice pour leDjango d’Or Afrique, nom duplus grand guitariste de jazz deson époque au monde qui s’estéteint en 1953. L’édition précédentea enregistré une expositionconsacrée à Django Reinhardt etson œuvre dans le cadre du centenairede sa naissance. AprèsDavid Tayorault, l’année passée,c’est au tour cette année du chantreO’Nel Mala de représenter laCôte d’Ivoire. Choisi en 1999pour interpréter l’hymne nationalde la Côte d’Ivoire lors d’unconcert organisé à l’occasion dela fête de l’indépendance, il produit,un an plus tard, son premieralbum. En quelques années seulement,O’Nel Mala s’imposecomme l’une des figuresincontournables de la scènemusicale chrétienne de son pays.L’artiste a décroché en 2008 leTiercé d’Or de la musique ivoirienne.L’an passé le Django d’OrAfrique a été décerné à AbloZon.L’objectif de ce festival est d’offrirun cadre de rencontres, d’échangeset d’expressions culturellesplurielles à des musiciensd’ici et d’ailleurs ; de favoriserla découverte de sonorités localesentrant dans l’esprit ‘’jazz’’ ;rehausser les productions phonographiquesdans les rythmes jazzet assimilés et d’œuvrer à la floraisonde groupes musicaux dequalité.Les autorités burkinabé ontassocié à cet évènement deuxautres manifestations dont Jazzperformanceet la Caravane duDu 26 mars au 3 <strong>avril</strong> dernierà Rennes, capitale régionalede la Bretagne au Nord-Ouest de la France, s’estdéroulé le Festival Wassa..Cette année, en lieu et place de laMaison du quartier de Villejeanoù le festival a pris ses quartierspendant ses deux dernières éditions,c’est le cadre enchanteurdu mythique Parc d’Expositionsde Rennes qui a abrité les festivités.Faisant ainsi entrer le festivalWassa, de l’avis de ses aficionados,dans la cour des grands événementsculturels de la région dela Bretagne. Car, jumeler leO’Nel Mala représentera la Côted’Ivoire, après David Tayorault,à l’édition dernière.(PHOTO : N’GUESSAN )jazz. La première, instituéedepuis 2008, est un concours dedétection de jeunes talents. Etc’est Mariah Bissongo qui adécroché le saxo d’or de jazzperformance.La deuxième, la Caravane dujazz ou la musique au cœur deOuagadougou est, cette année, àsa 5 e édition. Elle est un cadred’expression locale offert auxhommes de culture. Une manièreaussi d’amener les autorités localesà intégrer la culture dans lagestion de leur localité.Il y a également au menu de cefestival de jazz et musique associée,une exposition consacréeaux photographies de musicienscontemporains réalisés de 1960 à1980 par le photographe PhilippeGras. Cette exposition en noir etblanc témoigne des avancéesartistiques du jazz, de la musiquecontemporaine. Elle s’étend égalementau cinéma, aux culturesasiatiques, aux imageries populaires…MARIE CHANTAL OBINDÉFestival de BretagneLa Côte d’Ivoire y était à l’honneurWassa avec les activités annuellesdu Parc d’exposition confirmeque le festival est monté d’uncran du point de vue de l’audienceet de la crédibilité. Sûrementpour toutes ces raisons, une largeplace a été faite à la Côte d’Ivoirequi partageait l’imposant hallavec l’Argentine, pays à l’honneurpour l’édition <strong>2011</strong> de laFoire expo de Rennes. Mais, endépit de ce fait, le stand de laCôte d’Ivoire ne désemplissaitpas jusqu’à la clôture du festival.SOURCE ABIDJAN.NET


Football Malgré les difficultés que rencontre son poulaindans le club anglais de Chelsea, Thierno Séydi, manager, confirme:“DidierDrogba ne bougera pas”C’est décidé, Didier Drogbava encore rester à Chelsea.C’est la certitude que nous adonnée, son manager,Thierno Seydi, qui s’estdéplacé spécialement dans lamatinée d’hier, à Londres, pouréchanger avec les dirigeants duclub londonnien en compagniede son poulain. «Nous sortons àpeine d’une réunion. C’est vraique beaucoup a été dit sur unquelconque départ de DidierDrogba. Et qu’il serait sur lepoint de quitter Chelsea. Je peuxvous le dire très franchement, cen’est pas à l’ordre du jour. Il esttoujours à Chelsea et reste dansce club qu’il connaît très bien»,nous relate-t-il par téléphone.Alors que la presse internationalea fait ressurgir ces derniersjours l’idée d’un départ del’Ivoirien vers les Etats-Unis. Leweek-end dernier, plusieursjournaux anglais et français ontd’ailleurs fait des interprétationsde ce sujet. La presse anglaiseaffirmait dimanche que les dirigeantsdu club londonien avaientfait savoir à certains recruteursque l’attaquant ivoirien allaitêtre sur le marché des transfertscet été. Selon ‘’FranceFootball’’, Didier Drogba n’avaitpas l’intention de rester enPremier League, et encore moinsde revenir à l’Olympique deMarseille. Le buteur de Chelseasouhaitait plutôt finir sa carrièrede l’autre côté de l’Atlantique, àl’image de Thierry Henry.Comme pour dire qu’un départpour les Etats-Unis est sa prioritépour le prochain mercato ; ceà quoi ses agents travailleraientSportsFraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> 11Uefa Ligue des ChampionsMessi-Ronaldo, l’heure de véritéComment qualifier l’affichedes demi-finales (aller)Real - Barça ? ‘’C’est lafinale avant la lettre’’, disentplusieurs observateurs.Real Madrid - Fc Barcelone decet après-midi a ceci de particulierqu’il se déroule entre deuxclubs espagnols. Mieux, ce sontdeux équipes considéréescomme les meilleures dumonde. En plus, en l’espace detrois semaines, ce sera la troisièmefois que ces formations vontse rencontrer. Si c’est le Barçaqui trône en tête de la Liga (lechampionnat d’Espagne), leReal a pris sa revanche en remportantla Coupe du Roi faceaux Catalans (1-0 après prolongation).D’ailleurs, les deux protagonistesaffichent des statistiquesimpressionnantes enLigue des champions. Le clubmadrilène est sorti premier de sapoule devant le Milan AC,l’Ajax Amsterdam et l’AJAuxerre et a éliminé Lyon (1-1et 3-0) en 1/8 e de finale etTottenham (4-0 et 1-0) en 1/4 definale. A domicile, les Merenguecomptent cinq succès devantl’Ajax (2-0), le Milan AC (2-0),l’AJ Auxerre (3-0), Lyon (3-0)et Tottenham (4-0) et IkerCasillas, le gardien de but de la‘’Maison blanche’’, affiche 450minutes sans prendre le moindrebut à la maison. Le FCBarcelone, lui, a réussi un sansfauteà domicile (5 succès), maisest moins performant en déplacementavec 2 nuls en Russieface au Rubin Kazan (1-1) et auDanemark face au FCCopenhague (1-1) et 1 défaite àArsenal (1-2). En 1/8ème definale, le Barça a sorti Arsenal(1-2 et 3-1) et le ChakhtiorDonetsk (5-1 et 1-0) en 1/4 definale.Dans ce match, il y aura aussi cefameux duel entre Lionel Messiet Cristiano Ronaldo. La starportugaise, Cristiano Ronaldo,Lionel Messi, ( Fc Barcelone), à gauche et Cristiano Ronaldo (RealMadrid) seront les attractions du match.laissée au repos le week-enddernier en championnat, restesur un but contre Barcelone enJohan Cruijff demande à PepGuardiola de se concentrersur le jeu plutôt que d’engagerdes polémiques au sujetde l’arbitre de la rencontreou la hauteur de la pelouse.Ce soir, le Real Madrid et le FCBarcelone se retrouvent pour latroisième fois en moins de deuxsemaines en demi-finale allerde Ligue des Champions. Avantce clasico très attendu, YohanCruijff interpelle dans sa chroniquehebdomadaire dans ElPeriodico de Catalunya PepGuardiola, l’entraîneur de l’équipecatalane. Ancien entraîneurdu Barça, Johan Cruijff aCruijff recadre Guardiolatenu à remettre Guardiola à saplace. “Le Barça ne doit pasentrer dans des bataillesmédiatiques, explique-t-il. Cen’est pas son style et là-dessus,il perdra toujours. Il y a d’autreschoses que se soucier desavoir qui arbitrera ou si lapelouse sera haute. Il y a d’autreschoses dont il faut se préoccupercomme la profondeur.Sans profondeur, le terrain serétrécit”, estime Cruijff, quireproche au coach