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6Le Président de la République,Alassane Ouattara, a présenté,samedi, ses condoléances à lafamille du colonel-majorDosso Adama, au domicile dudéfunt, non loin du Gatl. Après unlong silence, le Chef de l’Etat aprécisé qu’il intervenait en tantque frère. Il a rendu hommage àl’illustre disparu : «Le colonelmajorDosso nous a quittés à unmoment difficile de la vie de notrenation, alors qu’il accomplissaitun devoir pour la paix dans notrepays. Je le vois encore au pied del’avion que j’avais pour la campagneprésidentielle. Tous lesmatins, quand je m’envolais ici etlà, il était toujours présent pournous <strong>info</strong>rmer que toutes lesdispositions avaient été prisespour notre voyage». Et de poursuivre: «Il a contribué à ma victoireavec dévouement, loyauté etpromptitude. Je ne peux que prierpour qu’il repose en paix et queLe Seigneur l’accueille dans sonLe Journal de la réconciliationDeuil Le Président de la République, Alassane Ouattara, a rendu hommageà l’officier supérieur, à son domicile au Gatl.“ Le colonel-majorDosso nous a quittésalors qu’il accomplissait un devoirde paix ”PHOTOS : PORO DAGNOGOLe couple présidentiel a apporté son réconfort à la famille du défunt.paradis. Il a été présent dans mavie. C’est avec beaucoup de tristesseque je lui dis à Dieu».Le porte-parole de la familleDosso a apprécié à sa juste valeurla présence du Président de laRépublique à leurs côtés en cesmoments douloureux : «Vousnous avez honorés cet après-midipar votre présence parmi nous.Défense nationaleDaniel Ouattara: “ La nomination du Cema va boosterle Ddr”Le coordonnateur national duProgramme national de réinsertionet de réhabilitation communautaire(Prrnc), OuattaraDaniel, a salué les nominationsintervenues au sommet des Forcesrépublicaines de Côte d’Ivoire(Frci), de la gendarmerie et de lapolice depuis le jeudi 7 <strong>juillet</strong>. Lechef du processus de désarmement,démobilisation et réinsertion (Ddr)des ex-combattants, dont l’une destâches urgentes est l’encasernementdes militaires, que nous avonsinterrogé vendredi 8 <strong>juillet</strong> par téléphone,s’est particulièrement félicitéde la nomination du chef d’étatmajordes Frci. «La nomination duchef d’état-major des Frci va boosterle processus de Ddr et surtoutl’encasernement», a déclaréOuattara Daniel. «Puisque, a-t-ilexpliqué, en Côte d’Ivoire, le Ddrs’apparente à un retour en casernedes forces armées. Le Pnrrc s’occupedu volet civil de ce processustandis que le volet militaire est l’affairede l’armée. Maintenant que lechef d’état-major est désigné, jepense qu’il va mettre en place unecellule Ddr au sein de l’armée quisera notre interface. De sorte quele mode opératoire du Ddr seradésormais mis en œuvre avec beaucoupplus d’efficacité et de clarté».Le colonel Soumahoro Gaoussou,chef des opérations à l’état-majordes Frci, lui, a également estiméque ces nominations sont sources«d’ordre et de clarté» au sein desarmées. «Avec ces nominations, leschoses se précisent et le travail nepeut que reprendre de la manière laplus normale possible. Chacun vaLe coordonnateur national du Pnrrc, Ouattara Daniel, et le chef des opérationsdes Frci, colonel Soumahoro Gaousso. (PHOTOS:PORO DAGNOGO)entrer là où il faut, ce qui va nécessairementcréer l’ordre et la disciplineindispensables à la bonnemarche de toute armée», nous a-t-ilconfié hier par téléphone. «Avec lesnouvelles nominations, des ordresseront donnés de manière claire,exécutés avec responsabilité et ladiscipline, règle d’or de toutearmée, sera de mise», a indiqué,pour sa part, un adjudant-chef desFrci sous le couvert de l’anonymat.«Si la nomination des chefs d’unitéssuit, l’encasernement va se fairede lui-même et plus rapidement carchacun sera appelé à rejoindre sonunité», a-t-il ajouté.L’opération de profilage des Frci,des miliciens et groupes d’autodéfensedans le District d’Abidjan,démarrée le 8 mai, a officiellementpris fin le 23 juin. Mais un ratissagea été aussitôt engagé pour leséléments qui ne se seraient pas faitprofiler. Ce ratissage, selon unesource proche du dossier, connaîtrason terme dans les prochains jours.Et les équipes du Pnrrc se déploierontà l’intérieur du pays poureffectuer la revue des effectifs desFrci en vue de leur encasernement,d’une part. D’autre part, les associésaux Frci, les miliciens et groupesd’autodéfense seront profilés etdémantelés en vue de leur réinsertionéconomique à travers des projetsde vie.PASCAL SORONotre oncle s’en est allé. Votreprésence ce soir nous comble, pasde joie, mais de confiance à la vieet que rien n’est perdu. Vous avezété et vous serez toujours dans lamémoire de notre oncle».Adama Toungara, le porte-parolede la délégation venue saluer lafamille du défunt, a dit en substanceque le Président de laRépublique s’est rendu à la résidencedes Dosso pour rendrehommage à un grand commis del’Etat. Après quoi, des bénédictionsont été dites pour le Chef del’Etat qui, avant de prendre congéde la famille Dosso, a remis uneenveloppe d’un million de Fcfa.Rappelons que le colonel-major àla retraite, Dosso Adama, âgé de65 ans, revenait du Golf hôtel àpied lorsqu’il a été appréhendé, le12 mars dernier, par des élémentsdes ex-Forces de défense et desécurité. Il a été retrouvé mort dessemaines plus tard.ISSA T.YEOLe Représentant spécial duSecrétaire général desNations unies pour la Côted’Ivoire, Y J Choi, a procédéle vendredi 8 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> àAbidjan, à la remise de lamédaille des Nations unies, à 96officiers de la composante policede l’ONUCI issus de 15 pays ettotalisant au moins six mois deprésence au sein de la mission.M Choi a, au cours de la cérémonie,exprimé la gratitude del’ONU aux récipiendaires pour ledévouement et le sacrificeconsentis lors de la crise postélectoraleen particulier. « Vousvous êtes exposés aux risqueslors de la grave crise qu’a connuela Côte d’ivoire et vous avez relevéle défi pour assurer la bonneexécution de la mission qui vousa été assignée’ a-t-il dit avant deles exhorter à redoubler d’effortspour aider la mission à «releverles nouveaux défis qui l’attendentdans l’accompagnement de laCôte d’Ivoire dans le processusde réconciliation, de reconstructionet de démocratie».Auparavant le Chef de la composantepolice de l’ONUCI, Jean-Marie Bourry, a expliqué le mandatde la section qui, selon lui, estde contribuer à la sécurisation dela population, à la reconstructionet à la réforme des administrationssécuritaires afin de contribuerà une paix durable et à ladémocratie en Côte d’Ivoire, toutFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Élections généralesLa société civile demandela recomposition de la CeiLa 3 e convention générale de laSociété civile ivoirienne s’esttenue, les 6, 7 et 8 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>,au Centre de recherche et d’actionpour la paix (Cerap), àCocody, sur le thème suivant :«Fonctionnement et rôle de laConvention de la société civile ivoiriennedans la sortie effective decrise en Côte d’Ivoire».Pendant ces trois jours, les participantsvenus des quatre coins dupays ont travaillé d’arrache-pied.Et, de leurs travaux, plusieursrecommandations ont été formulées.Au titre de l’organisation desprochaines élections, laConvention demande la restructurationde la Commission électoraleindépendante (Cei), de façon égalitaire,entre le parti au pouvoir, l’oppositionet la société civile. Celle-cipropose aussi qu’on actualise laliste électorale en y intégrant lesnouveaux majeurs déjà enrôlés etles personnes victimes d’erreurstechniques sur leurs documentsadministratifs. Elle soutient la décisiondu Chef de l’Etat d’organiserles élections législatives avant la finde l’année 20<strong>11</strong>. Mais, concernantles municipales et les régionalesqu’elle souhaite couplées, elledemande qu’elles se tiennent avantla fin du premier trimestre 2012.La question de la sécurité et deOnuci96 officiers de police reçoiventla médaille des Nations uniesen respectant strictement lesdispositions du cadre légal.Louant le courage et l’honneurdes récipiendaires qui durantquatre mois ont assuré conjointementavec la Force despatrouilles robustes, les escorteset la défense des sites sous d’incessantesattaques militaires, MBourry a, de façon plus générale,invité les policiers onusiens àpoursuivre leur réflexion sur lescomportements et la manière deservir. « Ceci, dans le but d’amélioreret de renouveler le sermentde toujours mieux fairedans l’exercice de la mission etdu mandat de la police », a-t-ilprécisé.Momene Dydy, de la Républiquedémocratique du Congo (RDC),l’un des 96 officiers, a renouvelél’engagement des récipiendairesà demeurer les ambassadeurs dela paix dans leur pays respectif età poursuivre avec abnégationl’accomplissement de la mission.« Nous nous engageons surtout àœuvrer de toutes nos forces pourjouer notre partition en cettephase de reconstruction de laCôte d’Ivoire pour une paixdurable», a-t-il déclaré.La cérémonie s’est déroulé enprésence de numéro deux de laForce onusienne, des membresdu corps diplomatiques et consulairesainsi que de nombreux collègueset invités.SOURCE: ONUCIN’Gouan Patrick.l’Etat de droit a été abordée aucours de cette rencontre. A ceniveau, la Convention recommandele rétablissement de l’autorité del’Etat sur l’ensemble du territoirenational. Elle n’oublie surtout pasla réorganisation rapide de l’arméesur des bases réellement républicaineset nationales, la systématisationde la lutte contre les violences, lesabus de pouvoir, les représailles etl’impunité dans le cadre d’une justiceimpartiale et indépendante. Lesparticipants souhaitent qu’il soitcréé un climat de confiance et desécurité pour le retour en Côted’Ivoire des Ivoiriens qui sont enexil. Aussi, insistent-ils sur l’accélérationdu processus d’encasernementet de réinsertion des ex-combattants.A la cérémonie de clôture, le coordonnateurde la Convention de lasociété civile ivoirienne, Dr.N’Gouan Patrick, a annoncé latenue de la Journée de consensusnational en septembre prochain, àAbidjan.EMMANUEL KOUASSIErratumContrairement à ce que nousavons écrit dans notre parutionde samedi, le général de division,Michel Gueu, n’a jamaisdirigé le Groupement de sécuritédu Président de laRépublique (Gspr), ni le servicedes renseignements généraux.Toutes nos excusesaux lecteurs et à l’intéressé


Fraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Crise post-électorale Jusque-là en résidence surveillée à Abidjan,des proches de l’ancien Président sont désormais dans le nord du pays.23 personnalités pro-Gbagbo transférées à BoundialiLe Journal de la réconciliationBCEAOBANQUE CENTRALE DES ETATSDE L’AFRIQUE DE L’OUESTUnion Monétaire Ouest AfricaineAVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL7Vingt-trois personnalités prochesde l’ancien PrésidentLaurent Gbagbo, jusque-làen résidence surveillée àl’hôtel «La NouvellePergola», ont été transférées,samedi, à Boundiali. Inculpéespour, entre autres, crimes desang, vol, détournements defonds publics et atteinte à la sûretéde l’État, elles n’avaient plusdroit, selon le parquet, au régimede la résidence surveillée. D’oùla décision de les transférer à laprison civile de cette ville dunord du pays.Elles y seront en détention préventivejusqu’à la fin des travauxde réhabilitation de la Maisond’arrêt et de correctiond’Abidjan (Maca) qui va ensuiteles accueillir. Au nombre de cespersonnalités figurent le dernier(PHOTO: PORO DAGNOGO)L’ancien Premier ministre, Aké N’Gbo.Premier ministre de l’ancienrégime, Gilbert-Marie AkéN’Gbo, ainsi que plusieursanciens ministres, notammentAlcide Djédjé (Affaires étrangères),Désiré Dallo, (Economie etFinances) et Christine Adjobi(Santé et Lutte contre le Sida).Se trouvent également sur cetteliste Philippe Henri Dacoury-Tabley, ancien gouverneur de laBceao et Franck AndersonKouassi, ex-président du Conseilnational de la communicationaudiovisuelle (Cnca).Au cours d’une conférence depresse tenue vendredi, la porteparoledu parquet, CoulibalyHabiba, a fait état de deux nouvellesinculpations, sans toutefoisrévéler l’identité des personnesconcernées.C. TIESSÉM e Hervé Gouaméné“ Le transfert de nos clients est contraireaux règles de toutes les conventions ”1- Gilbert-Marie Aké N’Gbo,ex-Premier ministre.2- Alcide Djédjé, ex-ministre desAffaires étrangères.3- Désiré Dallo, ex-ministre del’Économie et des Finances.4- Ettien Amoakon, ex-ministredes Postes, desTélécommunications et desNouvelles technologies de l’<strong>info</strong>rmation.5- Christine Adjobi, ex-ministrede la Santé et de la Lutte contre lesida.6- Danielle Boni Claverie,ex-ministre de la Famille, dela Femme et de l’Enfant.7- George Armand Ouégnin,ex-secrétaire d’État chargé del’Assurance mutuelle universelle(Amu).8-Philippe Henri Dacoury-Tabley,ancien gouverneur de la Bceao.9- Franck Anderson Kouassi, exprésidentdu Conseil national de lacommunication(Cnca).audiovisuelle10- Armand Bohui Komé, exjournalisteau cabinet de l’ex-Première dame Simone Gbagbo etex-membre du Conseil national dela presse.<strong>11</strong>- Norbert Gnahoua Zibrabi, exdirecteurde publication du journalL’Œil du peuple et ex-conseiltechnique de Laurent Gbagbo.12- Simone Hué Lou, ex-directricegénérale adjointe de“La Refondation”, société éditricedu journal du Fpi, Notre Voie.13- Germain Guézé, ex-caméramanà la Rti détaché àla Présidence.14- Chantal Leba, ex-membre dela Fesci, présidente d’un mouvementpatriotique.15- Parfait Atsé Acho, ex-chef decabinet de Ahoua Don Mello auministère de l’Équipement et deNous avons appris, samedimatin, que des gens sontvenus les chercher pour lesenvoyer vers une destinationque nous ignorons. Nousestimons que nous sommes lesavocats qui avons déposé les lettresde constitution aux 3 e et 6 ecabinets et qu’on aurait dû nous<strong>info</strong>rmer de cette mesure du transfertde nos clients dans une prisonextérieure que celle où ils étaient.Au regard de notre code de procédurepénale, nous ne comprenonspas qu’on prenne des détenus àprès de 800 km d’Abidjan. Celadonne l’impression qu’on n’a pasenvie que le procès se fasse le plusrapidement possible. Nous pensonsque la procédure du juged’instruction du tribunal de 1 èreinstance d’Abidjan qui doit pouvoirentendre près de 25 personnessur près de 15 infractions seralente et longue. Ce qui est contraireaux règles de toutes les conventionsque la Côte d’Ivoire asignées qui dit que chaque personnepoursuivie a le droit d’avoir unprocès dans un délai raisonnable.La première démarche que nousallons mener auprès des autoritésest de pouvoir rendre visite à nosclients pour savoir s’ils ont ététransférés dans une prison àBoundiali, et demander qu’ilssoient ramenés dans une prisonqui ressort du tribunal de 1 èreinstance d’Abidjan. C’est cettedémarche que nous allons entreprendrepour que la procédurepuisse être accélérée et qu’ilssoient jugés le plus rapidementpossible.PROPOS RECUEILLIS SUR ONUCI FMPARSSA T. YEOListe des personnalités transféréesl’Assainissement.16- Adèle Dédy, membre de ladirection du Fpi et maire de la villed’Issia.17- Joseph Kata Kété, député etex-ministre de la Recherche scientifique.18- Martin Sokouri Bohoui,député et ex-secrétaire nationalchargé des élections du Fpi.19- Maurice Kuyo Lorougnon,ex-directeur général del’Aménagement du territoire.20- Constant Koudou, ex-directeurde cabinet de Désiré Dallo,ministre de l’Économie et desFinances.21- Jean Henri Dassé, ex-administrateurdu siège du Fpi.22- Mahan Gahé, syndicaliste,ex-secrétaire général de laCentrale Dignité.23- Raphael Dogbo, ex-secrétaired’État des personnes handicapés.La Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO ou BanqueCentrale) lance un appel d'offres en vue de la sélection d'un Cabinetde renommée internationale, chargé de réaliser un Audit indépendant envue d'évaluer les préjudices causés à la Banque Centrale durant la périodepost-électorale en Côte d'Ivoire.La BCEAO 1 est un établissement public international constitué entre les huit(8) Etats membres de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) qui sont leBénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, leSénégal et le Togo. Son Siège est établi à Dakar, en République du Sénégal.Le dossier d'appel d'offres peut être retiré contre le paiement d'une somme nonremboursable de 150.000 francs CFA ou sa contrevaleur en euros, au niveau deshuit (08) Agences Principales de la BCEAO 2 installées dans les Etats membresde l'UMOA et de la Représentation de la BCEAO auprès des InstitutionsEuropéennes de Coopération, sise au 29 rue du Colisée, 75008 Paris - France.Les offres devront être déposées le jeudi 28 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>, à 15 heures 30minutes (Temps Universel) au plus tard, au Siège de la BCEAO, auSecrétariat Général, bureau n° 16<strong>11</strong> de l'immeuble de la Tour, avenueAbdoulaye FADIGA, BP 3108 - Dakar (Sénégal).Pour tout renseignement complémentaire, les soumissionnaires pourronts'adresser au Secrétaire Général de la Banque Centrale, au Siège de la BCEAOà Dakar (Fax : 00 221 33 839 05 66 ; email : courrier.ZSG@bceao.int).Le Gouverneur1www.bceao.int2Cotonou (Bénin), Ouagadougou (Burkina Faso), Abidjan (Côte d'Ivoire), Bissau (Guinée-Bissau), Bamako (Mali), Niamey (Niger), Dakar (Sénégal) et Lomé (Togo)• Voiries bitumées• Réseaux d’eaux usées et pluviales• Adduction en eau potable• Eclairage public• Téléphone• Surveillance (Gardiennage)• Certificat de propriété• Accès facileCocody - II Plateaux - Immeuble Fraké - 04 BP 47 Abidjan 04 -Tel : (225) 22 41 62 98 / Cel : (225) 02 81 90 88- (225) 40 63 65 16 - E-mail : andre.johnson@unacoopec.ci - Site internet : www.unacoopec.ci


Le Journal de la réconciliation8Élections législativesAprès avoir soutenuensemble le candidatvainqueur de l’électionprésidentielle, il est bonde réfléchir sur la naturede nos rapports avecle Rhdp en vue des électionsà venir et, au-delà,les cinq années à venir», a déclaré hier, à l’issuede la réunion du Comité central,M. Jérémie KouadioN’Guessan, porte-parole du collègeprésidentiel mis en place depuisle départ du premier président duparti, Pr Francis Wodié. Pour le Pit,qui ne craint pas d’être phagocytépar le Rhdp, son alliance avec cemouvement s’inscrit dans la poursuitede la dynamique entaméedepuis la présidentielle. Car, ajoutele porte-parole, « la situation dupays n’est pas encore normaliséeque surviennent de nouvelles élections,il est bon que nous allionsjusqu’au bout ». Pour les législativesà venir, en plus du Rhdp, leParti ivoirien des travailleurs n’exclutpas des alliances avec d’autresformations politiques. « Nous nesommes pas fermés à d’autresalliances, bien que nous ayonsLe Comité central du Parti ivoirien des travailleurs a passéen revue les questions liées à la vie du parti et à la situation nationale.Le Pit étudie la poursuitede son alliance avec le RhdpJérémie Kouadio N’Guessan.(PHOTO: COULIBALY ABDOULAYE)Soutien aux FrciDes vivres et de l’argent à Wattao et ses hommesUn haut cadre de Korhogo,Touré Sékou, dit Gaoussou,a fait parler son cœur, enoffrant une tonne de riz etune somme de 500 000Fcfa au commandant de la zoneSud, Issiaka Ouattara, dit Wattaoet à ses hommes. La cérémoniede remise de ce don s’est récemmentdéroulée dans la cour de laGarde républicaine, à Treichville.A travers ce geste, le donateurentend exprimer son soutien auxForces républicaines de Côted’Ivoire (Frci) qui, a-t-il dit, «ontfait preuve de bravoure, courage,de persévérance et d’héroïsme»dans le dénouement de la crisepost-électorale. « L’heure n’estplus aux paroles, mais aux actes.Il s’agit d’un geste symboliquepour vous soutenir dans votrecombat quotidien et vous encouragerà soutenir le programme deréconciliation du PrésidentAlassane Ouattara et de sonPremier ministre Guillaume Soro», a déclaré Touré Sékou. Pourlui, le défi de la reconstruction etTouré Sékou remettant les sacs de riz au commandant Wattao.de la réconciliation doit être l’affairede tous les Ivoiriens, car, a-t-il expliqué, «la Côte d’Ivoire abesoin de retrouver son lustred’antan ; à savoir un pays depaix, d’hospitalité, de fraternité».Le commandant Wattao, qui s’estfélicité de ce geste, a réitéré l’engagementdes Frci à assurer lasécurité des biens et des hommessur l’ensemble du territoire ivoirien.Il a également promis depoursuivre le nettoyage au seindes Frci.G. BONIdécidé d’aller jusqu’au bout avecle Rhdp. Cependant, cela ne nousempêchera pas aussi de menerseul le combat. Nous nous préparonspour y aller seul », a-t-ilrépondu aux journalistes, en soutenantl’idée du gouvernement d’organiserces législatives avant la finde l’année en cours. C’est dans cecadre qu’une commission nationaleélectorale a été mise en place parla direction du parti. Selon leporte-parole, Jérémie KouadioN’Guessan, cette commission sechargera de finaliser la liste descandidats du parti, de recueillir etd’analyser tous les documentsconcernant les élections (textes,découpage électoral, nombre debureaux de vote, listing électoral,etc.). La direction du Pit a insistésur les dispositions politiques etdisciplinaires prises à l’encontredes dissidents. « On ne peut pasaller à la réconciliation en gommantles textes de notre parti », asouligné le porte-parole.Intervenant sur la situation généralenationale, le collège présidentiel,a salué les efforts entrepris parle gouvernement pour mettre fin àl’insécurité sur l’ensemble du territoire,ainsi que les nouvelles nominationsdans l’armée nationale.Même si le Pit s’est félicité desactions du gouvernement avec l’élaborationde la matrice d’actionsgouvernementales, la conduite dediverses activités dans le sens del’amélioration du cadre de vie despopulations, il a souhaité que cesactions soient intégrées « rapidementdans un cadre global quiprendra en compte tous les secteursd’activités ». Tout en saluantaussi la création de la CommissionDialogue, vérité et réconciliation,ce parti s’est inquiété du fait que lacomposition, la mission, le chronogrammeet les acteurs de cetteinstitution ne soient pas à ce jourconnus. « Le Pit demande que cespoints soient élucidés afin de permettreà tous les Ivoiriens de s’impliquerdans ce processus deréconciliation dont le succès estvital pour l’avènement d’une paixdurable et définitive dans notrepays », a exigé le porte-parole ducollège présidentiel du Pit.GERMAINE BONIRes publicaACCIDENT. L’un des véhiculesdu cortège du commandantIssiaka Ouattara dit Wattao, afait une sortie de route, hierdimanche 10 <strong>juillet</strong>, sur l’autoroutedu nord. Le commandantdu groupement tactiqued’Abidjan sud regagnait lacapitale économique en provenancede Yamoussoukro.L’accident n’a fait aucune victime.Toutefois, une voiture percutéepar la voiture du cortègede Wattao a été endommagée etdes engagements ont été prispour sa réparation.Demaindans Frat-MatCommentrécupérerles voituresarrachées,les maisons...occupées?Une interviewdu colonel Aké MarcFraternité Matin / Lundi 4 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Réconciliation nationaleKKB: “ Ceux qui ont votéGbagbo ont droit à la vie ”L’esplanade de la mairied’Alépé a servi de cadre, le 9<strong>juillet</strong>, à une double cérémonied’hommage aux femmesdu département et de célébrationde la victoire du Dr.Alassane Ouattara à la présidentiellede novembre 2010. A l’initiativede l’Ong Femme-Amour-Justice-Paix. Cérémonie qui apris finalement l’allure d’une fetede réconciliation. C’était en présencedu préfet du département,Boni Koffi Ernest, des cadres duRhdp et de la chefferie traditionnelle.A cette occasion, le présidentde la Jpdci, Kouadio KonanBertin dit KKB, le co-parrain, acondamné la chasse aux sorcièresdont sont victimes certains militantsdu Fpi. Car, a-t-il expliqué,tous les Ivoiriens qui ont votépour Gbagbo à Alépé ou ailleursdans le pays ont droit à la vie. Il adonc demandé aux Forces républicainesde Côte d’Ivoire d’assurerla sécurité de tout le mondesans distinction de partis politiques,de religions ou d’ethnies.Et d’éviter surtout d’agir à partirdes dénonciations. Parlant de laréconciliation nationale pronéepar le Président AlassaneOuattara, le patron de la jeunessedu Pdci a conseillé aux militantsdu Rhdp d’y associer ceux de Lamajorité présidentielle pourqu’elle soit une réalité. Car, argumente-t-il,il faut être deux pourse réconcilier.Il a aussi assuré que le Rhdp aupouvoir n’est pas un régime derevanchards, mais d’amour, depaix et de concorde. KKB a égalementsaisi cette tribune pourdonner les raisons de l’éliminationde Bédié, le candidat duPdci, au premier tour de la présidentiellede 2010. Selon lui,trop de bizarreries existent ausein du parti. Et ceux qui sedévouent pour son rayonnementsont les plus malheureux. “Parces comportements, nous avonsfini par éloigner notre parti despopulations”, dit-il, très amer. Iln’a pas manqué de déplorer lecomportement des religieux etchefs traditionnels qui ont, selonlui, démissionné ces dix dernièresannées.Mme Akoun Aké Camille, présidentede l’Ong organisatrice decette cérémonie, a, pour sa part,demandé aux hommes présentsd’emboîter le pas aux femmesafin qu’une grande fête de laréconciliation soit organisée.Mais surtout de changer de mentalitépour le développement dudépartement d’Alepé.BONI AMLAMANCORRESPONDANT LOCAL• Des Journées de solidarité poursemerl’amourdans le cœurdes populationsMontrer l’importance de laréconciliation pour bénéficierdu potentiel social,culturel, humain et économiquede la région. Tel estl’objectif qui sous-tend la créationdu Mouvement Daloa renouveau(Mdr). Récemment, le leader,Cheik Amadou Touré qu’accompagnaientMM. GnégnéryAlbert et Eric Koné était face à lapresse. Pour présenter non seulementce mouvement, mais surtoutcommuniquer sur les actions àmener pour promouvoir le développement(économique, social,culturel et autres de la région).Avec la crise post-électorale qui adésarticulé le système socioéconomique,il s’agit, a fait remarquerle conférencier, de restaurerla paix dans les cœurs en y extirpantles rancœurs afin que lespopulations se pardonnent etapprennent à vivre de nouveauensemble dans la paix et l’amour.Pour ce faire, ces jeunes cadresissus de toutes les couches ethnosociologiques(personnes d’originecomme d’adoption) envisagentcomme premier acte, l’instaurationdes Journées de la solidaritédu 22 au 23 <strong>juillet</strong>. Au programme,outre la sensibilisationde la population à la réconciliation,une conférence grand publictoujours dans cette même dynamique,une opération don desang, de dépistage du diabète, unmatch de football, histoire decréer l’union. Le deuxième acteva porter sur les voies et moyenspour sortir les habitants éprouvéspar la crise, de la pauvreté et dusous-développement. Sur laquestion, le leader du Mdr précisequ’il ne s’agira pas seulementd’assister la population de la citédes antilopes et alentour, il seraégalement question de promouvoirl’esprit d’initiative et d’entrepreneuriat.D’où le troisièmevolet relatif à l’appui aux microprojets,à la relance des activitéséconomiques, bref au développementsocioéconomique.MARIE CHANTAL OBINDÉDEMAINDANS


Fraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>9Oui, il faut dissoudre le Fpipar SÉRI-BI N’GUESSAN PRIVAT (*)6Après la crise post-électorale :Faut-il dissoudre le Front populaire ivoirien (Fpi) ?Le Front populaire ivoirien(Fpi), pour se donner uneimage de parti démocratique,a, dès sa création,pris l’option d’adhérer à la2 è Internationale socialiste(à l’Internationale socialiste).L’Internationale socialisteest un mouvement socialisteinternational qui, detout temps, a prôné le militantismepacifiste et qui regroupe les “partissocialistes”, les “sociaux-démocrates”et les “travaillistes” du monde.Ainsi le Fpi s’est-il très tôt logé dansla cour des grands partis démocratiquesau nombre desquels l’on trouve: le Parti socialiste et le Partisocial-démocrate d’Albanie; le Partisocial-démocrate d’Allemagne(Spd); le Parti travailliste de laGrande-Bretagne; le Parti socialistefrançais; le Parti socialiste italien; leParti de la révolution démocratiquedu Mexique; le Front sandiniste delibération nationale du Nicaragua; leParti nigérien pour la démocratie etle socialisme (au pouvoir actuellement);le Parti socialiste duSénégal.Sans vouloir énumérer de façonexhaustive la longue liste des partismembres de l’Internationale socialiste,retenons simplement que cespartis couvrent les cinq continents etexercent une solidarité active au traversd’une orientation idéologique“grosso modo” commune.C’est dans le cadre de cette solidarité,que certains de ces partis enAfrique, notamment, ont épaulé, soitdans le passé, soit durant la criseivoirienne le Front populaire ivoirien.Ce sont : le Congrès national africain(Anc) au pouvoir en Afrique duSud avec Jacob Zuma; leMouvement populaire de libérationde l’Angola (Mpla, parti au pouvoir);le Congrès démocratique national(de l’ancien Président JerryRawlings qui a présenté John Atta-Mills à l’élection présidentielle de2008 et qui est au pouvoir aujourd’-hui au Ghana); Le Rassemblementdu peuple de Guinée (Parti créé parAlpha Condé au pouvoir aujourd’huiet qui s’était prononcé contre l’interventionmilitaire de la Cedeao enCôte d’Ivoire); la Convergence pourla démocratie sociale de Guinéeéquatoriale (au pouvoir avecTeodoro Obiang Nguema Mbasogoactuel président en exercice del’Union africaine (Ua).Mais depuis le 29 mars 20<strong>11</strong>, leFront populaire ivoirien a été exclude l’Internationale socialiste à lasuite du profond discrédit deLaurent Gbagbo lors de la crise ivoirienne.Il suit en cela les deux autrespartis politiques africains que sont leRassemblement constitutionneldémocratique (Rcd) de Tunisie,ancien parti au pouvoir sous Ben Aliet le Parti national démocratique(Pnd) égyptien, ancien parti au pouvoirsous Hosni Moubarak.En effet, le Rcd tunisien a été exclude l’Internationale socialiste le 18janvier 20<strong>11</strong> à la suite de la révolutiontunisienne. Le Pnd égyptien,quant à lui, a été exclu le 31 janvier20<strong>11</strong> à la suite des manifestationsdemandant la démission duPrésident Hosni Moubarak, répriméesdans la violence.A la suite de l’exclusion de ces deuxpartis politiques de l’Internationalesocialiste, ils ont aussitôt été dissousdans leur pays respectifs. LeRassemblement constitutionneldémocratique de Tunisie a été dissousle mercredi 9 mars 20<strong>11</strong> pardécision de justice avec liquidationde ses biens et de ses fonds par lebiais du ministère des Finances.C’est le ministre de l’Intérieur quiavait présenté, le lundi 21 février, auTribunal de première instance deTunis, une demande pour sa dissolution.Le Pnd égyptien a été luiaussi dissous le 16 avril 20<strong>11</strong> parune ordonnance d’un tribunal administratifégyptien à la suite d’uneplainte déposée par des militantsdes droits de l’homme. Ces derniersaccusaient le parti de corruption.En définitive, ces deux grands partisfrères du Front populaire ivoirien ontété exclus de l’Is et dissous avecliquidation de leurs biens pourrépressions violentes de manifestationset pour corruption. C’est aunom des valeurs universelles dedémocratie, de droits humains et debonne gouvernance que ces partisont subi ces sanctions.Le Front populaire ivoirien qui,aujourd’hui, se métamorphose enCnrd et se dissimule sous le manteaude “Lmp” échappera-t-il à un teljugement et à de telles sanctions ?Le Fpi n’est-il pas logé à la mêmeenseigne que le Rcd ou le Pnd?Les réponses à ces interrogationssont à chercher dans d’autres questionnementsqui sont adressés ànous tous. Et nous devons y répondreen toute conscience, guidés parla volonté de tirer une leçon constructivede ce qui vient de nous arriveret projeter ensemble les conditionsd’une paix durable, d’un climatpolitique apaisé capable de promouvoirla démocratie.Alors, le Fpi n’a-t-il pas posé d’actesrépréhensibles vis-à-vis du peuplede Côte d’Ivoire? De la répressionviolente et sanguinaire des manifestations,à la pose d’actes génocidaires,en passant par toutes les gradations,les crimes contre leshumains, les crimes économiqueset autres corruptions, le Front populaireivoirien reste-t-il exempt detoute accusation ? Le Fpi ne laisset-ilpas derrière lui, un patrimoine denuisances humaines soutenu parune volonté clairement exprimée dedislocation de la nation ivoiriennequi sont de loin des actes beaucoupplus graves que ceux reprochés auRcd tunisien ou au Pnd égyptien ?Le Fpi n’a-t-il pas fait asseoir uneorganisation qui, petit à petit, a intégrédes structures paramilitairesavec un fonctionnement ultra violentfait de tueries, d’enlèvements et unfonctionnement antidémocratiquequi a vu au final disséminer sur toutel’étendue du territoire des millionsd’armes légères et de petits calibreset des armes de guerre ? Pouremprunter un vocabulaire à lamode, le Fpi ne s’est-il pas donnédes attributs d’une organisation terrorisantepour le peuple ou terroristetout court ? Une organisation terroristepeut-elle être en compétitiondans un jeu démocratique ? Avecson slogan “On gagne ou on gagne”(ce slogan idéologique) accompagnéd’une volonté de confiscationdu pouvoir à tout prix, je pose encorela question de savoir si le Fpi esttoujours qualifié pour être membredu jeu démocratique en Côted’Ivoire comme l’autorise laConstitution. Le Fpi arrêtera-t-il legénocide de l’intelligentsia ivoirienqui a détruit l’école dans notre payset hypothéqué l’avenir de plusieursgénérations de jeunes ? Des jeunesà qui il a donné, par le biais de la“Fesci milicienne” et du “Synarèsguerrier”, comme seul outil d’apprentissage,la “braise du feu”, “lamachette” et “le fusil” pour tuer desétudiants, des élèves qui osent enmilieu scolaire et universitaire s’opposerà son unique pensée. Dessyndicats qui, depuis les années 90,ont milité et provoqué dans les faitsdes années blanches et détournél’école de sa mission de formationde l’élite ivoirienne pour constituerles bras séculiers d’un régime dictatorialappelé “Refondation”. Le Fpirenoncera-t-il à ses méthodes (idéologiques)d’extermination de milliersd’Ivoiriens quand il les accuse depenser autrement et/ou d’être simplementdifférents, par des escadronsde la mort et des forces del’ordre partisanes qui répriment violemmentdans le sang les manifestations,sans jamais procéder à desarrestations ? Ces répressions nese soldent-elles pas toujours pardes centaines ou des milliers demorts (mars 2004 : 500 morts ;décembre 2010 : 3000 morts, pourne citer que ceux-là) ? Le Fpi rompra-t-ilavec ses bombardementsgénocidaires des ‘’Abobo”, cibléscomme cités à raser de peupladestrop typées au nom d’un ultranationalismeétriqué et autre extrémismeantireligieux ? De quel laboratoired’idéologues a été conçu “l’article125” au nom duquel avec 100 francscfa de pétrole et 25 francs cfa d’allumettes,des centaines de jeunesIvoiriens, sous les applaudissementsde jeunes fanatisés, ont été,à Yopougon et ailleurs, un par un,habillés de pneus usagés et brûlésvifs sur des places publiques, parceque soupçonnés d’être étrangers ousimplement n’appartenant pas au“gbôhi” (au groupe) ? Le Fpi est-ilprêt à arrêter la diffusion de la haineethnique qui a émietté le peupleivoirien dans les villes et les campagnes? Qui dans les campagnes del’ouest du pays a exproprié etdéguerpi des milliers de paysans deleurs terres et de leurs plantations etprovoqué de façon répétitive desaffrontements ethniques à Daloa,Duékoué, Gagnoa, Guiglo,Bloléquin, Oumé, etc., au nom de larétrocession de la terre aux autochtones? Le Fpi renoncera-t-il à sapolitique d’isolement de la Côted’Ivoire convaincu de ses thèsessouverainistes et “anti-néocolonialiste”qui ont déstabilisé notre payssur tous les plans et tous les cieux ?Le Fpi échappera-t-il enfin à desprocès de crimes économiques etautres corruptions qui ont de façoncatastrophique plombé la croissanceéconomique de notre paysdurant la décennie de son règne ?Pour ne s’en tenir qu’aux conséquencesde ces crimes économiques,il suffit de jeter un coupd’œil sur les infrastructures socioéconomiquesdu pays léguées parce parti; le niveau de vie desIvoiriens qui s’est totalement érodé;la pauvreté qui a franchi dans laréalité la barre des 60% ; la santédévastée; et l’école, oui encore l’école,cette fois au plan de ses infrastructures.Des sites d’écoles primaireset autres centres de formationqui sont transformées en sièges demiliciens (Adjamé 220 et quartierEbrié notamment). Pendant que lepaysan, producteur de l’essentiel dela richesse nationale, croupit dansla misère et a perdu la quasi-totalitéde son pouvoir d’achat, pendant quel’agriculture, socle de cette richesse,a été reléguée au dernier rang sanssubvention, sans volonté politiquede soutien, la nouvelle bourgeoisierefondatrice construit des châteauxdans les villes, dans les villages etmême dans les campagnes avecl’argent du secteur agricole, avecl’argent des paysans. On nous diraque les dirigeants du Fpi subissentdéjà et subiront la rigueur de la loipour tous ces crimes économiques.Oui, mais mille refondateurs jugés àdroite et mille autres condamnés àgauche enlèveront-ils au Fpi sonidéologie, ses laboratoires de créateursd’autres refondateurs criminelséconomiques ? Ne s’agit-il pasici, de tuer le mal à la racine ?Crimes de sang, crimes économiques,actes génocidaires, le Fpiest-il encore qualifié pour jouer dansla compétition de la démocratie ivoirienne? Si au nom de la réconciliationnationale lancée par lePrésident de la République,Alassane Ouattara, les Ivoiriensdevront fermer les yeux sur un telgrand foyer de déstabilisation durablede leur quiétude, les mêmescauses produisant les mêmeseffets, aurons-nous choisi, dans cecas, la paix durable, la paix réelle,celle léguée par Félix Houphouët-Boigny ?A toutes ces interrogations, dans cefoisonnement de questionnements,quelle est, ma conviction personnelle? Elle est ferme. Le Fpi ne changerapas ni dans son organisation,ni dans ses actes et agissements.Juste un exemple pour fonder etétayer cette affirmation. Il situera lesbases idéologiques de ces dérivescriminelles. Dans les années 91-92,le bureau national du Synares(Syndicat de l’enseignement supérieur)avait exclu de ses rangs uncertain nombre de ses membressous le prétexte de “traîtrise à lacause”. Cet acte était, en réalité,une vision idéologique de caporalisationdu syndicat pour l’inféoder auFpi et instaurer la pensée unique ausein du syndicalisme en milieu universitaire.Les exclus ont tenté decréer un autre syndicat, l’Unesur,pour rêver à un semblant de démocratiedans le milieu. Mais il a subiles affres d’un véritable terrorismedu milieu et fait long feu. Quelquesannées plus tard, chacun sait ce quien est advenu du milieu universitaireet scolaire : un terrain où l’expressiondémocratique ne se définissaitque par la violence, le bannissementdu pluralisme de pensée.Dans le prolongement de cetteambiance, le Fpi a créé ses propresCentrales syndicales (Fesaci,Dignité) qui l’ont soutenu quand ilest venu au pourvoir. Tout cela n’auraitrien de répréhensible si tous lesdignitaires de ces syndicats et autrescentrales n’étaient tous aujourd’-hui en exil ou en détention. En réalité,ces Centrales syndicales et syndicatsont tous été transformés endes branches armées du Frontpopulaire ivoirien. Stalinien ! Le motest lâché. Le Front populaire ivoiriena trompé l’Internationale socialisteen se faisant passer pour un partisocialiste pacifique dès sa créationpour faire bonne figure. En réalité,conglomérat de courants politiquesproches des partis politiques issusde l’Internationale communiste (leKominterm ou la III Internationale)le Fpi est un parti politique de typestalinien. Rappelons quel’Internationale communiste (la IIIèmInternationale) a été créée en mars1919 et confirmée en été 1920 poursonner le glas de l’Internationalesocialiste qu’elle trouvait trop mollepour la transformation de la Sociétésocialiste (pour simplifier les choses).Cette Internationale communistequi a été plus tard noyautéepar Staline en éliminant tous sescompagnons membres fondateursde cette Internationale. Il a alorsrégenté et mis sous ordre deMoscou tous les partis communistesdu monde de l’époque, même siquelques-uns ont affirmé à un certainniveau leur indépendancecomme le Parti communiste chinoisde Mao Tsé-toung. CetteInternationale a permis, entre autres,à Staline d’asseoir une dictaturesanglante en Urss. Wikipédia définitcette idéologie et ce régime par lestermes qui, ci-dessous, ressemblenttrait pour trait au régime instauré parle Fpi : “Par un jeu patient d’intriguessouterraines et d’alliances successivesavec les diverses factions duparti unique bolchevik, et en s’appuyantsur la toute-puissante policepolitique et sur la bureaucratisationcroissante du régime, il imposa progressivementun pouvoir personnelabsolu et transforma l’Urss en unrégime de type totalitaire dont leculte obligatoire rendu à sa proprepersonne fut un des traits les plusmarquants…… Son long règne futmarqué par un régime de terreur etde délation paroxystique et par lamise à mort ou l’envoi aux camps detravail du goulag de millions de personnes…..Ilpratiqua aussi bien desdéplacements de population massifs,dont la déportation intégraled’une quinzaine de minorités nationales…...Le secret et la propagandesystématiquement entretenusautour de ses actes firent du travestissementde la réalité et de laréécriture du passé une caractéristiquepermanente de son pouvoirabsolu”. Ce régime stalinien a étenduson empire de Berlin à l’océanPacifique, a influencé de multiplespartis politiques et donné naissanceà des courants de pensée et d’organisationdans lesquels les fondateursdu Fpi ont puisé leurs tendanceset fondé leur idéologie. Ils vousparleront avec nostalgie duMaoïsme, du Che (Che Guevara),d’ Enver Hodja d’Albanie; ils invoqueronten intellectuel “la Révolutionnationale démocratique etpopulaire” (Rndp) ou la “Révolutionanti impérialiste démocratique etpopulaire” (Raidp); ils vous relaterontleurs exploits des bataillesépiques de l’anticolonialisme, desindépendances africaines et de lasouveraineté qu’ils ont menées ausein de la Feanf (Fédération desétudiants africains en France); ilsvous parleront avec aisance de l’insurrectionpopulaire comme outil deprise de pouvoir; ils ne parleront dedémocratie que du bout des lèvres,eux qui en réalité sont des adeptesdes dictatures de classe. Il faut retenirde cette idéologie et de cetteorganisation les éléments suivants :le fonctionnement semi-clandestinquand bien même ils sont au pouvoir; la hiérarchisation stricte et centraliséedu parti; l’adoption d’unediscipline de fer; le recours aubesoin, à l’illégalité; l’instaurationd’une dictature de parti unique avecun autoritarisme exacerbé. Issu deces courants totalitaires, le Frontpopulaire ivoirien a transformé lecombat politique démocratique enCôte d’Ivoire en lutte de clan arméeet fratricide.Il ne changera pas, ce Fpi-là, c’estma conviction profonde. Et ce qui“me miche” le plus (m’exaspère),c’est sa propension à diffuser desrumeurs mensongères comme outilprivilégié d’<strong>info</strong>rmation et de gouvernancepolitique. Pour tout ça, je militeraipersonnellement pour ce qu’écrivaitil y a peu de temps, un universitaire,dans un journal de laplace “Fpi delenda est” : “Le Fpi doitêtre dissous”.J’appelle alors, à mon tour, tous lesIvoiriens pour qu’ils répondent à toutesces questions et avisent. Il s’agitd’un combat pour la survie de ladémocratie. Ainsi, pour tous ceuxqui seront convaincus que le Fpi estune gangrène pour notre démocratie,et pour tous ceux qui ont subi lesaffres de tous ces crimes, qu’ils semobilisent pour sa dissolution. “Fpidelenda est” : “Le Fpi doit être dissous”pour reprendre le credo de l’universitaire.Il se trouvera certainement descitoyens qui crieront “à l’assassinatde la démocratie”; “au retour à lapensée unique et du parti unique”.Avec ces concitoyens, je voudraispartager le fait que la démocratie,c’est aussi celle-là qui institue, poursa propre survie, des instruments,des garde-fous qui permettent d’extirperde son environnement tous lesacteurs dangereux pour son existence.Mobiliser des centaines demilliers d’autres Ivoiriens, pour éradiquerun parti génocidaire qui s’opposeau jeu démocratique est bienun acte de promotion de la démocratie.“Fpi delenda est” : “Le Fpidoit être dissous”. Sans préjuger durésultat, il faut laisser la place à lalibre expression des opinions et desvolontés. Au bout, la loi devra s’appliquer,il faut y croire. “Fpi delendaest” : “Le Fpi doit être dissous”.(*) Député de BédialaIn LE NOUVEAU REVEIL n°2831du mardi 5 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>


