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GouvernementLes ministres soumisà une charte d’éthiqueSamedi 4 - Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> / 46 e année / N°13957 www.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong>Prix: 200 F • Cedeao, Cameroun, Gabon : 300 fcfa • France: 1,10 €PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALESet de déontologieP. 12Accusé d’être à la base de l’absencedu Fpi au gouvernementP. 12Soro s’expliquePHOTO: COULIBALY A.• Le premier Conseil des ministres a été, pour le chef du gouvernement, l’occasionde clarifier les tractations qui ont abouti à la désignation des 36 membres.• Réactions de la populationPHOTO: BOSSON HONORÉCommando invisibleP. 2 et 3Les révélationstroublantesdu commandantMatchèPhases éliminatoires de la Can 2012P. 10Les Écureuils jouent groscontre les ÉléphantsRencontre des chefs de Gagnoa avec BannyP. 15Le peuple bété reconnaît Ouattaracomme Président de la République


4SociétéFraternité Matin / Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Commission de recherche Sur les vingt-deux engins parqués à l’École de police, cinq ont été remis hier, en présenced’un représentant de la Société nationale des transports terrestres.Des propriétaires retrouvent leurs véhiculesL’équipe du colonel Aké de laCommission de recherche etde restitution de biens (Crrb), aprocédé hier, dans l’enceintede l’Ecole nationale de police,à la restitution de véhicules retrouvésà leurs propriétaires.Sur les 22 engins parqués à l’écolede police, cinq ont été restituésen présence d’un représentant dela Société nationale des transportsterrestres (Sonatt). « Nous sommestrès heureux de retrouver nosvéhicules qui avaient été emportés.Sur les cinq qui ont été déclarés,grâce à la commission, noussommes entrés en possession detrois qui étaient cachés à Daloa,Séguéla et Abidjan», ont indiquéKouyaté Tiékoumba et NiamienKouadio Ernest du projet Himo-Papc de l’Ageroute. Ces derniersqui ont suivi la procédure légale,n’ont pas eu de difficulté à fairevenir à Abidjan leurs véhicules quiavaient été localisés à l’intérieurdu pays. « Avec le laissez-passerde la Commission, nous n’avonseu aucun problème en rentrant deDaloa et de Séguéla avec nosSOCIETE DE LIMONADERIES ET BRASSERIES D'AFRIQUE“SOLIBRA”Société Anonyme avec Conseil d'Administration au capital de 4.115.210.000 F CFASiège social : 35, rue des Brasseurs - BP 1304 - ABIDJAN 01RCCM : CI-ABJ-1962-B-1168AVIS DE CONVOCATIONLes actionnaires de la Société de Limonaderies et Brasseries d'Afrique“SOLIBRA” sont convoqués à l'ESPACE CRISTAL, 8, Rue du Chevalierde Clieu (Zone 4C) 01 BP 2977 ABIDJAN 01, en Assemblée GénéraleOrdinaire qui se réunira le :MERCREDI 22 JUIN <strong>2011</strong> A 9 HEURESA l'effet de statuer sur l'ordre du jour suivant :• Rapport du Conseil d'Administration,Rapport des Commissaires aux Comptes ;• Approbation des comptes de l'exercice social clos le 31 décembre2010 ;• Affectation des résultats ;Fixation du dividende et de sa mise en paiement ;• Approbation du Rapport Spécial des Commissaires aux Comptes ;• Pouvoirs pour formalités.Tous les actionnaires ont le droit de prendre part à cette assemblée oude s'y faire représenter par un mandataire de leur choix.Dans ce dernier cas, les actionnaires doivent déposer leur pouvoir ausiège social cinq jours au moins avant la date de l'Assemblée.Les titulaires d'actions nominatives devront être inscrits sur les registresde la Société cinq jours au moins avant la date de l'Assemblée. Ilsseront admis à l'Assemblée sur simple justification de leur identité.Les titulaires d'actions au porteur devront, cinq jours au moins avant ladate de l'Assemblée, déposer leurs titres ou le récépissé de leur dépôt ausiège social ou auprès de l'intermédiaire habilité teneur de leur compte.Pour les actions au porteur, seuls les pouvoirs accompagnés d'uneattestation de l'intermédiaire habilité teneur de leur compte serontvalables.Les documents et résolutions qui seront soumis à cette Assembléeseront tenus à la disposition des actionnaires au siège social, quinzejours avant la date de la réunion.LE CONSEIL D'ADMINISTRATIONLe Colonel N’Datien Coulibaly remettant l’autorisation de main levée sous l’œil vigilant du Colonel Aké.L’émotion était à son comble lemercredi 1er <strong>juin</strong>, lors de lacérémonie de remise de 12prothèses du Rotary AbidjanCocody Sud, au centre d’appareillageorthopédique ‘‘VivreDebout’’, dans les locaux de laMédecine physique et réadaptationdu Centre hospitalier et universitaire(Chu) de Yopougon.Mme Coulibaly, la mère d’unrécipiendaire, n’a pu contenir seslarmes face à ce geste. «Cesgénéreux donateurs viennentéclaircir notre horizon en donnantl’espoir et la joie de vivre ànos enfants et à nos familles danscette épreuve (…) parce que levœu de toute femme c’est d’avoirdes enfants sans handicap»,s’est-elle exprimée la voixétreinte par l’émotion.Un soulagement qui trouve aussisa justification dans le «coût trèsvéhicules».C’est à juste titre que lecolonel Aké réitère son appel àtoutes les personnes qui ont étédépossédées de leurs engins outout autre bien, de saisir la commissionde recherche et de restitutionde biens, afin qu’une suitesoit donnée à leur requête. Aussidemande-t-il aux requérants de serendre à l’école de police, à l’effetd’identifier les véhicules qui s’ytrouvent. Le responsable de laCrrb note cependant des difficultéssur le terrain, notamment desresponsables militaires qui refusentde libérer ceux qu’ils détiennent.MARC YEVOUDonLe Rotary offre douze prothèses aux handicapésDébats de Fraternité MatinEn raison de l’abondance des contributions,le thème de la semaine qui s’achève,à savoir «Rassemblement etréconciliation: comment y parveniraprès toutes ces années de crise?»,est reconduit pour la semaine prochaine.Cela dénote de l’intérêt que les lecteursaccordent à ces pages et aux thèmeschoisis. Restez fidèles à votre quotidiennational qui, chaque jour, s’emploie àvous servir la bonne <strong>info</strong>rmation.élevé de ces appareils qui doiventêtre changés deux à trois fois l’anparce que ces enfants sont enpleine croissance», a précisé M.Coulibaly Aboudramane, le présidentde l’Organisation non gouvernementale(Ong) ‘‘VivreDebout’’. «C’est un soulagementpour les parents puisqu’ils ontcontribué à 20% seulement à l’achatde ces appareils, les 80%viennent du Rotary», a-t-il ajouté.Prenant la parole, Juliana Raad,la présidente du Rotary AbidjanCocody Sud, n’a pas manquéd’exprimer sa joie de se retrouver,pour la deuxième fois, avecces enfants dans le but «d’apporterdu bonheur aux plus défavoriséset d’offrir ces prothèses auxenfants les plus nécessiteux».Dr Cissé, orthopédiste, a profitéde cette cérémonie de remise dedon pour indiquer que les infrastructureset les ressources humaines; font cruellement défaut auservice Médecine physique etréadaptation du Chu deYopougon où il exerce.SABINE KOUAKOU(STAGIAIRE)Avis de disparitionKoné SékouintrouvableM. Koné Sékou, fonctionnairede police, domicilié àWilliamsville, est portédisparu depuis le 03 avril<strong>2011</strong>, à 17h 30.Toute personne l’ayant vuou aperçu est priée de nouscontacter au : 60 66 95 08/40 08 74 85/ 05 70 00 82 oule commissariat le plus proche.


Fraternité Matin / Samedi 4 - Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>52Rassemblement et réconciliation :comment y parvenir après toutes ces années de crise?Notre pays est engagé dansun difficile processus deréconciliation après unecrise post -électorale douloureuse.C’est le lieu pourles chrétiens et les hommesde bonne volonté des’interroger sur la valeur etle sens profond du pardon.Parlant du cas de l’Afriquedu Sud et des conséquences de l’apartheid,l’archevêque Desmond Tutua dit :• “Sans pardon, il n’y a pas de futur.”Ce qui est vrai pour les individus, estvrai pour les Etats, et les nations.Pour notre pays qui vient de traverserune crise sans précédent dans sonhistoire, avec tant de douleur, dehaine entre les communautés, le pardonest-il possible?N’est-ce pas trop facile? Commentpardonner ou parler de pardon quandle ressentiment et la colère grondenten nous?- «Pardonnez jusqu’à 70 fois 7 fois».- «Aimez vos ennemis, priez pour eux.- «Si au moment de déposer tonoffrande, tu te souviens que tonfrère à quelque chose contre toi,laisse là ton offrande et va teréconcilier avec lui».- «Ne laisse pas le soir tomber sur tacolère….»- «Si l’on vous gifle sur la joue gauche,tendez la joue droite….»Vous reconnaissez là quelques parolesfortes de l’enseignement de notreSeigneur Jésus-Christ. La vérité nousoblige à reconnaître que, dans les circonstancesactuelles, ces parolesnous dérangent parce qu’elles vont àl’encontre de nos pensées profondeset prennent le contrepied de nosdésirs.En effet, qui d’entre nous n’a souhaité,comme l’apôtre Jacques, invoquerla foudre et le feu du ciel sur ceux quenous supposons être les responsablesde nos malheurs?Les témoignages qui nous parviennentçà et là nous révoltent, les faitsvécus ou les images vues nous traumatisentet nous remplissent de colère;et chacun se dit: Pourquoi toujourspardonner? Et comment aimercelui-là même qui vient pour ôter lavie? L’enseignement du Christ nenous désarme-t-il pas pour nous livrer,sans défense, à ceux qui veulentnous faire périr? Bref, en un motn’est- on pas défavorisé d’être chrétien?Est-ce un handicap que d’êtrechrétien?Ne vit-on pas mieux quand on neconnaît pas le Seigneur? On se posela question et on se dit: «LaissonsDieu de côté et réglons nos comptes».Dieu a-t-il encore sa place dans larésolution de cette crise ivoirienne?Nous nous faisant l’écho de ce poètequi avait une manière singulière dedire la prière enseigné par le Christ:«Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y!»,tant il nous semble que Dieuest loin et que l’Evangile est en totaldéphasage avec la réalité que traversenotre pays.Mais c’est précisément aussi pources heures difficiles, pour ces heuresde larmes et de sang que nous sommeschrétiens!S’il y a un temps pour tout sous le firmament,il n’y a pas un temps pourêtre chrétien et un temps pour ne pasl’être! On ne peut pas être chrétien àmoitié! C’est-à- dire abdiquer quandla parole de Dieu nous interpellerudement.On ne peut pas être chrétien les joursde joie et autre chose les jours d’épreuves!La foi est une rencontre avec le Christet cela bouleverse notre vie. La foinous conduit à aimer ce que Dieucommande et nous donne la forced’en vivre la réalité.• On ne peut pas rencontrer Dieu etrester le même. On ne se convertitpas à moitié ! Celui qui met la main àla charrue et qui regarde en arrièreMettre la justice au cœur du débatLe chemin qui conduit à la réconciliationpasse immanquablement par lajustice. Parce qu’elle garantit le principedu contradictoire, la justice permet,par la même occasion, la manifestationde la vérité qui, elle, rendpossible la confession de l’accusé etle pardon de la victime. A défaut d’êtreplus dure pour les puissants et tousceux qui dirigent leurs concitoyens, lajustice ne saurait les épargner. C’estune question d’éthique. C’est aussi lagarantie d’une société où nul, mêmeenvoûté, ne peut faire n’importe quoi.C’est d’ailleurs une condition de l’équilibrede nos Républiques, que lejuge surveille le législatif et l’exécutif.Car «il faut que par la disposition deschoses, le pouvoir arrête le pouvoir», comme le dit bien Montesquieudans «L’esprit des lois». Juger pourprévenir, juger pour sévir, juger pourpurger. Il ne doit pas en être autrementpour nos ex- dirigeants accusésd’avoir maté à l’arme lourde les aspirationslégitimes du peuple à voir leverdict des urnes s’appliquer. D’avoirainsi provoqué la crise post-électoralede novembre 2010 qui aurait fait 3000 tués. Ne pas juger l’ancienPrésident Laurent Gbagbo et sescompagnons du pouvoir, ce seraitcontinuer de naviguer à vue. Ceserait doublement endeuiller lesfamilles qui ont perdu un parent,aggraver le traumatisme de ceux quiont des proches qui sont portésdisparus et retourner le couteau dansla plaie de nombreux blessés. Ceserait, pour l’avenir, pousser la portede l’impunité et encourager d’autrespousse-au crime. La question,cependant, ce n’est pas seulement :Gbagbo sera-t-il puni ou pas? C’estaussi et surtout : Est-ce que emprisonnerGbagbo ramènera la paix,garantira «le vivre ensemble» ? Ils’agit là de parvenir à concilier lesextrêmes, trouver le juste milieu.Comment ? Eh bien, d’un côté, affirmerla primauté des lois et le principeque «nul n’est au- dessus de la loi» :en faisant le procès de la centaine dedirigeants du régime défunt, y comprisl’ex-Chef de l’Etat. De l’autre,invoquer l’indulgence du peuplen’est pas digne du royaume nous ditle Seigneur.• On ne peut pas être chrétien à moitiéparce que Dieu ne nous pardonnepas à moitié. Sur la croix, le Christpardonne et donne sa vie afin que:«Quiconque croit en lui par son nomreçoit le pardon de ses péchés»,Actes 10, 43. Quand nous célébronsla sainte messe, nous devons réaliserpleinement que Jésus verse sonsang en rémission de nos péchés.• On ne peut pas être chrétien à moitiécar Dieu ne nous sauve pas à moitié!En Romain 10, 13 l’écriture déclare:«Quiconque invoquera le nom duSeigneur sera sauvé». Le salut estoffert en plénitude et non à moitié auxenfants de Dieu; c’est-à-dire à tousceux qui se laissent conduire parl’Esprit d’amour, l’Esprit de Dieu.• On ne peut pas être chrétien à moitié,enfin et surtout, parce que Dieune nous aime pas à moitié; sonamour est infini. Chacun de nous a duprix à ses yeux ! Le Christ n’a pasdonné sa vie à moitié, mais totalement,par amour pour chacun denous.Alors que devons-nous faire?1- L’Evangile comme règle de vie:«Seigneur, à qui irions-nous? Toiseul a les paroles de la vie éternelle».Il nous faut accepter de vivre la plénitudede l’évangile d’amour. «ce que tuveux que l’on fasse pour toi, fais–lepour les autres. Là se trouve la Loi etles prophètes».2- Agir pour la paix: «Heureux les artisansde paix, ou mieux: heureux ceuxqui procurent la paix».Il nous faut promouvoir les paroles etgestes qui apaisent et réconcilient.L’apôtre Paul nous exhorte à rechercherla paix avec tous et la sanctificationsans laquelle nul ne verra leSeigneur.Notre salut est dans la prière; ce n’estni par la violence, ni par la force quece pays sera durablement sauvé etréconcilié avec lui même. Il le seraquant à la sanction : en plaidant lecaractère exceptionnel de la situationdu moment. Ce pardon peut prendrela forme d’une grâce présidentielle dunouveau Président AlassaneOuattara, qui agira au nom du peuplequi l’a élu, à condition que les mis encause l’acceptent sans calculs politiques.La Côte d’Ivoire revient deloin. Elle doit accepter la concessiond’une justice a minima. La prochaineAssemblée nationale qui n’aura pasle complexe de vouloir régler descomptes décidera de la suite à donneraux crimes de sang, crimes deguerre, crimes contre l’humanité oucrimes économiques commis danstous les camps. Nous disons bien :dans tous les camps. L’autre concession,si l’on peut le dire, passe par ledialogue. Là aussi, il s’agit bien derendre justice. Sauf que dans ce cas,la justice prend le nom de conciliation.Elle aboutit à ce que nous appelleronsla réconciliation transversale.C’est-à-dire, une réconciliation à labase ou de proximité entre le petitpeuple qui, après le changement depar la puissance de l’Esprit de notreSeigneur Jésus-Christ qui seul donnela paix véritable. Les épreuves quenous traversons sont douloureuses.Le Seigneur passe au creuset notrefoi et notre espérance; mais en 2Pierre 2, 9, la parole de Dieu dit: «LeSeigneur sait délivrer de l’épreuve leshommes pieux..».Soyons donc des femmes et deshommes pieux, des femmes et deshommes qui ont la crainte de Dieu etqui place en lui et en lui seul leurconfiance. Alors, de nos larmes et denotre sang, de nos prières et de nossupplications, naîtra une nouvelleCôte d’Ivoire dont les fils et fillesréconciliés entre eux et avec le Pèrecéleste en feront véritablement laterre de l’espérance et le pays de lavraie fraternité.Souvenons-nous de ces quelquesvérités:- le pardon est un préalable à toutecroissance spirituelle: on doit doncpasser toute notre vie à s’efforcer devivre le pardon;- pardonner c’est donner, par-dessustout, son amour;- le pardon de Dieu est limitée parnotre propre pardon: (si vous pardonner,vous serez pardonnés; si vous nepardonnez pas vous ne serez paspardonnés);- l’efficacité de la prière est conditionnéepar la pureté du cœur qui ellemême est conditionnée par le pardon(absence de rancune, d’animosité, dedésir de vengeance).En conclusion, sachons que sanspardon: il n’y a pas de liberté,il n’y a pas de réconciliation,il n’y a pas de guérison.Sans pardon, il n’y a pas de futur(Desmond Tutu).(*) Renouveau charismatiqueDiocèse de Yamoussoukro10/11/2002 - Cel: 07 08 79 12E-mail: amondaby@yahoo.frpouvoir le 11 avril <strong>2011</strong>, a subi despillages, des extorsions de biens, desrèglements de compte incluant desviols, des enlèvements de personneset des meurtres crapuleux. Ces voisins,s’ils l’acceptent, pourront ainsifaire l’économie des procès. Pourréapprendre à vivre ensemble, le dialoguedoit alors prendre toute saplace. Les chefs de ville, de quartier,de canton, de village, de campement,les guides religieux, les Ong devrontjouer leur pleine partition. En cela,oui, la loi ne fait pas tout. Et la justicene peut tout réparer. D’où le dialogue,l’arbre à palabres, comme supplétifsdu prétoire et de la loi. Mais pas devérité sans justice, pas de pardonsans justice. A moins que la victimene renonce à ses droits, comme elleen a le droit. Il en va ainsi dans uneRépublique. Plus encore dans unEtat de droit. Réconcilier? Oui, assurément,mais en mettant la Justice aucœur du débat.(*)JournalisteUn nouveau pouvoir nous est néVendredi 6 mai <strong>2011</strong>, jour de prestation de sermentdu Président Alassane Ouattara.La cérémonie est prévue à 16h. A 16h07, lePrésident de la République fait son entrée dans lasalle. A 16h10, la cérémonie commence, avec seulement10 mn de retard. Un nouveau pouvoir nousest né: celui de l’exactitude, de la rigueur.Jeudi 12 mai <strong>2011</strong>, journée d’hommage aux mortset aux victimes de la crise post-électorale à laPrésidence de la République. La cérémonie est prévuepour démarrer à 10h30. A 10h30 exactement, lePrésident de la République fait son entrée dans la cour de laprésidence. Il reçoit les honneurs militaires et la cérémoniecommence. Elle dure 30 mn.Mardi 24 mai <strong>2011</strong>, jour de prestation de serment du nouveauprésident de la Cour suprême, Monsieur KonéMamadou. La cérémonie est prévue pour démarrer à 10h. Adix heures pétantes, la cérémonie commence, le Présidentde la République étant même arrivé quelques minutes avant.Tous les pouvoirs, qu’ils soient anciens ou actuels, se sontexercés ou s’exercent sous une tyrannie. La tyrannie de l’oppressionou de la liberté. A quelle tyrannie allons-nous assistersous Ouattara? Certainement à la tyrannie de la rigueur,de l’exactitude, de la discipline. Cette tyrannie-là, à la différencedes autres tyrannies qu’on impose aux peuples, leChef de l’Etat se l’impose à lui-même. Cette tyrannie-là estporteuse de progrès, car elle invite au travail et à la productivité,à l’ordre et au développement. Le chef qui respectel’heure respecte ses concitoyens, il respecte leurs libertés etleur dignité.Il va de soi que cette tyrannie s’imposera à tous et à chacun.Lorsqu’il était Premier ministre de 90 à 93, le Chef de l’Etatn’avait pas eu à lancer des slogans sur les antennes de laradio et de la télévision ou à manier la matraque pour amenerles fonctionnaires à pointer à 7h30, à mener leurs tâchesavec conscience et rigueur. Parce que la tête avait donnél’exemple, en se rendant à son bureau avant 7h30. Le poissonpourrit par la tête. C’est par le sommet que toutes lessociétés se désagrègent, se corrompent; c’est par le sommetque les sociétés se restructurent et se redressent. La têteindique le chemin, donne l’exemple, le corps marche à sasuite.La tyrannie de la rigueur que le Chef de l’Etat s’impose à luimêmeet nous imposera à coup sûr est la tyrannie que lessociétés démocratiques célèbrent. Elle ne s’exprime passeulement dans la ponctualité, mais également dans la gestionquotidienne des affaires et des hommes. Cette tyranniede la rigueur bannit le copinage dans le choix des hommeset des femmes à commettre aux tâches de l’Etat, le clientélisme,le népotisme et toutes les formes de faiblesse fondéessur la race, l’ethnie, la religion. La tyrannie dont la nouvelleRépublique sera porteuse sera celle de la compétence, de latransparence, de la bonne gouvernance. Ne croyons tout demême pas que la trentaine de délégations représentant lesnations amies dont une vingtaine de Chefs d’Etats venus, le21 mai à Yamoussoukro à l’investiture du Président de laRépublique, l’aient fait pour la beauté de notre Basilique.C’est bien parce que l’accession du Président AlassaneOuattara à la magistrature suprême de notre pays ouvre laporte à de nouvelles espérances: espérance de démocratie,de bonne gouvernance, de justice, d’équité et d’égalité, decroissance et de développement, de lutte contre les inégalitéspour une meilleure répartition des richesses du pays.Les souffrances que les Ivoiriens ont endurées ces derniersmois, les nombreux morts que nous continuons de pleurer, etles hommes, femmes et enfants meurtris à vie ne nous autorisentpas à assister à la naissance d’une nouvelle classe deprédateurs, de cleptomanes, qui excellent dans les rapineset autres pratiques mafieuses! Nous ne devons plus autoriserles pratiques de ce passé récent où les services de l’Etatont été utilisés pour favoriser et couvrir les blanchiments d’argent,l’enrichissement illicite et en vitesse, les crimeshumains et politiques!Avec Alassane Ouattara au pouvoir, nous devons pouvoirconstruire la Côte d’Ivoire de nos rêves. Un autre combatcommence, plus difficile, plus complexe, plus subtil, car cettefois-ci, l’adversaire n’est plus en face, mais en nous-mêmes,avec nous. Et pourtant, il nous faut tous ensemble et encoremener ce combat et encore le gagner : le combat de labonne tyrannie, la tyrannie de la rigueur, de la justice, de latransparence, de la bonne gouvernance. C’est pour cettebelle tyrannie-là que nous sommes si heureux d’avoirAlassane Ouattara au pouvoir!par MAURICE BANDAMAN (*)“ Sans pardon, il n’y a pas de futur ”par JOSEPH PIERRE AMON D’ABY (*)par BENOÎT HILI (*)(*)Écrivain