blaugrana dene pas se concentrer assez surle match.Par ailleurs, il pense que le faitque le Real Madrid se sentedéjà. Ce qui, à la vérité, n’est pasle cas. Thierno Seydi affirmemême que les échanges avec lesdirigeants londoniens ont plutôttourné autour d’une possibleprolongation de contrat. «Il y abeaucoup de rumeurs sur lecompte de Didier. Ce qui n’estd’ailleurs pas exact. Nos discussions,en ces moments, se fontautour de la prolongation ducontrat de Didier avec Chelsea.En plus, si un départ doit s’effectuer,ce ne sera qu’à la fin dela saison. Il reste encore dutemps. Il n’est pas question dedépart. Et nous ne discutons passur le départ de Didier.» Autantcomprendre que l’attaquant ivoirienest encore lié à Chelsea.ADAM KHALILchampionnat (1-1) et un autre,décisif, en Coupe du Roi. Auteurde six buts en Ligue des championscette saison, ‘’R 7’’ ne s’encontentera pas. Il espère améliorerson capital but. Il devra enrevanche faire face à un LionelMessi en excellente forme. Leweek-end dernier, contreOsasuna (2-0), l’Argentin ainscrit son 50e but de la saison,toutes compétitions confondues.Une statistique des plus significativespour celui qui est en têtedu classement des buteurs enLigue des champions avec neufréalisations. Avec Xavi, Iniestaet Dani Alves, le Ballon d’orbénéficie de distributeurs depasses décisives. Toujours capablede créer le décalage, il faudraque l’Argentin arrive à sedéfaire du traitement qui lui seraréservé par les Madrilènes. Pourl’entraîneur du Barça, PepGuardiola, le Real Madrid est lefavori de ce match après sonsuccès en Coupe du Roi, maisnul doute que les Catalansauront aussi de sérieux atouts àfaire valoir.ADAM KHALILfavori peut être un avantagepour Lionel Messi et sescoéquipiers. Selon lui, “le Realvient plus fort que le Barçapour ces demi-finales”. “Si leReal Madrid se croit plus fort,tant mieux pour le Barça, ajoutele Hollandais. Il y a deuxchoses bien distinctes. Il y a lessensations et la capacité à agir.Le Barça a été et est meilleurque le Real.”A l’issue de cette demi-finalede la Ligue des champions, l’onsaura qui est réellement le plusfort des deux géants espagnols.PAUL BAGNINIPétanque (Can <strong>2011</strong>)Vers le forfait des EléphantsDans la première semaine dumois de juin, il sera donné àYaoundé (Cameroun) le coupd’envoi de la coupe d’Afriquedes nations seniors depétanque. A cette compétition quienregistrera la présence d’une quinzainede pays, les Eléphants entendentêtre présents.A la Fédération ivoirienne de sportboule (Fisb), toutes les dispositionssont en train d’être prises pour unecampagne fructueuse des pachydermesivoiriens au rendez-vous dela capitale camerounaise. « A cettecoupe d’Afrique, il s’agira ni plusni moins pour nous d’être performants.En nous classant parmi lesdix premiers, nous nous qualifieronspour la prochaine coupe dumonde. Je puis vous dire quedepuis le retour progressif de lanormalité, l’équipe qui nous adignement représenté à la coupe duAà peine16 ans, Enzo Zidaneest déjà très convoité. CommeCesc Fabregas à son âge, lefils de Zinedine Zidane pourraitprochainement rejoindrele club anglais d’Arsenal.Tous les plus grands clubs européensespèrent bien voir éclore ledigne héritier de Zizou sous leurscouleurs. Si le fils aîné de Zidaneest toujours au Real Madrid pour lemoment, il pourrait finir par changerd’air. Selon divers médias, denombreux clubs, notamment dePremier League, auraient déjà priscontact avec la famille Zidane pourvoir débarquer Enzo, même pasencore âgé de 16 ans. Alors qu’unintérêt des Red Devils avait étéévoqué, c’est désormais Arsenal,habitué à recruter au berceau, quiserait sur les rangs. L’ancien internationaltricolore laissera-t-il sonfils trahir le camp merengue pourrejoindre Arsène Wenger? Enzo, entout cas, pourrait être tenté envoyant la réussite de Cesc Fabregasqui a quitté très tôt le FC Barcelonepour rejoindre les Gunners.D’autant plus que les jeunes peinentà percer du côté de la Maisonblanche.P.BLe faitmonde en Turquie, se prépare activement.», souligne José Gauthier,membre de la Fisb.Mais avec cette sortie de crise oùles moyens font cruellementdéfaut, les Eléphants boulistesseront-ils du rendez-vous du paysde Samuel Eto’o ? Difficile de ledire, même si du côté de la fédération,l’espoir est de mise. «Nousfondons beaucoup d’espoir sur uneparticipation des Eléphants à cettecoupe d’Afrique à laquelle la Côted’Ivoire a toujours été présente.L’administration étant une continuité,nous allons soumettre le dossierau ministre Dagobert Banzio.Nous pensons qu’en responsablesoucieux de l’épanouissement de lajeunesse ivoirienne, il prêtera uneoreille attentive à notre préoccupation»,se rassure José Gauthier.DIALLO MOHAMEDTransfertEnzo Zidane vers ArsenalJacques Anouma reprend du serviceC’est avec beaucoup deplaisir que je reprendscontact avec vous, aprèsce long moment de silencedû aux récents développementsde l’actualitésocio politique dans notrepays. Un plaisir d’autant plusgrand que, passés cesmoments difficiles, nousbénéficions encore du soufflede vie, alors que d’autres nel’ont plus. C’est le lieu deremercier sincèrement tousceux qui m’ont soutenu, deprès ou de loin, en penséescomme en prières, et de s’inclinersur la mémoire desnombreux disparus, à l’occasionde ces tristes évènementsque nous regrettons tous», aindiqué , sur le site internet dela Fédération, le président dela Fédération ivoirienne defootball bloqué deux semainesdurant dans sa résidence àTreichville. Le présidentAnouma a profité de cettesortie pour annoncer la repriseprochaine des activitésliées au sport roi sur le territoireivoirien.P. BAGNINI


12ÉtrangerFraternité Matin / Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>Nigeria Annoncé par le Chef de l’Etat la semaine dernière, le votedes gouverneurs et des parlementaires locaux s’est tenu hier.Des élections sous haute tensionLes Nigérians étaient mardiaux urnes pour l’élection desgouverneurs et des parlementaireslocaux, note l’Afp.Cette consultation électorale,sous haute tension, se tenait dans24 des 36 Etats. Elle aura lieujeudi dans deux Etats du nord,Kaduna et Bauchi. Mardi, troisbombes ont explosé dans l’est decette région, notamment àMaiduguri où dimanche et lunditrois morts et 15 blessés ont étéenregistrés, selon la police, dansdes attentats qu’elle a attribués àla secte islamiste Boko Haram.Dix Etats ont été exemptés duvote, parce qu’ils en ont tenurécemment ou pour des raisonsjudiciaires. Troisièmes d’unesérie de scrutins organisés par leNigeria en moins d’un mois, cesélections ont lieu après les législativesdu 9 <strong>avril</strong> et la présidentielledu 16 remportée par leChef de l’Etat sortant, GoodluckJonathan, face à MuhammaduEgypteLe ministère égyptien del’Intérieur a <strong>info</strong>rmé leParquet général que l’état desanté de l’ex-président HosniMoubarak, détenu à l’hôpitalde Charm el-Cheikh, ne permettaitpas son transfert dans un autreétablissement, a indiqué mardi leporte-parole du Parquet.Le Parquet général avait ordonnédimanche le transfert de M.Moubarak dans un hôpital militaireen attendant que l’hôpital dela prison de Tora, au Caire, soitsuffisamment équipé pour l’accueillir.Mais Mansour al-Issaoui, leministre de l’Intérieur, a <strong>info</strong>rméle Parquet que l’état de santé del’ex-président “indique qu’il abesoin d’un suivi continu quin’est disponible que dans deshôpitaux hautement compétentsen personnel et en équipement(...), ce qui ne permet pas actuellementson transfert”.M. Moubarak souffre d’un problèmeau coeur qui pourrait provoquerun arrêt subit, selon leministre.Buhari, ancien chef de la juntemilitaire (1984-1985).En raison de craintes de nouvellesviolences