12SociétéRéfugiés ivoiriens Fuyant les combats intenses, des ressortissants du Moyen-Cavallyse sont exilés depuis avril, au pays d’Ellen Johnson-Sirleaf.Ils s’organisent pourregagnerleurpaysFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Trois mois après la chute de l’ex-Président Laurent Gbagbo et lafin des hostilités, beaucoupd’Ivoiriens se trouvent encoreau Liberia. Ceux-ci, en majoritéde la région de l’ouest, souhaitentretourner dans leur localité d’origineet se donnent jusqu’au moisd’octobre pour le faire. Le temps,selon eux, que la situation sécuritaires’améliore davantage. Le fait quecertains aient regagné la Côted’Ivoire constitue une source demotivation pour la centaine demilliers encore sur place. Nous noussommes focalisé, lors de notreséjour dans ce pays voisin, sur lesréfugiés vivant dans dix villagesproches de la frontière, à savoir :Zahitwon, Touzon, Gonhitwon,Zrêtwon, Sohotwon, Soaking,Bargbontwon, Todjratwon,Zouèddrou et Tootwon.«Nous voulons retourner dans nosvillages. Nous sommes des déplacésde guerre qui vivons ici au Liberiadans 10 villages depuis un peu plusde quatre mois. Aujourd’hui, onentend à la radio que la situations’est améliorée et que chacun peutretourner chez lui. Il y a eu effectivementparmi nous quelques-unsqui sont retournés au pays. Etdepuis leur retour, ils n’ont pas deproblème. Nous autres qui sommesencore au Liberia, souhaiterionsdonc retourner au pays comme nosamis. Nous demandons au ministreDagobert Banzio, qui est notre fils,et au Premier ministre SoroGuillaume, de bien vouloir faireaccélérer les procédures de notreretour. Nous voulons, si cela estpossible, rentrer à la fin du moisd’octobre. Quelques familles deTinhou sont parties. Il ne reste quenous autres membres de Lmp. Noussommes prêts à revenir si notresécurité peut être garantie dans lesvillages. Aussi, nos maisons ont étébrûlées et nous n’avons ni dispensaire,ni eau courante. Nous voulonségalement des machettes,limes, bottes pour travailler dansnos champs, ainsi que des produitsde traitement. Nous sollicitons enfinde l’aide pour la reconstruction denos villages». Ces propos sont dufédéral Fpi de Bloléquin, DéanJoseph. C’est dire que chacun desréfugiés a hâte de retrouver sa terreUne vue des réfugiés ivoiriens au Liberia. (PHOTO D’ARCHIVES).natale. Mais pas à n’importe quellecondition. Ne pouvant pas vivreéternellement loin de leur pays, cesderniers s’organisent afin de faireentendre leur voix. Ils ont appréciéle récent séjour du ministre Banzioau Liberia qui a tenu à les rassureret les encourager à rentrer. Mais ilssouhaitent des actes forts.Manhan Kéhi Thimoté, planteur àGuiglo, abonde dans le même sens:«D’ici, nous avons déjà tout pardonnéet nous souhaitons que tousceux que nous avons offensés nouspardonnent. Notre seul souci est dereprendre notre travail. C’est pourquoi,nous souhaitons regagner nosvillages avec le concours du gouvernementactuel. Ce qui supposeune assistance pour le transport,une aide alimentaire d’urgence, lareconstruction des villages détruitset un kit minimum de réinstallation.Sans oublier le volet sécurité. Ceuxqui ont des plantations de café et decacao demandent des vivres et produitsphytosanitaires pour la périodede soudure et une indemnisation.Ils souhaitent, en outre, que le gouvernementles prenne en comptedans le recensement des victimes.Enfin, les blessés, veufs, veuves etorphelins de la guerre demandent àl’Etat une prise en charge à leurretour au pays pour refaire leur vie.Celle-ci devrait comprendre un soutienfinancier, médical pour ceuxdes blessés qui continuent de se soignerici au Liberia et une prise encharge scolaire pour les orphelinsscolarisés ou en âge d’aller à l’école».DoléancesDe nombreuses préoccupations queles réfugiés justifient par les difficultésqu’ils traversent dans leurexil. Mme Guéi Marie de Bloléquinest de cet avis : «Il y a cinq moisque nous sommes réfugiés ici auLiberia. Nous avons beaucoup souffert.Mais aujourd’hui, ça va.Puisque nous avons quelques bonnesnouvelles du pays pour laréconciliation des populations,notre seul souhait est le retour detout le monde dans les villages dudépartement de Bloléquin. Depuiscinq mois que nous sommes là, nousne faisons rien. Si nous retrouvonsnos villages, ce sera mieux pournous. Nous demandons au gouvernementde nous aider à retourner».En ce qui concerne la réconciliationqui a cours actuellement, tous yadhèrent. Ils soutiennent donc cetteinitiative du Président de laRépublique, SEM. AlassaneOuattara et du Premier ministre,Soro Kigbafori Guillaume. Carpour eux, c’est le seul chemin quimènera à la paix véritable en Côted’Ivoire. Mieux, ils font des propositionspour sa réussite. Pour MlleOulaï Laurence, élève en classe de4 è au lycée moderne de Toulepleu,qui a perdu des parents, il faut laisserla place à l’amour : «J’ai ététraumatisée. J’ai perdu mon père,qui était gendarme, et mon oncle,policier. La guerre est la pire chosequi puisse exister sur terre. A l’avenir,je pense que les Ivoiriens doiventcultiver l’amour. Nous devonsnous aimer réellement afin de construireun pays encore plus beauqu’avant ». Même le gamin de 9ans, Kahou Pouégnan Romaric,élève au Cm1, ne souhaite plus laguerre. «La guerre n’est pas bonne.J’ai vu à la télé, comment les hommesmouraient en Côte d’Ivoire.Moi je pense que le PrésidentOuattara doit passer dans toutes lesrégions du pays pour réconcilier lespopulations».Golo Théophile, également élève auCm2 (10 ans), prône aussi l’amour:«La guerre me fait penser à la mort,aux enfants qui ne mangent pas, auxmamans qui pleurent, aux papas quisont tués .La guerre est mauvaise.Maintenant que la guerre est terminée,je pense qu’il faut aller à laréconciliation dans tout le pays. Etpuis, il faut s’aimer réellement lesuns, les autres».Quant à Doué Nina Sandrine, 16ans, élève en Tle au lycée deToulepleu, elle garde un souveniramer de cette crise, mais veut croireen un avenir radieux avec lePrésident Ouattara : «Nous avonsdû fuir, dormir en brousse avecnotre maman pour sauver notrepeau. Nous sommes rentrés auLiberia après. C’était affreux, çafaisait peur. Mais depuis quatremois, ce n’est plus qu’un mauvaissouvenir. Mon petit frère, Rodrigue,qui est né au lendemain de notrefuite, a aujourd’hui 5 mois. Laguerre, c’est du passé, laissons-laloin derrière nous. Il faut maintenantreconstruire le pays. Il fautinitier des projets sociaux, les financer,des chantiers doivent sortir deterre. La Côte d’Ivoire doit retrouversa place de pays leader de lasous-région».Un ancien combattant, GueuStéphane (24 ans), souhaite aussique cette page noire de la Côted’Ivoire soit tournée à jamais. «Laguerre est la pire des choses quel’homme ait pu inventer sur cetteterre. J’ai combattu en 2002 et jesais de quoi je parle. Plus jamais jene recommencerai cette expérience;parce que j’ai beaucoup souffert.Seule la paix peut nous sauver, ilfaut que l’on se réconcilie. L’Etatdoit aider les jeunes à se réinsérerdans la vie sociale, créer desemplois, pour qu’ils ne tombentdans le piège des vendeurs d’illusionset des «marchands de guerre»qui se promènent de pays en pays».Quant à Gaya Bertin, 18 ans, élèveen Tle C au lycée de Guiglo, ilregrette que le dialogue n’ait paspris le dessus. «La guerre nous adémontrés à tous que la meilleurearme pour régler les conflits, c’estle dialogue. Nous avons tous souffert,mais on doit se dire : plusjamais ça en Côte d’Ivoire ! Maispour que cela n’arrive plus, je croisque nous devons aimer sincèrementnotre pays. Je voudrais que desdispositions soient prises pourmieux surveiller nos frontières. Ilfaut aussi éviter la corruption».Mais à quoi ces réfugiés passent-ilsleur temps loin de leur pays ? Ilss’adonnent à des petites activitésqui puissent leur permettre de joindreles deux bouts. Dame GanhouMicheline dévoile, d’ailleurs, lasienne : «Malgré toutes ces difficultés,nous essayons de nous adapteren entreprenant des activitésgénératrices de revenus. Cela nouspermet de subvenir à nos petitsbesoins. Ainsi, ma camarade et moi,nous exerçons la coiffure traditionnelle.Nous gagnons au minimum50 dollars libériens. Soit 10.000Fcfa par jour».Quel que soit ce que chacun faitpour subvenir à ces besoins auLiberia, l’envie du retour au paysnatal devient de plus en plus forte.GOUAGNON LÉOPOLDCORRESPONDANT REGIONALSOS DU PÈREATHANASE AKÉ“13 appareilsd’hémodialysebloquésau port”Interview exclusivedu prêtre quientend offrirces équipementsau ministère dela Santé.À lire demain dansFraternitéMatinPARIS CANNES ABIDJAN LIBREVILLE OUAGA10, Rue Paris-Village - Fax : 20 21 91 21 - 01 BP 1206 ABIDJAN 01Groupe AICI International : http://www.aici.fr - E-mail : aici@aviso.ci


SociétéFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> 13Formation-Emploi Le ministre d’État, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné,est allé s’imprégner, vendredi dernier, des difficultés de fonctionnement de l’Institut national de la formation sociale (Infs).7<strong>11</strong> assistants sociaux attendent leurrecrutement à la Fonction publiqueL’Institut national de la formationsociale (Infs) rencontre d’énormesdifficultés qui ont été présentées,vendredi au ministred’Etat, ministre de l’Emploi, desAffaires sociales et de la Solidarité,Kafana Koné. Qui y a effectué unevisite de travail. On dénombre,entre autres, le manque de supportspédagogiques dans les salles declasse, des équipements désuets. Lemanque d’entretien du matériel<strong>info</strong>rmatique, dont sept ordinateurssur 20 sont hors d’usage. Le centremédical a également présenté saliste d’objets manquants : tensiomètres,blouses, draps, etc. Il a surtoutété question, durant les échanges,du chômage des assistantssociaux.Le directeur de l’institut, BambaMamadou, a fait savoir à l’hôte dujour, (qui a été accueilli en fanfare)que l’institut a formé 7<strong>11</strong> assistantssociaux en attente d’être recrutés àla Fonction publique. En 2009, surun effectif de 253 assistants sociauxformés, 100 ont été recrutés dont 50titulaires. En 2010, 153 assistantssociaux titulaires et 126 adjointsformés ont pris part au concours derecrutement en mars 20<strong>11</strong>. Mais ceconcours subit les mesures d’applicationdes dispositions de l’ordonnancedu Président de laRépublique qui annule tous lesLe ministre d’État, Kafana Koné, visite la salle d’<strong>info</strong>rmatique dont vingtordinateurs sont hors d’usage. (PHOTO: SERVICE COMM. DU MINISTÈRE).concours qui se sont déroulésdurant la période du 04 décembre2010 au <strong>11</strong> avril 20<strong>11</strong>. « Ainsi à cejour, le nombre des assistantssociaux, formés et non encorerecrutés, s’élève à 432. Pour cetteannée académique, 279 assistantssociaux finiront leur formation ».Aussi, a-t-il demandé au ministre deprendre en compte cette préoccupationpour rendre opérationnelle lapolitique d’un million d’emploisjeunes prônée par le Président de laRépublique. Le président del’Association des étudiants,Angaman Ehui, a mis l’accent sur leconcours d’entrée à la Fonctionpublique auquel sont soumis lesassistants sociaux. « Un concoursqui ne se justifie pas », selon lui.Vu que les assistants sociaux, leséducateurs préscolaires et les éducateursspécialisés passent ensemblele concours d’entrée à l’Infs. Et cesderniers ne sont pas soumis auconcours d’entrée à la FonctionL’Union musulmane des associationset Ong féminines en Côted’Ivoire (Umaofci) a offert deslots de vêtements et autres à 70victimes de la crise post-électorale,sans distinction d’ethnie, ni dereligion, à la mosquée de la RivieraGolf, samedi. A cette occasion,Hadja Koné Mariam, la présidente,a indiqué que c’est au nom de laréconciliation nationale que sessœurs et elles ont voulu contribuer àpanser des plaies. Pour elle, avantpublique.A propos de « l’accès discriminatoire» à la Fonction publique, leministre d’Etat, Kafana Koné, asouhaité en avoir les explicationsdans les prochains jours avant des’attaquer à ce problème. Il en est demême pour l’accès à l’emploi. « Jeveux savoir si l’objectif principal decette école est de former du personnelpour les besoins de la Fonctionpublique, ou si elle est ouverte surles autres secteurs », s’est-il interrogé.Car le fondement du programmedu Président Ouattara, c’estl’emploi, et particulièrement l’emploides jeunes.Parlant du concours qui s’est déroulédans la période de décembre àavril 20<strong>11</strong>, Kafana Koné a indiquéque c’est une question qui relève dela légitimité républicaine. « Unacte posé par un gouvernement quin’est pas légal est nul et de nul effet.Je crois que de ce point de vue, ilfaut voir comment ce concours peutêtre repris. Si-non, il faudra rendrelégaux tous les actes qui ont étéque cette réconciliation ne soiteffective, des préalables tels que lajustice, la vérité devraient êtreposés. Aussi, tout en notant que lacommunauté musulmane a payé leplus lourd tribut à cette crise, la présidentede l’Union a-t-elle prié Dieuafin que cela ne se reproduise plusjamais en Côte d’Ivoire. Et promisque les femmes musulmanes mettraienttout en œuvre pour arriver àla réconciliation.Le Cheick Al Aïma Boikaryposés, et cela dépasse les compétencesdu ministre que je suis », a-t-ilsouligné. Concernant les conditionsde travail, le ministre d’Etat veuts’appuyer sur l’aide des partenairespour faire ce qui est possible.En attendant des horizons meilleurs.Et pour cela, Kafana Koné veutfaire parrainer l’école par laPremière dame, DominiqueOuattara.SolidaritéLes femmes musulmanes comblent70 victimes de la crise post-électoraleMARIE-ADÈLE DJIDJÉFofana, guide spirituel de l’Islam enCôte d’Ivoire et président duConseil supérieur des imams(Cosim), a félicité l’Umaofci pource don en faveur de personnes endétresse. Il en a profité pour exhorterles uns et les autres à s’inscrirerésolument dans le processus deréconciliation en engageant dans lasincérité le dialogue entre tous lesIvoiriens et tous les politiciens.CISSÉ MAMADOUTypon


Le 07 août 20<strong>11</strong>, notre cher pays la COTE D’IVOIRE a 51 ans.A l’occasion de cette commémoration, Fraternité Matin vous propose un spécial“ Indépendance AN 51 de la Côte d’Ivoire ’’.Un document tout en couleur et très riche.Annonceurs : grandes entreprises, PME, organismes nationaux et internationaux, etc,Réservez vos espaces dans ce spécial et donnez vous une plus grande visibilité.


SociétéFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> 15Cie Mécontentes de la hausse du montant des factures, les populations de Divo manifestent.Elles l’ont exprimé au responsable commercial de la société, le week-end dernier.La grogne des abonnés de la localitéLes abonnés de la Compagnie rendue à la Cie pour me plaindre, directeur régional qui se trouve à au cours de nos investigations, un ont des compteurs de 5 ampères augmenté parce que, pendant laivoirienne d’électricité (Cie) de les agents m’ont dit qu’ils ne peuventrien faire pour moi. La seule phone, a souligné que Divo étant affirmé qu’il a été demandé aux lorsqu’ils dépassent 80Kwh, la fac-sortaient pas et utilisaient l’électri-Gagnoa. Ce dernier, joint par télé-agent qui a gardé l’anonymat a qui sont facturés à 36F le Kwh, crise, beaucoup de personnes neDivo ne sont pas contents dumontant de leur dernière facturequ’ils trouvent trop élevé. payer ce montant en deux temps”. viendra pour expliquer les raisons cas, d’aller relever l’index de leur Avant d’ajouter que l’abonné a lepossibilité qu’ils m’offrent, c’est de l’un de leurs grands centres, il abonnés qui se trouvent dans ce turation passe à 62Fcfa le Kwh. cité tout le temps.Ils l’ont exprimé au responsable Ouattara, frigoriste, ne dit pas autre de cette situation d’une part, et compteur. Après cela, ils verront loisir de payer cette facture à sonSOUMAILA BAKAYOKOcommercial de cette société. chose. Lui qui payait 10 000F, a d’autre part, pour sensibiliser les s’il y a eu erreur ou pas. Avant d’ajouterrythme sans aucune pénalité.CORRESPONDANT REGIONALKaramoko Moussa, chauffeur,indique que de 60 mille F, sa factureest passée à 197.000Fcfa. Quantà Gbaka Jean, couturier, au lieu de5 000F, il doit débourser 12 000F.M. Yapi Théodore, enseignant, quis’était absenté de chez lui, en est à14 000F. Il s’interroge sur l’originede cette consommation. DameMathilde, commerçante, témoigne: “Je payais entre 25 000 et 30000F. Et aujourd’hui, on me dit depayer 50 000F. Lorsque je me suisvu le montant de sa facture passerà 60 000F. Et lorsqu’il s’est rendutout fâché à la Cie avec les anciennesfactures, il lui a été indiqué depayer 40 000F. Aujourd’hui, lesabonnés de la Cie de Divo menacentde marcher sur cette sociétéafin de protester vigoureusementcontre la hausse vertigineuse desmontants de leurs factures d’électricité.Interrogé sur cette situation,la responsable commercialede la société nous a renvoyé à sonabonnés à régler leur facture. Mais,que généralement, ceux qui Pour lui, les consommationsontDroits de l’enfantLe forum des Ong veutune meilleure protectionLa pharmacie du Centre hospitalierrégional de Man manque detout. Pas le moindre flacon demédicament sur les étagères. Ladotation de la pharmacie estépuisée. Celle obtenue le 30 avrildernier, 7 cartons de médicamentsd’une valeur de 2,5 millions defrancs Cfa, n’a pas suffi. Et pluspréoccupant, selon M. KouassiGuillaume, directeur du Chr, lapharmacie traîne une dette de 12,480 millions de francs à laPharmacie de la santé publique.Pour réussir la gratuité des médicaments,le Chr a engagé une commandede plus de 47 millions defrancs. Commande qui n’est toujourspas encore arrivée. Du coup,la gratuité des médicaments annoncéepar le Président de laRépublique, Alassane Ouattara,n’est toujours pas une réalité dansEngagement et responsabilitédes Ong pour un environnementprotecteur des enfantsrenforcé dans une Côted’Ivoire réconciliée». C’estautour de ce thème que le Forumdes Ong et associations d’aide àl’enfance en difficulté, s’est réuni àl’occasion de la 8 e assemblée généraleordinaire, vendredi, à l’Aibef àTreichville. Et, c’est la directrice dela protection de l’enfant, MmeKraidy N’Doly Sandrine, représentantede la ministre de la Famille,de la Femme et de l’Enfant, DrGoudou Coffie Raymonde, qui aouvert les travaux de cette assembléegénérale. Au cours de laquelleelle a indiqué que des effortsdevraient être faits à tous lesniveaux pour combattre les fléauxet éduquer les enfants dans un environnementsûr qui leur permetted’être en bonne santé, alertes sur leplan mental. Mme la directrice aaussi saisi cette occasion pour réaffirmerl’engagement du gouvernementivoirien à œuvrer inlassablementpour la promotion et la protectiondes droits des enfants, tellesque prescrites par la législation etles différentes conventions internationalesratifiées. Avant d’ajouterque le ministère reste ouvert à toutecollaboration pouvant contribuer àl’épanouissement de l’enfant.En effet, durant ces deux jours detravaux, les membres du Forumauront à faire le point sur le mandatdu comité sortant, mais surtout lasituation des droits de l’enfant enCôte d’Ivoire. Après quoi, ils jetterontles bases des axes pour lesdeux ans à venir.Pour le président du Forum, GilbertDésiré Koukoui, la protection desenfants reste toujours au cœur despréoccupations, car, dans la déclarationde Genève de 1924 qui est lefondement de la convention desNations Unies relative au droit del’enfant, «l’humanité doit donnerà l’enfant ce qu’elle a de meilleur».GRACE OUATTARASantéLa gratuité des médicaments,pas encore une réalité à Manla région. Les patients doivent prendreleur mal en patience et faire faceaux frais d’ordonnances médicales.Ils doivent néanmoins se contenterdes tickets d’entrée et des chambresd’hospitalisation gratuits uniquementau centre hospitalier deMan. Car dans les dispensairesurbains de la région, notamment auquartier Libreville (Man), GrandGbapleu… on continue de toutpayer. Cependant au Chr, les fraisdes examens d’échographie sontpassés de 10000 à 12000 francsCfa. La césarienne s’y fait à hauteurde 100. 000 francs. Et pour unaccouchement normal, la mère doitfaire face à une ordonnance médicaled’une valeur comprise entre25000 et 30.000 francs cfa.HONORÉ DROHCORRESPONDANT RÉGIONAL


16SociétéFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Insalubrité Dans plusieurs communes d’Abidjan, d’épaisses colonnes de fumées noires, issues de vieux pneumatiquesen feux, s’élèvent régulièrement dans le ciel, polluant l’atmosphère. Pourtant, des dispositions légales interdisent cette pratique.Quand les pneus tuent l’environnement et... les hommesÀla descente du pont DeGaulle, en allant àTreichville par le boulevardNanan Yamousso, des tas depneus usés sont perceptibles.« Fréquemment, on voit des gensbrûler des pneus ici, quand ils enont trop », fait remarquer MmeSunday, vendeuse de marchandisesdiverses. De part et d’autre dela voie, des vulcanisateurs et vendeursde pneus de seconde main,se partagent l’espace. Tous les100 m, l’on voit des pneus usés. «Il y a longtemps que nous travaillonsdans ce secteur », ditIbé John, un jeune Yoruba qui ahérité le métier de vulcanisateurde son père. Le magasin de lafamille de Ibé John est tellementplein de pneus que le trottoir peutservir d’entrepôt sans gêner personne.Quelques mètres plus loin,à l’avenue 13, trois pneus superposésdevant un box annoncent laprésence d’un réparateur depneus. Ces pneus superposés nesont jamais rangés dans le magasin.« Nous les avons mis devantpour dire aux gens qu’il y a unvulcanisateur ici», dit Ablo, malgréla griffe «votre vulganisateur»(l’orthographe importe peuchez Ablo) et le numéro de téléphonedu maître des lieux quel’on peut lire sur la porte en tôledudit magasin. Dans le carré de lamairie de Treichville, précisémenten face du Palais de la culture,des pneus usés jonchent lestrottoirs. «Un camion vientramasser les pneus que l’on n’utiliseplus, mais je ne sais vraimentpas où il va les décharger», confie Radji Mouky (hésitantavant de donner son accord pourêtre cité dans cette enquête). Aquelque dix mètres de là, despneus annoncent la présence d’unautre vulcanisateur. De l’autrecôté de la rue, devant l’entréeL’organisation du commerce des pneus d’occasion et des vulcanisateurs s’impose dans le cadre de la mise enœuvre de la politique de salubrité. (PHOTO: COULIBALY ABDOULAYE)principale du Palais de la culture,une vingtaine de pneus sont poséssur le trottoir. «C’est un de mespatrons qui m’a demandé de lesplacer là pour empêcher les automobilistesde stationner devant lepalais avec le risque d’obstruerle passage au niveau du portailde l’édifice qui a subi, à l’instarde plusieurs institutions, les affresde la crise post-électorale »,explique le vigile des lieux. Enfait, les responsables du Palais dela culture les utilisent, « en attendantles moyens conventionnelsd’interdiction de stationnement». « Pour éviter que les gens stationnentdans le désordre devantnotre institution, nous avons voulonsparer au plus pressé, en utilisantles pneus qui étaient stockésnon loin de nous. Pendant lacrise, les jeunes s’en servaientpour ériger des barrages dans leHUAWEI TECHNOLOGIES COTE D’IVOIREHuawei Technologies Cote d’Ivoire est unefiliale de HUAWEI TECHNOLOGIES, l’une desmulti-nationales, leaders mondiaux dans lepourvoiement de solutions en matière de Réseautélécom, de services et de terminaux. Nos produitset solutions ont été déployés dans plus 140 payset servent 45 des 50 premiers operateursmondiaux de Télécoms aussi bien que le tiers(1/3) de la population mondiale.En 2010, le chiffre d’affaire de HUAWEI TECHNO-LOGIES a atteint les 28 milliards de (US) dollarset à ce jour elle compte plus de <strong>11</strong>0 000 employésd’environs 150 nationalités à travers le mondeentier. Pour renforcer son effectif Huawei côted’Ivoire recrute :1 - Poste : Core Network Manager (04)Profil : Ingénieur en Télécommunications (BAC+4/5)AVIS DE RECRUTEMENT DE :quartier. Après la guerre, ces barragesdémolis, les pneus ont étéabandonnés dans la nature »,explique le directeur technique duPalais de la culture, M. EhounouAngo Honoré.…des pneus usés pourériger des barragesavec 03 ans d’expérience entant que core network/ Anglais exigé.2 - Poste : Maintenance Manager (03)Profil : Ingénieur en Maintenance Réseaux (BAC+4/5)avec 08 ans d’expérience en télécoms dont 5 annéesen qualité d’ingénieur en maintenance réseaux.Anglais exigé.3 - Poste : Contract Manager (02)Profil : Ingénieur (BAC+4/5) en commerce international/ Finance / droit3 années d’expérience avec Anglais commelangue de travail.CV et lettres de motivation à :fossou.valentin@huawei.com ou marie.laure@huawei.comContact +225 04 00 66 61 / 20 22 27 48Délais de rigueur : 15 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> à 18 H 00.Les pneus usés qui pullulent dansles rues, polluant l’environnement,doivent aussi leur existenceaux nombreux barrages anarchiquesque les forces de l’ordreérigeaient dans la ville d’Abidjan.« Par manque de moyensconventionnels, nous n’avionssouvent pas d’autre choix qued’ériger les barrages avec despneus », reconnaît un agent de lapolice nationale optant pour l’anonymat,en poste au corridord’Anyama. A ce poste de police,les balises peintes en rouge blancleur servent à signaler leur présenceen ces lieux. Elles sont poséesde part et d’autre de la chaussée etséparées par des herses que lespoliciers tirent pour laisser ou bloquerle passage des véhicules. Endehors de ces barrages, lesIvoiriens ont eu souvent droit àcertains inopinés érigés par desgroupements socio-professionnelsen signe de protestation ou demanifestation de leur mécontentementen vue de revendiquer unmieux-être. Pendant la crise postélectorale,les pneus usés, étals decommerçants, briques et barres defer étaient beaucoup utilisés pourériger des barrages d’autodéfensedans les quartiers d’Abidjan.Après la crise, ils ont été abandonnésdans les rues, polluantl’environnement, donc causant unproblème de salubrité publique.L’organisation de ce secteur d’activité(vente de pneus) et des vulcanisateurss’impose pour ainsicontribuer à la mise en œuvre dela politique de salubrité.“ L’article 125 ’’ : l’usagedes pneus pour brûler vifdes supposés rebellesLa crise post-électorale a permisd’enrichir le lexique des Ivoiriens.Parmi les nouvelles expressionsutilisées, figure en bonne place «l’article 125 ». « Quand les milicienssuspectaient une personne,celle-ci était soumise à un interrogatoirepour décliner son identité,sa région d’origine. Quelquefois,la seule évocation de son nompouvait suffit pour qu’on la laissepartir ou qu’on la soumette à l’article125, c’est-à-dire que l’onpaye du pétrole à 100 F et uneboîte d’allumette à 25 F. On versele pétrole sur un pneu usé et on ymet le feu avec la personne inculpéedéjà ligotée ou agonisante »,explique Koné, un chauffeur de «gbaka », sur la ligne Adjamé-Yopougon. Une fois que tout estconsumé, il ne reste que les os dela personne brûlée et les fils de ferdu pneu. Ce genre de spectacleshorribles, les Ivoiriens en ont étésouvent témoins, au cours de lacrise post-électorale. La détériorationdes chaussées trouve enpartie son origine ou causes dansle brûlage de pneus sur les grandesartères dans les communes dela ville d’Abidjan.Dans tous les cas, cette méthodeou l’abandon des pneus dans lanature sont des sources de pollutionde l’environnement (pollutionphysique et atmosphérique).Une solution devra donc été trouvéepar les autorités pour endébarrasser la ville.Et pourtant le recyclagedes pneus usés existe,la loi aussiLa collecte et le recyclage despneus par le biais du réemploi, durechapage, de leur utilisation pourles travaux publics, des travaux deremblaiement, constituent desactivités très prisées dans les paysdéveloppés et soumises à unelégislation spécifique. Ce quin’est pas le cas dans les pays duSud, particulièrement en Côted’Ivoire où une société dirigéepar un ressortissant du Liban s’adonnaitau rechapage des pneus àDaloa. « L’importation des pneusrechapés a certainement noyécette possibilité de récupérationet de revalorisation des pneumatiquesau plan local », note RadjiMouky. Les décrets d’applicationde certaines dispositions contenuesdans le code de l’environnement(Loi n° 96-766 du 3 octobre1996 portant Code de l’environnement)devront être pris par leChef de l’Etat.GERMAINE BONIRédaction internetwww.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong>,votre site préféré,pour l’actualité continue.4 grandes éditions d’<strong>info</strong>rmationpar jour: <strong>11</strong>h; 14h; 16h; 20hDes flash <strong>info</strong>s en bande déroulantepour vous tenir <strong>info</strong>rmés en temps réel.Connectez-vous et restez-y.La rédaction internetde Fraternité Matin est à votre service.


CultureFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>17Comédie musicale Le cinéma « La Fontaine » de Sococé a servi, récemment, de lieu de représentationde « L’homme qui avait des étoiles dans les yeux ».D’autres yeux pourregarderles aveuglesQuand l’éclairage assuré parFrancky du Palais de la culturetire de la pénombre lascène, c’est un écran lumineuxprojetant une histoirequ’il est donné de voir. C’est l’histoired’un jeune homme, ferronnierde son état, témoin d’un accident.Une femme et son bébé sontcoincés dans une voiture.Altruiste, le ferronnier scie levéhicule pour les libérer. Il s’yinvestit au mépris de tout, à telleenseigne que la poudre de fer et lesoufre atteignent ses yeux. Puis,plus rien. L’écran troque sa luminositécontre un parfait noir. Plusrien, sauf des voix que nos oreillesattentives écoutent. Des voix affoléesqui disent leur désarroi,déroutant le spectateur désireux decomprendre.Au bout d’un instant qui paraîtinterminable, le noir se laisser perforerpar une toute petite phrase :Anicet Ba Duéanena, un nonvoyantqui voit grand.Rentrée littéraire Nei / Ceda“ Célébrerles hommes de culture,décrypterleurs œuvres et s’en inspirer ”«Imaginez un instant que vousviviez dans le noir». Voici en substancel’astuce trouvée par O’ES :4216 (Opération Esaie Chapitre 42Verset 16), la structure artistiquecréée par la chanteuse Santé etmatrice de cette comédie musicalepour tenir lieu de prologue.Sur scène, le ferronnier altruistecampé par Ba Duéanena Anicet(non- voyant et élève en classe de1 ère A2 au Lycée municipal PierreGadié de Yopougon) va entamerun parcours de résistant. Il résisteà la raillerie des «méchants»,poursuit son apprentissage du noir.A ses côtés, heureusement, sonépouse interprétée par CinthyaZeli. Elle le soutient par son petitcommerce (attiéké), de précieuxconseils, des galvanisations quivont payer, car bien qu’ayantrenoncé à tout, au soin de l’incompétentDr Zoé notamment, leferronnier va s’inscrire à unconcours de confection de meublesd’où il sort lauréat avec enprime un chèque de 5 millions quiréussit à lui donner le goût à la vieet une belle vue sur son potentiel.ALEX KIPRÉSéance de dédicace interactive entre les auteurs Fatym Kaba (Séduction àla Mandingue) et Nestor Dakaud (Rayons dans la nuit).PHOTO: COULIBALY ABDOULAYEDu beau monde, il y en avait,mercredi dernier, à la salleFélix Houphouët-Boigny duDistrict d’Abidjan, à l’occasionde la rentrée littéraire20<strong>11</strong> des éditions Nei et Ceda.Placée sous le parrainage deMaurice Bandaman, ministre de laCulture et de la Francophonie, luimêmecélèbre écrivain, Grand Prixlittéraire d’Afrique noire, de l’écurieNei/Ceda, cette cérémonie futune célébration de la conjonctiongagnante entre éditeurs et écrivains,et, par ricochet, toute lachaîne du livre.Représentant le ministre et en sonnom, le directeur des Arts et de laCulture, Kossonou Paul-Marie,dira: «Il faut célébrer les hommesde culture, décrypter leurs œuvreset s’en inspirer».Une façon pour lui de reconnaître«le professionnalisme, la richessedu catalogue et le rayonnementdans le monde francophone de Neiet Ceda et de leurs auteurs».Bien plus, à partir du moment où, àl’en croire, «le livre est le véhiculede la culture ivoirienne», M.Kossonou a annoncé que le ministreBandaman travaille à l’édictiond’une loi «en adjuvant du dynamismedu secteur du livre».Toutes choses qui feront dire auxPdg et Dg du consortiumNei/Ceda, Venance Kacou et GuyLambin, par la voix du second:«C’est une grande chance que d’avoirun écrivain comme ministre».Cette rentrée littéraire fut l’occasionpour les deux plus anciennesmaisons d’édition du pays de présenterleurs nouvelles cuvées d’auteursémergents et d’autres quiconfirment leur talent. Notammentles auteurs et oeuvres suivantes:Inna Hampâté Bâ (La potionmagique) ; Claire Porquet (Cri dedouleur) ; Fatym Kaba (Séductionà la Mandingue) ; MaudLafourtière (La flèche de Cupidon); Anibié Nestor Dakaud (Rayonsdans la nuit) ; Maurice Koué (Del’épargne à la création d’entreprise); Innocent Boho (Mon singe ale vertige) et Luisiano N’Dohou(Je l’aime… Pas nous !).Par ailleurs, M. Lambin en a profitépour annoncer une seconde rentrée,sous peu, avec des écrivainsde renom, au nombre desquelsVenance Konan.REMI COULIBALYtypon


18RégionsFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Obsèques Des travailleurs de la Snpeci étaient samedi à Agboville, Tabagne, Tiébissouet Vavoua à l’inhumation de parents et d’un collègue.Week-end de deuil pourles agents de Fraternité Matin(PHOTO: PORO DAGNOGO).Siédou Ouattara a été inhumé samedi à Tabagne après la levée du corps,vendredi, à Bingerville et un piquet d’honneur à la salle Houphouët-Boigny.Les travailleurs du groupeFraternité Matin ont passéun week-end de deuil dansquatre localités du pays.Dans la région du Zanzan,c’est la ville de Tabagne qui aaccueilli la dépouille de SiédouOuattara, anciennement chefd’équipe mécanique, décédé lemercredi 22 juin des suites d’uneSÉMINAIRE VHK FORMATION GRHMaîtriser les techniques de base de la paieFormateur : Dr Hubert VANGAH, Ancien DRH SOGBDate : 15 et 16 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Contacts : 22 44 33 40 / 07 69 01 53FX CÔTE D’IVOIREFORMATION LOGICIEL SAARI Ligne 100LIEU : Abidjan Plateau Imm. ChardyPARTICIPATION : 50 000 F.CFA/ModuleTenue des cours :jr / sr / sam / Dim à partir de 9 h & 18 hModule 1 :Module 2 :Module 3 :Module 4 :ComptabilitéImmobilisationPaieGestion commercialeContacts : 20 22 16 67 / 07 81 07 92 / 03 46 58 72PHOTO: A. DOUALYLe sang a encore coulé àBaoubly et Fengolo, dans lasous-préfecture de Duékouéet à Guétuzon, village situé àquelques encablures deGuessabo, dans la sous-préfecturede Zoukougbeu. Six personnesont été tuées par balles vendredidernier. Trois l’ont été par desdozo à Guétuzon, 2 dans le villagede Baoubly et 1 à Fengolo pardes inconnus qui courent toujours.Ce jour-là, un contigent deCasques bleus marocains en partancepour Duékoué, découvre uncorps et un attroupement dans leCOMMUNIQUÉÀ LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISEcourte maladie.A Agboville, c’est dans le villagede Ouanguié qu’ont eu lieules obsèques de MmeN’Guessan née N’GbessoAmon, mère de notre collaboratriceN’Guessan Nina Madeleineau service Compo. Elle est décédéele 2 juin à 70 ans au Chu deCocody.Tiébissou est la troisième localitédans laquelle FraternitéMatin, à travers un ou desagents, prenait part à des funérailles.Le chef du serviceInternational, Paulin N. Zobo,conduisait, en effet, sa bellemère(mère de son épouse) à sadernière demeure dans son villagesitué à environ 13 km duchef-lieu de la sous-préfecture.La quatrième localité à accueillirles funérailles de parent d’unagent de Fraternité Matin est ledépartement de Vavoua, notammentle village de Goïzra, oùMme Kouè Lou Nan, belle-mèrede Zahou Laurent du serviceLa mère de notre collaboratrice, N’Guessan Nina Madeleine (3 e à partir de ladroite) conduite à sa dernière demeure à Ouanguié, département d’Agboville.Duékoué / ZoukougbeuSix personnes abattuesCompte tenu des nouvelles restrictionsrelatives à la célébration du 14 <strong>juillet</strong>, et dela présence du Premier Ministre, MonsieurFrançois FILLON, lors de la réception quisera offerte à la Résidence de Franceà cette occasion, la participation se feraexclusivement sur carton d’invitation.village de Guétuzon. Ils décidentde marquer un arrêt pours’enquérir de la situation. Selonnos sources, les Casques bleusn’ont pas le temps de mettre lespieds à terre que deux coups defeu retentissent. Deux autres personness’écroulent et rendentl’âme. Les Marocains sedéploient très rapidement entreles deux camps, les dozos d’unepart et les villageois d’autre part.Les Casques bleus, débordés parl’étendue du conflit, appellent leséléments des Forces républicainesde Côte d’Ivoire (Frci) deDuékoué qui, eux-mêmes,avaient déjà été <strong>info</strong>rmés par leprésident des jeunes deGuetuzon. Ceux-ci accourentpour appuyer les Frci deGuessabo et les Marocains. Leurprompte réaction permet d’éviterdes tueries à grande échelle. Parla suite, 58 dozo armés quiavaient pris position dans le villagesont arrêtés et conduits manumilitari à Duékoué, ainsi que lescorps de leurs victimes à la morgue.Goa Yanle Richard, 49 ans,Didehi Sereko Arsène, 24 ans etGozé Doupka, 43 ans, les troisvictimes ont à elles trois 17enfants. Les 58 dozo ont été interrogésau poste des Frci à l’hôtelMonhéssea. Au terme de l’interrogatoiredes éléments de l’adjudantKonda, deux personnesayant tiré les coups de feu mortelssont dénoncés. Il s’agit des frèresDah Djinté, 21ans, carte de dozon°80 et de Dah Koyouté, carte dedozo n°88, tous deux originairesde Bouna. Les mis en cause sontconduits à la brigade de gendarmerieet les 56 autres sont désarmés,identifiés. Le commandantdes Frci de Duékoué, très affectépar ces tueries inutiles, à la têted’une forte délégation, s’estrendu hier dans le village des victimespour leur apporter le soutiendu commandant LosseniFofana et des militaires des Frci.Il a tenu à rassurer le chef duvillage et la population venue l’écouterque les criminels ont étéépinglés et répondront de leursactes. Il leur a, par ailleurs, promisqu’aucun dozo armé ne traverserale village dorénavant.Le chef du village, Gbeli DéagbréEmile, très remonté, a expliquél’origine du conflit qui a fait 3morts parmi sa population. Pourlui, les frères Dah ne supportantpas de voir les porcs des villageoismanger leur manioc, sontallés chercher leurs collèguesdozo à Drissakoro où ils ont uncamp. Arrivés au village, ceux-cidécident de tuer tous les porcs.Les villageois s’y opposent etc’est là que de violents échangesverbaux éclatent. Face à la déterminationdes villageois qui neveulent pas voir leurs bêtes abattues,les frères Dah ouvrent le feupar deux fois faisant trois morts. «Le passage des Casques bleus auFaçonnage, rejoignait ses ancêtres.A ces collaborateurs et à leursfamilles respectives, FraternitéMatin réitère sa profonde compassionet les invite à prendrecourage en ces douloureuses circonstances.Bingerville / AkakroLe centre d’instruction de la Garderépublicaine en réhabilitationA. D.Le centre d’instruction de laGarde républicaine sise àAkakro, dans la sous-préfecturede Bingerville, est en réhabilitation.Depuis deux semaines,des travaux y sont exécutés àla demande du ministère délégué àla Défense afin que ce centrepuisse accueillir bientôt des militairespour leur formation. Jeudidernier, le lieutenant-colonelKouaho Amichia Edouard, commandantpar intérim de la Garderépublicaine, en compagnie ducommandant Issiaka Ouattaraalias Wattao se sont rendus àAkakro à l’effet de voir l’état d’avancementdes travaux. Peinture,étanchéité, électricité et plomberieconstituent, entre autres, les tâchesauxquelles les agents désignéspour l’exécution des travaux doivents’acquitter. Ces derniers ontconfié, sans donner une date précise,qu’ils sont sur la voie de lafinition.A l’issue de la visite, le patron dela Garde républicaine a indiquéqu’Akakro constitue un centrepilote de l’unification des armées.Pour lui, l’armée nouvelle passepar l’instruction. « Nous attendonsque tout soit fin prêt pourformer rapidement des soldats. Leministre délégué à la Défense estsoucieux de la formation des militaires.D’où la rénovation du centre.De sorte à permettre que desmilitaires puissent intégrer laGarde républicaine pour assurerla protection du Président de laRépublique ».Kouaho Amichia a salué l’espritd’unité et de convivialité qui prévauten leur sein avec la présencede Wattao et ses frères d’armes àses côtés.C. DALLETmoment des faits a sauvé le village»,souligne le vieil homme, leslarmes aux yeux. La version duchef, selon un agent des Frci, quia requis l’anonymat, est conformeà celle des assassins.Cependant, ceux-ci ajoutent queles villageois ont été les premiersà tirer, mais grâce à leurs forcesmystiques, ils n’ont pas étéatteints. L’adjudant Konda aannoncé que tous les frais relatifsaux funérailles seront à la chargede la confrérie dozo de Guessabo.Par ailleurs, le même vendredi 8<strong>juillet</strong>, les habitants de Bahoubly,selon des témoignages, ont entendudes tirs d’armes vers 2 heuresdu matin. Le lendemain matin, ilsdécouvriront les corps des frèresTéhé Albert et Téhé Gérald, criblésde balles. Ces natifs deGuitrozon, avaient disparudepuis la nuit du mercredi. Unautre corps découvert à Fengolon’a pu être identifié. Il a été enterrépar les populations. Les corpsdes frères Téhé ont été transférésà Guitrozon, où ils attendent d’êtreenterrés. Avec ces découvertesmacabres, les populations de cesvillages, ont repris, depuis hier, lechemin de la mission catholiquepour y trouver refuge. Les Frci,<strong>info</strong>rmées de ces faits, ont ouvertune enquête.SAINT-TRA BICORRESPONDANT RÉGIONAL


Fraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Régions19Abengourou Les autorités administratives et politiques sont en quête de stratégies pour mieux combattrele banditisme qui a pris de l’ampleur avec l’évasion massive des pensionnaires de la maison d’arrêt locale.Les Frci invitées à renforcerles patrouilles dans les quartiersLe préfet de la région duMoyen-Comoé, FadiOuattara, a organisé une rencontreavec les Forces républicainesde Côte d’Ivoire(Frci), lundi dernier à lapréfecture d’Abengourou.L’objectif visé, selon le préfet,était de réfléchir ensemble ettrouver des solutions en vue deréduire le taux de banditismedans sa circonscription administrative.Les différents responsablesen charge de la sécurité ontrévélé que l’insécurité ces dernierstemps est liée à l’évasionmassive survenue à la maisond’arrêt et de correction de la villedepuis la crise post-électorale. Lepréfet Fadi Ouattara a donc invitéles forces républicaines à fairedes descentes inopinées dans lesdifférents quartiers de la ville. Etexhorté les populations à unefranche collaboration avec lesforces de l’ordre.Signalons que les attaques à mainarmée ont repris de plus belledans la ville d’Abengouroudepuis environ trois mois. Lesvillages et campements ne sontpas épargnés. De jour comme denuit, des fonctionnaires sontdépouillés de leurs portables etargent. La plupart des malfratssont souvent habillés en treillis.Les commerçants en sont aussivictimes. Les kiosques de ventede recharges sont vidés de leurcontenu et des boutiques pillées.Pour le seul mois de juin, plus dehuit millions de francs Cfa ont étéemportés et plusieurs véhiculesbraqués.SOURI KONÉCORRESPONDANT REGIONALAlépéLes pratiques fétichistes gagnent l’écoleDans de nombreuses écolesprimaires du départementd’Alépé, des pratiquesfétichistes ont cours cesjours-ci. Elles consistent àenterrer des fétiches dans lescours de certaines écoles oumême à déféquer sur les tablesdes enseignants. Ces <strong>info</strong>rmationsont été portées à laconnaissance des chefs de villagepar M. Sia Bi Béhi Emile,inspecteur de l’enseignementprimaire d’Alépé, le 6 <strong>juillet</strong>dernier dans la salle de réunionde l’inspection de l’enseignementprimaire, au cours d’unerencontre avec des têtes couronnéesdu département. Il acondamné ces pratiques qui,dit-il, pourraient agir négativementsur le rendement desenfants. Il a donc demandé auxchefs présents de mener unecampagne de sensibilisationauprès des populations afin queVendre de la drogue pours’assurer sa pitance quotidienne.C’est ce à quoi selivrent Kouadio Abi JeanClaude, 47 ans, et sa concubineOgba Agoua, 37 ans, tousdeux domiciliés à Monga, dans lacommune d’Alépé. Le 29 juindernier, ce couple de dealers a étéépinglé par des éléments desForces républicaines de Côted’Ivoire (Frci). Le jour des faits,selon les <strong>info</strong>rmations mises ànotre disposition, un coup de filanonyme <strong>info</strong>rme les élémentsdes Frci que du cannabis estvendu chez Kouadio Abi. Auxenvirons de 23h, 5 éléments sontdépêchés dans ladite localitépour vérifier la véracité des faits.Une fois au domicile du couple enquestion, ils fouillent de fond encomble la maison et découvrent lasubstance prohibée. Ils se saisissentalors du menage et le met àla disposition de la gendarmerie.Soumis à un interrogatoire trèsserré, Kouadio Abi Ogba etAgoua ne font pas de difficultéspour reconnaître les faits. Bienqu’ayant demandé la clémencedes gendarmes à qui ils ont promisde ne plus recommencer, lesl’école soit épargnée des-ditespratiques. Pour la réussite del’examen du Cepe et duconcours d’entrée en 6 ème prévule 6 septembre, M. Sia Bi leur ademandé également de s’impliquerdavantage dans sonorganisation.Aussi a-t-il saisi l’occasionpour rappeler à tous les partenairesdu système éducatif présentque le port de tee-shirt àl’effigie des candidats à la présidentiellede 2010 par les élèvesest interdit. Pour expliquet-il,éviter des querelles constatéesentre parents et enseignants.Surtout que l’école n’est pas un endroit pour unélève ou un enseignant pourexprimer sa sensibilité politique.BONI AMLAMANCORRESPONDANT LOCAL• 23 boulettes de drogue saisies à Mongadeux dealers ont été mis au violon.B. AMLAMANCORRESPONDANT RÉGIONALPays profondSIKENSI. Les hôteliers dela ville de Sikensi ont dumal à payer leurs impôts etfactures de Cie et Sodeci.En effet, les hommes enarmes ne sachant où loger,ont, depuis le mois d’avrildernier, occupé gratuitementles chambres d’hôtel.Les rentrées d’argent se faisantde plus en plus rares,ils n’arrivent plus à supporterleurs multiples charges.Réunis au sein d’un collectif,les hôteliers ont signéune pétition le lundi 4 <strong>juillet</strong>dernier. Qu’ils comptentacheminer vers les autoritésadministratives et militairescompétentes de la ville.Afin de trouver une issueheureuse à cette situation.Notons que cette localitéabrite plus de cinq hôtels.MULTI CONSULT