Appel à candidature pour la sélection des membres des équipes de gestion des Plateformes de Services Locales(PFS-L) dans le cadre des conventions spécifiques entre le PAPC et les collectivités territoriales de Cocody-Bingerville ; Tiassalé - Sikensi -Toumodi ; Bongouanou ; Korhogo - Boundiali ; Bouaké - Sakassou - Béoumi ;Treichville - Plateau - Attécoubé ; Duekoué - Guiglo et Yopougon -Songon.Avis N° 02/2010/PAPC - PFS/CAB/PM du 12 Novembre 20101. Le Gouvernement de la République de Côte d'Ivoire a obtenu de l'Association Internationale deDéveloppement (IDA) un Don (H323- IVC) pour le financement d'un Projet d'Assistance Post-Conflit(PAPC) pour un montant de 120 millions de dollars.La composante réinsertion économique de ce projet, a retenu d’apporter une réponse structurelleà la question de la réinsertion dans le tissu socioéconomique des ex-combattants, des groupes affiliésaux forces armées et des jeunes à risques notamment à travers l’appui au déploiement d’un dispositifpérenne d’insertion des jeunes par l’activité économique de type Plateforme de Services (PFS) dansles collectivités territoriales (communes, conseils généraux et districts).A l’effet de procéder au lancement du programme national de déploiement des Plateformesde Services Locales (PFS-L) dans les collectivités territoriales, deux conventions spécifiques sontsignées entre le PAPC et :- les faitières de Collectivités territoriales (ADDCI et UVICOCI)/Cellule de Coordination du Projet(CCP);- la Plateforme de Services –Côte d’Ivoire (PFS-CI).2. La présente manifestation vise à doter les PFS-L en ressources humaines expérimentéesrépondant au profil pour les postes ci - après : Pour les équipes des Missions Locales des PFS-L des territoires, soit entre autres :Sikensi -Tiassalé-Taabo-Toumodi ; Cocody-Bingerville ; Bongouanou ; Korhogo/Boundiali ;Bouaké/Sakassou-Béoumi ; Duekoué-Guiglo ;Treichville-Plateau-Attecoubé ;Yopougon-Songon, celarenvoie aux postes suivants dans chaque territoire d’implantation :• (01) Coordonnateurs/trices de Mission locale en charge du pôle « Information - Accueil -Orientation» dans les PFS-L de Tiassalé, Cocody, Bongouanou, Korhogo, Bouaké et Duékoué.• (01) Chef de mission Locale en charge du pôle « Entreprenariat » ou du pôle « Qualificationvers l’emploi » dans les PFS-L annexes de Sikensi, Toumodi, Bingerville, Boundiali, Guiglo,Attécoubé et Songon.• (01) ou (02) Animateurs /trices de Missions Locales (AML) dont au moins un (01) en chargedu pôle « Entreprenariat » et/ou (01) en charge du pôle « Qualification vers l’emploi » dans lesPFS-L de Sikensi- Tiassalé-Taabo -Toumodi, Cocody-Bingerville ; Bongouanou ; Korhogo ;Bouaké ; Sakassou-Béoumi ; Duekoué-Guiglo ; Plateau-Attécoubé ; Songon, cela renvoie auxpostes suivants dans chaque territoire d’implantation :• (01) Assistant(e)s chargé(e) de communication pour chacune des Missions Locales deCocody, Bouaké, Korhogo, Tiassalé et Duekoué ;• (01) Assistant(e)s en gestion administrative et financière pour chacune des Missions Localesde Tiassalé, Cocody, Bongouanou, Korhogo, Bouaké et Duekoué ;• (01) Chauffeur par Mission Locale pour chacune des Missions Locales de Cocody, Bouaké,Korhogo, Duekoué.Les principales missions afférentes à chaque poste se présentent comme suit :2.1 Chauffeurs Mission Locales : 04 postes à raison de (01) poste par PFS-L.Sous la Responsabilité du supérieur Hiérarchique, le chauffeur à pour mission de : conduirele véhicule qui lui est confié, effectuer les courses, collecter et distribuer du courrier ; l’entretienquotidien du véhicule dont il a la charge, effectuer les petites réparations en cas de panne, prendreles dispositions nécessaires pour les grosses réparations ; consigner dans le carnet de bord duvéhicule, le kilométrage, la consommation de carburant, les contrôles d’huile, les graissages, etc...QUALIFICATIONNiveau d’étude des classes secondaires avec une expérience de Trois (03) ans minimum enqualité de chauffeur dans entreprise privée, une ONG.- Titulaire d’un permis de conduire toutes catégories ;- Capacité de lire et écrire en français ;- aptitudes à effectuer de longs trajets à l’intérieur du pays sur des véhicules de type 4x4 ;- Connaissance en mécanique serait un atout.2.2 Coordonnateurs (trices) de mission locale : 06 Postes à raison de (01) poste par PFS-L.Sous l’autorité du Président de la PFS-L, le Coordonnateur (trice) de la Mission Locale assureune double mission de : appui du CLIJ (Conseil d'Administration de la PFS-L) dans sa missiond’orientation, de pilotage et d’animation du cadre de concertation et d’interface ; de managementopérationnel de l’équipe de la Mission Locale.QUALIFICATIONNiveau (BAC+4) sciences sociale / économe du développement / Gestion de Projet. Trois (3) ansdans des programmes et/ou des organismes œuvrant ans les domaines suivants : développementlocal, formation professionnelle et d’insertion services de la jeunesse des Collectivités territoriales,structuration des groupements et coopératives.- Avoir une expérience professionnelle dans la gestion d’équipe, de gestion de projet en relation avecles publics bénéficiaires. ;- Bonne connaissances des mécanismes de facilitation de l’accès à l’emploi et de mise en œuvred’activités de formation professionnelle, de travaux publics et/ou de microprojets;- Bonne connaissances des mécanismes des organisations et secteurs professionnels ;- Connaissance des techniques d’animation des jeunes via leurs associations ;- Maitrise de l’outil <strong>info</strong>rmatique, des logiciels courants (Word, Excel, Internet …..) ;- Bonne connaissance des outils d’aide à la planification et gestion de projets.2.3 Chef de la Mission Locale : 07 Postes à raison d’un (01) poste par PFS-L annexe.Sous l’autorité du Président de la PFS-L et la supervision du Coordonnateur (trice) de laMission Locale, le chef de Mission Locale : responsable du pole d’insertion Entreprenariat ouresponsable du pôle d’insertion qualification Emploi assurent une double mission : d’appui duCLIJ dans sa mission d’orientation, de pilotage et d’animation du cadre de concertation et d’interface; d’animation des passerelles d’insertion.QUALIFICATIONNiveau (BAC+3 minimum) techniciens supérieurs, ingénieurs des travaux Publics, agropastoraux ouformation équivalente. Trois (03) ans dans des programmes et/ou des organismes œuvrant ans lesdomaines suivants : développement local, formation professionnelle et d’insertion des jeunesavec une expérience avérée de terrain dans l’élaboration, le suivi et l’exécution de microprojets, destructuration des groupements et coopératives ;- Bonne connaissance des dispositifs de l’Insertion par l’Activité Economique, la création d’entreprise,les ressources humaines ;- Bonne connaissance des mécanismes de facilitation de l’accès à l’emploi et de mise en œuvred’activités de formation professionnelle, de travaux publics et/ou de microprojets;- Connaissance des techniques d’animation des jeunes via leurs associations ;- Maitrise de l’outil <strong>info</strong>rmatique, des logiciels courants (Word, Excel, Internet ...) ;- Bonne connaissance des outils d’aide à la planification et gestion de projets ;- Etre dynamique, posséder des qualités d’écoute et le sens du travail en équipe.2.4 Animateurs (trices) de la Mission Locale : 21 Postes à raison d’un (01) à deux (02) postespar PFS-L.Sous l’autorité du Président de la PFS-L et la supervision du Coordonnateur (trice) de laMission Locale, les animateurs (trices) spécialisé(e)s de Mission Locale : (01) responsable dupole d’insertion Entreprenariat, (01) responsable du pôle d’insertion qualification Emploiassurent une double mission : d’appui du CLIJ dans sa mission d’orientation, de pilotage et d’animationdu cadre de concertation et d’interface ; d’animation des passerelles d’insertion.QUALIFICATIONNiveau (BAC+3 minimum) techniciens supérieurs, ingénieurs des travaux Publics, agropastoraux ouformation équivalente. Trois (03) ans dans des programmes et/ou des organismes œuvrant ans lesdomaines suivants : développement local, formation professionnelle et d’insertion des jeunes avecune expérience avérée de terrain dans l’élaboration, le suivi et l’exécution de microprojets, destructuration des groupements et coopératives ;- Bonne connaissance des dispositifs de l’Insertion par l’Activité Economique, la créationd’entreprise, les ressources humaines ;- Bonne connaissance des mécanismes de facilitation de l’accès à l’emploi et de mise en œuvred’activités de formation professionnelle, de travaux publics et/ou de microprojets;- Connaissance des techniques d’animation des jeunes via leurs associations ;- Maitrise de l’outil <strong>info</strong>rmatique, des logiciels courants (Word, Excel, Internet...) ;- Bonne connaissance des outils d’aide à la planification et gestion de projets ;- Etre dynamique, posséder des qualités d’écoute et le sens du travail en équipe.NB : Pour les Animateurs et les Chefs de Mission Locale, il est important qu’ils témoignentd’une réelle connaissance du territoire pour lequel ils postulent.2.5 Assistant (e) Administratif et Financier de Mission Locale : 06 postes à raison de 1 postepar PFS-LSous la supervision du Coordonnateur de la Mission Locale et en relation avec le trésorier del’association l’Assistant Administratif et Financier a pour principales missions de: organiser etassurer les activités administratives, comptables, financières et de gestion du personnel.QUALIFICATIONNiveau : BAC + 2 en gestion financière, contrôle de gestion ou comptable. Deux (02) ans dans uncabinet comptable, d’audit, entreprise, administration publique ou projet, notamment dans lesdomaines de l’élaboration d’instrument de gestion financière et comptable, de mise en place desystèmes gestion de financière.- Maitriser des logiciels comptables usuels et du système <strong>info</strong>rmatisé de gestion adaptée aux projetsde développement similaires- Bonne connaissance des fondamentaux de l’administration et de la gestion des personnels- Bonne capacité en analyse financière, en communication et en rédaction des rapports financiers.2.6 Assistant(e) chargé(e) de communication Mission Locale : 05 Postes à raison de (01) postepar PFS-LSous la Responsabilité du Coordonnateur de la Mission Locale, l’Assistant(e) Chargé(e)de Communication a pour missions de : assister le coordonnateur pour l’animation du pôleInformation - Accueil - Orientation vers la formalisation des projets et parcours d’insertion ; élaborerun plan de communication pour la promotion des activités de la Plateforme de Service Locale.QUALIFICATION• Niveau : bac + 2 minimum en communication ou formation équivalente. Deux (02) ans sur desprojets dans une organisation de développement ou une ONG internationale.- Traitement et gestion de l’<strong>info</strong>rmation et communication / promotion des résultats,- Pratiques de l’environnement et du fonctionnement des collectivités locales,- Bon esprit d’initiative et capacité d’adaptation, réactivité et ouverture, esprit d’équipe et exigencedu résultat / travail en équipe.Les responsables de la PFS-CI, de la CCP et des différentes PFS-L invitent les candidats admissiblesà manifester leur intérêt. Les candidats intéressés doivent fournir les <strong>info</strong>rmations pouvant justifierleurs profils et qualifications. De façon spécifique les <strong>info</strong>rmations concernent essentiellement :- Une lettre de motivation- Un curriculum vitae détaillé- Les photocopies des diplômes requis- Une photocopie CNI ou Attestation d’identité- Les photocopies des références professionnelles (attestation de travail ou attestation debonne fin d’exécution de contrat).3. La sélection des consultants (candidats) se fera en accord avec les procédures définies dansles directives : Sélection et emploi des consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondialede mai 2004 révisées en octobre 2006.4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des <strong>info</strong>rmations supplémentaires et consulterles TDR des postes tous les jours ouvrables (de 9 heures à 12 heures, et de 15 heuresà 17 heures) auprès de:- La Cellule de Coordination du Projet (CCP) située au siège de l’UVICOCI, derrièrel’immeuble de la BAD au Plateau. Tél. : 20 32 08 85 ;- La Plate Forme de Services-CI (PFS-CI) située aux Deux-Plateaux, derrière ECOBANKENA, Tél. : 22 41 87 67.Les dossiers de candidature doivent être déposés auprès de la CCP ou de la PFS-CI avec lamention « de la localité et du poste choisis »au plus tard le 12 Juin <strong>2011</strong> à 16 heures (heurelocale).Abidjan,le 03 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>


Fraternité Matin / Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>ÉconomiePillage La Côte d’Ivoire a perdu l’un de ses principaux outilsde développement pendant la crise.4 milliards de Fde matériel emportés au LanemaCacaoÇa bouge sous lescacaoyers. On se croiraiten pleine campagne principale.Tant le décor rappellecelui du premier trimestrede la campagne cacaoyère(mois d’octobre à janvier).Camions de cinq tonnes revenantde la brousse chargés de produits; véhicules de 35 tonnes s’apprêtantà descendre vers le portautonome de San Pedro, premierport mondial d’exportation decacao ; relatif bouillonnementde la ville lié à la vente du cacao,etc. La ville de Soubré vit toutsimplement au rythme de lareprise de la traite cacaoyère. Ilen est de même de Méagui, dontnous avons joint au téléphone leprésident des producteurs,Moumouni Kouadio.C’est que le cacao commencedepuis près d’un mois à sortirdes plantations. « Avec la reprisede la vente au plan l’international,tout ce qui avait été stockécommence à sortir. C’estpourquoi, vous voyez tant d’activités,sinon, nous sommes dansla petite campagne », faitremarquer un magasinier, PaulKoffi. Pour certains acteurs de lafilière, il y aurait eu plus defèves si la région n’était passujette à certains faits. Des villageoisse sont réfugiés dans laforêt abandonnant leur récolte. ADébris de contreplaqué. Voilà ce qui reste du Lanema après le passage des pilleurs.l’origine, le passage des mercenairesdans le département, lacomplicité signalée de milicienset les désagréments et exactionssubis lors des recherches decaches d’armes par les Forcesrépublicaines.Tout compte fait, le cacao estacheté au bord champ entre 500et 600 Fcfa le kilogramme (Kg)par les pisteurs. Ces derniersLes bureaux du Laboratoirenational d’essais de qualitéde métrologie et d’analyse(Lanema) situé sur la voieexpress de la Carena (en facede l’Onuci) ont été rayés de lacarte de la ville d’Abidjan. Sansavoir été le théâtre de quelquecombat, ce site a été rasé par despilleurs qui ont emporté matérielde travail, toitures et même laclôture des locaux qui était enbois. Le directeur général de cetteinstitution, le Dr Koffi MouroufiéGabriel, a conduit la presse surles lieux, le mardi 31 mai, afin delui faire constater l’ampleur desdégâts. Dans ses explications, il aestimé à quatre milliards defrancs cfa, le montant du matérielde recherche et d’analyse emporté,et souligné les conséquencesde cet acte en décrivant les missionsde cette institution de référence.Créé en 1986, le Lanema a pourrôle d’effectuer toutes missionsde service public et privé enmatière d’analyses, d’essais dequalité et de conformité aux normes.Il œuvre également à la promotionde la recherche et l’améliorationde la qualité des produitsindustriels, l’environnement, lasanté, la défense, la science et latechnologie. Ceci dans le butd’assurer la protection, la sécuritésanitaire de la population et lacompétitivité de l’industrie ivoirienne.Le Lanema intervient égalementdans l’assistance auxindustriels, les maintenances desaéronefs (avions) et le contrôle dequalité métrologique. Aussi leassure-t-il le contrôle des 180centres de production de l’eauque la Sodeci distribue à la population.C’est donc cet outil importantqui est contraint de suspendreson travail où, tout au moins,de réduire ses prestations, en raisondes pillages qu’il a subis. Enattendant sa délocalisation et unrééquipement en matériel delaboratoire, le Lanema va serabattre sur son site annexe situédans la zone d’Abobo-Adjamé.Par ailleurs, au regard de son rôledans le système de protectionsanitaire de la population, le DrKoffi Mouroufié Gabriel aannoncé la reprise de l’essentielIntense activité dans les zones de productionLe ballet des camions de cacao a repris dans les zones de production.revendent le produit entre 700 et775 Fcfa aux magasins situésdans la ville de Soubré. Pendantla campagne principale, le kilogrammede cacao s’achetait enmoyenne à 825 Fcfa aux producteurs,contre un prix indicatifd’ouverture de campagne de1100 Fcfa. Pour les acheteurs,les prix pratiqués actuellementauraient pu être meilleurs si desde ses activités, dès le mois dejuillet, à partir d’Abobo Adjamé,et grâce à la location de laboratoireprivé, pour effectuer ses analyseset travaux de recherche.Pour sa reconstruction, un experta été commis pour établir un pland’urgence et un projet à longterme.DAVID YAcharges ne grevaient pas considérablementleur activité. Eneffet, pour un déplacement enbrousse en vue d’acquérir le produit,le pisteur doit débourseraux Forces républicaines (Frci)la somme de 25.000 Fcfa. Celaest valable pour les camions dequatre ou cinq tonnes. Une foisle cacao livré au magasin, l’opérateurqui charge une remorquede 35 tonnes doit s’acquitterd’une taxe de 300.000 Fcfa. Ellesert, entre autres, au convoyagede la production. « Dans cecas, un élément des Frci montedans le camion pour assurer letransport du produit jusqu’àlivraison, à Abidjan ou SanPedro », confie un opérateur quis’est gardé de donner son nom.Du côté des Frci, le silence surl’existence de ces taxes ne permetpas d’en dire davantage.Toujours est-il que si les opérateurssoulignent ne plus êtreconfrontés à certaines tracasseries,du fait du convoyage, ilssouhaitent tout de même que lestaxes soient revues à la baisse.Ce qui aurait pour conséquencede relever le niveau du prix auxproducteurs.ADAMA KONÉENVOYÉ SPÉCIAL À SOUBRÉOffice ivoirien des chargeurs7Les locaux fermés hierpardes soldatsCe sont environ trois centsemployés qui seraientconcernés par les décisionsde licenciement auPort autonome d’Abidjan.L’<strong>info</strong>rmation n’est pas officielle.Mais toujours est-il quesa mise en application est déjàeffective pour une bonne centained’agents. Selon les <strong>info</strong>rmationsglanées ici et là, lanouvelle direction généraleaurait décidé de tirer les conséquencesdu décret présidentielqui annule toutes les décisionsprises sous l’ex-gouvernementde Gbagbo à partir du 4 décembre2010. Le directeur général,Sié Hien, aurait donc décidéd’annuler les décisions d’embaucheopérées par l’anciendirecteur général, MarcelA10h et quart, un groupe desoldats des Forces républicainesde Côte d’Ivoire(Frci) ont fait irruptiondans les locaux de l’Officeivoirien des chargeurs (Oic), auport. Ils ont exigé, sans violence,le départ de tous les agents deslieux. Mais personne n’a étéautorisé à partir avec son véhicule.Les bureaux ont ensuite étéfermés. Pour toute explication,les soldats, une bonne dizaineenviron, ont laissé entendrequ’ils exécutaient des ordres.Sans plus. Avant de rassurer lestravailleurs sur la sécurité deleurs biens restés à l’intérieur.Cette intervention des militairesest la deuxième en une semaine.Le jeudi 26 mai, des soldats, certainementles mêmes, avaienttenté de déloger les agents decette structure, à l’instigationd’un groupe d’anciens travailleursde la maison. Ces derniersavaient soutenu, le mêmejour, devant des journalistes,qu’ils étaient venus traduire dansles faits, un arrêt de la Cour d’appeld’Abidjan qui, selon eux, exigeaitle rétablissement desanciens dirigeants de l’Oic. Leurporte-parole, Ouattara Sergeavait expliqué que, étant donnéque cette décision infirmait lejugement de condamnation del’ex-président du conseil d’administrationet de l’ex-directeurgénéral pour malversation, celleciéquivalait, de facto, à la réhabilitationde ceux-ci qui devaientdonc retrouver leurs postes perdusen 2004.Le 26 mai, l’expulsion n’a pualler à son terme.En ce qui concerne l’interventiond’hier, nul ne sait s’il s’agit de lamême opération.A. HALAPort d’AbidjanUne centaine d’employésseraient licenciésBâtimentsLes délégués régionaux etdépartementaux de la Centralesyndicale des entrepreneurs dubâtiment et des travaux publicsde Côte d’Ivoire (Synebaci) sesont retrouvés, le mercredi 1 er <strong>juin</strong>à l’immeuble la Pyramide duPlateau, pour faire le point de leursactivités. Au cours de cette rencontre,les participants ont identifiéplusieurs difficultés qui se sontd’ailleurs accrues du fait de la gravecrise que le pays a traversée depuisl’élection présidentielle. Ils ontnotamment dénoncé la complaisanceet les irrégularités constatés dansles attributions des marchés publicsgré à gré. Selon Soro Doté, présidentnational du Synebaci, les marchésdont les montants sont inférieursà 15 millions de Fcfa sontattribués gré à gré. Au delà de cemontant, un appel d’offres estlancé en vue de sélectionner l’entrepriseadjudicatrice. « Mais il seGossio, depuis cette date. Unecentaine d’agents seraientconcernés par cette mesure.On aurait aussi décidé de libérertous les employés liés à lasociété par un contrat à duréedéterminée (Cdd). Si cetteautre mesure devient effective,ce sont environ 300 agents autotal qui quitteraient le port.Autre mesure importante quisuscite beaucoup d’intérêtsactuellement au port, c’est lamise à la disposition de la fonctionpublique de six hauts cadres.Les concernés sont encoreen place. Mais ils en ont déjàété <strong>info</strong>rmés.A. HALADes irrégularités soulevéestrouve qu’au niveau du marché gréà gré, tous ceux qui ont en charge letraitement des dossiers, c’est-à-direles services administratifs, ont crééleurs propres structures, parfois fictives,et s’attribuent les marchéslaissant de côté les entreprisesrégulièrement constituées. Nousdénonçons ces pratiques et attironsl’attention des autorités compétencessur cette question», a lancéSoro Doté. En vue d’instaurer lagestion transparente dans l’attributiondes marchés publics, leSynebaci propose qu’un de sesmembres fasse partie de la commissionqui statue sur ce sujet.Par ailleurs, il ressort de l’état deslieux présenté par les délégués desdifférentes régions que la plupartdes entrepreneurs ont été victimesdes effets collatéraux de la crisepost-électorale.ALFRED KOUAMÉ


Culture8Palais de la culture Hier, l’ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire, Wei Wenhua,n’a pas caché son amertume devant l’ampleur des dégâts dans le temple culturel à Treichville.“ Il faut reconstruire l’édifice ”En coulisseTANGARA. Le 2 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>marquait le 9 e anniversaire de lamort de l’artiste ivoirien TangaraSpeed Godha. En effet, le reggae-maker,au style éclectique etau discours atypique, promoteurdu Hakilisso, est décédé le 2 <strong>juin</strong>2002 des suites d’un mal pernicieux.Dans les pages spécialesweek-end de Fraternité Matin,hommage lui sera rendu, samediprochain.ÉCRIVAINS. L’Associationdes écrivains de Côte d’Ivoire(Aeci), en partenariat avecl’Université Charles Louis deMontesquieu (Uclm), organiseun atelier, ce samedi, sur lethème «Ecrivains, Ecritures etRenaissance de la Côted’Ivoire». Cet atelier se déroulerade 9h à 15h au siège del’Uclm à Cocody les Deux-Plateaux, rue des Jardins.PRESSE. Serges Grah, hommede culture bien connu du milieu, aété enlevé puis libéré hier, par deshommes en armes se réclamantdes Frci.Le diplomate chinois (à l’extrême droite) demande le retrait des militaires du Palais de la culture.Le Palais de la culture n’estplus un joyau architectural.La crise post-électorale a eudes conséquences désastreusessur cet établissementculturel. Tout a été emporté parles pilleurs. Du matériel techniqueaux rideaux dans les sallesde spectacles de 300 et1.500 places, en passant par lematériel de bureaux, les tapis…Le Palais de la culture n’existeplus que de nom. A ce spectacledésolant, s’ajoute le mauvaisentretien de l’espace où de fortesodeurs peuvent couper l’appétità n’importe quel visiteur.Hier, au cours d’une visite guidée,l’ambassadeur de Chine,Wei Wenhua, n’a pas caché sadéception devant l’ampleur desdégâts : «C’est vraiment dommagequ’on soit arrivé à cepoint. Les dégâts que nousavons vus sont énormes. Toutest parti, comme si rien n’avaitexisté auparavant». Et d’ajouter: «La réparation et la réhabilitationvont coûter plus cherque la reconstruction. C’estpourquoi, nous disons qu’il fautreconstruire l’édifice. Nous verronsce que nous pouvons faireà ce niveau». Avant d’entreprendren’importe quels travauxsur le site, l’ambassadeur chinoisa posé, comme condition ledépart des militaires : «Nous nepouvons rien faire, tant que lePalais de la culture est encoresous contrôle des Forces del’ordre. C’est pourquoi, nousVino, l’un des membres du groupe “les patrons” resté en France aprèsune tournée infructueuse est désormaisétabli dans la ville de Rennes (Bretagne) où il travaille comme techniciende surveillance (autrement dit gardien)en attendant d’autres propositions. Mon frère, le président demande derentrer pour travailler. Tu n’as pas compris?• Adama C., l’ex-danseur de Pierrette Adam’s, est mort à Marcory pendantla crise post-électorale.Une veillée a donc été organisée par ses amis Méko, Patrick, Cynthia,Esthelle ici à Paris...En présence de Pierrette Adam’s, toute en larmes...eten argent ! Pour la famille du défunt.• Les musiciens ivoiriens de France en colère contre Noël Dourey. Eneffet, ceux-ci s’étaient préparés à descendre sur Yamoussoukro pour célébrerla réconciliation. Noël Dourey leur ayant promis qu’un avion spécialserait mis à leur disposition.Picko la blodeya avait même nettoyé sa pipe, Bel batista et Andy Abyavaient gominé leurs cheveux à nouveau!NS’T Cophie avait fait ses valises. D’autres encore sont allés prendre desvestes en cuir à crédit pour “faroter” dans le soleil de Yamoussoukro! Ledemandons que le site soit libérédes militaires, avant quenous entreprenions de faire destravaux». Wei Wenhua a promisd’envoyer des experts pourfaire l’état des lieux et d’enfaire une évaluation. Ce travail,a-t-il mentionné, permettra devoir dans quelle mesure sonpays pourra participer à lareconstruction de cet établissementqui faisait la fierté de lacoopération sino-ivoirienne.Le directeur du Palais de la culture,par intérim, TehuaDébats de Fraternité MatinAdjoumani, sans entrer dans laguerre des chiffres, a affirméque les dégâts ont occasionnéd’énormes pertes à la maison dela culture. Il a, par ailleurs, indiquéque le ministère de laCulture et de la Francophonie acommis des experts pour fairel’état des lieux. Notons que seulesla salle Anoumabo, demariage et l’esplanade du Palaissont opérationnelles en cemoment.ISSA T. YEOEn raison de l’abondance des contributions, le thème de lasemaine qui s’achève, à savoir «Rassemblement et réconciliation:comment y parvenir après toutes ces années de crise?»,est reconduit pour la semaine prochaine.Cela dénote de l’intérêt que les lecteurs accordent à ces pageset aux thèmes choisis. Restez fidèles à votre quotidien nationalqui, chaque jour, s’emploie à vous servir la bonne <strong>info</strong>rmation.Échos de la diasporagrand Bamba Yang avait même arrangé une chanson spéciale sur la paix.Et puis...Rien.Hé, Dieu ! qui va rembourser tout ça maintenant ?• La Police française continue de traquer Brigitte Kuyo, la représentantedu Fpi en France. Soupçonnée de savoir beaucoup de choses sur ladisparition du véhicule de commandement (une Mercedes dernier cri !) del’ambassadeur Ally Coulibaly.C’est ici l’occasion de rappeler que le chef de la mission diplomatiquecontinue de vivre à l’hôtel, puisque sa résidence a été également pilléeavant son arrivée par des militants du parti déchu.• Depuis que le Président de la République est venu -à l’occasion duG8- annoncer que tous les Ivoiriens de France pouvaient rentrer au payspour travailler, la nouvelle a créé une véritable effervescence dans toute lacommunauté ici en France.Hum! Tous les Ivoiriens peuvent trouver du travail au pays d’accord !Mais brouteurs s’abstenir !!!PAR MOMO LOUISCORRESPONDANT PERMANENT EN FRANCEFraternité Matin / Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Sanctuaire (Discours sur l’art)Une chronique de Tiburce KoffiAuteurs et écrivainsAu panel de l’atelier des écrivains qui ouvre ses portes cematin à l’université Montesquieu d’Abidjan, figure unthème qui vient vraiment à propos : « Auteurs et écrivains». Je devine l’intention précise qui a animé FouaErnest de Saint-Sauveur (quel nom !!!), le président del’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire, dans laformulation de ce thème : éclairer outre l’opinion, lesamateurs et professionnels des lettres sur la différencequi existe entre le statut d’auteur et celui d’écrivain. Laquestion fondamentale est la suivante : tout auteur estilécrivain ? La question inverse (tout écrivain est-il auteur ?) nese pose pas — la réponse relevant de l’évidence.A l’observation, une confusion énorme et même fâcheuse entoureces concepts d’auteurs et d’écrivains. Ici, l’on croit trop facilementet naïvement qu’il suffit de signer un texte pour se réclamerdu statut d’écrivain. Si cela était le cas, le monde de l’impriméserait une planète d’écrivains ! Tout texte écrit (conférence, courrier,prospectus, programmes de gouvernement, décrets présidentielset autres textes froids à but purement <strong>info</strong>rmationnel) relèveraitde même d’une activité littéraire. Cela peut se concevoir,dans la stricte mesure où, dans le fond, le mot littérature désigne,étymologiquement, le fait de tout ce qui est écrit ; c’est-à-dire, cequi a été dit au moyen de lettres. La question reste toutefois à êtreéludée: les lettres que nous fixons sur des supports (multiples etdivers – ardoises, pagnes, murs, etc.) ont-elles, toutes, des intentionslittéraires ? C’est, à mon avis, par cette question que l’onpeut cerner au mieux l’enjeu du thème « Auteurs et écrivains ».Un concept central orchestrera forcément les réflexions autour dece thème : celui d’écriture.Si le concept de littérature renvoie au fait de l’écrit, tout écrit estilforcément littéraire ? La belle enseigne lumineuse conçue parle publiciste, les jets de ce peintre fou sur une toile émue, les partitionsde ce musicien inspiré, la gestique de ce comédien ou dece chorégraphe qui engage son corps en transe sur les planches,sont, tous, des écritures, ou des formes d’écriture. Leur déchiffrageimpose un exercice de lecture: on lit un tableau, tout commeon lit le geste d’un comédien. Mais ni l’enseigne lumineuse, ni lapartition du musicien, ni la gestuelle du danseur ou celle ducomédien ne sont des expressions littéraires. Le texte littéraires’inscrit donc soit dans un ‘‘au-delà’’, soit un ‘‘en deçà’’ du signe.Roland Barthes et Philipe Sollers peuvent ainsi parler, le premier,du « Degré zéro de l’écriture », le second, de « L’écriture etl’expérience des limites ». Tout écrit n’étant donc pas forcémentlittéraire, tout auteur (de texte) ne saurait, conséquemment, êtreécrivain. Qu’est-ce donc qu’un écrivain ?Dans le métier, c’est celui dont les textes se donnent un but autreque celui de délivrer un message: il n’existe pas de message littéraire.Du coup, le contenu d’un texte ne lui confère pas uncaractère littéraire. L’objet du texte littéraire est de corrompre oude disqualifier l’<strong>info</strong>rmation en l’assujettissant à la bienheureusetyrannie de la forme. Il n’y a d’expression littéraire qu’à traversune démarche esthétique à laquelle les mot ou les signent ne serventque de moyens, d’outils: le matériau brut du texte littéraireest verbal. Le texte littéraire devient, dès lors, un effort d’organisationdes signes, une re-spatialisation des mots sur l’axe parlé,dans une intention précise: remuer les cordes vibratoires intérieuresdu lecteur, interpeller sa mémoire émotionnelle, l’entraînerdans l’onirique et le magique. Définissant la poésie, RolandBarthes dit ainsi d’elle qu’elle est « une équation décorative dela prose » — une prose virtuelle. Le texte littéraire — et la poésieen est l’illustration la plus parfaite — est un texte décoré ! Untexte joli. Un texte fait pour plaire.Disons-le plus nettement: le texte littéraire est l’aboutissementd’une démarche d’artiste du verbe, car la littérature est un art. Entant que tel, elle ne saurait crucifier le beau, le merveilleux, lemagique même.Nous devons donc arrêter de faire la promotion de cette navranteconfusion qui consiste ici à gratifier de l’appellation d’écrivain,tout auteur de texte. L’historien qui écrit un livre d’histoire, legéographe qui fait publier un ouvrage d’étude sur des collines oudes cours d’eau, le journaliste qui propose une compilation d’articles(aussi brillants soient-ils), le pasteur qui remet un recueil deprières ferventes à un éditeur, etc., toute cette faune de graphomanesou de ‘‘graphophiles’’ ne sont pas des écrivains. Ce sontdes auteurs de textes.Qu’une critique littéraire, très peu instruite des lettres, dise de cesauteurs, qu’ils sont des écrivains, ce n’est là, tout au plus, qu’unfait d’ignorance que nous pouvons corriger en instruisant le critiquemalhabile ; mais que les auteurs concernés se prennenteux-mêmes pour des écrivains, il y a là de quoi nous procurer desinquiétudes. La littérature est une affaire trop sérieuse pour qu’ony mêle tout auteur de texte.tiburce_koffi@yahoo.fr