et également d’uneprobable grève des agents électoraux,des analystes avaient préditun faible taux de participation auvote de mardi. En effet, inquietspour leur vie après la mort de certainsde leurs collègues pendantles émeutes, des agents chargésde veiller au scrutin n’étaient pasenthousiastes à la surveillancedes bureaux de vote.Au demeurant, les attentats à labombe à Maiduguri et les émeutesconsécutives à la présidentielleont amené les autorités àrenforcer le dispositif sécuritairedans le pays.Premier producteur de pétrole enAfrique, le Nigeria accorde uneimportance à l’élection des gouverneurs,après celle du Chef del’Etat, à cause de l’influence deceux-ci. Parce qu’ils gèrentd’importants budgets grâce auxrevenus de l’or noir. D’où l’enjeumajeur que représente cetteélection jugée à haut risque aprèsles violences ayant émaillé lapériode post-opératoire de laprésidentielle. Qui, selon uneOng nigériane, ont fait plus de500 morts, ainsi que quelque 74000 déplacés, à en croire laCroix-Rouge.Face à l’opposition, le PeoplesDemocratic Party (Pdp) du présidentGoodluck Jonathan, selondes projections, est en positiondéfavorable dans le vote desgouverneurs, élus pour quatreans, et des parlementaireslocaux.Pour ce scrutin, la situation dansl’Etat de Lagos sera très suivie.L’opposant Babatunde RajiFashola, 47 ans, son gouverneursortant, de l’Action Congress ofNigeria (ACN), élu en 2007,semble avoir les faveurs desélecteurs.ERNEST AKA SIMONL’état de santé de Moubarak ne permet pas son transfertSyriePeu de réactions dans le monde après la répressionLa France, l’Italie et les Etats-Unis ont été les moins modérésdans leurs condamnations desviolences à l’encontre desmanifestants syriens.Coups de feu et tirs d’artilleriecontinuaient mardi matin de retentirdans la ville syrienne de Deraa,berceau de la contestation contre lerégime de Bachar al Assad, où lescivils se cloîtrent dans les maisonspour échapper aux chars et aux snipersprésents dans les rues. Selonun mouvement syrien de défensedes droits de l’homme, 20 civils ontété tués depuis le déploiement del’armée lundi à Deraa ainsi quedans deux faubourgs contestatairesde Damas.Nicolas Sarkozy et SilvioBerlusconi ont martelé mardi midique ce qui se passait dans le paysétait “inacceptable” et demandaientà ce que la repression prenne fin.Les Etats-Unis ont aussi condamnéle recours à la force, mais les paysoccidentaux, qui ont lancé des raidsaériens pour protéger les civilslibyens des assauts des forces deMouammar Kadhafi, n’ont prisaucune initiative en Syrie.Les critiques occidentales sont res-Le Président nigérian, GoodluckJonathan. (PHOTO : REUTERS)Ukraine/TchernobylVingt-cinq ans après, un hommagea été rendu mardi auxvictimes de Tchernobyl et aux“liquidateurs” qui intervinrentsur le site, parfois au prix deleur vie. En ce jour anniversaire, lePrésident russe Dimitri Medvedeva appelé la communauté internationaleà élaborer des règles communespour empêcher que se répètentde telles catastrophes, tout en continuantà développer l’énergienucléaire.Son homologue ukrainien ViktorIanoukovitch a lancé un nouvelappel aux fonds pour construire unnouveau sarcophage au-dessus dutées discrètes, en partie de craintequ’un effondrement de la minoritéalaouite au pouvoir déclenche unconflit interconfessionnel dans cepays à dominante sunnite, maisaussi parce que Washington espéraitque la Syrie s’éloignerait deson allié iranien et s’achemineraitvers un accord de paix avec Israël.Les pays arabes, prompts à critiquerla répression des insurgéslibyens par Kadhafi, nourrissentdes préoccupations similaires et ontgardé le silence alors que le bilande plus de cinq semaines de troublesen Syrie dépasse les 400morts, selon l’organisation syriennedes droits de l’hommeSaouassiah.Certains pays arabes sont parréacteur numéro 4 de la centrale,qui avait explosé le 26 <strong>avril</strong> 1986.Viktor Ianoukovitch et DimitriMedvedev se sont retrouvés lorsd’une cérémonie près du site duréacteur, dont l’explosion avait provoquéun nuage radioactif qui avaittraversé une bonne partie del’Europe et contraint des centainesde milliers de personnes à évacuerleurs domiciles dans les régions lesplus touchées d’Ukraine, duBelarus et de l’ouest de la Russie.“Il est de la plus haute importanceque nous comprenions quel genrede force l’humanité doit gérer pourque nos solutions (...) répondentL’ex-président est soigné depuisle 12 <strong>avril</strong> à l’hôpital internationalde Charm el-Cheikh, stationbalnéaire sur la mer Rouge où ilétait en résidence surveillée et oùil passe désormais sa période dedétention provisoire.Une expertise médicale diligentéepar le Procureur généralAbdel Maguid Mahmoud avaitétabli que M. Moubarak était“dans un état stable” et pouvaitêtre transféré.M. Mahmoud avait “chargé leministère de l’Intérieur d’accélérerles préparatifs à l’hôpital deTora”, prison où sont déjà incarcérésles deux fils de l’ancienchef d’Etat.L’hôpital devra être doté d’uneunité de soins intensifs pour pouvoirfaire face à une éventuelledégradation de l’état de santé deM. Moubarak, âgé de 82 ans.M. Moubarak fait l’objet d’uneenquête sur la violente répressiondu mouvement de contestationqui l’a chassé du pouvoir le 11février.AFPailleurs eux-mêmes confrontés àdes mouvements de protestationinspirés des soulèvements tunisienet égyptien.Saouassiah a déclaré mardi que lesforces de sécurité avaient arrêté undemi-millier de sympathisants dumouvement pro-démocratieL’EXPRESS.FRNouvel appel aux fonds à l’occasion du 25 e anniversaireaux défis de l’énergie nucléaire”, adéclaré Dimitri Medvedev. Il aajouté avoir invité les dirigeants dumonde entier à élaborer une sériede règles pour renforcer la sécuritéde l’énergie nucléaire.Les Présidents russe et ukrainienont participé à une cérémonie religieuseprésidée par le patriarcheorthodoxe russe Kirill près de lacentrale. Ils ont posé la premièrepierre d’un monument à la mémoiredes “liquidateurs” de Tchernobylet déposé des roses rouges au piedd’un autre monument pour les victimesciviles de la catastrophe.APFrance/ItalieParis et Rome demandentune réforme du traité de SchengenL’Italie et la France ontdemandé mardi une réformedu traité de Schengen sur lalibre circulation des personnesen Europe afin, notamment,de tirer les leçons de l’actuelafflux d’immigrants illégauxd’Afrique du Nord.Silvio Berlusconi et NicolasSarkozy formulent cette demandedans une lettre commune auxprésidents de la Commission etdu Conseil européens, JoséManuel Barroso et Herman VanRompuy, rendue publique lors du29e sommet franco-italien àRome.Les chefs des exécutifs italien etfrançais proposent ainsi d’ “examinerla possibilité de rétablirtemporairement le contrôle auxfrontières intérieures en cas dedifficultés exceptionnelles dansla gestion des frontières extérieurescommunes, dans desconditions à définir”.L’afflux en Italie de plus de25.000 immigrants et réfugiés enprovenance d’Afrique du Norddepuis le début des crises tunisienneet libyenne a provoquédes tensions entre Rome et Parisces dernières semaines.Le gouvernement italien, qui adistribué à ces immigrants destitres temporaires de séjour leurpermettant d’aller dans le restede l’espace Schengen, a reprochéà ses partenaires européens unmanque de solidarité. Paris apour sa part dit refuser de “subir”cet afflux.Nicolas Sarkozy et SilvioBerlusconi voient dans leurinitiative commune pour renforcerla gouvernance des accordsde Schengen un moyen d’éviter àl’avenir ce type de situation.Pour le président français, “il n’ya aucune raison de ne pas évoquerla clause de sauvegarde siun pays est défaillant à garderles frontières des autres”. “Nousvoulons que Schengen vive maispour que Schengen vive,Schengen doit être réformé”, aLe globe tourneUSA . Un petit groupe demilitants d’Al-Qaïda réfléchissaità de nouveaux attentatscontre des cibles américainesaprès ceux du 11-Septembre, avant d’être enfermésà Guantanamo, selon desdocuments révélés parWikiLeaks et publiés mardipar le New York Times.Lepetit groupe formé autour ducerveau des attentats, KhaledCheikh Mohammed, ambitionnaitnotamment de préparerdes attentats à l’aide d’armesde destruction massive,selon le quotidien américain.Libye. La prochaine réuniondu groupe de contact sur laLibye se tiendra le jeudi 5 maià Rome, a annoncé mardi leporte-parole du ministère italiendes Affaires étrangères.expliqué le président françaislors d’une conférence de pressecommune avec le président duConseil italien.Dans leur lettre, les deux dirigeantssouhaitent que le Conseileuropéen de juin donne “l’impulsionpolitique” nécessaire auxtravaux actuellement menés ausein de l’Union européenne surla question du contrôle de l’immigration,afin qu’ils aboutissentrapidement à des décisionsconcrètes.REUTERS