20Football Les huitièmes de finale de la Coupe nationale disputés ce week-endont fait une victime de taille: lesVert et rouge, détenteurs du trophéeL’Asec écarte l’AfricaLes 8 es de finale de la Coupenationale ont permis d’écarterde la course, l’Africa Sports,tenant du titre. Les Jaune etnoir, grâce à un but inscrit à la45 ème par Kayodé Olarenwaju, ontréussi ce pari, hier au stade FélixHouphouët-Boigny, au terme d’unepartie qu’ils ont dominée. L’Asec aconstruit sa victoire à partir de lapremière période. Si les Vert etrouge se sont, à deux reprises (17 eet 22 e ), montrés percutants sur lefront de l’attaque. Respectivementgrâce au véloce Kouakou Serge etBlagnon Goué. Les Jaune et noir,eux, sont restés maîtres du jeu.Mieux organisés, les poulains deSeéastien Desabre construisent lejeu autour du trident du secteurmédian : Zagbayou Hugues,Kouakou N’Doua et Bakary Koné.Passes dans les intervalles, jeu court… ponctués par des transmissionsde balles bien assurées. L’Africarestait déséquilibrée face à la forcecollective des Mimos. Résultat descourses : un but enclenché à partirde l’aile gauche. Où Okou Zahuiplonge et fait la passe décisive auPour cette élimination, les joueursvenus de la cité du poro nedevront s’en prendre qu’à euxmêmes.De fait, en plus d’unpenalty manqué, ils ont perduquatre duels avec ObafemiChristophe, le portier stelliste.Autant de maladresses que lespoulains de Roberto CarlosPaulette ont mis à profit pourl’emporter sur le fil. Une formationdes Vert blanc qui a entamé lematch les chapeaux de roues. Enpleine pénétration, Tanoh JacquesAlain est fauché à l’entrée dugrand rectangle (2 è ). Sur le coupde pied réparateur, N’GoranKouamé Martial, d’une frappelimpide, ne laisse aucune chance àOuattara Anzoumana, le dernierrempart du Cok.De retour des vestiaires, OulaïJean Baptiste et ses coéquipiersacculent le camp adversaire ets’offrent sans succès de nombreusesoccasions. Mais les joueursPHOTO: N’GUESSAN N’GUESSANL’équipe de l’Africa a terriblement souffert, à l’image de ce joueur àterre, face au collectif de l’Asec.Nigérian Kayodé Olarenwaju. Lesprotégés du président RogerOuégnin viennent d’inscrire l’uniquebut des Mimos et de la partie.• Le Stella en quarts de finalevenus du grand nord ont du cœur.A force de pousser, ils obtiennentun penalty. Malheureusement,SportsFraternitéAlors que l’on s’acheminait vers lafin de la première mi-temps. «C’est toujours bien de gagner sansprendre de but. On a été meilleur enOulaï Jean-Baptiste n°4 et ses coéquipiers ont peiné avant de sortir le Cokde la compétition.première période par rapport à laseconde. On a eu des contres qu’ona mal gérés. Mais on a bien contenul’adversaire », justifieSébastien Desabre, l’entraîneur del’Asec. Les Vert et rouge essayentde reprendre à leur compte le matchsans pour autant faire la différencependant la seconde période.Coulibaly Dalla, en bon capitaine,assure la manœuvre au milieu deterrain. Même si les deux bloqueurs,Camara N’Guessan (excentréà gauche) et Ouattara Baba (àdroite), ont du mal à soutenir lerythme. La défense de l’Africa, elle,reste trop attentiste face aux assautsoffensifs des Mimos. «Nous avonsperdu face à une bonne équipe del’Asec. Cela s’est joué sur desdétails. Il reste maintenant à serabattre sur le championnat»,reconnaît Penan Jean Marc, lecoach de l’Africa. Qui ne pourrapas défendre avec ses joueurs untrophée qu’ils avaient remportél’année dernière.ADAM KHALILDioum Ali N’Gom rate la cible.Sentant les Magnans à leur portée,les Korhogolais, très entreprenantsen fin de partie, lancent desoffensives de toutes parts.Plusieurs fois, Touré BenSeydou, Diabaté Nouho, SanogoIssa ont la balle de l’égalisation.Mais, confondant vitesse et précipitation,ils étalent leur carencetechnique dans le dernier geste.Au plus grand bonheur de leursadversaires qui s’offrent le ticketpour la qualification en quarts definale. Où ils croiseront le fer avecl’Afad, tombeur de Ifer deBongouanou (3-1).Par ailleurs, en première rencontre,gratifiant le maigre public dustade Champroux d’un footballchampagne, le Club omnisportsde Bouaflé a obtenu son billetpour la suite de la compétition envenant à bout de l’As Ouaragahiobattue aux tirs au but (6-5). Aprèsun nul blanc au temps réglementaire.DIALLO MOHAMEDLa Fédération ivoirienne de football(Fif) renouvellera sesinstances le 10 août prochain.La date a été communiquée auterme de l’acte 2 de l’assembléegénérale mixte qui s’est tenuedimanche, à l’auditorium de laCaistab, au Plateau. Mais avant,tous ceux qui désirent se présenter àcette élection doivent déposer leurdossier de candidature à partir du 18et ce, jusqu’au 30 <strong>juillet</strong>. Ces dossiersseront examinés du 1 er au 5août. S’il y a des recours, les candidatsont quatre jours pour saisir lacommission (entre le 8 et le 12août). C’est après analyse desrecours (12-19 août) que l’on pourraaller aux élections. Logiquement,elles devraient avoir lieu le 3 septembre.Mais cette date coïncideavec le match retour des éliminatoiresde la Can 2012 entre la Côted’Ivoire et le Rwanda. Ce qui acontraint l’assemblée à décaler l’Agélective jusqu’au 10 septembre prochain.Après avoir adopté un budgetprévisionnel de 5 milliards et distribuéun bonus de 3 millions de Fcfaà chaque club, l’assemblée a mis surpied, la commission électorale indépendantequi va gérer l’élection du10 septembre. Il s’agit d’un comitéde sept membres conduit par le présidentdu Comité national olympique(Cno), le général LansanaPalenfo. Ce comité est composé deBamba Cheick Daniel (ministère del’Intérieur), du directeur général desSports, de l’ancien ministre desSports, Roland Zakpa Komena, deMe Georges N’Goan, président dela Fédération ivoirienne de tennis,du président de la Conférence desprésidents de fédérations ivoiriennes,du président du comité nationalMatin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Ag de la FifL’élection fixée au 10 septembreL’ancien président de la Fif,Dieng Ousseynou, a pris part àl’assemblée générale ordinairequi a eu lieu samedi, à laCaistab, au Plateau. L’ancienpatron de la Maison de verre sera belet bien candidat à la succédession deJacques Anouma. L’annulation de laconférence de presse, mardi dernier,n’était que stratégique.«Le président Dieng voulait attendreles conclusions de l’assembléegénérale pour se prononcer», aconfié un membre de son staff quiinsiste pour dire que son candidat neJacques Anouma, présidentsortant de la Fif.de soutien aux Eléphants (Cnse), DrKouassi Parfait et de Me DahKouyaté, avocate.Les conditions d’éligibilité contenuesdans l’article 41 n’ont pasbeaucoup varié. L’alinéa 2 auxpoints a et b disent qu’il faut êtreIvoirien et être âgé au moins de 35ans et au plus 70 ans. Il stipule aupoint c que le candidat doit être présentéavec sa liste de membres ducomité exécutif par un collectif d’aumoins huit membres actifs de la Fif,à savoir trois clubs de Ligue1, deuxde Ligue 2, deux de D3 et soutenupar un groupement d’intérêt du football.Il doit jouir de ses droits civilset civiques et ne pas avoir encourude condamnations à une peine criminelleou correctionnelle.Les prétendants devront déposerune caution de deux millions deFcfa au moment du dépôt de leurcandidature.PAUL BAGNINIDieng était là et sera candidat !vient pas pour faire de la figuration.Message clair: Dieng veut reprendreson fauteuil et il est prêt pour le combat.En effet, les amendements sévèresdes présidents de club étaient denature à lui barrer le chemin ainsiqu’à d’éventuels autres candidats.Puisqu’il fallait, entre autres, figurerdans un comité directeur depuis aumoins quatre ans. Heureusementque le président Anouma a fait différerces changements de dernièreminute.P. BAGNINISOCIETE IVOIRIENNE DE CABLES“SICABLE”Société Anonyme avec Conseil d’Administration au capital de 740 000 000 FCFASiège social : Rue Textile, Zone Industrielle de Vridi15 BP 35 Abidjan 15RCCM Abidjan n°CI-ABJ-1975-B-16137ETATS FINANCIERS DE SYNTHÈSE AU 31.12.2010Les Etats financiers publiés dans le quotidien Fraternité matin du25 février 20<strong>11</strong>, vérifiés par les Commissaires aux comptes etle projet d’affectation du résultat soumis à l’approbation del’assemblée ordinaire, n’ont subit aucune modification.La vérification des états financiers ci-dessus a fait l’objet d’uneattestation des commissaires aux comptes, disponible au siègesocial de la société.A VendrePeugeot 407 Sedan ST Sport - 2.0 Automatique• Année de fabrication : 2007Pour <strong>info</strong>rmation :Daniel Sellen : dsellen@worldbank.orgPhone : 22 400 400• Date de la première mise en circulation : 4/04/2008• Kilométrage : 21.000 km• Essence• 4 cylindres• Excellente condition, climatisée, CD stéréo• Prix : 9.500.000 F.CFA Hors Taxe - Hors Douane• (Plaques diplomatiques)


Fraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Sports21Mondial féminin Les quarts de finale joués samedi et dimanche ont enregistréde grandes surprises. Le Brésil et l’Allemagne ont été éliminés.Les Américaines brisent le rêve des BrésiliennesL’affiche des quarts de finaledisputée entre le Brésil et lesEtats-Unis a tourné en faveur desNord-Américaines (2-2 ; 5-3tab). C’était dimanche au stadede Dresden. Marta, la meilleurejoueuse mondiale que l’on attendaitn’a pu ouvrir les portes de la demifinaleau Brésil, malgré son but inscritdès les premiers instants de la prolongation(92è). Cette rencontre entre lesdeux meilleures formations de footballféminin (la troisième et la première)a tenu toutes ses promesses.Du suspense, il y en a eu jusqu’aubout. En effet, Daiana dès la 2è, sousla pression américaine, marque contreson camp et donne l’avantage à uneéquipe américaine gonflée à bloc etencouragée en cela par sa gardienneHope Solo, qui donne du fil à retordreà la Seleçao de Marta. Solo a pendantlongtemps retardé l’issue de cesquarts de finale en faisant obstacleaux velléités de Cristiane, Marta etFrancielle. Il a fallu attendre la 68è,Ein team - Ein traum - Millionenfans. Danke » ! « Une équipe– un rêve – des millions de supporters– Merci » ! C’est parces mots pleins d’émotionsinscrits sur des écriteaux que laMannschaft a remercié ses nombreuxsupporters à la suite de son élimination(0-1 après prolongation) à l’issuede la rencontre des quarts de finalequi l’a opposé au Japon, samedi austade de Wolfsburg. Ce qui devait êtreune grande fête et qui a été savammentpréparée par les nombreux supporterss’est transformé enCauchemar. Joueuses et spectateursont éprouvé d’énormes difficultéspour quitter les tribunes et la pelouse.La pilule a été très amère pour les80.000 supporters qui rêvaient d’untroisième sacre. Néanmoins, la villede Wolfsburg en particulier et toutel’Allemagne en général, n’ont pasboudé leur plaisir. C’est avec des feuxd’artifice qu’ils ont fait leurs adieux àleur équipe pour le Mondial 20<strong>11</strong>. «Nous sommes déçues de voir quenotre sélection sort de la compétitionà ce stade. Mais, nous allons continuerla fête avec les autres. C’est laloi du sport », a déclaré une fan,Renata Grings. Au-delà des joueuseset de leurs encadreurs, c’est tout unpeuple qui voit son rêve brisé.Christie Rampone et Tobin Heath en joie après leur exploit face auxBrésiliennes. (PHOTO:AFP).• Vive émotion après la défaite de l’AllemagneLa dernière fois que les Allemandesn’ont pas été dans le dernier carré decette compétition, c’était en 1999.C’est la première fois depuis douzeans, que le rêve allemand de montersur la plus haute marche du podiumse brise si tôt. Alors que tous les observateurss’attendaient à voir les doublestenantes du titre et quintupleschampionnes d’Europe brandir pourla troisième fois consécutive le trophéedu Mondial qu’elles abritent etqu’elles supplantent par leur palmarès.Cette fois, le Japon est passé parlà, au moment où tous les observateursattendaient plutôt le Brésil et amis fin à l’invincibilité allemande.Pourtant, plusieurs heures avant larencontre, c’est un peuple (hommes,femmes et enfants) fiers de son équipequi a envahi les rues de Wolfsburg,vêtu aux couleurs de son équipe.Criant de joie, chantant les louangesde son équipe qui a pris d’assaut lesrues, les gares de train et différentesplaces publiques où, écrans géants etautres affichages avaient été apprêtéspour la circonstance. La bière a couléà flots. « Vive le Mondial de footballféminin », ne cessaient de clamer lessupporters.É. GOLIENVOYÉE SPÉCIALEÀ WOLFSBURGpour voir Marta égaliser sur penaltypour le Brésil. Ce match riche enintensité a connu trois périodes décisives.La première, le penalty deCristiane détourné par Solo. Puis lebut de Marta dans les premiersinstants de la prolongation (92è ; 2-1pour le Brésil) et enfin l’égalisationd’Abby Wambach dans les arrêts dejeu de la prolongation (122è, 2-2). LesEtats-Unis en se qualifiant pour lademi-finale confirment leur statut denuméro un mondial. Elles empêchentainsi, la Seleçao qui rêve depuis longtemps,de monter sur la plus hautemarche ; surtout après l’éliminationde la grande favorite, l’Allemagne,par le Japon. Les Sud-américainescalent encore une fois. Cette fois, loinde leur parcours habituel, à savoir lafinale. Marta, de par sa volonté, sonaura et sa détermination, aura touttenté et tout apporté à son équipe,mais la chance était américaine. Etsurtout avec la présence d’une Solodans un grand jour et qui a bein défendudans les perches. Elle a démontrépar sa prestance et sa performancequ’elle demeure la meilleure joueusemondiale à ce poste. Empêchant leBrésil de prendre sa revanche. Car, lesUSA ont battu le Brésil dans les deuxfinales des deux derniers jeuxAGE de l’AsecMe Ouégnin opte pourla créationd’une société d’exploitationAprès vingt-deux ans d’exercice,le Pca de l’Asec le Pca del’Asec a été reconduit pour unautre mandat de cinq ans quicourt jusqu’en <strong>juillet</strong> 2016. Il aeu cette adresse pour lesActionnaires que «le plus importantaujourd’hui, c’est de continuer laconstruction du club. Consolider sesbases et diversifier ses activités».Roger Ouégnin a donc mis à profit cerendez-vous avec les supportersMimos pour expliquer les grandeslignes de «l’Asec de demain». Unavenir qui passe, selon lui, par «lacréation d’une Société d’exploitationqui s’occupera de tous les aspectscommerciaux de notre club (transferts,sponsoring, exploitation de SolBéni, droits télé…). Une conventionliera notre Association sportive à laSociété anonyme avec un cahier descharges précis, comme cela existedans la plupart des grands pays defootball ». De quoi arracher desapplaudissements aux Actionnaires.Heureux de savoir que leur club vaamorcer, après la crise sociopolitiqueen Côte d’Ivoire, une autre période derenforcement de ses capacités par larecherche de ressources additionnellespour son fonctionnement efficient.« Nous n’avons pas le choix.C’est un passage obligé. Vu la situationgénérale que vit le pays. Cettesociété d’exploitation sera ouverte àtout investisseur, après étude duConseil d’administration, disposantdes moyens financiers nécessairespour développer nos activités commercialeset nous permettre de redevenirle N° 1 du football africain tantau niveau des résultats sportifs quede l’organisation », averti RogerOuégnin. Et pour réussir sa mission,le Conseil d’administration de l’Asecconnaît l’entrée de trois nouvellestêtes : l’avocat Me Blanksson Koffi,l’ancien joueur Badra Sibi Aliou et leSg par intérim du Cnaco, TraoréSamba. De nouveaux membres quiauront la lourde tâche de remplacer… feu Yves Lambelin et LamineDjibo… rappelés à Dieu au cours dudernier exercice. Bien plus, leFrançais Benoît You, précédemmentresponsable Marketing, est promuDirecteur général de l’Asec.ADAM KHALILOlympiques. Les championnes dumonde 1991 et 1999 n’ont perduqu’une seule rencontre dans ce tournoi,dans les phases de poule face à laSuède (1-2). Les Brésiliennes quitombent les armes à la main ont eu unparcours impressionnant. Elles ontremporté tous leurs matchs de poule.Les Japonaises seront face à la Suèdequi a battu l’Australie (3-1) en demifinalemercredi à Möchengladbach.La promotion du livre “Les Secretsde l’Académie“ continue. Après laprésentation officielle du livre le vendredi<strong>11</strong> mars 20<strong>11</strong>, un autre vendredi,le 8 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>, a permis dedécouvrir encore une fois cet ouvragede Michel Alex Kipré. Mais cettefois, ce sont des lecteurs et critiqueslittéraires qui ont offert leur vision dulivre au public qui n’a pas boudé àl’appel de la cellule promotion del’ouvrage. Des échanges entre hommesde lettre et du monde sportif à laRésidence Dippoka (Angré-Djibi).Qui auront permis de mieux comprendre‘’Les Secrets del’Académie’’. Parmi eux, figuraitTiburce Koffi, grand écrivain ivoirien.Lui, après s’être extasié du premierchapitre du livre, a souhaité que«ce chef-d’œuvre soit imposé danstous les clubs ivoiriens pour aiguiserencore plus le talent des athlètes, lesformer. Car n’importe qui ne doit paspratiquer le football. Le footballs’apprend». Le Directeur généraladjoint de Fraternité Matin, KonéMoussa, n’a pas boudé son plaisir. Etau nom de la société éditrice, il s’estfélicité «du travail de l’auteurTandis que la France croisera les Usaà Frankfürt. Pour atteindre les demifinales,le Japon a battu l’Allemagne(1-0) et la France a pris le meilleur surl’Angleterre (1-1, 4-3 au tab).ÉLISABETH GOLIENVOYÉE SPÉCIALEÀ DRESDENFootball / DédicaceL’Académie réexpose ses secretsMichel Alex Kipré, l’auteur du livre, pendant son intervention au coursdu débat. (PHOTO: BOSSON HONORÉ).comme un chef d’œuvre». Ce livrequi retrace les grandes étapes de laformation de jeunes footballeursaujourd’hui figures de prou du footballivoirien en livre également lecôté difficile. Mais au-delà de l’apprentissagedu football, ce livre apour grande idée, «l’amitié à l’épreuvede l’argent», a dévoilé MichelAlex Kipré. «L’amitié entre RogerOuégnin et Jean-Marc Guillou sebrouille dès l’intervention de l’argent.L’amitié des académiciens sedisloque à la tombée de l’argent», arévélé l’écrivain-journaliste qui apromis le Tome 2 de cet ouvrage.ADAM KHALILDernireheureNatationSERGE VREMENYVON,nouveau présidentTypon