CultureFraternité Matin /Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>9Livre Colonel, spécialiste des sports de combats, Raymond H. A. Carter est aussi un praticien du droit de la sécurité et de la défense. Auteur de “Le Tribunal pénalinternational pour l’ex-Yougoslavie” paru en 2008, il décrit le processus pénal, mais aussi la nature hybride de cette juridiction spéciale.L’expérience à méditerpourla crise ivoirienneDepuis 1999/2000, consécutivementau coupd’Etat militaire de décembre1999, et plus encore, àla survenue de la rébellionarmée de septembre 2002,mais surtout, au terme de lasanglante crise post-électoralede 2010/11, les Ivoiriens ontintégré dans leur idiolecte lesnotions de «Cour pénale internationale(Cpi) et Tribunalpénal international (Tpi)».Mieux, le Chef de l’Etat, lePrésident Alassane Ouattara, asaisi, officiellement, la Cpidont le siège est à La Haye(Pays-Bas) aux fins d’introduireune poursuite contre l’exrégimede Laurent Gbagbo,pour «crimes contre l’humanité».Entre la saisine de la Cpi et lacréation de juridictions spéciales,à l’instar des Tpi pour l’ex-Yougoslavie, basé à La Haye(Tpiy) et pour le Rwanda(Tpir), sis à Arusha (Tanzanie),quelles sont les procédures etquels sont les enjeux etécueils? Tel est l’intérêt pourles Ivoiriens, mais aussi pourtoute la communauté internationale,de (re) lire l’ouvrage«Le Tribunal pénal internationalpour l’ex-Yougoslavie» deRaymond H. A. Carter, paruchez L’Harmattan, dans la collectionDroit de la sécurité etde la défense.Le livre à forte valeur ajoutéedidactique, part d’une saisiediachronique des procès supranationauxd’entre les deuxGuerres à la lumière d’uneapproche historique de larégion des Balkans, avant d’enarriver à la création proprementdite du Tpiy. Dans un contextemarqué par la chute du communisme,avec ce que celaentraîne comme recompositionde micro-Etats sous le sceauethnique ou religieux. Avecencore, au cœur du discours,les conflits d’intérêts. Retoursur les faits marquants de cettejuridiction, avant d’arpenter lesthématiques abordées par l’auteur.161 personnesaccusées deviolations gravesdu droit internationalhumanitaireLe Tribunal pénal internationalpour l’ex-Yougoslavie (Tpiy),est une juridiction instituéedepuis le 22 février 1993 par larésolution 808 du Conseil desécurité de l’Organisation desNations unies et qui juge despersonnes présumées responsablesde violations graves dudroit international humanitairecommises sur ce territoiredepuis 1991. C’est-à-diredurant les guerres en Croatie,en Bosnie-Herzégovine et auKosovo, conformément auxdispositions de ses statuts.Même si la date exacte de sacréation est le 6 mai 1995, parla signature du traité de Pristina(14 pays au total).Cet ouvrage présente le cadrelégal et réglementaire du Tpiy,sa procédure, l’action de sespersonnels et la mise en exergued’une procédure pénalepolicière internationale et seslimites au sein d’une «triangulaire»formée par le Tpiy,l’Otan et les autres organisationsinternationales oeuvrantau sein des Balkans ; puistente de voir si la procédure duTpiy revêt une nature autonomeou constitue la copie d’unsystème.Depuis la tenue de sa toute premièreaudience, le 8 novembre1994, le Tribunal a mis enaccusation 161 personnes. En<strong>2011</strong>, il restait deux accusés enfuite: Goran Hadi et RatkoMladi. Ce dernier a été arrêté le26 mai <strong>2011</strong>, faisant de GoranHadi le dernier fugitif recherchépar le Tpiy.Ce n’est qu’à partir du moisd’août 1992 que l’opinionpublique mondiale prend consciencede l’atrocité des actescommis en ex-Yougoslavie,grâce à des révélations dans lapresse américaine.Le Conseil de sécurité a alorsdemandé aux États et aux organisationsintergouvernementalesou non gouvernementalesde lui transmettre toute <strong>info</strong>rmationqu’ils posséderaient surles crimes en train d’être commis.Pendant ce temps, deux projetsprennent forme:un projet italienet français qui veut l’indépendancedu Tribunal pénal ;un projet russe et américain quiplace le Tribunal sous autoritédu Conseil de sécurité, sansindépendance propre.Depuis la tenue de sa toute premièreaudience, le 8 novembre1994 (dessaisissement dansl’affaire Tadi?), le Tribunal amis en accusation un total de161 personnes, et a clos lesprocédures concernant 113d’entre elles : 9 ont été acquittées,55 condamnées (4 sont enattente de transfert, 30 ont ététransférées, 19 ont purgé leurpeine, 2 condamnés sont décédésen cours d’exécution depeine), et 13 ont vu leur affairerenvoyée devant une cour del’ex-Yougoslavie ; par ailleurs,36 affaires ont été proclaméesterminées à la suite, soit duretrait de l’acte d’accusation,soit du décès de l’accusé (avantou après le transfert auTribunal). De plus, 24 autresindividus ont été jugés pouroutrage au Tribunal. Un personnagede fiction populaireserbe, Gruban Mali?, accusé deviols au camp Omarska, durantl’été 1992, a finalement été«relaxé» en mai 1998.Lespays du Tiers-Monde se sontmontrés, cependant, en désaccordavec le fait que seul leConseil de sécurité décide de lacréation de ce Tribunal. Ils ontinsisté pour que l’Assembléegénérale soit associée d’unemanière ou d’une autre à cettecréation.La plupart de ces pays ont eneffet demandé que le statut duTribunal soit également soumisau vote de l’Assemblée. Lesmembres du Conseil n’ont passatisfait à cette demande.Le Tpiy, pasun Nuremberg bisLe Tpiy est très différent duTribunal de Nuremberg. Eneffet, ce ne sont pas les vainqueursdu conflit qui ont décidéde juger les responsables decelui-ci, mais la communautéinternationale.Le Tpiy de La Haye, créé pourjuger les personnes présuméesresponsables de violations gravesdu droit internationalhumanitaire juge les actes«dirigés contre des personnesou des biens protégés aux termesdes dispositions de laConvention de Genève pertinente»,et en particulier: «l’homicideintentionnel ; la tortureou les traitements inhumains, ycompris les expériences biologiques; le fait de causer intentionnellementde grandes souffrancesou de porter des atteintesgraves à l’intégrité physiqueou à la santé; la destructionet l’appropriation de biensnon justifiées par des nécessitésmilitaires et exécutées surune grande échelle de façonillicite et arbitraire; entre autres.Il peut poursuivre ceux quicommettent des violations deslois ou coutumes de la guerre,comprenant, sans y être limité,les actions suivantes: l’emploid’armes toxiques ou d’autresarmes conçues pour causer dessouffrances inutiles; la destructionsans motif des villes et desvillages, ou la dévastation quene justifient pas les exigencesmilitaires ; l’attaque ou le bombardement,par quelque moyenque ce soit, de villes, villages,habitations ou bâtiments nondéfendus; la saisie, la destructionou l’endommagementdélibérés d’édifices consacrésà la religion, à la bienfaisanceet à l’enseignement,aux arts et aux sciences,à des monuments historiques,à des œuvres d’art età des œuvres de caractèrescientifique; le pillage debiens publics ou privés. etc.La définition du génocidereprend celle de l’article 2de la Convention pour laprévention et la répressiondu crime de génocide de1948. Elle englobe «tout actecommis dans l’intention dedétruire, en tout ou en partie,un groupe national, ethnique,racial ou religieux».Ce tribunal est habilité àjuger les personnes présuméesresponsables de crimescontre l’humanité, qu’ilsaient été commis au coursd’un conflit armé (internationalou interne), ou dirigéscontre une population civilequelle qu’elle soit. Ces crimessont:assassinat ; extermination;réduction en esclavage ;expulsion; emprisonnement ;torture; viol; persécutions pourdes raisons politiques, racialeset religieuses…Le Tribunal international a laprimauté sur les juridictionsnationales précise l’article 9:«A tout moment de la procédure,il peut demander officiellementaux juridictions nationalesde se dessaisir en safaveur».Procédure accusatoireou inquisitoire?C’est le Pr émérite, JeanPradel, président del’Association française de droitpénal, préfacier de l’ouvrage,qui pose la problématique de lanature de la procédure du Tpiy.Il interroge et s’interroge, sur lanature de la procédure devantce Tribunal: “est-elle accusatoireou inquisitoire ou encoremixte? Il est vrai que dans leprincipe, la procédure est detype accusatoire. C’est un procèsde parties, privé de la figureemblématique du juge d’instruction,cette caractéristiquemajeure du système inquisitoire.Cependant, au fil desannées, par des réformes successivesdu Règlement de procédureet de preuve (…) desclins d’yeux ont été faits au systèmeinquisitoire». Et de rappelerque le juge a, aujourd’hui,des pouvoirs accrus.Plus jamaisd’impunité.S’il n’y avait qu’une seule etunique leçon à retenir de l’ouvragedu colonel Carter, ceserait d’instaurer le principe dene plus jamais laisser prospérerl’impunité. Mais au-delà, parce retour d’expérienced’Europe centrale, c’est uneinvite à éviter la guerre et autresconflits. Notamment sur desbases ethniques, religieuses,idéologiques. Leçons des histoiresà retenir donc.Ainsi, cite-t-il Edouard Herriot,en 1931, pour appuyer son propos:«La Yougoslavie n’est pasaussi unie que nous pourrionsle souhaiter. On ne répare pasen quelques années les conséquencesde plusieurs siècles».Creuset ethnique et culturelparticulièrement complexe, lesBalkans n’ont jamais, véritablement,réglé politiquement latrès délicate question de leursnationalités. Le décès du maréchalTito en 1980, associé aurecul de l’idéologie communisteà l’échelle planétaire et à lafin de la croissance économique,porte un coup capital aurégime et l’existence du paystout entier est remise en question.L’implosion yougoslavedu début des années 1990 infligeà l’Europe son premier véritableconflit armé, depuis la finde la seconde Guerre mondiale.Si ce n’est pas de la Côted’Ivoire qu’il s’agit, la ressemblanceest tout aussi symptomatique,depuis le décèsd’Houphouët-Boigny.La question fondamentale quepose Carter, par l’analyse soustoutes ses coutures du Tpiy, estcelle de savoir si «Le droitinternational doit-il s’arrêterlà où commence la politiqueinternationale»? Il répond que«le cadre européen reste à cejour le meilleur exemple decette volonté d’unification dela réponse pénale à un niveauintergouvernemental, maismalheureusement, pas aussimanifeste sur le territoire del’ex-Yougoslavie, quelque peusacrifié».Pour fonctionner avec efficacité,Carter, à travers son livre, enarrive à la conclusion que «lavéritable procédure pénaleinternationale au service de laJustice internationale ne peutelleni ne doit-elle être constituéepar une forme indépendanteémanant d’une procédureadaptée et une force autonomestigmatisée par un droitspécifique, permettant la miseen place et l’économie d’unejustice internationale connuede tous, susceptibles de l’autoriserà s’exprimer au seind’une Instance internationalereconnue par tous, pour lebénéfice de toute nation quiaccepte de s’y référer sansinterférence extérieure? Enfait, un système autonome néde la copie d’un système? Ilsemble que c’est ce qui constituele défi le plus importantpour son futur».RÉMI COULIBALY2008, L’Harmattan, Paris, 329P.


10L’enjeu est important pour lasélection nationale du Bénin. Illui faut battre la Côte d’Ivoire(1 er du groupe H avec 9 points)pour l’égaler au classement.Dirigeants, techniciens et joueurss’attellent donc à faire plier lesEléphants dimanche au stade del’Amitié de Kpohounou (16 heures).Si la ville de Cotonou neconnaît, pour l’instant, pas l’effervescencedes grands événements lesbanderoles, affiches, et panneauxpublicitaires autour du match étantdiscrets - chez les puristes du footballbéninois que nous avons rencontréce vendredi 03 <strong>juin</strong>, c’estplutôt l’inverse. Au quartierFidjorosè, en plein centre-ville, setrouve le siège de la Ligue professionnellede football du Bénin(Lpfb). Là, l’enthousiasme deAdeothy Ismaël (président duCollectif des clubs de football duBénin) est débordant. «Au matchaller, nous avons certes perdu.Mais, cette fois, la victoire appartientà la sélection béninoise». Nonsans décrire cette confrontationentre Béninois et Ivoiriens commela «revanche des Ecureuils sur lesEléphants». Le ministre des Sports,Didier Aplogan, a d’ailleurs rencontréles joueurs hier vendredi, avantde se rendre à la séance d’entraînementdans l’après-midi. Les sportifsZahoui François aurait vouluavoir tout son monde pourcet important match contrele Bénin. Malheureusement,Guy Demel et Tioté Cheiksont suspendus, Boka Arthur etTiéné Siaka blessés. ZokoraDidier et Kader Kéita, pour leurpart, sont incertains. Une listed’absents trop longue et quiinquiète les supporters desEléphants présents, hier aprèsmidi,à l’aéroport de Cotonou,pour accueillir les joueurs ivoiriens.Toute l’après-midi, ilsétaient une centaine à faire lepied de grue, pour voir leursstars. Mais ces défections n’entamenten rien le moral des joueurs.«C’est un autre match. C’est uneautre réalité. Il faut tout simplementle gagner et passer à autrechose», lance Gervinho, l’attaquantde Lille sur qui reposerontcertainement les offensives desEléphants. Avec Didier Drogba etKalou Salomon, il conduira l’attaquedes Eléphants. Qui sontcertes diminués par ces absencesde taille, mais ont le soutien deleurs dirigeants pour réussir lamission de Cotonou. Et pourmaîtriser l’environnement de cematch, la Fédération ivoiriennede football a envoyé depuis mercredi,deux émissaires à Cotonou,Kaba Koné et le Pr AbdoulayeBana. Le manager des équipesbéninois ont encore dans la gorge ladéfaite (1-2) du match aller. L’Etat adonc mis dans la balance d’importantsmoyens financiers pour permettreaux Ecureuils de triompherdes Eléphants. On raconte que cesont 500 millions de F Cfa qui ontété injectés dans l’organisation et lapréparation de ce match. «On peutcroire qu’il n’y a pas, pour l’instant,d’animation dans la ville.Mais je peux vous dire que le journationales et le membre du staffmédical s’attellent à régler lesproblèmes liés à l’hébergement,du match, le stade sera plein. Vousavez vos stars, Didier Drogba etautres. Mais nous avons desjoueurs qui ne vont pas se laisserfaire», raconte Akpovo Horacio,membre de la Lpfb. Tous lesjoueurs convoqués ont répondu àl’appel, excepté jusqu’à hier dans lamatinée, le milieu de terrain MouriOgoubiyi. Mais les Béninois sontavides de bonnes sensations pour lematch du dimanche. Déterminés àSportsCan 2012 Dimanche, les Ivoiriens auront à défendre leur renomméedevant une équipe béninoise qui crie revanche sur ses terres.Les Éléphants diminués,mais prêts pourla victoireKalou Salomon qui se joue ici d’un défenseur béninois incarne toute la détermination de la sélection ivoiriennequi voudra assurer sa qualification dès ce dimanche.• Les Écureuils en ordre de batailleLes Béninois qui jubilent ici après le premier but marqué contre les Éléphantsau match aller à Abidjan promettent de jouer sans complexe.la restauration et au transport desmembres de la délégation.ADAM KHALILsouhait, ils espèrent prendre lestrois points de la victoire pour serepositionner dans le groupe H. LesEcureuils (2 e avec 4 points) sonttalonnés de près par le Rwanda (3points), et ont le Burundi (un seulpoint) dans le rétroviseur. Les hommesde l’entraîneur intérimaire,Fortuné Glélé, sont donc dans l’obligationde gagner. Dans leur Qg, àl’hôtel Bénin Atlantique, lesEcureuils pensent que ce n’est pasmission impossible. «Avec lesentraînements, on se met déjà dansle match. On est très concentrés. Onsait qu’on doit prendre les troispoints (…) La Côte d’Ivoire ne nouslaissera pas marquer. Ce ne serapas facile. Néanmoins, nous devonsfaire l’essentiel devant notrepublic», confie EmmanuelImmorou, sociétaire du Sporting deBraga (Portugal). Un état d’espritque partage son coéquipierRomuald Boco: «Ce ne sera pas unmatch facile. Mais on a toutes noschances. Il n’y a rien d’impossible.On joue à domicile, on a l’expériencepour gérer les matchs et onva essayer de faire le maximum. Ona espère avoir les trois points». Unepartie que les sportifs béninoisespèrent bien meilleure que celle dela manche aller à Accra.ADAM KHALILFraternité Matin / Samedi 4 - Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Salomon Kalou(attaquant)“Gagner pour contribuerà la réconciliationnationale”Nous jouons pour un pays quiessaie de se retrouver après lacrise. En tant que footballeur professionnel,nous devons donner lemeilleur de nous-mêmes pourfaire plaisir aux Ivoiriens. Carnous savons qu’à travers le sport,nous pouvons toucher le cœur desIvoiriens. Nous sommes fiersd’apporter notre pierre à l’édificationde la paix en Côte d’Ivoire.Certains parmi nous ont été trèsaffectés par la guerre. Ils ont perdudes proches. Ils ont eu des biensmatériels détruits et leurs maisonspillées. Je crois que le plus important,c’est d’aller au pardon pourramener la paix et reconstruireensemble le pays. Il est importantque chaque Ivoirien prône la paix,quels que soient les dommagesqu’il a subis pendant cette crise.Quant à nous, nous allons essayerde jouer notre partition sur le terrainde football.Coulibaly Kafoumba(milieu défensif):“Ce premier matchde sortie de criseest important”Ce match contre le Bénin comptebeaucoup à nos yeux, en ce sensque c’est pratiquement notre premiermatch après la fin de la crisedans notre pays. Nous l’avonspréparé sérieusement et je peuxvous assurer que nous sommesCet après midi, le Maroc etl’Algérie se retrouvent àMarrakech dans des éliminatoiresde la Can 2012.L’enjeu est crucial. Une victoirepermettrait l’une des deuxéquipes de prendre une sérieuseoption vers la qualification finale.Les deux équipes figurent dans legroupe D en compagnie de laTanzanie et de la République centrafricaine.C’est que les deux équipesont le même nombre de pointset ce match aux enjeux particulierssera aussi l’occasion pour le Marocde prendre sa revanche sur le matchaller perdu 1-0 à Annaba.Ils ont dit...prêts à nous battre pour la victoire.Comme d’habitude, il y a cetteespèce de défi, une tension, maisc’est cela le charme du football.Face au Bénin, nous pensons d’abordau formidable peuple deCôte d’Ivoire, qui nous a toujourssoutenu, même dans les momentsles plus difficiles. On l’a vu àAccra, au Ghana. Les Ivoiriens sesont déplacés très nombreux pournous soutenir. Nous ne les remercieronsjamais assez.Kéita Kader(attaquant)“Nous allons faireplaisir aux Ivoiriens”Il règne au sein du groupe un trèsbon état d’esprit et je pense quenous allons faire plaisir auxIvoiriens. Lors du match aller jouéau Ghana, nous avons tous revêtusdes tee-shirts pour véhiculerun message de paix à l’endroit detoute la Côte d’Ivoire. Nous restonsdans la même dispositiond’esprit au sein du groupe qui estplus que jamais soudé. Autour dece match, nous avons entendutoutes sortes de choses. Cela nem’étonne pas des Béninois, mêmeau match aller, c’était pareil. Nousnous rendons au Bénin pour jouerau football et gagner le match.Nous allons jouer comme d’habitude.Je suis confiant, nous gagneronspour faire plaisir auxIvoiriens.PROPOS RECUEILLIS PARCLÉMENT YAOCORRESPONDANTPERMANENT À PARISMaroc-Algérie,un derby très attenduEn septembre 2010, les Marocainsavaient enregistré une contre performancelors du match à domicilecontre la République centrafricaine(0-0) et ne peuvent pas vraiment sepermettre de perdre cette rencontre,voire même de faire un match nul.Pour l’Algérie, c’est un peu lamême chose. Leur match nul face àla Tanzanie (1-1) et leur défaiteface à la République centrafricaine(2-0) ne laisse pas une grandemarge de manoeuvre aux Fennecs.Le match selon Rfi se jouera à guichetsfermés.P. BAGNINI