Infos serviceFraternité Matin/Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>Annonces légalesNécrologie13Maître AYEPO Vincent,Avocat au Barreau de Côte d'Ivoire,demeurant ABIDJAN Plateau,16 avenue Daudet, immeuble Daudet 4eétage porte 41,04 BP 1412 ABIDJAN 04,Tel. : 20.32.12.19 Télécopie: 20.32.45.59Email: cabayepo@yahoo.frVENTE SUR SAISIE IMMOBILIEREA l'audience des criées du lundi seize (16)mai <strong>2011</strong>, à huit (08) heures minutes dumatin, du Tribunal de Première Instanced'Abidjan (Plateau),A la requête de :La société SAMELA, Société Anonyme aucapital de <strong>27</strong>0.000.000 F CFA, dont le siègesocial est sis à ABIDJAN Treichville, Zone 2B rue des selliers, 01 BP 1177 ABIDJAN 01,Tel.: 21.24.18.08/23.04, Fax: 21.24.14.95,agissant aux poursuites et diligences de sonreprésentant légal, Monsieur ClaudeMAISY, né le 31 octobre 1951 àMontmorillon (France), PrésidentDirecteur Général, de nationalité française,demeurant es qualité audit siège social,Pour qui domicile est élu en l'Etude deMaître AYEPO Vincent, Avocat au Barreaude Côte d'Ivoire, demeurant ABIDJANPlateau, 16 avenue Daudet, immeubleDaudet 4e étage porte 41, 04 BP 1412ABIDJAN 04, Tel.: 20.32.12.19 Télécopie:20.32.45.59 Email: cabayepo@yahoo.frEt en vertu de :- du Jugement correctionnel contradictoiredéfinitif n° 1733 du 19/04/2001 condamnantM. SEGUI Yamba Thomas au paiement dela somme de 30.000.000 F CFA.- du Certificat de non appel n° 38 du11/07/2008 ;- du Pouvoir afin de saisie immobilière endate du 22 juillet 2008.- de deux (2) Commandements afin desaisie immobilière datés du 21 et 23décembre 2010 valant publication.En présence ou eux dûment appelés de :- Monsieur SEGUI YAMBA THOMAS, néle 07 Mars 1953 à Grand-Lahou, directeurde société, de nationalité ivoirienne,demeurant à Abidjan Cocody Riviera 3 cité" Belles fleurs" villa N° 12,- Madame SEGUI née D'ALMEIDAPaulette Florence, née le 25 janvier 1958 àPorto Novo (Bénin), de nationalitéivoirienne, demeurant à Abidjan CocodyRiviera 3 cité " Belles fleurs" villa N° 12,Pour qui domicile est élu en l'Etude de MeBAGUY LANDRY Avocat à la Courdemeurant à Abidjan Cocody Danga, 6B,Rue Cannas sur Jasmins, 04 BP 1023Abidjan 04, Tel: 22 44 90 37, Fax: 22 44 9038, Cel: 07 07 02 01 /05 06 47 55.Il sera procédé le lundi seize (16) mai <strong>2011</strong>,à huit (08) heures du matin, du Tribunal dePremière Instance d'Abidjan (Plateau)séant au palais de justice de ladite ville en lasalle ordinaire des audiences, à la vente auxenchères publiques, au plus offrant etdernier enchérisseur, des immeubles dontla désignation résulte des états fonciersdélivrés par les conservateurs de lapropriété foncière et des hypothèquesd'Abidjan Nord 4 et Nord 3.Désignation des biens à vendre-Immeuble objet du Titre foncier N° 35559d'une superficie de 110 m2 sis à AbidjanAbobo Gare.-Immeuble objet du Titre foncier N° 73017sis à Abidjan Cocody Riviera 3 Nord Lot 12îlot 2 d'une superficie de 782 m2:Tels que ces immeubles existent, s'étendentet se comportent, avec tous ses droits,aisances, dépendances, sans aucuneexception ni réserve, ensemble tousimmeubles par destination, en particuliertout matériel pouvant avoir ce caractère,toutes constructions et installationsactuellement existantes, alors mêmequ'elles seraient omises dans la désignationqui précède et toutes améliorations etconstructions nouvelles qui pourraient yêtre faites par la suite.MISE À PRIX ET CONSIGNATION;Outre les charges, clauses et conditions cidessus,les enchères seront reçues sur lamise à prix fixée par la sociétépoursuivante, soit:- Pour le LOT AImmeuble objet du Titre foncier N° 35559 àAbobo Gare 15.000.000 FCFA.-Pour le LOT BImmeuble objet du Titre foncier N° 73017sis à la Riviera 3 100.000.000 F CFATout enchérisseur devra obligatoirementconsigner les sommes respectives de15.000.000 FCFA pour le lot A et celle de100.000.000 FCFA pour le lot B.Plus généralement cette vente aura lieu auxconditions et clauses insérées dans le cahierdes charges dressé par Maître AyepoVincent et déposé au Greffe du Tribunal dePremière Instance d'Abidjan (Plateau), le14 février <strong>2011</strong> sous le n° 04/11 où toutintéressé peut en prendre connaissance.Pour toute <strong>info</strong>rmation complémentaires'adresser: -à Maître AYEPA VINCENT, àl'adresse ci-dessus ou-au Greffe du Tribunal de PremièreInstance d'Abidjan (Plateau), dépositairedu cahier des charges.Pour avis,Maître AYEPO VINCENTNANTÔKAHA DESIGN & CO08 BP 1633 ABIDJAN 08CONSTITUTION DE SOCIETEPar acte SSP du 08/03/<strong>2011</strong> Vol 34F°30N°487 Bord 223107/16, il a été créé uneSARL au Captal de 1 000 OOOF CFA devaleur nominale 10 000 FCFA dénomméeNANTÔKAHA DESIGN & CO ayant sonsiège à COCODY. Elle a pour objet: ladécoration, l'organisation d'événement, larestauration, la sonorisation, la location dechaises et bâches, la fabrication et la vented'objet artisanaux, d'art de la table, demobilier, d'objets décoratifs, de cadeauxd'entreprises, liste de mariage .....RC : CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-1235 dépôt : CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-454.SODANEX SARL06 BP 1741 ABIDJAN 06CONSTITUTION DE SOCIETEPar acte SSP, il a été créé une SARL auCapital de 1 000 000F CFA de valeurnominale 10000 FCF A dénomméeSODANEX ayant son siège à ABIDJANdont le gérant est Mr CHENDOEMMANUEL CHUKS. Elle a pour objet:importation et exportation demarchandises et diverses, prestation detoutes sortes de services et travaux.Dépôt au greffe sous le N°CI-ABJ-10-D-8338 du 16/07/2010 ; RC : CI-ABJ-2010-B-4456 du 16/07/2010.SCP DE NOTAIRESMe MARCELLE DENISE-RICHMONDET Me STEPHANE RICHMONDABIDJAN RESIDENCE DU FRONTLAGUNAIRE04 BP. 533 ABIDJAN 04ABIDJAN PORT SYNERGIENETWORK SERVICES" APSNet"SOCIETE ANONYMEAVEC CONSEIL D'ADMINISTRATIONAU CAPITAL DE 50.000.000 DEFRANCS CFA SIEGE SOCIAL:ABIDJAN-ZONE PORTUAIREIM. PORT AUTONOME D'ABIDJAN-16 BP.1855 ABIDJAN 16RCCM N° CI-ABJ-2007-B-1670NOMINATION D'UN NOUVEAUDIRECTEUR GENERALAux termes de l'Assemblée Générale Mixtetenue le 20 Mai 2010, les Actionnaires de laSociété dénommée "APSNet " SociétéAnonyme avec Conseil d'Administration,au capital de 50.000.000 DE FRANCS CFAdont le siège social est à ABIDJAN-ZONE-PORTUAIRE, 16 Boîte Postale 1855ABIDJAN 16, immatriculée au RCCMd'ABIDJAN sous le n° CI-ABJ-2007-B-1670, ont nommé Monsieur DominiqueGOUVERNAYE en qualité de nouveauDirecteur Général.DEPOT AU GREFFE: le 22 mars <strong>2011</strong> sousle numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-M- 1265.POUR INSERTIONLE CONSEIL D'ADMINISTRATIONET Me STEPHANE