22AVIS D'AUGMENTATION DE CAPITALSociété de commercialisation café cacao S.A.au capital de 200 000 000,- FcfaRC N° CI-ABJ-2008-B-4067Le Président du conseil d'administration dela Société Anonyme SOCIETE DECOMMERCIALISATION CAFE CACAOen abrégé " S3C ", siège social 01 BP 5929Abidjan 01, communique que, par décisioncollective extraordinaire prise en date du27/06/20<strong>11</strong>, enregistré à Abidjan le 06/07/20<strong>11</strong>sous Registre S.S.P. - Vol 01 F° 04 N° 48Bord.48/12, la Société porte son capital à 900000 000 Fcfa par abandon de créance desactionnaires majoritaires.Pour avisLe Président du conseil d'administrationEtude de Maître DIAHORE- TOHOURIAngeline, Notaire à ABIDJAN, 20-22boulevard CLOZEL, immeuble LESACACIAS, 4ème étage, porte 40301 BP 12171 ABIDJAN 01TEL: 20 21 83 47 / Fax: 20 21 82 09E. mail: tohouriangeline@yahoo.frCONSTITUTION DE SOCIETEFORME: par acte reçu au rang des minutesde Maître DIAHORE-TOHOURI Angeline,Notaire à ABIDJAN, le 24 Mai 20<strong>11</strong>, il a étéconstitué une Société à ResponsabilitéLimitée dont les caractéristiques suivent:OBJET: L'achat de bois de toutes essences;l'exploitation forestière; la transformation dubois; le débit de tous bois par tous procédés;le tranchage, le déroulage, le sciage; etc .... ;DENOMINATION SOCIALE: LESSCIERIES DE L'AGNEBY (L.S.A) ; SIEGESOCIAL: AGBOVILLE, BP 35 ADZOPE.DUREE: 99 ans. CAPITAL SOCIAL: DEUXMILLIONS DE FRANCS CFA (2.000.000 FCFA). GERANT: M. SAMHAT Abdulatif.RESERVES: Constitution de Réserveslégales. DEPOT: Section du Tribunald'AGBOVILLE, le 07 Juillet 20<strong>11</strong>, sous lenuméro CI-AGB-<strong>11</strong>-M°-21, immatriculé auRCCM sous le N° CI-AGB-20<strong>11</strong>-B-567.POUR AVIS, LE NOTAIREETUDE DE MAITRE BEUGRE GUYROGERNOTAIRE(26, Boulevard de la République, au- dessusde la " GALERIE DU PARC ANNEXE ")ABIDJAN-PLATEAU BP 72 POSTENTREPRISESTEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52CONSTITUTION DE SOCIETEAux termes de la déclaration notariée desouscription et de versement et des statuts, endate à Abidjan du trente juin deux mil onze,il existe une S.A.R.L Unipersonnelle, ayantpour objet:La sécurité rapprochée des biens et despersonnes; toutes activités relatives àl'assistance, l'intervention et la sécurité; legardiennage, la brigade cynophile, laprotection rapprochée et éloignée; toutesprestations de services en matière de sécuritéet de gardiennage; tous transports etconvoyages de fonds; les prestations deservices. DENOMINATION: 212SECURITY par abréviation " 212SECURITY" ; SIEGE SOCIAL : ABIDJAN-COCODY, ANGRE, 28 Boîte Postale 469Abidjan 28, - Durée: 99 années saufdissolution anticipée ou prorogation. -Capital Social : 3.000.000 F CFA ennuméraire; GERANCE: Monsieur AMONJean - DEPOT AU GREFFE: Le 07/07/20<strong>11</strong>sous le numéro CI-ABJ-20<strong>11</strong>-D-1016;Numéro RCCM: CI-ABJ-2010-B-3296 du07/07/20<strong>11</strong>.POUR AVIS,Le Gérant et le Notaire.ETUDE DE MAITRE BEUGRE GUYROGERNOTAIRE(26, Boulevard de la République, au- dessusde la " GALERIE DU PARC ANNEXE ")ABIDJAN-PLATEAU BP 72 POSTENTREPRISESTEL 20-33-56-43 / FAX: 20-33-55-52CONSTITUTION DE SOCIETEAux termes de la déclaration notariée desouscription et de versement et des statuts, endate à Abidjan du trente juin deux mil onze,il existe une SAR.L Unipersonnelle, ayantpour objet: L'importation et l'exportation detous produits; l'encadrement, la formation; lagestion industrielle, Dénomination :AGROTEC par abréviation " AGROTEC " ;Siège Social: Abidjan-Cocody, DeuxPlateaux. 06 Boîte postale 6341 Abidjan 06,Durée. : 99 années sauf dissolution anticipéeou prorogation. Capital Social: 100.000.000 FCFA en numéraire; GERANCE: MonsieurATTOUNGBRE Yao Joseph - Dépôt AuGreffe: Le 01/01/20<strong>11</strong> sous le numéro CI-ABJ-20<strong>11</strong>-D-10<strong>11</strong>; Numéro RCCM: CI-ABJ-20<strong>11</strong>-B-3291 du 07/07/20<strong>11</strong>.POUR AVIS. Le Gérant et le Notaire.LIQUIDATION DE LA SOCIETE EVENTENTERTAINMENTCONVOCATIONMme le Juge-Commissaire du redressementde la société EVENT ENTERTAINMENTconvoque les créanciers de ladite société àune Assemblée des créanciers qui se tiendrale 18 Juillet 20<strong>11</strong> à 15 heures au Palais deJustice d'Abidjan-Plateau.Pour le Juge-CommissaireLe GreffierREDRESSEMENT JUDICIAIRE DE LASOCIETE UTEXICONVOCATIONMme le Juge-Commissaire du redressementde la société UTEXI convoque les créanciersde ladite société à une Assemblée descréanciers qui se tiendra le 18 Juillet 20<strong>11</strong> à14 heures au Palais de Justice d'Abidjan-Plateau.Pour le Juge-CommissaireLE GREFFIEREtude de Maître TCHRIFFO OlivierFulgenceNOTAIREAbidjan PlateauPlateau Imm. SCIA n°9, Angle 31 Bd de laRépublique et Av. Dr CROZET 3ème étage,Porte 3125 B.P 1752 ABIDJAN 25Tel: (225) 20 21 0414 Fax: (225) 20 21 04 13E-mail: etudetchriffo@aviso.ciCONSTITUTION DE SOCIETE"KAMAGATE ICARDI PASSARIELLOENTREPRISE ET TRANSIT" ENABREGE " K.I.P. ENTREPRISE ETTRANSIT" SARLAux termes de la DNSV et des Statuts en datedu 01/07/20<strong>11</strong>, reçus par Maître TCHRIFFOOlivier Fulgence, Notaire à Abidjan, il a étéconstitué la société dont les caractéristiquessuivent: Forme: S.A.R.L. Dénomination:"KAMAGATE ICARDI PASSARIELLOENTREPRISE ET TRANSIT" EN ABREGE" K.I.P. ENTREPRISE ET TRANSIT"SARL Objet: le bâtiment et les travauxPublics; le transit et le négoce; l'importexport;Siège Social: Abidjan-Cocody les IIPlateaux Las Palmas, 06 Boîte Postalenuméro 2326 ABIDJAN 06; Durée: 99 ans;Capital social: 2.000.000 F.CFA; Gérant :Monsieur KAMAGATE Adama, nommépour une durée illimitée; Dépôt au Greffe duT.P.I. d'Abidjan Plateau le 06/07/20<strong>11</strong>, sous len° 972/20<strong>11</strong>, immatriculée au RCCM sous lenuméro n° CI-ABJ-20<strong>11</strong>-B-3170.POUR AVISLE NOTAIRE.REDRESSEMENT JUDICIAIRE DE LASOCIETE INTERTRAMCONVOCATIONMonsieur le Juge-commissaire duredressement judiciaire de la sociétéINTERTRAM convoque les créanciers deladite société à l'Assemblée des créanciers quiaura lieu le 14/07/20<strong>11</strong> à 14H au Palais deJustice d'Abidjan-Plateau.ETUDE DE MAITRE NIAMIENN'GUESSAN ANTOINENotaire à ABIDJAN,25 AVENUE CHARDY Immeuble UA (FaceCinéma LE PARIS)01 BP 1380 ABIDJAN 01TEL: 20 22 14 24/20 22 14 26 Fax: 20 22 1425E.mail : maitreniamien@aviso.ciCONSTITUTION DE SOCIETESOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEEUNIPERSONNELLE DENOMMEE "BATICA-TP "FORME: Suivant acte sous seing privéportant statuts en date du 02 avril 2002,déposé au rang des minutes de MaîtreNIAMIEN N'Guessan Antoine, Notaire, le 24juin 20<strong>11</strong>, avec reconnaissance de signatureset la Déclaration Notariée de Souscription etde Versement (DNSV), reçue le même jour aurang des minutes de Maître NIAMIENN'GUESSAN Antoine, il a été constitué lasociété à responsabilité limitée unipersonnelleaux caractéristiques suivantes: OBJET: Laréalisation, la construction, la réhabilitationde bâtiments en tous genres, notamment àusage d'habitation, commercial, industriel ouprofessionnel ainsi que de tous travauxannexes y afférant; L'achat, la vente, lalocation de terrains urbains, nus ou bâtis;Bureau d'étude technique; La fourniture debureaux, mobiliers de bureau, matériels<strong>info</strong>rmatiques; Et plus généralement, toutesopérations s'y rapportant. Dénomination: "BATICA-TP" ; Siège Social: Abidjan CocodyAnnonces légalesRiviera-Palmeraie Rue Ministre, 04 BP 2136Abidjan 04; Capital Social: 5.000.000 F.CFA,dont 4.000.000 F CFA en nature et 1.000.000F CFA en numéraires entièrement souscrit etlibéré en totalité par l'associé unique, diviséen 500 parts sociales de 10.000 F CFA ;Durée: 99 Ans Gérant Statutaire: M. YAOKan Patrice; RESERVES: La société a lafaculté de constituer tous fonds de réservesextraordinaires. DEPOT: Greffe du TPIABIDJAN Plateau, le 5 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>, sous le n°957/20<strong>11</strong> ; Immatriculée au R.C.C.Md'Abidjan sous le n° CI-ABJ-20<strong>11</strong>-B-3121.POUR AVISLE NOTAIRE ET LE GERANTETUDE DE MAITRE DIA N'DRY ALICENotaire à Abidjan, 35 Avenue du Général deGaulle, Rue du commerce, immeuble ColinaAfrica Vie17 BP 305 Abidjan 17Tél/Fax: 20 33 15 05DIAGOO AUTO SUARLAu capital de 1.000.000 de Francs CFA portéà 5.000.000 de Francs CFASiège social: Abidjan-Treichville, Rue 38Avenue 1006 Boîte Postale N° 6346 Abidjan 06RCCM : N° CI-ABJ-2007-B-2020 du05/04/2007Augmentation de capital, extension d'objet,changement de dénomination.Harmonisation des statutsAux termes du procès-verbal de la décisionextraordinaire, en date du 20/06/20<strong>11</strong>, reçupar Maître DIA N'DRY ALICE, il a étédécidé par l'associé unique: I- D'augmenterle capital social d'un montant de quatremillions (4.000.000) de Francs CFA, pour leporter de un million à cinq millions de FrancsCFA. II- D'étendre l'objet social en y ajoutant: construction, étude et réhabilitation debâtiments ; construction métallique ;hydraulique villageoise et assainissement ;installation et réparation de pompe ;plomberie, import-export de tout matériauxde construction,d'hydraulique etd'électricité. III- De changer la dénominationsociale qui devient Diagoo CÔTE D'IVOIREen abrégé " DCI ". IV- D'harmoniser lesstatuts- dépôt au greffe le 07/07/<strong>11</strong> sous lenuméro CI-ABJ-20<strong>11</strong>-M-3242.Pour AvisLe NotaireMaître DEBEY Jean-ThierryNOTAIRECocody les II Plateaux 7 ème Tranche (FaceCentre de Santé St AMBROISE)06 BP 1836 ABIDJAN 06TEL.: 22 42 87 48/ FAX: 22 42 87 95Email: debeyjeanthierry@yahoo.frCONSTITUTION DE SOCIETEHENKA-CISarl au capital de 1.000.000 F CFASiège Social: ABIDJAN-COCODYRIVIERA 3 LES OSCARS01 Boîte Postale 670 ABIDJAN 01Aux termes de la Déclaration Notariée deSouscription & de Versement et des Statutsdu 03/06/20<strong>11</strong>, il existe une S.A.R.L, ayantpour OBJET: L'entretien de locaux, d'espaceverts; le bâtiment, la construction,l'électricité rurale ; les fournitures de bureau,de matériel <strong>info</strong>rmatique; le froid industriel,équipement; la restauration; le commerce engénéral. - Dénomination : HENKA-CI - SiègeSocial: Abidjan-Cocody Riviera 3 LESOSCARS, 01 Boîte Postale 670 Abidjan 01-Durée: 99 années sauf dissolution anticipéeou prorogation. Capital Social : 1.000.000 FCFA en numéraire. Gérance: KONANAFFOUE HENRIETTE, associé -Dépôt auGreffe & Immatriculation au RCCM: Le05/07/20<strong>11</strong> sous les numéros 965/20<strong>11</strong> & CI-ABJ-20<strong>11</strong>-B-3156.Pour AvisLe Notaire.ETUDE DE MAITRE COULIBALY AWANOTAIREFace Fraternité Matin, 80 logts SICOGI,bât. C, 2ème Etage Porte 25 (B.P.Post'Entreprises Abidjan Cedex 1TEL/FAX: (225) 20 37 83 76E-mail: etudeca@yahoo.frCONSTITUTION"FAST CONSTRUCTION ET SERVICES"par abréviation "F.C.S."SOCIETE ANONYME AVECADMINISTRATEUR GENERALSIEGE SOCIAL: ABIDJAN-COCODY-LESDEUX PLATEAUX, derrière l'ENA,27 Boîte Postale 108 ABIDJAN 27Par acte du 04/07/20<strong>11</strong>, il a été établi lesstatuts d'une Société Anonyme avecAdministrateur Général ayant pour: OBJET:- Le bâtiment et les travaux publics ;L'aménagement hydraulique et hydroagricole ; L'import-export; le commercegénéral ;Le transport; La participationdirecte ou indirecte de la société dans toutesInfos servicesociétés ivoiriennes ou étrangères créées ou àcréer ayant un objet similaire ou connexe,notamment par voie de création de sociétésnouvelles, d'apports, souscription ou achat detitres ou droits sociaux, fusion, société enparticipation ou autrement; Et plusgénéralement, toutes opérations techniques,commerciales, financières, mobilières,immobilières se rattachant directement ouindirectement à l'objet social ci-dessus oususceptibles d'en faciliter le développement,la réalisation ou l'extension; - Dénomination :"FAST CONSTRUCTION ET SERVICES"par abréviation " F.C.S. "- SIEGE SOCIAL:ABIDJAN-COCODY-LES DEUXPLATEAUX, derrière l'ENA, 27 BoîtePostale 108 Abidjan 27, Durée: 99 ans àcompter de son immatriculation au RC et duCM; - Capital Social: 10.000.000 de F CFAdivisé en 1.000 Actions de 10.000 F CFAchacune, entièrement souscrites et libérées ennuméraire du quart ainsi qu'il résulte de laDNSV du 04/07/20<strong>11</strong> .Administrateur Général: MonsieurABDULAI Mohammed, Directeur de société,demeurant à Abidjan-Cocody-les DeuxPlateaux, derrière l'ENA, 27 Boîte Postale108 ABIDJAN 27Commissaire aux Comptes: pour les 2premiers exercices sociaux à compter du04/07/20<strong>11</strong> :Titulaire: - Le CABINET ICE, ayant sonsiège à Abidjan-Cocody-les Deux Plateaux, 23Boîte postale 3786 Abidjan 23, représenté parMonsieur ZIAO Sounan.SUPPLEANT: - Le CABINET AUDIREC,ayant son siège à ABIDJAN, <strong>11</strong> Boîte postale36 Abidjan <strong>11</strong>; représenté par MonsieurPALENFO Mohamed.Dépôt au Greffe du Tribunal de PremièreInstance d'ABIDJAN -PLATEAU le07/07/20<strong>11</strong> sous le N°1005 et Immatriculationau RCCM d'ABIDJAN-PLATEAU le07/07/20<strong>11</strong> sous le N° CI-ABJ 20<strong>11</strong> B 3267.POUR AVIS: LE NOTAIRE ETL'ADMINISTRATEUR GENERALETUDE DE MAITRE COULIBALY AWANOTAIREFace Fraternité Matin, 80 logts SICOGI,bât.C, 2ème Etage Porte 25 (B.P.Post'Entreprises Abidjan Cedex 1TEL/FAX: (225) 20 37 83 76E-mail: etudeca@yahoo.fr"FASO CONSTRUCTION ET SERVICES"par abréviation "FCS" SOCIETEANONYME AVEC CONSEILD'ADMINISTRATION SOCIETE DEDROIT BURKINABECAPITAL SOCIAL:274.390.000 FRANCS CFASIEGE SOCIAL: OUAGADOUGOU,Secteur 15 (OUAGA 2.000), 08 Boîte Postale<strong>11</strong>.086 OUAGADOUGOU 08OUVERTURE DE SUCCURSALESuivant procès verbal des délibérations del'Assemblée Générale Ordinaire en date àOuagadougou du 15 /06/ 20<strong>11</strong>, dont unexemplaire a été déposé au rang des minutesde Maître COULIBALY Awa, Notaire àAbidjan, le 04/07/ 20<strong>11</strong>, il a été décidé del'ouverture d'une succursale en Côte d'Ivoireayant pour OBJET: : - Le bâtiment et lestravaux publics; L'aménagementhydraulique et hydro agricole ; L'importexport;le commerce général ;Le transport;La participation directe ou indirecte de lasociété dans toutes sociétés ivoiriennes ouétrangères créées ou à créer ayant un objetsimilaire ou connexe, notamment par voie decréation de sociétés nouvelles, d'apports,souscription ou achat de titres ou droitssociaux, fusion, société en participation ouautrement; Et plus généralement, toutesopérations techniques, commerciales,financières, mobilières, immobilières serattachant directement ou indirectement àl'objet social ci-dessus ou susceptibles d'enfaciliter le développement, la réalisation oul'extension; Dénomination: " FASOCONSTRUCTION ET SERVICES" parabréviation " F.C.S. " ; Siège Social: Abidjan-Cocody-les Deux Plateaux, derrière l'ENA,27 Boîte Postale 108 Abidjan 27;Représentant: Monsieur ABDULAIMohammed.Dépôt au Greffe du Tribunal de PremièreInstance d'Abidjan -Plateau le 08/07/20<strong>11</strong>sous le N° 1026 et Immatriculation au RCCMd'Abidjan-Plateau le 08/07/20<strong>11</strong> sous le N° CIABJ 20<strong>11</strong> B 3335.POUR AVIS: LE NOTAIRE.Constitution de sociétéGROUPE KBAPar acte SSP du 08 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>, il a étéconstitué une SARL Unipersonnelledénommée GROUPE KBA.Objet: Voyages et tourisme, Formationprofessionnelle continue, Conseil en sécuritéindustrielle et environnementale, Commercegénéral, Nouvelle technologie del'<strong>info</strong>rmation et de la communication,Centrale d'appel, Phyto sanitaire,Enseignement, Travaux publics, Import -Export ,Transit- Douane.Durée 99 ans.Capital: 6 000 000 F CFA.Gérant: Monsieur KOUASSI BROU ALAIN.Siège social: Abidjan Plateau,26 BP 646 Abidjan 26.RCCM CI-ABJ-2008-B-6354 du 31 octobre2008 NCC 0823<strong>11</strong>5 J DU <strong>11</strong> décembre 2008Maître DEBEY Jean-ThierryNOTAIRECocody les II Plateaux 7 ème Tranche(Face Centre de Santé St AMBROISE)06 BP 1836 ABIDJAN 06TEL. : 22 42 87 48/ FAX: 22 42 87 95Email: debeyjeanthierry@yahoo.frCONSTITUTION DE SOCIETESOCOA-BSarl au capital de 1.000.000 FCFASiège Social: BUYO, Boîte Postale 121BUYOAux termes de la Déclaration Notariée deSouscription & de Versement et des Statutsdu 03/06/20<strong>11</strong>, il existe une S.A.R.L, ayantpour OBJET: Achat de produit café etcacaoDENOMINATION: SOCOA-B -SIEGE SOCIAL: BUYO, Boîte Postale 121BUYODUREE: 99 années sauf dissolutionanticipée ou prorogation. - CAPITALSOCIAL : 1.000.000 FCFA en numéraire.GERANCE: KANSO KASEM Ibrahim,associé IMMATRICULATION AU RCCM:Le 07/07120<strong>11</strong> sous le numéro CI-SBR-<strong>11</strong>-B-048.POUR AVIS,LE NOTAIRE.VenteVEND TER 480m² + Tf rte BingAgbassi der Feh Kessé/ 07 41 17 26.JEU 97 206VEND II PLTX VALLON DUPLEX 7P en finition sur 800 m² Riviera M'pouto2 hectares avec tf en bordure lagune 0787 15 10.Lun 97 232TERRAINS A VENDREBOULEVARD Giscard destin 4800 m²,2800 m² ; Bingerville 600 ; 500 m² etAnyama prix intéressant 03 41 34 00 /06 34 15 40.Lun 97 224AutosLOCATION DE VOITURE APARTIR de 25.000 F/j tél : 01 <strong>11</strong> 50 00.Lun 97 234FormationL'ONG FUP-CI OFFRE 500BOURSES pr formation qualifiantegratuite caisse auxiliaire opératrice desaisie inscription 40.000 fcfa, tél : 2022 16 67 / 03 46 58 72 / 05 056 234.Lun 97 227Fraternité Matin/Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Petites annoncesPropositioncommercialeRECH FINANCEMENT PRPROJET d'aide secteur <strong>info</strong>rmel et persvoulant exercer ou travailler tél : 07 5<strong>11</strong>8 64 / 44 99 41 31.Lun 97 260Offred’emploiIMP SOCIETE RECRUTE JE<strong>UNE</strong>04 58 06 52 / 08 89 82 09.Lun 97 338BADE SERVICES PLACEMENTDU personnel 07 <strong>11</strong> 22 99 / 23 45 01 69.Lun 97 235ECOLE RECRUTE TOUS NIVEAUPR gombo, tél : 03 38 98 68 / 66 25 7339.Lun 97 228DANS LE CADRE DE LARELANCE de ses activités sociétérecrute jeunes hommes et femmesambitieux et dynamiques pr postes degérants et commerciaux niveau Bac + 40ans maximum contact : 20 31 13 77 / 02<strong>11</strong> 51 53.Lun 97 049SOCIETE RECHERCHECOMMERCIAUX niveau Bac et plustél : 22 42 21 44 / 07 10 86 12 / 01 01 9590.Lun 96 940DIPLOMES NON DIPLOMESCHOMEURS en quête d'un premieremploi ou en reconversionprofessionnelle bénéficiez d'unencadrement et entrez dans notre basede données en participant à nos séancesde coaching retrait de dossiers àperformances contacts : 22 44 88 15 / 2248 78 88 / 01 24 87 77.Lun 97 219LA BOURSE IVOIRIENNEd'assistance médicale (Biam) recrute desattachés et des inspecteurs commerciauxde niveau 3è à la terminale et niveau Bacet plus une fiche d'identification est àretirer au siège de Biam sis à AbidjanPlateau résidence Atta 5ème étage porteA54 contacts : 20 32 <strong>11</strong> 75 / 03 67 22 33/ 05 28 37 68 / 47 74 <strong>11</strong> 35. La direction.Lun 97 169IMPORTANT SOCIETE DETRANSIT recherche un directeur detransit ayant un porte-feuille client.Contact : 21 35 43 45 / 21 35 55 27 / 5505 83 22.Lun 97 256TSW RECRUTE PR EMPLOISTABLE contact : 08 44 46 38 /01 39 <strong>11</strong> 49.Lun 97 255Importante Institution Financièrede la place, rechercheUN CHEF D’AGENCE CONFIRMÉVous aurez comme mission principale lacréation et le développement d'un nouveauportefeuille de clientèle au sein d'unenouvelle agence dont l'implémentation et lelancement seront sous votre responsabilitédirecte. Cette mission devra être menéedans un contexte de risque maîtrisé.Profil : Bac+5 avec 3 années d'expériencebancaire à un poste similaire.Les candidatures masculines sont àencourager.Merci de bien vouloir déposer vos offres àFraternité Matin au Service Commercialsous Réf : OP 53677 au plus tard le13 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>.