SportsFraternité Matin / Samedi 4 - Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> 11• Des prêtres vodouà l’assaut de DrogbaChampionnat La deuxième journée de la Ligue I, qui se disputece week-end, promet déjà des rencontres très disputées.Des chocs en perspectiveTous contre Drogba, pourrait-ondire. Outre le fait qu’il seraopposé à la défense desEcureuils, ce dimanche, unjournal béninois révèle, avec leplus grand sérieux, que ‘’des dignitairesdu culte vodou sont à l’assautde Drogba’’. Et devant les kiosquesà journaux, les populations ont lesyeux écarquillés devant cette«Une» de ‘’Le Meilleur Quotidien’’du vendredi 03 <strong>juin</strong>. Ce journald’<strong>info</strong>rmations générales expliquedans des termes précis que «réunisce 02 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à Agbangnizoun(Zou), des dignitaires de religionstraditionnelles, communémentappelés des dignitaires du cultevodou, ont décidé de soutenir lesEcureuils pour la victoire du Bénin,le 5 <strong>juin</strong> prochain au stade del’Amitié, face aux Eléphants». Une<strong>info</strong>rmation d’autant plus importantepour la population béninoiseque le quotidien rappelle que cesmêmes dignitaires mystiquesavaient été à la base de la défectionde Didier Drogba en octobre 2004dans ce même stade de l’Amitié,lors d’un match entre Eléphants etEcureuils (Eliminatoires Can etMondial 2006). Le journal va plusloin et explique que ces pratiquesmystiques ont toujours eu les effetsescomptés. «En 2005, l’absence deDrogba a été ressentie du côté desEléphants. Et pour cette fois-ci, lesdignitaires du culte vodou entrentdans la danse. Réunis dans unelocalité réputée dangereuse de lacommune d’Agbangnizoun, dans ledépartement de Zou, au lendemainde la Journée nationale de l’arbre,ces dignitaires du culte ont averti.Leur souci, c’est Drogba. Ils ontdécidé de le prendre en compte.C’est pourquoi, ils ont mobiliséleur arsenal contre Drogba et d’autresjoueurs aussi. Mais Drogba estleur priorité», renchérit le journalsous la plume d’un certain B.T. Quine s’arrête d’ailleurs pas à ces précisions.Les propos des prêtres vaudouvont au-delà d’une simpleguerre psychologique. «Dimanche prochain, Drogba sauraque le Bénin est vraiment le berceaudu vodou». Et pourtant, en2005, ce dernier était certes absent,mais les Eléphants avaient battu lesEcureuils à Cotonou (1-0). Un butd’Aruna Dindané sur une passelumineuse de Kalou Bonventure.ADAM KHALILENVOYÉ SPÉCIAL À COTONOUÉchos de CotonouUN TRIO ARBITRAL ALGÉRIEN. C’est un trio algérien qui vaofficier le match Bénin-Côte d’Ivoire. Il s’agit de l’arbitre principalBenouza Mohamed et ses assistants (Meknouss et Ichiali). Les centainesde supporters Ivoiriens qui vont se retrouver dans les travées dustade de l’Amitié auront les yeux tournés vers ce trio arbitral dont l’intégritésera indispensable pour le bon déroulement de la rencontre.LE COMMISSAIRE AU MATCH EST TOGOLAIS. Si les arbitresviennent du nord de l’Afrique, le commissaire au match est issud’un pays voisin du Bénin. Tout l’aspect administratif va donc être faitpar le Togolais Zoumarou Gnonfame.<strong>UNE</strong> SEULE SÉANCE D’ENTRAÎNEMENT POUR LESELÉPHANTS. Après une petite séance de décrassage dans le jardindu Marina Hôtel, ce matin, les Eléphants vont effectuer cet après-midil’unique séance d’entraînement au stade de l’Amitié. Arrivés seulementhier, les joueurs de Zahoui François n’ont que la journée de cesamedi pour faire la reconnaissance du stade de Cotonou.LE RETRAIT DES ACCRÉDITATIONS DE LA PRESSE ÀPORTO NOVO. Pour avoir leur accréditation, les journalistes désireuxde couvrir l’événement devront se rendre ce samedi à Porto Novo.Une ville située à 30 Km de la capitale du Bénin. C’est là-bas que setrouve le siège de la fédération béninoise de football. C’est aussi danscette ville que sont confectionnés les badges d’entrée au stade.Dans la poule A, après sacourte victoire aux dépendsde la Société omnisports del’Armée (1-0), l’AsecMimosas se déplace à SanPedro pour y croiser le fer avec leSéwé Sport. Un déplacement quel’on peut qualifier de périlleux, car,sur leurs installations du stadeAuguste Denise, les Portuaires sontdifficiles à manœuvrer. A preuve,lors de l’exercice écoulé, tous lesprétendants ou presque au titre, àdéfaut d’une défaite, ont étécontraints au nul.Face à une formation du Séwé à larecherche de sa première victoire dela saison, les poulains de SébastienDésabre pourront-ils se sortir d’affaire?Match de feu en perspective.Battue (1-0) pour son entrée en licepar l’Asec, la Société omnisports del’Armée tentera de se relancer dansla compétition devant l’USCBassam. Mais à la vérité, la tâchede Kadjo Boris et de ses coéquipierss’annonce des plus ardues. Après lenul obtenu devant San Pedro, lesinsulaires ont à cœur de se racheter.«Nous ne devons plus faire de fauxpas. En tout cas, nous irons àYamoussoukro pour vendre chèrementnotre peau », prévient SarakaNorbert, l’entraîneur de l’USCBassam.Pour la 3 e et dernière rencontre decette poule où Issia est exempt, leHommageVainqueur de la 1 e édition de laSuper Coupe Houphouët-Boigny, la Jeunesse Clubd’Abidjan Treichville a étécélébrée hier par le conseilmunicipal de ladite commune.La cérémonie qui a eu pour cadre lasalle de mariage de la mairie a étémarquée par la présentation du trophéeremporté devant l’Asec àAmichia François Albert, le premiermagistrat de ladite commune. Lesdirigeants des Rouge et blanc ontsaisi cette occasion pour saluer lesefforts consentis par les autoritésmunicipales en vue de la bonne marchedu club. «Monsieur le maire, aunom du président Adou Nangon,Stade d’Abidjan, accroché (0-0) lasemaine derrière par l’équipe deMme Ginette Ross, reçoit AdzopéFC, le promu. Un saut dans l’inconnupour les deux équipes qui se rencontrentpour la première fois. Ausortir de ce match qu’Adzopé FCplace sous le signe de la « révolte» qui des présidents Abi Richmondet Eric Monnet aura le sourire auxlèvres ?Dans la poule B, les rencontres promettentégalement des étincelles.L’Africa qui occupe la premièrepermettez-moi de vous traduiretoute notre reconnaissance pourl’aide que vous apportez à la Jcat.Cette saison, nous maintenons nosambitions. A défaut d’être champion,nous visons une place africaine.Vous pouvez compter sur nous», aindiqué Abou Cissé, le présidentdélégué. Avant de conclure:«Aujourd’hui, nous vous demandonsun siège pour le club àTreichville et nous souhaitons unehausse de la subvention de 18millions de francs que vous apportezà l’équipe».Heureux de l’insigne honneur fait àla commune par le club créé en1932 et ressuscité le 29 mars 1992,PHOTO: BOSSON HONORÉDiabaté Samba et ses coéquipiers du Stella espèrent obtenir une victoireaux dépens de Ouragahio après leur sortie ratée de la première journée.place à la suite de sa victoire (1-0)sur Ouragahio sera face auDenguelé d’Odienné. Un duel enperspective entre deux équipes quine se sont jamais fait de cadeau. LesAiglons poursuivront-ils sur leurlancée devant un adversaire qui leura toujours posé des problèmes ?Les matchs Stella-Ouaragahio,Jeunesse Club d’AbidjanTreichville-Asi d’Abengourou nemanquent tout aussi pas d’intérêt.DIALLO MOHAMEDAmichia François célèbre la Jcat et promet un siègeLes joueurs de la JCAT, heureux d’avoir gagné la coupe Houphouët-Boigny, ont reçu les honneurs du Conseil municipal de Treichville.Amichia François, au nom duconseil municipal et de la populationde Treichville, a félicité etremercié les dirigeants, les membresde l’encadrement technique, lesjoueurs pour leur sacre. Une performancequi, soutient-il, prouve lesérieux des dirigeants de la Jcat. «Nous sommes fiers de vous pour laqualité du travail abattu pour lagrandeur de notre commune. Jevous rassure qu’en plus de la reconductionde la subvention de 18millions que nous reverrons à lahausse la saison prochaine, le clubsera très bientôt doté d’un siège icimême à Treichville. Pour dire que lamairie sera toujours à vos côtésPoule ASamediStade-Adzopé (15h30)Parc des Sports de TreichvilleDimancheSoa-Bassam (15h30)stade municipalde YamoussoukroSewé-Asec (15h30)San PedroIssia exemptPoule BProgrammedes rencontresSamediAfrica-Denguelé (15h30)ChamprouxDimancheStella-Ouragahio (15h30)ChamprouxJcat-Asi (15h30)Parc des sportsAFAD exemptPHOTO: BOSSON HONORÉpour la bonne marche de la Jcat »,a-t-il souligné.L’ex-ministre de la Jeunesse et duSport a mis à profit cette rencontrede célébration de l’excellence pourlancer un appel à tous les opérateurséconomiques. Il les a invités à s’invertirdans la vie du plus vieux clubde Côte d’Ivoire, afin qu’il devienneun grand club qui portera très haut leflambeau du football ivoirien sur lecontinent. «Dans les jours à venir,une grande fête pour magnifier lesjoueurs et les présenter officiellementà la population de Treichvillesera organisée.», a clos ses propos,Amichia François.DIALLO MOHAMED


12Le journal de la réconciliationFraternité Matin / Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Conseil des ministres Après la première réunion présidée par le Chef de l’État, le Premier ministreGuillaume Soro a animé un point de presse et défini les priorités du gouvernement.“ Nous ne sommes plus dans un schéma de répartition de portefeuilles ministériels ”Le Premier ministre, GuillaumeSoro, a expliqué hier, à l’issuedu premier Conseil des ministresdu gouvernement du 1 er<strong>juin</strong>, les raisons de l’absence duFront populaire ivoirien (Fpi) d’uneéquipe censée regrouper toutes lesforces politiques significatives dupays. Alors qu’il avait pris attacheavec Mamadou Koulibaly, le présidentpar intérim du parti de LaurentGbagbo, pour l’<strong>info</strong>rmer de l’intentiondu Président de la Républiquede l’associer au gouvernement, il areçu un courrier selon lequel « leFpi considère que sa place est dansl’opposition républicaine », précisantque « c’est justement cettefaçon de procéder qui avait conduità l’inertie et à son échec ».Selon le Premier ministre, égalementministre de la Défense, lePrésident Alassane Ouattara aregretté, en Conseil des ministres,que « le Fpi n’ait pas saisi la maintendue en vue de sa participation augouvernement ». Une absence quelui-même, en tant que chef du gouvernement,regrette également.Cependant, Guillaume Soro a prissoin, avant d’en arriver à la défectiondu Fpi, de préciser les conditionsdans lesquelles la formationdu gouvernement est intervenue. «Il faut que les choses soient claires: le 28 novembre 2010, un Présidentde la République a été démocratiquementélu. Il lui revient, conformémentà notre Constitution, denommer un Premier ministre qui luipropose un gouvernement. Nous nesommes plus dans le cadre del’Accord politique de Linas-Marcoussis qui avait prévu une cléde répartition des portefeuillesministériels entre des formationspolitiques ; c’est terminé », a-t-ilasséné.Il a rappelé que la volonté duPrésident de la République de formerun gouvernement d’union estnée des conditions difficiles dansLe premier Conseil des ministresprésidé par le Président dela République, AlassaneOuattara, au Palais présidentielau Plateau, s’est tenu hier vendredi3 <strong>juin</strong>. Un jour de pluie qui aarrosé tout Abidjan dès les premièresheures. Une pluie qui a créé denombreux embouteillages danspratiquement toute la capitale économique.Mais cela n’a pu empêcherles membres du nouveau gouvernementd’être à l’heure au premierConseil des ministres. Laréunion qui s’est tenue dans uneambiance détendue et bon enfant.Il est 9 h 14 quand le service decommunication de la Présidencedemande aux photographes etcameramen de quitter la petite sallejouxtant le parking où ils sont avecles journalistes, pour se poster àl’entrée du bâtiment principal (quiva accueillir la réunion). Histoirede pouvoir faire les photos et capterles images des ministres dontl’arrivée est certainement imminente.Mais les journalistes qui ontaussi besoin de voir les membreslesquelles s’est effectuée la transmissiondu pouvoir, au lendemaindu second tour de l’élection présidentielle.« Le Président a considéréque pour renforcer la réconciliationentre les filles et les fils de laCôte d’Ivoire, il fallait ouvrir sonéquipe aux forces politiques qu’iljuge utile d’associer dans le cadred’un gouvernement d’union. C’estde sa seule responsabilité et celarelève d’une volonté politique », aaffirmé le Premier ministre.Gouvernement pléthorique?Les Ivoiriens sont exigeantsRéagissant aux critiques portéescontre le nombre jugé pléthoriquedes membres du gouvernement,•Ambiance bon enfantTous les membres du gouvernement, conduits par le Premier ministre Guillaume Soro, se sont retrouvés autour du Président Alassane Ouattara,pour le premier Conseil des ministres. (PHOTO: SYLLA YACOUBA).du gouvernement et surtout lePrésident de la République arriverne peuvent attendre. Ils se déportentdonc tous à l’entrée du principalbâtiment et expliquent leurbesoin au service de communicationqui, du reste, ne fait pas de difficulté.9 h 15. Une voiture s’immobilise etle ministre de l’Agriculture,Mamadou Sangafowa Coulibaly,en descend. Il est le premier ministreque les journalistes voient arriver.Comme si c’était programmé,les autres suivent à un rythmeeffréné : Albert Mabri Toikeusse(ministre d’Etat, ministre du Planet du Développement), AdamaBictogo (Intégration africaine),Souleymane Coty Diakité(Communication), KandiaKamissoko Camara (Educationnationale), Daniel Kablan Duncan(ministre d’Etat, ministre desAffaires étrangères), AhoussouJeannot (ministre d’Etat, garde desSceaux, ministre de la Justice) etRaymonde Goudou Coffie(Famille, Femme et Enfant). PaulGuillaume Soro a estimé que lesIvoiriens sont exigeants. « Noussortons d’une crise. Donc il étaittout à fait normal que le gouvernementait cette taille », a-t-il justifié,trouvant le nombre de 36 assez raisonnablecomparativement à d’autrespays. « Nous sommes à 36membres. Ce n’est pas la premièrefois que je me soumets à l’exercicede la formation d’un gouvernement.Je ne vois pas ce qu’il y a d’excessifici. Quand nous sortions deMarcoussis, nous étions à plus de40 ministres. Ensuite, quand noussortions de Ouaga, nous étionsautour de 34 ministres. Le gouvernementdoit se mettre au travail.Vous voulez des résultats, nous vousen donnerons », a-t-il tranché.Koffi Koffi (délégué auprès duPremier ministre chargé de laDéfense), lui, arrive à pied, en provenancede la Primature. Il surprendpratiquement les chasseursd’images.9 h 30. La voiture de commandementdu Président de laRépublique (un 4x4) dotée d’undrapeau, accompagnée d’unimpressionnant cortège, s’immobiliseà l’entrée principale du Palaiset Alassane Ouattara en descend.«Pour un Conseil prévu pour 10 h,il est déjà là !», s’étonne un journaliste.«Avec lui, l’heure, c’estl’heure», lui répond un autre.«Gare aux ministres qui vont veniren retard. Ils vont être jugés inaptespour la mission», plaisante unautre. Accueilli par le Secrétairegénéral de la Présidence, AmadouGon Coulibaly, le Chef de l’Etatserre des mains ici et là et monte àson bureau.Cinq minutes après, soit à 9 h 35, leballet des ministres reprend avecMathieu Babaut Darret (Ex-Combattants et Victimes de guer-Le Premier ministre a cependantadmis que cinq femmes sur trentesixministres, « ce n’est pas assez» et qu’il est important de « fairedes progrès ». Il a tout de mêmepris soin d’expliquer que, si les chosesen sont là, ce n’est pas faute d’avoiressayé de nommer plus de femmesau gouvernement. « LePrésident a insisté pour que nouspuissions proposer plus de femmes.J’ai moi-même insisté sur ce pointégalement, mais cela n’a pas étéfacile », a dit le chef du gouvernement.Il ressort de ses explicationsqu’il a fait avec les noms qui lui ontété communiqués par les formationspolitiques, malgré son insistanceet celle du Chef de l’Etat àrespecter l’équilibre des genres. Ilre). Il est suivi de Nialé Kaba(Promotion du logement), MauriceKouakou Bandama (Culture etFrancophonie), Bruno NabagnéKoné (Poste et Technologies del’<strong>info</strong>rmation et de la communication),Dagobert Banzio(Commerce), Kouassi Adjoumani(Ressources animales et halieutiques),Sidiki Konaté (Artisanat etPromotion des Pme) et AlainMichel Lobognon (Promotion de laJeunesse et Service civique). Cesdeux derniers ministres sont arrivésdu côté de la Primature, à pied.Puis suivront Sanogo Mamadou(Construction, Assainissement etUrbanisme), Charles Koffi Diby(Economie et Finances), qui estégalement arrivé à pied au Palais,Gaoussou Touré (Transports),Adama Toungara (Mines, Energieet Pétrole), Albert Flindé(Enseignement technique etFormation professionnelle),Gilbert Koné Kafana (ministred’Etat, ministre de l’Emploi, desAffaires sociales et de laSolidarité), Thérèse Aya N’Dri-s’est toutefois engagé à faire ensorte que les choses aillent s’améliorant.Les trois prioritéset la Charte d’éthiqueet de déontologieFaisant le compte-rendu du Conseildes ministres de ce vendredi 3 mai,le Premier ministre a indiqué que laréunion avait consisté, pour lePrésident de la République, à fixerles grandes orientations du travailgouvernemental, orientations qui sedéclinent en trois grandes priorités.La première est la réconciliationnationale, dont Alassane Ouattara afait le chantier le plus important deYoman (Santé, Lutte contre leSida), Ibrahima Cissé Bacongo(Enseignement supérieur etRecherche Scientifique) et DossoMoussa (Industrie).9 h 47. Le Premier ministre, ministrede la Défense, Guillaume Soro,arrive de la Primature à pied. Ilmonte au bureau du Chef de l’Etatet en redescend quelques minutesplus tard.9 h 50. L’arrivée des ministres reprendà un rythme plus effréné :Rémi Kouadio Allah(Environnement et Développementdurable). Il arrive aussi à pied, ducôté de la Primature. SuivrontClément Boueka Nabo (Eaux etForêts), Anne Désirée Ouloto(Salubrité urbaine), à pied,Gnénéma Coulibaly (Droits del’Homme et Libertés publiques) etGnamien Konan (Fonctionpublique et Réformes administratives).Il est 9 h 55.10 h 02. Comme pour dire quel’heure de la réunion a sonné, le«tambourinier du Palais»,Dakoury, déchire l’atmosphèresa gouvernance. La deuxième est lareconstruction nationale après,selon les mots du Premier ministre,« cette longue traversée du désert» qu’a connue le pays. Enfin, lasécurité pour tous, qui comprendnotamment la restructuration et laréunification de l’armée.Le Conseil a également porté sur leprogramme d’urgence du Présidentde la République et sur une Charted’éthique et de déontologie à l’usagedes membres du gouvernement.Une Charte dont la mise en place aété annoncée, selon GuillaumeSoro, par le Chef de l’Etat luimême.Le Premier ministre n’a,cependant, pas donné plus de précisionsur cette directive présidentielle.« Le Président de la République ademandé au gouvernement de semettre immédiatement au travail. Ila demandé de l’action plutôt quedes discours et souhaité que, rapidement,l’équipe puisse donner desréponses aux préoccupations duquotidien de tous les citoyens », arévélé le chef du gouvernement.Pour lui, l’équipe qu’il dirige se doitd’ouvrir « une nouvelle page del’histoire de notre pays » et faire ensorte que « la Côte d’Ivoire redeviennela grande Côte d’Ivoire quenous avons connue par le passé,une Côte d’Ivoire qui tourne le dosaux querelles et est résolumentengagée sur la voie du développement». Les premiers signes decette Côte d’Ivoire là, a-t-il promis,seront perceptibles « dans les prochainsjours ».Au total, Guillaume Soro a indiquéque le changement promis par lePrésident de la République deviendraincessamment une réalité, assurantdisposer d’une « très bonneéquipe » pour conduire ledit changement.CYPRIEN TIESSÉavec quelques sons. A 10 h 05, lePrésident Alassane Ouattara descendde son bureau et fonce dans lasalle du Conseil des ministres.Mais avant, il reçoit les honneursde la garde rouge à l’entrée de lasalle. Au même moment, s’immobilisela voiture du ministre d’Etat,ministre de l’Intérieur, HamedBakayoko. Il rejoint ses collèguesdans la salle de réunion à pas decourse. En dehors de lui, tous lesmembres du gouvernement sontarrivés détendus, souriants.Certains ont même eu le temps desaluer des journalistes ou autrespersonnes avant d’entrer en salle.10 h 39. Le Chef de l’Etat ressortde la salle du Conseil et regagneson bureau à l’étage. Quelquesinstants après, soit à 10 h 50, il enredescend pour la photo de famille.Après cette séance de photos, lechef du gouvernement, GuillaumeSoro, anime un point de presse etregagne son bureau à la Primature.Le Président Ouattara, lui, ne quitterale Palais qu’à 12 h 00.PASCAL SORO


Le journal de la réconciliationFraternité Matin / Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>13Conseil des ministres Après la réunion, des membres du gouverment se sont confiés à la presse. Tandisque des populations interrogées par Fraternité Matiny sont allés de leurs commentaires.L’engagement collectif du gouvernementGILBERT KAFANA KONÉ(ministre d’Etat, ministre del’Emploi, des Affaires sociales et dela Solidarité):«Apporter la réponseaux préoccupationsdes Ivoiriens»BRUNO NABAGNÉ KONÉ(ministre de la Poste et desTechnologies de l’Information et dela Communication):« Donner de l’espoiraux Ivoiriens »NIALÉ KABA(ministre de la Promotion du logement):“ Combler le déficiten logement ”AHOUSSOU JEANNOT(ministre d’Etat, Garde des Sceaux,ministre de la Justice):«Mettre finà l’impunité»actes quand on les pose, surtoutceux qui portent atteinte à la viehumaine. L’ancien Président étaitresponsable des miliciens, de laGarde républicaine. Il aura à répondrede cela. Le dossier est en cours.CLÉMENT BOUÉKA NABO(ministre des Eaux et Forêts)« Nous seronsà la hauteur »HAMED BAKAYOKO,(ministre d’Etat, ministre del’Intérieur)« Nous avons de grandsdéfis sécuritaires »PHOTO: BOSSON HONORÉLes exigences du Président de laRépublique par rapport à l’applicationde son programme de gouvernement,l’attente des Ivoiriens sontgrandes. Les Ivoiriens attendentbeaucoup de ce gouvernement etnous sommes engagé à faire ensorte qu’ils ne soient pas déçus. Latâche est immense mais exaltante.Nous sommes engagé, sincère etprêt à apporter la réponse aux préoccupationsdes Ivoiriens. Vu l’étatdans lequel le pays se trouve, il y ades priorités un peu partout. Maisdisons que la réconciliation, lareconstruction et la sécurité sont lesprincipales évoquées par lePrésident de la République. Et cesont elles qui constituent le pilier denotre action.Je mesure la responsabilité qui est lamienne. Vous savez la situation dupays. Nous arrivons à un momentdifficile et il faut rapidement montrerdes résultats. Il faut rapidementdonner de l’espoir aux Ivoiriens.Vous savez, notre travail est un travailpour le bien-être des Ivoiriens,pour leur bonheur. C’est essentiellementun travail de construction, dedéveloppement. Cela nécessitebeaucoup d’argent, d’énergie, dedétermination, de la vision. Avecl’équipe en place, on pense avoirtout cela.Je ne donnerai pas de chiffres, maisl’on peut dire que les besoins sontévalués à environ dix mille logementssupplémentaires par an. Ledéficit est important et il est doubléd’un problème qui est que la majoritéde ceux qui sont dans le besoinn’a pas les ressources nécessairespour accéder à un logement décent.Le Président Alassane Ouattara,lors de sa campagne électorale, s’estengagé à prendre les dispositionsfinancières et législatives nécessairespour que le plus grand nombredes Ivoiriens puisse accéder à lapropriété. C’est à cela que nousallons nous atteler.On va se mettre au travail pour quela Justice avance. Je n’ai aucuneappréhension. Nous pensons queles choses sont mises en place, lesinfrastructures et les hommes ; lesmagistrats sont là. Les dossiersavancent très bien et nous allonscontribuer à mettre fin à l’impunité.Le Président a mis l’accent sur labonne gouvernance. Il y aura uncode de l’éthique pour les membresdu gouvernement. Cela veut direque chacun de nous a le devoir etl’obligation de travailler honnêtement,de faire attention aux bienspublics, de bien les gérer pour lebonheur des Ivoiriens.A propos de l’ancien Président(Laurent Gbagbo), nous savonstous que ce Palais présidentiel a étéun mouroir, un lieu d’exécution.Alors, il faut bien répondre de sesJe voudrais dire merci au Présidentde la République qui a placé saconfiance en nous. Mes priorités,c’est d’abord la réconciliation desIvoiriens, ensuite la sécurité. Nousavons de grands défis à relever. Auniveau du travail, les difficultés sontnombreuses, l’invasion des forêtsclassées, des parcs, mais je penseque nous serons à la hauteur.Nous avons de grandes ambitions,de grands défis sécuritaires.La sécurité, c’est la porte d’entréede toutes les questions, la ported’entrée de la reconstruction. S’iln’y a pas de sécurité, il n’y aurapas la confiance ; s’il n’y a pas laconfiance, les bailleurs de fonds,les investisseurs privés ne serontpas au rendez-vous de la reconstruction.J’ai donc pleine conscienceque nous devons tout fairepour qu’en Côte d’Ivoire, il fassebon vivre. Nous devons tout fairepour que les tracasseries et le racketcessent. C’est un engagement,un combat que nous devonsmener, quelles que soient les difficultés.Je pense que les Ivoiriensont droit à la liberté. tre libre,c’est pouvoir se lever le matinsans angoisse, sans peur de rencontrerun policier, sans peur decroiser des bandits. Ce sont degrandes ambitions que nousdevons pouvoir réaliser pour lebonheur des Ivoiriens.PROPOS RECUEILLISPAR CYPRIEN TIESSÉET PASCAL SORO• Attentes et espoirs de la populationYAO KOUAKOU CRÉPIN,(Technicien électromécanique)«Nous attendons beaucoupde ce gouvernement»La Côte d’Ivoire revient de loin.Nous sortons donc d’une situationextrêmement critique. En conséquence,nous devons faire l’effortd’accepter le gouvernement qui aété proposé à l’ensemble desIvoiriens. Il y a certes des imperfections.Mais, nous devons l’accepterpour la paix. Il appartient à ce gouvernementde travailler pour résorberle problème du chômage. Nousattendons beaucoup de ce gouvernement.ZAMBLÉ BI TAH ROGER(Ouvrier)«Les femmes méritentplus de places»Mon parti, le Front populaire ivoirien(Fpi), n’est certes pas dans l’équipe,mais il faut soutenir, au nom de lapaix, ce gouvernement qui a été misen place par le Chef de l’Etat,Alassane Ouattara. Nous devons l’aiderà aller de l’avant. Cependant, je nesuis pas d’accord avec le nombre defemmes dans ce premier gouvernementaprès la chute de mon parti.Nous pensons que les femmes méritentplus de places.FRANCINE ASSÉKÉ DESFLEURS(Secrétaire de direction)«Que le Fpi entre auprochain gouvernement»La formation de ce gouvernementmontre bien que le pays est en marcheet que tout commence à se normaliser.En ce qui concerne le nombrede femmes dans le gouvernement,pour un début, je pense qu’iln’y a pas à rougir pour l’instant.Puisque après les élections législatives,il y aura la formation d’un autregouvernement. Par contre, ce quej’ai trouvé déplorable, c’est l’absencedu Fpi. Je pense qu’au nom de laréconciliation, les responsables dece parti doivent accepter de participerau prochain gouvernementaprès les législatives. Je souhaitecela vivement.TUO PIENAN(Conseiller pédagogique)«Les femmes ont étélésées»C’est un bon gouvernement quej’applaudis des deux mains. Saformation signifie que de plusen plus, on tend vers la sortie decrise. Mais il faut dire que dansl’ensemble, les femmes ont étélésées. Elles étaient pourtant àl’avant-garde de la lutte pour lalibération de la Côte d’Ivoire.Je souhaite que le prochain gouvernenemten tienne compte.Par ailleurs, nous sommes entrain de sortir d’une situationdifficile, il est donc bon de faireen sorte que tous les enfants dece pays se sentent concernés partoutes les grandes décisions quisont prises. Le Fpi n’est pasprésent dans ce gouvernement,ils ont peut-être leurs raisons etil ne faut pas leur en vouloir.C’est une équipe qui est suffisammentétoffée pour laréconciliation et la reconstructiondu pays. Il est vrai que lenombre de 36 ministres surprendplus d’un. Mais je pensequ’il y a beaucoup de paramètresqui ont motivé le Présidentde la République et le Premierministre à faire un gouvernementde 36 personnes. Parexemple prendre un peu plus depersonnes pour contenter sansdoute toutes les couches sociales.ABDOULAYE AMBOTIBÉ(Couturier)«Un pas de plus versla sortie de crise»La formation du gouvernementmontre que nous venons de franchirun autre pas pour aller vers lafin de la guerre.Toutefois, je voudrais profiter devotre journal pour lancer un importantmessage à tous les Ivoiriens.Nous sommes 20 millions d’habitantsen Côte d’Ivoire, tout lemonde ne peut pas entre ministre.Qu’on laisse tous ceux qui ont étéappelés travailler pour la réconciliationet la reconstruction du pays.Après tout ce qu’on vient de subirpendant la crise post-électorale,j’invite tous les habitants de cepays à travailler main dans la main.C’est pourquoi je lance un appelaux partisans de l’ancien PrésidentLaurent Gbagbo, afin q’ils viennenteux aussi prendre part à lareconstruction de la Côte d’Ivoirenouvelle. Que chacun joue sa partitionet ce sera le début de laréconciliation.GBOTA NESTOR(Gérant de cabine cellulaire)«Je déplore l’absencedu Fpi»Le fait d’avoir un gouvernement estsalutaire. Seulement, je déplorel’absence du Fpi. Pour moi, il fauttout faire pour ne plus qu’il y ait deconflit dans ce pays. Qu’aucunepersonne ne vienne plus nous parlerd’exclusion, de vengeance. Si nousentrons dans ce cercle vicieux, nousne nous en sortirons pas. C’estpourquoi il faut continuer de discuteravec toutes les forces politiquesdu pays. Ceci étant, le peuple pourramieux les ministres juger lorsqu’ilsvont poser des actionsconcrètes sur le terrain.PROPOS RECUEILLISPAR DIALLO MOHAMEDISSA T. YEOET ALFRED KOUAMÉ