RICHMONDNotairePetites AnnoncesOffre d’emploiPOUR SON PROGRAMME DEPRÊT SCOLAIRE structure recrutedes conseillers crédits (h/f) niv tle etplus retrait de pochette 2000 F Ccia13è étage porte 11, contact : 20 21 4458 / 46 59 39 01.AutosLOCATION DE VOITURE A partirde 25000 F/J tél: 01.11.50.00MER 96378DiversLUN 96 313VD ORDI PORT TOSHIBA 500 GO4GO 400 m tél : 01.11.50.00MER 96377Avis de rechercheMme TOAPRY ESSIS et M.TOAPRY Désiré recherchentleur nièce :GUINA Lauraine Axelle,âgée de 12 ans et inscrite enclasse de 6 ème 7 au CollègeModerne de Cococdy.Elle a quitté le domicile familial(Cocody Val Doyen 1-Sigoci-Appt 105) pour une destinationinconnue le mercredi20/04/<strong>2011</strong> vers 8h30 mn.Toute personne qui l'auraitrencontrée ou hébergée est priéede les aviser aux numérossuivants : 08 30 93 46/40 21 65 000505236349 <strong>27</strong> 03 60Merci pour votre aideFrat-Mat N°93269Veuve Jean Tano née AnnaDiop et enfants, les famillesTano et Alliées ont laprofonde douleur de vousannoncer le décès du :PROFESSEUR JEANTANOleur époux, père, et parentsurvenu le 18 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>.Les condoléances seront reçues au domicile du défuntà la Riviera 3 Sideci Villa N° 18 Route duCommissariat du 18e Arrt.Du 5 mai au 10 mai <strong>2011</strong> de 16h à 19h.Le programme des obsèques vous sera communiquéultérieurement.Frat-Mat N° 93<strong>27</strong>1Nanan Kouamé Ernest,chef du village deDjorokobité 1, M. YapiAlléchi, notable àDjorokobité, M. YapiKouadio Léon, doyen duvillage de Djorokobité 1,Mmes, Achi AboueuElisabeth, Achi Chi AchiMarie, Achi Appi Agnès àDjorokobité 1, la grandefamille Angoran, àBoudépé, Angorankoi, etAbidjan, M. et Mmes Angoua Boka Michel et enfants,Mme Angoran Apo Elisabeth et enfants, MmeAngoran Api Madeleine et enfants, Mme AngoranKousso Hélène et enfants, M. et Mme Angoran YapiLéonard et enfants, M. Gnangoran Ehué Jean etenfants, Colonel Angoran Cocquit, Mme et enfants,M. et Mme Angoran Pierre, bijoutier et enfants, MmesAngoran Amon, Angoran Sanhon et AngoranN'guessan Dorcas et enfants, M. et Mme BokaPhilippe et enfants, M. Angoran Pierre et enfants, M.et Mmes Angoran Bédé Emile et enfants, M. et MmeAhouti Yapo et enfants, les enfants de feu AngoranApi Rose: Aman Kousso Marceline et enfants, AmanAkaffou Marcelin, Mme et enfants Aman ApoJacqueline et enfants, Inchaud Yapo Justin, Mme etenfants, Inchaud Mambo Clotaire et Mme néeAnongba Edwige et enfants, Inchaud Chioh Germaineet enfants, Aman Brigitte et enfants, la famille AdouAmoikon à Abengourou et Abidjan, la familleM'Bassidjé à Abidjan et Agboville, la famille Nobou àAssinie, Korhogo et Abidjan, veuve Aman née NobouJosée et enfants, Laetitia,Marina ont la profondedouleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils,frère, époux, père, beau-fils :AMAN Yoman Jean-Baptiste,Entrepreneur,Ex-projeteur en architecture au cabinet Jean Léon,Ex-chef du service patrimoine à la Caistabd'Abidjan,survenu le 07 mars <strong>2011</strong> à Abidjan.Le programme des obsèques s'établit comme suit :Le 30/04/ <strong>2011</strong>: levée du corps à 8h30 sur le parvisde la paroisse Notre Dame de l'Incarnation de laRiviera Palmeraie suivie de la messe de requiem et dutransfert au village de Djorokobité 1, commune deCocody où aura lieu l'inhumation aux environs de11h.Frat-Mat N° 93 2<strong>27</strong>Sa majesté Awoulaye AmonTanoé, roi des N'Zema Kotoko,Nanan Bognan, chef du villaged'Azuretti, AwoulayeToufouhene Roger GnoanM'Bala, la grande familleEzohilé à Grand-Bassam,Azuretti, Adjin télégraphe etEdobo au Ghana, la grandefamille N'Djuafo à Grand-Bassam, Azuretti, USA, Franceet Eyuane au Ghana, lacommunauté villageoised'Adjin télégraphe et son chef,M. Yapi Latho Blaise frères etsœurs à Adjin Télégraphe etAbidjan, Mme Assabiè Gnoanet enfants à Gonzagueville,Mme Vida Amessan à Paris,Mme Kassi, née Ahoa Vivianefrères et sœurs à Abidjan, MAhoa Dénis, Mme et enfants àParis, M. Emou Kpolé Germainet enfants à Bingerville et Paris,M Aman N'Wol'é Jean, chef desN'Zema de Bingerville, MAman Angatti Sosthène frèreset sœurs à Bingerville etAbobo-Baoulé, la choraleCanaan de l'EMUCI Angré, ontla profonde douleur de vousfaire part du décès de :AMAN BOUA SERGEEtudiant en deuxième année decycle ingénieur au groupe IBKDans sa 26è année des suitesd'une courte maladieLe programme des obsèques estle suivant:Réception des condoléanceschez M Aman Jean àBingerville, quartier mission età Angré Manguier villa 309tous les jours.<strong>27</strong>/04/<strong>2011</strong>: Veillée à l'Emucid'Angré de 17h à 19h.30/04/<strong>2011</strong> à 9h: Levée ducorps sur le parvis de l'EMUCIAngré suivi du transfert àAzuretti où aura lieul'inhumation.Frat-Mat N°93306Merci de vousadresserau plus tardà 14 h 00,au serviceAvis etCommuniquésde Frat-Mat.Tél.:20.37.06.66Poste: 100ou 160


14Infos serviceNÉCROLOGIEFraternité Matin/Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>" Ils portent le deuil deSion, mais j'ai missionde remplacer lesmarques de leur tristessepar autant de marquesde joie… "Esaïe 61,3<strong>27</strong> <strong>avril</strong> 2010-<strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>IN MEMORIAMVoici un an que leSeigneur a rappelé à lui saservante :Veuve Avoaka née ESSIENAHOU ROSEMerci de bien vouloir demeurer dans la prière etl'action de grâce au Seigneur, en union avec safamille, ses enfants, petits-enfants et arrière-petitsenfants.Frat-Mat N°93312Les grandes familles Gninet Gnon à Ahoutoué, veuveAhouti Bancou épouseNiango Yvonne et enfants,M. Niango Guy Claude,épouse et enfants àAbidjan, M. NiangoInnocent à Abidjan, MlleNiango Irène-Victoire àAbidjan, M. NiangoDominique Jean-Stéphaneà Abidjan, Mlle NiangoCousso Christiane Carole àAbidjan, l'Abbé SiméonAtsain Niango, frères et sœurs à Abidjan et Ahoutoué,M. Abé Jacques, épouse, frères et sœurs à Ahoutoué,M. Assalé N'Cho Marius, frères et sœurs à Abidjan,Ahoutoué, Alépé et Gohitafla, veuve Niango Gisèle etenfants en France, veuve Niango Aboké Maria etenfants à Abidjan et en France, M. N'Gbeché NiangoBruno, Chef du village d'Ahoutoué, épouse, frères etsœurs à Abidjan et Ahoutoué, M. Ahouti Agou Désiré,épouse et enfants en France et Abidjan, M. AhoutiGaudens, frères, sœurs et épouses à Abidjan, M. YapoAhué Raymond, épouse et enfants à Abidjan, M. AssaAntoine, épouse et enfants à Abidjan, M. Akpi Blaise,épouse et enfants à Abidjan, M. Apouthey AkpiJoseph, épouse, frères, soeurs et enfants à Abidjan,veuve Niamkey Boidji Delphine, frères et sœurs àAbidjan et en France, M. Aboa Cotchi Bernard etépouse à Abidjan, M. Dechou Magloire, épouse etfamilles alliées, M. Dogbo Afran Boniface et épouse àSan Pedro et Alliés, M. Allah Kouamé Joseph etépouse à Abidjan ont la profonde douleur d'annoncerle décès de leur fils, époux, père, grand-père, oncle etbeau-frère :NIANGO Niango Hubert,Infirmier Diplômé d'Etat à la retraite,survenu le vendredi 25 mars <strong>2011</strong> à Abidjan.Le programme des obsèques s'établit comme suit:Vendredi 29 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> à 17h00: Levée du corps à laParoisse Christ Roi d'Alépé, suivie du transfert àAhoutoué, son village natal21h00 à l'aube: veillée religieuse au domicile dudéfuntSamedi 30 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> à 10h00: Messe de requiem àla Paroisse Ste Thérèse de l'Enfant Jésus d'Ahoutoué,suivie de l'inhumation au cimetière dudit villageDimanche 1 er mai <strong>2011</strong> à 08h00: Messe d'action degrâce à la Paroisse Ste Thérèse de l'Enfant Jésusd'AhoutouéFrat-Mat N°93199M. et Mme ZoroméMamadou JeanBarthélemy et famille àAbidjan, la famille Zoroméà Abidjan, Bouaké, Méaguiet