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Infos service24 Fraternité Matin/Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>NécrologieM. Bony Joachim, chefspirituel des Alladians,épouse et enfants, M.Dirabou Kéké René, chefdu village de Jacqueville,M. Neuba Yesso Damase,chef de famille, M. BoguiYesso Augustin àJacqueville, M. MélindjiBenoît à Jacqueville, M.Bony François à Ahua,Veuve Yesso Antoine néeBottu Marie Thérèse, lesfamilles Okouan, Dirabou, Grakrou, Yacé, Mambé,Kacou de Jacqueville, Djacé, Akrou, Ahua, Kouvé,Grand Jack et Mbokrou, M. Siaka Bamba et Mme néeYesso Félicité et enfants, M. Boyo et Mme née YessoEmma et enfants, M. Codo Michel et Mme née YessoMarthe et enfants, Mme Yesso Roseline et enfants,M. Yesso Serge, Mme et enfants, M Alain Michel etMme née Yesso Gilberte et enfants, M. DagnogoAmara et Mme née Yesso Monique et enfants, M.Yesso Ahui Edouard, Mme et enfants, les enfants defeu Yesso Marie Joséphine, les enfants de feuBohoussou Kouassi et alliés, Mme Bottu Madeleineet famille, Veuve Coffie Joseph et famille, Dr NchoMotto et famille ; très touchés des marques desympathie que vous leur avez témoignées lors durappel à Dieu le 08 juin 20<strong>11</strong> de leur fils, frère,cousin, époux, père, beau-père, allié et ami :Docteur YESSO ANTOINEVous en remercient très sincèrement et vous assurentde leur sentiment de profonde gratitude.Ils vous <strong>info</strong>rment qu'une messe sera dite ledimanche 17 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> en l'Eglise St AlbertLegrand de Cocody à 09 h, suivie d'unrafraîchissement au domicile de M. et Mme AlainMichel sis à Cocody Cité des Arts face à la GrandeMédiature, Impasse des Tapissiers, Villa <strong>11</strong>A.Frat-Mat N°94244remerciementsSa majesté Tanoé Désiré,Roi des N'Zima Kotoko,veuve Benson Lucie néeVian Pollam, les enfants:M. et Mme Zecler néeBenson Aida et enfant, M.et Mme Benson ValentinOmar et enfants, M. etMme Benson EmmanuelEssan et enfant, lesfamilles : M. Binn Edouard, la grande familleBenson à Abidjan, Grand-Bassam, Grand-Lahou,Divo et au Ghana, la grande famille Lookansey àAbidjan et Grand-Bassam, les familles Ezohilé etN'Djouafou, les familles alliées: Vian Pollam enItalie, Zecler en Martinique, Diagne au Sénégal etFrance, Staples aux Etats-Unis, Brou Grégoire, Aka,M'Bengue, Traoré ; amis et connaissances, trèssensibles aux nombreuses marques de sympathie, decompassion et de solidarité qui leur ont ététémoignées du rappel à Dieu le <strong>11</strong> avril 20<strong>11</strong> de leurregretté fils, époux, père, grand-père, frère, beaupère,cousin, oncle :BENSON EDOUKOU PAUL ISAAC,et dans l'impossibilité de toucher individuellementtous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté unsoutien spirituel, moral, matériel et financier aucours de cette douloureuse épreuve, les prient detrouver ici l'expression de leur profonde gratitude.Puisse Dieu vous bénir et vous rendre au centupletous ces efforts que vous avez déployés pour veniren aide à la famille éplorée.Frat-Mat n° 94308Le Président du conseild'administration, lesadministrateurs et lepersonnel de la Société deshuileries du Bénin (Shb)adressent leurs sincèrescondoléances à la famillede:Yves LAMBELIN,au Conseil d'administrationet à l'ensemble du personnel du Groupe Sifca.Ils les <strong>info</strong>rment que des messes pour le repos de sonâme auront lieu:- Le dimanche 10 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> à la Cathédrale NotreDame de Cotonou au Bénin- Le dimanche 17 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> à la Cathédrale StPierre et Paul d'Abomey au Bénin.Frat-Mat N°94285La grande familleAngamanbossofouo àNiandian, Ehuikro, Assalékro,Assoumoukro, Mbaoucesso,Bongouanou et Abidjan,Nanan Tehoua, chef de la tribuN'gattia du département deBongouanou et l'ensemble deschefs des villages de laditetribu, Nanan Djédou Koua,chef du village d'Ehuikro, chefde la Tribu Amantien,président de la Coordinationdes chefs du département deM'batto, Nanan Aka N'go, chef du village de Niandian,veuves Anon Brou Martine et Koffi Yah Odette, enfants etpetits-enfants à Niandian, Ehuikro et Abidjan; MaîtreKouamé N'guessan Emile, avocat à la Cour Mme et enfantsà Abidjan et Londres (Angleterre), M. Kouamé AdjéMathias, comptable à la retraite, M. Kouamé Krou Jean,Instituteur à Treichville, M. Kouamé Alain N'guessan,gendarme en service à Tabou, Kouamé Elisabeth àGlasgow (Grande-Bretagne), Commissaire N'guessanépouse Amani, chef de service au commissariat de Noé,Kouamé Koffi, notable à Ehuikro, Docteur N'guessanSasso médecin à Dabou ; M. Kamenan Djézou, Mme etenfants à Niandian, Gagnoa et Abidjan, Mme Tano Kpla etenfants à M'baoucesso et Abidjan, Mme Tano N'guessan etenfants à Assoumoukro, le Doyen Simon Pierre Ekanza,Mme et enfants à Abidjan et Nantes (France), le MinistreBléou Martin, Mme et enfants à Abidjan, Kokora AmaMarie Cécile, conseiller à l'Ambassade de Côte d'Ivoire enIran; M. Tehoua Aka, frères et sœurs à M'baoucesso, MmeBosson Adjoua et enfants à Ehuikro et Abidjan, MmeKouamé Adjoua et enfants à Ehuikro et Abidjan, M. BossonN'guessan, frères et sœurs à Niandian, M. Bléou KoffiAndré, frères et sœurs à Niandian, M. Moro Adjé Laurent,économe à la retraite, Mme et enfants à Daoukro, M. YaoAman, frères et sœurs à Niandian, M. Sasso N'guessan,frères et sœurs à Niandian, Mme Moro Dasso Jacqueline,Conseillère Pédagogique et enfants à Abidjan, SassoSiméon, instituteur à Méagui; Mlle Moro Marie Laure,Commissaire de police à Abidjan, M. Fossou Krou,Conseiller à la Direction générale du Budget et desFinances, Mme et enfants à Abidjan, ont la profondedouleur de vous annoncer le décès de leur regretté frère,cousin, époux, oncle, père, grand-père et arrière-grand-père :N'GUESSAN KOUAMEEx-juge suprême de la tribu Amantiensurvenu le 23 janvier 20<strong>11</strong> dans sa 93 ème année, au Chu deCocody.Le programme des obsèques s'établit comme suit :Vendredi, 15 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>- 14 h: Levée du corps à la morgue de Bongouanou, suiviedu transfert à Niandian avec escale à Ehuikro Amantien;- 21 h à l'aube : Prière et animation traditionnelle ;Samedi, 16 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>- 10 h - <strong>11</strong> h : Cérémonie d'hommage- <strong>11</strong> h: Inhumation au cimetière de Niandian.Frat-Mat 94 275M. Koné Mamadou,président de la Coursuprême, Me KouadioAhoussou Jeannot,ministre d'Etat, Garde desSceaux, ministre de laJustice, M. MabriToikeusse, ministre d'Etat,ministre du Plan et duDéveloppement, Mme lepremier président de laCour d'appel d'Abidjan,M. le procureur général près la Cour d'appeld'Abidjan, M. le président du Tribunal de PremièreInstance d'Abidjan Plateau, M. le procureur de laRépublique près le Tribunal de première Instanced'Abidjan Plateau, M. Wohi Messé , vice-présidentde l'Assemblée nationale, M. Blondé Siaba, mairede Biankouma, M. Diomandé Gba Prosper, maire deSipilou et famille, le chef de canton et les notablesde Sipilou, M. Soumahoro Tongah Anatole, planteuret famille à Sipilou, M. Soumahoro Gomin, planteuret famille à Sipilou, M. Soumahoro Lah Gouegbeu,menuisier et famille à Sipilou, M. Soumahoro Baba,mécanicien et famille à Abidjan, El HadjSoumahoro Mamadou, Adjudant de gendarmeriecamp commando de Koumassi et famille, la familleSoro à Abidjan et Korhogo, la famille Pecory àAbidjan, Bouaké, Daloa, Zuénoula, la famille Konéà Korhogo, Abidjan et Sibirikaha, la familleZonvoha à Abidjan, Korhogo et Komborodougou,les enfants Sarah, Ange, Ismail et Sidi, M.Diomandé Guissi, Drh à la retraite et famille àAbidjan, M. Iba Diomandé, chef coutumier etfamille à Abidjan, M. Diomande Glao, expertautomobileet famille à Abidjan, M. TokpaDiomandé, commissaire-priseur et famille àAbidjan, M. Diomandé Manga, médecin à l'Institutde la cardiologie et famille à Abidjan, Hadja MattoLoma Cissé, magistrat et famille à Abidjan, M.Gbato Zouamy, directeur général de l'Ecolemultinationale des postes et famille à Abidjan, M.Monya Zouami Marius, assistant chef contrôleur decoût à l'Hôtel Ivoire et famille à Abidjan, leprésident et les membres du bureau de l'Ucresi etfamille à Abengourou et Abidjan, les cadres etressortissants des s/p de Sipilou et de Yorodougou etfamille à Abidjan, les cadres et ressortissants deBiankouma, Man, Danané, Kouibly et Logoualé, lesfamilles Diomandé, Soumahoro, Cissé, Sangaré,Traoré, Kouyaté, Koné, Doumbia, Bamba deSipilou, ont la profonde douleur d'annoncer le décèsde leur collaborateur, fils, gendre, père, neveu, alliéet ami:SOUMAHORO GUISSI,Magistrat, précédemment en service au Tribunal dePremière Instance d'Abidjan Plateau,survenu le samedi 25 juin 20<strong>11</strong> à la PolycliniqueAvicenne de Marcory des suites d'une courtemaladie.Le programme des obsèques est établi comme suit:Du 13 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> au 20 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> de 17 h à 20h : présentation des condoléances au domicile dudéfunt: Stars 1 Angré villa n° 69 Rue en face del'Epp les Stars à gauche carrefour le glacier LesOscars venant de Cocody.Jeudi 21 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>: de 20 h à l'aube: Veilléetraditionnelle à Stars 1 Angré villa n° 69 Rue en facede l'Epp les Stars à gauche carrefour le glacier lesOscars venant de Cocody.Vendredi 22 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> : levée du corps à Ivosepde 8 h 30 à 9 h 30.10 h : hommage au Palais de Justice Tribunal dePremière Instance d'Abidjan Plateau.<strong>11</strong> h : inhumation au cimetière de Williamsville.Frat-Mat n° 94289IN MEMORIAM<strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 2007<strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Voici déjà 4 ans que s'est endormidans la paix du Seigneur :ABBY YOBOUET BRUNOEn ce jour anniversaire de son rappelà Dieu, son épouse Abby Colette, sabelle-sœur veuve Kouamé Thérèse,ses enfants Guy Nogues, Chantal,Didier Ruffin, Dominique, Eric,Evelyne, Hervé, Franck, Ange àAbidjan, Bénin et Paris et tous sesparents prient tous ceux qui l'ontconnu et aimé d'avoir une penséepieuse pour lui.Frat-Mat N°94302AVIS DEREMERCIEMENTSBissimilahi Rahamani RahimLes grandes familles: de Feu ElHadj Bakary Dao et alliés àBoundiali, Abidjan et Dimbokro,de feu Dembélé Sory et alliés àBoundiali, Abidjan et Dimbokro,de feu El hadj Sékou Touré et alliésà Korhogo, Abidjan et au Mali, defeu Tidiane Dem et alliés à Abidjan,Korhogo et au Mali, l'Imam TraoréMamadou de la mosquée de laRiviera Golf, l'époux veuf YayaAhmed Dao à canal+ (AgenceAttoban) et enfants, très sensiblesaux nombreuses marques desympathie, de compassion,d'affection, d'amitié et de solidaritéqui nous ont été témoignées lors durappel à Dieu le jeudi 02 juin 20<strong>11</strong>à Abidjan de notre regrettée, bellefille,fille, petite-fille, épouse,mère, sœur et amie :DEMBELE FERIMAépouse DAOEt dans l'impossibilité de toucherindividuellement tous ceux qui, deprès ou de loin, nous ont apportéréconfort, soutien spirituel, moral,matériel et financier en cettedouloureuse circonstance, vousprient de trouver ici l'expression denotre infinie gratitude.Nous remercions toutparticulièrement:La Direction Générale de laBanque Atlantique Côte d'Ivoire(Baci) et le personnel, -laDirection de Seramar (Canal+ àAttoban) et le personnel, M.Ouattara Ibrahim à la Présidence dela République et Mme, M. SefonMoussa au Ministère de la Justice,la famille Yéyé et les amis d'Italie,les amis sportifs.Nos sincères remerciements vontaussi à tous ceux qui n'ont pu êtrecités ici. Qu'Allah leMiséricordieux vous bénisse.Al Fatiha.Frat-Mat N° 94 209


Fraternité Matin/Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Infos serviceNécrologie25IN MEMORIAM<strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 2010<strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Voici déjà 1 an qu'il a plu auSeigneur de rappeler à Luison serviteur :ZOBO KOUTOUBALIANATOLE.En ce jour anniversaire, saveuve, ses enfants, sespetits-enfants, sa famille etles familles alliées vous renouvellent leur profondegratitude pour le réconfort et le soutien moral, matérielet financier que vous leur avez apporté lors de cettedouloureuse séparation.Que Dieu, Tout-puissant vous comble de grâces au-delàde vos espérances pour toutes vos marques desympathie.Que tous ceux qui l'ont connu et aimé s'unissent par desintentions ou aient une pensée pieuse pour lui.Une messe pour le repos de son âme sera célébrée lelundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> à l1h 30 en la paroisse SaintJacques des Deux-Plateaux.Frat-Mat N° 8220Veuves Kry Ouhogbo Robertnées Koré Djéka Madeleine etBiaye, Rosalie à Abidjan, lesenfants Kry Robert, épouses etépoux à Abidjan et France, lepatriarche Digbeu TayouGaston, chef de la grandefamille Gnagbahinou àWonsealy S/P de Buyo, M.Miaka Ouretto, épouse etenfants à Abidjan, France etaux Etats-Unis, M. Zadi LagoMaurice, épouse et enfants àAbidjan et France, M. NiapoCharles François, épouse et enfants à Abidjan et France, M.Zora Alexandre et famille à Abidjan, M. Zadi Gohui Norbert,épouse et enfants à Abidjan, M. Soungolé Charles, épouse etenfants à Abidjan, M. Zodé Kouassi Joseph, épouse et enfantsà Abidjan et Italie, M. Ibo Christian et épouse à Abidjan, M.Ouelle Jean-Marie, épouse et enfants à Abidjan, les grandesfamilles: Tadiahinou - Lagoguhé - Gogoahinou - Gahibo -Tapeyerehi - Kassarabiahinou, Séa Tayou Robert, chef cantonKouzié, les chefs Centraux de Wonsealy et de Tchetaly, lagrande famille Diarra à Abidjan, Ayamé et Londres, la grandefamille Grah à Abidjan et au Sénégal, la grande familleN'Guessan à Abidjan, Jacqueville et France, la grande familleKouassi à Abidjan et en Corée du Sud, la grande famille,Ahombo Anna Catherine à Abidjan et Grand-Lahou,l'Association des Chefs coutumiers et notables de Côte d'Ivoire(Ac.Co.No.CI) et son chef National Aboua Jérôme à Abidjan,l'Association pour le Développement Economique Social etCulturel du Canton Kouzié (Adescko) et son président àAbidjan, Mutuelle des retraités de Koumassi Nord-Est(Murkoune) et son président à Abidjan, les communautésKouzié, Niamboua, Bété et Lobré ont la profonde douleurd'annoncer aux parents, amis, alliés et connaissances, le décèsde leur père, époux, frère, fils, cousin, oncle, beau-père, grandpèreet arrière- grand-père:KRY OUHOGBO Robert (dit Doyen),1933 - 20<strong>11</strong>Ex-employé,Chef Magasinier à l'A.R.C.IEx-P.D.G de Ivoire Segment,Chef coutumier de la communauté Kouzié à Abidjansurvenu le dimanche 12 juin 20<strong>11</strong> au Chu de Cocody.Le programme des obsèques s'établit comme suit :Vendredi 15 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> : De 16 h à 17 h : levée du corps àIvosep de Treichville - De 20 h à l'aube: veillée religieuse ettraditionnelle à Koumassi Terminus du Bus 05.Samedi 16 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> : 8h 30 : Inhumation au cimetière deWilliamsville.Frat-Mat N° 94 206La grande famille Agnissey etalliés en Côte d'Ivoire, au Togo,au Bénin, en France, au Maroc,au Danemark, au Canada et auxUsa, M. Agnissey Valère à Paris,famille et alliés, M. AgnisseyLouis à Lomé, famille et alliés,M. Amouzou Faustin à Cotonou,famille et alliés, les veuves:Mme Agnissey Kayi Germainenée Dalmeida, Mme AgnisseyYao Akissi, Mme AgnisseyBeugré Sakohoh Pauline, lesenfants Agnissey aux Usa, auCanada, en France, auDanemark, au Maroc, au Togo et en Côte d'ivoire, famille etalliés, Nanan Kokoh Adjoumany Emile, président de l'Ordre desgéomètres de Côte d'Ivoire, M. Manfé Kouassi Laurent,Géomètre gérant du Cabinet Agnissey, famille et alliés, lepersonnel du Cabinet Agnissey Raphaël à Abidjan etBondoukou, famille et alliés, Eckankar Côte d'Ivoire et toute lafamille Eck, les familles alliées: Konan à Zatta (Yamoussoukro),Dalmeida à Lomé, Yao à Koriakro (Yamoussoukro), Amessan àGroguida (Grand-Lahou), Mensah à Agbodrafo (Togo),Dossomou à Agbodrafo (Togo), ont la profonde douleurd'annoncer le décès de leur frère, époux, père, grand-père,collaborateur et patron :AGNISSEY DJESSOU RAPHAËL,Géomètre expert,survenu le dimanche 19 juin 20<strong>11</strong> à 13 h à Abidjan dans sa 78 eannée.Le programme des obsèques s'établit comme suit :Vendredi 15 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> : veillée de 18 h à l'aube au domiciledu défunt sis à Adjamé Nord-est quartier Bracodi près du 27eArrondissement .Samedi 16 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>: levée du corps à Ivosep de Treichville(Boulevard Valery Giscard d'Estaing) de 9 h à 10 h suivie del'enterrement au cimetière de Williamsville.Dimanche 17 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> : levée de deuil au domicile du défuntsis à Adjamé Nord-est quartier Bracodi.Frat-Mat N° 94 249REMERCIEMENTSSa Majesté Nanan Tehoua II,chef suprême des Ahua àArrah, Nanan Kouadio Méa,chef de terre à Arrah, la grandefamille Tehoua à Arrah etAbidjan, la grande familleDjamela à Konzo, souspréfecturede N'djébonoua,Bouaké, Dimbokro et Abidjan,M. Ahian Kamélan àBongouanou, M. MohamedCharles et famille à Abidjan,M. Légré Koukougnon, secrétaire général de la préfectured'Abidjan, Mme née Ettien Opportune Vénus Bernadette etenfants à Abidjan, Colonel Akoto Alexandre, Mme néeTehoua Manzan Félicité et enfants à Abidjan, Dr TehouaConstant Le Clair, chirurgien dentiste, Mme et enfants àBouaké et Abidjan, les familles Assemien, N'cho Samuel,Tanoh, Kouadio, N'guessan Adjourouffou, Kouassi etKouamé, les familles alliées Légré, Akoto, Lobé et Abié,très sensibles aux nombreuses marques de compassion,d'affection et de sympathie qui leur ont été témoignées lorsdu rappel à Dieu de leur épouse, fille, mère, tante, bellemèreet grand-mère:TEHOUA née KOUAME Affoué AntoinetteEt dans l'impossibilité de toucher individuellement toutesles personnes qui leur ont apporté soutien moral, matériel,spirituel et financier, les prient de bien vouloir trouver ici,l'expression de leur profonde gratitude et le témoignage deleur infinie reconnaissance.Ils remercient particulièrement: M. le ministre Joseph DjahBlé et Mme, M. le directeur général et le personnel del'Onpc, M. le directeur régional de l'Education nationaled'Abidjan et ses collaborateurs, Mme le maire de lacommune de N'djébonoua et la municipalité, la Sœurdirectrice et le personnel de l'Isp-Ndp de Treichville,Nanan Kangah Kouassi, Roi de N'djébonoua et sanotabilité, Nanan Kouadio Yao, chef du village de Konzo,sous-préfecture de N'djébonoua, M. Kablan Koua Adamset Mme, M. Djéméléou Bilé et Mme, les membres duComité de suivi du projet Csv de N'zianouan et dupipeline, Mme Dosso Fanta, le personnel de Saint Camillede Bouaké, le personnel du Chu de Bouaké, le personneldu Lion's Club Bourgeon de Bouaké.Frat-Mat N°94286La Direction générale de laSociété CEPA a laprofonde douleurd'annoncer à l'ensemble dupersonnel, amis etconnaissances le décès de :KAFANDO KOUKADRAMANE ditETIENNEEx-directeur commercialde CEPA,survenu le jeudi 30 juin 20<strong>11</strong>.L'inhumation aura lieu le vendredi 01 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> àPort-Bouët.REMERCIEMENTSFrat-Mat N° 94 085La grande famille KouaméYoboué à Lomo-Akété S/P deSakassou, Abidjan et à GbohuaS/P de Djékanou, la familleKonan Loglo à Gbohua et àToumodi, la grande familleKoniafla à Abengourou, lafamille Aka Tanoh à Abidjan,M. et Mme, Eboué René àAbidjan, M. Koffi AkouassiJean-Baptiste et Mme née BiléTahoua, Nicole à Abidjan,Mme Akosua Assor au Ghana, M. Koffi Koffi Alex aux Usa,Mlle Amah Diffié en Suisse, Mme Hach Abenan enAllemagne, Mlle Zekalo Emma à Abidjan, M. et MmeKablan Yao Sahi à Abidjan, M. et Mme N'Zi Lazarre àAbidjan, M. et Mme Aka Malan à Abidjan, veuve AkaEtchian Adioba et enfant à Abidjan, M. et Mme MouloAssohoun Pierre à Abidjan, M. et Mme Kouakou Osei àAbidjan, M. et Mme Traoré Ousmane à Abidjan, M. TouréBahoua à Abidjan, M. Gnami Koffi Kouma Faustin àAbidjan, M. et Mme Touré Saïd, à Abidjan, M. et MmeLandou Alexandre à Abidjan, M. Boa Reste à Abengourou,Mme Banga Akoua à Abengourou, M Bilé Kouamé Boa àAbidjan, M. Amadou Mac Abdoul Karim à Abidjan, MlleKoffi Yah Marie-Thérèse à Abidjan, Mlle Koffi AmoinChristelle Sandrine à Abidjan, Mlle Koffi Tahoua HélénaNicole à Abidjan, les familles alliées et amies Bohoussou,Zahui, Touré, N'gouen-Claih, Kouakou-Dapa, N'Goran,Déki très sensibles aux nombreuses marques de sympathie,de réconfort, de compassion, d'affection, et d'amitié qui leuront été témoignées lors du rappel à Dieu le jeudi 19 mai20<strong>11</strong> de leur fils, frère, oncle, époux, beau -fils:KOUASSI BADOU JEAN-LUCEt dans l'impossibilité de toucher individuellement tousceux et celles qui leur ont apporté soutien spirituel, moral,matériel et financier en cette douloureuse circonstance, lesprient de trouver ici l'expression de leur profonde gratitude.Ils remercient particulièrement:Le curé et les vicaires, le conseil paroissial, la CEB SainteRita, les amis du Très Saint Sacrement et la communautécatholique de la Paroisse St Jacques des 2 Plateaux, leschorales St Jacques et Cœur Immaculé, la chorale LesChérubins de la Paroisse St Albert Le Grand, l'EglisePentecôte Internationale des 2 Plateaux, les résidents de laCité EECI 8 villas: M et Mme Kouamé Jean-Marie, M etMme Keremassa, M et Mme Aïe Bernard, M et Mme YaoN'Guessan, M et Mme Kouassi Kan, M et Mme Dibi, MmeMeledge, le Comité de Direction de GS2E, les Collègues deGS2E Assurance, M et Mme Kouassi Mathias, M et MmeThiémélé Jacques Paul, M et Mme Sanogo Abdoulaye, M etMme Traoré Bouaké, M Manie Kouadio, M et MmeCoulibaly François, le Général Konan Yao Pascal et Mme,M et Mme Amichia, M et Mme Kouakou Kan Eugène, MAka Michel, M et Mme Zahui Honoré, M et Mme MadouRoger, M et Mme Ahui, M. Andoh Honoré, M et MmePorquet, M et Mme Kouadio N'Zi, M. Kandan N'Goran YaoOlivier, M et Mme Migan, Mme Kandan N'GuessanMarguerite, Mme Adonis et enfants, Mme Sangaré, enfantset petits- enfants de feu Banga Kanga, Mme Déki et enfants,Mme Bilé Hélène, M. et Mme Nzi Lazare, M. et Mme SapaNarcisse, M. et Mme N'Gouenn Claih Alexandre, MmeKablan de Compassion, M et Mme Wognin, M. et MmeAppagny et enfants." Que DIEU vous bénisse".Frat-Mat N° 94 240