14Crise à l’OuestLe Journal de la réconciliationFraternité Matin / Samedi 4 - Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Une délégation composée de diplomates et de représentants d’agences humanitaires a séjournéle 31 mai et 1 er <strong>juin</strong> dans la région du Moyen Cavally, pour se rendre compte de la vie des populations locales.Des diplomates s’imprègnent de la réalité surle terrainDe Toulepleu à l’extrême ouestà Duékoué, ville carrefour,symbole de complexité ivoirienne.Une forte délégationd’ambassadeurs et de représentantsdes agences humanitairesdes Nations unies a, pendant 48heures, sillonné la région meurtriedu Moyen-Cavally du 31 mai au 1er<strong>juin</strong>, à l’initiative du bureau ducoordonnateur humanitaire del’Onuci, M. N’Dolamb Ngokwey.Bravant ainsi l’insécurité endémique,les routes rocailleuses sousla pluie pour aller s’imprégner de lasituation de cette zone et apporterl’espoir aux populations.La délégation conduite par le coordonnateurhumanitaire était composéenotamment de l’ambassadeurde la République d’Afrique du Sud,S.A au capital de 4.002.935.000 CFA R.C : ABIDJAN N° CI - ABJ -1965 - B 4254Tel.: (225) 21.75.75.75 - Fax : (225) 21.25.45.65 - 01 BP 1289 ABIDJANAVIS DE CONVOCATIONMesdames et Messieurs les actionnaires de la société SIFCA SA sontpriés de bien vouloir assister à l’Assemblée Générale Ordinaire deladite société qui aura lieu :Le vendredi 17 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>, à 10 HeuresAu Siège social, Boulevard du Havre, Zone PortuaireA l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :1. Lecture et approbation du rapport du Conseil d’Administrationà l’Assemblée sur l’exercice 2010,2. Lecture et approbation du rapport Général des Commissairesaux Comptes sur l’exercice 2010,3. Lecture et approbation du rapport spécial des Commissairesaux comptes sur les conventions visées aux articles 438 etsuivants de l’Acte Uniforme OHADA sur les sociétés commercialeset du GIE,4.Approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010,5. Approbation du Rapport Spécial,6. Affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2010,7. Quitus aux Administrateurs et aux Commissaires aux Comptes,8. Renouvellement du mandat de quatre (4) Administrateurs,9. Questions diverses,10. Pouvoirs à conférer.Le droit de participer à l’assemblée générale mixte est subordonnéà l’inscription préalable de tout actionnaire sur le registre des actionsnominatives de la société, au moins 5 jours avant la tenue de laditeassemblée.Tout actionnaire peut se faire représenter à l’assemblée générale mixtepar un mandataire de son choix, muni d’une formule de pouvoir dont unexemplaire est tenu à disposition au siège social de la société.Tout actionnaire peut exercer son droit de communication commeprévu aux articles 525 et suivants, 622 et 674 de l'Acte uniforme Ohadaportant Droit des Sociétés commerciales et du GIE.Le Conseil d'AdministrationSon Excellence MmeNtombizodwa M. Lallie, de l’ambassadeurde la République populairede Chine, S.E M.Wei Wenhua,de la République démocratique duCongo, M. Isabelle Iboula, du chargéd’affaires de l’ambassade duCanada Saleh Bendaoud, duconseiller de coopération de l’ambassadede France, Alain Demaison,du conseiller des affaires étrangèresde l’Ua, M’Boundzi Marie, du 1erconseiller de l’ambassade de laCorée, Kang Yook Sik, des représentantsde Unhcr M. JacquesFranquin, du Pam, Alain Cordeil, del’Unicef, Mme Cristina de Ruin,de la Fao, M. Luc Genot, coordonnateurdes opérations d’urgence, del’Oms, Dr Juma MohamedKariburyo, administrateur programmeVih-sida et tuberculose.La première localité à recevoir ladélégation a été la ville deToulepleu. Sa position géographique,du fait de sa proximité avecle Liberia voisin, en a fait un théâtredes opérations dans la crise armée.Le préfet du département, DiarraKarim, à l’occasion de la rencontreavec les diplomates, a présenté brièvementla situation sécuritaire,Guenneyo épouse TroaAugustine, Conseiller économiqueet social, s’est éteinte àAbidjan le 11 mai dernierdans sa 48 e année des suitesd’une courte maladie occasionnéepar les effets collatéraux du conflitarmé que le pays vient de subir. Ellea été inhumée hier après-midi aucimetière de Williamsville en présenced’un monde fou composé deses collègues, ses amis et parentsinconsolables. Mais, avant cetteétape fatidique de l’ultime séparationd’avec le monde des vivants, ladéfunte dont le corps a transité parle Conseil économique et social(Ces), institution qu’elle servait, aeu droit à l’hommage de ses collèguesavec à leur tête, le nouveauprésident du Ces, M. Marcel ZadiKessy qui avait à ses côtés l’ancienprésident, M. Laurent Dona-Fologo.Intense moment d’émotion et dedouleur tant dans la cour de l’institutionque dans la salle des pas perdusoù la dépouille est arrivée auxenvirons de 11 h. Inclinaison desplus hautes autorités devant le cercueilcouvert du drapeau national,piquets d’honneurs, et oraison funèbreont constitué l’essentiel de lacérémonie d’hommage. L’élogefunèbre a été fait par M. Jean AlbertAgbré, le chef hiérarchique de ladéfunte. Lequel dépeint la défuntecomme ayant été une femme affable,pleine de vie, sociable convivialeet prompte à servir pour les bonnescauses. Toujours l’air joviale etsociale et humanitaire. Selon lui, lasituation sécuritaire s’est considérablementaméliorée, 1/3 de la populationest retournée chez elle. «Nousconstatons de moins en moins desexactions dues aux difficultés de laforce naissante. L’hôpital n’existeplus que de nom. L’école n’a toujourspas repris, du fait de l’absencedes parents… Des populationsviennent prendre des vivres etretourner au Liberia», a-t-il dit ensubstance. «Votre présence estd’une importance capitale car ellenous rassure. La priorité des populationsest la nourriture, la sécurité,la santé et le logement», a-t-il poursuivi,avant de révéler que desLibériens et des miliciens empêchentdes déplacés de revenir chezeux.A la suite du préfet, OuloboMarcellin a énuméré les difficultésauxquelles font face les populations.Le coordonateur humanitairea rassuré le préfet et les habitants deToulepleu quant au soutien de lacommunauté internationale. Dansson exposé, le commandant dudétachement des Casques béninoisa souligné les difficultés de la sécurisationde la frontière, du fait descourtoise dans ses rapports avec lesautres, Mme Troa Augustin restera àjamais le prototype de femme battante,et de militante engagée pourle développement et pour le bienêtresocio-économique, tant individuelque communautaire. Femmepolitique Troa Augustine a été unefigure de proue du Parti ivoirien destravailleurs (Pit) dont elle étaitmembre du comité central et secrétairechargée à l’organisation aubureau national des femmes.L’orateur qui a retracé le parcoursDémarrées le jeudi 2 <strong>juin</strong> àBouna, les auditions des personnalitésplacées en résidencesurveillée à Bouna qui sesont déroulées à huis clos, ontpris fin, hier, vendredi. La phasedes auditions du jeudi a concernéun groupe de quatre personnes dontle président du Front populaireivoirien (Fpi), Pascal AffiN’Guessan et le fils du Présidentdéchu, Michel Gbagbo. Si le jeudi,les auditions ont duré de 13h à 21havec plus de six heures consacréesà M. Affi N’Guessan seulement,hier vendredi, les trois personnesrestantes ont été entendues de 11h àplateaux forestiers denses et la nonmaîtrisedes mouvements liée à laporosité de la frontière. «Les forêtsservent de caches d’armes. La présencedes milices dans ces junglesmenace la sécurité de la ville», a-tilsouligné. Le coordinateur humanitairea assuré les populations et lepréfet de l’intérêt particulier qu’accordela communauté internationaleà les aider. Après avoir visité lequartier Toulepleu village totalementincendié, la délégation a assistéà la distribution de vivres auxpopulations par le PAM. Cap a étéensuite mis sur la commune de Péhéoù 249 maisons ont été détruites.Même doléances et même soutiende la délégation. On assiste encoreaux distributions de vivres par lePam dont le représentant est fortementovationné. Sur l’axe menant àBlolequin, la délégation a pu constaterde visu l’étendue des destructions.Tous les villages ont étéincendiés et abandonnés aux reptilesou à des animaux domestiquesdevenus sauvages. Ce climat apocalyptiquen’a laissé personne indifférent.SAINT-TRA BICORRESPONDANT RÉGIONALDeuilL’hommage du Conseil économiqueet social à M me Troa Augustineprofessionnel de sa défunte collaboratrices’est, la voix étreinte de douleur,interrogé: «Que peut signifierpour nous, la mort de cette amie,cette collègue qui n’aspirait qu’àvivre discrète, heureuse et longtemps?Que nous cache une tellemort?» Pour le porte-parole du Ces,la mort de Mme Troa Augustinecomme de celle de tant d’autres personnesdu même registre, «se présentecomme une absurdité suprême».LANDRY KOHONAuditionPascal Affi N’Guessan et sescamarades détenus entendus14h. Selon des indiscrétions, lesauditions se sont déroulées defaçon relaxe et les détenus avaientmoral au beau fixe, à l’exceptiond’un qui souffrirait de diabète.Notons que les auditions sont dirigéespar le procureur de laRépublique, Simplice Koffi, assistédu substitut du procureur près lasection du tribunal de Bouna,Traoré Diaténé. Sept avocats commispour la défense étaient aussiprésents aux côtés des sept détenusdans les locaux de la prison civilede Bouna.ISSA T. YEOSOURCE: ONUCI FM


Le journal de la réconciliationFraternité Matin / Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>15Réconciliation Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation a reçu , hier, à Yamoussoukrocent soixante cinq chefs des différents villages de Gagnoa venus lui faire part de leur adhésion au processus en cours.Le peuple Bété reconnaît Alassane Ouattara comme le Président de la RépubliqueEn recevant hier à la salle desfêtes de la mairie deYamoussoukro, les 165 chefsdes différents villages deGagnoa, appartenant aux 15cantons et aux 10 sous-préfectures dela région du Fromager, Premierministre Charles Konan Banny, choisipar le Président Alassane Ouattarapour réconcilier les Ivoiriens, a voulucette rencontre pleine de symboles.Commencer sa difficile mission depaix auprès de son grand-père, le présidentFélix Houphouët-Boigny.Mais surtout, commencer avec lespopulations de Gagnoa, cette régionjumelée depuis 1983 avecYamoussoukro, et d’où est originairele président Laurent Gbagbo. En présencedes chefs charismatiques deBouaké dont le prince Akpô deSakassou, de quelques-uns du grandnord et de Yamoussoukro venusassister à cette rencontre, M. GbiziéLambert, chef du village deTchédjélé, désigné comme porteparolede la chefferie venue deGagnoa, a indiqué que deux pointsimportants justifient leur déplacementà Yamoussoukro.Comme l’a expliqué le chef Gbizié,le peuple Bété de Gagnoa, comme unseul homme, a décidé d’effectuer levoyage de Yamoussoukro poursaluer et féliciter leur frère CharlesKonan Banny qui vient de bénéficierde la confiance du PrésidentAlassane Ouattara avec sa nominationcomme président de laCommission Dialogue, Vérité etRéconciliation. Mais surtout pourdemander à leur frère qui a la lourderesponsabilité de ramener la paixentre les Ivoiriens, d’intercéderauprès des nouvelles autorités afinque les exactions sur le peuple Bétéc e s s e n t .En effet, pour le porte-parole, M.Gbizié Lambert, les élections de2010 étaient censées apporter la paixaux Ivoiriens, de tous les partis politiqueset groupements, d’autant queles candidats avaient décidé de rejetertout recours à des comportementsde nature à porter atteinte à la sécurité,à la dignité, à la vie privée, à l’intégritéphysique et morale de toutepersonne, ainsi qu’aux biens publicset privés. Or, dès la proclamation desrésultats, le peuple de Côte d’Ivoire avécu un bicéphalisme à la tête del’Etat, de même que l’on a assisté à larupture des relations avec les institutionsfinancières régionales, sousrégionaleset internationales avec desconséquences désastreuses sur letissu social, ainsi que des déplacementsmassifs de populations, desblessés et des morts.Et le chef Gbizié de poursuivre pourdire que six mois plus tard, l’on constateque des cadres de l’ancien régimesont en exil, des personnes traumatiséeset handicapées à vie, deschefs de village et des populationsvivant encore en brousse de peur desreprésailles, des exactions intolérablesde toutes natures. Mieux, le présidentLaurent Gbagbo, son épouseet des cadres de l’ancien régime sonten prison. Les conséquences sontévidentes: une fracture sociale et unecohésion en lambeaux, une peur paniquequi risque d’annihiler tous lesefforts des nouveaux dirigeants.Le tableau peint par le chef Gbiziéest encore plus sombre en ce quiconcerne spécifiquementGagnoa.“Comme vous le voyez, lesclignotants sont en détresse, mais lesraisons d’espérer en une Côted’Ivoire réconciliée et conquéranteLes chefs Bété ont affirmé leur adhésion sans réserve à la politiquedu Président Ouattara.Charles Konan Banny a tenu à débuter sa mission sur les terres du père de la nation.sont palpables et réelles”, a confié leporte-parole des chefs Bété. Avant declamer haut et fort “D’abord le peupleBété de Gagnoa reconnaitAlassane Ouattara comme lePrésident de la République de Côted’Ivoire et lui adresse ses chaleureusesfélicitations. Comme vous êtestrès proche de lui, dites-lui de notrepart que nous adhérons sans réserveà sa politique”.Poursuivant son adresse, le porteparolea indiqué que les chefs et lespopulations de Gagnoa croient intimementen la République de Côted’Ivoire. C’est pourquoi ils sontconvaincus qu’il ne saurait exister deproblème Bété en Côte d’Ivoire, toutcomme il n’y a jamais eu de problèmeBaoulé, Yacouba ou Dioula. “Il ya que dans la gestion des affaires del’Etat, notre pays a été successivementprésidé par des Baoulé (FélixHouphouet Boigny et Henri KonanBédié), puis par un Yacouba (legénéral Robert Guéi), et par un Bété(Laurent Gbagbo) et aujourd’hui parun Malinké (Alassane Ouattara)”, a-t-il souligné, avant de plaider “ Alors,les chefs de village du départementPour Charles Konan Banny, présidentde la commissionDialogue, Vérité etRéconciliation qui recevait sesfrères venus de Gagnoa, cetterencontre renferme de nombreuxsymboles. Symbole du retour des filssur la terre de Félix Houphouët-Boigny, afin que son âme repose enpaix. Symbole aussi d’une Côted’Ivoire qui reflète un véritablemicrocosme, comme l’a voulu le pèrefondateur. Car pour Charles Banny, lemoment est plus que venu pour quetous les fils se retrouvent pour travaillerà l’éclosion d’une nouvelleCôte d’Ivoire, la Côte d’Ivoire dedemain, terre d’espérance et de prospérité.C’est pourquoi sa mission quidébute à Yamoussoukro et par les frèresde Gagnoa est pour lui, un commencementqui augure un lendemainheureux pour le pays. Car il s’agit derefaire un pays de paix, mais aussiune nation forte économiquement etsocialement soudée, où il fera bonvivre. “Sans la paix, il n’ y a pas dedéveloppement. J’ai voulu commencerma mission sur les terres du pèrede la nation pour sceller cetteréconciliation avec nos frères de lade Gagnoa souhaitent qu’il soit misfin, dans les plus brefs délais, à cesamalgames qui rendent coupablestous les peules Bété parce qu’un desleurs fut Président de la Républiquede Côte d’Ivoire”Pour le porte-parole de la chefferieBété de Gagnoa, leur présence doncà Yamoussoukro est le signe de leurengagement ferme à parvenir à laréconciliation et à la paix dans lepays et entre tous les fils et filles deFélix Houphouët-Boigny. C’estpourquoi, le peuple, dans toutes sescomposantes, a demandé au présidentCharles Banny d’oeuvrer efficacementà faire baisser les tensionssociales au sein des populationsautochtones, des villages et des campementsqu’ils administrent. Le peupleBété a en outre souhaité que leprésident de la commissionDialogue, Vérité et Réconciliationsensibilise les nouvelles autorités à lanécessité de rassurer les populationsdeGagnoa.Aussi, les chefs ont-ils pris l’engagementde s’approprier cette difficilemission, en prenant le relais de lacommission dans les différentescontrées. “De Yamoussoukro, nousnous mettrons en mission pour vousauprès de nos frères de Daloa, Issiaet Soubré pour leur transmettre notreconviction d’aller à la paix avec lesnouvelles autorités de ce pays. Dansle même registre, nous rencontreronsnos enfants cadres dès notre retour àGagnoa”, a-t-il indiqué.En ce qui concerne le cas spécifiquede l’ex-président emprisonné àKorhogo, la chefferie Bété deGagnoa a fait savoir que, quelles quesoient les fautes commises, LaurentGbagbo reste et demeure leur fils,Charles Konan Banny président de la commission Dialogue, vérité et Réconciliationrégion de Gagnoa dont l’un des fils aeu l’immense honneur et responsabilitéde conduire la destinée desIvoiriens pendant 10 ans. Et cela s’estterminé de la manière que nous n’aimonspas. Il est donc bon que surcette base, nous puissions commencerle rassemblement des Ivoiriens et desIvoiriennes”, a confié Charles Banny.Qui a, en outre, expliqué que la présencemassive des populations deGagnoa se justifie par le fait qu’ellesse sentent quelque peu responsable dece qui est arrivé, puisque c’est l’un deleurs fils qui était aux affaires. “Ilsavaient quelques réticences, quelquesqu’ils n’ont pas le droit de renier.Mais la chefferie souhaiterait que siles frères incarcérés depuis le 11 avrildoivent être jugés, cette justice doitse faire dans le respect des conventionsinternationales et lois nationalesen vigueur en la matière, aux finsd’une vraie réconciliation desIvoiriens. “Le monde entier nousregarde et nous n’avons plus le droitde décevoir ceux qui croient en laCôte d’Ivoire”, a souligné le chefGbizié Lambert, avant de plaiderauprès du président de la commissiondialogue, Vérité etRéconciliation afin que la toute premièresortie officielle du PrésidentAlassane Ouattara soit consacrée auxpopulations de Gagnoa ; une manièrede donner un signal fort quant àcette réconciliation qu’il appelle detous ses voeux. Comme en témoignela mise sur pied par lui-même decette commission spéciale. “Nous encomprendrons la signification véritablecomme le signe de la vraieréconciliation avec nos populations”,a-t-il confié.Pour terminer, le porte-parole de lacheffferie Bété a avoué que cetteaudience de ce jour restera à jamaisgravée dans leur mémoire collective,car elle constitue tout un symboledans leurs rapports avec laRépublique de Côte d’Ivoire, sesinstitutions et les dirigeants qui l’incarnent.“Nous avons toujours étédes hommes du devoir et de l’honneur”,a-t-il noté, tout en souhaitantun franc succès au processus deréconciliation entamé par le présidentCharles Konan Banny.N’DRI CELESTIN“ Il s’agit de faire en sorte que la peurfasse place à la confiance ”Pour l’ancien ministre DakouriTabley Louis qui conduisaitcette importante délégation etqui a également tout mis en oeuvreafin que cette démarche seconcrétise, cette rencontre deYamoussoukro avec les chefs traditionnelsde Gagnoa et l’ancienPremier ministre Charles Banny estrésolument placée sous le signe duréalisme citoyen. Car si le chef devillage est considéré comme le premiercollaborateur de l’administrationdans les villages, il est par dessus toutle représentant auprès de l’administrationde toutes les institutions traditionnellesrégissant la communautévillageoise. A ce titre donc ,il doit êtrepréoccupé au plus haut niveau par laquiétude de ses administrés. D’oùl’intérêt de cette démarche.Mais avant Dakouri Tabley, le maireGnrangbé Kouacou Kouadio Jean asalué cette présence massive de sesfrères de Gagnoa dont le but visén’est autre que le retourappréhensions. En organisant, cetteréunion, c’est de faire en sorte que lapeur fasse place à la confiance, pouremprunter le chemin de la réconciliation”,a-t-il indiqué.Aussi, le président de la CommissionDialogue, Vérité et Réconciliation a-t-il promis à ses hôtes, de peser detout son poids auprès du Président dela République afin que leur voeud’accueillir sa première sortie officiellesoit exaucé. “J’insisterai pourqu’il accepte votre doléance”, a-t-ilpromis.N. CELESTINMinistre Dakouri Tabley Louis chef de la délégation de Gagnoa“ Cette rencontre est placée sous le signe du réalisme citoyen ”à une paix durable entre les Ivoiriens.Car pour lui, au sortir de cette gravecrise qui a fragilisé tout le pays, deuxdéfis majeurs s’imposent. Parvenird’abord à une réconciliation vraie desfrères et amorcer le développementlocal par la reconstruction des infrastructuresmises à mal par le conflitarmé. Ce sont deux missions prioritairesauxquelles s’attellent le gouvernementdu Président Alassane Ouattaraet Charles Konan Banny, au quotidien.Il a en outre reconnu que la missionest certes difficile, mais exaltante.C’est pourquoi en présence deschefs traditionnels Bété, Baoulé etMalinké, il a pris l’engagement defédérer toutes les intelligences de lacapitale politique et administrativeafin de l’épauler pour que cette lourderesponsabilité à lui confiée par lanation tout entière, soit couronnée desuccès.N. CELESTIN


16Agboville Un collaborateur du ministre de l’Éducation nationalea transmis son message à des acteurs du système éducatif local.Enseignants et élèves invités à revenirà l’écoleLa réconciliation nationale àPour lui, le Coges doit contribuerl’école et par l’école à traversà ramener la confiance pour lales Comités de gestionbonne marche de l’école. Kouadio(Coges). Tel est le message deKouamé a aussi exhorté enseignantset élèves à sauver cettela ministre de l’Educationnationale, Kandia Camara, transmispar Kouadio Kouamé, coordonnateurnational du Servicenational d’animation et de promotiondu suivi (Snap) des Coges,aux acteurs et partenaires du systèmeéducatif. Et c’est la salle desfêtes de la mairie d’Agboville quia abrité mardi dernier cette rencontre.« Je présente des excusesà tous ceux qui ont connu desécueils. Je vous demande de pardonneret d’oublier. L’école apayé un lourd tribut à cette guerre…année scolaire; s’étant renducompte que dans le départementd’Agboville, beaucoup manquentà l’appel. Pourtant le préfet, ledirecteur régional de l’éducationnationale et les Forces républicainesde Côte d’Ivoire (Frci) leuront donné toutes les assurancespour la reprise des cours. « QueDieu touche le cœur des parentsd’Agboville afin qu’ils laissentvenir leurs enfants à l’école.Quant aux enseignants absents, jedemande aux Coges de mener des», a déclaré Kouadioactions concertées avec les Frci etKouamé. Avant de poursuivre : «Mais nous devons prendre couragepour entrer dans le grand mouvementle Dren pour les faire revenir enclasse… La politique doit quitterl’école. J’insiste sur le fait quede réconciliation etles examens auront lieu et il n’yreconstruction nationale. En effet,l’école étant le ciment de laaura pas deux sessions d’examens”,a-t-il conclu.société, elle doit jouer son rôleDIALLO ALYd’agent de développement ». Un appel a été lancé au Coges afin qu’il contribue à ramenerla confiance pour la bonne marche de l’école. (PHOTO D’ARCHIVES).CORRESPONDANT RÉGIONAL• Les Coges seront auditésLors de la rencontre sur laréconciliation et la reconstructionnationale à travers lesCoges, le tout nouveau coordonnateurSnap des Coges aannoncé des mesures visant àrendre les Comités de gestionplus efficaces. « Les 3 000 Cogesseront audités dès le 6 <strong>juin</strong>. Eneffet, beaucoup de problèmes ontémaillé leur gestion sur toute l’étenduedu territoire, particulièrementici à Agboville. Les résultatsseront portés au gouvernement età la Banque mondiale. C’est unSuite au tirage du jeu Calendrier Tombola <strong>2011</strong>Le N° 01894 gagne les 200 000 F.CFAdu mois de JanvierLe N° 16724 gagne les 200 000 F.CFAdu mois de FévrierLe N° 13860 gagne les 200 000 F.CFAdu mois de MaiLes heureux gagnants sont priés de se présenter munis de leurcalendrier au département Commercial & Marketing au plus tardle mardi 14 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>, délai de rigueur.Merci de nous faire confianceRégionstravail d’ensemble pour lequel jedemande le concours de tousdans la cohésion et la fraternité.Ce n’est pas une chasse à l’homme», a dit Kouadio Kouamé.Avant d’ajouter : « Les textessont caducs; nous devons lesrepenser et les renforcer. Mêmepour le recouvrement des 5000Fcfa des élèves, nous devonstrouver une autre méthode desorte à ne pas les renvoyer desclasses. Dans les semaines àvenir, un séminaire de validationregroupera les directeurs régionauxde l’éducation nationale etles Coges. Les Coges auront unnouveau visage».Notons également que le coordonnateurnational Snap desCoges a affirmé que les bons decaisses 2007 ont tous été réglés.Quand ceux de 2008/2009 sonten train de l’être. Quand ceux de2009/2010 attendent encore. «Cela n’est pas normal. Je ferai dela régularisation des paiementsmon cheval de bataille, dès queles crédits de l’Etat et les financementsde la Banque mondialenous seront alloués », a-t-il précisé.Il a aussi prévu un appui auxCoges qui seront dynamiques. Enplus, le projet moto desconseillers sera aussi réactivé ;25 motos ont déjà été livrées,dira-t-il. Le coordonnateur souhaiteque tous les conseillersaient leur engin pour mener àbien leur mission dans lescontrées les plus éloignées. LesCoges doivent présenter la réalitédu terrain en rendant compterégulièrement aux inspecteurs del’enseignement primaire et auxdirecteurs régionaux de l’éducationnationale, a-t-il poursuivi.Kouadio Kouamé a réaffirmé lavolonté de la ministre KandiaCamara de faire des Coges desrelais à la réconciliation et lareconstruction nationale.D. ALYFraternité Matin / Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>SikensiLes Frci contribuent à la propretéLes Forces républicaines de Côted’Ivoire (Frci) en charge de lasécurisation et la recherche descaches d’armes dans le départementde Sikensi, mènent désormaisdes actions à caractère socialet environnemental. Car impliquéesdans l’assainissement de laville. Qui est, par endroits, jonchéede touffes d’herbe et de dépôts sauvagesd’immondices. A cet effet,une «opération ville propre» a étélancée depuis le mardi 10 mai. Cesont respectivement le commissariatde police, la brigade de gendarmerieet l’hôpital général qui ontété les premières structures étatiquesà bénéficier de ce projet.Le préfet du département deJacqueville, Adjé Dago Rémy,sensibilise les fonctionnaires etagents de l’Etat à se mettre résolumentau travail. Récemment,il a convoqué les chefs de service etdirecteurs départementaux à uneréunion à la préfecture afin qu’àleur tour, ils exhortent leurs collaborateursà faire fonctionner les servicespublics. En dépit de quelquesdifficultés inhérentes à la sortie decrise. « Après l’investiture, lePrésident de la République,Alassane Ouattara, nous a réitérél’invitation à la reprise effective dutravail. Les uns et les autres doiventla matérialiser en étant à leur poste», dira-t-il.Avant de relever que le départementqu’il dirige n’a pas connu deperturbation pendant la crise postélectorale.A la suite des campagnesde sensibilisation à la coexistencepacifique menées avec les différentescouches sociales du département.C’est pourquoi, Adjé DagoRémy a félicité fonctionnaires,agents de l’Etat et autres travailleursdu secteur privé qui ontpoursuivi leurs activités. Même sicertaines tournaient au ralenti.Par ailleurs, le préfet salue l’espritde solidarité qui a prévalu àJacqueville avec le flux des déplacésqui ont été accueillis. Notantqu’avec la normalisation de la vie,nombre d’entre eux sont repartis. IlSelon Fofana Hamidou, secrétaire,par ailleurs coordonnateur desactions des Frci dans la région, «cette opération consiste à rendrepropre la cité pour lui donner uneimage agréable ». Poursuivant,Fofana affirme que malgré le peude moyens dont elles disposent, lesFrci ne comptent pas se limiter ausimple nettoyage de la ville. Ellesambitionnent également de déboucherles différents caniveaux présentsdans les quartiers et créer descanaux pour l’évacuation des eauxusées et de ruissellement. Avantleur départ définitif.BELLARMIN YAO KANCORRESPONDANCE PARTICULIÈREJacquevilleLe préfet appelle fonctionnaireset agents de l’État au travailUne panne technique survenueà la station de traitementd’eau de la Sodeciprovoque un manqued’eau potable à Bouaflé.Pour parer à cette situation,l’Unicef, explique MlleMahan Virginie, chargée duprogramme d’eau et d’assainissementauprès de l’Unicef deBouaké, il fallait que cettestructure vienne appuyer laSodeci dans la distributiond’eau potable à la population.Ainsi, quatre réservoirs ont étéPHOTO: BOSSON HONORÉAdjé Dago Rémy, préfetde Jacqueville.encourage les populations à continuerde vaquer sereinement à leursoccupations. Les Forces républicainesde Côte d’Ivoire (Frci) baséesdans la ville et les gendarmes de labrigade ayant décidé de travaillerensemble pour les sécuriser.Le préfet compte sur la participationde tous les habitants deJacqueville, pour maintenir la cohésionsociale et la quiétude auxquellesil attache du prix, a-t-il insisté.CHRISTIAN DALLETBouafléL’Unicef aide à l’approvisionnementen eau potableinstallés dans des quartiers dela ville. Selon Mahan Virginie,l’affluence des populations faitqu’il est nécessaire d’installertrois autres réservoirs dansd’autres quartiers. Cette œuvresociale de l’institution vientd’une constatation faite à lasuite de la panne survenue à lastation de traitement.GOHORÉ BI ARMANDCORRESPONDANT RÉGIONAL