Ouagadougou et famillealliée, la famille Sawadogoà Ouaga, Paris etAngleterre, Mme BraKanon née Traoré Oumouà Abidjan, Mme DeGonzague Valérie etfamille à Abidjan, Lomé,Usa, France, PasteurCharles Marie Kondé et l'église des Assemblées deDieu de la Riviera Palmeraie, Temple des Oliviers, M.Kra Dominique et la famille Sériba à Abidjan et auxUSA, ont le profonde douleur de vous annoncer ledécès des suites d'une courte maladie, de leur fille,sœur, nièce et fiancée :ZOROME ZELIKA VANESSA ROLANDE,Étudiante en Bts au Cbcg de Treichville Abidjan,à l'âge de 25 ans,survenu le mardi 19 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> au Chu de Cocody.Une séance de prière aura lieu le vendredi 29 <strong>avril</strong><strong>2011</strong> de 16h à 18h en l'Eglise des Assemblées de Dieude la Riviera Palmeraie Temple des Oliviers.La levée du corps aura lieu le samedi 30 <strong>avril</strong> à 09h àIvosep, suivie de l'enterrement au cimetière deWilliamsville.Frat-Mat N°93311El hadj Kéita Tiékoura etHadja Bakayoko Couraépouse Keita et leurs enfantset petits-enfants, Tidiane,Namory, Fatime, Khadi,Ismaël, Mohamed, HadjaRosemonde et famille àAbidjan et Bouaflé, El hadjLamine Sylla, planteur àHiré, famille et alliés, lafamille Bakayoko, Keita etalliés à Abidjan, Bouaflé,Man et Toumodi, la familleKoné et alliés à Abidjan etToumodi, la famille KoffiTouré et alliés à Katiola, la famille Ly et alliés à Abidjan,la famille Yaba Maurice et alliés à Abidjan et Bassam, M.Kéita Sekou, famille et alliés à Abidjan et Daloa, M.N'guessan Christophe, famille et alliés à Abidjan etAbengourou, Dame Yeboua Adjoua Cécile, la familleKouakou Dapa, maire de Bondoukou, la famille Kouamé àKpêbo (Toumodi), le proviseur, le personnel et les élèvesdu Lycée Classique d'Abidjan, les grandes familles: Keïta,Bakayoko, Sylla, Fofana, Kamaté, Ouattara, Bamba, Koné,Diarrasouba, Touré, Ly, Fatiga, Doumbia, Coulibaly, Cissé,ont la profonde douleur de vous annoncer le décès subit deleur fils, petit-fils, frère, père, oncle, cousin, neveu :KEITA MOUSSA,Educateur au Lycée Classique d'Abidjansurvenu dans la nuit du samedi 23 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> au servicedes urgences médicales du Chu de CocodyProgramme des obsèques :Les condoléances sont reçues tous les soirs au domicilefamilial, sis, Riviera 3 - Sideci villa N°149 (300 m ducommissariat du 18ème Arrondissement)Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>: lecture du Coran à 16h audomicile familialJeudi 28 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>: levée du corps à 10h à la morgue del'Hôpital militaire (Hma) et prières mortuaires, suivi del'inhumation au cimetière municipal de WilliamsvilleSamedi 30 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> à 16h: lecture du Coran au domicilefamilialDimanche 1er mai <strong>2011</strong>: Cérémonie des funérailles du7 ème jour à partir de 8h30 au domicile familial, sis, Riviera3 - Sideci villa N°149 (300m du commissariat du 18èmeArrondissement).Frat-Mat N°93<strong>27</strong>2M. Dallo Hilaire Jean Roger,auditeur interne, MscWestafrica et enfants àAbidjan et Los Angeles, M. etMme Dakoury-Tabley etenfants à Abidjan, Paris,Dakar et Los Angeles, lagrande famille BelgaGobeledi à Mahidio, Paris etAbidjan, M. Dallo Désiré,épouse et enfants à Abidjan etWashington, la grandefamille Dallo à Abidjan,Washington et New-York, lagrande famille Zirignon àAbidjan, Kpapèkou ; Etats-Unis, Dakar et Paris, la grandefamille Kapo à Abidjan, Gagnoa et Paris, la communautévillageoise de Daliguepa (Gagnoa), l'Association desIvoiriens de la Californie du Sud, M. Alloux Kouadjo etépouse à Abidjan, la grande famille Abiè Momohiri àKpapékou, Abidjan, France et Italie, la famille Zabo àAbidjan, la grande famille Anedjehio à Barihio, Abidjan,Tunis et Paris, la grande famille Djokpo Ossoro à Babré,Abidjan et en France, les familles alliées : Dakoury-Tabley,Gballou, Yassi, Moulot, Koué-Bi, Zézé, Assié, Véahi,Campaoré, Goures Dagosta, Zagadou, Deigna, Armaud,Gassaud, Moloko et Koblavi ont la profonde douleur devous faire part du rappel à Dieu le lundi 11 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> deleur épouse, mère, fille, sœur, amie et alliée :PAULE MARIE PASCALE BELGA-DALLOInfirmière à Los Angeles, CalifornieProgramme :Du vendredi 22 au vendredi 29 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> de 18h à 20h:condoléances au domicile familial sis à la Riviera 3, citéSynacci villa 10.Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>: Veillée de prière en l’Eglise StJacques des II Plateaux de 16h30 à 18h30.Samedi 30 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>: levée du corps à 7h30 sur le parvisde l'église Sainte Cécile, située aux 2 Plateaux rue desJardins suivie de l'inhumation au cimetière deWilliamsville.Frat-Mat N° 93 302La grande famille Koffi Yao àKékrénou S/Préfecture deBéoumi, Abidjan et Dakar, lagrande famille Dibi Kouaméà Boni-Kouassikro, Gueyo etAbidjan, la grande familleZouzou Bollet à Kékrénou etAbidjan, M. Yao N'GuessanBenjamin, Dg de Emitel,famille et enfants à Abidjan etDakar, M. Kouakou KoffiMathias, Directeur de société,famille et enfants à Abidjan,M. Amani Oka Bertin,colonel de Douane et Familleà Kékrénou et Abidjan, M. Babi Kouka Clovis, Directeurdu Crou Université Abobo-Adjamé et famille à Abidjan,M. Kouamé Yao Bernard, Agent de la Satmaci à la retraiteà Daboyo S/Préfecture de Guéyo, M. Kouadio KouadioThéodule et Mme, Conseiller pédagogique à Agboville,Mme N'Dri Oussou, ménagère à Daboyo III, M. KouassiKouadio François et enfants aux Usa, Mme ZouzouAménan à Kékrénou et Abidjan, M. Vallet Christian,président de la Cité "Soleil 2" Angré et les résidents, ont laprofonde douleur de vous annoncer le décès subit de leurfille, épouse, mère, soeur, cousine et amie :KOUAME AFFOUE Charlotte,Commerçantesurvenu le samedi 26 mars <strong>2011</strong> à la Clinique AvicennesMarcory.Le programme des obsèques :Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> de 21h à l'aube: Veillée audomicile de la défunte à la cité "Soleil 2" (villa 86) à Angré8e Tranche.Vendredi 29 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> de 9h 30 à 10h: Levée du corps àIvosep Treichville suivie du transfert de la dépouillemortelle à Boni- Kouassikro son village natal S/Préfecturede Dimbokro. 20 h à l'aube: Veillée Traditionnelle.Samedi 30 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> à 10h: Inhumation au cimetièredudit village.Frat-Mat N°8155M. Yao N'guessan Bertin, lesamis et les résidents du quartierhabitat autoroute de Treichville(face cité douane) ont laprofonde douleur de vous fairepart du rappel à Dieu le mardi29 mars <strong>2011</strong> à Abidjan de leurfrère et ami:MALAN Jean Dit JOHNKASS,Ex agent administratif à AirAfrique (Abidjan)Programme des obsèques :Vendredi 29 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> de 20hà l'aube : Veillée funèbre à lacour familiale à Grand-Bassam(Quartier France).Samedi 30 <strong>avril</strong> <strong>2011</strong> à 8h:Levée du corps à l'hôpital deGrand-Bassam suivie del'enterrement au cimetièred'AzurretiDimanche 1 er mai <strong>2011</strong> à 8h:Messe d'action de grâce à laparoisse Notre Dame duperpétuel secours deTreichvilleN.B: Pour toutes <strong>info</strong>rmationsvoir M. Bertin au 07 80 13 08Frat-Mat N° 93<strong>27</strong>0www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong>Des annonceslégalessur l’Internet?C’estdésormaispossible grâceau site web duGroupeFraternitéMatin:www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong>Contactez dèsà présentle ServiceAvis etCommuniqués :20.37.06.66poste 100 ou160.