26JEUX : PAR BROU AMAN LOICMOTS À TROUVER N°942Liste des mots N°942Etant/Lomé/Anse/Bail/Célé/Pascal/Prédit/Aqueuse/Tsar/Porter/Cela/Pas en tête/Et avec moi/Débat/Denten or/Option/Dentélé/Lac.Mot-clef:Langue véhiculaire de la Région deSassandraSolution du N°941: CielMOTS CROISÉS N°942Horizontalement.I- Oiseau encore appelé traquet motteux-II- Réduire la chaleur-III-Regroupe 27 nations. Un petit Ebrié-IV- Un monsieursans la moindre considération. Toute la stratégie dupays y est passée au peigne fin-V- Hisser. Sculpteur européen(1887-1966)-VI- Drame lyrique-VII- Vient du Biafra.Verticalement.1- Aval-2- Indien. Est perçant-3- Nous aurons le même indienen les retirant de la lutte. A ce rassemblement, tout se décide-4- Pioche-5- Bord de rivière. A enclenché une course qui nes'achèvera jamais-6- Est en pleine crise de croissance. Sedéplacera, de l'autre côté-7- Au pays du général Babangida-8- Pour éviter les glissades faciles.Horizontalement.I- Ramassis-II- Ejectera-III- Foie. Mal-IV- Rut. Ri-V- Arête. LB (Lucrèce Borgia)-VI-IN. Inter-VII- Nécrobie.Verticalement. 1- Refrain-2- Ajourné-3- Méité-4- Ace. Tir-5- St. Reno-6-Semi. TB-7- Ira Lei-8- Salubre.Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres envous inspirant de l’énoncé.Thème: Personnages bibliques* Blonazu*Timusale* Ali* BetoiCabinet Médical leManguier (Face CCIA 44boulevard Angoulvant Plateau)Tél. : 20.21.21.16Dr Farran Sallam (CentreMédico-chirurgical MarcoryRésidentiel Rue de la Paix)Tél.21.26.83.23/21.26.04.83Dr Kassi Michelle (CentrePédiatrique Rue Sainte MarieCocody)Tél.22.44.16.86/22.44.07.66Dr Bosson N’Goran Michel(Centre Médical Saint LouisVilla 166/ près de PhcieHibiscus Marcory)Tél. : 21.26.16. 68Dr Safi Camille (CentreMédical Nadine Rue AdjoukrouAdjamé)Tél. : 20.22.44.56/22.44.27.10Espace Médical St Paul (28,Bd Angoulvant Plateau St Paul)Tél. : 20.21.18.27 / 20.21.16.52Groupe Médical du Plateau(Rue des Banques AMCI4 ème étage Plateau)Tél. : 20.22.20.29Dr Aly Bourgi (Centre MédicalANACHROSTICHE 942MOTS EN CROIX N°942medecins de gardela Rochelle Résidence Nabil 1 erétage Plateau)T.20.21.95.43/20.22.50.72/05.96.72.02/03.01.04.76Dr Dieng Souleymane(Clinique les Arcades Zone 4)Tél. : 21.24.43.34Dr Farid Haddad (CentrePédiatrie du Plateau 31 Bd de laRépublique Plateau)Tél. : 20.21.95.43/20.22.50.72Dr Aka Pierre-André CDA-CI, Rue des Jardins II Plateauxface à Mobil Imm SogefihaCORMORAN N° 10 VallonTél. : 22.41.60.15/22.41.60.16Dy Aly Bdeiri (Centre MédicalAchalme Bd Achalme/faceà Viga Assistance Marcory)Té. 21.26.12.07/05.04.39.39/07.01.33.34Dr Bassit Assad, PolycliniqueInternationale Hôtel DieuAbjan, Treichville-Bvd deMarseille 01 BP 2761 Abidjan01tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20Infos serviceSEMAINE DU SAMEDI 9 AU VENDREDI 15 JUILLET 20<strong>11</strong> (PERMANENCE 24 H / 24)Solutions n°941*Mouton* Oiseau*Pinnipède* PoissonNUMÉROS UTILESPompiers: 180Caserne de l’Indénié:20 21 12 89 / 20 21 10 67Zone 4: 21 35 73 65Yopougon: 23 45 16 90Urgences:Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53CHU Cocody: 22 44 91 0022 44 90 38 / 22 44 90 60CHU Treichville:21 24 91 55 / 21 24 91 22CHU Yopougon:23 26 64 54 / 23 46 61 70CHU Bouaké: 31 63 21 9031 63 21 91 / 31 63 53 50Police:Police secours: <strong>11</strong>1 / 170Direction générale de la police: 20 22 20 30Préfecture de police: 20 21 00 22Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00Direction de la police économique:20 32 51 44Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02Divers:Dépannage CIE: 179Dépannage SODECI : 175Côte d’Ivoire-Telcom: 120ABOBO1. Phcie du Monastère – M. KouaméChristophe – Tél. : 24 39 67 01 / 07 20<strong>11</strong> 61 - Carrefour Sans Manquer – Routed’Abobo Baoulé - Près du MonastèreSte Claire.2. Phcie de la Me (nouvelle) – M.N’doufou Joël Don – Tél. : 24 39 01 18– Abobo Gare entre la Mairie et laGendarmerie - Voie express d’Anyama.3. Phcie Quatre Etages – Mme TraoréBoni Désirée – Tél. : 24 39 06 62 - Enface des 4 étages et à 100 m de laFormation Sanitaire d’Abobo-Nord.4. Phcie du Rail – M. Tchimou Lucien– Tél. : 24 39 01 82 – Abobo Sagbé derrièrerails.5. Phcie Belle Cité – Mme AnougbéMariette – Tél. : 24 48 31 52 – Aboboquartier BC – Terminus des wôrôswôrôs6. Phcie La Paix – M. Kadjo ThokoutEvrard – Tél. : 24 39 83 31 – AboboAnador carrefour Sodeci – Côté Anadorface Gs Nanti – 200 m route du Zoo.Abobo PK 18 – Phcie Route d’Ayama– M. Dié Offey Juste – Tél. : 23 55 8240 – Abobo PK 18 – Route d’Anyamaface ex-Unicafé.ABOBODOUME/LOCODJOROPhcie Notre Dame des Victoires –Mme N’Cho Niamkey Aurore – Tél. :23 52 33 16 – Attécoubé Mossikro – A200 m du carrefour Locodjoro en allantvers Toits-Rouges.ADJAME1. Phcie Saint Emmanuel – M. NobouNobou Didier –Tél. : 05 06 31 22 - BdGénéral De Gaulle – Quartier Miradorface Immeuble Sicogi à 30 m du carrefour.2. Phcie Delorvie – M. Bédi MelSamuel – Tél. : 20 37 55 81- Petit marchédes 220 Lgts face Edipresse bus N°14 – 00 - 09 – 75 – 86 - 12 - 833. Phcie Gbedé – M. Ozoukou ZegaFrédéric. Tél. : 20 37 71 58 - Bd NanguiAbrogoua face dispensaire d’Adjaménon loin du commissariat du 3 èmearrondt. Et du Gd marchéWILLIAMSVILLE1. Phcie Aimess – Mme KouassiJeannette – Tél. : 20 37 21 24 –Williamsville II – Route Macaci faceCRS2. Phcie St Uriel – Mme Affro AkpahJocelyne – Tél. : 20 37 23 75 – Entréerésidence Paillet - Route d’Abobo.ATTECOUBE1. Phcie des Agouas – M. DruidIdibouo – Tél. : 20 37 10 59 - Face à laBoulangerie BBCO.2. Phcie d’Agban – Mme Seri-Gnoleba Fawzillatou – Tél. : 20 37 2230 / 20 37 21 67 – A l’entrée de la citéFairmont.ANYAMAPhcie An-Nasr – Ouattara AddidiataYah – Tél. : 23 55 98 22BINGERVILLE 1. Phcie du Marché –M. Konan Kouamé – Tél. : 22 40 34 642. Phcie St Sylvestre – M. MpouéCarlos – Tél. : 22 40 27 88- Cité Palmaface restaurant Coup de Frein.COCODY/RIVIERARIVIERA1- Phcie St Bernard – Mme AdoukoAka Marie – Tél. : 22 43 65 46 / 22 4366 21 - Cité Attoban près de Cipharmpar carrefour Riviera II - Tourner versgroupe scolaire André Malraux et toutdroit ou par la rue des Jardins II Plateauxvoie d’accès face restaurant “ Nuit duSaïgon ”2. Phcie St Pierre des Rosées – M.Kouadio Kokora - Tél. : 22 47 42 17 –Route du Lycée Français.3. Phcie Rue Ministre – M. GassaudMarcel – Tél : 22 49 51 77 / 04 58 4456– Riviera Palmeraie – Rue dite RueMinistre – Carrefour Agitel.COCODY1. Phcie Mermoz – Mme CoulibalyMomo – Tél. : 22 48 74 26 – AvenueJean Mermoz – A l’entrée de la CitéSogefiha.2. Phcie du Bd de France – M. BrouFirmin – Tél. : 22 44 74 08 – Gd marchéde Cocody – Station Agip bus N° 28– 74.II - PLATEAUX1. Phcie Divin Amour – M. Béda YapiLambert Guy – Tél. : 22 41 93 38 – IIPlateaux Bd Latrille Carrefour Macaciprès de l’Eglise du Plein Evangile.2. Phcie Arc En Ciel – Mme TouréSafiatou – Tél. 22 41 33 90 - II PlateauxRue des Jardins – CarrefourCommissariat 12 ème Arrondissement.3. Phcie Las Palmas – Mme DiakitéFatoumata – Tél. : 22 42 14 79 / 01 2165 65 – II Plateaux-Aghien / CarrefourLas Palmas.4. Phcie de la 7 ème Tranche – MmeDayato Azian C. Pascale – Tél. : 22 5256 83 – Rue L 84/1 er carrefour à gaucheaprès le Journal Notre Voie en venantd’Attoban – Ou 1 er carrefour à droiteaprès le Bar Les Caféines même rue quela nouvelle Ambassade de Chine – Par leBd Latrille.5. Phcie Espérance – Mme BayohKalidja – Tél. : 22 50 58 98 / 05 69 4685 – Route de la Djibi – A 50 m dumaquis Tapis Rouge – Derrière la mosquéede la Djibi.6. Phcie Ste Marthe – Mme Zadi AgohMarthe – Tél. : 22 42 33 87 /07 77 2000 / 07 73 99 78 – Angré Bd Latrille –Carrefour station Petro Ivoire - Terminusbus 81& 82.KOUMASSI1. Phcie de Koumassi (Soumah) – M.Kéita Jean M. – Tél. : 21 36 19 85 – Bddu 7 Décembre – Près de la formationsanitaire de Koumassi2. Phcie St François – Mme DreessenAnna Maria – Tél. : 21 36 21 77–Angle Av. 9 et Rue <strong>11</strong> – dans le prolongementdu Bd du Gabon en allant versprodomo3. Phcie de Prodomo – Mme OyourouG. Sophie – Tél. : 21 28 83 43 –BdCameroun Koumassi Prodomo – carrefourSopim Prodomo après terrainInch’Allah4. Phcie Ste Agathe – M. NebaviN’Guessan G. François – Tél. : 21 56 5188 /89 – Koumassi Remblais rue ducanal – à Côté du collège la Colombe5. Phcie Babakan – M. BabakanKouakou – Tél. : 21 28 94 57/45 –Koumassi Campement après commissariatdu 20 ème arrdt. Face MosquéeSangaré.6. Phcie Gaudo (ex- Phcie Ste Face) –M. Kouadio César A. Gaudo – Tél. : 2136 22 51 - Koumassi-RDA - 200 m ducarrefour collège Ajavon voie goudronnéeallant Sicogi 3.MARCORY1. Phcie Anoumabo – M. MockeyEdouard – Tél.: 21 26 02 07 – Face àEPP/Anoumabo 1 er arrêt Bus 03 & 312. Phcie du Petit Marché – Mme BittyMarie Noëlle – Tél. : 21 26 24 33 –Rue de l’église Ste Thérèse en allantvers la PMI/Marcory à 50 m du maquis“ Le Vatican ” Bus N° 32.3. Phcie Cyrille – M. PolneauN’guessantie – Tél. : 21 25 95 28 -Angle Bd de Marseille - Bd Giscardd’Estaing – Ancien Koumassi – Biétry/Bus N° 06 - 12 - 24 - 29 - 534. Phcie Ste Ruth – Mme KaboréBouboutou Linda – Tél. : 21 35 35 15 –Centre commercial Prima.PLATEAUPhcie du Commerce (GDE) – M.Mangoua Gérard – Tél. 20 22 12 12 -immeuble L’Ebrien, 24 Av. Général DeGaulle.PORT-BOUET/VRIDIPhcie Malon – M. Kourouma Idrissa –Tél. : 21 27 96 14 / 07 90 68 50 –Port-Bouët quartier Hôpital près de lagrande mosquée.PORT-BOUET / JEAN FOLLYPhcie Route de Bassam – M. Yéo Ali –Tél : 21 58 63 54 / 21 58 63 55 – Port-Bouët Jean Folly - Face Mobibois prèsdu marché de Gonzagueville.TREICHVILLE1. Phcie Roy - Mme Allangba Esther –Tél. : 21 24 09 13 / 21 25 – Place dumarché2. Phcie Odé – M. Aho Akandan T.Michel – Tél.: 21 25 39 27 – Rue 38Treichville.YOPOUGONNiangon 1 - Phcie Lagoma – M.Gbato Wakell Francis – Tél. : 23 52 7070 / 07 05 57 93 – Yopougon carrefourAcadémie – Face Cité CNPSNiangon 2 - Phcie Cité Maroc – M.Hamza Mohamed – Tél. : 23.51.87.58– Quartier Maroc près du collègeAnadorZone PMI - Phcie St André – M. KonéLandolo Alphonse – Tél : 23 46 58 77 –Yopougon Sicogi – Après la cathédraleSt André.CHU - Phcie St Pierre – M. Sai GbaAlbert – Tél. : 23 46 54 89/ 05 67 4617 / 09 51 77 59 – Yopougon Port-Bouët II.- Près ancienne gare 2 èmearrêt bus 39 sur entrée principale à 200m de l’ancienne mosquée.Centre 1 - Phcie Ste Aude – M. KouassiKonan Raphaël – Tél. : 23 52 28 57 –Yopougon Banco II entre carrefourSiporex et Rue dénommée NouveauGoudron.Centre 2 - Phcie Ste Rita – Mme SiéGoboh Melem Chrisanette – Tél. : 2345 28 77 / 02 59 31 73 - Yopougon Gare(Sable) – Trois CaféiersCentre 3 - Phcie Akadjoba – MmeEhua Elisabeth – Tél. : 23 51 68 06/6807 – Carrefour Niangon Sideci – Nonloin du Palais de Justice.Toit Rouge 1 - Phcie du NouveauQuartier – M. Mensah L. Jonas – Tél. :23 45 00 85 / 01 07 48 15 – Près du stademunicipal de Yopougon et GroupeScolaire V. Schoelcher.Fraternité Matin/ Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>Toit Rouge 2 - Phcie Baïty – MmeSery Lou Marthe – Tél. : 23 51 77 98 /05 02 09 07 – Yopougon Toit Rougeprès de la Gendarmerie.Périphérie - Phcie La Délivrance(Nlle) – M. Gosso Franck Gérard – Tél.: 23 51 13 79 – Yopougon Andokoi –Zone Industrielle près dépôt Sotra –Cash Center.ABENGOUROUPhcie de l’Indenié – M. Koffi Joseph –Tél. : 35 91 36 04/33 82 – Voie principaleà côté de la Gde Mosquée.Phcie Moya – M. Wassa Auguste –Tél. : 35 91 25 04 – Rue PrincessePetit-Bassam – Dioulakro SudABOISSOPhcie de la Bia – M. Dindji Jules – Tél.21 30 42 16AGBOVILLEPhcie du Commerce – M. KoffiKaunan Amédée – Tél. : 23 54 75 05AGNIBILEKROUPhcie du Djuablin – Mme N’da EbaMireille – Tél. : 35 91 03 36BONDOUKOUPhcie du Zanzan – M. Affré KouassiFélix – Tél. 35 91 56 09BOUAFLEPhcie Fély – Mme Kpan MannouFrançoise – Tél. : 30 68 92 12 –Nouveau marchéBOUAKE1. Phcie du Château – M. SikongoToffangui Tehofane – Tél. : 31 63 3301 – Quartier Ahougnansou à côté duchâteau d’Eau.2. Phcie Dar Es Salam – Mme TouréJoséphine – Tél. : 31 63 10 16 – DarEs Salam 1, route de Katiola près de laP.I.VA.B3. Phcie de la Gde Mosquée – M.Fofana Mamadou Yassine – Tél. : 3163 28 28 – Doudouba, en face de lagrande mosquée de Bouaké.4. Phcie Moderne Kennedy – M. TaoBi Irié Justin – Tél. : 31 63 86 52 –Kennedy route de M’bahiakro entre stationTotal et feu tricolore.5. Phcie Nouvelle des Savanes – M.Akpelé Alain Cyr – Tél. : 31 63 35 15– Gare routière – Face Sari.DABOUPhcie Fezan – Mme Nenin Youan Lou– Tél. : 23 57 23 52DALOA1. Phcie Carrefour Labia – M. BambaAboubakary – Tél. : 32 78 49 922. Phcie Centrale (Nlle) – M. TouréSanaba Karamoko – Tél. : 32 78 2243/05 35 06 363. Phcie du Grand Marché – MmeLorka Marcelle –Tél. : 32 78 35 35DIVO1. Phcie Sainte Marie – M. Séri GuyGadhout – Tél. : 32 76 09 322. Phcie Espérance – M. N’Cho SékaThéodore – Tél : 32 76 31 043. Phcie Fatima – Mme AhimonIsabelle – Tél. : 32 76 33 99DUEKOUEPhcie Divine Grâce – Mme GbanCarmel – Tél. : 33 70 21 79GAGNOA2. Phcie Principale – M. DiabiMamadou – Tél. : 32 77 23 161. Phcie Lafia – M. Diomandé Moussa– Tél. : 32 77 25 203. Phcie de Garahio – M. Yeboué HenriLéonce – Tél. : 32 77 10 56GRAND-BASSAMPhcie St Amans – M. AttoumbréN’Goran – Tél. : 21 30 <strong>11</strong> 35GUIGLOPhcie de Guiglo – M. Attoumbré Koffi– Tél. : 33 70 51 61ISSIAPhcie du Commerce – Tél. : 32 77 0045OUMEPhcie d’Oumé – Mme Haddad Ismelda– Tél. : 30 68 40 83SAN PEDRO1. Phcie des Mosquées – M. AmonArnaud – Tél.: 34 71 55 662. Phcie du Grand Marché – M. OchoYacinth – Tél. : 34 71 55 553. Phcie des Lacs SARL – M. N’dakpri– Tél : Tél : 34 71 15 69SINFRAPhcie Bokosso Nouvelle – M.Soumahoro Mamadou – Tél. : 30 6800 09SOUBREPhcie de la gare de Soubré – M.Bohoussou Germain – Tél. : 34 72 2877 / 05 38 18 49TIASSALEPhcie St Joseph – Mme Akpo MarieLouise – Tél. : 23 57 50 48YAMOUSSOUKRO1- Phcie de Yakro – Mme AgbassiMarie Antoinette – Tél. : 30 64 04 122. Phcie de La Mosquée – MmeOlympio Bibiane – Tél. 30 64 05 333- Phcie Sanitas – M. Kouamé Bruno– Tél. : 30 64 08 88


ÉtrangerFraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong> 27Sud-Soudan Samedi dernier, le pays a célébré son indépendance en présence de plusieurssommités du monde diplomatique et politique, conduites par le Secrétaire général de l’Onu.L’accès à l’indépendance duSud-Soudan ce 9 <strong>juillet</strong>20<strong>11</strong>, rend effective lavolonté populaire expriméelors du référendum d’autodéterminationorganisé en débutd’année.Après une longue quête de souveraineté,caractérisée par unelutte sanglante contre le régimede Khartoum, les populationsdu Sud-Soudan, (en majoriténon-arabes, chrétiennes et animistes)voient enfin leurs légitimesattentes comblées. Analysedes premiers chantiers du nouvelEtat.Des éléments desatisfaction en cesdébuts sur la scèneinternationale.Il est acquis pour tous les observateursque la communautéinternationale devrait, dans sonensemble, reconnaître très rapidementle jeune Etat. Cela serad’autant plus aisé que laRépublique du Soudan duquel ilse détache a constaté la validitédu scrutin référendaire de janvier20<strong>11</strong> et accepté son verdict.De plus, le large soutien à lasécession (plus de 98%) manifestélors de cette consultation,confère une indiscutable légitimitéau nouvel acteur international.Par ailleurs, l’action d’un gouvernementconduit par SalvaKiir exerçant son autoritédepuis les accords d’autonomie(signés en janvier 2005 àNaivasha, Kenya) et la ratificationd’une Constitution (intérimaire)par l’assemblée législativecomposée de figures représentativesde l’essentiel des forcespolitiques du Sud-Soudan,sont des éléments aussi rassurantspour un Etat qui, bien quenaissant, frappe déjà sa propremonnaie (la Livre soudanaise).Enfin, la présence de SusanRice à la cérémonie de proclamationofficielle de l’indépendancevient souligner le soutiende Washington dans l’exécutiondes grandes manœuvres diplomatiques,ce qui, du reste, est unatout de plus, et non le moindre.Ces bons points n’occultent pasnéanmoins des problématiquesqui, à terme, pourraient mettre àmal la cohabitation entre le nordet le sud.D’évidentes sourcesde différends etde tensions.Le désaccord le plus manifesteentre les deux nouveaux voisinsporte sur la région frontalièred’Abyei qui demeure une entitéadministrative ayant un statutparticulier. La région tamponentre les deux états, regorgeantde richesses pétrolières etconvoitée par l’un et l’autre,demeure une potentielle sourcede discorde que les différentsaccords n’ont pas encore réussià résoudre. Dans la même veine,les concessions gazières etpétrolières étant essentiellementlocalisées au sud, de réelles tensionssont à craindre sur toile defond économique, dans la mesureoù le gouvernement d’Omarel-Béchir se voit amputer d’importantesréserves pétrolièresqui lui procuraient 73% de cesrecettes d’exportations jusqu’àce jour.En outre, il serait illusoire decroire en une parfaite idylleentre deux peuples qui se distinguentfortement autant sur leplan cultuel (islamisation dunord contre chrétienté et animismeavérés au sud) que culturel,avec un attachement à l’arabitépour le nord, tranchant avecles populations du sud composéesd’ethnies négro-africainesdont les Dinkas, Azandès etLuos d’origine nilotique, à lafrontière congolaise.Une autre cause de différendsera certainement la gestion desressources hydrauliques fourniespar le Nil blanc qui prendsa source dans le Sud-Soudan,rendant ainsi la république soudanaisedépendante en ce quiconcerne son approvisionnementen eau.Le 54 e État de l’Union africaine est néJe m’engage devant vous à ceque nous trouvions une paixjuste et durable pour tous».Tel est le serment prononcépar Salva Kiir, Président du54 e Etat de l’Union Africaine(Ua) et 193 e de l’Organisation desNations unies (Onu). C’étaitsamedi dernier, à Juba, devantune foule immense, et en présencede nombreuses sommités dumonde dont Ban Ki-moon, secrétairegénéral de l’Onu et duPrésident Omar el-Béchir, lePrésident du Nord Soudan, toujourssous le coup de mandatsd’arrêts internationaux pourgénocide et crimes contre l’humanité.«Nous respecterons nosengagements vis-à-vis du nouvelEtat. Son succès sera aussi lenôtre», a répondu le voisin dunord. Omar el-Béchir a égalementsaisi la balle au bond, pourappeler à un partenariat sincèreentre les deux Etats, que l’histoirecommune a unis et que l’indépendancea séparés depuis samedi.Il n’a pas hésité à proposerl’aide et l’expertise de son pays Les Soudanais, heureux de l’indépendance de leur pays après 20 ans de guerre de libération, sont venus par milliers, àau Sud- Soudan. Il a salué le nou-l’appel de leur Président, commémorer cet événement. (PHOTO AFP)vel Etat. Avant de reconnaître«qu’un référendum transparent ya été conduit»L’émotion était grande. Des crisde joie et des pleurs fusaient departout. Un moment saisissantlorsque le drapeau a été hissépour la première fois, pour marquerla naissance tant attendue etsouhaitée de l’Etat du Sud-Soudan. Que de millions demorts, dans cette guerre d’unecinquantaine d’années pour lalibération !Mais, que d’intérêts restent à préserver,au-delà des festivitésorganisées avec faste. Et qui nelaissent pas les nouvelles autoritésde Juba indifférentes quant àl’avenir qui se résume en termesde revenus pétroliers, tracé de lafrontière Nord- Sud !Prenant la parole, Ban Ki-moon,le Secrétaire général des Nationsunies, a rappelé qu’Abyei, le Sud-Kordofan et le Nil- Bleu étaientdes questions urgentes à régler.CISSÉ MAMADOUSOURCE : RFIAnalyse - Quelle cohabitation avec le Nord ?Le nouveau Président sud-soudanaisSalva Kiir. (PHOTO AFP)De l’appréciation et la gestionde ces nombreux élémentsconfligènes, dépendra certainementla qualité des rapports devoisinage entre le nord et le sud.Il est toutefois probable que laprésence américaine à Juba etl’appui marqué de Pékin (et deMoscou dans une moindremesure) au régime deKhartoum, contribuent à maintenirun climat d’animositéentre les deux Etats. De fait,l’indépendance proclamée duSud-Soudan offrira une autreoccasion d’assister aux bataillesdiplomatiques entre les puissancesde ce monde, par Etats interposésqui se mènent des guerrespar procuration.<strong>UNE</strong> CONTRIBUTION DEALAIN MENANN-KOUAMÉM.A IN INTERNATIONAL AFFAIRSmenannk@yahoo.comLe globe tourneTCHAD. L’annonce par leSénégal, le 8 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>, del’expulsion d’Hissène Habrérépond à l’appel lancé parl’Union africaine lors du sommetde Malabo : soit jugerHabré rapidement, soit l’extradervers un pays prêt à le juger.Dakar n’aura mis que quelquesjours après la fin du sommetpour formaliser le transfertd’Hissène Habré.RDC. Trois jours de deuilnational ont été décidés enRépublique démocratique duCongo pour rendre hommageaux 74 victimes de l’avion de lacompagnie Hewa Bora qui s’estécrasé le 8 <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>. Le présidentJoseph Kabila s’est renduavec quatre ministres au chevetdes blessés hospitalisés àKisangani.


28Fraternité Matin / Lundi <strong>11</strong> <strong>juillet</strong> 20<strong>11</strong>

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