Infos service18SOCIETE DE DISTRIBUTION D'EAUDE LA COTE D'IVOIRE SODECISociété Anonymeau capital de 4 500 000 000 F CFASiège Social : Avenue ChristianiABIDJAN 01 BP 1843R.C.C.M. : CI-Abj-1959-B 984AVIS DE CONVOCATIONLes Actionnaires de la Société deDistribution d'Eau de la Côte d'Ivoire(SODECI) sont convoqués en AssembléeGénérale Ordinaire, le vendredi 10 <strong>juin</strong><strong>2011</strong> à 16 heuresau Centre des Métiers de l'Electricité deBingerville, à l'effet de délibérer surl'ordre du jour suivant:- Rapport de gestion du Conseild'Administration et Rapport Général desCommissaires aux Comptes sur l'exerciceclos le 31 décembre 2010 ;>Approbation des états financiers del'exercice clos le 31 décembre 2010 - quitusaux Administrateurs;>Approbation du rapport spécial desCommissaires aux Comptes sur lesConventions réglementées;> Affectation et répartition du résultat;>Démission d'un Administrateur etcooptation d'un nouvel Administrateur;>Renouvellement des mandats d'unCommissaire aux comptes et de sonsuppléant;> Pouvoirs en vue des formalités.Le présent Communiqué tient lieu deconvocation individuelle.Les projets de résolutions soumis à cetteAssemblée seront déposés au Siège Socialet tenus à la disposition des Actionnaires,quinze jours avant la réunion.Le Conseil d'AdministrationFFA CONSEIL5, avenue Marchand, 01 BP 1222 Abidjan01 Tel: 2021 11 15/20306050VINCI ENERGIESSociété Anonyme de droit françaisAu capital de 99511 040 eurosSiège social: Montesson (Yvelines) 280,Rue du 8 mai 1045 - 78360 - MontessonRCS Versailles B 391 635 844VINCI ENERGIES COTE D'IVOIREAvenue Botreau Roussel, Plateau,Immeuble Paris Village18 BP 159 Abidjan 18RCCM Abidjan n° CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-1788OUVERTURE D'<strong>UNE</strong> SUCCURSALEAux termes d'une délibération du conseild'administration en date du 9 avril 2010,les administrateurs de la société VINCIENERGIES, société anonyme de droitfrançais au capital de 99 511 040 euros,immatriculée au Registre du Commerce etdes Sociétés de Versailles sous le numéro391 635 844 et ayant son siège social situé àMontesson (Yvelines) 280, rue du 8 mai1945 - 78360 - Montesson- France, ontdécidé l'ouverture d'une succursaledénommée VINCI ENERGIES COTED'IVOIRE à Abidjan en République deCôte d'Ivoire.Ayant pour activité l'étude et la réalisationde tous travaux d'installations pourl'industrie, les administrations, lesentreprises et personnes privées, et plusspécialement d'installations électriques,hydrauliques et mécaniques, ainsi que lafabrication, l'acquisition et la vente de tousmatériels intervenant dans ces travaux.La succursale est située au Plateau, avenueBotreau Roussel, Immeuble Paris Village,18 BP 159 Abidjan 18.Monsieur COURTOIS Thierry BernardDominique a été nommé en qualité dereprésentant légal de la succursale.Ont été déposés au Greffe du Tribunald'Abidjan, le 31/05/<strong>2011</strong> sous le n° 627 :2 exemplaires timbrés du procès-verbaldes décisions du conseil d'administrationen date du 9 avril 2010.ETUDE DE MAITRE KONAN ATTINMATHIEUNOTAIRE01 BP 11 762 ABIDJAN 01Plateau Rue Paris village, RésidenceTCHEGBAO 2e Etage porte 6Email: notaire.konan@gmail.comTel: 20 21 60 38/Fax: 20 21 59 82Cel: 07-35-52-51CONSTITUTION DE SOCIETEAux termes de la DNSV et des statuts reçuspar le Notaire soussigné le 24 Mai <strong>2011</strong>, il aété constitué la SARL dénommée:KFAMILLY TPS SIEGE: ABIDJAN-COCODY ANGRE 08 BP 1616 ABIDJAN08, Objet: La conception et la réalisationAnnonces légalesde tous travaux publics, le contrôle destravaux de construction, Les étudestechniques en amont et en aval des projetsde construction et de génie civil, etc ... ;Durée: 99 années - Capital: 1.000.000F.CFA divisé en 100 parts sociales de10.000 F.CFA chacune libéréesintégralement en numéraire Gérant:Monsieur KANGA Didier Stéphane, Dépôtau greffe du TPI d'Abidjan-Plateau le 30mai <strong>2011</strong> sous le numéro 610 NuméroRCCM: N° CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-1715 du 30Mai <strong>2011</strong>.Pour avis. Le NotaireSociété Anonyme avec Conseild'Administration au capital de 2 579 720000 FCFARCCM Abidjan 147758 - CC 9005180 D -Siège social: Zone Industrielle deYopougon01 B.P. 7643 Abidjan 01 - République deCôte d'Ivoire - Ligne groupée: 23 53 73 33Fax: 23 53 73 48 - 23 46 61 94 - E-mail:pharmafinance@laborexci.comASSEMBLEE GENERALE ORDINAIREDU 20 JUIN <strong>2011</strong>AVIS DE CONVOCATIONLes actionnaires de la sociétéPHARMAFINANCE sont convoqués enAssemblée Générale Ordinaire le lundi 20<strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à 09 heures, dans les salons del'hôtel PULLMAN, à ABIDJAN -PLATEAU (République de Côte d'Ivoire),à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour ciaprès:- Rapport du conseil d'administration surla marche de la société durant l'exercice2010- Rapport général des commissaires auxcomptes sur les comptes sociaux arrêtés au31décembre 2010- Rapport des commissaires aux comptessur les comptes consolidés au 31 décembre2010- Présentation du rapport spécial duCommissaire aux Comptes sur lesconventions réglementées visées auxarticles 438 à 448 de l'Acte uniforme del'OHADA relatif au droit des sociétéscommerciales et du GIE- Approbation des comptes au 31 décembre2010 ; Quitus aux Administrateurs,Affectation du résultat- Renouvellement du mandat de deuxadministrateurs- Renouvellement du mandat d'uncommissaire aux comptes titulaire- Renouvellement du mandat d'uncommissaire aux comptes suppléant- Pouvoirs en vue des formalitésL'accès à la réunion est ouvert à tous lesactionnaires de la société. Ceux quiseraient empêchés peuvent se fairereprésenter par un mandataire de leurchoix.Les documents prescrits par la loi sont à ladisposition des actionnaires au siège socialde la société à ABIDJAN (République deCôte d'Ivoire) pendant les quinze jours quiprécèdent la date de l'assemblée.Le Conseil d'administrationETUDE DE MAITRE BEUGRE GUYROGERNOTAIRE(26, Boulevard de la République, audessus de la " GALERIE DU PARCANNEXE ") ABIDJAN-PLATEAUBP 72 POST ENTREPRISESTEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52CONSTITUTION DE SOCIETEAux termes de la déclaration notariée desouscription et de versement et des statuts,en date à Abidjan du dix neuf mai deux milonze, il existe une S.A. avec Conseild'Administration ayant pour objet:Transit, Consignation. Divers (aconage,groupage, manutention, commissionnaireen douane); DENOMINATION: ESPOIRTRANSIT ABIDJAN SA, par abréviation" E.T.A" SA; SIEGE SOCIAL:ABIDJAN-TREICHVILLE, 11 Boitepostale 1407 ABIDJAN 11 ; DUREE : 99années sauf dissolution anticipée ouprorogation. - CAPITAL SOCIAL:25.000.000 F CFA en numéraire -ADMINISTRATEURS : MonsieurTIAMIOU Waliou, Directeur de société, 11Boîte postale 1407 Abidjan 11 ; MadameALAO Alakè Ayichatou, Enseignante, 18Boîte postale 1923 ABIDJAN 18; MonsieurBADJI Ismaïlou, Informaticien, 11 Boîtepostale 1407 ABIDJAN 11; PRESIDENTDIRECTEUR GENERAL: MonsieurTIAMIOU Waliou - COMMISAIRESAUX COMPTES : TITULAIRE :Monsieur BALOGUN Océni, Expertcomptablediplômé ; SUPPLEANT :Monsieur KELANI Mucharaffo, Expertcomptablediplômé _ DEPOT AUGREFFE DU TRIBUNAL: Le 03/06/<strong>2011</strong>sous le numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-D-636;Numéro RCCM : CI-ABJ-201l-B-1836 du03/06/<strong>2011</strong>.POUR AVISLE NOTAIRE & PRESIDENTDIRECTEUR GENERAL.ETUDE DE MAITRE BEUGRE GUYROGERNOTAIRE(26, Boulevard de la République, audessus de la " GALERIE DU PARCANNEXE ") ABIDJAN-PLATEAUBP 72 POST ENTREPRISESTEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52CONSTITUTION DE SOCIETEAux termes de la déclaration notariée desouscription et de versement et des statuts,en date à Abidjan du quatorze février deuxmil onze, il existe une S.A.R.L. ayant pourobjet: achat d'anacarde et de produitsdivers, import et export;DENOMINATION: BARRY TIDIANETEXTILE ALIMENTAIRE en abrégée "B.T.T.A" ; SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-KOUAMASSI, Remblais, 10 BP 1880Abidjan 10 - DUREE: 99 années saufdissolution anticipée ou prorogation. -CAPITAL SOCIAL : 1.500.000 F CFA ennuméraire GERANCE: Monsieur BARRYTidiane - DEPOT AU GREFFE: Le03/06/<strong>2011</strong> sous le numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-D-638- Numéro RCCM: CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-1838 du 03/06/<strong>2011</strong>.POUR AVIS,le Notaire et le Gérant.ETUDE DE MAITRE BEUGRE GUYROGERNOTAIRE(26, Boulevard de la République, audessus de la " GALERIE DU PARCANNEXE ") ABIDJAN-PLATEAUBP 72 POST ENTREPRISESTEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52CONSTITUTION DE SOCIETEAux termes de la déclaration notariée desouscription et de versement et des statuts,en date à Abidjan du vingt cinq mars deuxmil onze, il existe une S.A.R.L. ayant pourobjet: Travaux de construction et deréfection, Fourniture de matériels debureau, mobiliers, divers ;DENOMINATION: C.Y.L SERVICES;SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-TREICHVILLE, Avenue 13 Rue 7 Barré,05 BP 2780 Abidjan 05 - DUREE : 99années sauf dissolution anticipée ouprorogation. - CAPITAL SOCIAL :1.000.000 F CFA en numéraireGERANCE: Monsieur YAO Loukou -DEPOT AU GREFFE: Le 03/06/<strong>2011</strong> sousle numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-D-635- NuméroRCCM : CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-1835 du03/06/<strong>2011</strong>.POUR AVISle Notaire et le Gérant.ETUDE DE MAITRE BEUGRE GUYROGERNOTAIRE(26, Boulevard de la République, audessus de la " GALERIE DU PARCANNEXE ") ABIDJAN-PLATEAUBP 72 POST ENTREPRISESTEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52CONSTITUTION DE SOCIETEAux termes de la déclaration notariée desouscription et de versement et des statuts,en date à Abidjan du dix neuf mai deux milonze, il existe une S.A.R.L. ayant pourobjet: Import-Export de matériaux deconstruction et transport, Divers;DENOMINATION: SOCIETE SUNDAYET FILS ABIDJAN, par abréviation " S.S& FILS ABIDJAN" ; SIEGE SOCIAL:ABIDJAN-TREICHVILLE, 11 BP 1407Abidjan 01 - DUREE: 99 années saufdissolution anticipée ou prorogation. -CAPITAL SOCIAL : 10.000.000 F CFA ennuméraireGERANCE: Monsieur TIAMIOU Waliou- DEPOT AU GREFFE: Le 03/06/<strong>2011</strong>sous le numéro CI-ABJ-<strong>2011</strong>-D-637-Numéro RCCM: CI-ABJ-<strong>2011</strong>-B-1837 du03/06/<strong>2011</strong>.POUR AVIS,le Notaireet le Gérant.Pétites annoncesOffre d’emploiAGCE VOYAGES RECH commercialeféminin BTS belle présentable éloquenteavec portefeuille relations pr démarcher etfaire secrétariat sal. fixe + com CV ànoely.noely 2@Gmail.Com avt 08 <strong>juin</strong>LapTop Atout.VEN 96 590ST AMERICAINE recrute commerciaux.Tél : 05 48 54 43 / 08 82 08 11VEN 96 660RCHE CCIAL PR vte livre. 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Blaise Compaoré, Président du Faso et Mme,née Chantal Terrasson et leur fille Imani ; Son Excellence M.Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire etMme, Son Excellence M. Guillaume Kigbafori Soro, Premierministre de Côte d'Ivoire ; M. Terrasson Henri Max ; M. le ministreEkra Alain, son épouse née Terrasson Gisèle et enfants ; M. lemédecin colonel Terrasson François, son épouse et enfants ; M.Terrasson Jean-Pierre ; M. Sow Serge, son épouse née TerrassonMireille et enfant ; M. Hamza Kader, son épouse née Vicens Annieet enfants ; Mme Smith Vicens Jacqueline et enfants ; M. VicensMaurice à Abidjan ; Mme Mourot Sonia et famille, M.Zampaligre, son épouse née Vicens Raymonde et enfants ; M.Vicens Marc, son épouse et enfants ; Mme Vicens Joséphine ; M.Vicens André et enfants ; Mesdames Vicens Fernande et Monique,M. Vicens Gérard, M. Vicens Jacques, M. Vicens Guy, son épouseet enfants ; M. Vicens Jean-Pierre, son épouse et enfants ; M.Vicens Christian, son épouse et enfants ; M. Komora Moussa,ancien préfet et chef de la famille Kourouma à Odienné, M.Kourouma Aboubacar Sidiki, ex-agent de la Bceao et famille, M.Doumbia Youssouf, Mme et enfants, veuve Da Silva et famille, lafamille Marchal : Jeannette, Georges, Marie-Laurence, Louis,Roger, Angeline et Armand ; la famille Traoret Lambert au Gabon,la famille Diallo Ibrahima ; Mme Franques Jeanne Marie et enfants; Mme Diakité Théodora ; veuve Turquin Maria et enfants ; veuveVabre Ginette et enfants ; Mme Paul Emile et enfants ; la familleAuguste Denise, Mme Grand Amoin Madeleine et enfants ; legénéral Coulibaly Abdoulaye, son épouse et enfants ; MmeDuvignac Henriette ; la famille Kaboré Arthur ; Mme KaboréHenriette, épouse de M. Kaboré Amadou, la famille OuédraogoAmadoun ; familles Flottes De Pouzols ; veuve Billon Kada etenfants ; famille Abdoulaye Konaté, la famille Aïdara Eugène ; lafamille Vilasco Charles ; la famille Miremont Auguste ; la familleBarry Battesti ; la famille Sanoh Mamadi, les grandes familles:Roux, Barro, Vare Antoinette, Bourgoin, Traoret Ladji au BurkinaFaso, Barro Dienguinaba au Burkina Faso, Cireba au BurkinaFaso, Traoret Caminade à Bobo-Dioulasso, Traoret Bakari,Diomandé Moussa, Borro Marie-Joé Mayila au Gabon, Combaryà Ouagadougou, Lambin, Delafosse, René Amani ; Cissoko,Bichara ; Diagne, Djibo, Adjoussou ; Gervais, Basque, Folquet,Casanelli, Cissé Kader, Dabonet, Amblard, Lamizana Alexandre etMme, Barro Yacouba, les familles alliées : Ekra, Brou Apienou,Sow, Ehouo, Dioman, Ottavi, Andrade, Comara, Kourouma,Mandjoba, Dabone, Doumbia, Bonifo, Sylla, Bougouma,Compaoré, Simpore, Amien, Tiendrebeogo, Hamza, BambaMarthe, Wilma, ont la profonde douleur de vous annoncer le décèsà Ouagadougou le 24 mai <strong>2011</strong> de leur belle-mère, mère, bellesœur,grand-mère, arrière-grand-mère, tante, sœur et amie :Mme TERRASSON SIMONE née VICENSLes obsèques se dérouleront comme suit :Mardi 31 mai <strong>2011</strong> : 14h30 mn: arrivée de la dépouille àl'aéroport Félix Houphouët-Boigny- 15h : transfert du corps de la défunte à Ivosep.Mercredi 1 er <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> & jeudi 02 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>: présentation descondoléances au domicile familial sis à la rue des Alysées àMarcory Résidentiel de 17h à 19h.Vendredi 03 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> : De 17h à 19h : veillée de prières à l'égliseNotre Dame d'Afrique à Biétry.Samedi 04 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> : de 09h à 10h : levée du corps sur le parvisde la cathédrale Saint Paul d'Abidjan suivie de la messe de requiemet de l'inhumation au cimetière municipal de Williamsville.Union de prières.Frat-Mat N° 93 692


Fraternité Matin/Samedi 4 - dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>IN MEMORIAM"Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ: il nous abénis de toute bénédiction spirituelle dans les cieux en Christ…Il nous a prédestinés à être pour lui des fils adoptifs par Jésus-Christ; ainsi l'a voulu sa bienveillance …En Lui, par son sang, nous sommes délivrés, en Lui nos fautes sontpardonnées, selon la richesse de sa grâce…" Ephésiens 1 v 3; 5; 705 <strong>juin</strong> 200405 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Voilà 7 ans que s'est endormi dans la paix du Seigneur notre trèscher et regretté époux, père, frère, grand-père et arrière-grand-père:BEAUYAT TRABI ZA BERNARD,Administrateur civil de classe exceptionnelle 3 ème échelonOfficier de l'Ordre national,Préfet à la retraite,Membre du Conseil général de Zuénoula.A l'occasion de l'anniversaire de son décès, sa veuve, ses enfants:Adèle, Chantal, Charles, Daniel, Alain, Benjamin, Anne, Marc,Michel, Laurent, ses frères et sœur: Jules, Rosalie et Aimé, sespetits-enfants Gisèle, Nathalie, Sinaly-Bosco, Ada, Emmanuel,Chelsea, Isaac-Marie, Alan, Yann-Arthus, Steve, Alec et Timéo,ses arrières-petits-enfants Leïla et Marie-Stella, et toute la familleBeauyat à Abidjan, Zuénoula, San-Pedro, Paris et Milan,remercient tous ceux et celles qui les ont soutenus lors de cettedifficile épreuve.Ils prient tous ceux qui l'ont connu et aimé, d'avoir une penséepieuse pour lui et les invitent à s'unir d'intention aux messes pourle repos de son âme qui seront dites le dimanche 05 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à06h 30 en la paroisse Ste Monique du Plateau-Dokui et 07 h en laparoisse Ste Cécile des Deux-Plateaux Vallons.Que Dieu vous bénisse !Frat-Mat N° 93 764AVIS DEREMERCIEMENTSVeuve Ziao Begnon Mariameépouse Konaté, ses enfants(Doulaye, Siata, Sékou,Lanciné; Nahoua; Fanda;Nambé; Aminata, Ibrahim;Massogona; Dahaba, Yaya,Assetou, Abdoulaye) et sespetits enfants, les neveux(Dahati, Tolognéré, Adama,Madenon, Tiénourgo, ...), lesfamilles alliées et amies(Coulibaly, Dagnogo, Zoro, Soro, Dosso, Koné, Meité,Doukouré, Dembélé, Sitionon, Fofana, Ganon, Sangaré,Ouattara, Sidibé, Soumahoro, Camara, Bamba, Diallo,Traoré, Touré), remercient très sincèrement tous les parentset amis qui leur ont apporté de loin ou de près soutienspirituel, moral, matériel et financier suite au rappel à Allah(Swt) le 12 avril <strong>2011</strong> de leur époux, père, oncle, grandpère,arrière grand-père, beau père, frère, ami et allié :El Hadj KONATE Sofolo Mory.Dans l'impossibilité de toucher individuellement tous ceuxqui les ont soutenus dans cette épreuve, ils les prient detrouver ici l'expression de leur profonde gratitude.Frat-Mat n° 93755Infos serviceNÉCROLOGIEIN MEMORIAM4 <strong>juin</strong> 20044 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>" Rien ne nous atteindra en dehors de ce que Dieu a écritpour nous. Il est notre Maître!Que les croyants se confient donc en lui" (Coran 9 :51)SEM. CN'ZE FANNY INZAAncien ambassadeur, inspecteur des postes diplomatiques etconsulaires,Conseiller diplomatique au Ministère de la Défense.Cher Inza, cher Papa.Seule la foi en Dieu permet d'accepter l'inacceptable.Seuls les esprits saints reçoivent la sagesseSeuls les bénis reçoivent l'amour de Dieu et ont la vie éternelleSeules les personnes spéciales sont reçues auprès de DieuEt toi papa, tu en fait parti, Repose en Paix.En ce jour anniversaire de ton départ vers notre Seigneur, tafemme:veuve CN'ZE Fanny Inza, tes filles : Mme Fanny Chantal etses enfants; Inza AyrtonEmmanuel, Tiéton Malory et YoanAlvin-Mailes, Mme KOFFI née Fanny Nicole et ses enfants;Karl-Amara, Philipe-Inza et Yemima. Tes frères, sœurs et tesneveux, la grande famille Fanny et alliés, les amis de CN'ZEFanny Inza et ceux qui t'ont aimés renouvellent leur profondegratitude et leur sincère affection à tous ceux qui t'ont connu etnous ont apporté réconfort et protection durant cette périodedouloureuse de notre vie, et les prient d'avoir une penséepieuse en ce jour anniversaire pour le repos de son âme, car ungrand homme nous a quittés.Une séance de lecture intégrale du Saint Coran sera dite pourle repos de l'âme du défunt le samedi 4 Juin <strong>2011</strong> de 10h à13h à la mosquée CN'ZE Fanny Inza à Yopougon Andokoiquartier Fanny.Frat-Mat 93 731AVIS DEREMERCIEMENTSLa famille Tanoh et alliésà Abidjan et Maféré, trèstouchés par lesnombreuses marquesd'attention manifestéeslors des obsèques de :Maman MIEZANTANOH née ABOUAHUILE THERESE,rappelée à Dieu le samedi 30 avril <strong>2011</strong>, exprimentà tous les parents, amis (es) et connaissances leurinfinie reconnaissance et leurs sincèresremerciements.Que Dieu vous bénisse et vous le rende à la mesurede votre soutien moral, spirituel et matériel !Frat-Mat N° 93 754La grande famille AbinanKoffi Sylvestre à Abidjan,Guiendé, Ngorato,Tankéssé, Korobo, Lomo,les enfants: Mme AbinanKoffi Solange, M. AbinanKoffi Didier, Mme AbinanKoffi Eliane, Mme KoffiAbinan Claudine, MmeKoffi Abinan Sylvie, M.Abinan Koffi Eric, M.Koffi Fieni Guillaume etfamilles alliés ont l'immenseregret de vous faire part durappel à Dieu, des suites d'une très courte maladie, deleur fils, frère, beau-frère et ami :KOFFI ABINAN AUGUSTE EMILEdit "TOUPIE"Pâtissier,Il a été brutalement arraché à l'affection des siens cejeudi 02 Juin <strong>2011</strong> à l5 h 30 au Chu de Treichville.Le programme des obsèques vous sera communiquéultérieurementJe suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moivivra, quand même il serait mort!Frat-Mat 8180AVIS DEREMERCIEMENTSM. Zirimba Aka MarcelBoissy et enfants, MmeFiberesima Helen MaïmounaChristiane et enfants, M.Fiberesima Fibbs Koffi ColletLionel et famille, M.Fiberesima Fibbs IsaacCharles et famille, la grandefamille Houphouët-Boigny àYamoussoukro et à Abidjan,M. Abdoulaye Diallo etfamille à Djèkanou etAbidjan, la grande familleN'nan Hué à Ebimolossou, s/préfecture de Dimbokro, àAbidjan et en Europe, la grande famille Anaki àAkessemossou, Dimbokro, et à Abidjan, M. et Mme AmichiaEdouard et famille à Abidjan et en France, Docteur OussouJonas, radiologue au Chu de Treichville et famille à Abidjan,Nanan Kouassi Amoin, chef du village de Kpassanou et sanotabilité, Nanan Kouamé Bohoussou Norbert, chef duvillage Ngangoro et sa notabilité, Nanan Kouamé KouakouAlbert, chef des N'Gottia à Kpassanou, Nanan N'GoranBohoussou Pascal, frères, sœurs, enfants et neveux àKpassanou, Abidjan et Yamoussoukro, Nanan Assé BléN'San, enfants et petits-enfants à Kpassanou et Abidjan,Maître N'Guessan Yao Ba, Avocat au Barreau de Paris, frères,sœurs et enfants à Kpassanou et Abidjan, Mme Allou KokoClémentine, la famille Allou Valentin à Tiébissou et Abidjan,la grande famille Kroffié à Abidjan et Lauzoua, la grandefamille Alesse à Abidjan et Lauzoua, la grande famille Codoà Abidjan et Lauzoua, Mme Rousselet Marcelline née Alesse,époux et enfants à Paris, veuve Fiberesima Kozah Céline etfamille à Lomé et Kpalimé au Togo, M. Lorka Dadié Samuelet famille à Abidjan, M. Traoré Ibrahima, directeur généraladjoint au Cnra et Mme née Coulibaly, M. le Colonel KoffiThomas Henri, officier de gendarmerie et famille à Abidjan,Grand-Bassam et à Moossou, les familles Badohu etDogbatse à Lomé au Togo, les familles alliées Fiberesima auNigeria, à Londres et aux Usa, Hyggwe au Nigeria, Mourad,Hamza, N'Goran, Yapo, Agoh et Kouadio Kan en Côted'Ivoire, très sensibles aux nombreuses marques desympathie, de compassion, d'affection et d'amitié qui leur ontété témoignées lors du rappel à Dieu le dimanche 3 avril<strong>2011</strong>, de leur épouse, mère, grand-mère, nièce, cousine, tante,belle-sœur, belle-mère et amie:ZIRIMBA née YAO AMENAN THERESEMARIE MARCELLE,et dans l'impossibilité de toucher individuellement tous ceuxqui de près ou de loin ont apporté réconfort moral et spirituel,soutien matériel et financier, les prient de bien vouloir trouverici l'expression sincère de leur infinie reconnaissance.Ils leur demandent de s'unir d'intention à eux ou de prendrepart à la messe d'action de grâce qui sera dite le dimanche 5<strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à 11 heures en l'Eglise St Albert Le Grand, sise enface du Chu de Cocody.Frat-Mat N° 93 73519