Infos service15Fraternité Matin/Mercredi <strong>27</strong> <strong>avril</strong> <strong>2011</strong>JEUX : PAR BROU AMAN LOICMOTS À TROUVER N°925Liste des mots N°925Soir/Ennemi/Alain/Nid/Apte/Moère/Moulu/Van/Montre/Mi-bas/Coeur/Adn/Main/Eole/Mess/Ostensoir/Non à vous/Bassam/Fils du Roi/Secondo/Est.Mot-clef:Chef -lieu de sous-préfectureSolution du N°924:OubiMOTS CROISÉS N°925Horizontalement.I. Suit son maître. II. Rivière de l'ex-URSS et de laRépublique populaire de Mongolie. Etendue de cailloux.III. Maladies de notre temps. Unité monétaire del'Amérique latine. IV. Bâtonnets. Poil. V. Lettre triple.Durillons. VI. Blaguées. Unité d'évaluation. VII. En avaiteu beaucoup sur sa conscienceVerticalement.1. Etre au-dessus de. 2. Introduire avec adresse.3.Manquede jugement. Politique économique de la Russie. 4. Deuxde cent. Sud-Est.5. Montagne élevée et pointue.6. Bâchepour abriter les marchandises d'un camion. 7. Article.Unités monétaires de la Roumanie.8. Un des sept péchéscapitaux.Horizontalement.I. Circaète. II. Abc. Cran .III. So. Péron (Juan). IV. Téra.V. Agira. Cm.VI. Gène. Foi. VII.Evocable.Verticalement. 1. Cassage.2. Ibo. Gev. 3. Rc. Tino.4. Pérec.5.Acèra. 6. Erra. Fb.7. Tao. Col .8.EnnemieTous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres envous inspirant de l’énoncé.Thème:Divinités*Idue*Shore*Sujse*SesedeCabinet Médical leManguier (Face CCIA 44boulevard Angoulvant Plateau)Tél. : 20.21.21.16Dr Farran Sallam (CentreMédico-chirurgical MarcoryRésidentiel Rue de la Paix)Tél.21.26.83.23/21.26.04.83Dr Kassi Michelle (CentrePédiatrique Rue Sainte MarieCocody)Tél.22.44.16.86/22.44.07.66Dr Bosson N’Goran Michel(Centre Médical Saint LouisVilla 166/ près de PhcieHibiscus Marcory)Tél. : 21.26.16. 68Dr Safi Camille (CentreMédical Nadine Rue AdjoukrouAdjamé)Tél. : 20.22.44.56/22.44.<strong>27</strong>.10Espace Médical St Paul (28,Bd Angoulvant Plateau St Paul)Tél. : 20.21.18.<strong>27</strong> / 20.21.16.52Groupe Médical du Plateau(Rue des Banques AMCI4 ème étage Plateau)Tél. : 20.22.20.29Dr Aly Bourgi (Centre MédicalANACHROSTICHE 925MOTS EN CROIX N°925medecins de gardela Rochelle Résidence Nabil 1 erétage Plateau)T.20.21.95.43/20.22.50.72/05.96.72.02/03.01.04.76Dr Dieng Souleymane(Clinique les Arcades Zone 4)Tél. : 21.24.43.34Dr Farid Haddad (CentrePédiatrie du Plateau 31 Bd de laRépublique Plateau)Tél. : 20.21.95.43/20.22.50.72Dr Aka Pierre-André CDA-CI, Rue des Jardins II Plateauxface à Mobil Imm SogefihaCORMORAN N° 10 VallonTél. : 22.41.60.15/22.41.60.16Dy Aly Bdeiri (Centre MédicalAchalme Bd Achalme/faceà Viga Assistance Marcory)Té. 21.26.12.07/05.04.39.39/07.01.33.34Dr Bassit Assad, PolycliniqueInternationale Hôtel DieuAbjan, Treichville-Bvd deMarseille 01 BP <strong>27</strong>61 Abidjan01tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20Solutions n°924*Bâtir*Finir*Rougir*MaigrirNUMÉROS UTILESPompiers: 180Caserne de l’Indénié:20 21 12 89 / 20 21 10 67Zone 4: 21 35 73 65Yopougon: 23 45 16 90Urgences:Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53CHU Cocody: 22 44 91 0022 44 90 38 / 22 44 90 60CHU Treichville:21 24 91 55 / 21 24 91 22CHU Yopougon:23 26 64 54 / 23 46 61 70CHU Bouaké: 31 63 21 9031 63 21 91 / 31 63 53 50Police:Police secours: 111 / 170Direction générale de la police: 20 22 20 30Préfecture de police: 20 21 00 22Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00Direction de la police économique:20 32 51 44Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02Divers:Dépannage CIE: 179Dépannage SODECI : 175Côte d’Ivoire-Telcom: 120SEMAINE DU SAMEDI 23 MARS AU VENDREDI 29 AVRIL <strong>2011</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)ABOBO1. Phcie Kennedy – Mme Kassi Danho Juliette –Tél. : 24 39 43 73 - Entrée quartier KennedyClouetcha à 400m du carrefour Sans Manquer.2. Phcie de la Mairie Abobo – M. Eby Ehounoud– Tél. : 24 39 32 48 – Carrefour Centre culturel –Avant la Nouvelle Mairie sur la route du Zoo.3. Phcie Sogefiha – M. Kouamé Thiérry – Tél. :24 39 00 51- Entre commissariat du 15 ème et station“ Mobile ”/Bus 41 08 49.4. Phcie Amina - M. Koissy Kpein Serge – Tél. :24 39 95 65/ 07 67 68 98 - Abobo Avocatier près dela maternité Henriette Konan Bédié – près du marchéavocatier.5. Phcie Notre Dame de Fatima – Mlle OulaïMesse P. Angèle –Tél. : 24 39 59 12 – Abobo Plateau Dokui –Carrefour paroisse Ste Monique.6. Phcie Divine Espérance – Mme Apata BogloPélagie – Tél. : 24 39 78 92/96 – Abobo Sagbéentre la paroisse St Joseph Epoux et le commissariatdu 21 ème arrondissement.Abobo PK 18 – Phcie Milié Hevié – M. AkaKouao – Tél. : 24 39 04 00 – Route d’Anyama –PK 18 –Terminus bus 76.ABOBODOUMÉ/LOCODJOROPhcie d’Abobodoumé – M. Akré BeugréThéodore –Tél. 23 45 63 00- Face nouveau lycéemunicipal d’Attécoubé – Près de la Formation sanitaireMo Faitai Abobodoumé – Carrefour des gbakas.ADJAMÉ1. Phcie du Marché M. KoblanHuberson Tél. : 20 37 33 12Rue des Agouas Face au GDmarché d’Adjamé.2. Phcie Adjamé Latin – Mme N’Taye Siala Odile– Tél. : 20 37 22 39 - Prolongement de l’Avenue13 quartier Latin Habitat Extension près du petitmarché.3. Phcie Senève – M. Djè Karamoko – Tél.: 20 3711 04 / 08 15 11 59 / 66 05 66 50 – près de la gareUTB Adjamé.ATTÉCOUBÉ1. Phcie d’Attécoubé – M. Dosso Ganouho – Tél.: 20 38 07 74 – Gd carrefour d’Attécoubé – Facefeux tricolores – Entrée bus 04.2. Phcie Christ Stella – M. Kouakou Yao G. – Tél.: 20 37 90 85 – Cité Fairmont Attécoubé après nouvellegendarmerie.WILLIAMSVILLE1. Phcie Rapha – M. Dassé Philippe – Tél. : 20 3796 88 – Williamsville 3 – En allant vers Macaci enface de la boulangerie BMW2. Phcie L’Emmanuel – M. Adou Assoikou Alexis– Tél. : 20 38 40 17 – Route Zoo carrefour des IIPlateaux entre station Shell et le dépôt Sotra.ANYAMAPchie du Château – M. Diakité Ibrahima – Tél. :23 55 93 99/63 28BINGERVILLEPhcie Principale – Mme Dablé Gaba – Tél. : 2240 32 29Phcie St Sylvestre – M. Mpoué Pierre-Carlos –Tél. : 22 40 <strong>27</strong> 88- Cité Palma face restaurantCoup de Frein.COCODY - RIVIÉRARiviéra1. Phcie du Golf – Mme Amichia Victoire – Tél. :22 43 14 31 – Centre Commercial Sicogi/ Rivieraface aux Caddies.2. Phcie M’Pouto – M. Soudelé Gnoli Clément –Tél. : 07 58 90 79 – 22 43 12 73 – RivieraM’Pouto – Entre quartier CIAD Promo et CitéWorld City3. Phcie Mont Carmel- Mme Assamoi AyaJacqueline – Tel. : 22 500 758 / 03 424 283-Riviera Les Rosiers 5 ème programme à proximitéde l’hôtel Bellecote.Cocody1. Phcie des Arts – Mme Colomb Andrée – Tél. :22 44 42 35/95 67 – Centre commercial de la Citédes Arts2. Phcie de la Cité Cocody – M. Assamoi TetchiClaude – Tél. : 22 44 63 67/63 68 – CocodyDanga face Cité Rouge à la gare « wôrô wôrô »de Marcory.II PLATEAUX1. Phcie Kerens – Mme Bourgoin Blandine – Tél.: 22 45 77 69/02 59 73 26 – Bd Latrille face auRestaurant BMW.2. Phcie Lafia – Mme Ouattara Traoré Salimata –Tél. : 22 41 26 08 – II Plateaux face au 12 ème arrondissement.3. Phcie Les Perles – Mme Konan Annette – Tél.: 22 42 39 85 – Résidence Les Perles Aghien – ParBD Latrille – Tourner à gauche après la BHCI &L’OMS – Carrefour Pétroci4. Phcie des Lauréades – Mme Badia Patricia –Tél. : 22 42 48 10 / 05 79 14 03 / 08 19 80 86 –Angré – Route d’Attoban (rue L 155) vers la Djibi– Face terrain de sport d’Angré ou par Bd Latrilleaux feux tricolores – Commissariat d’Angré tournerà droite – Tout droit à 400 m.5. Phcie des Allées – Mme Ahnoux Ehkong M.C– Tél. 22 42 14 58 - Angré Bd Latrille – 200 maprès Petro-Ivoire – carrefour Caféiers 2 Stars 6 –Non loin des Etablissements Cousteau.6. Phcie Hermes – Mbassidjé Bernard – Tél : 2250 10 32 – Deux Plateaux Angré 9 ème Tranche prèsde la Cnps entrée Cité Star 12.KOUMASSI1. Phcie St Georges – M. Lokrou Martial – Tél. :21 36 03 75/76 – Koumassi Sicogi, près du campcommando.2. Phcie Ehilé – M. Ehilé Roger – Tél. : 21 36 4544 – Bd du Caire, Koumassi, près du Gd marché,ligne bus 13.3. Phcie Saint Louis – Mme Vabre Tanoh – Tél. :21 36 04 15 – Bd du Cameroun, face à EPPBaradji,après Zone Remblais, entre église St François etéglise Prodomo, ligne bus 05.4. Phcie du Campement – Mme Ayépa Christine– Tél. : 21 36 18 91 – Koumassi Nord-Est, facerésidences Agoutis, carrefour campement.5. Phcie de la Bagoé – Mme Diawara Koné Faty –Tél. : 21 28 64 14 – Koumassi Remblais – Bd duCameroun – Carrefour station Mobil et SodeciMarcory – Face centre médical LiringMARCORY1. Phcie Les Remblais – Mme Anouma DinguiMadeleine – Tél. : 21 26 25 40/37 58 – MarcorySans Fil – Face commissariat du 26 ème arrondissement(Alliodan).2. Phcie Massarana – M. Armand Kassi Georges– Tél. : 21 28 35 43 / 21 28 35 41 – Angle BdGabon – Avenue de la Côte d’Ivoire contiguë àl’ex-Hôtel Massarana.3. Phcie Ste Marie-Majeure – Mme Aka LyneWayou – Tél. : 21 25 54 07 – Marcory Zone 4C –Rue du Canal – Face immeuble Les Elfes4. Phcie Pierre et Marie Curie – M. DemBrahima – Tél. : 21 35 80 30 – Centre commercialFrancisco à côté de Renault et Super Eden.PLATEAUPhcie Aniaman – M. Dosso Losseni – Tél. : 2032 12 29 / 07 07 16 76 – Rue Joseph Anoma (ruedes Banques côté rue A. Daudet immeubleAniaman – A gauche carrefour de la BourseRégionale des Valeurs mobiliers.PORT-BOUET / VRIDIPhcie Des Entreprises – M. Assamoi Alfred – Tél.21 <strong>27</strong> 17 32 – Vridi zone industrielle face ancienToyoya-Premoto sur la voie principale à 250 menviron du Tripostal.Port-Bouët / Jean FollyPhcie Santé pour Tous – M. Bruno Basile – Tél.: 21 58 76 34 / 06 10 88 00 / 01 13 99 73 – Port-Bouët Jean Folly – «Carrefour Casier».TREICHVILLE1. Phcie Roy - Mme Allangnba Esther – Tél. : 2124 09 13 / 21 25 – Place du marché2. Phcie Odé – M. Aho Akandan T. Michel – Tél.:21 25 39 <strong>27</strong> – Rue 38 Treichville.YOPOUGONNiangon 1 : Phcie Lotus – Mme Kouao BiléRamatoulaye – Tél. : 23 45 06 66 – Niangon Sudà Gauche – Terminus Bus <strong>27</strong>Niangon 2 : Phcie Léa – Mme Zodo Myriam –Tél. : 23 46 02 15 - carrefour Niangon-Nord/Sud,bus n° 44-<strong>27</strong>-39Niangon 3 : Phcie Che N’talé – M. Ossey KopoinJustin – Tél. : 23 52 62 03/ 04 75 20 69 –Ananeraie – A 200 m du collège Guchanrolain –Bordure de route – Voie menant au carrefourSorbonne non loin de la clinique Ste Jane Leora.Zone Pmi : Phcie des 3 Ponts – Mme CoulibalyB. Aminata – Tél. : 23 45 43 70 – YopougonSogefiha route de Niangon près du Centre de Santé(PMI & Maternité).CHU : Phcie de Port-Bouet II – Mme Edoua K.Jacqueline – Tél. : 23 46 60 53 - Route Niangon-Nord, face mosquée Al Bilal, bus n° 39.Centre 1 : Phcie Schekina – M. Tchuéré Alexis –Tél. : 23 52 11 31 – Yopougon Siporex rue du marchéGouro «Viande de brousse»Centre 2 : Phcie du Lavage – Mme EhounouKadjo Nazer – Tél. : 23 50 25 40 – YopougonSicogi Lavage – 10 m carrefour Lavage.Centre 3 : Phcie De l’Horeb – Mme Tapé AhouThérèse – Tél. : 23 51 88 89 / 07 45 24 14 –Yopougon Sideci Lem 1 er Lavage.Toit Rouge 1 : Phcie Nankoko – Mme AffolabyC. Anne - Tél. : 23 45 24 80 – Yopougon CampMilitaire entre sapeurs pompiers et CNPSToit Rouge 2 Phcie Carrefour Ghandi – M.Camanand Ferdinand- Tél. : 23 52 74 43Yopougon quartier Koweit- carrefour Ghandi prèsdu groupe scolaire Ghandi.Périphérie - Phcie de l’Autoroute (Grande Phcie)– Mme. Bro Grébé/Taqui Cynthia – Tél. : 23 5261 75 /58 46/01 05 26 77 – Yopougon Gesco terminus34 – Entre carrefour Siporex et carrefournouveau marché Gouro – Route du Chu.ABENGOUROU1. Phcie Providence – M. Adjimi Lédjou Jean Luc– Tél. : 35 90 09 00 – Quartier Plateau face stationPretroci (ex-station Oryx).2. Phcie Agnikro – M. Adiéké Ernest – Tél. : 3591 35 45 – Quartier Agnikro ExtensionABOISSOPhcie du Sanwi – M. Aka Bilé Joseph – Tél. : 2130 43 82AGBOVILLEPhcie du Château – M. Djama Albert – Tél. : 2354 87 21/01 35 34 54AGNIBILEKROUPhcie Mai – M. Kouassi Eugène– Tél. : 35 91 0030BONDOUKOUPhcie Nouvelle – M. Agoh Kouassi Roland – Tél.:35 91 52 61BOUAFLÉPhcie St Augustin – M. Loukou Judith – Tél. : 3068 91 83 – Quartier CommerceBOUAKÉ1. Phcie du Commerce – M. Kodjo Guy AlbertTebah – Tél. : 31 63 35 73 – Commerce – En facedes PTT.2. Phcie Koko – M. Kouassi Raphaël – Tél. : 3163 10 55 – Route du CHU.3. Phcie St Pierre – M. Youin Pierre – Tél. : 31 6170 19 – Sokoura entre cinéma Liberté et MaternitéSokoura.4. Phcie TSF – M. Touré Kafogni Moïse – Tél. :31 63 51 15 – Air France III – A côté du collègeVictor Hugo.DABOUPhcie des Lagunes – M. N’Diaye Zoubayrou –Tél. : 23 57 21 45DALOA1. Phcie Carrefour Labia – M. BambaAboubakary –Tél. : 32 78 49 922. Phcie du Parvis – M. Amani Koffi Albert – Tél.: 32 78 70 573. Phcie du Grand Marché – Mme LorkaMarcelle –Tél. : 32 78 35 35DIVO1. Phcie du Marché – M. Kouadio Kouassi – Tél.: 32 76 00 752. Phcie Centrale – M. Touré Samaba K. – Tél. :32 78 22 43 / 05 35 06 363. Phcie Du Dialogue – M. Ouattara Olivier – Tél.: 32 76 31 77DUÉKOUÉPhcie Wahon – Mme Gnakalo Grattié Léonie –Tél. : 33 70 32 93GAGNOA1. Phcie Ahouane – M. Kosso – Tél. : 32 77 82352. Phcie du Marché – M. Oria Adou – Tél. : 3<strong>27</strong>7 22 622. Phcie Marlyns – Mosso Roselyne Nina - Tél. :32 77 12 24.GRAND-BASSAMPhcie Wassia – Mme Obré Zebé Gilberte – Tél. :21 30 17 94GUIGLOPhcie Nikla – M. Doué Noumandiez Désiré –Tél.: 33 70 53 80ISSIAPhcie de l’Espoir – M. Téhi Kouhon – Tél. : 3<strong>27</strong>7 01 76OUMÉPhcie Centrale – M. Richmond Pierre Marie –Tél. : 30 68 41 78SAN PEDRO1. Phcie Madou – Mme Dobré Kéké- Tél. : 34 7115 512. Phcie Divine Providence – M. AbadjinaAugustin – Tél. : 34 71 47 093. Phcie Georges Denise – M. Georges Denise –Tél.: 34 71 23 48SINFRAPhcie de Sinfra – M. Dallo Guillaume – Tél. : 3068 03 38SOUBRÉPhcie Ste Rita – Mme N’Goran Monique – Tél :34 72 58 18 /58 17TIASSALÉPhcie Ste Marie – M. Bella Didier – Tél. : 01 3131 72YAMOUSSOUKRO1- Phcie des Lacs – M. Cowpply-Bony – Tél. : 3064 03 112. Phcie Le Bélier – Mme Kassi Noëlle – Tél. : 3064 11 073 - Phcie des 220 Lgts – M. Kouassi Emil – Tél.30 64 22 054. Phcie de la Fondation – M. Berté Sidiki -Tél :30 64 40 40

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