Infos service20 Fraternité Matin/Samedi 4 - dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>NécrologieVeuve Turpain AkissiMarie, enfant, petitsenfants, arrière-petitsenfantset amis, la grandefamille Turpain enFrance, la grande familleOussou à Kangrassou s/pde Didiévi ont laprofonde douleurd'annoncer le décès deleur fils, père, frère,oncle, grand-oncle, neveuet cousin :TURPAIN FRANCIS ERIC KOUADIO,Directeur de la société Ariane,survenu le 04 avril <strong>2011</strong> à Rennes (France).Le programme des obsèques sera communiquéultérieurement.Inna Lillahi Wa InnaIlehi RadjihouneFrat-Mat N° 93 736La grande famille Bambaà Sianhala, départementde Boundiali ; El HadjSiaka Bamba à Adzopé ;El Hadj Lanciné Bamba àBondoulou ; El HadjBrahima Bamba àKoumassi; Hadj YacoubaBamba à Koumassi; ElHadj Doulaye Bamba àYopougon ; El Hadj Doulaye Bamba à Abobo-Baoulé ;El Hadj Tiémoko Touré à Daloa ; El Hadj Yaya Dao àKorhogo ; Siriki Konaté à Grand-Bassam ; El HadjDaouda Konaté, imam de la grande mosquée deKoumassi ; Tiémoko Ballo à Abidjan ; Seydou Bambaà Sianhala ; Moussa Coulibaly à Sianhala ; TidianeCoulibaly à Bouaké; Bamory Konaté à Anyama ;Kassoum Diarrassouba, ingénieur des TP à Abidjan ;Oumar Ballo à Rubino ; El Hadj Siaka Ballo àBobodioulasso ; Yaya Bamba à Sinfra ; SouleymaneBamba à Béoumi; Bakary Coulibaly à Adjamé 220Lgts, El Hadj Bamba Bema et enfants, la famille de feuSiriki Diarrassouba à Adjamé-Bromakoté; Prof.Souleymane Sangaré et famille à Abidjan; le ministreSaliou Touré à Abidjan; Drissa Ballo, député de Kolia-Kasséré ; Lassiné Bamba, chauffeur à la retraite àAbidjan, Bamba Mamadou, entrepreneur à Abidjan,Abdoul Karim Bamba, chef d'entreprise, BambaMamadou, à l'Anader; les familles alliées: Coulibaly,Diarrassouba, Ballo, Dao, Touré, Konaté, Koné ont laprofonde douleur de vous annoncer le décès de leurpère, oncle, grand-père, arrière-grand-père, arrièrearrière-grand-pèreet ami:EL HADJ DRAMANE BAMBA,survenu dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 avril<strong>2011</strong>.L'inhumation a eu lieu le vendredi 27 avril 201l, aucimetière de Williamsville.La cérémonie de 7 e jour aura lieu le dimanche 05 <strong>juin</strong><strong>2011</strong> à partir de 9 heures au domicile du défunt àAdjamé-Bromakoté.Frat-Mat N° 93 732La famille Boigny KouassiAllomo à Bozi (Bouaflé); lafamille Bomenin à Yoho(Bouaflé); la famille Téba àAbidjan; la famille KouakouKoffi Lazard à Bouaflé; lafamille Konan N'Guessan àPokogui; la famille Tahiri àBouaflé; la famille Tiémoko etVamé Doumouya à Bouaflé; lafamille Zeglet Kouadio à Yoho;la famille Youkoua à Yoho; lagrande famille Anan à Pakogui,Bouaflé, Abidjan et Alépé; lagrande famille Gogon Zoro àKouassi Périta et Abidjan; les familles Yoman Diby et ZambléBi Zamblé Alphonse à Bouaflé et à Abidjan; M. KouassiAllomo Konan Ernest, chef de la famille Allomo; M. KouassiAllomo Ouffouet Paulin ex-Député de Bouaflé ; Mme KouassiAllomo Juliette; Mme Kouassi Allomo N'Da Affouê; M.Kouassi Allomo Amani; M. Kouassi Allomo François; M.Kouassi Allomo Yao; M. Kouassi Allomo Kouadio; M.Kouassi Allomo Ignace; Mme Kouassi Allomo Pélagie; MmeKouassi Allomo Jeannette ; Mme Danuma née KouassiAllomo Flore Faitay; Mlle Kouassi Allomo Nina; M. KouassiAllomo Francis; M. Kouassi Allomo Jocelyn; toute la familleAllomo, enfants, neveux, petits-enfants et familles alliées ; M.et Mme Ambassadeur Téba Kla Joseph; le Colonel MajorGaudri Kouadio Roger DGA de la Police; M. Gaudrin Jean àAbidjan ; le député Loukou Jérôme; M. Goaho Ernest, chef deYaouré à Abidjan ; Maître N'Dia Yves ex-député de Bouaflé;M. Koffi Kouadio Alfred, contrôleur de gestion; M. N'DiaGeorges, ex-conseiller économique et social; M. AbyRichmond, liquidateur de l'Eeci à Abidjan; M. MameryDoumouya, administrateur civil à la retraite; M. SergeDoumouya, professeur à la retraite; Dr. Adjé Privat àYamoussoukro et famille; M. Adjé Dominique, maire deBouaflé ; Maître Adjé Luc Avocat à la Cour; M. Adjé Louis,journaliste et famille à Abidjan, M. Kouakou Albert,Inspecteur de l'Enseignement Primaire à la retraite; M. et MmeGuitare; M. Konan N'Guessan Michel, chef de village àPakogui; M. Konan N'Dri Pierre, comptable à la retraite àBouaflé; M. Konan Michel, Directeur départemental del'Agriculture à Toulepleu et famille; M. Kouakou Lucien, chefde projet au Bnetd à Abidjan et famille; M. N'Guessan KoffiChristophe, planteur à Pakogui ; M. Yro Anan Guillaumeplanteur à Pakogui ; M. Konan David, professeur au lycée deJacqueville; M. Kouakou Kouamé Marcel, planteur à KouassiPérita; M. Kouakou Kouadio Victorien, chef planning à la SigaSécurité; M. Kouassi Yao, chef des ressortissants de KouassiPérita à Abidjan; M. Biza Konan, chef de Kouassi Périta; M.Grahi Daniel infirmier à la retraite à Bouaflé; l'HonorableThiémélé Laurent, Député de Bouaflé s/préfecture; Pr GadouKouakou Henri et famille à Abidjan ; M. Koffi Kouadio Alfredet famille à Abidjan; M. Houphouet Kouadio, ingénieuragronome à la retraite à Abidjan; M. N'Dri Gilles Coupaye,Inspecteur de l'enseignement primaire; M. Konan JulienZinda, professeur à la retraite; Dr Botty Firmin, chirurgien àAbidjan; Dr Sonan, Professeur à l'Urf d'Odonto-Stomatologieà l'Université de Cocody ; M. Bolou Pierre, Opérateuréconomique à Bouaflé ; M. Yao Etienne, Directeur de l'hôpitalde Divo; M. Konan Paulin, officier de Police au 12earrondissement d'Abidjan; M. N'Guessan Emile, professeur delycée à Port-Bouët; M. Ouittin Lambert, contrôleur descommunications; M. M'Bra Ouittin, Adjudant de police àAgboville ; M. Kouamé Boniface, inspecteur des impôts àAbidjan; M. Yekoua Abibole, enseignant à Abidjan et famille ;Mme Kouamé Marie, commerçante à Bouaflé; Mme N'GoChristine, sage-femme à la retraite à Bouaflé ont la profondedouleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père,cousin et ami :KOUASSI ALLOMO KOFFI BASILEEx-technicien à la Satmaci à Abidjan,survenu le mardi 17 mai <strong>2011</strong> à 4 h à Bozi (Bouaflé)Les condoléances sont reçues tous les soirs de 18 h à 21 h audomicile du Député Kouassi Allomo Paulin sis à la RivieraAttoban du mercredi 1 er Juin au mercredi 8 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> :Programme des obsèques :Samedi 4 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>: 1ère veillée au domicile du défunt àYopougon Niangon sud à gauche (près de la Paroisse SaintPierre) de 14 h à 21 hVendredi 10 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>: levée de corps à Ivosep de Bouaflé à10 h suivie du transfert à Bozi.-Funérailles traditionnelles suivies d'une veillée de 21h àl'aube.Samedi 11 Juin <strong>2011</strong>: cérémonies traditionnelles à 10hsuivies de l'inhumation à 11 h au cimetière familial.Frat-Mat 8178IN MEMORIAM3 <strong>juin</strong> 19913 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Voilà 20 ans qu'il a plu auSeigneur de rappeler à luison humble serviteur,notre bien-aimé etregretté:YAO KOUADIOALAIN.En ce jour anniversaire deson décès, que tous ceux qui l'ont connu et aimé,aient une pensée pieuse pour lui !Restons en union de prière pour le repos de son âme!Frat-Mat N° 93 684Sa Majesté Nanan TehouaII, chef Suprême des Ahuaà Arrah, Nanan KouadioYao, chef du village deKonzo, S/P deN'Djébonoua, La grandefamille Djamala à Konzo,S/P de N'Djébonoua,Bouaké et Abidjan, lafamille Kouassi (ditvalise) à Konzo, la familleAloklo N'guessan àKonzo, la famille ChioN'goran à Konzo, lafamille Kouamé Brou à Konzo, M. Kouamé KouaméJoseph, frères, sœurs et enfants à Konzo, Dimbokro,Soubré, Oumé, Dabou et Abidjan, la grande familleTehoua à Arrah et Abidjan, Nanan Kouadio Méa, chefde terre à Arrah, Nanan Angoua Tanoh, chef du villaged'Arrah, Nanan Kangah et la grande famille Aphafie àN'zanfouénou, la famille N'zebo Assemian àAbongoua, Bongouanou et Abidjan, la famille AhianKamelan à Bongouanou, Daoukro et Abidjan, M. KesséOi Kessé, Mme et enfants à Arrah et Abidjan, M. LegréKoukougnon, secrétaire général de la préfectured'Abidjan, Mme née Ettien Opportune VenusBernadette et enfants à Abidjan, Colonel AkotoAlexandre, Mme née Tehoua Manzan Félicité VictoireFlorentine et enfants à Abidjan, Mme Tehoua AmélieEunice à Arrah, Dr Tehoua Constant Le Clair,Chirurgien-Dentiste, Mme et enfants à Bouaké etAbidjan, M. Tehoua Assemian Frédéric, frères, sœurs,cousins, cousines à Arrah et familles alliées, M.Kouadio Kouadio Symphorien, Enseignant àl'Université de Bouaké, Mme et enfant à Abidjan, DrTanoh Timothée, pharmacien, Mme et enfants àAbidjan, M. Assemian Tiémélé Alphonse, Mme etenfants à Abidjan, Mme Assemian Effé Marie etenfants à Abidjan, M. N'cho Samuel, Mme et enfants àAbidjan, les familles N'guessan, Adjourouffou, Tanoh,Kouadio, Kouassi, Kouamé, les famille alliées : Legré,Akoto, lobé, Abié, ont la profonde douleur d'annonceraux parents, amis et connaissances, le décès de leurregrettée épouse, fille, sœur, mère, tante, grand-mère,belle-mère, cousine et amie :TEHOUA née KOUAME AFFOUEANTOINETTE,survenu le vendredi 18 mars <strong>2011</strong> au Chu de Cocody.Le programme des obsèques est le suivant:Vendredi 10 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à 15 h : levée du corps à lamorgue d'Arrah - De 20 h à minuit : veillée religieuseau domicile familial à Arrah - De minuit à l'aube :veillée traditionnelle au domicile familial à Arrah.Samedi 11 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> de 08 h à 10 h: cérémonietraditionnelle - 10 h : messe de requiem en l'égliseSacré-Cœur d'Arrah suivie de l'inhumation au cimetièremunicipal de ladite villeDimanche 12 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à 08 h : messe d'action degrâce en 1'église Sacré-Cœur d'Arrah.Frat-Mat n° 93772


Fraternité Matin/Samedi 4 - dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Infos serviceNécrologie21SEM. Alassane DramaneOuattara, Président de laRépublique de Côte d'Ivoire etMme, SEM. Henri KonanBédié, Président de laConférence des présidents duRhdp et Mme, SEM. SoroKigbafori Guillaume, Premierministre de la Côte d'Ivoire,Sa Majesté Nanan BoaKouassi III, Roi de l'Indénié etla famille Royale, NananEhoué Aka, chef du canton deYakassé-Féyassé, Nanan AdouKoffi, chef du canton d'Amélékia, la famille Adou Pagny àZinzénou, Amélékia et Abidjan, la notabilité et lapopulation de Zinzénou, Nanan Boa Pascal, chef du villagedu Sankadiokro et familles, les responsables et dignitairesdu Rhdp, M. Affainie Joseph et les enfants Eric, Nadine,Franck-Hervé, Marc, Christian, leurs épouses et enfants àAbidjan et France, M. et Mme Kouassi Eugène et enfants,Mme Jean Kouadio Adom Madeleine et famille, M. lePrésident Brou Emile et famille, SEM. l'Ambassadeur BoaThiémélé Edjampan et Mme, Mme Adou Christophe néeBoa-Thiémélé Anastasie et famille, les famillesHouphouët-Boigny et Racine Sow, l'Ambassadeur ApagnyTanoë et famille, famille feu Niangoran-Bouah à Abidjanet Agboville, M. Sadet Bernard et Mme Sadet Thérèse, M.Boa Thiémélé Eugène, frères, sœurs, épouses et familles,M. le maire Nicolas Kouassi Akon et famille, M. AdouAssalé et famille, M. Banga Amoikon-Dihyè et famille,Mme Kouassi Lenoir Ama Colette et famille, Mme AdomAndrée et famille, Mme Kouadio Amah Françoise etfamille, Mme Boa Solange et famille, Mme Ouattara néeBoa Eugénie et famille, Mme Kangah née Boa Margueriteet famille, Mme Kouadio Manzan Bernadette et familles,la famille Die-Kacou, la famille Kacoutié, M. NasredineKamel Noël et famille, Révérend Pasteur Ediémou BlinJacob et famille, général Mouandou Bi Téhouan Alain etfamille, Mme Naïm Amenan Odette et famille.Les grandes familles: Affainie, Boyer, Godwill, Amoah,Sam, Ghansah, Anderson, Sagoe, Appiah, Boa, d'Almeida,Gnoan, Donwahi, Adé Mensah, Koua, Odjé, Niamkey,Arpelleh, Adom, Emissah, Fian, Pio, Djédjé, Assamoua,lpaud Lago, Sampah, N'Zoré, Aggrey, Aoulou, Bôkô,Capet, Eckow, Koné, Toussagnon, Ethy Ezané, Damois etfamilles alliées.Mme le ministre Coffie Léopoldine, famille et le Rifaa àAbidjan, Mme le ministre Kandia Camara. M. le ministreTounkara et Mme, Mme Dao Coulibaly, présidentenationale de l'Ufpdci et son bureau, Mme Assita Keïta, M.le maire Akanda Assi Marcelin et le Conseil municipal deMarcory, le député Bohoussou Norbert et Mme, M.Assémien Amon Léon et famille, l'honorable député SiluéKagnon Augustin, le Colonel Sako Fodé, président duConseil général de Touba et famille, M. et Mme Anet,Mme Aoulou Christine, Mme Gofa Cécile, Mme KouaméAkissi Françoise et famille, le bureau du Rhdp national etles délégations Ufpdci, Jpdci et Rhdp de Marcory et lesclubs de soutien, M. et Mme Traoré Mamadou, M. et MmeAby Raoul, M. Christian Kassi et famille, tous les amis,frères et sœurs de l'Unarci, les Pères Agbo, Zabsoré,Kablan, N'Gruma, Cyprien, Valentin, Hippolyte, la Mudeziet les ressortissants de Zinzénou, les familles KonéDoulaye, Noufé, Vouzon, Kouadio-Houphouët, Akénan,Thiam Moustapha, Kouadio Gnamien, N'Dri Marcel, KonéVamoussa, Ba Todé, Sane et l'ensemble des résidents de lacité Hibiscus, les habitants du quartier Hibiscus et de lacommune de Marcory, les ami( e)s et connaissances ont laprofonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille,sœur, tante, épouse, mère, grand-mère :AFFAINIE née M'BOSSON MARGUERITEAssistante Sociale à la retraiteFondatrice du GS la Madone des Tout PetitsSecrétaire Générale de l'Afi MarcorySecrétaire nationale Adjointe à l'Organisation de l'AfiPremière Présidente de l'Ufpdci MarcorySecrétaire nationale à la Communication et à laPropagande 01er Bureau UfpdciSecrétaire nationale des femmes du Pdci-rdaMembre du Grand conseil du Pdci-RdaMembre du Bureau Politique du Pdci-RdaMembre d'honneur de l'Ufpdci national .Ex-conseillère municipale de la commune de MarcoryChevalier de l'Ordre du BélierChevalier de l'Ordre national du Mérite de Côte d'Ivoire.Survenu le 20 mars <strong>2011</strong> à AbidjanLes obsèques se dérouleront comme suit:Les condoléances sont reçues au domicile familial sis àMarcory cité Hibiscus de 18 h à 20 h 00 du samedi 04Juin au mardi 07 Juin <strong>2011</strong>.Mercredi 08 Juin <strong>2011</strong> de 20h00 à 22h00: veillée àl'Eglise Ste Thérèse de Marcory.Jeudi 09 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> de 19H00 à 00h: Veillée du Pdci-Rdaau foyer des jeunes de Marcory.Vendredi 10 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> de 20h à 00h : veillée à Marcorycité HibiscusSamedi 11 Juin <strong>2011</strong> à 8 h : levée du corps et messe derequiem à l'église Notre Dame du Perpétuel Secours àTreichville.Dimanche 12 <strong>juin</strong> à 8h30 : Messe d'action de Grâce pourle repos de son âme à l'église Ste Thérèse de Marcory.Frat-Mat 93 733M. Gohi Laubouet Jacob, chefde la Grande famille Zikpeuli àFresco, M. Ahipka KragbéJulien, chef de la grande familleDatibeli et chef du village deFresco, frères, sœurs, enfants etpetits enfants, Mme KragbéJeanne Massi, née Sarr, M.Lawson Etienne et Mme, néeKragbé Claudine Naomie, etenfants, M. Kragbé Yvan Sergeet Mme, née Brizoua-Bi LouRegina et enfants; M. KragbéOlivier et Mme, née PriscaMeledje et enfants, M. KragbéRobert et enfant; Mlle Kragbé Sonia Paule; M. Kragbé DjagbaEric; M. Kragbé Djagba Kevin; veuve Krabi Françoise, néeBrou Odile, enfants et petits-enfants à Abidjan, Divo,Agboville et Conakry, M. et Mme Sika Koffo Gérard, etenfant; veuve Tapa Cécile, enfants et petits enfants, MmeGodé Dohn Christine, enfants et petits-enfants, à Abidjan,Paris et Atlanta; veuve Nouama, enfants et petits enfants, àAbidjan, Paris et Londres; M. Zigue Okou Bernard et enfant,veuve Tchétché Grah Stanislas, enfants et petits- enfants, M.le maire de Fresco et Mme Diegba Kotro Blaise et enfants, M.Krabi Yves, Mme et enfants en France, M. Sika NandaCharles, Mme et enfants; M. Laubouet Angelot, Mme etenfants, veuve Alexis Thierry Lebbe , enfants et petits enfants,la famille Kragbé Ahikpa; M. le ministre AbdoulayeSawadogo et Mme née Berthe Gnanago enfants et petitsenfants, les enfants et petits enfants de feue Cissoko Emilia, lafamille Zabavi à Abidjan et Fresco, la famille Avit à Abidjanet Fresco, M. Pillah Henri, Madame, enfants et petits-enfants,M. le ministre Sama Henri César, Mme et enfants, SonExcellence Monsieur l'Ambassadeur Yere Lobognon Pierre,Mme et enfants, M. Le Conseiller Lobognon Michel Alain,Mme et enfants; M. Anouma Jean-Paul, enfants et petitsenfants; M. Azagoh Hyacinthe, Madame et enfants, M. AkaBile Jean, Mme et enfants; Dr Sissoko Jacques, Madame etenfants, les pionniers de la Rti, les familles alliées et amies:Ajavon, Kouassi Aka, Sarr Masse, Lawson, Brizoua-Bi,Dirabou, Meledje Amari, Kouadio, Kipre, Anouma Pierre, ontla profonde douleur d'annoncer le décès de leur fils, époux,père, frère, grand-père et ami :KRAGBE DJAGBA NOELPionnier de la Rti ;Ancien cameraman de la Rti ;Ex membre de la cellule de grands reportages de laPrésidence de la République;Ancien Contrôleur de classe exceptionnelle à la Rti;Ex fonctionnaire de l'Ambassade de Côte d'Ivoire à Paris;Ancien Combattant de la guerre d'Algérie;Ex membre du Grand Conseil du Pdci-Rda ;Ex intendant de l'Institut d'Etudes politiques du Pdci-Rda àYamoussoukro;survenu le mercredi 16 mars <strong>2011</strong> au Chu de Treichville.Calendrier des obsèquesDu mercredi 25 mai 201l au samedi 28 mai 201l de 17h à19h: Présentation des condoléances au domicile familial sis àTreichville, avenue 24 rue 40 barrée.Samedi 4 <strong>juin</strong> 201l de 16h à 21h : Veillée traditionnelle audomicile familial sis à Treichville, avenue 24 rue 40 barrée;Mercredi 8 <strong>juin</strong> 201l de 17h à 19h : Veillée religieuse enl'église Notre Dame de Treichville;Vendredi 10 <strong>juin</strong> 201l de 8h30 à 9h : Levée du corps sur leparvis de l'église Saint-Jean de Cocody, suivie de la Messe derequiem et du transfert de la dépouille à Fresco ;Vendredi 10 <strong>juin</strong> 201l de 21h à l'aube: Veillée de prière àFresco ;Samedi 1l <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à 7h: Cérémonies Traditionnelles9h30 : Messe de requiem à la paroisse de Fresco, suivie del'inhumation au cimetière de la dite ville ;Dimanche 12 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à 9h30 : Messe pour le repos de sonâme en la paroisse de Fresco.Frat-Mat n° 8181" Heureux les morts qui sesont endormis dans la paixdu Seigneur "Veuve LaurenceChartouny ainsi que sesenfants et familles ont laprofonde douleur de vousannoncer le décès de leurregretté :Elie CHARTOUNYUne messe de 40 ème joursera célébrée pour le repos de son âme le dimanche05 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à 10 h 30 en l'église du Sacré Cœur àla Mission Libanaise d'Adjamé.Les condoléances seront reçues dans le salon de laMission après la messe.Paix à son âme.IN MEMORIAMIN MEMORIAMTa mort inattendue adéchiré nos cœurs. Ni letemps, ni l'oubli netarirons nos pleurs07 Juin 2010- 07 Juin <strong>2011</strong>Déjà un (01) an qu'il a pluau Seigneur de rappelerauprès de lui notre bienaimé :EL ACHKAR HADIFEJEAN CLAUDEFrat-Mat 93 576Sa veuve et ses enfants remercient et expriment leurprofonde gratitude à tous ceux qui leur ont apporté unsoutien spirituel et moral lors de son rappel à Dieu.Ils les prient de bien vouloir prendre part à la messed'action de grâce qui sera dite en la paroisse NotreDame d'Afrique de Biétry le dimanche 05 Juin à11h00. Frat-Mat 93 730IN MEMORIAM" Je suis la résurrectionet la vie. Celui qui croiten moi vivra, quandmême il serait mort. "(Jean 11.25)06 <strong>juin</strong> 200906 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Voici deux ans qu'il a pluau Seigneur de rappeler àlui notre regrettée:Anne-CécileDIARRA néeDACOURY-TABLEY.Sa famille et ses amis vous renouvellent leurprofonde gratitude pour le soutien que vous leuravez témoigné.Ils vous invitent à vous joindre à eux pour la messed'action de grâce pour le repos de son âme qui seracélébrée le lundi 06 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à 17h 30 en laparoisse Saint Jacques des Deux Plateaux.Frat-Mat N° 93 725IN MEMORIAM1 er <strong>juin</strong> 2010 - 1 er Juin <strong>2011</strong>Voilà déjà un an qu'il a plu auSeigneur de rappeler à lui sa fille,notre regrettée :KOUASSI AMENANMARIE.En ce jour d'anniversaire et desouvenirs; les enfants et petitsenfantsréitèrent leurs sincèresremerciements à tous ceux quileur ont manifesté amitié etcompassion.Que tous ceux qui l'ont connueaient une pensée pieuse pour elleet s'unissent d'intention de prière.Frat-Mat 93 734Nanan Yapo Gbocho Hyacinthe,chef du village de Miadzin et sanotabilité, la grande familleGnampun à Miadzin, la grandefamille Ahousso à Miadzin, lesenfants et neveux Monsan,l'Association des travailleurs etressortissants de Miadzin(Atrem), ont la profonde douleurd'annoncer le rappel à Dieu deleur père, frère, cousin :MONSAN ATSE LéonEx Chef du village de Miadzin,Professeur de français de Cafopà la retraite,survenu le 09 avril à l'hôpital deBingerville.Le programme des obsèques estle suivant :Vendredi 10 <strong>juin</strong>: levée du corpsà 15h à la morgue d'Adzopé,suivie du transfert à Miadzin oùaura lieu la veillée funèbre.Samedi 11 <strong>juin</strong> à 08h30 :cérémonie traditionnelle- 10h : messe de requiem àl'église catholique de Miadzin-11h : inhumation au cimetièredudit village.Frat-Mat n° 93774AVIS DE PRISEDE CONTACTLe Juge des tutelles, M. Molo B.Jean Luc convoque de touteurgence au Tribunal de PremièreInstance d'Abidjan, M. KonanKouassi Alexandre, père del'enfant mineure Konan AminataAlexise Assita à l'audience destutelles du jeudi 09 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> à08h, pour affaire le concernant.Frat-Mat N° 93631


22Infos serviceNécrologieFraternité Matin/Samedi 4 - dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>REMERCIEMENTSSa Majesté Nanan AnougbléIII et la famille royale àSakassou, Sa Majesté NananAssemien Nogbout, roid'Ebrah commune de Gd-Bassam et sa notabilité, veuveVangah née Ello Sidjé àEbrah, M. Kouamé Paul-Marie, préfet honoraire àAbidjan, M. KouaméValentin, dg de la Sopie, Mmeet enfants à Abidjan, Genèveet Washington, M. Kouamé Brou Martin, Ingénieur àAvionics Us Airways, Mme et enfants à Washington, MmeKouamé Evelyne Marie-Chantal, son époux Séri KoréMarc et enfants à Abidjan et Genève, M. Kouamé KouakouJean-Claude au P.a.a, Mme et enfants à Abidjan, MmeKouamé Aimée Paule-Marie, professeur au lycéeMunicipal de Marcory et enfants à Abidjan, Genève etKiev, Mlle Kouamé Yvette Marie-Odile, secrétaire dedirection à la Sopie à Abidjan, Mme Kouamé GeorgetteMarie-Alphonse, Fondé de pouvoir au Trésor, son épouxBilé Daniel à Abidjan et Pékin, Mlle Yapi Sidjé Madeleine,couturière à Abidjan, veuve Brou Kassi Vincent née Marie-Madeleine Djouka et enfants à Paris, la famille TotoKouamé Georges, frères, sœurs enfants et petits enfants àAbidjan, Sakassou et Oussou, Nanan Kouassi KouaméJean, chef supérieur des Baoulés du district d'Abidjan, M.Amani Goly François, doyen des cadres de Sakassou etfrères, M. le ministre Gervais Kacou Jean-Marie, frères,sœurs et enfants à Abidjan et Ahérèmou, M. le ministred'Etat Emile-Constant Bombet, épouse et frères à Abidjan,M. le ministre Akoto Yao Paul, épouse, frères et sœurs àAbidjan et Sakassou, M. Brou Gustave, épouse, frères,sœurs et enfants à Abidjan, M. Angama Maurice, vicegouverneurdu district de Yamoussoukro, épouse etenfants, le prefet Potey Sao, épouse et enfants à Abidjan,M. Kpi-N'dih Mathieu, ingénieur des Tp, frères, sœurs etfamille à Abidjan et Ahérèmou, le colonel Yao Konan,Commissaire divisionnaire de la Police à Abidjan, M.Tanoh Kaffia Maurice, chef de famille à Ebrah, M.Koutoukan Louis, notable à Ebrah, M. Kodjané Kodjo,chef de la grande famille Agboussi-Ossouon à Ebrah etMoossou, Pr. Ehouman Armand, Mme, frères, sœurs etenfants à Abidjan, Libreville et Paris, M. Anoumon David,frères et sœurs à Ebrah et Abidjan, M. Kadio WogninVenance, frères, sœurs et enfants à Ebrah et Abidjan, M.Vangah Assamoi Esaï, Mme, frères, sœurs et enfants àEbrah et Abidjan, M. N'guessan Kouamé Célestin, MmeVangah Vessi Léonie et enfants à Abidjan, M. VangahOgoua Jean-Luc, frères, sœurs et enfants à Ebrah etAbidjan, veuve Wognin Félicité, frères, sœurs et enfants àAbidjan et Paris, M. Akoto Yao Félix, député, président duConseil général de Sakassou, M. Guié Honoré, épouse,frères, sœurs et enfants à Abidjan et Sakassou, M.Anougblé Emmanuel, Conseiller spécial du Président de laRépublique à Abidjan, M. Kouamé Koffi, Noël, épouse,enfants et famille à Abidjan et en France, M. Kouassi Bah,Fondé de pouvoirs à la Sgbci à Abidjan, Mme BokossoAhou et enfants à Abidjan, les grandes familles, Anougblé,Wangah, Wognin, Brou, Berchel, Séri Koré, Bilé, Gervais,Ehouman, Mies San, Anoma, Morisson, Zaho, Dossou,très sensibles aux nombreuses marques de sympathie, deréconfort, de compassion, d'affection et d'amitié qui leuront été témoignées lors du rappel à Dieu le lundi 14 mars<strong>2011</strong> de leur regrettée, fille, épouse, mère, belle-mère,grand-mère, sœur, cousine, tante, et amie :WANGAH AMON ROSALIE, épouseKOUAME PAUL-MARIE,et dans l'impossibilité de toucher individuellement tousceux qui leur ont apporté soutien moral, spirituel, matérielet financier en cette douloureuse circonstance, les prient detrouver ici l'expression de leur profonde et infiniegratitude.Ils remercient particulièrement : Mme le directeur général,la direction, le personnel et les élèves de l'Ena, DocteursNiangoin, Savané, Samson, Karaki, N'dri, les médecins :Mme Méroué, la direction et le personnel de la cliniqueAvicennes, le corps préfectoral et l'Amicale des anciens ducorps préfectoral, M. Toungara Adama, ministre des Mineset de l'Energie et les membres du Cabinet, M. Zadi KessyMarcel, président du Conseil économique et social, MmeKadjo Morokro Françoise, présidente du Conseild'administration de Gestoci, le Comité de direction de laSopie, la Mutuelle des agents de la Sopie, l'Association desfemmes de la Sopie et l'ensemble du personnel, MmeKonan Flore, directeur général de la Cie et sescollaborateurs, Mme Bouédy Jeanne Chantal, directeurgénéral de la Sogepe et le personnel, M. Assi Bénié Joseph,directeur général de l'Anaré et le personnel, M. Abi KoffiRichmond, liquidateur de Eeci-Liquidation et le personnel,M. N'guessan Kouassi, directeur général de la Ciprel et sescollaborateurs, M. Ayé Luc, directeur général de AzitoEnergie, M. Dervain Joël, directeur général de la Sir, M.Camara Thomas, directeur général de la Smb, M. GnangniDaniel, directeur général de Petroci, M. Kouamé Kadjo,directeur général de la Sodemi, M. Yao Kouassi Pascal,directeur général de Geci, M. Koné Adama, présidentdirecteur général de Etelec-Eip, M. Ottro Abdon, directeurgénéral de Tradelec et Mme, M. Nago Lucas, directeurgénéral de Sartem et Mme, M. Kongo Kouassi Kouadio,directeur général de Etde Côte d'Ivoire et Mme, Mme AdjaMassandjé Diomandé, directeur général de Spelci etfamille, Mme Fofana Fanta, directeur général de Emiel, M.Séry Jean-Pierre, directeur général de Eges et Mme, M.Cissé Ibrahim, directeur général de Tirel et famille, M.Djadja Honoré, directeur général de Gls et Mme, M.Ajavon Armand, directeur général de Audep et Mme, M.Ouattara Ali, directeur technique de Eges, les membres del'Upeci et de l' Apeselci, M. Kouamé Raymond, à laPrésidence de la République, M. Akré Lucien et Mme,Mme Mahé Colette et famille, M. Yao-Baudoua Maxime etMme, M. Dago Gomis et Mme, M. Abi Topé Bernard etMme, M. Doukrou Bertin et Mme, M. Agui Dieudonné etMme, M. Koudou Désiré Charles et Mme, M. BohamJoseph et Mme, M. Aka Bogui Timothée, Mme et famille,M. Ahouré Jean Dieudonné et Mme, M. Mian KouaoGermain, Mme et famille, M. Diaby Laye, Mme et famille,Mme Badou Mossouma Madeleine et famille, M. EkanzaSimon Pierre président du Conseil d'administration de laSodefor, M. Kouadio Kouassi N'guettia Venance, directeurgénéral de la Sodefor, M. Elloh Wogin, directeur généraladjointet le personnel de la Sodefor, M. Sié Hien, directeurgénéral, Nanou Désiré, conseiller technique et le personneldu P.a.a., M. Fadiga Issouf, président de ma Federmar, M.Yoman Simon, secrétaire général du groupe Bolloré Ci,M. Mourad Ben, directeur général du Sempa, MmeIsabelle Nguessennd, secrétaire général d'Athena Shippinget son personnel, Mme le proviseur du lycée Municipal deMarcory, le personnel et les élèves, le curé, les vicaires, lesprêtres, le Conseil paroissial et la communauté Chrétiennede la paroisse Sainte Thérèse de Marcory, Mme Mahé et lacommunauté de la Fraternité Saint Dominique, les voisinsdu quartier de Marcory résidentiel, S.E.M. KouaméN'goran, inspecteur général des Postes diplomatiques etconsulaires du ministères des Affaires étrangères, S.E.M.Alain Nicaise Papatchi Coffie et Mme et le personnel de laMission diplomatique de Côte d'Ivoire en Chine, M. etMme Noël Emile, administrateur des services Financiers etle personnel de la Trésorerie générale d'Abidjan, l'Amicaledes Fondés de pouvoirs du Trésor public de Côte d'Ivoire.Puisse Dieu dans son infinie bonté vous le rendre au-delàde vos espérances !AVIS DEREMERCIEMENTSLe 16 avril <strong>2011</strong>, nousquittait :BAMBA BERE(Mère du Préfet de Béoumi)Frat-Mat N° 93778En cette douloureusecirconstance, les grandesfamilles Bamba, Koné,Coulibaly, Diabaté, Camara,Bakayoko, Kanaté, Attah etalliées à Boundiali, Korhogo,Abidjan, dans l'impossibilité de toucher individuellementtous ceux qui lors de cette douloureuse séparation, leur onttémoignées affection et compassion, elles les prient detrouver ici, l'expression de leur gratitude et infinisremerciements pour les nobles sentiments, à ellesmanifestés en pensée, présence physique, dons en nature etespèces.Elles les <strong>info</strong>rment que la cérémonie du sacrifice du 40 èmejour aura lieu, si Dieu le veut, le dimanche 29 mai <strong>2011</strong> àAbidjan, à la Mosquée du toit rouge de Yopougon à partirde 09 h,Les familles leur souhaitent à tous au nom de BAMBABERE Paix et Amour à jamais.Frat-Mat N° 93591Nanan Adou Bibi II chef ducanton Pinango et sesnotables; Nangbolo YawaHaegon, Reine mère deKiendi Huissérê ; DagboloKobena Tia Raymond, chefde village de KiendiHuissérê; Dagbolo KouassiTokomigno, chef du villagede Kiendi Walogo;Dagbolo Kouamé Kra,chefdes Koulango à Wolobidi ;Feu Kobena Tah AlphonseSecrétaire général du PdciRda Bondoukou; Feu AbouDiamant Président des transporteurs de Bondoukou,frères, sœurs et enfants ; Feu Joseph Folquet Député deBondoukou, épouse, frères, sœurs et enfants, Abidjan età New York ; M. Germain Francois Goun, Préfet dudépartement de Bondoukou, Préfet de Région duZanzan ; M. Kouakou Dappa Président du Rhdp deBondoukou, Maire de la commune de Bondoukou etson conseil municipal; M. Kobena Tah Thomas, Députéde Transua; M. Kamagaté Lamine Pca Cmec deBondoukou et son bureau; M. Kouassi Kra VincentPrésident du secteur Pdci Kiendi huissèrê ; M. le JugeOulai Alain Président du tribunal de Bondoukou ; M.Diekette Fulgence Juge d'instruction du tribunal deBondoukou ; M. le substitut du Président près letribunal de Bondoukou Touré Mamadou; PasteurKouakou Fokouo Augustin Eglise Pentecôte feu deNazareth de Bondoukou; Pasteur Samuel Djanfi EgliseBethel de Bondoukou ; Pasteur Ohoussou ThomasEglise Bethel de Bondoukou ; M. Koffi Tah Maurice,Directeur de l'administration centrale à la retraite,frères, sœurs, épouse et enfants; M. Kouakou KraAnatole, Entrepreneur économiste, épouse et enfants;M. Koffi Kossonou Paul-Marie, Directeur de Cabinetau Ministère de la Culture et de la Francophonie,épouse, frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines,neveux, nièces et enfants; M. Kouassi Gnankon,Planteur à Kiendi, épouse, frères, sœurs et enfants; M.Anzoua Kouakou Dappa Joseph, Président de l'unionfraternelle des ressortissants de Kiendi à Abidjan et sonbureau; les cadres et ressortissants de Kiendi à Abidjanet à Bondoukou; Veuve Kobena Tah Alphonse néeAbenan N'gabia, frères, sœurs, oncles, tantes, cousins,cousines, neveux, nièces, et familles alliées; VeuveKobena Tah Alphonse née Bidio Attawa, frères, sœurs,oncles, tantes, cousins, cousines, neveux, nièces, etfamilles alliées; Veuve Abena Kra Marie Rose etenfants à Bondoukou ; Veuve Abena Hebiho à Tanda;M. Koffi Raymond, Planteur à Tanda; Kouassi DongoFéticheur à Tanda; Colonel Apo Thomas, épouse etenfants à Abidjan; l'ASSORESTA à Bondoukou ; M.Yao Kra Georges, Fonctionnaire à la retraite, frères etsœurs à Bondoukou; M. Yao Tehua, Agent des Travauxpublics à la retraite à Bondoukou ; ont la profondedouleur d'annoncer le décès de leur regretté:KOUAKOU ANZOUA JOSEPH,Président d'entreprise d'exploitation agricoleet animale,résident à Bondoukou, Président du comité de base duPdci Rda quartier camp militaire;Survenu le samedi 23 avril <strong>2011</strong> au Chr de BondoukouLe programme des obsèques est le suivant:Mercredi 15 Juin <strong>2011</strong> de 20h à l'aube: veilléetraditionnelle à la cour familiale en face du campmilitaire;Vendredi 17 Juin <strong>2011</strong> à 16h30: levée du corps à lacour familiale sise au quartier Camp militaire, suivie dela présentation des condoléances et de la veilléereligieuse à partir de 22h ;Samedi 18 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong> : inhumation à 10h au cimetièrechrétien de Bondoukou.Contacts:08 44 05 05; 05 95 72 61 ; 02 00 14 65; 35 91 58 86;05 64 41 46.Frat-Mat N° 93480


ÉtrangerFraternité Matin / Samedi 4-Dimanche 5 <strong>juin</strong> <strong>2011</strong>Sahel La région est à la recherche des moyens diplomatiques et logistiquespour contrer la recrudescence du terrorisme.Quand la guerre en Libye fait le lit d’AqmiLa série d’attentats perpétrée enavril et mai contre les forces desécurité attribuée à Al-Qaïda auMaghreb islamique (Aqmi) apour source la Libye, selon lesautorités algériennes.Lors d’une conférence de pressetenue, mercredi dernier à Alger, leministre algérien chargé desAffaires maghrébines et africaines,Abdelkader Messahel, avait indiquéque pour commettre ces attentats,des armes procurées en Libye parAqmi ont été utilisées.«Il y a eu une recrudescence d’attentatschez nous. Ce n’est pas unhasard. Cela est le fait d’armes etde munitions qui arrivent deLibye», a-t-il déclaré.Aqmi a ses racines en Algériedepuis 1990. Mais elle dispose deplusieurs bases au Mali d’où ellecommet des attentats, raptsd’Occidentaux et opèrent divers traficsdans des pays du Sahel, notammenten Mauritanie et au Niger.D’où l’inquiétude des pays duSahel au sujet de la «prolifération»des armes en provenance de Libye.Cette inquiétude est partagée parWashington, à en croire le hautcommandant des forces américainespour l’Afrique (Africom), legénéral Carter Ham. Qui a indiqué,à la presse à Alger, avoir pris notedes rencontres ayant eu lieu entre leMali, l’Algérie, la Mauritanie et leNiger. Pour discuter de la questionde l’insécurité entretenue par Al-Qaïda au Maghreb islamique.Ces dernières années, les actions terroristes d’Aqmi ont visédes Occidentaux en tourisme ou travaillant dans des pays sahéliens.En effet, des chefs de la diplomatiede ces pays ont nourri la réflexion,lors d’une rencontre en mai dernierà Bamako, sur le «terrorisme et lacriminalité transnationale» auSahel.Afin de «renforcer les capacitésd’appropriation de la lutte antiterroristepar les quatre pays duchamp», cette réunion avait permisde définir les contours de la coopérationentre ces pays sahéliens etavec leurs partenaires.Le général Carter Ham a d’ailleurssouligné que pour faire face à laprolifération des armes, «les effortset la coopération sont nécessaires».Ajoutant que son pays travaillentavec ceux du Sahel pour trouver lesaides qui leur seraient utiles. Il aégalement fait remarquer que lalutte contre le terrorisme «n’étaitpas uniquement l’affaire des militaires».D’autres efforts doivent,selon lui, être consentis au niveaudes Etats. «Il peut s’agir d’échangesde renseignements et d’assistancetechnique pour notammentrenforcer la sécurité au niveau desfrontières», a-t-il précisé.A l’issue de la réunion de Bamako,rendez-vous avait été donné pourune prochaine rencontre au mois deseptembre à Alger pour discuter àCongoSassou Nguesso demande aux pays pollueursde payerpourla protection de la forêtLe président congolais DenisSassou Nguesso a demandédes “objectifs chiffrés” auxpays pollueurs dans leur luttecontre les émissions de gaz àeffet de serre le vendredi 3 <strong>juin</strong>,lors du sommet des trois bassinsforestiers tropicaux -Congo,Amazonie, Bornéo-Mékong- àBrazzaville. “La contribution desforêts tropicales à l’équilibreécologique global ne sera d’uneefficacité certaine que si les autressecteurs émissifs et les payspollueurs prennent tout autantleur responsabilité en réduisantpar des actions contrôlables etcontraignantes leur émission degaz à effet de serre avec desobjectifs chiffrés”, a affirmé M.Sassou Nguesso lors de son discourspour le dernier jour dusommet en présence de 7 Chefsd’Etat et de nombreux ministresdes 32 pays des trois bassins. “Legrand pari pour nous étant d’établirtoujours un lien nécessaireet intelligent entre la gestionforestière durable et le développementde nos pays. Les effortsque la communauté internationaleexige de nous en matière degestion durable doivent être soutenusfinancièrement et matériellement”,a poursuivi le Chefd’Etat congolais. S’exprimant aunom du bassin amazonien, leprésident du Guyana BharratJagdeo a, lui aussi, mis l’accentsur le financement internationalse demandant “Où va l’argent?”.“Nous faisons le choix d’êtreresponsable (dans la protectiondes forêts) mais (...) à moins queles pays développés ne le reconnaissentet que l’argent se metteà couler ça ne marchera pas”, a-t-il précisé, accusant notammentles pays développés de ne pasmettre la main au portefeuille“en raison de la crise économiquemondiale”. “Pour nous, cen’est pas un risque financiermais un risque existentiel”, a-t-ilaffirmé. Le président du Guyanaa aussi mis en cause l’activité de“certaines Ong” voulant “dicter”leurs choix “dans leur intérêtpropre et pour leurs emplois”. Leprésident gabonais Ali Bongo a,lui, affirmé qu’il ne “s’agit nullementde faire le choix entre ledéveloppement et le changementclimatique”, estimant que la planètedevait trouver un “accordclimatique mondial équitable etefficace qui tienne compte desresponsabilités et possibilités dechacun d’entre nous”. Il a luiaussi appelé le monde industrialiséà participer au développementdes pays du Sud: “Cetteadaptation (développement à faibleémission de carbone) doitêtre accompagnée et soutenuepar les pays développés et richesà l’origine de ces perturbations(climatiques). Les pays développésqui possèdent des technologiespropres doivent les transférerrapidement et surtout à moindrecoût”. Le premier sommetdes trois grands bassins forestierstropicaux du monde s’étaitouvert dimanche à Brazzaville.Les trois bassins représentent80% des forêts tropicales dumonde et deux tiers de la biodiversitéterrestre, selon lesexperts. La RD Congo comprend75% des forêts du bassin duCongo et 50% des forêts africaines.Elle est considérée commela deuxième forêt du monde.Le premier sommet des trois bassinsforestiers tropicaux àBrazzaville (28 mai - 3 <strong>juin</strong>)devrait déboucher sur une déclarationcommune dite deBrazzaville soulignant la “nécessité”de coopérer entre les paysdu Sud.AFPnouveau de la sécurité dans les paysdu champ (Algérie, Mali,Mauritanie, Niger). Cette fois, enprésence de leurs partenaires extraafricains,notamment les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Franceet la Grande-Bretagne, ainsi que desreprésentants du Pakistan et del’Afghanistan.A Alger, les experts de ces paysplancheront sur le thème de «lasécurité et le développement» dansla région du Sahel où Aqmi est actif.Pour le ministre algérien del’Intérieur, Dahou Ould Kablia, la«nébuleuse terroriste» avait «énormémentperdu de sa capacité denuisance» en Algérie grâce auxopérations des services de sécuritécontre les maquis islamistes. Il a faitcette déclaration à l’issue d’uneréunion avec les walis (préfets),rapporte l’agence de presse Aps.Certes, depuis la mise en œuvre en2006 d’une charte de réconciliationnationale offrant le pardon aux islamistesarmés en échange de leurreddition, les violences ont considérablementbaissé d’intensité enAlgérie. Mais n’empêche, certainesrégions du pays, particulièrementcelles de Tizi Ouzou et Boumerdès,en Kabylie, à l’est, continuent d’enregistrerdes attaques attribuées àdes groupes se réclamant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.ERNEST AKA SIMONSOURCES: AFP, L’EXPRESSIONLe globe tourneRWANDA. Une mamangorille de montagne a donnénaissance au Rwanda à deuxjumeaux, dans le parc natureldes volcans, sanctuaire de cesprimates menacés d’extinction,a-t-on appris vendredi de sourceofficielle rwandaise. Lachaîne des volcans à la frontièreentre le Rwanda, l’Ougandaet la République démocratiquedu congo (Rdc) abrite la moitiédes 700 gorilles de montagneencore vivants au monde.YEMEN. La télévision officielleyéménite a diffusé vendredisoir un bref message audiodu président Ali AbdallahSaleh, blessé dans le bombardementdu palais présidentiel àSanaa, dans lequel il affirme seporter bien. Ali Abdallah Saleh,a été blessé dans le bombardementvendredi du palais présidentielà Sanaa.ÉTATS-UNIS. La Premièredame des Etats-Unis, MichelleObama, se rendra avec sesdeux filles Malia et Sasha enAfrique du Sud et au Botswanacourant <strong>juin</strong> dans le cadred’une visite officielle, a annoncévendredi la Maison Blanche.Cette visite, qui aura lieu entrele 21 et le 26 <strong>juin</strong>, sera centréesur les thèmes de “la jeunesse,de l’éducation, de la santé et dubien-être” (...).Le président burkinabé BlaiseCompaoré a envoyé, vendredi,sa garde mater une mutinerie àBobo Dioulasso (sud-ouest),livrée aux tirs en l’air et auxpillages de militaires. C’est la premièrefois, depuis le début dumouvement de protestation enmars, que le régime emploie lamanière forte face à l’une de cesmanifestations violentes, généralementmotivées par des revendicationsfinancières. L’état-major ad’ailleurs annoncé vendredi sadécision d’”empêcher par laforce” toute nouvelle mutineriedans le pays. Dans la capitale économique,l’opération, qui, selonune source médicale, a fait aumoins 10 blessés, dont deux jeunesfilles, est “presque terminée”,a assuré à l’Afp en début d’aprèsmidiun haut gradé du Régimentde sécurité présidentielle (Rsp).La situation est “maîtrisée” aprèsl’opération anti-mutins (sourcemilitaire). Peu avant 10H00 (localeset Gmt), un détachement de lagarde présidentielle appuyé pardes parachutistes commandos et lagendarmerie de Bobo-Dioulasso,qui avaient rejoint la ville dans lanuit, sont passés à l’action, bloquantles accès au camp desmutins avant de l’investir. Des tirsd’arme lourde ont retenti au mêmemoment vers le gouvernorat etl’hôpital, non loin du camp, selonun témoin qui n’a pu préciser l’originedes tirs, lesquels ont cessévers 13H00. Cependant, “il y ades commandos qui sont arrivés àbord de véhicules de transport detroupes. Ils sont bien armés”, adéclaré un habitant. Des mutins“ont fui vers le port sec” attenantau camp, tandis que les voiesmenant à la radio, à l’aéroport etau marché central ont été boucléespar le RSP, a raconté un résident.“Au moins huit militaires” ont étéblessés, a-t-on appris de sourcehospitalière. Au total, une quarantainede personnes ont été blesséesen deux jours, selon des sourcesmédicales. Le gouvernement aannoncé le maintien du couvrefeunocturne instauré la veilledans la ville, mais allégé d’uneheure, de 18H00 à 05H00.Les militaires venus deOuagadougou et leurs renforts“sont venus nous libérer”, s’estfélicité un habitant. “La populationest contente, les gens sortentavec de l’eau et du jus de gingembrepour leur en donner”.Mercredi, le gouvernement,confronté à une crise sans précédent,depuis l’arrivée au pouvoiren 1987 de M. Compaoré, luimêmemilitaire, avait appelé lesmécontents à la “retenue” et au“dialogue” et dit envisager “desmesures en vue du rétablissementde l’autorité de l’Etat”.Paris appelleau dialogue23Burkina FasoCompaoré fait materles mutins de Bobo-DioulassoParis s’inquiète de l’évolutiond’un pays encore considérérécemment comme un pôle de stabilitédans une Afrique de l’Ouesttourmentée. La France estime que“le dialogue entre toutes les partiesdoit être privilégié” auBurkina Faso, rappelant son attachementà la stabilité de ce paysd’Afrique de l’ouest. ‘‘Commenous l’avons déjà exprimé auprèsdes autorités burkinabè, le dialogueentre toutes les parties doitêtre privilégié, afin d’identifier lesréformes et les mesures susceptiblesde répondre aux aspirationsdes Burkinabè et de permettre unretour rapide à l’ordre”, a dit leporte-parole, Bernard Valero, lorsd’un point de presse. “Nous sommesattachés à la paix et à la stabilitédu Burkina Faso”, a-t-ilajouté.AFP

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